Speaker #0Bienvenue dans Rôle titre, le podcast des femmes de fiction. Je m'appelle Camille Forbe, je suis comédienne et je vous emmène à la rencontre d'une héroïne. Pour profiter du son binaural, mettez votre casque aux vos écouteurs. Entrez en immersion sonore dans son univers. Cet épisode existe pour faire entendre sa voix. Alors j'espère que vous aussi, vous garderez un fragment d'elle. J'eusse été près du Gange, esclave des faux dieux, chrétienne dans Paris, musulmane en ces lieux. Peut-être sans l'amour j'aurais été chrétienne, peut-être qu'à ta loi j'aurais sacrifié, mais, Rossmann m'aime, j'ai tout oublié. Frappe, dis-je, je l'aime ! Pardonnez-moi, chrétien, qui ne l'aurait aimé ? Zaïre, isolé parce qu'elle est la propriété d'autrui. Message de service ! Rôle-titre n'est pas une fiche de lecture, mais révèle tout de même l'histoire de ces héroïnes, alors ça va spoiler. Rôle-titre, c'est aussi une newsletter et des réseaux sociaux pour approfondir le podcast. Toutes les sources sont dans les notes de l'épisode. Mais pour l'instant, il est l'heure pour rôle-titre d'entrer en scène. Jusqu'où faut-il se montrer tolérant ? Pas jusque là où va Zaïre si vous voulez rester en vie. Dans cette tragédie de Voltaire, on est touché par l'histoire d'amour entre Zaïre et le sultan Orosmane. Aux portes du serail musulman de Jérusalem, les chrétiens en croisade veulent récupérer Zaïre et la convertir. Zaïre est une tragédie classique mais unique en son genre. Elle dénonce le fanatisme religieux et me donne de furieuses envies d'accorder le commandement aime ton prochain au féminin. Vous écoutez Rôles Titres L'épisode Zahir, dans l'ombre des murs du Serail. C'est une histoire qui commence comme un conte. Zahir a grandi à l'ombre du Sérail de Jérusalem. Depuis 20 ans, elle en est prisonnière et esclave. Quand son regard se porte vers l'horizon, elle sait que c'est là-bas que se trouve son pays natal, la France. Mais Zahir ne connaît rien de ses origines. Séparée de ses parents, elle ne possède qu'une croix chrétienne, un bijou qu'elle portait autour du cou bébé lorsqu'elle a été capturée. L'histoire bien sombre d'une orpheline ? Pas du tout. Zaïre est lumineuse. La jeune et belle Zaïre, ce sont les premiers mots de la pièce, dans la belle Jérusalem. Et ses premières paroles nous indiquent que son bonheur est au beau fixe. Mais la France ne lui manque pas ? On ne peut désirer ce qu'on ne connaît pas. Ne déteste-t-elle pas vivre sous l'autorité du sultan ? Je ne connais que lui, sa gloire, sa puissance. Vivre sous Horosman est ma seule espérance. Le reste est un vinsonge. Prie-t-elle Dieu de la réunir avec les siens ? Le ciel m'a-t-il jamais permis de me connaître ? Ne m'a-t-il pas caché le sang qui m'a fait naître ? Et n'espère-t-elle pas être libérée par les combattants chrétiens ? Il n'est plus temps, tout est changé. Zaïre brille d'un éclat bien reconnaissable, celui de l'amour. Le sultan et elle viennent de le révéler au grand jour. Et cet amour entre elle et Horosman apparaît immédiatement comme profond et pur. Il y a quelque chose de très harmonieux dans la personnalité de Zaïre. Elle est en harmonie avec elle-même, avec Horosman, avec son environnement. Ce serail n'est pas une cage dorée, mais un havre de paix. À l'extérieur, la guerre gronde, mais Zaïre rayonne d'une grande paix intérieure. Et son passette chrétienne, elle a fait une croix dessus. Je n'avais pas encore parlé d'une héroïne tragique dans Rôle-Titre. Zaïre, c'est une tragédie tout à fait classique, dont sa forme en cinq actes en alexandrin et tout le tintouan, mais un peu particulière. C'est une tragédie orientale et une tragédie amoureuse. Et c'est sûrement pour ça qu'on s'en souvient d'ailleurs, parce que le théâtre de Voltaire a été largement oublié, sauf justement Zaïre. D'abord, Zaïre nous fait voyager. À l'époque où écrit Voltaire, on baigne en plein courant orientaliste. L'exotisme et ce qu'on appelle les turqueries fascinent. Pour sa tragédie, Voltaire ne s'appuie pas sur un grand mythe connu, il aurait pu s'inspirer d'une figure des mille et une nuits, mais non. Zaïre est complètement sorti de son imagination. Il ne nous emmène pas non plus complètement en Orient, comme le fait Racine dans Bajazé. Voltaire, lui, joue la carte du mélange. Il fait dialoguer orientaux et français. Ça, c'est parce qu'il a une idée derrière la tête. Il résume bien mieux que moi cette rencontre de deux civilisations dans sa correspondance. Oui, je vais, mon cher Sidoville, vous envoyer incessamment la pièce où j'unis ardiment et là le Coran et l'Évangile, et juste au corps et doliment, et la babouche et le bas blanc, et le plumet et le turban. Au-delà de ce décor qui donc nous change des colonnes grecques antiques, Zaïre décale un peu son propos et se focalise sur le sentiment amoureux. Les tragédies classiques au théâtre, comme celle de Racine, celle de Corneille, s'attondent beaucoup autour des grands mythes, de la politique et de la religion. Alors oui, c'est sublime, mais c'est souvent assez effroyable, avec des malédictions qui viennent s'abattre sur les pauvres humains. Dans Zaïre, il y a de la politique et de la religion, évidemment parce qu'on est en pleine croisade entre les chrétiens et les musulmans. Mais c'est là, sans être le cœur de la pièce. On n'est pas là pour savoir qui va gagner la guerre. Il n'y a pas de jeu de pouvoir pour monter sur le trône, Zaïre n'est pas non plus d'une ferveur religieuse débordante. Et d'ailleurs, Dieu est le grand absent de la pièce. Il va laisser les personnages se débrouiller tout seuls. Le cœur de l'intrigue, oui ça va faire tarte à la crème mais je vais le dire quand même, c'est l'amour. Zaïre n'est pas frappé d'une malédiction divine. Zaïre n'est pas à la tête d'un royaume. Elle n'a pas la volonté de protéger un peuple ou ses héritiers. Zaïre est juste amoureuse, mais elle ne va pas pouvoir l'être bien longtemps. Comme beaucoup d'héroïnes de tragédie, là pour le coup, elle fait tout bien, elle fait tout ce qu'elle peut, mais elle meurt quand même à la fin. Eh oui, il n'y a pas de justice, ma bonne dame. La grande force de Zaïre, c'est sa douceur. C'est une tragédie paisible au début, sans lourdeur, sans froideur. Zaïre est une pièce tendre, profondément touchante. C'est presque une tragédie à l'eau de rose. À l'eau de rose de Damas. Zaïre, c'est surtout la grande question de la tolérance. Un sujet cher à Voltaire. Si Zaïre n'est pas victime des dieux, elle l'est du fanatisme religieux. Récapitulons. Zaïre vit paisiblement dans le serail musulman et s'apprête à épouser Horosman. Quand soudain, son père et son frère, qu'elle ne connaît ni d'Ève ni d'Adam, veulent la délivrer, la ramener en France et la convertir au plus vite au christianisme. À leurs yeux, sans le baptême, Zaïre n'est qu'une âme infidèle. Même si ça va lui briser le cœur ? Oui, oui, nous dit son frère. Le baptême éteindra ces feux dont ils soupirent, et tu vivras fidèle ou périras martyr. Génial ! Vraiment, on adore le frangin ! Y'a pas un entre-deux qui est possible, là ? Bah non, pas quand on est un fanatique. Et c'est ce que dénonce Voltaire. L'intolérance de ces chrétiens et leur cruauté. Au point qu'on dit de Zahir qu'elle est la pièce anti-chrétienne par excellence. Pour ceux que ça intéresse, je vous ai partagé un dossier qui compare Zaïre et Polyeucte, la pièce de Corneille. Les deux pièces traitent du christianisme, mais de façon opposée. Polyocte traite de la douleur de renoncer à sa foi, de la beauté et de la puissance du sentiment religieux. Et Zahir, pas vraiment. Zahir n'est pas tiraillé entre sa foi et son amour, c'est ce que j'aime chez elle, il n'y a pas de dilemme cornelien. Et c'est normal vu qu'on est chez Voltaire. Elle a choisi Orosmane, clairement. Et je me vois mal lui reprocher d'avoir une foi fragile envers une religion qu'elle ne connaît même pas. Zahir n'est pas tourmentée de l'intérieur. Elle est déchirée par deux camps, les chrétiens et les musulmans, qui tirent des deux côtés. Mais en soi, elle a choisi. Peut-être sans l'amour, j'aurais été chrétienne. Peut-être qu'à ta loi, j'aurais sacrifié. Mais Horosman m'aime et j'ai tout oublié. Ce n'est donc pas un conflit interne, c'est un conflit moral. Zahir, et le public avec elle, se demande à quel point sa famille est en droit de la rappeler à sa naissance, à son devoir, à ses origines. Zahir hésite un peu, elle serait prête à croire ces chrétiens qui lui disent que l'amour de leur Dieu la consolera d'avoir perdu Horosman. Mais franchement, elle n'est pas plus convaincue que ça. Zahir. C'est pas l'appel de Dieu qui l'étouffe. Et il y a une sacrée ironie avec des vers que prononce Zahir au tout début de la pièce, quand elle donne son avis sur la chrétienté. Elle dit J'honore, je chéris ces charitables lois, dont ici n'est restant ne parlâtant de foi, ces lois qui, de la terre écartant les misères, des humains attendris font un peuple de frères. Obligés de s'aimer, sans doute, ils sont heureux. Sur le papier, ça a l'air gentil, une religion d'amour. Mais c'est quoi une religion qui oblige les gens à s'aimer ? Zahir est en plein dans le paradoxe de la tolérance. Elle est ouverte aux autres, elle n'a rien contre les autres religions. Horosmane, c'est pareil, c'est un sultan qui n'est pas un despote. Zahir et Horosmane ont aussi fait preuve d'une tolérance l'un envers l'autre, malgré leurs origines différentes. Et pour eux, ça a marché, c'est une tolérance qui s'émue en amour. Mais on ne peut pas être tolérant comme ça face au fanatisme, sinon c'est l'intolérant qui gagne. Zahir, c'est ma piqûre de rappel civique. Tolérer l'intolérable, on en meurt. Allez, je referme les questions religieuses et je reparle d'amour. La part qu'occupe Zahir dans ma vie, c'est la part fleur bleue. J'ai beau savoir que ça se termine mal, chaque fois que je relis le premier acte, chaque fois, je me fais déborder d'amour. Vraiment, c'est une tragédie qui commence merveilleusement bien. Ça se gâte après, mais tout au long de la pièce, ce qui reste sublime, ce sont les déclarations d'amour entre Zahir et Horosman. Quand ils sont ensemble ou l'un en l'absence de l'autre, peu importe. C'est simple, c'est exactement ce que j'ai envie d'entendre. Parmi les morceaux choisis, il y a Horosman qui chante, fustige la jalousie à la fin de l'acte 1. Il y a Zahir qui décrit à quel point on se déteste quand on fait souffrir l'autre. Horosman aussi qui renonce à tous les privilèges d'un sultan et qui assure à Zahir que non seulement elle passe du statut d'esclave à sultan, c'est pas mal, mais qu'elle sera sa seule femme, sa seule maîtresse, sa meilleure amie. Franchement, Horosman, c'est un bon gars. Mon verre préféré, c'est quand il lui dit Je sais vous estimer autant que je vous aime, et sur votre vertu, me fier à vous-même. Voilà, moi, après ça, je rentre chez moi et je milite pour qu'on dise cette phrase dans toutes les cérémonies de mariage. Tout est beau. Petit bémol non négligeable, c'est quand même Horosman qui poignarde Zahir à la fin. Ça se termine en féminicide, cette histoire d'amour, c'est ennuyeux. Je n'ai jamais vu la pièce jouer, mais c'est sûr, il y aurait le bon curseur à trouver pour défendre la partition de Rossmann. Ça ne marcherait pas aujourd'hui si on le représentait comme un grand jaloux possessif. Mais le rendre fou de douleur pour excuser son geste par la folie, ça ne marche pas du tout non plus. Je n'ai pas la réponse, mais je ressens que Zahir, c'est plutôt l'histoire d'une femme écrasée entre deux civilisations que par un misogyne. Après, c'est peut-être mon côté fleur bleue qui m'aveugle. Pourquoi Zahir est une héroïne isolée, mon thème de cette saison ? Évidemment, elle est d'abord isolée parce qu'elle n'est pas libre. Elle appartient à un maître en tant qu'esclave, puis à un homme époux quand elle compte se marier, à son père et à son frère en tant que femme elle est sous leur tutelle, à sa patrie, à sa paroisse natale envers qui elle a des obligations, Et à Dieu à qui elle doit se soumettre. Ça commence à faire beaucoup. Et ça donne lieu à de très beaux doubles sens dans le texte. Quand Zahir s'exclame Seigneur souvent on ne sait pas si elle parle à Dieu ou à Horosman. Quand il est dit qu'elle est infidèle, c'est par rapport au sultan ou au fait qu'elle soit une mauvaise chrétienne ou une mauvaise musulmane, et les deux religions se renvoient le terme. Quand elle jure sur sa foi, on pense à la religion, mais au XVIIIe, la foi, ça veut aussi dire la sincérité du cœur. Seigneur, infidèle, foi, c'est inextricable. Pour en rajouter une couche, Zahir est aussi isolée parce qu'elle est seule dans sa situation d'étrangère. De notre point de vue français, c'est une histoire d'immigration inversée. En théorie, elle est chrétienne, son bled, c'est la France, mais elle a grandi dans un pays musulman. Être loin de son peuple natal, ça l'isole davantage et ça pose la question de la loyauté à une famille ou à une culture qu'on n'a jamais connue. Jusqu'où tient le lien et les droits auxquels prétendent le père, le frère et la patrie de Zahir ? C'est un chouïa patriarcal tout ça. Enfin, la distance avec Horosman est capitale. Toutes les scènes où Horosman et Zahir sont si proches sont merveilleuses, et à de nombreuses reprises, Horosman refuse envers et contre tous de croire à l'infidélité de Zahir. C'est capital parce que c'est le dernier lien qui la rattache, qui retarde son isolement. Jusqu'à ce qu'il cède lui aussi. Aujourd'hui, je dirais évidemment à Zahir, mais pourquoi tu racontes pas tout à Horosman ? Si tu lui parles de ce baptême imposé, le problème est réglé. La solitude de Zahir est aussi dans son silence, si seulement elle avait parlé. À défaut, je lui dirais aussi de se trouver un trou de souris. Zahir n'est pas isolée parce qu'elle est rejetée. Au contraire, tout le monde veut mettre la main sur elle. Mais c'est trompeur. Elle est au centre de tout, mais elle n'est pas son centre. Elle est toujours tournée vers les autres, Dieu, son mari, son père, sa patrie. Et le piège se referme, son trou de souris par lequel s'échapper. Ne pas finir comme Zahir aujourd'hui, c'est refuser de devenir un objet de convoitisme et un objet quand même. Par exemple, si jamais deux hommes commencent à vouloir se battre pour vous, physiquement, dites Ok, battez-vous, mais je repars avec le perdant En réalité, ça ne vous engage à rien et c'est assez rigolo pour désamorcer une situation foireuse à la sortie d'un bar. Autrement dit, trouver la tangente, la troisième voie. Zahir m'aide à ne pas me retrouver piégée dans des choix qui n'en sont pas. Bon, certes, Zahir est confronté au choc de deux civilisations, pas à deux oseaux dans un bar. Mais il n'y a pas de petit combat. Parce que cet épisode sort le 8 mars, journée internationale des droits des femmes, je tenais à parler aujourd'hui de cette héroïne, isolée, parce qu'elle appartient à tous, sauf à elle-même. Voltaire, s'il a beaucoup écrit sur la tolérance religieuse, avait aussi ses moments girl power. Je vous lis un extrait de son pamphlet Femmes, soyez soumises à vos maris L'abbé de Châteauneuf rencontra un jour la maréchale de Grancé, toute rouge de colère. Qu'avez-vous, madame ? lui dit-il. J'ai ouvert par hasard, répondit-elle, un livre qui traînait dans mon cabinet. C'est, je crois, quelques recueils de lettres. J'y ai vu ses paroles. Femme, soyez soumise à vos maris. J'ai jeté le livre. Comment, madame ? Mais savez-vous bien que ce sont les Épitres de Saint-Paul ? Il ne m'importe de qui elles sont, l'auteur est très impoli. Jamais M. le maréchal ne m'a écrit dans ce style. Je suis persuadée que votre Saint-Paul était un homme très difficile à vivre. À la fin du texte, la maréchale interroge l'abbé sur les coutumes dans les pays musulmans. Mais dites-moi, votre Mahomet a-t-il ordonné que les femmes fussent soumises à leur mari ? Non, madame, cela ne se trouve point dans l'Alcoran. Mais pourquoi donc sont-elles esclaves en Turquie ? Elles ne sont point esclaves, elles ont leur bien, elles peuvent tester, elles peuvent demander un divorce dans l'occasion. Elles vont à la mosquée à leurs heures et à leurs rendez-vous à d'autres heures. On les voit dans les rues avec leur voile sur le nez, comme vous aviez votre masque il y a quelques années pour aller à l'opéra. Femmes, soyez soumises à vos maris disait toujours la maréchale entre ses dents. Ce pôle était bien brutal. Il était un peu dur, repartit l'abbé, et il aimait fort à être le maître. Il traita du haut en bas Saint-Pierre, qui était un assez bonhomme. D'ailleurs, il ne faut pas prendre au pied de la lettre tout ce qu'il dit, on lui reproche d'avoir eu beaucoup de penchons pour le jansenisme. Je me doutais bien que c'était un hérétique dit la maréchale. Zahir, c'est l'héroïne tragique, tendre et amoureuse. Elle est au centre de tout, et pourtant seule comme jamais. Zahir est imprégnée de respect et d'obéissance, deux valeurs communes au christianisme et à l'islam. Elle sera peut-être bien l'héroïne la plus tragique de cette saison, les isolées. Car elle est entièrement tournée vers les autres. Elle n'est qu'amour, littéralement. Autrement dit, c'est sa morale qui l'isole. Et c'est le paradoxe d'une trop grande tolérance. Zahir est une pièce oubliée qu'on ne joue plus, et c'est dommage, changeons ça. Ariane Mouchkine a dit L'art lutte-t-il contre la barbarie ou est-il totalement impuissant ? Moi je veux croire que l'art est aussi une arme. De toute façon, il n'y a pas de bataille plus sûrement perdue que celle qu'on ne mène pas. Zahir n'était pas militante, Zahir ne faisait pas du théâtre. Alors partons en croisade. Jouez les haïrs qui ne le peuvent plus. 2. Rejoindre la newsletter de Rolltitre ou son compte Instagram pour découvrir encore plus de contenu inspirant. Et troisièmement, me soutenir financièrement par une donation sur la plateforme Ko-fi. Je vous explique tout en détail dans les notes de l'épisode. Une dernière chose. Rôles-titres abritent les femmes de fiction qui appartiennent à mon panthéon intérieur. Mais leur voix ne peut se propager que grâce à vous. Parler du podcast autour de vous, partager ses épisodes sur les réseaux sociaux, c'est faire entendre la voix de ces héroïnes à des auditeurs toujours plus nombreux. Je vous dis à très vite pour lever le rideau sur une prochaine héroïne. Et si vous avez accueilli en vous un fragment de celle d'aujourd'hui, Faites entendre sa voix. Faites résonner au titre.