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La fatigue post-cancer - E 77 cover
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Salade de crabe

La fatigue post-cancer - E 77

La fatigue post-cancer - E 77

14min |17/04/2024
Play
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Salade de crabe

La fatigue post-cancer - E 77

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14min |17/04/2024
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Description

🔥 On croit souvent que tout s'arrête après la fin du des traitements lourds du cancer, mais ce n'est malheureusement pas le cas, et on s'inquiète souvent de la fatigue ressentie des mois, voire des années après.


🔥 Eh bien, cela est malheureusement "normal", puisque environ 30% des anciens malades continuent à ressentir ces fatigues des années après.


🔥 J'ignorais, comme beaucoup de personnes, que ce serait le cas pour moi : mon médecin m'avait bien dit qu'après un cancer, il fallait au moins un an pour que le corps récupère des opérations et autres traitements de choc, mais entre le savoir et le vivre, il y a un monde.


🔥 Alors, si vous aussi vous souffrez de fatigue, n'hésitez pas à écouter cet épisode pour vous tranquilliser - sans oublier, bien sûr, d'en parler également à votre médecin et/ou à votre oncologue.


🔥 Et ce, même s'il y a de plus en plus de médecins "experts" ou de caisse maladie qui vous pousse à reprendre "parce ce que vous n'allez pas rester éternellement en maladie après votre cancer" (je l'ai entendu de la part de plusieurs femmes, qui avaient été poussées à reprendre leur travail ou à démissionner). Mais c'est un autre problème !


Bonne écoute et, surtout, prenez bien soin de vous !





Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • #0

    Bonjour ma belle équipe d'auditeurs, ou plutôt d'auditrices. Aujourd'hui, je voulais vous parler de la fatigue, notamment la fatigue qui nous poursuit plusieurs mois, voire plusieurs années après le cancer. Alors, à tout de suite après le jingle ! Bienvenue sur Salade de crabe, le podcast qui vous apportera des aides pratiques, des conseils et des témoignages pour mieux vivre cette période. En 2022, j'ai traversé trois cancers et j'ai à cœur de vous partager tout ce que j'aurais aimé savoir à l'époque. Que vous soyez malade, aidant ou thérapeute, vous trouverez ici des ressources pour mieux comprendre ce que l'on vit en temps réel. Alors, bienvenue sur ce podcast et bonne écoute ! Au moment où j'enregistre cet épisode, cela fait plus d'un an que j'ai arrêté tout gros traitement contre le cancer. Que l'on m'a dit, ça y est, c'est terminé, revenez dans plusieurs mois. Et pourtant, plus d'un an après, je suis toujours fatiguée. voire même épuisé, en cette période d'après changement de fuseau horaire. Nous avons dormi une heure de moins et depuis quinze jours je n'arrive pas à m'en remettre. Je passe des nuits de dix heures, je dors pourtant relativement bien, malgré le fait d'être réveillé plusieurs fois par nuit par des douleurs aiguës dans les épaules ou dans les mains, mais je me rendors aussitôt. et parfois je fais la sieste et de plus je n'ai aucune énergie aucune envie de faire quoi que ce soit aucune envie de me bouger et dernièrement en relisant le livre d'oncologie intégrative du docteur jeanlou mouisset qui est devenu mon livre de chevet en ce qui concerne le cancer j'ai trouver ce petit paragraphe qui résume vraiment ce que beaucoup d'entre nous vivons et ce que nient malheureusement certains médecins, et surtout les médecins du travail. La fatigue liée au cancer, un symptôme à prendre en compte. C'est un constat. La fatigue est le premier symptôme en cancérologie avant la douleur. Par fatigue, il faut entendre épuisement. Et cet épuisement est persistant. Il dure plusieurs semaines, souvent, voire des mois et même des années, car il est en relation avec le cancer ou ses traitements qui interfèrent avec la vie quotidienne sans céder la place au repos. 70 à 95% des personnes souffrent d'épuisement pendant et après les traitements. Et environ 25 à 35% des patients présentent des symptômes de fatigue pendant plusieurs années après la fin des traitements. C'est évidemment dévastateur parce que cela limite l'activité et aura un effet sur la qualité de vie des personnes et leur vie sociale. Et l'auteur, le docteur Mouissé, est oncologue depuis plus de 30 ans. Donc il sait de quoi il parle. Je précise quand même que cela fait plus d'un an et demi que je suis sous hormonothérapie anti-aromatase, soit l'étrozole, le nom du générique, ou Femara, le nom du médicament original, qui a, semble-t-il, beaucoup moins d'effets secondaires. Et cela fait un an et demi que je souffre de douleurs articulaires qui deviennent de plus en plus aigües et chroniques et me réveille parfois, plusieurs fois par nuit, en ce moment un petit peu moins, mais sans me gêner plus autant parce que je me réveille, je me tourne, je fais aïe et je me rendors. Je pense que c'est le cas de beaucoup de personnes autour de moi. Alors, comment lutter contre cette fatigue ? le docteur mousset parle de faire beaucoup de sport enfin tout au moins de se bouger parce que le sport est un mot bien ou faire du sport adapté comme la gym cancer que je fais j'ai l'impression de pas faire grand-chose que la fatigue m'épuise que la fatigue me ralentit alors en ce qui concerne me bouger je fais au moins trois heures par semaine de sport adapté, soit deux heures de gym cancer que je vous recommande absolument, car cela me fait un bien fou. Non seulement physique, parce qu'au début, comme beaucoup de personnes, j'avais du mal à me secouer et je n'arrivais pas à faire toute seule ce premier pas vers la mise en forme, le fait de me bouger. Mais le fait d'avoir ces rendez-vous réguliers, deux fois par semaine, m'a bougé, m'a forcé et cela fait un bien fou aux articulations, au moral et en plus cela m'a permis de me faire des copines, notamment celles avec lesquelles je fais le scrapbooking. Si vous voulez en savoir plus, dans l'épisode 49, gym cancer, je vous parle un petit peu plus de ce sport adapté qui est mis en place partout en France et il suffit de contacter l'allée contre le cancer de votre région pour avoir toutes les coordonnées. et cerise sur le gâteau, c'est gratuit. Je fais également une heure, parfois deux, de tennis de table à la maison. Eh ouais, on y arrive, avec un casque de réalité virtuelle. Dans le cadre de la start-up Pink for All, avec laquelle je collabore, et qui désirent mettre en place ce sport adapté destiné à la remédiation cognitive, c'est-à-dire à la récupération de notre mémoire fortement impactée par le cancer, le stress, les traitements, les anesthésies, etc. Et là aussi, si vous voulez en savoir plus sur les causes de ces problèmes cognitifs que beaucoup d'entre nous rencontrons, je vous invite à écouter l'épisode 40. Perte de mémoire et cancer où je donne un peu plus d'explications, toutes celles que j'ai glanées au fur et à mesure de mon parcours. Donc je bouge et cela me fait beaucoup de bien. C'est en dernier, alors qu'il pleuvait énormément, j'ai peu bougé et ça s'est ressenti sur mon état physique parce que les douleurs reviennent, notamment également à cause de l'humidité. mais sur mon état moral, parce que moins on en fait, moins on a envie d'en faire, et ça c'est un cercle vicieux. Tandis que le cercle vertueux, c'est de se donner un coup de pied au derrière et de bouger. Alors quand il fait beau, je bouge également en marchant, en allant au marché, voire en promenant mon grand chien, chose que je n'ai pas faite depuis longtemps. mais la fatigue et notamment cet épuisement chronique a un effet vraiment délétère sur le moral parce que je n'ai pas envie je n'ai pas l'énergie enfin ou tout au moins je ne pense pas avoir l'énergie de faire quoi que ce soit et il est tellement facile de se renfermer sur soi-même de ne plus rien faire de rester bien au chaud dans son cocon devant la télé devant un livre au coin du feu de se désocialiser, et c'est ça aussi le gros écueil de tous ces problèmes de fond, qu'il faut absolument en sortir. Il faut se forcer à en sortir. Il faut se forcer à faire quelque chose que l'on aime et qui nous pousse à sortir de notre zone de confort, qui s'amenuise et qui rétrécit les murs de notre vie peu à peu. combien de femmes est-ce que je rencontre qui me disent mais je ne sors plus je ne vois plus personne je suis bien chez moi ou je n'ai pas l'énergie je n'ai pas l'envie je n'ai pas je ne peux pas alors maintenant j'essaye de sortir beaucoup plus quand je sens que je m'enlise ou que je vais faire une sieste s'il ne fait pas beau eh bien je prends la voiture et puis je vais me promener promener, faire des magasins, ou faire des courses, ou en ce qui me concerne, aller faire un tour pour trouver des produits de scrapbooking, puisque ça devient une passion qui m'a fait connaître d'autres personnes, rencontrer d'autres personnes, et dans la vraie vie. Parce que là aussi, quelque chose de très facile, ce sont les réseaux sociaux, auxquels je participe énormément. Mais cela nous coupe également de la vie, cela nous coupe des vraies rencontres, pardon. Et quoi qu'on puisse dire des bonnes choses sur les réseaux sociaux, parce que ça nous permet quand même de garder un lien social, de discuter avec d'autres personnes. C'est quand même un petit peu limité et je me suis rendu compte que sur les réseaux sociaux, je ne discutais que pratiquement avec des personnes qui avaient des cancers. Soit pour me confier, soit pour aider, répondre. Et cela c'est aussi un cercle vicieux parce que cela nous enferme dans cette maladie. Alors que ce qu'il nous faut c'est justement la mettre de côté petit à petit pour pouvoir repartir dans la vraie vie. Donc... Je me recule de tous ces réseaux. J'y participe beaucoup moins, ou simplement en tant que professionnelle et non plus en tant que malade, proprement dit. J'arrive à scinder ces deux côtés de ma vie. Ma vie personnelle, je la destine à l'extérieur, à mes vrais amis. J'en ai aussi des vrais sur la toile, mais je veux dire celles que je rencontre, avec lesquelles je peux aller boire un café, me promener, aller au cinéma, discuter. donc toutes ces petites choses qui font le bonheur de la vie parce que quand on s'enferme chez soi on oublie de regarder tout ce qu'il y a autour et autour c'est maintenant cette période de printemps les oiseaux qui chantent le soleil qui fait sa réapparition la chaleur les fleurs tellement de belles choses et c'est cela qu'il faut faire alors qu'il est tellement facile de se regarder le nombril et de se plaindre en disant je suis fatigué et je ne nie absolument pas la fatigue puisque je suis la première à en souffrir. Et vous verrez, au bout de quelques semaines de ce régime, eh bien quand ça n'ira pas, vous aurez envie d'aller voir vos amis, votre famille, vous aurez envie de sortir, et lorsque vous ne pourrez pas faire de sport, enfin de sport adapté, ou de marche tout simplement, eh bien cela vous manquera, et votre corps vous le dira. Mais cela n'empêche pas que ce soit très handicapant, très pesant, d'autant plus qu'on se rend compte qu'on ne peut plus faire ce que l'on faisait avant. Avant mes cancers, comme beaucoup de femmes, je travaillais toute la journée, de 8h du matin jusqu'à 18h. Et après, je me remettais à la cuisine, je me remettais à tous les travaux courants de la vie active, le ménage, des petites choses. et maintenant je n'ai même plus envie même plus envie de cuisiner mon mari me dit qu'est-ce que tu as prévu ben je dis je sais pas et toi et je l'enquiquine à toujours lui demander ce qu'il a envie de manger et ce manque d'intérêt ce manque de Je ne peux même pas dire de volonté, mais d'allant, car je n'ai même pas d'idée, je n'ai même pas envie, c'est comme ça, c'est vraiment, c'est ça, et dur à vivre pour lui, et surtout dur à vivre pour moi, car je ne me reconnais pas. Alors voilà, je vous laisse parce que je vais me mettre un coup de pied au derrière, et je vais sortir, marcher un peu, faire des courses, ou faire un peu de jardin. pour justement me remettre dans le flot du mouvement dans le flot de la vie et j'espère que ce cet épisode vous aura aidé vous aura montré que vous n'êtes pas seul à vivre cela et qu'il existe des solutions à la fois facile et à la fois dur à mettre en œuvre, parce qu'il faut secouer, c'est ça le plus dur quand on est fatigué. Et je vous invite à me poser vos questions ou à me faire part de vos remarques. Et par ailleurs, je vous rappelle que je vais bientôt lancer des accompagnements, notamment un challenge gratuit, qui vous permettra de voir comment vous pouvez vous aider vous-même à mieux vivre cette période en travaillant gratuitement avec moi pendant cinq jours. Alors, si cela vous intéresse, préinscrivez-vous sur le lien que vous trouverez dans le commentaire. Et je vous donne rendez-vous dans le prochain épisode. dans lequel je vous parlerai CBD, CBD thérapeutique, avec l'interview de Pierrick Bidet, qui est un pionnier de la culture du cannabis thérapeutique en Californie, et qui vous dira tout ce que vous devez savoir sur le CBD, son utilisation et les différents produits que l'on trouve sur le marché, ainsi que sur toutes les précautions à prendre. À bientôt !

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🔥 On croit souvent que tout s'arrête après la fin du des traitements lourds du cancer, mais ce n'est malheureusement pas le cas, et on s'inquiète souvent de la fatigue ressentie des mois, voire des années après.


🔥 Eh bien, cela est malheureusement "normal", puisque environ 30% des anciens malades continuent à ressentir ces fatigues des années après.


🔥 J'ignorais, comme beaucoup de personnes, que ce serait le cas pour moi : mon médecin m'avait bien dit qu'après un cancer, il fallait au moins un an pour que le corps récupère des opérations et autres traitements de choc, mais entre le savoir et le vivre, il y a un monde.


🔥 Alors, si vous aussi vous souffrez de fatigue, n'hésitez pas à écouter cet épisode pour vous tranquilliser - sans oublier, bien sûr, d'en parler également à votre médecin et/ou à votre oncologue.


🔥 Et ce, même s'il y a de plus en plus de médecins "experts" ou de caisse maladie qui vous pousse à reprendre "parce ce que vous n'allez pas rester éternellement en maladie après votre cancer" (je l'ai entendu de la part de plusieurs femmes, qui avaient été poussées à reprendre leur travail ou à démissionner). Mais c'est un autre problème !


Bonne écoute et, surtout, prenez bien soin de vous !





Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • #0

    Bonjour ma belle équipe d'auditeurs, ou plutôt d'auditrices. Aujourd'hui, je voulais vous parler de la fatigue, notamment la fatigue qui nous poursuit plusieurs mois, voire plusieurs années après le cancer. Alors, à tout de suite après le jingle ! Bienvenue sur Salade de crabe, le podcast qui vous apportera des aides pratiques, des conseils et des témoignages pour mieux vivre cette période. En 2022, j'ai traversé trois cancers et j'ai à cœur de vous partager tout ce que j'aurais aimé savoir à l'époque. Que vous soyez malade, aidant ou thérapeute, vous trouverez ici des ressources pour mieux comprendre ce que l'on vit en temps réel. Alors, bienvenue sur ce podcast et bonne écoute ! Au moment où j'enregistre cet épisode, cela fait plus d'un an que j'ai arrêté tout gros traitement contre le cancer. Que l'on m'a dit, ça y est, c'est terminé, revenez dans plusieurs mois. Et pourtant, plus d'un an après, je suis toujours fatiguée. voire même épuisé, en cette période d'après changement de fuseau horaire. Nous avons dormi une heure de moins et depuis quinze jours je n'arrive pas à m'en remettre. Je passe des nuits de dix heures, je dors pourtant relativement bien, malgré le fait d'être réveillé plusieurs fois par nuit par des douleurs aiguës dans les épaules ou dans les mains, mais je me rendors aussitôt. et parfois je fais la sieste et de plus je n'ai aucune énergie aucune envie de faire quoi que ce soit aucune envie de me bouger et dernièrement en relisant le livre d'oncologie intégrative du docteur jeanlou mouisset qui est devenu mon livre de chevet en ce qui concerne le cancer j'ai trouver ce petit paragraphe qui résume vraiment ce que beaucoup d'entre nous vivons et ce que nient malheureusement certains médecins, et surtout les médecins du travail. La fatigue liée au cancer, un symptôme à prendre en compte. C'est un constat. La fatigue est le premier symptôme en cancérologie avant la douleur. Par fatigue, il faut entendre épuisement. Et cet épuisement est persistant. Il dure plusieurs semaines, souvent, voire des mois et même des années, car il est en relation avec le cancer ou ses traitements qui interfèrent avec la vie quotidienne sans céder la place au repos. 70 à 95% des personnes souffrent d'épuisement pendant et après les traitements. Et environ 25 à 35% des patients présentent des symptômes de fatigue pendant plusieurs années après la fin des traitements. C'est évidemment dévastateur parce que cela limite l'activité et aura un effet sur la qualité de vie des personnes et leur vie sociale. Et l'auteur, le docteur Mouissé, est oncologue depuis plus de 30 ans. Donc il sait de quoi il parle. Je précise quand même que cela fait plus d'un an et demi que je suis sous hormonothérapie anti-aromatase, soit l'étrozole, le nom du générique, ou Femara, le nom du médicament original, qui a, semble-t-il, beaucoup moins d'effets secondaires. Et cela fait un an et demi que je souffre de douleurs articulaires qui deviennent de plus en plus aigües et chroniques et me réveille parfois, plusieurs fois par nuit, en ce moment un petit peu moins, mais sans me gêner plus autant parce que je me réveille, je me tourne, je fais aïe et je me rendors. Je pense que c'est le cas de beaucoup de personnes autour de moi. Alors, comment lutter contre cette fatigue ? le docteur mousset parle de faire beaucoup de sport enfin tout au moins de se bouger parce que le sport est un mot bien ou faire du sport adapté comme la gym cancer que je fais j'ai l'impression de pas faire grand-chose que la fatigue m'épuise que la fatigue me ralentit alors en ce qui concerne me bouger je fais au moins trois heures par semaine de sport adapté, soit deux heures de gym cancer que je vous recommande absolument, car cela me fait un bien fou. Non seulement physique, parce qu'au début, comme beaucoup de personnes, j'avais du mal à me secouer et je n'arrivais pas à faire toute seule ce premier pas vers la mise en forme, le fait de me bouger. Mais le fait d'avoir ces rendez-vous réguliers, deux fois par semaine, m'a bougé, m'a forcé et cela fait un bien fou aux articulations, au moral et en plus cela m'a permis de me faire des copines, notamment celles avec lesquelles je fais le scrapbooking. Si vous voulez en savoir plus, dans l'épisode 49, gym cancer, je vous parle un petit peu plus de ce sport adapté qui est mis en place partout en France et il suffit de contacter l'allée contre le cancer de votre région pour avoir toutes les coordonnées. et cerise sur le gâteau, c'est gratuit. Je fais également une heure, parfois deux, de tennis de table à la maison. Eh ouais, on y arrive, avec un casque de réalité virtuelle. Dans le cadre de la start-up Pink for All, avec laquelle je collabore, et qui désirent mettre en place ce sport adapté destiné à la remédiation cognitive, c'est-à-dire à la récupération de notre mémoire fortement impactée par le cancer, le stress, les traitements, les anesthésies, etc. Et là aussi, si vous voulez en savoir plus sur les causes de ces problèmes cognitifs que beaucoup d'entre nous rencontrons, je vous invite à écouter l'épisode 40. Perte de mémoire et cancer où je donne un peu plus d'explications, toutes celles que j'ai glanées au fur et à mesure de mon parcours. Donc je bouge et cela me fait beaucoup de bien. C'est en dernier, alors qu'il pleuvait énormément, j'ai peu bougé et ça s'est ressenti sur mon état physique parce que les douleurs reviennent, notamment également à cause de l'humidité. mais sur mon état moral, parce que moins on en fait, moins on a envie d'en faire, et ça c'est un cercle vicieux. Tandis que le cercle vertueux, c'est de se donner un coup de pied au derrière et de bouger. Alors quand il fait beau, je bouge également en marchant, en allant au marché, voire en promenant mon grand chien, chose que je n'ai pas faite depuis longtemps. mais la fatigue et notamment cet épuisement chronique a un effet vraiment délétère sur le moral parce que je n'ai pas envie je n'ai pas l'énergie enfin ou tout au moins je ne pense pas avoir l'énergie de faire quoi que ce soit et il est tellement facile de se renfermer sur soi-même de ne plus rien faire de rester bien au chaud dans son cocon devant la télé devant un livre au coin du feu de se désocialiser, et c'est ça aussi le gros écueil de tous ces problèmes de fond, qu'il faut absolument en sortir. Il faut se forcer à en sortir. Il faut se forcer à faire quelque chose que l'on aime et qui nous pousse à sortir de notre zone de confort, qui s'amenuise et qui rétrécit les murs de notre vie peu à peu. combien de femmes est-ce que je rencontre qui me disent mais je ne sors plus je ne vois plus personne je suis bien chez moi ou je n'ai pas l'énergie je n'ai pas l'envie je n'ai pas je ne peux pas alors maintenant j'essaye de sortir beaucoup plus quand je sens que je m'enlise ou que je vais faire une sieste s'il ne fait pas beau eh bien je prends la voiture et puis je vais me promener promener, faire des magasins, ou faire des courses, ou en ce qui me concerne, aller faire un tour pour trouver des produits de scrapbooking, puisque ça devient une passion qui m'a fait connaître d'autres personnes, rencontrer d'autres personnes, et dans la vraie vie. Parce que là aussi, quelque chose de très facile, ce sont les réseaux sociaux, auxquels je participe énormément. Mais cela nous coupe également de la vie, cela nous coupe des vraies rencontres, pardon. Et quoi qu'on puisse dire des bonnes choses sur les réseaux sociaux, parce que ça nous permet quand même de garder un lien social, de discuter avec d'autres personnes. C'est quand même un petit peu limité et je me suis rendu compte que sur les réseaux sociaux, je ne discutais que pratiquement avec des personnes qui avaient des cancers. Soit pour me confier, soit pour aider, répondre. Et cela c'est aussi un cercle vicieux parce que cela nous enferme dans cette maladie. Alors que ce qu'il nous faut c'est justement la mettre de côté petit à petit pour pouvoir repartir dans la vraie vie. Donc... Je me recule de tous ces réseaux. J'y participe beaucoup moins, ou simplement en tant que professionnelle et non plus en tant que malade, proprement dit. J'arrive à scinder ces deux côtés de ma vie. Ma vie personnelle, je la destine à l'extérieur, à mes vrais amis. J'en ai aussi des vrais sur la toile, mais je veux dire celles que je rencontre, avec lesquelles je peux aller boire un café, me promener, aller au cinéma, discuter. donc toutes ces petites choses qui font le bonheur de la vie parce que quand on s'enferme chez soi on oublie de regarder tout ce qu'il y a autour et autour c'est maintenant cette période de printemps les oiseaux qui chantent le soleil qui fait sa réapparition la chaleur les fleurs tellement de belles choses et c'est cela qu'il faut faire alors qu'il est tellement facile de se regarder le nombril et de se plaindre en disant je suis fatigué et je ne nie absolument pas la fatigue puisque je suis la première à en souffrir. Et vous verrez, au bout de quelques semaines de ce régime, eh bien quand ça n'ira pas, vous aurez envie d'aller voir vos amis, votre famille, vous aurez envie de sortir, et lorsque vous ne pourrez pas faire de sport, enfin de sport adapté, ou de marche tout simplement, eh bien cela vous manquera, et votre corps vous le dira. Mais cela n'empêche pas que ce soit très handicapant, très pesant, d'autant plus qu'on se rend compte qu'on ne peut plus faire ce que l'on faisait avant. Avant mes cancers, comme beaucoup de femmes, je travaillais toute la journée, de 8h du matin jusqu'à 18h. Et après, je me remettais à la cuisine, je me remettais à tous les travaux courants de la vie active, le ménage, des petites choses. et maintenant je n'ai même plus envie même plus envie de cuisiner mon mari me dit qu'est-ce que tu as prévu ben je dis je sais pas et toi et je l'enquiquine à toujours lui demander ce qu'il a envie de manger et ce manque d'intérêt ce manque de Je ne peux même pas dire de volonté, mais d'allant, car je n'ai même pas d'idée, je n'ai même pas envie, c'est comme ça, c'est vraiment, c'est ça, et dur à vivre pour lui, et surtout dur à vivre pour moi, car je ne me reconnais pas. Alors voilà, je vous laisse parce que je vais me mettre un coup de pied au derrière, et je vais sortir, marcher un peu, faire des courses, ou faire un peu de jardin. pour justement me remettre dans le flot du mouvement dans le flot de la vie et j'espère que ce cet épisode vous aura aidé vous aura montré que vous n'êtes pas seul à vivre cela et qu'il existe des solutions à la fois facile et à la fois dur à mettre en œuvre, parce qu'il faut secouer, c'est ça le plus dur quand on est fatigué. Et je vous invite à me poser vos questions ou à me faire part de vos remarques. Et par ailleurs, je vous rappelle que je vais bientôt lancer des accompagnements, notamment un challenge gratuit, qui vous permettra de voir comment vous pouvez vous aider vous-même à mieux vivre cette période en travaillant gratuitement avec moi pendant cinq jours. Alors, si cela vous intéresse, préinscrivez-vous sur le lien que vous trouverez dans le commentaire. Et je vous donne rendez-vous dans le prochain épisode. dans lequel je vous parlerai CBD, CBD thérapeutique, avec l'interview de Pierrick Bidet, qui est un pionnier de la culture du cannabis thérapeutique en Californie, et qui vous dira tout ce que vous devez savoir sur le CBD, son utilisation et les différents produits que l'on trouve sur le marché, ainsi que sur toutes les précautions à prendre. À bientôt !

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🔥 On croit souvent que tout s'arrête après la fin du des traitements lourds du cancer, mais ce n'est malheureusement pas le cas, et on s'inquiète souvent de la fatigue ressentie des mois, voire des années après.


🔥 Eh bien, cela est malheureusement "normal", puisque environ 30% des anciens malades continuent à ressentir ces fatigues des années après.


🔥 J'ignorais, comme beaucoup de personnes, que ce serait le cas pour moi : mon médecin m'avait bien dit qu'après un cancer, il fallait au moins un an pour que le corps récupère des opérations et autres traitements de choc, mais entre le savoir et le vivre, il y a un monde.


🔥 Alors, si vous aussi vous souffrez de fatigue, n'hésitez pas à écouter cet épisode pour vous tranquilliser - sans oublier, bien sûr, d'en parler également à votre médecin et/ou à votre oncologue.


🔥 Et ce, même s'il y a de plus en plus de médecins "experts" ou de caisse maladie qui vous pousse à reprendre "parce ce que vous n'allez pas rester éternellement en maladie après votre cancer" (je l'ai entendu de la part de plusieurs femmes, qui avaient été poussées à reprendre leur travail ou à démissionner). Mais c'est un autre problème !


Bonne écoute et, surtout, prenez bien soin de vous !





Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • #0

    Bonjour ma belle équipe d'auditeurs, ou plutôt d'auditrices. Aujourd'hui, je voulais vous parler de la fatigue, notamment la fatigue qui nous poursuit plusieurs mois, voire plusieurs années après le cancer. Alors, à tout de suite après le jingle ! Bienvenue sur Salade de crabe, le podcast qui vous apportera des aides pratiques, des conseils et des témoignages pour mieux vivre cette période. En 2022, j'ai traversé trois cancers et j'ai à cœur de vous partager tout ce que j'aurais aimé savoir à l'époque. Que vous soyez malade, aidant ou thérapeute, vous trouverez ici des ressources pour mieux comprendre ce que l'on vit en temps réel. Alors, bienvenue sur ce podcast et bonne écoute ! Au moment où j'enregistre cet épisode, cela fait plus d'un an que j'ai arrêté tout gros traitement contre le cancer. Que l'on m'a dit, ça y est, c'est terminé, revenez dans plusieurs mois. Et pourtant, plus d'un an après, je suis toujours fatiguée. voire même épuisé, en cette période d'après changement de fuseau horaire. Nous avons dormi une heure de moins et depuis quinze jours je n'arrive pas à m'en remettre. Je passe des nuits de dix heures, je dors pourtant relativement bien, malgré le fait d'être réveillé plusieurs fois par nuit par des douleurs aiguës dans les épaules ou dans les mains, mais je me rendors aussitôt. et parfois je fais la sieste et de plus je n'ai aucune énergie aucune envie de faire quoi que ce soit aucune envie de me bouger et dernièrement en relisant le livre d'oncologie intégrative du docteur jeanlou mouisset qui est devenu mon livre de chevet en ce qui concerne le cancer j'ai trouver ce petit paragraphe qui résume vraiment ce que beaucoup d'entre nous vivons et ce que nient malheureusement certains médecins, et surtout les médecins du travail. La fatigue liée au cancer, un symptôme à prendre en compte. C'est un constat. La fatigue est le premier symptôme en cancérologie avant la douleur. Par fatigue, il faut entendre épuisement. Et cet épuisement est persistant. Il dure plusieurs semaines, souvent, voire des mois et même des années, car il est en relation avec le cancer ou ses traitements qui interfèrent avec la vie quotidienne sans céder la place au repos. 70 à 95% des personnes souffrent d'épuisement pendant et après les traitements. Et environ 25 à 35% des patients présentent des symptômes de fatigue pendant plusieurs années après la fin des traitements. C'est évidemment dévastateur parce que cela limite l'activité et aura un effet sur la qualité de vie des personnes et leur vie sociale. Et l'auteur, le docteur Mouissé, est oncologue depuis plus de 30 ans. Donc il sait de quoi il parle. Je précise quand même que cela fait plus d'un an et demi que je suis sous hormonothérapie anti-aromatase, soit l'étrozole, le nom du générique, ou Femara, le nom du médicament original, qui a, semble-t-il, beaucoup moins d'effets secondaires. Et cela fait un an et demi que je souffre de douleurs articulaires qui deviennent de plus en plus aigües et chroniques et me réveille parfois, plusieurs fois par nuit, en ce moment un petit peu moins, mais sans me gêner plus autant parce que je me réveille, je me tourne, je fais aïe et je me rendors. Je pense que c'est le cas de beaucoup de personnes autour de moi. Alors, comment lutter contre cette fatigue ? le docteur mousset parle de faire beaucoup de sport enfin tout au moins de se bouger parce que le sport est un mot bien ou faire du sport adapté comme la gym cancer que je fais j'ai l'impression de pas faire grand-chose que la fatigue m'épuise que la fatigue me ralentit alors en ce qui concerne me bouger je fais au moins trois heures par semaine de sport adapté, soit deux heures de gym cancer que je vous recommande absolument, car cela me fait un bien fou. Non seulement physique, parce qu'au début, comme beaucoup de personnes, j'avais du mal à me secouer et je n'arrivais pas à faire toute seule ce premier pas vers la mise en forme, le fait de me bouger. Mais le fait d'avoir ces rendez-vous réguliers, deux fois par semaine, m'a bougé, m'a forcé et cela fait un bien fou aux articulations, au moral et en plus cela m'a permis de me faire des copines, notamment celles avec lesquelles je fais le scrapbooking. Si vous voulez en savoir plus, dans l'épisode 49, gym cancer, je vous parle un petit peu plus de ce sport adapté qui est mis en place partout en France et il suffit de contacter l'allée contre le cancer de votre région pour avoir toutes les coordonnées. et cerise sur le gâteau, c'est gratuit. Je fais également une heure, parfois deux, de tennis de table à la maison. Eh ouais, on y arrive, avec un casque de réalité virtuelle. Dans le cadre de la start-up Pink for All, avec laquelle je collabore, et qui désirent mettre en place ce sport adapté destiné à la remédiation cognitive, c'est-à-dire à la récupération de notre mémoire fortement impactée par le cancer, le stress, les traitements, les anesthésies, etc. Et là aussi, si vous voulez en savoir plus sur les causes de ces problèmes cognitifs que beaucoup d'entre nous rencontrons, je vous invite à écouter l'épisode 40. Perte de mémoire et cancer où je donne un peu plus d'explications, toutes celles que j'ai glanées au fur et à mesure de mon parcours. Donc je bouge et cela me fait beaucoup de bien. C'est en dernier, alors qu'il pleuvait énormément, j'ai peu bougé et ça s'est ressenti sur mon état physique parce que les douleurs reviennent, notamment également à cause de l'humidité. mais sur mon état moral, parce que moins on en fait, moins on a envie d'en faire, et ça c'est un cercle vicieux. Tandis que le cercle vertueux, c'est de se donner un coup de pied au derrière et de bouger. Alors quand il fait beau, je bouge également en marchant, en allant au marché, voire en promenant mon grand chien, chose que je n'ai pas faite depuis longtemps. mais la fatigue et notamment cet épuisement chronique a un effet vraiment délétère sur le moral parce que je n'ai pas envie je n'ai pas l'énergie enfin ou tout au moins je ne pense pas avoir l'énergie de faire quoi que ce soit et il est tellement facile de se renfermer sur soi-même de ne plus rien faire de rester bien au chaud dans son cocon devant la télé devant un livre au coin du feu de se désocialiser, et c'est ça aussi le gros écueil de tous ces problèmes de fond, qu'il faut absolument en sortir. Il faut se forcer à en sortir. Il faut se forcer à faire quelque chose que l'on aime et qui nous pousse à sortir de notre zone de confort, qui s'amenuise et qui rétrécit les murs de notre vie peu à peu. combien de femmes est-ce que je rencontre qui me disent mais je ne sors plus je ne vois plus personne je suis bien chez moi ou je n'ai pas l'énergie je n'ai pas l'envie je n'ai pas je ne peux pas alors maintenant j'essaye de sortir beaucoup plus quand je sens que je m'enlise ou que je vais faire une sieste s'il ne fait pas beau eh bien je prends la voiture et puis je vais me promener promener, faire des magasins, ou faire des courses, ou en ce qui me concerne, aller faire un tour pour trouver des produits de scrapbooking, puisque ça devient une passion qui m'a fait connaître d'autres personnes, rencontrer d'autres personnes, et dans la vraie vie. Parce que là aussi, quelque chose de très facile, ce sont les réseaux sociaux, auxquels je participe énormément. Mais cela nous coupe également de la vie, cela nous coupe des vraies rencontres, pardon. Et quoi qu'on puisse dire des bonnes choses sur les réseaux sociaux, parce que ça nous permet quand même de garder un lien social, de discuter avec d'autres personnes. C'est quand même un petit peu limité et je me suis rendu compte que sur les réseaux sociaux, je ne discutais que pratiquement avec des personnes qui avaient des cancers. Soit pour me confier, soit pour aider, répondre. Et cela c'est aussi un cercle vicieux parce que cela nous enferme dans cette maladie. Alors que ce qu'il nous faut c'est justement la mettre de côté petit à petit pour pouvoir repartir dans la vraie vie. Donc... Je me recule de tous ces réseaux. J'y participe beaucoup moins, ou simplement en tant que professionnelle et non plus en tant que malade, proprement dit. J'arrive à scinder ces deux côtés de ma vie. Ma vie personnelle, je la destine à l'extérieur, à mes vrais amis. J'en ai aussi des vrais sur la toile, mais je veux dire celles que je rencontre, avec lesquelles je peux aller boire un café, me promener, aller au cinéma, discuter. donc toutes ces petites choses qui font le bonheur de la vie parce que quand on s'enferme chez soi on oublie de regarder tout ce qu'il y a autour et autour c'est maintenant cette période de printemps les oiseaux qui chantent le soleil qui fait sa réapparition la chaleur les fleurs tellement de belles choses et c'est cela qu'il faut faire alors qu'il est tellement facile de se regarder le nombril et de se plaindre en disant je suis fatigué et je ne nie absolument pas la fatigue puisque je suis la première à en souffrir. Et vous verrez, au bout de quelques semaines de ce régime, eh bien quand ça n'ira pas, vous aurez envie d'aller voir vos amis, votre famille, vous aurez envie de sortir, et lorsque vous ne pourrez pas faire de sport, enfin de sport adapté, ou de marche tout simplement, eh bien cela vous manquera, et votre corps vous le dira. Mais cela n'empêche pas que ce soit très handicapant, très pesant, d'autant plus qu'on se rend compte qu'on ne peut plus faire ce que l'on faisait avant. Avant mes cancers, comme beaucoup de femmes, je travaillais toute la journée, de 8h du matin jusqu'à 18h. Et après, je me remettais à la cuisine, je me remettais à tous les travaux courants de la vie active, le ménage, des petites choses. et maintenant je n'ai même plus envie même plus envie de cuisiner mon mari me dit qu'est-ce que tu as prévu ben je dis je sais pas et toi et je l'enquiquine à toujours lui demander ce qu'il a envie de manger et ce manque d'intérêt ce manque de Je ne peux même pas dire de volonté, mais d'allant, car je n'ai même pas d'idée, je n'ai même pas envie, c'est comme ça, c'est vraiment, c'est ça, et dur à vivre pour lui, et surtout dur à vivre pour moi, car je ne me reconnais pas. Alors voilà, je vous laisse parce que je vais me mettre un coup de pied au derrière, et je vais sortir, marcher un peu, faire des courses, ou faire un peu de jardin. pour justement me remettre dans le flot du mouvement dans le flot de la vie et j'espère que ce cet épisode vous aura aidé vous aura montré que vous n'êtes pas seul à vivre cela et qu'il existe des solutions à la fois facile et à la fois dur à mettre en œuvre, parce qu'il faut secouer, c'est ça le plus dur quand on est fatigué. Et je vous invite à me poser vos questions ou à me faire part de vos remarques. Et par ailleurs, je vous rappelle que je vais bientôt lancer des accompagnements, notamment un challenge gratuit, qui vous permettra de voir comment vous pouvez vous aider vous-même à mieux vivre cette période en travaillant gratuitement avec moi pendant cinq jours. Alors, si cela vous intéresse, préinscrivez-vous sur le lien que vous trouverez dans le commentaire. Et je vous donne rendez-vous dans le prochain épisode. dans lequel je vous parlerai CBD, CBD thérapeutique, avec l'interview de Pierrick Bidet, qui est un pionnier de la culture du cannabis thérapeutique en Californie, et qui vous dira tout ce que vous devez savoir sur le CBD, son utilisation et les différents produits que l'on trouve sur le marché, ainsi que sur toutes les précautions à prendre. À bientôt !

Description

🔥 On croit souvent que tout s'arrête après la fin du des traitements lourds du cancer, mais ce n'est malheureusement pas le cas, et on s'inquiète souvent de la fatigue ressentie des mois, voire des années après.


🔥 Eh bien, cela est malheureusement "normal", puisque environ 30% des anciens malades continuent à ressentir ces fatigues des années après.


🔥 J'ignorais, comme beaucoup de personnes, que ce serait le cas pour moi : mon médecin m'avait bien dit qu'après un cancer, il fallait au moins un an pour que le corps récupère des opérations et autres traitements de choc, mais entre le savoir et le vivre, il y a un monde.


🔥 Alors, si vous aussi vous souffrez de fatigue, n'hésitez pas à écouter cet épisode pour vous tranquilliser - sans oublier, bien sûr, d'en parler également à votre médecin et/ou à votre oncologue.


🔥 Et ce, même s'il y a de plus en plus de médecins "experts" ou de caisse maladie qui vous pousse à reprendre "parce ce que vous n'allez pas rester éternellement en maladie après votre cancer" (je l'ai entendu de la part de plusieurs femmes, qui avaient été poussées à reprendre leur travail ou à démissionner). Mais c'est un autre problème !


Bonne écoute et, surtout, prenez bien soin de vous !





Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • #0

    Bonjour ma belle équipe d'auditeurs, ou plutôt d'auditrices. Aujourd'hui, je voulais vous parler de la fatigue, notamment la fatigue qui nous poursuit plusieurs mois, voire plusieurs années après le cancer. Alors, à tout de suite après le jingle ! Bienvenue sur Salade de crabe, le podcast qui vous apportera des aides pratiques, des conseils et des témoignages pour mieux vivre cette période. En 2022, j'ai traversé trois cancers et j'ai à cœur de vous partager tout ce que j'aurais aimé savoir à l'époque. Que vous soyez malade, aidant ou thérapeute, vous trouverez ici des ressources pour mieux comprendre ce que l'on vit en temps réel. Alors, bienvenue sur ce podcast et bonne écoute ! Au moment où j'enregistre cet épisode, cela fait plus d'un an que j'ai arrêté tout gros traitement contre le cancer. Que l'on m'a dit, ça y est, c'est terminé, revenez dans plusieurs mois. Et pourtant, plus d'un an après, je suis toujours fatiguée. voire même épuisé, en cette période d'après changement de fuseau horaire. Nous avons dormi une heure de moins et depuis quinze jours je n'arrive pas à m'en remettre. Je passe des nuits de dix heures, je dors pourtant relativement bien, malgré le fait d'être réveillé plusieurs fois par nuit par des douleurs aiguës dans les épaules ou dans les mains, mais je me rendors aussitôt. et parfois je fais la sieste et de plus je n'ai aucune énergie aucune envie de faire quoi que ce soit aucune envie de me bouger et dernièrement en relisant le livre d'oncologie intégrative du docteur jeanlou mouisset qui est devenu mon livre de chevet en ce qui concerne le cancer j'ai trouver ce petit paragraphe qui résume vraiment ce que beaucoup d'entre nous vivons et ce que nient malheureusement certains médecins, et surtout les médecins du travail. La fatigue liée au cancer, un symptôme à prendre en compte. C'est un constat. La fatigue est le premier symptôme en cancérologie avant la douleur. Par fatigue, il faut entendre épuisement. Et cet épuisement est persistant. Il dure plusieurs semaines, souvent, voire des mois et même des années, car il est en relation avec le cancer ou ses traitements qui interfèrent avec la vie quotidienne sans céder la place au repos. 70 à 95% des personnes souffrent d'épuisement pendant et après les traitements. Et environ 25 à 35% des patients présentent des symptômes de fatigue pendant plusieurs années après la fin des traitements. C'est évidemment dévastateur parce que cela limite l'activité et aura un effet sur la qualité de vie des personnes et leur vie sociale. Et l'auteur, le docteur Mouissé, est oncologue depuis plus de 30 ans. Donc il sait de quoi il parle. Je précise quand même que cela fait plus d'un an et demi que je suis sous hormonothérapie anti-aromatase, soit l'étrozole, le nom du générique, ou Femara, le nom du médicament original, qui a, semble-t-il, beaucoup moins d'effets secondaires. Et cela fait un an et demi que je souffre de douleurs articulaires qui deviennent de plus en plus aigües et chroniques et me réveille parfois, plusieurs fois par nuit, en ce moment un petit peu moins, mais sans me gêner plus autant parce que je me réveille, je me tourne, je fais aïe et je me rendors. Je pense que c'est le cas de beaucoup de personnes autour de moi. Alors, comment lutter contre cette fatigue ? le docteur mousset parle de faire beaucoup de sport enfin tout au moins de se bouger parce que le sport est un mot bien ou faire du sport adapté comme la gym cancer que je fais j'ai l'impression de pas faire grand-chose que la fatigue m'épuise que la fatigue me ralentit alors en ce qui concerne me bouger je fais au moins trois heures par semaine de sport adapté, soit deux heures de gym cancer que je vous recommande absolument, car cela me fait un bien fou. Non seulement physique, parce qu'au début, comme beaucoup de personnes, j'avais du mal à me secouer et je n'arrivais pas à faire toute seule ce premier pas vers la mise en forme, le fait de me bouger. Mais le fait d'avoir ces rendez-vous réguliers, deux fois par semaine, m'a bougé, m'a forcé et cela fait un bien fou aux articulations, au moral et en plus cela m'a permis de me faire des copines, notamment celles avec lesquelles je fais le scrapbooking. Si vous voulez en savoir plus, dans l'épisode 49, gym cancer, je vous parle un petit peu plus de ce sport adapté qui est mis en place partout en France et il suffit de contacter l'allée contre le cancer de votre région pour avoir toutes les coordonnées. et cerise sur le gâteau, c'est gratuit. Je fais également une heure, parfois deux, de tennis de table à la maison. Eh ouais, on y arrive, avec un casque de réalité virtuelle. Dans le cadre de la start-up Pink for All, avec laquelle je collabore, et qui désirent mettre en place ce sport adapté destiné à la remédiation cognitive, c'est-à-dire à la récupération de notre mémoire fortement impactée par le cancer, le stress, les traitements, les anesthésies, etc. Et là aussi, si vous voulez en savoir plus sur les causes de ces problèmes cognitifs que beaucoup d'entre nous rencontrons, je vous invite à écouter l'épisode 40. Perte de mémoire et cancer où je donne un peu plus d'explications, toutes celles que j'ai glanées au fur et à mesure de mon parcours. Donc je bouge et cela me fait beaucoup de bien. C'est en dernier, alors qu'il pleuvait énormément, j'ai peu bougé et ça s'est ressenti sur mon état physique parce que les douleurs reviennent, notamment également à cause de l'humidité. mais sur mon état moral, parce que moins on en fait, moins on a envie d'en faire, et ça c'est un cercle vicieux. Tandis que le cercle vertueux, c'est de se donner un coup de pied au derrière et de bouger. Alors quand il fait beau, je bouge également en marchant, en allant au marché, voire en promenant mon grand chien, chose que je n'ai pas faite depuis longtemps. mais la fatigue et notamment cet épuisement chronique a un effet vraiment délétère sur le moral parce que je n'ai pas envie je n'ai pas l'énergie enfin ou tout au moins je ne pense pas avoir l'énergie de faire quoi que ce soit et il est tellement facile de se renfermer sur soi-même de ne plus rien faire de rester bien au chaud dans son cocon devant la télé devant un livre au coin du feu de se désocialiser, et c'est ça aussi le gros écueil de tous ces problèmes de fond, qu'il faut absolument en sortir. Il faut se forcer à en sortir. Il faut se forcer à faire quelque chose que l'on aime et qui nous pousse à sortir de notre zone de confort, qui s'amenuise et qui rétrécit les murs de notre vie peu à peu. combien de femmes est-ce que je rencontre qui me disent mais je ne sors plus je ne vois plus personne je suis bien chez moi ou je n'ai pas l'énergie je n'ai pas l'envie je n'ai pas je ne peux pas alors maintenant j'essaye de sortir beaucoup plus quand je sens que je m'enlise ou que je vais faire une sieste s'il ne fait pas beau eh bien je prends la voiture et puis je vais me promener promener, faire des magasins, ou faire des courses, ou en ce qui me concerne, aller faire un tour pour trouver des produits de scrapbooking, puisque ça devient une passion qui m'a fait connaître d'autres personnes, rencontrer d'autres personnes, et dans la vraie vie. Parce que là aussi, quelque chose de très facile, ce sont les réseaux sociaux, auxquels je participe énormément. Mais cela nous coupe également de la vie, cela nous coupe des vraies rencontres, pardon. Et quoi qu'on puisse dire des bonnes choses sur les réseaux sociaux, parce que ça nous permet quand même de garder un lien social, de discuter avec d'autres personnes. C'est quand même un petit peu limité et je me suis rendu compte que sur les réseaux sociaux, je ne discutais que pratiquement avec des personnes qui avaient des cancers. Soit pour me confier, soit pour aider, répondre. Et cela c'est aussi un cercle vicieux parce que cela nous enferme dans cette maladie. Alors que ce qu'il nous faut c'est justement la mettre de côté petit à petit pour pouvoir repartir dans la vraie vie. Donc... Je me recule de tous ces réseaux. J'y participe beaucoup moins, ou simplement en tant que professionnelle et non plus en tant que malade, proprement dit. J'arrive à scinder ces deux côtés de ma vie. Ma vie personnelle, je la destine à l'extérieur, à mes vrais amis. J'en ai aussi des vrais sur la toile, mais je veux dire celles que je rencontre, avec lesquelles je peux aller boire un café, me promener, aller au cinéma, discuter. donc toutes ces petites choses qui font le bonheur de la vie parce que quand on s'enferme chez soi on oublie de regarder tout ce qu'il y a autour et autour c'est maintenant cette période de printemps les oiseaux qui chantent le soleil qui fait sa réapparition la chaleur les fleurs tellement de belles choses et c'est cela qu'il faut faire alors qu'il est tellement facile de se regarder le nombril et de se plaindre en disant je suis fatigué et je ne nie absolument pas la fatigue puisque je suis la première à en souffrir. Et vous verrez, au bout de quelques semaines de ce régime, eh bien quand ça n'ira pas, vous aurez envie d'aller voir vos amis, votre famille, vous aurez envie de sortir, et lorsque vous ne pourrez pas faire de sport, enfin de sport adapté, ou de marche tout simplement, eh bien cela vous manquera, et votre corps vous le dira. Mais cela n'empêche pas que ce soit très handicapant, très pesant, d'autant plus qu'on se rend compte qu'on ne peut plus faire ce que l'on faisait avant. Avant mes cancers, comme beaucoup de femmes, je travaillais toute la journée, de 8h du matin jusqu'à 18h. Et après, je me remettais à la cuisine, je me remettais à tous les travaux courants de la vie active, le ménage, des petites choses. et maintenant je n'ai même plus envie même plus envie de cuisiner mon mari me dit qu'est-ce que tu as prévu ben je dis je sais pas et toi et je l'enquiquine à toujours lui demander ce qu'il a envie de manger et ce manque d'intérêt ce manque de Je ne peux même pas dire de volonté, mais d'allant, car je n'ai même pas d'idée, je n'ai même pas envie, c'est comme ça, c'est vraiment, c'est ça, et dur à vivre pour lui, et surtout dur à vivre pour moi, car je ne me reconnais pas. Alors voilà, je vous laisse parce que je vais me mettre un coup de pied au derrière, et je vais sortir, marcher un peu, faire des courses, ou faire un peu de jardin. pour justement me remettre dans le flot du mouvement dans le flot de la vie et j'espère que ce cet épisode vous aura aidé vous aura montré que vous n'êtes pas seul à vivre cela et qu'il existe des solutions à la fois facile et à la fois dur à mettre en œuvre, parce qu'il faut secouer, c'est ça le plus dur quand on est fatigué. Et je vous invite à me poser vos questions ou à me faire part de vos remarques. Et par ailleurs, je vous rappelle que je vais bientôt lancer des accompagnements, notamment un challenge gratuit, qui vous permettra de voir comment vous pouvez vous aider vous-même à mieux vivre cette période en travaillant gratuitement avec moi pendant cinq jours. Alors, si cela vous intéresse, préinscrivez-vous sur le lien que vous trouverez dans le commentaire. Et je vous donne rendez-vous dans le prochain épisode. dans lequel je vous parlerai CBD, CBD thérapeutique, avec l'interview de Pierrick Bidet, qui est un pionnier de la culture du cannabis thérapeutique en Californie, et qui vous dira tout ce que vous devez savoir sur le CBD, son utilisation et les différents produits que l'on trouve sur le marché, ainsi que sur toutes les précautions à prendre. À bientôt !

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