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Salade de crabe

Tout sur le CBD - E 78

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1h08 |22/04/2024
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Tout sur le CBD - E 78

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1h08 |22/04/2024
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Description

Dans cet épisode, vous découvrirez tout ce que vous avez toujours voulu connaître sur le CBD, cette molécule extraite du chanvre qui fait des miracles pour calmer les douleurs (enfin, pour moi elle en a fait !) et qui est connue et utilisée à visée thérapeutique depuis des années dans d'autres pays.


Et vous serez rassurée : bien que faisant partie de la vaste famille du chanvre, la plante qui la synthétise ne produit pas plus de THC (la molécule de la drogue, illégale) que le bon vieux chanvre qui sert à faire des sacs et de l'isolation.


Mon invité de la semaine, Pierrick Bidet, est un pionnier de cette culture, puisqu'il l'a découverte en Californie, avant de la rapatrier en Charente (où la culture du chanvre était courante) au sein de l'entreprise Charent'Haze qui m'a fait découvrir leurs produits, que j'utilise maintenant avec succès.


Vous découvrirez les différents modes d'extraction et de commercialisation du CBD, comment le choisir, l'utiliser au mieux, ainsi que de nombreuses anecdotes sur cette plante très cultivée en France jusqu'à la fin de la 2de guerre mondiale.


Pierrick vous parlera également des précautions à prendre pour ne pas fatiguer son foie, acheter des produits frelatés (ou contenant autre chose que du CBD) ou même le cuisiner ! 😆


Alors, si vous désirez comprendre ce qu'est réellement le CBD, ce qui me motive pour en parler et pourquoi j'ai choisi ce fournisseur local, qui cultive du CBD bio et le transforme lui-même (il vous dira comment), ne ratez pas cet épisode.


Et diffusez-le autour de vous, car il y a encore tellement de confusion dans les esprits et de peur de se droguer (ce qui est légitime), que diffuser une information de qualité est essentielle !


Et pour découvrir Charent'Haze (et bénéficier des 10% de réductuon sur la première commande), c'est ICI.

Et vous pouvez adresser vos questions à Pierrick en lui écrivant à : contact.charenthaze@gmail.com.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • #0

    bonjour aujourd'hui comme je vous l'avais annoncé il y a quelque temps voici enfin l'enregistrement de l'interview de pierrick qui est un pionnier de la culture du cbd et qui vous expliquera tout sur cette molécule qui personnellement m'a calmé les douleurs a tout de suite après le jingle Bienvenue sur Salade de crabe, le podcast qui vous apportera des aides pratiques, des conseils et des témoignages pour mieux vivre cette période. En 2022, j'ai traversé trois cancers et j'ai à cœur de vous partager tout ce que j'aurais aimé savoir à l'époque. Que vous soyez malade, aidant ou thérapeute, vous trouverez ici des ressources pour mieux comprendre ce que l'on vit en temps réel. Alors, bienvenue sur ce podcast et bonne écoute ! Bonjour, aujourd'hui j'ai le plaisir et l'honneur d'accueillir Pierry, qui est cofondateur de Charentaz, qui est la petite société qui me fournit en CBD bio et produits localement. Et Pierrick est également quelqu'un qui a une grande expérience de la culture de CBD, de, plutôt, de cannabis avec du CBD.

  • #1

    Bonjour, comme vient de le dire Françoise, moi c'est Pierrick, je suis co-fondateur de la marque Charentaise, une petite entreprise en Charente. J'ai eu une expérience avant de commencer cette histoire avec Charentaise, où j'ai eu la chance de pouvoir aller travailler en Californie pendant 4 ans, à période répétée. sur des plantations de cannabis. Il faut savoir qu'en Californie, le cannabis à usage médical, qu'on parle de THC ou de CBD, ça rentre dans les deux cadres. Depuis plus d'une quinzaine d'années maintenant, le cannabis là-bas était d'abord vendu uniquement dans des dispensaires avec des ordonnances médicales, avec plus ou moins des forts taux de CBD ou de THC selon les problématiques et les problèmes. de maladies ou les soucis que les gens avaient besoin de traiter. Et puis, du coup, j'ai eu la chance de travailler dans ces productions là-bas qui fournissaient en partie des dispensaires. Et puis, j'ai travaillé aussi dans la même période, à un moment où effectivement le cannabis a été aussi légalisé en récréatif. Donc, les deux produits sont là-bas très connus et très utilisés de différentes manières, un peu différemment de la France. Mais ce qui est très intéressant, c'est qu'ils ont une culture vraiment très poussée maintenant depuis presque 20 ans sur le sujet, et même plus avant la prohibition du produit là-bas aussi. Et du coup, ils sont très en avance sur comment bien faire pousser ces plantes, comment bien en extraire les bienfaits, comment bien travailler avec et proposer des produits qui soient intéressants pour le bien-être des personnes en général. Donc voilà, pour vous présenter un peu ça en essayant de faire rapido.

  • #0

    Oui, et il faut dire que là, c'est là où on voit que la France est toujours très frileuse, à juste titre, pour les drogues récréatives, mais qu'il y a vraiment une… une documentation plus que de la culture pour l'usage du cannabis pour un côté médical. Je sais qu'il y avait, avant que le CBD soit sur le marché, beaucoup de cancéreux qui fumaient du cannabis parce que c'était le seul produit qui leur procurait une baisse des douleurs, une détente, des possibilités de sommeil. Et que même si c'était... à ne pas dire préconisé, mais dans certains cas, il y avait les médecins qui leur disaient, bon, faites-le. Il y a une culture adverse au monde en France de cela.

  • #1

    C'est vrai qu'en Suisse aussi, ils y travaillent déjà depuis un moment et on a cette culture un peu plus proche de chez nous, où effectivement, du cannabis est vendu pour des vertus médicinales aussi, même si c'est encore… Je ne suis pas très calé sur la Suisse, mais je crois que ce n'est pas dans tous les États de la Suisse ou toutes les provinces que c'est exactement de la même manière. Ils ont aussi besoin d'ordonnances précises et dans certains cas, ils peuvent prendre du cannabis. Et du coup, effectivement, il y a beaucoup de Français qui ont été se fournir en Suisse pour avoir des produits. soit de l'herbe pure ou des médicaments, même à base de THC ou de cannabis pour les aider pour des problématiques de cancer, pour la douleur, pour le retour à l'appétence, parce que souvent ça coupe pas mal la faim et c'est vrai que le cannabis aide à récupérer de l'appétit. Enfin voilà, ça a plein d'autres vertus qui sont utilisées à côté de chez nous. On a plein de documentations, on entend plein de choses. Mais oui, la France reste un peu bloquée dans ce côté prohibition, du côté marijuana, du côté du produit récréatif qui est assez risque. complètement. Il faut prendre en compte tout, il n'y a peut-être pas à se focaliser que sur ça. Mais bon, la France prendra le temps qu'il faut sûrement pour avancer sur ce sujet, comme tous les autres pays dorénavant, je pense maintenant.

  • #0

    Et ça commence à venir, puisque j'ai eu deux rendez-vous au centre antidouleur, parce que je souffre de très grosses douleurs chroniques dans les articulations dues à l'hormonothérapie. Et la docteure, l'oncologue qui m'a suivie, qui m'a reçue en consultation, m'a dit qu'elle ne pouvait pas me faire d'ordonnance de CBD, parce que je lui ai demandé. qu'actuellement ils avaient une étude au centre antidouleur sur le CBD, mais les patients devaient venir toutes les semaines chercher leur comprimé ou leur produit. les ramener chez eux pour être sûr qu'ils prenaient exactement ce qu'il fallait, enfin c'était aussi dans le cadre d'une étude, et que cette étude était en fin d'étude, donc que je ne rentrais pas dedans. Mais dans les comptes rendus qu'elle m'a fait, il y avait Madame Boutet utilise le CBD pour gérer ses douleurs et Madame Boutet elle le gère bien, ça lui convient parfaitement comme produit.

  • #1

    C'est vrai qu'on avance sur ce sujet, ça doit faire, je me trompe peut-être, mais on n'est pas très loin des 3-4 ans que la France a commencé à faire des études dans le milieu médical autour du cannabis en général, pas uniquement du CBD et même du THC. Ce sont des études qui sont menées par des laboratoires, qui sont subventionnées par l'État pour avancer sur le sujet. Et ça a été assez compliqué même puisqu'au début, ils se fournissaient exclusivement en Suisse et en Israël. pour avoir des produits et c'était uniquement des produits qui venaient de laboratoires pharmaceutiques, donc pas de la plante naturelle mais des extractions qui ont été faites pour être mises dans des médicaments. Et puis en fait, ces pays-là acceptaient de le faire gratuitement. Et puis un beau jour, ils ont demandé de l'argent et puis du coup, on n'avait plus de fournisseurs et du coup, la France a failli arrêter le programme d'essai. Parce qu'il y avait, je crois, je me trompe peut-être, mais je crois qu'on était autour de 140 patients, souvent des personnes avec... plutôt en soins palliatifs finalement, pour essayer de trouver des moyens d'apaiser les douleurs, de retrouver de l'appétit, de se détendre. Donc il y a eu des tests menés avec du CBD, avec du THC, des tests placebo je crois aussi, il y a eu plusieurs tests qui ont été menés et les études ont failli s'arrêter il y a un an et demi parce qu'on n'avait plus de fournisseurs. Et il me semble que ça a repris, du coup il y a six mois le projet a finalement été repris. et ils ont pris enfin des travailleurs français pour pouvoir se produire, se fournir directement. Je trouve que c'est une bonne avancée. Au début, on trouvait ça un peu dommage qu'on aille se fournir en Israël et en Suisse pour ces produits-là, alors qu'il y a pas mal de producteurs français maintenant aussi. Mais en tout cas, ça avance sur ce sujet-là, c'est un sujet qui continue. Et donc, effectivement, pourvu que ça avance, en tout cas au moins pour le côté médicinal, même si c'est par les laboratoires pharmaceutiques, même si c'est des extractions chimiques peut-être, pas toujours aussi respectueuse de la plante que ce que, en tout cas de ma part, éthiquement, je préconiserais plus. Mais en tout cas, ça fait avancer le sujet et c'est déjà une très bonne chose.

  • #0

    Oui, alors là, tu soulèves deux choses. C'est la douleur. Donc moi, personnellement, je confirme que cela fonctionne. Alors moi, comme je ne fume pas, puisque avec le poumon, je ne peux pas, puisque je crois que vous la présentez sous différentes formes.

  • #1

    Alors nous on la présente aujourd'hui, c'est un peu compliqué, mais il paraît en France pour les producteurs français, c'est assez compliqué d'avoir des cases qui nous correspondent, parce que le produit même s'il est autorisé, il n'est pas encore bien légalisé et cadré. Donc on a beaucoup de choses qui nous permettent d'être quand même très cadrés dans certaines choses, mais sur la forme de nos produits aujourd'hui, en tant que producteur français, on est dans une case où on aurait le droit de les vendre que comme des produits alimentaires. mais à la fois, ce n'est pas complètement autorisé de les vendre comme des produits alimentaires au niveau de l'Europe. Il y a tout plein de entreprises. Il y a un espèce de flou juridique où on attend vraiment un cadre pour qu'on puisse vendre nos produits correctement sans être inquiété ensuite. Et du coup, aujourd'hui, nous, le seul cadre qu'on a trouvé pour pouvoir vendre nos produits correctement avec notre labellisation bio et qu'on puisse les vendre sans avoir de soucis, c'est de les vendre en alimentaire. Tous nos produits nous sont vendus comme des produits alimentaires. Même les fleurs que l'on vend en bureau de tabac, parce qu'on ne va pas se mentir, on vend beaucoup de fleurs dans des bureaux de tabac, dessus il est écrit que c'est un produit qui a été infusé et que c'est déconseillé de le fumer. Après on sait très bien qu'à l'usage, beaucoup des gens qui vont l'acheter vont le prendre pour un produit à fumer. Mais nous en tout cas ce n'est pas ce qu'on préconise, ce n'est pas la manière dont on présente nos produits non plus. Mais effectivement, on sait très bien qu'à l'usage, c'est ce qui va se passer. On attend aussi un cadre légal et juridique qui nous permette de pouvoir différencier et de faire les deux parce qu'on vend des produits à usage alimentaire qui sont clairement alimentaires, des tisanes, du miel, des huiles. Toutes ces choses-là sont clairement à usage alimentaire. Dans nos produits, on va dire à base de fleurs, il y a beaucoup de gens qui font de la cuisine aussi avec des fleurs, qui vont faire des infusions, qui vont pouvoir les utiliser aussi pour faire de l'alimentaire. Mais c'est vrai qu'à l'usage. On sait qu'il y a des personnes qui vont le fumer parce qu'ils trouvent que ça leur fait plus d'effet. Ils recherchent un substitut au cannabis du marché noir qui va pouvoir les aider à les apaiser sans avoir d'effet psychotrope et peut-être à se sevrer de ces produits-là. Donc du coup, on sait qu'on a une grosse partie de nos produits qui sont fumés aujourd'hui. Mais nous, on ne veut pas et on ne préconise pas ça.

  • #0

    Et là justement, il y a une chose très importante, c'est que le cannabis dont nous parlons est un cannabis avec un taux très très faible de THC, donc ce n'est pas du tout considéré comme une drogue.

  • #1

    Non absolument pas.

  • #0

    Et pour l'avoir utilisé, enfin pas fumé, mais je peux vous assurer que je n'ai jamais vu d'éléphant rose ou que j'ai fait de tripes ou que j'ai fait quoi que ce soit. Donc là c'est vraiment un produit pour aider. Alors, on ne peut pas dire que cela peut aider parce qu'au niveau législatif, c'est un produit de bien-être et de confort. Mais moi, ça m'a calmé les douleurs et ça m'a permis de dormir, tout au moins de dormir beaucoup mieux. Et également de calmer les sensations, de m'aider à dormir, une sensation d'apaisement. Si on est stressé, je trouve que ça calme également. Après, c'est mon avis, je ne suis pas médecin, je suis simplement utilisatrice dans le cadre d'une infection, de douleurs dues à des cancers, dues à des hormonothérapies et Je ne peux faire que mon retour personnel et j'en suis extrêmement contente. Et je ne dis pas ça pour faire de la pub, ni pour le CBD, ni pour Charentaise, mais j'avais essayé une autre marque et j'ai vu la différence, la différence de produit et la différence de résultat. Alors, il faut dire que tous vos produits sont dans la légalité, donc ils ont un taux de THC inférieur à 0,3%. C'est ça. On le voit sous forme d'huile. Donc, moi j'utilise principalement… Alors, j'avais commencé par l'huile que j'avais déjà essayée et que mon mari utilisait auparavant d'une autre marque. Et… Je vous ai rencontré par hasard sur un marché et vraiment votre discours m'a extrêmement plu parce que vous étiez comme pour les huiles essentielles que j'utilise dans un autre cadre. dans des produits qui ne sont pas vraiment chémotypés, parce qu'il n'y a pas de législation dessus, mais vraiment des produits qui sont faits de manière bio, avec des variétés, je pense, qui sont optimisées pour le CBD. Tu pourras en parler.

  • #1

    Et surtout,

  • #0

    une extraction qui est full spectrum. Donc, toute la plante est utilisée. Et notamment, ce n'est pas comme les autres huiles que j'avais utilisées où c'est, en fin de compte, un extrait qui est remis dans de l'huile où il n'y a qu'une seule molécule. Et là, il y a le totum de la plante et vraiment c'est une synergie naturelle qui est d'autant mieux acceptée et qui a d'autant plus d'effet avec beaucoup moins de pourcentage de CBD. que je ne me trompe pas de molécule.

  • #1

    C'est ça. Effectivement, on travaille nos huiles de manière un peu différente, comme tu disais, de ce qui se passe dans l'industrie du CBD. Il faut savoir qu'aujourd'hui, qu'on aille en pharmacie ou dans un magasin de CBD, On va dire qu'à 95% de chance, si vous voulez acheter des huiles, on va vous proposer des huiles type extraction industrielle ou chimique. C'est-à-dire que, comme Françoise venait de vous dire, on va utiliser une huile basique type huile de coco, huile de chanvre, huile d'olive. Et dedans, on va mettre une extraction de CBD qui a été faite par des solvants de manière chimique. On va réussir à récupérer que la molécule de CBD toute seule et qu'on va pouvoir doser à 10, 20, 30, 40, 50% même. dans une huile où il n'y a rien du tout. Alors que nous, la manière dont on travaille, en fait, on ne veut absolument pas travailler avec des solvants, on ne veut pas travailler avec des méthodes d'extraction chimique. On pense que la... La plante entière a plein de vertus, il y a les cannabinoïdes, le THC, le CBD, et puis il y en a plein d'autres dedans, il y en a à peu près une quarantaine, CBG, CBN, qui ont plein d'actions différentes, thérapeutiques et de bien-être, et même plein de vertus tout court. Il y a aussi les terpènes, ce qu'on va trouver dans plein d'autres plantes, le limonène, le mylène, le myrsène, qui sont des molécules qui vont donner du goût à la plante. Le limonène va ressembler un peu au citron, le myrsène aux fruits des bois, le mylène un peu à l'humus, à la terre. Et toutes ces terpènes-là, eux aussi, ont des vertus. Le myrsène, c'est des choses qu'on n'a pas le droit de dire de manière médicale, mais le myrsène est reconnu par des études dans d'autres plantes, pas que par le cannabis, pour avoir des vertus sédatives. Le limonène est reconnu pour être un antioxydant. Et le cannabis développe aussi plein de molécules et plein de terpènes. qui sont généralement issues de d'autres plantes. Donc c'est une plante qui est assez magique pour ça. Et tout ça ensemble, ces molécules de cannabinoïdes, de terpénoïdes et de flavonoïdes, je vais vous passer les choses plus scientifiques, font un effet d'entourage. Ce full spectrum, ça veut dire que toutes les molécules fonctionnent ensemble et ont une synergie pour aider à apaiser certaines douleurs ou à traiter des besoins qu'on voudrait traiter avec cette plante. Et donc du coup, nous, on fait simplement une macération. du pollen de nos fleurs dans une huile pour vraiment tout conserver, pour qu'on ait vraiment tout jusqu'à la fin. Et en plus de ça, au lieu de prendre une huile, on va dire très basique, on a choisi de travailler avec une huile de cameline. C'est une vieille plante qui est un peu oubliée, qui sert souvent de tuteur pour faire pousser les lentilles dans les champs. Et à côté de chez nous, on a un producteur en bio qui fait de la cameline, de l'huile de cameline, de l'huile de lin, il fait plusieurs… plusieurs choses et son huile de cameline est très renommée aussi, vous pouvez la retrouver sur camelinedio.fr. En fait l'huile de cameline depuis 1998 est reconnue comme un alicament parce qu'elle aide à pas mal de choses, la régulation des oméga 3, oméga 6, c'est aussi un super antioxydant, fort pouvoir pénétrant, elle aide beaucoup à prévenir les maladies cardiovasculaires et on s'est dit bon on peut travailler avec un produit local fait à côté de chez nous qui a aussi des vertus. pourquoi pas essayer de combiner tout ça. Donc, je pense qu'on est les seuls aujourd'hui à proposer en tout cas cette façon de faire. Il y en a d'autres en France qui font du macérat comme nous, de la macération et pas de l'extraction chimique, et qui proposent des produits full spectrum avec de l'huile de noisette, de l'huile de coco, de l'huile d'olive, il y a plein d'autres choses qui existent. Nous, en tout cas, aujourd'hui, on travaille avec de l'huile de cameline. On essaie de proposer un produit qui soit au maximum au respect de la plante. pour qu'on puisse offrir quelque chose de meilleure qualité possible aux gens qui veulent consommer.

  • #0

    Oui, alors, pour rappel, le CBD, c'est la molécule autorisée et le THC, c'est la molécule associée au récréatif, donc à la drogue, qui n'est pas légalisée, qui est totalement interdite. Et tous les produits doivent avoir moins 0,3% de THC. Et sachant qu'un test salivaire le prend à beaucoup moins. Donc il est conseillé quand vous prenez de l'huile de la prendre plutôt le soir, le temps qu'elle soit digérée, intégrée. Et mon mari a posé la question à des gendarmes qui ont dit que pour mon cas, parce que je conduis, parce que je n'ai aucun effet, que dans la mesure où j'avais une lettre disant que je prenais du CBD, et pas forcément une ordonnance, puisqu'on ne peut pas avoir d'ordonnance, sauf cas exceptionnel, que je prenais du CBD, et les lettres, donc moi j'en ai de la clinique antidouleur, qui disent que, comme je vous l'avais dit, que je gère bien mes douleurs grâce au CBD, et que dans mon sac, j'ai un flacon. vide. De cette huile, pour leur présenter le taux, leur présenter ce que c'est, normalement, ils peuvent me laisser passer dans la mesure où ce ne sont que des traces. Et de même, demander une prise de sang pour bien demander la...

  • #1

    Aujourd'hui, ils ont même maintenant des nouveaux tests salivaires qui permettent d'accélérer un peu la procédure. C'est-à-dire que s'ils vous testent et qu'ils vous font un test salivaire pour voir si vous avez consommé quelque chose, alors le premier test peut s'avérer positif parce qu'il détecte vraiment un tout petit taux. Et donc, du coup, s'il y a des traces de THC, même si on est en dessous de 0,3, celui-ci peut s'avérer positif. Mais dans ce cas-là, si ça arrive, déjà si vous… faites comme Françoise vient de dire, prenez bien un papier avec vous si vous pouvez, même une facture si vous avez, la petite fiole avec vous, pour pouvoir leur présenter que vous consommez ce type de produit et que, éventuellement, ça peut faire basculer un test sur un test positif. Dans ce cas-là, ils vont vous proposer un deuxième test, qui sera, lui, envoyé dans un laboratoire. Et du coup, ils pourront avoir une validation par un laboratoire qui dira que c'est un usage de THC qui est juste à faible dose, car il y a eu un usage de CBD. Aujourd'hui ils ont avancé un peu sur le sujet, même si ce qui est embêtant c'est que quand cette procédure arrive là, si vous êtes positif à un test salivaire, il risque de vous garder votre véhicule, en tout cas vous empêcher de conduire pendant deux jours le temps d'avoir le résultat du laboratoire. Donc ce n'est pas encore super, mais en tout cas ça avance parce que jusque là ça a été un peu compliqué, il y a des gens qui ont eu des pertes de permis un peu plus compliquées à cause de ça, et là aujourd'hui c'est en train d'avancer, mais effectivement il est conseillé. d'avoir des preuves de ce que l'on consomme, montrer qu'on n'est pas un consommateur de produits stupéfiants, qu'on a une ordonnance ou si on n'a pas d'ordonnance, en tout cas une lettre à une recommandation d'un médecin, d'avoir si possible une facture du produit et le produit avec soi. Plus on aura de preuves, plus ils nous feront confiance en notre bonne foi et ils vous laisseront travailler.

  • #0

    Ou au pire, demander un test sanguin, une prise de sang.

  • #1

    Ou au pire, demander un test sanguin. Là, par contre, ça vous engage à passer 4, 5 ou 6 heures avec eux, le temps qu'ils vous emmènent dans un centre où ils vont faire une prise de sang, parce que souvent, ils ne sont pas habilités. C'est pour ça qu'aujourd'hui, ils favorisent vers le deuxième test salivaire. Mais dans tous les cas, ça vous fera perdre du temps, quoi qu'il en soit. C'est ça qui est un peu dommageant.

  • #0

    Et c'est quand même exceptionnel, puisque moi, je dois dire que je n'ai jamais eu... Enfin, en 60 ans avant, ça n'existait pas, en 40 ans, mais assoufflé dans un test CBD. Oui,

  • #1

    en général, quand ils recherchent des stupéfiants, c'est un peu bête à dire, mais ils le font aussi un peu en… Je n'ai pas envie de dire au faciès, mais avec le flair qu'ils ont, effectivement, quand ils chargent des stupéfiants, ils chargent des profils de gens qui ont l'air de consommer des stupéfiants. Ils ne font pas des tests salivaires comme ça, juste pour le plaisir. Donc, en général, c'est qu'ils ont déjà un gros doute. Si après, vous leur dites que vous consommez du CBD parce que vous avez des problèmes thérapeutiques et que ça vous aide, en général, ils vous laissent tranquille.

  • #0

    Donc là, c'était vraiment pour rassurer toutes les personnes qui ont peur de prendre du CBD et qui font toujours l'amalgame entre CBD et THC. Donc, il y avait un autre sujet dont tu m'avais parlé, que je trouve très intéressant, comme tu parlais des taux de TH, de CBD, moi aussi je vais faire la confusion, que l'on trouve parfois à 20-30%, mais il y a aussi un problème de toxicité pour le foie, parce que je sais que déjà, par exemple, en ce qui me concerne avec l'hormonothérapie, j'ai le taux de gamma H, gamma GT, et... qui a explosé puisque je dois être à 140 au lieu d'un taux minimal, dû au traitement que je suis. Et donc cette toxicité vient en plus s'ajouter à la toxicité des médicaments que l'on prend en post-cancer ou en cancer.

  • #1

    Effectivement, comme je vous disais tout à l'heure, il y a l'autre méthode, on va dire plus industrielle, de fabrication des huiles. Elle peut avoir son avantage chez certaines personnes d'aller jusqu'à des taux de 30, 40 ou 50 j'ai envie de dire sur un effet un peu one shot d'un coup, quand on a vraiment peut-être une crise de douleur ou quelque chose comme ça. Mais vraiment, je pense que c'est une méthode qui est assez déconseillée. Aujourd'hui, en tout cas, les produits au-delà de 50 ont été interdits à la vente. et l'OMS a demandé à ce qu'on puisse dessus notifier absolument le nombre de gouttes maximum qu'il faut prendre dessus, parce qu'on préconise de ne pas dépasser 50 mg de CBD pour 50 kg de masse corporelle sur une journée. Et effectivement, il y a beaucoup de produits à base de CBD, des huiles qu'on trouve même en pharmacie, qui ont des taux de 30, 40 ou 50 qui s'y sont pris à haute dose, peuvent finalement abîmer le foie ou les reins. parce que ce sont des produits qui ne sont pas faits pour être assimilés en si grande quantité. Là, c'est sous forme de petits cristaux et ça peut finalement abîmer. Donc, ce n'est pas conseillé. Je ne conseillerais pas de prendre ces médicaments à trop forte dose quand on veut faire un traitement régulier. De prendre des produits industriels, on risque de vouloir chercher le surdosage de CBD pour avoir un bon effet. On va monter à 20, 30 ou 25, 30, 40 de CBD pour avoir quelque chose qui nous fait du bien. Ça va faire un effet de détente, mais il y aura ces inconvénients-là sur le foie et les reins. La différence avec les produits que nous on fait, ce qu'on a comme retour de beaucoup de personnes, alors nous, notre forte, elle a un taux à peu près de 8% de CBD, ce qui ne paraît pas énorme quand on est habitué justement à cette surenchère du taux de CBD pour soulager la douleur qui est un peu une chimère. Mais nous, les gens qui consomment cette huile-là et dont on a des retours, je ne peux pas faire de prescription ou de conseils médicaux, mais les retours qu'on a des consommateurs de ces produits-là, c'est que... Notre huile à 8%, finalement, elle fait facilement autant d'effets que pour certains, qu'une huile à 25 ou 30%. Donc, ça peut déjà permettre de soulager normalement pas mal de douleurs sans avoir à prendre des produits avec un fort taux de CBD qui serait au-delà de 30 ou 40%. Et en plus, l'avantage, c'est que ce n'est pas une molécule qui est très compactée comme ces petits cristaux-là. C'est vraiment un produit qui est macéré avec toutes les autres molécules, comme je vous ai dit tout à l'heure. et qui ont cet effet de synergie, d'entourage, qui vont vous aider aussi et qui vont faire en sorte justement que ce CBD vous aide mieux, parce qu'il y aura toutes ces autres molécules autour. Donc voilà, moi si je pouvais vous préconiser, ce n'est pas que pour vendre ma crèmerie, mais c'est effectivement de faire attention, de prendre des produits qui soient au minimum full spectrum, au mieux, même vraiment des produits qui sont faits chez des producteurs français, bio. qui vont faire vraiment du macérat et qui ne vont pas faire autre chose comme type d'extraction. Comme ça, on respecte vraiment les taux naturels de la plante. C'est-à-dire que nous, on a, comme je vous disais, un taux fort de notre macérat qui est à 8%. C'est parce que notre fleur en elle-même est à peu près à 8,5% de CBD et on ne pourra pas aller au-delà avec des extractions naturelles.

  • #0

    Et dernièrement, il y avait eu une émission de télévision qui parlait de l'adjonction par les industriels de molécules. Alors, je ne me rappelle plus les noms parce que je l'ai écouté. Tu vas en savoir mieux que moi. Et que justement, les gens se retrouvaient achetés du CBD. Et se retrouvaient avec d'autres choses qui justement leur faisaient voir des éléphants roses ou des lapins bleus.

  • #1

    Oui, effectivement, malheureusement, beaucoup d'industriels ont compris qu'il y avait un réel intérêt à se tourner vers ce produit et à en faire commerce. Et ils ont compris qu'il y avait beaucoup de gens qui cherchaient à se détourner du cannabis traditionnel avec du THC dedans. Et puis ils se sont dit, si on pouvait faire en sorte qu'ils se sentent un peu défoncés pour être contents, comme avec du THC, mais qu'en plus ça n'allume pas les tests salivaires, c'est encore mieux. Donc effectivement, il y a beaucoup d'industriels qui aujourd'hui vendent des produits où il y a eu des adjonctions de molécules de cannabis, mais synthétisées ou semi-synthétisées. C'est-à-dire qu'ils vont reprendre une molécule qui existe en toute petite partie dans la plante. mais ils vont la faire développer, la cultiver, ajouter des atomes d'hydrogène ou faire des choses comme ça, et ça va donner un produit qu'ils vont pouvoir arroser sur les plantes, et après être vendu comme du CBD, parce qu'il n'y aura pas de taux de THC dedans. Mais par contre, ces molécules-là ont des réels impacts psychotropes, peuvent vraiment faire boire des éléphants roses ou autres peut-être. En tout cas, il y a eu beaucoup de cas avérés et relatés de personnes qui ont eu des vrais problèmes de santé en consommant ces produits-là. et même par des produits à manger. Il y en a qui ont vendu des gummies, des petits bonbons. Et je crois qu'au Nouvel An, cette année où c'était à Noël, une famille a acheté ces bonbons-là en pensant que c'était du H4CBD. Donc, ils se sont dit qu'il y a juste une petite lettre en plus. Sauf que oui, c'est qu'il y a eu quatre atomes d'hydrogène qui ont été rajoutés. Et plus on ne sait pas ce qu'ils font dans leur cuisine, parce qu'il n'y a aucune traçabilité, il n'y a aucun contrôle sur les méthodes de faire ces produits-là. Ils ont mangé ça, ils ont tous fini en convulsions, ils sont partis dans le coma, voilà ça a été une catastrophe et il y a plein de gens qui retournent aujourd'hui des problèmes de sensations, de perte d'équilibre, de palpitations, de choses comme ça. Malheureusement, ça a beaucoup de succès auprès de jeunes qui ont envie de trouver des produits qui vont un peu les défoncer. Donc nous ça ne nous aide pas à notre commerce du CBD et aux produits bien-être et malheureusement il y a beaucoup de ces produits là qui sont vendus. Et il y a aussi une partie de ces produits-là aujourd'hui qui se retrouvent à être ajoutés dans des produits type huile, justement pour les gens qui ont des besoins thérapeutiques. Alors, moi, je ne suis pas du tout spécialisé dans ces choses-là. J'entends des scientifiques qui disent que certaines de ces molécules sur lesquelles ils travaillent et qui vendent type H4, CBD, etc., pourraient avoir des vertus thérapeutiques aussi, mais qu'il faudrait qu'ils soient dosés, contrôlés, qu'on puisse savoir comment utiliser dans un domaine médical. Mais aujourd'hui, c'est vendu simplement pour l'histoire du commerce. Donc, il y en a qui rajoutent du H4 CBD dans une huile de CBD. Peut-être que ça va aider des gens, mais le problème, c'est que vraiment aujourd'hui, il n'y a vraiment aucun contrôle, aucune étude de fait sur ces produits-là et qu'on n'est pas à l'abri. Donc, si vous croisez ce genre de produit, moi, je vous dirais, dans le doute, ne vous tournez pas vers ces produits-là. Si vous voyez un nom avec 3-4 lettres bizarres, H4 CBD, HHC, THCP, THCVO, des trucs comme ça décrits dessus, Moi je vous conseillerais de ne pas vous tourner dessus parce que c'est des produits qui sont à la mode en ce moment. Ils essayent de prendre un marché sur le côté récréatif malheureusement et aussi peut-être sur le côté médical. Et pour l'instant, on n'a vraiment pas de recul sur ces produits-là qui sont vraiment des produits chimiques pour le coup. Et voilà, moi je vous conseillerais toujours de vous tourner vers les produits les plus naturels possibles. La plante fait les choses très bien normalement. C'est notre cheval de bataille en tout cas avec ce produit-là. de le dédiaboliser, mais pas d'en faire un produit qui soit là pour défoncer et qui serait magique non plus. Ce n'est pas le sérum Elixir qui marche pour tout le monde non plus.

  • #0

    Comme tout est testé.

  • #1

    Il faut essayer. Nous, on a beaucoup besoin de retours des consommateurs, des gens qui l'utilisent, parce qu'on n'a pas le droit de faire de conseils médicaux, comme je vous disais, sur ces produits-là. On ne peut que relater ce que les gens nous disent comme retour d'expérience. Et c'est ce qui nous permet… peut-être d'améliorer nos produits aussi et de pouvoir mieux en parler quand des gens nous posent des questions. En tout cas, en racontant le discours de ceux qui nous font confiance et qui essayent nos produits et qui veulent bien nous donner les retours.

  • #0

    Oui, mais je trouve ce qui est le pire dans tout ça, c'est que beaucoup de personnes qui utilisent du CBD thérapeutique, donc... vont l'acheter sur Internet parce que c'est moins cher, parce qu'ils vont chercher et toujours ce côté Ah, j'ai trouvé du 30% qui coûte moins cher que le 30% que tu as, etc. Mais en fin de compte, on ne sait pas forcément ce qu'il y a dedans.

  • #1

    Parce que justement,

  • #0

    c'est un bon ou pas.

  • #1

    Je peux dire que si ce n'est pas cher… Il y a de grandes chances que ce ne soit pas de la qualité. Je ne veux pas dire qu'il faut absolument mettre vachement cher pour avoir un bon produit, parce qu'ils ont vendu beaucoup de produits aussi en se mettant dans ce tel dorado, on va dire, de vente de produits au CBD, qu'il y en a qui vendaient des huiles à 120, 130 euros, même 80 euros. Du fiole d'huile, c'est complètement aberrant. On n'est pas non plus sûr sur un produit qui doit être si cher que ça. Mais effectivement, si vous payez vraiment un produit à 7, 8 euros, 10 euros, 20 euros… Méfiez-vous parce qu'en général, il y a de grandes chances que ce soit des produits avec des extractions industrielles où il n'y a pas grand-chose dedans, il y a un petit peu de cette molécule que vous avez besoin.

Description

Dans cet épisode, vous découvrirez tout ce que vous avez toujours voulu connaître sur le CBD, cette molécule extraite du chanvre qui fait des miracles pour calmer les douleurs (enfin, pour moi elle en a fait !) et qui est connue et utilisée à visée thérapeutique depuis des années dans d'autres pays.


Et vous serez rassurée : bien que faisant partie de la vaste famille du chanvre, la plante qui la synthétise ne produit pas plus de THC (la molécule de la drogue, illégale) que le bon vieux chanvre qui sert à faire des sacs et de l'isolation.


Mon invité de la semaine, Pierrick Bidet, est un pionnier de cette culture, puisqu'il l'a découverte en Californie, avant de la rapatrier en Charente (où la culture du chanvre était courante) au sein de l'entreprise Charent'Haze qui m'a fait découvrir leurs produits, que j'utilise maintenant avec succès.


Vous découvrirez les différents modes d'extraction et de commercialisation du CBD, comment le choisir, l'utiliser au mieux, ainsi que de nombreuses anecdotes sur cette plante très cultivée en France jusqu'à la fin de la 2de guerre mondiale.


Pierrick vous parlera également des précautions à prendre pour ne pas fatiguer son foie, acheter des produits frelatés (ou contenant autre chose que du CBD) ou même le cuisiner ! 😆


Alors, si vous désirez comprendre ce qu'est réellement le CBD, ce qui me motive pour en parler et pourquoi j'ai choisi ce fournisseur local, qui cultive du CBD bio et le transforme lui-même (il vous dira comment), ne ratez pas cet épisode.


Et diffusez-le autour de vous, car il y a encore tellement de confusion dans les esprits et de peur de se droguer (ce qui est légitime), que diffuser une information de qualité est essentielle !


Et pour découvrir Charent'Haze (et bénéficier des 10% de réductuon sur la première commande), c'est ICI.

Et vous pouvez adresser vos questions à Pierrick en lui écrivant à : contact.charenthaze@gmail.com.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • #0

    bonjour aujourd'hui comme je vous l'avais annoncé il y a quelque temps voici enfin l'enregistrement de l'interview de pierrick qui est un pionnier de la culture du cbd et qui vous expliquera tout sur cette molécule qui personnellement m'a calmé les douleurs a tout de suite après le jingle Bienvenue sur Salade de crabe, le podcast qui vous apportera des aides pratiques, des conseils et des témoignages pour mieux vivre cette période. En 2022, j'ai traversé trois cancers et j'ai à cœur de vous partager tout ce que j'aurais aimé savoir à l'époque. Que vous soyez malade, aidant ou thérapeute, vous trouverez ici des ressources pour mieux comprendre ce que l'on vit en temps réel. Alors, bienvenue sur ce podcast et bonne écoute ! Bonjour, aujourd'hui j'ai le plaisir et l'honneur d'accueillir Pierry, qui est cofondateur de Charentaz, qui est la petite société qui me fournit en CBD bio et produits localement. Et Pierrick est également quelqu'un qui a une grande expérience de la culture de CBD, de, plutôt, de cannabis avec du CBD.

  • #1

    Bonjour, comme vient de le dire Françoise, moi c'est Pierrick, je suis co-fondateur de la marque Charentaise, une petite entreprise en Charente. J'ai eu une expérience avant de commencer cette histoire avec Charentaise, où j'ai eu la chance de pouvoir aller travailler en Californie pendant 4 ans, à période répétée. sur des plantations de cannabis. Il faut savoir qu'en Californie, le cannabis à usage médical, qu'on parle de THC ou de CBD, ça rentre dans les deux cadres. Depuis plus d'une quinzaine d'années maintenant, le cannabis là-bas était d'abord vendu uniquement dans des dispensaires avec des ordonnances médicales, avec plus ou moins des forts taux de CBD ou de THC selon les problématiques et les problèmes. de maladies ou les soucis que les gens avaient besoin de traiter. Et puis, du coup, j'ai eu la chance de travailler dans ces productions là-bas qui fournissaient en partie des dispensaires. Et puis, j'ai travaillé aussi dans la même période, à un moment où effectivement le cannabis a été aussi légalisé en récréatif. Donc, les deux produits sont là-bas très connus et très utilisés de différentes manières, un peu différemment de la France. Mais ce qui est très intéressant, c'est qu'ils ont une culture vraiment très poussée maintenant depuis presque 20 ans sur le sujet, et même plus avant la prohibition du produit là-bas aussi. Et du coup, ils sont très en avance sur comment bien faire pousser ces plantes, comment bien en extraire les bienfaits, comment bien travailler avec et proposer des produits qui soient intéressants pour le bien-être des personnes en général. Donc voilà, pour vous présenter un peu ça en essayant de faire rapido.

  • #0

    Oui, et il faut dire que là, c'est là où on voit que la France est toujours très frileuse, à juste titre, pour les drogues récréatives, mais qu'il y a vraiment une… une documentation plus que de la culture pour l'usage du cannabis pour un côté médical. Je sais qu'il y avait, avant que le CBD soit sur le marché, beaucoup de cancéreux qui fumaient du cannabis parce que c'était le seul produit qui leur procurait une baisse des douleurs, une détente, des possibilités de sommeil. Et que même si c'était... à ne pas dire préconisé, mais dans certains cas, il y avait les médecins qui leur disaient, bon, faites-le. Il y a une culture adverse au monde en France de cela.

  • #1

    C'est vrai qu'en Suisse aussi, ils y travaillent déjà depuis un moment et on a cette culture un peu plus proche de chez nous, où effectivement, du cannabis est vendu pour des vertus médicinales aussi, même si c'est encore… Je ne suis pas très calé sur la Suisse, mais je crois que ce n'est pas dans tous les États de la Suisse ou toutes les provinces que c'est exactement de la même manière. Ils ont aussi besoin d'ordonnances précises et dans certains cas, ils peuvent prendre du cannabis. Et du coup, effectivement, il y a beaucoup de Français qui ont été se fournir en Suisse pour avoir des produits. soit de l'herbe pure ou des médicaments, même à base de THC ou de cannabis pour les aider pour des problématiques de cancer, pour la douleur, pour le retour à l'appétence, parce que souvent ça coupe pas mal la faim et c'est vrai que le cannabis aide à récupérer de l'appétit. Enfin voilà, ça a plein d'autres vertus qui sont utilisées à côté de chez nous. On a plein de documentations, on entend plein de choses. Mais oui, la France reste un peu bloquée dans ce côté prohibition, du côté marijuana, du côté du produit récréatif qui est assez risque. complètement. Il faut prendre en compte tout, il n'y a peut-être pas à se focaliser que sur ça. Mais bon, la France prendra le temps qu'il faut sûrement pour avancer sur ce sujet, comme tous les autres pays dorénavant, je pense maintenant.

  • #0

    Et ça commence à venir, puisque j'ai eu deux rendez-vous au centre antidouleur, parce que je souffre de très grosses douleurs chroniques dans les articulations dues à l'hormonothérapie. Et la docteure, l'oncologue qui m'a suivie, qui m'a reçue en consultation, m'a dit qu'elle ne pouvait pas me faire d'ordonnance de CBD, parce que je lui ai demandé. qu'actuellement ils avaient une étude au centre antidouleur sur le CBD, mais les patients devaient venir toutes les semaines chercher leur comprimé ou leur produit. les ramener chez eux pour être sûr qu'ils prenaient exactement ce qu'il fallait, enfin c'était aussi dans le cadre d'une étude, et que cette étude était en fin d'étude, donc que je ne rentrais pas dedans. Mais dans les comptes rendus qu'elle m'a fait, il y avait Madame Boutet utilise le CBD pour gérer ses douleurs et Madame Boutet elle le gère bien, ça lui convient parfaitement comme produit.

  • #1

    C'est vrai qu'on avance sur ce sujet, ça doit faire, je me trompe peut-être, mais on n'est pas très loin des 3-4 ans que la France a commencé à faire des études dans le milieu médical autour du cannabis en général, pas uniquement du CBD et même du THC. Ce sont des études qui sont menées par des laboratoires, qui sont subventionnées par l'État pour avancer sur le sujet. Et ça a été assez compliqué même puisqu'au début, ils se fournissaient exclusivement en Suisse et en Israël. pour avoir des produits et c'était uniquement des produits qui venaient de laboratoires pharmaceutiques, donc pas de la plante naturelle mais des extractions qui ont été faites pour être mises dans des médicaments. Et puis en fait, ces pays-là acceptaient de le faire gratuitement. Et puis un beau jour, ils ont demandé de l'argent et puis du coup, on n'avait plus de fournisseurs et du coup, la France a failli arrêter le programme d'essai. Parce qu'il y avait, je crois, je me trompe peut-être, mais je crois qu'on était autour de 140 patients, souvent des personnes avec... plutôt en soins palliatifs finalement, pour essayer de trouver des moyens d'apaiser les douleurs, de retrouver de l'appétit, de se détendre. Donc il y a eu des tests menés avec du CBD, avec du THC, des tests placebo je crois aussi, il y a eu plusieurs tests qui ont été menés et les études ont failli s'arrêter il y a un an et demi parce qu'on n'avait plus de fournisseurs. Et il me semble que ça a repris, du coup il y a six mois le projet a finalement été repris. et ils ont pris enfin des travailleurs français pour pouvoir se produire, se fournir directement. Je trouve que c'est une bonne avancée. Au début, on trouvait ça un peu dommage qu'on aille se fournir en Israël et en Suisse pour ces produits-là, alors qu'il y a pas mal de producteurs français maintenant aussi. Mais en tout cas, ça avance sur ce sujet-là, c'est un sujet qui continue. Et donc, effectivement, pourvu que ça avance, en tout cas au moins pour le côté médicinal, même si c'est par les laboratoires pharmaceutiques, même si c'est des extractions chimiques peut-être, pas toujours aussi respectueuse de la plante que ce que, en tout cas de ma part, éthiquement, je préconiserais plus. Mais en tout cas, ça fait avancer le sujet et c'est déjà une très bonne chose.

  • #0

    Oui, alors là, tu soulèves deux choses. C'est la douleur. Donc moi, personnellement, je confirme que cela fonctionne. Alors moi, comme je ne fume pas, puisque avec le poumon, je ne peux pas, puisque je crois que vous la présentez sous différentes formes.

  • #1

    Alors nous on la présente aujourd'hui, c'est un peu compliqué, mais il paraît en France pour les producteurs français, c'est assez compliqué d'avoir des cases qui nous correspondent, parce que le produit même s'il est autorisé, il n'est pas encore bien légalisé et cadré. Donc on a beaucoup de choses qui nous permettent d'être quand même très cadrés dans certaines choses, mais sur la forme de nos produits aujourd'hui, en tant que producteur français, on est dans une case où on aurait le droit de les vendre que comme des produits alimentaires. mais à la fois, ce n'est pas complètement autorisé de les vendre comme des produits alimentaires au niveau de l'Europe. Il y a tout plein de entreprises. Il y a un espèce de flou juridique où on attend vraiment un cadre pour qu'on puisse vendre nos produits correctement sans être inquiété ensuite. Et du coup, aujourd'hui, nous, le seul cadre qu'on a trouvé pour pouvoir vendre nos produits correctement avec notre labellisation bio et qu'on puisse les vendre sans avoir de soucis, c'est de les vendre en alimentaire. Tous nos produits nous sont vendus comme des produits alimentaires. Même les fleurs que l'on vend en bureau de tabac, parce qu'on ne va pas se mentir, on vend beaucoup de fleurs dans des bureaux de tabac, dessus il est écrit que c'est un produit qui a été infusé et que c'est déconseillé de le fumer. Après on sait très bien qu'à l'usage, beaucoup des gens qui vont l'acheter vont le prendre pour un produit à fumer. Mais nous en tout cas ce n'est pas ce qu'on préconise, ce n'est pas la manière dont on présente nos produits non plus. Mais effectivement, on sait très bien qu'à l'usage, c'est ce qui va se passer. On attend aussi un cadre légal et juridique qui nous permette de pouvoir différencier et de faire les deux parce qu'on vend des produits à usage alimentaire qui sont clairement alimentaires, des tisanes, du miel, des huiles. Toutes ces choses-là sont clairement à usage alimentaire. Dans nos produits, on va dire à base de fleurs, il y a beaucoup de gens qui font de la cuisine aussi avec des fleurs, qui vont faire des infusions, qui vont pouvoir les utiliser aussi pour faire de l'alimentaire. Mais c'est vrai qu'à l'usage. On sait qu'il y a des personnes qui vont le fumer parce qu'ils trouvent que ça leur fait plus d'effet. Ils recherchent un substitut au cannabis du marché noir qui va pouvoir les aider à les apaiser sans avoir d'effet psychotrope et peut-être à se sevrer de ces produits-là. Donc du coup, on sait qu'on a une grosse partie de nos produits qui sont fumés aujourd'hui. Mais nous, on ne veut pas et on ne préconise pas ça.

  • #0

    Et là justement, il y a une chose très importante, c'est que le cannabis dont nous parlons est un cannabis avec un taux très très faible de THC, donc ce n'est pas du tout considéré comme une drogue.

  • #1

    Non absolument pas.

  • #0

    Et pour l'avoir utilisé, enfin pas fumé, mais je peux vous assurer que je n'ai jamais vu d'éléphant rose ou que j'ai fait de tripes ou que j'ai fait quoi que ce soit. Donc là c'est vraiment un produit pour aider. Alors, on ne peut pas dire que cela peut aider parce qu'au niveau législatif, c'est un produit de bien-être et de confort. Mais moi, ça m'a calmé les douleurs et ça m'a permis de dormir, tout au moins de dormir beaucoup mieux. Et également de calmer les sensations, de m'aider à dormir, une sensation d'apaisement. Si on est stressé, je trouve que ça calme également. Après, c'est mon avis, je ne suis pas médecin, je suis simplement utilisatrice dans le cadre d'une infection, de douleurs dues à des cancers, dues à des hormonothérapies et Je ne peux faire que mon retour personnel et j'en suis extrêmement contente. Et je ne dis pas ça pour faire de la pub, ni pour le CBD, ni pour Charentaise, mais j'avais essayé une autre marque et j'ai vu la différence, la différence de produit et la différence de résultat. Alors, il faut dire que tous vos produits sont dans la légalité, donc ils ont un taux de THC inférieur à 0,3%. C'est ça. On le voit sous forme d'huile. Donc, moi j'utilise principalement… Alors, j'avais commencé par l'huile que j'avais déjà essayée et que mon mari utilisait auparavant d'une autre marque. Et… Je vous ai rencontré par hasard sur un marché et vraiment votre discours m'a extrêmement plu parce que vous étiez comme pour les huiles essentielles que j'utilise dans un autre cadre. dans des produits qui ne sont pas vraiment chémotypés, parce qu'il n'y a pas de législation dessus, mais vraiment des produits qui sont faits de manière bio, avec des variétés, je pense, qui sont optimisées pour le CBD. Tu pourras en parler.

  • #1

    Et surtout,

  • #0

    une extraction qui est full spectrum. Donc, toute la plante est utilisée. Et notamment, ce n'est pas comme les autres huiles que j'avais utilisées où c'est, en fin de compte, un extrait qui est remis dans de l'huile où il n'y a qu'une seule molécule. Et là, il y a le totum de la plante et vraiment c'est une synergie naturelle qui est d'autant mieux acceptée et qui a d'autant plus d'effet avec beaucoup moins de pourcentage de CBD. que je ne me trompe pas de molécule.

  • #1

    C'est ça. Effectivement, on travaille nos huiles de manière un peu différente, comme tu disais, de ce qui se passe dans l'industrie du CBD. Il faut savoir qu'aujourd'hui, qu'on aille en pharmacie ou dans un magasin de CBD, On va dire qu'à 95% de chance, si vous voulez acheter des huiles, on va vous proposer des huiles type extraction industrielle ou chimique. C'est-à-dire que, comme Françoise venait de vous dire, on va utiliser une huile basique type huile de coco, huile de chanvre, huile d'olive. Et dedans, on va mettre une extraction de CBD qui a été faite par des solvants de manière chimique. On va réussir à récupérer que la molécule de CBD toute seule et qu'on va pouvoir doser à 10, 20, 30, 40, 50% même. dans une huile où il n'y a rien du tout. Alors que nous, la manière dont on travaille, en fait, on ne veut absolument pas travailler avec des solvants, on ne veut pas travailler avec des méthodes d'extraction chimique. On pense que la... La plante entière a plein de vertus, il y a les cannabinoïdes, le THC, le CBD, et puis il y en a plein d'autres dedans, il y en a à peu près une quarantaine, CBG, CBN, qui ont plein d'actions différentes, thérapeutiques et de bien-être, et même plein de vertus tout court. Il y a aussi les terpènes, ce qu'on va trouver dans plein d'autres plantes, le limonène, le mylène, le myrsène, qui sont des molécules qui vont donner du goût à la plante. Le limonène va ressembler un peu au citron, le myrsène aux fruits des bois, le mylène un peu à l'humus, à la terre. Et toutes ces terpènes-là, eux aussi, ont des vertus. Le myrsène, c'est des choses qu'on n'a pas le droit de dire de manière médicale, mais le myrsène est reconnu par des études dans d'autres plantes, pas que par le cannabis, pour avoir des vertus sédatives. Le limonène est reconnu pour être un antioxydant. Et le cannabis développe aussi plein de molécules et plein de terpènes. qui sont généralement issues de d'autres plantes. Donc c'est une plante qui est assez magique pour ça. Et tout ça ensemble, ces molécules de cannabinoïdes, de terpénoïdes et de flavonoïdes, je vais vous passer les choses plus scientifiques, font un effet d'entourage. Ce full spectrum, ça veut dire que toutes les molécules fonctionnent ensemble et ont une synergie pour aider à apaiser certaines douleurs ou à traiter des besoins qu'on voudrait traiter avec cette plante. Et donc du coup, nous, on fait simplement une macération. du pollen de nos fleurs dans une huile pour vraiment tout conserver, pour qu'on ait vraiment tout jusqu'à la fin. Et en plus de ça, au lieu de prendre une huile, on va dire très basique, on a choisi de travailler avec une huile de cameline. C'est une vieille plante qui est un peu oubliée, qui sert souvent de tuteur pour faire pousser les lentilles dans les champs. Et à côté de chez nous, on a un producteur en bio qui fait de la cameline, de l'huile de cameline, de l'huile de lin, il fait plusieurs… plusieurs choses et son huile de cameline est très renommée aussi, vous pouvez la retrouver sur camelinedio.fr. En fait l'huile de cameline depuis 1998 est reconnue comme un alicament parce qu'elle aide à pas mal de choses, la régulation des oméga 3, oméga 6, c'est aussi un super antioxydant, fort pouvoir pénétrant, elle aide beaucoup à prévenir les maladies cardiovasculaires et on s'est dit bon on peut travailler avec un produit local fait à côté de chez nous qui a aussi des vertus. pourquoi pas essayer de combiner tout ça. Donc, je pense qu'on est les seuls aujourd'hui à proposer en tout cas cette façon de faire. Il y en a d'autres en France qui font du macérat comme nous, de la macération et pas de l'extraction chimique, et qui proposent des produits full spectrum avec de l'huile de noisette, de l'huile de coco, de l'huile d'olive, il y a plein d'autres choses qui existent. Nous, en tout cas, aujourd'hui, on travaille avec de l'huile de cameline. On essaie de proposer un produit qui soit au maximum au respect de la plante. pour qu'on puisse offrir quelque chose de meilleure qualité possible aux gens qui veulent consommer.

  • #0

    Oui, alors, pour rappel, le CBD, c'est la molécule autorisée et le THC, c'est la molécule associée au récréatif, donc à la drogue, qui n'est pas légalisée, qui est totalement interdite. Et tous les produits doivent avoir moins 0,3% de THC. Et sachant qu'un test salivaire le prend à beaucoup moins. Donc il est conseillé quand vous prenez de l'huile de la prendre plutôt le soir, le temps qu'elle soit digérée, intégrée. Et mon mari a posé la question à des gendarmes qui ont dit que pour mon cas, parce que je conduis, parce que je n'ai aucun effet, que dans la mesure où j'avais une lettre disant que je prenais du CBD, et pas forcément une ordonnance, puisqu'on ne peut pas avoir d'ordonnance, sauf cas exceptionnel, que je prenais du CBD, et les lettres, donc moi j'en ai de la clinique antidouleur, qui disent que, comme je vous l'avais dit, que je gère bien mes douleurs grâce au CBD, et que dans mon sac, j'ai un flacon. vide. De cette huile, pour leur présenter le taux, leur présenter ce que c'est, normalement, ils peuvent me laisser passer dans la mesure où ce ne sont que des traces. Et de même, demander une prise de sang pour bien demander la...

  • #1

    Aujourd'hui, ils ont même maintenant des nouveaux tests salivaires qui permettent d'accélérer un peu la procédure. C'est-à-dire que s'ils vous testent et qu'ils vous font un test salivaire pour voir si vous avez consommé quelque chose, alors le premier test peut s'avérer positif parce qu'il détecte vraiment un tout petit taux. Et donc, du coup, s'il y a des traces de THC, même si on est en dessous de 0,3, celui-ci peut s'avérer positif. Mais dans ce cas-là, si ça arrive, déjà si vous… faites comme Françoise vient de dire, prenez bien un papier avec vous si vous pouvez, même une facture si vous avez, la petite fiole avec vous, pour pouvoir leur présenter que vous consommez ce type de produit et que, éventuellement, ça peut faire basculer un test sur un test positif. Dans ce cas-là, ils vont vous proposer un deuxième test, qui sera, lui, envoyé dans un laboratoire. Et du coup, ils pourront avoir une validation par un laboratoire qui dira que c'est un usage de THC qui est juste à faible dose, car il y a eu un usage de CBD. Aujourd'hui ils ont avancé un peu sur le sujet, même si ce qui est embêtant c'est que quand cette procédure arrive là, si vous êtes positif à un test salivaire, il risque de vous garder votre véhicule, en tout cas vous empêcher de conduire pendant deux jours le temps d'avoir le résultat du laboratoire. Donc ce n'est pas encore super, mais en tout cas ça avance parce que jusque là ça a été un peu compliqué, il y a des gens qui ont eu des pertes de permis un peu plus compliquées à cause de ça, et là aujourd'hui c'est en train d'avancer, mais effectivement il est conseillé. d'avoir des preuves de ce que l'on consomme, montrer qu'on n'est pas un consommateur de produits stupéfiants, qu'on a une ordonnance ou si on n'a pas d'ordonnance, en tout cas une lettre à une recommandation d'un médecin, d'avoir si possible une facture du produit et le produit avec soi. Plus on aura de preuves, plus ils nous feront confiance en notre bonne foi et ils vous laisseront travailler.

  • #0

    Ou au pire, demander un test sanguin, une prise de sang.

  • #1

    Ou au pire, demander un test sanguin. Là, par contre, ça vous engage à passer 4, 5 ou 6 heures avec eux, le temps qu'ils vous emmènent dans un centre où ils vont faire une prise de sang, parce que souvent, ils ne sont pas habilités. C'est pour ça qu'aujourd'hui, ils favorisent vers le deuxième test salivaire. Mais dans tous les cas, ça vous fera perdre du temps, quoi qu'il en soit. C'est ça qui est un peu dommageant.

  • #0

    Et c'est quand même exceptionnel, puisque moi, je dois dire que je n'ai jamais eu... Enfin, en 60 ans avant, ça n'existait pas, en 40 ans, mais assoufflé dans un test CBD. Oui,

  • #1

    en général, quand ils recherchent des stupéfiants, c'est un peu bête à dire, mais ils le font aussi un peu en… Je n'ai pas envie de dire au faciès, mais avec le flair qu'ils ont, effectivement, quand ils chargent des stupéfiants, ils chargent des profils de gens qui ont l'air de consommer des stupéfiants. Ils ne font pas des tests salivaires comme ça, juste pour le plaisir. Donc, en général, c'est qu'ils ont déjà un gros doute. Si après, vous leur dites que vous consommez du CBD parce que vous avez des problèmes thérapeutiques et que ça vous aide, en général, ils vous laissent tranquille.

  • #0

    Donc là, c'était vraiment pour rassurer toutes les personnes qui ont peur de prendre du CBD et qui font toujours l'amalgame entre CBD et THC. Donc, il y avait un autre sujet dont tu m'avais parlé, que je trouve très intéressant, comme tu parlais des taux de TH, de CBD, moi aussi je vais faire la confusion, que l'on trouve parfois à 20-30%, mais il y a aussi un problème de toxicité pour le foie, parce que je sais que déjà, par exemple, en ce qui me concerne avec l'hormonothérapie, j'ai le taux de gamma H, gamma GT, et... qui a explosé puisque je dois être à 140 au lieu d'un taux minimal, dû au traitement que je suis. Et donc cette toxicité vient en plus s'ajouter à la toxicité des médicaments que l'on prend en post-cancer ou en cancer.

  • #1

    Effectivement, comme je vous disais tout à l'heure, il y a l'autre méthode, on va dire plus industrielle, de fabrication des huiles. Elle peut avoir son avantage chez certaines personnes d'aller jusqu'à des taux de 30, 40 ou 50 j'ai envie de dire sur un effet un peu one shot d'un coup, quand on a vraiment peut-être une crise de douleur ou quelque chose comme ça. Mais vraiment, je pense que c'est une méthode qui est assez déconseillée. Aujourd'hui, en tout cas, les produits au-delà de 50 ont été interdits à la vente. et l'OMS a demandé à ce qu'on puisse dessus notifier absolument le nombre de gouttes maximum qu'il faut prendre dessus, parce qu'on préconise de ne pas dépasser 50 mg de CBD pour 50 kg de masse corporelle sur une journée. Et effectivement, il y a beaucoup de produits à base de CBD, des huiles qu'on trouve même en pharmacie, qui ont des taux de 30, 40 ou 50 qui s'y sont pris à haute dose, peuvent finalement abîmer le foie ou les reins. parce que ce sont des produits qui ne sont pas faits pour être assimilés en si grande quantité. Là, c'est sous forme de petits cristaux et ça peut finalement abîmer. Donc, ce n'est pas conseillé. Je ne conseillerais pas de prendre ces médicaments à trop forte dose quand on veut faire un traitement régulier. De prendre des produits industriels, on risque de vouloir chercher le surdosage de CBD pour avoir un bon effet. On va monter à 20, 30 ou 25, 30, 40 de CBD pour avoir quelque chose qui nous fait du bien. Ça va faire un effet de détente, mais il y aura ces inconvénients-là sur le foie et les reins. La différence avec les produits que nous on fait, ce qu'on a comme retour de beaucoup de personnes, alors nous, notre forte, elle a un taux à peu près de 8% de CBD, ce qui ne paraît pas énorme quand on est habitué justement à cette surenchère du taux de CBD pour soulager la douleur qui est un peu une chimère. Mais nous, les gens qui consomment cette huile-là et dont on a des retours, je ne peux pas faire de prescription ou de conseils médicaux, mais les retours qu'on a des consommateurs de ces produits-là, c'est que... Notre huile à 8%, finalement, elle fait facilement autant d'effets que pour certains, qu'une huile à 25 ou 30%. Donc, ça peut déjà permettre de soulager normalement pas mal de douleurs sans avoir à prendre des produits avec un fort taux de CBD qui serait au-delà de 30 ou 40%. Et en plus, l'avantage, c'est que ce n'est pas une molécule qui est très compactée comme ces petits cristaux-là. C'est vraiment un produit qui est macéré avec toutes les autres molécules, comme je vous ai dit tout à l'heure. et qui ont cet effet de synergie, d'entourage, qui vont vous aider aussi et qui vont faire en sorte justement que ce CBD vous aide mieux, parce qu'il y aura toutes ces autres molécules autour. Donc voilà, moi si je pouvais vous préconiser, ce n'est pas que pour vendre ma crèmerie, mais c'est effectivement de faire attention, de prendre des produits qui soient au minimum full spectrum, au mieux, même vraiment des produits qui sont faits chez des producteurs français, bio. qui vont faire vraiment du macérat et qui ne vont pas faire autre chose comme type d'extraction. Comme ça, on respecte vraiment les taux naturels de la plante. C'est-à-dire que nous, on a, comme je vous disais, un taux fort de notre macérat qui est à 8%. C'est parce que notre fleur en elle-même est à peu près à 8,5% de CBD et on ne pourra pas aller au-delà avec des extractions naturelles.

  • #0

    Et dernièrement, il y avait eu une émission de télévision qui parlait de l'adjonction par les industriels de molécules. Alors, je ne me rappelle plus les noms parce que je l'ai écouté. Tu vas en savoir mieux que moi. Et que justement, les gens se retrouvaient achetés du CBD. Et se retrouvaient avec d'autres choses qui justement leur faisaient voir des éléphants roses ou des lapins bleus.

  • #1

    Oui, effectivement, malheureusement, beaucoup d'industriels ont compris qu'il y avait un réel intérêt à se tourner vers ce produit et à en faire commerce. Et ils ont compris qu'il y avait beaucoup de gens qui cherchaient à se détourner du cannabis traditionnel avec du THC dedans. Et puis ils se sont dit, si on pouvait faire en sorte qu'ils se sentent un peu défoncés pour être contents, comme avec du THC, mais qu'en plus ça n'allume pas les tests salivaires, c'est encore mieux. Donc effectivement, il y a beaucoup d'industriels qui aujourd'hui vendent des produits où il y a eu des adjonctions de molécules de cannabis, mais synthétisées ou semi-synthétisées. C'est-à-dire qu'ils vont reprendre une molécule qui existe en toute petite partie dans la plante. mais ils vont la faire développer, la cultiver, ajouter des atomes d'hydrogène ou faire des choses comme ça, et ça va donner un produit qu'ils vont pouvoir arroser sur les plantes, et après être vendu comme du CBD, parce qu'il n'y aura pas de taux de THC dedans. Mais par contre, ces molécules-là ont des réels impacts psychotropes, peuvent vraiment faire boire des éléphants roses ou autres peut-être. En tout cas, il y a eu beaucoup de cas avérés et relatés de personnes qui ont eu des vrais problèmes de santé en consommant ces produits-là. et même par des produits à manger. Il y en a qui ont vendu des gummies, des petits bonbons. Et je crois qu'au Nouvel An, cette année où c'était à Noël, une famille a acheté ces bonbons-là en pensant que c'était du H4CBD. Donc, ils se sont dit qu'il y a juste une petite lettre en plus. Sauf que oui, c'est qu'il y a eu quatre atomes d'hydrogène qui ont été rajoutés. Et plus on ne sait pas ce qu'ils font dans leur cuisine, parce qu'il n'y a aucune traçabilité, il n'y a aucun contrôle sur les méthodes de faire ces produits-là. Ils ont mangé ça, ils ont tous fini en convulsions, ils sont partis dans le coma, voilà ça a été une catastrophe et il y a plein de gens qui retournent aujourd'hui des problèmes de sensations, de perte d'équilibre, de palpitations, de choses comme ça. Malheureusement, ça a beaucoup de succès auprès de jeunes qui ont envie de trouver des produits qui vont un peu les défoncer. Donc nous ça ne nous aide pas à notre commerce du CBD et aux produits bien-être et malheureusement il y a beaucoup de ces produits là qui sont vendus. Et il y a aussi une partie de ces produits-là aujourd'hui qui se retrouvent à être ajoutés dans des produits type huile, justement pour les gens qui ont des besoins thérapeutiques. Alors, moi, je ne suis pas du tout spécialisé dans ces choses-là. J'entends des scientifiques qui disent que certaines de ces molécules sur lesquelles ils travaillent et qui vendent type H4, CBD, etc., pourraient avoir des vertus thérapeutiques aussi, mais qu'il faudrait qu'ils soient dosés, contrôlés, qu'on puisse savoir comment utiliser dans un domaine médical. Mais aujourd'hui, c'est vendu simplement pour l'histoire du commerce. Donc, il y en a qui rajoutent du H4 CBD dans une huile de CBD. Peut-être que ça va aider des gens, mais le problème, c'est que vraiment aujourd'hui, il n'y a vraiment aucun contrôle, aucune étude de fait sur ces produits-là et qu'on n'est pas à l'abri. Donc, si vous croisez ce genre de produit, moi, je vous dirais, dans le doute, ne vous tournez pas vers ces produits-là. Si vous voyez un nom avec 3-4 lettres bizarres, H4 CBD, HHC, THCP, THCVO, des trucs comme ça décrits dessus, Moi je vous conseillerais de ne pas vous tourner dessus parce que c'est des produits qui sont à la mode en ce moment. Ils essayent de prendre un marché sur le côté récréatif malheureusement et aussi peut-être sur le côté médical. Et pour l'instant, on n'a vraiment pas de recul sur ces produits-là qui sont vraiment des produits chimiques pour le coup. Et voilà, moi je vous conseillerais toujours de vous tourner vers les produits les plus naturels possibles. La plante fait les choses très bien normalement. C'est notre cheval de bataille en tout cas avec ce produit-là. de le dédiaboliser, mais pas d'en faire un produit qui soit là pour défoncer et qui serait magique non plus. Ce n'est pas le sérum Elixir qui marche pour tout le monde non plus.

  • #0

    Comme tout est testé.

  • #1

    Il faut essayer. Nous, on a beaucoup besoin de retours des consommateurs, des gens qui l'utilisent, parce qu'on n'a pas le droit de faire de conseils médicaux, comme je vous disais, sur ces produits-là. On ne peut que relater ce que les gens nous disent comme retour d'expérience. Et c'est ce qui nous permet… peut-être d'améliorer nos produits aussi et de pouvoir mieux en parler quand des gens nous posent des questions. En tout cas, en racontant le discours de ceux qui nous font confiance et qui essayent nos produits et qui veulent bien nous donner les retours.

  • #0

    Oui, mais je trouve ce qui est le pire dans tout ça, c'est que beaucoup de personnes qui utilisent du CBD thérapeutique, donc... vont l'acheter sur Internet parce que c'est moins cher, parce qu'ils vont chercher et toujours ce côté Ah, j'ai trouvé du 30% qui coûte moins cher que le 30% que tu as, etc. Mais en fin de compte, on ne sait pas forcément ce qu'il y a dedans.

  • #1

    Parce que justement,

  • #0

    c'est un bon ou pas.

  • #1

    Je peux dire que si ce n'est pas cher… Il y a de grandes chances que ce ne soit pas de la qualité. Je ne veux pas dire qu'il faut absolument mettre vachement cher pour avoir un bon produit, parce qu'ils ont vendu beaucoup de produits aussi en se mettant dans ce tel dorado, on va dire, de vente de produits au CBD, qu'il y en a qui vendaient des huiles à 120, 130 euros, même 80 euros. Du fiole d'huile, c'est complètement aberrant. On n'est pas non plus sûr sur un produit qui doit être si cher que ça. Mais effectivement, si vous payez vraiment un produit à 7, 8 euros, 10 euros, 20 euros… Méfiez-vous parce qu'en général, il y a de grandes chances que ce soit des produits avec des extractions industrielles où il n'y a pas grand-chose dedans, il y a un petit peu de cette molécule que vous avez besoin.

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Description

Dans cet épisode, vous découvrirez tout ce que vous avez toujours voulu connaître sur le CBD, cette molécule extraite du chanvre qui fait des miracles pour calmer les douleurs (enfin, pour moi elle en a fait !) et qui est connue et utilisée à visée thérapeutique depuis des années dans d'autres pays.


Et vous serez rassurée : bien que faisant partie de la vaste famille du chanvre, la plante qui la synthétise ne produit pas plus de THC (la molécule de la drogue, illégale) que le bon vieux chanvre qui sert à faire des sacs et de l'isolation.


Mon invité de la semaine, Pierrick Bidet, est un pionnier de cette culture, puisqu'il l'a découverte en Californie, avant de la rapatrier en Charente (où la culture du chanvre était courante) au sein de l'entreprise Charent'Haze qui m'a fait découvrir leurs produits, que j'utilise maintenant avec succès.


Vous découvrirez les différents modes d'extraction et de commercialisation du CBD, comment le choisir, l'utiliser au mieux, ainsi que de nombreuses anecdotes sur cette plante très cultivée en France jusqu'à la fin de la 2de guerre mondiale.


Pierrick vous parlera également des précautions à prendre pour ne pas fatiguer son foie, acheter des produits frelatés (ou contenant autre chose que du CBD) ou même le cuisiner ! 😆


Alors, si vous désirez comprendre ce qu'est réellement le CBD, ce qui me motive pour en parler et pourquoi j'ai choisi ce fournisseur local, qui cultive du CBD bio et le transforme lui-même (il vous dira comment), ne ratez pas cet épisode.


Et diffusez-le autour de vous, car il y a encore tellement de confusion dans les esprits et de peur de se droguer (ce qui est légitime), que diffuser une information de qualité est essentielle !


Et pour découvrir Charent'Haze (et bénéficier des 10% de réductuon sur la première commande), c'est ICI.

Et vous pouvez adresser vos questions à Pierrick en lui écrivant à : contact.charenthaze@gmail.com.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • #0

    bonjour aujourd'hui comme je vous l'avais annoncé il y a quelque temps voici enfin l'enregistrement de l'interview de pierrick qui est un pionnier de la culture du cbd et qui vous expliquera tout sur cette molécule qui personnellement m'a calmé les douleurs a tout de suite après le jingle Bienvenue sur Salade de crabe, le podcast qui vous apportera des aides pratiques, des conseils et des témoignages pour mieux vivre cette période. En 2022, j'ai traversé trois cancers et j'ai à cœur de vous partager tout ce que j'aurais aimé savoir à l'époque. Que vous soyez malade, aidant ou thérapeute, vous trouverez ici des ressources pour mieux comprendre ce que l'on vit en temps réel. Alors, bienvenue sur ce podcast et bonne écoute ! Bonjour, aujourd'hui j'ai le plaisir et l'honneur d'accueillir Pierry, qui est cofondateur de Charentaz, qui est la petite société qui me fournit en CBD bio et produits localement. Et Pierrick est également quelqu'un qui a une grande expérience de la culture de CBD, de, plutôt, de cannabis avec du CBD.

  • #1

    Bonjour, comme vient de le dire Françoise, moi c'est Pierrick, je suis co-fondateur de la marque Charentaise, une petite entreprise en Charente. J'ai eu une expérience avant de commencer cette histoire avec Charentaise, où j'ai eu la chance de pouvoir aller travailler en Californie pendant 4 ans, à période répétée. sur des plantations de cannabis. Il faut savoir qu'en Californie, le cannabis à usage médical, qu'on parle de THC ou de CBD, ça rentre dans les deux cadres. Depuis plus d'une quinzaine d'années maintenant, le cannabis là-bas était d'abord vendu uniquement dans des dispensaires avec des ordonnances médicales, avec plus ou moins des forts taux de CBD ou de THC selon les problématiques et les problèmes. de maladies ou les soucis que les gens avaient besoin de traiter. Et puis, du coup, j'ai eu la chance de travailler dans ces productions là-bas qui fournissaient en partie des dispensaires. Et puis, j'ai travaillé aussi dans la même période, à un moment où effectivement le cannabis a été aussi légalisé en récréatif. Donc, les deux produits sont là-bas très connus et très utilisés de différentes manières, un peu différemment de la France. Mais ce qui est très intéressant, c'est qu'ils ont une culture vraiment très poussée maintenant depuis presque 20 ans sur le sujet, et même plus avant la prohibition du produit là-bas aussi. Et du coup, ils sont très en avance sur comment bien faire pousser ces plantes, comment bien en extraire les bienfaits, comment bien travailler avec et proposer des produits qui soient intéressants pour le bien-être des personnes en général. Donc voilà, pour vous présenter un peu ça en essayant de faire rapido.

  • #0

    Oui, et il faut dire que là, c'est là où on voit que la France est toujours très frileuse, à juste titre, pour les drogues récréatives, mais qu'il y a vraiment une… une documentation plus que de la culture pour l'usage du cannabis pour un côté médical. Je sais qu'il y avait, avant que le CBD soit sur le marché, beaucoup de cancéreux qui fumaient du cannabis parce que c'était le seul produit qui leur procurait une baisse des douleurs, une détente, des possibilités de sommeil. Et que même si c'était... à ne pas dire préconisé, mais dans certains cas, il y avait les médecins qui leur disaient, bon, faites-le. Il y a une culture adverse au monde en France de cela.

  • #1

    C'est vrai qu'en Suisse aussi, ils y travaillent déjà depuis un moment et on a cette culture un peu plus proche de chez nous, où effectivement, du cannabis est vendu pour des vertus médicinales aussi, même si c'est encore… Je ne suis pas très calé sur la Suisse, mais je crois que ce n'est pas dans tous les États de la Suisse ou toutes les provinces que c'est exactement de la même manière. Ils ont aussi besoin d'ordonnances précises et dans certains cas, ils peuvent prendre du cannabis. Et du coup, effectivement, il y a beaucoup de Français qui ont été se fournir en Suisse pour avoir des produits. soit de l'herbe pure ou des médicaments, même à base de THC ou de cannabis pour les aider pour des problématiques de cancer, pour la douleur, pour le retour à l'appétence, parce que souvent ça coupe pas mal la faim et c'est vrai que le cannabis aide à récupérer de l'appétit. Enfin voilà, ça a plein d'autres vertus qui sont utilisées à côté de chez nous. On a plein de documentations, on entend plein de choses. Mais oui, la France reste un peu bloquée dans ce côté prohibition, du côté marijuana, du côté du produit récréatif qui est assez risque. complètement. Il faut prendre en compte tout, il n'y a peut-être pas à se focaliser que sur ça. Mais bon, la France prendra le temps qu'il faut sûrement pour avancer sur ce sujet, comme tous les autres pays dorénavant, je pense maintenant.

  • #0

    Et ça commence à venir, puisque j'ai eu deux rendez-vous au centre antidouleur, parce que je souffre de très grosses douleurs chroniques dans les articulations dues à l'hormonothérapie. Et la docteure, l'oncologue qui m'a suivie, qui m'a reçue en consultation, m'a dit qu'elle ne pouvait pas me faire d'ordonnance de CBD, parce que je lui ai demandé. qu'actuellement ils avaient une étude au centre antidouleur sur le CBD, mais les patients devaient venir toutes les semaines chercher leur comprimé ou leur produit. les ramener chez eux pour être sûr qu'ils prenaient exactement ce qu'il fallait, enfin c'était aussi dans le cadre d'une étude, et que cette étude était en fin d'étude, donc que je ne rentrais pas dedans. Mais dans les comptes rendus qu'elle m'a fait, il y avait Madame Boutet utilise le CBD pour gérer ses douleurs et Madame Boutet elle le gère bien, ça lui convient parfaitement comme produit.

  • #1

    C'est vrai qu'on avance sur ce sujet, ça doit faire, je me trompe peut-être, mais on n'est pas très loin des 3-4 ans que la France a commencé à faire des études dans le milieu médical autour du cannabis en général, pas uniquement du CBD et même du THC. Ce sont des études qui sont menées par des laboratoires, qui sont subventionnées par l'État pour avancer sur le sujet. Et ça a été assez compliqué même puisqu'au début, ils se fournissaient exclusivement en Suisse et en Israël. pour avoir des produits et c'était uniquement des produits qui venaient de laboratoires pharmaceutiques, donc pas de la plante naturelle mais des extractions qui ont été faites pour être mises dans des médicaments. Et puis en fait, ces pays-là acceptaient de le faire gratuitement. Et puis un beau jour, ils ont demandé de l'argent et puis du coup, on n'avait plus de fournisseurs et du coup, la France a failli arrêter le programme d'essai. Parce qu'il y avait, je crois, je me trompe peut-être, mais je crois qu'on était autour de 140 patients, souvent des personnes avec... plutôt en soins palliatifs finalement, pour essayer de trouver des moyens d'apaiser les douleurs, de retrouver de l'appétit, de se détendre. Donc il y a eu des tests menés avec du CBD, avec du THC, des tests placebo je crois aussi, il y a eu plusieurs tests qui ont été menés et les études ont failli s'arrêter il y a un an et demi parce qu'on n'avait plus de fournisseurs. Et il me semble que ça a repris, du coup il y a six mois le projet a finalement été repris. et ils ont pris enfin des travailleurs français pour pouvoir se produire, se fournir directement. Je trouve que c'est une bonne avancée. Au début, on trouvait ça un peu dommage qu'on aille se fournir en Israël et en Suisse pour ces produits-là, alors qu'il y a pas mal de producteurs français maintenant aussi. Mais en tout cas, ça avance sur ce sujet-là, c'est un sujet qui continue. Et donc, effectivement, pourvu que ça avance, en tout cas au moins pour le côté médicinal, même si c'est par les laboratoires pharmaceutiques, même si c'est des extractions chimiques peut-être, pas toujours aussi respectueuse de la plante que ce que, en tout cas de ma part, éthiquement, je préconiserais plus. Mais en tout cas, ça fait avancer le sujet et c'est déjà une très bonne chose.

  • #0

    Oui, alors là, tu soulèves deux choses. C'est la douleur. Donc moi, personnellement, je confirme que cela fonctionne. Alors moi, comme je ne fume pas, puisque avec le poumon, je ne peux pas, puisque je crois que vous la présentez sous différentes formes.

  • #1

    Alors nous on la présente aujourd'hui, c'est un peu compliqué, mais il paraît en France pour les producteurs français, c'est assez compliqué d'avoir des cases qui nous correspondent, parce que le produit même s'il est autorisé, il n'est pas encore bien légalisé et cadré. Donc on a beaucoup de choses qui nous permettent d'être quand même très cadrés dans certaines choses, mais sur la forme de nos produits aujourd'hui, en tant que producteur français, on est dans une case où on aurait le droit de les vendre que comme des produits alimentaires. mais à la fois, ce n'est pas complètement autorisé de les vendre comme des produits alimentaires au niveau de l'Europe. Il y a tout plein de entreprises. Il y a un espèce de flou juridique où on attend vraiment un cadre pour qu'on puisse vendre nos produits correctement sans être inquiété ensuite. Et du coup, aujourd'hui, nous, le seul cadre qu'on a trouvé pour pouvoir vendre nos produits correctement avec notre labellisation bio et qu'on puisse les vendre sans avoir de soucis, c'est de les vendre en alimentaire. Tous nos produits nous sont vendus comme des produits alimentaires. Même les fleurs que l'on vend en bureau de tabac, parce qu'on ne va pas se mentir, on vend beaucoup de fleurs dans des bureaux de tabac, dessus il est écrit que c'est un produit qui a été infusé et que c'est déconseillé de le fumer. Après on sait très bien qu'à l'usage, beaucoup des gens qui vont l'acheter vont le prendre pour un produit à fumer. Mais nous en tout cas ce n'est pas ce qu'on préconise, ce n'est pas la manière dont on présente nos produits non plus. Mais effectivement, on sait très bien qu'à l'usage, c'est ce qui va se passer. On attend aussi un cadre légal et juridique qui nous permette de pouvoir différencier et de faire les deux parce qu'on vend des produits à usage alimentaire qui sont clairement alimentaires, des tisanes, du miel, des huiles. Toutes ces choses-là sont clairement à usage alimentaire. Dans nos produits, on va dire à base de fleurs, il y a beaucoup de gens qui font de la cuisine aussi avec des fleurs, qui vont faire des infusions, qui vont pouvoir les utiliser aussi pour faire de l'alimentaire. Mais c'est vrai qu'à l'usage. On sait qu'il y a des personnes qui vont le fumer parce qu'ils trouvent que ça leur fait plus d'effet. Ils recherchent un substitut au cannabis du marché noir qui va pouvoir les aider à les apaiser sans avoir d'effet psychotrope et peut-être à se sevrer de ces produits-là. Donc du coup, on sait qu'on a une grosse partie de nos produits qui sont fumés aujourd'hui. Mais nous, on ne veut pas et on ne préconise pas ça.

  • #0

    Et là justement, il y a une chose très importante, c'est que le cannabis dont nous parlons est un cannabis avec un taux très très faible de THC, donc ce n'est pas du tout considéré comme une drogue.

  • #1

    Non absolument pas.

  • #0

    Et pour l'avoir utilisé, enfin pas fumé, mais je peux vous assurer que je n'ai jamais vu d'éléphant rose ou que j'ai fait de tripes ou que j'ai fait quoi que ce soit. Donc là c'est vraiment un produit pour aider. Alors, on ne peut pas dire que cela peut aider parce qu'au niveau législatif, c'est un produit de bien-être et de confort. Mais moi, ça m'a calmé les douleurs et ça m'a permis de dormir, tout au moins de dormir beaucoup mieux. Et également de calmer les sensations, de m'aider à dormir, une sensation d'apaisement. Si on est stressé, je trouve que ça calme également. Après, c'est mon avis, je ne suis pas médecin, je suis simplement utilisatrice dans le cadre d'une infection, de douleurs dues à des cancers, dues à des hormonothérapies et Je ne peux faire que mon retour personnel et j'en suis extrêmement contente. Et je ne dis pas ça pour faire de la pub, ni pour le CBD, ni pour Charentaise, mais j'avais essayé une autre marque et j'ai vu la différence, la différence de produit et la différence de résultat. Alors, il faut dire que tous vos produits sont dans la légalité, donc ils ont un taux de THC inférieur à 0,3%. C'est ça. On le voit sous forme d'huile. Donc, moi j'utilise principalement… Alors, j'avais commencé par l'huile que j'avais déjà essayée et que mon mari utilisait auparavant d'une autre marque. Et… Je vous ai rencontré par hasard sur un marché et vraiment votre discours m'a extrêmement plu parce que vous étiez comme pour les huiles essentielles que j'utilise dans un autre cadre. dans des produits qui ne sont pas vraiment chémotypés, parce qu'il n'y a pas de législation dessus, mais vraiment des produits qui sont faits de manière bio, avec des variétés, je pense, qui sont optimisées pour le CBD. Tu pourras en parler.

  • #1

    Et surtout,

  • #0

    une extraction qui est full spectrum. Donc, toute la plante est utilisée. Et notamment, ce n'est pas comme les autres huiles que j'avais utilisées où c'est, en fin de compte, un extrait qui est remis dans de l'huile où il n'y a qu'une seule molécule. Et là, il y a le totum de la plante et vraiment c'est une synergie naturelle qui est d'autant mieux acceptée et qui a d'autant plus d'effet avec beaucoup moins de pourcentage de CBD. que je ne me trompe pas de molécule.

  • #1

    C'est ça. Effectivement, on travaille nos huiles de manière un peu différente, comme tu disais, de ce qui se passe dans l'industrie du CBD. Il faut savoir qu'aujourd'hui, qu'on aille en pharmacie ou dans un magasin de CBD, On va dire qu'à 95% de chance, si vous voulez acheter des huiles, on va vous proposer des huiles type extraction industrielle ou chimique. C'est-à-dire que, comme Françoise venait de vous dire, on va utiliser une huile basique type huile de coco, huile de chanvre, huile d'olive. Et dedans, on va mettre une extraction de CBD qui a été faite par des solvants de manière chimique. On va réussir à récupérer que la molécule de CBD toute seule et qu'on va pouvoir doser à 10, 20, 30, 40, 50% même. dans une huile où il n'y a rien du tout. Alors que nous, la manière dont on travaille, en fait, on ne veut absolument pas travailler avec des solvants, on ne veut pas travailler avec des méthodes d'extraction chimique. On pense que la... La plante entière a plein de vertus, il y a les cannabinoïdes, le THC, le CBD, et puis il y en a plein d'autres dedans, il y en a à peu près une quarantaine, CBG, CBN, qui ont plein d'actions différentes, thérapeutiques et de bien-être, et même plein de vertus tout court. Il y a aussi les terpènes, ce qu'on va trouver dans plein d'autres plantes, le limonène, le mylène, le myrsène, qui sont des molécules qui vont donner du goût à la plante. Le limonène va ressembler un peu au citron, le myrsène aux fruits des bois, le mylène un peu à l'humus, à la terre. Et toutes ces terpènes-là, eux aussi, ont des vertus. Le myrsène, c'est des choses qu'on n'a pas le droit de dire de manière médicale, mais le myrsène est reconnu par des études dans d'autres plantes, pas que par le cannabis, pour avoir des vertus sédatives. Le limonène est reconnu pour être un antioxydant. Et le cannabis développe aussi plein de molécules et plein de terpènes. qui sont généralement issues de d'autres plantes. Donc c'est une plante qui est assez magique pour ça. Et tout ça ensemble, ces molécules de cannabinoïdes, de terpénoïdes et de flavonoïdes, je vais vous passer les choses plus scientifiques, font un effet d'entourage. Ce full spectrum, ça veut dire que toutes les molécules fonctionnent ensemble et ont une synergie pour aider à apaiser certaines douleurs ou à traiter des besoins qu'on voudrait traiter avec cette plante. Et donc du coup, nous, on fait simplement une macération. du pollen de nos fleurs dans une huile pour vraiment tout conserver, pour qu'on ait vraiment tout jusqu'à la fin. Et en plus de ça, au lieu de prendre une huile, on va dire très basique, on a choisi de travailler avec une huile de cameline. C'est une vieille plante qui est un peu oubliée, qui sert souvent de tuteur pour faire pousser les lentilles dans les champs. Et à côté de chez nous, on a un producteur en bio qui fait de la cameline, de l'huile de cameline, de l'huile de lin, il fait plusieurs… plusieurs choses et son huile de cameline est très renommée aussi, vous pouvez la retrouver sur camelinedio.fr. En fait l'huile de cameline depuis 1998 est reconnue comme un alicament parce qu'elle aide à pas mal de choses, la régulation des oméga 3, oméga 6, c'est aussi un super antioxydant, fort pouvoir pénétrant, elle aide beaucoup à prévenir les maladies cardiovasculaires et on s'est dit bon on peut travailler avec un produit local fait à côté de chez nous qui a aussi des vertus. pourquoi pas essayer de combiner tout ça. Donc, je pense qu'on est les seuls aujourd'hui à proposer en tout cas cette façon de faire. Il y en a d'autres en France qui font du macérat comme nous, de la macération et pas de l'extraction chimique, et qui proposent des produits full spectrum avec de l'huile de noisette, de l'huile de coco, de l'huile d'olive, il y a plein d'autres choses qui existent. Nous, en tout cas, aujourd'hui, on travaille avec de l'huile de cameline. On essaie de proposer un produit qui soit au maximum au respect de la plante. pour qu'on puisse offrir quelque chose de meilleure qualité possible aux gens qui veulent consommer.

  • #0

    Oui, alors, pour rappel, le CBD, c'est la molécule autorisée et le THC, c'est la molécule associée au récréatif, donc à la drogue, qui n'est pas légalisée, qui est totalement interdite. Et tous les produits doivent avoir moins 0,3% de THC. Et sachant qu'un test salivaire le prend à beaucoup moins. Donc il est conseillé quand vous prenez de l'huile de la prendre plutôt le soir, le temps qu'elle soit digérée, intégrée. Et mon mari a posé la question à des gendarmes qui ont dit que pour mon cas, parce que je conduis, parce que je n'ai aucun effet, que dans la mesure où j'avais une lettre disant que je prenais du CBD, et pas forcément une ordonnance, puisqu'on ne peut pas avoir d'ordonnance, sauf cas exceptionnel, que je prenais du CBD, et les lettres, donc moi j'en ai de la clinique antidouleur, qui disent que, comme je vous l'avais dit, que je gère bien mes douleurs grâce au CBD, et que dans mon sac, j'ai un flacon. vide. De cette huile, pour leur présenter le taux, leur présenter ce que c'est, normalement, ils peuvent me laisser passer dans la mesure où ce ne sont que des traces. Et de même, demander une prise de sang pour bien demander la...

  • #1

    Aujourd'hui, ils ont même maintenant des nouveaux tests salivaires qui permettent d'accélérer un peu la procédure. C'est-à-dire que s'ils vous testent et qu'ils vous font un test salivaire pour voir si vous avez consommé quelque chose, alors le premier test peut s'avérer positif parce qu'il détecte vraiment un tout petit taux. Et donc, du coup, s'il y a des traces de THC, même si on est en dessous de 0,3, celui-ci peut s'avérer positif. Mais dans ce cas-là, si ça arrive, déjà si vous… faites comme Françoise vient de dire, prenez bien un papier avec vous si vous pouvez, même une facture si vous avez, la petite fiole avec vous, pour pouvoir leur présenter que vous consommez ce type de produit et que, éventuellement, ça peut faire basculer un test sur un test positif. Dans ce cas-là, ils vont vous proposer un deuxième test, qui sera, lui, envoyé dans un laboratoire. Et du coup, ils pourront avoir une validation par un laboratoire qui dira que c'est un usage de THC qui est juste à faible dose, car il y a eu un usage de CBD. Aujourd'hui ils ont avancé un peu sur le sujet, même si ce qui est embêtant c'est que quand cette procédure arrive là, si vous êtes positif à un test salivaire, il risque de vous garder votre véhicule, en tout cas vous empêcher de conduire pendant deux jours le temps d'avoir le résultat du laboratoire. Donc ce n'est pas encore super, mais en tout cas ça avance parce que jusque là ça a été un peu compliqué, il y a des gens qui ont eu des pertes de permis un peu plus compliquées à cause de ça, et là aujourd'hui c'est en train d'avancer, mais effectivement il est conseillé. d'avoir des preuves de ce que l'on consomme, montrer qu'on n'est pas un consommateur de produits stupéfiants, qu'on a une ordonnance ou si on n'a pas d'ordonnance, en tout cas une lettre à une recommandation d'un médecin, d'avoir si possible une facture du produit et le produit avec soi. Plus on aura de preuves, plus ils nous feront confiance en notre bonne foi et ils vous laisseront travailler.

  • #0

    Ou au pire, demander un test sanguin, une prise de sang.

  • #1

    Ou au pire, demander un test sanguin. Là, par contre, ça vous engage à passer 4, 5 ou 6 heures avec eux, le temps qu'ils vous emmènent dans un centre où ils vont faire une prise de sang, parce que souvent, ils ne sont pas habilités. C'est pour ça qu'aujourd'hui, ils favorisent vers le deuxième test salivaire. Mais dans tous les cas, ça vous fera perdre du temps, quoi qu'il en soit. C'est ça qui est un peu dommageant.

  • #0

    Et c'est quand même exceptionnel, puisque moi, je dois dire que je n'ai jamais eu... Enfin, en 60 ans avant, ça n'existait pas, en 40 ans, mais assoufflé dans un test CBD. Oui,

  • #1

    en général, quand ils recherchent des stupéfiants, c'est un peu bête à dire, mais ils le font aussi un peu en… Je n'ai pas envie de dire au faciès, mais avec le flair qu'ils ont, effectivement, quand ils chargent des stupéfiants, ils chargent des profils de gens qui ont l'air de consommer des stupéfiants. Ils ne font pas des tests salivaires comme ça, juste pour le plaisir. Donc, en général, c'est qu'ils ont déjà un gros doute. Si après, vous leur dites que vous consommez du CBD parce que vous avez des problèmes thérapeutiques et que ça vous aide, en général, ils vous laissent tranquille.

  • #0

    Donc là, c'était vraiment pour rassurer toutes les personnes qui ont peur de prendre du CBD et qui font toujours l'amalgame entre CBD et THC. Donc, il y avait un autre sujet dont tu m'avais parlé, que je trouve très intéressant, comme tu parlais des taux de TH, de CBD, moi aussi je vais faire la confusion, que l'on trouve parfois à 20-30%, mais il y a aussi un problème de toxicité pour le foie, parce que je sais que déjà, par exemple, en ce qui me concerne avec l'hormonothérapie, j'ai le taux de gamma H, gamma GT, et... qui a explosé puisque je dois être à 140 au lieu d'un taux minimal, dû au traitement que je suis. Et donc cette toxicité vient en plus s'ajouter à la toxicité des médicaments que l'on prend en post-cancer ou en cancer.

  • #1

    Effectivement, comme je vous disais tout à l'heure, il y a l'autre méthode, on va dire plus industrielle, de fabrication des huiles. Elle peut avoir son avantage chez certaines personnes d'aller jusqu'à des taux de 30, 40 ou 50 j'ai envie de dire sur un effet un peu one shot d'un coup, quand on a vraiment peut-être une crise de douleur ou quelque chose comme ça. Mais vraiment, je pense que c'est une méthode qui est assez déconseillée. Aujourd'hui, en tout cas, les produits au-delà de 50 ont été interdits à la vente. et l'OMS a demandé à ce qu'on puisse dessus notifier absolument le nombre de gouttes maximum qu'il faut prendre dessus, parce qu'on préconise de ne pas dépasser 50 mg de CBD pour 50 kg de masse corporelle sur une journée. Et effectivement, il y a beaucoup de produits à base de CBD, des huiles qu'on trouve même en pharmacie, qui ont des taux de 30, 40 ou 50 qui s'y sont pris à haute dose, peuvent finalement abîmer le foie ou les reins. parce que ce sont des produits qui ne sont pas faits pour être assimilés en si grande quantité. Là, c'est sous forme de petits cristaux et ça peut finalement abîmer. Donc, ce n'est pas conseillé. Je ne conseillerais pas de prendre ces médicaments à trop forte dose quand on veut faire un traitement régulier. De prendre des produits industriels, on risque de vouloir chercher le surdosage de CBD pour avoir un bon effet. On va monter à 20, 30 ou 25, 30, 40 de CBD pour avoir quelque chose qui nous fait du bien. Ça va faire un effet de détente, mais il y aura ces inconvénients-là sur le foie et les reins. La différence avec les produits que nous on fait, ce qu'on a comme retour de beaucoup de personnes, alors nous, notre forte, elle a un taux à peu près de 8% de CBD, ce qui ne paraît pas énorme quand on est habitué justement à cette surenchère du taux de CBD pour soulager la douleur qui est un peu une chimère. Mais nous, les gens qui consomment cette huile-là et dont on a des retours, je ne peux pas faire de prescription ou de conseils médicaux, mais les retours qu'on a des consommateurs de ces produits-là, c'est que... Notre huile à 8%, finalement, elle fait facilement autant d'effets que pour certains, qu'une huile à 25 ou 30%. Donc, ça peut déjà permettre de soulager normalement pas mal de douleurs sans avoir à prendre des produits avec un fort taux de CBD qui serait au-delà de 30 ou 40%. Et en plus, l'avantage, c'est que ce n'est pas une molécule qui est très compactée comme ces petits cristaux-là. C'est vraiment un produit qui est macéré avec toutes les autres molécules, comme je vous ai dit tout à l'heure. et qui ont cet effet de synergie, d'entourage, qui vont vous aider aussi et qui vont faire en sorte justement que ce CBD vous aide mieux, parce qu'il y aura toutes ces autres molécules autour. Donc voilà, moi si je pouvais vous préconiser, ce n'est pas que pour vendre ma crèmerie, mais c'est effectivement de faire attention, de prendre des produits qui soient au minimum full spectrum, au mieux, même vraiment des produits qui sont faits chez des producteurs français, bio. qui vont faire vraiment du macérat et qui ne vont pas faire autre chose comme type d'extraction. Comme ça, on respecte vraiment les taux naturels de la plante. C'est-à-dire que nous, on a, comme je vous disais, un taux fort de notre macérat qui est à 8%. C'est parce que notre fleur en elle-même est à peu près à 8,5% de CBD et on ne pourra pas aller au-delà avec des extractions naturelles.

  • #0

    Et dernièrement, il y avait eu une émission de télévision qui parlait de l'adjonction par les industriels de molécules. Alors, je ne me rappelle plus les noms parce que je l'ai écouté. Tu vas en savoir mieux que moi. Et que justement, les gens se retrouvaient achetés du CBD. Et se retrouvaient avec d'autres choses qui justement leur faisaient voir des éléphants roses ou des lapins bleus.

  • #1

    Oui, effectivement, malheureusement, beaucoup d'industriels ont compris qu'il y avait un réel intérêt à se tourner vers ce produit et à en faire commerce. Et ils ont compris qu'il y avait beaucoup de gens qui cherchaient à se détourner du cannabis traditionnel avec du THC dedans. Et puis ils se sont dit, si on pouvait faire en sorte qu'ils se sentent un peu défoncés pour être contents, comme avec du THC, mais qu'en plus ça n'allume pas les tests salivaires, c'est encore mieux. Donc effectivement, il y a beaucoup d'industriels qui aujourd'hui vendent des produits où il y a eu des adjonctions de molécules de cannabis, mais synthétisées ou semi-synthétisées. C'est-à-dire qu'ils vont reprendre une molécule qui existe en toute petite partie dans la plante. mais ils vont la faire développer, la cultiver, ajouter des atomes d'hydrogène ou faire des choses comme ça, et ça va donner un produit qu'ils vont pouvoir arroser sur les plantes, et après être vendu comme du CBD, parce qu'il n'y aura pas de taux de THC dedans. Mais par contre, ces molécules-là ont des réels impacts psychotropes, peuvent vraiment faire boire des éléphants roses ou autres peut-être. En tout cas, il y a eu beaucoup de cas avérés et relatés de personnes qui ont eu des vrais problèmes de santé en consommant ces produits-là. et même par des produits à manger. Il y en a qui ont vendu des gummies, des petits bonbons. Et je crois qu'au Nouvel An, cette année où c'était à Noël, une famille a acheté ces bonbons-là en pensant que c'était du H4CBD. Donc, ils se sont dit qu'il y a juste une petite lettre en plus. Sauf que oui, c'est qu'il y a eu quatre atomes d'hydrogène qui ont été rajoutés. Et plus on ne sait pas ce qu'ils font dans leur cuisine, parce qu'il n'y a aucune traçabilité, il n'y a aucun contrôle sur les méthodes de faire ces produits-là. Ils ont mangé ça, ils ont tous fini en convulsions, ils sont partis dans le coma, voilà ça a été une catastrophe et il y a plein de gens qui retournent aujourd'hui des problèmes de sensations, de perte d'équilibre, de palpitations, de choses comme ça. Malheureusement, ça a beaucoup de succès auprès de jeunes qui ont envie de trouver des produits qui vont un peu les défoncer. Donc nous ça ne nous aide pas à notre commerce du CBD et aux produits bien-être et malheureusement il y a beaucoup de ces produits là qui sont vendus. Et il y a aussi une partie de ces produits-là aujourd'hui qui se retrouvent à être ajoutés dans des produits type huile, justement pour les gens qui ont des besoins thérapeutiques. Alors, moi, je ne suis pas du tout spécialisé dans ces choses-là. J'entends des scientifiques qui disent que certaines de ces molécules sur lesquelles ils travaillent et qui vendent type H4, CBD, etc., pourraient avoir des vertus thérapeutiques aussi, mais qu'il faudrait qu'ils soient dosés, contrôlés, qu'on puisse savoir comment utiliser dans un domaine médical. Mais aujourd'hui, c'est vendu simplement pour l'histoire du commerce. Donc, il y en a qui rajoutent du H4 CBD dans une huile de CBD. Peut-être que ça va aider des gens, mais le problème, c'est que vraiment aujourd'hui, il n'y a vraiment aucun contrôle, aucune étude de fait sur ces produits-là et qu'on n'est pas à l'abri. Donc, si vous croisez ce genre de produit, moi, je vous dirais, dans le doute, ne vous tournez pas vers ces produits-là. Si vous voyez un nom avec 3-4 lettres bizarres, H4 CBD, HHC, THCP, THCVO, des trucs comme ça décrits dessus, Moi je vous conseillerais de ne pas vous tourner dessus parce que c'est des produits qui sont à la mode en ce moment. Ils essayent de prendre un marché sur le côté récréatif malheureusement et aussi peut-être sur le côté médical. Et pour l'instant, on n'a vraiment pas de recul sur ces produits-là qui sont vraiment des produits chimiques pour le coup. Et voilà, moi je vous conseillerais toujours de vous tourner vers les produits les plus naturels possibles. La plante fait les choses très bien normalement. C'est notre cheval de bataille en tout cas avec ce produit-là. de le dédiaboliser, mais pas d'en faire un produit qui soit là pour défoncer et qui serait magique non plus. Ce n'est pas le sérum Elixir qui marche pour tout le monde non plus.

  • #0

    Comme tout est testé.

  • #1

    Il faut essayer. Nous, on a beaucoup besoin de retours des consommateurs, des gens qui l'utilisent, parce qu'on n'a pas le droit de faire de conseils médicaux, comme je vous disais, sur ces produits-là. On ne peut que relater ce que les gens nous disent comme retour d'expérience. Et c'est ce qui nous permet… peut-être d'améliorer nos produits aussi et de pouvoir mieux en parler quand des gens nous posent des questions. En tout cas, en racontant le discours de ceux qui nous font confiance et qui essayent nos produits et qui veulent bien nous donner les retours.

  • #0

    Oui, mais je trouve ce qui est le pire dans tout ça, c'est que beaucoup de personnes qui utilisent du CBD thérapeutique, donc... vont l'acheter sur Internet parce que c'est moins cher, parce qu'ils vont chercher et toujours ce côté Ah, j'ai trouvé du 30% qui coûte moins cher que le 30% que tu as, etc. Mais en fin de compte, on ne sait pas forcément ce qu'il y a dedans.

  • #1

    Parce que justement,

  • #0

    c'est un bon ou pas.

  • #1

    Je peux dire que si ce n'est pas cher… Il y a de grandes chances que ce ne soit pas de la qualité. Je ne veux pas dire qu'il faut absolument mettre vachement cher pour avoir un bon produit, parce qu'ils ont vendu beaucoup de produits aussi en se mettant dans ce tel dorado, on va dire, de vente de produits au CBD, qu'il y en a qui vendaient des huiles à 120, 130 euros, même 80 euros. Du fiole d'huile, c'est complètement aberrant. On n'est pas non plus sûr sur un produit qui doit être si cher que ça. Mais effectivement, si vous payez vraiment un produit à 7, 8 euros, 10 euros, 20 euros… Méfiez-vous parce qu'en général, il y a de grandes chances que ce soit des produits avec des extractions industrielles où il n'y a pas grand-chose dedans, il y a un petit peu de cette molécule que vous avez besoin.

Description

Dans cet épisode, vous découvrirez tout ce que vous avez toujours voulu connaître sur le CBD, cette molécule extraite du chanvre qui fait des miracles pour calmer les douleurs (enfin, pour moi elle en a fait !) et qui est connue et utilisée à visée thérapeutique depuis des années dans d'autres pays.


Et vous serez rassurée : bien que faisant partie de la vaste famille du chanvre, la plante qui la synthétise ne produit pas plus de THC (la molécule de la drogue, illégale) que le bon vieux chanvre qui sert à faire des sacs et de l'isolation.


Mon invité de la semaine, Pierrick Bidet, est un pionnier de cette culture, puisqu'il l'a découverte en Californie, avant de la rapatrier en Charente (où la culture du chanvre était courante) au sein de l'entreprise Charent'Haze qui m'a fait découvrir leurs produits, que j'utilise maintenant avec succès.


Vous découvrirez les différents modes d'extraction et de commercialisation du CBD, comment le choisir, l'utiliser au mieux, ainsi que de nombreuses anecdotes sur cette plante très cultivée en France jusqu'à la fin de la 2de guerre mondiale.


Pierrick vous parlera également des précautions à prendre pour ne pas fatiguer son foie, acheter des produits frelatés (ou contenant autre chose que du CBD) ou même le cuisiner ! 😆


Alors, si vous désirez comprendre ce qu'est réellement le CBD, ce qui me motive pour en parler et pourquoi j'ai choisi ce fournisseur local, qui cultive du CBD bio et le transforme lui-même (il vous dira comment), ne ratez pas cet épisode.


Et diffusez-le autour de vous, car il y a encore tellement de confusion dans les esprits et de peur de se droguer (ce qui est légitime), que diffuser une information de qualité est essentielle !


Et pour découvrir Charent'Haze (et bénéficier des 10% de réductuon sur la première commande), c'est ICI.

Et vous pouvez adresser vos questions à Pierrick en lui écrivant à : contact.charenthaze@gmail.com.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • #0

    bonjour aujourd'hui comme je vous l'avais annoncé il y a quelque temps voici enfin l'enregistrement de l'interview de pierrick qui est un pionnier de la culture du cbd et qui vous expliquera tout sur cette molécule qui personnellement m'a calmé les douleurs a tout de suite après le jingle Bienvenue sur Salade de crabe, le podcast qui vous apportera des aides pratiques, des conseils et des témoignages pour mieux vivre cette période. En 2022, j'ai traversé trois cancers et j'ai à cœur de vous partager tout ce que j'aurais aimé savoir à l'époque. Que vous soyez malade, aidant ou thérapeute, vous trouverez ici des ressources pour mieux comprendre ce que l'on vit en temps réel. Alors, bienvenue sur ce podcast et bonne écoute ! Bonjour, aujourd'hui j'ai le plaisir et l'honneur d'accueillir Pierry, qui est cofondateur de Charentaz, qui est la petite société qui me fournit en CBD bio et produits localement. Et Pierrick est également quelqu'un qui a une grande expérience de la culture de CBD, de, plutôt, de cannabis avec du CBD.

  • #1

    Bonjour, comme vient de le dire Françoise, moi c'est Pierrick, je suis co-fondateur de la marque Charentaise, une petite entreprise en Charente. J'ai eu une expérience avant de commencer cette histoire avec Charentaise, où j'ai eu la chance de pouvoir aller travailler en Californie pendant 4 ans, à période répétée. sur des plantations de cannabis. Il faut savoir qu'en Californie, le cannabis à usage médical, qu'on parle de THC ou de CBD, ça rentre dans les deux cadres. Depuis plus d'une quinzaine d'années maintenant, le cannabis là-bas était d'abord vendu uniquement dans des dispensaires avec des ordonnances médicales, avec plus ou moins des forts taux de CBD ou de THC selon les problématiques et les problèmes. de maladies ou les soucis que les gens avaient besoin de traiter. Et puis, du coup, j'ai eu la chance de travailler dans ces productions là-bas qui fournissaient en partie des dispensaires. Et puis, j'ai travaillé aussi dans la même période, à un moment où effectivement le cannabis a été aussi légalisé en récréatif. Donc, les deux produits sont là-bas très connus et très utilisés de différentes manières, un peu différemment de la France. Mais ce qui est très intéressant, c'est qu'ils ont une culture vraiment très poussée maintenant depuis presque 20 ans sur le sujet, et même plus avant la prohibition du produit là-bas aussi. Et du coup, ils sont très en avance sur comment bien faire pousser ces plantes, comment bien en extraire les bienfaits, comment bien travailler avec et proposer des produits qui soient intéressants pour le bien-être des personnes en général. Donc voilà, pour vous présenter un peu ça en essayant de faire rapido.

  • #0

    Oui, et il faut dire que là, c'est là où on voit que la France est toujours très frileuse, à juste titre, pour les drogues récréatives, mais qu'il y a vraiment une… une documentation plus que de la culture pour l'usage du cannabis pour un côté médical. Je sais qu'il y avait, avant que le CBD soit sur le marché, beaucoup de cancéreux qui fumaient du cannabis parce que c'était le seul produit qui leur procurait une baisse des douleurs, une détente, des possibilités de sommeil. Et que même si c'était... à ne pas dire préconisé, mais dans certains cas, il y avait les médecins qui leur disaient, bon, faites-le. Il y a une culture adverse au monde en France de cela.

  • #1

    C'est vrai qu'en Suisse aussi, ils y travaillent déjà depuis un moment et on a cette culture un peu plus proche de chez nous, où effectivement, du cannabis est vendu pour des vertus médicinales aussi, même si c'est encore… Je ne suis pas très calé sur la Suisse, mais je crois que ce n'est pas dans tous les États de la Suisse ou toutes les provinces que c'est exactement de la même manière. Ils ont aussi besoin d'ordonnances précises et dans certains cas, ils peuvent prendre du cannabis. Et du coup, effectivement, il y a beaucoup de Français qui ont été se fournir en Suisse pour avoir des produits. soit de l'herbe pure ou des médicaments, même à base de THC ou de cannabis pour les aider pour des problématiques de cancer, pour la douleur, pour le retour à l'appétence, parce que souvent ça coupe pas mal la faim et c'est vrai que le cannabis aide à récupérer de l'appétit. Enfin voilà, ça a plein d'autres vertus qui sont utilisées à côté de chez nous. On a plein de documentations, on entend plein de choses. Mais oui, la France reste un peu bloquée dans ce côté prohibition, du côté marijuana, du côté du produit récréatif qui est assez risque. complètement. Il faut prendre en compte tout, il n'y a peut-être pas à se focaliser que sur ça. Mais bon, la France prendra le temps qu'il faut sûrement pour avancer sur ce sujet, comme tous les autres pays dorénavant, je pense maintenant.

  • #0

    Et ça commence à venir, puisque j'ai eu deux rendez-vous au centre antidouleur, parce que je souffre de très grosses douleurs chroniques dans les articulations dues à l'hormonothérapie. Et la docteure, l'oncologue qui m'a suivie, qui m'a reçue en consultation, m'a dit qu'elle ne pouvait pas me faire d'ordonnance de CBD, parce que je lui ai demandé. qu'actuellement ils avaient une étude au centre antidouleur sur le CBD, mais les patients devaient venir toutes les semaines chercher leur comprimé ou leur produit. les ramener chez eux pour être sûr qu'ils prenaient exactement ce qu'il fallait, enfin c'était aussi dans le cadre d'une étude, et que cette étude était en fin d'étude, donc que je ne rentrais pas dedans. Mais dans les comptes rendus qu'elle m'a fait, il y avait Madame Boutet utilise le CBD pour gérer ses douleurs et Madame Boutet elle le gère bien, ça lui convient parfaitement comme produit.

  • #1

    C'est vrai qu'on avance sur ce sujet, ça doit faire, je me trompe peut-être, mais on n'est pas très loin des 3-4 ans que la France a commencé à faire des études dans le milieu médical autour du cannabis en général, pas uniquement du CBD et même du THC. Ce sont des études qui sont menées par des laboratoires, qui sont subventionnées par l'État pour avancer sur le sujet. Et ça a été assez compliqué même puisqu'au début, ils se fournissaient exclusivement en Suisse et en Israël. pour avoir des produits et c'était uniquement des produits qui venaient de laboratoires pharmaceutiques, donc pas de la plante naturelle mais des extractions qui ont été faites pour être mises dans des médicaments. Et puis en fait, ces pays-là acceptaient de le faire gratuitement. Et puis un beau jour, ils ont demandé de l'argent et puis du coup, on n'avait plus de fournisseurs et du coup, la France a failli arrêter le programme d'essai. Parce qu'il y avait, je crois, je me trompe peut-être, mais je crois qu'on était autour de 140 patients, souvent des personnes avec... plutôt en soins palliatifs finalement, pour essayer de trouver des moyens d'apaiser les douleurs, de retrouver de l'appétit, de se détendre. Donc il y a eu des tests menés avec du CBD, avec du THC, des tests placebo je crois aussi, il y a eu plusieurs tests qui ont été menés et les études ont failli s'arrêter il y a un an et demi parce qu'on n'avait plus de fournisseurs. Et il me semble que ça a repris, du coup il y a six mois le projet a finalement été repris. et ils ont pris enfin des travailleurs français pour pouvoir se produire, se fournir directement. Je trouve que c'est une bonne avancée. Au début, on trouvait ça un peu dommage qu'on aille se fournir en Israël et en Suisse pour ces produits-là, alors qu'il y a pas mal de producteurs français maintenant aussi. Mais en tout cas, ça avance sur ce sujet-là, c'est un sujet qui continue. Et donc, effectivement, pourvu que ça avance, en tout cas au moins pour le côté médicinal, même si c'est par les laboratoires pharmaceutiques, même si c'est des extractions chimiques peut-être, pas toujours aussi respectueuse de la plante que ce que, en tout cas de ma part, éthiquement, je préconiserais plus. Mais en tout cas, ça fait avancer le sujet et c'est déjà une très bonne chose.

  • #0

    Oui, alors là, tu soulèves deux choses. C'est la douleur. Donc moi, personnellement, je confirme que cela fonctionne. Alors moi, comme je ne fume pas, puisque avec le poumon, je ne peux pas, puisque je crois que vous la présentez sous différentes formes.

  • #1

    Alors nous on la présente aujourd'hui, c'est un peu compliqué, mais il paraît en France pour les producteurs français, c'est assez compliqué d'avoir des cases qui nous correspondent, parce que le produit même s'il est autorisé, il n'est pas encore bien légalisé et cadré. Donc on a beaucoup de choses qui nous permettent d'être quand même très cadrés dans certaines choses, mais sur la forme de nos produits aujourd'hui, en tant que producteur français, on est dans une case où on aurait le droit de les vendre que comme des produits alimentaires. mais à la fois, ce n'est pas complètement autorisé de les vendre comme des produits alimentaires au niveau de l'Europe. Il y a tout plein de entreprises. Il y a un espèce de flou juridique où on attend vraiment un cadre pour qu'on puisse vendre nos produits correctement sans être inquiété ensuite. Et du coup, aujourd'hui, nous, le seul cadre qu'on a trouvé pour pouvoir vendre nos produits correctement avec notre labellisation bio et qu'on puisse les vendre sans avoir de soucis, c'est de les vendre en alimentaire. Tous nos produits nous sont vendus comme des produits alimentaires. Même les fleurs que l'on vend en bureau de tabac, parce qu'on ne va pas se mentir, on vend beaucoup de fleurs dans des bureaux de tabac, dessus il est écrit que c'est un produit qui a été infusé et que c'est déconseillé de le fumer. Après on sait très bien qu'à l'usage, beaucoup des gens qui vont l'acheter vont le prendre pour un produit à fumer. Mais nous en tout cas ce n'est pas ce qu'on préconise, ce n'est pas la manière dont on présente nos produits non plus. Mais effectivement, on sait très bien qu'à l'usage, c'est ce qui va se passer. On attend aussi un cadre légal et juridique qui nous permette de pouvoir différencier et de faire les deux parce qu'on vend des produits à usage alimentaire qui sont clairement alimentaires, des tisanes, du miel, des huiles. Toutes ces choses-là sont clairement à usage alimentaire. Dans nos produits, on va dire à base de fleurs, il y a beaucoup de gens qui font de la cuisine aussi avec des fleurs, qui vont faire des infusions, qui vont pouvoir les utiliser aussi pour faire de l'alimentaire. Mais c'est vrai qu'à l'usage. On sait qu'il y a des personnes qui vont le fumer parce qu'ils trouvent que ça leur fait plus d'effet. Ils recherchent un substitut au cannabis du marché noir qui va pouvoir les aider à les apaiser sans avoir d'effet psychotrope et peut-être à se sevrer de ces produits-là. Donc du coup, on sait qu'on a une grosse partie de nos produits qui sont fumés aujourd'hui. Mais nous, on ne veut pas et on ne préconise pas ça.

  • #0

    Et là justement, il y a une chose très importante, c'est que le cannabis dont nous parlons est un cannabis avec un taux très très faible de THC, donc ce n'est pas du tout considéré comme une drogue.

  • #1

    Non absolument pas.

  • #0

    Et pour l'avoir utilisé, enfin pas fumé, mais je peux vous assurer que je n'ai jamais vu d'éléphant rose ou que j'ai fait de tripes ou que j'ai fait quoi que ce soit. Donc là c'est vraiment un produit pour aider. Alors, on ne peut pas dire que cela peut aider parce qu'au niveau législatif, c'est un produit de bien-être et de confort. Mais moi, ça m'a calmé les douleurs et ça m'a permis de dormir, tout au moins de dormir beaucoup mieux. Et également de calmer les sensations, de m'aider à dormir, une sensation d'apaisement. Si on est stressé, je trouve que ça calme également. Après, c'est mon avis, je ne suis pas médecin, je suis simplement utilisatrice dans le cadre d'une infection, de douleurs dues à des cancers, dues à des hormonothérapies et Je ne peux faire que mon retour personnel et j'en suis extrêmement contente. Et je ne dis pas ça pour faire de la pub, ni pour le CBD, ni pour Charentaise, mais j'avais essayé une autre marque et j'ai vu la différence, la différence de produit et la différence de résultat. Alors, il faut dire que tous vos produits sont dans la légalité, donc ils ont un taux de THC inférieur à 0,3%. C'est ça. On le voit sous forme d'huile. Donc, moi j'utilise principalement… Alors, j'avais commencé par l'huile que j'avais déjà essayée et que mon mari utilisait auparavant d'une autre marque. Et… Je vous ai rencontré par hasard sur un marché et vraiment votre discours m'a extrêmement plu parce que vous étiez comme pour les huiles essentielles que j'utilise dans un autre cadre. dans des produits qui ne sont pas vraiment chémotypés, parce qu'il n'y a pas de législation dessus, mais vraiment des produits qui sont faits de manière bio, avec des variétés, je pense, qui sont optimisées pour le CBD. Tu pourras en parler.

  • #1

    Et surtout,

  • #0

    une extraction qui est full spectrum. Donc, toute la plante est utilisée. Et notamment, ce n'est pas comme les autres huiles que j'avais utilisées où c'est, en fin de compte, un extrait qui est remis dans de l'huile où il n'y a qu'une seule molécule. Et là, il y a le totum de la plante et vraiment c'est une synergie naturelle qui est d'autant mieux acceptée et qui a d'autant plus d'effet avec beaucoup moins de pourcentage de CBD. que je ne me trompe pas de molécule.

  • #1

    C'est ça. Effectivement, on travaille nos huiles de manière un peu différente, comme tu disais, de ce qui se passe dans l'industrie du CBD. Il faut savoir qu'aujourd'hui, qu'on aille en pharmacie ou dans un magasin de CBD, On va dire qu'à 95% de chance, si vous voulez acheter des huiles, on va vous proposer des huiles type extraction industrielle ou chimique. C'est-à-dire que, comme Françoise venait de vous dire, on va utiliser une huile basique type huile de coco, huile de chanvre, huile d'olive. Et dedans, on va mettre une extraction de CBD qui a été faite par des solvants de manière chimique. On va réussir à récupérer que la molécule de CBD toute seule et qu'on va pouvoir doser à 10, 20, 30, 40, 50% même. dans une huile où il n'y a rien du tout. Alors que nous, la manière dont on travaille, en fait, on ne veut absolument pas travailler avec des solvants, on ne veut pas travailler avec des méthodes d'extraction chimique. On pense que la... La plante entière a plein de vertus, il y a les cannabinoïdes, le THC, le CBD, et puis il y en a plein d'autres dedans, il y en a à peu près une quarantaine, CBG, CBN, qui ont plein d'actions différentes, thérapeutiques et de bien-être, et même plein de vertus tout court. Il y a aussi les terpènes, ce qu'on va trouver dans plein d'autres plantes, le limonène, le mylène, le myrsène, qui sont des molécules qui vont donner du goût à la plante. Le limonène va ressembler un peu au citron, le myrsène aux fruits des bois, le mylène un peu à l'humus, à la terre. Et toutes ces terpènes-là, eux aussi, ont des vertus. Le myrsène, c'est des choses qu'on n'a pas le droit de dire de manière médicale, mais le myrsène est reconnu par des études dans d'autres plantes, pas que par le cannabis, pour avoir des vertus sédatives. Le limonène est reconnu pour être un antioxydant. Et le cannabis développe aussi plein de molécules et plein de terpènes. qui sont généralement issues de d'autres plantes. Donc c'est une plante qui est assez magique pour ça. Et tout ça ensemble, ces molécules de cannabinoïdes, de terpénoïdes et de flavonoïdes, je vais vous passer les choses plus scientifiques, font un effet d'entourage. Ce full spectrum, ça veut dire que toutes les molécules fonctionnent ensemble et ont une synergie pour aider à apaiser certaines douleurs ou à traiter des besoins qu'on voudrait traiter avec cette plante. Et donc du coup, nous, on fait simplement une macération. du pollen de nos fleurs dans une huile pour vraiment tout conserver, pour qu'on ait vraiment tout jusqu'à la fin. Et en plus de ça, au lieu de prendre une huile, on va dire très basique, on a choisi de travailler avec une huile de cameline. C'est une vieille plante qui est un peu oubliée, qui sert souvent de tuteur pour faire pousser les lentilles dans les champs. Et à côté de chez nous, on a un producteur en bio qui fait de la cameline, de l'huile de cameline, de l'huile de lin, il fait plusieurs… plusieurs choses et son huile de cameline est très renommée aussi, vous pouvez la retrouver sur camelinedio.fr. En fait l'huile de cameline depuis 1998 est reconnue comme un alicament parce qu'elle aide à pas mal de choses, la régulation des oméga 3, oméga 6, c'est aussi un super antioxydant, fort pouvoir pénétrant, elle aide beaucoup à prévenir les maladies cardiovasculaires et on s'est dit bon on peut travailler avec un produit local fait à côté de chez nous qui a aussi des vertus. pourquoi pas essayer de combiner tout ça. Donc, je pense qu'on est les seuls aujourd'hui à proposer en tout cas cette façon de faire. Il y en a d'autres en France qui font du macérat comme nous, de la macération et pas de l'extraction chimique, et qui proposent des produits full spectrum avec de l'huile de noisette, de l'huile de coco, de l'huile d'olive, il y a plein d'autres choses qui existent. Nous, en tout cas, aujourd'hui, on travaille avec de l'huile de cameline. On essaie de proposer un produit qui soit au maximum au respect de la plante. pour qu'on puisse offrir quelque chose de meilleure qualité possible aux gens qui veulent consommer.

  • #0

    Oui, alors, pour rappel, le CBD, c'est la molécule autorisée et le THC, c'est la molécule associée au récréatif, donc à la drogue, qui n'est pas légalisée, qui est totalement interdite. Et tous les produits doivent avoir moins 0,3% de THC. Et sachant qu'un test salivaire le prend à beaucoup moins. Donc il est conseillé quand vous prenez de l'huile de la prendre plutôt le soir, le temps qu'elle soit digérée, intégrée. Et mon mari a posé la question à des gendarmes qui ont dit que pour mon cas, parce que je conduis, parce que je n'ai aucun effet, que dans la mesure où j'avais une lettre disant que je prenais du CBD, et pas forcément une ordonnance, puisqu'on ne peut pas avoir d'ordonnance, sauf cas exceptionnel, que je prenais du CBD, et les lettres, donc moi j'en ai de la clinique antidouleur, qui disent que, comme je vous l'avais dit, que je gère bien mes douleurs grâce au CBD, et que dans mon sac, j'ai un flacon. vide. De cette huile, pour leur présenter le taux, leur présenter ce que c'est, normalement, ils peuvent me laisser passer dans la mesure où ce ne sont que des traces. Et de même, demander une prise de sang pour bien demander la...

  • #1

    Aujourd'hui, ils ont même maintenant des nouveaux tests salivaires qui permettent d'accélérer un peu la procédure. C'est-à-dire que s'ils vous testent et qu'ils vous font un test salivaire pour voir si vous avez consommé quelque chose, alors le premier test peut s'avérer positif parce qu'il détecte vraiment un tout petit taux. Et donc, du coup, s'il y a des traces de THC, même si on est en dessous de 0,3, celui-ci peut s'avérer positif. Mais dans ce cas-là, si ça arrive, déjà si vous… faites comme Françoise vient de dire, prenez bien un papier avec vous si vous pouvez, même une facture si vous avez, la petite fiole avec vous, pour pouvoir leur présenter que vous consommez ce type de produit et que, éventuellement, ça peut faire basculer un test sur un test positif. Dans ce cas-là, ils vont vous proposer un deuxième test, qui sera, lui, envoyé dans un laboratoire. Et du coup, ils pourront avoir une validation par un laboratoire qui dira que c'est un usage de THC qui est juste à faible dose, car il y a eu un usage de CBD. Aujourd'hui ils ont avancé un peu sur le sujet, même si ce qui est embêtant c'est que quand cette procédure arrive là, si vous êtes positif à un test salivaire, il risque de vous garder votre véhicule, en tout cas vous empêcher de conduire pendant deux jours le temps d'avoir le résultat du laboratoire. Donc ce n'est pas encore super, mais en tout cas ça avance parce que jusque là ça a été un peu compliqué, il y a des gens qui ont eu des pertes de permis un peu plus compliquées à cause de ça, et là aujourd'hui c'est en train d'avancer, mais effectivement il est conseillé. d'avoir des preuves de ce que l'on consomme, montrer qu'on n'est pas un consommateur de produits stupéfiants, qu'on a une ordonnance ou si on n'a pas d'ordonnance, en tout cas une lettre à une recommandation d'un médecin, d'avoir si possible une facture du produit et le produit avec soi. Plus on aura de preuves, plus ils nous feront confiance en notre bonne foi et ils vous laisseront travailler.

  • #0

    Ou au pire, demander un test sanguin, une prise de sang.

  • #1

    Ou au pire, demander un test sanguin. Là, par contre, ça vous engage à passer 4, 5 ou 6 heures avec eux, le temps qu'ils vous emmènent dans un centre où ils vont faire une prise de sang, parce que souvent, ils ne sont pas habilités. C'est pour ça qu'aujourd'hui, ils favorisent vers le deuxième test salivaire. Mais dans tous les cas, ça vous fera perdre du temps, quoi qu'il en soit. C'est ça qui est un peu dommageant.

  • #0

    Et c'est quand même exceptionnel, puisque moi, je dois dire que je n'ai jamais eu... Enfin, en 60 ans avant, ça n'existait pas, en 40 ans, mais assoufflé dans un test CBD. Oui,

  • #1

    en général, quand ils recherchent des stupéfiants, c'est un peu bête à dire, mais ils le font aussi un peu en… Je n'ai pas envie de dire au faciès, mais avec le flair qu'ils ont, effectivement, quand ils chargent des stupéfiants, ils chargent des profils de gens qui ont l'air de consommer des stupéfiants. Ils ne font pas des tests salivaires comme ça, juste pour le plaisir. Donc, en général, c'est qu'ils ont déjà un gros doute. Si après, vous leur dites que vous consommez du CBD parce que vous avez des problèmes thérapeutiques et que ça vous aide, en général, ils vous laissent tranquille.

  • #0

    Donc là, c'était vraiment pour rassurer toutes les personnes qui ont peur de prendre du CBD et qui font toujours l'amalgame entre CBD et THC. Donc, il y avait un autre sujet dont tu m'avais parlé, que je trouve très intéressant, comme tu parlais des taux de TH, de CBD, moi aussi je vais faire la confusion, que l'on trouve parfois à 20-30%, mais il y a aussi un problème de toxicité pour le foie, parce que je sais que déjà, par exemple, en ce qui me concerne avec l'hormonothérapie, j'ai le taux de gamma H, gamma GT, et... qui a explosé puisque je dois être à 140 au lieu d'un taux minimal, dû au traitement que je suis. Et donc cette toxicité vient en plus s'ajouter à la toxicité des médicaments que l'on prend en post-cancer ou en cancer.

  • #1

    Effectivement, comme je vous disais tout à l'heure, il y a l'autre méthode, on va dire plus industrielle, de fabrication des huiles. Elle peut avoir son avantage chez certaines personnes d'aller jusqu'à des taux de 30, 40 ou 50 j'ai envie de dire sur un effet un peu one shot d'un coup, quand on a vraiment peut-être une crise de douleur ou quelque chose comme ça. Mais vraiment, je pense que c'est une méthode qui est assez déconseillée. Aujourd'hui, en tout cas, les produits au-delà de 50 ont été interdits à la vente. et l'OMS a demandé à ce qu'on puisse dessus notifier absolument le nombre de gouttes maximum qu'il faut prendre dessus, parce qu'on préconise de ne pas dépasser 50 mg de CBD pour 50 kg de masse corporelle sur une journée. Et effectivement, il y a beaucoup de produits à base de CBD, des huiles qu'on trouve même en pharmacie, qui ont des taux de 30, 40 ou 50 qui s'y sont pris à haute dose, peuvent finalement abîmer le foie ou les reins. parce que ce sont des produits qui ne sont pas faits pour être assimilés en si grande quantité. Là, c'est sous forme de petits cristaux et ça peut finalement abîmer. Donc, ce n'est pas conseillé. Je ne conseillerais pas de prendre ces médicaments à trop forte dose quand on veut faire un traitement régulier. De prendre des produits industriels, on risque de vouloir chercher le surdosage de CBD pour avoir un bon effet. On va monter à 20, 30 ou 25, 30, 40 de CBD pour avoir quelque chose qui nous fait du bien. Ça va faire un effet de détente, mais il y aura ces inconvénients-là sur le foie et les reins. La différence avec les produits que nous on fait, ce qu'on a comme retour de beaucoup de personnes, alors nous, notre forte, elle a un taux à peu près de 8% de CBD, ce qui ne paraît pas énorme quand on est habitué justement à cette surenchère du taux de CBD pour soulager la douleur qui est un peu une chimère. Mais nous, les gens qui consomment cette huile-là et dont on a des retours, je ne peux pas faire de prescription ou de conseils médicaux, mais les retours qu'on a des consommateurs de ces produits-là, c'est que... Notre huile à 8%, finalement, elle fait facilement autant d'effets que pour certains, qu'une huile à 25 ou 30%. Donc, ça peut déjà permettre de soulager normalement pas mal de douleurs sans avoir à prendre des produits avec un fort taux de CBD qui serait au-delà de 30 ou 40%. Et en plus, l'avantage, c'est que ce n'est pas une molécule qui est très compactée comme ces petits cristaux-là. C'est vraiment un produit qui est macéré avec toutes les autres molécules, comme je vous ai dit tout à l'heure. et qui ont cet effet de synergie, d'entourage, qui vont vous aider aussi et qui vont faire en sorte justement que ce CBD vous aide mieux, parce qu'il y aura toutes ces autres molécules autour. Donc voilà, moi si je pouvais vous préconiser, ce n'est pas que pour vendre ma crèmerie, mais c'est effectivement de faire attention, de prendre des produits qui soient au minimum full spectrum, au mieux, même vraiment des produits qui sont faits chez des producteurs français, bio. qui vont faire vraiment du macérat et qui ne vont pas faire autre chose comme type d'extraction. Comme ça, on respecte vraiment les taux naturels de la plante. C'est-à-dire que nous, on a, comme je vous disais, un taux fort de notre macérat qui est à 8%. C'est parce que notre fleur en elle-même est à peu près à 8,5% de CBD et on ne pourra pas aller au-delà avec des extractions naturelles.

  • #0

    Et dernièrement, il y avait eu une émission de télévision qui parlait de l'adjonction par les industriels de molécules. Alors, je ne me rappelle plus les noms parce que je l'ai écouté. Tu vas en savoir mieux que moi. Et que justement, les gens se retrouvaient achetés du CBD. Et se retrouvaient avec d'autres choses qui justement leur faisaient voir des éléphants roses ou des lapins bleus.

  • #1

    Oui, effectivement, malheureusement, beaucoup d'industriels ont compris qu'il y avait un réel intérêt à se tourner vers ce produit et à en faire commerce. Et ils ont compris qu'il y avait beaucoup de gens qui cherchaient à se détourner du cannabis traditionnel avec du THC dedans. Et puis ils se sont dit, si on pouvait faire en sorte qu'ils se sentent un peu défoncés pour être contents, comme avec du THC, mais qu'en plus ça n'allume pas les tests salivaires, c'est encore mieux. Donc effectivement, il y a beaucoup d'industriels qui aujourd'hui vendent des produits où il y a eu des adjonctions de molécules de cannabis, mais synthétisées ou semi-synthétisées. C'est-à-dire qu'ils vont reprendre une molécule qui existe en toute petite partie dans la plante. mais ils vont la faire développer, la cultiver, ajouter des atomes d'hydrogène ou faire des choses comme ça, et ça va donner un produit qu'ils vont pouvoir arroser sur les plantes, et après être vendu comme du CBD, parce qu'il n'y aura pas de taux de THC dedans. Mais par contre, ces molécules-là ont des réels impacts psychotropes, peuvent vraiment faire boire des éléphants roses ou autres peut-être. En tout cas, il y a eu beaucoup de cas avérés et relatés de personnes qui ont eu des vrais problèmes de santé en consommant ces produits-là. et même par des produits à manger. Il y en a qui ont vendu des gummies, des petits bonbons. Et je crois qu'au Nouvel An, cette année où c'était à Noël, une famille a acheté ces bonbons-là en pensant que c'était du H4CBD. Donc, ils se sont dit qu'il y a juste une petite lettre en plus. Sauf que oui, c'est qu'il y a eu quatre atomes d'hydrogène qui ont été rajoutés. Et plus on ne sait pas ce qu'ils font dans leur cuisine, parce qu'il n'y a aucune traçabilité, il n'y a aucun contrôle sur les méthodes de faire ces produits-là. Ils ont mangé ça, ils ont tous fini en convulsions, ils sont partis dans le coma, voilà ça a été une catastrophe et il y a plein de gens qui retournent aujourd'hui des problèmes de sensations, de perte d'équilibre, de palpitations, de choses comme ça. Malheureusement, ça a beaucoup de succès auprès de jeunes qui ont envie de trouver des produits qui vont un peu les défoncer. Donc nous ça ne nous aide pas à notre commerce du CBD et aux produits bien-être et malheureusement il y a beaucoup de ces produits là qui sont vendus. Et il y a aussi une partie de ces produits-là aujourd'hui qui se retrouvent à être ajoutés dans des produits type huile, justement pour les gens qui ont des besoins thérapeutiques. Alors, moi, je ne suis pas du tout spécialisé dans ces choses-là. J'entends des scientifiques qui disent que certaines de ces molécules sur lesquelles ils travaillent et qui vendent type H4, CBD, etc., pourraient avoir des vertus thérapeutiques aussi, mais qu'il faudrait qu'ils soient dosés, contrôlés, qu'on puisse savoir comment utiliser dans un domaine médical. Mais aujourd'hui, c'est vendu simplement pour l'histoire du commerce. Donc, il y en a qui rajoutent du H4 CBD dans une huile de CBD. Peut-être que ça va aider des gens, mais le problème, c'est que vraiment aujourd'hui, il n'y a vraiment aucun contrôle, aucune étude de fait sur ces produits-là et qu'on n'est pas à l'abri. Donc, si vous croisez ce genre de produit, moi, je vous dirais, dans le doute, ne vous tournez pas vers ces produits-là. Si vous voyez un nom avec 3-4 lettres bizarres, H4 CBD, HHC, THCP, THCVO, des trucs comme ça décrits dessus, Moi je vous conseillerais de ne pas vous tourner dessus parce que c'est des produits qui sont à la mode en ce moment. Ils essayent de prendre un marché sur le côté récréatif malheureusement et aussi peut-être sur le côté médical. Et pour l'instant, on n'a vraiment pas de recul sur ces produits-là qui sont vraiment des produits chimiques pour le coup. Et voilà, moi je vous conseillerais toujours de vous tourner vers les produits les plus naturels possibles. La plante fait les choses très bien normalement. C'est notre cheval de bataille en tout cas avec ce produit-là. de le dédiaboliser, mais pas d'en faire un produit qui soit là pour défoncer et qui serait magique non plus. Ce n'est pas le sérum Elixir qui marche pour tout le monde non plus.

  • #0

    Comme tout est testé.

  • #1

    Il faut essayer. Nous, on a beaucoup besoin de retours des consommateurs, des gens qui l'utilisent, parce qu'on n'a pas le droit de faire de conseils médicaux, comme je vous disais, sur ces produits-là. On ne peut que relater ce que les gens nous disent comme retour d'expérience. Et c'est ce qui nous permet… peut-être d'améliorer nos produits aussi et de pouvoir mieux en parler quand des gens nous posent des questions. En tout cas, en racontant le discours de ceux qui nous font confiance et qui essayent nos produits et qui veulent bien nous donner les retours.

  • #0

    Oui, mais je trouve ce qui est le pire dans tout ça, c'est que beaucoup de personnes qui utilisent du CBD thérapeutique, donc... vont l'acheter sur Internet parce que c'est moins cher, parce qu'ils vont chercher et toujours ce côté Ah, j'ai trouvé du 30% qui coûte moins cher que le 30% que tu as, etc. Mais en fin de compte, on ne sait pas forcément ce qu'il y a dedans.

  • #1

    Parce que justement,

  • #0

    c'est un bon ou pas.

  • #1

    Je peux dire que si ce n'est pas cher… Il y a de grandes chances que ce ne soit pas de la qualité. Je ne veux pas dire qu'il faut absolument mettre vachement cher pour avoir un bon produit, parce qu'ils ont vendu beaucoup de produits aussi en se mettant dans ce tel dorado, on va dire, de vente de produits au CBD, qu'il y en a qui vendaient des huiles à 120, 130 euros, même 80 euros. Du fiole d'huile, c'est complètement aberrant. On n'est pas non plus sûr sur un produit qui doit être si cher que ça. Mais effectivement, si vous payez vraiment un produit à 7, 8 euros, 10 euros, 20 euros… Méfiez-vous parce qu'en général, il y a de grandes chances que ce soit des produits avec des extractions industrielles où il n'y a pas grand-chose dedans, il y a un petit peu de cette molécule que vous avez besoin.

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