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Sans Compromis - L'art de la relation

L'autre, ce miroir vers l'amour de soi

L'autre, ce miroir vers l'amour de soi

22min |26/08/2024|

317

Play
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L'autre, ce miroir vers l'amour de soi

L'autre, ce miroir vers l'amour de soi

22min |26/08/2024|

317

Play

Description

L’autre, ce miroir qui m’invite à plonger dans qui je suis. C’est aussi cela grandir ensemble : faire de ce lien et de cet amour une aventure qui nous amène à mieux nous connaître individuellement pour s'aimer tel que nous sommes.


Quand est-ce que l’autre m’énerve ?

Qu’est-ce qui m’attire ? Me repousse ?

Qu’est-ce que j’admire ?


Tout ne parle que de soi.

Notre relation à l’autre raconte donc qui nous sommes.


Que ce soit en agréable ou en désagréable, via nos pensées ou les ressentis de notre corps, nous réagissons en permanence à l’environnement qui nous entoure.


L’autre éveille en permanence ce qui est important pour nous.


Le couple amoureux, comme toute relation privilégiée, est un terrain de jeu puissant pour se responsabiliser, développer l’amour de soi et l’amour de l’autre grâce à ce miroir.


Découvrez dans ce podcast une philosophie de vie qui propose d’innover dans la relation à soi et la relation à l’autre : un art de vivre pour apprendre à grandir ensemble.


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Dites-nous quelle est votre vision d'une relation épanouissante et d'une vie de couple inspirante ! ♾️✨


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Sans Compromis,

  • Speaker #1

    le podcast qui explore l'art de la relation à soi et à l'autre,

  • Speaker #0

    pour apprendre à grandir ensemble,

  • Speaker #1

    tout en restant chacun soi-même.

  • Speaker #0

    Dans cet épisode, nous allons vous parler de l'effet miroir.

  • Speaker #1

    En effet, entre deux épisodes sur le thème du tantra, ça nous paraît censé de faire cet épisode sur le miroir, puisque ça parle beaucoup aussi de notre exploration de la relation, et le tantra nous a permis de pas mal explorer ces miroirs. Et c'est toujours aussi l'approche qu'on aime, c'est d'expérimenter des choses par le corps, d'aller plonger dans des expériences intenses. et en même temps d'en ressortir du sens et de la cohérence avec qui nous sommes. Donc c'est ce qu'on va vous inviter à faire dans ce podcast. Et du coup, on a envie de plonger avec vous dans cet effet miroir parce qu'il y a aussi cette conviction que quand on a des outils, quand on a justement des grilles de lecture, et bien plus on maîtrise certaines grilles de lecture, plus les aventures et les expérimentations qu'on peut faire Et notamment, on l'a beaucoup vécu en couple, nous, nous permettent d'aller explorer de manière audacieuse dans notre couple parce qu'aussi, nous sommes forts de cette connaissance de soi et des grilles de lecture qui nous permettent de vivre ces aventures tout en faisant grandir notre couple.

  • Speaker #0

    Et cet effet miroir, ça commence par ces moments de balotage, que ce soit du balotage mental ou émotionnel au contact de l'autre.

  • Speaker #1

    L'otage mental ou émotionnel, on parle concrètement de... Moi, je sais que je peux avoir parfois cette tempête de jugement et d'énervement qui fuse. Tiens, ça peut être quelqu'un qui fait quelque chose d'une manière et ça part d'un coup à l'intérieur. Ça peut être de la chaleur, la gorge qui se serre, une boule au ventre. Ça peut être aussi des pensées qui tournent en boucle. Donc, on parle vraiment de tous ces moments-là où on a l'impression de chavirer, finalement, intérieurement.

  • Speaker #0

    Moi, par exemple, ça peut être des moments où soit je suis très agacé parce que la personne ne comprend pas. Elle me fait penser à certains sujets comme celui de la technique quand j'explique quelque chose et que...

  • Speaker #1

    Ça fait trois fois que je ne comprends pas.

  • Speaker #0

    Voilà. Est-ce que tu peux brancher le micro correctement, s'il t'appelait Marie ? Parce que là, ce n'est plus une question de ma chérie.

  • Speaker #1

    Je pense qu'il faudrait qu'on fasse des making-of dans certains épisodes.

  • Speaker #0

    Là, il y a un agacement, mais ça peut être aussi à l'inverse quelque chose de très émotionnel, où je sais que parfois je peux me sentir me recroqueviller complètement. J'aime bien parler de l'effet de l'huître qui tout d'un coup se referme au contact d'une émotion forte créée par une relation, créée par un échange, créée par un partage qui tout d'un coup me prend comme si je me figeais, me prostrais. Donc ça, c'est ce que nous, on appelle un balotage mental ou émotionnel. Et ce qui est intéressant d'observer, c'est que ce balotage a l'air d'être provoqué par l'extérieur comme étant quelque chose qui est responsable du coup de notre état interne. C'est assez rigolo de parfois se dire, tiens, mais finalement, tout le monde est contre moi ou en ce moment, je ne sais pas ce qui se passe, mais voilà ce que le monde extérieur, voilà ce que mes relations provoquent chez moi. que ce soit au travail, que ce soit à la maison. Et ce serait intéressant de juste capter qu'on a tendance à pointer du doigt l'extérieur comme étant responsable de ce balotage émotionnel, de ce balotage mental. Oui,

  • Speaker #1

    et c'est une vraie phase de responsabilisation et de commencer à avoir cette lecture que finalement, il n'y a pas... pas quelque chose qui vient de l'extérieur et qui vient se semer en moi, mais au contraire, finalement, ici, tout partait de qui je suis. Et c'est vraiment cette invitation-là. C'est de voir que dans tout ce qui se passe autour de nous à chaque instant, ça vient raconter une histoire de qui nous sommes. Et ça va être le sujet de cet épisode aujourd'hui. Ça va être de se saisir de toute la richesse que ce miroir de l'extérieur nous propose en permanence. Et si... chacun arrivait à décrypter de manière facile, rapide, que ce qui se joue autour de moi, la façon dont ça me fait réagir, parle de moi, est une information. Eh bien, c'est une vraie manière de cheminer de manière consciente dans la vie et dans la relation à soi et à l'autre.

  • Speaker #0

    On dit souvent, nous c'est un peu un leitmotiv dans notre manière de voir les choses, que tout ne parle que de soi. Et ça s'explique déjà physiologiquement, même neurologiquement, puisqu'on a ce qu'on appelle, entre la colonne vertébrale et le cerveau, un système actif réticulaire qui permet de filtrer toutes les informations qui arrivent au cerveau. Il y a beaucoup trop d'informations qui nous arrivent au cerveau pour pouvoir toutes les traiter. On parle de milliards d'informations. Et ce système actif réticulaire a tendance à filtrer le monde en fonction de ce qui est important pour soi. Je pense que vous avez tous expérimenté. Le jour où vous achetez une nouvelle voiture d'une nouvelle marque et que vous vous dites Ah, je suis le seul à avoir acheté cette voiture-là et puis tout d'un coup vous vous rendez compte qu'il y a plein de voitures de ce type-là dans la rue, ou une femme enceinte qui tombe enceinte et qui tout d'un coup voit plein de femmes enceintes. On a tendance à filtrer le monde par rapport à ce qui est important pour soi. Donc c'est assez logique finalement que... le monde extérieur fasse réagir ce qui est important pour soi, à l'intérieur de soi, comme si, effectivement, du coup, toute la manière d'interagir avec les autres, toutes les réactions des autres, tous les partages, tous les échanges qu'on a avec les autres, ne vont faire réagir que ce qui est important pour moi et rien d'autre.

  • Speaker #1

    Oui, et c'est flagrant, par exemple, à voir, ça vous parlera peut-être, que ce soit en couple, ou avec une amie, ou avec quelqu'un de votre famille. d'être témoin de la même scène et finalement d'avoir un de vous deux qui est très remonté par ce qui s'est passé et en fait de soi-même se dire ah bah non finalement il n'y a rien qui m'a choqué particulièrement et c'est très amusant parce que finalement ça veut bien dire que d'une même scène, d'une même interaction si il y a quelqu'un qui voit un manque de respect et que pour cette personne le respect est très important il va y avoir une réaction très forte intérieurement alors que quelqu'un qui est à côté pour qui le respect n'est pas un sujet... n'a pas un radar qui va détecter qu'il y a un manque de respect à cet endroit-là. Et du coup, ça ne va pas réagir. Le monde intérieur ne va pas réagir. Et c'est passionnant d'y sortir de l'illusion qu'il y a nous et l'extérieur, mais de voir qu'en permanence, il y a ce lien, il y a cette relation entre l'extérieur-intérieur, intérieur-extérieur. Et c'est une danse qui se fait en permanence.

  • Speaker #0

    Oui, c'est clair. C'est ce qui explique d'ailleurs pourquoi en communication non violente, on parle de revenir sur les faits. Parce qu'en fait, seuls les faits n'ont pas d'odeur. Alors que sinon, en permanence, on a besoin d'interpréter le monde par rapport à ce qui est important pour soi. Donc du coup, on interprète chaque action de l'autre comme étant quelque chose qui nous fait réagir à l'intérieur. Comme si on avait des petites boussoles à l'intérieur, des petits aimants. Et tout d'un coup, l'autre active nos aimants à l'intérieur. Et du coup, hop, ça bouge à l'intérieur. Alors forcément, du coup, ça crée des réactions. C'est là qu'on revient sur ah bah oui, du coup, quand tu dis ça, voilà ce que ça provoque chez moi Et c'est ah bah oui, quand tu dis que finalement, au travail, tel collègue a agi de telle manière et qu'il n'est pas bienveillant, et que moi, en fait, ça ne fait rien, c'est normal. Si pour moi, effectivement, je suis plus orienté sur l'efficacité et que l'autre a plutôt montré une réaction qui a amené à aller dans son sens et à… à dire bah oui c'est normal, il recherche de l'efficacité et forcément il n'a peut-être pas autant de bienveillance que ça à ce moment-là, moi je réagis par rapport à l'efficacité, pas par rapport à la bienveillance.

  • Speaker #1

    Et c'est intéressant parce que là on parle beaucoup justement de la version désagréable de ce phénomène, parce que c'est souvent celle qui nous ennuie, qui nous embête, surtout dans les relations avec l'autre, c'est tous ces espaces où l'autre me tend. où j'ai l'impression qu'à chaque interaction, ça vient réveiller quelque chose. Je ne sais pas comment ça vous parle, ça. C'est parfois des personnes en plus qu'on est amené à voir très régulièrement et d'avoir l'impression à chaque fois presque de se faire piquer au même endroit en permanence. Et c'est vraiment l'invitation ici, c'est de sortir de cette zone où finalement on se retrouve à subir des tensions dans la relation pour prendre de la hauteur ensemble et se dire Ok, qu'est-ce qui se joue à cet endroit-là ? Parce qu'on parle du côté désagréable. Ça marche très bien en désagréable et on va creuser finalement ce que ça raconte. Mais ça marche aussi en agréable. Parce qu'il y a aussi des personnes que vous avez plaisir à côtoyer et dans des relations qui vous sont chères, d'avoir ces surfaces où finalement, waouh, qu'est-ce qu'on se sent bien dans ces moments-là. Et on est bien d'accord qu'on parle une fois de plus d'une réaction. Le corps, le mental réagit d'une manière agréable à cet endroit-là. Donc que ce soit, tiens, je ressens cette chaleur, je ressens cette douceur. La respiration qui s'amplifie, est-ce qu'à ce moment-là j'ai mes pensées qui s'apaisent au contact de telle personne, quand telle personne fait preuve de... on pourrait reprendre la bienveillance, le respect, ou tiens quand il y a cette spontanéité, ce jeu dans nos échanges, je sens que j'ai un sourire qui se dessine, que je me détends, c'est vraiment intéressant de commencer à cette observation autant en agréable qu'en désagréable.

  • Speaker #0

    Moi, je sais que quand Marie commence à partir sur des explorations intellectuelles ou stimulantes sur des sujets très exploratoires, c'est vrai que chez moi, par exemple, ça crée beaucoup de stimulation et de l'excitation et l'envie de décortiquer le sujet, d'explorer, de créer quelque chose de nouveau. Donc, il y a chez chacun quelque chose qui vient s'animer et comme le disait Marie, d'une manière complètement différente et qui peut être très agréable. Quand justement, l'autre dans la relation, dans nos relations, vient réveiller ce qui est important pour soi. Et effectivement, c'est valable aussi sur tout ce qui est agréable. Donc, que ce soit agréable ou désagréable, vous commencez à voir qu'on a tous quelque chose qui réagit en permanence. Et c'est rigolo parce qu'on a tendance même à penser que chacune de nos secondes, de nos minutes, de nos heures de la journée sont les témoins. de ce qui est important pour nous parce qu'on vit des choses agréables ou on vit des choses désagréables. Et ce n'est pas finalement l'autre qui est responsable de ce qu'on ressent à ce moment-là ou de ce qu'on pense à ce moment-là. C'est nous qui réagissons à ce que raconte l'autre ou fait l'autre. Et ça, c'est hyper important parce que c'est un premier niveau de responsabilité qui amène à ce que chacun reprenne à lui ce qui lui appartient par rapport à qui il est.

  • Speaker #1

    Une première clé, justement, là-dessus, je pense que vous allez commencer à l'entendre de plus en plus au fur et à mesure des épisodes, c'est la connaissance de soi, parce que c'est ça aussi, cette cartographie de soi-même qui permet d'avoir une lecture très facile et fluide. Tiens, finalement, je sais que moi, aujourd'hui, même dans notre relation à tous les deux, quand tu fais quelque chose et que je commence à sentir de l'énervement, Ce qui me fait gagner un temps fou, c'est que j'ai cette map de peut-être ce qu'on appelle les super-pouvoirs, cette dix-quinzaine de super-pouvoirs qui sont typiquement, tiens, est-ce que ce qu'il est en train de faire est en train d'appuyer sur, négativement en tout cas, de manière désagréable, sur ressentir, se choisir ? Est-ce que c'est l'exploration ? Est-ce que c'est parce qu'il n'y a pas assez de profondeur ? Est-ce que c'est parce que j'ai l'impression que ça me coupe de mon indépendance ? Et en fait, d'avoir cette cartographie-là. me permet de gagner un temps fou parce que je décèle très rapidement sur quoi ça vient appuyer. Et finalement, à cet endroit-là, quand tu veux beaucoup faire ensemble et qu'à un moment, ça commence à m'oppresser la poitrine et à avoir du dialogue mental de ah, mais ça va, hein ? finalement, de me dire ah, ok, en fait, là, à cet endroit-là, c'est une forme d'indépendance, d'affirmation de soi qui est très importante pour moi, qui réagit en désagréable. Et finalement, rien que ça, cette étape-là, me permet de capter l'information de ce qui se joue. Et finalement, à cet endroit-là... La problématique n'est pas Benoît qui fait du Benoît parce qu'il est Benoît. Et c'est comme ça que je l'aime.

  • Speaker #0

    Tu veux dire que j'aime inclure, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Exactement, mon amour. Mais c'est intéressant de dire, ok, en fait, ce qui se passe, c'est que ce que Benoît me propose à l'extérieur vient réagir à l'intérieur et c'est cohérent avec qui je suis. Si l'indépendance, si le fait de choisir est important pour moi, eh bien, c'est très cohérent que si autour de moi, dans mes relations, on me propose une expérience que je vis, et je dis bien je vis comme de la contrainte, eh bien forcément, à l'intérieur, ça va s'agiter.

  • Speaker #0

    Moi, par exemple, je sais que je peux être vite agacé par le fait que quelqu'un ou Marie a du mal à se projeter dans le futur et à voir de manière assez claire où on va et quelle va être finalement l'ambition, le projet, la manière dont ça va se dérouler, la finalité, le résultat. Et des fois, ça m'agace de sentir que, en fait, Marie a... pas à se projeter dans ce futur, ce qui est somme toute assez logique, puisque finalement, c'est moi qui suis capable entre guillemets de me projeter aussi loin, là où Marie, elle, a besoin d'être plongée dans l'expérience, dans le ressenti, dans la présence, dans ce qu'est cette expérience pour se dire, est-ce que c'est vraiment fait pour nous ? Mais c'est assez drôle de... Au moment où il y a cet agacement de Ah oui, mais t'es sûr qu'on va pouvoir aller là et faire ça ? Et moi, je dis Mais oui, bien sûr qu'on va y arriver. Bien sûr qu'on va là. Et à l'intérieur de moi, il y a cet agacement, mais qui en fait est un superbe indicateur. par un ressenti désagréable qu'effectivement, c'est tellement important pour moi de se projeter dans le futur que quand l'autre n'y arrive pas, ça réveille quelque chose chez moi.

  • Speaker #1

    Oui, et du coup, on commence à comprendre ici que chaque réaction, finalement, renvoie à qui nous sommes chacun, à ce qui est important pour chacun des 1, si on se réfère à 1 plus 1 égale 11. Et ce qui va être important comme clé, quand on parle de connaissance de soi, C'est aussi tout un apprentissage. J'aime beaucoup dire que le fait de poser des mots et d'exprimer ce qu'on ressent, c'est un langage à part entière, parce que c'est comme un langage. C'est un entraînement, c'est quelque chose où au début on balbutie, on part avec une petite base de vocabulaire qui finalement, au fur et à mesure de pratiquer, s'étoffe. Et c'est vraiment ça, finalement, la vie aussi et cette exploration de soi, c'est un travail. passionnant en fait de ressentir ce qui se joue à l'intérieur et d'apprendre à l'exprimer avec une palette qui s'enrichit et de commencer à mettre des mots, à poser des mots autant sur qui je suis qu'aussi arriver à verbaliser ce qui me plaît, ce qui m'énerve, ce qui m'attire, ce qui me repousse dans la relation à l'autre. Et je sais que nous parfois il y a ces moments où moi souvent ça part d'un ressenti, je sens l'énervement, je sens que je peux être un peu plombée. mais pour autant, je n'ai pas forcément la lecture. Et ça nous arrive, en fait, juste de dire, là, au fait, il se passe quelque chose. Je sens de la pression, je sens que j'ai les pensées qui tournent en boucle, que j'ai les pensées qui s'accrochent sur des choses très désagréables. Et c'est toujours passionnant. Et c'est pour ça qu'on adore ce côté couple, ce côté relation, parce que c'est magique de le faire à deux. C'est de pouvoir s'entraîner là-dessus. Et ça m'arrête, moi, de le déposer. Et que toi, qu'on en fasse un échange où, en fait, on tâtonne. Parce qu'avec cette connaissance de l'un et de l'autre, on peut tâtonner sur ok, sur quoi ça appuie ? Tiens, et moi de ressentir ? Non, c'est pas ça. Et finalement, de poser un mot sur ah, ok, voilà ce qui se joue. Et finalement, au moment où on pose ça, ce balotage s'arrête.

  • Speaker #0

    Oui, parce que je suis sur le fait que sur plein de relations qui paraissent complexes, et là je parle par exemple de la famille, on peut avoir de la complexité avec ses frères et soeurs, avec ses parents, avec ses enfants, je trouve que ça pacifie énormément. En tout cas, ça fait retomber un soufflet de la relation est difficile. Non, c'est juste la compréhension de qui est chacun qui devient plus clair. et qui permet de souffler un peu sur le fait que l'autre est responsable de la mauvaise relation ou que moi, je ne sais pas apporter ce qu'il faut dans la relation. Mais au contraire de se dire, en fait, prenons juste le temps de découvrir qui est qui. Et s'il y a des réactions positives ou négatives ou des ressentis agréables ou désagréables, parlons-en pour voir qu'est-ce qui se joue chez toi, qu'est-ce qui se joue chez moi. Est-ce que c'est parce que tu as besoin ? de planifier et que moi, du coup, effectivement, je n'ai pas planifié parce que j'ai besoin de préparer une surprise et que moi, je suis plutôt dans la spontanéité. C'est vrai que du coup, ça peut créer de l'agacement. Est-ce que c'est la capacité à analyser les choses alors que toi, tu n'en as rien à faire d'analyser les choses ? Et voilà, qu'est-ce qui est important pour chacun ? Et ça, c'est génial. Ça permet de remettre surtout de la valeur sur qui est qui.

  • Speaker #1

    Oui, sur qui est qui, pour qui il ou elle est. Et c'est vrai que nous, ça nous arrive souvent, effectivement, dans cette chose de, imaginons, de créer de la nouveauté versus d'optimiser le temps. De dire, tiens, finalement, quand c'est de ce centre-choc-là, on sort du débat de dire qui a raison et qui va gagner. Et finalement, on passe dans, ok, toi, tu es en train d'apporter le fait de créer de la nouveauté dans la relation. et merci parce que c'est important pour toi et tu l'apportes. Tiens, et moi, je suis en train de prendre le pas d'optimiser le temps parce que c'est important pour moi et c'est ça que j'apporte. Et finalement, on sort de qui va gagner dans chacun est cohérent et chacun apporte de la valeur et la relation s'enrichit et s'augmente beaucoup plus d'avoir ces deux pans plein et entier.

  • Speaker #0

    Parce qu'en plus, plus vous allez vous observer dans ces réactions-là, plus vous allez à chaque fois constater que c'est les mêmes Trigger, c'est les mêmes trucs qui se répètent et qui te déclenchent. Oui, c'est beaucoup de jeux.

  • Speaker #1

    Et c'est ça, c'est beaucoup d'amour et de jeux. L'être humain est fait pour apprendre en s'amusant. Et il y a tellement de jeux. Nous, je sais qu'on se marre. Il y a tellement de fois où on rigole parce qu'on donne notre avis. Et on disait tout ne parle que de soi. C'est qu'il y a des moments où on est en train de débattre sur une manière de... de faire quelque chose ou de se projeter dans un voyage ou même dans les épisodes du podcast. Et puis, on entend les mots qu'on utilise qui sont juste nous Et puis, en fait, on se regarde et on explose de rire de se dire ok, oui, on est cohérent avec qui on est Et finalement, c'est là où la co-création débute.

  • Speaker #0

    Oui. Et j'adore ce moment où Marie décrit, par exemple, une interaction avec quelqu'un. Elle dit Ah, tu te rends compte ? Ce que j'aime chez lui, c'est qu'il est hyper profond. Et là, je rigole un peu parce qu'elle me dit Bah oui, évidemment, c'est toi. Marie, elle adore effectivement la profondeur de quelqu'un, quelqu'un qui est capable d'aller en profondeur dans les sujets. Et donc, c'est rigolo de l'avoir remarqué et d'être attiré par ça. Donc, c'est effectivement beaucoup de cohérence et beaucoup d'amour, beaucoup de capacité à... à ce que l'autre crée un pont vers moi et que moi, je crée un pont vers l'autre. C'est chouette de voir que l'autre, par effet miroir, soit plus d'amour pour chacun.

  • Speaker #1

    Et c'est là où ce miroir devient un surpasse de lien pour grandir individuellement ensemble. Et c'est cette authenticité envers soi-même, envers l'autre qui pose... les premiers pas de cette relation sans compromis.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cet épisode.

  • Speaker #1

    On vous souhaite l'éveil en vous, l'envie de créer des relations. Merci.

  • Speaker #0

    vous inspire avec vous-même et avec ceux qui vous entourent.

Description

L’autre, ce miroir qui m’invite à plonger dans qui je suis. C’est aussi cela grandir ensemble : faire de ce lien et de cet amour une aventure qui nous amène à mieux nous connaître individuellement pour s'aimer tel que nous sommes.


Quand est-ce que l’autre m’énerve ?

Qu’est-ce qui m’attire ? Me repousse ?

Qu’est-ce que j’admire ?


Tout ne parle que de soi.

Notre relation à l’autre raconte donc qui nous sommes.


Que ce soit en agréable ou en désagréable, via nos pensées ou les ressentis de notre corps, nous réagissons en permanence à l’environnement qui nous entoure.


L’autre éveille en permanence ce qui est important pour nous.


Le couple amoureux, comme toute relation privilégiée, est un terrain de jeu puissant pour se responsabiliser, développer l’amour de soi et l’amour de l’autre grâce à ce miroir.


Découvrez dans ce podcast une philosophie de vie qui propose d’innover dans la relation à soi et la relation à l’autre : un art de vivre pour apprendre à grandir ensemble.


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Sans Compromis,

  • Speaker #1

    le podcast qui explore l'art de la relation à soi et à l'autre,

  • Speaker #0

    pour apprendre à grandir ensemble,

  • Speaker #1

    tout en restant chacun soi-même.

  • Speaker #0

    Dans cet épisode, nous allons vous parler de l'effet miroir.

  • Speaker #1

    En effet, entre deux épisodes sur le thème du tantra, ça nous paraît censé de faire cet épisode sur le miroir, puisque ça parle beaucoup aussi de notre exploration de la relation, et le tantra nous a permis de pas mal explorer ces miroirs. Et c'est toujours aussi l'approche qu'on aime, c'est d'expérimenter des choses par le corps, d'aller plonger dans des expériences intenses. et en même temps d'en ressortir du sens et de la cohérence avec qui nous sommes. Donc c'est ce qu'on va vous inviter à faire dans ce podcast. Et du coup, on a envie de plonger avec vous dans cet effet miroir parce qu'il y a aussi cette conviction que quand on a des outils, quand on a justement des grilles de lecture, et bien plus on maîtrise certaines grilles de lecture, plus les aventures et les expérimentations qu'on peut faire Et notamment, on l'a beaucoup vécu en couple, nous, nous permettent d'aller explorer de manière audacieuse dans notre couple parce qu'aussi, nous sommes forts de cette connaissance de soi et des grilles de lecture qui nous permettent de vivre ces aventures tout en faisant grandir notre couple.

  • Speaker #0

    Et cet effet miroir, ça commence par ces moments de balotage, que ce soit du balotage mental ou émotionnel au contact de l'autre.

  • Speaker #1

    L'otage mental ou émotionnel, on parle concrètement de... Moi, je sais que je peux avoir parfois cette tempête de jugement et d'énervement qui fuse. Tiens, ça peut être quelqu'un qui fait quelque chose d'une manière et ça part d'un coup à l'intérieur. Ça peut être de la chaleur, la gorge qui se serre, une boule au ventre. Ça peut être aussi des pensées qui tournent en boucle. Donc, on parle vraiment de tous ces moments-là où on a l'impression de chavirer, finalement, intérieurement.

  • Speaker #0

    Moi, par exemple, ça peut être des moments où soit je suis très agacé parce que la personne ne comprend pas. Elle me fait penser à certains sujets comme celui de la technique quand j'explique quelque chose et que...

  • Speaker #1

    Ça fait trois fois que je ne comprends pas.

  • Speaker #0

    Voilà. Est-ce que tu peux brancher le micro correctement, s'il t'appelait Marie ? Parce que là, ce n'est plus une question de ma chérie.

  • Speaker #1

    Je pense qu'il faudrait qu'on fasse des making-of dans certains épisodes.

  • Speaker #0

    Là, il y a un agacement, mais ça peut être aussi à l'inverse quelque chose de très émotionnel, où je sais que parfois je peux me sentir me recroqueviller complètement. J'aime bien parler de l'effet de l'huître qui tout d'un coup se referme au contact d'une émotion forte créée par une relation, créée par un échange, créée par un partage qui tout d'un coup me prend comme si je me figeais, me prostrais. Donc ça, c'est ce que nous, on appelle un balotage mental ou émotionnel. Et ce qui est intéressant d'observer, c'est que ce balotage a l'air d'être provoqué par l'extérieur comme étant quelque chose qui est responsable du coup de notre état interne. C'est assez rigolo de parfois se dire, tiens, mais finalement, tout le monde est contre moi ou en ce moment, je ne sais pas ce qui se passe, mais voilà ce que le monde extérieur, voilà ce que mes relations provoquent chez moi. que ce soit au travail, que ce soit à la maison. Et ce serait intéressant de juste capter qu'on a tendance à pointer du doigt l'extérieur comme étant responsable de ce balotage émotionnel, de ce balotage mental. Oui,

  • Speaker #1

    et c'est une vraie phase de responsabilisation et de commencer à avoir cette lecture que finalement, il n'y a pas... pas quelque chose qui vient de l'extérieur et qui vient se semer en moi, mais au contraire, finalement, ici, tout partait de qui je suis. Et c'est vraiment cette invitation-là. C'est de voir que dans tout ce qui se passe autour de nous à chaque instant, ça vient raconter une histoire de qui nous sommes. Et ça va être le sujet de cet épisode aujourd'hui. Ça va être de se saisir de toute la richesse que ce miroir de l'extérieur nous propose en permanence. Et si... chacun arrivait à décrypter de manière facile, rapide, que ce qui se joue autour de moi, la façon dont ça me fait réagir, parle de moi, est une information. Eh bien, c'est une vraie manière de cheminer de manière consciente dans la vie et dans la relation à soi et à l'autre.

  • Speaker #0

    On dit souvent, nous c'est un peu un leitmotiv dans notre manière de voir les choses, que tout ne parle que de soi. Et ça s'explique déjà physiologiquement, même neurologiquement, puisqu'on a ce qu'on appelle, entre la colonne vertébrale et le cerveau, un système actif réticulaire qui permet de filtrer toutes les informations qui arrivent au cerveau. Il y a beaucoup trop d'informations qui nous arrivent au cerveau pour pouvoir toutes les traiter. On parle de milliards d'informations. Et ce système actif réticulaire a tendance à filtrer le monde en fonction de ce qui est important pour soi. Je pense que vous avez tous expérimenté. Le jour où vous achetez une nouvelle voiture d'une nouvelle marque et que vous vous dites Ah, je suis le seul à avoir acheté cette voiture-là et puis tout d'un coup vous vous rendez compte qu'il y a plein de voitures de ce type-là dans la rue, ou une femme enceinte qui tombe enceinte et qui tout d'un coup voit plein de femmes enceintes. On a tendance à filtrer le monde par rapport à ce qui est important pour soi. Donc c'est assez logique finalement que... le monde extérieur fasse réagir ce qui est important pour soi, à l'intérieur de soi, comme si, effectivement, du coup, toute la manière d'interagir avec les autres, toutes les réactions des autres, tous les partages, tous les échanges qu'on a avec les autres, ne vont faire réagir que ce qui est important pour moi et rien d'autre.

  • Speaker #1

    Oui, et c'est flagrant, par exemple, à voir, ça vous parlera peut-être, que ce soit en couple, ou avec une amie, ou avec quelqu'un de votre famille. d'être témoin de la même scène et finalement d'avoir un de vous deux qui est très remonté par ce qui s'est passé et en fait de soi-même se dire ah bah non finalement il n'y a rien qui m'a choqué particulièrement et c'est très amusant parce que finalement ça veut bien dire que d'une même scène, d'une même interaction si il y a quelqu'un qui voit un manque de respect et que pour cette personne le respect est très important il va y avoir une réaction très forte intérieurement alors que quelqu'un qui est à côté pour qui le respect n'est pas un sujet... n'a pas un radar qui va détecter qu'il y a un manque de respect à cet endroit-là. Et du coup, ça ne va pas réagir. Le monde intérieur ne va pas réagir. Et c'est passionnant d'y sortir de l'illusion qu'il y a nous et l'extérieur, mais de voir qu'en permanence, il y a ce lien, il y a cette relation entre l'extérieur-intérieur, intérieur-extérieur. Et c'est une danse qui se fait en permanence.

  • Speaker #0

    Oui, c'est clair. C'est ce qui explique d'ailleurs pourquoi en communication non violente, on parle de revenir sur les faits. Parce qu'en fait, seuls les faits n'ont pas d'odeur. Alors que sinon, en permanence, on a besoin d'interpréter le monde par rapport à ce qui est important pour soi. Donc du coup, on interprète chaque action de l'autre comme étant quelque chose qui nous fait réagir à l'intérieur. Comme si on avait des petites boussoles à l'intérieur, des petits aimants. Et tout d'un coup, l'autre active nos aimants à l'intérieur. Et du coup, hop, ça bouge à l'intérieur. Alors forcément, du coup, ça crée des réactions. C'est là qu'on revient sur ah bah oui, du coup, quand tu dis ça, voilà ce que ça provoque chez moi Et c'est ah bah oui, quand tu dis que finalement, au travail, tel collègue a agi de telle manière et qu'il n'est pas bienveillant, et que moi, en fait, ça ne fait rien, c'est normal. Si pour moi, effectivement, je suis plus orienté sur l'efficacité et que l'autre a plutôt montré une réaction qui a amené à aller dans son sens et à… à dire bah oui c'est normal, il recherche de l'efficacité et forcément il n'a peut-être pas autant de bienveillance que ça à ce moment-là, moi je réagis par rapport à l'efficacité, pas par rapport à la bienveillance.

  • Speaker #1

    Et c'est intéressant parce que là on parle beaucoup justement de la version désagréable de ce phénomène, parce que c'est souvent celle qui nous ennuie, qui nous embête, surtout dans les relations avec l'autre, c'est tous ces espaces où l'autre me tend. où j'ai l'impression qu'à chaque interaction, ça vient réveiller quelque chose. Je ne sais pas comment ça vous parle, ça. C'est parfois des personnes en plus qu'on est amené à voir très régulièrement et d'avoir l'impression à chaque fois presque de se faire piquer au même endroit en permanence. Et c'est vraiment l'invitation ici, c'est de sortir de cette zone où finalement on se retrouve à subir des tensions dans la relation pour prendre de la hauteur ensemble et se dire Ok, qu'est-ce qui se joue à cet endroit-là ? Parce qu'on parle du côté désagréable. Ça marche très bien en désagréable et on va creuser finalement ce que ça raconte. Mais ça marche aussi en agréable. Parce qu'il y a aussi des personnes que vous avez plaisir à côtoyer et dans des relations qui vous sont chères, d'avoir ces surfaces où finalement, waouh, qu'est-ce qu'on se sent bien dans ces moments-là. Et on est bien d'accord qu'on parle une fois de plus d'une réaction. Le corps, le mental réagit d'une manière agréable à cet endroit-là. Donc que ce soit, tiens, je ressens cette chaleur, je ressens cette douceur. La respiration qui s'amplifie, est-ce qu'à ce moment-là j'ai mes pensées qui s'apaisent au contact de telle personne, quand telle personne fait preuve de... on pourrait reprendre la bienveillance, le respect, ou tiens quand il y a cette spontanéité, ce jeu dans nos échanges, je sens que j'ai un sourire qui se dessine, que je me détends, c'est vraiment intéressant de commencer à cette observation autant en agréable qu'en désagréable.

  • Speaker #0

    Moi, je sais que quand Marie commence à partir sur des explorations intellectuelles ou stimulantes sur des sujets très exploratoires, c'est vrai que chez moi, par exemple, ça crée beaucoup de stimulation et de l'excitation et l'envie de décortiquer le sujet, d'explorer, de créer quelque chose de nouveau. Donc, il y a chez chacun quelque chose qui vient s'animer et comme le disait Marie, d'une manière complètement différente et qui peut être très agréable. Quand justement, l'autre dans la relation, dans nos relations, vient réveiller ce qui est important pour soi. Et effectivement, c'est valable aussi sur tout ce qui est agréable. Donc, que ce soit agréable ou désagréable, vous commencez à voir qu'on a tous quelque chose qui réagit en permanence. Et c'est rigolo parce qu'on a tendance même à penser que chacune de nos secondes, de nos minutes, de nos heures de la journée sont les témoins. de ce qui est important pour nous parce qu'on vit des choses agréables ou on vit des choses désagréables. Et ce n'est pas finalement l'autre qui est responsable de ce qu'on ressent à ce moment-là ou de ce qu'on pense à ce moment-là. C'est nous qui réagissons à ce que raconte l'autre ou fait l'autre. Et ça, c'est hyper important parce que c'est un premier niveau de responsabilité qui amène à ce que chacun reprenne à lui ce qui lui appartient par rapport à qui il est.

  • Speaker #1

    Une première clé, justement, là-dessus, je pense que vous allez commencer à l'entendre de plus en plus au fur et à mesure des épisodes, c'est la connaissance de soi, parce que c'est ça aussi, cette cartographie de soi-même qui permet d'avoir une lecture très facile et fluide. Tiens, finalement, je sais que moi, aujourd'hui, même dans notre relation à tous les deux, quand tu fais quelque chose et que je commence à sentir de l'énervement, Ce qui me fait gagner un temps fou, c'est que j'ai cette map de peut-être ce qu'on appelle les super-pouvoirs, cette dix-quinzaine de super-pouvoirs qui sont typiquement, tiens, est-ce que ce qu'il est en train de faire est en train d'appuyer sur, négativement en tout cas, de manière désagréable, sur ressentir, se choisir ? Est-ce que c'est l'exploration ? Est-ce que c'est parce qu'il n'y a pas assez de profondeur ? Est-ce que c'est parce que j'ai l'impression que ça me coupe de mon indépendance ? Et en fait, d'avoir cette cartographie-là. me permet de gagner un temps fou parce que je décèle très rapidement sur quoi ça vient appuyer. Et finalement, à cet endroit-là, quand tu veux beaucoup faire ensemble et qu'à un moment, ça commence à m'oppresser la poitrine et à avoir du dialogue mental de ah, mais ça va, hein ? finalement, de me dire ah, ok, en fait, là, à cet endroit-là, c'est une forme d'indépendance, d'affirmation de soi qui est très importante pour moi, qui réagit en désagréable. Et finalement, rien que ça, cette étape-là, me permet de capter l'information de ce qui se joue. Et finalement, à cet endroit-là... La problématique n'est pas Benoît qui fait du Benoît parce qu'il est Benoît. Et c'est comme ça que je l'aime.

  • Speaker #0

    Tu veux dire que j'aime inclure, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Exactement, mon amour. Mais c'est intéressant de dire, ok, en fait, ce qui se passe, c'est que ce que Benoît me propose à l'extérieur vient réagir à l'intérieur et c'est cohérent avec qui je suis. Si l'indépendance, si le fait de choisir est important pour moi, eh bien, c'est très cohérent que si autour de moi, dans mes relations, on me propose une expérience que je vis, et je dis bien je vis comme de la contrainte, eh bien forcément, à l'intérieur, ça va s'agiter.

  • Speaker #0

    Moi, par exemple, je sais que je peux être vite agacé par le fait que quelqu'un ou Marie a du mal à se projeter dans le futur et à voir de manière assez claire où on va et quelle va être finalement l'ambition, le projet, la manière dont ça va se dérouler, la finalité, le résultat. Et des fois, ça m'agace de sentir que, en fait, Marie a... pas à se projeter dans ce futur, ce qui est somme toute assez logique, puisque finalement, c'est moi qui suis capable entre guillemets de me projeter aussi loin, là où Marie, elle, a besoin d'être plongée dans l'expérience, dans le ressenti, dans la présence, dans ce qu'est cette expérience pour se dire, est-ce que c'est vraiment fait pour nous ? Mais c'est assez drôle de... Au moment où il y a cet agacement de Ah oui, mais t'es sûr qu'on va pouvoir aller là et faire ça ? Et moi, je dis Mais oui, bien sûr qu'on va y arriver. Bien sûr qu'on va là. Et à l'intérieur de moi, il y a cet agacement, mais qui en fait est un superbe indicateur. par un ressenti désagréable qu'effectivement, c'est tellement important pour moi de se projeter dans le futur que quand l'autre n'y arrive pas, ça réveille quelque chose chez moi.

  • Speaker #1

    Oui, et du coup, on commence à comprendre ici que chaque réaction, finalement, renvoie à qui nous sommes chacun, à ce qui est important pour chacun des 1, si on se réfère à 1 plus 1 égale 11. Et ce qui va être important comme clé, quand on parle de connaissance de soi, C'est aussi tout un apprentissage. J'aime beaucoup dire que le fait de poser des mots et d'exprimer ce qu'on ressent, c'est un langage à part entière, parce que c'est comme un langage. C'est un entraînement, c'est quelque chose où au début on balbutie, on part avec une petite base de vocabulaire qui finalement, au fur et à mesure de pratiquer, s'étoffe. Et c'est vraiment ça, finalement, la vie aussi et cette exploration de soi, c'est un travail. passionnant en fait de ressentir ce qui se joue à l'intérieur et d'apprendre à l'exprimer avec une palette qui s'enrichit et de commencer à mettre des mots, à poser des mots autant sur qui je suis qu'aussi arriver à verbaliser ce qui me plaît, ce qui m'énerve, ce qui m'attire, ce qui me repousse dans la relation à l'autre. Et je sais que nous parfois il y a ces moments où moi souvent ça part d'un ressenti, je sens l'énervement, je sens que je peux être un peu plombée. mais pour autant, je n'ai pas forcément la lecture. Et ça nous arrive, en fait, juste de dire, là, au fait, il se passe quelque chose. Je sens de la pression, je sens que j'ai les pensées qui tournent en boucle, que j'ai les pensées qui s'accrochent sur des choses très désagréables. Et c'est toujours passionnant. Et c'est pour ça qu'on adore ce côté couple, ce côté relation, parce que c'est magique de le faire à deux. C'est de pouvoir s'entraîner là-dessus. Et ça m'arrête, moi, de le déposer. Et que toi, qu'on en fasse un échange où, en fait, on tâtonne. Parce qu'avec cette connaissance de l'un et de l'autre, on peut tâtonner sur ok, sur quoi ça appuie ? Tiens, et moi de ressentir ? Non, c'est pas ça. Et finalement, de poser un mot sur ah, ok, voilà ce qui se joue. Et finalement, au moment où on pose ça, ce balotage s'arrête.

  • Speaker #0

    Oui, parce que je suis sur le fait que sur plein de relations qui paraissent complexes, et là je parle par exemple de la famille, on peut avoir de la complexité avec ses frères et soeurs, avec ses parents, avec ses enfants, je trouve que ça pacifie énormément. En tout cas, ça fait retomber un soufflet de la relation est difficile. Non, c'est juste la compréhension de qui est chacun qui devient plus clair. et qui permet de souffler un peu sur le fait que l'autre est responsable de la mauvaise relation ou que moi, je ne sais pas apporter ce qu'il faut dans la relation. Mais au contraire de se dire, en fait, prenons juste le temps de découvrir qui est qui. Et s'il y a des réactions positives ou négatives ou des ressentis agréables ou désagréables, parlons-en pour voir qu'est-ce qui se joue chez toi, qu'est-ce qui se joue chez moi. Est-ce que c'est parce que tu as besoin ? de planifier et que moi, du coup, effectivement, je n'ai pas planifié parce que j'ai besoin de préparer une surprise et que moi, je suis plutôt dans la spontanéité. C'est vrai que du coup, ça peut créer de l'agacement. Est-ce que c'est la capacité à analyser les choses alors que toi, tu n'en as rien à faire d'analyser les choses ? Et voilà, qu'est-ce qui est important pour chacun ? Et ça, c'est génial. Ça permet de remettre surtout de la valeur sur qui est qui.

  • Speaker #1

    Oui, sur qui est qui, pour qui il ou elle est. Et c'est vrai que nous, ça nous arrive souvent, effectivement, dans cette chose de, imaginons, de créer de la nouveauté versus d'optimiser le temps. De dire, tiens, finalement, quand c'est de ce centre-choc-là, on sort du débat de dire qui a raison et qui va gagner. Et finalement, on passe dans, ok, toi, tu es en train d'apporter le fait de créer de la nouveauté dans la relation. et merci parce que c'est important pour toi et tu l'apportes. Tiens, et moi, je suis en train de prendre le pas d'optimiser le temps parce que c'est important pour moi et c'est ça que j'apporte. Et finalement, on sort de qui va gagner dans chacun est cohérent et chacun apporte de la valeur et la relation s'enrichit et s'augmente beaucoup plus d'avoir ces deux pans plein et entier.

  • Speaker #0

    Parce qu'en plus, plus vous allez vous observer dans ces réactions-là, plus vous allez à chaque fois constater que c'est les mêmes Trigger, c'est les mêmes trucs qui se répètent et qui te déclenchent. Oui, c'est beaucoup de jeux.

  • Speaker #1

    Et c'est ça, c'est beaucoup d'amour et de jeux. L'être humain est fait pour apprendre en s'amusant. Et il y a tellement de jeux. Nous, je sais qu'on se marre. Il y a tellement de fois où on rigole parce qu'on donne notre avis. Et on disait tout ne parle que de soi. C'est qu'il y a des moments où on est en train de débattre sur une manière de... de faire quelque chose ou de se projeter dans un voyage ou même dans les épisodes du podcast. Et puis, on entend les mots qu'on utilise qui sont juste nous Et puis, en fait, on se regarde et on explose de rire de se dire ok, oui, on est cohérent avec qui on est Et finalement, c'est là où la co-création débute.

  • Speaker #0

    Oui. Et j'adore ce moment où Marie décrit, par exemple, une interaction avec quelqu'un. Elle dit Ah, tu te rends compte ? Ce que j'aime chez lui, c'est qu'il est hyper profond. Et là, je rigole un peu parce qu'elle me dit Bah oui, évidemment, c'est toi. Marie, elle adore effectivement la profondeur de quelqu'un, quelqu'un qui est capable d'aller en profondeur dans les sujets. Et donc, c'est rigolo de l'avoir remarqué et d'être attiré par ça. Donc, c'est effectivement beaucoup de cohérence et beaucoup d'amour, beaucoup de capacité à... à ce que l'autre crée un pont vers moi et que moi, je crée un pont vers l'autre. C'est chouette de voir que l'autre, par effet miroir, soit plus d'amour pour chacun.

  • Speaker #1

    Et c'est là où ce miroir devient un surpasse de lien pour grandir individuellement ensemble. Et c'est cette authenticité envers soi-même, envers l'autre qui pose... les premiers pas de cette relation sans compromis.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cet épisode.

  • Speaker #1

    On vous souhaite l'éveil en vous, l'envie de créer des relations. Merci.

  • Speaker #0

    vous inspire avec vous-même et avec ceux qui vous entourent.

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Description

L’autre, ce miroir qui m’invite à plonger dans qui je suis. C’est aussi cela grandir ensemble : faire de ce lien et de cet amour une aventure qui nous amène à mieux nous connaître individuellement pour s'aimer tel que nous sommes.


Quand est-ce que l’autre m’énerve ?

Qu’est-ce qui m’attire ? Me repousse ?

Qu’est-ce que j’admire ?


Tout ne parle que de soi.

Notre relation à l’autre raconte donc qui nous sommes.


Que ce soit en agréable ou en désagréable, via nos pensées ou les ressentis de notre corps, nous réagissons en permanence à l’environnement qui nous entoure.


L’autre éveille en permanence ce qui est important pour nous.


Le couple amoureux, comme toute relation privilégiée, est un terrain de jeu puissant pour se responsabiliser, développer l’amour de soi et l’amour de l’autre grâce à ce miroir.


Découvrez dans ce podcast une philosophie de vie qui propose d’innover dans la relation à soi et la relation à l’autre : un art de vivre pour apprendre à grandir ensemble.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Sans Compromis,

  • Speaker #1

    le podcast qui explore l'art de la relation à soi et à l'autre,

  • Speaker #0

    pour apprendre à grandir ensemble,

  • Speaker #1

    tout en restant chacun soi-même.

  • Speaker #0

    Dans cet épisode, nous allons vous parler de l'effet miroir.

  • Speaker #1

    En effet, entre deux épisodes sur le thème du tantra, ça nous paraît censé de faire cet épisode sur le miroir, puisque ça parle beaucoup aussi de notre exploration de la relation, et le tantra nous a permis de pas mal explorer ces miroirs. Et c'est toujours aussi l'approche qu'on aime, c'est d'expérimenter des choses par le corps, d'aller plonger dans des expériences intenses. et en même temps d'en ressortir du sens et de la cohérence avec qui nous sommes. Donc c'est ce qu'on va vous inviter à faire dans ce podcast. Et du coup, on a envie de plonger avec vous dans cet effet miroir parce qu'il y a aussi cette conviction que quand on a des outils, quand on a justement des grilles de lecture, et bien plus on maîtrise certaines grilles de lecture, plus les aventures et les expérimentations qu'on peut faire Et notamment, on l'a beaucoup vécu en couple, nous, nous permettent d'aller explorer de manière audacieuse dans notre couple parce qu'aussi, nous sommes forts de cette connaissance de soi et des grilles de lecture qui nous permettent de vivre ces aventures tout en faisant grandir notre couple.

  • Speaker #0

    Et cet effet miroir, ça commence par ces moments de balotage, que ce soit du balotage mental ou émotionnel au contact de l'autre.

  • Speaker #1

    L'otage mental ou émotionnel, on parle concrètement de... Moi, je sais que je peux avoir parfois cette tempête de jugement et d'énervement qui fuse. Tiens, ça peut être quelqu'un qui fait quelque chose d'une manière et ça part d'un coup à l'intérieur. Ça peut être de la chaleur, la gorge qui se serre, une boule au ventre. Ça peut être aussi des pensées qui tournent en boucle. Donc, on parle vraiment de tous ces moments-là où on a l'impression de chavirer, finalement, intérieurement.

  • Speaker #0

    Moi, par exemple, ça peut être des moments où soit je suis très agacé parce que la personne ne comprend pas. Elle me fait penser à certains sujets comme celui de la technique quand j'explique quelque chose et que...

  • Speaker #1

    Ça fait trois fois que je ne comprends pas.

  • Speaker #0

    Voilà. Est-ce que tu peux brancher le micro correctement, s'il t'appelait Marie ? Parce que là, ce n'est plus une question de ma chérie.

  • Speaker #1

    Je pense qu'il faudrait qu'on fasse des making-of dans certains épisodes.

  • Speaker #0

    Là, il y a un agacement, mais ça peut être aussi à l'inverse quelque chose de très émotionnel, où je sais que parfois je peux me sentir me recroqueviller complètement. J'aime bien parler de l'effet de l'huître qui tout d'un coup se referme au contact d'une émotion forte créée par une relation, créée par un échange, créée par un partage qui tout d'un coup me prend comme si je me figeais, me prostrais. Donc ça, c'est ce que nous, on appelle un balotage mental ou émotionnel. Et ce qui est intéressant d'observer, c'est que ce balotage a l'air d'être provoqué par l'extérieur comme étant quelque chose qui est responsable du coup de notre état interne. C'est assez rigolo de parfois se dire, tiens, mais finalement, tout le monde est contre moi ou en ce moment, je ne sais pas ce qui se passe, mais voilà ce que le monde extérieur, voilà ce que mes relations provoquent chez moi. que ce soit au travail, que ce soit à la maison. Et ce serait intéressant de juste capter qu'on a tendance à pointer du doigt l'extérieur comme étant responsable de ce balotage émotionnel, de ce balotage mental. Oui,

  • Speaker #1

    et c'est une vraie phase de responsabilisation et de commencer à avoir cette lecture que finalement, il n'y a pas... pas quelque chose qui vient de l'extérieur et qui vient se semer en moi, mais au contraire, finalement, ici, tout partait de qui je suis. Et c'est vraiment cette invitation-là. C'est de voir que dans tout ce qui se passe autour de nous à chaque instant, ça vient raconter une histoire de qui nous sommes. Et ça va être le sujet de cet épisode aujourd'hui. Ça va être de se saisir de toute la richesse que ce miroir de l'extérieur nous propose en permanence. Et si... chacun arrivait à décrypter de manière facile, rapide, que ce qui se joue autour de moi, la façon dont ça me fait réagir, parle de moi, est une information. Eh bien, c'est une vraie manière de cheminer de manière consciente dans la vie et dans la relation à soi et à l'autre.

  • Speaker #0

    On dit souvent, nous c'est un peu un leitmotiv dans notre manière de voir les choses, que tout ne parle que de soi. Et ça s'explique déjà physiologiquement, même neurologiquement, puisqu'on a ce qu'on appelle, entre la colonne vertébrale et le cerveau, un système actif réticulaire qui permet de filtrer toutes les informations qui arrivent au cerveau. Il y a beaucoup trop d'informations qui nous arrivent au cerveau pour pouvoir toutes les traiter. On parle de milliards d'informations. Et ce système actif réticulaire a tendance à filtrer le monde en fonction de ce qui est important pour soi. Je pense que vous avez tous expérimenté. Le jour où vous achetez une nouvelle voiture d'une nouvelle marque et que vous vous dites Ah, je suis le seul à avoir acheté cette voiture-là et puis tout d'un coup vous vous rendez compte qu'il y a plein de voitures de ce type-là dans la rue, ou une femme enceinte qui tombe enceinte et qui tout d'un coup voit plein de femmes enceintes. On a tendance à filtrer le monde par rapport à ce qui est important pour soi. Donc c'est assez logique finalement que... le monde extérieur fasse réagir ce qui est important pour soi, à l'intérieur de soi, comme si, effectivement, du coup, toute la manière d'interagir avec les autres, toutes les réactions des autres, tous les partages, tous les échanges qu'on a avec les autres, ne vont faire réagir que ce qui est important pour moi et rien d'autre.

  • Speaker #1

    Oui, et c'est flagrant, par exemple, à voir, ça vous parlera peut-être, que ce soit en couple, ou avec une amie, ou avec quelqu'un de votre famille. d'être témoin de la même scène et finalement d'avoir un de vous deux qui est très remonté par ce qui s'est passé et en fait de soi-même se dire ah bah non finalement il n'y a rien qui m'a choqué particulièrement et c'est très amusant parce que finalement ça veut bien dire que d'une même scène, d'une même interaction si il y a quelqu'un qui voit un manque de respect et que pour cette personne le respect est très important il va y avoir une réaction très forte intérieurement alors que quelqu'un qui est à côté pour qui le respect n'est pas un sujet... n'a pas un radar qui va détecter qu'il y a un manque de respect à cet endroit-là. Et du coup, ça ne va pas réagir. Le monde intérieur ne va pas réagir. Et c'est passionnant d'y sortir de l'illusion qu'il y a nous et l'extérieur, mais de voir qu'en permanence, il y a ce lien, il y a cette relation entre l'extérieur-intérieur, intérieur-extérieur. Et c'est une danse qui se fait en permanence.

  • Speaker #0

    Oui, c'est clair. C'est ce qui explique d'ailleurs pourquoi en communication non violente, on parle de revenir sur les faits. Parce qu'en fait, seuls les faits n'ont pas d'odeur. Alors que sinon, en permanence, on a besoin d'interpréter le monde par rapport à ce qui est important pour soi. Donc du coup, on interprète chaque action de l'autre comme étant quelque chose qui nous fait réagir à l'intérieur. Comme si on avait des petites boussoles à l'intérieur, des petits aimants. Et tout d'un coup, l'autre active nos aimants à l'intérieur. Et du coup, hop, ça bouge à l'intérieur. Alors forcément, du coup, ça crée des réactions. C'est là qu'on revient sur ah bah oui, du coup, quand tu dis ça, voilà ce que ça provoque chez moi Et c'est ah bah oui, quand tu dis que finalement, au travail, tel collègue a agi de telle manière et qu'il n'est pas bienveillant, et que moi, en fait, ça ne fait rien, c'est normal. Si pour moi, effectivement, je suis plus orienté sur l'efficacité et que l'autre a plutôt montré une réaction qui a amené à aller dans son sens et à… à dire bah oui c'est normal, il recherche de l'efficacité et forcément il n'a peut-être pas autant de bienveillance que ça à ce moment-là, moi je réagis par rapport à l'efficacité, pas par rapport à la bienveillance.

  • Speaker #1

    Et c'est intéressant parce que là on parle beaucoup justement de la version désagréable de ce phénomène, parce que c'est souvent celle qui nous ennuie, qui nous embête, surtout dans les relations avec l'autre, c'est tous ces espaces où l'autre me tend. où j'ai l'impression qu'à chaque interaction, ça vient réveiller quelque chose. Je ne sais pas comment ça vous parle, ça. C'est parfois des personnes en plus qu'on est amené à voir très régulièrement et d'avoir l'impression à chaque fois presque de se faire piquer au même endroit en permanence. Et c'est vraiment l'invitation ici, c'est de sortir de cette zone où finalement on se retrouve à subir des tensions dans la relation pour prendre de la hauteur ensemble et se dire Ok, qu'est-ce qui se joue à cet endroit-là ? Parce qu'on parle du côté désagréable. Ça marche très bien en désagréable et on va creuser finalement ce que ça raconte. Mais ça marche aussi en agréable. Parce qu'il y a aussi des personnes que vous avez plaisir à côtoyer et dans des relations qui vous sont chères, d'avoir ces surfaces où finalement, waouh, qu'est-ce qu'on se sent bien dans ces moments-là. Et on est bien d'accord qu'on parle une fois de plus d'une réaction. Le corps, le mental réagit d'une manière agréable à cet endroit-là. Donc que ce soit, tiens, je ressens cette chaleur, je ressens cette douceur. La respiration qui s'amplifie, est-ce qu'à ce moment-là j'ai mes pensées qui s'apaisent au contact de telle personne, quand telle personne fait preuve de... on pourrait reprendre la bienveillance, le respect, ou tiens quand il y a cette spontanéité, ce jeu dans nos échanges, je sens que j'ai un sourire qui se dessine, que je me détends, c'est vraiment intéressant de commencer à cette observation autant en agréable qu'en désagréable.

  • Speaker #0

    Moi, je sais que quand Marie commence à partir sur des explorations intellectuelles ou stimulantes sur des sujets très exploratoires, c'est vrai que chez moi, par exemple, ça crée beaucoup de stimulation et de l'excitation et l'envie de décortiquer le sujet, d'explorer, de créer quelque chose de nouveau. Donc, il y a chez chacun quelque chose qui vient s'animer et comme le disait Marie, d'une manière complètement différente et qui peut être très agréable. Quand justement, l'autre dans la relation, dans nos relations, vient réveiller ce qui est important pour soi. Et effectivement, c'est valable aussi sur tout ce qui est agréable. Donc, que ce soit agréable ou désagréable, vous commencez à voir qu'on a tous quelque chose qui réagit en permanence. Et c'est rigolo parce qu'on a tendance même à penser que chacune de nos secondes, de nos minutes, de nos heures de la journée sont les témoins. de ce qui est important pour nous parce qu'on vit des choses agréables ou on vit des choses désagréables. Et ce n'est pas finalement l'autre qui est responsable de ce qu'on ressent à ce moment-là ou de ce qu'on pense à ce moment-là. C'est nous qui réagissons à ce que raconte l'autre ou fait l'autre. Et ça, c'est hyper important parce que c'est un premier niveau de responsabilité qui amène à ce que chacun reprenne à lui ce qui lui appartient par rapport à qui il est.

  • Speaker #1

    Une première clé, justement, là-dessus, je pense que vous allez commencer à l'entendre de plus en plus au fur et à mesure des épisodes, c'est la connaissance de soi, parce que c'est ça aussi, cette cartographie de soi-même qui permet d'avoir une lecture très facile et fluide. Tiens, finalement, je sais que moi, aujourd'hui, même dans notre relation à tous les deux, quand tu fais quelque chose et que je commence à sentir de l'énervement, Ce qui me fait gagner un temps fou, c'est que j'ai cette map de peut-être ce qu'on appelle les super-pouvoirs, cette dix-quinzaine de super-pouvoirs qui sont typiquement, tiens, est-ce que ce qu'il est en train de faire est en train d'appuyer sur, négativement en tout cas, de manière désagréable, sur ressentir, se choisir ? Est-ce que c'est l'exploration ? Est-ce que c'est parce qu'il n'y a pas assez de profondeur ? Est-ce que c'est parce que j'ai l'impression que ça me coupe de mon indépendance ? Et en fait, d'avoir cette cartographie-là. me permet de gagner un temps fou parce que je décèle très rapidement sur quoi ça vient appuyer. Et finalement, à cet endroit-là, quand tu veux beaucoup faire ensemble et qu'à un moment, ça commence à m'oppresser la poitrine et à avoir du dialogue mental de ah, mais ça va, hein ? finalement, de me dire ah, ok, en fait, là, à cet endroit-là, c'est une forme d'indépendance, d'affirmation de soi qui est très importante pour moi, qui réagit en désagréable. Et finalement, rien que ça, cette étape-là, me permet de capter l'information de ce qui se joue. Et finalement, à cet endroit-là... La problématique n'est pas Benoît qui fait du Benoît parce qu'il est Benoît. Et c'est comme ça que je l'aime.

  • Speaker #0

    Tu veux dire que j'aime inclure, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Exactement, mon amour. Mais c'est intéressant de dire, ok, en fait, ce qui se passe, c'est que ce que Benoît me propose à l'extérieur vient réagir à l'intérieur et c'est cohérent avec qui je suis. Si l'indépendance, si le fait de choisir est important pour moi, eh bien, c'est très cohérent que si autour de moi, dans mes relations, on me propose une expérience que je vis, et je dis bien je vis comme de la contrainte, eh bien forcément, à l'intérieur, ça va s'agiter.

  • Speaker #0

    Moi, par exemple, je sais que je peux être vite agacé par le fait que quelqu'un ou Marie a du mal à se projeter dans le futur et à voir de manière assez claire où on va et quelle va être finalement l'ambition, le projet, la manière dont ça va se dérouler, la finalité, le résultat. Et des fois, ça m'agace de sentir que, en fait, Marie a... pas à se projeter dans ce futur, ce qui est somme toute assez logique, puisque finalement, c'est moi qui suis capable entre guillemets de me projeter aussi loin, là où Marie, elle, a besoin d'être plongée dans l'expérience, dans le ressenti, dans la présence, dans ce qu'est cette expérience pour se dire, est-ce que c'est vraiment fait pour nous ? Mais c'est assez drôle de... Au moment où il y a cet agacement de Ah oui, mais t'es sûr qu'on va pouvoir aller là et faire ça ? Et moi, je dis Mais oui, bien sûr qu'on va y arriver. Bien sûr qu'on va là. Et à l'intérieur de moi, il y a cet agacement, mais qui en fait est un superbe indicateur. par un ressenti désagréable qu'effectivement, c'est tellement important pour moi de se projeter dans le futur que quand l'autre n'y arrive pas, ça réveille quelque chose chez moi.

  • Speaker #1

    Oui, et du coup, on commence à comprendre ici que chaque réaction, finalement, renvoie à qui nous sommes chacun, à ce qui est important pour chacun des 1, si on se réfère à 1 plus 1 égale 11. Et ce qui va être important comme clé, quand on parle de connaissance de soi, C'est aussi tout un apprentissage. J'aime beaucoup dire que le fait de poser des mots et d'exprimer ce qu'on ressent, c'est un langage à part entière, parce que c'est comme un langage. C'est un entraînement, c'est quelque chose où au début on balbutie, on part avec une petite base de vocabulaire qui finalement, au fur et à mesure de pratiquer, s'étoffe. Et c'est vraiment ça, finalement, la vie aussi et cette exploration de soi, c'est un travail. passionnant en fait de ressentir ce qui se joue à l'intérieur et d'apprendre à l'exprimer avec une palette qui s'enrichit et de commencer à mettre des mots, à poser des mots autant sur qui je suis qu'aussi arriver à verbaliser ce qui me plaît, ce qui m'énerve, ce qui m'attire, ce qui me repousse dans la relation à l'autre. Et je sais que nous parfois il y a ces moments où moi souvent ça part d'un ressenti, je sens l'énervement, je sens que je peux être un peu plombée. mais pour autant, je n'ai pas forcément la lecture. Et ça nous arrive, en fait, juste de dire, là, au fait, il se passe quelque chose. Je sens de la pression, je sens que j'ai les pensées qui tournent en boucle, que j'ai les pensées qui s'accrochent sur des choses très désagréables. Et c'est toujours passionnant. Et c'est pour ça qu'on adore ce côté couple, ce côté relation, parce que c'est magique de le faire à deux. C'est de pouvoir s'entraîner là-dessus. Et ça m'arrête, moi, de le déposer. Et que toi, qu'on en fasse un échange où, en fait, on tâtonne. Parce qu'avec cette connaissance de l'un et de l'autre, on peut tâtonner sur ok, sur quoi ça appuie ? Tiens, et moi de ressentir ? Non, c'est pas ça. Et finalement, de poser un mot sur ah, ok, voilà ce qui se joue. Et finalement, au moment où on pose ça, ce balotage s'arrête.

  • Speaker #0

    Oui, parce que je suis sur le fait que sur plein de relations qui paraissent complexes, et là je parle par exemple de la famille, on peut avoir de la complexité avec ses frères et soeurs, avec ses parents, avec ses enfants, je trouve que ça pacifie énormément. En tout cas, ça fait retomber un soufflet de la relation est difficile. Non, c'est juste la compréhension de qui est chacun qui devient plus clair. et qui permet de souffler un peu sur le fait que l'autre est responsable de la mauvaise relation ou que moi, je ne sais pas apporter ce qu'il faut dans la relation. Mais au contraire de se dire, en fait, prenons juste le temps de découvrir qui est qui. Et s'il y a des réactions positives ou négatives ou des ressentis agréables ou désagréables, parlons-en pour voir qu'est-ce qui se joue chez toi, qu'est-ce qui se joue chez moi. Est-ce que c'est parce que tu as besoin ? de planifier et que moi, du coup, effectivement, je n'ai pas planifié parce que j'ai besoin de préparer une surprise et que moi, je suis plutôt dans la spontanéité. C'est vrai que du coup, ça peut créer de l'agacement. Est-ce que c'est la capacité à analyser les choses alors que toi, tu n'en as rien à faire d'analyser les choses ? Et voilà, qu'est-ce qui est important pour chacun ? Et ça, c'est génial. Ça permet de remettre surtout de la valeur sur qui est qui.

  • Speaker #1

    Oui, sur qui est qui, pour qui il ou elle est. Et c'est vrai que nous, ça nous arrive souvent, effectivement, dans cette chose de, imaginons, de créer de la nouveauté versus d'optimiser le temps. De dire, tiens, finalement, quand c'est de ce centre-choc-là, on sort du débat de dire qui a raison et qui va gagner. Et finalement, on passe dans, ok, toi, tu es en train d'apporter le fait de créer de la nouveauté dans la relation. et merci parce que c'est important pour toi et tu l'apportes. Tiens, et moi, je suis en train de prendre le pas d'optimiser le temps parce que c'est important pour moi et c'est ça que j'apporte. Et finalement, on sort de qui va gagner dans chacun est cohérent et chacun apporte de la valeur et la relation s'enrichit et s'augmente beaucoup plus d'avoir ces deux pans plein et entier.

  • Speaker #0

    Parce qu'en plus, plus vous allez vous observer dans ces réactions-là, plus vous allez à chaque fois constater que c'est les mêmes Trigger, c'est les mêmes trucs qui se répètent et qui te déclenchent. Oui, c'est beaucoup de jeux.

  • Speaker #1

    Et c'est ça, c'est beaucoup d'amour et de jeux. L'être humain est fait pour apprendre en s'amusant. Et il y a tellement de jeux. Nous, je sais qu'on se marre. Il y a tellement de fois où on rigole parce qu'on donne notre avis. Et on disait tout ne parle que de soi. C'est qu'il y a des moments où on est en train de débattre sur une manière de... de faire quelque chose ou de se projeter dans un voyage ou même dans les épisodes du podcast. Et puis, on entend les mots qu'on utilise qui sont juste nous Et puis, en fait, on se regarde et on explose de rire de se dire ok, oui, on est cohérent avec qui on est Et finalement, c'est là où la co-création débute.

  • Speaker #0

    Oui. Et j'adore ce moment où Marie décrit, par exemple, une interaction avec quelqu'un. Elle dit Ah, tu te rends compte ? Ce que j'aime chez lui, c'est qu'il est hyper profond. Et là, je rigole un peu parce qu'elle me dit Bah oui, évidemment, c'est toi. Marie, elle adore effectivement la profondeur de quelqu'un, quelqu'un qui est capable d'aller en profondeur dans les sujets. Et donc, c'est rigolo de l'avoir remarqué et d'être attiré par ça. Donc, c'est effectivement beaucoup de cohérence et beaucoup d'amour, beaucoup de capacité à... à ce que l'autre crée un pont vers moi et que moi, je crée un pont vers l'autre. C'est chouette de voir que l'autre, par effet miroir, soit plus d'amour pour chacun.

  • Speaker #1

    Et c'est là où ce miroir devient un surpasse de lien pour grandir individuellement ensemble. Et c'est cette authenticité envers soi-même, envers l'autre qui pose... les premiers pas de cette relation sans compromis.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cet épisode.

  • Speaker #1

    On vous souhaite l'éveil en vous, l'envie de créer des relations. Merci.

  • Speaker #0

    vous inspire avec vous-même et avec ceux qui vous entourent.

Description

L’autre, ce miroir qui m’invite à plonger dans qui je suis. C’est aussi cela grandir ensemble : faire de ce lien et de cet amour une aventure qui nous amène à mieux nous connaître individuellement pour s'aimer tel que nous sommes.


Quand est-ce que l’autre m’énerve ?

Qu’est-ce qui m’attire ? Me repousse ?

Qu’est-ce que j’admire ?


Tout ne parle que de soi.

Notre relation à l’autre raconte donc qui nous sommes.


Que ce soit en agréable ou en désagréable, via nos pensées ou les ressentis de notre corps, nous réagissons en permanence à l’environnement qui nous entoure.


L’autre éveille en permanence ce qui est important pour nous.


Le couple amoureux, comme toute relation privilégiée, est un terrain de jeu puissant pour se responsabiliser, développer l’amour de soi et l’amour de l’autre grâce à ce miroir.


Découvrez dans ce podcast une philosophie de vie qui propose d’innover dans la relation à soi et la relation à l’autre : un art de vivre pour apprendre à grandir ensemble.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Sans Compromis,

  • Speaker #1

    le podcast qui explore l'art de la relation à soi et à l'autre,

  • Speaker #0

    pour apprendre à grandir ensemble,

  • Speaker #1

    tout en restant chacun soi-même.

  • Speaker #0

    Dans cet épisode, nous allons vous parler de l'effet miroir.

  • Speaker #1

    En effet, entre deux épisodes sur le thème du tantra, ça nous paraît censé de faire cet épisode sur le miroir, puisque ça parle beaucoup aussi de notre exploration de la relation, et le tantra nous a permis de pas mal explorer ces miroirs. Et c'est toujours aussi l'approche qu'on aime, c'est d'expérimenter des choses par le corps, d'aller plonger dans des expériences intenses. et en même temps d'en ressortir du sens et de la cohérence avec qui nous sommes. Donc c'est ce qu'on va vous inviter à faire dans ce podcast. Et du coup, on a envie de plonger avec vous dans cet effet miroir parce qu'il y a aussi cette conviction que quand on a des outils, quand on a justement des grilles de lecture, et bien plus on maîtrise certaines grilles de lecture, plus les aventures et les expérimentations qu'on peut faire Et notamment, on l'a beaucoup vécu en couple, nous, nous permettent d'aller explorer de manière audacieuse dans notre couple parce qu'aussi, nous sommes forts de cette connaissance de soi et des grilles de lecture qui nous permettent de vivre ces aventures tout en faisant grandir notre couple.

  • Speaker #0

    Et cet effet miroir, ça commence par ces moments de balotage, que ce soit du balotage mental ou émotionnel au contact de l'autre.

  • Speaker #1

    L'otage mental ou émotionnel, on parle concrètement de... Moi, je sais que je peux avoir parfois cette tempête de jugement et d'énervement qui fuse. Tiens, ça peut être quelqu'un qui fait quelque chose d'une manière et ça part d'un coup à l'intérieur. Ça peut être de la chaleur, la gorge qui se serre, une boule au ventre. Ça peut être aussi des pensées qui tournent en boucle. Donc, on parle vraiment de tous ces moments-là où on a l'impression de chavirer, finalement, intérieurement.

  • Speaker #0

    Moi, par exemple, ça peut être des moments où soit je suis très agacé parce que la personne ne comprend pas. Elle me fait penser à certains sujets comme celui de la technique quand j'explique quelque chose et que...

  • Speaker #1

    Ça fait trois fois que je ne comprends pas.

  • Speaker #0

    Voilà. Est-ce que tu peux brancher le micro correctement, s'il t'appelait Marie ? Parce que là, ce n'est plus une question de ma chérie.

  • Speaker #1

    Je pense qu'il faudrait qu'on fasse des making-of dans certains épisodes.

  • Speaker #0

    Là, il y a un agacement, mais ça peut être aussi à l'inverse quelque chose de très émotionnel, où je sais que parfois je peux me sentir me recroqueviller complètement. J'aime bien parler de l'effet de l'huître qui tout d'un coup se referme au contact d'une émotion forte créée par une relation, créée par un échange, créée par un partage qui tout d'un coup me prend comme si je me figeais, me prostrais. Donc ça, c'est ce que nous, on appelle un balotage mental ou émotionnel. Et ce qui est intéressant d'observer, c'est que ce balotage a l'air d'être provoqué par l'extérieur comme étant quelque chose qui est responsable du coup de notre état interne. C'est assez rigolo de parfois se dire, tiens, mais finalement, tout le monde est contre moi ou en ce moment, je ne sais pas ce qui se passe, mais voilà ce que le monde extérieur, voilà ce que mes relations provoquent chez moi. que ce soit au travail, que ce soit à la maison. Et ce serait intéressant de juste capter qu'on a tendance à pointer du doigt l'extérieur comme étant responsable de ce balotage émotionnel, de ce balotage mental. Oui,

  • Speaker #1

    et c'est une vraie phase de responsabilisation et de commencer à avoir cette lecture que finalement, il n'y a pas... pas quelque chose qui vient de l'extérieur et qui vient se semer en moi, mais au contraire, finalement, ici, tout partait de qui je suis. Et c'est vraiment cette invitation-là. C'est de voir que dans tout ce qui se passe autour de nous à chaque instant, ça vient raconter une histoire de qui nous sommes. Et ça va être le sujet de cet épisode aujourd'hui. Ça va être de se saisir de toute la richesse que ce miroir de l'extérieur nous propose en permanence. Et si... chacun arrivait à décrypter de manière facile, rapide, que ce qui se joue autour de moi, la façon dont ça me fait réagir, parle de moi, est une information. Eh bien, c'est une vraie manière de cheminer de manière consciente dans la vie et dans la relation à soi et à l'autre.

  • Speaker #0

    On dit souvent, nous c'est un peu un leitmotiv dans notre manière de voir les choses, que tout ne parle que de soi. Et ça s'explique déjà physiologiquement, même neurologiquement, puisqu'on a ce qu'on appelle, entre la colonne vertébrale et le cerveau, un système actif réticulaire qui permet de filtrer toutes les informations qui arrivent au cerveau. Il y a beaucoup trop d'informations qui nous arrivent au cerveau pour pouvoir toutes les traiter. On parle de milliards d'informations. Et ce système actif réticulaire a tendance à filtrer le monde en fonction de ce qui est important pour soi. Je pense que vous avez tous expérimenté. Le jour où vous achetez une nouvelle voiture d'une nouvelle marque et que vous vous dites Ah, je suis le seul à avoir acheté cette voiture-là et puis tout d'un coup vous vous rendez compte qu'il y a plein de voitures de ce type-là dans la rue, ou une femme enceinte qui tombe enceinte et qui tout d'un coup voit plein de femmes enceintes. On a tendance à filtrer le monde par rapport à ce qui est important pour soi. Donc c'est assez logique finalement que... le monde extérieur fasse réagir ce qui est important pour soi, à l'intérieur de soi, comme si, effectivement, du coup, toute la manière d'interagir avec les autres, toutes les réactions des autres, tous les partages, tous les échanges qu'on a avec les autres, ne vont faire réagir que ce qui est important pour moi et rien d'autre.

  • Speaker #1

    Oui, et c'est flagrant, par exemple, à voir, ça vous parlera peut-être, que ce soit en couple, ou avec une amie, ou avec quelqu'un de votre famille. d'être témoin de la même scène et finalement d'avoir un de vous deux qui est très remonté par ce qui s'est passé et en fait de soi-même se dire ah bah non finalement il n'y a rien qui m'a choqué particulièrement et c'est très amusant parce que finalement ça veut bien dire que d'une même scène, d'une même interaction si il y a quelqu'un qui voit un manque de respect et que pour cette personne le respect est très important il va y avoir une réaction très forte intérieurement alors que quelqu'un qui est à côté pour qui le respect n'est pas un sujet... n'a pas un radar qui va détecter qu'il y a un manque de respect à cet endroit-là. Et du coup, ça ne va pas réagir. Le monde intérieur ne va pas réagir. Et c'est passionnant d'y sortir de l'illusion qu'il y a nous et l'extérieur, mais de voir qu'en permanence, il y a ce lien, il y a cette relation entre l'extérieur-intérieur, intérieur-extérieur. Et c'est une danse qui se fait en permanence.

  • Speaker #0

    Oui, c'est clair. C'est ce qui explique d'ailleurs pourquoi en communication non violente, on parle de revenir sur les faits. Parce qu'en fait, seuls les faits n'ont pas d'odeur. Alors que sinon, en permanence, on a besoin d'interpréter le monde par rapport à ce qui est important pour soi. Donc du coup, on interprète chaque action de l'autre comme étant quelque chose qui nous fait réagir à l'intérieur. Comme si on avait des petites boussoles à l'intérieur, des petits aimants. Et tout d'un coup, l'autre active nos aimants à l'intérieur. Et du coup, hop, ça bouge à l'intérieur. Alors forcément, du coup, ça crée des réactions. C'est là qu'on revient sur ah bah oui, du coup, quand tu dis ça, voilà ce que ça provoque chez moi Et c'est ah bah oui, quand tu dis que finalement, au travail, tel collègue a agi de telle manière et qu'il n'est pas bienveillant, et que moi, en fait, ça ne fait rien, c'est normal. Si pour moi, effectivement, je suis plus orienté sur l'efficacité et que l'autre a plutôt montré une réaction qui a amené à aller dans son sens et à… à dire bah oui c'est normal, il recherche de l'efficacité et forcément il n'a peut-être pas autant de bienveillance que ça à ce moment-là, moi je réagis par rapport à l'efficacité, pas par rapport à la bienveillance.

  • Speaker #1

    Et c'est intéressant parce que là on parle beaucoup justement de la version désagréable de ce phénomène, parce que c'est souvent celle qui nous ennuie, qui nous embête, surtout dans les relations avec l'autre, c'est tous ces espaces où l'autre me tend. où j'ai l'impression qu'à chaque interaction, ça vient réveiller quelque chose. Je ne sais pas comment ça vous parle, ça. C'est parfois des personnes en plus qu'on est amené à voir très régulièrement et d'avoir l'impression à chaque fois presque de se faire piquer au même endroit en permanence. Et c'est vraiment l'invitation ici, c'est de sortir de cette zone où finalement on se retrouve à subir des tensions dans la relation pour prendre de la hauteur ensemble et se dire Ok, qu'est-ce qui se joue à cet endroit-là ? Parce qu'on parle du côté désagréable. Ça marche très bien en désagréable et on va creuser finalement ce que ça raconte. Mais ça marche aussi en agréable. Parce qu'il y a aussi des personnes que vous avez plaisir à côtoyer et dans des relations qui vous sont chères, d'avoir ces surfaces où finalement, waouh, qu'est-ce qu'on se sent bien dans ces moments-là. Et on est bien d'accord qu'on parle une fois de plus d'une réaction. Le corps, le mental réagit d'une manière agréable à cet endroit-là. Donc que ce soit, tiens, je ressens cette chaleur, je ressens cette douceur. La respiration qui s'amplifie, est-ce qu'à ce moment-là j'ai mes pensées qui s'apaisent au contact de telle personne, quand telle personne fait preuve de... on pourrait reprendre la bienveillance, le respect, ou tiens quand il y a cette spontanéité, ce jeu dans nos échanges, je sens que j'ai un sourire qui se dessine, que je me détends, c'est vraiment intéressant de commencer à cette observation autant en agréable qu'en désagréable.

  • Speaker #0

    Moi, je sais que quand Marie commence à partir sur des explorations intellectuelles ou stimulantes sur des sujets très exploratoires, c'est vrai que chez moi, par exemple, ça crée beaucoup de stimulation et de l'excitation et l'envie de décortiquer le sujet, d'explorer, de créer quelque chose de nouveau. Donc, il y a chez chacun quelque chose qui vient s'animer et comme le disait Marie, d'une manière complètement différente et qui peut être très agréable. Quand justement, l'autre dans la relation, dans nos relations, vient réveiller ce qui est important pour soi. Et effectivement, c'est valable aussi sur tout ce qui est agréable. Donc, que ce soit agréable ou désagréable, vous commencez à voir qu'on a tous quelque chose qui réagit en permanence. Et c'est rigolo parce qu'on a tendance même à penser que chacune de nos secondes, de nos minutes, de nos heures de la journée sont les témoins. de ce qui est important pour nous parce qu'on vit des choses agréables ou on vit des choses désagréables. Et ce n'est pas finalement l'autre qui est responsable de ce qu'on ressent à ce moment-là ou de ce qu'on pense à ce moment-là. C'est nous qui réagissons à ce que raconte l'autre ou fait l'autre. Et ça, c'est hyper important parce que c'est un premier niveau de responsabilité qui amène à ce que chacun reprenne à lui ce qui lui appartient par rapport à qui il est.

  • Speaker #1

    Une première clé, justement, là-dessus, je pense que vous allez commencer à l'entendre de plus en plus au fur et à mesure des épisodes, c'est la connaissance de soi, parce que c'est ça aussi, cette cartographie de soi-même qui permet d'avoir une lecture très facile et fluide. Tiens, finalement, je sais que moi, aujourd'hui, même dans notre relation à tous les deux, quand tu fais quelque chose et que je commence à sentir de l'énervement, Ce qui me fait gagner un temps fou, c'est que j'ai cette map de peut-être ce qu'on appelle les super-pouvoirs, cette dix-quinzaine de super-pouvoirs qui sont typiquement, tiens, est-ce que ce qu'il est en train de faire est en train d'appuyer sur, négativement en tout cas, de manière désagréable, sur ressentir, se choisir ? Est-ce que c'est l'exploration ? Est-ce que c'est parce qu'il n'y a pas assez de profondeur ? Est-ce que c'est parce que j'ai l'impression que ça me coupe de mon indépendance ? Et en fait, d'avoir cette cartographie-là. me permet de gagner un temps fou parce que je décèle très rapidement sur quoi ça vient appuyer. Et finalement, à cet endroit-là, quand tu veux beaucoup faire ensemble et qu'à un moment, ça commence à m'oppresser la poitrine et à avoir du dialogue mental de ah, mais ça va, hein ? finalement, de me dire ah, ok, en fait, là, à cet endroit-là, c'est une forme d'indépendance, d'affirmation de soi qui est très importante pour moi, qui réagit en désagréable. Et finalement, rien que ça, cette étape-là, me permet de capter l'information de ce qui se joue. Et finalement, à cet endroit-là... La problématique n'est pas Benoît qui fait du Benoît parce qu'il est Benoît. Et c'est comme ça que je l'aime.

  • Speaker #0

    Tu veux dire que j'aime inclure, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Exactement, mon amour. Mais c'est intéressant de dire, ok, en fait, ce qui se passe, c'est que ce que Benoît me propose à l'extérieur vient réagir à l'intérieur et c'est cohérent avec qui je suis. Si l'indépendance, si le fait de choisir est important pour moi, eh bien, c'est très cohérent que si autour de moi, dans mes relations, on me propose une expérience que je vis, et je dis bien je vis comme de la contrainte, eh bien forcément, à l'intérieur, ça va s'agiter.

  • Speaker #0

    Moi, par exemple, je sais que je peux être vite agacé par le fait que quelqu'un ou Marie a du mal à se projeter dans le futur et à voir de manière assez claire où on va et quelle va être finalement l'ambition, le projet, la manière dont ça va se dérouler, la finalité, le résultat. Et des fois, ça m'agace de sentir que, en fait, Marie a... pas à se projeter dans ce futur, ce qui est somme toute assez logique, puisque finalement, c'est moi qui suis capable entre guillemets de me projeter aussi loin, là où Marie, elle, a besoin d'être plongée dans l'expérience, dans le ressenti, dans la présence, dans ce qu'est cette expérience pour se dire, est-ce que c'est vraiment fait pour nous ? Mais c'est assez drôle de... Au moment où il y a cet agacement de Ah oui, mais t'es sûr qu'on va pouvoir aller là et faire ça ? Et moi, je dis Mais oui, bien sûr qu'on va y arriver. Bien sûr qu'on va là. Et à l'intérieur de moi, il y a cet agacement, mais qui en fait est un superbe indicateur. par un ressenti désagréable qu'effectivement, c'est tellement important pour moi de se projeter dans le futur que quand l'autre n'y arrive pas, ça réveille quelque chose chez moi.

  • Speaker #1

    Oui, et du coup, on commence à comprendre ici que chaque réaction, finalement, renvoie à qui nous sommes chacun, à ce qui est important pour chacun des 1, si on se réfère à 1 plus 1 égale 11. Et ce qui va être important comme clé, quand on parle de connaissance de soi, C'est aussi tout un apprentissage. J'aime beaucoup dire que le fait de poser des mots et d'exprimer ce qu'on ressent, c'est un langage à part entière, parce que c'est comme un langage. C'est un entraînement, c'est quelque chose où au début on balbutie, on part avec une petite base de vocabulaire qui finalement, au fur et à mesure de pratiquer, s'étoffe. Et c'est vraiment ça, finalement, la vie aussi et cette exploration de soi, c'est un travail. passionnant en fait de ressentir ce qui se joue à l'intérieur et d'apprendre à l'exprimer avec une palette qui s'enrichit et de commencer à mettre des mots, à poser des mots autant sur qui je suis qu'aussi arriver à verbaliser ce qui me plaît, ce qui m'énerve, ce qui m'attire, ce qui me repousse dans la relation à l'autre. Et je sais que nous parfois il y a ces moments où moi souvent ça part d'un ressenti, je sens l'énervement, je sens que je peux être un peu plombée. mais pour autant, je n'ai pas forcément la lecture. Et ça nous arrive, en fait, juste de dire, là, au fait, il se passe quelque chose. Je sens de la pression, je sens que j'ai les pensées qui tournent en boucle, que j'ai les pensées qui s'accrochent sur des choses très désagréables. Et c'est toujours passionnant. Et c'est pour ça qu'on adore ce côté couple, ce côté relation, parce que c'est magique de le faire à deux. C'est de pouvoir s'entraîner là-dessus. Et ça m'arrête, moi, de le déposer. Et que toi, qu'on en fasse un échange où, en fait, on tâtonne. Parce qu'avec cette connaissance de l'un et de l'autre, on peut tâtonner sur ok, sur quoi ça appuie ? Tiens, et moi de ressentir ? Non, c'est pas ça. Et finalement, de poser un mot sur ah, ok, voilà ce qui se joue. Et finalement, au moment où on pose ça, ce balotage s'arrête.

  • Speaker #0

    Oui, parce que je suis sur le fait que sur plein de relations qui paraissent complexes, et là je parle par exemple de la famille, on peut avoir de la complexité avec ses frères et soeurs, avec ses parents, avec ses enfants, je trouve que ça pacifie énormément. En tout cas, ça fait retomber un soufflet de la relation est difficile. Non, c'est juste la compréhension de qui est chacun qui devient plus clair. et qui permet de souffler un peu sur le fait que l'autre est responsable de la mauvaise relation ou que moi, je ne sais pas apporter ce qu'il faut dans la relation. Mais au contraire de se dire, en fait, prenons juste le temps de découvrir qui est qui. Et s'il y a des réactions positives ou négatives ou des ressentis agréables ou désagréables, parlons-en pour voir qu'est-ce qui se joue chez toi, qu'est-ce qui se joue chez moi. Est-ce que c'est parce que tu as besoin ? de planifier et que moi, du coup, effectivement, je n'ai pas planifié parce que j'ai besoin de préparer une surprise et que moi, je suis plutôt dans la spontanéité. C'est vrai que du coup, ça peut créer de l'agacement. Est-ce que c'est la capacité à analyser les choses alors que toi, tu n'en as rien à faire d'analyser les choses ? Et voilà, qu'est-ce qui est important pour chacun ? Et ça, c'est génial. Ça permet de remettre surtout de la valeur sur qui est qui.

  • Speaker #1

    Oui, sur qui est qui, pour qui il ou elle est. Et c'est vrai que nous, ça nous arrive souvent, effectivement, dans cette chose de, imaginons, de créer de la nouveauté versus d'optimiser le temps. De dire, tiens, finalement, quand c'est de ce centre-choc-là, on sort du débat de dire qui a raison et qui va gagner. Et finalement, on passe dans, ok, toi, tu es en train d'apporter le fait de créer de la nouveauté dans la relation. et merci parce que c'est important pour toi et tu l'apportes. Tiens, et moi, je suis en train de prendre le pas d'optimiser le temps parce que c'est important pour moi et c'est ça que j'apporte. Et finalement, on sort de qui va gagner dans chacun est cohérent et chacun apporte de la valeur et la relation s'enrichit et s'augmente beaucoup plus d'avoir ces deux pans plein et entier.

  • Speaker #0

    Parce qu'en plus, plus vous allez vous observer dans ces réactions-là, plus vous allez à chaque fois constater que c'est les mêmes Trigger, c'est les mêmes trucs qui se répètent et qui te déclenchent. Oui, c'est beaucoup de jeux.

  • Speaker #1

    Et c'est ça, c'est beaucoup d'amour et de jeux. L'être humain est fait pour apprendre en s'amusant. Et il y a tellement de jeux. Nous, je sais qu'on se marre. Il y a tellement de fois où on rigole parce qu'on donne notre avis. Et on disait tout ne parle que de soi. C'est qu'il y a des moments où on est en train de débattre sur une manière de... de faire quelque chose ou de se projeter dans un voyage ou même dans les épisodes du podcast. Et puis, on entend les mots qu'on utilise qui sont juste nous Et puis, en fait, on se regarde et on explose de rire de se dire ok, oui, on est cohérent avec qui on est Et finalement, c'est là où la co-création débute.

  • Speaker #0

    Oui. Et j'adore ce moment où Marie décrit, par exemple, une interaction avec quelqu'un. Elle dit Ah, tu te rends compte ? Ce que j'aime chez lui, c'est qu'il est hyper profond. Et là, je rigole un peu parce qu'elle me dit Bah oui, évidemment, c'est toi. Marie, elle adore effectivement la profondeur de quelqu'un, quelqu'un qui est capable d'aller en profondeur dans les sujets. Et donc, c'est rigolo de l'avoir remarqué et d'être attiré par ça. Donc, c'est effectivement beaucoup de cohérence et beaucoup d'amour, beaucoup de capacité à... à ce que l'autre crée un pont vers moi et que moi, je crée un pont vers l'autre. C'est chouette de voir que l'autre, par effet miroir, soit plus d'amour pour chacun.

  • Speaker #1

    Et c'est là où ce miroir devient un surpasse de lien pour grandir individuellement ensemble. Et c'est cette authenticité envers soi-même, envers l'autre qui pose... les premiers pas de cette relation sans compromis.

  • Speaker #0

    Merci d'avoir écouté cet épisode.

  • Speaker #1

    On vous souhaite l'éveil en vous, l'envie de créer des relations. Merci.

  • Speaker #0

    vous inspire avec vous-même et avec ceux qui vous entourent.

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