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Santé-vous bien, le podcast santé du GHOL

May be less sugar - Doux mai moins sucré

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09min |13/05/2024|

68

Play
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Santé-vous bien, le podcast santé du GHOL

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09min |13/05/2024|

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Description

Au mois de mai, c’est la campagne Maybe less sugar qui fait l’actualité santé dans le canton de Vaud en Suisse ! Ce projet piloté par Diabete Vaud vise à sensibiliser le grand public sur notre consommation de sucres ajoutés au quotidien.


La campagne Maybe less sugar, déclinée en français par Doux mai moins sucré, a été présentée dès 2023 au GHOL, dans les hôpitaux de Nyon et de Rolle. Sous l’impulsion du service diététique, elle prend une ampleur plus importante cette année avec une campagne de communication interne et externe.


Santé-vous bien, le podcast prévention santé du GHOL, consacre donc un épisode à cette campagne 2024 au sein de l'hôpital, en invitant Corinne Kehl du service diététique de l'hôpital de Rolle où elle travaille en compagnie de sa collègue, Line Besson.


Cette campagne s'adresse à toute la population, sur le site internet dédié https://maybeless-sugar.ch/ on peut apprendre plein de trucs et astuces pour maîtriser sa consommation de sucres. Le sucre ajouté est le sucre blanc ou complet, le sirop de miel, d'agave ou d'érable. Il s'agit du sucre que l'on va ajouter lorsqu'on cuisine ou que le fabricant va ajouter dans les aliments dans le processus industriel. Il ne s'agit pas des sucres naturellement présents dans les fruits, le lait ou les farineux.


On en trouve donc souvent dans les boissons sucrées du commerce, tous les sodas, thés froids, boissons énergisantes, cocktails... On en trouve aussi dans les produits sucrés : biscuits, bonbons, chocolats, pâtisseries, mais aussi dans les céréales de petit déjeuner industriels, dans les produits laitiers (yogourts, desserts lactés) et dans les glaces.


L'OMS recommande que l'apport en sucre ne dépasse pas 10% de l'apport énergétique total, et même idéalement on ne devrait pas dépasser 5% et pourtant dans une enquête suisses, plus de la moitié des femmes et des hommes on un apport supérieur aux recommandations de l'OMS. Concrètement, 50 grammes de sucres ajoutés est égal à un petit paquet de bonbons ou 2 lignes de chocolat (soit 8 carrés).


Sur le site officiel de la campagne on peut notamment calculer sa consommation de sucres ajoutés journalière. Quand on fait le test, on se rend vite compte que les sucres ajoutés sont très présents dans notre alimentation…


Les sucres apportent principalement de l'énergie et on va donc les digérer très vite, ce qui donne ensuite faim très rapidement. Ils se digèrent très vite et on va avoir envie d'en remanger. Avec potentiellement des risques sur sa santé avec la prise de poids et les maladies qui en découlent : prise de poids, maladies cardiovasculaires, problèmes dentaires...


Le but de cette compagne au sein de l'hôpital est d'apporter un questionnement sur cette consommation. Des thématiques et solutions sont présentées, avec dégustation de produits sans sucres ajoutés tout au long du mois de mai. L'objectif est d'allier information et dégustation en montrant que l'on peut manger moins de sucre et se faire plaisir. Le GHOL intègre le service cuisine à ce projet 2024.


Il y a beaucoup de culpabilité autour de la consommation de sucre, l'idée est plutôt de dire de savoir prendre le temps de savourer, en évitant les écrans, pour ne pas perdre la maîtrise de sa consommation.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue pour un nouvel épisode du podcast Santé-vous bien, le podcast du Ghol. Au mois de mai, c'est la campagne Maybe Less Sugar qui fait l'actualité santé dans le canton de Vaud en Suisse. Ce projet piloté par Diabète Vaud vise à sensibiliser le grand public sur notre consommation de sucre ajouté au quotidien. La campagne Maybe Less Sugar, déclinée en français par Doux mais moins sucré a été présentée dès 2023 au Gol, dans les hôpitaux de Nyon et de Rôle. Sous l'impulsion du service diététique, cette campagne prend une ampleur plus importante dès cette année 2024. C'est pourquoi aujourd'hui j'ai le plaisir de recevoir Corinne Kell qui est diététicienne à l'hôpital de Rolle. Bonjour Corinne.

  • Speaker #1

    Bonjour.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous pouvez nous dire en quelques mots en quoi consiste la campagne d'où mets moins sucré et surtout à qui s'adresse-t-elle ?

  • Speaker #1

    Alors la campagne, elle s'adresse à tout le monde. On peut trouver plein de trucs et astuces sur le site de Maybe Less Sugar pour apprendre à mieux contrôler sa consommation de sucre. Au sein du Gol, on a fait une campagne qui est spécifique pour le personnel de l'hôpital, mais tous les visiteurs et tous les patients peuvent bien sûr aussi en bénéficier.

  • Speaker #0

    Et alors, pour revenir à la définition, qu'est-ce que c'est le sucre ajouté ?

  • Speaker #1

    Alors les sucres ajoutés, c'est le sucre blanc ou complet, c'est aussi le miel, le sirop d'agave ou d'érable par exemple. C'est en fait les sucres qu'on va rajouter quand on cuisine ou une recette, ou que le fabricant va rajouter dans les aliments, dans le processus industriel. Alors il ne s'agit pas des sucres ou glucides qui sont naturellement présents dans certains aliments, comme les fruits ou le lait ou les farineux, on ne parle pas de cela.

  • Speaker #0

    Donc si je me mets à table, dans quel type d'aliments je trouve le plus de sucre ajouté ?

  • Speaker #1

    Alors en numéro 1, on va surtout trouver les boissons sucrées du commerce. Donc on pense bien sûr à tous les sodas, au thé froid, et puis aussi aux boissons énergisantes, et aussi des fois aux cocktails, on rajoute passablement de boissons sucrées dedans. Alors il y en a aussi dans les produits sucrés, bien sûr, on pense aux biscuits, aux bonbons, au chocolat, aux pâtisseries. mais aussi aux céréales de petits déjeuners industriels. Il y en a aussi dans les produits laitiers, par exemple les yogourts, dans tous les desserts lactés, dans les glaces.

  • Speaker #0

    Donc en fait, c'est quelque chose qui est finalement très présent dans notre alimentation quotidienne.

  • Speaker #1

    Alors l'OMS, elle recommande que l'apport en sucre ne dépasse pas 10% de l'apport énergétique total. Et même idéalement, on devrait plutôt ne pas dépasser 5%. Alors, dans une enquête suisse, on a observé que plus de la moitié des femmes et des hommes avaient un apport en sucre qui était supérieur aux recommandations de l'OMS. Alors, si je retranscris ça de manière un peu plus concrète, une femme, par exemple, elle a besoin de 2000 calories par jour. Ça veut dire qu'elle aurait consommé au maximum 25 ou 50 grammes de sucre ajouté par jour. Et l'enquête suisse, donc, elle a montré qu'il y avait le plus souvent plus que 100 grammes. Alors, c'est quoi ? Concrètement, si on parle en termes d'aliments, 50 grammes de sucre ajouté, c'est par exemple en demi-paquet de bonbons, donc ces petits paquets qu'on trouve aux caisses dans les magasins, et deux lignes de chocolat, c'est-à-dire huit carrés. Donc en fait, on voit que ça peut aller très vite et particulièrement quand on consomme des boissons sucrées et des sucreries.

  • Speaker #0

    Alors justement, pour toutes les personnes qui s'interrogent et qui souhaiteraient connaître leur consommation de sucre ajouté, Le site www.maybilless-sugar.ch permet vraiment de calculer sa consommation de sucre ajouté de manière journalière. Et j'ai fait mon petit test par rapport à ma consommation de sucre hier. Donc au petit déjeuner, j'ai pris une viennoiserie avec un café, donc j'ai mis un sucre dans mon café. Le midi, j'ai pris un gâteau à la crème en pâtisserie, en dessert à la fin du repas. Alors l'après-midi, j'ai pris un soda également, je pense, et puis un yogourt le soir pour terminer ma journée. Donc une consommation somme toute normale pour moi sur une journée classique. Et en fait, en faisant le calcul sur le calculateur du site internet, j'arrive à un total de 70 grammes pour cette journée de consommation de sucre. Et donc en fait, je m'aperçois que c'est trop, c'est au-dessus de la recommandation que vous avez donnée du chiffre de 50 grammes fixé par l'OMS. Pour en revenir à l'objectif de la campagne, pourquoi est-ce un problème de consommer trop de sucre ajouté ?

  • Speaker #1

    Alors les sucres, ils apportent principalement de l'énergie et pas tellement d'autres éléments nutritifs. En conséquence, on va les digérer très vite et on risque d'avoir faim aussi très rapidement. Alors le risque, c'est d'en reprendre, surtout que ces aliments, ils sont très disponibles partout parce qu'ils sont pratiques à manger. Par exemple, si vous mangez deux mandarines, vous allez avoir quelque chose dans le ventre, il y a un volume, ça va tenir au ventre. Par contre, si vous mangez quatre bonbons... Vous allez les digérer très rapidement et vous allez avoir faim très vite. Et comme vous allez avoir faim, vous allez continuer d'en manger. Vous allez faire comme la plupart de mes patients, ça veut dire terminer le paquet. Et comme les paquets sont de plus en plus grands, on va en manger de plus en plus.

  • Speaker #0

    Et donc avec potentiellement des conséquences sur sa santé.

  • Speaker #1

    Effectivement, les risques sur la santé qui sont bien connus, c'est la prise de poids et les maladies qui en découlent, comme le diabète, les maladies cardiovasculaires, mais il ne faut pas oublier non plus les caries dentaires. Et l'autre risque, c'est de déséquilibrer son alimentation parce que ces aliments vont prendre la place d'aliments plus sains, comme par exemple les fruits où on aura des fibres, des vitamines que tous ces produits sucrés n'auront pas.

  • Speaker #0

    Alors si on revient dans un cadre plus professionnel, quelle est la difficulté au travail en lien avec la consommation de sucre ?

  • Speaker #1

    Dans beaucoup d'entreprises, les produits sont souvent offerts et très disponibles. Et tout ça, ça fait grimper la tentation et leur consommation. En effet, les produits sucrés sont souvent donnés comme récompense. Les mentalités, il faudrait qu'elles changent. Il y a d'autres manières de se faire plaisir. C'est une des thématiques qu'on va aborder dans le cadre de cette campagne.

  • Speaker #0

    Tout un changement général auprès de la population. Ma fille a été hospitalisée la semaine dernière. À la fin du séjour, j'ai ramené une boîte de chocolat au personnel soignant.

  • Speaker #1

    Alors c'est un réflexe qui est très courant. Et en fait, on se rend compte que depuis tout petit, on apprend aux enfants à les récompenser avec du sucre. Et partout, partout, ce réflexe existe. Et en fait, l'idée, c'est de se questionner par rapport à ce réflexe et se dire qu'il y a peut-être d'autres choses qu'on peut offrir et qui font aussi plaisir.

  • Speaker #0

    L'avantage de cette campagne au sein de l'établissement hospitalier cette année, c'est d'apporter un questionnement et de mettre le sujet sur la table auprès de nos collaborateurs et collaboratrices. Si on revient justement sur cette campagne 2024 au Gol, quelle est la démarche qui est proposée cette année à nos collègues ?

  • Speaker #1

    En collaboration avec une équipe d'étudiants de la filière nutrition et diététique de la Haute École de Santé, on a débuté la campagne En évaluant les connaissances et en cherchant à définir de quoi auraient besoin nos collègues, alors qu'est-ce qu'on va faire au Gol pendant ces prochaines semaines ? Eh bien, on va mettre une affiche par semaine dans tout l'hôpital avec des thématiques en lien avec le sucre et des solutions pour améliorer et réduire sa consommation. Il y aura dégustation, de produits du commerce sans sucre ajouté. Il y aura aussi des propositions de recettes. Et en bouquet final, on va proposer une collation au restaurant du personnel du Gol avec la présence des étudiants, avec une animation bien sûr autour de cette thématique. Donc on va allier des informations avec des dégustations et vous montrer qu'on peut manger moins de sucre et se faire plaisir.

  • Speaker #0

    Vous avez également associé d'autres services de l'hôpital à cette campagne ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est un grand travail d'équipe avec les étudiants de la filière nutrition et diététique, avec les partenaires de Maybe Less Sugar et Ogol. On a la participation bien sûr de la cuisine, du service de communication, tout ça avec le soutien de la direction.

  • Speaker #0

    Un beau projet donc Ogol cette année, en rappelant bien que la notion la plus importante, c'est l'aspect informatif de cette campagne. Vous n'êtes pas non plus là pour culpabiliser chacun et chacune sur sa consommation de sucre.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai, il y a beaucoup de culpabilité autour de la consommation de sucre. L'idée de ce projet, c'est plutôt de dire, consommer du sucre c'est normal, c'est en plaisir de la vie, quand vous le faites, faites-le en le savourant, en prenant le temps, en évitant bien sûr les écrans, en évitant de faire autre chose. Et quand vous consommez du sucre en vitesse, en bougeant, en mangeant, debout, en regardant la télé, c'est ça qui nous dérange parce qu'on perd la maîtrise. Et là, on veut juste essayer de donner des trucs et astuces pour mieux gérer cette consommation de sucre.

  • Speaker #0

    Eh bien, merci beaucoup à vous pour vos réponses et pour votre participation à cet épisode du podcast. Je rappelle donc le site officiel de la campagne www.maybless-sugar.ch qui sera également mis en description de l'épisode. Merci à toutes et à tous d'être restés à l'écoute de notre podcast. On compte bien évidemment sur vos commentaires et partages pour le faire connaître autour de vous. Nous nous retrouverons au mois de juin pour un nouveau sujet santé d'actualité. Alors abonnez-vous bien pour être notifié de la parution du prochain épisode. Et d'ici là, sentez-vous bien !

Description

Au mois de mai, c’est la campagne Maybe less sugar qui fait l’actualité santé dans le canton de Vaud en Suisse ! Ce projet piloté par Diabete Vaud vise à sensibiliser le grand public sur notre consommation de sucres ajoutés au quotidien.


La campagne Maybe less sugar, déclinée en français par Doux mai moins sucré, a été présentée dès 2023 au GHOL, dans les hôpitaux de Nyon et de Rolle. Sous l’impulsion du service diététique, elle prend une ampleur plus importante cette année avec une campagne de communication interne et externe.


Santé-vous bien, le podcast prévention santé du GHOL, consacre donc un épisode à cette campagne 2024 au sein de l'hôpital, en invitant Corinne Kehl du service diététique de l'hôpital de Rolle où elle travaille en compagnie de sa collègue, Line Besson.


Cette campagne s'adresse à toute la population, sur le site internet dédié https://maybeless-sugar.ch/ on peut apprendre plein de trucs et astuces pour maîtriser sa consommation de sucres. Le sucre ajouté est le sucre blanc ou complet, le sirop de miel, d'agave ou d'érable. Il s'agit du sucre que l'on va ajouter lorsqu'on cuisine ou que le fabricant va ajouter dans les aliments dans le processus industriel. Il ne s'agit pas des sucres naturellement présents dans les fruits, le lait ou les farineux.


On en trouve donc souvent dans les boissons sucrées du commerce, tous les sodas, thés froids, boissons énergisantes, cocktails... On en trouve aussi dans les produits sucrés : biscuits, bonbons, chocolats, pâtisseries, mais aussi dans les céréales de petit déjeuner industriels, dans les produits laitiers (yogourts, desserts lactés) et dans les glaces.


L'OMS recommande que l'apport en sucre ne dépasse pas 10% de l'apport énergétique total, et même idéalement on ne devrait pas dépasser 5% et pourtant dans une enquête suisses, plus de la moitié des femmes et des hommes on un apport supérieur aux recommandations de l'OMS. Concrètement, 50 grammes de sucres ajoutés est égal à un petit paquet de bonbons ou 2 lignes de chocolat (soit 8 carrés).


Sur le site officiel de la campagne on peut notamment calculer sa consommation de sucres ajoutés journalière. Quand on fait le test, on se rend vite compte que les sucres ajoutés sont très présents dans notre alimentation…


Les sucres apportent principalement de l'énergie et on va donc les digérer très vite, ce qui donne ensuite faim très rapidement. Ils se digèrent très vite et on va avoir envie d'en remanger. Avec potentiellement des risques sur sa santé avec la prise de poids et les maladies qui en découlent : prise de poids, maladies cardiovasculaires, problèmes dentaires...


Le but de cette compagne au sein de l'hôpital est d'apporter un questionnement sur cette consommation. Des thématiques et solutions sont présentées, avec dégustation de produits sans sucres ajoutés tout au long du mois de mai. L'objectif est d'allier information et dégustation en montrant que l'on peut manger moins de sucre et se faire plaisir. Le GHOL intègre le service cuisine à ce projet 2024.


Il y a beaucoup de culpabilité autour de la consommation de sucre, l'idée est plutôt de dire de savoir prendre le temps de savourer, en évitant les écrans, pour ne pas perdre la maîtrise de sa consommation.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue pour un nouvel épisode du podcast Santé-vous bien, le podcast du Ghol. Au mois de mai, c'est la campagne Maybe Less Sugar qui fait l'actualité santé dans le canton de Vaud en Suisse. Ce projet piloté par Diabète Vaud vise à sensibiliser le grand public sur notre consommation de sucre ajouté au quotidien. La campagne Maybe Less Sugar, déclinée en français par Doux mais moins sucré a été présentée dès 2023 au Gol, dans les hôpitaux de Nyon et de Rôle. Sous l'impulsion du service diététique, cette campagne prend une ampleur plus importante dès cette année 2024. C'est pourquoi aujourd'hui j'ai le plaisir de recevoir Corinne Kell qui est diététicienne à l'hôpital de Rolle. Bonjour Corinne.

  • Speaker #1

    Bonjour.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous pouvez nous dire en quelques mots en quoi consiste la campagne d'où mets moins sucré et surtout à qui s'adresse-t-elle ?

  • Speaker #1

    Alors la campagne, elle s'adresse à tout le monde. On peut trouver plein de trucs et astuces sur le site de Maybe Less Sugar pour apprendre à mieux contrôler sa consommation de sucre. Au sein du Gol, on a fait une campagne qui est spécifique pour le personnel de l'hôpital, mais tous les visiteurs et tous les patients peuvent bien sûr aussi en bénéficier.

  • Speaker #0

    Et alors, pour revenir à la définition, qu'est-ce que c'est le sucre ajouté ?

  • Speaker #1

    Alors les sucres ajoutés, c'est le sucre blanc ou complet, c'est aussi le miel, le sirop d'agave ou d'érable par exemple. C'est en fait les sucres qu'on va rajouter quand on cuisine ou une recette, ou que le fabricant va rajouter dans les aliments, dans le processus industriel. Alors il ne s'agit pas des sucres ou glucides qui sont naturellement présents dans certains aliments, comme les fruits ou le lait ou les farineux, on ne parle pas de cela.

  • Speaker #0

    Donc si je me mets à table, dans quel type d'aliments je trouve le plus de sucre ajouté ?

  • Speaker #1

    Alors en numéro 1, on va surtout trouver les boissons sucrées du commerce. Donc on pense bien sûr à tous les sodas, au thé froid, et puis aussi aux boissons énergisantes, et aussi des fois aux cocktails, on rajoute passablement de boissons sucrées dedans. Alors il y en a aussi dans les produits sucrés, bien sûr, on pense aux biscuits, aux bonbons, au chocolat, aux pâtisseries. mais aussi aux céréales de petits déjeuners industriels. Il y en a aussi dans les produits laitiers, par exemple les yogourts, dans tous les desserts lactés, dans les glaces.

  • Speaker #0

    Donc en fait, c'est quelque chose qui est finalement très présent dans notre alimentation quotidienne.

  • Speaker #1

    Alors l'OMS, elle recommande que l'apport en sucre ne dépasse pas 10% de l'apport énergétique total. Et même idéalement, on devrait plutôt ne pas dépasser 5%. Alors, dans une enquête suisse, on a observé que plus de la moitié des femmes et des hommes avaient un apport en sucre qui était supérieur aux recommandations de l'OMS. Alors, si je retranscris ça de manière un peu plus concrète, une femme, par exemple, elle a besoin de 2000 calories par jour. Ça veut dire qu'elle aurait consommé au maximum 25 ou 50 grammes de sucre ajouté par jour. Et l'enquête suisse, donc, elle a montré qu'il y avait le plus souvent plus que 100 grammes. Alors, c'est quoi ? Concrètement, si on parle en termes d'aliments, 50 grammes de sucre ajouté, c'est par exemple en demi-paquet de bonbons, donc ces petits paquets qu'on trouve aux caisses dans les magasins, et deux lignes de chocolat, c'est-à-dire huit carrés. Donc en fait, on voit que ça peut aller très vite et particulièrement quand on consomme des boissons sucrées et des sucreries.

  • Speaker #0

    Alors justement, pour toutes les personnes qui s'interrogent et qui souhaiteraient connaître leur consommation de sucre ajouté, Le site www.maybilless-sugar.ch permet vraiment de calculer sa consommation de sucre ajouté de manière journalière. Et j'ai fait mon petit test par rapport à ma consommation de sucre hier. Donc au petit déjeuner, j'ai pris une viennoiserie avec un café, donc j'ai mis un sucre dans mon café. Le midi, j'ai pris un gâteau à la crème en pâtisserie, en dessert à la fin du repas. Alors l'après-midi, j'ai pris un soda également, je pense, et puis un yogourt le soir pour terminer ma journée. Donc une consommation somme toute normale pour moi sur une journée classique. Et en fait, en faisant le calcul sur le calculateur du site internet, j'arrive à un total de 70 grammes pour cette journée de consommation de sucre. Et donc en fait, je m'aperçois que c'est trop, c'est au-dessus de la recommandation que vous avez donnée du chiffre de 50 grammes fixé par l'OMS. Pour en revenir à l'objectif de la campagne, pourquoi est-ce un problème de consommer trop de sucre ajouté ?

  • Speaker #1

    Alors les sucres, ils apportent principalement de l'énergie et pas tellement d'autres éléments nutritifs. En conséquence, on va les digérer très vite et on risque d'avoir faim aussi très rapidement. Alors le risque, c'est d'en reprendre, surtout que ces aliments, ils sont très disponibles partout parce qu'ils sont pratiques à manger. Par exemple, si vous mangez deux mandarines, vous allez avoir quelque chose dans le ventre, il y a un volume, ça va tenir au ventre. Par contre, si vous mangez quatre bonbons... Vous allez les digérer très rapidement et vous allez avoir faim très vite. Et comme vous allez avoir faim, vous allez continuer d'en manger. Vous allez faire comme la plupart de mes patients, ça veut dire terminer le paquet. Et comme les paquets sont de plus en plus grands, on va en manger de plus en plus.

  • Speaker #0

    Et donc avec potentiellement des conséquences sur sa santé.

  • Speaker #1

    Effectivement, les risques sur la santé qui sont bien connus, c'est la prise de poids et les maladies qui en découlent, comme le diabète, les maladies cardiovasculaires, mais il ne faut pas oublier non plus les caries dentaires. Et l'autre risque, c'est de déséquilibrer son alimentation parce que ces aliments vont prendre la place d'aliments plus sains, comme par exemple les fruits où on aura des fibres, des vitamines que tous ces produits sucrés n'auront pas.

  • Speaker #0

    Alors si on revient dans un cadre plus professionnel, quelle est la difficulté au travail en lien avec la consommation de sucre ?

  • Speaker #1

    Dans beaucoup d'entreprises, les produits sont souvent offerts et très disponibles. Et tout ça, ça fait grimper la tentation et leur consommation. En effet, les produits sucrés sont souvent donnés comme récompense. Les mentalités, il faudrait qu'elles changent. Il y a d'autres manières de se faire plaisir. C'est une des thématiques qu'on va aborder dans le cadre de cette campagne.

  • Speaker #0

    Tout un changement général auprès de la population. Ma fille a été hospitalisée la semaine dernière. À la fin du séjour, j'ai ramené une boîte de chocolat au personnel soignant.

  • Speaker #1

    Alors c'est un réflexe qui est très courant. Et en fait, on se rend compte que depuis tout petit, on apprend aux enfants à les récompenser avec du sucre. Et partout, partout, ce réflexe existe. Et en fait, l'idée, c'est de se questionner par rapport à ce réflexe et se dire qu'il y a peut-être d'autres choses qu'on peut offrir et qui font aussi plaisir.

  • Speaker #0

    L'avantage de cette campagne au sein de l'établissement hospitalier cette année, c'est d'apporter un questionnement et de mettre le sujet sur la table auprès de nos collaborateurs et collaboratrices. Si on revient justement sur cette campagne 2024 au Gol, quelle est la démarche qui est proposée cette année à nos collègues ?

  • Speaker #1

    En collaboration avec une équipe d'étudiants de la filière nutrition et diététique de la Haute École de Santé, on a débuté la campagne En évaluant les connaissances et en cherchant à définir de quoi auraient besoin nos collègues, alors qu'est-ce qu'on va faire au Gol pendant ces prochaines semaines ? Eh bien, on va mettre une affiche par semaine dans tout l'hôpital avec des thématiques en lien avec le sucre et des solutions pour améliorer et réduire sa consommation. Il y aura dégustation, de produits du commerce sans sucre ajouté. Il y aura aussi des propositions de recettes. Et en bouquet final, on va proposer une collation au restaurant du personnel du Gol avec la présence des étudiants, avec une animation bien sûr autour de cette thématique. Donc on va allier des informations avec des dégustations et vous montrer qu'on peut manger moins de sucre et se faire plaisir.

  • Speaker #0

    Vous avez également associé d'autres services de l'hôpital à cette campagne ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est un grand travail d'équipe avec les étudiants de la filière nutrition et diététique, avec les partenaires de Maybe Less Sugar et Ogol. On a la participation bien sûr de la cuisine, du service de communication, tout ça avec le soutien de la direction.

  • Speaker #0

    Un beau projet donc Ogol cette année, en rappelant bien que la notion la plus importante, c'est l'aspect informatif de cette campagne. Vous n'êtes pas non plus là pour culpabiliser chacun et chacune sur sa consommation de sucre.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai, il y a beaucoup de culpabilité autour de la consommation de sucre. L'idée de ce projet, c'est plutôt de dire, consommer du sucre c'est normal, c'est en plaisir de la vie, quand vous le faites, faites-le en le savourant, en prenant le temps, en évitant bien sûr les écrans, en évitant de faire autre chose. Et quand vous consommez du sucre en vitesse, en bougeant, en mangeant, debout, en regardant la télé, c'est ça qui nous dérange parce qu'on perd la maîtrise. Et là, on veut juste essayer de donner des trucs et astuces pour mieux gérer cette consommation de sucre.

  • Speaker #0

    Eh bien, merci beaucoup à vous pour vos réponses et pour votre participation à cet épisode du podcast. Je rappelle donc le site officiel de la campagne www.maybless-sugar.ch qui sera également mis en description de l'épisode. Merci à toutes et à tous d'être restés à l'écoute de notre podcast. On compte bien évidemment sur vos commentaires et partages pour le faire connaître autour de vous. Nous nous retrouverons au mois de juin pour un nouveau sujet santé d'actualité. Alors abonnez-vous bien pour être notifié de la parution du prochain épisode. Et d'ici là, sentez-vous bien !

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Au mois de mai, c’est la campagne Maybe less sugar qui fait l’actualité santé dans le canton de Vaud en Suisse ! Ce projet piloté par Diabete Vaud vise à sensibiliser le grand public sur notre consommation de sucres ajoutés au quotidien.


La campagne Maybe less sugar, déclinée en français par Doux mai moins sucré, a été présentée dès 2023 au GHOL, dans les hôpitaux de Nyon et de Rolle. Sous l’impulsion du service diététique, elle prend une ampleur plus importante cette année avec une campagne de communication interne et externe.


Santé-vous bien, le podcast prévention santé du GHOL, consacre donc un épisode à cette campagne 2024 au sein de l'hôpital, en invitant Corinne Kehl du service diététique de l'hôpital de Rolle où elle travaille en compagnie de sa collègue, Line Besson.


Cette campagne s'adresse à toute la population, sur le site internet dédié https://maybeless-sugar.ch/ on peut apprendre plein de trucs et astuces pour maîtriser sa consommation de sucres. Le sucre ajouté est le sucre blanc ou complet, le sirop de miel, d'agave ou d'érable. Il s'agit du sucre que l'on va ajouter lorsqu'on cuisine ou que le fabricant va ajouter dans les aliments dans le processus industriel. Il ne s'agit pas des sucres naturellement présents dans les fruits, le lait ou les farineux.


On en trouve donc souvent dans les boissons sucrées du commerce, tous les sodas, thés froids, boissons énergisantes, cocktails... On en trouve aussi dans les produits sucrés : biscuits, bonbons, chocolats, pâtisseries, mais aussi dans les céréales de petit déjeuner industriels, dans les produits laitiers (yogourts, desserts lactés) et dans les glaces.


L'OMS recommande que l'apport en sucre ne dépasse pas 10% de l'apport énergétique total, et même idéalement on ne devrait pas dépasser 5% et pourtant dans une enquête suisses, plus de la moitié des femmes et des hommes on un apport supérieur aux recommandations de l'OMS. Concrètement, 50 grammes de sucres ajoutés est égal à un petit paquet de bonbons ou 2 lignes de chocolat (soit 8 carrés).


Sur le site officiel de la campagne on peut notamment calculer sa consommation de sucres ajoutés journalière. Quand on fait le test, on se rend vite compte que les sucres ajoutés sont très présents dans notre alimentation…


Les sucres apportent principalement de l'énergie et on va donc les digérer très vite, ce qui donne ensuite faim très rapidement. Ils se digèrent très vite et on va avoir envie d'en remanger. Avec potentiellement des risques sur sa santé avec la prise de poids et les maladies qui en découlent : prise de poids, maladies cardiovasculaires, problèmes dentaires...


Le but de cette compagne au sein de l'hôpital est d'apporter un questionnement sur cette consommation. Des thématiques et solutions sont présentées, avec dégustation de produits sans sucres ajoutés tout au long du mois de mai. L'objectif est d'allier information et dégustation en montrant que l'on peut manger moins de sucre et se faire plaisir. Le GHOL intègre le service cuisine à ce projet 2024.


Il y a beaucoup de culpabilité autour de la consommation de sucre, l'idée est plutôt de dire de savoir prendre le temps de savourer, en évitant les écrans, pour ne pas perdre la maîtrise de sa consommation.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue pour un nouvel épisode du podcast Santé-vous bien, le podcast du Ghol. Au mois de mai, c'est la campagne Maybe Less Sugar qui fait l'actualité santé dans le canton de Vaud en Suisse. Ce projet piloté par Diabète Vaud vise à sensibiliser le grand public sur notre consommation de sucre ajouté au quotidien. La campagne Maybe Less Sugar, déclinée en français par Doux mais moins sucré a été présentée dès 2023 au Gol, dans les hôpitaux de Nyon et de Rôle. Sous l'impulsion du service diététique, cette campagne prend une ampleur plus importante dès cette année 2024. C'est pourquoi aujourd'hui j'ai le plaisir de recevoir Corinne Kell qui est diététicienne à l'hôpital de Rolle. Bonjour Corinne.

  • Speaker #1

    Bonjour.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous pouvez nous dire en quelques mots en quoi consiste la campagne d'où mets moins sucré et surtout à qui s'adresse-t-elle ?

  • Speaker #1

    Alors la campagne, elle s'adresse à tout le monde. On peut trouver plein de trucs et astuces sur le site de Maybe Less Sugar pour apprendre à mieux contrôler sa consommation de sucre. Au sein du Gol, on a fait une campagne qui est spécifique pour le personnel de l'hôpital, mais tous les visiteurs et tous les patients peuvent bien sûr aussi en bénéficier.

  • Speaker #0

    Et alors, pour revenir à la définition, qu'est-ce que c'est le sucre ajouté ?

  • Speaker #1

    Alors les sucres ajoutés, c'est le sucre blanc ou complet, c'est aussi le miel, le sirop d'agave ou d'érable par exemple. C'est en fait les sucres qu'on va rajouter quand on cuisine ou une recette, ou que le fabricant va rajouter dans les aliments, dans le processus industriel. Alors il ne s'agit pas des sucres ou glucides qui sont naturellement présents dans certains aliments, comme les fruits ou le lait ou les farineux, on ne parle pas de cela.

  • Speaker #0

    Donc si je me mets à table, dans quel type d'aliments je trouve le plus de sucre ajouté ?

  • Speaker #1

    Alors en numéro 1, on va surtout trouver les boissons sucrées du commerce. Donc on pense bien sûr à tous les sodas, au thé froid, et puis aussi aux boissons énergisantes, et aussi des fois aux cocktails, on rajoute passablement de boissons sucrées dedans. Alors il y en a aussi dans les produits sucrés, bien sûr, on pense aux biscuits, aux bonbons, au chocolat, aux pâtisseries. mais aussi aux céréales de petits déjeuners industriels. Il y en a aussi dans les produits laitiers, par exemple les yogourts, dans tous les desserts lactés, dans les glaces.

  • Speaker #0

    Donc en fait, c'est quelque chose qui est finalement très présent dans notre alimentation quotidienne.

  • Speaker #1

    Alors l'OMS, elle recommande que l'apport en sucre ne dépasse pas 10% de l'apport énergétique total. Et même idéalement, on devrait plutôt ne pas dépasser 5%. Alors, dans une enquête suisse, on a observé que plus de la moitié des femmes et des hommes avaient un apport en sucre qui était supérieur aux recommandations de l'OMS. Alors, si je retranscris ça de manière un peu plus concrète, une femme, par exemple, elle a besoin de 2000 calories par jour. Ça veut dire qu'elle aurait consommé au maximum 25 ou 50 grammes de sucre ajouté par jour. Et l'enquête suisse, donc, elle a montré qu'il y avait le plus souvent plus que 100 grammes. Alors, c'est quoi ? Concrètement, si on parle en termes d'aliments, 50 grammes de sucre ajouté, c'est par exemple en demi-paquet de bonbons, donc ces petits paquets qu'on trouve aux caisses dans les magasins, et deux lignes de chocolat, c'est-à-dire huit carrés. Donc en fait, on voit que ça peut aller très vite et particulièrement quand on consomme des boissons sucrées et des sucreries.

  • Speaker #0

    Alors justement, pour toutes les personnes qui s'interrogent et qui souhaiteraient connaître leur consommation de sucre ajouté, Le site www.maybilless-sugar.ch permet vraiment de calculer sa consommation de sucre ajouté de manière journalière. Et j'ai fait mon petit test par rapport à ma consommation de sucre hier. Donc au petit déjeuner, j'ai pris une viennoiserie avec un café, donc j'ai mis un sucre dans mon café. Le midi, j'ai pris un gâteau à la crème en pâtisserie, en dessert à la fin du repas. Alors l'après-midi, j'ai pris un soda également, je pense, et puis un yogourt le soir pour terminer ma journée. Donc une consommation somme toute normale pour moi sur une journée classique. Et en fait, en faisant le calcul sur le calculateur du site internet, j'arrive à un total de 70 grammes pour cette journée de consommation de sucre. Et donc en fait, je m'aperçois que c'est trop, c'est au-dessus de la recommandation que vous avez donnée du chiffre de 50 grammes fixé par l'OMS. Pour en revenir à l'objectif de la campagne, pourquoi est-ce un problème de consommer trop de sucre ajouté ?

  • Speaker #1

    Alors les sucres, ils apportent principalement de l'énergie et pas tellement d'autres éléments nutritifs. En conséquence, on va les digérer très vite et on risque d'avoir faim aussi très rapidement. Alors le risque, c'est d'en reprendre, surtout que ces aliments, ils sont très disponibles partout parce qu'ils sont pratiques à manger. Par exemple, si vous mangez deux mandarines, vous allez avoir quelque chose dans le ventre, il y a un volume, ça va tenir au ventre. Par contre, si vous mangez quatre bonbons... Vous allez les digérer très rapidement et vous allez avoir faim très vite. Et comme vous allez avoir faim, vous allez continuer d'en manger. Vous allez faire comme la plupart de mes patients, ça veut dire terminer le paquet. Et comme les paquets sont de plus en plus grands, on va en manger de plus en plus.

  • Speaker #0

    Et donc avec potentiellement des conséquences sur sa santé.

  • Speaker #1

    Effectivement, les risques sur la santé qui sont bien connus, c'est la prise de poids et les maladies qui en découlent, comme le diabète, les maladies cardiovasculaires, mais il ne faut pas oublier non plus les caries dentaires. Et l'autre risque, c'est de déséquilibrer son alimentation parce que ces aliments vont prendre la place d'aliments plus sains, comme par exemple les fruits où on aura des fibres, des vitamines que tous ces produits sucrés n'auront pas.

  • Speaker #0

    Alors si on revient dans un cadre plus professionnel, quelle est la difficulté au travail en lien avec la consommation de sucre ?

  • Speaker #1

    Dans beaucoup d'entreprises, les produits sont souvent offerts et très disponibles. Et tout ça, ça fait grimper la tentation et leur consommation. En effet, les produits sucrés sont souvent donnés comme récompense. Les mentalités, il faudrait qu'elles changent. Il y a d'autres manières de se faire plaisir. C'est une des thématiques qu'on va aborder dans le cadre de cette campagne.

  • Speaker #0

    Tout un changement général auprès de la population. Ma fille a été hospitalisée la semaine dernière. À la fin du séjour, j'ai ramené une boîte de chocolat au personnel soignant.

  • Speaker #1

    Alors c'est un réflexe qui est très courant. Et en fait, on se rend compte que depuis tout petit, on apprend aux enfants à les récompenser avec du sucre. Et partout, partout, ce réflexe existe. Et en fait, l'idée, c'est de se questionner par rapport à ce réflexe et se dire qu'il y a peut-être d'autres choses qu'on peut offrir et qui font aussi plaisir.

  • Speaker #0

    L'avantage de cette campagne au sein de l'établissement hospitalier cette année, c'est d'apporter un questionnement et de mettre le sujet sur la table auprès de nos collaborateurs et collaboratrices. Si on revient justement sur cette campagne 2024 au Gol, quelle est la démarche qui est proposée cette année à nos collègues ?

  • Speaker #1

    En collaboration avec une équipe d'étudiants de la filière nutrition et diététique de la Haute École de Santé, on a débuté la campagne En évaluant les connaissances et en cherchant à définir de quoi auraient besoin nos collègues, alors qu'est-ce qu'on va faire au Gol pendant ces prochaines semaines ? Eh bien, on va mettre une affiche par semaine dans tout l'hôpital avec des thématiques en lien avec le sucre et des solutions pour améliorer et réduire sa consommation. Il y aura dégustation, de produits du commerce sans sucre ajouté. Il y aura aussi des propositions de recettes. Et en bouquet final, on va proposer une collation au restaurant du personnel du Gol avec la présence des étudiants, avec une animation bien sûr autour de cette thématique. Donc on va allier des informations avec des dégustations et vous montrer qu'on peut manger moins de sucre et se faire plaisir.

  • Speaker #0

    Vous avez également associé d'autres services de l'hôpital à cette campagne ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est un grand travail d'équipe avec les étudiants de la filière nutrition et diététique, avec les partenaires de Maybe Less Sugar et Ogol. On a la participation bien sûr de la cuisine, du service de communication, tout ça avec le soutien de la direction.

  • Speaker #0

    Un beau projet donc Ogol cette année, en rappelant bien que la notion la plus importante, c'est l'aspect informatif de cette campagne. Vous n'êtes pas non plus là pour culpabiliser chacun et chacune sur sa consommation de sucre.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai, il y a beaucoup de culpabilité autour de la consommation de sucre. L'idée de ce projet, c'est plutôt de dire, consommer du sucre c'est normal, c'est en plaisir de la vie, quand vous le faites, faites-le en le savourant, en prenant le temps, en évitant bien sûr les écrans, en évitant de faire autre chose. Et quand vous consommez du sucre en vitesse, en bougeant, en mangeant, debout, en regardant la télé, c'est ça qui nous dérange parce qu'on perd la maîtrise. Et là, on veut juste essayer de donner des trucs et astuces pour mieux gérer cette consommation de sucre.

  • Speaker #0

    Eh bien, merci beaucoup à vous pour vos réponses et pour votre participation à cet épisode du podcast. Je rappelle donc le site officiel de la campagne www.maybless-sugar.ch qui sera également mis en description de l'épisode. Merci à toutes et à tous d'être restés à l'écoute de notre podcast. On compte bien évidemment sur vos commentaires et partages pour le faire connaître autour de vous. Nous nous retrouverons au mois de juin pour un nouveau sujet santé d'actualité. Alors abonnez-vous bien pour être notifié de la parution du prochain épisode. Et d'ici là, sentez-vous bien !

Description

Au mois de mai, c’est la campagne Maybe less sugar qui fait l’actualité santé dans le canton de Vaud en Suisse ! Ce projet piloté par Diabete Vaud vise à sensibiliser le grand public sur notre consommation de sucres ajoutés au quotidien.


La campagne Maybe less sugar, déclinée en français par Doux mai moins sucré, a été présentée dès 2023 au GHOL, dans les hôpitaux de Nyon et de Rolle. Sous l’impulsion du service diététique, elle prend une ampleur plus importante cette année avec une campagne de communication interne et externe.


Santé-vous bien, le podcast prévention santé du GHOL, consacre donc un épisode à cette campagne 2024 au sein de l'hôpital, en invitant Corinne Kehl du service diététique de l'hôpital de Rolle où elle travaille en compagnie de sa collègue, Line Besson.


Cette campagne s'adresse à toute la population, sur le site internet dédié https://maybeless-sugar.ch/ on peut apprendre plein de trucs et astuces pour maîtriser sa consommation de sucres. Le sucre ajouté est le sucre blanc ou complet, le sirop de miel, d'agave ou d'érable. Il s'agit du sucre que l'on va ajouter lorsqu'on cuisine ou que le fabricant va ajouter dans les aliments dans le processus industriel. Il ne s'agit pas des sucres naturellement présents dans les fruits, le lait ou les farineux.


On en trouve donc souvent dans les boissons sucrées du commerce, tous les sodas, thés froids, boissons énergisantes, cocktails... On en trouve aussi dans les produits sucrés : biscuits, bonbons, chocolats, pâtisseries, mais aussi dans les céréales de petit déjeuner industriels, dans les produits laitiers (yogourts, desserts lactés) et dans les glaces.


L'OMS recommande que l'apport en sucre ne dépasse pas 10% de l'apport énergétique total, et même idéalement on ne devrait pas dépasser 5% et pourtant dans une enquête suisses, plus de la moitié des femmes et des hommes on un apport supérieur aux recommandations de l'OMS. Concrètement, 50 grammes de sucres ajoutés est égal à un petit paquet de bonbons ou 2 lignes de chocolat (soit 8 carrés).


Sur le site officiel de la campagne on peut notamment calculer sa consommation de sucres ajoutés journalière. Quand on fait le test, on se rend vite compte que les sucres ajoutés sont très présents dans notre alimentation…


Les sucres apportent principalement de l'énergie et on va donc les digérer très vite, ce qui donne ensuite faim très rapidement. Ils se digèrent très vite et on va avoir envie d'en remanger. Avec potentiellement des risques sur sa santé avec la prise de poids et les maladies qui en découlent : prise de poids, maladies cardiovasculaires, problèmes dentaires...


Le but de cette compagne au sein de l'hôpital est d'apporter un questionnement sur cette consommation. Des thématiques et solutions sont présentées, avec dégustation de produits sans sucres ajoutés tout au long du mois de mai. L'objectif est d'allier information et dégustation en montrant que l'on peut manger moins de sucre et se faire plaisir. Le GHOL intègre le service cuisine à ce projet 2024.


Il y a beaucoup de culpabilité autour de la consommation de sucre, l'idée est plutôt de dire de savoir prendre le temps de savourer, en évitant les écrans, pour ne pas perdre la maîtrise de sa consommation.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour à toutes et à tous et bienvenue pour un nouvel épisode du podcast Santé-vous bien, le podcast du Ghol. Au mois de mai, c'est la campagne Maybe Less Sugar qui fait l'actualité santé dans le canton de Vaud en Suisse. Ce projet piloté par Diabète Vaud vise à sensibiliser le grand public sur notre consommation de sucre ajouté au quotidien. La campagne Maybe Less Sugar, déclinée en français par Doux mais moins sucré a été présentée dès 2023 au Gol, dans les hôpitaux de Nyon et de Rôle. Sous l'impulsion du service diététique, cette campagne prend une ampleur plus importante dès cette année 2024. C'est pourquoi aujourd'hui j'ai le plaisir de recevoir Corinne Kell qui est diététicienne à l'hôpital de Rolle. Bonjour Corinne.

  • Speaker #1

    Bonjour.

  • Speaker #0

    Est-ce que vous pouvez nous dire en quelques mots en quoi consiste la campagne d'où mets moins sucré et surtout à qui s'adresse-t-elle ?

  • Speaker #1

    Alors la campagne, elle s'adresse à tout le monde. On peut trouver plein de trucs et astuces sur le site de Maybe Less Sugar pour apprendre à mieux contrôler sa consommation de sucre. Au sein du Gol, on a fait une campagne qui est spécifique pour le personnel de l'hôpital, mais tous les visiteurs et tous les patients peuvent bien sûr aussi en bénéficier.

  • Speaker #0

    Et alors, pour revenir à la définition, qu'est-ce que c'est le sucre ajouté ?

  • Speaker #1

    Alors les sucres ajoutés, c'est le sucre blanc ou complet, c'est aussi le miel, le sirop d'agave ou d'érable par exemple. C'est en fait les sucres qu'on va rajouter quand on cuisine ou une recette, ou que le fabricant va rajouter dans les aliments, dans le processus industriel. Alors il ne s'agit pas des sucres ou glucides qui sont naturellement présents dans certains aliments, comme les fruits ou le lait ou les farineux, on ne parle pas de cela.

  • Speaker #0

    Donc si je me mets à table, dans quel type d'aliments je trouve le plus de sucre ajouté ?

  • Speaker #1

    Alors en numéro 1, on va surtout trouver les boissons sucrées du commerce. Donc on pense bien sûr à tous les sodas, au thé froid, et puis aussi aux boissons énergisantes, et aussi des fois aux cocktails, on rajoute passablement de boissons sucrées dedans. Alors il y en a aussi dans les produits sucrés, bien sûr, on pense aux biscuits, aux bonbons, au chocolat, aux pâtisseries. mais aussi aux céréales de petits déjeuners industriels. Il y en a aussi dans les produits laitiers, par exemple les yogourts, dans tous les desserts lactés, dans les glaces.

  • Speaker #0

    Donc en fait, c'est quelque chose qui est finalement très présent dans notre alimentation quotidienne.

  • Speaker #1

    Alors l'OMS, elle recommande que l'apport en sucre ne dépasse pas 10% de l'apport énergétique total. Et même idéalement, on devrait plutôt ne pas dépasser 5%. Alors, dans une enquête suisse, on a observé que plus de la moitié des femmes et des hommes avaient un apport en sucre qui était supérieur aux recommandations de l'OMS. Alors, si je retranscris ça de manière un peu plus concrète, une femme, par exemple, elle a besoin de 2000 calories par jour. Ça veut dire qu'elle aurait consommé au maximum 25 ou 50 grammes de sucre ajouté par jour. Et l'enquête suisse, donc, elle a montré qu'il y avait le plus souvent plus que 100 grammes. Alors, c'est quoi ? Concrètement, si on parle en termes d'aliments, 50 grammes de sucre ajouté, c'est par exemple en demi-paquet de bonbons, donc ces petits paquets qu'on trouve aux caisses dans les magasins, et deux lignes de chocolat, c'est-à-dire huit carrés. Donc en fait, on voit que ça peut aller très vite et particulièrement quand on consomme des boissons sucrées et des sucreries.

  • Speaker #0

    Alors justement, pour toutes les personnes qui s'interrogent et qui souhaiteraient connaître leur consommation de sucre ajouté, Le site www.maybilless-sugar.ch permet vraiment de calculer sa consommation de sucre ajouté de manière journalière. Et j'ai fait mon petit test par rapport à ma consommation de sucre hier. Donc au petit déjeuner, j'ai pris une viennoiserie avec un café, donc j'ai mis un sucre dans mon café. Le midi, j'ai pris un gâteau à la crème en pâtisserie, en dessert à la fin du repas. Alors l'après-midi, j'ai pris un soda également, je pense, et puis un yogourt le soir pour terminer ma journée. Donc une consommation somme toute normale pour moi sur une journée classique. Et en fait, en faisant le calcul sur le calculateur du site internet, j'arrive à un total de 70 grammes pour cette journée de consommation de sucre. Et donc en fait, je m'aperçois que c'est trop, c'est au-dessus de la recommandation que vous avez donnée du chiffre de 50 grammes fixé par l'OMS. Pour en revenir à l'objectif de la campagne, pourquoi est-ce un problème de consommer trop de sucre ajouté ?

  • Speaker #1

    Alors les sucres, ils apportent principalement de l'énergie et pas tellement d'autres éléments nutritifs. En conséquence, on va les digérer très vite et on risque d'avoir faim aussi très rapidement. Alors le risque, c'est d'en reprendre, surtout que ces aliments, ils sont très disponibles partout parce qu'ils sont pratiques à manger. Par exemple, si vous mangez deux mandarines, vous allez avoir quelque chose dans le ventre, il y a un volume, ça va tenir au ventre. Par contre, si vous mangez quatre bonbons... Vous allez les digérer très rapidement et vous allez avoir faim très vite. Et comme vous allez avoir faim, vous allez continuer d'en manger. Vous allez faire comme la plupart de mes patients, ça veut dire terminer le paquet. Et comme les paquets sont de plus en plus grands, on va en manger de plus en plus.

  • Speaker #0

    Et donc avec potentiellement des conséquences sur sa santé.

  • Speaker #1

    Effectivement, les risques sur la santé qui sont bien connus, c'est la prise de poids et les maladies qui en découlent, comme le diabète, les maladies cardiovasculaires, mais il ne faut pas oublier non plus les caries dentaires. Et l'autre risque, c'est de déséquilibrer son alimentation parce que ces aliments vont prendre la place d'aliments plus sains, comme par exemple les fruits où on aura des fibres, des vitamines que tous ces produits sucrés n'auront pas.

  • Speaker #0

    Alors si on revient dans un cadre plus professionnel, quelle est la difficulté au travail en lien avec la consommation de sucre ?

  • Speaker #1

    Dans beaucoup d'entreprises, les produits sont souvent offerts et très disponibles. Et tout ça, ça fait grimper la tentation et leur consommation. En effet, les produits sucrés sont souvent donnés comme récompense. Les mentalités, il faudrait qu'elles changent. Il y a d'autres manières de se faire plaisir. C'est une des thématiques qu'on va aborder dans le cadre de cette campagne.

  • Speaker #0

    Tout un changement général auprès de la population. Ma fille a été hospitalisée la semaine dernière. À la fin du séjour, j'ai ramené une boîte de chocolat au personnel soignant.

  • Speaker #1

    Alors c'est un réflexe qui est très courant. Et en fait, on se rend compte que depuis tout petit, on apprend aux enfants à les récompenser avec du sucre. Et partout, partout, ce réflexe existe. Et en fait, l'idée, c'est de se questionner par rapport à ce réflexe et se dire qu'il y a peut-être d'autres choses qu'on peut offrir et qui font aussi plaisir.

  • Speaker #0

    L'avantage de cette campagne au sein de l'établissement hospitalier cette année, c'est d'apporter un questionnement et de mettre le sujet sur la table auprès de nos collaborateurs et collaboratrices. Si on revient justement sur cette campagne 2024 au Gol, quelle est la démarche qui est proposée cette année à nos collègues ?

  • Speaker #1

    En collaboration avec une équipe d'étudiants de la filière nutrition et diététique de la Haute École de Santé, on a débuté la campagne En évaluant les connaissances et en cherchant à définir de quoi auraient besoin nos collègues, alors qu'est-ce qu'on va faire au Gol pendant ces prochaines semaines ? Eh bien, on va mettre une affiche par semaine dans tout l'hôpital avec des thématiques en lien avec le sucre et des solutions pour améliorer et réduire sa consommation. Il y aura dégustation, de produits du commerce sans sucre ajouté. Il y aura aussi des propositions de recettes. Et en bouquet final, on va proposer une collation au restaurant du personnel du Gol avec la présence des étudiants, avec une animation bien sûr autour de cette thématique. Donc on va allier des informations avec des dégustations et vous montrer qu'on peut manger moins de sucre et se faire plaisir.

  • Speaker #0

    Vous avez également associé d'autres services de l'hôpital à cette campagne ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est un grand travail d'équipe avec les étudiants de la filière nutrition et diététique, avec les partenaires de Maybe Less Sugar et Ogol. On a la participation bien sûr de la cuisine, du service de communication, tout ça avec le soutien de la direction.

  • Speaker #0

    Un beau projet donc Ogol cette année, en rappelant bien que la notion la plus importante, c'est l'aspect informatif de cette campagne. Vous n'êtes pas non plus là pour culpabiliser chacun et chacune sur sa consommation de sucre.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai, il y a beaucoup de culpabilité autour de la consommation de sucre. L'idée de ce projet, c'est plutôt de dire, consommer du sucre c'est normal, c'est en plaisir de la vie, quand vous le faites, faites-le en le savourant, en prenant le temps, en évitant bien sûr les écrans, en évitant de faire autre chose. Et quand vous consommez du sucre en vitesse, en bougeant, en mangeant, debout, en regardant la télé, c'est ça qui nous dérange parce qu'on perd la maîtrise. Et là, on veut juste essayer de donner des trucs et astuces pour mieux gérer cette consommation de sucre.

  • Speaker #0

    Eh bien, merci beaucoup à vous pour vos réponses et pour votre participation à cet épisode du podcast. Je rappelle donc le site officiel de la campagne www.maybless-sugar.ch qui sera également mis en description de l'épisode. Merci à toutes et à tous d'être restés à l'écoute de notre podcast. On compte bien évidemment sur vos commentaires et partages pour le faire connaître autour de vous. Nous nous retrouverons au mois de juin pour un nouveau sujet santé d'actualité. Alors abonnez-vous bien pour être notifié de la parution du prochain épisode. Et d'ici là, sentez-vous bien !

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