Description
Transcription
- Hélène Dumont
Vous êtes une femme, vous souhaitez donner du sens à votre sexualité de couple, en faire un lieu de partage, de joie et de ressources. Bonjour, je m'appelle Hélène Dumont, je suis conseillère conjugale et familiale, formée en thérapie sexuelle positive, maman de six enfants. Dans ce podcast, je vous ouvre les portes de mon cabinet pour vous partager avec simplicité les problématiques le plus souvent accompagnées afin que chacune puisse y puiser quelques pistes de réflexion, sans pression.
- Marie
Bonjour Hélène.
- Hélène Dumont
Bonjour Marie.
- Marie
Alors aujourd'hui, vous allez nous parler de quelque chose que l'on aborde peu fréquemment, en tout cas pas frontalement ou principalement. Vous allez nous parler du sexe de la femme, comment il est, comment il fonctionne. Dites-nous pourquoi vous voulez aborder ce sujet aujourd'hui.
- Hélène Dumont
En fait, aujourd'hui, de nombreuses femmes ont du mal à représenter et à nommer leur sexe. Et je pense par exemple à plusieurs clientes qui m'ont regardée d'un air interrogateur quand je leur ai demandé de dessiner leur vulve et leur vagin. Pour moi, me dit une femme, mon vagin c'est du noir, c'est du vide. Je l'imagine petit et étroit. Pour d'autres femmes, la représentation ne pose aucun problème. En revanche, elles éprouvent de la difficulté à l'habiter et à le sentir vivant de façon heureuse.
- Marie
Il faut dire que le sexe de la femme, il est beaucoup plus intérieur et caché que celui des hommes et donc il n'est pas évident à observer.
- Hélène Dumont
Oui, c'est vrai. Il n'est pas facile à observer physiquement. Le sexe de la femme est situé au niveau de notre jambe, ce qui veut dire que pour le regarder, la femme doit se plier en deux et se munir d'un petit miroir pour le découvrir plus en détail.
- Marie
Disons que ça ne vient pas spontanément à l'esprit, mais j'imagine qu'il doit y avoir d'autres raisons que celles liées à l'anatomie. dans cette difficulté d'appropriation.
- Hélène Dumont
Oui, tout à fait. En fait, physiologiquement, le sexe de la femme est le lieu de la vie, et donc de la transmission, et le lieu du plaisir. Il propose une forme d'antinomie que de nombreuses femmes ont du mal à concilier. Et cela le rend à la fois inquiétant ou fascinant, non seulement pour elles, mais également pour les hommes.
- Marie
Pourquoi ?
- Hélène Dumont
En fait, tout simplement parce qu'il donne la vie. Le sexe de la femme, d'une certaine façon, est un lieu de pouvoir. Seules les femmes sont garantes du secret de la conception. Je pense par exemple à l'une de mes clientes qui est tombée enceinte. Paniquée, elle est allée avorter sans en informer son mari.
- Marie
Ah oui ?
- Hélène Dumont
Oui, alors il faut remettre cet événement dans son contexte. Mais en tout cas, c'est un exemple de la toute-puissance maternelle qui effraie les hommes. Et que dire également de ces hommes qui apprennent par un beau matin qu'ils sont le père d'un enfant de 8 ans déjà ?
- Marie
C'est vrai qu'en définitive, seules les femmes savent si elles ont un enfant et avec qui elles l'ont conçu en fait.
- Hélène Dumont
Exactement. On comprend dès lors toute l'importance qu'a pris la surveillance du sexe féminin dans l'histoire et la mise en place de la virginité avant le mariage. Il était question pour les hommes d'assurer une descendance qui soit la leur et non pas celle du voisin, ce qui a provoqué un schisme entre la représentation de la femme vertueuse, respectable, de devoir, assurant les enfants de la lignée et celles qui pouvaient s'adonner au plaisir ou en donner plaisir, tout autant convoité d'ailleurs.
- Marie
Oui, j'imagine que difficile, partant de là, de réconcilier ces deux dimensions procréatrices et érotiques, ou on pourrait dire également procréatrices et unitives, comme c'est un peu le langage de l'Église. Mais contrairement à ce que l'on croit, souvent l'Église aussi reconnaît ces deux dimensions, et au moins aujourd'hui, car effectivement, ça n'a pas toujours été le cas. Elle leur donne une importance égale.
- Hélène Dumont
Oui, c'est vrai. En tous les cas, le plaisir partagé renforce l'union des conjoints autant que leur fécondité. Cependant, de nombreuses femmes ont du mal à réconcilier ces deux dimensions, procréatrices et érotiques. Et je pense par exemple à une femme qui me partage « je ne peux m'empêcher de penser que mon sexe est sale ou qu'il deviendrait coupable si je me laissais aller à la jouissance » .
- Marie
Ce sont des mots forts. Et les hommes alors ?
- Hélène Dumont
Certains hommes sont également pris dans cette difficulté Un sexe jouissant est un sexe dangereux, tout puissant Qui pourrait couper, engloutir, garder pour soi Ou s'en aller vers un autre, pourquoi pas Alors cette peur est bien entendu reliée à l'histoire de chacun Elle se manifeste par exemple à travers la peur de pénétrer Je pense à l'un de mes clients qui se trouvait très mal à l'aise Face au sexe poilu de sa femme Il me disait Je ne sais pas où aller, il y en a trop, ça fait sale. Mais je pense également à un autre homme qui se demandait si sa femme ne le quitterait pas le jour où elle parviendrait à avoir un orgasme.
- Marie
Alors pourtant, aujourd'hui, le sexe féminin est à la mode. On en parle sans rougir ou presque plus.
- Hélène Dumont
Oui, c'est vrai. On le représente, on l'étudie, on le connaît donc mieux. Et ça, pour le coup, c'est plutôt positif.
- Marie
Alors concrètement, comment apprivoiser son sexe de femme pour le vivre de façon joyeuse et paisible ?
- Hélène Dumont
Alors d'abord, je crois qu'il faut le nommer. Nous sommes des êtres de langage. Nommer, c'est donc faire exister. C'est vraiment une façon d'entrer en lien. avec le réel de son sexe. C'est lui donner une place, c'est tisser un premier lien de reconnaissance intime avec lui. Et le langage, accompagné du toucher ou d'un petit miroir, facilite cette appropriation qui, peu à peu, devient rencontre. C'est parce que je m'autorise à rencontrer mon sexe en tant que femme que je pourrais ensuite accepter qu'un autre le fasse.
- Marie
Alors, nommons...
- Hélène Dumont
Oui, mais pour nommer, il faut connaître. Du coup, je vous propose une petite leçon d'anatomie. D'accord, c'est parti. C'est parti. Alors, le sexe de la femme est composé d'une partie externe et d'une partie interne.
- Marie
Très bien, jusque-là, je vous suis.
- Hélène Dumont
Alors, la partie externe se nomme la vulve. Elle est surplombée par le pubis, que l'on nomme joliment le monde Vénus, en référence à Vénus, déesse de l'amour et de la beauté féminine. C'est joli. C'est un petit âme agresseux, couronné de poils qui recouvre partiellement le sexe. Et la présence de ces poils est importante. Elle est le signe d'un corps mature, c'est-à-dire d'un sexe de femme rythmé par le cycle menstruel.
- Marie
Un petit aparté peut-être sur ces poils, est-ce qu'il est bon ou pas de les conserver ?
- Hélène Dumont
Alors les poils font couler beaucoup d'encre. En tout cas, ils ont cette particularité de capter les odeurs provenant des organes sexuels. Odeurs qui peuvent avoir une fonction érotique d'ailleurs. Aujourd'hui, pour une question d'esthétique ou à la demande du partenaire ou pour des motifs d'hygiène ou encore pour ressembler au modèle porno, les femmes s'épilent. Mais l'épilation régulière n'est pas anodine. Elle peut provoquer une perte de sensibilité tactile, notamment chez les personnes qui ont une peau sensible. Et elle peut entraîner parfois des petites complications, comme les poils incarnés, des petites blessures.
- Marie
Donc l'épilation n'a pas à être systématique par conséquent ?
- Hélène Dumont
Alors fondamentalement, la femme est libre de s'épiler ou non. Moi ce qui me semble intéressant, c'est de la questionner sur ce geste et la représentation qu'elle a d'un sexe poilu ou non. Pour telle cliente, très blonde, la couleur de ses poils l'a toujours complexée. Longtemps, elle a préféré se raser plutôt que d'accepter d'avoir un sexe différent de la plupart des femmes. C'est le regard aimant de son mari sur cette partie intime de son corps qui l'a aidé à se réconcilier avec cette particularité et à l'accueillir plus largement dans une dimension érotique. Donc ça, c'est très important. Pour une autre cliente, c'est son excès de pilosité qui l'a complexe. Merci. Pour elle, cet excès lui renvoie une image masculine de son intimité. Elle m'explique également qu'elle trouve cela disgracieux, que l'été, elle se sent très mal à l'aise à l'idée de laisser dépasser des poils de son maillot de bain.
- Marie
Les poils transmettent donc un message de l'intimité féminine, mais une intimité qui cherche à être reconnue, comprise dans le regard de l'autre et dans le secret des corps.
- Hélène Dumont
Exactement, c'est ça, comprise et reconnue. Maintenant, nous allons nous concentrer sur la vulve. La vulve est composée de deux grandes lèvres recouvertes de peau, pas toujours symétriques. Et quand on les écarte, on découvre les petites lèvres, le clitoris, le vestibule, ainsi que deux orifices, celui de l'urètre et celui du vagin. Et on peut ajouter l'hymène et les glandes responsables des sécrétions. D'accord. Alors, arrêtons-nous sur les dites petites lèvres. que l'on appelle aussi les nymphes ou lèvres internes. Les petites lèvres prennent naissance autour du clitoris. Celles-ci sont recouvertes d'une muqueuse, ce qui les rend du coup sensibles et délicates. Ces petites lèvres sont plus ou moins fines, plus ou moins longues, parfois un peu dentelées et leur couleur est plus ou moins rose, brune, violacée, rouge. Ça dépend vraiment des femmes. Alors il n'y a pas de poils sur les petites lèvres parce que ce sont des muqueuses. ou petites lèvres, en fait, elle n'est pas très juste. Moi, je ne l'aime pas bien. Parce que les petites lèvres sont parfois plus grandes que les grandes lèvres. En fait, cette différence de taille est tout à fait normale. Donc, je trouve qu'il est plus juste de parler de lèvres internes et de lèvres externes.
- Marie
On en arrive donc au niveau du vestibule, comme vous l'avez joliment nommé.
- Hélène Dumont
Oui, alors ça s'appelle comme ça, c'est pas moi qui...
- Marie
D'accord, j'ai cru que c'était vous.
- Hélène Dumont
Non, non. Le vestibule, en fait, c'est un petit hall d'entrée, comme l'indique si bien son nom. C'est ça. Voilà, dans lequel se trouve l'orifice de l'urètre. L'orifice de l'urètre, c'est pour faire pipi. Et celui du vagin, qui est juste en dessous.
- Marie
Alors, on n'a pas encore parlé du fameux clitoris.
- Hélène Dumont
Oui, même s'il fait partie des organes génitaux externes de la femme, en fait il est presque entièrement caché. Alors le clitoris possède environ 8000 fibres nerveuses. C'est donc un organe très chatouilleux et source de plaisir. Ce que l'on voit est comparable à un petit bourgeon que l'on appelle le gland. Il est plus ou moins recouvert d'un capuchon formé par les lèvres internes. C'est la partie visible du clitoris. Et la partie non visible, en fait, elle est beaucoup plus grande. En fait, pour faire simple, cette partie non visible se situe sous la peau. Elle est enchevêtrée entre les muscles du périnée et les os du bassin. Et cette partie non visible se compose de deux piliers qui permettent au clitoris de se fixer contre les os du bassin et de deux bulbes qui encerclent le vagin. En fait, il faudrait avoir un schéma, mais c'est un petit peu compliqué à représenter. Les femmes y renvoient.
- Marie
Et en gros, il y a une partie interne et une partie externe.
- Hélène Dumont
Ce qu'il faut retenir, c'est qu'en fait, le clitoris mesure 9 à 12 centimètres de longueur. C'est grand. Beaucoup plus grand que ce que l'on en voit. Et c'est un organe en partie érectile, ce qui signifie que, comme le pénis, il se gorge de sang sous l'effet de l'excitation. Voilà, alors la vulve conduit à l'ensemble des organes génitaux intérieurs, c'est-à-dire le vagin, le col de l'utérus. L'utérus, l'endomètre, les trompes et les ovaires.
- Marie
On peut peut-être faire un premier focus sur le vagin.
- Hélène Dumont
Oui, contrairement à ce que l'on croit, le vagin est un lieu peu sensible. Il conduit au col de l'utérus, puis à l'utérus. Physiologiquement, il ressemble à un tube de 8 à 12 cm environ. Il est élastique, il s'élargit et il s'allonge facilement. En fait, c'est un peu comme une chaussette.
- Marie
Voilà, on ne le verra plus jamais de la même manière.
- Hélène Dumont
Voilà, donc il est fait, en tout cas, ce qu'il faut retenir, c'est qu'il est vraiment fait pour accueillir le sexe d'un homme ou pour vivre le processus de la naissance. Le corps est vraiment très bien pensé. Le vagin est un lieu chaud et humide. C'est un lieu de sécrétion plus ou moins abondante, selon le cycle de la femme, par exemple, selon son âge aussi. Les pertes sont donc normales. Il ne faut pas oublier que le vagin est une muqueuse et que les muqueuses ont besoin d'être hydratées. C'est un petit peu comme la bouche. Imaginez Une bouche sèche, sans salive, ce serait épouvantable, parce que c'est pareil pour le vagin.
- Marie
Ah oui,d'accord, effectivement. Mais ces pertes vaginales, elles ne peuvent pas être toujours évidentes à vivre, cependant.
- Hélène Dumont
Oui, c'est vrai que l'une de mes clientes se questionnait sur ces pertes vaginales. En fait, dans ses représentations, ces pertes étaient honteuses. Et ça, on l'entend beaucoup. Ça lui venait d'un mauvais souvenir qu'elle avait gardé des remarques que lui faisait sa mère en lui demandant de nettoyer ses culottes avant de les mettre dans la corbeille de linge. Cette histoire de culottes, de traces, de sécrétions et de corbeilles de linge, c'est quelque chose qui revient souvent chez les femmes. J'ai l'impression. Elles sont nombreuses à l'avoir vécu. En tout cas, dès qu'elle a pu, ma cliente s'est mise à acheter des petites protections hygiéniques parfumées qu'elle portait de façon quotidienne. Ah oui, tous les jours. Tous les jours, mais en fait, ce n'est pas très bon. Et en plus, ce processus lui donnait une image négative de son sexe. Comme si son sexe était quelque chose de sale, qu'il sentait mauvais. Et du coup, elle avait honte de le montrer à son mari. Donc, il est bon de rappeler que les sécrétions ne sont pas mauvaises et que l'odeur du sexe est normale. Le vagin est d'ailleurs auto-nettoyant. Le corps est vraiment bien fait. Donc, inutile de lui faire subir des douches vaginales. ou de le récurer. En fait, c'est pire, ça détruit l'équilibre fragile de sa flore. Ce qui doit inquiéter, ce sont les pertes vertes, malodorantes, en tous les cas les pertes qui nous semblent inhabituelles.
- Marie
Est-ce que vous abordez la représentation du vagin en thérapie ?
- Hélène Dumont
Oui, évidemment. À l'issue d'un accompagnement, d'ailleurs, une femme qui appréhendait la pénétration me disait « Je sais maintenant que mon vagin est fait pour vivre cette rencontre. Aujourd'hui, je le vois rosé. » et ouvert. J'ai fait alliance avec mon sexe. C'est-à-dire que la pénétration devient pour elle maintenant un moment agréable et source de plaisir à partir du moment où la femme parvient à accueillir et à érotiser son vagin.
- Marie
Et alors l'utérus ?
- Hélène Dumont
L'utérus est un lieu de mouvement, c'est le lieu du cycle menstruel avec les trompes, les ovaires bien entendu. Mais au-delà de cette dimension biologique, l'utérus est le lieu du temps périodique et fertile de la femme. C'est un temps qui s'impose au corps de la femme en fait.
- Marie
Je me souviens d'un livre que ma mère m'avait donné à consulter à l'adolescence, ce fameux genre d'ouvrage conçu pour amorcer un dialogue entre parents et enfants sur la question de la sexualité. Je dois reconnaître qu'il était très bien fait. Il comparait l'utérus à un berceau ou à un nid.
- Hélène Dumont
C'est exactement ça. En fait, physiologiquement et psychologiquement, l'utérus représente le nid ou le lieu de la créativité. Il renvoie la femme de façon régulière au désir de porter un enfant ou non. C'est donc un espace de joie ou de souffrance maternelle en fonction de ce désir et de la réponse qui lui sera donnée. L'utérus, d'une certaine façon, c'est l'expression... concrète de ce que j'appelle moi la place vacante, c'est-à-dire un espace disponible, motivant la rencontre, et cela va bien au-delà du désir d'enfant. En fait, si vous voulez, l'utérus, c'est un lieu de mouvement où pulsent le sang et la vie, mais c'est également un lieu qui se transforme en caisse de résonance, pour reprendre l'expression de l'une de mes clientes, quand il vibre sous le plaisir érotique à son apogée.
- Marie
C'est aussi une très jolie image. Alors que peuvent faire celles qui nous écoutent pour concrètement aller à la rencontre de leur sexe ?
- Hélène Dumont
Alors pour aller plus loin, j'invite les femmes à vivre un petit exercice que j'ai moi-même vécu il y a quelques années lors d'un atelier sur la vulve. La sage-femme nous avait invité à dessiner notre vulve. Cet exercice peu commun est particulièrement fort et particulièrement intéressant. Chaque femme a une représentation bien précise de son sexe. Qu'est-ce que cette représentation va pouvoir lui dire de son intimité, du lien qu'elle a avec son sexe, justement. Et il n'y a pas de mauvaise réponse. C'est pour cela qu'avec bienveillance, bien sûr, j'invite à mon tour les femmes à dessiner leur vulve. Puis on peut aussi dessiner le vagin, plus largement. Cette représentation, ça dépend des femmes. Ça peut être anatomique, ça peut être métaphorique, poétique, stylisé. Souvent, on voit plein de fleurs. Moi, j'aime bien. Voilà, les scientifiques ont une approche peut-être plus anatomique, mais les femmes qui ont un esprit peut-être plus littéraire vont dessiner des fleurs, un jardin, en tout cas peu importe. Il s'agit d'entrer en connexion avec son sexe, de le nommer et surtout de l'aimer toujours plus.
- Marie
Eh bien, merci beaucoup Hélène.
-
Merci de nous avoir écoutées. Si ce podcast vous a plu, n'hésitez pas à le partager autour de vous, à vos soeurs, vos amis, pour qu'elles puissent en bénéficier. Vous pouvez aussi mettre une note de 5 étoiles et un commentaire sur Apple Podcast ou iTunes si vous écoutez l'épisode grâce à cette plateforme afin que le podcast soit connu par le plus de femmes possible. Et si vous êtes branché réseau sociaux, rejoignez-nous sur le compte Instagram des podcasts de Famille Chrétienne et sur le groupe dédié au podcast sur la page Facebook de Famille Chrétienne. N'hésitez pas à faire part de vos interrogations, de vos remarques et suggestions. Et à la semaine prochaine !
Description
Transcription
- Hélène Dumont
Vous êtes une femme, vous souhaitez donner du sens à votre sexualité de couple, en faire un lieu de partage, de joie et de ressources. Bonjour, je m'appelle Hélène Dumont, je suis conseillère conjugale et familiale, formée en thérapie sexuelle positive, maman de six enfants. Dans ce podcast, je vous ouvre les portes de mon cabinet pour vous partager avec simplicité les problématiques le plus souvent accompagnées afin que chacune puisse y puiser quelques pistes de réflexion, sans pression.
- Marie
Bonjour Hélène.
- Hélène Dumont
Bonjour Marie.
- Marie
Alors aujourd'hui, vous allez nous parler de quelque chose que l'on aborde peu fréquemment, en tout cas pas frontalement ou principalement. Vous allez nous parler du sexe de la femme, comment il est, comment il fonctionne. Dites-nous pourquoi vous voulez aborder ce sujet aujourd'hui.
- Hélène Dumont
En fait, aujourd'hui, de nombreuses femmes ont du mal à représenter et à nommer leur sexe. Et je pense par exemple à plusieurs clientes qui m'ont regardée d'un air interrogateur quand je leur ai demandé de dessiner leur vulve et leur vagin. Pour moi, me dit une femme, mon vagin c'est du noir, c'est du vide. Je l'imagine petit et étroit. Pour d'autres femmes, la représentation ne pose aucun problème. En revanche, elles éprouvent de la difficulté à l'habiter et à le sentir vivant de façon heureuse.
- Marie
Il faut dire que le sexe de la femme, il est beaucoup plus intérieur et caché que celui des hommes et donc il n'est pas évident à observer.
- Hélène Dumont
Oui, c'est vrai. Il n'est pas facile à observer physiquement. Le sexe de la femme est situé au niveau de notre jambe, ce qui veut dire que pour le regarder, la femme doit se plier en deux et se munir d'un petit miroir pour le découvrir plus en détail.
- Marie
Disons que ça ne vient pas spontanément à l'esprit, mais j'imagine qu'il doit y avoir d'autres raisons que celles liées à l'anatomie. dans cette difficulté d'appropriation.
- Hélène Dumont
Oui, tout à fait. En fait, physiologiquement, le sexe de la femme est le lieu de la vie, et donc de la transmission, et le lieu du plaisir. Il propose une forme d'antinomie que de nombreuses femmes ont du mal à concilier. Et cela le rend à la fois inquiétant ou fascinant, non seulement pour elles, mais également pour les hommes.
- Marie
Pourquoi ?
- Hélène Dumont
En fait, tout simplement parce qu'il donne la vie. Le sexe de la femme, d'une certaine façon, est un lieu de pouvoir. Seules les femmes sont garantes du secret de la conception. Je pense par exemple à l'une de mes clientes qui est tombée enceinte. Paniquée, elle est allée avorter sans en informer son mari.
- Marie
Ah oui ?
- Hélène Dumont
Oui, alors il faut remettre cet événement dans son contexte. Mais en tout cas, c'est un exemple de la toute-puissance maternelle qui effraie les hommes. Et que dire également de ces hommes qui apprennent par un beau matin qu'ils sont le père d'un enfant de 8 ans déjà ?
- Marie
C'est vrai qu'en définitive, seules les femmes savent si elles ont un enfant et avec qui elles l'ont conçu en fait.
- Hélène Dumont
Exactement. On comprend dès lors toute l'importance qu'a pris la surveillance du sexe féminin dans l'histoire et la mise en place de la virginité avant le mariage. Il était question pour les hommes d'assurer une descendance qui soit la leur et non pas celle du voisin, ce qui a provoqué un schisme entre la représentation de la femme vertueuse, respectable, de devoir, assurant les enfants de la lignée et celles qui pouvaient s'adonner au plaisir ou en donner plaisir, tout autant convoité d'ailleurs.
- Marie
Oui, j'imagine que difficile, partant de là, de réconcilier ces deux dimensions procréatrices et érotiques, ou on pourrait dire également procréatrices et unitives, comme c'est un peu le langage de l'Église. Mais contrairement à ce que l'on croit, souvent l'Église aussi reconnaît ces deux dimensions, et au moins aujourd'hui, car effectivement, ça n'a pas toujours été le cas. Elle leur donne une importance égale.
- Hélène Dumont
Oui, c'est vrai. En tous les cas, le plaisir partagé renforce l'union des conjoints autant que leur fécondité. Cependant, de nombreuses femmes ont du mal à réconcilier ces deux dimensions, procréatrices et érotiques. Et je pense par exemple à une femme qui me partage « je ne peux m'empêcher de penser que mon sexe est sale ou qu'il deviendrait coupable si je me laissais aller à la jouissance » .
- Marie
Ce sont des mots forts. Et les hommes alors ?
- Hélène Dumont
Certains hommes sont également pris dans cette difficulté Un sexe jouissant est un sexe dangereux, tout puissant Qui pourrait couper, engloutir, garder pour soi Ou s'en aller vers un autre, pourquoi pas Alors cette peur est bien entendu reliée à l'histoire de chacun Elle se manifeste par exemple à travers la peur de pénétrer Je pense à l'un de mes clients qui se trouvait très mal à l'aise Face au sexe poilu de sa femme Il me disait Je ne sais pas où aller, il y en a trop, ça fait sale. Mais je pense également à un autre homme qui se demandait si sa femme ne le quitterait pas le jour où elle parviendrait à avoir un orgasme.
- Marie
Alors pourtant, aujourd'hui, le sexe féminin est à la mode. On en parle sans rougir ou presque plus.
- Hélène Dumont
Oui, c'est vrai. On le représente, on l'étudie, on le connaît donc mieux. Et ça, pour le coup, c'est plutôt positif.
- Marie
Alors concrètement, comment apprivoiser son sexe de femme pour le vivre de façon joyeuse et paisible ?
- Hélène Dumont
Alors d'abord, je crois qu'il faut le nommer. Nous sommes des êtres de langage. Nommer, c'est donc faire exister. C'est vraiment une façon d'entrer en lien. avec le réel de son sexe. C'est lui donner une place, c'est tisser un premier lien de reconnaissance intime avec lui. Et le langage, accompagné du toucher ou d'un petit miroir, facilite cette appropriation qui, peu à peu, devient rencontre. C'est parce que je m'autorise à rencontrer mon sexe en tant que femme que je pourrais ensuite accepter qu'un autre le fasse.
- Marie
Alors, nommons...
- Hélène Dumont
Oui, mais pour nommer, il faut connaître. Du coup, je vous propose une petite leçon d'anatomie. D'accord, c'est parti. C'est parti. Alors, le sexe de la femme est composé d'une partie externe et d'une partie interne.
- Marie
Très bien, jusque-là, je vous suis.
- Hélène Dumont
Alors, la partie externe se nomme la vulve. Elle est surplombée par le pubis, que l'on nomme joliment le monde Vénus, en référence à Vénus, déesse de l'amour et de la beauté féminine. C'est joli. C'est un petit âme agresseux, couronné de poils qui recouvre partiellement le sexe. Et la présence de ces poils est importante. Elle est le signe d'un corps mature, c'est-à-dire d'un sexe de femme rythmé par le cycle menstruel.
- Marie
Un petit aparté peut-être sur ces poils, est-ce qu'il est bon ou pas de les conserver ?
- Hélène Dumont
Alors les poils font couler beaucoup d'encre. En tout cas, ils ont cette particularité de capter les odeurs provenant des organes sexuels. Odeurs qui peuvent avoir une fonction érotique d'ailleurs. Aujourd'hui, pour une question d'esthétique ou à la demande du partenaire ou pour des motifs d'hygiène ou encore pour ressembler au modèle porno, les femmes s'épilent. Mais l'épilation régulière n'est pas anodine. Elle peut provoquer une perte de sensibilité tactile, notamment chez les personnes qui ont une peau sensible. Et elle peut entraîner parfois des petites complications, comme les poils incarnés, des petites blessures.
- Marie
Donc l'épilation n'a pas à être systématique par conséquent ?
- Hélène Dumont
Alors fondamentalement, la femme est libre de s'épiler ou non. Moi ce qui me semble intéressant, c'est de la questionner sur ce geste et la représentation qu'elle a d'un sexe poilu ou non. Pour telle cliente, très blonde, la couleur de ses poils l'a toujours complexée. Longtemps, elle a préféré se raser plutôt que d'accepter d'avoir un sexe différent de la plupart des femmes. C'est le regard aimant de son mari sur cette partie intime de son corps qui l'a aidé à se réconcilier avec cette particularité et à l'accueillir plus largement dans une dimension érotique. Donc ça, c'est très important. Pour une autre cliente, c'est son excès de pilosité qui l'a complexe. Merci. Pour elle, cet excès lui renvoie une image masculine de son intimité. Elle m'explique également qu'elle trouve cela disgracieux, que l'été, elle se sent très mal à l'aise à l'idée de laisser dépasser des poils de son maillot de bain.
- Marie
Les poils transmettent donc un message de l'intimité féminine, mais une intimité qui cherche à être reconnue, comprise dans le regard de l'autre et dans le secret des corps.
- Hélène Dumont
Exactement, c'est ça, comprise et reconnue. Maintenant, nous allons nous concentrer sur la vulve. La vulve est composée de deux grandes lèvres recouvertes de peau, pas toujours symétriques. Et quand on les écarte, on découvre les petites lèvres, le clitoris, le vestibule, ainsi que deux orifices, celui de l'urètre et celui du vagin. Et on peut ajouter l'hymène et les glandes responsables des sécrétions. D'accord. Alors, arrêtons-nous sur les dites petites lèvres. que l'on appelle aussi les nymphes ou lèvres internes. Les petites lèvres prennent naissance autour du clitoris. Celles-ci sont recouvertes d'une muqueuse, ce qui les rend du coup sensibles et délicates. Ces petites lèvres sont plus ou moins fines, plus ou moins longues, parfois un peu dentelées et leur couleur est plus ou moins rose, brune, violacée, rouge. Ça dépend vraiment des femmes. Alors il n'y a pas de poils sur les petites lèvres parce que ce sont des muqueuses. ou petites lèvres, en fait, elle n'est pas très juste. Moi, je ne l'aime pas bien. Parce que les petites lèvres sont parfois plus grandes que les grandes lèvres. En fait, cette différence de taille est tout à fait normale. Donc, je trouve qu'il est plus juste de parler de lèvres internes et de lèvres externes.
- Marie
On en arrive donc au niveau du vestibule, comme vous l'avez joliment nommé.
- Hélène Dumont
Oui, alors ça s'appelle comme ça, c'est pas moi qui...
- Marie
D'accord, j'ai cru que c'était vous.
- Hélène Dumont
Non, non. Le vestibule, en fait, c'est un petit hall d'entrée, comme l'indique si bien son nom. C'est ça. Voilà, dans lequel se trouve l'orifice de l'urètre. L'orifice de l'urètre, c'est pour faire pipi. Et celui du vagin, qui est juste en dessous.
- Marie
Alors, on n'a pas encore parlé du fameux clitoris.
- Hélène Dumont
Oui, même s'il fait partie des organes génitaux externes de la femme, en fait il est presque entièrement caché. Alors le clitoris possède environ 8000 fibres nerveuses. C'est donc un organe très chatouilleux et source de plaisir. Ce que l'on voit est comparable à un petit bourgeon que l'on appelle le gland. Il est plus ou moins recouvert d'un capuchon formé par les lèvres internes. C'est la partie visible du clitoris. Et la partie non visible, en fait, elle est beaucoup plus grande. En fait, pour faire simple, cette partie non visible se situe sous la peau. Elle est enchevêtrée entre les muscles du périnée et les os du bassin. Et cette partie non visible se compose de deux piliers qui permettent au clitoris de se fixer contre les os du bassin et de deux bulbes qui encerclent le vagin. En fait, il faudrait avoir un schéma, mais c'est un petit peu compliqué à représenter. Les femmes y renvoient.
- Marie
Et en gros, il y a une partie interne et une partie externe.
- Hélène Dumont
Ce qu'il faut retenir, c'est qu'en fait, le clitoris mesure 9 à 12 centimètres de longueur. C'est grand. Beaucoup plus grand que ce que l'on en voit. Et c'est un organe en partie érectile, ce qui signifie que, comme le pénis, il se gorge de sang sous l'effet de l'excitation. Voilà, alors la vulve conduit à l'ensemble des organes génitaux intérieurs, c'est-à-dire le vagin, le col de l'utérus. L'utérus, l'endomètre, les trompes et les ovaires.
- Marie
On peut peut-être faire un premier focus sur le vagin.
- Hélène Dumont
Oui, contrairement à ce que l'on croit, le vagin est un lieu peu sensible. Il conduit au col de l'utérus, puis à l'utérus. Physiologiquement, il ressemble à un tube de 8 à 12 cm environ. Il est élastique, il s'élargit et il s'allonge facilement. En fait, c'est un peu comme une chaussette.
- Marie
Voilà, on ne le verra plus jamais de la même manière.
- Hélène Dumont
Voilà, donc il est fait, en tout cas, ce qu'il faut retenir, c'est qu'il est vraiment fait pour accueillir le sexe d'un homme ou pour vivre le processus de la naissance. Le corps est vraiment très bien pensé. Le vagin est un lieu chaud et humide. C'est un lieu de sécrétion plus ou moins abondante, selon le cycle de la femme, par exemple, selon son âge aussi. Les pertes sont donc normales. Il ne faut pas oublier que le vagin est une muqueuse et que les muqueuses ont besoin d'être hydratées. C'est un petit peu comme la bouche. Imaginez Une bouche sèche, sans salive, ce serait épouvantable, parce que c'est pareil pour le vagin.
- Marie
Ah oui,d'accord, effectivement. Mais ces pertes vaginales, elles ne peuvent pas être toujours évidentes à vivre, cependant.
- Hélène Dumont
Oui, c'est vrai que l'une de mes clientes se questionnait sur ces pertes vaginales. En fait, dans ses représentations, ces pertes étaient honteuses. Et ça, on l'entend beaucoup. Ça lui venait d'un mauvais souvenir qu'elle avait gardé des remarques que lui faisait sa mère en lui demandant de nettoyer ses culottes avant de les mettre dans la corbeille de linge. Cette histoire de culottes, de traces, de sécrétions et de corbeilles de linge, c'est quelque chose qui revient souvent chez les femmes. J'ai l'impression. Elles sont nombreuses à l'avoir vécu. En tout cas, dès qu'elle a pu, ma cliente s'est mise à acheter des petites protections hygiéniques parfumées qu'elle portait de façon quotidienne. Ah oui, tous les jours. Tous les jours, mais en fait, ce n'est pas très bon. Et en plus, ce processus lui donnait une image négative de son sexe. Comme si son sexe était quelque chose de sale, qu'il sentait mauvais. Et du coup, elle avait honte de le montrer à son mari. Donc, il est bon de rappeler que les sécrétions ne sont pas mauvaises et que l'odeur du sexe est normale. Le vagin est d'ailleurs auto-nettoyant. Le corps est vraiment bien fait. Donc, inutile de lui faire subir des douches vaginales. ou de le récurer. En fait, c'est pire, ça détruit l'équilibre fragile de sa flore. Ce qui doit inquiéter, ce sont les pertes vertes, malodorantes, en tous les cas les pertes qui nous semblent inhabituelles.
- Marie
Est-ce que vous abordez la représentation du vagin en thérapie ?
- Hélène Dumont
Oui, évidemment. À l'issue d'un accompagnement, d'ailleurs, une femme qui appréhendait la pénétration me disait « Je sais maintenant que mon vagin est fait pour vivre cette rencontre. Aujourd'hui, je le vois rosé. » et ouvert. J'ai fait alliance avec mon sexe. C'est-à-dire que la pénétration devient pour elle maintenant un moment agréable et source de plaisir à partir du moment où la femme parvient à accueillir et à érotiser son vagin.
- Marie
Et alors l'utérus ?
- Hélène Dumont
L'utérus est un lieu de mouvement, c'est le lieu du cycle menstruel avec les trompes, les ovaires bien entendu. Mais au-delà de cette dimension biologique, l'utérus est le lieu du temps périodique et fertile de la femme. C'est un temps qui s'impose au corps de la femme en fait.
- Marie
Je me souviens d'un livre que ma mère m'avait donné à consulter à l'adolescence, ce fameux genre d'ouvrage conçu pour amorcer un dialogue entre parents et enfants sur la question de la sexualité. Je dois reconnaître qu'il était très bien fait. Il comparait l'utérus à un berceau ou à un nid.
- Hélène Dumont
C'est exactement ça. En fait, physiologiquement et psychologiquement, l'utérus représente le nid ou le lieu de la créativité. Il renvoie la femme de façon régulière au désir de porter un enfant ou non. C'est donc un espace de joie ou de souffrance maternelle en fonction de ce désir et de la réponse qui lui sera donnée. L'utérus, d'une certaine façon, c'est l'expression... concrète de ce que j'appelle moi la place vacante, c'est-à-dire un espace disponible, motivant la rencontre, et cela va bien au-delà du désir d'enfant. En fait, si vous voulez, l'utérus, c'est un lieu de mouvement où pulsent le sang et la vie, mais c'est également un lieu qui se transforme en caisse de résonance, pour reprendre l'expression de l'une de mes clientes, quand il vibre sous le plaisir érotique à son apogée.
- Marie
C'est aussi une très jolie image. Alors que peuvent faire celles qui nous écoutent pour concrètement aller à la rencontre de leur sexe ?
- Hélène Dumont
Alors pour aller plus loin, j'invite les femmes à vivre un petit exercice que j'ai moi-même vécu il y a quelques années lors d'un atelier sur la vulve. La sage-femme nous avait invité à dessiner notre vulve. Cet exercice peu commun est particulièrement fort et particulièrement intéressant. Chaque femme a une représentation bien précise de son sexe. Qu'est-ce que cette représentation va pouvoir lui dire de son intimité, du lien qu'elle a avec son sexe, justement. Et il n'y a pas de mauvaise réponse. C'est pour cela qu'avec bienveillance, bien sûr, j'invite à mon tour les femmes à dessiner leur vulve. Puis on peut aussi dessiner le vagin, plus largement. Cette représentation, ça dépend des femmes. Ça peut être anatomique, ça peut être métaphorique, poétique, stylisé. Souvent, on voit plein de fleurs. Moi, j'aime bien. Voilà, les scientifiques ont une approche peut-être plus anatomique, mais les femmes qui ont un esprit peut-être plus littéraire vont dessiner des fleurs, un jardin, en tout cas peu importe. Il s'agit d'entrer en connexion avec son sexe, de le nommer et surtout de l'aimer toujours plus.
- Marie
Eh bien, merci beaucoup Hélène.
-
Merci de nous avoir écoutées. Si ce podcast vous a plu, n'hésitez pas à le partager autour de vous, à vos soeurs, vos amis, pour qu'elles puissent en bénéficier. Vous pouvez aussi mettre une note de 5 étoiles et un commentaire sur Apple Podcast ou iTunes si vous écoutez l'épisode grâce à cette plateforme afin que le podcast soit connu par le plus de femmes possible. Et si vous êtes branché réseau sociaux, rejoignez-nous sur le compte Instagram des podcasts de Famille Chrétienne et sur le groupe dédié au podcast sur la page Facebook de Famille Chrétienne. N'hésitez pas à faire part de vos interrogations, de vos remarques et suggestions. Et à la semaine prochaine !
Share
Embed
You may also like
#25 : « Comment parler de sexualité à mes enfants ? »
#24 : « Bébé est né : mais où est passé notre couple ? »
#23 : « Les différentes saisons de la sexualité dans une vie »
#22 : « Peut-on retrouver l’enchantement de nos premières unions ? »
#21 : « Comment grandir dans sa sexualité en cas de douleurs ? »