Speaker #0Bienvenue dans le podcast Soignants Entrepreneurs. Je suis Solène, orthophoniste entrepreneur, et tous les vendredis à 8h, je te partage, seule ou en compagnie de mes invités, les clés essentielles de la réussite entrepreneuriale et de l'épanouissement en tant que soignant libéral. Si le podcast te plaît, n'oublie pas de le noter avec 5 étoiles et de le partager à un ami soignant entrepreneur qui en a besoin. Hello et bienvenue dans un nouvel épisode de Soignants Entrepreneurs. Alors vous qui écoutez le podcast peut-être toutes les semaines, vous vous en êtes pas rendu compte parce que j'avais pris de l'avance dans mes épisodes, mais ça fait très longtemps que j'ai pas enregistré d'épisodes et j'ai l'impression qu'il s'est passé une vie depuis. Je saurais même plus dire quel est le dernier jour où j'ai enregistré des épisodes. En réalité ça doit pas faire si longtemps que ça, ça doit faire peut-être un mois, un peu plus, mais j'avais pris pas mal d'avance. Et donc il y a eu beaucoup de changements dans ma vie. au cours de ces dernières semaines et ça va être l'objet de l'épisode d'aujourd'hui où je vais vous raconter le nouveau départ que je suis en train de prendre dans ma vie, la tournure qui est en train de prendre ma vie, mon business, je vais vous partager un petit peu tout ça aujourd'hui. Et je voulais aussi vous remercier parce qu'aujourd'hui c'est le 52ème épisode de podcast que j'enregistre et que je publie. Ça fait un peu plus d'un an que j'ai publié le tout premier puisque voilà il y a eu... Il y a eu des petites semaines de pause, donc ça fait 52 épisodes, mais ça fait un petit peu plus d'un an, parce qu'il y a eu des semaines où je n'ai pas publié d'épisodes pour raisons vacancières, notamment au mois d'août où j'avais pris, me semble-t-il, le mois complet. Mais c'est le 52e épisode, et donc ça fait officiellement 52 semaines que je publie un podcast, un épisode de podcast. Et je voulais vous remercier parce que vous êtes de plus en plus nombreux à écouter le podcast. Les audiences grimpent au fil des mois, vous êtes de plus en plus nombreux à le découvrir. Il y a beaucoup de personnes qui découvrent le podcast, qui écoutent tous les épisodes, ou du moins qui en écoutent beaucoup. Donc ça me fait vraiment très plaisir de voir que ça vous plaît. J'ai souvent des retours de personnes qui m'ont connue déjà par là, et qui ont appris à découvrir mon travail, qui je suis, ma personnalité, et ont eu envie ensuite de travailler avec moi suite à l'écoute de ces épisodes. Donc voilà, je suis vraiment touchée que ça vous plaise. ça puisse vous parler et ça correspond un petit peu avec la direction que j'ai envie de donner, j'allais dire, à mon podcast mais aussi à mon business et même à ma vie de manière générale en ce moment, c'est-à-dire partager les choses en toute transparence, en toute authenticité si je puis dire, et voilà, embarquer les personnes qui devront être embarquées là-dedans. Et si aujourd'hui tu écoutes cet épisode et que tu en fais partie, j'en serais ravie. Donc encore une fois, si le podcast te plaît, n'oublie pas de le partager, de le noter avec 5 étoiles et sur Soupon. pourquoi pas de me le faire savoir avec un petit message ou un petit commentaire, parce que ça me fait toujours très plaisir de savoir que ça a pu vous parler, et ça m'aide aussi à affiner ce dont je vais pouvoir vous parler. Donc cette semaine, j'ai envie de vous parler un petit peu des tournants qu'ont pris ma vie ces dernières semaines, depuis notamment que j'ai fermé le cabinet. Je vous avais fait un épisode à ce sujet il y a un mois, je pense, puisque c'était juste après la fermeture officielle du cabinet. Donc à l'heure où moi j'enregistre le podcast, ça fait pas un mois que j'ai fermé le cabinet, cet épisode sortira le 2 mai, donc là pour le coup ça fera plus d'un mois, mais là à l'heure où vous l'enregistre, ça fait trois semaines tout pile que j'ai fermé le cabinet. Donc il n'y a pas que ça qui a changé dans ma vie, et en fait voilà, ce que je vous disais, ça fait... Désolée si j'ai pas envie de faire de montage ou quoi dans ce podcast pour, on va dire, travestir un petit peu ce que je suis en train de dire. Donc ne m'en voulez pas si c'est un petit peu décousu peut-être par moment, parce que justement j'ai envie de vous partager en toute authenticité encore une fois ce qui a pu se passer. Donc il n'y a pas eu que le cabinet en changement dans ma vie récemment, il y a eu beaucoup de changements pro, perso, autres, et je vais revenir un petit peu sur tout ça cette semaine. Donc pour vous poser un petit peu le contexte, j'ai fermé le cabinet le 26 mars dernier, donc déjà ça c'est un certain changement, mais j'ai envie de dire que c'était un changement... attendue et appréciée. Et j'ai aussi déménagé de région. Alors, je suis un petit peu en transition pendant quelques mois pour différentes raisons. Mais je redéménage dans le sud de la France, donc près de Marseille, sachant que j'ai passé les quatre dernières années en Auvergne, que mon cabinet était en Auvergne. Et sans rentrer dans les détails, pour être transparente et que vous puissiez mettre un petit peu de contexte là-dessus, en réalité, si j'étais partie en Auvergne, c'est parce que j'avais suivi mon... conjoint à l'époque avec qui je suis restée très longtemps et nous sommes séparés depuis quelques semaines, mois maintenant, en très bons termes, mais ce qui fait que ça rajoute un point de changement dans le contexte et c'était la raison pour laquelle j'étais partie en Auvergne. Et voilà, donc même sans ça, je serais retournée dans le sud quoi qu'il arrive, mais c'est... Un élément de contexte qui est, je pense, important à saisir pour comprendre aussi l'état d'esprit dans lequel je suis actuellement et que je vais vous développer par la suite. Parce que c'est vraiment une nouvelle vie à tous les niveaux pour moi. C'est-à-dire que je suis orthophoniste, j'ai mon diplôme, mais je ne suis plus orthophoniste libérale, mon activité est cessée. Solène Carvajal, EI, n'existe plus. L'activité est clôturée. Donc je n'ai plus de cabinet, je n'ai plus de numéro à délit, je déménage de région. et j'apprends aussi à... développer mon business d'une autre manière puisque je ferai un épisode aussi là-dessus la semaine prochaine il est en train de prendre un certain tournant et j'apprends aussi à vivre seule parce que c'est quelque chose au final que je n'ai jamais connu alors j'ai souvent été seule du fait du métier de mon ex qui était régulièrement en déplacement mais être seule au sens célibataire ça ne m'était pas arrivé depuis ma fin d'adolescence mais... au milieu d'adolescence. Donc, c'est aussi un apprentissage et c'est ce qui fait que le contexte actuel de ma vie n'est même plus un changement, en fait, c'est un bouleversement à la fois pro, perso, géographique, temporel. Donc voilà, j'essaie vraiment de vous dire tout ça à cœur ouvert dans cet épisode. Donc c'est une nouvelle vie, avec de nouveaux repères et tout à construire, puisque désormais, je suis dans un nouvel endroit, alors qui m'est familier, puisque c'est un endroit où j'ai vécu plus de 20 ans. Donc, en fait, toute ma vie jusqu'à mes 23 ans. Enfin, du moins dans le sud de la France et à cet endroit-là précisément pendant une quinzaine d'années. Donc, voilà, c'est un endroit qui m'est familier, mais quand même, j'avais construit ma vie en Auvergne. J'avais mes repères là-bas, mon cabinet, des amis, des habitudes. Et donc, c'est à la fois un renouveau complet au niveau professionnel, puisqu'aujourd'hui, mon seul métier est maintenant à 100% mon business. C'est de nouveaux repères à construire, même si c'est un... un endroit qui m'est familier, j'ai des habitudes à reprendre, à commencer un truc tout bête, mais voilà, retrouver une nouvelle salle de sport. Je me suis réinscrite dans une box de crossfit, mais voilà, c'est un changement, c'est de nouvelles habitudes à prendre. Et là, je suis en transition pendant quelques mois, je vais pas mal bouger à droite à gauche, mais dès cet été aussi, trouver un nouveau logement ici et en faire tout simplement mon chez-moi. Donc très concrètement, je vous raconte un peu ma vie, mais c'est pour vous dire que j'ai beaucoup évolué ces derniers temps, à la fois sur le plan perso et sur le plan professionnel. Sur le plan perso, je pense que vous venez de saisir un petit peu le pourquoi du comment, et je vais développer aussi un petit peu le côté professionnel, et on parlera de manière un peu plus concrète et chiffrée et axée business. Là, cette semaine, je vous raconte un petit peu ma vie pour vous partager. ce que ça fait en fait de changer de vie. Mais on rentrera un peu plus dans le détail du pratico-pratique et du concret et des chiffres la semaine prochaine. Mais voilà, donc au niveau perso, la vie m'a poussée à évoluer, à travailler sur moi. Et ça a forcément eu des répercussions sur mon business et sur ma manière de l'aborder. Je suis en train petit à petit d'apprendre à... Être vraiment moi-même, et c'est un exercice assez particulier que je fais cette semaine, là je vous parle vraiment en toute vulnérabilité, c'est pas quelque chose que j'ai l'habitude de faire, et voilà, mais c'est pas grave, ça fait aussi partie du process, ça fait aussi partie de l'évolution. Je suis vraiment en train d'apprendre, oui, peut-être à me connaître, à savoir exactement qui je suis par moi-même, ce que je veux dans ma vie, de manière très large, parce que j'ai toujours su de manière très carrée ce que je voulais dans mon business. Et en fait, ce qui se passe, c'est que ma motivation initiale en lançant mon business, c'était je veux fermer mon cabinet, je veux pouvoir retourner vivre dans le sud, je veux pouvoir être libre temporalement, géographiquement, financièrement. Et ça y est, cet objectif, je l'ai coché. J'ai fermé mon cabinet, je vis de mon business, je vais où je veux, quand je veux, je peux habiter où je veux, je peux partir en voyage si je veux. Bref, je n'ai plus aucune contrainte à ce niveau-là. C'était mon objectif numéro un. Et en fait, maintenant que cet objectif est coché... Je suis dans une période où j'essaye de trouver un nouveau sens, un nouveau cap. Parce que quand tu as un objectif que tu poursuis depuis tellement d'années et que tu l'atteins, il y a une petite phase de « ouais, trop bien » . Et après, tu as une espèce de redescente de « et maintenant quoi ? » . Alors ça peut faire vachement fangater, dit comme ça, de se dire « c'est bon, elle a tout ce qu'elle veut, de quoi elle se plaint » . Je ne suis pas du tout en train de me plaindre, je suis juste en train de dire que maintenant, c'est quoi le sens ? C'est quoi la suite ? Et j'ai besoin d'un cap, j'ai besoin d'une suite. Et pour trouver cette suite, pour trouver ce cap, J'ai besoin d'apprendre un petit peu à me découvrir moi-même, à me découvrir seule aussi, dans un contexte de célibat, chose qui ne m'est pas arrivée depuis, on peut dire quasiment depuis toujours. Et dans un nouvel environnement, un nouveau métier, bref, c'est plein de nouveaux repères dans lesquels je dois apprendre à me trouver moi, à trouver ma place dans tout ça, pour donner un cap des objectifs à ma vie et aussi à mon business. Et tout ce travail sur moi-même, avec moi-même, ça m'a permis aussi d'incarner différemment mon business, je sais pas si vous pouvez le sentir de manière tangible mais j'ai changé de posture j'ai changé de manière de parler là je pense que vous le sentez dans cet épisode je suis sans filtre c'est moi sans filtre qui suis en train de vous parler j'essaye pas d'adopter un rôle j'essaye pas d'adopter un quelconque masque je pense que j'ai aussi évolué dans ce sens là par rapport à mes coachings même si Évidemment, j'adopte une posture la plus professionnelle possible, mais j'essaye d'incarner moi-même et ce que je veux dans toutes les facettes de ma vie, y compris mon business. Donc ça, c'est ce qui, de ma vie perso, a impacté mon business, mais il y a aussi mon business qui m'a impacté personnellement. C'est-à-dire que récemment, en fait, je n'ai plus le choix au vu de la fermeture du cabinet, de mon déménagement. le fait que je vais devoir assumer un loyer toute seule, ce qui n'était pas le cas avant, je n'ai plus eu le choix que de faire fonctionner mon business, parce que je n'avais pas envie de devoir reprendre un cabinet ou de devoir retravailler un temps corto de quelque manière que ce soit. Donc en fait, ça ne m'a pas laissé le choix que de faire fonctionner mon business mieux que jamais. Parce qu'avant, ça fonctionnait, je pouvais me payer, je ne pouvais pas me payer. Je peux me payer maintenant depuis un bon moment, mais même si au pire, ça ne fonctionnait pas, si d'un jour au lendemain j'avais plus pu me payer, j'avais le cabinet derrière qui compensait un peu, puis je n'étais pas toute seule à devoir assumer un loyer. Donc là, en fait, avec cette transition, début d'année, j'ai su que j'allais plus avoir le choix, entre guillemets, que de m'assurer un revenu plus que conséquent, plus que correct, en tout cas, avec mon business. Et donc, ça m'a forcé à mettre un petit coup de pied aux fesses, parce que pour avoir ce que tu n'as jamais eu, tu dois faire ce que tu n'as jamais fait, et donc sortir de ta zone de confort. Et c'est ce que j'ai fait. depuis le début de l'année. J'ai mis en place un travail que je n'avais jamais mis en place auparavant. J'ai fait des choses que je n'avais jamais faites auparavant. J'ai fait le mois de portes ouvertes. Donc, à part si tu me découvres tout récemment, tu es forcément au courant qu'au mois de mars, j'ai ouvert les portes de mon accompagnement pendant un mois. Sauf si tu es arrivé du coup après le mois de mars. Mais si tu me suis un petit peu, tu en as forcément entendu parler. Ça a été un travail absolument colossal. Et pas seulement pendant le mois des portes ouvertes, mais aussi bien avant. Parce que du coup, ça a été un travail de préparation. immense alors que même qu'on était deux avec Anna qui travaillait avec moi donc j'ai fait des choses des sorties de zone de confort incroyable parce que bon d'un point de vue quantité de travail masse de travail c'était quelque chose d'inédit mais c'est pas quelque chose qui me fait peur mais coacher faire un coaching avec un groupe il y avait plus de 80 personnes inscrites dans les portes ouvertes j'ai fait des coachings à quasiment 40 personnes en live chose qui ne m'était jamais arrivé parce que dans Evolve il y a moins de monde Il y a moins de monde que ça et vu que tout le monde n'est jamais présent en même temps au live, je n'ai pas l'habitude de faire des coachings devant 40 personnes, d'assumer en fait aussi devant ces personnes pleinement qui j'étais, ce que je faisais, de porter ma voix en fait. Tout ça, ça a été une immense sortie de zone de confort. Et autre sortie de zone de confort que j'ai effectuée au mois de mars, c'est l'organisation de mon tout premier séminaire avec les membres des Volves. Alors ça a été une expérience vraiment incroyable. Je me suis vraiment... éclaté pendant ce week-end-là, mais pareil, en termes d'organisation, de logistique, de charge mentale, de pression aussi, ça a été quelque chose d'assez inédit. Et je vous parlais tout à l'heure du fait que la vie me forçait un petit peu en ce moment à me rendre plus authentique et être moi-même tout simplement. Là, ça a été une formidable occasion de le faire pour pouvoir vraiment profiter pleinement de ce moment. Et j'ai essayé vraiment de faire tomber tous les masques, d'être... pleinement présente avec les filles, de leur donner tout ce que j'avais à offrir, en toute sincérité, sans faux-semblants, sans essayer d'adopter une posture parfaite ou quoi que ce soit, juste d'être moi. Et je pense que c'est ça aussi qui a fait la réussite de ce week-end. Et autre sortie de zone de confort que j'ai faite pendant ce week-end-là, mais je vous en parlerai un peu plus aussi la semaine prochaine, ça a été de créer la suite d'Evolve. Donc Evolve, c'est mon accompagnement pour les soignants libéraux qui veulent lancer un business en ligne en partant de zéro et obtenir les premiers clients. Là, j'ai créé la suite d'Evolve qui s'appelle Rise et qui permet aux personnes qui ont déjà des clients, du coup, d'aller amener leur business à un niveau supérieur qui peut leur permettre d'aller jusqu'à fermer le cabinet comme moi je l'ai fait, donc avec des stratégies beaucoup plus avancées. Et c'est à cette occasion-là que j'ai pu parler de ce projet sur lequel je travaille depuis plusieurs mois au fil. Et voilà, avec la peur de me dire est-ce que ça va leur plaire, est-ce qu'elles vont avoir envie de me suivre là-dedans ? Franchement... C'était même pas pour me dire « Ah bah c'est cool, ça va me faire du chiffre d'affaires si elles me suivent. » Oui, évidemment, c'est super, c'est ce qui fait tourner un business, mais c'était surtout de me dire « Est-ce qu'elles vont aimer ? Est-ce que ça va leur plaire ? Est-ce qu'elles vont suffisamment aimer le week-end ? Est-ce qu'elles aiment suffisamment ce que je leur propose ? Est-ce qu'elles me font suffisamment confiance ? Est-ce que je suis suffisamment bien en réalité pour elles pour qu'elles aient envie de me suivre dans cette aventure ? » Et la réaction a été unanimement très positive et c'est vraiment quelque chose qui m'a énormément touchée. Ça, le fait de voir qu'elles ont passé un excellent week-end, de voir le lien qu'il y a pu se créer entre elles, parce que moi c'est quelque chose qui m'est extrêmement précieux dans mes relations amicales que j'ai pu me faire au travers du business, d'avoir des amis qui vivent la même chose que moi, avec qui on se soutient, avec qui on peut partager, et voilà, c'est une expérience humaine juste incroyable. Et de voir que j'ai réussi à leur transmettre ça, c'est quelque chose qui m'a profondément touchée. Tout ça pour dire que... Le business a été une parmi d'autres sorties de zone de confort. Et je suis vraiment dans un mood en ce moment. Et il y a tellement de choses, des choses qui sont du domaine du perso, voire de l'intime que je ne peux pas forcément raconter dans le podcast. Mais tout dans ma vie à l'heure actuelle me pousse à me dire, fais ce que tu n'as jamais fait, sors de ta zone de confort. Si quelque chose te fait peur, vas-y, fais-le. Je n'écoute plus la peur. Du moins, je l'écoute parce qu'elle me dit, il y a quelque chose de nouveau. Mais je l'écoute dans le sens où elle me dit, s'il y a quelque chose de nouveau, il faut que tu le fasses. Et ça, c'est sur le pro, sur le perso. En fait, je sens que je suis... C'est presque spirituel ce que je suis en train de dire, mais que je suis appelée vers quelque chose de nouveau et qu'en fait, je suis plus que dans une phase de transition, je suis dans une phase de mue, que ce soit au niveau pro ou au niveau perso. Est-ce que tout ça, ça transforme ma vie, ça transforme qui je suis et ça transforme aussi mon business, ça transforme l'énergie que je mets dedans ? L'objectif de mon business reste le même, mes offres restent les mêmes, mais l'énergie que je mets dedans, la dynamique que j'ai envie d'y mettre, sont complètement différentes. Je ne suis plus en train de vouloir faire marcher un business pour faire marcher un business, mais je suis en train vraiment de dire, ok, je veux que ça soit le prolongement de moi, je veux que ça soit le prolongement de ma vie, et je veux juste m'éclater à faire ce que je fais, et les résultats ne seront que la conséquence du fait que j'y mette en fait juste mes tripes et ce que je suis. Et là, ce que je viens de dire... pour être parfaitement honnête, en fait, je viens juste de le verbaliser, je crois que je ne l'avais même pas conscientisé en ces termes jusqu'à maintenant, c'est vraiment le fait de vous parler qui me fait prendre conscience de ça. Donc, comment tout ça, d'un point de vue un peu plus pratico-pratique, se concrétise dans ma vie ? Alors, j'ai plus de temps, plus de temps pour moi, plus de temps pour travailler sur mon business aussi parce que j'ai plus le cabinet un jour et demi par semaine et toutes les contraintes qui gravitent autour. Donc forcément, j'ai plus de temps sur mon business et vu que je n'ai pas forcément besoin de travailler plus pour autant, j'ai plus de temps pour moi et plus de flexibilité. Là, je planifie pas mes journées, je viens un petit peu au jour le jour. Je suis aussi plus près de ma famille et de mes amis qu'avant, donc je me laisse un petit peu porter par les invitations, les sorties, je travaille. J'ai plus d'horaire fixe et rythmé comme j'étais obligée d'avoir avant. Quelque chose de très très appréciable. J'avoue aussi que du coup, là, les deux premières semaines d'avril, j'ai quasiment pas bossé. Je répondais aux membres des Vols, je donnais mes coachings que j'avais à donner, j'assurais les tâches courantes, la communication avec les personnes qui travaillent avec moi. Mais j'avoue que sinon, j'ai pas fait grand-chose. J'ai même fait une coupure dans la création de contenu. Vous vous en avez pas rendu compte sur le podcast parce qu'ils étaient tous près d'avance, mais sur Insta, j'ai fait une pause. Et voilà, j'ai complètement lâché. Il y a des jours où je n'ai pas bossé du tout, où je n'ai pas ouvert mon ordi. Et ça m'a fait un bien de fou, parce que je ne vous cache pas que le début d'année a été extrêmement intense. En termes de travail, j'ai participé à plusieurs événements, à des séminaires pour moi, et plus celui que j'organisais, la fermeture du cabinet, le déménagement pro, le déménagement perso. Bref, énormément de choses, les portes ouvertes qui m'ont pris une énergie et un temps de dingue, même si c'était une super expérience. Donc voilà, beaucoup de choses au niveau... fatigue physique, mentale, émotionnelle, cognitive, bref, qui font que j'avais besoin vraiment de me poser. Et là, pendant deux semaines, de me retrouver un petit peu avec moi-même, de me laisser porter, d'être seule avec moi, en fait, un petit peu, et avec mon chien, et puis de voir aussi un petit peu mes amis et mes proches, franchement, c'est quelque chose qui m'a fait le plus grand bien, et c'était trop cool, surtout, de pouvoir me dire que j'étais capable de faire ça sans que ça impacte mon chiffre d'affaires. Parce que quand t'es au cabinet et que tu travailles pas, bah tu sais que tu vas être payée moins. Là, mon chiffre d'affaires, de toute façon, je l'avais sécurisé sur le mois de mars. J'ai sécurisé un chiffre d'affaires qui me permet de pouvoir me payer quasiment jusqu'à la fin de l'année, même si je ne faisais rentrer absolument personne d'ici là, ce qui ne va pas être le cas puisque je ne vais pas m'arrêter de travailler jusqu'à la fin de l'année. L'année contient encore huit mois et demi, ce qui est énorme. Donc voilà, je sais que je suis entre guillemets tranquille pour cette année. Donc c'est une pression. en moins et quand je dis tranquille, c'est pas juste pour vivoter, c'est vraiment en pouvant me payer un salaire qui me permet de me payer un loyer dans un appart correct, même si dans le sud les loyers sont extrêmement chers. Et donc voilà, je pourrais quand même me payer un palace pour l'heure, mais voilà, quelque chose de contenable. Et aussi de vivre à côté sans me prendre la tête et sans me stresser financièrement et ça c'est quelque chose... Voilà, pour être transparente, je vais pouvoir me payer mieux que ce que je pouvais me payer au cabinet. Et d'ailleurs, je vous expliquerai comment et pourquoi et tous les détails à ce niveau-là, je vous les donnerai dans l'épisode de la semaine prochaine. Mais du coup, tout ça pour dire que j'ai pu, indépendamment de ça, lâcher prise pendant deux semaines, d'autant que même alors que je n'étais pas dans mon business, du chiffre d'affaires continue à rentrer parce que j'ai réussi à me constituer maintenant une équipe qui contribue à continuer à faire tourner l'entreprise alors que moi-même je ne suis pas forcément hyper active donc ça c'est vraiment ultra précieux donc Donc concrètement, comme je vous le disais, plus de temps, plus de flexibilité, un nouveau rapport à mon travail du fait de ce que je viens de dire, une professionnalisation aussi du business avec la constitution d'une équipe. Et en fait, voilà, c'est énormément de changements. Et comme je vous le disais, ce qui change pour moi, c'est vraiment cette envie de partager davantage avec le cœur, d'affirmer qui je suis à la fois sur le plan pro et sur le plan perso. Voilà, de transmettre, de me trouver moi et de transmettre. ce nouveau moi, cette personne que je suis, cette personne que j'ai envie d'être, ce que j'ai envie de communiquer, l'énergie que j'ai envie de transmettre à travers mes contenus et à travers ma vie de manière générale. J'ai envie encore une fois que mon business ne soit que le prolongement de moi-même. Donc c'est un mélange d'émotions assez particulier, il y a de la joie, il y a une espèce d'euphorie même des fois de me dire « Waouh, je l'ai fait, j'ai fermé le cabinet, je vis de mon entreprise, je peux faire ce que je veux, je suis libre, c'est incroyable. » Beaucoup de fierté aussi de dire « C'est moi qui l'ai fait. » J'allais dire que je me suis fait toute seule, non j'ai une équipe, mais cette équipe c'est moi qui l'ai constituée, c'est la base de mon entreprise, c'est mon travail. J'y ai énormément, énormément travaillé et bon là ces derniers temps je me remets tout doucement cette semaine avec notamment la création de contenu, l'enregistrement de podcast, la création de contenu Insta etc. Mais c'est mon bébé, c'est moi qui l'ai fait, c'est moi qui ai créé tout ça, donc c'est aussi énormément de fierté. J'ai vraiment la sensation d'être sur la bonne voie même si forcément je traverse des phases de doute, de peur. de remise en question, de tristesse aussi parfois. Ça peut paraître paradoxal parce que je suis en train d'avoir la vie que j'ai toujours voulu, mais ça implique quand même de laisser mourir, on va dire, une partie de ma vie. Un ancien moi, donc il y a aussi peut-être une forme de deuil de cette ancienne version de moi et de mon ancienne vie à faire. Enfin voilà, c'est une phase un peu transitoire avec beaucoup d'émotions, beaucoup de phases, mais qui est extrêmement positive parce que je suis persuadée d'être sur la bonne voie. Je sais que je suis en train d'évoluer, je sais que... J'ai pas fini encore cette évolution, je me vois comme un Pokémon au moment où je suis en train de te dire ça, mais j'ai l'impression d'être en phase d'évolution, je sens qu'il y a quelque chose qui est en train de se débloquer, qui est en train de changer en moi, et je sais que c'est pas fini. Donc voilà, c'est une sensation assez douce d'être sur la bonne voie, un peu flippante en même temps sur certains points, encore des points d'interrogation, des certitudes, mais on avance doucement et sûrement. Donc le message que j'ai envie aujourd'hui de communiquer c'est... que si aujourd'hui tu sens que dans ta vie tu as besoin d'une évolution, mais que ça te fait peur, mais que tu te dis que oui, ça va impliquer des choix, des décisions, des sorties de zone de confort, tu ne peux évoluer qu'à la mesure où tu t'ouvres à cette évolution, où tu l'accueilles, où tu te jettes dedans. J'ai vraiment eu cette sensation-là, à de nombreuses reprises ces dernières semaines, ces derniers mois, de débrancher mon cerveau et de me jeter dans le gouffre, dans le vide, de dire ok... Tu sais que tu devrais faire ça et tu sais qu'il va se passer quelque chose, tu ne sais pas encore quoi. Eh ben tu sais quoi, vas-y, on verra bien ce qui se passe et on assumera ce qui se passera ensuite. On verra ce qui se passera, on gérera problème par problème. Juste, toi tu as envie de quoi ? Suis ton intuition, suis ton instinct. Alors ça ne veut pas dire fonce dans le mur sans stratégie. Et d'ailleurs la semaine prochaine, encore une fois dans l'épisode où je débrieferai un petit peu mes résultats du mois dernier, je te parlerai de stratégie. Ça ne veut pas dire qu'il faut foncer tête baissée non plus. Ça veut dire, ok, une fois que c'est cadré et que la seule chose qui te retient, c'est la peur d'y aller, qu'au fond de toi, tu sais ce que tu veux, tu sais ce que tu dois faire, mais que t'as encore une peur, t'as encore quelque chose qui te retient, de prendre des décisions, que ce soit pro, que ce soit perso, bref, d'aller vers le changement, tu ne peux évoluer qu'à la mesure où tu t'ouvres à cette évolution, où tu l'accueilles, où tu l'embrasses et où tu dis, ok, c'est bon, j'accepte de changer, j'accepte qu'en chemin, il y a une partie de moi qui va évoluer, que je vais laisser derrière moi l'ancien moi, une certaine partie de ma vie, mais il n'y a qu'à cette condition-là que tu vas pouvoir... passer à l'étape suivante de ta vie en fait. J'ai vraiment cette image de la chenille qui devient papillon. On est vraiment sur une transformation et si aujourd'hui tu ressens ce besoin d'évolution dans ta vie, tu ne pourras l'obtenir qu'à la mesure où tu t'y ouvres et où tu acceptes de faire les changements nécessaires. Ça ne veut pas dire que tu dois faire des choses radicales du jour au lendemain, mais peut-être jour après jour apprendre à sortir de ta zone de confort, apprendre à dire waouh, je vais faire, allez, telle chose ça me fait peur, je sais que je devrais le faire, mais je le fais. Ça peut être une toute petite chose au début, pro-perso, peu importe, ça peut être Si aujourd'hui tu sais que tu veux lancer un business mais tu ne sais pas quoi, tu ne sais pas comment, commence à te renseigner. Prends contact avec quelqu'un qui peut te renseigner là-dessus. Si c'est sur le perso, te dire je ne suis pas encore à l'aise avec moi-même, j'ai besoin de me trouver un petit peu, mais que ça te terrifie de passer du temps seul, commence juste par sortir boire un café seul. Ça ne sera pas confortable au début, mais petit à petit tu verras qu'en fait tu vas y prendre goût. Enfin voilà, c'est à mi-chemin entre le pro, le perso, le def perso, l'introspection, ce que je suis en train de vous dire aujourd'hui. Mais pour moi, en fait, je suis vraiment dans une phase où tout ça, pour moi, est indissocié et indissociable. Donc, voilà, accueille le changement, accepte de sortir de ta zone de confort parce que le changement ne pourra survenir qu'à la condition que tu acceptes de sortir de ta zone de confort. Si tu es aujourd'hui heureux dans ta situation, tant mieux. Si tu es confortable, ce n'est pas pareil que d'être heureux. Des fois, on est confortable, ce qui s'appelle la zone de confort, dans une situation parce que c'est habituel. Moi, là où j'habitais en Auvergne, j'étais confortable. J'étais confortable parce que j'avais mes habitudes, parce que j'avais ma petite bulle, parce que j'avais trouvé du confort là-bas et des choses qui... me rendait quand même relativement heureuse. Mais je n'étais pas fondamentalement heureuse comme je devais l'être parce que j'étais loin de mes amis proches, de ma famille, j'étais loin de la mer, j'étais loin du soleil, j'étais loin de toutes ces choses qui font que je suis dans un environnement où je me sens bien, où je me sens chez moi. Et ça m'a fait bizarre de laisser partir cette partie-là de ma vie parce que c'était ma zone de confort en fait. Je n'y étais pas forcément extrêmement heureuse, mais c'était ma zone de confort. Et du coup d'en sortir ça a été dur et ça m'a rendu triste. Même si je sais que je vais y retourner et que de toute façon, je suis libre maintenant si j'ai envie d'aller voir certaines personnes. Donc, on a certains endroits de le faire quand je veux. Mais ce n'est pas parce qu'un endroit est ta zone de confort que c'est quelque chose qui te rend heureux. Ta zone de confort n'est pas forcément confortable, en fait. Et si tu veux un jour pouvoir évoluer, pouvoir avancer et pouvoir atteindre la vie que tu veux, il faut accepter de laisser partir certaines choses. Il faut accepter de laisser certaines choses derrière toi. Et il y aura forcément une phase qui va être un petit peu compliquée, qui va être remplie de doutes, que ce soit sur ton projet pro, si tu veux lancer un business ou si tu as un changement à faire au niveau perso. Mais ce sera pour le mieux parce qu'en fait, ces phases de doutes, elles sont là pour te permettre de te trouver, de te construire, d'évoluer et de devenir... Je n'aime pas la meilleure version de toi-même. Je ne suis pas forcément d'accord avec cette manière de voir les choses puisque ça veut dire que ta version d'avant, elle n'était pas bien. Mais en tout cas, une nouvelle version de toi dans laquelle tu pourras avancer. Est-ce que ça sera mieux ? Est-ce que ça sera moins bien ? Probablement mieux. Probablement mieux parce que du coup, tu vas forcément avancer, tu vas forcément apprendre et ça va forcément te rapprocher d'une version de ta vie où tu vas te sentir plus épanouie. Et en tout cas, plus toi-même et plus ça va, et je suis en train de partir dans un débat philosophique dans ce podcast, mais plus ça va, plus je pense qu'en fait, le meilleur moyen d'être heureux, c'est juste de réussir à se trouver soi et d'être bien avec soi. Et ça, il n'y a que l'expérimentation à la fois pro, à la fois perso, l'expérimentation au sens très large qui va te permettre vraiment de te trouver toi et de savoir qui tu es. Est-ce que tu veux vraiment ? Donc j'espère que cet épisode vous a plu. C'est un épisode un petit peu particulier, un petit peu spécial, un peu comme un hors-série en l'honneur de ce 52e épisode qui marque une année complète de podcast. Si cet épisode t'a plu, encore une fois, n'oublie pas de le noter avec 5 étoiles, de le partager à quelqu'un qui en a besoin, de me laisser un petit commentaire. Si jamais tu sens que la bonne chose à faire pour toi aujourd'hui, c'est d'avancer dans ton business, de trouver une idée, de te lancer, de savoir exactement ce que tu as à faire et que tu es un peu perdu. Je te rappelle que je propose des appels qui sont 100% gratuits, sans engagement. C'est avec moi ou avec un membre de l'équipe. Et pendant ces appels, on définit ensemble ton objectif, on définit ensemble ce qui te manque pour y arriver. Et pour les personnes dont le profil correspond à celui que j'accompagne dans Evolve, on peut discuter de l'éventualité d'intégrer l'accompagnement si c'est la bonne décision pour toi et aussi pour moi. Donc j'espère encore une fois que l'épisode t'a plu. Vu que c'est un épisode assez personnel, je serais vraiment touchée d'avoir tes retours et que tu me dises un petit peu... Voilà, si ça réveillait quelque chose en toi, c'était vraiment pas scripté comme épisode, c'était vraiment avec le cœur. Bon, pas que je scripte beaucoup habituellement, c'est un peu freestyle les podcasts en général, mais c'est ça que je trouve cool aussi. Donc voilà, je te dis à la semaine prochaine pour un nouvel épisode dans lequel on va discuter de comment j'ai fait mon meilleur mois depuis le début de mon business. On va parler un peu plus concret, un peu plus stratégie, on va parler chiffres aussi. Donc je te souhaite une bonne semaine et je te dis à la semaine prochaine pour un prochain épisode de Soignants Entrepreneurs.
