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Ep 18 : Claire 2/2 "Il y a plusieurs nids à faire" cover
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Sololitude

Ep 18 : Claire 2/2 "Il y a plusieurs nids à faire"

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43min |09/04/2025
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43min |09/04/2025
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Description

Aujourd’hui nous retrouvons Claire, 42 ans, en parcours pma solo. Nous reprenons l’épisode où elle part pour l’Espagne.


Pour rappel :


Dans cet épisode, je reçois Claire, une maman de 42 ans originaire d'un petit village du nord-est de la France.


Après avoir passé qq années en région parisienne, elle décide de revenir à ses racines, à la recherche d'un environnement plus favorable pour élever sa fille Cléor, qui a presque trois ans.


Elle reprend des études vers l ’âge de 30ans et reçoit un « choc » lors d’un rdv avec sa gynéco. Elle fera le lien avec son désir d’enfant et décidera alors de se lancer dans un parcours pma.


Elle évoque ses relations amoureuses, le manque d’engagement de ses partenaires et son désir profond d’élever un enfant « pas avec n’importe qui « comme elle le dira.


Son expérience en pma la mène tout d’abord en Belgique puis en Espagne, où elle a trouvé une clinique beaucoup plus accueillante.


Claire partage les montagnes russes émotionnelles de son parcours de fertilité, y compris le déchirement d'une fausse qu’elle choisira de vivre seule.


Claire sait faire la part des choses pour son équilibre, entre son enfant, sa maison, ses proches, sa solitude choisie et non subie.


Cet épisode est une exploration sincère, des complexités du parcours et des choix qui l'ont amenée à embrasser son rôle de mère célibataire.



Vous pouvez me retrouver ici :

👉https://www.instagram.com/emilie.aveline/

👉https://www.facebook.com/EmilieAvelinefb

👉https://www.facebook.com/Sololitude

👉https://www.instagram.com/sololitude.emilieaveline/


Merci de liker et de partager :)


Emilie


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Sololitude, le podcast qui s'adresse aux mamans solos par soi. Oui, vous avez bien entendu, c'est un réel désir de devenir maman solo qui nous pousse à choisir ce nouveau mode de vie. Depuis la loi en 2021 sur le PMA qui autorise les femmes seules et homosexuelles à devenir mère, nous sommes alors de plus en plus nombreuses à opter pour avoir un enfant sans homme. Cela ne veut pas dire que nous sommes contre les hommes, loin de là. Juste que la vie nous a menés à des histoires de vie différentes et réfléchies. C'est à partir de là que je m'intéresse à ce véritable choix, ce qui incite les femmes d'aujourd'hui à faire un bébé toute seule. Pour me présenter, je suis Émilie Pavoulin, ancienne infirmière depuis plus de 15 ans, praticienne en éclosé. Dix ans, j'accompagne régulièrement des femmes lors de leur parcours de parenté. Ici, j'interview des mamans, mais aussi des professionnels, afin d'étayer cette réflexion et d'apprendre des aléas de la parenté, avec tous les questionnements et bouleversements selon les gens. Bienvenue sur Sololitude, bonne écoute ! Aujourd'hui nous retrouvons Claire, 42 ans, en parcours PM à Solo. Aujourd'hui pour le deuxième et dernier épisode concernant son histoire, nous la suivons jusqu'en Espagne. Bonne écoute !

  • Speaker #1

    Donc je fais la crémaillère de la maison et le jour de mes règles. Donc voilà, allez, on démarre le protocole. il faut refaire encore des tests Covid pour aller en Espagne donc je programme tout et là je me dis j'ai appelé la médecin qui me met en arrêt maladie il y avait encore des médecins qui étaient assez tolérants là-dedans sur les arrêts maladie donc elle me met 15 jours en arrêt maladie le matin, le soir je prends l'avion direction Espagne et puis on refait encore tout le protocole de FIV et là ... un embryon, un seul embryon j'ai eu.

  • Speaker #0

    Un seul ? Ouais. Ok. Il se développe jusqu'à j'ai 5. Ouais,

  • Speaker #1

    un seul c'est tout. Donc tu vois c'est...

  • Speaker #0

    Et donc là tu avais 37, 38 ans ?

  • Speaker #1

    Bah oui je suis tombée enceinte à 38. Tu vois les chances.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui.

  • Speaker #1

    J'ai tombé enceinte à 46 ans, j'ai un peu de mal à croire que l'embryon...

  • Speaker #0

    ces nouvelles il faut pas ah bah voilà on peut se diriger vers un don de vos sites aussi oui pour optimiser ce site pour les retombées enceintes ah oui oui donc un embryon ouais un embryon et elle me dit bah on fait quoi je dis non mais là on met les deux le frais le congelé on

  • Speaker #1

    met les deux moi c'était on met les deux je repars je n'en reviens plus

  • Speaker #0

    Il y avait un frais et un congelé. Oui. Au départ, à la première FIV, tu en avais trois, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Non, j'en avais que deux. Elle a mis un frais et ils en ont congelé un.

  • Speaker #0

    OK. Donc là, il n'en restait qu'un ?

  • Speaker #1

    Plus le nouveau de la nouvelle FIV.

  • Speaker #0

    Ah, plus le nouveau. D'accord. OK. Donc là, tu dis, on met les deux.

  • Speaker #1

    Oui, on met les deux. Elle dit, on n'a jamais fait un frais et un congelé. Je dis, non, mais je m'en fous. On met les deux. Moi, je ne reviens plus. C'est fini. Donc voilà, je me revois le matin, hop, on en met les deux et j'avais la valise, hop, le taxi part, je reprends l'avion et voilà, je rentre.

  • Speaker #0

    Tu n'es pas avec les deux embryons implantés. Est-ce qu'à ce moment-là, tu t'es dit, parce que je ne veux pas revenir en implante les deux, mais si c'est une grossesse, j'ai mes l'air, je la suis.

  • Speaker #1

    Oui, j'ai dit.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Oui, comme ça, j'aurai eu deux. Ok. C'était peut-être un peu fou, je l'accorde. Mais bon, après, tu sais, je savais bien que c'était quand même... Si on avait déjà un, que ça marchait, c'était déjà bien.

  • Speaker #0

    Donc, tu savais finalement au fond de toi que...

  • Speaker #1

    Ouais, je... Quelque part. Mais tu le sens, ouais. Ouais, tu le sens quand même. Vu les circonstances, vu ce qui s'est passé avant, grossesse gémellaire, j'en doutais.

  • Speaker #0

    En fait, là, tu t'es dit quelque part que tu optimisais tes chances pour être sûre qu'on m'a aidée. Oui,

  • Speaker #1

    j'optimisais mes chances. Je ne voulais pas revenir. Écoute, ce n'était aucun doute. Je fais mon test de grossesse, donc positif. Moi, je m'en doutais quand même. C'était positif parce que j'avais eu... Tu vois, j'étais encore en train de déménager. J'avais des sauts d'humeur. Je m'énervais quand même assez facilement. J'étais un peu fatiguée. Oui, je n'étais pas quand même au top de ma forme. Donc bon, quand j'ai fait le test, je savais que c'était positif.

  • Speaker #0

    Tu savais au fond. Oui,

  • Speaker #1

    positif. Bon, après, les semaines se passent puisqu'il faut que tu attendes. Tu fais des prises de sang tous les jours.

  • Speaker #0

    Alors, comment tu les vis ces semaines-là, sachant que la première fois…

  • Speaker #1

    Tout le monde est tendu. Je ne fais pas une grossesse. Tu retiens ton respiration jusqu'à la fin. Mais jusqu'à la fin… Même la famille et tout, ce n'était pas l'enthousiasme. C'était à chaque échographie, tu avances vraiment pas à pas. Oui, c'est clair. Tu n'es pas sereine. Bon, les prises de sang, ça évolue normalement. Et puis, je pars en vacances, un peu des vacances, crapahuter, marcher, tout ça. Bon, good. Il n'y a pas de compte-indications au début. Donc, voilà, les randos, les machins. Bon, on revient le samedi. Et dans la nuit, perte de sang. J'étais partie avec ma tante. Perte de sang. Je venais de faire 800 km en voiture. Donc, forcément, je ne sais pas si ça a joué. Perte de sang. Perte de sang. Mais vraiment, ouais, beaucoup. Bon, c'est mort. Bon, c'est mort, mais en même temps... J'ai eu un signe aussi dans mon ventre. J'ai senti des petites bulles.

  • Speaker #0

    Je faisais bizarre.

  • Speaker #1

    Et puis le matin, plus de perte de sang. Bon, ça s'était arrêté. Bizarre quand même. J'avais rendez-vous le jeudi chez la gynéco pour faire la première écho de datation. Et j'ai quand même été aux urgences gynécologiques peut-être chez moi. Et donc, elle me fait la... Ah ben non, vos petits embryons et tout, mais poche de sang énorme autour. Et ça, c'est assez fréquent quand tu fais des filles.

  • Speaker #0

    Oui, c'est important de le dire. Merci. Voilà,

  • Speaker #1

    sur les coups.

  • Speaker #0

    Tu peux avoir des saignements, ça veut pas dire que l'embryon est parti, mais c'est assez fréquent avec les filles.

  • Speaker #1

    Oui, avec les filles, t'as quand même ce risque-là. Donc c'est pas des collements de la sainte terre. C'est vraiment...

  • Speaker #0

    C'est pour ça que ce sont des grossesses qui sont aussi plus suivies.

  • Speaker #1

    Ah bah t'es suivie comme le lait. Bah surtout. Donc vous arrêtez de conduire, vous arrêtez, vous vous reposez, mais sinon tout va bien. Sauf que pendant trois mois, je perdais du sang de manière un peu inopinée, parce qu'il faut que cette Ausha se vide. Donc t'es en course, tout d'un coup, floup, ça... Et puis d'un coup comme ça, un peu du sang noir, tu vois, vraiment que ça s'est évacué.

  • Speaker #0

    Et puis à chaque fois de te dire, est-ce que bébé tient, à chaque fois tu devais te poser des questions.

  • Speaker #1

    Ouais, mais je te dis, tu ne fais pas…

  • Speaker #0

    Bah oui, mais c'est ça, c'est-à-dire que tu n'as pas eu une grossesse complètement sereine, tranquille.

  • Speaker #1

    Bah les trois premiers mois, non. Enceinte. Franchement, tu… et puis t'as ta poche de sang qui tombe d'un coup bon la gynéco, première écho du coup j'ai refait vraiment l'écho chez la gynéco tout va bien bon ok elle a dit oui oui pas de voiture, repos après je ne me suis pas arrêtée de vivre je ne suis pas restée dans mon canapé de toute façon c'était du sang qui devait s'évacuer donc voilà le sang s'évacue Qu'est-ce qui s'est passé ? C'est tout. Après, je suis suivie. Il y a même des mois où j'ai eu deux échos entre le rendez-vous mensuel et l'écho de T1, T2, T3. De contrôle. J'étais suivie. Après, j'étais en télétravail. J'étais à la maison. Je me suis bien profité. J'ai pris 25 kilos. Mais c'était l'hiver en plus moi. Ma fille, j'ai su assez rapidement que c'était une fille. Je voulais une fille, donc très bien. Après, ça a été... Elle ne bougeait pas trop. C'est vrai que ça, c'est un peu inquiétant aussi. Bébé qui ne bouge pas forcément. Après... Pour revenir à la parentalité solo, moi j'ai fait toutes mes échos toute seule, ça ne m'a pas gêné du tout. Tout aménager la maison, je fais appel à ma tante, à ma mère, comme j'ai acheté une maison qui était... je suis finalisée de construire il y avait un peu de déco à faire des choses comme ça tu fais appel à des entrepreneurs normal tu aménages ton cocon et tu aménages ton intérieur il y a un mantra que je me suis un peu fait pour avoir un envoy d'ailleurs c'est un conseil que j'ai donné à une amie qui est tombée enceinte il y a plusieurs nids à faire Donc, tu as le nid à faire dans ta tête, c'est-à-dire être prête psychologiquement. Le nid à faire dans ton ventre, c'est-à-dire arrêter de fumer, manger sainement, arrêter l'alcool, prendre soin aussi de son physique. Et le nid à faire, on va dire...

  • Speaker #0

    À l'extérieur.

  • Speaker #1

    À l'extérieur, c'est-à-dire ta maison, comment tu vas accueillir ton enfant. Et je veux dire que j'ai acheté la maison un mois et demi, je suis tombée enceinte. Un mois et demi après, il y a quand même un déclic qui se fait. Puisqu'avant, j'habitais dans deux pièces, il n'y avait pas de possibilité. Voilà, tu as quand même...

  • Speaker #0

    Il n'y avait pas la place. Et c'est complètement vrai. J'aime beaucoup ton histoire, Denis. Parce qu'en fait, ce qui est à l'extérieur, ce qui nous représente à l'extérieur notre logement, c'est ce qui se passe à l'intérieur de nous. Et c'est hyper représentatif. Donc, avant, il n'y avait pas la place. Il n'y avait pas la place. que ce soit à l'intérieur et à l'extérieur et là t'arrives dans cette maison pouf il y a ce déclic c'est inconscient mais c'est symbolique et c'est comme ça que ça fonctionne aussi c'est fou c'est juste incroyable je

  • Speaker #1

    l'ai dit à une amie et trois mois après elle est tombée enceinte il y avait ce je pense qu'il y avait un des trois qui n'était pas finalisé dans son projet et ça m'a fait rire C'est quand même hallucinant de se dire, non mais si je pense qu'il y a une grosse part de psychologique. Donc pour en revenir, moi je prends ma voiture, je vais faire mes échographies, je reviens, j'appelle mes parents dans la voiture, tout va bien. Ça suit son cours, dès février je me fais une petite tasse à saut. Oui, je prenais quand même assez soin de moi, je n'ai pas fait trop de sport. fait trop d'efforts j'aurais pu voilà j'en ai profité si tu veux de me laisser un peu aller ça fait aussi du bien en particulier ouais ouais franchement être enceinte c'est magique ça passe ça passe pas vite comme des dents mais c'est quand même oui

  • Speaker #0

    Pour celles qui ont la chance de pouvoir le vivre de cette manière-là, ça peut être un moment qui est vraiment… Tu as de l'émotion, c'est vraiment magique.

  • Speaker #1

    Non, tu sais, j'étais chez moi, j'étais sur elle.

  • Speaker #0

    Malgré les contraintes. Oui.

  • Speaker #1

    Je n'ai pas besoin qu'on me caresse le ventre.

  • Speaker #0

    Ce n'était pas ça dont tu avais besoin. C'était vraiment cette solitude, mais que toi, tu sais gérer. Oui. ça faisait longtemps si tu étais seule, et bien avec ta solitude, et choisis, et tous ces moments-là aussi, choisis de les vivre avec toi-même, complètement, et malgré justement cette contrainte médicale derrière, tu as pu quand même te coucouner et profiter de cette grossesse.

  • Speaker #1

    Et puis tu es pas polluée par des disputes, enfin tu vois, par tout ce qui fait le... Non, mais ça, c'est hyper important.

  • Speaker #0

    Ah oui, il ne faut pas le sous-estimer, mais mine de rien, c'est une grosse charge mentale en moi. Elle est énorme, cette charge mentale en moi.

  • Speaker #1

    Et puis, moi, je n'ai pas forcément besoin d'échanger, de partager ce que je fais. Je ne suis pas quelqu'un qui... qui a besoin de tout le temps être dans l'échange, dans le partage, qu'on me valide ce que je fais ou pas. Ouais, ouais, non, mais moi, je pars faire un week-end toute seule, ça ne me pose pas de problème.

  • Speaker #0

    Oui, mais parce qu'il y a cet équilibre aussi dans ta vie, à l'intérieur de toi et à l'extérieur. L'histoire de Nis, c'est toi. Oui. C'est exactement ça aussi, c'est que tu as cet équilibre-là.

  • Speaker #1

    Donc, les mois passent. Ce février, je commence à faire les petits achats, les trucs. voilà, avril, mon anniversaire, tu vois, je vais fêter mes 39 ans. Oh, ce serait un petit bébé. Oh, il est en siège. Du coup, en fait, ça s'est très bien passé. Tu sais, je n'ai même pas senti... Après,

  • Speaker #0

    il se retourne.

  • Speaker #1

    Mais je dis, bouger, je n'ai pas de souvenirs vraiment de coups qui m'empêchaient de dormir et tout ça. Je n'ai pas... Je ne bougeais pas, je ne bougeais pas trop. Donc, voilà. Le prénom, ben voilà, j'ai acheté le bouquin des prénoms. Et moi j'ai un nom de famille assez courant, donc je voulais quand même quelque chose qui sorte de l'ordinaire.

  • Speaker #0

    Oui, tu l'as dit, de l'ordinaire. Oui,

  • Speaker #1

    voilà.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Donc, moi, il y a 650 personnes en France qui portent mon nom et mon prénom, donc je voulais quand même trouver quelque chose qui sortait un peu de l'ordinaire, sans être trop recherchée, pas inventée. Elle avait quand même pas mal de critères, et finalement, j'ai trouvé... Grâce au... Cléor. Oui, Cléor.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    On a bien, mais c'est un petit peu la même prénom. C'est vrai, mais c'est pas pareil quand même.

  • Speaker #0

    Ah, c'est vrai, parce que toi, ton prénom, c'est Claire et elle, c'est Cléor. C'est joli. Ok. Et donc, elle arrive à terme ?

  • Speaker #1

    Oui. Alors, dernière règle, le 17 juillet, naissance le 17 avril. Donc, pile. Et j'aurais pu... Non, je vais chez la gynéco. Je dis, non, mais moi, j'aimerais bien venir accoucher. Moi, j'ai en voiture, je me gare. Tu vois, quoi. Personne ne m'aide. Elle dit, le 20 avril, ça va ? Oui, tiens, je viens le 20 avril. Non, mais moi, dans ma tête, j'y allais. Je prenais ma voiture, je me garais le 20 avril, déclenchement, je repartais. sous normal,

  • Speaker #0

    avec bébé sous bras et c'était bon.

  • Speaker #1

    Ah oui, mais non, c'était finalement mieux avant. Donc, le 16 avril, j'étais en ville, je faisais des courses, tu vois, normal, resto. Et puis le soir, j'étais un peu vaseuse. Bon, j'étais pas comme d'habitude, je me regarde un film et puis là, je chantais avec les contractions. Mais c'était la première fois que j'en avais vraiment. Et c'était pas toutes les trois minutes. J'ai réussi quand même à dormir.

  • Speaker #0

    C'est pas toutes les trois minutes.

  • Speaker #1

    Ouais, non, c'était plus... Donc je m'étais dit, bon, j'attends que le jour se lève. Et puis on verra demain matin. Si vraiment ça... À 7h du mat, je me retourne dans le lit. Clac ! Poche des eaux qui éclate. Donc bon, ben voilà, j'appelle ma mère. Elle dit, non, mais moi, ce midi, j'ai 10 personnes à manger. Je ne peux pas t'emmener. Mon père. Bon, ben j'arrive. OK, donc ils arrivent. Il arrive. Et j'avais préparé les affaires. Et la poche des eaux qui rompt. Par contre, là, tu perds de l'eau, c'est... Beaucoup. Oui, ça n'arrête pas.

  • Speaker #0

    C'est des litres.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vraiment des litres. Donc, j'ai pris une douche rapide. Et puis, j'appelle la clinique. Je suis bon, j'ai perdu un peu d'iso. Je dis, mais je devais venir mardi. Et en fait, je viens aujourd'hui. Ah, d'accord. Je ne m'attendais pas mardi. Donc, voilà, on arrive à 45 minutes de route. Bon, dimanche de Pâques. Je précise dimanche de Pâques. Parce que dans une clinique, les jours fériés, ce n'est pas le même fonctionnement que... non en semaine donc j'arrive voilà et puis bon mon père du coup il va faire les papiers et moi j'arrive à l'examen vous êtes ouvert à 4 à d'accord ok bon on passe tout de suite en salle de naissance une petite bonne femme qui arrive vous voulez la péridurale ou pas parce que moi après je pars je suis plus là donc du coup si vous voulez la péridurale c'est maintenant ouais je te dis dimanche le pack qui est super mal j'avais mal mais franchement c'était supportable et tk4 j'aurais aimé bon finalement tout le monde le fait c'est tout une période ral tu cherches

  • Speaker #0

    pas trop voilà tu dis n'avait pas à me projeter l'accouchement physique non pas si mais

  • Speaker #1

    Moi, j'avais le même souci. Je m'étais plus ou moins... Ouais, l'accouchement, finalement, c'était plus la finalité qui m'intéressait, que ça se passe bien, finalement, que l'accouchement. Mais je pense que...

  • Speaker #0

    Tu prends la péridurale.

  • Speaker #1

    Elle m'a fait la péridurale. Cinq minutes après, j'étais ouverte à neuf. Donc, prendre le bac, le combat et tout. Sauf qu'après, ça a traîné. ça a traîné, ça a traîné, mais moi je ne sentais plus les contractions, je ne sentais plus rien. Donc à un moment, ça c'était la matinée, c'était dans la matinée, j'ai accouché, il était 1h10.

  • Speaker #0

    Donc ça a été quand même assez rapide. Attends, rapide, j'ai pas compris. J'ai eu mes premières contractions du midi.

  • Speaker #1

    Du midi ? J'ai eu mes premières contractions, on va dire à minuit. Et le lendemain, à midi, j'avais pratiquement accouché. Pour un premier, c'est quand même... Tu vois, ça n'a pas duré trop longtemps. Et puis bon, c'est tout, c'est ouvert à 10. Elle commence à... Ouais, vous avez touché au produit. Non mais j'ai rien touché. Parce que je ne sentais pas les contractions. Elle m'avait mis une dose de cheval. pour que je reste calme à mon avis toute la matinée. Donc en fait, il y en a une qui avait les mains sur mon ventre pour me dire quand est-ce que je poussais. Oui, vous poussez mal. Franchement, pousser, moi, les trucs de respiration, ce n'est pas trop mon truc. J'ai un peu de mal. Donc bloquer, inspirer, pousser. De toute façon, tu pousses dans le vide, tu ne sens rien parce que je ne sens rien. Donc voilà. Bon, finalement, elle sort quand même. Mais j'ai vu le cordon autour de la tête, autour de l'épaule. Donc moi, quand ils l'ont sortie, elle était inanimée. Donc ils me l'ont montré et ils sont partis avec. Donc ça, c'était quand même un peu... J'ai arrêté de respirer là. Tu vois, pendant dix minutes, j'attendais et ils l'ont ramené. Bon. Tu vois, jusqu'au bout,

  • Speaker #0

    tu es en apnée en fait.

  • Speaker #1

    Tu ne sais pas comment ça va se passer. Mais oui, elle avait le cordon bien enroulé. Et ça, je l'ai vu autour du bras, autour des poches. Oui, moi, j'aurais aimé que ce soit plus naturel, que j'aille la chercher. Tu vois, bon, c'est tout. Je n'avais pas donné le prénom jusqu'à la fin. Je me dis, c'est quoi le prénom ? Cléor. Ah, Cléor ? J'aime bien. Non, Cléor. Ah, je n'aime pas. Je ne vais pas demander ton avis. Tu vois, j'ai une réaction. Après, c'est tout. Tout le monde est parti. Oui, il y a un gynéco qui est venu entre-temps. Mais ce n'est pas poussé. Ce n'est pas normal. Non, mais c'est bon. Enfin, moi, je n'ai Ouais, c'était pas super. C'est pour ça que je voulais avoir un deuxième...

  • Speaker #0

    Comment ça, c'est pas un exercice que tu fais tous les jours ?

  • Speaker #1

    Non, mais...

  • Speaker #0

    De pousser, comment ça, tu sais pas pousser ?

  • Speaker #1

    Non, des fois... C'est dingue.

  • Speaker #0

    Oui, mais...

  • Speaker #1

    Bon, ça va, la petite sage-femme que j'avais...

  • Speaker #0

    C'est leur quotidien. C'est un biais, c'est un biais. C'est leur quotidien à eux, mais c'est pas notre quotidien.

  • Speaker #1

    C'est dans mon équipe, c'est des suicides. Il y a des sales natures, mais je sais pas qui y va. Enfin, bref, c'est...

  • Speaker #0

    Ça dépend, ça dépend des pages aussi, mais... Oui. Ça peut bien se passer aussi.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est tout. Ils nous ont laissé quand même toute l'après-midi sans moi. Donc là, ça allait. En fait,

  • Speaker #0

    ils ont pu retirer le cordon. Oui,

  • Speaker #1

    elle est sortie. J'ai vu qu'ils avaient...

  • Speaker #0

    Ils te l'ont rendu et elle n'a pas eu besoin d'assistance ventilatoire.

  • Speaker #1

    Non, mais je ne sais pas. Ils l'ont emmené après. Je n'ai pas su ce qui s'était trop passé.

  • Speaker #0

    D'accord. Quand elle est revenue,

  • Speaker #1

    elle était... C'est vrai, elle était énorme. Ok,

  • Speaker #0

    d'accord.

  • Speaker #1

    Donc voilà, après il y a une sache-femme qui te l'habille, un parcours classique, et puis après ils t'emmènent dans ta chambre, fin de journée. Donc il y a mon père qui l'a vue, et puis après il est reparti. Et voilà, je suis restée dans ma chambre avec ma fille. Il n'y a pas grand monde qui est venu. Cette nuit-là, je reviens pour vous montrer comment elle a changé. Bon, minuit, toujours personne. Je fais bon, c'est tout. Je vais les faire toutes seules. Je vais bien me débrouiller. Donc voilà, elle était dans son lit. Moi, j'étais à côté. À chaque fois que je me levais, je me faisais pipi dessus. Puisque je n'ai pas perdu de sang après l'accouchement. Mais par contre, j'ai eu des fuites urinaires longtemps après. Longtemps, longtemps après. Est-ce que c'est la péridurale ? Bon, j'ai été quand même, j'ai eu quelques points. ben voilà c'est la rééducation périnéale et je les fais un peu ouais ouais c'est un peu jamais remis comme avant je pense mais ça te laisse des traces quand même dans le corps il sent bien que tes organes même les intestins tout ça ça se remet pas à bête ça se travaille de manière et puis après les journées sont passées elle prend pas de poids c'est d'autres C'est limite, c'est de ta faute. Elle n'arrive pas à prendre le téton. La montée de lait, ça met quand même du temps. Je n'étais pas pro allaitement, mais finalement, elle prenait le sein. Donc, voilà, je la mettais au sein quand même. À la clinique, il y a du monde tout le temps qui te donne des livrets. La montée de lait, c'est au bout de cinq jours. Et au bout de deux jours, vous n'avez pas de montée de lait. Mais reprenez vos notes. Voilà, donc ça m'a plus agacée. finalement j'avais qu'une envie c'était de partir, j'avais choisi cette clinique quand même pour une chose que je précise, il y a un officier de l'état civil dans la clinique, donc pour déclarer en fait ton enfant C'est quand même bien pratique d'avoir ça.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Parce que tu...

  • Speaker #0

    Que de se déplacer quelque chose après.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Donc le mardi, je m'étais habillée. J'ai laissé la petite. Vous allez où ? Je lui ai déclaré. Ah d'accord, bon. OK. Déjà, elle me dit... La fille m'appelle. Elle me dit, vous avez dit que c'était... Elle est née quand ? Le 17. Ah, ils avaient écrit le 15. OK. Bon. Oh ! Oh là là !

  • Speaker #0

    Il est temps de partir !

  • Speaker #1

    C'est tout, je vais la déclarer, je remonte. Il faisait une chaleur dans la chambre. La gamine a été rouge et elle dormait beaucoup. Qu'est-ce qu'elle a cette petite-là ? Une pédiatre.

  • Speaker #0

    Elle est inanimée,

  • Speaker #1

    mais qu'est-ce qu'elle a ? Elle ne bouge pas, elle est complètement amorphe. Laisse-la dormir si elle a envie de dormir. Ah ouais, vraiment Alors, il fallait acheter des bouts de seins en plastique parce qu'elle ne prenait pas avec mon téton Bon, moi, qu'est-ce que je fais ? Je m'habille, je vais à la pharmacie Non, non, madame, vous n'avez pas le droit de sortir de la maternie Je vais regarder sur Youtube, il y avait une pharmacie à 500 mètres Oui, je suis venue Je vais à la pharmacie, c'est normal Non, non, vous n'avez pas le droit de sortir Oh là, c'est une prison j'appelle de la famille qui était dans le coin qui me ramène les trucs finalement ça ne sert à rien donc à la nuit il y avait une ancienne qui m'a dit amenez moi un petit biberon tu sais de lait ça ne sert à rien à changer mais bon elle avait repris quelques grammes le vendredi matin ma mère vient de chez, on se barre de là je l'avais pris je lui ai dit laisse les trucs dans la voiture je vais la prendre dans une couverture dans mes bras je passe devant les sachets bon au revoir vous avez pas de siège vous avez pas de de causier oh là là bon j'étais contente de rentrer je rentre chez moi j'avais quand même été à la pharmacie acheter les petits biberons tu vois j'ai dit bon si je suis en galère finalement je les ai même pas ouverts le vendredi j'arrive chez moi dès le samedi du lait mais à n'en plus finir j'ai allaité ma fille pour mon inscrit moi j'aurais pu allaiter je un orphelinat en Afrique tellement j'avais de l'air. Donc, franchement, il faut arrêter avec ça. J'ai retrouvé ma sage-femme de campagne qui m'a dit...

  • Speaker #0

    Mais c'était très bien.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, ouais. Je n'ai jamais vu un pédiatre, puisque où j'habite, il n'y en a pas. Donc, c'est que médecin traitant. Et la sage-femme que j'ai vue un peu, qui ne se déplace pas parce qu'elle a trop de monde, donc il faut y aller. Elle a vu ma fille, ça va très bien. Voilà. Et après... C'était une grosse dormeuse, effectivement. Oui, ce que je veux dire aussi, c'est qu'on te parle beaucoup de tous les côtés négatifs. Donc l'enfant ne dort pas, le lait ça ne va pas. Il faut dénormatiser, en fait. Si tu es bien, tu es dans un environnement sain, ça ne crie pas partout, tu n'es pas stressé. Moi, j'avais tout organisé chez moi. Je mettais mes mille canapés, en fait, je dormais dans mon lit. tu te calmes un peu sur les rythmes de ton enfant, tu le laisses tranquille et tu n'es pas tout le temps dessus, tu n'es pas tout le temps en train de le laver, en train de l'astiquer,

  • Speaker #0

    en train de le regarder sur toutes les coutures oui c'est exactement, c'est marrant c'est justement un poste, je me suis dit il faut absolument que je fasse un poste sur non un enfant ça ne crie pas tout le temps non ça ne pleure pas tout le temps, non c'est pas l'enfer, non ça peut être très cool et même te demander il y a un bébé ici oui mais moi je me souviens les amis qui sont venus voir c'est aussi ça ?

  • Speaker #1

    Ils ont envie de fêter la naissance, elle a dormi pendant trois heures. Après, j'ai passé des journées dans le canapé à la laiter, mais c'est parce que je voulais aussi, ça ne m'a pas empêché de manger, ça ne m'a pas empêché de faire mes lessives, ça ne m'a empêché de rien. En plus, bébé, ça se transporte hyper facilement, tu le mets dans une coque, en voiture, sur la poussette, voilà. Après, j'ai acheté la bonne voiture avec la bonne poussette qui va dans le coffre. Je m'étais quand même assez bien organisée.

  • Speaker #0

    Équipée, oui.

  • Speaker #1

    Tout était pratique pour que ce soit le plus pratique possible. Le premier mois, elle a dormi dans ma chambre dans un lit par appui, pas de cododo. Chacun son lit. Si elle se réveillait…

  • Speaker #0

    Mais elle était à côté de toi. Oui,

  • Speaker #1

    elle était à côté.

  • Speaker #0

    Elle te sentait. Pas dans le lit. Au dodo, en fait, ce n'est pas forcément dans le lit, mais c'est à côté, dans la pièce. Il est en sécurité. Voilà.

  • Speaker #1

    C'est sûr que... Si à 9h, c'était un été, j'allais me coucher à 9h. J'étais aussi fatiguée. Je n'étais pas épuisée. Je n'étais pas...

  • Speaker #0

    Et puis après, j'avais plus faim. Donc, je mangeais beaucoup de fruits. Finalement, je ne mangeais plus du tout la même chose qu'avant. Donc, voilà. Après, ça a été violent parce que j'ai perdu quand même 32 kilos en six mois. Derrière, l'allaitement, ça te fait froid. Et puis, ouais, sans rien faire finalement. Donc là, j'ai eu mal au corps, moi. Et ouais. J'ai eu quand même un peu mal partout. Ça a été... C'est violent, la perte de poids rapide. Oui. Oui.

  • Speaker #1

    Le corps se transforme tellement. C'est des grosses montagnes. Oui. On se reconnaît pas du tout. On découvre notre corps avant, pendant, après. Et là, tu as fait il y a trois ans, donc c'est encore différent qu'il y a trois ans, qu'il y a deux ans. C'est assez particulier. Oui, oui, oui. Ces changements. Oui.

  • Speaker #0

    Pour elle. Qu'est-ce qu'on a fait ? Tu vois, petite vie tranquille, les balades, l'allaitement. Je n'ai pas ressenti le besoin d'être avec quelqu'un. Et puis, dans l'histoire de Parentalité Solo et d'avoir un enfant, moi, je savais qu'une fois que j'aurais accouché, en fait, si ton enfant, c'est qu'à toi, il n'y a que toi qui t'en occupes. Donc, moi, je savais que quand j'avais un enfant, il n'y aurait plus rien d'autre que l'enfant. Même si j'aurais été en couple, si tu veux, je m'entends toujours. Oui, je savais que j'allais me consacrer. Et encore plus quand tu l'as à 39 ans, que tu as déjà fait quand même toute ta vie seule.

  • Speaker #1

    Seule, célibataire.

  • Speaker #0

    Après, tu te consacres à ton enfant. Et j'avais cette envie-là et pas envie de la partager. Et puis les relations intimes, je savais que j'aurais plus envie non plus après. Donc je compatis avec toutes les femmes qui sont obligées de servir les envies de leur mari après avoir accouché. C'est vraiment pas du tout le truc qui te traverse l'esprit. Donc ça aussi, le fait d'être seule, c'est pas mal. parce que déjà t'as pas la tête là, t'as le corps que tu veux, tu t'habilles comme tu veux comme tu veux, oui oui oui voilà t'es pas dans cette obligation qu'on peut se faire il faut que je maigrisse ou je perds des kilos, il m'aime plus, il m'aime pas, il m'aime... oh la la mais vraiment t'as pas toute cette prise de tête il va voir ailleurs, il s'en occupe pas voilà t'es tout le temps en train de râler, au moins t'es la seule à t'en occuper

  • Speaker #1

    t'as pas de contraintes,

  • Speaker #0

    de relations à voir non consenties, ou faire des choses que t'as pas envie, parce qu'honnêtement, pendant la première année, t'as pas envie. Même moi, aujourd'hui, de toute façon, je n'ai pas envie.

  • Speaker #1

    C'est normal, c'est physiologique et c'est normal. Ah oui, et donc aujourd'hui... c'est toujours pareil ah oui non moi ça ne me dit rien du tout les vidéos zéro je n'ai pas l'énergie tout le temps est-ce que tu penses que c'est quelque chose qui est vraiment définitif ou que tu souhaites je ne sais pas mais en tout cas déjà moi je fais il n'y a personne qui rentrera dans ma vie avec

  • Speaker #0

    ma fille parce que je ne veux pas la perturber s'habiller comme ça pour l'instant peut-être quand elle sera en âge de comprendre ce sera différent mais moi il n'y a personne qui vient dormir chez moi un masculin qu'elle ne connait pas avec toutes les histoires qu'on entend voilà moi de toute façon en ce moment je travaille on part le matin de la maison à 7h30 on rentre le soir à 6h30 le temps de faire le coucher, le truc, le machin, préparer pour le lendemain c'est bien que se mettre sur les applis c'est pas oui c'est pas la peine c'est pas non entre 9h et 9h30 point barre après je me couche lendemain c'est réveil à 6 heures donc voilà c'est mettre enfin sans y avoir de place il n'y a pas de place là non mais il y avait de la suite de toute façon il n'y a pas de place voilà on pièterait sur la relation que j'ai avec ma fille moi je veux pas lui faire rencontrer des gens ça m'intéresse pas et puis je vis aussi dans un milieu rural donc forcément rencontrer des gens c'est quand même pas simple et puis non je veux qu'on Franchement, tu sais, le soir, je mange mon jus, ma petite salade, mon truc, je regarde ma série. D'accord, peut-être je vis, ok, des fois je dis comme une bonne sœur, mais tant pis.

  • Speaker #1

    Ça te convient, ça te convient, fin point. Non,

  • Speaker #0

    mais il faut assurer aussi le quotidien, il faut assurer... Voilà, et puis être en couple, c'est aussi des contraintes. Enfin, le soir, moi, j'arrive, je me change, je me fous en pyjama. Enfin, voilà, je n'ai pas envie. Ah, ben, tu n'es plus habillée comme tu étais dans la journée. Ben non, je suis chez moi, donc je fais ce que je veux. En fait,

  • Speaker #1

    là, ce que tu dis, c'est vraiment d'avoir cette liberté de femme, de choisir vraiment le célibat, c'est un vrai choix de vie où tu mènes ta vie comme tu en vis. Ça ne veut pas dire que non, il n'y aura plus du tout d'hommes dans ta vie. pas du tout ça, mais que pour le moment, en tout cas, c'est pas le moment. T'as autre chose à vivre. Et ça te convient très bien et c'est pas un problème. Et c'est ce que tu me disais juste avant qu'on commence l'interview aussi, c'est qu'on a le droit d'être heureux et seul, en fait. Et c'est tout à fait possible. C'est pas par des mamans solos que forcément, on va pas bien, que forcément, c'est compliqué pour nous. Il y a des difficultés, certes, mais ce peut être aussi un choix de vie et c'est ça aussi que je souhaite mettre en avant, ça peut être un vrai choix de vie et complètement assumé.

  • Speaker #0

    Le problème, c'est plutôt les autres qui ne comprennent pas comment tu peux être… Alors déjà, comment tu peux vouloir un enfant sans désirer une autre personne ? Ce n'est pas… Moi, je me suis déjà pris la tête avec des amis. Comment le désir d'enfant peut naître s'il n'y a pas…

  • Speaker #1

    Un seul, sans… Ah oui. Ah oui.

  • Speaker #0

    Comment tu peux avoir envie d'avoir un enfant tout seul ?

  • Speaker #1

    Effectivement, oui. Je n'ai pas eu l'air de conversation, mais c'est intéressant. Tu as le point de vue de comment chacun projette l'enfant ?

  • Speaker #0

    Comment tu peux partager ? Tu rentres, à ta maison, il n'y a personne. Le soir, ça ne m'empêche pas de... Déjà, ma fille adore les petits apéros. Ça ne m'empêche pas de faire un petit apéro avec ma fille.

  • Speaker #1

    On n'est pas toutes seules. Il y a un enfant. On n'est pas toutes seules déjà. Il y a un enfant qui grandit.

  • Speaker #0

    Non, et puis même, je ne ressens plus le besoin de sortir. Je l'ai fait de mes 18 à mes 38 ans. Sortir les soirs et les copines, ça m'a apporté quoi ? j'en retire pas grand chose à part que voilà j'aurais pu tu t'es amusé pendant moi mais je me suis amusé mais c'est autre chose il s'était une autre vie voilà mais en fait aussi comme cette villa moi je l' ai déjà vécu c'est pas la même que quand tes parents à 20 ans tu vois tu grandis avec ton enfant et c'est à 40 ans que tu te retrouves à faire cette villa moi la vie j'ai déjà fait avant donc je sais ce que c'est enfin les after work

  • Speaker #1

    Et les besoins ne sont pas les mêmes, du coup, maintenant. Tout ça, tu as déjà vécu. Donc, le besoin n'est plus le même. Tu ne réponds plus aux mêmes choses. Là, être passé ton samedi soir avec ta fille, c'est super cool, en fait. C'est tranquille et ça va très bien. Même si tu es en pyjama à 21h, tout va bien.

  • Speaker #0

    Oui, mais après, moi, j'ai une maison. On peut tenir, ça prend quand même beaucoup d'énergie. Ce n'est pas pareil que d'avoir un appartement. quand même beaucoup de choses à gérer. En fait, le poids dans ma vie, c'est plus ma maison que ma fille. Tu vois ? Dans la maison, il y a toujours un truc qui ne va pas, un truc qui ne fonctionne pas, un ouvrier qui doit venir. Enfin, il y a toujours un truc à faire. Moi, ma fille, elle va à l'école déjà depuis sept ans. Oui, donc qu'est-ce qu'on a fait ? Déjà, je travaillais dans une banque, donc j'ai quand même pas mal d'arrêts congés. Donc, j'ai repris… mois d'octobre. Donc, tu vois, j'en ai bien profité à la garder toute seule. On est partis en vacances toutes les deux. Je vais souvent à Saint-Malo faire une thalasso. Donc, il y a un petit club enfant. Donc, c'est bien. Là, je... Maintenant, je pars... Enfin, voilà, je regarde où je peux aller en vacances, où on peut la garder. Donc, t'as cette thalasso-là où il y a un club enfant. Donc, ça me permettait de faire les soins la journée. Et elle, elle est gardée par des autres personnes.

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    C'est bien. On a été aussi, pour ne pas le citer, tu as le club Med qui garde aussi les enfants. Il y a tout ce qui est baby club et tout ça. Donc ça, c'est hyper bien. Donc, j'ai fait plusieurs où elle fait ses activités la journée. Et puis comme ça, on la récupère le soir. Ils peuvent aussi la garder le soir. Donc ça, c'est bien. Donc maintenant, je fais plutôt mes vacances en fonction de la fille.

  • Speaker #1

    D'accord. OK, super.

  • Speaker #0

    Ah, la première.

  • Speaker #1

    Oui. On arrive déjà.

  • Speaker #0

    Oui, c'est long.

  • Speaker #1

    J'ai envie de continuer. On pourrait encore continuer pendant des heures et des heures. On a échangé sur plein de sujets différents et je t'en remercie aussi parce que tu as une dynamique où c'est complètement assumé. Ta parentalité solo est complètement assumée. Ça a été quand même galère, tout ce chemin de PMA. Aujourd'hui, toi, tu vis sereinement ta vie avec ta petite pépette. Encore une fois,

  • Speaker #0

    le conseil que je pourrais donner, c'est quand même d'avoir ta famille en proximité parce que ça...

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    C'est quand même essentiel, au moins tu as des gens sur qui tu peux compter. Moi, mes parents, ils sont en retraite, ils n'ont qu'elles à s'occuper. Aujourd'hui, elle est encore chez elle, chez eux, ils s'en occupent bien. Après, ils me la gardent quand c'est professionnel. Si c'est peut-être pour aller m'amuser, ce ne serait pas le cas. Mais voilà, je pense qu'il faut un environnement serein, il faut que tu sois bien équipé, bien organisé. L'organisation, ça fait aussi beaucoup. donc voilà il faut y avoir l'entourage il faut y avoir du relais aussi pour souffler ça fait du bien aussi quand t'as passé quelques nuits à pas dormir un moment c'est ouais je crois voilà après un deuxième enfant j'y ai pensé mais je pense que quand ton enfant grandit à un moment tu as aussi envie de revivre les moments où t'étais enceinte où il était bébé tout ça bon c'est tout j'ai fait un peu le voilà c'est j'ai trouvé mon équilibre comme ça moi ma fille aime combien parfaitement elle est en bonne santé tout va bien donc bah c'est tout je pense que on reste dans ce schéma je vais quand même avoir 42 ans donc il faut aussi être réaliste financièrement aussi c'est déjà pas mal bah oui c'est de tout prendre en considération ouais après bon si tu veux on pourra en reparler comment moi mon problème au sens est plus un peu moins de me situer dans ma vie sans ma fille et un peu plus de et quand même beaucoup moins de cinq ans c'est un peu ça oui et c'est après aussi c'est moi en fait moi sans ma fille moi sans moi c'est ça ouais si tu veux pour un écran et mais avec plaisir voilà c'est ce sujet on parlait forcément de l'épée

  • Speaker #1

    Oui, mais tout à fait. C'est tout à fait intéressant. C'est très juste. Oui, je garde ton idée. Et moi, en tant que femme, complètement. Écoute, je te remercie pour ton témoignage, pour ta joie de vivre, pour ton humour. Merci à toi. Et pour ce très bon moment passé avec toi et toute ton histoire.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    À bientôt.

  • Speaker #2

    Merci d'avoir écouté cet épisode. J'espère qu'il vous a plu. Vous pouvez m'aider en vous abonnant. en appuyant sur le petit cœur, liker et aider les autres parents qui en auraient besoin en partageant ce podcast autour de vous. Vous pouvez retrouver toutes les émissions sur le site internet Sololitude, sur la page Facebook et Instagram au nom de Sololitude et de emily.avelyne donc emily c'est E-M-I-L-I-E .avelyne A-V-E-L-I-N-E A bientôt pour un prochain épisode de Sololitude

Chapters

  • Introduction au podcast Sololitude et présentation de Claire

    00:00

  • Le parcours de Claire en PMA et ses choix de maternité

    01:09

  • Les défis de la fécondation in vitro en Espagne

    02:00

  • Les émotions et les peurs durant la grossesse

    04:45

  • Préparatifs pour l'arrivée du bébé et le nid parental

    09:19

  • L'accouchement et les premières heures avec le bébé

    16:15

  • L'allaitement et les défis après la naissance

    24:12

  • Réflexions sur la parentalité solo et le choix de vie

    30:05

  • Clôture et remerciements

    42:28

Description

Aujourd’hui nous retrouvons Claire, 42 ans, en parcours pma solo. Nous reprenons l’épisode où elle part pour l’Espagne.


Pour rappel :


Dans cet épisode, je reçois Claire, une maman de 42 ans originaire d'un petit village du nord-est de la France.


Après avoir passé qq années en région parisienne, elle décide de revenir à ses racines, à la recherche d'un environnement plus favorable pour élever sa fille Cléor, qui a presque trois ans.


Elle reprend des études vers l ’âge de 30ans et reçoit un « choc » lors d’un rdv avec sa gynéco. Elle fera le lien avec son désir d’enfant et décidera alors de se lancer dans un parcours pma.


Elle évoque ses relations amoureuses, le manque d’engagement de ses partenaires et son désir profond d’élever un enfant « pas avec n’importe qui « comme elle le dira.


Son expérience en pma la mène tout d’abord en Belgique puis en Espagne, où elle a trouvé une clinique beaucoup plus accueillante.


Claire partage les montagnes russes émotionnelles de son parcours de fertilité, y compris le déchirement d'une fausse qu’elle choisira de vivre seule.


Claire sait faire la part des choses pour son équilibre, entre son enfant, sa maison, ses proches, sa solitude choisie et non subie.


Cet épisode est une exploration sincère, des complexités du parcours et des choix qui l'ont amenée à embrasser son rôle de mère célibataire.



Vous pouvez me retrouver ici :

👉https://www.instagram.com/emilie.aveline/

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Emilie


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Sololitude, le podcast qui s'adresse aux mamans solos par soi. Oui, vous avez bien entendu, c'est un réel désir de devenir maman solo qui nous pousse à choisir ce nouveau mode de vie. Depuis la loi en 2021 sur le PMA qui autorise les femmes seules et homosexuelles à devenir mère, nous sommes alors de plus en plus nombreuses à opter pour avoir un enfant sans homme. Cela ne veut pas dire que nous sommes contre les hommes, loin de là. Juste que la vie nous a menés à des histoires de vie différentes et réfléchies. C'est à partir de là que je m'intéresse à ce véritable choix, ce qui incite les femmes d'aujourd'hui à faire un bébé toute seule. Pour me présenter, je suis Émilie Pavoulin, ancienne infirmière depuis plus de 15 ans, praticienne en éclosé. Dix ans, j'accompagne régulièrement des femmes lors de leur parcours de parenté. Ici, j'interview des mamans, mais aussi des professionnels, afin d'étayer cette réflexion et d'apprendre des aléas de la parenté, avec tous les questionnements et bouleversements selon les gens. Bienvenue sur Sololitude, bonne écoute ! Aujourd'hui nous retrouvons Claire, 42 ans, en parcours PM à Solo. Aujourd'hui pour le deuxième et dernier épisode concernant son histoire, nous la suivons jusqu'en Espagne. Bonne écoute !

  • Speaker #1

    Donc je fais la crémaillère de la maison et le jour de mes règles. Donc voilà, allez, on démarre le protocole. il faut refaire encore des tests Covid pour aller en Espagne donc je programme tout et là je me dis j'ai appelé la médecin qui me met en arrêt maladie il y avait encore des médecins qui étaient assez tolérants là-dedans sur les arrêts maladie donc elle me met 15 jours en arrêt maladie le matin, le soir je prends l'avion direction Espagne et puis on refait encore tout le protocole de FIV et là ... un embryon, un seul embryon j'ai eu.

  • Speaker #0

    Un seul ? Ouais. Ok. Il se développe jusqu'à j'ai 5. Ouais,

  • Speaker #1

    un seul c'est tout. Donc tu vois c'est...

  • Speaker #0

    Et donc là tu avais 37, 38 ans ?

  • Speaker #1

    Bah oui je suis tombée enceinte à 38. Tu vois les chances.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui.

  • Speaker #1

    J'ai tombé enceinte à 46 ans, j'ai un peu de mal à croire que l'embryon...

  • Speaker #0

    ces nouvelles il faut pas ah bah voilà on peut se diriger vers un don de vos sites aussi oui pour optimiser ce site pour les retombées enceintes ah oui oui donc un embryon ouais un embryon et elle me dit bah on fait quoi je dis non mais là on met les deux le frais le congelé on

  • Speaker #1

    met les deux moi c'était on met les deux je repars je n'en reviens plus

  • Speaker #0

    Il y avait un frais et un congelé. Oui. Au départ, à la première FIV, tu en avais trois, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Non, j'en avais que deux. Elle a mis un frais et ils en ont congelé un.

  • Speaker #0

    OK. Donc là, il n'en restait qu'un ?

  • Speaker #1

    Plus le nouveau de la nouvelle FIV.

  • Speaker #0

    Ah, plus le nouveau. D'accord. OK. Donc là, tu dis, on met les deux.

  • Speaker #1

    Oui, on met les deux. Elle dit, on n'a jamais fait un frais et un congelé. Je dis, non, mais je m'en fous. On met les deux. Moi, je ne reviens plus. C'est fini. Donc voilà, je me revois le matin, hop, on en met les deux et j'avais la valise, hop, le taxi part, je reprends l'avion et voilà, je rentre.

  • Speaker #0

    Tu n'es pas avec les deux embryons implantés. Est-ce qu'à ce moment-là, tu t'es dit, parce que je ne veux pas revenir en implante les deux, mais si c'est une grossesse, j'ai mes l'air, je la suis.

  • Speaker #1

    Oui, j'ai dit.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Oui, comme ça, j'aurai eu deux. Ok. C'était peut-être un peu fou, je l'accorde. Mais bon, après, tu sais, je savais bien que c'était quand même... Si on avait déjà un, que ça marchait, c'était déjà bien.

  • Speaker #0

    Donc, tu savais finalement au fond de toi que...

  • Speaker #1

    Ouais, je... Quelque part. Mais tu le sens, ouais. Ouais, tu le sens quand même. Vu les circonstances, vu ce qui s'est passé avant, grossesse gémellaire, j'en doutais.

  • Speaker #0

    En fait, là, tu t'es dit quelque part que tu optimisais tes chances pour être sûre qu'on m'a aidée. Oui,

  • Speaker #1

    j'optimisais mes chances. Je ne voulais pas revenir. Écoute, ce n'était aucun doute. Je fais mon test de grossesse, donc positif. Moi, je m'en doutais quand même. C'était positif parce que j'avais eu... Tu vois, j'étais encore en train de déménager. J'avais des sauts d'humeur. Je m'énervais quand même assez facilement. J'étais un peu fatiguée. Oui, je n'étais pas quand même au top de ma forme. Donc bon, quand j'ai fait le test, je savais que c'était positif.

  • Speaker #0

    Tu savais au fond. Oui,

  • Speaker #1

    positif. Bon, après, les semaines se passent puisqu'il faut que tu attendes. Tu fais des prises de sang tous les jours.

  • Speaker #0

    Alors, comment tu les vis ces semaines-là, sachant que la première fois…

  • Speaker #1

    Tout le monde est tendu. Je ne fais pas une grossesse. Tu retiens ton respiration jusqu'à la fin. Mais jusqu'à la fin… Même la famille et tout, ce n'était pas l'enthousiasme. C'était à chaque échographie, tu avances vraiment pas à pas. Oui, c'est clair. Tu n'es pas sereine. Bon, les prises de sang, ça évolue normalement. Et puis, je pars en vacances, un peu des vacances, crapahuter, marcher, tout ça. Bon, good. Il n'y a pas de compte-indications au début. Donc, voilà, les randos, les machins. Bon, on revient le samedi. Et dans la nuit, perte de sang. J'étais partie avec ma tante. Perte de sang. Je venais de faire 800 km en voiture. Donc, forcément, je ne sais pas si ça a joué. Perte de sang. Perte de sang. Mais vraiment, ouais, beaucoup. Bon, c'est mort. Bon, c'est mort, mais en même temps... J'ai eu un signe aussi dans mon ventre. J'ai senti des petites bulles.

  • Speaker #0

    Je faisais bizarre.

  • Speaker #1

    Et puis le matin, plus de perte de sang. Bon, ça s'était arrêté. Bizarre quand même. J'avais rendez-vous le jeudi chez la gynéco pour faire la première écho de datation. Et j'ai quand même été aux urgences gynécologiques peut-être chez moi. Et donc, elle me fait la... Ah ben non, vos petits embryons et tout, mais poche de sang énorme autour. Et ça, c'est assez fréquent quand tu fais des filles.

  • Speaker #0

    Oui, c'est important de le dire. Merci. Voilà,

  • Speaker #1

    sur les coups.

  • Speaker #0

    Tu peux avoir des saignements, ça veut pas dire que l'embryon est parti, mais c'est assez fréquent avec les filles.

  • Speaker #1

    Oui, avec les filles, t'as quand même ce risque-là. Donc c'est pas des collements de la sainte terre. C'est vraiment...

  • Speaker #0

    C'est pour ça que ce sont des grossesses qui sont aussi plus suivies.

  • Speaker #1

    Ah bah t'es suivie comme le lait. Bah surtout. Donc vous arrêtez de conduire, vous arrêtez, vous vous reposez, mais sinon tout va bien. Sauf que pendant trois mois, je perdais du sang de manière un peu inopinée, parce qu'il faut que cette Ausha se vide. Donc t'es en course, tout d'un coup, floup, ça... Et puis d'un coup comme ça, un peu du sang noir, tu vois, vraiment que ça s'est évacué.

  • Speaker #0

    Et puis à chaque fois de te dire, est-ce que bébé tient, à chaque fois tu devais te poser des questions.

  • Speaker #1

    Ouais, mais je te dis, tu ne fais pas…

  • Speaker #0

    Bah oui, mais c'est ça, c'est-à-dire que tu n'as pas eu une grossesse complètement sereine, tranquille.

  • Speaker #1

    Bah les trois premiers mois, non. Enceinte. Franchement, tu… et puis t'as ta poche de sang qui tombe d'un coup bon la gynéco, première écho du coup j'ai refait vraiment l'écho chez la gynéco tout va bien bon ok elle a dit oui oui pas de voiture, repos après je ne me suis pas arrêtée de vivre je ne suis pas restée dans mon canapé de toute façon c'était du sang qui devait s'évacuer donc voilà le sang s'évacue Qu'est-ce qui s'est passé ? C'est tout. Après, je suis suivie. Il y a même des mois où j'ai eu deux échos entre le rendez-vous mensuel et l'écho de T1, T2, T3. De contrôle. J'étais suivie. Après, j'étais en télétravail. J'étais à la maison. Je me suis bien profité. J'ai pris 25 kilos. Mais c'était l'hiver en plus moi. Ma fille, j'ai su assez rapidement que c'était une fille. Je voulais une fille, donc très bien. Après, ça a été... Elle ne bougeait pas trop. C'est vrai que ça, c'est un peu inquiétant aussi. Bébé qui ne bouge pas forcément. Après... Pour revenir à la parentalité solo, moi j'ai fait toutes mes échos toute seule, ça ne m'a pas gêné du tout. Tout aménager la maison, je fais appel à ma tante, à ma mère, comme j'ai acheté une maison qui était... je suis finalisée de construire il y avait un peu de déco à faire des choses comme ça tu fais appel à des entrepreneurs normal tu aménages ton cocon et tu aménages ton intérieur il y a un mantra que je me suis un peu fait pour avoir un envoy d'ailleurs c'est un conseil que j'ai donné à une amie qui est tombée enceinte il y a plusieurs nids à faire Donc, tu as le nid à faire dans ta tête, c'est-à-dire être prête psychologiquement. Le nid à faire dans ton ventre, c'est-à-dire arrêter de fumer, manger sainement, arrêter l'alcool, prendre soin aussi de son physique. Et le nid à faire, on va dire...

  • Speaker #0

    À l'extérieur.

  • Speaker #1

    À l'extérieur, c'est-à-dire ta maison, comment tu vas accueillir ton enfant. Et je veux dire que j'ai acheté la maison un mois et demi, je suis tombée enceinte. Un mois et demi après, il y a quand même un déclic qui se fait. Puisqu'avant, j'habitais dans deux pièces, il n'y avait pas de possibilité. Voilà, tu as quand même...

  • Speaker #0

    Il n'y avait pas la place. Et c'est complètement vrai. J'aime beaucoup ton histoire, Denis. Parce qu'en fait, ce qui est à l'extérieur, ce qui nous représente à l'extérieur notre logement, c'est ce qui se passe à l'intérieur de nous. Et c'est hyper représentatif. Donc, avant, il n'y avait pas la place. Il n'y avait pas la place. que ce soit à l'intérieur et à l'extérieur et là t'arrives dans cette maison pouf il y a ce déclic c'est inconscient mais c'est symbolique et c'est comme ça que ça fonctionne aussi c'est fou c'est juste incroyable je

  • Speaker #1

    l'ai dit à une amie et trois mois après elle est tombée enceinte il y avait ce je pense qu'il y avait un des trois qui n'était pas finalisé dans son projet et ça m'a fait rire C'est quand même hallucinant de se dire, non mais si je pense qu'il y a une grosse part de psychologique. Donc pour en revenir, moi je prends ma voiture, je vais faire mes échographies, je reviens, j'appelle mes parents dans la voiture, tout va bien. Ça suit son cours, dès février je me fais une petite tasse à saut. Oui, je prenais quand même assez soin de moi, je n'ai pas fait trop de sport. fait trop d'efforts j'aurais pu voilà j'en ai profité si tu veux de me laisser un peu aller ça fait aussi du bien en particulier ouais ouais franchement être enceinte c'est magique ça passe ça passe pas vite comme des dents mais c'est quand même oui

  • Speaker #0

    Pour celles qui ont la chance de pouvoir le vivre de cette manière-là, ça peut être un moment qui est vraiment… Tu as de l'émotion, c'est vraiment magique.

  • Speaker #1

    Non, tu sais, j'étais chez moi, j'étais sur elle.

  • Speaker #0

    Malgré les contraintes. Oui.

  • Speaker #1

    Je n'ai pas besoin qu'on me caresse le ventre.

  • Speaker #0

    Ce n'était pas ça dont tu avais besoin. C'était vraiment cette solitude, mais que toi, tu sais gérer. Oui. ça faisait longtemps si tu étais seule, et bien avec ta solitude, et choisis, et tous ces moments-là aussi, choisis de les vivre avec toi-même, complètement, et malgré justement cette contrainte médicale derrière, tu as pu quand même te coucouner et profiter de cette grossesse.

  • Speaker #1

    Et puis tu es pas polluée par des disputes, enfin tu vois, par tout ce qui fait le... Non, mais ça, c'est hyper important.

  • Speaker #0

    Ah oui, il ne faut pas le sous-estimer, mais mine de rien, c'est une grosse charge mentale en moi. Elle est énorme, cette charge mentale en moi.

  • Speaker #1

    Et puis, moi, je n'ai pas forcément besoin d'échanger, de partager ce que je fais. Je ne suis pas quelqu'un qui... qui a besoin de tout le temps être dans l'échange, dans le partage, qu'on me valide ce que je fais ou pas. Ouais, ouais, non, mais moi, je pars faire un week-end toute seule, ça ne me pose pas de problème.

  • Speaker #0

    Oui, mais parce qu'il y a cet équilibre aussi dans ta vie, à l'intérieur de toi et à l'extérieur. L'histoire de Nis, c'est toi. Oui. C'est exactement ça aussi, c'est que tu as cet équilibre-là.

  • Speaker #1

    Donc, les mois passent. Ce février, je commence à faire les petits achats, les trucs. voilà, avril, mon anniversaire, tu vois, je vais fêter mes 39 ans. Oh, ce serait un petit bébé. Oh, il est en siège. Du coup, en fait, ça s'est très bien passé. Tu sais, je n'ai même pas senti... Après,

  • Speaker #0

    il se retourne.

  • Speaker #1

    Mais je dis, bouger, je n'ai pas de souvenirs vraiment de coups qui m'empêchaient de dormir et tout ça. Je n'ai pas... Je ne bougeais pas, je ne bougeais pas trop. Donc, voilà. Le prénom, ben voilà, j'ai acheté le bouquin des prénoms. Et moi j'ai un nom de famille assez courant, donc je voulais quand même quelque chose qui sorte de l'ordinaire.

  • Speaker #0

    Oui, tu l'as dit, de l'ordinaire. Oui,

  • Speaker #1

    voilà.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Donc, moi, il y a 650 personnes en France qui portent mon nom et mon prénom, donc je voulais quand même trouver quelque chose qui sortait un peu de l'ordinaire, sans être trop recherchée, pas inventée. Elle avait quand même pas mal de critères, et finalement, j'ai trouvé... Grâce au... Cléor. Oui, Cléor.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    On a bien, mais c'est un petit peu la même prénom. C'est vrai, mais c'est pas pareil quand même.

  • Speaker #0

    Ah, c'est vrai, parce que toi, ton prénom, c'est Claire et elle, c'est Cléor. C'est joli. Ok. Et donc, elle arrive à terme ?

  • Speaker #1

    Oui. Alors, dernière règle, le 17 juillet, naissance le 17 avril. Donc, pile. Et j'aurais pu... Non, je vais chez la gynéco. Je dis, non, mais moi, j'aimerais bien venir accoucher. Moi, j'ai en voiture, je me gare. Tu vois, quoi. Personne ne m'aide. Elle dit, le 20 avril, ça va ? Oui, tiens, je viens le 20 avril. Non, mais moi, dans ma tête, j'y allais. Je prenais ma voiture, je me garais le 20 avril, déclenchement, je repartais. sous normal,

  • Speaker #0

    avec bébé sous bras et c'était bon.

  • Speaker #1

    Ah oui, mais non, c'était finalement mieux avant. Donc, le 16 avril, j'étais en ville, je faisais des courses, tu vois, normal, resto. Et puis le soir, j'étais un peu vaseuse. Bon, j'étais pas comme d'habitude, je me regarde un film et puis là, je chantais avec les contractions. Mais c'était la première fois que j'en avais vraiment. Et c'était pas toutes les trois minutes. J'ai réussi quand même à dormir.

  • Speaker #0

    C'est pas toutes les trois minutes.

  • Speaker #1

    Ouais, non, c'était plus... Donc je m'étais dit, bon, j'attends que le jour se lève. Et puis on verra demain matin. Si vraiment ça... À 7h du mat, je me retourne dans le lit. Clac ! Poche des eaux qui éclate. Donc bon, ben voilà, j'appelle ma mère. Elle dit, non, mais moi, ce midi, j'ai 10 personnes à manger. Je ne peux pas t'emmener. Mon père. Bon, ben j'arrive. OK, donc ils arrivent. Il arrive. Et j'avais préparé les affaires. Et la poche des eaux qui rompt. Par contre, là, tu perds de l'eau, c'est... Beaucoup. Oui, ça n'arrête pas.

  • Speaker #0

    C'est des litres.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vraiment des litres. Donc, j'ai pris une douche rapide. Et puis, j'appelle la clinique. Je suis bon, j'ai perdu un peu d'iso. Je dis, mais je devais venir mardi. Et en fait, je viens aujourd'hui. Ah, d'accord. Je ne m'attendais pas mardi. Donc, voilà, on arrive à 45 minutes de route. Bon, dimanche de Pâques. Je précise dimanche de Pâques. Parce que dans une clinique, les jours fériés, ce n'est pas le même fonctionnement que... non en semaine donc j'arrive voilà et puis bon mon père du coup il va faire les papiers et moi j'arrive à l'examen vous êtes ouvert à 4 à d'accord ok bon on passe tout de suite en salle de naissance une petite bonne femme qui arrive vous voulez la péridurale ou pas parce que moi après je pars je suis plus là donc du coup si vous voulez la péridurale c'est maintenant ouais je te dis dimanche le pack qui est super mal j'avais mal mais franchement c'était supportable et tk4 j'aurais aimé bon finalement tout le monde le fait c'est tout une période ral tu cherches

  • Speaker #0

    pas trop voilà tu dis n'avait pas à me projeter l'accouchement physique non pas si mais

  • Speaker #1

    Moi, j'avais le même souci. Je m'étais plus ou moins... Ouais, l'accouchement, finalement, c'était plus la finalité qui m'intéressait, que ça se passe bien, finalement, que l'accouchement. Mais je pense que...

  • Speaker #0

    Tu prends la péridurale.

  • Speaker #1

    Elle m'a fait la péridurale. Cinq minutes après, j'étais ouverte à neuf. Donc, prendre le bac, le combat et tout. Sauf qu'après, ça a traîné. ça a traîné, ça a traîné, mais moi je ne sentais plus les contractions, je ne sentais plus rien. Donc à un moment, ça c'était la matinée, c'était dans la matinée, j'ai accouché, il était 1h10.

  • Speaker #0

    Donc ça a été quand même assez rapide. Attends, rapide, j'ai pas compris. J'ai eu mes premières contractions du midi.

  • Speaker #1

    Du midi ? J'ai eu mes premières contractions, on va dire à minuit. Et le lendemain, à midi, j'avais pratiquement accouché. Pour un premier, c'est quand même... Tu vois, ça n'a pas duré trop longtemps. Et puis bon, c'est tout, c'est ouvert à 10. Elle commence à... Ouais, vous avez touché au produit. Non mais j'ai rien touché. Parce que je ne sentais pas les contractions. Elle m'avait mis une dose de cheval. pour que je reste calme à mon avis toute la matinée. Donc en fait, il y en a une qui avait les mains sur mon ventre pour me dire quand est-ce que je poussais. Oui, vous poussez mal. Franchement, pousser, moi, les trucs de respiration, ce n'est pas trop mon truc. J'ai un peu de mal. Donc bloquer, inspirer, pousser. De toute façon, tu pousses dans le vide, tu ne sens rien parce que je ne sens rien. Donc voilà. Bon, finalement, elle sort quand même. Mais j'ai vu le cordon autour de la tête, autour de l'épaule. Donc moi, quand ils l'ont sortie, elle était inanimée. Donc ils me l'ont montré et ils sont partis avec. Donc ça, c'était quand même un peu... J'ai arrêté de respirer là. Tu vois, pendant dix minutes, j'attendais et ils l'ont ramené. Bon. Tu vois, jusqu'au bout,

  • Speaker #0

    tu es en apnée en fait.

  • Speaker #1

    Tu ne sais pas comment ça va se passer. Mais oui, elle avait le cordon bien enroulé. Et ça, je l'ai vu autour du bras, autour des poches. Oui, moi, j'aurais aimé que ce soit plus naturel, que j'aille la chercher. Tu vois, bon, c'est tout. Je n'avais pas donné le prénom jusqu'à la fin. Je me dis, c'est quoi le prénom ? Cléor. Ah, Cléor ? J'aime bien. Non, Cléor. Ah, je n'aime pas. Je ne vais pas demander ton avis. Tu vois, j'ai une réaction. Après, c'est tout. Tout le monde est parti. Oui, il y a un gynéco qui est venu entre-temps. Mais ce n'est pas poussé. Ce n'est pas normal. Non, mais c'est bon. Enfin, moi, je n'ai Ouais, c'était pas super. C'est pour ça que je voulais avoir un deuxième...

  • Speaker #0

    Comment ça, c'est pas un exercice que tu fais tous les jours ?

  • Speaker #1

    Non, mais...

  • Speaker #0

    De pousser, comment ça, tu sais pas pousser ?

  • Speaker #1

    Non, des fois... C'est dingue.

  • Speaker #0

    Oui, mais...

  • Speaker #1

    Bon, ça va, la petite sage-femme que j'avais...

  • Speaker #0

    C'est leur quotidien. C'est un biais, c'est un biais. C'est leur quotidien à eux, mais c'est pas notre quotidien.

  • Speaker #1

    C'est dans mon équipe, c'est des suicides. Il y a des sales natures, mais je sais pas qui y va. Enfin, bref, c'est...

  • Speaker #0

    Ça dépend, ça dépend des pages aussi, mais... Oui. Ça peut bien se passer aussi.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est tout. Ils nous ont laissé quand même toute l'après-midi sans moi. Donc là, ça allait. En fait,

  • Speaker #0

    ils ont pu retirer le cordon. Oui,

  • Speaker #1

    elle est sortie. J'ai vu qu'ils avaient...

  • Speaker #0

    Ils te l'ont rendu et elle n'a pas eu besoin d'assistance ventilatoire.

  • Speaker #1

    Non, mais je ne sais pas. Ils l'ont emmené après. Je n'ai pas su ce qui s'était trop passé.

  • Speaker #0

    D'accord. Quand elle est revenue,

  • Speaker #1

    elle était... C'est vrai, elle était énorme. Ok,

  • Speaker #0

    d'accord.

  • Speaker #1

    Donc voilà, après il y a une sache-femme qui te l'habille, un parcours classique, et puis après ils t'emmènent dans ta chambre, fin de journée. Donc il y a mon père qui l'a vue, et puis après il est reparti. Et voilà, je suis restée dans ma chambre avec ma fille. Il n'y a pas grand monde qui est venu. Cette nuit-là, je reviens pour vous montrer comment elle a changé. Bon, minuit, toujours personne. Je fais bon, c'est tout. Je vais les faire toutes seules. Je vais bien me débrouiller. Donc voilà, elle était dans son lit. Moi, j'étais à côté. À chaque fois que je me levais, je me faisais pipi dessus. Puisque je n'ai pas perdu de sang après l'accouchement. Mais par contre, j'ai eu des fuites urinaires longtemps après. Longtemps, longtemps après. Est-ce que c'est la péridurale ? Bon, j'ai été quand même, j'ai eu quelques points. ben voilà c'est la rééducation périnéale et je les fais un peu ouais ouais c'est un peu jamais remis comme avant je pense mais ça te laisse des traces quand même dans le corps il sent bien que tes organes même les intestins tout ça ça se remet pas à bête ça se travaille de manière et puis après les journées sont passées elle prend pas de poids c'est d'autres C'est limite, c'est de ta faute. Elle n'arrive pas à prendre le téton. La montée de lait, ça met quand même du temps. Je n'étais pas pro allaitement, mais finalement, elle prenait le sein. Donc, voilà, je la mettais au sein quand même. À la clinique, il y a du monde tout le temps qui te donne des livrets. La montée de lait, c'est au bout de cinq jours. Et au bout de deux jours, vous n'avez pas de montée de lait. Mais reprenez vos notes. Voilà, donc ça m'a plus agacée. finalement j'avais qu'une envie c'était de partir, j'avais choisi cette clinique quand même pour une chose que je précise, il y a un officier de l'état civil dans la clinique, donc pour déclarer en fait ton enfant C'est quand même bien pratique d'avoir ça.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Parce que tu...

  • Speaker #0

    Que de se déplacer quelque chose après.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Donc le mardi, je m'étais habillée. J'ai laissé la petite. Vous allez où ? Je lui ai déclaré. Ah d'accord, bon. OK. Déjà, elle me dit... La fille m'appelle. Elle me dit, vous avez dit que c'était... Elle est née quand ? Le 17. Ah, ils avaient écrit le 15. OK. Bon. Oh ! Oh là là !

  • Speaker #0

    Il est temps de partir !

  • Speaker #1

    C'est tout, je vais la déclarer, je remonte. Il faisait une chaleur dans la chambre. La gamine a été rouge et elle dormait beaucoup. Qu'est-ce qu'elle a cette petite-là ? Une pédiatre.

  • Speaker #0

    Elle est inanimée,

  • Speaker #1

    mais qu'est-ce qu'elle a ? Elle ne bouge pas, elle est complètement amorphe. Laisse-la dormir si elle a envie de dormir. Ah ouais, vraiment Alors, il fallait acheter des bouts de seins en plastique parce qu'elle ne prenait pas avec mon téton Bon, moi, qu'est-ce que je fais ? Je m'habille, je vais à la pharmacie Non, non, madame, vous n'avez pas le droit de sortir de la maternie Je vais regarder sur Youtube, il y avait une pharmacie à 500 mètres Oui, je suis venue Je vais à la pharmacie, c'est normal Non, non, vous n'avez pas le droit de sortir Oh là, c'est une prison j'appelle de la famille qui était dans le coin qui me ramène les trucs finalement ça ne sert à rien donc à la nuit il y avait une ancienne qui m'a dit amenez moi un petit biberon tu sais de lait ça ne sert à rien à changer mais bon elle avait repris quelques grammes le vendredi matin ma mère vient de chez, on se barre de là je l'avais pris je lui ai dit laisse les trucs dans la voiture je vais la prendre dans une couverture dans mes bras je passe devant les sachets bon au revoir vous avez pas de siège vous avez pas de de causier oh là là bon j'étais contente de rentrer je rentre chez moi j'avais quand même été à la pharmacie acheter les petits biberons tu vois j'ai dit bon si je suis en galère finalement je les ai même pas ouverts le vendredi j'arrive chez moi dès le samedi du lait mais à n'en plus finir j'ai allaité ma fille pour mon inscrit moi j'aurais pu allaiter je un orphelinat en Afrique tellement j'avais de l'air. Donc, franchement, il faut arrêter avec ça. J'ai retrouvé ma sage-femme de campagne qui m'a dit...

  • Speaker #0

    Mais c'était très bien.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, ouais. Je n'ai jamais vu un pédiatre, puisque où j'habite, il n'y en a pas. Donc, c'est que médecin traitant. Et la sage-femme que j'ai vue un peu, qui ne se déplace pas parce qu'elle a trop de monde, donc il faut y aller. Elle a vu ma fille, ça va très bien. Voilà. Et après... C'était une grosse dormeuse, effectivement. Oui, ce que je veux dire aussi, c'est qu'on te parle beaucoup de tous les côtés négatifs. Donc l'enfant ne dort pas, le lait ça ne va pas. Il faut dénormatiser, en fait. Si tu es bien, tu es dans un environnement sain, ça ne crie pas partout, tu n'es pas stressé. Moi, j'avais tout organisé chez moi. Je mettais mes mille canapés, en fait, je dormais dans mon lit. tu te calmes un peu sur les rythmes de ton enfant, tu le laisses tranquille et tu n'es pas tout le temps dessus, tu n'es pas tout le temps en train de le laver, en train de l'astiquer,

  • Speaker #0

    en train de le regarder sur toutes les coutures oui c'est exactement, c'est marrant c'est justement un poste, je me suis dit il faut absolument que je fasse un poste sur non un enfant ça ne crie pas tout le temps non ça ne pleure pas tout le temps, non c'est pas l'enfer, non ça peut être très cool et même te demander il y a un bébé ici oui mais moi je me souviens les amis qui sont venus voir c'est aussi ça ?

  • Speaker #1

    Ils ont envie de fêter la naissance, elle a dormi pendant trois heures. Après, j'ai passé des journées dans le canapé à la laiter, mais c'est parce que je voulais aussi, ça ne m'a pas empêché de manger, ça ne m'a pas empêché de faire mes lessives, ça ne m'a empêché de rien. En plus, bébé, ça se transporte hyper facilement, tu le mets dans une coque, en voiture, sur la poussette, voilà. Après, j'ai acheté la bonne voiture avec la bonne poussette qui va dans le coffre. Je m'étais quand même assez bien organisée.

  • Speaker #0

    Équipée, oui.

  • Speaker #1

    Tout était pratique pour que ce soit le plus pratique possible. Le premier mois, elle a dormi dans ma chambre dans un lit par appui, pas de cododo. Chacun son lit. Si elle se réveillait…

  • Speaker #0

    Mais elle était à côté de toi. Oui,

  • Speaker #1

    elle était à côté.

  • Speaker #0

    Elle te sentait. Pas dans le lit. Au dodo, en fait, ce n'est pas forcément dans le lit, mais c'est à côté, dans la pièce. Il est en sécurité. Voilà.

  • Speaker #1

    C'est sûr que... Si à 9h, c'était un été, j'allais me coucher à 9h. J'étais aussi fatiguée. Je n'étais pas épuisée. Je n'étais pas...

  • Speaker #0

    Et puis après, j'avais plus faim. Donc, je mangeais beaucoup de fruits. Finalement, je ne mangeais plus du tout la même chose qu'avant. Donc, voilà. Après, ça a été violent parce que j'ai perdu quand même 32 kilos en six mois. Derrière, l'allaitement, ça te fait froid. Et puis, ouais, sans rien faire finalement. Donc là, j'ai eu mal au corps, moi. Et ouais. J'ai eu quand même un peu mal partout. Ça a été... C'est violent, la perte de poids rapide. Oui. Oui.

  • Speaker #1

    Le corps se transforme tellement. C'est des grosses montagnes. Oui. On se reconnaît pas du tout. On découvre notre corps avant, pendant, après. Et là, tu as fait il y a trois ans, donc c'est encore différent qu'il y a trois ans, qu'il y a deux ans. C'est assez particulier. Oui, oui, oui. Ces changements. Oui.

  • Speaker #0

    Pour elle. Qu'est-ce qu'on a fait ? Tu vois, petite vie tranquille, les balades, l'allaitement. Je n'ai pas ressenti le besoin d'être avec quelqu'un. Et puis, dans l'histoire de Parentalité Solo et d'avoir un enfant, moi, je savais qu'une fois que j'aurais accouché, en fait, si ton enfant, c'est qu'à toi, il n'y a que toi qui t'en occupes. Donc, moi, je savais que quand j'avais un enfant, il n'y aurait plus rien d'autre que l'enfant. Même si j'aurais été en couple, si tu veux, je m'entends toujours. Oui, je savais que j'allais me consacrer. Et encore plus quand tu l'as à 39 ans, que tu as déjà fait quand même toute ta vie seule.

  • Speaker #1

    Seule, célibataire.

  • Speaker #0

    Après, tu te consacres à ton enfant. Et j'avais cette envie-là et pas envie de la partager. Et puis les relations intimes, je savais que j'aurais plus envie non plus après. Donc je compatis avec toutes les femmes qui sont obligées de servir les envies de leur mari après avoir accouché. C'est vraiment pas du tout le truc qui te traverse l'esprit. Donc ça aussi, le fait d'être seule, c'est pas mal. parce que déjà t'as pas la tête là, t'as le corps que tu veux, tu t'habilles comme tu veux comme tu veux, oui oui oui voilà t'es pas dans cette obligation qu'on peut se faire il faut que je maigrisse ou je perds des kilos, il m'aime plus, il m'aime pas, il m'aime... oh la la mais vraiment t'as pas toute cette prise de tête il va voir ailleurs, il s'en occupe pas voilà t'es tout le temps en train de râler, au moins t'es la seule à t'en occuper

  • Speaker #1

    t'as pas de contraintes,

  • Speaker #0

    de relations à voir non consenties, ou faire des choses que t'as pas envie, parce qu'honnêtement, pendant la première année, t'as pas envie. Même moi, aujourd'hui, de toute façon, je n'ai pas envie.

  • Speaker #1

    C'est normal, c'est physiologique et c'est normal. Ah oui, et donc aujourd'hui... c'est toujours pareil ah oui non moi ça ne me dit rien du tout les vidéos zéro je n'ai pas l'énergie tout le temps est-ce que tu penses que c'est quelque chose qui est vraiment définitif ou que tu souhaites je ne sais pas mais en tout cas déjà moi je fais il n'y a personne qui rentrera dans ma vie avec

  • Speaker #0

    ma fille parce que je ne veux pas la perturber s'habiller comme ça pour l'instant peut-être quand elle sera en âge de comprendre ce sera différent mais moi il n'y a personne qui vient dormir chez moi un masculin qu'elle ne connait pas avec toutes les histoires qu'on entend voilà moi de toute façon en ce moment je travaille on part le matin de la maison à 7h30 on rentre le soir à 6h30 le temps de faire le coucher, le truc, le machin, préparer pour le lendemain c'est bien que se mettre sur les applis c'est pas oui c'est pas la peine c'est pas non entre 9h et 9h30 point barre après je me couche lendemain c'est réveil à 6 heures donc voilà c'est mettre enfin sans y avoir de place il n'y a pas de place là non mais il y avait de la suite de toute façon il n'y a pas de place voilà on pièterait sur la relation que j'ai avec ma fille moi je veux pas lui faire rencontrer des gens ça m'intéresse pas et puis je vis aussi dans un milieu rural donc forcément rencontrer des gens c'est quand même pas simple et puis non je veux qu'on Franchement, tu sais, le soir, je mange mon jus, ma petite salade, mon truc, je regarde ma série. D'accord, peut-être je vis, ok, des fois je dis comme une bonne sœur, mais tant pis.

  • Speaker #1

    Ça te convient, ça te convient, fin point. Non,

  • Speaker #0

    mais il faut assurer aussi le quotidien, il faut assurer... Voilà, et puis être en couple, c'est aussi des contraintes. Enfin, le soir, moi, j'arrive, je me change, je me fous en pyjama. Enfin, voilà, je n'ai pas envie. Ah, ben, tu n'es plus habillée comme tu étais dans la journée. Ben non, je suis chez moi, donc je fais ce que je veux. En fait,

  • Speaker #1

    là, ce que tu dis, c'est vraiment d'avoir cette liberté de femme, de choisir vraiment le célibat, c'est un vrai choix de vie où tu mènes ta vie comme tu en vis. Ça ne veut pas dire que non, il n'y aura plus du tout d'hommes dans ta vie. pas du tout ça, mais que pour le moment, en tout cas, c'est pas le moment. T'as autre chose à vivre. Et ça te convient très bien et c'est pas un problème. Et c'est ce que tu me disais juste avant qu'on commence l'interview aussi, c'est qu'on a le droit d'être heureux et seul, en fait. Et c'est tout à fait possible. C'est pas par des mamans solos que forcément, on va pas bien, que forcément, c'est compliqué pour nous. Il y a des difficultés, certes, mais ce peut être aussi un choix de vie et c'est ça aussi que je souhaite mettre en avant, ça peut être un vrai choix de vie et complètement assumé.

  • Speaker #0

    Le problème, c'est plutôt les autres qui ne comprennent pas comment tu peux être… Alors déjà, comment tu peux vouloir un enfant sans désirer une autre personne ? Ce n'est pas… Moi, je me suis déjà pris la tête avec des amis. Comment le désir d'enfant peut naître s'il n'y a pas…

  • Speaker #1

    Un seul, sans… Ah oui. Ah oui.

  • Speaker #0

    Comment tu peux avoir envie d'avoir un enfant tout seul ?

  • Speaker #1

    Effectivement, oui. Je n'ai pas eu l'air de conversation, mais c'est intéressant. Tu as le point de vue de comment chacun projette l'enfant ?

  • Speaker #0

    Comment tu peux partager ? Tu rentres, à ta maison, il n'y a personne. Le soir, ça ne m'empêche pas de... Déjà, ma fille adore les petits apéros. Ça ne m'empêche pas de faire un petit apéro avec ma fille.

  • Speaker #1

    On n'est pas toutes seules. Il y a un enfant. On n'est pas toutes seules déjà. Il y a un enfant qui grandit.

  • Speaker #0

    Non, et puis même, je ne ressens plus le besoin de sortir. Je l'ai fait de mes 18 à mes 38 ans. Sortir les soirs et les copines, ça m'a apporté quoi ? j'en retire pas grand chose à part que voilà j'aurais pu tu t'es amusé pendant moi mais je me suis amusé mais c'est autre chose il s'était une autre vie voilà mais en fait aussi comme cette villa moi je l' ai déjà vécu c'est pas la même que quand tes parents à 20 ans tu vois tu grandis avec ton enfant et c'est à 40 ans que tu te retrouves à faire cette villa moi la vie j'ai déjà fait avant donc je sais ce que c'est enfin les after work

  • Speaker #1

    Et les besoins ne sont pas les mêmes, du coup, maintenant. Tout ça, tu as déjà vécu. Donc, le besoin n'est plus le même. Tu ne réponds plus aux mêmes choses. Là, être passé ton samedi soir avec ta fille, c'est super cool, en fait. C'est tranquille et ça va très bien. Même si tu es en pyjama à 21h, tout va bien.

  • Speaker #0

    Oui, mais après, moi, j'ai une maison. On peut tenir, ça prend quand même beaucoup d'énergie. Ce n'est pas pareil que d'avoir un appartement. quand même beaucoup de choses à gérer. En fait, le poids dans ma vie, c'est plus ma maison que ma fille. Tu vois ? Dans la maison, il y a toujours un truc qui ne va pas, un truc qui ne fonctionne pas, un ouvrier qui doit venir. Enfin, il y a toujours un truc à faire. Moi, ma fille, elle va à l'école déjà depuis sept ans. Oui, donc qu'est-ce qu'on a fait ? Déjà, je travaillais dans une banque, donc j'ai quand même pas mal d'arrêts congés. Donc, j'ai repris… mois d'octobre. Donc, tu vois, j'en ai bien profité à la garder toute seule. On est partis en vacances toutes les deux. Je vais souvent à Saint-Malo faire une thalasso. Donc, il y a un petit club enfant. Donc, c'est bien. Là, je... Maintenant, je pars... Enfin, voilà, je regarde où je peux aller en vacances, où on peut la garder. Donc, t'as cette thalasso-là où il y a un club enfant. Donc, ça me permettait de faire les soins la journée. Et elle, elle est gardée par des autres personnes.

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    C'est bien. On a été aussi, pour ne pas le citer, tu as le club Med qui garde aussi les enfants. Il y a tout ce qui est baby club et tout ça. Donc ça, c'est hyper bien. Donc, j'ai fait plusieurs où elle fait ses activités la journée. Et puis comme ça, on la récupère le soir. Ils peuvent aussi la garder le soir. Donc ça, c'est bien. Donc maintenant, je fais plutôt mes vacances en fonction de la fille.

  • Speaker #1

    D'accord. OK, super.

  • Speaker #0

    Ah, la première.

  • Speaker #1

    Oui. On arrive déjà.

  • Speaker #0

    Oui, c'est long.

  • Speaker #1

    J'ai envie de continuer. On pourrait encore continuer pendant des heures et des heures. On a échangé sur plein de sujets différents et je t'en remercie aussi parce que tu as une dynamique où c'est complètement assumé. Ta parentalité solo est complètement assumée. Ça a été quand même galère, tout ce chemin de PMA. Aujourd'hui, toi, tu vis sereinement ta vie avec ta petite pépette. Encore une fois,

  • Speaker #0

    le conseil que je pourrais donner, c'est quand même d'avoir ta famille en proximité parce que ça...

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    C'est quand même essentiel, au moins tu as des gens sur qui tu peux compter. Moi, mes parents, ils sont en retraite, ils n'ont qu'elles à s'occuper. Aujourd'hui, elle est encore chez elle, chez eux, ils s'en occupent bien. Après, ils me la gardent quand c'est professionnel. Si c'est peut-être pour aller m'amuser, ce ne serait pas le cas. Mais voilà, je pense qu'il faut un environnement serein, il faut que tu sois bien équipé, bien organisé. L'organisation, ça fait aussi beaucoup. donc voilà il faut y avoir l'entourage il faut y avoir du relais aussi pour souffler ça fait du bien aussi quand t'as passé quelques nuits à pas dormir un moment c'est ouais je crois voilà après un deuxième enfant j'y ai pensé mais je pense que quand ton enfant grandit à un moment tu as aussi envie de revivre les moments où t'étais enceinte où il était bébé tout ça bon c'est tout j'ai fait un peu le voilà c'est j'ai trouvé mon équilibre comme ça moi ma fille aime combien parfaitement elle est en bonne santé tout va bien donc bah c'est tout je pense que on reste dans ce schéma je vais quand même avoir 42 ans donc il faut aussi être réaliste financièrement aussi c'est déjà pas mal bah oui c'est de tout prendre en considération ouais après bon si tu veux on pourra en reparler comment moi mon problème au sens est plus un peu moins de me situer dans ma vie sans ma fille et un peu plus de et quand même beaucoup moins de cinq ans c'est un peu ça oui et c'est après aussi c'est moi en fait moi sans ma fille moi sans moi c'est ça ouais si tu veux pour un écran et mais avec plaisir voilà c'est ce sujet on parlait forcément de l'épée

  • Speaker #1

    Oui, mais tout à fait. C'est tout à fait intéressant. C'est très juste. Oui, je garde ton idée. Et moi, en tant que femme, complètement. Écoute, je te remercie pour ton témoignage, pour ta joie de vivre, pour ton humour. Merci à toi. Et pour ce très bon moment passé avec toi et toute ton histoire.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    À bientôt.

  • Speaker #2

    Merci d'avoir écouté cet épisode. J'espère qu'il vous a plu. Vous pouvez m'aider en vous abonnant. en appuyant sur le petit cœur, liker et aider les autres parents qui en auraient besoin en partageant ce podcast autour de vous. Vous pouvez retrouver toutes les émissions sur le site internet Sololitude, sur la page Facebook et Instagram au nom de Sololitude et de emily.avelyne donc emily c'est E-M-I-L-I-E .avelyne A-V-E-L-I-N-E A bientôt pour un prochain épisode de Sololitude

Chapters

  • Introduction au podcast Sololitude et présentation de Claire

    00:00

  • Le parcours de Claire en PMA et ses choix de maternité

    01:09

  • Les défis de la fécondation in vitro en Espagne

    02:00

  • Les émotions et les peurs durant la grossesse

    04:45

  • Préparatifs pour l'arrivée du bébé et le nid parental

    09:19

  • L'accouchement et les premières heures avec le bébé

    16:15

  • L'allaitement et les défis après la naissance

    24:12

  • Réflexions sur la parentalité solo et le choix de vie

    30:05

  • Clôture et remerciements

    42:28

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Description

Aujourd’hui nous retrouvons Claire, 42 ans, en parcours pma solo. Nous reprenons l’épisode où elle part pour l’Espagne.


Pour rappel :


Dans cet épisode, je reçois Claire, une maman de 42 ans originaire d'un petit village du nord-est de la France.


Après avoir passé qq années en région parisienne, elle décide de revenir à ses racines, à la recherche d'un environnement plus favorable pour élever sa fille Cléor, qui a presque trois ans.


Elle reprend des études vers l ’âge de 30ans et reçoit un « choc » lors d’un rdv avec sa gynéco. Elle fera le lien avec son désir d’enfant et décidera alors de se lancer dans un parcours pma.


Elle évoque ses relations amoureuses, le manque d’engagement de ses partenaires et son désir profond d’élever un enfant « pas avec n’importe qui « comme elle le dira.


Son expérience en pma la mène tout d’abord en Belgique puis en Espagne, où elle a trouvé une clinique beaucoup plus accueillante.


Claire partage les montagnes russes émotionnelles de son parcours de fertilité, y compris le déchirement d'une fausse qu’elle choisira de vivre seule.


Claire sait faire la part des choses pour son équilibre, entre son enfant, sa maison, ses proches, sa solitude choisie et non subie.


Cet épisode est une exploration sincère, des complexités du parcours et des choix qui l'ont amenée à embrasser son rôle de mère célibataire.



Vous pouvez me retrouver ici :

👉https://www.instagram.com/emilie.aveline/

👉https://www.facebook.com/EmilieAvelinefb

👉https://www.facebook.com/Sololitude

👉https://www.instagram.com/sololitude.emilieaveline/


Merci de liker et de partager :)


Emilie


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Sololitude, le podcast qui s'adresse aux mamans solos par soi. Oui, vous avez bien entendu, c'est un réel désir de devenir maman solo qui nous pousse à choisir ce nouveau mode de vie. Depuis la loi en 2021 sur le PMA qui autorise les femmes seules et homosexuelles à devenir mère, nous sommes alors de plus en plus nombreuses à opter pour avoir un enfant sans homme. Cela ne veut pas dire que nous sommes contre les hommes, loin de là. Juste que la vie nous a menés à des histoires de vie différentes et réfléchies. C'est à partir de là que je m'intéresse à ce véritable choix, ce qui incite les femmes d'aujourd'hui à faire un bébé toute seule. Pour me présenter, je suis Émilie Pavoulin, ancienne infirmière depuis plus de 15 ans, praticienne en éclosé. Dix ans, j'accompagne régulièrement des femmes lors de leur parcours de parenté. Ici, j'interview des mamans, mais aussi des professionnels, afin d'étayer cette réflexion et d'apprendre des aléas de la parenté, avec tous les questionnements et bouleversements selon les gens. Bienvenue sur Sololitude, bonne écoute ! Aujourd'hui nous retrouvons Claire, 42 ans, en parcours PM à Solo. Aujourd'hui pour le deuxième et dernier épisode concernant son histoire, nous la suivons jusqu'en Espagne. Bonne écoute !

  • Speaker #1

    Donc je fais la crémaillère de la maison et le jour de mes règles. Donc voilà, allez, on démarre le protocole. il faut refaire encore des tests Covid pour aller en Espagne donc je programme tout et là je me dis j'ai appelé la médecin qui me met en arrêt maladie il y avait encore des médecins qui étaient assez tolérants là-dedans sur les arrêts maladie donc elle me met 15 jours en arrêt maladie le matin, le soir je prends l'avion direction Espagne et puis on refait encore tout le protocole de FIV et là ... un embryon, un seul embryon j'ai eu.

  • Speaker #0

    Un seul ? Ouais. Ok. Il se développe jusqu'à j'ai 5. Ouais,

  • Speaker #1

    un seul c'est tout. Donc tu vois c'est...

  • Speaker #0

    Et donc là tu avais 37, 38 ans ?

  • Speaker #1

    Bah oui je suis tombée enceinte à 38. Tu vois les chances.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui.

  • Speaker #1

    J'ai tombé enceinte à 46 ans, j'ai un peu de mal à croire que l'embryon...

  • Speaker #0

    ces nouvelles il faut pas ah bah voilà on peut se diriger vers un don de vos sites aussi oui pour optimiser ce site pour les retombées enceintes ah oui oui donc un embryon ouais un embryon et elle me dit bah on fait quoi je dis non mais là on met les deux le frais le congelé on

  • Speaker #1

    met les deux moi c'était on met les deux je repars je n'en reviens plus

  • Speaker #0

    Il y avait un frais et un congelé. Oui. Au départ, à la première FIV, tu en avais trois, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Non, j'en avais que deux. Elle a mis un frais et ils en ont congelé un.

  • Speaker #0

    OK. Donc là, il n'en restait qu'un ?

  • Speaker #1

    Plus le nouveau de la nouvelle FIV.

  • Speaker #0

    Ah, plus le nouveau. D'accord. OK. Donc là, tu dis, on met les deux.

  • Speaker #1

    Oui, on met les deux. Elle dit, on n'a jamais fait un frais et un congelé. Je dis, non, mais je m'en fous. On met les deux. Moi, je ne reviens plus. C'est fini. Donc voilà, je me revois le matin, hop, on en met les deux et j'avais la valise, hop, le taxi part, je reprends l'avion et voilà, je rentre.

  • Speaker #0

    Tu n'es pas avec les deux embryons implantés. Est-ce qu'à ce moment-là, tu t'es dit, parce que je ne veux pas revenir en implante les deux, mais si c'est une grossesse, j'ai mes l'air, je la suis.

  • Speaker #1

    Oui, j'ai dit.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Oui, comme ça, j'aurai eu deux. Ok. C'était peut-être un peu fou, je l'accorde. Mais bon, après, tu sais, je savais bien que c'était quand même... Si on avait déjà un, que ça marchait, c'était déjà bien.

  • Speaker #0

    Donc, tu savais finalement au fond de toi que...

  • Speaker #1

    Ouais, je... Quelque part. Mais tu le sens, ouais. Ouais, tu le sens quand même. Vu les circonstances, vu ce qui s'est passé avant, grossesse gémellaire, j'en doutais.

  • Speaker #0

    En fait, là, tu t'es dit quelque part que tu optimisais tes chances pour être sûre qu'on m'a aidée. Oui,

  • Speaker #1

    j'optimisais mes chances. Je ne voulais pas revenir. Écoute, ce n'était aucun doute. Je fais mon test de grossesse, donc positif. Moi, je m'en doutais quand même. C'était positif parce que j'avais eu... Tu vois, j'étais encore en train de déménager. J'avais des sauts d'humeur. Je m'énervais quand même assez facilement. J'étais un peu fatiguée. Oui, je n'étais pas quand même au top de ma forme. Donc bon, quand j'ai fait le test, je savais que c'était positif.

  • Speaker #0

    Tu savais au fond. Oui,

  • Speaker #1

    positif. Bon, après, les semaines se passent puisqu'il faut que tu attendes. Tu fais des prises de sang tous les jours.

  • Speaker #0

    Alors, comment tu les vis ces semaines-là, sachant que la première fois…

  • Speaker #1

    Tout le monde est tendu. Je ne fais pas une grossesse. Tu retiens ton respiration jusqu'à la fin. Mais jusqu'à la fin… Même la famille et tout, ce n'était pas l'enthousiasme. C'était à chaque échographie, tu avances vraiment pas à pas. Oui, c'est clair. Tu n'es pas sereine. Bon, les prises de sang, ça évolue normalement. Et puis, je pars en vacances, un peu des vacances, crapahuter, marcher, tout ça. Bon, good. Il n'y a pas de compte-indications au début. Donc, voilà, les randos, les machins. Bon, on revient le samedi. Et dans la nuit, perte de sang. J'étais partie avec ma tante. Perte de sang. Je venais de faire 800 km en voiture. Donc, forcément, je ne sais pas si ça a joué. Perte de sang. Perte de sang. Mais vraiment, ouais, beaucoup. Bon, c'est mort. Bon, c'est mort, mais en même temps... J'ai eu un signe aussi dans mon ventre. J'ai senti des petites bulles.

  • Speaker #0

    Je faisais bizarre.

  • Speaker #1

    Et puis le matin, plus de perte de sang. Bon, ça s'était arrêté. Bizarre quand même. J'avais rendez-vous le jeudi chez la gynéco pour faire la première écho de datation. Et j'ai quand même été aux urgences gynécologiques peut-être chez moi. Et donc, elle me fait la... Ah ben non, vos petits embryons et tout, mais poche de sang énorme autour. Et ça, c'est assez fréquent quand tu fais des filles.

  • Speaker #0

    Oui, c'est important de le dire. Merci. Voilà,

  • Speaker #1

    sur les coups.

  • Speaker #0

    Tu peux avoir des saignements, ça veut pas dire que l'embryon est parti, mais c'est assez fréquent avec les filles.

  • Speaker #1

    Oui, avec les filles, t'as quand même ce risque-là. Donc c'est pas des collements de la sainte terre. C'est vraiment...

  • Speaker #0

    C'est pour ça que ce sont des grossesses qui sont aussi plus suivies.

  • Speaker #1

    Ah bah t'es suivie comme le lait. Bah surtout. Donc vous arrêtez de conduire, vous arrêtez, vous vous reposez, mais sinon tout va bien. Sauf que pendant trois mois, je perdais du sang de manière un peu inopinée, parce qu'il faut que cette Ausha se vide. Donc t'es en course, tout d'un coup, floup, ça... Et puis d'un coup comme ça, un peu du sang noir, tu vois, vraiment que ça s'est évacué.

  • Speaker #0

    Et puis à chaque fois de te dire, est-ce que bébé tient, à chaque fois tu devais te poser des questions.

  • Speaker #1

    Ouais, mais je te dis, tu ne fais pas…

  • Speaker #0

    Bah oui, mais c'est ça, c'est-à-dire que tu n'as pas eu une grossesse complètement sereine, tranquille.

  • Speaker #1

    Bah les trois premiers mois, non. Enceinte. Franchement, tu… et puis t'as ta poche de sang qui tombe d'un coup bon la gynéco, première écho du coup j'ai refait vraiment l'écho chez la gynéco tout va bien bon ok elle a dit oui oui pas de voiture, repos après je ne me suis pas arrêtée de vivre je ne suis pas restée dans mon canapé de toute façon c'était du sang qui devait s'évacuer donc voilà le sang s'évacue Qu'est-ce qui s'est passé ? C'est tout. Après, je suis suivie. Il y a même des mois où j'ai eu deux échos entre le rendez-vous mensuel et l'écho de T1, T2, T3. De contrôle. J'étais suivie. Après, j'étais en télétravail. J'étais à la maison. Je me suis bien profité. J'ai pris 25 kilos. Mais c'était l'hiver en plus moi. Ma fille, j'ai su assez rapidement que c'était une fille. Je voulais une fille, donc très bien. Après, ça a été... Elle ne bougeait pas trop. C'est vrai que ça, c'est un peu inquiétant aussi. Bébé qui ne bouge pas forcément. Après... Pour revenir à la parentalité solo, moi j'ai fait toutes mes échos toute seule, ça ne m'a pas gêné du tout. Tout aménager la maison, je fais appel à ma tante, à ma mère, comme j'ai acheté une maison qui était... je suis finalisée de construire il y avait un peu de déco à faire des choses comme ça tu fais appel à des entrepreneurs normal tu aménages ton cocon et tu aménages ton intérieur il y a un mantra que je me suis un peu fait pour avoir un envoy d'ailleurs c'est un conseil que j'ai donné à une amie qui est tombée enceinte il y a plusieurs nids à faire Donc, tu as le nid à faire dans ta tête, c'est-à-dire être prête psychologiquement. Le nid à faire dans ton ventre, c'est-à-dire arrêter de fumer, manger sainement, arrêter l'alcool, prendre soin aussi de son physique. Et le nid à faire, on va dire...

  • Speaker #0

    À l'extérieur.

  • Speaker #1

    À l'extérieur, c'est-à-dire ta maison, comment tu vas accueillir ton enfant. Et je veux dire que j'ai acheté la maison un mois et demi, je suis tombée enceinte. Un mois et demi après, il y a quand même un déclic qui se fait. Puisqu'avant, j'habitais dans deux pièces, il n'y avait pas de possibilité. Voilà, tu as quand même...

  • Speaker #0

    Il n'y avait pas la place. Et c'est complètement vrai. J'aime beaucoup ton histoire, Denis. Parce qu'en fait, ce qui est à l'extérieur, ce qui nous représente à l'extérieur notre logement, c'est ce qui se passe à l'intérieur de nous. Et c'est hyper représentatif. Donc, avant, il n'y avait pas la place. Il n'y avait pas la place. que ce soit à l'intérieur et à l'extérieur et là t'arrives dans cette maison pouf il y a ce déclic c'est inconscient mais c'est symbolique et c'est comme ça que ça fonctionne aussi c'est fou c'est juste incroyable je

  • Speaker #1

    l'ai dit à une amie et trois mois après elle est tombée enceinte il y avait ce je pense qu'il y avait un des trois qui n'était pas finalisé dans son projet et ça m'a fait rire C'est quand même hallucinant de se dire, non mais si je pense qu'il y a une grosse part de psychologique. Donc pour en revenir, moi je prends ma voiture, je vais faire mes échographies, je reviens, j'appelle mes parents dans la voiture, tout va bien. Ça suit son cours, dès février je me fais une petite tasse à saut. Oui, je prenais quand même assez soin de moi, je n'ai pas fait trop de sport. fait trop d'efforts j'aurais pu voilà j'en ai profité si tu veux de me laisser un peu aller ça fait aussi du bien en particulier ouais ouais franchement être enceinte c'est magique ça passe ça passe pas vite comme des dents mais c'est quand même oui

  • Speaker #0

    Pour celles qui ont la chance de pouvoir le vivre de cette manière-là, ça peut être un moment qui est vraiment… Tu as de l'émotion, c'est vraiment magique.

  • Speaker #1

    Non, tu sais, j'étais chez moi, j'étais sur elle.

  • Speaker #0

    Malgré les contraintes. Oui.

  • Speaker #1

    Je n'ai pas besoin qu'on me caresse le ventre.

  • Speaker #0

    Ce n'était pas ça dont tu avais besoin. C'était vraiment cette solitude, mais que toi, tu sais gérer. Oui. ça faisait longtemps si tu étais seule, et bien avec ta solitude, et choisis, et tous ces moments-là aussi, choisis de les vivre avec toi-même, complètement, et malgré justement cette contrainte médicale derrière, tu as pu quand même te coucouner et profiter de cette grossesse.

  • Speaker #1

    Et puis tu es pas polluée par des disputes, enfin tu vois, par tout ce qui fait le... Non, mais ça, c'est hyper important.

  • Speaker #0

    Ah oui, il ne faut pas le sous-estimer, mais mine de rien, c'est une grosse charge mentale en moi. Elle est énorme, cette charge mentale en moi.

  • Speaker #1

    Et puis, moi, je n'ai pas forcément besoin d'échanger, de partager ce que je fais. Je ne suis pas quelqu'un qui... qui a besoin de tout le temps être dans l'échange, dans le partage, qu'on me valide ce que je fais ou pas. Ouais, ouais, non, mais moi, je pars faire un week-end toute seule, ça ne me pose pas de problème.

  • Speaker #0

    Oui, mais parce qu'il y a cet équilibre aussi dans ta vie, à l'intérieur de toi et à l'extérieur. L'histoire de Nis, c'est toi. Oui. C'est exactement ça aussi, c'est que tu as cet équilibre-là.

  • Speaker #1

    Donc, les mois passent. Ce février, je commence à faire les petits achats, les trucs. voilà, avril, mon anniversaire, tu vois, je vais fêter mes 39 ans. Oh, ce serait un petit bébé. Oh, il est en siège. Du coup, en fait, ça s'est très bien passé. Tu sais, je n'ai même pas senti... Après,

  • Speaker #0

    il se retourne.

  • Speaker #1

    Mais je dis, bouger, je n'ai pas de souvenirs vraiment de coups qui m'empêchaient de dormir et tout ça. Je n'ai pas... Je ne bougeais pas, je ne bougeais pas trop. Donc, voilà. Le prénom, ben voilà, j'ai acheté le bouquin des prénoms. Et moi j'ai un nom de famille assez courant, donc je voulais quand même quelque chose qui sorte de l'ordinaire.

  • Speaker #0

    Oui, tu l'as dit, de l'ordinaire. Oui,

  • Speaker #1

    voilà.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Donc, moi, il y a 650 personnes en France qui portent mon nom et mon prénom, donc je voulais quand même trouver quelque chose qui sortait un peu de l'ordinaire, sans être trop recherchée, pas inventée. Elle avait quand même pas mal de critères, et finalement, j'ai trouvé... Grâce au... Cléor. Oui, Cléor.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    On a bien, mais c'est un petit peu la même prénom. C'est vrai, mais c'est pas pareil quand même.

  • Speaker #0

    Ah, c'est vrai, parce que toi, ton prénom, c'est Claire et elle, c'est Cléor. C'est joli. Ok. Et donc, elle arrive à terme ?

  • Speaker #1

    Oui. Alors, dernière règle, le 17 juillet, naissance le 17 avril. Donc, pile. Et j'aurais pu... Non, je vais chez la gynéco. Je dis, non, mais moi, j'aimerais bien venir accoucher. Moi, j'ai en voiture, je me gare. Tu vois, quoi. Personne ne m'aide. Elle dit, le 20 avril, ça va ? Oui, tiens, je viens le 20 avril. Non, mais moi, dans ma tête, j'y allais. Je prenais ma voiture, je me garais le 20 avril, déclenchement, je repartais. sous normal,

  • Speaker #0

    avec bébé sous bras et c'était bon.

  • Speaker #1

    Ah oui, mais non, c'était finalement mieux avant. Donc, le 16 avril, j'étais en ville, je faisais des courses, tu vois, normal, resto. Et puis le soir, j'étais un peu vaseuse. Bon, j'étais pas comme d'habitude, je me regarde un film et puis là, je chantais avec les contractions. Mais c'était la première fois que j'en avais vraiment. Et c'était pas toutes les trois minutes. J'ai réussi quand même à dormir.

  • Speaker #0

    C'est pas toutes les trois minutes.

  • Speaker #1

    Ouais, non, c'était plus... Donc je m'étais dit, bon, j'attends que le jour se lève. Et puis on verra demain matin. Si vraiment ça... À 7h du mat, je me retourne dans le lit. Clac ! Poche des eaux qui éclate. Donc bon, ben voilà, j'appelle ma mère. Elle dit, non, mais moi, ce midi, j'ai 10 personnes à manger. Je ne peux pas t'emmener. Mon père. Bon, ben j'arrive. OK, donc ils arrivent. Il arrive. Et j'avais préparé les affaires. Et la poche des eaux qui rompt. Par contre, là, tu perds de l'eau, c'est... Beaucoup. Oui, ça n'arrête pas.

  • Speaker #0

    C'est des litres.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vraiment des litres. Donc, j'ai pris une douche rapide. Et puis, j'appelle la clinique. Je suis bon, j'ai perdu un peu d'iso. Je dis, mais je devais venir mardi. Et en fait, je viens aujourd'hui. Ah, d'accord. Je ne m'attendais pas mardi. Donc, voilà, on arrive à 45 minutes de route. Bon, dimanche de Pâques. Je précise dimanche de Pâques. Parce que dans une clinique, les jours fériés, ce n'est pas le même fonctionnement que... non en semaine donc j'arrive voilà et puis bon mon père du coup il va faire les papiers et moi j'arrive à l'examen vous êtes ouvert à 4 à d'accord ok bon on passe tout de suite en salle de naissance une petite bonne femme qui arrive vous voulez la péridurale ou pas parce que moi après je pars je suis plus là donc du coup si vous voulez la péridurale c'est maintenant ouais je te dis dimanche le pack qui est super mal j'avais mal mais franchement c'était supportable et tk4 j'aurais aimé bon finalement tout le monde le fait c'est tout une période ral tu cherches

  • Speaker #0

    pas trop voilà tu dis n'avait pas à me projeter l'accouchement physique non pas si mais

  • Speaker #1

    Moi, j'avais le même souci. Je m'étais plus ou moins... Ouais, l'accouchement, finalement, c'était plus la finalité qui m'intéressait, que ça se passe bien, finalement, que l'accouchement. Mais je pense que...

  • Speaker #0

    Tu prends la péridurale.

  • Speaker #1

    Elle m'a fait la péridurale. Cinq minutes après, j'étais ouverte à neuf. Donc, prendre le bac, le combat et tout. Sauf qu'après, ça a traîné. ça a traîné, ça a traîné, mais moi je ne sentais plus les contractions, je ne sentais plus rien. Donc à un moment, ça c'était la matinée, c'était dans la matinée, j'ai accouché, il était 1h10.

  • Speaker #0

    Donc ça a été quand même assez rapide. Attends, rapide, j'ai pas compris. J'ai eu mes premières contractions du midi.

  • Speaker #1

    Du midi ? J'ai eu mes premières contractions, on va dire à minuit. Et le lendemain, à midi, j'avais pratiquement accouché. Pour un premier, c'est quand même... Tu vois, ça n'a pas duré trop longtemps. Et puis bon, c'est tout, c'est ouvert à 10. Elle commence à... Ouais, vous avez touché au produit. Non mais j'ai rien touché. Parce que je ne sentais pas les contractions. Elle m'avait mis une dose de cheval. pour que je reste calme à mon avis toute la matinée. Donc en fait, il y en a une qui avait les mains sur mon ventre pour me dire quand est-ce que je poussais. Oui, vous poussez mal. Franchement, pousser, moi, les trucs de respiration, ce n'est pas trop mon truc. J'ai un peu de mal. Donc bloquer, inspirer, pousser. De toute façon, tu pousses dans le vide, tu ne sens rien parce que je ne sens rien. Donc voilà. Bon, finalement, elle sort quand même. Mais j'ai vu le cordon autour de la tête, autour de l'épaule. Donc moi, quand ils l'ont sortie, elle était inanimée. Donc ils me l'ont montré et ils sont partis avec. Donc ça, c'était quand même un peu... J'ai arrêté de respirer là. Tu vois, pendant dix minutes, j'attendais et ils l'ont ramené. Bon. Tu vois, jusqu'au bout,

  • Speaker #0

    tu es en apnée en fait.

  • Speaker #1

    Tu ne sais pas comment ça va se passer. Mais oui, elle avait le cordon bien enroulé. Et ça, je l'ai vu autour du bras, autour des poches. Oui, moi, j'aurais aimé que ce soit plus naturel, que j'aille la chercher. Tu vois, bon, c'est tout. Je n'avais pas donné le prénom jusqu'à la fin. Je me dis, c'est quoi le prénom ? Cléor. Ah, Cléor ? J'aime bien. Non, Cléor. Ah, je n'aime pas. Je ne vais pas demander ton avis. Tu vois, j'ai une réaction. Après, c'est tout. Tout le monde est parti. Oui, il y a un gynéco qui est venu entre-temps. Mais ce n'est pas poussé. Ce n'est pas normal. Non, mais c'est bon. Enfin, moi, je n'ai Ouais, c'était pas super. C'est pour ça que je voulais avoir un deuxième...

  • Speaker #0

    Comment ça, c'est pas un exercice que tu fais tous les jours ?

  • Speaker #1

    Non, mais...

  • Speaker #0

    De pousser, comment ça, tu sais pas pousser ?

  • Speaker #1

    Non, des fois... C'est dingue.

  • Speaker #0

    Oui, mais...

  • Speaker #1

    Bon, ça va, la petite sage-femme que j'avais...

  • Speaker #0

    C'est leur quotidien. C'est un biais, c'est un biais. C'est leur quotidien à eux, mais c'est pas notre quotidien.

  • Speaker #1

    C'est dans mon équipe, c'est des suicides. Il y a des sales natures, mais je sais pas qui y va. Enfin, bref, c'est...

  • Speaker #0

    Ça dépend, ça dépend des pages aussi, mais... Oui. Ça peut bien se passer aussi.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est tout. Ils nous ont laissé quand même toute l'après-midi sans moi. Donc là, ça allait. En fait,

  • Speaker #0

    ils ont pu retirer le cordon. Oui,

  • Speaker #1

    elle est sortie. J'ai vu qu'ils avaient...

  • Speaker #0

    Ils te l'ont rendu et elle n'a pas eu besoin d'assistance ventilatoire.

  • Speaker #1

    Non, mais je ne sais pas. Ils l'ont emmené après. Je n'ai pas su ce qui s'était trop passé.

  • Speaker #0

    D'accord. Quand elle est revenue,

  • Speaker #1

    elle était... C'est vrai, elle était énorme. Ok,

  • Speaker #0

    d'accord.

  • Speaker #1

    Donc voilà, après il y a une sache-femme qui te l'habille, un parcours classique, et puis après ils t'emmènent dans ta chambre, fin de journée. Donc il y a mon père qui l'a vue, et puis après il est reparti. Et voilà, je suis restée dans ma chambre avec ma fille. Il n'y a pas grand monde qui est venu. Cette nuit-là, je reviens pour vous montrer comment elle a changé. Bon, minuit, toujours personne. Je fais bon, c'est tout. Je vais les faire toutes seules. Je vais bien me débrouiller. Donc voilà, elle était dans son lit. Moi, j'étais à côté. À chaque fois que je me levais, je me faisais pipi dessus. Puisque je n'ai pas perdu de sang après l'accouchement. Mais par contre, j'ai eu des fuites urinaires longtemps après. Longtemps, longtemps après. Est-ce que c'est la péridurale ? Bon, j'ai été quand même, j'ai eu quelques points. ben voilà c'est la rééducation périnéale et je les fais un peu ouais ouais c'est un peu jamais remis comme avant je pense mais ça te laisse des traces quand même dans le corps il sent bien que tes organes même les intestins tout ça ça se remet pas à bête ça se travaille de manière et puis après les journées sont passées elle prend pas de poids c'est d'autres C'est limite, c'est de ta faute. Elle n'arrive pas à prendre le téton. La montée de lait, ça met quand même du temps. Je n'étais pas pro allaitement, mais finalement, elle prenait le sein. Donc, voilà, je la mettais au sein quand même. À la clinique, il y a du monde tout le temps qui te donne des livrets. La montée de lait, c'est au bout de cinq jours. Et au bout de deux jours, vous n'avez pas de montée de lait. Mais reprenez vos notes. Voilà, donc ça m'a plus agacée. finalement j'avais qu'une envie c'était de partir, j'avais choisi cette clinique quand même pour une chose que je précise, il y a un officier de l'état civil dans la clinique, donc pour déclarer en fait ton enfant C'est quand même bien pratique d'avoir ça.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Parce que tu...

  • Speaker #0

    Que de se déplacer quelque chose après.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Donc le mardi, je m'étais habillée. J'ai laissé la petite. Vous allez où ? Je lui ai déclaré. Ah d'accord, bon. OK. Déjà, elle me dit... La fille m'appelle. Elle me dit, vous avez dit que c'était... Elle est née quand ? Le 17. Ah, ils avaient écrit le 15. OK. Bon. Oh ! Oh là là !

  • Speaker #0

    Il est temps de partir !

  • Speaker #1

    C'est tout, je vais la déclarer, je remonte. Il faisait une chaleur dans la chambre. La gamine a été rouge et elle dormait beaucoup. Qu'est-ce qu'elle a cette petite-là ? Une pédiatre.

  • Speaker #0

    Elle est inanimée,

  • Speaker #1

    mais qu'est-ce qu'elle a ? Elle ne bouge pas, elle est complètement amorphe. Laisse-la dormir si elle a envie de dormir. Ah ouais, vraiment Alors, il fallait acheter des bouts de seins en plastique parce qu'elle ne prenait pas avec mon téton Bon, moi, qu'est-ce que je fais ? Je m'habille, je vais à la pharmacie Non, non, madame, vous n'avez pas le droit de sortir de la maternie Je vais regarder sur Youtube, il y avait une pharmacie à 500 mètres Oui, je suis venue Je vais à la pharmacie, c'est normal Non, non, vous n'avez pas le droit de sortir Oh là, c'est une prison j'appelle de la famille qui était dans le coin qui me ramène les trucs finalement ça ne sert à rien donc à la nuit il y avait une ancienne qui m'a dit amenez moi un petit biberon tu sais de lait ça ne sert à rien à changer mais bon elle avait repris quelques grammes le vendredi matin ma mère vient de chez, on se barre de là je l'avais pris je lui ai dit laisse les trucs dans la voiture je vais la prendre dans une couverture dans mes bras je passe devant les sachets bon au revoir vous avez pas de siège vous avez pas de de causier oh là là bon j'étais contente de rentrer je rentre chez moi j'avais quand même été à la pharmacie acheter les petits biberons tu vois j'ai dit bon si je suis en galère finalement je les ai même pas ouverts le vendredi j'arrive chez moi dès le samedi du lait mais à n'en plus finir j'ai allaité ma fille pour mon inscrit moi j'aurais pu allaiter je un orphelinat en Afrique tellement j'avais de l'air. Donc, franchement, il faut arrêter avec ça. J'ai retrouvé ma sage-femme de campagne qui m'a dit...

  • Speaker #0

    Mais c'était très bien.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, ouais. Je n'ai jamais vu un pédiatre, puisque où j'habite, il n'y en a pas. Donc, c'est que médecin traitant. Et la sage-femme que j'ai vue un peu, qui ne se déplace pas parce qu'elle a trop de monde, donc il faut y aller. Elle a vu ma fille, ça va très bien. Voilà. Et après... C'était une grosse dormeuse, effectivement. Oui, ce que je veux dire aussi, c'est qu'on te parle beaucoup de tous les côtés négatifs. Donc l'enfant ne dort pas, le lait ça ne va pas. Il faut dénormatiser, en fait. Si tu es bien, tu es dans un environnement sain, ça ne crie pas partout, tu n'es pas stressé. Moi, j'avais tout organisé chez moi. Je mettais mes mille canapés, en fait, je dormais dans mon lit. tu te calmes un peu sur les rythmes de ton enfant, tu le laisses tranquille et tu n'es pas tout le temps dessus, tu n'es pas tout le temps en train de le laver, en train de l'astiquer,

  • Speaker #0

    en train de le regarder sur toutes les coutures oui c'est exactement, c'est marrant c'est justement un poste, je me suis dit il faut absolument que je fasse un poste sur non un enfant ça ne crie pas tout le temps non ça ne pleure pas tout le temps, non c'est pas l'enfer, non ça peut être très cool et même te demander il y a un bébé ici oui mais moi je me souviens les amis qui sont venus voir c'est aussi ça ?

  • Speaker #1

    Ils ont envie de fêter la naissance, elle a dormi pendant trois heures. Après, j'ai passé des journées dans le canapé à la laiter, mais c'est parce que je voulais aussi, ça ne m'a pas empêché de manger, ça ne m'a pas empêché de faire mes lessives, ça ne m'a empêché de rien. En plus, bébé, ça se transporte hyper facilement, tu le mets dans une coque, en voiture, sur la poussette, voilà. Après, j'ai acheté la bonne voiture avec la bonne poussette qui va dans le coffre. Je m'étais quand même assez bien organisée.

  • Speaker #0

    Équipée, oui.

  • Speaker #1

    Tout était pratique pour que ce soit le plus pratique possible. Le premier mois, elle a dormi dans ma chambre dans un lit par appui, pas de cododo. Chacun son lit. Si elle se réveillait…

  • Speaker #0

    Mais elle était à côté de toi. Oui,

  • Speaker #1

    elle était à côté.

  • Speaker #0

    Elle te sentait. Pas dans le lit. Au dodo, en fait, ce n'est pas forcément dans le lit, mais c'est à côté, dans la pièce. Il est en sécurité. Voilà.

  • Speaker #1

    C'est sûr que... Si à 9h, c'était un été, j'allais me coucher à 9h. J'étais aussi fatiguée. Je n'étais pas épuisée. Je n'étais pas...

  • Speaker #0

    Et puis après, j'avais plus faim. Donc, je mangeais beaucoup de fruits. Finalement, je ne mangeais plus du tout la même chose qu'avant. Donc, voilà. Après, ça a été violent parce que j'ai perdu quand même 32 kilos en six mois. Derrière, l'allaitement, ça te fait froid. Et puis, ouais, sans rien faire finalement. Donc là, j'ai eu mal au corps, moi. Et ouais. J'ai eu quand même un peu mal partout. Ça a été... C'est violent, la perte de poids rapide. Oui. Oui.

  • Speaker #1

    Le corps se transforme tellement. C'est des grosses montagnes. Oui. On se reconnaît pas du tout. On découvre notre corps avant, pendant, après. Et là, tu as fait il y a trois ans, donc c'est encore différent qu'il y a trois ans, qu'il y a deux ans. C'est assez particulier. Oui, oui, oui. Ces changements. Oui.

  • Speaker #0

    Pour elle. Qu'est-ce qu'on a fait ? Tu vois, petite vie tranquille, les balades, l'allaitement. Je n'ai pas ressenti le besoin d'être avec quelqu'un. Et puis, dans l'histoire de Parentalité Solo et d'avoir un enfant, moi, je savais qu'une fois que j'aurais accouché, en fait, si ton enfant, c'est qu'à toi, il n'y a que toi qui t'en occupes. Donc, moi, je savais que quand j'avais un enfant, il n'y aurait plus rien d'autre que l'enfant. Même si j'aurais été en couple, si tu veux, je m'entends toujours. Oui, je savais que j'allais me consacrer. Et encore plus quand tu l'as à 39 ans, que tu as déjà fait quand même toute ta vie seule.

  • Speaker #1

    Seule, célibataire.

  • Speaker #0

    Après, tu te consacres à ton enfant. Et j'avais cette envie-là et pas envie de la partager. Et puis les relations intimes, je savais que j'aurais plus envie non plus après. Donc je compatis avec toutes les femmes qui sont obligées de servir les envies de leur mari après avoir accouché. C'est vraiment pas du tout le truc qui te traverse l'esprit. Donc ça aussi, le fait d'être seule, c'est pas mal. parce que déjà t'as pas la tête là, t'as le corps que tu veux, tu t'habilles comme tu veux comme tu veux, oui oui oui voilà t'es pas dans cette obligation qu'on peut se faire il faut que je maigrisse ou je perds des kilos, il m'aime plus, il m'aime pas, il m'aime... oh la la mais vraiment t'as pas toute cette prise de tête il va voir ailleurs, il s'en occupe pas voilà t'es tout le temps en train de râler, au moins t'es la seule à t'en occuper

  • Speaker #1

    t'as pas de contraintes,

  • Speaker #0

    de relations à voir non consenties, ou faire des choses que t'as pas envie, parce qu'honnêtement, pendant la première année, t'as pas envie. Même moi, aujourd'hui, de toute façon, je n'ai pas envie.

  • Speaker #1

    C'est normal, c'est physiologique et c'est normal. Ah oui, et donc aujourd'hui... c'est toujours pareil ah oui non moi ça ne me dit rien du tout les vidéos zéro je n'ai pas l'énergie tout le temps est-ce que tu penses que c'est quelque chose qui est vraiment définitif ou que tu souhaites je ne sais pas mais en tout cas déjà moi je fais il n'y a personne qui rentrera dans ma vie avec

  • Speaker #0

    ma fille parce que je ne veux pas la perturber s'habiller comme ça pour l'instant peut-être quand elle sera en âge de comprendre ce sera différent mais moi il n'y a personne qui vient dormir chez moi un masculin qu'elle ne connait pas avec toutes les histoires qu'on entend voilà moi de toute façon en ce moment je travaille on part le matin de la maison à 7h30 on rentre le soir à 6h30 le temps de faire le coucher, le truc, le machin, préparer pour le lendemain c'est bien que se mettre sur les applis c'est pas oui c'est pas la peine c'est pas non entre 9h et 9h30 point barre après je me couche lendemain c'est réveil à 6 heures donc voilà c'est mettre enfin sans y avoir de place il n'y a pas de place là non mais il y avait de la suite de toute façon il n'y a pas de place voilà on pièterait sur la relation que j'ai avec ma fille moi je veux pas lui faire rencontrer des gens ça m'intéresse pas et puis je vis aussi dans un milieu rural donc forcément rencontrer des gens c'est quand même pas simple et puis non je veux qu'on Franchement, tu sais, le soir, je mange mon jus, ma petite salade, mon truc, je regarde ma série. D'accord, peut-être je vis, ok, des fois je dis comme une bonne sœur, mais tant pis.

  • Speaker #1

    Ça te convient, ça te convient, fin point. Non,

  • Speaker #0

    mais il faut assurer aussi le quotidien, il faut assurer... Voilà, et puis être en couple, c'est aussi des contraintes. Enfin, le soir, moi, j'arrive, je me change, je me fous en pyjama. Enfin, voilà, je n'ai pas envie. Ah, ben, tu n'es plus habillée comme tu étais dans la journée. Ben non, je suis chez moi, donc je fais ce que je veux. En fait,

  • Speaker #1

    là, ce que tu dis, c'est vraiment d'avoir cette liberté de femme, de choisir vraiment le célibat, c'est un vrai choix de vie où tu mènes ta vie comme tu en vis. Ça ne veut pas dire que non, il n'y aura plus du tout d'hommes dans ta vie. pas du tout ça, mais que pour le moment, en tout cas, c'est pas le moment. T'as autre chose à vivre. Et ça te convient très bien et c'est pas un problème. Et c'est ce que tu me disais juste avant qu'on commence l'interview aussi, c'est qu'on a le droit d'être heureux et seul, en fait. Et c'est tout à fait possible. C'est pas par des mamans solos que forcément, on va pas bien, que forcément, c'est compliqué pour nous. Il y a des difficultés, certes, mais ce peut être aussi un choix de vie et c'est ça aussi que je souhaite mettre en avant, ça peut être un vrai choix de vie et complètement assumé.

  • Speaker #0

    Le problème, c'est plutôt les autres qui ne comprennent pas comment tu peux être… Alors déjà, comment tu peux vouloir un enfant sans désirer une autre personne ? Ce n'est pas… Moi, je me suis déjà pris la tête avec des amis. Comment le désir d'enfant peut naître s'il n'y a pas…

  • Speaker #1

    Un seul, sans… Ah oui. Ah oui.

  • Speaker #0

    Comment tu peux avoir envie d'avoir un enfant tout seul ?

  • Speaker #1

    Effectivement, oui. Je n'ai pas eu l'air de conversation, mais c'est intéressant. Tu as le point de vue de comment chacun projette l'enfant ?

  • Speaker #0

    Comment tu peux partager ? Tu rentres, à ta maison, il n'y a personne. Le soir, ça ne m'empêche pas de... Déjà, ma fille adore les petits apéros. Ça ne m'empêche pas de faire un petit apéro avec ma fille.

  • Speaker #1

    On n'est pas toutes seules. Il y a un enfant. On n'est pas toutes seules déjà. Il y a un enfant qui grandit.

  • Speaker #0

    Non, et puis même, je ne ressens plus le besoin de sortir. Je l'ai fait de mes 18 à mes 38 ans. Sortir les soirs et les copines, ça m'a apporté quoi ? j'en retire pas grand chose à part que voilà j'aurais pu tu t'es amusé pendant moi mais je me suis amusé mais c'est autre chose il s'était une autre vie voilà mais en fait aussi comme cette villa moi je l' ai déjà vécu c'est pas la même que quand tes parents à 20 ans tu vois tu grandis avec ton enfant et c'est à 40 ans que tu te retrouves à faire cette villa moi la vie j'ai déjà fait avant donc je sais ce que c'est enfin les after work

  • Speaker #1

    Et les besoins ne sont pas les mêmes, du coup, maintenant. Tout ça, tu as déjà vécu. Donc, le besoin n'est plus le même. Tu ne réponds plus aux mêmes choses. Là, être passé ton samedi soir avec ta fille, c'est super cool, en fait. C'est tranquille et ça va très bien. Même si tu es en pyjama à 21h, tout va bien.

  • Speaker #0

    Oui, mais après, moi, j'ai une maison. On peut tenir, ça prend quand même beaucoup d'énergie. Ce n'est pas pareil que d'avoir un appartement. quand même beaucoup de choses à gérer. En fait, le poids dans ma vie, c'est plus ma maison que ma fille. Tu vois ? Dans la maison, il y a toujours un truc qui ne va pas, un truc qui ne fonctionne pas, un ouvrier qui doit venir. Enfin, il y a toujours un truc à faire. Moi, ma fille, elle va à l'école déjà depuis sept ans. Oui, donc qu'est-ce qu'on a fait ? Déjà, je travaillais dans une banque, donc j'ai quand même pas mal d'arrêts congés. Donc, j'ai repris… mois d'octobre. Donc, tu vois, j'en ai bien profité à la garder toute seule. On est partis en vacances toutes les deux. Je vais souvent à Saint-Malo faire une thalasso. Donc, il y a un petit club enfant. Donc, c'est bien. Là, je... Maintenant, je pars... Enfin, voilà, je regarde où je peux aller en vacances, où on peut la garder. Donc, t'as cette thalasso-là où il y a un club enfant. Donc, ça me permettait de faire les soins la journée. Et elle, elle est gardée par des autres personnes.

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    C'est bien. On a été aussi, pour ne pas le citer, tu as le club Med qui garde aussi les enfants. Il y a tout ce qui est baby club et tout ça. Donc ça, c'est hyper bien. Donc, j'ai fait plusieurs où elle fait ses activités la journée. Et puis comme ça, on la récupère le soir. Ils peuvent aussi la garder le soir. Donc ça, c'est bien. Donc maintenant, je fais plutôt mes vacances en fonction de la fille.

  • Speaker #1

    D'accord. OK, super.

  • Speaker #0

    Ah, la première.

  • Speaker #1

    Oui. On arrive déjà.

  • Speaker #0

    Oui, c'est long.

  • Speaker #1

    J'ai envie de continuer. On pourrait encore continuer pendant des heures et des heures. On a échangé sur plein de sujets différents et je t'en remercie aussi parce que tu as une dynamique où c'est complètement assumé. Ta parentalité solo est complètement assumée. Ça a été quand même galère, tout ce chemin de PMA. Aujourd'hui, toi, tu vis sereinement ta vie avec ta petite pépette. Encore une fois,

  • Speaker #0

    le conseil que je pourrais donner, c'est quand même d'avoir ta famille en proximité parce que ça...

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    C'est quand même essentiel, au moins tu as des gens sur qui tu peux compter. Moi, mes parents, ils sont en retraite, ils n'ont qu'elles à s'occuper. Aujourd'hui, elle est encore chez elle, chez eux, ils s'en occupent bien. Après, ils me la gardent quand c'est professionnel. Si c'est peut-être pour aller m'amuser, ce ne serait pas le cas. Mais voilà, je pense qu'il faut un environnement serein, il faut que tu sois bien équipé, bien organisé. L'organisation, ça fait aussi beaucoup. donc voilà il faut y avoir l'entourage il faut y avoir du relais aussi pour souffler ça fait du bien aussi quand t'as passé quelques nuits à pas dormir un moment c'est ouais je crois voilà après un deuxième enfant j'y ai pensé mais je pense que quand ton enfant grandit à un moment tu as aussi envie de revivre les moments où t'étais enceinte où il était bébé tout ça bon c'est tout j'ai fait un peu le voilà c'est j'ai trouvé mon équilibre comme ça moi ma fille aime combien parfaitement elle est en bonne santé tout va bien donc bah c'est tout je pense que on reste dans ce schéma je vais quand même avoir 42 ans donc il faut aussi être réaliste financièrement aussi c'est déjà pas mal bah oui c'est de tout prendre en considération ouais après bon si tu veux on pourra en reparler comment moi mon problème au sens est plus un peu moins de me situer dans ma vie sans ma fille et un peu plus de et quand même beaucoup moins de cinq ans c'est un peu ça oui et c'est après aussi c'est moi en fait moi sans ma fille moi sans moi c'est ça ouais si tu veux pour un écran et mais avec plaisir voilà c'est ce sujet on parlait forcément de l'épée

  • Speaker #1

    Oui, mais tout à fait. C'est tout à fait intéressant. C'est très juste. Oui, je garde ton idée. Et moi, en tant que femme, complètement. Écoute, je te remercie pour ton témoignage, pour ta joie de vivre, pour ton humour. Merci à toi. Et pour ce très bon moment passé avec toi et toute ton histoire.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    À bientôt.

  • Speaker #2

    Merci d'avoir écouté cet épisode. J'espère qu'il vous a plu. Vous pouvez m'aider en vous abonnant. en appuyant sur le petit cœur, liker et aider les autres parents qui en auraient besoin en partageant ce podcast autour de vous. Vous pouvez retrouver toutes les émissions sur le site internet Sololitude, sur la page Facebook et Instagram au nom de Sololitude et de emily.avelyne donc emily c'est E-M-I-L-I-E .avelyne A-V-E-L-I-N-E A bientôt pour un prochain épisode de Sololitude

Chapters

  • Introduction au podcast Sololitude et présentation de Claire

    00:00

  • Le parcours de Claire en PMA et ses choix de maternité

    01:09

  • Les défis de la fécondation in vitro en Espagne

    02:00

  • Les émotions et les peurs durant la grossesse

    04:45

  • Préparatifs pour l'arrivée du bébé et le nid parental

    09:19

  • L'accouchement et les premières heures avec le bébé

    16:15

  • L'allaitement et les défis après la naissance

    24:12

  • Réflexions sur la parentalité solo et le choix de vie

    30:05

  • Clôture et remerciements

    42:28

Description

Aujourd’hui nous retrouvons Claire, 42 ans, en parcours pma solo. Nous reprenons l’épisode où elle part pour l’Espagne.


Pour rappel :


Dans cet épisode, je reçois Claire, une maman de 42 ans originaire d'un petit village du nord-est de la France.


Après avoir passé qq années en région parisienne, elle décide de revenir à ses racines, à la recherche d'un environnement plus favorable pour élever sa fille Cléor, qui a presque trois ans.


Elle reprend des études vers l ’âge de 30ans et reçoit un « choc » lors d’un rdv avec sa gynéco. Elle fera le lien avec son désir d’enfant et décidera alors de se lancer dans un parcours pma.


Elle évoque ses relations amoureuses, le manque d’engagement de ses partenaires et son désir profond d’élever un enfant « pas avec n’importe qui « comme elle le dira.


Son expérience en pma la mène tout d’abord en Belgique puis en Espagne, où elle a trouvé une clinique beaucoup plus accueillante.


Claire partage les montagnes russes émotionnelles de son parcours de fertilité, y compris le déchirement d'une fausse qu’elle choisira de vivre seule.


Claire sait faire la part des choses pour son équilibre, entre son enfant, sa maison, ses proches, sa solitude choisie et non subie.


Cet épisode est une exploration sincère, des complexités du parcours et des choix qui l'ont amenée à embrasser son rôle de mère célibataire.



Vous pouvez me retrouver ici :

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Emilie


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue sur Sololitude, le podcast qui s'adresse aux mamans solos par soi. Oui, vous avez bien entendu, c'est un réel désir de devenir maman solo qui nous pousse à choisir ce nouveau mode de vie. Depuis la loi en 2021 sur le PMA qui autorise les femmes seules et homosexuelles à devenir mère, nous sommes alors de plus en plus nombreuses à opter pour avoir un enfant sans homme. Cela ne veut pas dire que nous sommes contre les hommes, loin de là. Juste que la vie nous a menés à des histoires de vie différentes et réfléchies. C'est à partir de là que je m'intéresse à ce véritable choix, ce qui incite les femmes d'aujourd'hui à faire un bébé toute seule. Pour me présenter, je suis Émilie Pavoulin, ancienne infirmière depuis plus de 15 ans, praticienne en éclosé. Dix ans, j'accompagne régulièrement des femmes lors de leur parcours de parenté. Ici, j'interview des mamans, mais aussi des professionnels, afin d'étayer cette réflexion et d'apprendre des aléas de la parenté, avec tous les questionnements et bouleversements selon les gens. Bienvenue sur Sololitude, bonne écoute ! Aujourd'hui nous retrouvons Claire, 42 ans, en parcours PM à Solo. Aujourd'hui pour le deuxième et dernier épisode concernant son histoire, nous la suivons jusqu'en Espagne. Bonne écoute !

  • Speaker #1

    Donc je fais la crémaillère de la maison et le jour de mes règles. Donc voilà, allez, on démarre le protocole. il faut refaire encore des tests Covid pour aller en Espagne donc je programme tout et là je me dis j'ai appelé la médecin qui me met en arrêt maladie il y avait encore des médecins qui étaient assez tolérants là-dedans sur les arrêts maladie donc elle me met 15 jours en arrêt maladie le matin, le soir je prends l'avion direction Espagne et puis on refait encore tout le protocole de FIV et là ... un embryon, un seul embryon j'ai eu.

  • Speaker #0

    Un seul ? Ouais. Ok. Il se développe jusqu'à j'ai 5. Ouais,

  • Speaker #1

    un seul c'est tout. Donc tu vois c'est...

  • Speaker #0

    Et donc là tu avais 37, 38 ans ?

  • Speaker #1

    Bah oui je suis tombée enceinte à 38. Tu vois les chances.

  • Speaker #0

    Oui, oui, oui.

  • Speaker #1

    J'ai tombé enceinte à 46 ans, j'ai un peu de mal à croire que l'embryon...

  • Speaker #0

    ces nouvelles il faut pas ah bah voilà on peut se diriger vers un don de vos sites aussi oui pour optimiser ce site pour les retombées enceintes ah oui oui donc un embryon ouais un embryon et elle me dit bah on fait quoi je dis non mais là on met les deux le frais le congelé on

  • Speaker #1

    met les deux moi c'était on met les deux je repars je n'en reviens plus

  • Speaker #0

    Il y avait un frais et un congelé. Oui. Au départ, à la première FIV, tu en avais trois, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Non, j'en avais que deux. Elle a mis un frais et ils en ont congelé un.

  • Speaker #0

    OK. Donc là, il n'en restait qu'un ?

  • Speaker #1

    Plus le nouveau de la nouvelle FIV.

  • Speaker #0

    Ah, plus le nouveau. D'accord. OK. Donc là, tu dis, on met les deux.

  • Speaker #1

    Oui, on met les deux. Elle dit, on n'a jamais fait un frais et un congelé. Je dis, non, mais je m'en fous. On met les deux. Moi, je ne reviens plus. C'est fini. Donc voilà, je me revois le matin, hop, on en met les deux et j'avais la valise, hop, le taxi part, je reprends l'avion et voilà, je rentre.

  • Speaker #0

    Tu n'es pas avec les deux embryons implantés. Est-ce qu'à ce moment-là, tu t'es dit, parce que je ne veux pas revenir en implante les deux, mais si c'est une grossesse, j'ai mes l'air, je la suis.

  • Speaker #1

    Oui, j'ai dit.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Oui, comme ça, j'aurai eu deux. Ok. C'était peut-être un peu fou, je l'accorde. Mais bon, après, tu sais, je savais bien que c'était quand même... Si on avait déjà un, que ça marchait, c'était déjà bien.

  • Speaker #0

    Donc, tu savais finalement au fond de toi que...

  • Speaker #1

    Ouais, je... Quelque part. Mais tu le sens, ouais. Ouais, tu le sens quand même. Vu les circonstances, vu ce qui s'est passé avant, grossesse gémellaire, j'en doutais.

  • Speaker #0

    En fait, là, tu t'es dit quelque part que tu optimisais tes chances pour être sûre qu'on m'a aidée. Oui,

  • Speaker #1

    j'optimisais mes chances. Je ne voulais pas revenir. Écoute, ce n'était aucun doute. Je fais mon test de grossesse, donc positif. Moi, je m'en doutais quand même. C'était positif parce que j'avais eu... Tu vois, j'étais encore en train de déménager. J'avais des sauts d'humeur. Je m'énervais quand même assez facilement. J'étais un peu fatiguée. Oui, je n'étais pas quand même au top de ma forme. Donc bon, quand j'ai fait le test, je savais que c'était positif.

  • Speaker #0

    Tu savais au fond. Oui,

  • Speaker #1

    positif. Bon, après, les semaines se passent puisqu'il faut que tu attendes. Tu fais des prises de sang tous les jours.

  • Speaker #0

    Alors, comment tu les vis ces semaines-là, sachant que la première fois…

  • Speaker #1

    Tout le monde est tendu. Je ne fais pas une grossesse. Tu retiens ton respiration jusqu'à la fin. Mais jusqu'à la fin… Même la famille et tout, ce n'était pas l'enthousiasme. C'était à chaque échographie, tu avances vraiment pas à pas. Oui, c'est clair. Tu n'es pas sereine. Bon, les prises de sang, ça évolue normalement. Et puis, je pars en vacances, un peu des vacances, crapahuter, marcher, tout ça. Bon, good. Il n'y a pas de compte-indications au début. Donc, voilà, les randos, les machins. Bon, on revient le samedi. Et dans la nuit, perte de sang. J'étais partie avec ma tante. Perte de sang. Je venais de faire 800 km en voiture. Donc, forcément, je ne sais pas si ça a joué. Perte de sang. Perte de sang. Mais vraiment, ouais, beaucoup. Bon, c'est mort. Bon, c'est mort, mais en même temps... J'ai eu un signe aussi dans mon ventre. J'ai senti des petites bulles.

  • Speaker #0

    Je faisais bizarre.

  • Speaker #1

    Et puis le matin, plus de perte de sang. Bon, ça s'était arrêté. Bizarre quand même. J'avais rendez-vous le jeudi chez la gynéco pour faire la première écho de datation. Et j'ai quand même été aux urgences gynécologiques peut-être chez moi. Et donc, elle me fait la... Ah ben non, vos petits embryons et tout, mais poche de sang énorme autour. Et ça, c'est assez fréquent quand tu fais des filles.

  • Speaker #0

    Oui, c'est important de le dire. Merci. Voilà,

  • Speaker #1

    sur les coups.

  • Speaker #0

    Tu peux avoir des saignements, ça veut pas dire que l'embryon est parti, mais c'est assez fréquent avec les filles.

  • Speaker #1

    Oui, avec les filles, t'as quand même ce risque-là. Donc c'est pas des collements de la sainte terre. C'est vraiment...

  • Speaker #0

    C'est pour ça que ce sont des grossesses qui sont aussi plus suivies.

  • Speaker #1

    Ah bah t'es suivie comme le lait. Bah surtout. Donc vous arrêtez de conduire, vous arrêtez, vous vous reposez, mais sinon tout va bien. Sauf que pendant trois mois, je perdais du sang de manière un peu inopinée, parce qu'il faut que cette Ausha se vide. Donc t'es en course, tout d'un coup, floup, ça... Et puis d'un coup comme ça, un peu du sang noir, tu vois, vraiment que ça s'est évacué.

  • Speaker #0

    Et puis à chaque fois de te dire, est-ce que bébé tient, à chaque fois tu devais te poser des questions.

  • Speaker #1

    Ouais, mais je te dis, tu ne fais pas…

  • Speaker #0

    Bah oui, mais c'est ça, c'est-à-dire que tu n'as pas eu une grossesse complètement sereine, tranquille.

  • Speaker #1

    Bah les trois premiers mois, non. Enceinte. Franchement, tu… et puis t'as ta poche de sang qui tombe d'un coup bon la gynéco, première écho du coup j'ai refait vraiment l'écho chez la gynéco tout va bien bon ok elle a dit oui oui pas de voiture, repos après je ne me suis pas arrêtée de vivre je ne suis pas restée dans mon canapé de toute façon c'était du sang qui devait s'évacuer donc voilà le sang s'évacue Qu'est-ce qui s'est passé ? C'est tout. Après, je suis suivie. Il y a même des mois où j'ai eu deux échos entre le rendez-vous mensuel et l'écho de T1, T2, T3. De contrôle. J'étais suivie. Après, j'étais en télétravail. J'étais à la maison. Je me suis bien profité. J'ai pris 25 kilos. Mais c'était l'hiver en plus moi. Ma fille, j'ai su assez rapidement que c'était une fille. Je voulais une fille, donc très bien. Après, ça a été... Elle ne bougeait pas trop. C'est vrai que ça, c'est un peu inquiétant aussi. Bébé qui ne bouge pas forcément. Après... Pour revenir à la parentalité solo, moi j'ai fait toutes mes échos toute seule, ça ne m'a pas gêné du tout. Tout aménager la maison, je fais appel à ma tante, à ma mère, comme j'ai acheté une maison qui était... je suis finalisée de construire il y avait un peu de déco à faire des choses comme ça tu fais appel à des entrepreneurs normal tu aménages ton cocon et tu aménages ton intérieur il y a un mantra que je me suis un peu fait pour avoir un envoy d'ailleurs c'est un conseil que j'ai donné à une amie qui est tombée enceinte il y a plusieurs nids à faire Donc, tu as le nid à faire dans ta tête, c'est-à-dire être prête psychologiquement. Le nid à faire dans ton ventre, c'est-à-dire arrêter de fumer, manger sainement, arrêter l'alcool, prendre soin aussi de son physique. Et le nid à faire, on va dire...

  • Speaker #0

    À l'extérieur.

  • Speaker #1

    À l'extérieur, c'est-à-dire ta maison, comment tu vas accueillir ton enfant. Et je veux dire que j'ai acheté la maison un mois et demi, je suis tombée enceinte. Un mois et demi après, il y a quand même un déclic qui se fait. Puisqu'avant, j'habitais dans deux pièces, il n'y avait pas de possibilité. Voilà, tu as quand même...

  • Speaker #0

    Il n'y avait pas la place. Et c'est complètement vrai. J'aime beaucoup ton histoire, Denis. Parce qu'en fait, ce qui est à l'extérieur, ce qui nous représente à l'extérieur notre logement, c'est ce qui se passe à l'intérieur de nous. Et c'est hyper représentatif. Donc, avant, il n'y avait pas la place. Il n'y avait pas la place. que ce soit à l'intérieur et à l'extérieur et là t'arrives dans cette maison pouf il y a ce déclic c'est inconscient mais c'est symbolique et c'est comme ça que ça fonctionne aussi c'est fou c'est juste incroyable je

  • Speaker #1

    l'ai dit à une amie et trois mois après elle est tombée enceinte il y avait ce je pense qu'il y avait un des trois qui n'était pas finalisé dans son projet et ça m'a fait rire C'est quand même hallucinant de se dire, non mais si je pense qu'il y a une grosse part de psychologique. Donc pour en revenir, moi je prends ma voiture, je vais faire mes échographies, je reviens, j'appelle mes parents dans la voiture, tout va bien. Ça suit son cours, dès février je me fais une petite tasse à saut. Oui, je prenais quand même assez soin de moi, je n'ai pas fait trop de sport. fait trop d'efforts j'aurais pu voilà j'en ai profité si tu veux de me laisser un peu aller ça fait aussi du bien en particulier ouais ouais franchement être enceinte c'est magique ça passe ça passe pas vite comme des dents mais c'est quand même oui

  • Speaker #0

    Pour celles qui ont la chance de pouvoir le vivre de cette manière-là, ça peut être un moment qui est vraiment… Tu as de l'émotion, c'est vraiment magique.

  • Speaker #1

    Non, tu sais, j'étais chez moi, j'étais sur elle.

  • Speaker #0

    Malgré les contraintes. Oui.

  • Speaker #1

    Je n'ai pas besoin qu'on me caresse le ventre.

  • Speaker #0

    Ce n'était pas ça dont tu avais besoin. C'était vraiment cette solitude, mais que toi, tu sais gérer. Oui. ça faisait longtemps si tu étais seule, et bien avec ta solitude, et choisis, et tous ces moments-là aussi, choisis de les vivre avec toi-même, complètement, et malgré justement cette contrainte médicale derrière, tu as pu quand même te coucouner et profiter de cette grossesse.

  • Speaker #1

    Et puis tu es pas polluée par des disputes, enfin tu vois, par tout ce qui fait le... Non, mais ça, c'est hyper important.

  • Speaker #0

    Ah oui, il ne faut pas le sous-estimer, mais mine de rien, c'est une grosse charge mentale en moi. Elle est énorme, cette charge mentale en moi.

  • Speaker #1

    Et puis, moi, je n'ai pas forcément besoin d'échanger, de partager ce que je fais. Je ne suis pas quelqu'un qui... qui a besoin de tout le temps être dans l'échange, dans le partage, qu'on me valide ce que je fais ou pas. Ouais, ouais, non, mais moi, je pars faire un week-end toute seule, ça ne me pose pas de problème.

  • Speaker #0

    Oui, mais parce qu'il y a cet équilibre aussi dans ta vie, à l'intérieur de toi et à l'extérieur. L'histoire de Nis, c'est toi. Oui. C'est exactement ça aussi, c'est que tu as cet équilibre-là.

  • Speaker #1

    Donc, les mois passent. Ce février, je commence à faire les petits achats, les trucs. voilà, avril, mon anniversaire, tu vois, je vais fêter mes 39 ans. Oh, ce serait un petit bébé. Oh, il est en siège. Du coup, en fait, ça s'est très bien passé. Tu sais, je n'ai même pas senti... Après,

  • Speaker #0

    il se retourne.

  • Speaker #1

    Mais je dis, bouger, je n'ai pas de souvenirs vraiment de coups qui m'empêchaient de dormir et tout ça. Je n'ai pas... Je ne bougeais pas, je ne bougeais pas trop. Donc, voilà. Le prénom, ben voilà, j'ai acheté le bouquin des prénoms. Et moi j'ai un nom de famille assez courant, donc je voulais quand même quelque chose qui sorte de l'ordinaire.

  • Speaker #0

    Oui, tu l'as dit, de l'ordinaire. Oui,

  • Speaker #1

    voilà.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Donc, moi, il y a 650 personnes en France qui portent mon nom et mon prénom, donc je voulais quand même trouver quelque chose qui sortait un peu de l'ordinaire, sans être trop recherchée, pas inventée. Elle avait quand même pas mal de critères, et finalement, j'ai trouvé... Grâce au... Cléor. Oui, Cléor.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    On a bien, mais c'est un petit peu la même prénom. C'est vrai, mais c'est pas pareil quand même.

  • Speaker #0

    Ah, c'est vrai, parce que toi, ton prénom, c'est Claire et elle, c'est Cléor. C'est joli. Ok. Et donc, elle arrive à terme ?

  • Speaker #1

    Oui. Alors, dernière règle, le 17 juillet, naissance le 17 avril. Donc, pile. Et j'aurais pu... Non, je vais chez la gynéco. Je dis, non, mais moi, j'aimerais bien venir accoucher. Moi, j'ai en voiture, je me gare. Tu vois, quoi. Personne ne m'aide. Elle dit, le 20 avril, ça va ? Oui, tiens, je viens le 20 avril. Non, mais moi, dans ma tête, j'y allais. Je prenais ma voiture, je me garais le 20 avril, déclenchement, je repartais. sous normal,

  • Speaker #0

    avec bébé sous bras et c'était bon.

  • Speaker #1

    Ah oui, mais non, c'était finalement mieux avant. Donc, le 16 avril, j'étais en ville, je faisais des courses, tu vois, normal, resto. Et puis le soir, j'étais un peu vaseuse. Bon, j'étais pas comme d'habitude, je me regarde un film et puis là, je chantais avec les contractions. Mais c'était la première fois que j'en avais vraiment. Et c'était pas toutes les trois minutes. J'ai réussi quand même à dormir.

  • Speaker #0

    C'est pas toutes les trois minutes.

  • Speaker #1

    Ouais, non, c'était plus... Donc je m'étais dit, bon, j'attends que le jour se lève. Et puis on verra demain matin. Si vraiment ça... À 7h du mat, je me retourne dans le lit. Clac ! Poche des eaux qui éclate. Donc bon, ben voilà, j'appelle ma mère. Elle dit, non, mais moi, ce midi, j'ai 10 personnes à manger. Je ne peux pas t'emmener. Mon père. Bon, ben j'arrive. OK, donc ils arrivent. Il arrive. Et j'avais préparé les affaires. Et la poche des eaux qui rompt. Par contre, là, tu perds de l'eau, c'est... Beaucoup. Oui, ça n'arrête pas.

  • Speaker #0

    C'est des litres.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vraiment des litres. Donc, j'ai pris une douche rapide. Et puis, j'appelle la clinique. Je suis bon, j'ai perdu un peu d'iso. Je dis, mais je devais venir mardi. Et en fait, je viens aujourd'hui. Ah, d'accord. Je ne m'attendais pas mardi. Donc, voilà, on arrive à 45 minutes de route. Bon, dimanche de Pâques. Je précise dimanche de Pâques. Parce que dans une clinique, les jours fériés, ce n'est pas le même fonctionnement que... non en semaine donc j'arrive voilà et puis bon mon père du coup il va faire les papiers et moi j'arrive à l'examen vous êtes ouvert à 4 à d'accord ok bon on passe tout de suite en salle de naissance une petite bonne femme qui arrive vous voulez la péridurale ou pas parce que moi après je pars je suis plus là donc du coup si vous voulez la péridurale c'est maintenant ouais je te dis dimanche le pack qui est super mal j'avais mal mais franchement c'était supportable et tk4 j'aurais aimé bon finalement tout le monde le fait c'est tout une période ral tu cherches

  • Speaker #0

    pas trop voilà tu dis n'avait pas à me projeter l'accouchement physique non pas si mais

  • Speaker #1

    Moi, j'avais le même souci. Je m'étais plus ou moins... Ouais, l'accouchement, finalement, c'était plus la finalité qui m'intéressait, que ça se passe bien, finalement, que l'accouchement. Mais je pense que...

  • Speaker #0

    Tu prends la péridurale.

  • Speaker #1

    Elle m'a fait la péridurale. Cinq minutes après, j'étais ouverte à neuf. Donc, prendre le bac, le combat et tout. Sauf qu'après, ça a traîné. ça a traîné, ça a traîné, mais moi je ne sentais plus les contractions, je ne sentais plus rien. Donc à un moment, ça c'était la matinée, c'était dans la matinée, j'ai accouché, il était 1h10.

  • Speaker #0

    Donc ça a été quand même assez rapide. Attends, rapide, j'ai pas compris. J'ai eu mes premières contractions du midi.

  • Speaker #1

    Du midi ? J'ai eu mes premières contractions, on va dire à minuit. Et le lendemain, à midi, j'avais pratiquement accouché. Pour un premier, c'est quand même... Tu vois, ça n'a pas duré trop longtemps. Et puis bon, c'est tout, c'est ouvert à 10. Elle commence à... Ouais, vous avez touché au produit. Non mais j'ai rien touché. Parce que je ne sentais pas les contractions. Elle m'avait mis une dose de cheval. pour que je reste calme à mon avis toute la matinée. Donc en fait, il y en a une qui avait les mains sur mon ventre pour me dire quand est-ce que je poussais. Oui, vous poussez mal. Franchement, pousser, moi, les trucs de respiration, ce n'est pas trop mon truc. J'ai un peu de mal. Donc bloquer, inspirer, pousser. De toute façon, tu pousses dans le vide, tu ne sens rien parce que je ne sens rien. Donc voilà. Bon, finalement, elle sort quand même. Mais j'ai vu le cordon autour de la tête, autour de l'épaule. Donc moi, quand ils l'ont sortie, elle était inanimée. Donc ils me l'ont montré et ils sont partis avec. Donc ça, c'était quand même un peu... J'ai arrêté de respirer là. Tu vois, pendant dix minutes, j'attendais et ils l'ont ramené. Bon. Tu vois, jusqu'au bout,

  • Speaker #0

    tu es en apnée en fait.

  • Speaker #1

    Tu ne sais pas comment ça va se passer. Mais oui, elle avait le cordon bien enroulé. Et ça, je l'ai vu autour du bras, autour des poches. Oui, moi, j'aurais aimé que ce soit plus naturel, que j'aille la chercher. Tu vois, bon, c'est tout. Je n'avais pas donné le prénom jusqu'à la fin. Je me dis, c'est quoi le prénom ? Cléor. Ah, Cléor ? J'aime bien. Non, Cléor. Ah, je n'aime pas. Je ne vais pas demander ton avis. Tu vois, j'ai une réaction. Après, c'est tout. Tout le monde est parti. Oui, il y a un gynéco qui est venu entre-temps. Mais ce n'est pas poussé. Ce n'est pas normal. Non, mais c'est bon. Enfin, moi, je n'ai Ouais, c'était pas super. C'est pour ça que je voulais avoir un deuxième...

  • Speaker #0

    Comment ça, c'est pas un exercice que tu fais tous les jours ?

  • Speaker #1

    Non, mais...

  • Speaker #0

    De pousser, comment ça, tu sais pas pousser ?

  • Speaker #1

    Non, des fois... C'est dingue.

  • Speaker #0

    Oui, mais...

  • Speaker #1

    Bon, ça va, la petite sage-femme que j'avais...

  • Speaker #0

    C'est leur quotidien. C'est un biais, c'est un biais. C'est leur quotidien à eux, mais c'est pas notre quotidien.

  • Speaker #1

    C'est dans mon équipe, c'est des suicides. Il y a des sales natures, mais je sais pas qui y va. Enfin, bref, c'est...

  • Speaker #0

    Ça dépend, ça dépend des pages aussi, mais... Oui. Ça peut bien se passer aussi.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est tout. Ils nous ont laissé quand même toute l'après-midi sans moi. Donc là, ça allait. En fait,

  • Speaker #0

    ils ont pu retirer le cordon. Oui,

  • Speaker #1

    elle est sortie. J'ai vu qu'ils avaient...

  • Speaker #0

    Ils te l'ont rendu et elle n'a pas eu besoin d'assistance ventilatoire.

  • Speaker #1

    Non, mais je ne sais pas. Ils l'ont emmené après. Je n'ai pas su ce qui s'était trop passé.

  • Speaker #0

    D'accord. Quand elle est revenue,

  • Speaker #1

    elle était... C'est vrai, elle était énorme. Ok,

  • Speaker #0

    d'accord.

  • Speaker #1

    Donc voilà, après il y a une sache-femme qui te l'habille, un parcours classique, et puis après ils t'emmènent dans ta chambre, fin de journée. Donc il y a mon père qui l'a vue, et puis après il est reparti. Et voilà, je suis restée dans ma chambre avec ma fille. Il n'y a pas grand monde qui est venu. Cette nuit-là, je reviens pour vous montrer comment elle a changé. Bon, minuit, toujours personne. Je fais bon, c'est tout. Je vais les faire toutes seules. Je vais bien me débrouiller. Donc voilà, elle était dans son lit. Moi, j'étais à côté. À chaque fois que je me levais, je me faisais pipi dessus. Puisque je n'ai pas perdu de sang après l'accouchement. Mais par contre, j'ai eu des fuites urinaires longtemps après. Longtemps, longtemps après. Est-ce que c'est la péridurale ? Bon, j'ai été quand même, j'ai eu quelques points. ben voilà c'est la rééducation périnéale et je les fais un peu ouais ouais c'est un peu jamais remis comme avant je pense mais ça te laisse des traces quand même dans le corps il sent bien que tes organes même les intestins tout ça ça se remet pas à bête ça se travaille de manière et puis après les journées sont passées elle prend pas de poids c'est d'autres C'est limite, c'est de ta faute. Elle n'arrive pas à prendre le téton. La montée de lait, ça met quand même du temps. Je n'étais pas pro allaitement, mais finalement, elle prenait le sein. Donc, voilà, je la mettais au sein quand même. À la clinique, il y a du monde tout le temps qui te donne des livrets. La montée de lait, c'est au bout de cinq jours. Et au bout de deux jours, vous n'avez pas de montée de lait. Mais reprenez vos notes. Voilà, donc ça m'a plus agacée. finalement j'avais qu'une envie c'était de partir, j'avais choisi cette clinique quand même pour une chose que je précise, il y a un officier de l'état civil dans la clinique, donc pour déclarer en fait ton enfant C'est quand même bien pratique d'avoir ça.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Parce que tu...

  • Speaker #0

    Que de se déplacer quelque chose après.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Donc le mardi, je m'étais habillée. J'ai laissé la petite. Vous allez où ? Je lui ai déclaré. Ah d'accord, bon. OK. Déjà, elle me dit... La fille m'appelle. Elle me dit, vous avez dit que c'était... Elle est née quand ? Le 17. Ah, ils avaient écrit le 15. OK. Bon. Oh ! Oh là là !

  • Speaker #0

    Il est temps de partir !

  • Speaker #1

    C'est tout, je vais la déclarer, je remonte. Il faisait une chaleur dans la chambre. La gamine a été rouge et elle dormait beaucoup. Qu'est-ce qu'elle a cette petite-là ? Une pédiatre.

  • Speaker #0

    Elle est inanimée,

  • Speaker #1

    mais qu'est-ce qu'elle a ? Elle ne bouge pas, elle est complètement amorphe. Laisse-la dormir si elle a envie de dormir. Ah ouais, vraiment Alors, il fallait acheter des bouts de seins en plastique parce qu'elle ne prenait pas avec mon téton Bon, moi, qu'est-ce que je fais ? Je m'habille, je vais à la pharmacie Non, non, madame, vous n'avez pas le droit de sortir de la maternie Je vais regarder sur Youtube, il y avait une pharmacie à 500 mètres Oui, je suis venue Je vais à la pharmacie, c'est normal Non, non, vous n'avez pas le droit de sortir Oh là, c'est une prison j'appelle de la famille qui était dans le coin qui me ramène les trucs finalement ça ne sert à rien donc à la nuit il y avait une ancienne qui m'a dit amenez moi un petit biberon tu sais de lait ça ne sert à rien à changer mais bon elle avait repris quelques grammes le vendredi matin ma mère vient de chez, on se barre de là je l'avais pris je lui ai dit laisse les trucs dans la voiture je vais la prendre dans une couverture dans mes bras je passe devant les sachets bon au revoir vous avez pas de siège vous avez pas de de causier oh là là bon j'étais contente de rentrer je rentre chez moi j'avais quand même été à la pharmacie acheter les petits biberons tu vois j'ai dit bon si je suis en galère finalement je les ai même pas ouverts le vendredi j'arrive chez moi dès le samedi du lait mais à n'en plus finir j'ai allaité ma fille pour mon inscrit moi j'aurais pu allaiter je un orphelinat en Afrique tellement j'avais de l'air. Donc, franchement, il faut arrêter avec ça. J'ai retrouvé ma sage-femme de campagne qui m'a dit...

  • Speaker #0

    Mais c'était très bien.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais, ouais. Je n'ai jamais vu un pédiatre, puisque où j'habite, il n'y en a pas. Donc, c'est que médecin traitant. Et la sage-femme que j'ai vue un peu, qui ne se déplace pas parce qu'elle a trop de monde, donc il faut y aller. Elle a vu ma fille, ça va très bien. Voilà. Et après... C'était une grosse dormeuse, effectivement. Oui, ce que je veux dire aussi, c'est qu'on te parle beaucoup de tous les côtés négatifs. Donc l'enfant ne dort pas, le lait ça ne va pas. Il faut dénormatiser, en fait. Si tu es bien, tu es dans un environnement sain, ça ne crie pas partout, tu n'es pas stressé. Moi, j'avais tout organisé chez moi. Je mettais mes mille canapés, en fait, je dormais dans mon lit. tu te calmes un peu sur les rythmes de ton enfant, tu le laisses tranquille et tu n'es pas tout le temps dessus, tu n'es pas tout le temps en train de le laver, en train de l'astiquer,

  • Speaker #0

    en train de le regarder sur toutes les coutures oui c'est exactement, c'est marrant c'est justement un poste, je me suis dit il faut absolument que je fasse un poste sur non un enfant ça ne crie pas tout le temps non ça ne pleure pas tout le temps, non c'est pas l'enfer, non ça peut être très cool et même te demander il y a un bébé ici oui mais moi je me souviens les amis qui sont venus voir c'est aussi ça ?

  • Speaker #1

    Ils ont envie de fêter la naissance, elle a dormi pendant trois heures. Après, j'ai passé des journées dans le canapé à la laiter, mais c'est parce que je voulais aussi, ça ne m'a pas empêché de manger, ça ne m'a pas empêché de faire mes lessives, ça ne m'a empêché de rien. En plus, bébé, ça se transporte hyper facilement, tu le mets dans une coque, en voiture, sur la poussette, voilà. Après, j'ai acheté la bonne voiture avec la bonne poussette qui va dans le coffre. Je m'étais quand même assez bien organisée.

  • Speaker #0

    Équipée, oui.

  • Speaker #1

    Tout était pratique pour que ce soit le plus pratique possible. Le premier mois, elle a dormi dans ma chambre dans un lit par appui, pas de cododo. Chacun son lit. Si elle se réveillait…

  • Speaker #0

    Mais elle était à côté de toi. Oui,

  • Speaker #1

    elle était à côté.

  • Speaker #0

    Elle te sentait. Pas dans le lit. Au dodo, en fait, ce n'est pas forcément dans le lit, mais c'est à côté, dans la pièce. Il est en sécurité. Voilà.

  • Speaker #1

    C'est sûr que... Si à 9h, c'était un été, j'allais me coucher à 9h. J'étais aussi fatiguée. Je n'étais pas épuisée. Je n'étais pas...

  • Speaker #0

    Et puis après, j'avais plus faim. Donc, je mangeais beaucoup de fruits. Finalement, je ne mangeais plus du tout la même chose qu'avant. Donc, voilà. Après, ça a été violent parce que j'ai perdu quand même 32 kilos en six mois. Derrière, l'allaitement, ça te fait froid. Et puis, ouais, sans rien faire finalement. Donc là, j'ai eu mal au corps, moi. Et ouais. J'ai eu quand même un peu mal partout. Ça a été... C'est violent, la perte de poids rapide. Oui. Oui.

  • Speaker #1

    Le corps se transforme tellement. C'est des grosses montagnes. Oui. On se reconnaît pas du tout. On découvre notre corps avant, pendant, après. Et là, tu as fait il y a trois ans, donc c'est encore différent qu'il y a trois ans, qu'il y a deux ans. C'est assez particulier. Oui, oui, oui. Ces changements. Oui.

  • Speaker #0

    Pour elle. Qu'est-ce qu'on a fait ? Tu vois, petite vie tranquille, les balades, l'allaitement. Je n'ai pas ressenti le besoin d'être avec quelqu'un. Et puis, dans l'histoire de Parentalité Solo et d'avoir un enfant, moi, je savais qu'une fois que j'aurais accouché, en fait, si ton enfant, c'est qu'à toi, il n'y a que toi qui t'en occupes. Donc, moi, je savais que quand j'avais un enfant, il n'y aurait plus rien d'autre que l'enfant. Même si j'aurais été en couple, si tu veux, je m'entends toujours. Oui, je savais que j'allais me consacrer. Et encore plus quand tu l'as à 39 ans, que tu as déjà fait quand même toute ta vie seule.

  • Speaker #1

    Seule, célibataire.

  • Speaker #0

    Après, tu te consacres à ton enfant. Et j'avais cette envie-là et pas envie de la partager. Et puis les relations intimes, je savais que j'aurais plus envie non plus après. Donc je compatis avec toutes les femmes qui sont obligées de servir les envies de leur mari après avoir accouché. C'est vraiment pas du tout le truc qui te traverse l'esprit. Donc ça aussi, le fait d'être seule, c'est pas mal. parce que déjà t'as pas la tête là, t'as le corps que tu veux, tu t'habilles comme tu veux comme tu veux, oui oui oui voilà t'es pas dans cette obligation qu'on peut se faire il faut que je maigrisse ou je perds des kilos, il m'aime plus, il m'aime pas, il m'aime... oh la la mais vraiment t'as pas toute cette prise de tête il va voir ailleurs, il s'en occupe pas voilà t'es tout le temps en train de râler, au moins t'es la seule à t'en occuper

  • Speaker #1

    t'as pas de contraintes,

  • Speaker #0

    de relations à voir non consenties, ou faire des choses que t'as pas envie, parce qu'honnêtement, pendant la première année, t'as pas envie. Même moi, aujourd'hui, de toute façon, je n'ai pas envie.

  • Speaker #1

    C'est normal, c'est physiologique et c'est normal. Ah oui, et donc aujourd'hui... c'est toujours pareil ah oui non moi ça ne me dit rien du tout les vidéos zéro je n'ai pas l'énergie tout le temps est-ce que tu penses que c'est quelque chose qui est vraiment définitif ou que tu souhaites je ne sais pas mais en tout cas déjà moi je fais il n'y a personne qui rentrera dans ma vie avec

  • Speaker #0

    ma fille parce que je ne veux pas la perturber s'habiller comme ça pour l'instant peut-être quand elle sera en âge de comprendre ce sera différent mais moi il n'y a personne qui vient dormir chez moi un masculin qu'elle ne connait pas avec toutes les histoires qu'on entend voilà moi de toute façon en ce moment je travaille on part le matin de la maison à 7h30 on rentre le soir à 6h30 le temps de faire le coucher, le truc, le machin, préparer pour le lendemain c'est bien que se mettre sur les applis c'est pas oui c'est pas la peine c'est pas non entre 9h et 9h30 point barre après je me couche lendemain c'est réveil à 6 heures donc voilà c'est mettre enfin sans y avoir de place il n'y a pas de place là non mais il y avait de la suite de toute façon il n'y a pas de place voilà on pièterait sur la relation que j'ai avec ma fille moi je veux pas lui faire rencontrer des gens ça m'intéresse pas et puis je vis aussi dans un milieu rural donc forcément rencontrer des gens c'est quand même pas simple et puis non je veux qu'on Franchement, tu sais, le soir, je mange mon jus, ma petite salade, mon truc, je regarde ma série. D'accord, peut-être je vis, ok, des fois je dis comme une bonne sœur, mais tant pis.

  • Speaker #1

    Ça te convient, ça te convient, fin point. Non,

  • Speaker #0

    mais il faut assurer aussi le quotidien, il faut assurer... Voilà, et puis être en couple, c'est aussi des contraintes. Enfin, le soir, moi, j'arrive, je me change, je me fous en pyjama. Enfin, voilà, je n'ai pas envie. Ah, ben, tu n'es plus habillée comme tu étais dans la journée. Ben non, je suis chez moi, donc je fais ce que je veux. En fait,

  • Speaker #1

    là, ce que tu dis, c'est vraiment d'avoir cette liberté de femme, de choisir vraiment le célibat, c'est un vrai choix de vie où tu mènes ta vie comme tu en vis. Ça ne veut pas dire que non, il n'y aura plus du tout d'hommes dans ta vie. pas du tout ça, mais que pour le moment, en tout cas, c'est pas le moment. T'as autre chose à vivre. Et ça te convient très bien et c'est pas un problème. Et c'est ce que tu me disais juste avant qu'on commence l'interview aussi, c'est qu'on a le droit d'être heureux et seul, en fait. Et c'est tout à fait possible. C'est pas par des mamans solos que forcément, on va pas bien, que forcément, c'est compliqué pour nous. Il y a des difficultés, certes, mais ce peut être aussi un choix de vie et c'est ça aussi que je souhaite mettre en avant, ça peut être un vrai choix de vie et complètement assumé.

  • Speaker #0

    Le problème, c'est plutôt les autres qui ne comprennent pas comment tu peux être… Alors déjà, comment tu peux vouloir un enfant sans désirer une autre personne ? Ce n'est pas… Moi, je me suis déjà pris la tête avec des amis. Comment le désir d'enfant peut naître s'il n'y a pas…

  • Speaker #1

    Un seul, sans… Ah oui. Ah oui.

  • Speaker #0

    Comment tu peux avoir envie d'avoir un enfant tout seul ?

  • Speaker #1

    Effectivement, oui. Je n'ai pas eu l'air de conversation, mais c'est intéressant. Tu as le point de vue de comment chacun projette l'enfant ?

  • Speaker #0

    Comment tu peux partager ? Tu rentres, à ta maison, il n'y a personne. Le soir, ça ne m'empêche pas de... Déjà, ma fille adore les petits apéros. Ça ne m'empêche pas de faire un petit apéro avec ma fille.

  • Speaker #1

    On n'est pas toutes seules. Il y a un enfant. On n'est pas toutes seules déjà. Il y a un enfant qui grandit.

  • Speaker #0

    Non, et puis même, je ne ressens plus le besoin de sortir. Je l'ai fait de mes 18 à mes 38 ans. Sortir les soirs et les copines, ça m'a apporté quoi ? j'en retire pas grand chose à part que voilà j'aurais pu tu t'es amusé pendant moi mais je me suis amusé mais c'est autre chose il s'était une autre vie voilà mais en fait aussi comme cette villa moi je l' ai déjà vécu c'est pas la même que quand tes parents à 20 ans tu vois tu grandis avec ton enfant et c'est à 40 ans que tu te retrouves à faire cette villa moi la vie j'ai déjà fait avant donc je sais ce que c'est enfin les after work

  • Speaker #1

    Et les besoins ne sont pas les mêmes, du coup, maintenant. Tout ça, tu as déjà vécu. Donc, le besoin n'est plus le même. Tu ne réponds plus aux mêmes choses. Là, être passé ton samedi soir avec ta fille, c'est super cool, en fait. C'est tranquille et ça va très bien. Même si tu es en pyjama à 21h, tout va bien.

  • Speaker #0

    Oui, mais après, moi, j'ai une maison. On peut tenir, ça prend quand même beaucoup d'énergie. Ce n'est pas pareil que d'avoir un appartement. quand même beaucoup de choses à gérer. En fait, le poids dans ma vie, c'est plus ma maison que ma fille. Tu vois ? Dans la maison, il y a toujours un truc qui ne va pas, un truc qui ne fonctionne pas, un ouvrier qui doit venir. Enfin, il y a toujours un truc à faire. Moi, ma fille, elle va à l'école déjà depuis sept ans. Oui, donc qu'est-ce qu'on a fait ? Déjà, je travaillais dans une banque, donc j'ai quand même pas mal d'arrêts congés. Donc, j'ai repris… mois d'octobre. Donc, tu vois, j'en ai bien profité à la garder toute seule. On est partis en vacances toutes les deux. Je vais souvent à Saint-Malo faire une thalasso. Donc, il y a un petit club enfant. Donc, c'est bien. Là, je... Maintenant, je pars... Enfin, voilà, je regarde où je peux aller en vacances, où on peut la garder. Donc, t'as cette thalasso-là où il y a un club enfant. Donc, ça me permettait de faire les soins la journée. Et elle, elle est gardée par des autres personnes.

  • Speaker #1

    C'est vrai.

  • Speaker #0

    C'est bien. On a été aussi, pour ne pas le citer, tu as le club Med qui garde aussi les enfants. Il y a tout ce qui est baby club et tout ça. Donc ça, c'est hyper bien. Donc, j'ai fait plusieurs où elle fait ses activités la journée. Et puis comme ça, on la récupère le soir. Ils peuvent aussi la garder le soir. Donc ça, c'est bien. Donc maintenant, je fais plutôt mes vacances en fonction de la fille.

  • Speaker #1

    D'accord. OK, super.

  • Speaker #0

    Ah, la première.

  • Speaker #1

    Oui. On arrive déjà.

  • Speaker #0

    Oui, c'est long.

  • Speaker #1

    J'ai envie de continuer. On pourrait encore continuer pendant des heures et des heures. On a échangé sur plein de sujets différents et je t'en remercie aussi parce que tu as une dynamique où c'est complètement assumé. Ta parentalité solo est complètement assumée. Ça a été quand même galère, tout ce chemin de PMA. Aujourd'hui, toi, tu vis sereinement ta vie avec ta petite pépette. Encore une fois,

  • Speaker #0

    le conseil que je pourrais donner, c'est quand même d'avoir ta famille en proximité parce que ça...

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    C'est quand même essentiel, au moins tu as des gens sur qui tu peux compter. Moi, mes parents, ils sont en retraite, ils n'ont qu'elles à s'occuper. Aujourd'hui, elle est encore chez elle, chez eux, ils s'en occupent bien. Après, ils me la gardent quand c'est professionnel. Si c'est peut-être pour aller m'amuser, ce ne serait pas le cas. Mais voilà, je pense qu'il faut un environnement serein, il faut que tu sois bien équipé, bien organisé. L'organisation, ça fait aussi beaucoup. donc voilà il faut y avoir l'entourage il faut y avoir du relais aussi pour souffler ça fait du bien aussi quand t'as passé quelques nuits à pas dormir un moment c'est ouais je crois voilà après un deuxième enfant j'y ai pensé mais je pense que quand ton enfant grandit à un moment tu as aussi envie de revivre les moments où t'étais enceinte où il était bébé tout ça bon c'est tout j'ai fait un peu le voilà c'est j'ai trouvé mon équilibre comme ça moi ma fille aime combien parfaitement elle est en bonne santé tout va bien donc bah c'est tout je pense que on reste dans ce schéma je vais quand même avoir 42 ans donc il faut aussi être réaliste financièrement aussi c'est déjà pas mal bah oui c'est de tout prendre en considération ouais après bon si tu veux on pourra en reparler comment moi mon problème au sens est plus un peu moins de me situer dans ma vie sans ma fille et un peu plus de et quand même beaucoup moins de cinq ans c'est un peu ça oui et c'est après aussi c'est moi en fait moi sans ma fille moi sans moi c'est ça ouais si tu veux pour un écran et mais avec plaisir voilà c'est ce sujet on parlait forcément de l'épée

  • Speaker #1

    Oui, mais tout à fait. C'est tout à fait intéressant. C'est très juste. Oui, je garde ton idée. Et moi, en tant que femme, complètement. Écoute, je te remercie pour ton témoignage, pour ta joie de vivre, pour ton humour. Merci à toi. Et pour ce très bon moment passé avec toi et toute ton histoire.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    À bientôt.

  • Speaker #2

    Merci d'avoir écouté cet épisode. J'espère qu'il vous a plu. Vous pouvez m'aider en vous abonnant. en appuyant sur le petit cœur, liker et aider les autres parents qui en auraient besoin en partageant ce podcast autour de vous. Vous pouvez retrouver toutes les émissions sur le site internet Sololitude, sur la page Facebook et Instagram au nom de Sololitude et de emily.avelyne donc emily c'est E-M-I-L-I-E .avelyne A-V-E-L-I-N-E A bientôt pour un prochain épisode de Sololitude

Chapters

  • Introduction au podcast Sololitude et présentation de Claire

    00:00

  • Le parcours de Claire en PMA et ses choix de maternité

    01:09

  • Les défis de la fécondation in vitro en Espagne

    02:00

  • Les émotions et les peurs durant la grossesse

    04:45

  • Préparatifs pour l'arrivée du bébé et le nid parental

    09:19

  • L'accouchement et les premières heures avec le bébé

    16:15

  • L'allaitement et les défis après la naissance

    24:12

  • Réflexions sur la parentalité solo et le choix de vie

    30:05

  • Clôture et remerciements

    42:28

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