- Speaker #0
Bienvenue sur Sololitude, le podcast qui s'adresse aux mamans solos par choix. Oui, vous avez bien entendu, c'est un réel désir de devenir maman solo qui nous pousse à choisir ce nouveau mode de vie. Depuis la loi en 2021 sur la PMA qui autorise les femmes seules et homosexuelles à devenir mère, nous sommes alors de plus en plus nombreuses à opter pour avoir un enfant sans homme. Cela ne veut pas dire que nous sommes contre les hommes, loin de là. Juste que la vie nous a menés à des histoires de vie différentes et réfléchies. C'est à partir de là que je m'intéresse à ce véritable choix, ce qui incite les femmes d'aujourd'hui à faire un bébé toute seule. Pour me présenter, je suis Émilie Pavoulin, ancienne infirmière depuis plus de 15 ans, praticienne en hypnose. 10 ans, j'accompagne régulièrement des femmes lors de leur parcours de parentèle. Ici, j'interview des mamans, mais aussi des professionnels, afin d'étayer cette réflexion et d'apprendre des aléas de la parenté, avec tous les questionnements et bouleversements de ces langues. Bienvenue sur l'Holitude, bonne écoute ! Aujourd'hui, je reçois dans cet épisode Claire Frappin, une infirmière qui est spécialisée en périnatologie. Nous explorons ensemble des thématiques variées, tels que les problématiques de sommeil, l'alimentation et le rôle essentiel des objets transitionnels, comme les doudous et les tétines. Ces objets, souvent perçus comme de simples accessoires, peuvent en réalité offrir une sécurité affective inestimable aux enfants. Mais attention, Claire nous rappelle qu'il est crucial d'apprendre à gérer ces éléments pour qu'ils soient bénéfiques et non contraignants. Claire insiste sur l'importance d'une approche positive dans l'éducation des enfants, tout en leur faisant confiance et en les rendant acteurs de leur propre développement. L'épisode souligne également la nécessité d'une communication ouverte entre les parents et les enfants. Un élément clé pour mieux comprendre leurs besoins et les aider à surmonter les défis émotionnels et comportementaux qu'ils rencontrent et nous avec. Rejoignez-nous pour une conversation enrichissante qui vous apportera des outils pratiques et un soutien psychologique car chaque parent mérite d'être entendu et soutenu. Ne manquez pas cet épisode captivant qui pourrait bien transformer votre vision de la parentalité et renforcer vos relations familiales. Écoutez solo l'étude et laissez-vous inspirer par les témoignages et les conseils de Claire Frappin. Ensemble, apprenons à mieux accompagner nos enfants dans leur développement, tout en cultivant la confiance et l'amour au sein de nos familles. Let's go ! Bonjour Claire, merci d'être avec nous aujourd'hui. On va échanger toutes les deux sur différents aspects de la parentalité et des enfants, et notamment sur le sujet de la cuisine, des doudous et des conséquences. Tout d'abord, peux-tu te présenter,
- Speaker #1
me dire qui tu es, ton âge, où tu viens et ton métier ? Alors, bonjour déjà. Je suis Claire Frappin, je suis infirmière diplômée d'État spécialisée en périnatalité. J'exerce à 10 ans.
- Speaker #0
J'ai consultante en périnatalité.
- Speaker #1
Je suis infirmière. La différence, c'est que vraiment, j'ai un diplôme d'infirmière avec des modules de pédiatrie et des modules de pédopsychiatrie. des modules de maternité. Donc c'est quand même différent d'une consultante en périnatalité qui n'a pas cette formation poussée. Donc il y a une vraie différence. Je tiens à mon étiquette d'infirmière qui a un diplôme d'état derrière. Donc c'est vraiment une spécialisation du métier d'infirmière qui est quand même bien différente d'un métier de consultante en périnatalité.
- Speaker #0
Tu vas plus loin dans les consultations.
- Speaker #1
Je vais beaucoup plus loin dans la prise en charge, puisqu'il y a la prise en charge de l'enfant et de sa famille, mais de tout ce qui est son développement psychomoteur et de toutes les conséquences qu'il y a derrière et tous les aménagements qui peuvent se faire aux alentours, qui tournent autour de l'enfant. Un enfant qui est en crèche, je peux intervenir avec des directrices de crèche s'il y a besoin d'avoir des informations complémentaires. Je peux intervenir dans les écoles. Donc voilà, il y a toute cette dimension de prise en charge vraiment de la famille et de tout ce qui est l'écosystème de l'enfant, ce qui n'est pas possible avec une consultante en période natale. Il y a une vraie différence.
- Speaker #0
Oui, oui,
- Speaker #1
oui. Dans la reconnaissance et dans les demandes. Ah bah oui, complètement. Je ne connais pas de médecin généraliste qui travaille avec. une grande soutenance en périnatalité et moi, ce sont mes collègues de bureau, voilà. Oui, très bien. Une vraie différence.
- Speaker #0
Oui, tout à fait. Et donc, tu peux être amenée, dans quel cadre tu peux être amenée à aller la consulter, à aller voir une problématique dans une crèche,
- Speaker #1
dans une école ? Alors, ça va être, pour la crèche, parce que j'ai quand même une spécialisation sur les moins de 6 ans, donc c'est quand même beaucoup plus les crèches, ça va être tout ce qui va être… Quand il y a une étude du parce qu'il n'y a pas de recette miracle. Donc, il faut faire une étude du sommeil. Quand les enfants sont en mode de garde dans une crèche, ça m'arrive avec l'autorisation des parents, toujours, on se vient d'accord, d'aller demander au personnel de la crèche, ils peuvent remplir des fiches d'observation, pour que moi, je puisse en faire une analyse et découler un plan de recommandation derrière qui est propre à l'enfant. des impératifs qu'ont les parents, alors qu'il y a à la crèche.
- Speaker #0
Tu reçois aussi des familles au cabinet pour faire toute cette étude-là, du rythme ?
- Speaker #1
Généralement, je les reçois une fois, ils m'explosent des problématiques, j'essaie de décortiquer, de savoir ce qui se passe un petit peu. Si je vois en effet que c'est juste, entre guillemets, c'est juste du rééquilibrage du sommeil. Oui,
- Speaker #0
mais pour les parents même si.
- Speaker #1
Généralement, voilà, je leur fais faire l'étude du sommeil. Moi, je fais un plan derrière l'analyse. Ils le mettent en pratique trois semaines. Au bout de trois semaines, un mois, on se revoit. On réajuste ce qui a besoin d'être réajusté. Et quand c'est que du réécrit et pas du sommeil, généralement, il n'y a pas besoin de plus de trois rendez-vous. C'est rare que je fasse plus de trois rendez-vous quand c'est que des réécrits et pas du sommeil. Et il faut savoir, par exemple, que le sommeil, plus tôt il est pris en charge, plutôt il se rééquilibre en force donc un enfant peut faire un rééquilibrage de sommeil à partir de 6 mois, 9 mois oui très tôt donc dès tout petit arrêter de dire il passe la nuit avec le temps c'est pas forcément vrai il est en train d'apprendre des stratégies de sommeil alors c'est ça et puis il y a des rythmes biologiques des uns et des autres c'est pour ça que les personnes se rendent bien ça marche pas parce que c'est vraiment de prendre du temps et faire de l'analyse et de réadapter en fonction des besoins des familles et des enfants aussi il y a des réadaptations qui sont bien en théorie mais en pratique quand les familles rentrent chez elles il est 20h tu
- Speaker #0
interviens aussi à la maison ?
- Speaker #1
oui en fait je fais des visites à domicile Les thématiques les plus importantes, ça va être sur les sorties de maternité, avec le repérage d'un signe de la dépression du bospartum, ou d'un baby-booth qui dure vraiment longtemps. Généralement, les mamans ne veulent pas sortir de la maison, ce qui est entendable avec un mignonnet. Donc voilà, généralement, je fais du domicile. Ça m'arrive assez régulièrement, moi, d'aller à domicile sur les stops de maternité. ou des personnes qui n'ont pas de moyens de convention, tout simplement, et qui ont besoin de l'alimentation.
- Speaker #0
Ok,
- Speaker #1
d'accord.
- Speaker #0
Donc problématique du sommeil, problématique aussi sur l'alimentation.
- Speaker #1
Généralement, le sommeil et l'alimentation vont un peu se faire. Mais après, ils sont liés généralement. Après, ça va être tout ce qui est la diversification alimentaire, comment on la met en place. En règle générale, si les médecins généralistes, on peut former une diversification alimentaire, ils poussent moins de comment est-ce qu'on introduit les aliments et tout. Donc en fait, ils réorientent vers moi pour qu'on ait une vraie consultation. Ok. Voilà.
- Speaker #0
Et les orthophonistes ?
- Speaker #1
Alors, moi, je les repère et après, je m'envoie vers l'orthophoniste. C'est plutôt dans ce sens-là, c'est que les troubles de l'oralité se repèrent assez facilement, quand on est formé, évidemment. Et donc, dès que je les repère, je préfère les réorienter vers les orthophonistes. C'est une prise en charge qui est vraiment spéciale. Oui, l'orthophoniste.
- Speaker #0
Donc, le sommeil, c'est pas une tentation. Respecte par Galiette. Mais la sophro aussi.
- Speaker #1
Alors, chez la sophro, pour les plus grands, pour le coup, la sophro ne marche pas avec les petits. Surtout sur tout ce qui est gestion des émotions. Les enfants à 2-3 ans sont des boules d'énergie, des boules de colère en règle générale parce que c'est la colère qui prédomine, c'est comme ça.
- Speaker #0
Qui gêne peut-être plus les parents, c'est des boules de joie aussi,
- Speaker #1
des boules de tristesse. Ça va être surtout les boules de colère parce qu'il faut savoir que c'est l'émotion qui est la plus visible et qui fait le plus de bruit. Ce n'est pas forcément celle qui gêne le plus, mais c'est celle où nous adultes, on n'est pas à l'aise avec la colère. Donc si nous on n'est pas à l'aise avec les colères, on n'arrive pas à accompagner correctement nos enfants dans cette phase-là.
- Speaker #0
C'est dans ce sens-là qu'ils sont gênés.
- Speaker #1
Voilà, c'est ça. C'est plus la colère, elle renvoie à des choses hyper négatives et les parents se disent, en fait on ne comprend pas pourquoi est-ce qu'il est autant en colère alors qu'on fait plein de choses de super chouette. tout un accompagnement de la famille déjà pour expliquer le mécanisme des émotions des enfants parce qu'il faut que les familles puissent comprendre ce qui se passe et après avec l'enfant, on fait des exercices en éthique de sophrologie ça va être des exercices flash, c'est pas la grande sophrologie Oui, c'est des petits exercices qu'ils peuvent mettre en place qu'ils peuvent utiliser à l'école voilà, c'est aussi ça qu'il faut se dire, c'est qu'il faut qu'ils puissent pour les utiliser à l'école. La sophrologie, ça marche bien à partir de 6 ans parce qu'ils ont une bonne connaissance de leur corps, d'inspirer ce qu'elle veut dire quoi, expirer ça veut dire quoi, et l'imaginaire est là pour aussi les accompagner. Donc, du coup, voilà. C'est des choses qui fonctionnent bien. Il y a plusieurs écoles qui ont mis des petites choses en place autour de la sophrologie aussi, en temps calme et tout, et c'est plutôt chouette. et ça fait vraiment que ça fonctionne bien. Ce qu'il faut dire, c'est qu'il y a des vraies études qui disent que quand on sent la colère monter, déjà, ça veut dire qu'on commence à avoir connaissance et conscience de son corps et donc, du coup, on peut adapter les stratégies. Donc, c'est plutôt chouette. Et puis,
- Speaker #0
accompagner les parents aussi. Il n'y a pas eu cette éducation-là pour les parents.
- Speaker #1
Non. Ben non, on fait partie d'une génération. Alors, je dis on fait partie parce que, voilà, les parents actuels plus jeune que moi, mais on reste avec des... des... ne bouge pas, fais pas ça, t'as un temps, tu fermes pas, t'as l'impression d'être en colère, donc voilà.
- Speaker #0
C'est des interdits que du nom.
- Speaker #1
Alors le nom, il a été inventé, il sert à quelque chose. Maintenant, le nom pour le nom...
- Speaker #0
Et le moins, elle est d'accord.
- Speaker #1
Il sert à rien. Il n'est plus écouté. Non, parce qu'il sert à rien. Si le nom est posé à tout va, il n'a plus de signification. Donc voilà, je fais partie des personnes qui ont été formées à l'éducation de la résiliente. L'éducation de la résiliente, on nous dit de ne pas utiliser le nom. C'est juste que le nom soit expliqué aux enfants et qu'il soit compréhensible. Le nom à tout va, il ne sert à rien. Il n'y a pas de sens. En fait, c'est un mot comme un autre. Il a deux posses, c'est quand même possible. Donc, voilà.
- Speaker #0
Et dans tout ça, nos tout-petits ont besoin d'un cadre sécurisé, de cette sécurité, et il a aussi besoin de trouver cette sécurité pour se rassurer aussi, pour s'endormir, pour tout un tas de raisons,
- Speaker #1
d'un bout d'eau,
- Speaker #0
d'une tétine, de son pouce. Il a besoin de ces éléments extérieurs aussi.
- Speaker #1
C'est ce qu'on appelle en psychologie des objets traditionnels. Donc c'est vraiment des choses qui créent une sécurité affective pour les enfants et surtout par exemple dans l'endormissement en fait, où ils ont besoin de lâcher prise, où on peut lâcher prise quand on se sent en sécurité, donc bien en sécurité affective. Et donc du coup, le pouce et la tétine et le doudou, c'est bien, mais des fois ils prennent beaucoup, beaucoup, beaucoup de place. et c'est la difficulté qu'il va y avoir, ça va être en effet de qu'est-ce qu'on en fait de ce doudou ou de cette tétine à un moment donné parce que ce n'est pas forcément évident au quotidien. Il faut se dire que je fais plusieurs distinctions entre par exemple doudou et poussée tétine. Poussée tétine... La tétine, elle est censée répondre à un besoin de succion. Ce n'est pas un bouchon anti-bruit. C'est ça qu'il faut dire. Généralement, ça fait sourire, mais ce n'est pas un bouchon anti-bruit. C'est un besoin de succion qui est physiologique. Et en fait, l'enfant n'a pas trouvé son pouce. Donc, il faut pouvoir l'aider à combler ce besoin-là. La tétine, elle sert à ça. pas à lire le top sur des marmes, hop je te la mets dans le bec et tu te tais. En fait ça sert pas à ça. Ça a été des conduites, ce sont des conduites dérivées mais absolument pas ça. On est vraiment sur un besoin de réassurance à un moment donné. Il faut savoir que le besoin de succion chez le nouveau-né il est indispensable en fait. Donc il y a des enfants qui ont juste tété leurs lèvres ou leurs langues et ça va complètement leur suffire. Vous observez un nouveau-né, un nouveau-né il tète en permanence. peut-être sa langue va renvoyer le mal le ventre, in utero il y a des enfants qui sucent leur pouce in utero c'est dans un réflexe archaïque c'est vraiment quelque chose qui est essentiel Maintenant, le dérive qu'il y a avec la pétine. Alors le pouce, je ne vais pas dire qu'il y a de dérive parce qu'en fait, ça va être l'enfant qui va être en autonomie avec le pouce et ça va être le cadre qui va être posé avec l'utilisation du pouce. Donc le cadre qui est posé par les parents ou les adultes référents, qui vont pouvoir moduler l'utilisation du pouce. La pétine, l'adulte a quand même énormément d'envie dessus. Et oui,
- Speaker #0
c'est pas du tout la même chose.
- Speaker #1
Non, en fait, c'est l'adulte, en règle générale, qui choisit la tétine parce que...
- Speaker #0
Qui la donne, qui la reprend.
- Speaker #1
En fait, il est maître du jeu de la tétine. Le pouce, l'enfant, il est complètement autonome sur sa gestion du pouce. Donc, en fait, il va se mettre... Mais en fait, il y a une vraie différence parce qu'un enfant qui va être fatigué, par exemple, il va mettre son pouce dans la bouche et en fait, vous n'allez pas l'entendre, vous allez voir qu'il est fatigué, mais il a répondu à son besoin de... par lui-même.
- Speaker #0
On peut faire une chose avec l'attitude,
- Speaker #1
mais généralement, les parents ne donnent pas l'attitude à l'exposition de peur qu'elle soit toujours dans la bouche et donc, du coup, ça peut générer des colères, des frustrations, de la fatigue. Donc,
- Speaker #0
c'est ce que je fais pour mon petit. Il a deux ans et demi. Il sait où elle est dans son sac et quand il a besoin,
- Speaker #1
il va la chercher. En fait, en la laissant, en laissant les enfants autonomes, il n'y a pas d'abus. réellement il n'y a pas d'abus en les laissant en tout nombre, en leur apprenant à gérer eux-mêmes, il n'y a pas d'abus et après il y a un moment donné où les enfants sont assez grands en disant « maintenant est-ce que tu penses que tu en as besoin la journée ? » Généralement à partir d'un certain âge ils n'ont plus besoin la journée donc c'est dans le soir quand on lit.
- Speaker #0
Est-ce que c'est plus à l'entrée à l'école ou ça peut être plus tard ?
- Speaker #1
C'est propre à chaque enfant.
- Speaker #0
Ça dépend de l'enfant, ça peut être plus tard, ça dépend de l'enfant.
- Speaker #1
C'est vraiment propre à chaque enfant. Après, là où il faut faire attention, c'est tout ce qui va être autour du développement du langage. parce qu'on ne parle pas avec une tétine dans la bouche. Moi, je ne comprends pas les enfants avec les tétines dans la bouche. Quand je disais... Il y en a un jour, il m'a dit, non, mais je suis sûre que tu te moques de moi. Ben, je ne sais pas si je me moque de toi, mais moi, je ne comprends pas avec les tétines dans la bouche.
- Speaker #0
Quand je disais, des fois, je prends la tétine, j'ai la tétine dans ma bouche et je parle.
- Speaker #1
Là,
- Speaker #0
tu comprends pas ce que je veux dire.
- Speaker #1
Mais en fait, c'est ça. Mais ça peut vraiment retarder le développement du langage et le développement du langage est quand même quelque chose... d'indispensable pour pouvoir interagir avec les autres opérations du débat. Donc c'est vrai que c'est le point de vigilance qu'il va avoir. De base, c'est vraiment pour répondre à un besoin de fusion, et quand on est grand, le besoin de fusion s'arrête. Donc après, c'est devenu une habitude. Donc voilà, rompre les habitudes, c'est quelque chose de compliqué. Ça, on est bien d'accord, mais ça reste quand même une habitude et donc plus répondre aux besoins sociaux.
- Speaker #0
Pour bien comprendre, c'est un réflexe. Oui,
- Speaker #1
ce besoin de solution. Donc,
- Speaker #0
les réflexes archéiques s'intègrent à un moment donné. Moi, il n'y a plus ce besoin-là.
- Speaker #1
C'est ça.
- Speaker #0
Donc, ce n'est plus un besoin auquel on répond plus tard.
- Speaker #1
Oui, c'est ça.
- Speaker #0
C'est pour ça qu'on a fait ça.
- Speaker #1
Et puis, en fait, après, les enfants ont gardé une habitude. Donc, c'est aussi pour ça que de le mettre à disposition. ça permet que les enfants puissent gérer eux-mêmes en fonction de leurs besoins. Et par contre, c'est rentré dans le rituel du sommeil, par exemple. Donc, c'est devenu une habitude et peut-être que là, ça a créé un besoin. Donc, la pétite le soir, ce n'est pas la même chose que la pétite la journée à 4 ans. Enfin, voilà. Il faut vraiment réussir à distinguer les choses. On reste toujours sur un objet transitionnel, donc qui diminue les angoisses des enfants. Et donc, voilà.
- Speaker #0
C'est à quel âge que ça s'intègre ?
- Speaker #1
Généralement, il disparaît vers un an. Donc, il disparaît vers un an. Après, c'est toujours pareil. Chaque enfant a son rythme. Jusqu'à 18 mois, c'est physiologique. Après, c'est devenu une habitude. Il devient un besoin. Après, c'est les enfants qui se parlent avec eux.
- Speaker #0
Et même les adultes.
- Speaker #1
Ah bah, moi j'ai des amis qui sont un peu mais voilà, exactement donc généralement à 3 ans moi j'ai les parents qui me disent au secours Claire parce qu'il y a toujours sa tétine et rentre à l'école et ben oui mais on va pas lui enlever sa tétine du jour au lendemain comme ça, la rentrée à l'école elle est déjà assez violente pour les enfants c'est violent une rentrée à l'école dans ce sens oui
- Speaker #0
Beaucoup de bouleversements, plein de changements.
- Speaker #1
En fait, c'est ça.
- Speaker #0
C'est très violent dans le sens…
- Speaker #1
En fait, c'est violent parce qu'ils se retrouvent avec un statut d'élève. dès la petite section de maternelle, avec un rythme à suivre, un nouveau rythme à connaître, une classe qui est débordée, avec potentiellement que deux adultes de référence. Donc du coup, c'est violent émotionnellement parce qu'ils sont dans un brouhaha permanent avec que deux seuls adultes qui ne connaissent pas. et pour petites étendasses chez les stades maternels avant, il y avait un maximum de 4 enfants pour une adulte, et non pas 20. Dans une crèche, il y a quand même la tête professionnelle puisque c'est cadré, c'est une pour huit, et donc du coup, il y a assez d'adultes par rapport au nombre d'enfants. À l'école, ce n'est pas la même chose. Et donc du coup, on va leur demander de poser la tête, s'il n'est pas tout de suite. Donc maintenant, ça commence à… Les maîtresses commencent à se dire qu'on ne va pas les enlever. suite du jour au lendemain, mais on va leur laisser du temps d'adaptation, parce que c'est quelque chose qui est assez compliqué quand même. Donc, il y a ça, il y a quand même ça à prendre en compte, et c'est vrai que de retirer quelque chose qui est réconfortant pour vous du jour au lendemain, je ne sais pas, si tu aimes ton café le matin, je te dis, à partir de demain, tu n'as plus de café. Tu ne vas pas être très contente.
- Speaker #0
On n'a pas trop envie de retourner dans cet endroit où on nous dit pas de café.
- Speaker #1
Exactement. Du coup, ce sont des choses qui s'accompagnent et qui s'accompagnent bien avant la rentrée scolaire. Pas de se dire, là, c'est l'été, allez, on met tout, on se dépêche. En fait, non, plus on se dépêche, moins on va faire les choses correctement et moins ça va être difficile. Donc, c'est un accompagnement à faire, aussi bien des parents que des enfants. Je recommande plusieurs mois. Oui, c'est ça. Mais en fait, si j'avais un conseil à donner aux parents, tout. de suite voilà c'est que vraiment dès qu'il ya possibilité c'est de les laisser gérer leur petite fille enfin le mettre à la main il le sait c'est dans le développement de l'enfance et les très rapidement mais facilement et voilà à la bouche donc en fait si l'on demande la pétine ils vont réussir à agir vraiment ils sont à citer d'autonomie oui et de la confiance Ça, c'est la clé pour toutes les étapes de la vie, c'est de leur faire confiance. Ils sont complètement aptes à faire des choix et à faire des bons choix en plus. Donc, si j'avais déjà un premier conseil à faire, ce serait vraiment de leur dire, voilà, laissez la pétine à disposition. Et puis, en effet, quand ils sont petits et que vous voyez que c'est un besoin de solution, en effet, il ne peut pas faire de lui-même, donc l'accompagner. il n'y a pas de souci, mais bien se dire que ce n'est pas un bouchon à bruit. Et puis en fait, quand on part du principe que ce n'est pas un bouchon à bruit et que l'enfant peut gérer tout seul, il n'y a pas de difficulté pour avoir de l'appétit.
- Speaker #0
Il est à disposition, il peut l'apprendre tout seul en vie.
- Speaker #1
En fait, il gère quoi, et il gère bien. Alors dans son sens, il gère pas mal de choses. ils gèrent pas mal de choses ils ont vraiment vraiment confiance en toi et ceux qui soucent leurs pouces alors ceux qui soucent leurs pouces ça va être à peu près la même chose ça va être de poser le cadre du pouce en fait parce que ils sont complètement autonomes ils sont rangés sur une pouce et on ne peut pas poser le pouce et on ne peut pas poser le pouce et ce n'est pas la peine de le bander de machiner le truc parce que ça c'est ou les vernis il y a des choses aussi comme ça non mais ça ce n'est pas possible non ça c'est fait Aïe ! Non, ça, ce n'est pas possible. Mais ça va être vraiment de se dire, par exemple, on est à table. À table, en fait, on n'a pas le droit de prendre son pouce à table pour telle et telle raison. Après, c'est toujours pareil. Il y a des parents qui vont tolérer les choses et d'autres qui ne vont pas tolérer les choses. La clé, c'est d'être d'accord, en fait, et de se dire, ça, on est OK et ça, on n'est pas OK. Et en fonction de… Si les parents ont le même discours, en fait, ça va fonctionner. Après, d'un point de vue développement de la mâchoire, il y aura moins de conséquences d'avoir une tétine sur le développement de la mâchoire que d'avoir un pouce. La tétine, elles sont quand même étudiées, même s'il y en a qui ne sont vraiment pas bonnes pour la forme de la bouche en commerce, elles sont quand même étudiées pour qu'il y ait moins de répercussions sur la mâchoire. Le pouce, ça freine toute la mâchoire.
- Speaker #0
Ça, on a des dentistes aussi qui le disent et le redisent.
- Speaker #1
Ma collègue Guy, avec qui on fait l'atelier « Comment un pouce est-il ? » Ma collègue est dentiste et ça a été prouvé que le pouce mettait les dents en avant, défendait le palais et a fait la vétine. ça a des conséquences mais elles sont quand même moins...
- Speaker #0
Elles sont plus anatomiques aussi certaines marques ?
- Speaker #1
Oui, oui. En gros, pour choisir une tétine parfaite, il faut qu'elle ait un bout plat entre la collerette de la tétine et la tétine. Il faut qu'il y ait un petit bout plat pour qu'ils puissent poser leur langue dessus et qu'elle soit bien posée. Donc après, quand elles sont toutes rondes et tout, elles ne sont pas adaptées, elles ne sont pas physiologiquement adaptées. au palais des bébés et le...
- Speaker #0
comment on appelle ça ? Stop tétine ? qu'est-ce que tu recommandes toi ?
- Speaker #1
tu sais on peut mettre plusieurs clips sur les tétines ça fonctionne plutôt bien pour arrêter la tétine pour arrêter la tétine mais il faut que l'enfant il soit acteur de le faire c'est pas de le faire en secret derrière lui quel orage oui mais... et bien c'est une autre idée on a oublié cette suite ça va marcher allez c'est un malentendu ils s'en rendent compte et en fait les enfants ont besoin de transparence et de vérité et de comprendre pourquoi est-ce qu'on fait les choses ils n'ont pas cette capacité d'analyser là tout simplement parce que leur cerveau n'est pas assez mature c'est pas péjoratif c'est que le cerveau d'un enfant il est mature que vers 7 ans d'où 7 ans l'âge de raison c'est exactement pour ça C'est juste que leur cerveau est mature là. Et donc, du coup, ils peuvent analyser qu'à partir de 7 ans. Donc, en effet, si un parent à 2 ans commence à mettre des tétines, il va se sentir lésé et il sera complètement en droit de se sentir lésé. Donc, en fait, en accompagnant ce stop tétine, où en effet, on met des clips de temps en temps, et ça réduit la tétine, et bien, ça fonctionne plutôt bien. après le tableau des réussites aussi fonctionne bien en disant l'enfant il a besoin d'être valorisé dans les choses de façon positive la négativité il ne comprend pas trop ce que c'est il dit à l'enfant ne cours pas il va courir le ne pas ça ne veut rien dire pour eux ça ne marche pas le ne pas le reste immobile le reste immobile ou le stop on ne bouge plus c'est clair c'est net et c'est bon Exactement. Donc en fait, il a besoin d'être valorisé des choses positives. Donc le tableau de réussite, en mettant une gommette verte quand il a réussi, alors ce n'est pas de mettre une gommette verte quand il a réussi, une gommette rouge quand il n'a pas réussi, parce que sur une semaine, il ne va pas réussir six fois, et bien en fait, il va réussir sur un échec en disant « j'ai réussi, j'ai réussi » . Non, en fait, tu as déjà réussi une fois. Donc en fait, c'est vraiment de réussir à verbaliser les choses, mais de façon vraiment positive. c'est un... C'est pas... Envoyer ? En fait, ça permet d'envoyer et ça permet vraiment de développer... Enfin, c'est vraiment prouver que les enfants n'apprennent que de façon positive, en fait. Enfin, plus on va rabaisser un enfant, plus il va manquer de confiance en lui à l'âge adulte et ça va avoir des conséquences terribles, en fait, pour lui.
- Speaker #0
Et ça vous et moi, en capacité d'apprendre aussi, parce que... pas dans les bonnes conditions.
- Speaker #1
Et en fait, c'est exactement ça. Rien d'effet. Ça a vraiment des effets plutôt…
- Speaker #0
Dégustateurs. Ça peut,
- Speaker #1
hein. Des lecteurs vraiment pour l'âge adulte. Moi, quand je vois certains parents, inconsciemment, on reproduit ce qu'on a connu en tant qu'enfant. Et en fait, quand il y a des difficultés avec les enfants, généralement, seulement deux parents. Vous savez, c'est comme dans votre enfance. Il y en a toujours un sur les deux qui est en fait… Une catastrophe. Donc est-ce que vous voulez la même chose pour votre enfant ?
- Speaker #0
Alors du coup, on va penser qu'on va travailler différemment. Mais vous voyez, c'est vrai que du coup, sur le tableau des réussites, on n'a pas été élevés de façon positive en règle générale des adultes d'aujourd'hui. Là maintenant, si on peut élever nos enfants de façon positive, ils vont avoir plus confiance en eux. Ça ne va pas faire des enfants rois ou gâtés, absolument pas. Ils vont travailler leur confiance en eux et ils vont en avoir besoin toute leur vie en fait.
- Speaker #1
Et tu as vu la réussite pour leur vie. C'est la réussite, c'est pas une éthique, mais c'est vrai.
- Speaker #0
Mais bien sûr, oui, oui, bien sûr. Ça a commencé depuis jeune âge.
- Speaker #1
Et donc, pour accompagner cet arrêt du pouce, qu'est-ce que tu proposes ?
- Speaker #0
Alors, le pouce, il est généralement beaucoup plus tard. Le pouce, il est vers 8-10 ans.
- Speaker #1
Ok.
- Speaker #0
Donc déjà, il y a des effets.
- Speaker #1
Mais ça reste aussi,
- Speaker #0
il n'est pas en concert. Oui.
- Speaker #1
Le pouce,
- Speaker #0
pas non plus. Non. On ne peut pas l'arrêter trop vite. Et puis, de toute façon, il faut se dire que les enfants à l'école, en règle générale, vous pouvez vous balader dans les cours de l'école primaire, il n'y a plus de pouce à la bouche. Par contre, je suis sûre qu'il y en a le soir. Donc après, ça demande beaucoup plus de temps et beaucoup plus d'accompagnement sur plutôt le rituel du coucher. Si tu n'as pas ton pouce, qu'est-ce que tu pourrais mettre en place pour que tout s'entraîne ? rassurée en fait. C'est vraiment rendre l'enfant acteur parce qu'il est en âge de pouvoir le faire en fait.
- Speaker #1
Et de décaler en fait, de retransitionner sur le sujet.
- Speaker #0
Exactement, ouais. C'est vraiment ça.
- Speaker #1
Et indépendant de l'enfant.
- Speaker #0
Voilà.
- Speaker #2
On est vraiment parti là-dessus mais c'est vrai que le pouce,
- Speaker #0
il faut que l'enfant soit acteur. De toute façon, on ne peut pas décider à leur place. Enfin, si la tétine, les parents peuvent arrêter de la donner et de l'en acheter. à mon avis ils ne font pas une soirée sans, ils sont bien d'accord, mais le pouce ça demande, voilà les enfants sont déjà beaucoup plus grands, là je vois Yann Barre, il a un lieu pouce, je le vis entre 8 et 10 ans, 8 et 10 ans, ben voilà, et donc c'est vraiment de le rendre vraiment toujours acteur en fait, quand c'est lui qui décide, parce qu'il est prêt, généralement la date anniversaire des 10 ans fonctionne plutôt bien, parce qu'on change de décennie, et donc c'est la première décennie, on arrive chez l'église, Maintenant, dans la tête des enfants, c'est aussi pour ça que la moyenne est plus haute sur la raison du pouce. La symbolique fait que j'ai arrêté mon pouce à 10 ans. Moi, personnellement, j'ai arrêté mon pouce à 10 ans. Je me suis dit, allez, j'ai 10 ans,
- Speaker #1
ça s'arrête.
- Speaker #0
Et ça s'est arrêté. Et ça s'est arrêté parce que j'étais prête, en fait. Mais de le dire à haute voix...
- Speaker #1
Il y a eu un cheminement à l'intérieur.
- Speaker #0
ça se fait pas comme ça alors moi par exemple je fais mon doudou alors doudou alors doudou moi j'ai pas d'aversion avec les doudous qui sont tout le temps avec les enfants tant que ça freine pas la relation à l'autre Ce que j'entends par exemple, j'étais directrice de crèche avant d'être libérante et il y avait une petite fille, son doudou devait toujours être à table avec elle. Toujours, toujours, toujours, toujours. Donc on a commencé l'adaptation, l'adaptation s'est commencée plus tard et tout et donc la maman me dit en fait on a une assiette pour le doudou. En fait à la crèche, par mimétisme, ça va être compliqué quand même parce que si on autorisa… une pour l'autoriser aux autres et donc du coup il faut... ça va être compliqué. Et en effet, cette petite, si elle n'avait pas son doudou à table, elle n'allait pas avec les autres copains. Et c'est quelque chose qu'elle ne faisait pas. Donc du coup, le doudou, certes, l'a rassuré, mais en fait, il frédé la communication avec les autres. Évidemment, Thérèse à baguette magique, il s'est aidé trop bien. On a fait une table à doudou où on a mis de la dinette pour les doudous à côté de la table des enfants. Et tous ceux qui avaient envie que leur boudou vienne manger, du coup, on a fait une table à boudou et tout le monde est venu manger. Ok. Et donc, pardon.
- Speaker #1
Il a fallu trouver une stratégie en tant qu'elle pour qu'elle puisse...
- Speaker #0
En fait, ça n'a jamais été un problème sur les autres enfants parce qu'ils avaient toujours été habitués à poser leur boudou à table. Elles, celles petites, ce n'était pas le cas. Et donc, en fait, plutôt que de créer un sentiment d'insécurité ou l'alimentation... Et de rejet. Oui, et puis, du coup, ça a des conséquences. Elle ne mange pas. Si elle ne mange pas, elle ne va pas forcément bien dormir parce que quand on a faim, on n'en a pas bien. Et donc du coup, elle va être fatiguée, du coup, elle va pleurer. Et en fait, ça ne va pas être possible. Donc, il faut trouver des stratégies d'adaptation. Et donc, du coup, on a fait une table à deux. Donc, il y a quelqu'un qui a rétabli la table à deux. Et voilà. Et en fait, au final, c'est devenu un jeu. c'était très bien les grandes enfin les grands Elle mangeait à table avec les copains, les doudous mangeaient de leur côté. Donc, ce n'est pas un frein, ce n'est pas un problème. Là où c'est un problème, c'est quand ça devient un frein, en effet. Et du coup, dans quelles circonstances ? Est-ce qu'il est tout le temps à la bouche ou pas ? C'est toujours pareil, c'est pour le développement du langage. Lavez-le rapidement. Pour les enfants, il est l'habitude de la vachille à laver, s'il vous plaît.
- Speaker #1
Oui, parce que l'odeur est imprimée. Il est hors de question de laver le doudou.
- Speaker #0
Oui, c'est ça. en fait, plutôt on a... Plutôt on explique au... Plutôt vous lavez les doudous et vous changez les doudous assez régulièrement. Avoir plusieurs exemplaires du même doudou. Deux, c'est le strict minimum. Trois, c'est parfait. Parce que deux, il suffit qu'il y en ait un qui soit perdu. Et donc, tout le truc avec un seul.
- Speaker #2
Et donc,
- Speaker #0
voilà. Après, il y a une question d'hygiène qui va derrière, évidemment. Donc, il faut vraiment prendre cette habitude-là. De le laver assez régulièrement. quand il était petit l'odeur de la lessive son repère olfactif et ses pannes il y a des loulous qui n'étaient pas dans la panière à loulous avec les autres les loulous étaient debout tout seuls c'est pas possible d'un point de vue d'hygiène c'est pas possible après c'est vrai que ça reste voilà une activité artistique avec de la peinture bah en fait doudou il est à côté en fait il va sur les genoux c'est pour aussi commencer à apprendre à poser les choses séparer de son doudou psychologiquement le
- Speaker #1
doudou il peut se retrouver ça peut être une espèce de tissu avec de l'odeur ça peut être une peluche ça peut être tout le doudou vers quel âge à peu près l'enfant s'en sépare il n'y a pas d'âge
- Speaker #0
Alors réellement, il n'y a pas d'âge en fait. Il n'y a pas d'âge parce que c'est vraiment ça, c'est tant qu'il ne freine pas les interactions sociales, en fait, il n'y a pas d'âge.
- Speaker #1
Et il peut rester aussi. Ben oui.
- Speaker #0
Tant qu'il ne gêne pas, c'est pas un problème. En fait, tant qu'il ne gêne pas, c'est pas un problème en fait. Ça devient un problème quand vraiment il y a des difficultés dans les interactions à l'autre en fait et que Doudou prend une place tellement importante. que l'enfant ne peut pas agir seul. C'est vraiment de se dire, je ne sais pas, on a tout fait de la bibliothèque, il y a besoin d'aller à la bibliothèque. En fait, si je n'ai pas du tout pour aller à la bibliothèque, ce n'est pas très grave parce que je vais faire un livre. Il y a des enfants, à partir d'un certain âge, s'il n'y a pas de douille, ça ne peut pas. Là, ça devient quelque chose de compliqué et c'est autre chose qu'il faut aller travailler, évidemment. Mais c'est vrai que... C'est vrai qu'il est censé réassurer à des moments qui sont inconfortables. Donc, ça veut dire que quand on est avec papa et maman, normalement, on a moins besoin de doudou, sauf quand on est fatigué, sauf quand on est malade. Là,
- Speaker #1
on accepte parce qu'on peut arriver dans une crise derrière qu'on n'a pas vu venir.
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #1
Entre guillemets, parce que peut-être fatigué. Et là, par exemple, il y a les bibliothèques à côté. On se déplace, on va à notre endroit. Là, l'enfant peut clamer son doudou, son pouf, sa félicite. Et là, c'est parce que c'est la transition, le changement de vieux.
- Speaker #0
C'est ça. Qui peut être insécurisant. Après, c'est vraiment le positionnement de l'adulte. C'est de questionner pourquoi tu as besoin du dodo, en fait. Je ne sais pas, par exemple, de la bibliothèque dans le centre-ville, l'enfant est avec ses parents. Dans la poussette, il a l'habitude. Est-ce qu'il y en a vraiment besoin ou pas ? Donc après, c'est vraiment le parent quand il connaît son enfant.
- Speaker #1
Et de questionner la place de cet objet.
- Speaker #0
C'est exactement ça. En effet, chez la stock maternelle, à la crèche, quand on est dans des endroits où on ne connaît pas, est-ce qu'il y a un intérêt ou pas ? Oui, parce que c'est vraiment, c'est une part de lui qui vient avec lui, il n'y a pas de souci. Quand on est avec les parents, quelle est la place du tout doux qu'on connaît ? Voilà. moi, à titre de perso de maman, j'avais toujours le doudou dans le sac, mais je ne lui donnais pas. En fait, je le dégainais en tant qu'arme secrète. Mais c'était, hop, je mets le doudou dans le sac. Et ça n'a jamais été une demande de mes enfants quand on est sortis. Mais par contre, voilà, une chute, parce qu'on est sur les planètes, là, ils tombent. Doudou, on fait un câlin. Si le câlin de maman ou de papa ne suffit pas, eh bien, là, allez, regarde ce que maman a apporté et hop, objet magique, et voilà.
- Speaker #1
Mais sans que forcément ils le sachent. C'est juste, c'est là.
- Speaker #0
C'est ça. En gros, c'est l'arme secrète de voir si les enfants ont d'autres stratégies d'adaptation que le doudou. Parce qu'il y a un moment donné, le doudou ne peut pas être suffisant comme stratégie d'adaptation.
- Speaker #1
Et là, tout le temps.
- Speaker #0
Non, mais...
- Speaker #1
Ok, est-ce que tu aurais un dernier mot à nous dire par rapport à tout ça ?
- Speaker #0
Faites confiance à vos enfants. Je pense que c'est vraiment ce qu'il faut aller dire. C'est vraiment, faites confiance à vos enfants. Ce n'est pas parce qu'ils vont vivre moins de 2 ans, 3 ans, qu'ils ne le fassent pas. Ce n'est pas vrai. Ils se connaissent bien et ils vont le faire par les fesses. Donc, faites-leur confiance.
- Speaker #1
Merci beaucoup Claire.
- Speaker #0
De rien. Je vais te laisser.
- Speaker #1
Merci pour ce super échange. Je pense que ça apportera beaucoup.
- Speaker #0
Je sais.
- Speaker #3
Merci d'avoir écouté cette émission. J'espère qu'il vous a plu. Vous pouvez m'aider en vous abonnant, en appuyant sur le petit cœur, liker et aider les autres parents qui en ont besoin en partageant ce podcast autour de vous. Vous pouvez retrouver toutes les émissions sur le site internet Sololitude, sur la page Facebook et Instagram au nom de Sololitude et d'Emily.Aveline. Merci. E-N-U-E A-V-E-N-I-R-E A bientôt pour un prochain épisode de ce lundi.