- Speaker #0
Salut à toutes, j'espère que vous allez bien. Cet épisode est un petit peu spécial puisque je l'ai enregistré dans le cadre d'un vlog que j'ai tourné. Si vous me suivez sur YouTube, vous savez que j'ai lancé un nouveau format dans lequel je vais à la rencontre d'entrepreneuses et je filme leur quotidien. Dans mon dernier vlog justement, j'ai suivi Pauline Bouzome qui a fondé Les Belles Foulées, une entreprise qui accompagne les femmes à se sentir bien dans leur basket, notamment à travers la course à pied. J'ai couru avec elle, avec Pauline... et son groupe, La Parisienne. C'est une course de 10 km. C'était incroyable. C'était good vibes. Et c'était aussi un gros challenge pour moi qui ne court pas énormément. Mais j'ai tout filmé en tout cas. J'ai condensé mon expérience dans un vlog qui dure 10 minutes. J'ai pu aussi interviewer Pauline et j'ai voulu vous faire profiter de l'échange que j'ai eu avec elle. J'ai décidé de publier l'interview complète ici. Désolée d'avance pour le son qui n'est pas aussi quali que d'habitude. Mais c'était vraiment en mode micro-trottoir. D'ailleurs, merci encore Pauline de m'avoir accordé ces 10 minutes d'échange qui étaient ultra intéressantes. Donc j'espère que ça vous plaira aussi. Rendez-vous sur YouTube en tapant Sonia Boisdure pour visionner le vlog. Laissez-y moi vos commentaires, je réponds à tout. A chaque fois, ça me touche énormément. Donc vraiment, allez-y. Et puis en attendant, je vous souhaite une bonne écoute.
- Speaker #1
C'est ça que j'aime bien avec la course, c'est que tout profil peut courir. Tu vois Usain Bolt ? 1m96, il est champion de sprint alors qu'on a tendance à dire que les sprinteurs sont petits, les sprinteuses sont petites. La meuf qui parle d'elle après Usain Bolt, c'est moi, je ne fais pas des performances dégueux non plus. Non mais je pense vraiment que chaque corps est fait pour courir et qu'en fait chacun peut s'adapter à ce qu'on lui demande. Et c'est ça qui est trop beau avec la course.
- Speaker #2
C'est ça, et quand tu vois, ça me fait penser à les paralympiques, quand tu vois les gars, ils n'ont pas de jambes, ils n'ont pas de bras. Les mecs, ils font des verbes de ouf, en fait, tu te dis...
- Speaker #1
De ouf !
- Speaker #2
Le mortin !
- Speaker #1
une grosse partie de mental énormément de partie de mental et en fait comme dans l'entreprenariat tu sais que tes forces vont être parfois tes faits-plais sur d'autres distances moi je sais que par exemple en trail, les descentes en trail comme je suis grande j'ai trop peur de tomber j'ai l'impression que mon centre de gravité il est un peu instable alors que les petits ils se disent au pire je tombe je ne rentre pas très haut c'est peut-être aussi une excuse que je me donne mais il faut être toujours plus forte que ces excuses donc ouais
- Speaker #2
Et du coup, mais c'est quoi en fait ? Qu'est-ce qui t'a amenée à... Déjà, est-ce que tu peux nous parler un petit peu de ce que tu fais, de ton activité avec les belles foulées ?
- Speaker #1
Carrément, les belles foulées, c'est vraiment la communauté de running au féminin. Je veux donner une autre image de la course à pied, montrer que tout profite justement. On peut courir, casser un peu la barrière de la coureuse, le coureur élitiste qu'on peut trouver. Tu vois, dans les podcasts, dans le contenu en course à pied, c'est très souvent des hommes qui parlent. Toutes les études, la grande majorité des études scientifiques ont été faites sur des hommes. Donc il n'y a pas toutes les spécificités féminines, le regard féminin qui a été apporté. Tu regardes la FFA, 98% des encadrants, des entraîneurs sont des hommes. Donc le monde de la course à pied, même si on se dit que ça se démocratise, qu'on voit que les gens prennent des dossards, reste très masculin. 23% de femmes sur le départ du marathon de Paris, quand même. il y a des choses à faire cette année c'était 28% donc il y a du progrès et on se dit ah ouais c'est trop cool mais 28% c'est loin tu es 50-50 quand même donc casser un peu ces barrières montrer qu'on peut courir aussi sans faire de marathon là je parle de marathon mais en fait là on s'éclate sur la parisienne c'est un 10 km montrer qu'il y a des femmes qui courent qui sont aussi mamans qui adaptent aussi leur pratique du sport qu'on n'est pas obligé de faire 3 séances d'une... de fractionner dans la semaine, que c'est aussi vivre ça comme une fête et pas forcément comme une énième pression. Là, tu vois, le réseau principal de la course à pied, c'est Strava. Moi, j'ai déserté Strava parce qu'en fait, tu vois ton nombre de kilomètres, l'allure à laquelle tu le fais. Et en fait, il y a beaucoup de femmes, enfin, toutes les belles foulées là que j'accompagne, c'est des femmes qui sont extrêmement perfectionnistes, qui ont envie de faire bien. Un peu le syndrome de la bonne élève que tu connais peut-être. En fait, quand elles voient ça, elles se sentent nulles. Elles disent En fait, moi, je n'appartiens pas à ce monde. Donc, se détacher de la performance.
- Speaker #2
Pour trouver un peu du plaisir et arrêter de focaliser sur J'ai fait ceci ou j'ai fait cela. Mais juste comment je me sens et qu'est-ce que ça m'a apporté. Puis là, il y a le côté, moi, ce que j'aime bien aussi avec les expériences que tu proposes, c'est vraiment aussi de créer du lien, de rencontrer d'autres filles. Tu vois, typiquement Camille qui était là. Je l'ai rencontré sur une course qu'on a organisée dans Paris et c'était trop chouette. On a passé un moment, on a gardé du lien. Donc je trouve que ça permet de passer au-delà de la performance et d'aller aussi sur une dimension de rencontre.
- Speaker #1
totalement c'est le meilleur un des meilleurs exemples du coup effectivement ça crée cette sororité aussi qui est importante pour les belles foulées et tu vois je reviens aussi sur la notion de performance là il y en a plein qui veulent se dépasser, il y en a plein qui ont en tête des chronos, moi même je suis une performeuse j'ai envie de faire des chronos mais pour moi apprendre aussi à se comparer à soi même et voir la course à pied comme un sport collectif comme tu l'as expérimenté là sur un de nos runs à respire c'est hyper important pour justement créer cette émulation, chacune à aller chercher ce qu'elle a envie elle, donc ça reste tes jambes, ton corps c'est ça qui est cool avec la course c'est que ça repose sur toi mais en même temps de vivre ça ensemble ça donne une dimension juste ouf et je trouve que c'est peu mis en avant sur la course et du coup la partie de demain je l'ai un peu expliqué au début mais je le redis là en fait je
- Speaker #2
n'étais pas du tout prévue de venir c'est un peu en mode impro après je fais quand même du sport régulièrement là la course elle va avoir lieu demain merci À quelques heures du lancement, du coup de départ, quel conseil tu me donnes pour me mettre en condition ?
- Speaker #1
Alors là, souvent, la veille en plus de la course, c'est un challenge. S'inscrire à une course, ce n'est pas anodin. Pendant, ça va le banaliser parce qu'il y a de plus en plus de monde qui prennent un dossard. Mais il faut que ça reste. Tu vois, cette course, tu vas t'en souvenir toute ta vie. Ce que tu vas la vivre dans une émotion, en plus avec le groupe, les femmes, etc. Donc, ça provoque un certain stress. Donc, il y a une excitation, mais aussi du stress. parce que c'est ça qui est beau en fait là j'aime bien dire ça une course c'est comme la vie c'est que ce qui a une arrivée mais tu sais pas trop ce qui va se passer il ya un départ une arrivée et dans le parcours c'est ça mais du coup c'est ça qui est beau c'est que tout est à construire et la veille faut vraiment être en mode ok je respire ça sera qui va Je respire je me calme j'aime bien appeler ça la semaine de chouchoutage la semaine d'avant-cours où vraiment on va venir là pour chouchouter le moral l'entraînement en fait c'est pas là où La pire chose à faire, c'est d'aller courir 15 bornes la veille ou 10 bornes, voire plus, pour vraiment se déter. Là, comme on a fait, on s'est retrouvés ensemble. On est allés faire un petit run pour voir comment allaient les jambes, faire des petits exercices de vitesse pour tester, juste pour se rassurer. Ça, c'est optionnel aussi. Et ensuite, vraiment passer du temps avec des gens qui ont de l'énergie positive. Et penser aux choses que la course. Vraiment ne pas écouter tous les podcasts sur la course à pied, comment faire son chrono, les choses à ne pas faire. Non, ça, c'est trop tard. Vraiment se remettre dans une bulle en mode Ah ouais, en fait, ce que je vais faire demain, c'est ouf ! Et partager ça avec des gens qui trouvent ça ouf, qui te soutiennent dans ta démarche et qui se disent Ouais, allez, vas-y, donne tout, t'es la meilleure, ça va être trop bien ! Et vraiment être dans un état d'esprit de fête, ouais.
- Speaker #2
Trop bien. En fait, c'est ce qu'on devrait faire pour les exams aussi. J'ai envie de réviser comme une parée, là, 200 minutes avant.
- Speaker #1
Si une petite voix avait pu me dire ça, mais de ouf !
- Speaker #2
C'est trop cool. Bon, bah toi, demain, du coup, on te retrouvera sur... On te retrouvera à quel endroit ? Tu seras sur le côté ?
- Speaker #1
Moi, j'aurai ma pancarte des belles foulées pour vous encourager. Vous allez voir souvent, c'est les personnes qui courent, qui voient les personnes qui sont là juste à scruter parce qu'il y a tellement de monde que vraiment, je serai en mode... Là, j'aurai mes lentilles bien attachées à mes yeux et vous regardez, mais je serai à un endroit stratégique où vous passez plusieurs fois, genre trois fois. Je suis bougerée, pareil, donc au kilomètre 2, 6 et 8, je crois, un truc comme ça. Et ensuite, à l'arrivée, quand vous avez les yeux remplis d'étoiles et que vous recevez votre médaille... Je serai là.
- Speaker #2
Trop bien. Comme je ne sais pas trop si on aura l'occasion demain de reparler et tout, est-ce que tu peux nous dire quels sont tes accompagnements et comment on peut les rejoindre ? Qu'est-ce que tu proposes ?
- Speaker #1
Carrément. Alors, le produit signature des Belles Foulées, c'est le bootcamp Défoulez-vous. C'est trois mois d'accompagnement, douze semaines pour justement vivre la course à pied comme une aventure humaine qui se partage. Et donc, pendant douze semaines... Vous courez où vous voulez, quand vous voulez, avec votre flexibilité, mais toujours avec moi dans vos oreilles. En fait, j'ai développé des audios pour, à chaque séance, vous aiguiller à la fois sur la partie technique, mais aussi mentale, faire fi du regard des autres, y aller, même quand on a l'impression d'être nulle, de ne pas progresser. Et pendant ces 12 semaines, on fait monter l'excitation. Et à la fin, justement, là, on est là aujourd'hui pour célébrer ces 12 semaines avec un groupe d'une trentaine de femmes pour courir en vrai une course ensemble.
- Speaker #2
Trop cool ! Et c'est quand la prochaine ?
- Speaker #1
Alors pour 2024 c'est sold out et du coup ça va être la prochaine cohorte, on va commencer en février 2025 sur une autre course à challenge, une autre course parisienne pour le moment, les courses qui rassemblent et là où les filles parce qu'il y en a qui viennent, il y en a une qui vient de Suisse, une autre qui vient de Bruxelles donc Paris reste assez centrale, c'est la Pyrénéenne donc c'est un petit goût quand même sudiste et avec pas mal de dénivelé donc c'est aussi un autre challenge et qui elle a lieu en mai.
- Speaker #2
Donc, ça a lieu en mai. Le programme commence en février. Donc, si on veut s'inscrire, on fait comment ?
- Speaker #1
Là, on va ouvrir les inscriptions après la parisienne. Donc, il y a déjà une liste d'attente qui est bien fournie. Donc, voilà, il y aura le lien de la liste d'attente. Et donc, on sera bien dans l'envie. C'est ça. Si vous voulez avoir des bons cadeaux pour Noël, que vous voulez rejoindre l'aventure, que ça soit votre cadeau, votre cadeau challenge défi pour l'année 2025, c'est le moment.
- Speaker #2
Dans la wish list.
- Speaker #1
De foutre. Très bien.
- Speaker #2
Très bien, merci beaucoup.
- Speaker #1
Merci à toi Sonia,
- Speaker #2
je suis contente que tu aies rejoint. J'espère que je vais réussir.
- Speaker #1
Ça c'est toujours la peur. Je te dis, tu ne sais pas ce qui va se passer à l'entreprise, mais je suis sûre parce que la parisienne en plus c'est vraiment hyper bonne ambiance, tu vas te laisser porter, vous allez toutes partir dans le même sas. Et il y a forcément toujours cette petite appréhension, parce que tu te dis, et si, et si, et si, mais en fait tu vas voler, tu referais un petit truc face cam après. Avec tes sensations.
- Speaker #2
En vrai j'ai déjà fait.
- Speaker #1
Oui mais... Tu veux dire ?
- Speaker #2
Je crois que j'avais fait 7 kilomètres, j'avais pas fait les
- Speaker #1
10. Il faut changer, il faut un peu de challenge. Tu vas trop kiffer, tu vas même terminer, tu vas dire, je serais bien restée encore plus longtemps.
- Speaker #2
Bon,
- Speaker #1
merci en tout cas.
- Speaker #2
Merci à toi,
- Speaker #1
Sonia. Franchement, c'est trop cool.
- Speaker #2
La suite au prochain épisode.
- Speaker #0
J'espère que cet épisode vous a plu. Si c'est le cas, n'hésitez pas à prolonger. cette écoute, cette expérience sur ma chaîne YouTube en tapant Sonia Boiture. Vous y retrouverez l'intégralité du vlog qui dure 10 minutes seulement. Vous verrez que c'est un condensé ultra efficace de mon expérience sur la parisienne. J'ai couru 10 kilomètres. C'était ouf ! Merci encore Pauline, merci les belles foulées. Et franchement, j'ai trop hâte, trop trop hâte que vous regardiez ce vlog et que vous me fassiez vos retours. Je vous embrasse et je vous dis à très vite. Ciao !