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Sortir le droit de sa caverne technologique

4 - Les faits, la divergence : possible rupture entre l'activité créative, les données calculées et les attentes juridiques (Arnaud)

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06min |28/12/2024
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Description

Arnaud rappelle les faits, ce que le juge devrait idéalement saisir dans son propre mouvement, sans préconception, avant d'en abstraire une qualification juridique.

Quel objet qualifier ? Non pas le résultat prévisible d'un prompt avalé et recraché par une machine mais :

- les calculs de données par divers codes et programmes, données combinées, re-combinées et dé-combinées jusqu'au langage binaire et concret de processeurs informatiques,

- l'un des jalons de nombreux chemins divergents (techniques, économiques, administratifs, sensibles, conventionnels, etc.) dont une infime poignée figure une forme intelligible sur un ou des écrans d'ordinateur.

Sans ce rappel des faits, la coupure entre ce qui se réalise dans l'ordinateur et les notions d'œuvre de l'esprit et d'originalité ferait obstacle à toute justesse doctrinale et justice jurisprudentielle.

Principal interlocuteur : Arnaud


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Et ça pose la question de la croyance en une certaine autonomie créatrice des IA génératives à mettre en parallèle avec l'automation des machines computationnelles, des algorithmes. Mais là, je laisse la parole à Arnaud Billan, qui saura mieux répondre à ce sujet que moi.

  • Speaker #1

    Alors, je pense... sans entrer tout de suite dans ce que le droit français, le droit européen mais plus fondamentalement le droit d'auteur disons occidental si l'on veut qui est assez unifié conceptuellement sans entrer tout de suite dans ce qu'il requiert en commun de l'esprit peut-être peut-être commencer par décrire les faits Les faits sont donc apparemment des machines qui, de manière autonome, produisent des formes protégeables en droit d'auteur, et de se poser la question de l'originalité de cette dernière, en lien évidemment avec l'intervention d'un humain créateur. en amont dans le cycle. Et les juristes ont assez bien identifié que la question était au moins double vis-à-vis de cet humain créateur, puisqu'il pouvait s'agir de la personne qui a élaboré une forme, ou de ceux qui mettent en place le système qui produira la dite forme. Et on voit bien en amont, si l'on s'interroge sur les chaînes de computation qui ont mené... à la forme dont on requiert la protection en droit d'auteur. Si l'on s'intéresse à ces chaînes de complétation, on voit bien qu'il y a plusieurs êtres humains qui sont intervenus dans ces boucles de calcul. Un autre aspect, c'est de regarder vers l'aval et de se demander, alors l'aval finalement de ces interventions humaines, ces interventions des humains dans le code, soit par prompting, soit par intervention, par réglage ou par programmation, et de se demander ce qui en résulte. Et c'est peut-être là... que l'on peut démythiquer, la croyance que l'on peut donner un petit peu de bon sens à cette description des faits. Force est de reconnaître qu'il y a une divergence créative et je me propose de vous dire en quelques mots de quoi il s'agit. Après le prompt, Et le coup, que se passe-t-il ? Eh bien, la spécification en forme de la donnée qui va elle-même se voir calculée de diverses manières par divers autres bouts de colle. Il faut en effet repousser l'abstraction, c'est-à-dire que le prompt est avalé par une boîte qu'on appellerait le modèle, et que cette boîte, le modèle, recrache sur l'écran le résultat. C'est un niveau d'abstraction trop élevé, qui ne correspond pas à la réalité de la consommation de données. Après le prompt et le clic, ce qui déclenche plusieurs chaînes de calculs qui sont divergentes et proliférantes, qui mènent, si l'on veut, à divers endroits. Si tout va bien, un des chemins de computation arrivera sur l'écran, après un embrassage, après un aléa, après la mobilisation du modèle, mais d'autres. D'autres chemins de calcul mènent ailleurs, en particulier dans un monde où l'argent a des chaînes de valorisation économique du prompt. du prompt, de l'historique, du prompt et de diverses autres choses encore. Il faut donc bien comprendre que si l'on veut décrire les faits correctement, on ne peut pas dire qu'il y a eu une activité créative qui mène à un résultat. Je parle dans ma thèse des résultats surnuméraires et d'une production fériale. Nous sommes ici dans un modèle qui est divergent, un modèle de création qui diverge vers diverses formes, qui peuvent être des formes épidémiques, produites, montrées sur un écran, mais des formes purement techniques. calculé sur d'autres machines, ou peut-être aussi projeté sur un autre écran, mais pour d'autres raisons. Par exemple, des grands administrateurs systèmes qui veulent vérifier quelque chose. Et c'est ce que déclenche un dernier élément à donner. Cela que je décris, c'est ce que déclenche irrémédiablement l'activité de prompting et de clip. Sauf dans certaines architectures. logiciels en particulier, dans certains pipelines logiciels très particuliers dont je n'ai jamais eu connaissance, probablement qui n'ont jamais été développés. Là, nous parlons d'une construction standard, de la manière habituelle dont on programme un logiciel, dont on organise les calculs. c'est cette modalité divergente.

Description

Arnaud rappelle les faits, ce que le juge devrait idéalement saisir dans son propre mouvement, sans préconception, avant d'en abstraire une qualification juridique.

Quel objet qualifier ? Non pas le résultat prévisible d'un prompt avalé et recraché par une machine mais :

- les calculs de données par divers codes et programmes, données combinées, re-combinées et dé-combinées jusqu'au langage binaire et concret de processeurs informatiques,

- l'un des jalons de nombreux chemins divergents (techniques, économiques, administratifs, sensibles, conventionnels, etc.) dont une infime poignée figure une forme intelligible sur un ou des écrans d'ordinateur.

Sans ce rappel des faits, la coupure entre ce qui se réalise dans l'ordinateur et les notions d'œuvre de l'esprit et d'originalité ferait obstacle à toute justesse doctrinale et justice jurisprudentielle.

Principal interlocuteur : Arnaud


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Transcription

  • Speaker #0

    Et ça pose la question de la croyance en une certaine autonomie créatrice des IA génératives à mettre en parallèle avec l'automation des machines computationnelles, des algorithmes. Mais là, je laisse la parole à Arnaud Billan, qui saura mieux répondre à ce sujet que moi.

  • Speaker #1

    Alors, je pense... sans entrer tout de suite dans ce que le droit français, le droit européen mais plus fondamentalement le droit d'auteur disons occidental si l'on veut qui est assez unifié conceptuellement sans entrer tout de suite dans ce qu'il requiert en commun de l'esprit peut-être peut-être commencer par décrire les faits Les faits sont donc apparemment des machines qui, de manière autonome, produisent des formes protégeables en droit d'auteur, et de se poser la question de l'originalité de cette dernière, en lien évidemment avec l'intervention d'un humain créateur. en amont dans le cycle. Et les juristes ont assez bien identifié que la question était au moins double vis-à-vis de cet humain créateur, puisqu'il pouvait s'agir de la personne qui a élaboré une forme, ou de ceux qui mettent en place le système qui produira la dite forme. Et on voit bien en amont, si l'on s'interroge sur les chaînes de computation qui ont mené... à la forme dont on requiert la protection en droit d'auteur. Si l'on s'intéresse à ces chaînes de complétation, on voit bien qu'il y a plusieurs êtres humains qui sont intervenus dans ces boucles de calcul. Un autre aspect, c'est de regarder vers l'aval et de se demander, alors l'aval finalement de ces interventions humaines, ces interventions des humains dans le code, soit par prompting, soit par intervention, par réglage ou par programmation, et de se demander ce qui en résulte. Et c'est peut-être là... que l'on peut démythiquer, la croyance que l'on peut donner un petit peu de bon sens à cette description des faits. Force est de reconnaître qu'il y a une divergence créative et je me propose de vous dire en quelques mots de quoi il s'agit. Après le prompt, Et le coup, que se passe-t-il ? Eh bien, la spécification en forme de la donnée qui va elle-même se voir calculée de diverses manières par divers autres bouts de colle. Il faut en effet repousser l'abstraction, c'est-à-dire que le prompt est avalé par une boîte qu'on appellerait le modèle, et que cette boîte, le modèle, recrache sur l'écran le résultat. C'est un niveau d'abstraction trop élevé, qui ne correspond pas à la réalité de la consommation de données. Après le prompt et le clic, ce qui déclenche plusieurs chaînes de calculs qui sont divergentes et proliférantes, qui mènent, si l'on veut, à divers endroits. Si tout va bien, un des chemins de computation arrivera sur l'écran, après un embrassage, après un aléa, après la mobilisation du modèle, mais d'autres. D'autres chemins de calcul mènent ailleurs, en particulier dans un monde où l'argent a des chaînes de valorisation économique du prompt. du prompt, de l'historique, du prompt et de diverses autres choses encore. Il faut donc bien comprendre que si l'on veut décrire les faits correctement, on ne peut pas dire qu'il y a eu une activité créative qui mène à un résultat. Je parle dans ma thèse des résultats surnuméraires et d'une production fériale. Nous sommes ici dans un modèle qui est divergent, un modèle de création qui diverge vers diverses formes, qui peuvent être des formes épidémiques, produites, montrées sur un écran, mais des formes purement techniques. calculé sur d'autres machines, ou peut-être aussi projeté sur un autre écran, mais pour d'autres raisons. Par exemple, des grands administrateurs systèmes qui veulent vérifier quelque chose. Et c'est ce que déclenche un dernier élément à donner. Cela que je décris, c'est ce que déclenche irrémédiablement l'activité de prompting et de clip. Sauf dans certaines architectures. logiciels en particulier, dans certains pipelines logiciels très particuliers dont je n'ai jamais eu connaissance, probablement qui n'ont jamais été développés. Là, nous parlons d'une construction standard, de la manière habituelle dont on programme un logiciel, dont on organise les calculs. c'est cette modalité divergente.

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Arnaud rappelle les faits, ce que le juge devrait idéalement saisir dans son propre mouvement, sans préconception, avant d'en abstraire une qualification juridique.

Quel objet qualifier ? Non pas le résultat prévisible d'un prompt avalé et recraché par une machine mais :

- les calculs de données par divers codes et programmes, données combinées, re-combinées et dé-combinées jusqu'au langage binaire et concret de processeurs informatiques,

- l'un des jalons de nombreux chemins divergents (techniques, économiques, administratifs, sensibles, conventionnels, etc.) dont une infime poignée figure une forme intelligible sur un ou des écrans d'ordinateur.

Sans ce rappel des faits, la coupure entre ce qui se réalise dans l'ordinateur et les notions d'œuvre de l'esprit et d'originalité ferait obstacle à toute justesse doctrinale et justice jurisprudentielle.

Principal interlocuteur : Arnaud


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  • Speaker #0

    Et ça pose la question de la croyance en une certaine autonomie créatrice des IA génératives à mettre en parallèle avec l'automation des machines computationnelles, des algorithmes. Mais là, je laisse la parole à Arnaud Billan, qui saura mieux répondre à ce sujet que moi.

  • Speaker #1

    Alors, je pense... sans entrer tout de suite dans ce que le droit français, le droit européen mais plus fondamentalement le droit d'auteur disons occidental si l'on veut qui est assez unifié conceptuellement sans entrer tout de suite dans ce qu'il requiert en commun de l'esprit peut-être peut-être commencer par décrire les faits Les faits sont donc apparemment des machines qui, de manière autonome, produisent des formes protégeables en droit d'auteur, et de se poser la question de l'originalité de cette dernière, en lien évidemment avec l'intervention d'un humain créateur. en amont dans le cycle. Et les juristes ont assez bien identifié que la question était au moins double vis-à-vis de cet humain créateur, puisqu'il pouvait s'agir de la personne qui a élaboré une forme, ou de ceux qui mettent en place le système qui produira la dite forme. Et on voit bien en amont, si l'on s'interroge sur les chaînes de computation qui ont mené... à la forme dont on requiert la protection en droit d'auteur. Si l'on s'intéresse à ces chaînes de complétation, on voit bien qu'il y a plusieurs êtres humains qui sont intervenus dans ces boucles de calcul. Un autre aspect, c'est de regarder vers l'aval et de se demander, alors l'aval finalement de ces interventions humaines, ces interventions des humains dans le code, soit par prompting, soit par intervention, par réglage ou par programmation, et de se demander ce qui en résulte. Et c'est peut-être là... que l'on peut démythiquer, la croyance que l'on peut donner un petit peu de bon sens à cette description des faits. Force est de reconnaître qu'il y a une divergence créative et je me propose de vous dire en quelques mots de quoi il s'agit. Après le prompt, Et le coup, que se passe-t-il ? Eh bien, la spécification en forme de la donnée qui va elle-même se voir calculée de diverses manières par divers autres bouts de colle. Il faut en effet repousser l'abstraction, c'est-à-dire que le prompt est avalé par une boîte qu'on appellerait le modèle, et que cette boîte, le modèle, recrache sur l'écran le résultat. C'est un niveau d'abstraction trop élevé, qui ne correspond pas à la réalité de la consommation de données. Après le prompt et le clic, ce qui déclenche plusieurs chaînes de calculs qui sont divergentes et proliférantes, qui mènent, si l'on veut, à divers endroits. Si tout va bien, un des chemins de computation arrivera sur l'écran, après un embrassage, après un aléa, après la mobilisation du modèle, mais d'autres. D'autres chemins de calcul mènent ailleurs, en particulier dans un monde où l'argent a des chaînes de valorisation économique du prompt. du prompt, de l'historique, du prompt et de diverses autres choses encore. Il faut donc bien comprendre que si l'on veut décrire les faits correctement, on ne peut pas dire qu'il y a eu une activité créative qui mène à un résultat. Je parle dans ma thèse des résultats surnuméraires et d'une production fériale. Nous sommes ici dans un modèle qui est divergent, un modèle de création qui diverge vers diverses formes, qui peuvent être des formes épidémiques, produites, montrées sur un écran, mais des formes purement techniques. calculé sur d'autres machines, ou peut-être aussi projeté sur un autre écran, mais pour d'autres raisons. Par exemple, des grands administrateurs systèmes qui veulent vérifier quelque chose. Et c'est ce que déclenche un dernier élément à donner. Cela que je décris, c'est ce que déclenche irrémédiablement l'activité de prompting et de clip. Sauf dans certaines architectures. logiciels en particulier, dans certains pipelines logiciels très particuliers dont je n'ai jamais eu connaissance, probablement qui n'ont jamais été développés. Là, nous parlons d'une construction standard, de la manière habituelle dont on programme un logiciel, dont on organise les calculs. c'est cette modalité divergente.

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Arnaud rappelle les faits, ce que le juge devrait idéalement saisir dans son propre mouvement, sans préconception, avant d'en abstraire une qualification juridique.

Quel objet qualifier ? Non pas le résultat prévisible d'un prompt avalé et recraché par une machine mais :

- les calculs de données par divers codes et programmes, données combinées, re-combinées et dé-combinées jusqu'au langage binaire et concret de processeurs informatiques,

- l'un des jalons de nombreux chemins divergents (techniques, économiques, administratifs, sensibles, conventionnels, etc.) dont une infime poignée figure une forme intelligible sur un ou des écrans d'ordinateur.

Sans ce rappel des faits, la coupure entre ce qui se réalise dans l'ordinateur et les notions d'œuvre de l'esprit et d'originalité ferait obstacle à toute justesse doctrinale et justice jurisprudentielle.

Principal interlocuteur : Arnaud


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  • Speaker #0

    Et ça pose la question de la croyance en une certaine autonomie créatrice des IA génératives à mettre en parallèle avec l'automation des machines computationnelles, des algorithmes. Mais là, je laisse la parole à Arnaud Billan, qui saura mieux répondre à ce sujet que moi.

  • Speaker #1

    Alors, je pense... sans entrer tout de suite dans ce que le droit français, le droit européen mais plus fondamentalement le droit d'auteur disons occidental si l'on veut qui est assez unifié conceptuellement sans entrer tout de suite dans ce qu'il requiert en commun de l'esprit peut-être peut-être commencer par décrire les faits Les faits sont donc apparemment des machines qui, de manière autonome, produisent des formes protégeables en droit d'auteur, et de se poser la question de l'originalité de cette dernière, en lien évidemment avec l'intervention d'un humain créateur. en amont dans le cycle. Et les juristes ont assez bien identifié que la question était au moins double vis-à-vis de cet humain créateur, puisqu'il pouvait s'agir de la personne qui a élaboré une forme, ou de ceux qui mettent en place le système qui produira la dite forme. Et on voit bien en amont, si l'on s'interroge sur les chaînes de computation qui ont mené... à la forme dont on requiert la protection en droit d'auteur. Si l'on s'intéresse à ces chaînes de complétation, on voit bien qu'il y a plusieurs êtres humains qui sont intervenus dans ces boucles de calcul. Un autre aspect, c'est de regarder vers l'aval et de se demander, alors l'aval finalement de ces interventions humaines, ces interventions des humains dans le code, soit par prompting, soit par intervention, par réglage ou par programmation, et de se demander ce qui en résulte. Et c'est peut-être là... que l'on peut démythiquer, la croyance que l'on peut donner un petit peu de bon sens à cette description des faits. Force est de reconnaître qu'il y a une divergence créative et je me propose de vous dire en quelques mots de quoi il s'agit. Après le prompt, Et le coup, que se passe-t-il ? Eh bien, la spécification en forme de la donnée qui va elle-même se voir calculée de diverses manières par divers autres bouts de colle. Il faut en effet repousser l'abstraction, c'est-à-dire que le prompt est avalé par une boîte qu'on appellerait le modèle, et que cette boîte, le modèle, recrache sur l'écran le résultat. C'est un niveau d'abstraction trop élevé, qui ne correspond pas à la réalité de la consommation de données. Après le prompt et le clic, ce qui déclenche plusieurs chaînes de calculs qui sont divergentes et proliférantes, qui mènent, si l'on veut, à divers endroits. Si tout va bien, un des chemins de computation arrivera sur l'écran, après un embrassage, après un aléa, après la mobilisation du modèle, mais d'autres. D'autres chemins de calcul mènent ailleurs, en particulier dans un monde où l'argent a des chaînes de valorisation économique du prompt. du prompt, de l'historique, du prompt et de diverses autres choses encore. Il faut donc bien comprendre que si l'on veut décrire les faits correctement, on ne peut pas dire qu'il y a eu une activité créative qui mène à un résultat. Je parle dans ma thèse des résultats surnuméraires et d'une production fériale. Nous sommes ici dans un modèle qui est divergent, un modèle de création qui diverge vers diverses formes, qui peuvent être des formes épidémiques, produites, montrées sur un écran, mais des formes purement techniques. calculé sur d'autres machines, ou peut-être aussi projeté sur un autre écran, mais pour d'autres raisons. Par exemple, des grands administrateurs systèmes qui veulent vérifier quelque chose. Et c'est ce que déclenche un dernier élément à donner. Cela que je décris, c'est ce que déclenche irrémédiablement l'activité de prompting et de clip. Sauf dans certaines architectures. logiciels en particulier, dans certains pipelines logiciels très particuliers dont je n'ai jamais eu connaissance, probablement qui n'ont jamais été développés. Là, nous parlons d'une construction standard, de la manière habituelle dont on programme un logiciel, dont on organise les calculs. c'est cette modalité divergente.

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