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#12 - ERASMUS À OSLO : CHOCS CULTURELS, APPRENTISSAGES ET BON PLANS AVEC LORETTE cover
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Sous les Aurores

#12 - ERASMUS À OSLO : CHOCS CULTURELS, APPRENTISSAGES ET BON PLANS AVEC LORETTE

#12 - ERASMUS À OSLO : CHOCS CULTURELS, APPRENTISSAGES ET BON PLANS AVEC LORETTE

55min |08/07/2025
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#12 - ERASMUS À OSLO : CHOCS CULTURELS, APPRENTISSAGES ET BON PLANS AVEC LORETTE

#12 - ERASMUS À OSLO : CHOCS CULTURELS, APPRENTISSAGES ET BON PLANS AVEC LORETTE

55min |08/07/2025
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Description

Embarquement immédiat pour une plongée dans la vie d’étudiante Erasmus en Norvège !


Lorette, venue tout droit de Normandie, nous raconte avec sincérité et humour ses premiers pas à Oslo : du choc culturel au logement étudiant, en passant par la fameuse « Buddy Week », les soirées, la nourriture (glaces et chocolats inclus !), et ses découvertes parfois déroutantes des traditions norvégiennes.


Comment trouver un logement étudiant ? À quoi s’attendre niveau budget ? Quelle différence avec la fac en France ? Laurette partage ses bons plans, ses galères et ses coups de cœur, pour démystifier la vie d’étudiant étranger en Norvège.


Un épisode parfait pour tous ceux-les qui rêvent d’Erasmus, envisagent de s’installer en Norvège ou sont simplement curieux-se de la vie au nord. Mettez-vous à l’aise et rejoignez-nous Sous les Aurores ! ✨


❤️ Si cet épisode vous a plu, pensez à vous abonner, à laisser un petit mot ou 5 étoiles sur votre appli d’écoute préférée – et surtout à le partager autour de vous !


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Site web: souslesaurores.com


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Lucie

    Salut, c'est Lucie.

  • Alban

    Salut, c'est Alban.

  • Lucie

    Trentenaire et parent de deux petites filles.

  • Alban

    Bienvenue dans Sous les Aurores.

  • Lucie

    Le premier podcast réalisé par un couple de Français en Norvège.

  • Alban

    Sous les Aurores, c'est le podcast haut en couleur qui vous emmène vivre toutes les nuances de l'expatriation et de l'immigration en Norvège et bien au-delà.

  • Lucie

    Que vous soyez déjà expatrié, immigré, que vous rêviez de le devenir ou que vous soyez simplement curieux de découvrir d'autres façons de vivre, ce podcast est fait pour vous.

  • Alban

    Alors, mettez-vous à l'aise, servez-vous une bonne tasse de thé ou un verre de vin. et rejoignez-nous sous les aurores. Au menu, discussion sincère,

  • Lucie

    moment de rire et d'émotion,

  • Alban

    et surtout, beaucoup de belles découvertes.

  • Lucie

    Alors, bienvenue chez nous sur un nouvel épisode de Sous les aurores.

  • Alban

    Bonjour à tous et bienvenue sur un nouvel épisode de Sous les aurores. Aujourd'hui, nous recevons pour la première fois On n'est pas peu fiers. Une étudiante en Erasmus. Et ça nous parle beaucoup parce qu'on a beaucoup vécu avant la Norvège à l'étranger. J'ai été en Erasmus. Merci d'être là.

  • Lucie

    Est-ce que tu peux nous dire comment tu t'appelles ? Depuis combien de temps vis-tu en Norvège ? Dans quel domaine étudies-tu ? Et si tu peux nous partager déjà un petit culture-choc que tu as vécu à ton arrivée ou que tu continues de vivre.

  • Lorette

    Donc moi, c'est Laurette. Je suis arrivée au mois de janvier, le 12 exactement. J'étudie la littérature. Globalement, les profs ont dit, il faut que tu t'éclates, donc tu prends ce que tu veux.

  • Lucie

    Tu étudies quoi du coup ici ?

  • Lorette

    Alors, j'ai que trois cours déjà. C'est classico-mythologie, donc mythologie classique, culture populaire coréenne et philosophie du langage.

  • Alban

    Waouh !

  • Lucie

    Hyper intéressant.

  • Lorette

    Carrément.

  • Lucie

    Tout en anglais du coup.

  • Lorette

    Ouais. Mais le truc le plus agréable, c'était... le calme par rapport à la France. Et juste le fait que... Moi, ce qui m'a vraiment surprise, c'est quand je rentrais après une soirée, première semaine, et en fait, je n'avais pas à regarder toutes les cinq minutes derrière moi. C'est agréable. Ça, c'était le premier truc vraiment qui m'a surprise, je pense.

  • Alban

    C'est hyper intéressant que tu parles de ça, parce que c'est vrai que... Alors nous, on est arrivés ici déjà plus étudiants. C'était plus en lien avec le boulot, par exemple, mais quand on voyageait... Beaucoup pour le travail. Je me rappelle que toi, tu rentrais parfois très tard, quand tu rentrais de l'aéroport ou quoi. Et pareil, c'était pas un problème. C'est super agréable. Un luxe, ouais.

  • Lucie

    Et toi, d'où tu viens à la base, en France ?

  • Lorette

    De Normandie. Donc j'ai grandi vers Fécamp, Fécamp et Trotat, tout ça.

  • Lucie

    Trop beau et Trotat.

  • Lorette

    Et puis sinon, j'ai fait mes études à Caen jusque là.

  • Lucie

    D'accord, je vais bouger.

  • Alban

    Mais avant de passer à la suite, revenons quand même sur comment nous nous sommes rencontrés. Parce que ce n'était pas au détour d'une soirée étudiante. Malheureusement, ce n'est plus trop au programme pour nous. Mais alors, comment ça s'est fait ?

  • Lucie

    Sur le Facebook, le groupe des Français en Norvège, je crois que Laurette avait mis une petite annonce en disant qu'elle proposait ses services. Et du coup, je lui ai... écrit un message pour savoir si elle pouvait promener Alba de temps en temps quand on avait un peu des soucis, quand j'étais en voyage principalement. Et elle a accepté. Et du coup, elle s'est bien occupée d'Alba pendant quelques temps, quelques promenades, le temps de quelques promenades.

  • Alban

    Alba, pour ceux qui ne savent pas, c'est notre chienne.

  • Lucie

    Oui, un gros morceau de 30 kilos. Donc quand même, c'était une sacrée responsabilité.

  • Alban

    C'est clair.

  • Lorette

    très heureuse quand j'ai reçu ce message. Ouais,

  • Lucie

    c'est vrai.

  • Lorette

    Parce que j'avais jamais eu une proposition de dog-sitting et là, est-ce que ça te dirait de promener un chien ?

  • Lucie

    Évidemment !

  • Lorette

    Évidemment ! Et quel chien !

  • Lucie

    Est-ce que tu peux nous dire un peu plus pourquoi avoir choisi Oslo pour ton Erasmus ?

  • Lorette

    Déjà, moi, la décision de partir en Erasmus, ça s'est faite un peu au dernier moment. Donc, en fait, globalement, les inscriptions en Erasmus se passent la deadline, je crois, c'est en janvier. Les gens reçoivent les réponses deux, trois mois après, je crois. Et en fait, à Caen, et dans certaines universités, il y a des deuxièmes campagnes. Et moi, j'ai trois copines qui sont parties en Erasmus, une en Espagne, une à Amars, donc c'est à une heure de slow, et une au Canada. Et je me suis dit, en fait, ça m'a motivée. Et donc, je suis allée à la deuxième campagne pour au moins un semestre. Et dans les propositions, ce qui m'intéressait le plus... Alors, en littérature, il n'y a pas... tant de choix que ça. Encore moins en arts du spectacle, parce que j'avais la possibilité de faire les deux. Et en fait, Oslo, ça se démarquait vachement, surtout pour cette différence culturelle. Parce que j'avais le choix d'aller en Italie, par exemple. Même maintenant, à Oslo, je vois qu'en fait, italien, espagnol, français, il y a vraiment cette même nature de caractère.

  • Lucie

    Du sud,

  • Lorette

    quoi. C'est ça. Et je savais que j'ai une amie qui s'appelle Madeleine, qui était dans ma prépa. Son père est norvégien. Et effectivement, je l'ai rencontrée et j'ai vu la différence de caractère très, très clairement. Et de culture très accueillante aussi, d'une certaine manière. Je m'excuse d'être généreux, mais tiens, j'espère que ça te fait plaisir. Et Madeleine me parlait beaucoup de la Norvège, du coup. Et elle a fait son air espèce. Donc, un an à Amars. et ça m'a motivée pour vraiment découvrir un peu ce qu'il en était vraiment. Parce que c'est quand même, j'avais jamais voyagé moi avant.

  • Lucie

    Oui, ça fait un grand step.

  • Alban

    Voyager, tu dirais à l'étranger tout court ou comment c'était ?

  • Lorette

    À l'étranger, parce qu'en France, j'ai de la famille un peu partout, donc ça va, j'ai quand même pu voyager en France.

  • Alban

    Donc, dans le cadre de tes études, tu te dis un peu, last minute, un Erasmus. La Norvège, parce que tu en as entendu parler, il y a ta copine qui ne vit pas trop loin, Madeleine. Est-ce que tu te souviens de ton premier jour quand tu es arrivée en Norvège ? Quels ont été tes ressentis, tes premières impressions ?

  • Lucie

    J'ai arrivé en janvier.

  • Alban

    Ah ben attends, elle va tout nous dire.

  • Lorette

    En plus, comme c'est bientôt la fin, je suis hyper nostalgique, j'écoute cette période-là, donc j'en parle avec un énorme sourire. Je suis arrivée déjà à 23h à Oslo.

  • Alban

    Le fameux avion.

  • Lorette

    Le fameux avion. et puis... C'était un des jours les plus froids de janvier. Il faisait moins 15, je crois. Déjà, forcément, il y avait l'euphorie. Je l'ai fait. Je suis en Norvège. Je suis en Norvège avec une amie à moi en plus, parce que Madeleine est venue me chercher à l'aéroport. Elle a dormi chez moi ce jour-là. Alors là, c'était une très grande aventure, parce que j'avais une énorme valise. On a dû aller chercher les clés, parce que je ne sais pas si vous savez, mais en Norvège, il y a un système pour les étudiants, pour les habitations, qui est incroyable. en fait t'as juste à t'inscrire sur une liste d'attente tu reçois une offre d'appartement tu mets des critères bien sûr et tu t'inscris sur telle ou telle liste d'attente et souvent il y a de la place et en fait tu mets la clé dans un genre de boîte et puis tu vas la chercher et puis en fait tout se passe vraiment hyper facilement donc on a dû aller chercher cette clé sauf qu'il était 23h dans la neige tout ça tout ça c'était au niveau de SIO Athletica Voilà. Donc plus au niveau de la fac en fait, sauf que de la gare jusqu'à la fac, pour nous deux qui connaissions pas parce que Madeleine elle connait pas Oslo, donc on a beaucoup marché, mais il y avait quand même ce truc de il neige partout, c'est génial. En plus c'était comme c'était les périodes un peu après Noël, il y avait encore toutes les petites lumières, des crassas.

  • Alban

    C'est tout, vous avez dû commencer à comprendre un peu l'ambiance quoi.

  • Lorette

    Bah Madeleine du coup elle connaissait déjà, et je lui dis c'est marrant ils ont tous la même lampe à la fenêtre. Mais oui, c'est une petite tradition. C'est génial. C'est tellement chaleureux.

  • Lucie

    Ça illumine la ville. C'est beau.

  • Lorette

    C'était quelque chose de génial. Tout était très lumineux, même à l'intérieur des maisons. Du coup, ça m'a aussi fait me questionner sur l'aspect écologique, parce que tout le monde laisse tout le temps tout ouvert. Mais en tout cas, ça donne un beau ressenti. Puis après, on est arrivés. Appartement vide, forcément. Une heure du matin, on n'a toujours pas mangé. Je commande, c'est venu les pizzas qui arrivent froides, mais on est contentes.

  • Alban

    C'est le début. S'il n'y a pas un peu de galère dès le début, c'est que ça n'a pas commencé.

  • Lucie

    Déjà, c'est trop bien d'arriver, d'avoir un appartement et tout. Je ne sais pas si pour tous les étudiants, j'ai l'impression qu'en Norvège, effectivement, c'est plutôt bien fait. Mais dans d'autres pays, ça peut être plus compliqué. Moi, je suis arrivée au Chili. J'ai dû attendre avant de trouver un appart. J'avais un appart provisoire et tout. Il fallait tout chercher moi-même. donc C'est vrai que c'est vraiment un plus, qu'il soit si bien organisé, que tu n'aies pas besoin de parler à quelqu'un, tu récupères tes clés dans une boîte.

  • Alban

    Moi, j'ai fait mon Erasmus en Finlande. J'ai aussi souvenir des logements étudiants qui étaient vraiment très très bien et pas chers du tout, comparé au niveau du pays. Est-ce que toi, pour le coup, c'est cher ? On est curieux de savoir, pour pouvoir justement en parler pour les gens qui vont peut-être être amenés à faire un Erasmus en Norvège.

  • Lorette

    Je dirais que c'est... Enfin, j'étais un peu surprise des prix, parce que je m'attendais à vraiment très très cher. Déjà, avant de venir en Norvège, tout le monde te dit « Waouh, tu m'as fait cher la vie ! » Donc forcément, je m'attendais à des prix exorbitants. Après, du coup, je me rends pas trop compte si c'est vraiment...

  • Lucie

    C'est combien à peu près par mois ?

  • Lorette

    Moi, j'ai pris un très petit appartement, donc un des moins chers, donc c'est environ 450 euros par mois.

  • Alban

    Avec les charges comprises ? Ouais.

  • Lorette

    Bon, par contre, c'est vrai que c'est très petit. J'ai pris un des plus petits, mais...

  • Alban

    Quel est la surface ?

  • Lorette

    À l'œil comme ça, je dirais 12 km², oui.

  • Alban

    Ah ben ça va, tu es pleurette, tu as des goûts de luxe pour une étudiante. 12 mètres carrés ?

  • Lorette

    12 mètres carrés, la chambre. Après, il y a une cuisine qui fait à peu près ça de largeur.

  • Alban

    Elle n'est que pour toi, la cuisine ?

  • Lorette

    Non, je la partage avec un autre étudiant. Et lui, il a une autre chambre à côté. On se partage salle de bain, cuisine, mais c'est vraiment très étroit. Donc, si par exemple, il y a des gens qui sont très introvertis et qui ont besoin d'avoir de l'espace et de ne pas se sentir agressé par la présence de quelqu'un d'autre, je ne conseillerais pas celui-là.

  • Alban

    Pour toi, ça allait ?

  • Lorette

    Pour moi, ça allait. Ce n'est pas un souci. Il est très bien placé aussi, le mien. Je ne vais pas me plaindre. Mais il y a des super apparts. Les deux résidences étudiantes, les villages étudiants principaux, ça va être Song et Crenshaw. Mais globalement, en gros, il y a mon village. Et plus on monte, après il y a Song, après il y a Crenshaw. Donc, ils ne sont pas trop loin.

  • Lucie

    Et c'est assez central.

  • Lorette

    C'est assez central. Enfin, ce n'est pas forcément central, mais c'est bien relié. c'est très bien relié avec les métros métro et bus ouais et mais c'est surtout autour de l'université en fait c'est plus simple Gringshow et Sun c'est vraiment tu parles à un étudiant Erasmus t'habites où c'est soit ça soit ça des fois il y en a qui se démarquent un peu mais globalement il y a vraiment beaucoup d'habitations là-bas et les gens sont majoritairement satisfaits je sais que j'ai une copine qui s'appelle Maya que j'ai rencontrée ici qui elle a payé pareil à peu près 450 peut-être 470 par mois. Donc, c'est une coloc de 7 personnes. Mais l'appart est plutôt bien aménagé pour que ça se passe bien. Il y a une salle de bain pour tout le monde et une cuisine pour tout le monde. Donc, il faut quand même bien s'organiser.

  • Lucie

    Il faut mettre le planning pour la salle de bain.

  • Lorette

    Donc, Maya, elle a eu la chance de tomber sur des gens avec qui elle s'entendait super bien. Donc, ils faisaient des petites sorties ensemble. Mais ce n'est pas toujours le cas. Je sais que Yasmine... Donc elle, elle a eu des soucis avec des colocataires, des trucs comme ça. Donc en fait, je dirais qu'il faut bien tomber. On peut choisir sur le site, mais il faut quand même bien tomber.

  • Lucie

    On peut demander une colocation.

  • Lorette

    Ouais, et on peut demander à être seule. En fait, globalement, c'est quasiment que des colocations qu'ils proposent. Il y a aussi quelques trucs seuls. Mais alors, Manon qui vivait seule à Cringeshow a payé presque 700 euros quand même. Donc il faut vouloir mettre le prix.

  • Alban

    J'ai fait aussi coloc en Erasmus avant, après. J'ai aussi eu un appart étudiant. Un appart, que dis-je ? 9 mètres carrés. Mais dans les 9 mètres carrés, t'as ta salle de bain.

  • Lucie

    Incroyable. Mais attends, ton lit et ta douche.

  • Alban

    Je vous donnerai les plans. Je vous donnerai les plans. C'était possible et franchement vivable. J'étais pas mal. C'est super pratique.

  • Lorette

    Ça réveille directement. On se réveille direct à la douche. On tombe presque dedans.

  • Alban

    Exactement.

  • Lucie

    Tu fais du balade réveillée. Tu prends le tombeau.

  • Alban

    Donc toi, le logement n'a pas été un problème. Est-ce qu'il y a d'autres aspects qui ont été plus compliqués ? Peut-être même en amont, je me dis, souvent on voit passer des gens qui se demandent comment s'habiller, comment s'équiper. Quelle a été ton expérience ?

  • Lorette

    L'amont, déjà pour un Erasmus, du coup, vous l'avez vécu, c'est l'administratif. C'est très... Beaucoup, beaucoup de paperasse, mais ça reste... On sait pourquoi on le fait, quoi. Ouais, on s'attend à un grand froid, déjà, surtout quand on arrive en hiver, on prend vraiment... plein de trucs. Moi, je me souviens que j'avais très peur de manquer.

  • Lucie

    Et comment tu t'es préparée ? Est-ce que tu avais acheté des choses en France ?

  • Lorette

    Ouais, je suis allée à Ziman et à Intersport pour acheter des petits trucs pour mettre sous les vêtements. Je suis allée à une petite friperie pour m'acheter quelques jolis pulls, parce que je me suis dit, c'est l'occasion.

  • Lucie

    C'est sûr que les pulls, c'est utile en hiver.

  • Lorette

    Par contre, en arrivant en Norvège, quelques mois après, je me suis rendue compte qu'il fallait que j'achète des chaussures de randonnée.

  • Lucie

    Ah oui ?

  • Lorette

    Je les ai achetées juste avant de promener à l'alba, je crois. Finalement, je me suis fait avoir par mon propre jeu parce que j'avais oublié, en faisant ma valise, que les saisons, ça change. Et qu'on n'allait pas rester en hiver. Donc, j'ai dû racheter. Et aussi, il y a beaucoup de trucs de recycling, des trucs comme ça. Des gens qui donnent leurs vêtements, des trucs comme ça. donc j'ai pu récupérer pas mal de vêtements plus... léger. Mais c'est vrai que ça m'a fait rire arrivé au mois de mars. Je me souviens le 6 mars exactement, je sors et il fait chaud. Je peux sortir en t-shirt juste pour aller faire mon linge, mais j'avais pas besoin de mettre une veste. Du coup, je me suis dit je crois que je vais rencontrer un problème pour les prochains.

  • Alban

    Si ça continue comme ça,

  • Lucie

    tu t'es dit bon. On a toujours l'impression qu'en Norvège, il fait tout le temps froid, mais non, il y a un printemps et il y a un été.

  • Lorette

    Et les Norvégiens revivent d'ailleurs à cette période-là.

  • Lucie

    Oui, tu as senti, toi, la différence ?

  • Lorette

    Oui, carrément. Mais ça m'a fait rire parce que là, fin mai, j'ai mes cousines qui sont venues. Une des deux m'a demandé... Est-ce que je te ramène ton bonnet ? Tu sais, celui que tu avais oublié. Qu'est-ce que je dois prendre comme vêtements ? Parce que j'ai peut-être pas assez de place pour des pulls et tout. Écoute, tu sais le temps qu'il fait en Normandie actuellement ?

  • Lucie

    C'est pareil.

  • Lorette

    C'est pareil. Ne t'inquiète pas.

  • Lucie

    C'est trop drôle. C'est vrai que ça fait toujours peur, le froid en Norvège, même si c'est totalement vrai pour une bonne partie de l'année. Du coup, toi, tu étudies dans quelle université d'Oslo ?

  • Lorette

    L'université d'Oslo.

  • Lucie

    UIO et comment tu trouves les relations avec les profs, avec les autres étudiants par rapport à la France aussi ? Est-ce que tu vois une différence ?

  • Lorette

    Il y a de très grosses différences. Après, là où je suis biaisée, c'est aussi que j'ai les cours Erasmus, c'est-à-dire que j'ai trois heures de cours. Enfin, trois heures, six heures de cours par semaine. Donc, c'est pas...

  • Alban

    Tu m'as battu, là. Même parmi les Erasmus, t'es bien là.

  • Lorette

    Ouais, j'ai choisi le minimum. Beaucoup de Norvégiens ont parlé d'une forme de pression énorme qu'ils ressentaient. Il y en a même une qui m'a dit, tu crois que c'est pourquoi tout le monde boit de la Monster ici ?

  • Lucie

    Qu'est-ce que c'est la Monster d'ailleurs ?

  • Lorette

    C'est les boissons énergisantes, comme la Red Bull et tout comme ça.

  • Alban

    Là, j'espère qu'il y a beaucoup de jeunes auditeurs qui nous écoutent sur cet épisode d'Erasmus. Mais Lucie vient de prendre, je pense, 25 ans dans la tête en demandant si c'était une Monster. Là, même moi, je l'estime. Voilà, juste, je voulais le placer.

  • Lucie

    Tu aurais déjà dit ?

  • Alban

    Non.

  • Lorette

    mais je sais ce que c'est est-ce que maintenant du coup à la place parce que moi mon époque c'était vodka Red Bull maintenant c'est vodka Monster non toujours vodka Red Bull non je crois que c'est beaucoup vodka Crazy Tiger en France en tout cas attends mais Crazy Tiger intéressant va falloir que tu nous en dises plus ok mais

  • Alban

    revenons d'abord sur les sur les différences culturelles donc toi tu disais les Norvégiens faisaient une image on est stressé c'est dur quoi alors pour ce qui s'agit du système c'est assez paradoxal parce que

  • Lorette

    les étudiants norvégiens sont à la fois très accompagnés, mais en même temps très autonomes. En fait, vraiment, les profs, parfois, ils font « pat pat, tout va bien » et tout, c'est vraiment très doux. Mais à côté, il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de lectures. Les Norvégiens avec qui j'ai discuté, ils expliquaient que si tu lis pas ça, en fait, tu loupes plein de cours, tu loupes plein de... Enfin, c'est vraiment important de les lire. Ce que je n'ai pas fait.

  • Alban

    Ça allait être ma prochaine question.

  • Lucie

    Oui, alors que eux, les Norvégiens,

  • Lorette

    ils vont tous lire les livres. En tout cas, après, j'ai appris très récemment qu'en fait, l'université d'Oslo était une très bonne université. Je ne savais pas. Moi, j'ai vu que c'était disponible sur Erasmus. J'ai fait bon, bah... Mais c'est top 100 mondial, je crois. Ah ouais ? Ouais. Donc, peut-être que je suis tombée que sur des bons élèves parce que je suis dans une université où les élèves sont assez assidus. Moi, l'étudiant norvégien, je le vois, Kenneth de Red Bull, le... À dire, je suis désolée, je ne peux pas faire ça, il faut que j'aille lire pour le prochain cours.

  • Alban

    Ah oui, hyper focus.

  • Lorette

    Oui, quand même.

  • Alban

    D'ailleurs, dans tes cours ou dans ta classe, vous étiez principalement des Erasmus ou tu étais mélangée à beaucoup de Norvégiens ? C'était comment ça ?

  • Lorette

    Beaucoup de Norvégiens qui décident de prendre des cours anglais. Il y avait beaucoup d'Erasmus aussi.

  • Alban

    Et d'ailleurs, tu as mentionné l'anglais. Ça me fait me demander, est-ce que tu avais un bon niveau avant de venir ici pour faire ton Erasmus ?

  • Lorette

    Oui, quand même. J'ai toujours été très baignée dans... J'écoutais de la musique, j'écoutais des paroles. En fait, vous aussi ? Ah non ! T'écoutes quoi comme musique ?

  • Alban

    Je saurais pas te dire, mais c'est notamment grâce à la musique que je me suis grandement amélioré en anglais.

  • Lorette

    C'est super. Littérature, poésie, musique, ça en fait partie. Au final, on apprend beaucoup le vocabulaire, les structures de phrases. Après, il y a tout ce qui est... Aujourd'hui, on regarde beaucoup en... version originale.

  • Lucie

    Donc ça ne te faisait pas peur de prendre des cours en anglais ?

  • Lorette

    Pas du tout ça, non. Après, j'ai deux amis qui eux sont venus à Oslo parce que c'était les seuls qui ne demandaient pas de certificat d'anglais. Donc ils ont été acceptés et aujourd'hui, ils savent super bien s'exprimer en anglais. C'est bien.

  • Alban

    C'est intéressant de savoir que certains n'ont pas forcément encore le niveau ... Mais ça peut être l'occasion, un Erasmus, de se mettre à niveau aussi en anglais.

  • Lorette

    Clairement.

  • Lucie

    Parce qu'en Norvège, tu parles beaucoup anglais.

  • Lorette

    Quasiment tous les Norvégiens sont bilingues. Il y a des enfants, ils ont 8 ans, ils viennent te parler en anglais. Tu es là, excuse-moi, je n'ai pas encore ton niveau.

  • Lucie

    C'est clair. Est-ce qu'il y a une grosse différence que tu as pu noter entre l'université en Norvège et l'université en France ?

  • Lorette

    Techniquement, cette année, c'est ma première année d'université. parce que j'ai fait deux ans avant de prépa. Du coup, j'ai découvert un semestre en France et là, un semestre en Norvège. Donc,

  • Lucie

    je n'ai pas encore eu trop le temps d'analyser.

  • Lorette

    Mais après, il y a des différences qui sont assez flagrantes. La proximité des professeurs. Les profs demandent ce qu'on les appelle par leur prénom. Donc, il y a vraiment un côté, pas égal à égal, mais presque. Un côté plus...

  • Alban

    Accessible,

  • Lorette

    en tout cas. Pourtant, il y a quand même une forme de respect parce que c'est les professeurs. Mais en fait, les professeurs sont vraiment attentifs. Je sais qu'en tout cas, c'était le cas pour deux cours. Le troisième, il y avait vraiment beaucoup d'élèves. Je n'ai jamais eu à avoir à communiquer avec lui. Ça faisait beaucoup plus amphifrançais, en tout cas dans le côté, beaucoup de monde qui regarde, le prof qui fait son cours, il s'en va, voilà.

  • Lucie

    Mais tu dis, il n'y a pas moins de respect parce qu'il y a plus de proximité. Non, en fait,

  • Lorette

    le respect, on dirait, il est instauré naturellement. En France, il y a vraiment ce truc où on t'éduque à respecter les gens.

  • Alban

    C'est obligé d'avoir un peu limite ce rapport de force pour se respecter.

  • Lucie

    je trouve que c'est dans toute la société il y a ce côté, on respecte naturellement les règles tu prends ton ticket de métro il n'y a pas de barrière dans le métro mais on te fait confiance pour prendre ton ticket de métro oui que comme tu dis il y a ce relationnel et ce respect naturel toi tu l'avais d'ailleurs aussi vécu en Finlande oui exactement c'était pareil et

  • Alban

    d'ailleurs ça faisait partie des critères pour lesquels je voulais aller étudier en Finlande c'était de Euh... découvrir cette relation différente professeur-élève, que je trouve qu'on retrouve aussi en partie dans la vie professionnelle. Et je me rappelle, voilà, de pareil, appeler les professeurs par leur prénom.

  • Lucie

    Et est-ce qu'il y a d'autres choses qui t'ont surpris dans la culture norvégienne ou des petites traditions que tu as adoptées peut-être, en si peu de temps, des choses que tu as bien aimées ?

  • Lorette

    Je mange tellement plus de glace.

  • Lucie

    C'est vrai que les Norvégiens mangent de la glace toute l'année.

  • Lorette

    C'est assez marrant parce que j'aime énormément la glace. J'en mange en toute saison également.

  • Lucie

    Depuis toujours.

  • Lorette

    Depuis toujours, oui. Je suis arrivée au paradis. Pareil pour les bonbons, le chocolat. Et du coup, en fait, je me gave. Rien qu'avant de venir là, j'ai pris une glace caramel à un petit stand. Trop bonne, d'ailleurs.

  • Alban

    En plus, dangereux à Oslo parce que... Tu as tous les Narvesen, 7-Eleven, tous les petits stores comme ça qui vendent leur propre soft-ice, qui est un peu un équivalent d'un sundae, une glace à l'italienne, mais bon, vraiment basique. Mais dangereux quand même. Très dangereux,

  • Lorette

    très dangereux.

  • Lucie

    C'est quoi ton endroit préféré pour prendre une glace ?

  • Lorette

    Classique, moi je vais au Kiwi, je me prends un petit pot. Je prends rarement les individuels. Donc c'est vraiment, surtout les pots de glace. J'y vais pas.

  • Lucie

    T'as bien raison.

  • Lorette

    Je suis arrivée, j'ai pris plein de chocolat, forcément. Et déjà, le Freya est merveilleux.

  • Alban

    Tu vas faire des heureux.

  • Lorette

    Ah ouais ?

  • Alban

    En disant ça, c'est vraiment une fierté nationale. Ah ouais ?

  • Lorette

    Voilà, je les félicite pour ça. Mais même la sous-marque, en fait. Leur sous-marque de chocolat est délicieuse. C'est tout, tout.

  • Lucie

    C'est bien, franchement. C'est pas souvent qu'on a des invités qui sont super contents à propos de l'alimentation en Norvège.

  • Lorette

    Le sucré seulement.

  • Alban

    Ça s'arrête là ?

  • Lorette

    Ouais, ça s'arrête là parce que le choix dans les magasins est très limité sur beaucoup de points. Les féculents, par exemple. C'est même pas une question de forme de pâte. C'est tout bête, mais en France, on a Chipiak qui va faire tellement de différents mélanges de graines, de trucs, de machins. Et là, on arrive, s'il y en a, t'as un choix. C'est pas toujours facile de choisir quoi manger. Les steaks végés ne sont pas toujours incroyables. Il n'y a pas énormément de choix par rapport en France aussi.

  • Alban

    Ça a été difficile pour toi, tu dirais, de trouver tes repères de végétarienne pour faire tes courses ?

  • Lorette

    Un peu, parce que... Donc évidemment, il y a les œufs, alors sûr. Et alors, la plus grande souffrance qui m'a beaucoup... Mine de rien, c'est... Il y a des journées où j'ai travaillé toute la journée, parce que du coup, je fais le ménage chez des gens, globalement. Et en fait, je n'ai pas mangé de la journée. parce que des fois le matin je déjeune pas ou alors pas beaucoup et en rentrant j'ai juste envie de passer dans un kiwi un remas, un supermarché pour m'acheter un sandwich végétarien il y en a jamais ou alors soit il y en a plus, soit il y en a pas du tout et souvent il y a toujours du poulet, des crevettes, du saumon c'est vraiment au niveau en tout cas pour la nourriture à emporter,

  • Lucie

    des trucs comme ça je te rejoins parce que je suis végétarienne aussi ouais Enfin, pescétarienne. Ça a été compliqué. Maintenant, je le vis mieux. Mais peut-être aussi, maintenant, je sais quelle marque me plaise et quel steak me plaise. Et du coup, c'est un peu plus facile. Mais c'est vrai que je te rejoins sur le fait qu'il n'y a pas beaucoup de choix. Quand j'arrive en France, maintenant, les rayons pour végétariens, on arrive, on achète plein de trucs différents et tout. Et puis, on se fait plaisir. Et c'est vrai qu'en Norvège, c'est plus limité. On n'a pas des... des hypermarchés avec 50 marques différentes pour le même produit. Donc, je pense qu'une fois que tu sais ce que t'aimes, c'est plus facile d'être plus agréable.

  • Alban

    D'ailleurs, ça nous amène peut-être doucement, mais sûrement, vers un peu la vie étudiante à Oslo. Tu nous as donné tes petits conseils pour des petits régimes équilibrés. Est-ce qu'il y avait des endroits notamment pour aller, peut-être on peut commencer par aller manger à l'extérieur, que tu aimes bien toi en tant qu'étudiante ?

  • Lorette

    En fait, on va commencer à croire que je mange vraiment n'importe comment, ce qui est le cas.

  • Alban

    T'es étudiante, t'as le droit. Mais oui,

  • Lucie

    on mangeait tous n'importe quoi en étant étudiante.

  • Lorette

    Le plus simple, rapide, c'est 7-Eleven, Narveson. Je me prends une part de pizza parce que souvent, ils ont la version sans viande. Même si des fois, ils ne l'ont pas. Des fois, vraiment, c'est le mauvais jour et ça me met les larmes aux yeux. En fait, je ne me suis pas permis vraiment de faire des bouffes.

  • Lucie

    Et vous vous retrouvez dans certains bars ?

  • Lorette

    Alors, oui. Très vite, ça s'est senti parce que la première semaine, Globalement, tous les soirs, il y avait des trucs.

  • Alban

    Ça s'était organisé, tu dirais, par l'université ou les étudiants directement ? C'était comment ?

  • Lorette

    Alors du coup, je ne sais pas si en Erasmus, vous avez eu ça, mais il y a la Buddy Week.

  • Alban

    L'intégration,

  • Lorette

    en gros. Pendant une semaine, tu as des étudiants volontaires qui vont prendre en charge des groupes d'étudiants Erasmus et leur montrer un peu les activités à faire, les faire visiter. C'est vraiment super sympa. Ça permet vraiment de rencontrer du monde et de savoir un peu... ce qu'il y a à faire, ce qu'il y a à ne pas faire à Oslo. Je me souviens des premières journées, on est dans un amphi, il y a des gens qui présentent les habitudes de vie des Norvégiens. Ils étaient sur un ton, bien sûr, très caricatural, mais en même temps, ils étaient là, c'est un peu vrai, c'est ne vous asseyez pas à côté des gens dans le métro, ne faites pas ça, c'est vraiment tous les petits trucs comme ça. Durant cette Body Week, on a pu aller dans plusieurs bars.

  • Lucie

    Parce qu'on a fait les bars jeux de société, les bars machin. Il y a eu ce jour où j'ai payé un verre de vin à 11 euros.

  • Alban

    Plus jamais ?

  • Lorette

    Ce jour fait mal, ouais.

  • Lucie

    Pas beaucoup de vin dedans, bien sûr. Sinon, ce serait pas drôle.

  • Alban

    En plus, pour un étudiant,

  • Lorette

    ça prend déjà.

  • Alban

    C'est énorme.

  • Lorette

    On a arrivé qu'on a... Nous,

  • Alban

    on n'emmène toujours pas large. Mais en tant qu'étudiant, waouh.

  • Lucie

    Ouais, ouais,

  • Lorette

    ouais. Et puis en gros, c'est le bas maintenant.

  • Lucie

    C'est ça. C'est qu'en fait, dans les bars... normaux d'Oslo, c'est le prix. Et il y avait aussi un autre bar, Café Sarah. Vous connaissez du coup...

  • Alban

    C'est Café Sarah ou Café Sœur ?

  • Lorette

    Café Sarah. Oui, c'est dans la même rue,

  • Alban

    tout au bout. D'accord, ok.

  • Lucie

    Oui, je comprends. Dès les deux débuts. Les Norvégiens qui étaient buddies, ils ne se rendaient pas trop compte. Oh, on vous emmène là, vous allez voir, c'est super sympa. Effectivement, le lieu est génial, mais ma bière à 13 euros,

  • Lorette

    c'est un peu moins génial. Du coup, ils vous emmenaient quand même dans des bars normaux, pas avec des préétudiants.

  • Lucie

    Ils ont varié, en fait. Parce que globalement, pour la première semaine, je pense qu'ils ont dû se dire, on va leur donner les tips étudiants, mais aussi on va leur montrer les endroits vraiment sympas. Et donc, par contre, pour les étudiants, il y a vraiment des bars beaucoup plus abordables, où en fait, c'est le prix minimum qu'on peut trouver. Mais du coup, ça va être le prix français dans certaines villes. Par exemple, il y a Château-Neuf. c'est une association il y a plein d'événements dedans c'est super cool c'est au niveau de Meyer's Tuen donc t'as 6,50€ la bière attends mais c'est que pour les étudiants ou pas ?

  • Alban

    non ça m'intéresse je peux y aller au pire on prend une autre vas-y on t'écoute alors Shatner t'en as un deuxième comme ça là ?

  • Lucie

    j'en ai plusieurs après Chateauneuf je sais que c'est pas que pour les étudiants pour sûr après il y a les prix étudiants donc je sais pas c'est combien sans la carte étudiante mais ça doit être moins de 10 euros en tout cas. il y a Amathoren c'est en plein dans un milieu au milieu du village étudiant Sogn pareil 6,50€ la bière là on serait un peu plus démasqué peut-être peut-être avec des poussettes après non mais après Amathoren il demande pas la carte étudiante donc peut-être il s'est tellement noyé dans le village étudiant après il y en a un très très étudiant parce que c'est vraiment dans l'université il y en a deux en fait ça va être Yuwon et Hugues Lébeau. You One, c'est 4,50 euros la bière. Inbattable. Inbattable. Du coup, on peut s'en sortir dans des soirées étudiantes, dans des bars vraiment faits pour les gens qui n'ont pas envie de mettre beaucoup d'argent. Je dirais que le meilleur plan, c'est Châteauneuf pour le cadre.

  • Lorette

    Est-ce qu'il y avait des activités, des sorties que vous faisiez en tant qu'étudiant ? D'ailleurs, pas forcément qu'en tant qu'étudiant, mais qu'est-ce que tu as aimé faire ?

  • Lucie

    Euh, promener à le bas. Trop bien.

  • Lorette

    T'as bien aimé la nature à Oslo, pour se balader ?

  • Lucie

    Ouais. Bah, en arrivant chez vous, j'ai découvert un coin beaucoup plus isolé et naturel, du coup, parce que j'étais jamais allée dans ce coin-là.

  • Alban

    Est-ce que toi, du coup, la nature, on va dire, d'Oslo que tu connaissais peut-être avant, à certains endroits, c'était plutôt Soxvan, par exemple ?

  • Lucie

    J'y étais pas encore allée. Non plus ? La première fois que je suis allée à Soxvan, c'était il y a un mois et demi. Ok, ok. Ouais. Enfin si, j'y étais allée, mais de nuit. J'avais fait une randonnée. Donc, il y a aussi une assos étudiante qu'il y a dans un peu toutes les villes étudiantes en Europe. C'est l'ESN. Et du coup, vous connaissez peut-être.

  • Alban

    Ça me parle.

  • Lucie

    L'ESN, c'est pareil, des volontaires qui vont organiser plein de sorties d'événements. Parfois payantes, parce que pour financer aussi, puisque comme c'est des volontaires.

  • Lorette

    Ouais, donc t'as trouvé quand même des choses sympas à faire.

  • Lucie

    Carrément. Oui, parce que déjà, on a un avant-goût dans la ville. En fait, il laisse beaucoup de place à la verdure, aux arbres, au parc.

  • Lorette

    Au parc,

  • Lucie

    oui. Ça, c'est génial. C'est un truc qu'on ne trouve pas à Stockholm ou Copenhague, par exemple.

  • Lorette

    Est-ce que tu as été sur les îles ? Oui. C'est sympa, ça aussi.

  • Lucie

    Ça se fait là, oui. Les îles, c'est incroyable. C'est une chance de fou. C'est fou déjà d'avoir le bus, le tram, le métro et le ferry.

  • Lorette

    Avec ton même ticket.

  • Lucie

    Oui, le même ticket. Mais oui, les îles, c'est incroyable.

  • Lorette

    surtout au printemps quand il y a tous les petits canards qui font leurs petits bébés c'est vrai et nous comme tu l'as vu on est un peu plus retirés et c'est vrai qu'on en croise beaucoup des sortes de biches il y avait même un élan apparemment la dernière fois des

  • Alban

    blaireaux qui viennent faire nos poubelles c'est énorme il y a des vidéos d'eux en mode raide et ils sont 3 ou 4 et ils se font les poubelles un soir un soir que dis-je ?

  • Lorette

    une nuit J'entends Alba qui pleure devant la porte en bas. Je me dis, c'est bizarre, elle ne pleure jamais. Elle doit être malade, il faut que je la sorte. Je mets le harnais, la laisse. Il est 3h du matin, je suis encore un peu endormie. J'ouvre la porte et là, je vois trois gros blaireaux. en train de faire notre poubelle. Et ils ont des ongles hyper longs. Enfin, des griffes, d'ailleurs, pas des ongles. Et nous, notre poubelle, elle est à rayures. Et ils étaient là en train de prendre les trucs. Et moi, j'ouvre la porte. Ils me regardent. Je les regarde. Je referme la porte et je dis... Ah !

  • Lucie

    J'ai eu trop peur.

  • Lorette

    Ils ont dû avoir autant peur que moi. Et c'est pour ça, en fait, qu'elle était complètement folle. Elle devait la sentir, mais... Voilà, il y a des blaireaux.

  • Lucie

    C'est trop mignon, je trouve. Et pour le coup... Je suis allée à Stockholm et à Copenhague. On sent vraiment la différence en termes de nature et en termes de calme aussi. C'est impressionnant.

  • Alban

    C'est une ville beaucoup plus animée.

  • Lucie

    Copenhague, j'y suis allée l'été. Mais c'est hyper vivant. C'est un doux mélange. Stockholm, j'ai un peu moins aimé. Il y a un côté plus business, un côté plus superficiel. Oslo, c'est... Tout l'inverse, ça va être... Il y a effectivement le côté business, tout simplement, dans le mode de vie des Norvégiens, mais l'aspect nature est très présent, la sérénité, c'est peaceful, c'est trop bien. Et Copenhague, c'est un peu ce truc... Les gens sont très... En tout cas, je suis restée que trois jours, donc je ne peux pas trop dire, mais on a l'air heureux, naturel, vivant. Et en même temps, il y a cette sérénité qu'on retrouve en Norvège.

  • Lorette

    Et toi, la semaine, du coup, on a compris que tu avais beaucoup d'heures de cours. Tu faisais aussi des jobs étudiants. Donc, dog-sitting, ça, on sait. Tu as mentionné que tu faisais des ménages.

  • Lucie

    Oui.

  • Lorette

    Et d'autres jobs, ou c'était principalement ça ?

  • Lucie

    Que ménages ? À la base, j'avais proposé baby-sitting, puis une dame m'a proposé de ménage. Et au final, en fait, bouche à oreille, puis j'ai remis une annonce. En fait, j'en ai mis deux, une au début, puis une un peu plus au milieu. Beaucoup de gens sont intéressés par le ménage. Donc,

  • Lorette

    ça a été facile de trouver un job étudiant à côté des cours ?

  • Lucie

    Oui. Le groupe, la communauté française à Oslo, est très utile pour ça. C'est allé assez vite. D'ailleurs, mes potes étaient là. Comment t'as trouvé tout ? Je me suis dit, écoutez, il y a ce groupe. Allez-y. Allez-y. Donc, ça a été relativement facile. Puis, ça m'a beaucoup aidée financièrement.

  • Lorette

    Oui, parce que la Norvège, elle reste chère quand même.

  • Lucie

    Oui. mon père me donnait beaucoup d'argent par mois mais avec le loyer en fait ça faisait 250 euros qui me restait pour vivre ce qui en fait en Norvège n'est pas énorme du tout même si tu ne sortais pas ne serait-ce que te nourrir c'est pour ça avoir un job c'était vraiment bien après il y a les bourses aussi dans quel cas tu as le droit à une bourse ? la bourse Erasmus ça c'est bon à savoir ça peut faire peur financièrement en Erasmus mais pour un semestre tu as Moi qui ne suis pas boursière, pour un sommet, j'ai eu 1200 euros. C'est quand même... Ça aide beaucoup pour le loyer, pour les choses. Du coup, les boursiers ont plus. Donc ça peut aider, ça peut encourager à venir. Et tout le monde n'est pas au courant.

  • Alban

    En tout cas, c'est bien que tu en parles. Parce que dans tous les cas,

  • Lorette

    pensez à Boursier Rasmus.

  • Alban

    Ça existe et pas forcément si on est boursier à la base.

  • Lucie

    Ouais, exactement. Là où je suis un peu déçue, c'est que... Du coup, je me rends compte que j'avais rarement de jours libres. Parce que lundi, cours, mardi, travail, mercredi, cours, jeudi, travail, vendredi, cours et travail parfois. Et au final, quand j'avais plus cours, je continuais de travailler. Il y avait des journées où c'était assez épuisant et du coup, j'avais plus la force de vraiment faire quelque chose après.

  • Lorette

    Elle était juste pour toi,

  • Lucie

    quoi. C'est ça. Donc effectivement, des fois, en rentrant du travail, je me posais un petit café, j'écrivais, je faisais des petits trucs. Mais en fait, ça prend la journée quand même.

  • Lorette

    Est-ce que le week-end, parfois, tu arrivais à faire des petites activités ?

  • Lucie

    Ouais, quand même. Tu faisais quoi ? Au final, je passais beaucoup de temps avec Képa. Donc le week-end, on faisait surtout des trucs ensemble. On pouvait aller à un café. Surtout pendant la révision, on allait beaucoup dans des cafés. Ce qui permettait aussi d'avoir ce côté où parfois on prend des petites pauses.

  • Lorette

    Un café en particulier, à nous citer.

  • Lucie

    Alors, la chaîne Espresso House, particulièrement. Justement, dans mon carnet, j'y suis allée mardi. dit. Et en écrivant, comme je suis à la fin de mon Erasmus, je parle un peu justement de mon expérience plus dans la globalité et plus la manière dont je suis reconnaissante.

  • Lorette

    Tu as un carnet sur ton Erasmus ?

  • Lucie

    Oui, j'en ai acheté un quand je suis arrivée. Du coup, au début, j'écrivais un peu ce qui me surprenait. J'aurais dû le prendre. J'écrivais un peu ce qui me surprenait. Par exemple, je sais que j'ai fait une liste des choses qui m'ont surprise. Tesla.

  • Lorette

    Ah oui, il y en a beaucoup.

  • Lucie

    Le bruit de cette voiture électrique est partout. Et donc, du coup, j'écrivais dans mon petit carnet. Puis là, je me dis, bon, allez, je vais parler d'Espresso House. Et j'ai dessiné le logo et j'ai mis... C'est quand même un truc qui m'a beaucoup accompagnée pendant mon Erasmus. J'ai dessiné les petits trucs que je prenais à chaque fois. Le cannelle bowl, le cookie noix de pécan et l'espresso. Et le thé passion green. Je recommande, je ne sais pas si vous l'avez déjà eu. Je ne l'ai pas coupé. Incroyable. Donc, c'est assez cher, mais c'est une valeur sûre. Et puis aussi, le gros avantage, c'est que ça ferme tard.

  • Lorette

    C'est vrai qu'ici, tout ferme tôt. Ça ferme à quelle heure ?

  • Lucie

    Ça dépend lesquels. Celui qui va être vers Ackerbriege, il ferme à 21h. Donc gros, gros point fort quand tu dois réviser des trucs comme ça.

  • Alban

    Ça me fait penser, par exemple, les grosses périodes de révision. Est-ce qu'il y a une bibliothèque via l'université ? Il y a des endroits aussi qui sont bien pour pouvoir réviser, passer du temps ?

  • Lucie

    La bibliothèque de l'université d'Oslo est géniale. En fait, l'université d'Oslo est géniale. Je ne sais pas si vous avez déjà passé à travers. Non,

  • Alban

    même pas vraiment.

  • Lucie

    Elle est très, très belle. Parce que oui, fun fact, je suis trompée de journée d'intégration et je suis allée à celle d'Oslo. C'est la mûte.

  • Lorette

    Le premier jour.

  • Lucie

    T'avais trop bu la veille ou quoi ? C'était vraiment le lendemain.

  • Alban

    De la fameuse arrivée que tu viens.

  • Lucie

    En fait, j'ai eu un mail, parce qu'il y avait d'autres gens de ma fac. qui faisait un Erasmus à Oslo, mais à Oslomet. Et en fait, ma coordinatrice, elle m'a mis dans le groupe d'un mail qui était adressé aux étudiants d'Oslomet. Et du coup, je vois l'adresse, c'est ça pour la Buddy Week. Je reçois des messages. Demain, c'est tel truc et tout. Donc j'y vais. Madeleine m'accompagne. Et on est très, très à l'aise. Mais voilà, ça va, ça reste une Buddy Week. C'est un peu le truc où au début, on se dit ça, on se dit que la Buddy Week, c'est un peu compliqué au début. Et au final, à la fin de la journée, il y a une fille de mon groupe de buddies qui me dit... Elle me demande ce que je fais. Je fais littérature. Et toute la journée, les gens m'ont dit « littérature ? Il y a ce cours-là au Slumet ? » Marrant. Et moi,

  • Lorette

    je n'ai pas capté.

  • Lucie

    À la fin, il y en a une, elle me dit « t'es vraiment inscrite au Slumet ? Parce que tu parles aussi du I.O. » Parce que j'ai dû poser une question en mode... Mais du coup, est-ce que U.I.O.

  • Alban

    est aussi... L'insulation. Oui, voilà, exactement.

  • Lucie

    Parce que je savais qu'il y avait eu Ayo qui existait aussi. Et du coup, je me suis dit, est-ce qu'il y a un lien ? Elle m'a dit, non, c'est vraiment deux universités différentes. Je me suis dit, t'es sûre ? Je me suis fait regarder, si ça se trouve, t'es pas au bon endroit. Je me suis dit, oh non, quand même.

  • Alban

    Je suis pas neuneu non plus, merci.

  • Lorette

    Elle me prend pour qui ?

  • Lucie

    Le lendemain, je lui ai envoyé un message. Je lui ai dit, t'avais raison. En fait, j'ai beaucoup senti la différence d'ouverture, de conversation. Quand je suis arrivée dans cette université-là, les gens étaient beaucoup plus tranquilles, beaucoup plus ouverts, même ouverts d'esprit, j'ai envie de dire.

  • Lorette

    C'est intéressant que tu aies senti une différence, que ce ne soit pas exactement pareil.

  • Lucie

    En tout cas, l'université d'Oslo, c'est génial. Il y a un super cadre. Déjà, c'est beau, je trouve. Il y a un côté un peu building, mais qui est quand même très beau parce que c'est des buildings couleur briques, un peu super sympa. Il y a une fontaine au milieu, il y a de la végétation. La bibliothèque est énorme.

  • Lorette

    d'aller parfois réviser là-bas.

  • Lucie

    Ouais, parce qu'il y a beaucoup de place. Il y a plusieurs bibliothèques, d'ailleurs. Il y en a minimum deux à ma connaissance. Il y a plusieurs cafés. C'est un petit microcosme. Ouais, ouais.

  • Alban

    J'ai une question rapide, là. Les repas du midi, est-ce que tu avais accès à une cantine avec des prix particuliers pour les étudiants ?

  • Lucie

    Il y a un self. Bon, déjà, il y a un bon prix, bonne prise dans le truc. Donc, tu peux t'acheter un petit magasin avec des prix assez tranquilles. Ça va. Après, au-dessus du bon prix, il y avait un self, en fait, comme un crousse, mais en version un peu plus sophistiquée, j'ai envie de dire. Mais ce n'est pas excessif. C'est moins de 10 euros le plat.

  • Alban

    Je pose la question parce qu'en Finlande, ça, c'est quelque chose qui m'avait marqué. Donc, il y avait les logements qui, pour un pays cher, pour des étudiants, étaient vraiment pas chers du tout. Et les repas du midi qu'on payait, qui étaient de bonne qualité et qu'on payait 2 euros et quelques. Et il y avait de quoi faire des activités peut-être sportives aussi sur le campus ?

  • Lucie

    Oui. Pour les étudiants, il y a une assoce que tu passes forcément par là, que ce soit pour te loger ou pour les associations sportives et tout. C'est SIO. Du coup, c'est de ce dont je parlais pour le logement. Donc, ils s'occupent aussi des structures sportives, plutôt. Ils ont une piscine, ils ont une... Dans l'université, il y a un gymnase. Il y a l'abonnement à à peu près 25 euros par mois pour vraiment pouvoir accéder à à peu près tout. Il faut juste s'inscrire la veille pour participer à tel cours ou... Je pense que c'est même possible de rejoindre directement. Kepa aurait pu en dire plus parce que lui, du coup, il faisait du Jiu-Jitsu avec SAO. Et il avait juste à aller sur l'appli et booker pour la veille ou même le jour même, je pense. Il me semble qu'il y avait des petites activités sportives. Il y avait du yoga. Mais a priori, il loue des kayaks à SAO aussi, des tentes, des trucs un peu... Enfin, il y a un peu plein de trucs organisés. SAO, c'est pas mal aussi parce qu'il y a ce truc de recycling où en fait... euh... Au niveau de Cringeshow, par exemple, j'ai accompagné un ami là-bas qui travaille pour SAO et qui s'occupe tous les samedis de gérer un genre de... de bâtiments où tu as plein de vêtements, d'objets, de livres à disposition que les gens viennent apporter parce qu'ils ne s'en servent plus. Et d'autres gens viennent les récupérer. Un peu comme le même système des capines téléphoniques. J'utilise plus, je le donne et les gens récupèrent. Ça, c'est super aussi parce que pour les étudiants, c'est super bon à savoir parce que ce n'est pas intuitif. Il faut le savoir. Moi, je ne savais pas avant qu'Adriane m'en parle.

  • Lorette

    Oui, donc tu nous disais dans ton livre, tu faisais des cafés, des balades avec Alba. Tu t'es baignée aussi dans le lac aujourd'hui. Tu nous l'as dit avant d'enregistrer. Tu t'es baignée dans le fjord ?

  • Lucie

    Le fjord, oui, après le sauna. Oui,

  • Lorette

    après le sauna. C'est le sauna, c'est aussi une bonne tradition,

  • Lucie

    ça. Incroyable, incroyable. Du coup, pareil, je ne sais pas si vous connaissez Clean Fjord. C'est super bien, c'est pas cher du tout. C'est une assos, donc tu peux avoir un sauna pour pas cher. Et puis, t'es autonome, quoi.

  • Alban

    tu arrives tu mets le code tu fais ton sona ton petit truc puis tu repars génial c'est pour ça qu'il faut qu'on parle des étudiants ils ont toujours les meilleurs plans quoi c'est trop bien pour le coup c'est vachement bien parce que ça rend le sona accessible parce que j'ai vu les prix des autres trucs c'était genre 30 euros t'as

  • Lucie

    une soirée ou un événement qui t'a marqué pendant ton Erasmus il y a eu cette soirée justement où on est allé sur l'île c'est laquelle la première ? Of the Year avec des petites canettes de cidre, parce que du coup, je ne savais pas, mais le cidre est très très apprécié, incontournable ici, alors que le cidre vient de ma région à la base, ça m'avait fait un peu rire. Donc on y va, et c'était avec une copine norvégienne, donc cette copine s'appelle Maggie, et elle m'a beaucoup aidée à comprendre un peu les différences culturelles aussi, j'aurais une anecdote d'ailleurs par rapport à ça. Mais ouais, juste, cette soirée paisible où en fait... On se pose sur ces fameux rochers, là. Il y a juste l'eau autour de nous et on parle avec un cidre. Et on voit les petites Ausha qui passent avec leur bébé. Et c'était un petit truc hors du temps, un peu.

  • Lorette

    Ouais, ouais, je vois très bien.

  • Lucie

    C'est vraiment l'avantage qu'il y a en Norvège, c'est qu'il y a beaucoup de moments hors du temps quand on se retrouve au milieu de... En tout cas, de ce petit côté naturel. Même si c'est pas la nature pure comme autour de chez vous, ça peut être... Un parc ?

  • Lorette

    Non, mais tu as raison. Et tu vois, là, je viens de trouver les mots parce qu'on s'est fait interviewer pour un autre podcast et nous demander ce qu'on aimait bien et tout. Et j'arrivais... Je disais la nature, quand je suis seule dans la nature. Mais en fait, c'est ça que je cherchais à dire. Parfois, je trouve que c'est des moments hors du temps, des moments suspendus. Effectivement, quand je suis avec Alba, dans la neige, dans la forêt, qu'il n'y a personne, que j'entends juste le bruit de mes... pas sur la neige et tout, j'ai vraiment l'impression que c'est des moments suspendus et pourtant je suis dans une capitale.

  • Lucie

    Des fois quand je rentrais, surtout au début quand il neigeait encore, je rentrais de soirée à 4-5h du matin, j'avais le chemin, il neigeait, j'entendais comme tu dis, le bruit de mes pas dans la neige et juste tu regardes autour de toi, t'es juste content parce que tu te sens en sécurité aussi. Aussi.

  • Lorette

    C'est clair.

  • Lucie

    Et je sais pas, il y a ce truc où t'es seule. Parce qu'à partir d'une certaine heure, je dirais 22-23 heures, en hiver, il n'y a plus personne dans l'hiver. Peut-être une ou deux personnes qui vont promener son chien, mais il n'y a plus personne, c'est vide.

  • Lorette

    Et tu disais que t'avais aussi des amis norvégiens.

  • Lucie

    J'ai une copine norvégienne, Maggie. C'était une buddy dans le groupe que j'ai intégré en étant père. J'ai rencontré un peu. Et donc Maggie, directement, elle me dit « Ah, tu viens de France ? » Et elle commence à me parler français avec un accent. Et récemment, elle a compris qu'elle aimerait être professeure de français en Norvège ou l'inverse, peut-être. Et elle m'a expliqué un peu certains trucs. C'est à elle que je posais toutes les questions, en fait, de différences culturelles. Et du coup, oui, j'avais une anecdote là-dessus. Au début, pendant la Body Week, justement, elle a fait ça. J'étais avec quelques personnes, beaucoup de Norvégiens. Et je discutais avec un peu tout le monde, mais avec un garçon, sans qu'il y ait d'ambiguïté, qui s'appelle Didrik. Je ne sais pas si c'est très français, mais moi, je l'appréciais. J'apprécie discuter avec quelqu'un. Je vais chercher une bière, je vais en prendre une. Et qu'elle ne fût pas mon erreur.

  • Alban

    Dideric, il est de quelle nationalité ?

  • Lucie

    Narvégien.

  • Alban

    Ah oui, oh là là.

  • Lucie

    Du coup ? Je n'étais pas au courant qu'il y avait un malentendu. Mais en fait, du coup, Maggie, elle était là. Elle était amie avec Dideric. Donc, entre deux, j'ai revu les deux. Voilà, j'ai rediscuté avec Dideric. C'était sympa. Avec Maggie, c'était sympa. Et un autre jour, après une soirée, ils sont tous les deux et je les rejoins. Et on va manger un kebab, un truc comme ça. Et j'offre des frites à Maggie.

  • Alban

    Il a perdu le peuple des driches.

  • Lucie

    Et en fait, je voyais, ils parlaient entre eux en norvégien. Moi, juste, je faisais ma petite vie, on rigolait bien, vraiment. Je garde un très bon souvenir de cette soirée. Quelque chose comme un mois après, je revois Maggie seule à seule. Et je dis, on pourrait proposer à Diderik de venir. C'est quelqu'un, je ne l'avais pas revu depuis. C'était dans la buddy week, en fait, on rencontre tellement de personnes. Donc, il y a des personnes avec qui il y a un petit lien qui se créait, mais pour quelques jours. Et puis après, ça s'est tombé. Donc je dis, on pourrait proposer à Didrik, vu que toi tu lui parles encore, ça pourrait être cool. Et du coup, j'envoie un message à Didrik, je fais, hé, tu fais quoi ce soir ? Et sauf qu'elle me dit, bon ok Laurette, il faut que je te dise un truc. Tu vois, quand on parlait en norvégien au kebab, on rigolait beaucoup parce qu'offrir quelque chose à un Norvégien ou une Norvégienne, ça veut dire que t'es intéressée, ça veut dire que tu veux qu'il se passe plus. Et le truc, c'est que t'as offert une pierre à Didrik et... déjà il pensait vraiment que t'étais à fond sur lui machin et tout et alors moi moi ça m'a énervé j'étais là c'est bon il se prend pour qui et après j'offre les frites à Maggie et du coup entre eux ils étaient là mais du coup elle veut qu'il fasse ce que c'est là il leur plaira à trois c'est chelou ça

  • Lorette

    se trouve ils se sont dit ça c'est possible et ils ont dû se dire que j'ai été complètement et toi en fait t'étais pas du tout intéressée par ni là ni par rien ni par non mais pour le coup t'étais juste sympa en leur offrant non mais trop drôle quoi truc à savoir, moi je le savais pas maintenant je suis en train de me dire mais j'espère que non mais j'avoue,

  • Alban

    en vrai moi je faisais genre oui oui j'ai compris tout de suite mais je suis en train de me dire aussi à qui je vais faire quand je faisais des,

  • Lorette

    tu vois avec des collègues et tout je me dis punaise ça se trouve ça s'est arrivé quand j'étais dans mon Erasmus en Finlande,

  • Alban

    je me rappelle il y a un professeur quand je suis arrivé il avait expliqué la courbe un peu d'adaptation d'un Erasmus tu peux parfois arriver à être très déçu ensuite complètement partie en up, t'adores, et puis après, hop, peut-être que ça redescend un peu et en fait, t'arrives à un niveau de stabilité. Toi, quelle a été un peu ta courbe à toi ? Est-ce que t'as été toujours en up ? Il y a eu des downs ? Comment ça s'est passé ?

  • Lucie

    Moi, j'étais hyper euphorique au début, parce qu'il y avait justement ce côté différent, il y avait la neige, et puis rencontrer plein de nouvelles personnes.

  • Alban

    Puis t'étais à l'étranger,

  • Lucie

    quoi. J'étais à l'étranger, c'était la première fois que j'allais à l'étranger. C'est fou. J'étais déjà allée en Angleterre, mais j'étais toute petite. tous mes amis, parce que moi, mes amis en France sont très très importants pour moi. Et j'ai décidé de prendre cette pause. Il y avait le côté très euphorique. Comme j'ai dit, j'étais tout le temps en soirée. Socialement, c'était très très intense. Le côté visite aussi, émerveillé par les statues. Il y a des statues partout. Et j'adore. Ça donne un charme énorme à la ville. Cette euphorie-là, elle a duré, je dirais, janvier-février. Après, effectivement, il y a eu cette stabilité qui a commencé à s'instaurer. Il n'y a pas eu de moment où j'ai été déçue. Il n'y a pas eu de moment où j'ai eu...

  • Lorette

    Tu n'as pas eu de coup de blouse ?

  • Lucie

    J'ai fait de l'anxiété, mais c'était purement personnel, en fait. Ça n'avait pas de lien avec...

  • Alban

    Avec l'anxiété d'être à l'étranger ?

  • Lucie

    C'était plus... Et justement, je pense que le fait d'être à l'étranger, ça m'a aussi aidée à traverser ça par moi-même. En fait, je n'ai pas de psy, je n'ai pas de support vraiment concret. En fait, c'est hyper formateur de devoir se débrouiller. l'anxiété c'est ça, il faut s'y confronter pour se rendre compte qu'on est capable de s'en sortir.

  • Lorette

    Ça m'amène à ma question. Est-ce que Oslo, c'est une ville où tu aurais aimé rester un peu plus longtemps ?

  • Lucie

    Carrément. Tout le monde, parce que nous, avec Kepa, on est les derniers à partir. Mais du coup, on a vu tout le monde partir. Tout le monde est triste. Non seulement parce qu'évidemment, on s'est fait des amis, des choses, des rencontres. Mais aussi le cadre, comme je disais, Léna, quand elle est rentrée, elle n'était pas bien à cause de ce côté agressif de la France. Et elle a dit, moi, Oslo, je vais y retourner. Je sais que je vais y vivre dans ma vie.

  • Alban

    Ça me rappelle moi trop ma fin d'année d'Erasmus en Finlande, où j'étais, je me revois très bien, une des dernières soirées où il y avait tout mon groupe d'amis proches. Et c'était quand il y avait eu moi un film qui m'a... hyper marquée quand j'étais jeune, c'était L'Auberge espagnole. C'est l'histoire d'un étudiant qui part en Erasmus à Barcelone. J'avais adoré le film, ça m'avait hyper marqué. Moi, mon frère, c'est pour ça qu'on était même allé à Barcelone, repérer les endroits du film, enfin bref. Et il y a eu ensuite le deuxième film, Les Poupées russes, et Castel Chinois est sorti quand j'étais moins en Erasmus. Et je me rappelle voir ce film avec mes amis lors des derniers soirs. Je commençais à ce moment-là, je crois déjà, à être hyper, hyper nostalgique et à prendre sur moi, tu vois, pour pas... De dire c'est la fin, on va se quitter, je vais quitter la falande dont je suis tombé amoureux. Mais bon, j'étais déjà hyper chargé émotionnellement. Mais par contre, quand on a dit au revoir à la première défi de ce groupe, rideau, j'étais cuit. C'était trop dur. De dissoudre ce groupe, on était aussi proches.

  • Lucie

    Après, vous avez encore un contact ?

  • Alban

    On est toujours en contact. Et elle, d'ailleurs, en tout cas, la première de ce groupe-là, vit à Copenhague.

  • Lucie

    Marrant. Ce qui va être dur, ça va être... En France, les gens se plaignent, ils sont agressifs. C'est très cliché, mais en même temps, il y a quelque chose où tu arrives en France, tu le sens.

  • Alban

    Je l'ai eu aussi, d'ailleurs, la claque retournée à ce moment-ci. Donc, c'est un vrai truc. Je pense que tu l'auras aussi.

  • Lucie

    Yes ! En plus, je reste trois jours à Paris. Je reste chez... On se claque.

  • Alban

    Ah oui, la peau américaine.

  • Lorette

    Il y a une tradition qui t'a marqué du coup.

  • Lucie

    Les tenues traditionnelles. Ouais. Incroyable, c'est magnifique.

  • Lorette

    Le 17 mai du coup, ça t'a...

  • Lucie

    En fait, ça m'a marqué dans le sens où c'est une belle manière d'aimer son pays. Parce que j'ai regardé la parade avec toutes les écoles qui défilent. Tu mets un drapeau français à la place, ça prend une autre tournure.

  • Alban

    Je ne pourrais pas interpréter pareil aussi. C'est ça. Heureusement.

  • Lucie

    Et du coup, il y a vraiment un amour pour leur pays qui est à la fois justifié. Aussi, il y a beaucoup, j'ai l'impression qu'en Norvège, il y a aussi beaucoup d'hypocrisie sur certains points. Tout va bien, mais bon, il y a une loi qui interdit les SDF d'être dehors, des trucs comme ça. Il y a quand même certaines zones d'ombre. Des zones d'ombre, c'est un bon mot. À part ça, c'est quand même un pays avec énormément d'avantages. Rien que le fait que là, on est le mois des fiertés. Il y a des drapeaux LGBT partout, c'est génial ça je crois que c'est aussi beaucoup les pays nordiques parce qu'à Copenhague c'était un peu pareil mine de rien c'est une avancée énorme c'est un truc qu'on ne trouve pas du tout en France et donc il y a beaucoup d'ouverture donc ouais je comprends qu'ils soient assez fiers de leur pays et juste le

  • Lorette

    7 mai tu ressens vraiment cette fierté norvégienne et nuit t'as envie d'en faire partie j'ai vu les écoles défiler et

  • Lucie

    Et vraiment, je sautillais. Et puis, il y avait beaucoup d'écoles musicales avec des tambours. Alors, j'étais prise par le rythme. Et alors, mais tous les enfants se retournaient et me regardaient. Soit ils avaient un petit sourire parce que, bah... Déjà, c'est bizarre pour eux de voir des cheveux colorés. J'ai une mouche sur le genou. Ils fixaient beaucoup ma mouche. C'était très intriguant. Mais en même temps, des fois, ils étaient, mais, choqués de voir autant d'enthousiasme. Parce qu'en fait, c'est vrai qu'autour... Les Norvégiens, ils regardent.

  • Alban

    On arrive à la fin de cet épisode. Laurette, on a une dernière question pour toi. Est-ce que tu as un ou quelques conseils à donner à un futur étudiant Erasmus qui arrive à Oslo ?

  • Lucie

    Déjà, profiter de la nature. Dans les petits tips, il va y avoir... Déjà, ça ne coûte rien de se mettre dans le groupe Facebook La Communauté Française à Oslo. Ça peut vraiment aider pour le coup. Faire attention, première semaine, à ne pas dépenser trop d'argent. ça va vite les musées les musées d'Oslo sont incroyables tips très bon à savoir le musée Munch le mercredi soir c'est gratuit le musée national je crois pas avoir payé très cher 8 euros un truc comme ça après le Framuseum qui est vraiment sympa aussi pas cher du tout si il y a des gens qui ont des questions vous pouvez mettre mon contact et trop bien il n'y a aucun souci je serais trop contente de répondre on mettra ton contact dans l'épisode en tout cas merci beaucoup

  • Lorette

    de nous avoir raconté ces quelques mois à Oslo. Et bravo pour cette première expérience à l'étranger.

  • Alban

    Merci pour Alba. Elle va être triste que tu partes.

  • Lorette

    Ouais, c'est clair.

  • Alban

    Merci encore, Laurette, d'être venue ici et de nous avoir partagé ton expérience. On espère qu'elle servira à plein d'autres Erasmus comme toi.

  • Lucie

    J'espère aussi.

  • Lorette

    Et puis, en attendant, on vous dit à très bientôt chez nous,

  • Alban

    sous les aurores.

  • Lorette

    Si cet épisode vous a plu, pensez à nous laisser une note et un avis sur votre application d'écoute préférée.

  • Alban

    Ou un commentaire sur YouTube, ça nous aide énormément à faire grandir le podcast.

  • Lorette

    Merci et à très vite pour le prochain épisode.

Description

Embarquement immédiat pour une plongée dans la vie d’étudiante Erasmus en Norvège !


Lorette, venue tout droit de Normandie, nous raconte avec sincérité et humour ses premiers pas à Oslo : du choc culturel au logement étudiant, en passant par la fameuse « Buddy Week », les soirées, la nourriture (glaces et chocolats inclus !), et ses découvertes parfois déroutantes des traditions norvégiennes.


Comment trouver un logement étudiant ? À quoi s’attendre niveau budget ? Quelle différence avec la fac en France ? Laurette partage ses bons plans, ses galères et ses coups de cœur, pour démystifier la vie d’étudiant étranger en Norvège.


Un épisode parfait pour tous ceux-les qui rêvent d’Erasmus, envisagent de s’installer en Norvège ou sont simplement curieux-se de la vie au nord. Mettez-vous à l’aise et rejoignez-nous Sous les Aurores ! ✨


❤️ Si cet épisode vous a plu, pensez à vous abonner, à laisser un petit mot ou 5 étoiles sur votre appli d’écoute préférée – et surtout à le partager autour de vous !


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Lucie

    Salut, c'est Lucie.

  • Alban

    Salut, c'est Alban.

  • Lucie

    Trentenaire et parent de deux petites filles.

  • Alban

    Bienvenue dans Sous les Aurores.

  • Lucie

    Le premier podcast réalisé par un couple de Français en Norvège.

  • Alban

    Sous les Aurores, c'est le podcast haut en couleur qui vous emmène vivre toutes les nuances de l'expatriation et de l'immigration en Norvège et bien au-delà.

  • Lucie

    Que vous soyez déjà expatrié, immigré, que vous rêviez de le devenir ou que vous soyez simplement curieux de découvrir d'autres façons de vivre, ce podcast est fait pour vous.

  • Alban

    Alors, mettez-vous à l'aise, servez-vous une bonne tasse de thé ou un verre de vin. et rejoignez-nous sous les aurores. Au menu, discussion sincère,

  • Lucie

    moment de rire et d'émotion,

  • Alban

    et surtout, beaucoup de belles découvertes.

  • Lucie

    Alors, bienvenue chez nous sur un nouvel épisode de Sous les aurores.

  • Alban

    Bonjour à tous et bienvenue sur un nouvel épisode de Sous les aurores. Aujourd'hui, nous recevons pour la première fois On n'est pas peu fiers. Une étudiante en Erasmus. Et ça nous parle beaucoup parce qu'on a beaucoup vécu avant la Norvège à l'étranger. J'ai été en Erasmus. Merci d'être là.

  • Lucie

    Est-ce que tu peux nous dire comment tu t'appelles ? Depuis combien de temps vis-tu en Norvège ? Dans quel domaine étudies-tu ? Et si tu peux nous partager déjà un petit culture-choc que tu as vécu à ton arrivée ou que tu continues de vivre.

  • Lorette

    Donc moi, c'est Laurette. Je suis arrivée au mois de janvier, le 12 exactement. J'étudie la littérature. Globalement, les profs ont dit, il faut que tu t'éclates, donc tu prends ce que tu veux.

  • Lucie

    Tu étudies quoi du coup ici ?

  • Lorette

    Alors, j'ai que trois cours déjà. C'est classico-mythologie, donc mythologie classique, culture populaire coréenne et philosophie du langage.

  • Alban

    Waouh !

  • Lucie

    Hyper intéressant.

  • Lorette

    Carrément.

  • Lucie

    Tout en anglais du coup.

  • Lorette

    Ouais. Mais le truc le plus agréable, c'était... le calme par rapport à la France. Et juste le fait que... Moi, ce qui m'a vraiment surprise, c'est quand je rentrais après une soirée, première semaine, et en fait, je n'avais pas à regarder toutes les cinq minutes derrière moi. C'est agréable. Ça, c'était le premier truc vraiment qui m'a surprise, je pense.

  • Alban

    C'est hyper intéressant que tu parles de ça, parce que c'est vrai que... Alors nous, on est arrivés ici déjà plus étudiants. C'était plus en lien avec le boulot, par exemple, mais quand on voyageait... Beaucoup pour le travail. Je me rappelle que toi, tu rentrais parfois très tard, quand tu rentrais de l'aéroport ou quoi. Et pareil, c'était pas un problème. C'est super agréable. Un luxe, ouais.

  • Lucie

    Et toi, d'où tu viens à la base, en France ?

  • Lorette

    De Normandie. Donc j'ai grandi vers Fécamp, Fécamp et Trotat, tout ça.

  • Lucie

    Trop beau et Trotat.

  • Lorette

    Et puis sinon, j'ai fait mes études à Caen jusque là.

  • Lucie

    D'accord, je vais bouger.

  • Alban

    Mais avant de passer à la suite, revenons quand même sur comment nous nous sommes rencontrés. Parce que ce n'était pas au détour d'une soirée étudiante. Malheureusement, ce n'est plus trop au programme pour nous. Mais alors, comment ça s'est fait ?

  • Lucie

    Sur le Facebook, le groupe des Français en Norvège, je crois que Laurette avait mis une petite annonce en disant qu'elle proposait ses services. Et du coup, je lui ai... écrit un message pour savoir si elle pouvait promener Alba de temps en temps quand on avait un peu des soucis, quand j'étais en voyage principalement. Et elle a accepté. Et du coup, elle s'est bien occupée d'Alba pendant quelques temps, quelques promenades, le temps de quelques promenades.

  • Alban

    Alba, pour ceux qui ne savent pas, c'est notre chienne.

  • Lucie

    Oui, un gros morceau de 30 kilos. Donc quand même, c'était une sacrée responsabilité.

  • Alban

    C'est clair.

  • Lorette

    très heureuse quand j'ai reçu ce message. Ouais,

  • Lucie

    c'est vrai.

  • Lorette

    Parce que j'avais jamais eu une proposition de dog-sitting et là, est-ce que ça te dirait de promener un chien ?

  • Lucie

    Évidemment !

  • Lorette

    Évidemment ! Et quel chien !

  • Lucie

    Est-ce que tu peux nous dire un peu plus pourquoi avoir choisi Oslo pour ton Erasmus ?

  • Lorette

    Déjà, moi, la décision de partir en Erasmus, ça s'est faite un peu au dernier moment. Donc, en fait, globalement, les inscriptions en Erasmus se passent la deadline, je crois, c'est en janvier. Les gens reçoivent les réponses deux, trois mois après, je crois. Et en fait, à Caen, et dans certaines universités, il y a des deuxièmes campagnes. Et moi, j'ai trois copines qui sont parties en Erasmus, une en Espagne, une à Amars, donc c'est à une heure de slow, et une au Canada. Et je me suis dit, en fait, ça m'a motivée. Et donc, je suis allée à la deuxième campagne pour au moins un semestre. Et dans les propositions, ce qui m'intéressait le plus... Alors, en littérature, il n'y a pas... tant de choix que ça. Encore moins en arts du spectacle, parce que j'avais la possibilité de faire les deux. Et en fait, Oslo, ça se démarquait vachement, surtout pour cette différence culturelle. Parce que j'avais le choix d'aller en Italie, par exemple. Même maintenant, à Oslo, je vois qu'en fait, italien, espagnol, français, il y a vraiment cette même nature de caractère.

  • Lucie

    Du sud,

  • Lorette

    quoi. C'est ça. Et je savais que j'ai une amie qui s'appelle Madeleine, qui était dans ma prépa. Son père est norvégien. Et effectivement, je l'ai rencontrée et j'ai vu la différence de caractère très, très clairement. Et de culture très accueillante aussi, d'une certaine manière. Je m'excuse d'être généreux, mais tiens, j'espère que ça te fait plaisir. Et Madeleine me parlait beaucoup de la Norvège, du coup. Et elle a fait son air espèce. Donc, un an à Amars. et ça m'a motivée pour vraiment découvrir un peu ce qu'il en était vraiment. Parce que c'est quand même, j'avais jamais voyagé moi avant.

  • Lucie

    Oui, ça fait un grand step.

  • Alban

    Voyager, tu dirais à l'étranger tout court ou comment c'était ?

  • Lorette

    À l'étranger, parce qu'en France, j'ai de la famille un peu partout, donc ça va, j'ai quand même pu voyager en France.

  • Alban

    Donc, dans le cadre de tes études, tu te dis un peu, last minute, un Erasmus. La Norvège, parce que tu en as entendu parler, il y a ta copine qui ne vit pas trop loin, Madeleine. Est-ce que tu te souviens de ton premier jour quand tu es arrivée en Norvège ? Quels ont été tes ressentis, tes premières impressions ?

  • Lucie

    J'ai arrivé en janvier.

  • Alban

    Ah ben attends, elle va tout nous dire.

  • Lorette

    En plus, comme c'est bientôt la fin, je suis hyper nostalgique, j'écoute cette période-là, donc j'en parle avec un énorme sourire. Je suis arrivée déjà à 23h à Oslo.

  • Alban

    Le fameux avion.

  • Lorette

    Le fameux avion. et puis... C'était un des jours les plus froids de janvier. Il faisait moins 15, je crois. Déjà, forcément, il y avait l'euphorie. Je l'ai fait. Je suis en Norvège. Je suis en Norvège avec une amie à moi en plus, parce que Madeleine est venue me chercher à l'aéroport. Elle a dormi chez moi ce jour-là. Alors là, c'était une très grande aventure, parce que j'avais une énorme valise. On a dû aller chercher les clés, parce que je ne sais pas si vous savez, mais en Norvège, il y a un système pour les étudiants, pour les habitations, qui est incroyable. en fait t'as juste à t'inscrire sur une liste d'attente tu reçois une offre d'appartement tu mets des critères bien sûr et tu t'inscris sur telle ou telle liste d'attente et souvent il y a de la place et en fait tu mets la clé dans un genre de boîte et puis tu vas la chercher et puis en fait tout se passe vraiment hyper facilement donc on a dû aller chercher cette clé sauf qu'il était 23h dans la neige tout ça tout ça c'était au niveau de SIO Athletica Voilà. Donc plus au niveau de la fac en fait, sauf que de la gare jusqu'à la fac, pour nous deux qui connaissions pas parce que Madeleine elle connait pas Oslo, donc on a beaucoup marché, mais il y avait quand même ce truc de il neige partout, c'est génial. En plus c'était comme c'était les périodes un peu après Noël, il y avait encore toutes les petites lumières, des crassas.

  • Alban

    C'est tout, vous avez dû commencer à comprendre un peu l'ambiance quoi.

  • Lorette

    Bah Madeleine du coup elle connaissait déjà, et je lui dis c'est marrant ils ont tous la même lampe à la fenêtre. Mais oui, c'est une petite tradition. C'est génial. C'est tellement chaleureux.

  • Lucie

    Ça illumine la ville. C'est beau.

  • Lorette

    C'était quelque chose de génial. Tout était très lumineux, même à l'intérieur des maisons. Du coup, ça m'a aussi fait me questionner sur l'aspect écologique, parce que tout le monde laisse tout le temps tout ouvert. Mais en tout cas, ça donne un beau ressenti. Puis après, on est arrivés. Appartement vide, forcément. Une heure du matin, on n'a toujours pas mangé. Je commande, c'est venu les pizzas qui arrivent froides, mais on est contentes.

  • Alban

    C'est le début. S'il n'y a pas un peu de galère dès le début, c'est que ça n'a pas commencé.

  • Lucie

    Déjà, c'est trop bien d'arriver, d'avoir un appartement et tout. Je ne sais pas si pour tous les étudiants, j'ai l'impression qu'en Norvège, effectivement, c'est plutôt bien fait. Mais dans d'autres pays, ça peut être plus compliqué. Moi, je suis arrivée au Chili. J'ai dû attendre avant de trouver un appart. J'avais un appart provisoire et tout. Il fallait tout chercher moi-même. donc C'est vrai que c'est vraiment un plus, qu'il soit si bien organisé, que tu n'aies pas besoin de parler à quelqu'un, tu récupères tes clés dans une boîte.

  • Alban

    Moi, j'ai fait mon Erasmus en Finlande. J'ai aussi souvenir des logements étudiants qui étaient vraiment très très bien et pas chers du tout, comparé au niveau du pays. Est-ce que toi, pour le coup, c'est cher ? On est curieux de savoir, pour pouvoir justement en parler pour les gens qui vont peut-être être amenés à faire un Erasmus en Norvège.

  • Lorette

    Je dirais que c'est... Enfin, j'étais un peu surprise des prix, parce que je m'attendais à vraiment très très cher. Déjà, avant de venir en Norvège, tout le monde te dit « Waouh, tu m'as fait cher la vie ! » Donc forcément, je m'attendais à des prix exorbitants. Après, du coup, je me rends pas trop compte si c'est vraiment...

  • Lucie

    C'est combien à peu près par mois ?

  • Lorette

    Moi, j'ai pris un très petit appartement, donc un des moins chers, donc c'est environ 450 euros par mois.

  • Alban

    Avec les charges comprises ? Ouais.

  • Lorette

    Bon, par contre, c'est vrai que c'est très petit. J'ai pris un des plus petits, mais...

  • Alban

    Quel est la surface ?

  • Lorette

    À l'œil comme ça, je dirais 12 km², oui.

  • Alban

    Ah ben ça va, tu es pleurette, tu as des goûts de luxe pour une étudiante. 12 mètres carrés ?

  • Lorette

    12 mètres carrés, la chambre. Après, il y a une cuisine qui fait à peu près ça de largeur.

  • Alban

    Elle n'est que pour toi, la cuisine ?

  • Lorette

    Non, je la partage avec un autre étudiant. Et lui, il a une autre chambre à côté. On se partage salle de bain, cuisine, mais c'est vraiment très étroit. Donc, si par exemple, il y a des gens qui sont très introvertis et qui ont besoin d'avoir de l'espace et de ne pas se sentir agressé par la présence de quelqu'un d'autre, je ne conseillerais pas celui-là.

  • Alban

    Pour toi, ça allait ?

  • Lorette

    Pour moi, ça allait. Ce n'est pas un souci. Il est très bien placé aussi, le mien. Je ne vais pas me plaindre. Mais il y a des super apparts. Les deux résidences étudiantes, les villages étudiants principaux, ça va être Song et Crenshaw. Mais globalement, en gros, il y a mon village. Et plus on monte, après il y a Song, après il y a Crenshaw. Donc, ils ne sont pas trop loin.

  • Lucie

    Et c'est assez central.

  • Lorette

    C'est assez central. Enfin, ce n'est pas forcément central, mais c'est bien relié. c'est très bien relié avec les métros métro et bus ouais et mais c'est surtout autour de l'université en fait c'est plus simple Gringshow et Sun c'est vraiment tu parles à un étudiant Erasmus t'habites où c'est soit ça soit ça des fois il y en a qui se démarquent un peu mais globalement il y a vraiment beaucoup d'habitations là-bas et les gens sont majoritairement satisfaits je sais que j'ai une copine qui s'appelle Maya que j'ai rencontrée ici qui elle a payé pareil à peu près 450 peut-être 470 par mois. Donc, c'est une coloc de 7 personnes. Mais l'appart est plutôt bien aménagé pour que ça se passe bien. Il y a une salle de bain pour tout le monde et une cuisine pour tout le monde. Donc, il faut quand même bien s'organiser.

  • Lucie

    Il faut mettre le planning pour la salle de bain.

  • Lorette

    Donc, Maya, elle a eu la chance de tomber sur des gens avec qui elle s'entendait super bien. Donc, ils faisaient des petites sorties ensemble. Mais ce n'est pas toujours le cas. Je sais que Yasmine... Donc elle, elle a eu des soucis avec des colocataires, des trucs comme ça. Donc en fait, je dirais qu'il faut bien tomber. On peut choisir sur le site, mais il faut quand même bien tomber.

  • Lucie

    On peut demander une colocation.

  • Lorette

    Ouais, et on peut demander à être seule. En fait, globalement, c'est quasiment que des colocations qu'ils proposent. Il y a aussi quelques trucs seuls. Mais alors, Manon qui vivait seule à Cringeshow a payé presque 700 euros quand même. Donc il faut vouloir mettre le prix.

  • Alban

    J'ai fait aussi coloc en Erasmus avant, après. J'ai aussi eu un appart étudiant. Un appart, que dis-je ? 9 mètres carrés. Mais dans les 9 mètres carrés, t'as ta salle de bain.

  • Lucie

    Incroyable. Mais attends, ton lit et ta douche.

  • Alban

    Je vous donnerai les plans. Je vous donnerai les plans. C'était possible et franchement vivable. J'étais pas mal. C'est super pratique.

  • Lorette

    Ça réveille directement. On se réveille direct à la douche. On tombe presque dedans.

  • Alban

    Exactement.

  • Lucie

    Tu fais du balade réveillée. Tu prends le tombeau.

  • Alban

    Donc toi, le logement n'a pas été un problème. Est-ce qu'il y a d'autres aspects qui ont été plus compliqués ? Peut-être même en amont, je me dis, souvent on voit passer des gens qui se demandent comment s'habiller, comment s'équiper. Quelle a été ton expérience ?

  • Lorette

    L'amont, déjà pour un Erasmus, du coup, vous l'avez vécu, c'est l'administratif. C'est très... Beaucoup, beaucoup de paperasse, mais ça reste... On sait pourquoi on le fait, quoi. Ouais, on s'attend à un grand froid, déjà, surtout quand on arrive en hiver, on prend vraiment... plein de trucs. Moi, je me souviens que j'avais très peur de manquer.

  • Lucie

    Et comment tu t'es préparée ? Est-ce que tu avais acheté des choses en France ?

  • Lorette

    Ouais, je suis allée à Ziman et à Intersport pour acheter des petits trucs pour mettre sous les vêtements. Je suis allée à une petite friperie pour m'acheter quelques jolis pulls, parce que je me suis dit, c'est l'occasion.

  • Lucie

    C'est sûr que les pulls, c'est utile en hiver.

  • Lorette

    Par contre, en arrivant en Norvège, quelques mois après, je me suis rendue compte qu'il fallait que j'achète des chaussures de randonnée.

  • Lucie

    Ah oui ?

  • Lorette

    Je les ai achetées juste avant de promener à l'alba, je crois. Finalement, je me suis fait avoir par mon propre jeu parce que j'avais oublié, en faisant ma valise, que les saisons, ça change. Et qu'on n'allait pas rester en hiver. Donc, j'ai dû racheter. Et aussi, il y a beaucoup de trucs de recycling, des trucs comme ça. Des gens qui donnent leurs vêtements, des trucs comme ça. donc j'ai pu récupérer pas mal de vêtements plus... léger. Mais c'est vrai que ça m'a fait rire arrivé au mois de mars. Je me souviens le 6 mars exactement, je sors et il fait chaud. Je peux sortir en t-shirt juste pour aller faire mon linge, mais j'avais pas besoin de mettre une veste. Du coup, je me suis dit je crois que je vais rencontrer un problème pour les prochains.

  • Alban

    Si ça continue comme ça,

  • Lucie

    tu t'es dit bon. On a toujours l'impression qu'en Norvège, il fait tout le temps froid, mais non, il y a un printemps et il y a un été.

  • Lorette

    Et les Norvégiens revivent d'ailleurs à cette période-là.

  • Lucie

    Oui, tu as senti, toi, la différence ?

  • Lorette

    Oui, carrément. Mais ça m'a fait rire parce que là, fin mai, j'ai mes cousines qui sont venues. Une des deux m'a demandé... Est-ce que je te ramène ton bonnet ? Tu sais, celui que tu avais oublié. Qu'est-ce que je dois prendre comme vêtements ? Parce que j'ai peut-être pas assez de place pour des pulls et tout. Écoute, tu sais le temps qu'il fait en Normandie actuellement ?

  • Lucie

    C'est pareil.

  • Lorette

    C'est pareil. Ne t'inquiète pas.

  • Lucie

    C'est trop drôle. C'est vrai que ça fait toujours peur, le froid en Norvège, même si c'est totalement vrai pour une bonne partie de l'année. Du coup, toi, tu étudies dans quelle université d'Oslo ?

  • Lorette

    L'université d'Oslo.

  • Lucie

    UIO et comment tu trouves les relations avec les profs, avec les autres étudiants par rapport à la France aussi ? Est-ce que tu vois une différence ?

  • Lorette

    Il y a de très grosses différences. Après, là où je suis biaisée, c'est aussi que j'ai les cours Erasmus, c'est-à-dire que j'ai trois heures de cours. Enfin, trois heures, six heures de cours par semaine. Donc, c'est pas...

  • Alban

    Tu m'as battu, là. Même parmi les Erasmus, t'es bien là.

  • Lorette

    Ouais, j'ai choisi le minimum. Beaucoup de Norvégiens ont parlé d'une forme de pression énorme qu'ils ressentaient. Il y en a même une qui m'a dit, tu crois que c'est pourquoi tout le monde boit de la Monster ici ?

  • Lucie

    Qu'est-ce que c'est la Monster d'ailleurs ?

  • Lorette

    C'est les boissons énergisantes, comme la Red Bull et tout comme ça.

  • Alban

    Là, j'espère qu'il y a beaucoup de jeunes auditeurs qui nous écoutent sur cet épisode d'Erasmus. Mais Lucie vient de prendre, je pense, 25 ans dans la tête en demandant si c'était une Monster. Là, même moi, je l'estime. Voilà, juste, je voulais le placer.

  • Lucie

    Tu aurais déjà dit ?

  • Alban

    Non.

  • Lorette

    mais je sais ce que c'est est-ce que maintenant du coup à la place parce que moi mon époque c'était vodka Red Bull maintenant c'est vodka Monster non toujours vodka Red Bull non je crois que c'est beaucoup vodka Crazy Tiger en France en tout cas attends mais Crazy Tiger intéressant va falloir que tu nous en dises plus ok mais

  • Alban

    revenons d'abord sur les sur les différences culturelles donc toi tu disais les Norvégiens faisaient une image on est stressé c'est dur quoi alors pour ce qui s'agit du système c'est assez paradoxal parce que

  • Lorette

    les étudiants norvégiens sont à la fois très accompagnés, mais en même temps très autonomes. En fait, vraiment, les profs, parfois, ils font « pat pat, tout va bien » et tout, c'est vraiment très doux. Mais à côté, il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de lectures. Les Norvégiens avec qui j'ai discuté, ils expliquaient que si tu lis pas ça, en fait, tu loupes plein de cours, tu loupes plein de... Enfin, c'est vraiment important de les lire. Ce que je n'ai pas fait.

  • Alban

    Ça allait être ma prochaine question.

  • Lucie

    Oui, alors que eux, les Norvégiens,

  • Lorette

    ils vont tous lire les livres. En tout cas, après, j'ai appris très récemment qu'en fait, l'université d'Oslo était une très bonne université. Je ne savais pas. Moi, j'ai vu que c'était disponible sur Erasmus. J'ai fait bon, bah... Mais c'est top 100 mondial, je crois. Ah ouais ? Ouais. Donc, peut-être que je suis tombée que sur des bons élèves parce que je suis dans une université où les élèves sont assez assidus. Moi, l'étudiant norvégien, je le vois, Kenneth de Red Bull, le... À dire, je suis désolée, je ne peux pas faire ça, il faut que j'aille lire pour le prochain cours.

  • Alban

    Ah oui, hyper focus.

  • Lorette

    Oui, quand même.

  • Alban

    D'ailleurs, dans tes cours ou dans ta classe, vous étiez principalement des Erasmus ou tu étais mélangée à beaucoup de Norvégiens ? C'était comment ça ?

  • Lorette

    Beaucoup de Norvégiens qui décident de prendre des cours anglais. Il y avait beaucoup d'Erasmus aussi.

  • Alban

    Et d'ailleurs, tu as mentionné l'anglais. Ça me fait me demander, est-ce que tu avais un bon niveau avant de venir ici pour faire ton Erasmus ?

  • Lorette

    Oui, quand même. J'ai toujours été très baignée dans... J'écoutais de la musique, j'écoutais des paroles. En fait, vous aussi ? Ah non ! T'écoutes quoi comme musique ?

  • Alban

    Je saurais pas te dire, mais c'est notamment grâce à la musique que je me suis grandement amélioré en anglais.

  • Lorette

    C'est super. Littérature, poésie, musique, ça en fait partie. Au final, on apprend beaucoup le vocabulaire, les structures de phrases. Après, il y a tout ce qui est... Aujourd'hui, on regarde beaucoup en... version originale.

  • Lucie

    Donc ça ne te faisait pas peur de prendre des cours en anglais ?

  • Lorette

    Pas du tout ça, non. Après, j'ai deux amis qui eux sont venus à Oslo parce que c'était les seuls qui ne demandaient pas de certificat d'anglais. Donc ils ont été acceptés et aujourd'hui, ils savent super bien s'exprimer en anglais. C'est bien.

  • Alban

    C'est intéressant de savoir que certains n'ont pas forcément encore le niveau ... Mais ça peut être l'occasion, un Erasmus, de se mettre à niveau aussi en anglais.

  • Lorette

    Clairement.

  • Lucie

    Parce qu'en Norvège, tu parles beaucoup anglais.

  • Lorette

    Quasiment tous les Norvégiens sont bilingues. Il y a des enfants, ils ont 8 ans, ils viennent te parler en anglais. Tu es là, excuse-moi, je n'ai pas encore ton niveau.

  • Lucie

    C'est clair. Est-ce qu'il y a une grosse différence que tu as pu noter entre l'université en Norvège et l'université en France ?

  • Lorette

    Techniquement, cette année, c'est ma première année d'université. parce que j'ai fait deux ans avant de prépa. Du coup, j'ai découvert un semestre en France et là, un semestre en Norvège. Donc,

  • Lucie

    je n'ai pas encore eu trop le temps d'analyser.

  • Lorette

    Mais après, il y a des différences qui sont assez flagrantes. La proximité des professeurs. Les profs demandent ce qu'on les appelle par leur prénom. Donc, il y a vraiment un côté, pas égal à égal, mais presque. Un côté plus...

  • Alban

    Accessible,

  • Lorette

    en tout cas. Pourtant, il y a quand même une forme de respect parce que c'est les professeurs. Mais en fait, les professeurs sont vraiment attentifs. Je sais qu'en tout cas, c'était le cas pour deux cours. Le troisième, il y avait vraiment beaucoup d'élèves. Je n'ai jamais eu à avoir à communiquer avec lui. Ça faisait beaucoup plus amphifrançais, en tout cas dans le côté, beaucoup de monde qui regarde, le prof qui fait son cours, il s'en va, voilà.

  • Lucie

    Mais tu dis, il n'y a pas moins de respect parce qu'il y a plus de proximité. Non, en fait,

  • Lorette

    le respect, on dirait, il est instauré naturellement. En France, il y a vraiment ce truc où on t'éduque à respecter les gens.

  • Alban

    C'est obligé d'avoir un peu limite ce rapport de force pour se respecter.

  • Lucie

    je trouve que c'est dans toute la société il y a ce côté, on respecte naturellement les règles tu prends ton ticket de métro il n'y a pas de barrière dans le métro mais on te fait confiance pour prendre ton ticket de métro oui que comme tu dis il y a ce relationnel et ce respect naturel toi tu l'avais d'ailleurs aussi vécu en Finlande oui exactement c'était pareil et

  • Alban

    d'ailleurs ça faisait partie des critères pour lesquels je voulais aller étudier en Finlande c'était de Euh... découvrir cette relation différente professeur-élève, que je trouve qu'on retrouve aussi en partie dans la vie professionnelle. Et je me rappelle, voilà, de pareil, appeler les professeurs par leur prénom.

  • Lucie

    Et est-ce qu'il y a d'autres choses qui t'ont surpris dans la culture norvégienne ou des petites traditions que tu as adoptées peut-être, en si peu de temps, des choses que tu as bien aimées ?

  • Lorette

    Je mange tellement plus de glace.

  • Lucie

    C'est vrai que les Norvégiens mangent de la glace toute l'année.

  • Lorette

    C'est assez marrant parce que j'aime énormément la glace. J'en mange en toute saison également.

  • Lucie

    Depuis toujours.

  • Lorette

    Depuis toujours, oui. Je suis arrivée au paradis. Pareil pour les bonbons, le chocolat. Et du coup, en fait, je me gave. Rien qu'avant de venir là, j'ai pris une glace caramel à un petit stand. Trop bonne, d'ailleurs.

  • Alban

    En plus, dangereux à Oslo parce que... Tu as tous les Narvesen, 7-Eleven, tous les petits stores comme ça qui vendent leur propre soft-ice, qui est un peu un équivalent d'un sundae, une glace à l'italienne, mais bon, vraiment basique. Mais dangereux quand même. Très dangereux,

  • Lorette

    très dangereux.

  • Lucie

    C'est quoi ton endroit préféré pour prendre une glace ?

  • Lorette

    Classique, moi je vais au Kiwi, je me prends un petit pot. Je prends rarement les individuels. Donc c'est vraiment, surtout les pots de glace. J'y vais pas.

  • Lucie

    T'as bien raison.

  • Lorette

    Je suis arrivée, j'ai pris plein de chocolat, forcément. Et déjà, le Freya est merveilleux.

  • Alban

    Tu vas faire des heureux.

  • Lorette

    Ah ouais ?

  • Alban

    En disant ça, c'est vraiment une fierté nationale. Ah ouais ?

  • Lorette

    Voilà, je les félicite pour ça. Mais même la sous-marque, en fait. Leur sous-marque de chocolat est délicieuse. C'est tout, tout.

  • Lucie

    C'est bien, franchement. C'est pas souvent qu'on a des invités qui sont super contents à propos de l'alimentation en Norvège.

  • Lorette

    Le sucré seulement.

  • Alban

    Ça s'arrête là ?

  • Lorette

    Ouais, ça s'arrête là parce que le choix dans les magasins est très limité sur beaucoup de points. Les féculents, par exemple. C'est même pas une question de forme de pâte. C'est tout bête, mais en France, on a Chipiak qui va faire tellement de différents mélanges de graines, de trucs, de machins. Et là, on arrive, s'il y en a, t'as un choix. C'est pas toujours facile de choisir quoi manger. Les steaks végés ne sont pas toujours incroyables. Il n'y a pas énormément de choix par rapport en France aussi.

  • Alban

    Ça a été difficile pour toi, tu dirais, de trouver tes repères de végétarienne pour faire tes courses ?

  • Lorette

    Un peu, parce que... Donc évidemment, il y a les œufs, alors sûr. Et alors, la plus grande souffrance qui m'a beaucoup... Mine de rien, c'est... Il y a des journées où j'ai travaillé toute la journée, parce que du coup, je fais le ménage chez des gens, globalement. Et en fait, je n'ai pas mangé de la journée. parce que des fois le matin je déjeune pas ou alors pas beaucoup et en rentrant j'ai juste envie de passer dans un kiwi un remas, un supermarché pour m'acheter un sandwich végétarien il y en a jamais ou alors soit il y en a plus, soit il y en a pas du tout et souvent il y a toujours du poulet, des crevettes, du saumon c'est vraiment au niveau en tout cas pour la nourriture à emporter,

  • Lucie

    des trucs comme ça je te rejoins parce que je suis végétarienne aussi ouais Enfin, pescétarienne. Ça a été compliqué. Maintenant, je le vis mieux. Mais peut-être aussi, maintenant, je sais quelle marque me plaise et quel steak me plaise. Et du coup, c'est un peu plus facile. Mais c'est vrai que je te rejoins sur le fait qu'il n'y a pas beaucoup de choix. Quand j'arrive en France, maintenant, les rayons pour végétariens, on arrive, on achète plein de trucs différents et tout. Et puis, on se fait plaisir. Et c'est vrai qu'en Norvège, c'est plus limité. On n'a pas des... des hypermarchés avec 50 marques différentes pour le même produit. Donc, je pense qu'une fois que tu sais ce que t'aimes, c'est plus facile d'être plus agréable.

  • Alban

    D'ailleurs, ça nous amène peut-être doucement, mais sûrement, vers un peu la vie étudiante à Oslo. Tu nous as donné tes petits conseils pour des petits régimes équilibrés. Est-ce qu'il y avait des endroits notamment pour aller, peut-être on peut commencer par aller manger à l'extérieur, que tu aimes bien toi en tant qu'étudiante ?

  • Lorette

    En fait, on va commencer à croire que je mange vraiment n'importe comment, ce qui est le cas.

  • Alban

    T'es étudiante, t'as le droit. Mais oui,

  • Lucie

    on mangeait tous n'importe quoi en étant étudiante.

  • Lorette

    Le plus simple, rapide, c'est 7-Eleven, Narveson. Je me prends une part de pizza parce que souvent, ils ont la version sans viande. Même si des fois, ils ne l'ont pas. Des fois, vraiment, c'est le mauvais jour et ça me met les larmes aux yeux. En fait, je ne me suis pas permis vraiment de faire des bouffes.

  • Lucie

    Et vous vous retrouvez dans certains bars ?

  • Lorette

    Alors, oui. Très vite, ça s'est senti parce que la première semaine, Globalement, tous les soirs, il y avait des trucs.

  • Alban

    Ça s'était organisé, tu dirais, par l'université ou les étudiants directement ? C'était comment ?

  • Lorette

    Alors du coup, je ne sais pas si en Erasmus, vous avez eu ça, mais il y a la Buddy Week.

  • Alban

    L'intégration,

  • Lorette

    en gros. Pendant une semaine, tu as des étudiants volontaires qui vont prendre en charge des groupes d'étudiants Erasmus et leur montrer un peu les activités à faire, les faire visiter. C'est vraiment super sympa. Ça permet vraiment de rencontrer du monde et de savoir un peu... ce qu'il y a à faire, ce qu'il y a à ne pas faire à Oslo. Je me souviens des premières journées, on est dans un amphi, il y a des gens qui présentent les habitudes de vie des Norvégiens. Ils étaient sur un ton, bien sûr, très caricatural, mais en même temps, ils étaient là, c'est un peu vrai, c'est ne vous asseyez pas à côté des gens dans le métro, ne faites pas ça, c'est vraiment tous les petits trucs comme ça. Durant cette Body Week, on a pu aller dans plusieurs bars.

  • Lucie

    Parce qu'on a fait les bars jeux de société, les bars machin. Il y a eu ce jour où j'ai payé un verre de vin à 11 euros.

  • Alban

    Plus jamais ?

  • Lorette

    Ce jour fait mal, ouais.

  • Lucie

    Pas beaucoup de vin dedans, bien sûr. Sinon, ce serait pas drôle.

  • Alban

    En plus, pour un étudiant,

  • Lorette

    ça prend déjà.

  • Alban

    C'est énorme.

  • Lorette

    On a arrivé qu'on a... Nous,

  • Alban

    on n'emmène toujours pas large. Mais en tant qu'étudiant, waouh.

  • Lucie

    Ouais, ouais,

  • Lorette

    ouais. Et puis en gros, c'est le bas maintenant.

  • Lucie

    C'est ça. C'est qu'en fait, dans les bars... normaux d'Oslo, c'est le prix. Et il y avait aussi un autre bar, Café Sarah. Vous connaissez du coup...

  • Alban

    C'est Café Sarah ou Café Sœur ?

  • Lorette

    Café Sarah. Oui, c'est dans la même rue,

  • Alban

    tout au bout. D'accord, ok.

  • Lucie

    Oui, je comprends. Dès les deux débuts. Les Norvégiens qui étaient buddies, ils ne se rendaient pas trop compte. Oh, on vous emmène là, vous allez voir, c'est super sympa. Effectivement, le lieu est génial, mais ma bière à 13 euros,

  • Lorette

    c'est un peu moins génial. Du coup, ils vous emmenaient quand même dans des bars normaux, pas avec des préétudiants.

  • Lucie

    Ils ont varié, en fait. Parce que globalement, pour la première semaine, je pense qu'ils ont dû se dire, on va leur donner les tips étudiants, mais aussi on va leur montrer les endroits vraiment sympas. Et donc, par contre, pour les étudiants, il y a vraiment des bars beaucoup plus abordables, où en fait, c'est le prix minimum qu'on peut trouver. Mais du coup, ça va être le prix français dans certaines villes. Par exemple, il y a Château-Neuf. c'est une association il y a plein d'événements dedans c'est super cool c'est au niveau de Meyer's Tuen donc t'as 6,50€ la bière attends mais c'est que pour les étudiants ou pas ?

  • Alban

    non ça m'intéresse je peux y aller au pire on prend une autre vas-y on t'écoute alors Shatner t'en as un deuxième comme ça là ?

  • Lucie

    j'en ai plusieurs après Chateauneuf je sais que c'est pas que pour les étudiants pour sûr après il y a les prix étudiants donc je sais pas c'est combien sans la carte étudiante mais ça doit être moins de 10 euros en tout cas. il y a Amathoren c'est en plein dans un milieu au milieu du village étudiant Sogn pareil 6,50€ la bière là on serait un peu plus démasqué peut-être peut-être avec des poussettes après non mais après Amathoren il demande pas la carte étudiante donc peut-être il s'est tellement noyé dans le village étudiant après il y en a un très très étudiant parce que c'est vraiment dans l'université il y en a deux en fait ça va être Yuwon et Hugues Lébeau. You One, c'est 4,50 euros la bière. Inbattable. Inbattable. Du coup, on peut s'en sortir dans des soirées étudiantes, dans des bars vraiment faits pour les gens qui n'ont pas envie de mettre beaucoup d'argent. Je dirais que le meilleur plan, c'est Châteauneuf pour le cadre.

  • Lorette

    Est-ce qu'il y avait des activités, des sorties que vous faisiez en tant qu'étudiant ? D'ailleurs, pas forcément qu'en tant qu'étudiant, mais qu'est-ce que tu as aimé faire ?

  • Lucie

    Euh, promener à le bas. Trop bien.

  • Lorette

    T'as bien aimé la nature à Oslo, pour se balader ?

  • Lucie

    Ouais. Bah, en arrivant chez vous, j'ai découvert un coin beaucoup plus isolé et naturel, du coup, parce que j'étais jamais allée dans ce coin-là.

  • Alban

    Est-ce que toi, du coup, la nature, on va dire, d'Oslo que tu connaissais peut-être avant, à certains endroits, c'était plutôt Soxvan, par exemple ?

  • Lucie

    J'y étais pas encore allée. Non plus ? La première fois que je suis allée à Soxvan, c'était il y a un mois et demi. Ok, ok. Ouais. Enfin si, j'y étais allée, mais de nuit. J'avais fait une randonnée. Donc, il y a aussi une assos étudiante qu'il y a dans un peu toutes les villes étudiantes en Europe. C'est l'ESN. Et du coup, vous connaissez peut-être.

  • Alban

    Ça me parle.

  • Lucie

    L'ESN, c'est pareil, des volontaires qui vont organiser plein de sorties d'événements. Parfois payantes, parce que pour financer aussi, puisque comme c'est des volontaires.

  • Lorette

    Ouais, donc t'as trouvé quand même des choses sympas à faire.

  • Lucie

    Carrément. Oui, parce que déjà, on a un avant-goût dans la ville. En fait, il laisse beaucoup de place à la verdure, aux arbres, au parc.

  • Lorette

    Au parc,

  • Lucie

    oui. Ça, c'est génial. C'est un truc qu'on ne trouve pas à Stockholm ou Copenhague, par exemple.

  • Lorette

    Est-ce que tu as été sur les îles ? Oui. C'est sympa, ça aussi.

  • Lucie

    Ça se fait là, oui. Les îles, c'est incroyable. C'est une chance de fou. C'est fou déjà d'avoir le bus, le tram, le métro et le ferry.

  • Lorette

    Avec ton même ticket.

  • Lucie

    Oui, le même ticket. Mais oui, les îles, c'est incroyable.

  • Lorette

    surtout au printemps quand il y a tous les petits canards qui font leurs petits bébés c'est vrai et nous comme tu l'as vu on est un peu plus retirés et c'est vrai qu'on en croise beaucoup des sortes de biches il y avait même un élan apparemment la dernière fois des

  • Alban

    blaireaux qui viennent faire nos poubelles c'est énorme il y a des vidéos d'eux en mode raide et ils sont 3 ou 4 et ils se font les poubelles un soir un soir que dis-je ?

  • Lorette

    une nuit J'entends Alba qui pleure devant la porte en bas. Je me dis, c'est bizarre, elle ne pleure jamais. Elle doit être malade, il faut que je la sorte. Je mets le harnais, la laisse. Il est 3h du matin, je suis encore un peu endormie. J'ouvre la porte et là, je vois trois gros blaireaux. en train de faire notre poubelle. Et ils ont des ongles hyper longs. Enfin, des griffes, d'ailleurs, pas des ongles. Et nous, notre poubelle, elle est à rayures. Et ils étaient là en train de prendre les trucs. Et moi, j'ouvre la porte. Ils me regardent. Je les regarde. Je referme la porte et je dis... Ah !

  • Lucie

    J'ai eu trop peur.

  • Lorette

    Ils ont dû avoir autant peur que moi. Et c'est pour ça, en fait, qu'elle était complètement folle. Elle devait la sentir, mais... Voilà, il y a des blaireaux.

  • Lucie

    C'est trop mignon, je trouve. Et pour le coup... Je suis allée à Stockholm et à Copenhague. On sent vraiment la différence en termes de nature et en termes de calme aussi. C'est impressionnant.

  • Alban

    C'est une ville beaucoup plus animée.

  • Lucie

    Copenhague, j'y suis allée l'été. Mais c'est hyper vivant. C'est un doux mélange. Stockholm, j'ai un peu moins aimé. Il y a un côté plus business, un côté plus superficiel. Oslo, c'est... Tout l'inverse, ça va être... Il y a effectivement le côté business, tout simplement, dans le mode de vie des Norvégiens, mais l'aspect nature est très présent, la sérénité, c'est peaceful, c'est trop bien. Et Copenhague, c'est un peu ce truc... Les gens sont très... En tout cas, je suis restée que trois jours, donc je ne peux pas trop dire, mais on a l'air heureux, naturel, vivant. Et en même temps, il y a cette sérénité qu'on retrouve en Norvège.

  • Lorette

    Et toi, la semaine, du coup, on a compris que tu avais beaucoup d'heures de cours. Tu faisais aussi des jobs étudiants. Donc, dog-sitting, ça, on sait. Tu as mentionné que tu faisais des ménages.

  • Lucie

    Oui.

  • Lorette

    Et d'autres jobs, ou c'était principalement ça ?

  • Lucie

    Que ménages ? À la base, j'avais proposé baby-sitting, puis une dame m'a proposé de ménage. Et au final, en fait, bouche à oreille, puis j'ai remis une annonce. En fait, j'en ai mis deux, une au début, puis une un peu plus au milieu. Beaucoup de gens sont intéressés par le ménage. Donc,

  • Lorette

    ça a été facile de trouver un job étudiant à côté des cours ?

  • Lucie

    Oui. Le groupe, la communauté française à Oslo, est très utile pour ça. C'est allé assez vite. D'ailleurs, mes potes étaient là. Comment t'as trouvé tout ? Je me suis dit, écoutez, il y a ce groupe. Allez-y. Allez-y. Donc, ça a été relativement facile. Puis, ça m'a beaucoup aidée financièrement.

  • Lorette

    Oui, parce que la Norvège, elle reste chère quand même.

  • Lucie

    Oui. mon père me donnait beaucoup d'argent par mois mais avec le loyer en fait ça faisait 250 euros qui me restait pour vivre ce qui en fait en Norvège n'est pas énorme du tout même si tu ne sortais pas ne serait-ce que te nourrir c'est pour ça avoir un job c'était vraiment bien après il y a les bourses aussi dans quel cas tu as le droit à une bourse ? la bourse Erasmus ça c'est bon à savoir ça peut faire peur financièrement en Erasmus mais pour un semestre tu as Moi qui ne suis pas boursière, pour un sommet, j'ai eu 1200 euros. C'est quand même... Ça aide beaucoup pour le loyer, pour les choses. Du coup, les boursiers ont plus. Donc ça peut aider, ça peut encourager à venir. Et tout le monde n'est pas au courant.

  • Alban

    En tout cas, c'est bien que tu en parles. Parce que dans tous les cas,

  • Lorette

    pensez à Boursier Rasmus.

  • Alban

    Ça existe et pas forcément si on est boursier à la base.

  • Lucie

    Ouais, exactement. Là où je suis un peu déçue, c'est que... Du coup, je me rends compte que j'avais rarement de jours libres. Parce que lundi, cours, mardi, travail, mercredi, cours, jeudi, travail, vendredi, cours et travail parfois. Et au final, quand j'avais plus cours, je continuais de travailler. Il y avait des journées où c'était assez épuisant et du coup, j'avais plus la force de vraiment faire quelque chose après.

  • Lorette

    Elle était juste pour toi,

  • Lucie

    quoi. C'est ça. Donc effectivement, des fois, en rentrant du travail, je me posais un petit café, j'écrivais, je faisais des petits trucs. Mais en fait, ça prend la journée quand même.

  • Lorette

    Est-ce que le week-end, parfois, tu arrivais à faire des petites activités ?

  • Lucie

    Ouais, quand même. Tu faisais quoi ? Au final, je passais beaucoup de temps avec Képa. Donc le week-end, on faisait surtout des trucs ensemble. On pouvait aller à un café. Surtout pendant la révision, on allait beaucoup dans des cafés. Ce qui permettait aussi d'avoir ce côté où parfois on prend des petites pauses.

  • Lorette

    Un café en particulier, à nous citer.

  • Lucie

    Alors, la chaîne Espresso House, particulièrement. Justement, dans mon carnet, j'y suis allée mardi. dit. Et en écrivant, comme je suis à la fin de mon Erasmus, je parle un peu justement de mon expérience plus dans la globalité et plus la manière dont je suis reconnaissante.

  • Lorette

    Tu as un carnet sur ton Erasmus ?

  • Lucie

    Oui, j'en ai acheté un quand je suis arrivée. Du coup, au début, j'écrivais un peu ce qui me surprenait. J'aurais dû le prendre. J'écrivais un peu ce qui me surprenait. Par exemple, je sais que j'ai fait une liste des choses qui m'ont surprise. Tesla.

  • Lorette

    Ah oui, il y en a beaucoup.

  • Lucie

    Le bruit de cette voiture électrique est partout. Et donc, du coup, j'écrivais dans mon petit carnet. Puis là, je me dis, bon, allez, je vais parler d'Espresso House. Et j'ai dessiné le logo et j'ai mis... C'est quand même un truc qui m'a beaucoup accompagnée pendant mon Erasmus. J'ai dessiné les petits trucs que je prenais à chaque fois. Le cannelle bowl, le cookie noix de pécan et l'espresso. Et le thé passion green. Je recommande, je ne sais pas si vous l'avez déjà eu. Je ne l'ai pas coupé. Incroyable. Donc, c'est assez cher, mais c'est une valeur sûre. Et puis aussi, le gros avantage, c'est que ça ferme tard.

  • Lorette

    C'est vrai qu'ici, tout ferme tôt. Ça ferme à quelle heure ?

  • Lucie

    Ça dépend lesquels. Celui qui va être vers Ackerbriege, il ferme à 21h. Donc gros, gros point fort quand tu dois réviser des trucs comme ça.

  • Alban

    Ça me fait penser, par exemple, les grosses périodes de révision. Est-ce qu'il y a une bibliothèque via l'université ? Il y a des endroits aussi qui sont bien pour pouvoir réviser, passer du temps ?

  • Lucie

    La bibliothèque de l'université d'Oslo est géniale. En fait, l'université d'Oslo est géniale. Je ne sais pas si vous avez déjà passé à travers. Non,

  • Alban

    même pas vraiment.

  • Lucie

    Elle est très, très belle. Parce que oui, fun fact, je suis trompée de journée d'intégration et je suis allée à celle d'Oslo. C'est la mûte.

  • Lorette

    Le premier jour.

  • Lucie

    T'avais trop bu la veille ou quoi ? C'était vraiment le lendemain.

  • Alban

    De la fameuse arrivée que tu viens.

  • Lucie

    En fait, j'ai eu un mail, parce qu'il y avait d'autres gens de ma fac. qui faisait un Erasmus à Oslo, mais à Oslomet. Et en fait, ma coordinatrice, elle m'a mis dans le groupe d'un mail qui était adressé aux étudiants d'Oslomet. Et du coup, je vois l'adresse, c'est ça pour la Buddy Week. Je reçois des messages. Demain, c'est tel truc et tout. Donc j'y vais. Madeleine m'accompagne. Et on est très, très à l'aise. Mais voilà, ça va, ça reste une Buddy Week. C'est un peu le truc où au début, on se dit ça, on se dit que la Buddy Week, c'est un peu compliqué au début. Et au final, à la fin de la journée, il y a une fille de mon groupe de buddies qui me dit... Elle me demande ce que je fais. Je fais littérature. Et toute la journée, les gens m'ont dit « littérature ? Il y a ce cours-là au Slumet ? » Marrant. Et moi,

  • Lorette

    je n'ai pas capté.

  • Lucie

    À la fin, il y en a une, elle me dit « t'es vraiment inscrite au Slumet ? Parce que tu parles aussi du I.O. » Parce que j'ai dû poser une question en mode... Mais du coup, est-ce que U.I.O.

  • Alban

    est aussi... L'insulation. Oui, voilà, exactement.

  • Lucie

    Parce que je savais qu'il y avait eu Ayo qui existait aussi. Et du coup, je me suis dit, est-ce qu'il y a un lien ? Elle m'a dit, non, c'est vraiment deux universités différentes. Je me suis dit, t'es sûre ? Je me suis fait regarder, si ça se trouve, t'es pas au bon endroit. Je me suis dit, oh non, quand même.

  • Alban

    Je suis pas neuneu non plus, merci.

  • Lorette

    Elle me prend pour qui ?

  • Lucie

    Le lendemain, je lui ai envoyé un message. Je lui ai dit, t'avais raison. En fait, j'ai beaucoup senti la différence d'ouverture, de conversation. Quand je suis arrivée dans cette université-là, les gens étaient beaucoup plus tranquilles, beaucoup plus ouverts, même ouverts d'esprit, j'ai envie de dire.

  • Lorette

    C'est intéressant que tu aies senti une différence, que ce ne soit pas exactement pareil.

  • Lucie

    En tout cas, l'université d'Oslo, c'est génial. Il y a un super cadre. Déjà, c'est beau, je trouve. Il y a un côté un peu building, mais qui est quand même très beau parce que c'est des buildings couleur briques, un peu super sympa. Il y a une fontaine au milieu, il y a de la végétation. La bibliothèque est énorme.

  • Lorette

    d'aller parfois réviser là-bas.

  • Lucie

    Ouais, parce qu'il y a beaucoup de place. Il y a plusieurs bibliothèques, d'ailleurs. Il y en a minimum deux à ma connaissance. Il y a plusieurs cafés. C'est un petit microcosme. Ouais, ouais.

  • Alban

    J'ai une question rapide, là. Les repas du midi, est-ce que tu avais accès à une cantine avec des prix particuliers pour les étudiants ?

  • Lucie

    Il y a un self. Bon, déjà, il y a un bon prix, bonne prise dans le truc. Donc, tu peux t'acheter un petit magasin avec des prix assez tranquilles. Ça va. Après, au-dessus du bon prix, il y avait un self, en fait, comme un crousse, mais en version un peu plus sophistiquée, j'ai envie de dire. Mais ce n'est pas excessif. C'est moins de 10 euros le plat.

  • Alban

    Je pose la question parce qu'en Finlande, ça, c'est quelque chose qui m'avait marqué. Donc, il y avait les logements qui, pour un pays cher, pour des étudiants, étaient vraiment pas chers du tout. Et les repas du midi qu'on payait, qui étaient de bonne qualité et qu'on payait 2 euros et quelques. Et il y avait de quoi faire des activités peut-être sportives aussi sur le campus ?

  • Lucie

    Oui. Pour les étudiants, il y a une assoce que tu passes forcément par là, que ce soit pour te loger ou pour les associations sportives et tout. C'est SIO. Du coup, c'est de ce dont je parlais pour le logement. Donc, ils s'occupent aussi des structures sportives, plutôt. Ils ont une piscine, ils ont une... Dans l'université, il y a un gymnase. Il y a l'abonnement à à peu près 25 euros par mois pour vraiment pouvoir accéder à à peu près tout. Il faut juste s'inscrire la veille pour participer à tel cours ou... Je pense que c'est même possible de rejoindre directement. Kepa aurait pu en dire plus parce que lui, du coup, il faisait du Jiu-Jitsu avec SAO. Et il avait juste à aller sur l'appli et booker pour la veille ou même le jour même, je pense. Il me semble qu'il y avait des petites activités sportives. Il y avait du yoga. Mais a priori, il loue des kayaks à SAO aussi, des tentes, des trucs un peu... Enfin, il y a un peu plein de trucs organisés. SAO, c'est pas mal aussi parce qu'il y a ce truc de recycling où en fait... euh... Au niveau de Cringeshow, par exemple, j'ai accompagné un ami là-bas qui travaille pour SAO et qui s'occupe tous les samedis de gérer un genre de... de bâtiments où tu as plein de vêtements, d'objets, de livres à disposition que les gens viennent apporter parce qu'ils ne s'en servent plus. Et d'autres gens viennent les récupérer. Un peu comme le même système des capines téléphoniques. J'utilise plus, je le donne et les gens récupèrent. Ça, c'est super aussi parce que pour les étudiants, c'est super bon à savoir parce que ce n'est pas intuitif. Il faut le savoir. Moi, je ne savais pas avant qu'Adriane m'en parle.

  • Lorette

    Oui, donc tu nous disais dans ton livre, tu faisais des cafés, des balades avec Alba. Tu t'es baignée aussi dans le lac aujourd'hui. Tu nous l'as dit avant d'enregistrer. Tu t'es baignée dans le fjord ?

  • Lucie

    Le fjord, oui, après le sauna. Oui,

  • Lorette

    après le sauna. C'est le sauna, c'est aussi une bonne tradition,

  • Lucie

    ça. Incroyable, incroyable. Du coup, pareil, je ne sais pas si vous connaissez Clean Fjord. C'est super bien, c'est pas cher du tout. C'est une assos, donc tu peux avoir un sauna pour pas cher. Et puis, t'es autonome, quoi.

  • Alban

    tu arrives tu mets le code tu fais ton sona ton petit truc puis tu repars génial c'est pour ça qu'il faut qu'on parle des étudiants ils ont toujours les meilleurs plans quoi c'est trop bien pour le coup c'est vachement bien parce que ça rend le sona accessible parce que j'ai vu les prix des autres trucs c'était genre 30 euros t'as

  • Lucie

    une soirée ou un événement qui t'a marqué pendant ton Erasmus il y a eu cette soirée justement où on est allé sur l'île c'est laquelle la première ? Of the Year avec des petites canettes de cidre, parce que du coup, je ne savais pas, mais le cidre est très très apprécié, incontournable ici, alors que le cidre vient de ma région à la base, ça m'avait fait un peu rire. Donc on y va, et c'était avec une copine norvégienne, donc cette copine s'appelle Maggie, et elle m'a beaucoup aidée à comprendre un peu les différences culturelles aussi, j'aurais une anecdote d'ailleurs par rapport à ça. Mais ouais, juste, cette soirée paisible où en fait... On se pose sur ces fameux rochers, là. Il y a juste l'eau autour de nous et on parle avec un cidre. Et on voit les petites Ausha qui passent avec leur bébé. Et c'était un petit truc hors du temps, un peu.

  • Lorette

    Ouais, ouais, je vois très bien.

  • Lucie

    C'est vraiment l'avantage qu'il y a en Norvège, c'est qu'il y a beaucoup de moments hors du temps quand on se retrouve au milieu de... En tout cas, de ce petit côté naturel. Même si c'est pas la nature pure comme autour de chez vous, ça peut être... Un parc ?

  • Lorette

    Non, mais tu as raison. Et tu vois, là, je viens de trouver les mots parce qu'on s'est fait interviewer pour un autre podcast et nous demander ce qu'on aimait bien et tout. Et j'arrivais... Je disais la nature, quand je suis seule dans la nature. Mais en fait, c'est ça que je cherchais à dire. Parfois, je trouve que c'est des moments hors du temps, des moments suspendus. Effectivement, quand je suis avec Alba, dans la neige, dans la forêt, qu'il n'y a personne, que j'entends juste le bruit de mes... pas sur la neige et tout, j'ai vraiment l'impression que c'est des moments suspendus et pourtant je suis dans une capitale.

  • Lucie

    Des fois quand je rentrais, surtout au début quand il neigeait encore, je rentrais de soirée à 4-5h du matin, j'avais le chemin, il neigeait, j'entendais comme tu dis, le bruit de mes pas dans la neige et juste tu regardes autour de toi, t'es juste content parce que tu te sens en sécurité aussi. Aussi.

  • Lorette

    C'est clair.

  • Lucie

    Et je sais pas, il y a ce truc où t'es seule. Parce qu'à partir d'une certaine heure, je dirais 22-23 heures, en hiver, il n'y a plus personne dans l'hiver. Peut-être une ou deux personnes qui vont promener son chien, mais il n'y a plus personne, c'est vide.

  • Lorette

    Et tu disais que t'avais aussi des amis norvégiens.

  • Lucie

    J'ai une copine norvégienne, Maggie. C'était une buddy dans le groupe que j'ai intégré en étant père. J'ai rencontré un peu. Et donc Maggie, directement, elle me dit « Ah, tu viens de France ? » Et elle commence à me parler français avec un accent. Et récemment, elle a compris qu'elle aimerait être professeure de français en Norvège ou l'inverse, peut-être. Et elle m'a expliqué un peu certains trucs. C'est à elle que je posais toutes les questions, en fait, de différences culturelles. Et du coup, oui, j'avais une anecdote là-dessus. Au début, pendant la Body Week, justement, elle a fait ça. J'étais avec quelques personnes, beaucoup de Norvégiens. Et je discutais avec un peu tout le monde, mais avec un garçon, sans qu'il y ait d'ambiguïté, qui s'appelle Didrik. Je ne sais pas si c'est très français, mais moi, je l'appréciais. J'apprécie discuter avec quelqu'un. Je vais chercher une bière, je vais en prendre une. Et qu'elle ne fût pas mon erreur.

  • Alban

    Dideric, il est de quelle nationalité ?

  • Lucie

    Narvégien.

  • Alban

    Ah oui, oh là là.

  • Lucie

    Du coup ? Je n'étais pas au courant qu'il y avait un malentendu. Mais en fait, du coup, Maggie, elle était là. Elle était amie avec Dideric. Donc, entre deux, j'ai revu les deux. Voilà, j'ai rediscuté avec Dideric. C'était sympa. Avec Maggie, c'était sympa. Et un autre jour, après une soirée, ils sont tous les deux et je les rejoins. Et on va manger un kebab, un truc comme ça. Et j'offre des frites à Maggie.

  • Alban

    Il a perdu le peuple des driches.

  • Lucie

    Et en fait, je voyais, ils parlaient entre eux en norvégien. Moi, juste, je faisais ma petite vie, on rigolait bien, vraiment. Je garde un très bon souvenir de cette soirée. Quelque chose comme un mois après, je revois Maggie seule à seule. Et je dis, on pourrait proposer à Diderik de venir. C'est quelqu'un, je ne l'avais pas revu depuis. C'était dans la buddy week, en fait, on rencontre tellement de personnes. Donc, il y a des personnes avec qui il y a un petit lien qui se créait, mais pour quelques jours. Et puis après, ça s'est tombé. Donc je dis, on pourrait proposer à Didrik, vu que toi tu lui parles encore, ça pourrait être cool. Et du coup, j'envoie un message à Didrik, je fais, hé, tu fais quoi ce soir ? Et sauf qu'elle me dit, bon ok Laurette, il faut que je te dise un truc. Tu vois, quand on parlait en norvégien au kebab, on rigolait beaucoup parce qu'offrir quelque chose à un Norvégien ou une Norvégienne, ça veut dire que t'es intéressée, ça veut dire que tu veux qu'il se passe plus. Et le truc, c'est que t'as offert une pierre à Didrik et... déjà il pensait vraiment que t'étais à fond sur lui machin et tout et alors moi moi ça m'a énervé j'étais là c'est bon il se prend pour qui et après j'offre les frites à Maggie et du coup entre eux ils étaient là mais du coup elle veut qu'il fasse ce que c'est là il leur plaira à trois c'est chelou ça

  • Lorette

    se trouve ils se sont dit ça c'est possible et ils ont dû se dire que j'ai été complètement et toi en fait t'étais pas du tout intéressée par ni là ni par rien ni par non mais pour le coup t'étais juste sympa en leur offrant non mais trop drôle quoi truc à savoir, moi je le savais pas maintenant je suis en train de me dire mais j'espère que non mais j'avoue,

  • Alban

    en vrai moi je faisais genre oui oui j'ai compris tout de suite mais je suis en train de me dire aussi à qui je vais faire quand je faisais des,

  • Lorette

    tu vois avec des collègues et tout je me dis punaise ça se trouve ça s'est arrivé quand j'étais dans mon Erasmus en Finlande,

  • Alban

    je me rappelle il y a un professeur quand je suis arrivé il avait expliqué la courbe un peu d'adaptation d'un Erasmus tu peux parfois arriver à être très déçu ensuite complètement partie en up, t'adores, et puis après, hop, peut-être que ça redescend un peu et en fait, t'arrives à un niveau de stabilité. Toi, quelle a été un peu ta courbe à toi ? Est-ce que t'as été toujours en up ? Il y a eu des downs ? Comment ça s'est passé ?

  • Lucie

    Moi, j'étais hyper euphorique au début, parce qu'il y avait justement ce côté différent, il y avait la neige, et puis rencontrer plein de nouvelles personnes.

  • Alban

    Puis t'étais à l'étranger,

  • Lucie

    quoi. J'étais à l'étranger, c'était la première fois que j'allais à l'étranger. C'est fou. J'étais déjà allée en Angleterre, mais j'étais toute petite. tous mes amis, parce que moi, mes amis en France sont très très importants pour moi. Et j'ai décidé de prendre cette pause. Il y avait le côté très euphorique. Comme j'ai dit, j'étais tout le temps en soirée. Socialement, c'était très très intense. Le côté visite aussi, émerveillé par les statues. Il y a des statues partout. Et j'adore. Ça donne un charme énorme à la ville. Cette euphorie-là, elle a duré, je dirais, janvier-février. Après, effectivement, il y a eu cette stabilité qui a commencé à s'instaurer. Il n'y a pas eu de moment où j'ai été déçue. Il n'y a pas eu de moment où j'ai eu...

  • Lorette

    Tu n'as pas eu de coup de blouse ?

  • Lucie

    J'ai fait de l'anxiété, mais c'était purement personnel, en fait. Ça n'avait pas de lien avec...

  • Alban

    Avec l'anxiété d'être à l'étranger ?

  • Lucie

    C'était plus... Et justement, je pense que le fait d'être à l'étranger, ça m'a aussi aidée à traverser ça par moi-même. En fait, je n'ai pas de psy, je n'ai pas de support vraiment concret. En fait, c'est hyper formateur de devoir se débrouiller. l'anxiété c'est ça, il faut s'y confronter pour se rendre compte qu'on est capable de s'en sortir.

  • Lorette

    Ça m'amène à ma question. Est-ce que Oslo, c'est une ville où tu aurais aimé rester un peu plus longtemps ?

  • Lucie

    Carrément. Tout le monde, parce que nous, avec Kepa, on est les derniers à partir. Mais du coup, on a vu tout le monde partir. Tout le monde est triste. Non seulement parce qu'évidemment, on s'est fait des amis, des choses, des rencontres. Mais aussi le cadre, comme je disais, Léna, quand elle est rentrée, elle n'était pas bien à cause de ce côté agressif de la France. Et elle a dit, moi, Oslo, je vais y retourner. Je sais que je vais y vivre dans ma vie.

  • Alban

    Ça me rappelle moi trop ma fin d'année d'Erasmus en Finlande, où j'étais, je me revois très bien, une des dernières soirées où il y avait tout mon groupe d'amis proches. Et c'était quand il y avait eu moi un film qui m'a... hyper marquée quand j'étais jeune, c'était L'Auberge espagnole. C'est l'histoire d'un étudiant qui part en Erasmus à Barcelone. J'avais adoré le film, ça m'avait hyper marqué. Moi, mon frère, c'est pour ça qu'on était même allé à Barcelone, repérer les endroits du film, enfin bref. Et il y a eu ensuite le deuxième film, Les Poupées russes, et Castel Chinois est sorti quand j'étais moins en Erasmus. Et je me rappelle voir ce film avec mes amis lors des derniers soirs. Je commençais à ce moment-là, je crois déjà, à être hyper, hyper nostalgique et à prendre sur moi, tu vois, pour pas... De dire c'est la fin, on va se quitter, je vais quitter la falande dont je suis tombé amoureux. Mais bon, j'étais déjà hyper chargé émotionnellement. Mais par contre, quand on a dit au revoir à la première défi de ce groupe, rideau, j'étais cuit. C'était trop dur. De dissoudre ce groupe, on était aussi proches.

  • Lucie

    Après, vous avez encore un contact ?

  • Alban

    On est toujours en contact. Et elle, d'ailleurs, en tout cas, la première de ce groupe-là, vit à Copenhague.

  • Lucie

    Marrant. Ce qui va être dur, ça va être... En France, les gens se plaignent, ils sont agressifs. C'est très cliché, mais en même temps, il y a quelque chose où tu arrives en France, tu le sens.

  • Alban

    Je l'ai eu aussi, d'ailleurs, la claque retournée à ce moment-ci. Donc, c'est un vrai truc. Je pense que tu l'auras aussi.

  • Lucie

    Yes ! En plus, je reste trois jours à Paris. Je reste chez... On se claque.

  • Alban

    Ah oui, la peau américaine.

  • Lorette

    Il y a une tradition qui t'a marqué du coup.

  • Lucie

    Les tenues traditionnelles. Ouais. Incroyable, c'est magnifique.

  • Lorette

    Le 17 mai du coup, ça t'a...

  • Lucie

    En fait, ça m'a marqué dans le sens où c'est une belle manière d'aimer son pays. Parce que j'ai regardé la parade avec toutes les écoles qui défilent. Tu mets un drapeau français à la place, ça prend une autre tournure.

  • Alban

    Je ne pourrais pas interpréter pareil aussi. C'est ça. Heureusement.

  • Lucie

    Et du coup, il y a vraiment un amour pour leur pays qui est à la fois justifié. Aussi, il y a beaucoup, j'ai l'impression qu'en Norvège, il y a aussi beaucoup d'hypocrisie sur certains points. Tout va bien, mais bon, il y a une loi qui interdit les SDF d'être dehors, des trucs comme ça. Il y a quand même certaines zones d'ombre. Des zones d'ombre, c'est un bon mot. À part ça, c'est quand même un pays avec énormément d'avantages. Rien que le fait que là, on est le mois des fiertés. Il y a des drapeaux LGBT partout, c'est génial ça je crois que c'est aussi beaucoup les pays nordiques parce qu'à Copenhague c'était un peu pareil mine de rien c'est une avancée énorme c'est un truc qu'on ne trouve pas du tout en France et donc il y a beaucoup d'ouverture donc ouais je comprends qu'ils soient assez fiers de leur pays et juste le

  • Lorette

    7 mai tu ressens vraiment cette fierté norvégienne et nuit t'as envie d'en faire partie j'ai vu les écoles défiler et

  • Lucie

    Et vraiment, je sautillais. Et puis, il y avait beaucoup d'écoles musicales avec des tambours. Alors, j'étais prise par le rythme. Et alors, mais tous les enfants se retournaient et me regardaient. Soit ils avaient un petit sourire parce que, bah... Déjà, c'est bizarre pour eux de voir des cheveux colorés. J'ai une mouche sur le genou. Ils fixaient beaucoup ma mouche. C'était très intriguant. Mais en même temps, des fois, ils étaient, mais, choqués de voir autant d'enthousiasme. Parce qu'en fait, c'est vrai qu'autour... Les Norvégiens, ils regardent.

  • Alban

    On arrive à la fin de cet épisode. Laurette, on a une dernière question pour toi. Est-ce que tu as un ou quelques conseils à donner à un futur étudiant Erasmus qui arrive à Oslo ?

  • Lucie

    Déjà, profiter de la nature. Dans les petits tips, il va y avoir... Déjà, ça ne coûte rien de se mettre dans le groupe Facebook La Communauté Française à Oslo. Ça peut vraiment aider pour le coup. Faire attention, première semaine, à ne pas dépenser trop d'argent. ça va vite les musées les musées d'Oslo sont incroyables tips très bon à savoir le musée Munch le mercredi soir c'est gratuit le musée national je crois pas avoir payé très cher 8 euros un truc comme ça après le Framuseum qui est vraiment sympa aussi pas cher du tout si il y a des gens qui ont des questions vous pouvez mettre mon contact et trop bien il n'y a aucun souci je serais trop contente de répondre on mettra ton contact dans l'épisode en tout cas merci beaucoup

  • Lorette

    de nous avoir raconté ces quelques mois à Oslo. Et bravo pour cette première expérience à l'étranger.

  • Alban

    Merci pour Alba. Elle va être triste que tu partes.

  • Lorette

    Ouais, c'est clair.

  • Alban

    Merci encore, Laurette, d'être venue ici et de nous avoir partagé ton expérience. On espère qu'elle servira à plein d'autres Erasmus comme toi.

  • Lucie

    J'espère aussi.

  • Lorette

    Et puis, en attendant, on vous dit à très bientôt chez nous,

  • Alban

    sous les aurores.

  • Lorette

    Si cet épisode vous a plu, pensez à nous laisser une note et un avis sur votre application d'écoute préférée.

  • Alban

    Ou un commentaire sur YouTube, ça nous aide énormément à faire grandir le podcast.

  • Lorette

    Merci et à très vite pour le prochain épisode.

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Description

Embarquement immédiat pour une plongée dans la vie d’étudiante Erasmus en Norvège !


Lorette, venue tout droit de Normandie, nous raconte avec sincérité et humour ses premiers pas à Oslo : du choc culturel au logement étudiant, en passant par la fameuse « Buddy Week », les soirées, la nourriture (glaces et chocolats inclus !), et ses découvertes parfois déroutantes des traditions norvégiennes.


Comment trouver un logement étudiant ? À quoi s’attendre niveau budget ? Quelle différence avec la fac en France ? Laurette partage ses bons plans, ses galères et ses coups de cœur, pour démystifier la vie d’étudiant étranger en Norvège.


Un épisode parfait pour tous ceux-les qui rêvent d’Erasmus, envisagent de s’installer en Norvège ou sont simplement curieux-se de la vie au nord. Mettez-vous à l’aise et rejoignez-nous Sous les Aurores ! ✨


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Transcription

  • Lucie

    Salut, c'est Lucie.

  • Alban

    Salut, c'est Alban.

  • Lucie

    Trentenaire et parent de deux petites filles.

  • Alban

    Bienvenue dans Sous les Aurores.

  • Lucie

    Le premier podcast réalisé par un couple de Français en Norvège.

  • Alban

    Sous les Aurores, c'est le podcast haut en couleur qui vous emmène vivre toutes les nuances de l'expatriation et de l'immigration en Norvège et bien au-delà.

  • Lucie

    Que vous soyez déjà expatrié, immigré, que vous rêviez de le devenir ou que vous soyez simplement curieux de découvrir d'autres façons de vivre, ce podcast est fait pour vous.

  • Alban

    Alors, mettez-vous à l'aise, servez-vous une bonne tasse de thé ou un verre de vin. et rejoignez-nous sous les aurores. Au menu, discussion sincère,

  • Lucie

    moment de rire et d'émotion,

  • Alban

    et surtout, beaucoup de belles découvertes.

  • Lucie

    Alors, bienvenue chez nous sur un nouvel épisode de Sous les aurores.

  • Alban

    Bonjour à tous et bienvenue sur un nouvel épisode de Sous les aurores. Aujourd'hui, nous recevons pour la première fois On n'est pas peu fiers. Une étudiante en Erasmus. Et ça nous parle beaucoup parce qu'on a beaucoup vécu avant la Norvège à l'étranger. J'ai été en Erasmus. Merci d'être là.

  • Lucie

    Est-ce que tu peux nous dire comment tu t'appelles ? Depuis combien de temps vis-tu en Norvège ? Dans quel domaine étudies-tu ? Et si tu peux nous partager déjà un petit culture-choc que tu as vécu à ton arrivée ou que tu continues de vivre.

  • Lorette

    Donc moi, c'est Laurette. Je suis arrivée au mois de janvier, le 12 exactement. J'étudie la littérature. Globalement, les profs ont dit, il faut que tu t'éclates, donc tu prends ce que tu veux.

  • Lucie

    Tu étudies quoi du coup ici ?

  • Lorette

    Alors, j'ai que trois cours déjà. C'est classico-mythologie, donc mythologie classique, culture populaire coréenne et philosophie du langage.

  • Alban

    Waouh !

  • Lucie

    Hyper intéressant.

  • Lorette

    Carrément.

  • Lucie

    Tout en anglais du coup.

  • Lorette

    Ouais. Mais le truc le plus agréable, c'était... le calme par rapport à la France. Et juste le fait que... Moi, ce qui m'a vraiment surprise, c'est quand je rentrais après une soirée, première semaine, et en fait, je n'avais pas à regarder toutes les cinq minutes derrière moi. C'est agréable. Ça, c'était le premier truc vraiment qui m'a surprise, je pense.

  • Alban

    C'est hyper intéressant que tu parles de ça, parce que c'est vrai que... Alors nous, on est arrivés ici déjà plus étudiants. C'était plus en lien avec le boulot, par exemple, mais quand on voyageait... Beaucoup pour le travail. Je me rappelle que toi, tu rentrais parfois très tard, quand tu rentrais de l'aéroport ou quoi. Et pareil, c'était pas un problème. C'est super agréable. Un luxe, ouais.

  • Lucie

    Et toi, d'où tu viens à la base, en France ?

  • Lorette

    De Normandie. Donc j'ai grandi vers Fécamp, Fécamp et Trotat, tout ça.

  • Lucie

    Trop beau et Trotat.

  • Lorette

    Et puis sinon, j'ai fait mes études à Caen jusque là.

  • Lucie

    D'accord, je vais bouger.

  • Alban

    Mais avant de passer à la suite, revenons quand même sur comment nous nous sommes rencontrés. Parce que ce n'était pas au détour d'une soirée étudiante. Malheureusement, ce n'est plus trop au programme pour nous. Mais alors, comment ça s'est fait ?

  • Lucie

    Sur le Facebook, le groupe des Français en Norvège, je crois que Laurette avait mis une petite annonce en disant qu'elle proposait ses services. Et du coup, je lui ai... écrit un message pour savoir si elle pouvait promener Alba de temps en temps quand on avait un peu des soucis, quand j'étais en voyage principalement. Et elle a accepté. Et du coup, elle s'est bien occupée d'Alba pendant quelques temps, quelques promenades, le temps de quelques promenades.

  • Alban

    Alba, pour ceux qui ne savent pas, c'est notre chienne.

  • Lucie

    Oui, un gros morceau de 30 kilos. Donc quand même, c'était une sacrée responsabilité.

  • Alban

    C'est clair.

  • Lorette

    très heureuse quand j'ai reçu ce message. Ouais,

  • Lucie

    c'est vrai.

  • Lorette

    Parce que j'avais jamais eu une proposition de dog-sitting et là, est-ce que ça te dirait de promener un chien ?

  • Lucie

    Évidemment !

  • Lorette

    Évidemment ! Et quel chien !

  • Lucie

    Est-ce que tu peux nous dire un peu plus pourquoi avoir choisi Oslo pour ton Erasmus ?

  • Lorette

    Déjà, moi, la décision de partir en Erasmus, ça s'est faite un peu au dernier moment. Donc, en fait, globalement, les inscriptions en Erasmus se passent la deadline, je crois, c'est en janvier. Les gens reçoivent les réponses deux, trois mois après, je crois. Et en fait, à Caen, et dans certaines universités, il y a des deuxièmes campagnes. Et moi, j'ai trois copines qui sont parties en Erasmus, une en Espagne, une à Amars, donc c'est à une heure de slow, et une au Canada. Et je me suis dit, en fait, ça m'a motivée. Et donc, je suis allée à la deuxième campagne pour au moins un semestre. Et dans les propositions, ce qui m'intéressait le plus... Alors, en littérature, il n'y a pas... tant de choix que ça. Encore moins en arts du spectacle, parce que j'avais la possibilité de faire les deux. Et en fait, Oslo, ça se démarquait vachement, surtout pour cette différence culturelle. Parce que j'avais le choix d'aller en Italie, par exemple. Même maintenant, à Oslo, je vois qu'en fait, italien, espagnol, français, il y a vraiment cette même nature de caractère.

  • Lucie

    Du sud,

  • Lorette

    quoi. C'est ça. Et je savais que j'ai une amie qui s'appelle Madeleine, qui était dans ma prépa. Son père est norvégien. Et effectivement, je l'ai rencontrée et j'ai vu la différence de caractère très, très clairement. Et de culture très accueillante aussi, d'une certaine manière. Je m'excuse d'être généreux, mais tiens, j'espère que ça te fait plaisir. Et Madeleine me parlait beaucoup de la Norvège, du coup. Et elle a fait son air espèce. Donc, un an à Amars. et ça m'a motivée pour vraiment découvrir un peu ce qu'il en était vraiment. Parce que c'est quand même, j'avais jamais voyagé moi avant.

  • Lucie

    Oui, ça fait un grand step.

  • Alban

    Voyager, tu dirais à l'étranger tout court ou comment c'était ?

  • Lorette

    À l'étranger, parce qu'en France, j'ai de la famille un peu partout, donc ça va, j'ai quand même pu voyager en France.

  • Alban

    Donc, dans le cadre de tes études, tu te dis un peu, last minute, un Erasmus. La Norvège, parce que tu en as entendu parler, il y a ta copine qui ne vit pas trop loin, Madeleine. Est-ce que tu te souviens de ton premier jour quand tu es arrivée en Norvège ? Quels ont été tes ressentis, tes premières impressions ?

  • Lucie

    J'ai arrivé en janvier.

  • Alban

    Ah ben attends, elle va tout nous dire.

  • Lorette

    En plus, comme c'est bientôt la fin, je suis hyper nostalgique, j'écoute cette période-là, donc j'en parle avec un énorme sourire. Je suis arrivée déjà à 23h à Oslo.

  • Alban

    Le fameux avion.

  • Lorette

    Le fameux avion. et puis... C'était un des jours les plus froids de janvier. Il faisait moins 15, je crois. Déjà, forcément, il y avait l'euphorie. Je l'ai fait. Je suis en Norvège. Je suis en Norvège avec une amie à moi en plus, parce que Madeleine est venue me chercher à l'aéroport. Elle a dormi chez moi ce jour-là. Alors là, c'était une très grande aventure, parce que j'avais une énorme valise. On a dû aller chercher les clés, parce que je ne sais pas si vous savez, mais en Norvège, il y a un système pour les étudiants, pour les habitations, qui est incroyable. en fait t'as juste à t'inscrire sur une liste d'attente tu reçois une offre d'appartement tu mets des critères bien sûr et tu t'inscris sur telle ou telle liste d'attente et souvent il y a de la place et en fait tu mets la clé dans un genre de boîte et puis tu vas la chercher et puis en fait tout se passe vraiment hyper facilement donc on a dû aller chercher cette clé sauf qu'il était 23h dans la neige tout ça tout ça c'était au niveau de SIO Athletica Voilà. Donc plus au niveau de la fac en fait, sauf que de la gare jusqu'à la fac, pour nous deux qui connaissions pas parce que Madeleine elle connait pas Oslo, donc on a beaucoup marché, mais il y avait quand même ce truc de il neige partout, c'est génial. En plus c'était comme c'était les périodes un peu après Noël, il y avait encore toutes les petites lumières, des crassas.

  • Alban

    C'est tout, vous avez dû commencer à comprendre un peu l'ambiance quoi.

  • Lorette

    Bah Madeleine du coup elle connaissait déjà, et je lui dis c'est marrant ils ont tous la même lampe à la fenêtre. Mais oui, c'est une petite tradition. C'est génial. C'est tellement chaleureux.

  • Lucie

    Ça illumine la ville. C'est beau.

  • Lorette

    C'était quelque chose de génial. Tout était très lumineux, même à l'intérieur des maisons. Du coup, ça m'a aussi fait me questionner sur l'aspect écologique, parce que tout le monde laisse tout le temps tout ouvert. Mais en tout cas, ça donne un beau ressenti. Puis après, on est arrivés. Appartement vide, forcément. Une heure du matin, on n'a toujours pas mangé. Je commande, c'est venu les pizzas qui arrivent froides, mais on est contentes.

  • Alban

    C'est le début. S'il n'y a pas un peu de galère dès le début, c'est que ça n'a pas commencé.

  • Lucie

    Déjà, c'est trop bien d'arriver, d'avoir un appartement et tout. Je ne sais pas si pour tous les étudiants, j'ai l'impression qu'en Norvège, effectivement, c'est plutôt bien fait. Mais dans d'autres pays, ça peut être plus compliqué. Moi, je suis arrivée au Chili. J'ai dû attendre avant de trouver un appart. J'avais un appart provisoire et tout. Il fallait tout chercher moi-même. donc C'est vrai que c'est vraiment un plus, qu'il soit si bien organisé, que tu n'aies pas besoin de parler à quelqu'un, tu récupères tes clés dans une boîte.

  • Alban

    Moi, j'ai fait mon Erasmus en Finlande. J'ai aussi souvenir des logements étudiants qui étaient vraiment très très bien et pas chers du tout, comparé au niveau du pays. Est-ce que toi, pour le coup, c'est cher ? On est curieux de savoir, pour pouvoir justement en parler pour les gens qui vont peut-être être amenés à faire un Erasmus en Norvège.

  • Lorette

    Je dirais que c'est... Enfin, j'étais un peu surprise des prix, parce que je m'attendais à vraiment très très cher. Déjà, avant de venir en Norvège, tout le monde te dit « Waouh, tu m'as fait cher la vie ! » Donc forcément, je m'attendais à des prix exorbitants. Après, du coup, je me rends pas trop compte si c'est vraiment...

  • Lucie

    C'est combien à peu près par mois ?

  • Lorette

    Moi, j'ai pris un très petit appartement, donc un des moins chers, donc c'est environ 450 euros par mois.

  • Alban

    Avec les charges comprises ? Ouais.

  • Lorette

    Bon, par contre, c'est vrai que c'est très petit. J'ai pris un des plus petits, mais...

  • Alban

    Quel est la surface ?

  • Lorette

    À l'œil comme ça, je dirais 12 km², oui.

  • Alban

    Ah ben ça va, tu es pleurette, tu as des goûts de luxe pour une étudiante. 12 mètres carrés ?

  • Lorette

    12 mètres carrés, la chambre. Après, il y a une cuisine qui fait à peu près ça de largeur.

  • Alban

    Elle n'est que pour toi, la cuisine ?

  • Lorette

    Non, je la partage avec un autre étudiant. Et lui, il a une autre chambre à côté. On se partage salle de bain, cuisine, mais c'est vraiment très étroit. Donc, si par exemple, il y a des gens qui sont très introvertis et qui ont besoin d'avoir de l'espace et de ne pas se sentir agressé par la présence de quelqu'un d'autre, je ne conseillerais pas celui-là.

  • Alban

    Pour toi, ça allait ?

  • Lorette

    Pour moi, ça allait. Ce n'est pas un souci. Il est très bien placé aussi, le mien. Je ne vais pas me plaindre. Mais il y a des super apparts. Les deux résidences étudiantes, les villages étudiants principaux, ça va être Song et Crenshaw. Mais globalement, en gros, il y a mon village. Et plus on monte, après il y a Song, après il y a Crenshaw. Donc, ils ne sont pas trop loin.

  • Lucie

    Et c'est assez central.

  • Lorette

    C'est assez central. Enfin, ce n'est pas forcément central, mais c'est bien relié. c'est très bien relié avec les métros métro et bus ouais et mais c'est surtout autour de l'université en fait c'est plus simple Gringshow et Sun c'est vraiment tu parles à un étudiant Erasmus t'habites où c'est soit ça soit ça des fois il y en a qui se démarquent un peu mais globalement il y a vraiment beaucoup d'habitations là-bas et les gens sont majoritairement satisfaits je sais que j'ai une copine qui s'appelle Maya que j'ai rencontrée ici qui elle a payé pareil à peu près 450 peut-être 470 par mois. Donc, c'est une coloc de 7 personnes. Mais l'appart est plutôt bien aménagé pour que ça se passe bien. Il y a une salle de bain pour tout le monde et une cuisine pour tout le monde. Donc, il faut quand même bien s'organiser.

  • Lucie

    Il faut mettre le planning pour la salle de bain.

  • Lorette

    Donc, Maya, elle a eu la chance de tomber sur des gens avec qui elle s'entendait super bien. Donc, ils faisaient des petites sorties ensemble. Mais ce n'est pas toujours le cas. Je sais que Yasmine... Donc elle, elle a eu des soucis avec des colocataires, des trucs comme ça. Donc en fait, je dirais qu'il faut bien tomber. On peut choisir sur le site, mais il faut quand même bien tomber.

  • Lucie

    On peut demander une colocation.

  • Lorette

    Ouais, et on peut demander à être seule. En fait, globalement, c'est quasiment que des colocations qu'ils proposent. Il y a aussi quelques trucs seuls. Mais alors, Manon qui vivait seule à Cringeshow a payé presque 700 euros quand même. Donc il faut vouloir mettre le prix.

  • Alban

    J'ai fait aussi coloc en Erasmus avant, après. J'ai aussi eu un appart étudiant. Un appart, que dis-je ? 9 mètres carrés. Mais dans les 9 mètres carrés, t'as ta salle de bain.

  • Lucie

    Incroyable. Mais attends, ton lit et ta douche.

  • Alban

    Je vous donnerai les plans. Je vous donnerai les plans. C'était possible et franchement vivable. J'étais pas mal. C'est super pratique.

  • Lorette

    Ça réveille directement. On se réveille direct à la douche. On tombe presque dedans.

  • Alban

    Exactement.

  • Lucie

    Tu fais du balade réveillée. Tu prends le tombeau.

  • Alban

    Donc toi, le logement n'a pas été un problème. Est-ce qu'il y a d'autres aspects qui ont été plus compliqués ? Peut-être même en amont, je me dis, souvent on voit passer des gens qui se demandent comment s'habiller, comment s'équiper. Quelle a été ton expérience ?

  • Lorette

    L'amont, déjà pour un Erasmus, du coup, vous l'avez vécu, c'est l'administratif. C'est très... Beaucoup, beaucoup de paperasse, mais ça reste... On sait pourquoi on le fait, quoi. Ouais, on s'attend à un grand froid, déjà, surtout quand on arrive en hiver, on prend vraiment... plein de trucs. Moi, je me souviens que j'avais très peur de manquer.

  • Lucie

    Et comment tu t'es préparée ? Est-ce que tu avais acheté des choses en France ?

  • Lorette

    Ouais, je suis allée à Ziman et à Intersport pour acheter des petits trucs pour mettre sous les vêtements. Je suis allée à une petite friperie pour m'acheter quelques jolis pulls, parce que je me suis dit, c'est l'occasion.

  • Lucie

    C'est sûr que les pulls, c'est utile en hiver.

  • Lorette

    Par contre, en arrivant en Norvège, quelques mois après, je me suis rendue compte qu'il fallait que j'achète des chaussures de randonnée.

  • Lucie

    Ah oui ?

  • Lorette

    Je les ai achetées juste avant de promener à l'alba, je crois. Finalement, je me suis fait avoir par mon propre jeu parce que j'avais oublié, en faisant ma valise, que les saisons, ça change. Et qu'on n'allait pas rester en hiver. Donc, j'ai dû racheter. Et aussi, il y a beaucoup de trucs de recycling, des trucs comme ça. Des gens qui donnent leurs vêtements, des trucs comme ça. donc j'ai pu récupérer pas mal de vêtements plus... léger. Mais c'est vrai que ça m'a fait rire arrivé au mois de mars. Je me souviens le 6 mars exactement, je sors et il fait chaud. Je peux sortir en t-shirt juste pour aller faire mon linge, mais j'avais pas besoin de mettre une veste. Du coup, je me suis dit je crois que je vais rencontrer un problème pour les prochains.

  • Alban

    Si ça continue comme ça,

  • Lucie

    tu t'es dit bon. On a toujours l'impression qu'en Norvège, il fait tout le temps froid, mais non, il y a un printemps et il y a un été.

  • Lorette

    Et les Norvégiens revivent d'ailleurs à cette période-là.

  • Lucie

    Oui, tu as senti, toi, la différence ?

  • Lorette

    Oui, carrément. Mais ça m'a fait rire parce que là, fin mai, j'ai mes cousines qui sont venues. Une des deux m'a demandé... Est-ce que je te ramène ton bonnet ? Tu sais, celui que tu avais oublié. Qu'est-ce que je dois prendre comme vêtements ? Parce que j'ai peut-être pas assez de place pour des pulls et tout. Écoute, tu sais le temps qu'il fait en Normandie actuellement ?

  • Lucie

    C'est pareil.

  • Lorette

    C'est pareil. Ne t'inquiète pas.

  • Lucie

    C'est trop drôle. C'est vrai que ça fait toujours peur, le froid en Norvège, même si c'est totalement vrai pour une bonne partie de l'année. Du coup, toi, tu étudies dans quelle université d'Oslo ?

  • Lorette

    L'université d'Oslo.

  • Lucie

    UIO et comment tu trouves les relations avec les profs, avec les autres étudiants par rapport à la France aussi ? Est-ce que tu vois une différence ?

  • Lorette

    Il y a de très grosses différences. Après, là où je suis biaisée, c'est aussi que j'ai les cours Erasmus, c'est-à-dire que j'ai trois heures de cours. Enfin, trois heures, six heures de cours par semaine. Donc, c'est pas...

  • Alban

    Tu m'as battu, là. Même parmi les Erasmus, t'es bien là.

  • Lorette

    Ouais, j'ai choisi le minimum. Beaucoup de Norvégiens ont parlé d'une forme de pression énorme qu'ils ressentaient. Il y en a même une qui m'a dit, tu crois que c'est pourquoi tout le monde boit de la Monster ici ?

  • Lucie

    Qu'est-ce que c'est la Monster d'ailleurs ?

  • Lorette

    C'est les boissons énergisantes, comme la Red Bull et tout comme ça.

  • Alban

    Là, j'espère qu'il y a beaucoup de jeunes auditeurs qui nous écoutent sur cet épisode d'Erasmus. Mais Lucie vient de prendre, je pense, 25 ans dans la tête en demandant si c'était une Monster. Là, même moi, je l'estime. Voilà, juste, je voulais le placer.

  • Lucie

    Tu aurais déjà dit ?

  • Alban

    Non.

  • Lorette

    mais je sais ce que c'est est-ce que maintenant du coup à la place parce que moi mon époque c'était vodka Red Bull maintenant c'est vodka Monster non toujours vodka Red Bull non je crois que c'est beaucoup vodka Crazy Tiger en France en tout cas attends mais Crazy Tiger intéressant va falloir que tu nous en dises plus ok mais

  • Alban

    revenons d'abord sur les sur les différences culturelles donc toi tu disais les Norvégiens faisaient une image on est stressé c'est dur quoi alors pour ce qui s'agit du système c'est assez paradoxal parce que

  • Lorette

    les étudiants norvégiens sont à la fois très accompagnés, mais en même temps très autonomes. En fait, vraiment, les profs, parfois, ils font « pat pat, tout va bien » et tout, c'est vraiment très doux. Mais à côté, il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de lectures. Les Norvégiens avec qui j'ai discuté, ils expliquaient que si tu lis pas ça, en fait, tu loupes plein de cours, tu loupes plein de... Enfin, c'est vraiment important de les lire. Ce que je n'ai pas fait.

  • Alban

    Ça allait être ma prochaine question.

  • Lucie

    Oui, alors que eux, les Norvégiens,

  • Lorette

    ils vont tous lire les livres. En tout cas, après, j'ai appris très récemment qu'en fait, l'université d'Oslo était une très bonne université. Je ne savais pas. Moi, j'ai vu que c'était disponible sur Erasmus. J'ai fait bon, bah... Mais c'est top 100 mondial, je crois. Ah ouais ? Ouais. Donc, peut-être que je suis tombée que sur des bons élèves parce que je suis dans une université où les élèves sont assez assidus. Moi, l'étudiant norvégien, je le vois, Kenneth de Red Bull, le... À dire, je suis désolée, je ne peux pas faire ça, il faut que j'aille lire pour le prochain cours.

  • Alban

    Ah oui, hyper focus.

  • Lorette

    Oui, quand même.

  • Alban

    D'ailleurs, dans tes cours ou dans ta classe, vous étiez principalement des Erasmus ou tu étais mélangée à beaucoup de Norvégiens ? C'était comment ça ?

  • Lorette

    Beaucoup de Norvégiens qui décident de prendre des cours anglais. Il y avait beaucoup d'Erasmus aussi.

  • Alban

    Et d'ailleurs, tu as mentionné l'anglais. Ça me fait me demander, est-ce que tu avais un bon niveau avant de venir ici pour faire ton Erasmus ?

  • Lorette

    Oui, quand même. J'ai toujours été très baignée dans... J'écoutais de la musique, j'écoutais des paroles. En fait, vous aussi ? Ah non ! T'écoutes quoi comme musique ?

  • Alban

    Je saurais pas te dire, mais c'est notamment grâce à la musique que je me suis grandement amélioré en anglais.

  • Lorette

    C'est super. Littérature, poésie, musique, ça en fait partie. Au final, on apprend beaucoup le vocabulaire, les structures de phrases. Après, il y a tout ce qui est... Aujourd'hui, on regarde beaucoup en... version originale.

  • Lucie

    Donc ça ne te faisait pas peur de prendre des cours en anglais ?

  • Lorette

    Pas du tout ça, non. Après, j'ai deux amis qui eux sont venus à Oslo parce que c'était les seuls qui ne demandaient pas de certificat d'anglais. Donc ils ont été acceptés et aujourd'hui, ils savent super bien s'exprimer en anglais. C'est bien.

  • Alban

    C'est intéressant de savoir que certains n'ont pas forcément encore le niveau ... Mais ça peut être l'occasion, un Erasmus, de se mettre à niveau aussi en anglais.

  • Lorette

    Clairement.

  • Lucie

    Parce qu'en Norvège, tu parles beaucoup anglais.

  • Lorette

    Quasiment tous les Norvégiens sont bilingues. Il y a des enfants, ils ont 8 ans, ils viennent te parler en anglais. Tu es là, excuse-moi, je n'ai pas encore ton niveau.

  • Lucie

    C'est clair. Est-ce qu'il y a une grosse différence que tu as pu noter entre l'université en Norvège et l'université en France ?

  • Lorette

    Techniquement, cette année, c'est ma première année d'université. parce que j'ai fait deux ans avant de prépa. Du coup, j'ai découvert un semestre en France et là, un semestre en Norvège. Donc,

  • Lucie

    je n'ai pas encore eu trop le temps d'analyser.

  • Lorette

    Mais après, il y a des différences qui sont assez flagrantes. La proximité des professeurs. Les profs demandent ce qu'on les appelle par leur prénom. Donc, il y a vraiment un côté, pas égal à égal, mais presque. Un côté plus...

  • Alban

    Accessible,

  • Lorette

    en tout cas. Pourtant, il y a quand même une forme de respect parce que c'est les professeurs. Mais en fait, les professeurs sont vraiment attentifs. Je sais qu'en tout cas, c'était le cas pour deux cours. Le troisième, il y avait vraiment beaucoup d'élèves. Je n'ai jamais eu à avoir à communiquer avec lui. Ça faisait beaucoup plus amphifrançais, en tout cas dans le côté, beaucoup de monde qui regarde, le prof qui fait son cours, il s'en va, voilà.

  • Lucie

    Mais tu dis, il n'y a pas moins de respect parce qu'il y a plus de proximité. Non, en fait,

  • Lorette

    le respect, on dirait, il est instauré naturellement. En France, il y a vraiment ce truc où on t'éduque à respecter les gens.

  • Alban

    C'est obligé d'avoir un peu limite ce rapport de force pour se respecter.

  • Lucie

    je trouve que c'est dans toute la société il y a ce côté, on respecte naturellement les règles tu prends ton ticket de métro il n'y a pas de barrière dans le métro mais on te fait confiance pour prendre ton ticket de métro oui que comme tu dis il y a ce relationnel et ce respect naturel toi tu l'avais d'ailleurs aussi vécu en Finlande oui exactement c'était pareil et

  • Alban

    d'ailleurs ça faisait partie des critères pour lesquels je voulais aller étudier en Finlande c'était de Euh... découvrir cette relation différente professeur-élève, que je trouve qu'on retrouve aussi en partie dans la vie professionnelle. Et je me rappelle, voilà, de pareil, appeler les professeurs par leur prénom.

  • Lucie

    Et est-ce qu'il y a d'autres choses qui t'ont surpris dans la culture norvégienne ou des petites traditions que tu as adoptées peut-être, en si peu de temps, des choses que tu as bien aimées ?

  • Lorette

    Je mange tellement plus de glace.

  • Lucie

    C'est vrai que les Norvégiens mangent de la glace toute l'année.

  • Lorette

    C'est assez marrant parce que j'aime énormément la glace. J'en mange en toute saison également.

  • Lucie

    Depuis toujours.

  • Lorette

    Depuis toujours, oui. Je suis arrivée au paradis. Pareil pour les bonbons, le chocolat. Et du coup, en fait, je me gave. Rien qu'avant de venir là, j'ai pris une glace caramel à un petit stand. Trop bonne, d'ailleurs.

  • Alban

    En plus, dangereux à Oslo parce que... Tu as tous les Narvesen, 7-Eleven, tous les petits stores comme ça qui vendent leur propre soft-ice, qui est un peu un équivalent d'un sundae, une glace à l'italienne, mais bon, vraiment basique. Mais dangereux quand même. Très dangereux,

  • Lorette

    très dangereux.

  • Lucie

    C'est quoi ton endroit préféré pour prendre une glace ?

  • Lorette

    Classique, moi je vais au Kiwi, je me prends un petit pot. Je prends rarement les individuels. Donc c'est vraiment, surtout les pots de glace. J'y vais pas.

  • Lucie

    T'as bien raison.

  • Lorette

    Je suis arrivée, j'ai pris plein de chocolat, forcément. Et déjà, le Freya est merveilleux.

  • Alban

    Tu vas faire des heureux.

  • Lorette

    Ah ouais ?

  • Alban

    En disant ça, c'est vraiment une fierté nationale. Ah ouais ?

  • Lorette

    Voilà, je les félicite pour ça. Mais même la sous-marque, en fait. Leur sous-marque de chocolat est délicieuse. C'est tout, tout.

  • Lucie

    C'est bien, franchement. C'est pas souvent qu'on a des invités qui sont super contents à propos de l'alimentation en Norvège.

  • Lorette

    Le sucré seulement.

  • Alban

    Ça s'arrête là ?

  • Lorette

    Ouais, ça s'arrête là parce que le choix dans les magasins est très limité sur beaucoup de points. Les féculents, par exemple. C'est même pas une question de forme de pâte. C'est tout bête, mais en France, on a Chipiak qui va faire tellement de différents mélanges de graines, de trucs, de machins. Et là, on arrive, s'il y en a, t'as un choix. C'est pas toujours facile de choisir quoi manger. Les steaks végés ne sont pas toujours incroyables. Il n'y a pas énormément de choix par rapport en France aussi.

  • Alban

    Ça a été difficile pour toi, tu dirais, de trouver tes repères de végétarienne pour faire tes courses ?

  • Lorette

    Un peu, parce que... Donc évidemment, il y a les œufs, alors sûr. Et alors, la plus grande souffrance qui m'a beaucoup... Mine de rien, c'est... Il y a des journées où j'ai travaillé toute la journée, parce que du coup, je fais le ménage chez des gens, globalement. Et en fait, je n'ai pas mangé de la journée. parce que des fois le matin je déjeune pas ou alors pas beaucoup et en rentrant j'ai juste envie de passer dans un kiwi un remas, un supermarché pour m'acheter un sandwich végétarien il y en a jamais ou alors soit il y en a plus, soit il y en a pas du tout et souvent il y a toujours du poulet, des crevettes, du saumon c'est vraiment au niveau en tout cas pour la nourriture à emporter,

  • Lucie

    des trucs comme ça je te rejoins parce que je suis végétarienne aussi ouais Enfin, pescétarienne. Ça a été compliqué. Maintenant, je le vis mieux. Mais peut-être aussi, maintenant, je sais quelle marque me plaise et quel steak me plaise. Et du coup, c'est un peu plus facile. Mais c'est vrai que je te rejoins sur le fait qu'il n'y a pas beaucoup de choix. Quand j'arrive en France, maintenant, les rayons pour végétariens, on arrive, on achète plein de trucs différents et tout. Et puis, on se fait plaisir. Et c'est vrai qu'en Norvège, c'est plus limité. On n'a pas des... des hypermarchés avec 50 marques différentes pour le même produit. Donc, je pense qu'une fois que tu sais ce que t'aimes, c'est plus facile d'être plus agréable.

  • Alban

    D'ailleurs, ça nous amène peut-être doucement, mais sûrement, vers un peu la vie étudiante à Oslo. Tu nous as donné tes petits conseils pour des petits régimes équilibrés. Est-ce qu'il y avait des endroits notamment pour aller, peut-être on peut commencer par aller manger à l'extérieur, que tu aimes bien toi en tant qu'étudiante ?

  • Lorette

    En fait, on va commencer à croire que je mange vraiment n'importe comment, ce qui est le cas.

  • Alban

    T'es étudiante, t'as le droit. Mais oui,

  • Lucie

    on mangeait tous n'importe quoi en étant étudiante.

  • Lorette

    Le plus simple, rapide, c'est 7-Eleven, Narveson. Je me prends une part de pizza parce que souvent, ils ont la version sans viande. Même si des fois, ils ne l'ont pas. Des fois, vraiment, c'est le mauvais jour et ça me met les larmes aux yeux. En fait, je ne me suis pas permis vraiment de faire des bouffes.

  • Lucie

    Et vous vous retrouvez dans certains bars ?

  • Lorette

    Alors, oui. Très vite, ça s'est senti parce que la première semaine, Globalement, tous les soirs, il y avait des trucs.

  • Alban

    Ça s'était organisé, tu dirais, par l'université ou les étudiants directement ? C'était comment ?

  • Lorette

    Alors du coup, je ne sais pas si en Erasmus, vous avez eu ça, mais il y a la Buddy Week.

  • Alban

    L'intégration,

  • Lorette

    en gros. Pendant une semaine, tu as des étudiants volontaires qui vont prendre en charge des groupes d'étudiants Erasmus et leur montrer un peu les activités à faire, les faire visiter. C'est vraiment super sympa. Ça permet vraiment de rencontrer du monde et de savoir un peu... ce qu'il y a à faire, ce qu'il y a à ne pas faire à Oslo. Je me souviens des premières journées, on est dans un amphi, il y a des gens qui présentent les habitudes de vie des Norvégiens. Ils étaient sur un ton, bien sûr, très caricatural, mais en même temps, ils étaient là, c'est un peu vrai, c'est ne vous asseyez pas à côté des gens dans le métro, ne faites pas ça, c'est vraiment tous les petits trucs comme ça. Durant cette Body Week, on a pu aller dans plusieurs bars.

  • Lucie

    Parce qu'on a fait les bars jeux de société, les bars machin. Il y a eu ce jour où j'ai payé un verre de vin à 11 euros.

  • Alban

    Plus jamais ?

  • Lorette

    Ce jour fait mal, ouais.

  • Lucie

    Pas beaucoup de vin dedans, bien sûr. Sinon, ce serait pas drôle.

  • Alban

    En plus, pour un étudiant,

  • Lorette

    ça prend déjà.

  • Alban

    C'est énorme.

  • Lorette

    On a arrivé qu'on a... Nous,

  • Alban

    on n'emmène toujours pas large. Mais en tant qu'étudiant, waouh.

  • Lucie

    Ouais, ouais,

  • Lorette

    ouais. Et puis en gros, c'est le bas maintenant.

  • Lucie

    C'est ça. C'est qu'en fait, dans les bars... normaux d'Oslo, c'est le prix. Et il y avait aussi un autre bar, Café Sarah. Vous connaissez du coup...

  • Alban

    C'est Café Sarah ou Café Sœur ?

  • Lorette

    Café Sarah. Oui, c'est dans la même rue,

  • Alban

    tout au bout. D'accord, ok.

  • Lucie

    Oui, je comprends. Dès les deux débuts. Les Norvégiens qui étaient buddies, ils ne se rendaient pas trop compte. Oh, on vous emmène là, vous allez voir, c'est super sympa. Effectivement, le lieu est génial, mais ma bière à 13 euros,

  • Lorette

    c'est un peu moins génial. Du coup, ils vous emmenaient quand même dans des bars normaux, pas avec des préétudiants.

  • Lucie

    Ils ont varié, en fait. Parce que globalement, pour la première semaine, je pense qu'ils ont dû se dire, on va leur donner les tips étudiants, mais aussi on va leur montrer les endroits vraiment sympas. Et donc, par contre, pour les étudiants, il y a vraiment des bars beaucoup plus abordables, où en fait, c'est le prix minimum qu'on peut trouver. Mais du coup, ça va être le prix français dans certaines villes. Par exemple, il y a Château-Neuf. c'est une association il y a plein d'événements dedans c'est super cool c'est au niveau de Meyer's Tuen donc t'as 6,50€ la bière attends mais c'est que pour les étudiants ou pas ?

  • Alban

    non ça m'intéresse je peux y aller au pire on prend une autre vas-y on t'écoute alors Shatner t'en as un deuxième comme ça là ?

  • Lucie

    j'en ai plusieurs après Chateauneuf je sais que c'est pas que pour les étudiants pour sûr après il y a les prix étudiants donc je sais pas c'est combien sans la carte étudiante mais ça doit être moins de 10 euros en tout cas. il y a Amathoren c'est en plein dans un milieu au milieu du village étudiant Sogn pareil 6,50€ la bière là on serait un peu plus démasqué peut-être peut-être avec des poussettes après non mais après Amathoren il demande pas la carte étudiante donc peut-être il s'est tellement noyé dans le village étudiant après il y en a un très très étudiant parce que c'est vraiment dans l'université il y en a deux en fait ça va être Yuwon et Hugues Lébeau. You One, c'est 4,50 euros la bière. Inbattable. Inbattable. Du coup, on peut s'en sortir dans des soirées étudiantes, dans des bars vraiment faits pour les gens qui n'ont pas envie de mettre beaucoup d'argent. Je dirais que le meilleur plan, c'est Châteauneuf pour le cadre.

  • Lorette

    Est-ce qu'il y avait des activités, des sorties que vous faisiez en tant qu'étudiant ? D'ailleurs, pas forcément qu'en tant qu'étudiant, mais qu'est-ce que tu as aimé faire ?

  • Lucie

    Euh, promener à le bas. Trop bien.

  • Lorette

    T'as bien aimé la nature à Oslo, pour se balader ?

  • Lucie

    Ouais. Bah, en arrivant chez vous, j'ai découvert un coin beaucoup plus isolé et naturel, du coup, parce que j'étais jamais allée dans ce coin-là.

  • Alban

    Est-ce que toi, du coup, la nature, on va dire, d'Oslo que tu connaissais peut-être avant, à certains endroits, c'était plutôt Soxvan, par exemple ?

  • Lucie

    J'y étais pas encore allée. Non plus ? La première fois que je suis allée à Soxvan, c'était il y a un mois et demi. Ok, ok. Ouais. Enfin si, j'y étais allée, mais de nuit. J'avais fait une randonnée. Donc, il y a aussi une assos étudiante qu'il y a dans un peu toutes les villes étudiantes en Europe. C'est l'ESN. Et du coup, vous connaissez peut-être.

  • Alban

    Ça me parle.

  • Lucie

    L'ESN, c'est pareil, des volontaires qui vont organiser plein de sorties d'événements. Parfois payantes, parce que pour financer aussi, puisque comme c'est des volontaires.

  • Lorette

    Ouais, donc t'as trouvé quand même des choses sympas à faire.

  • Lucie

    Carrément. Oui, parce que déjà, on a un avant-goût dans la ville. En fait, il laisse beaucoup de place à la verdure, aux arbres, au parc.

  • Lorette

    Au parc,

  • Lucie

    oui. Ça, c'est génial. C'est un truc qu'on ne trouve pas à Stockholm ou Copenhague, par exemple.

  • Lorette

    Est-ce que tu as été sur les îles ? Oui. C'est sympa, ça aussi.

  • Lucie

    Ça se fait là, oui. Les îles, c'est incroyable. C'est une chance de fou. C'est fou déjà d'avoir le bus, le tram, le métro et le ferry.

  • Lorette

    Avec ton même ticket.

  • Lucie

    Oui, le même ticket. Mais oui, les îles, c'est incroyable.

  • Lorette

    surtout au printemps quand il y a tous les petits canards qui font leurs petits bébés c'est vrai et nous comme tu l'as vu on est un peu plus retirés et c'est vrai qu'on en croise beaucoup des sortes de biches il y avait même un élan apparemment la dernière fois des

  • Alban

    blaireaux qui viennent faire nos poubelles c'est énorme il y a des vidéos d'eux en mode raide et ils sont 3 ou 4 et ils se font les poubelles un soir un soir que dis-je ?

  • Lorette

    une nuit J'entends Alba qui pleure devant la porte en bas. Je me dis, c'est bizarre, elle ne pleure jamais. Elle doit être malade, il faut que je la sorte. Je mets le harnais, la laisse. Il est 3h du matin, je suis encore un peu endormie. J'ouvre la porte et là, je vois trois gros blaireaux. en train de faire notre poubelle. Et ils ont des ongles hyper longs. Enfin, des griffes, d'ailleurs, pas des ongles. Et nous, notre poubelle, elle est à rayures. Et ils étaient là en train de prendre les trucs. Et moi, j'ouvre la porte. Ils me regardent. Je les regarde. Je referme la porte et je dis... Ah !

  • Lucie

    J'ai eu trop peur.

  • Lorette

    Ils ont dû avoir autant peur que moi. Et c'est pour ça, en fait, qu'elle était complètement folle. Elle devait la sentir, mais... Voilà, il y a des blaireaux.

  • Lucie

    C'est trop mignon, je trouve. Et pour le coup... Je suis allée à Stockholm et à Copenhague. On sent vraiment la différence en termes de nature et en termes de calme aussi. C'est impressionnant.

  • Alban

    C'est une ville beaucoup plus animée.

  • Lucie

    Copenhague, j'y suis allée l'été. Mais c'est hyper vivant. C'est un doux mélange. Stockholm, j'ai un peu moins aimé. Il y a un côté plus business, un côté plus superficiel. Oslo, c'est... Tout l'inverse, ça va être... Il y a effectivement le côté business, tout simplement, dans le mode de vie des Norvégiens, mais l'aspect nature est très présent, la sérénité, c'est peaceful, c'est trop bien. Et Copenhague, c'est un peu ce truc... Les gens sont très... En tout cas, je suis restée que trois jours, donc je ne peux pas trop dire, mais on a l'air heureux, naturel, vivant. Et en même temps, il y a cette sérénité qu'on retrouve en Norvège.

  • Lorette

    Et toi, la semaine, du coup, on a compris que tu avais beaucoup d'heures de cours. Tu faisais aussi des jobs étudiants. Donc, dog-sitting, ça, on sait. Tu as mentionné que tu faisais des ménages.

  • Lucie

    Oui.

  • Lorette

    Et d'autres jobs, ou c'était principalement ça ?

  • Lucie

    Que ménages ? À la base, j'avais proposé baby-sitting, puis une dame m'a proposé de ménage. Et au final, en fait, bouche à oreille, puis j'ai remis une annonce. En fait, j'en ai mis deux, une au début, puis une un peu plus au milieu. Beaucoup de gens sont intéressés par le ménage. Donc,

  • Lorette

    ça a été facile de trouver un job étudiant à côté des cours ?

  • Lucie

    Oui. Le groupe, la communauté française à Oslo, est très utile pour ça. C'est allé assez vite. D'ailleurs, mes potes étaient là. Comment t'as trouvé tout ? Je me suis dit, écoutez, il y a ce groupe. Allez-y. Allez-y. Donc, ça a été relativement facile. Puis, ça m'a beaucoup aidée financièrement.

  • Lorette

    Oui, parce que la Norvège, elle reste chère quand même.

  • Lucie

    Oui. mon père me donnait beaucoup d'argent par mois mais avec le loyer en fait ça faisait 250 euros qui me restait pour vivre ce qui en fait en Norvège n'est pas énorme du tout même si tu ne sortais pas ne serait-ce que te nourrir c'est pour ça avoir un job c'était vraiment bien après il y a les bourses aussi dans quel cas tu as le droit à une bourse ? la bourse Erasmus ça c'est bon à savoir ça peut faire peur financièrement en Erasmus mais pour un semestre tu as Moi qui ne suis pas boursière, pour un sommet, j'ai eu 1200 euros. C'est quand même... Ça aide beaucoup pour le loyer, pour les choses. Du coup, les boursiers ont plus. Donc ça peut aider, ça peut encourager à venir. Et tout le monde n'est pas au courant.

  • Alban

    En tout cas, c'est bien que tu en parles. Parce que dans tous les cas,

  • Lorette

    pensez à Boursier Rasmus.

  • Alban

    Ça existe et pas forcément si on est boursier à la base.

  • Lucie

    Ouais, exactement. Là où je suis un peu déçue, c'est que... Du coup, je me rends compte que j'avais rarement de jours libres. Parce que lundi, cours, mardi, travail, mercredi, cours, jeudi, travail, vendredi, cours et travail parfois. Et au final, quand j'avais plus cours, je continuais de travailler. Il y avait des journées où c'était assez épuisant et du coup, j'avais plus la force de vraiment faire quelque chose après.

  • Lorette

    Elle était juste pour toi,

  • Lucie

    quoi. C'est ça. Donc effectivement, des fois, en rentrant du travail, je me posais un petit café, j'écrivais, je faisais des petits trucs. Mais en fait, ça prend la journée quand même.

  • Lorette

    Est-ce que le week-end, parfois, tu arrivais à faire des petites activités ?

  • Lucie

    Ouais, quand même. Tu faisais quoi ? Au final, je passais beaucoup de temps avec Képa. Donc le week-end, on faisait surtout des trucs ensemble. On pouvait aller à un café. Surtout pendant la révision, on allait beaucoup dans des cafés. Ce qui permettait aussi d'avoir ce côté où parfois on prend des petites pauses.

  • Lorette

    Un café en particulier, à nous citer.

  • Lucie

    Alors, la chaîne Espresso House, particulièrement. Justement, dans mon carnet, j'y suis allée mardi. dit. Et en écrivant, comme je suis à la fin de mon Erasmus, je parle un peu justement de mon expérience plus dans la globalité et plus la manière dont je suis reconnaissante.

  • Lorette

    Tu as un carnet sur ton Erasmus ?

  • Lucie

    Oui, j'en ai acheté un quand je suis arrivée. Du coup, au début, j'écrivais un peu ce qui me surprenait. J'aurais dû le prendre. J'écrivais un peu ce qui me surprenait. Par exemple, je sais que j'ai fait une liste des choses qui m'ont surprise. Tesla.

  • Lorette

    Ah oui, il y en a beaucoup.

  • Lucie

    Le bruit de cette voiture électrique est partout. Et donc, du coup, j'écrivais dans mon petit carnet. Puis là, je me dis, bon, allez, je vais parler d'Espresso House. Et j'ai dessiné le logo et j'ai mis... C'est quand même un truc qui m'a beaucoup accompagnée pendant mon Erasmus. J'ai dessiné les petits trucs que je prenais à chaque fois. Le cannelle bowl, le cookie noix de pécan et l'espresso. Et le thé passion green. Je recommande, je ne sais pas si vous l'avez déjà eu. Je ne l'ai pas coupé. Incroyable. Donc, c'est assez cher, mais c'est une valeur sûre. Et puis aussi, le gros avantage, c'est que ça ferme tard.

  • Lorette

    C'est vrai qu'ici, tout ferme tôt. Ça ferme à quelle heure ?

  • Lucie

    Ça dépend lesquels. Celui qui va être vers Ackerbriege, il ferme à 21h. Donc gros, gros point fort quand tu dois réviser des trucs comme ça.

  • Alban

    Ça me fait penser, par exemple, les grosses périodes de révision. Est-ce qu'il y a une bibliothèque via l'université ? Il y a des endroits aussi qui sont bien pour pouvoir réviser, passer du temps ?

  • Lucie

    La bibliothèque de l'université d'Oslo est géniale. En fait, l'université d'Oslo est géniale. Je ne sais pas si vous avez déjà passé à travers. Non,

  • Alban

    même pas vraiment.

  • Lucie

    Elle est très, très belle. Parce que oui, fun fact, je suis trompée de journée d'intégration et je suis allée à celle d'Oslo. C'est la mûte.

  • Lorette

    Le premier jour.

  • Lucie

    T'avais trop bu la veille ou quoi ? C'était vraiment le lendemain.

  • Alban

    De la fameuse arrivée que tu viens.

  • Lucie

    En fait, j'ai eu un mail, parce qu'il y avait d'autres gens de ma fac. qui faisait un Erasmus à Oslo, mais à Oslomet. Et en fait, ma coordinatrice, elle m'a mis dans le groupe d'un mail qui était adressé aux étudiants d'Oslomet. Et du coup, je vois l'adresse, c'est ça pour la Buddy Week. Je reçois des messages. Demain, c'est tel truc et tout. Donc j'y vais. Madeleine m'accompagne. Et on est très, très à l'aise. Mais voilà, ça va, ça reste une Buddy Week. C'est un peu le truc où au début, on se dit ça, on se dit que la Buddy Week, c'est un peu compliqué au début. Et au final, à la fin de la journée, il y a une fille de mon groupe de buddies qui me dit... Elle me demande ce que je fais. Je fais littérature. Et toute la journée, les gens m'ont dit « littérature ? Il y a ce cours-là au Slumet ? » Marrant. Et moi,

  • Lorette

    je n'ai pas capté.

  • Lucie

    À la fin, il y en a une, elle me dit « t'es vraiment inscrite au Slumet ? Parce que tu parles aussi du I.O. » Parce que j'ai dû poser une question en mode... Mais du coup, est-ce que U.I.O.

  • Alban

    est aussi... L'insulation. Oui, voilà, exactement.

  • Lucie

    Parce que je savais qu'il y avait eu Ayo qui existait aussi. Et du coup, je me suis dit, est-ce qu'il y a un lien ? Elle m'a dit, non, c'est vraiment deux universités différentes. Je me suis dit, t'es sûre ? Je me suis fait regarder, si ça se trouve, t'es pas au bon endroit. Je me suis dit, oh non, quand même.

  • Alban

    Je suis pas neuneu non plus, merci.

  • Lorette

    Elle me prend pour qui ?

  • Lucie

    Le lendemain, je lui ai envoyé un message. Je lui ai dit, t'avais raison. En fait, j'ai beaucoup senti la différence d'ouverture, de conversation. Quand je suis arrivée dans cette université-là, les gens étaient beaucoup plus tranquilles, beaucoup plus ouverts, même ouverts d'esprit, j'ai envie de dire.

  • Lorette

    C'est intéressant que tu aies senti une différence, que ce ne soit pas exactement pareil.

  • Lucie

    En tout cas, l'université d'Oslo, c'est génial. Il y a un super cadre. Déjà, c'est beau, je trouve. Il y a un côté un peu building, mais qui est quand même très beau parce que c'est des buildings couleur briques, un peu super sympa. Il y a une fontaine au milieu, il y a de la végétation. La bibliothèque est énorme.

  • Lorette

    d'aller parfois réviser là-bas.

  • Lucie

    Ouais, parce qu'il y a beaucoup de place. Il y a plusieurs bibliothèques, d'ailleurs. Il y en a minimum deux à ma connaissance. Il y a plusieurs cafés. C'est un petit microcosme. Ouais, ouais.

  • Alban

    J'ai une question rapide, là. Les repas du midi, est-ce que tu avais accès à une cantine avec des prix particuliers pour les étudiants ?

  • Lucie

    Il y a un self. Bon, déjà, il y a un bon prix, bonne prise dans le truc. Donc, tu peux t'acheter un petit magasin avec des prix assez tranquilles. Ça va. Après, au-dessus du bon prix, il y avait un self, en fait, comme un crousse, mais en version un peu plus sophistiquée, j'ai envie de dire. Mais ce n'est pas excessif. C'est moins de 10 euros le plat.

  • Alban

    Je pose la question parce qu'en Finlande, ça, c'est quelque chose qui m'avait marqué. Donc, il y avait les logements qui, pour un pays cher, pour des étudiants, étaient vraiment pas chers du tout. Et les repas du midi qu'on payait, qui étaient de bonne qualité et qu'on payait 2 euros et quelques. Et il y avait de quoi faire des activités peut-être sportives aussi sur le campus ?

  • Lucie

    Oui. Pour les étudiants, il y a une assoce que tu passes forcément par là, que ce soit pour te loger ou pour les associations sportives et tout. C'est SIO. Du coup, c'est de ce dont je parlais pour le logement. Donc, ils s'occupent aussi des structures sportives, plutôt. Ils ont une piscine, ils ont une... Dans l'université, il y a un gymnase. Il y a l'abonnement à à peu près 25 euros par mois pour vraiment pouvoir accéder à à peu près tout. Il faut juste s'inscrire la veille pour participer à tel cours ou... Je pense que c'est même possible de rejoindre directement. Kepa aurait pu en dire plus parce que lui, du coup, il faisait du Jiu-Jitsu avec SAO. Et il avait juste à aller sur l'appli et booker pour la veille ou même le jour même, je pense. Il me semble qu'il y avait des petites activités sportives. Il y avait du yoga. Mais a priori, il loue des kayaks à SAO aussi, des tentes, des trucs un peu... Enfin, il y a un peu plein de trucs organisés. SAO, c'est pas mal aussi parce qu'il y a ce truc de recycling où en fait... euh... Au niveau de Cringeshow, par exemple, j'ai accompagné un ami là-bas qui travaille pour SAO et qui s'occupe tous les samedis de gérer un genre de... de bâtiments où tu as plein de vêtements, d'objets, de livres à disposition que les gens viennent apporter parce qu'ils ne s'en servent plus. Et d'autres gens viennent les récupérer. Un peu comme le même système des capines téléphoniques. J'utilise plus, je le donne et les gens récupèrent. Ça, c'est super aussi parce que pour les étudiants, c'est super bon à savoir parce que ce n'est pas intuitif. Il faut le savoir. Moi, je ne savais pas avant qu'Adriane m'en parle.

  • Lorette

    Oui, donc tu nous disais dans ton livre, tu faisais des cafés, des balades avec Alba. Tu t'es baignée aussi dans le lac aujourd'hui. Tu nous l'as dit avant d'enregistrer. Tu t'es baignée dans le fjord ?

  • Lucie

    Le fjord, oui, après le sauna. Oui,

  • Lorette

    après le sauna. C'est le sauna, c'est aussi une bonne tradition,

  • Lucie

    ça. Incroyable, incroyable. Du coup, pareil, je ne sais pas si vous connaissez Clean Fjord. C'est super bien, c'est pas cher du tout. C'est une assos, donc tu peux avoir un sauna pour pas cher. Et puis, t'es autonome, quoi.

  • Alban

    tu arrives tu mets le code tu fais ton sona ton petit truc puis tu repars génial c'est pour ça qu'il faut qu'on parle des étudiants ils ont toujours les meilleurs plans quoi c'est trop bien pour le coup c'est vachement bien parce que ça rend le sona accessible parce que j'ai vu les prix des autres trucs c'était genre 30 euros t'as

  • Lucie

    une soirée ou un événement qui t'a marqué pendant ton Erasmus il y a eu cette soirée justement où on est allé sur l'île c'est laquelle la première ? Of the Year avec des petites canettes de cidre, parce que du coup, je ne savais pas, mais le cidre est très très apprécié, incontournable ici, alors que le cidre vient de ma région à la base, ça m'avait fait un peu rire. Donc on y va, et c'était avec une copine norvégienne, donc cette copine s'appelle Maggie, et elle m'a beaucoup aidée à comprendre un peu les différences culturelles aussi, j'aurais une anecdote d'ailleurs par rapport à ça. Mais ouais, juste, cette soirée paisible où en fait... On se pose sur ces fameux rochers, là. Il y a juste l'eau autour de nous et on parle avec un cidre. Et on voit les petites Ausha qui passent avec leur bébé. Et c'était un petit truc hors du temps, un peu.

  • Lorette

    Ouais, ouais, je vois très bien.

  • Lucie

    C'est vraiment l'avantage qu'il y a en Norvège, c'est qu'il y a beaucoup de moments hors du temps quand on se retrouve au milieu de... En tout cas, de ce petit côté naturel. Même si c'est pas la nature pure comme autour de chez vous, ça peut être... Un parc ?

  • Lorette

    Non, mais tu as raison. Et tu vois, là, je viens de trouver les mots parce qu'on s'est fait interviewer pour un autre podcast et nous demander ce qu'on aimait bien et tout. Et j'arrivais... Je disais la nature, quand je suis seule dans la nature. Mais en fait, c'est ça que je cherchais à dire. Parfois, je trouve que c'est des moments hors du temps, des moments suspendus. Effectivement, quand je suis avec Alba, dans la neige, dans la forêt, qu'il n'y a personne, que j'entends juste le bruit de mes... pas sur la neige et tout, j'ai vraiment l'impression que c'est des moments suspendus et pourtant je suis dans une capitale.

  • Lucie

    Des fois quand je rentrais, surtout au début quand il neigeait encore, je rentrais de soirée à 4-5h du matin, j'avais le chemin, il neigeait, j'entendais comme tu dis, le bruit de mes pas dans la neige et juste tu regardes autour de toi, t'es juste content parce que tu te sens en sécurité aussi. Aussi.

  • Lorette

    C'est clair.

  • Lucie

    Et je sais pas, il y a ce truc où t'es seule. Parce qu'à partir d'une certaine heure, je dirais 22-23 heures, en hiver, il n'y a plus personne dans l'hiver. Peut-être une ou deux personnes qui vont promener son chien, mais il n'y a plus personne, c'est vide.

  • Lorette

    Et tu disais que t'avais aussi des amis norvégiens.

  • Lucie

    J'ai une copine norvégienne, Maggie. C'était une buddy dans le groupe que j'ai intégré en étant père. J'ai rencontré un peu. Et donc Maggie, directement, elle me dit « Ah, tu viens de France ? » Et elle commence à me parler français avec un accent. Et récemment, elle a compris qu'elle aimerait être professeure de français en Norvège ou l'inverse, peut-être. Et elle m'a expliqué un peu certains trucs. C'est à elle que je posais toutes les questions, en fait, de différences culturelles. Et du coup, oui, j'avais une anecdote là-dessus. Au début, pendant la Body Week, justement, elle a fait ça. J'étais avec quelques personnes, beaucoup de Norvégiens. Et je discutais avec un peu tout le monde, mais avec un garçon, sans qu'il y ait d'ambiguïté, qui s'appelle Didrik. Je ne sais pas si c'est très français, mais moi, je l'appréciais. J'apprécie discuter avec quelqu'un. Je vais chercher une bière, je vais en prendre une. Et qu'elle ne fût pas mon erreur.

  • Alban

    Dideric, il est de quelle nationalité ?

  • Lucie

    Narvégien.

  • Alban

    Ah oui, oh là là.

  • Lucie

    Du coup ? Je n'étais pas au courant qu'il y avait un malentendu. Mais en fait, du coup, Maggie, elle était là. Elle était amie avec Dideric. Donc, entre deux, j'ai revu les deux. Voilà, j'ai rediscuté avec Dideric. C'était sympa. Avec Maggie, c'était sympa. Et un autre jour, après une soirée, ils sont tous les deux et je les rejoins. Et on va manger un kebab, un truc comme ça. Et j'offre des frites à Maggie.

  • Alban

    Il a perdu le peuple des driches.

  • Lucie

    Et en fait, je voyais, ils parlaient entre eux en norvégien. Moi, juste, je faisais ma petite vie, on rigolait bien, vraiment. Je garde un très bon souvenir de cette soirée. Quelque chose comme un mois après, je revois Maggie seule à seule. Et je dis, on pourrait proposer à Diderik de venir. C'est quelqu'un, je ne l'avais pas revu depuis. C'était dans la buddy week, en fait, on rencontre tellement de personnes. Donc, il y a des personnes avec qui il y a un petit lien qui se créait, mais pour quelques jours. Et puis après, ça s'est tombé. Donc je dis, on pourrait proposer à Didrik, vu que toi tu lui parles encore, ça pourrait être cool. Et du coup, j'envoie un message à Didrik, je fais, hé, tu fais quoi ce soir ? Et sauf qu'elle me dit, bon ok Laurette, il faut que je te dise un truc. Tu vois, quand on parlait en norvégien au kebab, on rigolait beaucoup parce qu'offrir quelque chose à un Norvégien ou une Norvégienne, ça veut dire que t'es intéressée, ça veut dire que tu veux qu'il se passe plus. Et le truc, c'est que t'as offert une pierre à Didrik et... déjà il pensait vraiment que t'étais à fond sur lui machin et tout et alors moi moi ça m'a énervé j'étais là c'est bon il se prend pour qui et après j'offre les frites à Maggie et du coup entre eux ils étaient là mais du coup elle veut qu'il fasse ce que c'est là il leur plaira à trois c'est chelou ça

  • Lorette

    se trouve ils se sont dit ça c'est possible et ils ont dû se dire que j'ai été complètement et toi en fait t'étais pas du tout intéressée par ni là ni par rien ni par non mais pour le coup t'étais juste sympa en leur offrant non mais trop drôle quoi truc à savoir, moi je le savais pas maintenant je suis en train de me dire mais j'espère que non mais j'avoue,

  • Alban

    en vrai moi je faisais genre oui oui j'ai compris tout de suite mais je suis en train de me dire aussi à qui je vais faire quand je faisais des,

  • Lorette

    tu vois avec des collègues et tout je me dis punaise ça se trouve ça s'est arrivé quand j'étais dans mon Erasmus en Finlande,

  • Alban

    je me rappelle il y a un professeur quand je suis arrivé il avait expliqué la courbe un peu d'adaptation d'un Erasmus tu peux parfois arriver à être très déçu ensuite complètement partie en up, t'adores, et puis après, hop, peut-être que ça redescend un peu et en fait, t'arrives à un niveau de stabilité. Toi, quelle a été un peu ta courbe à toi ? Est-ce que t'as été toujours en up ? Il y a eu des downs ? Comment ça s'est passé ?

  • Lucie

    Moi, j'étais hyper euphorique au début, parce qu'il y avait justement ce côté différent, il y avait la neige, et puis rencontrer plein de nouvelles personnes.

  • Alban

    Puis t'étais à l'étranger,

  • Lucie

    quoi. J'étais à l'étranger, c'était la première fois que j'allais à l'étranger. C'est fou. J'étais déjà allée en Angleterre, mais j'étais toute petite. tous mes amis, parce que moi, mes amis en France sont très très importants pour moi. Et j'ai décidé de prendre cette pause. Il y avait le côté très euphorique. Comme j'ai dit, j'étais tout le temps en soirée. Socialement, c'était très très intense. Le côté visite aussi, émerveillé par les statues. Il y a des statues partout. Et j'adore. Ça donne un charme énorme à la ville. Cette euphorie-là, elle a duré, je dirais, janvier-février. Après, effectivement, il y a eu cette stabilité qui a commencé à s'instaurer. Il n'y a pas eu de moment où j'ai été déçue. Il n'y a pas eu de moment où j'ai eu...

  • Lorette

    Tu n'as pas eu de coup de blouse ?

  • Lucie

    J'ai fait de l'anxiété, mais c'était purement personnel, en fait. Ça n'avait pas de lien avec...

  • Alban

    Avec l'anxiété d'être à l'étranger ?

  • Lucie

    C'était plus... Et justement, je pense que le fait d'être à l'étranger, ça m'a aussi aidée à traverser ça par moi-même. En fait, je n'ai pas de psy, je n'ai pas de support vraiment concret. En fait, c'est hyper formateur de devoir se débrouiller. l'anxiété c'est ça, il faut s'y confronter pour se rendre compte qu'on est capable de s'en sortir.

  • Lorette

    Ça m'amène à ma question. Est-ce que Oslo, c'est une ville où tu aurais aimé rester un peu plus longtemps ?

  • Lucie

    Carrément. Tout le monde, parce que nous, avec Kepa, on est les derniers à partir. Mais du coup, on a vu tout le monde partir. Tout le monde est triste. Non seulement parce qu'évidemment, on s'est fait des amis, des choses, des rencontres. Mais aussi le cadre, comme je disais, Léna, quand elle est rentrée, elle n'était pas bien à cause de ce côté agressif de la France. Et elle a dit, moi, Oslo, je vais y retourner. Je sais que je vais y vivre dans ma vie.

  • Alban

    Ça me rappelle moi trop ma fin d'année d'Erasmus en Finlande, où j'étais, je me revois très bien, une des dernières soirées où il y avait tout mon groupe d'amis proches. Et c'était quand il y avait eu moi un film qui m'a... hyper marquée quand j'étais jeune, c'était L'Auberge espagnole. C'est l'histoire d'un étudiant qui part en Erasmus à Barcelone. J'avais adoré le film, ça m'avait hyper marqué. Moi, mon frère, c'est pour ça qu'on était même allé à Barcelone, repérer les endroits du film, enfin bref. Et il y a eu ensuite le deuxième film, Les Poupées russes, et Castel Chinois est sorti quand j'étais moins en Erasmus. Et je me rappelle voir ce film avec mes amis lors des derniers soirs. Je commençais à ce moment-là, je crois déjà, à être hyper, hyper nostalgique et à prendre sur moi, tu vois, pour pas... De dire c'est la fin, on va se quitter, je vais quitter la falande dont je suis tombé amoureux. Mais bon, j'étais déjà hyper chargé émotionnellement. Mais par contre, quand on a dit au revoir à la première défi de ce groupe, rideau, j'étais cuit. C'était trop dur. De dissoudre ce groupe, on était aussi proches.

  • Lucie

    Après, vous avez encore un contact ?

  • Alban

    On est toujours en contact. Et elle, d'ailleurs, en tout cas, la première de ce groupe-là, vit à Copenhague.

  • Lucie

    Marrant. Ce qui va être dur, ça va être... En France, les gens se plaignent, ils sont agressifs. C'est très cliché, mais en même temps, il y a quelque chose où tu arrives en France, tu le sens.

  • Alban

    Je l'ai eu aussi, d'ailleurs, la claque retournée à ce moment-ci. Donc, c'est un vrai truc. Je pense que tu l'auras aussi.

  • Lucie

    Yes ! En plus, je reste trois jours à Paris. Je reste chez... On se claque.

  • Alban

    Ah oui, la peau américaine.

  • Lorette

    Il y a une tradition qui t'a marqué du coup.

  • Lucie

    Les tenues traditionnelles. Ouais. Incroyable, c'est magnifique.

  • Lorette

    Le 17 mai du coup, ça t'a...

  • Lucie

    En fait, ça m'a marqué dans le sens où c'est une belle manière d'aimer son pays. Parce que j'ai regardé la parade avec toutes les écoles qui défilent. Tu mets un drapeau français à la place, ça prend une autre tournure.

  • Alban

    Je ne pourrais pas interpréter pareil aussi. C'est ça. Heureusement.

  • Lucie

    Et du coup, il y a vraiment un amour pour leur pays qui est à la fois justifié. Aussi, il y a beaucoup, j'ai l'impression qu'en Norvège, il y a aussi beaucoup d'hypocrisie sur certains points. Tout va bien, mais bon, il y a une loi qui interdit les SDF d'être dehors, des trucs comme ça. Il y a quand même certaines zones d'ombre. Des zones d'ombre, c'est un bon mot. À part ça, c'est quand même un pays avec énormément d'avantages. Rien que le fait que là, on est le mois des fiertés. Il y a des drapeaux LGBT partout, c'est génial ça je crois que c'est aussi beaucoup les pays nordiques parce qu'à Copenhague c'était un peu pareil mine de rien c'est une avancée énorme c'est un truc qu'on ne trouve pas du tout en France et donc il y a beaucoup d'ouverture donc ouais je comprends qu'ils soient assez fiers de leur pays et juste le

  • Lorette

    7 mai tu ressens vraiment cette fierté norvégienne et nuit t'as envie d'en faire partie j'ai vu les écoles défiler et

  • Lucie

    Et vraiment, je sautillais. Et puis, il y avait beaucoup d'écoles musicales avec des tambours. Alors, j'étais prise par le rythme. Et alors, mais tous les enfants se retournaient et me regardaient. Soit ils avaient un petit sourire parce que, bah... Déjà, c'est bizarre pour eux de voir des cheveux colorés. J'ai une mouche sur le genou. Ils fixaient beaucoup ma mouche. C'était très intriguant. Mais en même temps, des fois, ils étaient, mais, choqués de voir autant d'enthousiasme. Parce qu'en fait, c'est vrai qu'autour... Les Norvégiens, ils regardent.

  • Alban

    On arrive à la fin de cet épisode. Laurette, on a une dernière question pour toi. Est-ce que tu as un ou quelques conseils à donner à un futur étudiant Erasmus qui arrive à Oslo ?

  • Lucie

    Déjà, profiter de la nature. Dans les petits tips, il va y avoir... Déjà, ça ne coûte rien de se mettre dans le groupe Facebook La Communauté Française à Oslo. Ça peut vraiment aider pour le coup. Faire attention, première semaine, à ne pas dépenser trop d'argent. ça va vite les musées les musées d'Oslo sont incroyables tips très bon à savoir le musée Munch le mercredi soir c'est gratuit le musée national je crois pas avoir payé très cher 8 euros un truc comme ça après le Framuseum qui est vraiment sympa aussi pas cher du tout si il y a des gens qui ont des questions vous pouvez mettre mon contact et trop bien il n'y a aucun souci je serais trop contente de répondre on mettra ton contact dans l'épisode en tout cas merci beaucoup

  • Lorette

    de nous avoir raconté ces quelques mois à Oslo. Et bravo pour cette première expérience à l'étranger.

  • Alban

    Merci pour Alba. Elle va être triste que tu partes.

  • Lorette

    Ouais, c'est clair.

  • Alban

    Merci encore, Laurette, d'être venue ici et de nous avoir partagé ton expérience. On espère qu'elle servira à plein d'autres Erasmus comme toi.

  • Lucie

    J'espère aussi.

  • Lorette

    Et puis, en attendant, on vous dit à très bientôt chez nous,

  • Alban

    sous les aurores.

  • Lorette

    Si cet épisode vous a plu, pensez à nous laisser une note et un avis sur votre application d'écoute préférée.

  • Alban

    Ou un commentaire sur YouTube, ça nous aide énormément à faire grandir le podcast.

  • Lorette

    Merci et à très vite pour le prochain épisode.

Description

Embarquement immédiat pour une plongée dans la vie d’étudiante Erasmus en Norvège !


Lorette, venue tout droit de Normandie, nous raconte avec sincérité et humour ses premiers pas à Oslo : du choc culturel au logement étudiant, en passant par la fameuse « Buddy Week », les soirées, la nourriture (glaces et chocolats inclus !), et ses découvertes parfois déroutantes des traditions norvégiennes.


Comment trouver un logement étudiant ? À quoi s’attendre niveau budget ? Quelle différence avec la fac en France ? Laurette partage ses bons plans, ses galères et ses coups de cœur, pour démystifier la vie d’étudiant étranger en Norvège.


Un épisode parfait pour tous ceux-les qui rêvent d’Erasmus, envisagent de s’installer en Norvège ou sont simplement curieux-se de la vie au nord. Mettez-vous à l’aise et rejoignez-nous Sous les Aurores ! ✨


❤️ Si cet épisode vous a plu, pensez à vous abonner, à laisser un petit mot ou 5 étoiles sur votre appli d’écoute préférée – et surtout à le partager autour de vous !


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Lucie

    Salut, c'est Lucie.

  • Alban

    Salut, c'est Alban.

  • Lucie

    Trentenaire et parent de deux petites filles.

  • Alban

    Bienvenue dans Sous les Aurores.

  • Lucie

    Le premier podcast réalisé par un couple de Français en Norvège.

  • Alban

    Sous les Aurores, c'est le podcast haut en couleur qui vous emmène vivre toutes les nuances de l'expatriation et de l'immigration en Norvège et bien au-delà.

  • Lucie

    Que vous soyez déjà expatrié, immigré, que vous rêviez de le devenir ou que vous soyez simplement curieux de découvrir d'autres façons de vivre, ce podcast est fait pour vous.

  • Alban

    Alors, mettez-vous à l'aise, servez-vous une bonne tasse de thé ou un verre de vin. et rejoignez-nous sous les aurores. Au menu, discussion sincère,

  • Lucie

    moment de rire et d'émotion,

  • Alban

    et surtout, beaucoup de belles découvertes.

  • Lucie

    Alors, bienvenue chez nous sur un nouvel épisode de Sous les aurores.

  • Alban

    Bonjour à tous et bienvenue sur un nouvel épisode de Sous les aurores. Aujourd'hui, nous recevons pour la première fois On n'est pas peu fiers. Une étudiante en Erasmus. Et ça nous parle beaucoup parce qu'on a beaucoup vécu avant la Norvège à l'étranger. J'ai été en Erasmus. Merci d'être là.

  • Lucie

    Est-ce que tu peux nous dire comment tu t'appelles ? Depuis combien de temps vis-tu en Norvège ? Dans quel domaine étudies-tu ? Et si tu peux nous partager déjà un petit culture-choc que tu as vécu à ton arrivée ou que tu continues de vivre.

  • Lorette

    Donc moi, c'est Laurette. Je suis arrivée au mois de janvier, le 12 exactement. J'étudie la littérature. Globalement, les profs ont dit, il faut que tu t'éclates, donc tu prends ce que tu veux.

  • Lucie

    Tu étudies quoi du coup ici ?

  • Lorette

    Alors, j'ai que trois cours déjà. C'est classico-mythologie, donc mythologie classique, culture populaire coréenne et philosophie du langage.

  • Alban

    Waouh !

  • Lucie

    Hyper intéressant.

  • Lorette

    Carrément.

  • Lucie

    Tout en anglais du coup.

  • Lorette

    Ouais. Mais le truc le plus agréable, c'était... le calme par rapport à la France. Et juste le fait que... Moi, ce qui m'a vraiment surprise, c'est quand je rentrais après une soirée, première semaine, et en fait, je n'avais pas à regarder toutes les cinq minutes derrière moi. C'est agréable. Ça, c'était le premier truc vraiment qui m'a surprise, je pense.

  • Alban

    C'est hyper intéressant que tu parles de ça, parce que c'est vrai que... Alors nous, on est arrivés ici déjà plus étudiants. C'était plus en lien avec le boulot, par exemple, mais quand on voyageait... Beaucoup pour le travail. Je me rappelle que toi, tu rentrais parfois très tard, quand tu rentrais de l'aéroport ou quoi. Et pareil, c'était pas un problème. C'est super agréable. Un luxe, ouais.

  • Lucie

    Et toi, d'où tu viens à la base, en France ?

  • Lorette

    De Normandie. Donc j'ai grandi vers Fécamp, Fécamp et Trotat, tout ça.

  • Lucie

    Trop beau et Trotat.

  • Lorette

    Et puis sinon, j'ai fait mes études à Caen jusque là.

  • Lucie

    D'accord, je vais bouger.

  • Alban

    Mais avant de passer à la suite, revenons quand même sur comment nous nous sommes rencontrés. Parce que ce n'était pas au détour d'une soirée étudiante. Malheureusement, ce n'est plus trop au programme pour nous. Mais alors, comment ça s'est fait ?

  • Lucie

    Sur le Facebook, le groupe des Français en Norvège, je crois que Laurette avait mis une petite annonce en disant qu'elle proposait ses services. Et du coup, je lui ai... écrit un message pour savoir si elle pouvait promener Alba de temps en temps quand on avait un peu des soucis, quand j'étais en voyage principalement. Et elle a accepté. Et du coup, elle s'est bien occupée d'Alba pendant quelques temps, quelques promenades, le temps de quelques promenades.

  • Alban

    Alba, pour ceux qui ne savent pas, c'est notre chienne.

  • Lucie

    Oui, un gros morceau de 30 kilos. Donc quand même, c'était une sacrée responsabilité.

  • Alban

    C'est clair.

  • Lorette

    très heureuse quand j'ai reçu ce message. Ouais,

  • Lucie

    c'est vrai.

  • Lorette

    Parce que j'avais jamais eu une proposition de dog-sitting et là, est-ce que ça te dirait de promener un chien ?

  • Lucie

    Évidemment !

  • Lorette

    Évidemment ! Et quel chien !

  • Lucie

    Est-ce que tu peux nous dire un peu plus pourquoi avoir choisi Oslo pour ton Erasmus ?

  • Lorette

    Déjà, moi, la décision de partir en Erasmus, ça s'est faite un peu au dernier moment. Donc, en fait, globalement, les inscriptions en Erasmus se passent la deadline, je crois, c'est en janvier. Les gens reçoivent les réponses deux, trois mois après, je crois. Et en fait, à Caen, et dans certaines universités, il y a des deuxièmes campagnes. Et moi, j'ai trois copines qui sont parties en Erasmus, une en Espagne, une à Amars, donc c'est à une heure de slow, et une au Canada. Et je me suis dit, en fait, ça m'a motivée. Et donc, je suis allée à la deuxième campagne pour au moins un semestre. Et dans les propositions, ce qui m'intéressait le plus... Alors, en littérature, il n'y a pas... tant de choix que ça. Encore moins en arts du spectacle, parce que j'avais la possibilité de faire les deux. Et en fait, Oslo, ça se démarquait vachement, surtout pour cette différence culturelle. Parce que j'avais le choix d'aller en Italie, par exemple. Même maintenant, à Oslo, je vois qu'en fait, italien, espagnol, français, il y a vraiment cette même nature de caractère.

  • Lucie

    Du sud,

  • Lorette

    quoi. C'est ça. Et je savais que j'ai une amie qui s'appelle Madeleine, qui était dans ma prépa. Son père est norvégien. Et effectivement, je l'ai rencontrée et j'ai vu la différence de caractère très, très clairement. Et de culture très accueillante aussi, d'une certaine manière. Je m'excuse d'être généreux, mais tiens, j'espère que ça te fait plaisir. Et Madeleine me parlait beaucoup de la Norvège, du coup. Et elle a fait son air espèce. Donc, un an à Amars. et ça m'a motivée pour vraiment découvrir un peu ce qu'il en était vraiment. Parce que c'est quand même, j'avais jamais voyagé moi avant.

  • Lucie

    Oui, ça fait un grand step.

  • Alban

    Voyager, tu dirais à l'étranger tout court ou comment c'était ?

  • Lorette

    À l'étranger, parce qu'en France, j'ai de la famille un peu partout, donc ça va, j'ai quand même pu voyager en France.

  • Alban

    Donc, dans le cadre de tes études, tu te dis un peu, last minute, un Erasmus. La Norvège, parce que tu en as entendu parler, il y a ta copine qui ne vit pas trop loin, Madeleine. Est-ce que tu te souviens de ton premier jour quand tu es arrivée en Norvège ? Quels ont été tes ressentis, tes premières impressions ?

  • Lucie

    J'ai arrivé en janvier.

  • Alban

    Ah ben attends, elle va tout nous dire.

  • Lorette

    En plus, comme c'est bientôt la fin, je suis hyper nostalgique, j'écoute cette période-là, donc j'en parle avec un énorme sourire. Je suis arrivée déjà à 23h à Oslo.

  • Alban

    Le fameux avion.

  • Lorette

    Le fameux avion. et puis... C'était un des jours les plus froids de janvier. Il faisait moins 15, je crois. Déjà, forcément, il y avait l'euphorie. Je l'ai fait. Je suis en Norvège. Je suis en Norvège avec une amie à moi en plus, parce que Madeleine est venue me chercher à l'aéroport. Elle a dormi chez moi ce jour-là. Alors là, c'était une très grande aventure, parce que j'avais une énorme valise. On a dû aller chercher les clés, parce que je ne sais pas si vous savez, mais en Norvège, il y a un système pour les étudiants, pour les habitations, qui est incroyable. en fait t'as juste à t'inscrire sur une liste d'attente tu reçois une offre d'appartement tu mets des critères bien sûr et tu t'inscris sur telle ou telle liste d'attente et souvent il y a de la place et en fait tu mets la clé dans un genre de boîte et puis tu vas la chercher et puis en fait tout se passe vraiment hyper facilement donc on a dû aller chercher cette clé sauf qu'il était 23h dans la neige tout ça tout ça c'était au niveau de SIO Athletica Voilà. Donc plus au niveau de la fac en fait, sauf que de la gare jusqu'à la fac, pour nous deux qui connaissions pas parce que Madeleine elle connait pas Oslo, donc on a beaucoup marché, mais il y avait quand même ce truc de il neige partout, c'est génial. En plus c'était comme c'était les périodes un peu après Noël, il y avait encore toutes les petites lumières, des crassas.

  • Alban

    C'est tout, vous avez dû commencer à comprendre un peu l'ambiance quoi.

  • Lorette

    Bah Madeleine du coup elle connaissait déjà, et je lui dis c'est marrant ils ont tous la même lampe à la fenêtre. Mais oui, c'est une petite tradition. C'est génial. C'est tellement chaleureux.

  • Lucie

    Ça illumine la ville. C'est beau.

  • Lorette

    C'était quelque chose de génial. Tout était très lumineux, même à l'intérieur des maisons. Du coup, ça m'a aussi fait me questionner sur l'aspect écologique, parce que tout le monde laisse tout le temps tout ouvert. Mais en tout cas, ça donne un beau ressenti. Puis après, on est arrivés. Appartement vide, forcément. Une heure du matin, on n'a toujours pas mangé. Je commande, c'est venu les pizzas qui arrivent froides, mais on est contentes.

  • Alban

    C'est le début. S'il n'y a pas un peu de galère dès le début, c'est que ça n'a pas commencé.

  • Lucie

    Déjà, c'est trop bien d'arriver, d'avoir un appartement et tout. Je ne sais pas si pour tous les étudiants, j'ai l'impression qu'en Norvège, effectivement, c'est plutôt bien fait. Mais dans d'autres pays, ça peut être plus compliqué. Moi, je suis arrivée au Chili. J'ai dû attendre avant de trouver un appart. J'avais un appart provisoire et tout. Il fallait tout chercher moi-même. donc C'est vrai que c'est vraiment un plus, qu'il soit si bien organisé, que tu n'aies pas besoin de parler à quelqu'un, tu récupères tes clés dans une boîte.

  • Alban

    Moi, j'ai fait mon Erasmus en Finlande. J'ai aussi souvenir des logements étudiants qui étaient vraiment très très bien et pas chers du tout, comparé au niveau du pays. Est-ce que toi, pour le coup, c'est cher ? On est curieux de savoir, pour pouvoir justement en parler pour les gens qui vont peut-être être amenés à faire un Erasmus en Norvège.

  • Lorette

    Je dirais que c'est... Enfin, j'étais un peu surprise des prix, parce que je m'attendais à vraiment très très cher. Déjà, avant de venir en Norvège, tout le monde te dit « Waouh, tu m'as fait cher la vie ! » Donc forcément, je m'attendais à des prix exorbitants. Après, du coup, je me rends pas trop compte si c'est vraiment...

  • Lucie

    C'est combien à peu près par mois ?

  • Lorette

    Moi, j'ai pris un très petit appartement, donc un des moins chers, donc c'est environ 450 euros par mois.

  • Alban

    Avec les charges comprises ? Ouais.

  • Lorette

    Bon, par contre, c'est vrai que c'est très petit. J'ai pris un des plus petits, mais...

  • Alban

    Quel est la surface ?

  • Lorette

    À l'œil comme ça, je dirais 12 km², oui.

  • Alban

    Ah ben ça va, tu es pleurette, tu as des goûts de luxe pour une étudiante. 12 mètres carrés ?

  • Lorette

    12 mètres carrés, la chambre. Après, il y a une cuisine qui fait à peu près ça de largeur.

  • Alban

    Elle n'est que pour toi, la cuisine ?

  • Lorette

    Non, je la partage avec un autre étudiant. Et lui, il a une autre chambre à côté. On se partage salle de bain, cuisine, mais c'est vraiment très étroit. Donc, si par exemple, il y a des gens qui sont très introvertis et qui ont besoin d'avoir de l'espace et de ne pas se sentir agressé par la présence de quelqu'un d'autre, je ne conseillerais pas celui-là.

  • Alban

    Pour toi, ça allait ?

  • Lorette

    Pour moi, ça allait. Ce n'est pas un souci. Il est très bien placé aussi, le mien. Je ne vais pas me plaindre. Mais il y a des super apparts. Les deux résidences étudiantes, les villages étudiants principaux, ça va être Song et Crenshaw. Mais globalement, en gros, il y a mon village. Et plus on monte, après il y a Song, après il y a Crenshaw. Donc, ils ne sont pas trop loin.

  • Lucie

    Et c'est assez central.

  • Lorette

    C'est assez central. Enfin, ce n'est pas forcément central, mais c'est bien relié. c'est très bien relié avec les métros métro et bus ouais et mais c'est surtout autour de l'université en fait c'est plus simple Gringshow et Sun c'est vraiment tu parles à un étudiant Erasmus t'habites où c'est soit ça soit ça des fois il y en a qui se démarquent un peu mais globalement il y a vraiment beaucoup d'habitations là-bas et les gens sont majoritairement satisfaits je sais que j'ai une copine qui s'appelle Maya que j'ai rencontrée ici qui elle a payé pareil à peu près 450 peut-être 470 par mois. Donc, c'est une coloc de 7 personnes. Mais l'appart est plutôt bien aménagé pour que ça se passe bien. Il y a une salle de bain pour tout le monde et une cuisine pour tout le monde. Donc, il faut quand même bien s'organiser.

  • Lucie

    Il faut mettre le planning pour la salle de bain.

  • Lorette

    Donc, Maya, elle a eu la chance de tomber sur des gens avec qui elle s'entendait super bien. Donc, ils faisaient des petites sorties ensemble. Mais ce n'est pas toujours le cas. Je sais que Yasmine... Donc elle, elle a eu des soucis avec des colocataires, des trucs comme ça. Donc en fait, je dirais qu'il faut bien tomber. On peut choisir sur le site, mais il faut quand même bien tomber.

  • Lucie

    On peut demander une colocation.

  • Lorette

    Ouais, et on peut demander à être seule. En fait, globalement, c'est quasiment que des colocations qu'ils proposent. Il y a aussi quelques trucs seuls. Mais alors, Manon qui vivait seule à Cringeshow a payé presque 700 euros quand même. Donc il faut vouloir mettre le prix.

  • Alban

    J'ai fait aussi coloc en Erasmus avant, après. J'ai aussi eu un appart étudiant. Un appart, que dis-je ? 9 mètres carrés. Mais dans les 9 mètres carrés, t'as ta salle de bain.

  • Lucie

    Incroyable. Mais attends, ton lit et ta douche.

  • Alban

    Je vous donnerai les plans. Je vous donnerai les plans. C'était possible et franchement vivable. J'étais pas mal. C'est super pratique.

  • Lorette

    Ça réveille directement. On se réveille direct à la douche. On tombe presque dedans.

  • Alban

    Exactement.

  • Lucie

    Tu fais du balade réveillée. Tu prends le tombeau.

  • Alban

    Donc toi, le logement n'a pas été un problème. Est-ce qu'il y a d'autres aspects qui ont été plus compliqués ? Peut-être même en amont, je me dis, souvent on voit passer des gens qui se demandent comment s'habiller, comment s'équiper. Quelle a été ton expérience ?

  • Lorette

    L'amont, déjà pour un Erasmus, du coup, vous l'avez vécu, c'est l'administratif. C'est très... Beaucoup, beaucoup de paperasse, mais ça reste... On sait pourquoi on le fait, quoi. Ouais, on s'attend à un grand froid, déjà, surtout quand on arrive en hiver, on prend vraiment... plein de trucs. Moi, je me souviens que j'avais très peur de manquer.

  • Lucie

    Et comment tu t'es préparée ? Est-ce que tu avais acheté des choses en France ?

  • Lorette

    Ouais, je suis allée à Ziman et à Intersport pour acheter des petits trucs pour mettre sous les vêtements. Je suis allée à une petite friperie pour m'acheter quelques jolis pulls, parce que je me suis dit, c'est l'occasion.

  • Lucie

    C'est sûr que les pulls, c'est utile en hiver.

  • Lorette

    Par contre, en arrivant en Norvège, quelques mois après, je me suis rendue compte qu'il fallait que j'achète des chaussures de randonnée.

  • Lucie

    Ah oui ?

  • Lorette

    Je les ai achetées juste avant de promener à l'alba, je crois. Finalement, je me suis fait avoir par mon propre jeu parce que j'avais oublié, en faisant ma valise, que les saisons, ça change. Et qu'on n'allait pas rester en hiver. Donc, j'ai dû racheter. Et aussi, il y a beaucoup de trucs de recycling, des trucs comme ça. Des gens qui donnent leurs vêtements, des trucs comme ça. donc j'ai pu récupérer pas mal de vêtements plus... léger. Mais c'est vrai que ça m'a fait rire arrivé au mois de mars. Je me souviens le 6 mars exactement, je sors et il fait chaud. Je peux sortir en t-shirt juste pour aller faire mon linge, mais j'avais pas besoin de mettre une veste. Du coup, je me suis dit je crois que je vais rencontrer un problème pour les prochains.

  • Alban

    Si ça continue comme ça,

  • Lucie

    tu t'es dit bon. On a toujours l'impression qu'en Norvège, il fait tout le temps froid, mais non, il y a un printemps et il y a un été.

  • Lorette

    Et les Norvégiens revivent d'ailleurs à cette période-là.

  • Lucie

    Oui, tu as senti, toi, la différence ?

  • Lorette

    Oui, carrément. Mais ça m'a fait rire parce que là, fin mai, j'ai mes cousines qui sont venues. Une des deux m'a demandé... Est-ce que je te ramène ton bonnet ? Tu sais, celui que tu avais oublié. Qu'est-ce que je dois prendre comme vêtements ? Parce que j'ai peut-être pas assez de place pour des pulls et tout. Écoute, tu sais le temps qu'il fait en Normandie actuellement ?

  • Lucie

    C'est pareil.

  • Lorette

    C'est pareil. Ne t'inquiète pas.

  • Lucie

    C'est trop drôle. C'est vrai que ça fait toujours peur, le froid en Norvège, même si c'est totalement vrai pour une bonne partie de l'année. Du coup, toi, tu étudies dans quelle université d'Oslo ?

  • Lorette

    L'université d'Oslo.

  • Lucie

    UIO et comment tu trouves les relations avec les profs, avec les autres étudiants par rapport à la France aussi ? Est-ce que tu vois une différence ?

  • Lorette

    Il y a de très grosses différences. Après, là où je suis biaisée, c'est aussi que j'ai les cours Erasmus, c'est-à-dire que j'ai trois heures de cours. Enfin, trois heures, six heures de cours par semaine. Donc, c'est pas...

  • Alban

    Tu m'as battu, là. Même parmi les Erasmus, t'es bien là.

  • Lorette

    Ouais, j'ai choisi le minimum. Beaucoup de Norvégiens ont parlé d'une forme de pression énorme qu'ils ressentaient. Il y en a même une qui m'a dit, tu crois que c'est pourquoi tout le monde boit de la Monster ici ?

  • Lucie

    Qu'est-ce que c'est la Monster d'ailleurs ?

  • Lorette

    C'est les boissons énergisantes, comme la Red Bull et tout comme ça.

  • Alban

    Là, j'espère qu'il y a beaucoup de jeunes auditeurs qui nous écoutent sur cet épisode d'Erasmus. Mais Lucie vient de prendre, je pense, 25 ans dans la tête en demandant si c'était une Monster. Là, même moi, je l'estime. Voilà, juste, je voulais le placer.

  • Lucie

    Tu aurais déjà dit ?

  • Alban

    Non.

  • Lorette

    mais je sais ce que c'est est-ce que maintenant du coup à la place parce que moi mon époque c'était vodka Red Bull maintenant c'est vodka Monster non toujours vodka Red Bull non je crois que c'est beaucoup vodka Crazy Tiger en France en tout cas attends mais Crazy Tiger intéressant va falloir que tu nous en dises plus ok mais

  • Alban

    revenons d'abord sur les sur les différences culturelles donc toi tu disais les Norvégiens faisaient une image on est stressé c'est dur quoi alors pour ce qui s'agit du système c'est assez paradoxal parce que

  • Lorette

    les étudiants norvégiens sont à la fois très accompagnés, mais en même temps très autonomes. En fait, vraiment, les profs, parfois, ils font « pat pat, tout va bien » et tout, c'est vraiment très doux. Mais à côté, il y a beaucoup, beaucoup, beaucoup de lectures. Les Norvégiens avec qui j'ai discuté, ils expliquaient que si tu lis pas ça, en fait, tu loupes plein de cours, tu loupes plein de... Enfin, c'est vraiment important de les lire. Ce que je n'ai pas fait.

  • Alban

    Ça allait être ma prochaine question.

  • Lucie

    Oui, alors que eux, les Norvégiens,

  • Lorette

    ils vont tous lire les livres. En tout cas, après, j'ai appris très récemment qu'en fait, l'université d'Oslo était une très bonne université. Je ne savais pas. Moi, j'ai vu que c'était disponible sur Erasmus. J'ai fait bon, bah... Mais c'est top 100 mondial, je crois. Ah ouais ? Ouais. Donc, peut-être que je suis tombée que sur des bons élèves parce que je suis dans une université où les élèves sont assez assidus. Moi, l'étudiant norvégien, je le vois, Kenneth de Red Bull, le... À dire, je suis désolée, je ne peux pas faire ça, il faut que j'aille lire pour le prochain cours.

  • Alban

    Ah oui, hyper focus.

  • Lorette

    Oui, quand même.

  • Alban

    D'ailleurs, dans tes cours ou dans ta classe, vous étiez principalement des Erasmus ou tu étais mélangée à beaucoup de Norvégiens ? C'était comment ça ?

  • Lorette

    Beaucoup de Norvégiens qui décident de prendre des cours anglais. Il y avait beaucoup d'Erasmus aussi.

  • Alban

    Et d'ailleurs, tu as mentionné l'anglais. Ça me fait me demander, est-ce que tu avais un bon niveau avant de venir ici pour faire ton Erasmus ?

  • Lorette

    Oui, quand même. J'ai toujours été très baignée dans... J'écoutais de la musique, j'écoutais des paroles. En fait, vous aussi ? Ah non ! T'écoutes quoi comme musique ?

  • Alban

    Je saurais pas te dire, mais c'est notamment grâce à la musique que je me suis grandement amélioré en anglais.

  • Lorette

    C'est super. Littérature, poésie, musique, ça en fait partie. Au final, on apprend beaucoup le vocabulaire, les structures de phrases. Après, il y a tout ce qui est... Aujourd'hui, on regarde beaucoup en... version originale.

  • Lucie

    Donc ça ne te faisait pas peur de prendre des cours en anglais ?

  • Lorette

    Pas du tout ça, non. Après, j'ai deux amis qui eux sont venus à Oslo parce que c'était les seuls qui ne demandaient pas de certificat d'anglais. Donc ils ont été acceptés et aujourd'hui, ils savent super bien s'exprimer en anglais. C'est bien.

  • Alban

    C'est intéressant de savoir que certains n'ont pas forcément encore le niveau ... Mais ça peut être l'occasion, un Erasmus, de se mettre à niveau aussi en anglais.

  • Lorette

    Clairement.

  • Lucie

    Parce qu'en Norvège, tu parles beaucoup anglais.

  • Lorette

    Quasiment tous les Norvégiens sont bilingues. Il y a des enfants, ils ont 8 ans, ils viennent te parler en anglais. Tu es là, excuse-moi, je n'ai pas encore ton niveau.

  • Lucie

    C'est clair. Est-ce qu'il y a une grosse différence que tu as pu noter entre l'université en Norvège et l'université en France ?

  • Lorette

    Techniquement, cette année, c'est ma première année d'université. parce que j'ai fait deux ans avant de prépa. Du coup, j'ai découvert un semestre en France et là, un semestre en Norvège. Donc,

  • Lucie

    je n'ai pas encore eu trop le temps d'analyser.

  • Lorette

    Mais après, il y a des différences qui sont assez flagrantes. La proximité des professeurs. Les profs demandent ce qu'on les appelle par leur prénom. Donc, il y a vraiment un côté, pas égal à égal, mais presque. Un côté plus...

  • Alban

    Accessible,

  • Lorette

    en tout cas. Pourtant, il y a quand même une forme de respect parce que c'est les professeurs. Mais en fait, les professeurs sont vraiment attentifs. Je sais qu'en tout cas, c'était le cas pour deux cours. Le troisième, il y avait vraiment beaucoup d'élèves. Je n'ai jamais eu à avoir à communiquer avec lui. Ça faisait beaucoup plus amphifrançais, en tout cas dans le côté, beaucoup de monde qui regarde, le prof qui fait son cours, il s'en va, voilà.

  • Lucie

    Mais tu dis, il n'y a pas moins de respect parce qu'il y a plus de proximité. Non, en fait,

  • Lorette

    le respect, on dirait, il est instauré naturellement. En France, il y a vraiment ce truc où on t'éduque à respecter les gens.

  • Alban

    C'est obligé d'avoir un peu limite ce rapport de force pour se respecter.

  • Lucie

    je trouve que c'est dans toute la société il y a ce côté, on respecte naturellement les règles tu prends ton ticket de métro il n'y a pas de barrière dans le métro mais on te fait confiance pour prendre ton ticket de métro oui que comme tu dis il y a ce relationnel et ce respect naturel toi tu l'avais d'ailleurs aussi vécu en Finlande oui exactement c'était pareil et

  • Alban

    d'ailleurs ça faisait partie des critères pour lesquels je voulais aller étudier en Finlande c'était de Euh... découvrir cette relation différente professeur-élève, que je trouve qu'on retrouve aussi en partie dans la vie professionnelle. Et je me rappelle, voilà, de pareil, appeler les professeurs par leur prénom.

  • Lucie

    Et est-ce qu'il y a d'autres choses qui t'ont surpris dans la culture norvégienne ou des petites traditions que tu as adoptées peut-être, en si peu de temps, des choses que tu as bien aimées ?

  • Lorette

    Je mange tellement plus de glace.

  • Lucie

    C'est vrai que les Norvégiens mangent de la glace toute l'année.

  • Lorette

    C'est assez marrant parce que j'aime énormément la glace. J'en mange en toute saison également.

  • Lucie

    Depuis toujours.

  • Lorette

    Depuis toujours, oui. Je suis arrivée au paradis. Pareil pour les bonbons, le chocolat. Et du coup, en fait, je me gave. Rien qu'avant de venir là, j'ai pris une glace caramel à un petit stand. Trop bonne, d'ailleurs.

  • Alban

    En plus, dangereux à Oslo parce que... Tu as tous les Narvesen, 7-Eleven, tous les petits stores comme ça qui vendent leur propre soft-ice, qui est un peu un équivalent d'un sundae, une glace à l'italienne, mais bon, vraiment basique. Mais dangereux quand même. Très dangereux,

  • Lorette

    très dangereux.

  • Lucie

    C'est quoi ton endroit préféré pour prendre une glace ?

  • Lorette

    Classique, moi je vais au Kiwi, je me prends un petit pot. Je prends rarement les individuels. Donc c'est vraiment, surtout les pots de glace. J'y vais pas.

  • Lucie

    T'as bien raison.

  • Lorette

    Je suis arrivée, j'ai pris plein de chocolat, forcément. Et déjà, le Freya est merveilleux.

  • Alban

    Tu vas faire des heureux.

  • Lorette

    Ah ouais ?

  • Alban

    En disant ça, c'est vraiment une fierté nationale. Ah ouais ?

  • Lorette

    Voilà, je les félicite pour ça. Mais même la sous-marque, en fait. Leur sous-marque de chocolat est délicieuse. C'est tout, tout.

  • Lucie

    C'est bien, franchement. C'est pas souvent qu'on a des invités qui sont super contents à propos de l'alimentation en Norvège.

  • Lorette

    Le sucré seulement.

  • Alban

    Ça s'arrête là ?

  • Lorette

    Ouais, ça s'arrête là parce que le choix dans les magasins est très limité sur beaucoup de points. Les féculents, par exemple. C'est même pas une question de forme de pâte. C'est tout bête, mais en France, on a Chipiak qui va faire tellement de différents mélanges de graines, de trucs, de machins. Et là, on arrive, s'il y en a, t'as un choix. C'est pas toujours facile de choisir quoi manger. Les steaks végés ne sont pas toujours incroyables. Il n'y a pas énormément de choix par rapport en France aussi.

  • Alban

    Ça a été difficile pour toi, tu dirais, de trouver tes repères de végétarienne pour faire tes courses ?

  • Lorette

    Un peu, parce que... Donc évidemment, il y a les œufs, alors sûr. Et alors, la plus grande souffrance qui m'a beaucoup... Mine de rien, c'est... Il y a des journées où j'ai travaillé toute la journée, parce que du coup, je fais le ménage chez des gens, globalement. Et en fait, je n'ai pas mangé de la journée. parce que des fois le matin je déjeune pas ou alors pas beaucoup et en rentrant j'ai juste envie de passer dans un kiwi un remas, un supermarché pour m'acheter un sandwich végétarien il y en a jamais ou alors soit il y en a plus, soit il y en a pas du tout et souvent il y a toujours du poulet, des crevettes, du saumon c'est vraiment au niveau en tout cas pour la nourriture à emporter,

  • Lucie

    des trucs comme ça je te rejoins parce que je suis végétarienne aussi ouais Enfin, pescétarienne. Ça a été compliqué. Maintenant, je le vis mieux. Mais peut-être aussi, maintenant, je sais quelle marque me plaise et quel steak me plaise. Et du coup, c'est un peu plus facile. Mais c'est vrai que je te rejoins sur le fait qu'il n'y a pas beaucoup de choix. Quand j'arrive en France, maintenant, les rayons pour végétariens, on arrive, on achète plein de trucs différents et tout. Et puis, on se fait plaisir. Et c'est vrai qu'en Norvège, c'est plus limité. On n'a pas des... des hypermarchés avec 50 marques différentes pour le même produit. Donc, je pense qu'une fois que tu sais ce que t'aimes, c'est plus facile d'être plus agréable.

  • Alban

    D'ailleurs, ça nous amène peut-être doucement, mais sûrement, vers un peu la vie étudiante à Oslo. Tu nous as donné tes petits conseils pour des petits régimes équilibrés. Est-ce qu'il y avait des endroits notamment pour aller, peut-être on peut commencer par aller manger à l'extérieur, que tu aimes bien toi en tant qu'étudiante ?

  • Lorette

    En fait, on va commencer à croire que je mange vraiment n'importe comment, ce qui est le cas.

  • Alban

    T'es étudiante, t'as le droit. Mais oui,

  • Lucie

    on mangeait tous n'importe quoi en étant étudiante.

  • Lorette

    Le plus simple, rapide, c'est 7-Eleven, Narveson. Je me prends une part de pizza parce que souvent, ils ont la version sans viande. Même si des fois, ils ne l'ont pas. Des fois, vraiment, c'est le mauvais jour et ça me met les larmes aux yeux. En fait, je ne me suis pas permis vraiment de faire des bouffes.

  • Lucie

    Et vous vous retrouvez dans certains bars ?

  • Lorette

    Alors, oui. Très vite, ça s'est senti parce que la première semaine, Globalement, tous les soirs, il y avait des trucs.

  • Alban

    Ça s'était organisé, tu dirais, par l'université ou les étudiants directement ? C'était comment ?

  • Lorette

    Alors du coup, je ne sais pas si en Erasmus, vous avez eu ça, mais il y a la Buddy Week.

  • Alban

    L'intégration,

  • Lorette

    en gros. Pendant une semaine, tu as des étudiants volontaires qui vont prendre en charge des groupes d'étudiants Erasmus et leur montrer un peu les activités à faire, les faire visiter. C'est vraiment super sympa. Ça permet vraiment de rencontrer du monde et de savoir un peu... ce qu'il y a à faire, ce qu'il y a à ne pas faire à Oslo. Je me souviens des premières journées, on est dans un amphi, il y a des gens qui présentent les habitudes de vie des Norvégiens. Ils étaient sur un ton, bien sûr, très caricatural, mais en même temps, ils étaient là, c'est un peu vrai, c'est ne vous asseyez pas à côté des gens dans le métro, ne faites pas ça, c'est vraiment tous les petits trucs comme ça. Durant cette Body Week, on a pu aller dans plusieurs bars.

  • Lucie

    Parce qu'on a fait les bars jeux de société, les bars machin. Il y a eu ce jour où j'ai payé un verre de vin à 11 euros.

  • Alban

    Plus jamais ?

  • Lorette

    Ce jour fait mal, ouais.

  • Lucie

    Pas beaucoup de vin dedans, bien sûr. Sinon, ce serait pas drôle.

  • Alban

    En plus, pour un étudiant,

  • Lorette

    ça prend déjà.

  • Alban

    C'est énorme.

  • Lorette

    On a arrivé qu'on a... Nous,

  • Alban

    on n'emmène toujours pas large. Mais en tant qu'étudiant, waouh.

  • Lucie

    Ouais, ouais,

  • Lorette

    ouais. Et puis en gros, c'est le bas maintenant.

  • Lucie

    C'est ça. C'est qu'en fait, dans les bars... normaux d'Oslo, c'est le prix. Et il y avait aussi un autre bar, Café Sarah. Vous connaissez du coup...

  • Alban

    C'est Café Sarah ou Café Sœur ?

  • Lorette

    Café Sarah. Oui, c'est dans la même rue,

  • Alban

    tout au bout. D'accord, ok.

  • Lucie

    Oui, je comprends. Dès les deux débuts. Les Norvégiens qui étaient buddies, ils ne se rendaient pas trop compte. Oh, on vous emmène là, vous allez voir, c'est super sympa. Effectivement, le lieu est génial, mais ma bière à 13 euros,

  • Lorette

    c'est un peu moins génial. Du coup, ils vous emmenaient quand même dans des bars normaux, pas avec des préétudiants.

  • Lucie

    Ils ont varié, en fait. Parce que globalement, pour la première semaine, je pense qu'ils ont dû se dire, on va leur donner les tips étudiants, mais aussi on va leur montrer les endroits vraiment sympas. Et donc, par contre, pour les étudiants, il y a vraiment des bars beaucoup plus abordables, où en fait, c'est le prix minimum qu'on peut trouver. Mais du coup, ça va être le prix français dans certaines villes. Par exemple, il y a Château-Neuf. c'est une association il y a plein d'événements dedans c'est super cool c'est au niveau de Meyer's Tuen donc t'as 6,50€ la bière attends mais c'est que pour les étudiants ou pas ?

  • Alban

    non ça m'intéresse je peux y aller au pire on prend une autre vas-y on t'écoute alors Shatner t'en as un deuxième comme ça là ?

  • Lucie

    j'en ai plusieurs après Chateauneuf je sais que c'est pas que pour les étudiants pour sûr après il y a les prix étudiants donc je sais pas c'est combien sans la carte étudiante mais ça doit être moins de 10 euros en tout cas. il y a Amathoren c'est en plein dans un milieu au milieu du village étudiant Sogn pareil 6,50€ la bière là on serait un peu plus démasqué peut-être peut-être avec des poussettes après non mais après Amathoren il demande pas la carte étudiante donc peut-être il s'est tellement noyé dans le village étudiant après il y en a un très très étudiant parce que c'est vraiment dans l'université il y en a deux en fait ça va être Yuwon et Hugues Lébeau. You One, c'est 4,50 euros la bière. Inbattable. Inbattable. Du coup, on peut s'en sortir dans des soirées étudiantes, dans des bars vraiment faits pour les gens qui n'ont pas envie de mettre beaucoup d'argent. Je dirais que le meilleur plan, c'est Châteauneuf pour le cadre.

  • Lorette

    Est-ce qu'il y avait des activités, des sorties que vous faisiez en tant qu'étudiant ? D'ailleurs, pas forcément qu'en tant qu'étudiant, mais qu'est-ce que tu as aimé faire ?

  • Lucie

    Euh, promener à le bas. Trop bien.

  • Lorette

    T'as bien aimé la nature à Oslo, pour se balader ?

  • Lucie

    Ouais. Bah, en arrivant chez vous, j'ai découvert un coin beaucoup plus isolé et naturel, du coup, parce que j'étais jamais allée dans ce coin-là.

  • Alban

    Est-ce que toi, du coup, la nature, on va dire, d'Oslo que tu connaissais peut-être avant, à certains endroits, c'était plutôt Soxvan, par exemple ?

  • Lucie

    J'y étais pas encore allée. Non plus ? La première fois que je suis allée à Soxvan, c'était il y a un mois et demi. Ok, ok. Ouais. Enfin si, j'y étais allée, mais de nuit. J'avais fait une randonnée. Donc, il y a aussi une assos étudiante qu'il y a dans un peu toutes les villes étudiantes en Europe. C'est l'ESN. Et du coup, vous connaissez peut-être.

  • Alban

    Ça me parle.

  • Lucie

    L'ESN, c'est pareil, des volontaires qui vont organiser plein de sorties d'événements. Parfois payantes, parce que pour financer aussi, puisque comme c'est des volontaires.

  • Lorette

    Ouais, donc t'as trouvé quand même des choses sympas à faire.

  • Lucie

    Carrément. Oui, parce que déjà, on a un avant-goût dans la ville. En fait, il laisse beaucoup de place à la verdure, aux arbres, au parc.

  • Lorette

    Au parc,

  • Lucie

    oui. Ça, c'est génial. C'est un truc qu'on ne trouve pas à Stockholm ou Copenhague, par exemple.

  • Lorette

    Est-ce que tu as été sur les îles ? Oui. C'est sympa, ça aussi.

  • Lucie

    Ça se fait là, oui. Les îles, c'est incroyable. C'est une chance de fou. C'est fou déjà d'avoir le bus, le tram, le métro et le ferry.

  • Lorette

    Avec ton même ticket.

  • Lucie

    Oui, le même ticket. Mais oui, les îles, c'est incroyable.

  • Lorette

    surtout au printemps quand il y a tous les petits canards qui font leurs petits bébés c'est vrai et nous comme tu l'as vu on est un peu plus retirés et c'est vrai qu'on en croise beaucoup des sortes de biches il y avait même un élan apparemment la dernière fois des

  • Alban

    blaireaux qui viennent faire nos poubelles c'est énorme il y a des vidéos d'eux en mode raide et ils sont 3 ou 4 et ils se font les poubelles un soir un soir que dis-je ?

  • Lorette

    une nuit J'entends Alba qui pleure devant la porte en bas. Je me dis, c'est bizarre, elle ne pleure jamais. Elle doit être malade, il faut que je la sorte. Je mets le harnais, la laisse. Il est 3h du matin, je suis encore un peu endormie. J'ouvre la porte et là, je vois trois gros blaireaux. en train de faire notre poubelle. Et ils ont des ongles hyper longs. Enfin, des griffes, d'ailleurs, pas des ongles. Et nous, notre poubelle, elle est à rayures. Et ils étaient là en train de prendre les trucs. Et moi, j'ouvre la porte. Ils me regardent. Je les regarde. Je referme la porte et je dis... Ah !

  • Lucie

    J'ai eu trop peur.

  • Lorette

    Ils ont dû avoir autant peur que moi. Et c'est pour ça, en fait, qu'elle était complètement folle. Elle devait la sentir, mais... Voilà, il y a des blaireaux.

  • Lucie

    C'est trop mignon, je trouve. Et pour le coup... Je suis allée à Stockholm et à Copenhague. On sent vraiment la différence en termes de nature et en termes de calme aussi. C'est impressionnant.

  • Alban

    C'est une ville beaucoup plus animée.

  • Lucie

    Copenhague, j'y suis allée l'été. Mais c'est hyper vivant. C'est un doux mélange. Stockholm, j'ai un peu moins aimé. Il y a un côté plus business, un côté plus superficiel. Oslo, c'est... Tout l'inverse, ça va être... Il y a effectivement le côté business, tout simplement, dans le mode de vie des Norvégiens, mais l'aspect nature est très présent, la sérénité, c'est peaceful, c'est trop bien. Et Copenhague, c'est un peu ce truc... Les gens sont très... En tout cas, je suis restée que trois jours, donc je ne peux pas trop dire, mais on a l'air heureux, naturel, vivant. Et en même temps, il y a cette sérénité qu'on retrouve en Norvège.

  • Lorette

    Et toi, la semaine, du coup, on a compris que tu avais beaucoup d'heures de cours. Tu faisais aussi des jobs étudiants. Donc, dog-sitting, ça, on sait. Tu as mentionné que tu faisais des ménages.

  • Lucie

    Oui.

  • Lorette

    Et d'autres jobs, ou c'était principalement ça ?

  • Lucie

    Que ménages ? À la base, j'avais proposé baby-sitting, puis une dame m'a proposé de ménage. Et au final, en fait, bouche à oreille, puis j'ai remis une annonce. En fait, j'en ai mis deux, une au début, puis une un peu plus au milieu. Beaucoup de gens sont intéressés par le ménage. Donc,

  • Lorette

    ça a été facile de trouver un job étudiant à côté des cours ?

  • Lucie

    Oui. Le groupe, la communauté française à Oslo, est très utile pour ça. C'est allé assez vite. D'ailleurs, mes potes étaient là. Comment t'as trouvé tout ? Je me suis dit, écoutez, il y a ce groupe. Allez-y. Allez-y. Donc, ça a été relativement facile. Puis, ça m'a beaucoup aidée financièrement.

  • Lorette

    Oui, parce que la Norvège, elle reste chère quand même.

  • Lucie

    Oui. mon père me donnait beaucoup d'argent par mois mais avec le loyer en fait ça faisait 250 euros qui me restait pour vivre ce qui en fait en Norvège n'est pas énorme du tout même si tu ne sortais pas ne serait-ce que te nourrir c'est pour ça avoir un job c'était vraiment bien après il y a les bourses aussi dans quel cas tu as le droit à une bourse ? la bourse Erasmus ça c'est bon à savoir ça peut faire peur financièrement en Erasmus mais pour un semestre tu as Moi qui ne suis pas boursière, pour un sommet, j'ai eu 1200 euros. C'est quand même... Ça aide beaucoup pour le loyer, pour les choses. Du coup, les boursiers ont plus. Donc ça peut aider, ça peut encourager à venir. Et tout le monde n'est pas au courant.

  • Alban

    En tout cas, c'est bien que tu en parles. Parce que dans tous les cas,

  • Lorette

    pensez à Boursier Rasmus.

  • Alban

    Ça existe et pas forcément si on est boursier à la base.

  • Lucie

    Ouais, exactement. Là où je suis un peu déçue, c'est que... Du coup, je me rends compte que j'avais rarement de jours libres. Parce que lundi, cours, mardi, travail, mercredi, cours, jeudi, travail, vendredi, cours et travail parfois. Et au final, quand j'avais plus cours, je continuais de travailler. Il y avait des journées où c'était assez épuisant et du coup, j'avais plus la force de vraiment faire quelque chose après.

  • Lorette

    Elle était juste pour toi,

  • Lucie

    quoi. C'est ça. Donc effectivement, des fois, en rentrant du travail, je me posais un petit café, j'écrivais, je faisais des petits trucs. Mais en fait, ça prend la journée quand même.

  • Lorette

    Est-ce que le week-end, parfois, tu arrivais à faire des petites activités ?

  • Lucie

    Ouais, quand même. Tu faisais quoi ? Au final, je passais beaucoup de temps avec Képa. Donc le week-end, on faisait surtout des trucs ensemble. On pouvait aller à un café. Surtout pendant la révision, on allait beaucoup dans des cafés. Ce qui permettait aussi d'avoir ce côté où parfois on prend des petites pauses.

  • Lorette

    Un café en particulier, à nous citer.

  • Lucie

    Alors, la chaîne Espresso House, particulièrement. Justement, dans mon carnet, j'y suis allée mardi. dit. Et en écrivant, comme je suis à la fin de mon Erasmus, je parle un peu justement de mon expérience plus dans la globalité et plus la manière dont je suis reconnaissante.

  • Lorette

    Tu as un carnet sur ton Erasmus ?

  • Lucie

    Oui, j'en ai acheté un quand je suis arrivée. Du coup, au début, j'écrivais un peu ce qui me surprenait. J'aurais dû le prendre. J'écrivais un peu ce qui me surprenait. Par exemple, je sais que j'ai fait une liste des choses qui m'ont surprise. Tesla.

  • Lorette

    Ah oui, il y en a beaucoup.

  • Lucie

    Le bruit de cette voiture électrique est partout. Et donc, du coup, j'écrivais dans mon petit carnet. Puis là, je me dis, bon, allez, je vais parler d'Espresso House. Et j'ai dessiné le logo et j'ai mis... C'est quand même un truc qui m'a beaucoup accompagnée pendant mon Erasmus. J'ai dessiné les petits trucs que je prenais à chaque fois. Le cannelle bowl, le cookie noix de pécan et l'espresso. Et le thé passion green. Je recommande, je ne sais pas si vous l'avez déjà eu. Je ne l'ai pas coupé. Incroyable. Donc, c'est assez cher, mais c'est une valeur sûre. Et puis aussi, le gros avantage, c'est que ça ferme tard.

  • Lorette

    C'est vrai qu'ici, tout ferme tôt. Ça ferme à quelle heure ?

  • Lucie

    Ça dépend lesquels. Celui qui va être vers Ackerbriege, il ferme à 21h. Donc gros, gros point fort quand tu dois réviser des trucs comme ça.

  • Alban

    Ça me fait penser, par exemple, les grosses périodes de révision. Est-ce qu'il y a une bibliothèque via l'université ? Il y a des endroits aussi qui sont bien pour pouvoir réviser, passer du temps ?

  • Lucie

    La bibliothèque de l'université d'Oslo est géniale. En fait, l'université d'Oslo est géniale. Je ne sais pas si vous avez déjà passé à travers. Non,

  • Alban

    même pas vraiment.

  • Lucie

    Elle est très, très belle. Parce que oui, fun fact, je suis trompée de journée d'intégration et je suis allée à celle d'Oslo. C'est la mûte.

  • Lorette

    Le premier jour.

  • Lucie

    T'avais trop bu la veille ou quoi ? C'était vraiment le lendemain.

  • Alban

    De la fameuse arrivée que tu viens.

  • Lucie

    En fait, j'ai eu un mail, parce qu'il y avait d'autres gens de ma fac. qui faisait un Erasmus à Oslo, mais à Oslomet. Et en fait, ma coordinatrice, elle m'a mis dans le groupe d'un mail qui était adressé aux étudiants d'Oslomet. Et du coup, je vois l'adresse, c'est ça pour la Buddy Week. Je reçois des messages. Demain, c'est tel truc et tout. Donc j'y vais. Madeleine m'accompagne. Et on est très, très à l'aise. Mais voilà, ça va, ça reste une Buddy Week. C'est un peu le truc où au début, on se dit ça, on se dit que la Buddy Week, c'est un peu compliqué au début. Et au final, à la fin de la journée, il y a une fille de mon groupe de buddies qui me dit... Elle me demande ce que je fais. Je fais littérature. Et toute la journée, les gens m'ont dit « littérature ? Il y a ce cours-là au Slumet ? » Marrant. Et moi,

  • Lorette

    je n'ai pas capté.

  • Lucie

    À la fin, il y en a une, elle me dit « t'es vraiment inscrite au Slumet ? Parce que tu parles aussi du I.O. » Parce que j'ai dû poser une question en mode... Mais du coup, est-ce que U.I.O.

  • Alban

    est aussi... L'insulation. Oui, voilà, exactement.

  • Lucie

    Parce que je savais qu'il y avait eu Ayo qui existait aussi. Et du coup, je me suis dit, est-ce qu'il y a un lien ? Elle m'a dit, non, c'est vraiment deux universités différentes. Je me suis dit, t'es sûre ? Je me suis fait regarder, si ça se trouve, t'es pas au bon endroit. Je me suis dit, oh non, quand même.

  • Alban

    Je suis pas neuneu non plus, merci.

  • Lorette

    Elle me prend pour qui ?

  • Lucie

    Le lendemain, je lui ai envoyé un message. Je lui ai dit, t'avais raison. En fait, j'ai beaucoup senti la différence d'ouverture, de conversation. Quand je suis arrivée dans cette université-là, les gens étaient beaucoup plus tranquilles, beaucoup plus ouverts, même ouverts d'esprit, j'ai envie de dire.

  • Lorette

    C'est intéressant que tu aies senti une différence, que ce ne soit pas exactement pareil.

  • Lucie

    En tout cas, l'université d'Oslo, c'est génial. Il y a un super cadre. Déjà, c'est beau, je trouve. Il y a un côté un peu building, mais qui est quand même très beau parce que c'est des buildings couleur briques, un peu super sympa. Il y a une fontaine au milieu, il y a de la végétation. La bibliothèque est énorme.

  • Lorette

    d'aller parfois réviser là-bas.

  • Lucie

    Ouais, parce qu'il y a beaucoup de place. Il y a plusieurs bibliothèques, d'ailleurs. Il y en a minimum deux à ma connaissance. Il y a plusieurs cafés. C'est un petit microcosme. Ouais, ouais.

  • Alban

    J'ai une question rapide, là. Les repas du midi, est-ce que tu avais accès à une cantine avec des prix particuliers pour les étudiants ?

  • Lucie

    Il y a un self. Bon, déjà, il y a un bon prix, bonne prise dans le truc. Donc, tu peux t'acheter un petit magasin avec des prix assez tranquilles. Ça va. Après, au-dessus du bon prix, il y avait un self, en fait, comme un crousse, mais en version un peu plus sophistiquée, j'ai envie de dire. Mais ce n'est pas excessif. C'est moins de 10 euros le plat.

  • Alban

    Je pose la question parce qu'en Finlande, ça, c'est quelque chose qui m'avait marqué. Donc, il y avait les logements qui, pour un pays cher, pour des étudiants, étaient vraiment pas chers du tout. Et les repas du midi qu'on payait, qui étaient de bonne qualité et qu'on payait 2 euros et quelques. Et il y avait de quoi faire des activités peut-être sportives aussi sur le campus ?

  • Lucie

    Oui. Pour les étudiants, il y a une assoce que tu passes forcément par là, que ce soit pour te loger ou pour les associations sportives et tout. C'est SIO. Du coup, c'est de ce dont je parlais pour le logement. Donc, ils s'occupent aussi des structures sportives, plutôt. Ils ont une piscine, ils ont une... Dans l'université, il y a un gymnase. Il y a l'abonnement à à peu près 25 euros par mois pour vraiment pouvoir accéder à à peu près tout. Il faut juste s'inscrire la veille pour participer à tel cours ou... Je pense que c'est même possible de rejoindre directement. Kepa aurait pu en dire plus parce que lui, du coup, il faisait du Jiu-Jitsu avec SAO. Et il avait juste à aller sur l'appli et booker pour la veille ou même le jour même, je pense. Il me semble qu'il y avait des petites activités sportives. Il y avait du yoga. Mais a priori, il loue des kayaks à SAO aussi, des tentes, des trucs un peu... Enfin, il y a un peu plein de trucs organisés. SAO, c'est pas mal aussi parce qu'il y a ce truc de recycling où en fait... euh... Au niveau de Cringeshow, par exemple, j'ai accompagné un ami là-bas qui travaille pour SAO et qui s'occupe tous les samedis de gérer un genre de... de bâtiments où tu as plein de vêtements, d'objets, de livres à disposition que les gens viennent apporter parce qu'ils ne s'en servent plus. Et d'autres gens viennent les récupérer. Un peu comme le même système des capines téléphoniques. J'utilise plus, je le donne et les gens récupèrent. Ça, c'est super aussi parce que pour les étudiants, c'est super bon à savoir parce que ce n'est pas intuitif. Il faut le savoir. Moi, je ne savais pas avant qu'Adriane m'en parle.

  • Lorette

    Oui, donc tu nous disais dans ton livre, tu faisais des cafés, des balades avec Alba. Tu t'es baignée aussi dans le lac aujourd'hui. Tu nous l'as dit avant d'enregistrer. Tu t'es baignée dans le fjord ?

  • Lucie

    Le fjord, oui, après le sauna. Oui,

  • Lorette

    après le sauna. C'est le sauna, c'est aussi une bonne tradition,

  • Lucie

    ça. Incroyable, incroyable. Du coup, pareil, je ne sais pas si vous connaissez Clean Fjord. C'est super bien, c'est pas cher du tout. C'est une assos, donc tu peux avoir un sauna pour pas cher. Et puis, t'es autonome, quoi.

  • Alban

    tu arrives tu mets le code tu fais ton sona ton petit truc puis tu repars génial c'est pour ça qu'il faut qu'on parle des étudiants ils ont toujours les meilleurs plans quoi c'est trop bien pour le coup c'est vachement bien parce que ça rend le sona accessible parce que j'ai vu les prix des autres trucs c'était genre 30 euros t'as

  • Lucie

    une soirée ou un événement qui t'a marqué pendant ton Erasmus il y a eu cette soirée justement où on est allé sur l'île c'est laquelle la première ? Of the Year avec des petites canettes de cidre, parce que du coup, je ne savais pas, mais le cidre est très très apprécié, incontournable ici, alors que le cidre vient de ma région à la base, ça m'avait fait un peu rire. Donc on y va, et c'était avec une copine norvégienne, donc cette copine s'appelle Maggie, et elle m'a beaucoup aidée à comprendre un peu les différences culturelles aussi, j'aurais une anecdote d'ailleurs par rapport à ça. Mais ouais, juste, cette soirée paisible où en fait... On se pose sur ces fameux rochers, là. Il y a juste l'eau autour de nous et on parle avec un cidre. Et on voit les petites Ausha qui passent avec leur bébé. Et c'était un petit truc hors du temps, un peu.

  • Lorette

    Ouais, ouais, je vois très bien.

  • Lucie

    C'est vraiment l'avantage qu'il y a en Norvège, c'est qu'il y a beaucoup de moments hors du temps quand on se retrouve au milieu de... En tout cas, de ce petit côté naturel. Même si c'est pas la nature pure comme autour de chez vous, ça peut être... Un parc ?

  • Lorette

    Non, mais tu as raison. Et tu vois, là, je viens de trouver les mots parce qu'on s'est fait interviewer pour un autre podcast et nous demander ce qu'on aimait bien et tout. Et j'arrivais... Je disais la nature, quand je suis seule dans la nature. Mais en fait, c'est ça que je cherchais à dire. Parfois, je trouve que c'est des moments hors du temps, des moments suspendus. Effectivement, quand je suis avec Alba, dans la neige, dans la forêt, qu'il n'y a personne, que j'entends juste le bruit de mes... pas sur la neige et tout, j'ai vraiment l'impression que c'est des moments suspendus et pourtant je suis dans une capitale.

  • Lucie

    Des fois quand je rentrais, surtout au début quand il neigeait encore, je rentrais de soirée à 4-5h du matin, j'avais le chemin, il neigeait, j'entendais comme tu dis, le bruit de mes pas dans la neige et juste tu regardes autour de toi, t'es juste content parce que tu te sens en sécurité aussi. Aussi.

  • Lorette

    C'est clair.

  • Lucie

    Et je sais pas, il y a ce truc où t'es seule. Parce qu'à partir d'une certaine heure, je dirais 22-23 heures, en hiver, il n'y a plus personne dans l'hiver. Peut-être une ou deux personnes qui vont promener son chien, mais il n'y a plus personne, c'est vide.

  • Lorette

    Et tu disais que t'avais aussi des amis norvégiens.

  • Lucie

    J'ai une copine norvégienne, Maggie. C'était une buddy dans le groupe que j'ai intégré en étant père. J'ai rencontré un peu. Et donc Maggie, directement, elle me dit « Ah, tu viens de France ? » Et elle commence à me parler français avec un accent. Et récemment, elle a compris qu'elle aimerait être professeure de français en Norvège ou l'inverse, peut-être. Et elle m'a expliqué un peu certains trucs. C'est à elle que je posais toutes les questions, en fait, de différences culturelles. Et du coup, oui, j'avais une anecdote là-dessus. Au début, pendant la Body Week, justement, elle a fait ça. J'étais avec quelques personnes, beaucoup de Norvégiens. Et je discutais avec un peu tout le monde, mais avec un garçon, sans qu'il y ait d'ambiguïté, qui s'appelle Didrik. Je ne sais pas si c'est très français, mais moi, je l'appréciais. J'apprécie discuter avec quelqu'un. Je vais chercher une bière, je vais en prendre une. Et qu'elle ne fût pas mon erreur.

  • Alban

    Dideric, il est de quelle nationalité ?

  • Lucie

    Narvégien.

  • Alban

    Ah oui, oh là là.

  • Lucie

    Du coup ? Je n'étais pas au courant qu'il y avait un malentendu. Mais en fait, du coup, Maggie, elle était là. Elle était amie avec Dideric. Donc, entre deux, j'ai revu les deux. Voilà, j'ai rediscuté avec Dideric. C'était sympa. Avec Maggie, c'était sympa. Et un autre jour, après une soirée, ils sont tous les deux et je les rejoins. Et on va manger un kebab, un truc comme ça. Et j'offre des frites à Maggie.

  • Alban

    Il a perdu le peuple des driches.

  • Lucie

    Et en fait, je voyais, ils parlaient entre eux en norvégien. Moi, juste, je faisais ma petite vie, on rigolait bien, vraiment. Je garde un très bon souvenir de cette soirée. Quelque chose comme un mois après, je revois Maggie seule à seule. Et je dis, on pourrait proposer à Diderik de venir. C'est quelqu'un, je ne l'avais pas revu depuis. C'était dans la buddy week, en fait, on rencontre tellement de personnes. Donc, il y a des personnes avec qui il y a un petit lien qui se créait, mais pour quelques jours. Et puis après, ça s'est tombé. Donc je dis, on pourrait proposer à Didrik, vu que toi tu lui parles encore, ça pourrait être cool. Et du coup, j'envoie un message à Didrik, je fais, hé, tu fais quoi ce soir ? Et sauf qu'elle me dit, bon ok Laurette, il faut que je te dise un truc. Tu vois, quand on parlait en norvégien au kebab, on rigolait beaucoup parce qu'offrir quelque chose à un Norvégien ou une Norvégienne, ça veut dire que t'es intéressée, ça veut dire que tu veux qu'il se passe plus. Et le truc, c'est que t'as offert une pierre à Didrik et... déjà il pensait vraiment que t'étais à fond sur lui machin et tout et alors moi moi ça m'a énervé j'étais là c'est bon il se prend pour qui et après j'offre les frites à Maggie et du coup entre eux ils étaient là mais du coup elle veut qu'il fasse ce que c'est là il leur plaira à trois c'est chelou ça

  • Lorette

    se trouve ils se sont dit ça c'est possible et ils ont dû se dire que j'ai été complètement et toi en fait t'étais pas du tout intéressée par ni là ni par rien ni par non mais pour le coup t'étais juste sympa en leur offrant non mais trop drôle quoi truc à savoir, moi je le savais pas maintenant je suis en train de me dire mais j'espère que non mais j'avoue,

  • Alban

    en vrai moi je faisais genre oui oui j'ai compris tout de suite mais je suis en train de me dire aussi à qui je vais faire quand je faisais des,

  • Lorette

    tu vois avec des collègues et tout je me dis punaise ça se trouve ça s'est arrivé quand j'étais dans mon Erasmus en Finlande,

  • Alban

    je me rappelle il y a un professeur quand je suis arrivé il avait expliqué la courbe un peu d'adaptation d'un Erasmus tu peux parfois arriver à être très déçu ensuite complètement partie en up, t'adores, et puis après, hop, peut-être que ça redescend un peu et en fait, t'arrives à un niveau de stabilité. Toi, quelle a été un peu ta courbe à toi ? Est-ce que t'as été toujours en up ? Il y a eu des downs ? Comment ça s'est passé ?

  • Lucie

    Moi, j'étais hyper euphorique au début, parce qu'il y avait justement ce côté différent, il y avait la neige, et puis rencontrer plein de nouvelles personnes.

  • Alban

    Puis t'étais à l'étranger,

  • Lucie

    quoi. J'étais à l'étranger, c'était la première fois que j'allais à l'étranger. C'est fou. J'étais déjà allée en Angleterre, mais j'étais toute petite. tous mes amis, parce que moi, mes amis en France sont très très importants pour moi. Et j'ai décidé de prendre cette pause. Il y avait le côté très euphorique. Comme j'ai dit, j'étais tout le temps en soirée. Socialement, c'était très très intense. Le côté visite aussi, émerveillé par les statues. Il y a des statues partout. Et j'adore. Ça donne un charme énorme à la ville. Cette euphorie-là, elle a duré, je dirais, janvier-février. Après, effectivement, il y a eu cette stabilité qui a commencé à s'instaurer. Il n'y a pas eu de moment où j'ai été déçue. Il n'y a pas eu de moment où j'ai eu...

  • Lorette

    Tu n'as pas eu de coup de blouse ?

  • Lucie

    J'ai fait de l'anxiété, mais c'était purement personnel, en fait. Ça n'avait pas de lien avec...

  • Alban

    Avec l'anxiété d'être à l'étranger ?

  • Lucie

    C'était plus... Et justement, je pense que le fait d'être à l'étranger, ça m'a aussi aidée à traverser ça par moi-même. En fait, je n'ai pas de psy, je n'ai pas de support vraiment concret. En fait, c'est hyper formateur de devoir se débrouiller. l'anxiété c'est ça, il faut s'y confronter pour se rendre compte qu'on est capable de s'en sortir.

  • Lorette

    Ça m'amène à ma question. Est-ce que Oslo, c'est une ville où tu aurais aimé rester un peu plus longtemps ?

  • Lucie

    Carrément. Tout le monde, parce que nous, avec Kepa, on est les derniers à partir. Mais du coup, on a vu tout le monde partir. Tout le monde est triste. Non seulement parce qu'évidemment, on s'est fait des amis, des choses, des rencontres. Mais aussi le cadre, comme je disais, Léna, quand elle est rentrée, elle n'était pas bien à cause de ce côté agressif de la France. Et elle a dit, moi, Oslo, je vais y retourner. Je sais que je vais y vivre dans ma vie.

  • Alban

    Ça me rappelle moi trop ma fin d'année d'Erasmus en Finlande, où j'étais, je me revois très bien, une des dernières soirées où il y avait tout mon groupe d'amis proches. Et c'était quand il y avait eu moi un film qui m'a... hyper marquée quand j'étais jeune, c'était L'Auberge espagnole. C'est l'histoire d'un étudiant qui part en Erasmus à Barcelone. J'avais adoré le film, ça m'avait hyper marqué. Moi, mon frère, c'est pour ça qu'on était même allé à Barcelone, repérer les endroits du film, enfin bref. Et il y a eu ensuite le deuxième film, Les Poupées russes, et Castel Chinois est sorti quand j'étais moins en Erasmus. Et je me rappelle voir ce film avec mes amis lors des derniers soirs. Je commençais à ce moment-là, je crois déjà, à être hyper, hyper nostalgique et à prendre sur moi, tu vois, pour pas... De dire c'est la fin, on va se quitter, je vais quitter la falande dont je suis tombé amoureux. Mais bon, j'étais déjà hyper chargé émotionnellement. Mais par contre, quand on a dit au revoir à la première défi de ce groupe, rideau, j'étais cuit. C'était trop dur. De dissoudre ce groupe, on était aussi proches.

  • Lucie

    Après, vous avez encore un contact ?

  • Alban

    On est toujours en contact. Et elle, d'ailleurs, en tout cas, la première de ce groupe-là, vit à Copenhague.

  • Lucie

    Marrant. Ce qui va être dur, ça va être... En France, les gens se plaignent, ils sont agressifs. C'est très cliché, mais en même temps, il y a quelque chose où tu arrives en France, tu le sens.

  • Alban

    Je l'ai eu aussi, d'ailleurs, la claque retournée à ce moment-ci. Donc, c'est un vrai truc. Je pense que tu l'auras aussi.

  • Lucie

    Yes ! En plus, je reste trois jours à Paris. Je reste chez... On se claque.

  • Alban

    Ah oui, la peau américaine.

  • Lorette

    Il y a une tradition qui t'a marqué du coup.

  • Lucie

    Les tenues traditionnelles. Ouais. Incroyable, c'est magnifique.

  • Lorette

    Le 17 mai du coup, ça t'a...

  • Lucie

    En fait, ça m'a marqué dans le sens où c'est une belle manière d'aimer son pays. Parce que j'ai regardé la parade avec toutes les écoles qui défilent. Tu mets un drapeau français à la place, ça prend une autre tournure.

  • Alban

    Je ne pourrais pas interpréter pareil aussi. C'est ça. Heureusement.

  • Lucie

    Et du coup, il y a vraiment un amour pour leur pays qui est à la fois justifié. Aussi, il y a beaucoup, j'ai l'impression qu'en Norvège, il y a aussi beaucoup d'hypocrisie sur certains points. Tout va bien, mais bon, il y a une loi qui interdit les SDF d'être dehors, des trucs comme ça. Il y a quand même certaines zones d'ombre. Des zones d'ombre, c'est un bon mot. À part ça, c'est quand même un pays avec énormément d'avantages. Rien que le fait que là, on est le mois des fiertés. Il y a des drapeaux LGBT partout, c'est génial ça je crois que c'est aussi beaucoup les pays nordiques parce qu'à Copenhague c'était un peu pareil mine de rien c'est une avancée énorme c'est un truc qu'on ne trouve pas du tout en France et donc il y a beaucoup d'ouverture donc ouais je comprends qu'ils soient assez fiers de leur pays et juste le

  • Lorette

    7 mai tu ressens vraiment cette fierté norvégienne et nuit t'as envie d'en faire partie j'ai vu les écoles défiler et

  • Lucie

    Et vraiment, je sautillais. Et puis, il y avait beaucoup d'écoles musicales avec des tambours. Alors, j'étais prise par le rythme. Et alors, mais tous les enfants se retournaient et me regardaient. Soit ils avaient un petit sourire parce que, bah... Déjà, c'est bizarre pour eux de voir des cheveux colorés. J'ai une mouche sur le genou. Ils fixaient beaucoup ma mouche. C'était très intriguant. Mais en même temps, des fois, ils étaient, mais, choqués de voir autant d'enthousiasme. Parce qu'en fait, c'est vrai qu'autour... Les Norvégiens, ils regardent.

  • Alban

    On arrive à la fin de cet épisode. Laurette, on a une dernière question pour toi. Est-ce que tu as un ou quelques conseils à donner à un futur étudiant Erasmus qui arrive à Oslo ?

  • Lucie

    Déjà, profiter de la nature. Dans les petits tips, il va y avoir... Déjà, ça ne coûte rien de se mettre dans le groupe Facebook La Communauté Française à Oslo. Ça peut vraiment aider pour le coup. Faire attention, première semaine, à ne pas dépenser trop d'argent. ça va vite les musées les musées d'Oslo sont incroyables tips très bon à savoir le musée Munch le mercredi soir c'est gratuit le musée national je crois pas avoir payé très cher 8 euros un truc comme ça après le Framuseum qui est vraiment sympa aussi pas cher du tout si il y a des gens qui ont des questions vous pouvez mettre mon contact et trop bien il n'y a aucun souci je serais trop contente de répondre on mettra ton contact dans l'épisode en tout cas merci beaucoup

  • Lorette

    de nous avoir raconté ces quelques mois à Oslo. Et bravo pour cette première expérience à l'étranger.

  • Alban

    Merci pour Alba. Elle va être triste que tu partes.

  • Lorette

    Ouais, c'est clair.

  • Alban

    Merci encore, Laurette, d'être venue ici et de nous avoir partagé ton expérience. On espère qu'elle servira à plein d'autres Erasmus comme toi.

  • Lucie

    J'espère aussi.

  • Lorette

    Et puis, en attendant, on vous dit à très bientôt chez nous,

  • Alban

    sous les aurores.

  • Lorette

    Si cet épisode vous a plu, pensez à nous laisser une note et un avis sur votre application d'écoute préférée.

  • Alban

    Ou un commentaire sur YouTube, ça nous aide énormément à faire grandir le podcast.

  • Lorette

    Merci et à très vite pour le prochain épisode.

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