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Trek In Storia S04E14 : PAUL, l’alien le plus cool de la galaxie ! 🛸 cover
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Space Opera - Star Trek Historia

Trek In Storia S04E14 : PAUL, l’alien le plus cool de la galaxie ! 🛸

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39min |14/06/2025|

43

Play
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39min |14/06/2025|

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Description

Émission présentée par Arcady Picardi et Cyril Mickaël

🎙️ Trek In Storia – Épisode spécial : PAUL, l’alien le plus cool de la galaxie ! 🛸
Dans cet épisode, on quitte un instant la Fédération pour faire un détour par les routes poussiéreuses du Nevada avec Paul, l’extraterrestre le plus irrévérencieux du cinéma !

👽 Que se passe-t-il quand deux geeks anglais rencontrent un alien sarcastique en cavale ? Ça donne un buddy movie bourré de références à Star Wars, Star Trek, E.T., X-Files et tout ce qu’on aime dans la pop culture SF !
Arcadie revient sur ce film culte de 2011 avec passion, humour, et un soupçon de réflexion sur la place des fans dans l’imaginaire collectif.

🔍 À travers Paul, on parle de croyances, de liberté, de culture geek… et d’humanité, tout simplement.
Un film drôle, tendre, et parfois plus profond qu’il n’y paraît.
Monte à bord, on t’emmène en zone 51.

🖖 Trek In Storia, le podcast où la science-fiction éclaire notre monde.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur Trekking Storia ! Bonjour Arkady !

  • Speaker #1

    Salut Cyril, tu vas bien ?

  • Speaker #0

    Nickel, et toi ?

  • Speaker #1

    Ça se passe, ça se passe ! Il fait chaud ! Il fait chaud sa mère !

  • Speaker #0

    Les beaux jours sont revenus !

  • Speaker #1

    Beaux jours, ouais ! C'est moi, il n'est pas censé faire aussi chaud que ça ! Ah si, mais c'est... bref !

  • Speaker #0

    Eh ben, il faut qu'on s'y habitue, parce que ça va être de pire en pire !

  • Speaker #1

    Exactement, super ! Bon,

  • Speaker #0

    aujourd'hui on parle de quoi ?

  • Speaker #1

    Alors aujourd'hui, on parle du dernier film de la rétrospective des films de premier contact. Alors oui, il y en a d'autres, mais c'est la nôtre. Donc après Arrival, après Sphère, après Abyss, après La Rencontre du Troisième Type, qu'est-ce qu'on a fait d'autre ?

  • Speaker #0

    On a fait...

  • Speaker #1

    Ah les grosses gags pas compétentes.

  • Speaker #0

    On a fait Le jour où la Terre s'arrêta.

  • Speaker #1

    Après Le jour où la Terre s'arrêta, nous faisons Paul. Un film de 2011 réalisé par Greg Mottola et dont le scénario c'est Simon Pegg et Nick Frost que vous avez certainement vu dans Découverte dans la trilogie Cornetto. Affectueusement appelée la trilogie Cornetto que sont Shaun of the Dead, Hot Fuzz que j'adore et le dernier pub avant la fin du monde. Très sympathique mais qui... des acteurs ont un peu souffert. Ils sont un peu plus vieux maintenant.

  • Speaker #0

    Oui. Hot Fuzz c'est vraiment une tuerie.

  • Speaker #1

    Hot Fuzz c'est une tuerie. Donc voilà, Paul c'est un peu, pour moi je le mets un peu dans le truc de la trilogie Cornetto, parce que c'est un peu ce qui englobe, c'est le film qui englobe cette trilogie qui était une déclaration d'amour pure et sincère au cinéma de genre, au cinéma de la culture nerd, qui est un des socles de la culture nerd. Et ben Paul c'est sur les nerds et sur la SF en général, c'est un film que j'ai été voir au cinéma, que j'avais bien aimé, et que sans plus mais j'avais bien aimé, je les regarde régulièrement pour me faire plaisir. Et toi, tu l'as découvert pour les besoins de cette émission. Dis-nous en plus, quel a été ton ressenti ?

  • Speaker #0

    J'ai trouvé le film très agréable. Ça m'a fait beaucoup rire. Bien sûr, c'est très méta. Il y a des références toutes les 10 secondes qui nécessitent peut-être un deuxième visionnage. Voilà. Et j'ai vraiment aimé ce buddy movie, quoi.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu t'es un petit peu reconnu ?

  • Speaker #0

    Ah, mais totalement. Totalement. Aujourd'hui, j'ai reçu mes tasses. de Gacafé, qui sont issus de la série Star Trek La Nouvelle Génération.

  • Speaker #1

    Ah, voilà.

  • Speaker #0

    Donc, je me suis totalement reconnu dans ces deux geeks. Le film parle de quoi ? Est-ce que tu peux nous faire le pitch du film ?

  • Speaker #1

    Alors, le pitch du film, c'est qu'il y a deux copains anglais qui sont amateurs de science-fiction et qui vont pour la première fois à la Comic-Con de San Diego et notamment pour rencontrer leur auteur idole. Ça, j'aimerais bien en parler parce qu'il m'a beaucoup fait rire. et de faire un petit road trip en balisant tous les points qui ont façonné la SF, la culture de science-fiction des Etats-Unis, par exemple la zone 51, la mailbox et tout ça. Donc tous des spots pour faire une magnifique boucle de voyage. Malheureusement, en chemin, il ramasse, il y a un accident de la route au milieu de la nuit, et il ramasse le conducteur qui se trouve être un alien nommé Paul. Sans suite, toute une espèce de road trip, buddy movie, course-poursuite par des men in black, où tu as ces deux gros nerds avec cette espèce d'alien qui n'est pas vraiment un alien conventionnel, tout en l'étant complètement. Et voilà, on parsème l'aventure de référence geek, de référence au genre. Et voilà, c'est un film qui fait du bien.

  • Speaker #0

    Ils sont poursuivis aussi par un fondamentaliste religieux.

  • Speaker #1

    Aussi, ouais. Parce qu'ils croisent... Une fille qui est une fille fondamentaliste religieuse. Et pour x raisons, dans le résumé ici, ils doivent partir avec elle. Et du coup, le père, il a pété un câble. Et il a dit, en mode américain, il part avec son shotgun. Donc voilà. C'est moi, c'est un film que j'aime beaucoup. Alors, petit disclaimer, c'est important. Je trouve que c'est important de le faire. Nous ne sommes pas des critiques de cinéma. Nous ne targuons pas d'être des critiques de cinéma. ce que vous entendez là n'est pas une critique du film, mais simplement une appréciation du film. Tiens, ça j'ai bien aimé, ça j'ai moins aimé. Ça n'en fait pas la qualité propre du film. Par exemple, on explique dans Le Rencontre du Troisième Type, Cyril et moi on s'est un petit peu ennuyés. Ça ne veut pas dire que le film est moins bon, c'est juste une discussion de passionnés, de nerds, avec nos failles, avec nos plaisirs. C'est une conversation de barres en fait. Vous prenez ce podcast comme une conversation de barres et tous les autres podcasts comme une conversation... On est des geeks, donc c'est pas vraiment une conversation de bar, mais voilà, vous avez compris l'idée, quoi. Donc voilà, donc moi, c'est un film que j'aime beaucoup. et que je trouve très intéressant déjà pour la première chose, c'est qu'on va parler des références. J'aimerais bien qu'on parle des références. Parce que c'est un film qui a été fait, donc c'est 2011, on n'est pas encore... Hollywood et la production américaine mainstream en général, c'est plutôt comme ça qu'il faut l'entendre, n'a pas encore intégré le dialogue référencé, le langage de référence comme un outil marketing, et donc on va l'utiliser en veux-tu en voilà, en faisant du name dropping. pour faire plaire aux nerds. Tu vois ce que je veux dire ?

  • Speaker #0

    On n'est pas encore dans la grosse vague Big Bang Theory.

  • Speaker #1

    Même, je dirais, Big Bang Theory, c'est devenu un gros truc. Alors, Big Bang Theory le fait très mal, mais pour moi, ça a été à partir du moment où tu as eu les Gardiens de la Galaxie, 80's, Star-Lord, Stranger Things, tu vois, où ça restait fait par des passionnés, fait par des gars qui l'avaient vécu, mais ça a amené quand même une mouvance de le geek, c'est chic. Et du coup, c'est devenu une mécanique d'écriture, de faire des références. Un exemple, dans la série Rookie, qui est une copaganda que vous pouvez trouver sur Netflix. Copaganda, pour ceux qui ne savent pas, c'est des séries ou des programmes de propagande destinés à valoriser les forces de l'ordre américain. Et c'est pour ça qu'on a toujours des séries sur les flics, ou les pompiers, ou les urgences chez les Américains. Ça s'appelle de la copaganda. Et dedans, il y a le nerd du groupe. Et le nerd, il fait, tiens, on va te remater Star Wars 8 ensemble. Tu vas voir, c'est génial. Parce que c'est un nerd. Et donc, on cite le dernier Star Wars. Là, je trouve que c'est encore très pur, en fait, dans les références. Tu sens que c'est deux nerds qui ont pu mettre tout ce qu'ils voulaient, tous les rêves qu'ils ont pu, avec ce côté de débordement de références. Mais tu sens que c'est premier degré. Tu sens que c'est des rêves qui leur parlent. Tu vois, quand ils s'amusent à jouer Star Trek, avec la lesson big, où ils font le gorn. ces deux gamins qui ont toujours voulu se faire plaisir. Tu vois ce que je veux dire ? Du coup,

  • Speaker #0

    ils fuient quand il y a des gens. Oui, c'est ça aussi.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et c'est encore des geeks à l'ancienne, donc les geeks qui puent, ceux qui ne sont pas à l'aise, ceux qui se sont jugés. Ce ne sont pas les geeks nouveaux qui sont new generation dans les séries télé ou les films où ils sont stylés. En plus d'être passionnés, ils sont stylés, tu vois.

  • Speaker #0

    Ouais. C'est un film d'amoureux.

  • Speaker #1

    C'est ça. c'est un beau film d'amour et un film d'amoureux du genre je trouve que si t'as pas les rêves le film il est sympa mais vraiment sans plus t'as pas eu ce sentiment ?

  • Speaker #0

    oui oui oui c'est clairement j'en discutais avec des collègues de travail qui sont nés en 98 donc 2000-2010 qui avaient pas vu par exemple l'histoire sans fin ou Hellraiser et je me suis dit c'est con parce qu'un film comme Paul, il perd la moitié de la substance du film. Ouais,

  • Speaker #1

    et du coup, si tu l'as pas, le film, je trouve qu'en soi, il est sympatoche, mais est-ce que... La question, c'est est-ce qu'il est suffisamment fort pour générer un engouement de lui-même qui donne envie d'aller voir les références par la suite ? Ah,

  • Speaker #0

    je mettrais un petit bémol, moi.

  • Speaker #1

    Parce que moi, c'est ce que j'avais au sortir du film, j'ai fait les références, c'est cool, le film est sympatoche. mais voilà quoi je l'ai quand même acheté parce qu'il m'a fait plaisir et je le regarde quand même plusieurs fois mais aussi parce que les riffs me parlent et ces gens là me parlent aussi beaucoup les deux quais que tu sais quand ils ouvrent en peignoir dans la chambre d'hôtel oui pourquoi tout le monde nous prend pour des gays mon petit canard exactement donc ouais c'est un film qui est assez simple, qui est chouette j'invite les gens juste à aller le découvrir si vous êtes un peu nerd Faites-vous plaisir. Alors, question premier contact. Question premier contact. La raison du design de Paul, qu'est-ce que t'en penses ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est pas mal vu. Du fait que la propagande américaine est habituée les gens à regarder les extraterrestres comme ça. Ça aide justement à un des personnages à ne pas tomber dans les pommes.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et donc, petit rappel pour les auditeurs. Le design de Paul, c'est le design le plus random shit de l'alien. Petit gris avec des gros yeux. Sauf qu'ils expliquent que comme il arrivait au début, donc dans les années 50, je crois.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    En fait, dans un cas potentiel de rencontre entre nos deux espèces, il y a eu un travail de propagande qui a noyé la pop culture de ces visages d'aliens pour qu'on soit plus ou moins habitué en les rencontrant.

  • Speaker #0

    Il y a même une scène où on voit Paul discuter avec Steven Spielberg. Oui,

  • Speaker #1

    et qui du coup, lui, il a influencé toute la culture populaire américaine. À la base, ça devait être Spock qui devait faire l'Alien.

  • Speaker #0

    Ah, Leonard Nimoy.

  • Speaker #1

    Leonard Nimoy, mais ils ont pris Seth Rodgers. Alors, je n'aime pas cet acteur, je n'aime pas son humour, mais je trouve que du coup, le côté Alien bon copain, plutôt que l'Alien noble, tu vois, à la Leonard Nimoy, est beaucoup plus sympa pour un road movie.

  • Speaker #0

    Il y a un côté très Roger d'American Dad.

  • Speaker #1

    Ok, développe.

  • Speaker #0

    Moi, la première fois que j'avais vu la bande-annonce du film, Je me suis dit, ils nous refont American Dad, sachant que ça fait partie de ces films, de cette époque de films, où la bande-annonce contient toutes les bonnes références du film. C'est-à-dire que j'ai été un peu déçu hier, je pensais que le film serait un peu plus transgressif par rapport à la bande-annonce que j'avais vue, où il n'arrête pas de jurer. Je m'étais dit que ça allait être un peu plus hardcore, et elle a rogé dans American Dad, et je l'ai trouvé un petit peu poli.

  • Speaker #1

    Mais est-ce que c'est parce que tu t'attendais à quelque chose et que tu l'as pas eu ? Oui. Parce que moi, quand je le vois, déjà, les vannes sur la drogue, les joints et tout, ça m'amuse pas. C'est pour ça que je n'aime pas l'humour de Seth Rogen. Et en soi, je trouve que justement, c'est bien d'avoir pas forcément un alien qui jure comme un chartier, mais qui a plus ce côté humain, gros pote, que le côté South Park. Tu vois, qui va insulter tout le monde. Moi, je préfère ça. La page Wikipédia nous indique que Simon Pegg expliquait l'attribution des rôles. La distribution du film mélange des personnalités comiques américaines et anglaises. À la base, Paul était bien plus âgé et grognon, une espèce de vieux grincheux. Paul était bien plus insouciant et moins désagréable que nous l'avions conçu au départ. Dès que nous avons commencé à envisager Seth, Paul a évolué pour devenir une sorte de gnome à la Ferris Bueller. Donc même ça, c'est en gros une référence. qui influence la vie de tous ceux qui le croisent. Seth lui a apporté beaucoup de jeunesse et d'énergie, une voix graveleuse et son incroyable talent comique. Et pour le coup, c'est vrai. Enfin, en tout cas, pour ma part, moi qui n'apprécie pas forcément ce gars-là, les films avec ce mec-là, je trouve qu'effectivement, il donne une énergie que les deux acteurs n'ont pas, que Simon Pegg et Nick Frost n'ont pas. Il donne une énergie qui donne beaucoup plus de dynamisme. Alors... bon y'a pas grand chose en fait c'est ça qu'on voit c'est une fois que t'es sorti des rêves et t'es dit tiens y'a ça y'a ça qu'est-ce que tu retires du film tu vois bah toi tu voulais parler de la rencontre avec l'auteur oui ah oui bah voilà la rencontre avec l'auteur alors ça c'est un truc que j'aime beaucoup parce que c'est c'est une rêve c'est en gros ils ont un auteur phare qui est l'espèce de de nouvel Asimov de la SF et eux sont eux-mêmes auteurs et ils veulent faire lire des romans de SF, c'est vraiment des trucs j'ai pas les noms mais il faut aller lire les noms parce que c'est vraiment quand tu entends les noms de la SF, c'est des noms de SF mais vraiment ce côté tout pourri des années 80 attends j'ai quelques bouquins là-dessus genre Troublion et Taquion tu vois des machins comme ça ça pourrait être que des aventures de Kirk écrit par Shatner tu vois et c'est ce que j'aime c'est un... On a souvent, la SF a souvent cette image de noble. Nous, on a réfléchi aux besoins de la galaxie, de l'humanité, à travers l'océan, de l'infini, des étoiles. Et moi, je trouve que d'avoir mis ce mec-là, et de ne pas avoir mis un Asimov ou un Philippe Kadic, mais de t'avoir mis en vrai la SF, c'est des trucs à coucher dehors, c'est des noms complètement débiles. et qu'en plus le mec il te fait 3 tits, tu sais l'autre il a sa BD avec une alien à 3 nichons et tout le monde lui fait 3 nichons, awesome 4 ça serait du vice et 4 ça serait du vice voilà et ça c'est un truc que j'aime beaucoup parce que c'est un truc qui est assez vrai ces espèces d'auteurs pas forcément imbuvables mais qui sont un peu déconnectés de leur public par exemple moi je l'ai vécu beaucoup avec les comédiens de doublage en France Ils ont eu, à un moment donné, les comédiens de doublage ont eu un...

  • Speaker #0

    Un regain d'intérêt ?

  • Speaker #1

    Un regain d'intérêt, même pas un regain d'intérêt, on leur a donné de l'intérêt. En une fois extrêmement fort, on les a vus un peu partout. Et t'as eu cette première génération qui était une génération qui ne le vivait pas, qui ne savait pas comment le vivre, parce qu'on les invitait dans des environnements qu'ils ne comprenaient pas, c'est-à-dire des gros trucs de nerd où t'as des mecs déguisés avec des épées en carton et tout ça. Et en plus, qui ne se souvenaient pas de l'apport culturel qu'ils avaient offert, enfin, qui n'avaient pas conscience de l'apport culturel que leur travail avait fait. Tu sais, pour nous, c'est toutes nos vies. Pour eux, c'est un mercredi, quoi.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Pour vous donner une idée, pour ceux qui ont grandi avec DBZ et que ça a été toute leur vie, etc., DBZ, une saison, je crois qu'ils faisaient ça peut-être en deux jours, deux, trois jours max. Donc eux, c'est deux, trois jours de taf, et nous, on projette ça. Oui, mais Vegeta, c'est trop bien, tu vois. Et je trouvais qu'il y avait un peu ce côté... C'était le meilleur auteur qu'on pouvait leur mettre, c'est-à-dire ce mec en a un peu rien à foutre. Ça le saoule d'être là. Mais bon, c'est son public. Et il écrit. Et ce n'est pas de la belle SF, quoi. C'est de la SF à trois nichons. C'est de la SF avec des... Une femme à trois nichons, c'est de la SF avec des noms accouchés dehors. Il faudrait que je retrouve les noms. Mais voilà, ça, j'ai trouvé ça assez vrai. Toi, tu as fait beaucoup plus de conventions SF, non ? Oui. Oui, oui. Du coup...

  • Speaker #0

    Mais c'est totalement ça, le délire. Ça, c'est bien retranscrit dans le film. Cette ambiance des Comic-Con, des conventions. C'est vraiment bien retranscrit. Mais je voulais revenir sur le thème du premier contact. Le film est très méta parce que tout le monde fait un premier contact dans ce film. Déjà avec l'extraterrestre, mais t'as des Anglais qui font un premier contact avec des Américains, t'as des gars du FBI qui font un premier contact avec les services secrets, t'as les Anglais qui font un premier contact avec les gros bofs américains qui sont là pour leur casser la gueule. Et pareil avec les évangélistes, quoi. Il y a des premiers contacts un peu de partout, quoi.

  • Speaker #1

    Totalement. Je ne l'avais même pas vu, ça. C'est vrai que c'est génial. Et que c'est vrai que tout le monde est un alien pour tout le monde, en fait.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    C'est ça, les Anglais sont des aliens pour les Américains, les Américains sont des aliens pour les Anglais. Et le pays, tu vois, que même au sein même du pays, tu as des aliens partout. Non, franchement, c'est une très, très bonne analyse. Et du coup, ce qui va relier, si on suit ton idée, c'est que ce qui relie tous ces premiers contacts, c'est le choc de compréhension, de culture, de compréhension. Les Anglais passent pour des gays, les Américains passent pour des tarés aux yeux des Anglais. Et qu'il y a toujours ce blocage de « je n'ai pas envie de te comprendre, tu es trop différent » . Oui. Et qu'au final…

  • Speaker #0

    Tout se révèle comme ça, Ruth. Ils se révèlent par la confrontation, pas par nécessité.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et la seule rencontre qui se passe bien, c'est avec un enfant. C'est Paul qui croise un gamin dans un magasin de comics et ça se passe bien. Et je pense que c'est du coup... Après, c'est peut-être moi qui surinterprète, mais c'est parce que l'enfant ne se pose pas toutes les questions de tous les présupposés que tu es censé avoir. Tu vois, pourquoi on pense que les Anglais sont des gays ? Parce qu'ils rassemblent l'ensemble des archétypes que les Américains vont trouver gays. Pourquoi les gros créationnistes sont des putains de bourrins ? C'est parce qu'à leurs yeux, ils rassemblent tous les archétypes qui font qu'on leur dit « Ok, c'est des putains de bourrins » , etc. Et le gamin, il n'a pas encore ça. Lui, il est juste là, il fait « Non, c'est cool » . Il ne se dit pas « C'est un alien » , ça veut dire qu'on n'est pas… héliocentriste, tu vois, on est pas seul dans l'univers, on n'est pas anthropocentriste, machin machin, il n'y a pas toutes ces questions, il y a juste une rencontre et la rencontre est sympa.

  • Speaker #0

    C'est pas mal aussi sur le côté les pouvoirs de Paul, ça change un petit peu de ce qu'on pouvait voir dans les extraterrestres, il a le pouvoir notamment de guérir, c'est très christique ça, pour bouffer les oiseaux.

  • Speaker #1

    Ouais et en plus ce que j'aime bien c'est que c'est C'est encore une fois de plus, c'est la SF à l'ancienne, c'est-à-dire que ce sont des pouvoirs un peu over the top. Il peut ressusciter les morts, ou les maladies, il guérit en transmettant sur son corps la maladie. C'est ça qu'il fait, et lui, il se régène beaucoup plus vite. Tu le vois avec l'œil. En fait, il transmet le problème de l'œil sur lui.

  • Speaker #0

    Il le transfère.

  • Speaker #1

    Et lui, il se le transfère, et puis il se guérit. Déjà, ce que j'aime bien, c'est que c'est des pouvoirs... magiques, au sens premier du terme, qui ont cette petite touche SF de « Ah, il y a des pistes pour pouvoir les comprendre. » Il fait le toucher Vulcain, là. L'ensemble de mes connaissances.

  • Speaker #0

    Il transmet l'ensemble des connaissances qu'il a.

  • Speaker #1

    De ses connaissances et tout ça. Et en plus, tu vois que dans les connaissances, il y a deux aliens en train de baiser. Donc tu te fais « Ouais, c'est pas cool non plus, quoi. »

  • Speaker #0

    Avec des bruits de singes.

  • Speaker #1

    C'est ça, quoi.

  • Speaker #0

    Mais il a d'autres pouvoirs, il a le pouvoir d'être invisible. Oui,

  • Speaker #1

    il peut attirer sa respiration, et comme il ne peut pas la retenir longtemps. Donc c'est ça, et à nouveau, ça je trouve, on retourne dans cette vieille science-fiction qui est, on ne sait pas comment ils font, mais c'est science, tu vois. Ah, ok, c'est un alien, il est capable de le faire. Il ne manquerait plus que les petits bruits là, pour qu'on se dise, ah oui, ok, on est dans les années 60.

  • Speaker #0

    Mais à la fin aussi, quand tu vois les autres extraterrestres qui guérissent les soldats, il y en a un qui a de la barbe, ça m'a fait planer.

  • Speaker #1

    Ah c'est vrai ? J'ai même pas vu celui-là.

  • Speaker #0

    Il y en a un qui a de la barbe, mais mode grosse beubare du Blade.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    C'était marrant.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Il y a plein de petites références comme ça dans le film qui suffit à lui-même sur le fond.

  • Speaker #1

    C'est ça, et ça fait plaisir. Et à nouveau, c'est ça, ça fait plaisir à regarder, ça fait du bien. Tu sens que c'est premier degré, c'est toujours ça en fait. Quand je reviens avec les films qui, moi, me marquent, ce sont des films qui sont premier degré. Même s'il y a une conscience. marketing, une conscience des faits du travail. Genre, si on fait ça, ça va plaire aux gens. Tu sens que ça a été écrit par des passionnés. C'est con, mais quand tu vois Paul la première fois, t'inquiète, j'ai pas de phaseur sur moi. Il fait, vous avez des phaseurs en plus ! Tu fais, mais... Tu fais, mais... La première réf restera Star Trek, tu vois. Une fois que tu vois, on est toujours là, on en revient. Donc, voilà. Alors, moi, j'ai une question pour toi. Je ne suis pas sûr. Quand ils sont dans la Comic Con, il y a une espèce de miniature diorama, je vais dire, avec une bagnole au milieu d'un truc de terre. Oui. Et pour toi, c'est une réfa, quoi.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas du tout. Celle-là, je ne l'ai pas comprise.

  • Speaker #1

    Parce que pour moi, je me demande si ce n'est pas rencontré avec le troisième type quand tu es à la scène de la bagnole.

  • Speaker #0

    Je me suis posé la même question, mais je ne suis pas sûr. Parce que la voiture avait l'air quand même moderne.

  • Speaker #1

    Oui. Du coup, cette réf là, on l'a pas.

  • Speaker #0

    Donc dans les commentaires, si vous l'avez, n'hésitez pas.

  • Speaker #1

    Pareil, un truc aussi que j'aime bien, parce que on se... on se marre, tu sais, on fait haha, enfin, il y a plein de réf, et en fait ils expliquent, et ça je trouve ça génial, mais en fait c'est comme Paul a influencé, comme l'Amérique avait besoin de se dire, dans le cadre d'une rencontre entre nos deux espèces, on va noyer la culture américaine de l'image de cette alien gris, avec des grands yeux. comme ça on serait déjà habitué, et que Paul a influencé toute la culture populaire américaine, télévisuelle et cinématographique, ça permet de mettre des références directes dans le film, notamment la révélation finale, pas le big boss, mais l'endroit où ils doivent se rendre.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Qui, à ce moment-là, devient beau, mais pas parce que c'est une ref. Vous inquiétez pas, ça va vous paraître évident. vous allez reconnaître. Et il arrive, et donc c'est la montagne de rencontre avec le troisième type. Et je trouve ça génial, parce qu'en fait, c'est comme ça qu'un bon scénar te build up quelque chose, en te faisant une ref, et ça tombe pas un peu de nulle part, c'est super bien foutu. Et du coup, tu le prends à la fois de manière méta, tu sais, l'émotion, elle est intradiégétique et extradiégétique. elle est méta mais aussi premier degré dans le film parce que tu vis comme avec des nerds le plaisir de vivre que tu vas dans un événement de référence majeur de la pop culture tu vois ce que je veux dire exactement c'est pas toi qui fais ah j'ai la ref c'est pareil pour la scène du gorn au final bah ouais tu te fais tiens t'as moyen d'aller t'as moyen d'aller sur les lieux du tournage avec un petit casque de gorn est-ce que t'as pas envie de faire le combat quoi Tu vois ? Avec un petit détail à la con que j'aime beaucoup, c'est un truc de nerd. Ah, je prends un caillou, et le caillou, il est minuscule. Pour moi, c'est parce qu'il n'a pas la force, quoi. Il a du muscle.

  • Speaker #0

    Il n'est pas gros.

  • Speaker #1

    Il n'est pas gros, il n'a que du muscle. Ça aussi, c'est un grand classique.

  • Speaker #0

    Et le coup de l'E-Walk. C'est marrant parce que dans les premières secondes du film, tu vois qu'ils y ont une E-Walk. Et tu ne comprends pas bien pourquoi. Et à la fin, tu comprends que c'est un fusil de Chekhov.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et pareil, quand je reviens avec ce truc des références, où elle te fait... Tu as la référence de la montagne de rencontre avec le troisième type qui est à l'intérieur du récit. Puisque les deux héros ont conscience qu'ils sont en train de vivre en direct une référence qui ont marqué leur enfance. Mais, Le film se permet aussi, quand il dévoile le grand Manitou, qu'il ne pouvait être personne d'autre que Sigourney Weaver. Moi quand je l'ai vu j'ai fait merci madame qui, à ce moment-là, c'est une référence qui est méta. Puisque il n'y a que toi en tant que spectateur que tu dis « Ah, c'est Sigourney Weaver qui combat des aliens. » C'est logique. Et je trouve que ça, par contre, ce mélange de rêve à la fois méta et en même temps premier degré, ça marche de fou. Ils ont super bien dosé. Je suis en train de chercher, il y a la liste des références dans la page Wikipédia, et je suis en train de chercher c'est quoi cette... c'est plein de bagnole.

  • Speaker #0

    Et tu ne trouves pas ?

  • Speaker #1

    Comme je parle en même temps, c'est compliqué. Vas-y, développe quelque chose.

  • Speaker #0

    Du coup, on est sur du body movie. Donc ça, c'est aussi une référence aux années 80 qui mélange le road trip. Donc on est encore dans un mélange des genres qui est plutôt cool. Et du coup, moi, ce qui m'a aussi trouvé intéressant, c'est le fait qu'il va y revoir la petite fille du début. Ça mettait un peu d'émotionnel dans tout ce délire.

  • Speaker #1

    C'est vrai que ça rendait le personnage humain. Jusque-là, il fait un peu trop... Je m'en bats les couilles, je suis con, con, machin et tout. Très égocentré, en fait. Oui, il est sympatoche, mais il est égocentré. Et là, ça le rend profondément empathique. C'est beau.

  • Speaker #0

    Bon, et les deux agents du FBI, qui sont complètement débiles, c'est deux nerds aussi.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai. D'ailleurs, avec Boyle, enfin Boyle, pour ceux qui ne connaissent pas le 99, d'ailleurs. Moi, c'est mon... J'acte que c'est un cousin Boyle, lui. Moi, en fait, j'ai ma théorie. Donc, pour ceux qui ne savent pas, Brooklyn Nine-Nine, c'est une super sitcom. On va appeler ça comme ça, série. Vous pouvez trouver sur Netflix.

  • Speaker #0

    Netflix, oui.

  • Speaker #1

    Et dedans, il y a Joey Lo Truglio qui joue l'inspecteur Boyle, qui est une espèce de... D'équivalent neuneu de Schrödinger, si vous avez regardé The Office. C'est-à-dire un mec qui a des particularités qui le rendent très chelou, mais qui les tient d'une famille, qui fait que c'est genre, il n'arrête pas de dire, oui, les boils, on est comme ça, on fait notre propre pain, il y a des cousins boils partout, avec de la super levure. D'ailleurs, j'ai ma propre théorie qui dit qu'en fait, l'univers de The Office et de Brookly Nine-Nine se passe dans le même univers, sont le même univers. Et qu'en fait, les Schroeds et les Boyle, au temps où ils étaient dans l'Europe, avant la grande migration vers les Etats-Unis, étaient dans le même pays et que les Schroeds étaient les prédateurs des Boyle. Parce que quand tu regardes, c'est vraiment... Il y a un truc, tu peux dire, les deux, genre, ils viennent du même patelin et c'est un peu les prédateurs de l'autre, ça fonctionne bien. Et j'aime imaginer que du coup, qu'à chaque fois que je le vois, soit c'est la vie d'un Boyle, genre dans Pitch Perfect, il y a l'acteur Joe Lottrouglio qui était un autre Boyle. c'est Boyle quand il était à la fac Et pour moi, là, c'est un des cousins bols qui est un agent du FBI. Et ouais, qui apporte beaucoup d'humour, qui n'a pas besoin d'être référencé, en fait. Et qui apporte beaucoup de tension aussi. Parce qu'il y a un moment où il part vraiment en couille. Je crois que c'est Bill Adair. Donc, lui, il va vraiment loin à la fin. Tu vois qu'il part en couille complètement, quoi. en mission d'extermination et d'ailleurs qui meurt avec un joli cri de Willem donc voilà ça c'est vrai qu'eux ils apportent pas mal de trucs en dehors des multiples références pareil je trouve aussi que le développement des personnages est assez sympa sur le truc des nerds c'est que ça sort pas beaucoup ça part pas vraiment à l'aventure et là ils sont Au début, tu le vois. Ouais, au début, tu le vois, leur aventure aux Etats-Unis, on l'a fait. On est dans un hôtel avec des groupes noirs bien confortables. Et là, ça part en couille dans tous les sens. Ils sont vraiment mis en dehors de leur zone de confort.

  • Speaker #0

    Ils font pas ce qu'ils ont prévu.

  • Speaker #1

    C'est ça, et je trouve ça plus drôle quand c'est des gars comme ça. Oui. Déjà, quand tu dis, vas-y, tape un sprint, tu te marres. Enfin, tu vois.

  • Speaker #0

    Quand elle croit que son père est mort et qu'elle court.

  • Speaker #1

    Oui. C'est ça, enfin, voilà. Et pareil aussi, il y a une petite rêve qui me fait marrer, c'est toujours, c'est... Quand ils ont vu, quand les deux, Nick Frost et Simon Pegg ont découvert Paul, il y en a un qui s'est... Nick Frost s'est vanoui. Et en fait, il vit extrêmement mal.

  • Speaker #0

    Le fait de ne pas avoir su gérer la première rencontre. Et en plus, il s'est pissé dessus. Vraiment, la totale. Quand il lui explique, il fait « J'ai toujours voulu rencontrer quelqu'un depuis que j'ai vu le film Mac & Me. » Tu t'attends à ce qu'il dise « E.T. » et il te sort la contrefaçon dégueulasse.

  • Speaker #1

    Allez voir l'épisode de Chroma là-dessus.

  • Speaker #0

    Exactement. Si vous ne savez pas, c'est comme ça que je l'ai découvert. Mais Mac & Me, c'est l'épisode de Chroma sur YouTube. Mac & Moi. C'est super drôle. C'est une espèce de hit-hit-pété, quoi. Et c'est là, moi, je trouve que c'est là que tu as une précision d'écriture parce qu'au-delà de la référence, quand tu vois la manière dont c'est écrit, je trouve ça extrêmement intéressant parce que t'as un personnage qui est censé expliquer quelque chose par rapport à son propre ressenti. J'ai eu une rencontre dans un film qui m'a donné envie... de vivre cet instant et je l'ai raté, je n'ai pas été à la hauteur. Et ça, premier degré, même si tu n'as pas la rêve, ça marche parce que l'émotion est là. L'émotion est vraie. Et puis, ils te sortent là. Et toi, tu t'attends à ce qu'ils te parlent. Quand tu as les rêves de premier contact et tout, tu t'attends à ce qu'il va te sortir E.T. parce que c'est le film de J'ai un ami magique. Et ils te sortent Mac et moi et quand tu as la rêve, tu te fais... C'est lourd. Et du coup, enfin... C'est extrêmement fin comme écriture, parce qu'en tant que spectateur, tu t'attends à InRef et puis lui te fait un contre... Et donc à la fois, tu as une scène qui est extrêmement touchante et profondément drôle. Donc voilà, ça c'est un bijou d'écriture. Donc voilà, et on se rend pas compte, c'est au détour d'une phrase, j'ai toujours voulu avoir une rencontre comme toi depuis que j'ai vu le film McKinney.

  • Speaker #1

    McKinney !

  • Speaker #0

    Et voilà, et toi t'es toute marre, et en même temps, bah ouais, d'un premier degré c'est dramatique, parce que c'est un gamin qui avait son rêve de gosse, et qui pensait qu'il allait agir comme Elliot dans E.T., et pas du tout. Et c'est de la manière la plus ridicule, parce que ce qui à la base est un peu nul et graveleux, il tombe dans les pommes, ok, mais ah ah, il s'est pissé dessus. ce qui après en le revoyant j'ai compris que ça permettait de faire des connexions genre il se pisse dessus Ouais, il y a deux nerds qui sont passés, il y en a un qui avait un pantalon plein de pisse, et c'est comme ça que l'agent Z arrive à faire les connexions. Donc ça reste bien écrit, mais c'est juste la blague, ah ah, il s'est pissé dessus, tu te fais, ouais bon, c'est pas très fin. Mais des trucs comme ça, tout ça devient légitime avec cette scène-là, en fait. De, bah ouais, les gars, mec, je me suis pissé dessus, enfin, c'est la honte. Quand j'en reparlerai de ma première rencontre, et toi, t'as fait quoi ? Je me suis évanoui et je me suis pissé dessus.

  • Speaker #1

    C'est l'émotion.

  • Speaker #0

    ouais et voilà donc c'est un film que je conseille à tout le monde On a spoilé, mais à nouveau, on n'est pas des critiques ciné, on n'est pas là... On est là pour parler des films qu'on a bien aimés sans s'interrompre, sans se brimer. Et moi, je pense que c'est bien, on va pas réserver sur un autre sujet, mais c'est bien le spoil. Parce qu'on est arrivé trop dans une culture de l'ultra non-spoil, faut absolument pas spoiler, etc. Et quand tu regardes, par exemple, les grandes sagas du MCU, ils ont trop... construit, genre la révélation d'un film était trop la... qu'il fallait absolument pas spoiler, était trop le gage de qualité d'un film, alors que pour moi, un film, même quand il est spoilé, il arrive à te faire venir l'émotion.

  • Speaker #1

    Oui, il reste bon.

  • Speaker #0

    Voilà, la fin de Braveheart, je vais pas la spoiler, la fin de Braveheart, les révélations dans les films de Cheyamalan, ce sont des révélations que tu le découvres, Fight Club, tu le découvres, c'est cool. tu le découvres pas, tu le sais pas, enfin, tu le sais d'avance, ben, l'histoire est suffisamment bien écrite pour que ça t'accroche, en fait. Le film ne perd pas de valeur, au contraire, le film en gagne, parce que tu as conscience de cette mécanique, et du coup, tu découvres comment ils y sont arrivés. C'est un truc que j'aime bien dire, c'est, on dit, oui, t'es convenu, le gentil gagne à la fin. On s'en fout que le gentil gagne à la fin et que tu t'y attendais. Ce qui est intéressant, c'est comment il a gagné. Quels étaient les chemins parcourus pour qu'ils gagnent ? Et est-ce que ça t'a accroché en fait ? Et c'est pour ça que moi je m'en fous que quand on aborde les films, on spoil parce qu'on est juste là à parler, on n'est pas là pour conseiller les gens sur des films. À nouveau, vous êtes, en tant qu'auditeur, vous êtes l'auditeur, j'allais dire aléatoire mais c'est pas ça, qui assistait à une conversation de deux gros nerds sur la table d'à côté qui jouaient à Magic. et qui disent, alors moi j'ai vu ce film-là, et j'ai bien aimé, et vous assistez à ça, quoi. Donc voilà, je dis pas qu'il faut spoiler, mais c'est pour ça que moi je ne me prive pas de spoiler.

  • Speaker #1

    Eh ben je te remercie. Une petite conclusion pour la fin ?

  • Speaker #0

    j'allais te piquer la tienne moi on vient de finir l'arc des premiers contacts il y a sûrement d'autres films mais j'avoue que voilà il y a peut-être autre chose qu'on pourrait aller explorer j'ai entendu alors ça j'ai vu une petite nouvelle que Strange New World avait validé 5 saisons mais ils sont même pas encore sortis la 3ème enfin la 3ème va sortir ouais en juillet voilà mais donc quoi ils ont déjà tourné la 4 ou je sais pas Ok. Donc c'est encore, ils valident, mais sans valider, quoi.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Ok. Donc voilà, moi, il y a Strange World que j'attends. World que j'attends. Et ben sinon, regarder des films, regarder des séries, liser des livres. Moi, il y a une série de bouquins écrits par Perry Rodan. Oui. J'ai découvert, c'est un Allemand qui écrit ça. K.H. Schier et C.Darleton. Il y a des trousaines de bouquins, mais je les ai pris parce que les titres m'accrochaient. L'ingénieur galactique et le messager des maîtres. Bon, c'est le tome 112 et 111.

  • Speaker #1

    J'ai grandi avec les périrodents, mon père les collectionnait.

  • Speaker #0

    Ah, ben voilà. Et est-ce que c'est bien ?

  • Speaker #1

    C'est un peu redondant.

  • Speaker #0

    C'est redondant ?

  • Speaker #1

    C'est un peu comme SS, la stagia de livres SS.

  • Speaker #0

    Regarde, il est pas poil, là.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Ça aussi, collectionner, mon père.

  • Speaker #0

    Ben voilà, donc, je vous invite à regarder des séries, c'est un peu, c'est quoi le truc de ces premiers contacts ? Ce qu'on s'est rendu compte à travers les films, c'est que tous les films sont interconnectés, tous les films se parlent, et ça se voit beaucoup plus dans les films de genre. C'est pour ça que je voulais terminer ça avec Paul, qui était un peu la synthèse. de tous ses premiers contacts, de ses amours à ses premiers contacts. N'hésitez pas à regarder un film, quand bien même il est en noir et blanc. Le jour où la Terre s'arrêta, de 1956, est bien, infiniment mieux que son remake avec Keanu Reeves. On vous a parlé de La Planète Interdite. On vous a parlé de tout un tas d'oeuvres de science-fiction, de thématiques de science-fiction. Découvrez. C'est tout ce que j'ai à dire, en fait. Découvrez. Si ça vous intéresse, n'hésitez pas à aller explorer, et pas forcément ce qui est récent, mais de prendre le plaisir archéologique d'étudier les origines des choses. Quand vous regardez La planète interdite, vous découvrez Star Trek. Quand vous regardez Le jour où la Terre s'arrêta... Vous avez un monument de la cinématographie sur le début du maccartisme, de la pensée de la guerre froide, de la peur de l'autre, et donc de ce que tous les aliens deviendront avant de se faire exploser joyeusement par Roland Emmerich dans Independence Day. Voilà, donc c'est ça que j'ai envie de dire à tout le monde, c'est de découvrir, c'est la seule chose la plus importante, c'est soyez curieux, découvrez les choses, découvrez des choses qui de base ne vous intéressent pas, mais ne les regardez pas simplement comme spectateurs, soyez acteurs de ces découvertes. Posez-vous des questions, on vous l'a prouvé avec le film Paul aujourd'hui, vous prenez le temps, il y a une première couche, et il y a des multitudes de couches, les références c'est quoi ? en fait. Les références sont des portes ouvertes vers d'autres choses. C'est pas juste une référence au troisième type. C'est une invitation à aller découvrir le troisième type. C'est pas une découverte, c'est pas une référence à MacEnemy. C'est une référence à aller voir MacEnemy et surtout à aller voir E.T. puisque MacEnemy en est la contrefaçon. Etc. Etc. C'est pas... Les références, c'est pas juste un marqueur social qui vous permet d'exister dans votre groupe et dire... Le badge Pokémon, là, pour pouvoir dire « Moi, je peux les citer tous. » ce sont des portes ouvertes, ce sont des connexions vers un réseau, surtout dans des codes de genre comme la science-fiction, l'horreur, la fantasy. Regardez le travail de Frank Frazetta et allez voir Le Seigneur des Anneaux. Les deux sont directement connectés. Voilà, donc c'est tout ce que j'ai à dire, soyez curieux. Soyez curieux. C'est ça que moi, j'ai envie de générer dans cette émission, de découvrir les choses, d'avoir envie de comprendre ce qu'il y a derrière les choses et ça, c'est pour tout. Voilà.

  • Speaker #1

    Voilà. Eh bien, je te remercie. On se retrouve très bientôt pour une nouvelle vidéo, un nouveau podcast. Comme d'habitude, si vous avez aimé, n'hésitez pas à mettre un petit pouce en haut. Et laissez-nous des commentaires pour nous dire comment vous avez découvert le film et qu'est-ce que vous en avez pensé. Ça, ça nous intéresse toujours.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Voilà. Et je te dis à bientôt.

  • Speaker #0

    À bientôt.

  • Speaker #1

    À bientôt dans les étoiles.

  • Speaker #0

    À bientôt dans les étoiles. Ciao.

  • Speaker #1

    Ciao.

Description

Émission présentée par Arcady Picardi et Cyril Mickaël

🎙️ Trek In Storia – Épisode spécial : PAUL, l’alien le plus cool de la galaxie ! 🛸
Dans cet épisode, on quitte un instant la Fédération pour faire un détour par les routes poussiéreuses du Nevada avec Paul, l’extraterrestre le plus irrévérencieux du cinéma !

👽 Que se passe-t-il quand deux geeks anglais rencontrent un alien sarcastique en cavale ? Ça donne un buddy movie bourré de références à Star Wars, Star Trek, E.T., X-Files et tout ce qu’on aime dans la pop culture SF !
Arcadie revient sur ce film culte de 2011 avec passion, humour, et un soupçon de réflexion sur la place des fans dans l’imaginaire collectif.

🔍 À travers Paul, on parle de croyances, de liberté, de culture geek… et d’humanité, tout simplement.
Un film drôle, tendre, et parfois plus profond qu’il n’y paraît.
Monte à bord, on t’emmène en zone 51.

🖖 Trek In Storia, le podcast où la science-fiction éclaire notre monde.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur Trekking Storia ! Bonjour Arkady !

  • Speaker #1

    Salut Cyril, tu vas bien ?

  • Speaker #0

    Nickel, et toi ?

  • Speaker #1

    Ça se passe, ça se passe ! Il fait chaud ! Il fait chaud sa mère !

  • Speaker #0

    Les beaux jours sont revenus !

  • Speaker #1

    Beaux jours, ouais ! C'est moi, il n'est pas censé faire aussi chaud que ça ! Ah si, mais c'est... bref !

  • Speaker #0

    Eh ben, il faut qu'on s'y habitue, parce que ça va être de pire en pire !

  • Speaker #1

    Exactement, super ! Bon,

  • Speaker #0

    aujourd'hui on parle de quoi ?

  • Speaker #1

    Alors aujourd'hui, on parle du dernier film de la rétrospective des films de premier contact. Alors oui, il y en a d'autres, mais c'est la nôtre. Donc après Arrival, après Sphère, après Abyss, après La Rencontre du Troisième Type, qu'est-ce qu'on a fait d'autre ?

  • Speaker #0

    On a fait...

  • Speaker #1

    Ah les grosses gags pas compétentes.

  • Speaker #0

    On a fait Le jour où la Terre s'arrêta.

  • Speaker #1

    Après Le jour où la Terre s'arrêta, nous faisons Paul. Un film de 2011 réalisé par Greg Mottola et dont le scénario c'est Simon Pegg et Nick Frost que vous avez certainement vu dans Découverte dans la trilogie Cornetto. Affectueusement appelée la trilogie Cornetto que sont Shaun of the Dead, Hot Fuzz que j'adore et le dernier pub avant la fin du monde. Très sympathique mais qui... des acteurs ont un peu souffert. Ils sont un peu plus vieux maintenant.

  • Speaker #0

    Oui. Hot Fuzz c'est vraiment une tuerie.

  • Speaker #1

    Hot Fuzz c'est une tuerie. Donc voilà, Paul c'est un peu, pour moi je le mets un peu dans le truc de la trilogie Cornetto, parce que c'est un peu ce qui englobe, c'est le film qui englobe cette trilogie qui était une déclaration d'amour pure et sincère au cinéma de genre, au cinéma de la culture nerd, qui est un des socles de la culture nerd. Et ben Paul c'est sur les nerds et sur la SF en général, c'est un film que j'ai été voir au cinéma, que j'avais bien aimé, et que sans plus mais j'avais bien aimé, je les regarde régulièrement pour me faire plaisir. Et toi, tu l'as découvert pour les besoins de cette émission. Dis-nous en plus, quel a été ton ressenti ?

  • Speaker #0

    J'ai trouvé le film très agréable. Ça m'a fait beaucoup rire. Bien sûr, c'est très méta. Il y a des références toutes les 10 secondes qui nécessitent peut-être un deuxième visionnage. Voilà. Et j'ai vraiment aimé ce buddy movie, quoi.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu t'es un petit peu reconnu ?

  • Speaker #0

    Ah, mais totalement. Totalement. Aujourd'hui, j'ai reçu mes tasses. de Gacafé, qui sont issus de la série Star Trek La Nouvelle Génération.

  • Speaker #1

    Ah, voilà.

  • Speaker #0

    Donc, je me suis totalement reconnu dans ces deux geeks. Le film parle de quoi ? Est-ce que tu peux nous faire le pitch du film ?

  • Speaker #1

    Alors, le pitch du film, c'est qu'il y a deux copains anglais qui sont amateurs de science-fiction et qui vont pour la première fois à la Comic-Con de San Diego et notamment pour rencontrer leur auteur idole. Ça, j'aimerais bien en parler parce qu'il m'a beaucoup fait rire. et de faire un petit road trip en balisant tous les points qui ont façonné la SF, la culture de science-fiction des Etats-Unis, par exemple la zone 51, la mailbox et tout ça. Donc tous des spots pour faire une magnifique boucle de voyage. Malheureusement, en chemin, il ramasse, il y a un accident de la route au milieu de la nuit, et il ramasse le conducteur qui se trouve être un alien nommé Paul. Sans suite, toute une espèce de road trip, buddy movie, course-poursuite par des men in black, où tu as ces deux gros nerds avec cette espèce d'alien qui n'est pas vraiment un alien conventionnel, tout en l'étant complètement. Et voilà, on parsème l'aventure de référence geek, de référence au genre. Et voilà, c'est un film qui fait du bien.

  • Speaker #0

    Ils sont poursuivis aussi par un fondamentaliste religieux.

  • Speaker #1

    Aussi, ouais. Parce qu'ils croisent... Une fille qui est une fille fondamentaliste religieuse. Et pour x raisons, dans le résumé ici, ils doivent partir avec elle. Et du coup, le père, il a pété un câble. Et il a dit, en mode américain, il part avec son shotgun. Donc voilà. C'est moi, c'est un film que j'aime beaucoup. Alors, petit disclaimer, c'est important. Je trouve que c'est important de le faire. Nous ne sommes pas des critiques de cinéma. Nous ne targuons pas d'être des critiques de cinéma. ce que vous entendez là n'est pas une critique du film, mais simplement une appréciation du film. Tiens, ça j'ai bien aimé, ça j'ai moins aimé. Ça n'en fait pas la qualité propre du film. Par exemple, on explique dans Le Rencontre du Troisième Type, Cyril et moi on s'est un petit peu ennuyés. Ça ne veut pas dire que le film est moins bon, c'est juste une discussion de passionnés, de nerds, avec nos failles, avec nos plaisirs. C'est une conversation de barres en fait. Vous prenez ce podcast comme une conversation de barres et tous les autres podcasts comme une conversation... On est des geeks, donc c'est pas vraiment une conversation de bar, mais voilà, vous avez compris l'idée, quoi. Donc voilà, donc moi, c'est un film que j'aime beaucoup. et que je trouve très intéressant déjà pour la première chose, c'est qu'on va parler des références. J'aimerais bien qu'on parle des références. Parce que c'est un film qui a été fait, donc c'est 2011, on n'est pas encore... Hollywood et la production américaine mainstream en général, c'est plutôt comme ça qu'il faut l'entendre, n'a pas encore intégré le dialogue référencé, le langage de référence comme un outil marketing, et donc on va l'utiliser en veux-tu en voilà, en faisant du name dropping. pour faire plaire aux nerds. Tu vois ce que je veux dire ?

  • Speaker #0

    On n'est pas encore dans la grosse vague Big Bang Theory.

  • Speaker #1

    Même, je dirais, Big Bang Theory, c'est devenu un gros truc. Alors, Big Bang Theory le fait très mal, mais pour moi, ça a été à partir du moment où tu as eu les Gardiens de la Galaxie, 80's, Star-Lord, Stranger Things, tu vois, où ça restait fait par des passionnés, fait par des gars qui l'avaient vécu, mais ça a amené quand même une mouvance de le geek, c'est chic. Et du coup, c'est devenu une mécanique d'écriture, de faire des références. Un exemple, dans la série Rookie, qui est une copaganda que vous pouvez trouver sur Netflix. Copaganda, pour ceux qui ne savent pas, c'est des séries ou des programmes de propagande destinés à valoriser les forces de l'ordre américain. Et c'est pour ça qu'on a toujours des séries sur les flics, ou les pompiers, ou les urgences chez les Américains. Ça s'appelle de la copaganda. Et dedans, il y a le nerd du groupe. Et le nerd, il fait, tiens, on va te remater Star Wars 8 ensemble. Tu vas voir, c'est génial. Parce que c'est un nerd. Et donc, on cite le dernier Star Wars. Là, je trouve que c'est encore très pur, en fait, dans les références. Tu sens que c'est deux nerds qui ont pu mettre tout ce qu'ils voulaient, tous les rêves qu'ils ont pu, avec ce côté de débordement de références. Mais tu sens que c'est premier degré. Tu sens que c'est des rêves qui leur parlent. Tu vois, quand ils s'amusent à jouer Star Trek, avec la lesson big, où ils font le gorn. ces deux gamins qui ont toujours voulu se faire plaisir. Tu vois ce que je veux dire ? Du coup,

  • Speaker #0

    ils fuient quand il y a des gens. Oui, c'est ça aussi.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et c'est encore des geeks à l'ancienne, donc les geeks qui puent, ceux qui ne sont pas à l'aise, ceux qui se sont jugés. Ce ne sont pas les geeks nouveaux qui sont new generation dans les séries télé ou les films où ils sont stylés. En plus d'être passionnés, ils sont stylés, tu vois.

  • Speaker #0

    Ouais. C'est un film d'amoureux.

  • Speaker #1

    C'est ça. c'est un beau film d'amour et un film d'amoureux du genre je trouve que si t'as pas les rêves le film il est sympa mais vraiment sans plus t'as pas eu ce sentiment ?

  • Speaker #0

    oui oui oui c'est clairement j'en discutais avec des collègues de travail qui sont nés en 98 donc 2000-2010 qui avaient pas vu par exemple l'histoire sans fin ou Hellraiser et je me suis dit c'est con parce qu'un film comme Paul, il perd la moitié de la substance du film. Ouais,

  • Speaker #1

    et du coup, si tu l'as pas, le film, je trouve qu'en soi, il est sympatoche, mais est-ce que... La question, c'est est-ce qu'il est suffisamment fort pour générer un engouement de lui-même qui donne envie d'aller voir les références par la suite ? Ah,

  • Speaker #0

    je mettrais un petit bémol, moi.

  • Speaker #1

    Parce que moi, c'est ce que j'avais au sortir du film, j'ai fait les références, c'est cool, le film est sympatoche. mais voilà quoi je l'ai quand même acheté parce qu'il m'a fait plaisir et je le regarde quand même plusieurs fois mais aussi parce que les riffs me parlent et ces gens là me parlent aussi beaucoup les deux quais que tu sais quand ils ouvrent en peignoir dans la chambre d'hôtel oui pourquoi tout le monde nous prend pour des gays mon petit canard exactement donc ouais c'est un film qui est assez simple, qui est chouette j'invite les gens juste à aller le découvrir si vous êtes un peu nerd Faites-vous plaisir. Alors, question premier contact. Question premier contact. La raison du design de Paul, qu'est-ce que t'en penses ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est pas mal vu. Du fait que la propagande américaine est habituée les gens à regarder les extraterrestres comme ça. Ça aide justement à un des personnages à ne pas tomber dans les pommes.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et donc, petit rappel pour les auditeurs. Le design de Paul, c'est le design le plus random shit de l'alien. Petit gris avec des gros yeux. Sauf qu'ils expliquent que comme il arrivait au début, donc dans les années 50, je crois.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    En fait, dans un cas potentiel de rencontre entre nos deux espèces, il y a eu un travail de propagande qui a noyé la pop culture de ces visages d'aliens pour qu'on soit plus ou moins habitué en les rencontrant.

  • Speaker #0

    Il y a même une scène où on voit Paul discuter avec Steven Spielberg. Oui,

  • Speaker #1

    et qui du coup, lui, il a influencé toute la culture populaire américaine. À la base, ça devait être Spock qui devait faire l'Alien.

  • Speaker #0

    Ah, Leonard Nimoy.

  • Speaker #1

    Leonard Nimoy, mais ils ont pris Seth Rodgers. Alors, je n'aime pas cet acteur, je n'aime pas son humour, mais je trouve que du coup, le côté Alien bon copain, plutôt que l'Alien noble, tu vois, à la Leonard Nimoy, est beaucoup plus sympa pour un road movie.

  • Speaker #0

    Il y a un côté très Roger d'American Dad.

  • Speaker #1

    Ok, développe.

  • Speaker #0

    Moi, la première fois que j'avais vu la bande-annonce du film, Je me suis dit, ils nous refont American Dad, sachant que ça fait partie de ces films, de cette époque de films, où la bande-annonce contient toutes les bonnes références du film. C'est-à-dire que j'ai été un peu déçu hier, je pensais que le film serait un peu plus transgressif par rapport à la bande-annonce que j'avais vue, où il n'arrête pas de jurer. Je m'étais dit que ça allait être un peu plus hardcore, et elle a rogé dans American Dad, et je l'ai trouvé un petit peu poli.

  • Speaker #1

    Mais est-ce que c'est parce que tu t'attendais à quelque chose et que tu l'as pas eu ? Oui. Parce que moi, quand je le vois, déjà, les vannes sur la drogue, les joints et tout, ça m'amuse pas. C'est pour ça que je n'aime pas l'humour de Seth Rogen. Et en soi, je trouve que justement, c'est bien d'avoir pas forcément un alien qui jure comme un chartier, mais qui a plus ce côté humain, gros pote, que le côté South Park. Tu vois, qui va insulter tout le monde. Moi, je préfère ça. La page Wikipédia nous indique que Simon Pegg expliquait l'attribution des rôles. La distribution du film mélange des personnalités comiques américaines et anglaises. À la base, Paul était bien plus âgé et grognon, une espèce de vieux grincheux. Paul était bien plus insouciant et moins désagréable que nous l'avions conçu au départ. Dès que nous avons commencé à envisager Seth, Paul a évolué pour devenir une sorte de gnome à la Ferris Bueller. Donc même ça, c'est en gros une référence. qui influence la vie de tous ceux qui le croisent. Seth lui a apporté beaucoup de jeunesse et d'énergie, une voix graveleuse et son incroyable talent comique. Et pour le coup, c'est vrai. Enfin, en tout cas, pour ma part, moi qui n'apprécie pas forcément ce gars-là, les films avec ce mec-là, je trouve qu'effectivement, il donne une énergie que les deux acteurs n'ont pas, que Simon Pegg et Nick Frost n'ont pas. Il donne une énergie qui donne beaucoup plus de dynamisme. Alors... bon y'a pas grand chose en fait c'est ça qu'on voit c'est une fois que t'es sorti des rêves et t'es dit tiens y'a ça y'a ça qu'est-ce que tu retires du film tu vois bah toi tu voulais parler de la rencontre avec l'auteur oui ah oui bah voilà la rencontre avec l'auteur alors ça c'est un truc que j'aime beaucoup parce que c'est c'est une rêve c'est en gros ils ont un auteur phare qui est l'espèce de de nouvel Asimov de la SF et eux sont eux-mêmes auteurs et ils veulent faire lire des romans de SF, c'est vraiment des trucs j'ai pas les noms mais il faut aller lire les noms parce que c'est vraiment quand tu entends les noms de la SF, c'est des noms de SF mais vraiment ce côté tout pourri des années 80 attends j'ai quelques bouquins là-dessus genre Troublion et Taquion tu vois des machins comme ça ça pourrait être que des aventures de Kirk écrit par Shatner tu vois et c'est ce que j'aime c'est un... On a souvent, la SF a souvent cette image de noble. Nous, on a réfléchi aux besoins de la galaxie, de l'humanité, à travers l'océan, de l'infini, des étoiles. Et moi, je trouve que d'avoir mis ce mec-là, et de ne pas avoir mis un Asimov ou un Philippe Kadic, mais de t'avoir mis en vrai la SF, c'est des trucs à coucher dehors, c'est des noms complètement débiles. et qu'en plus le mec il te fait 3 tits, tu sais l'autre il a sa BD avec une alien à 3 nichons et tout le monde lui fait 3 nichons, awesome 4 ça serait du vice et 4 ça serait du vice voilà et ça c'est un truc que j'aime beaucoup parce que c'est un truc qui est assez vrai ces espèces d'auteurs pas forcément imbuvables mais qui sont un peu déconnectés de leur public par exemple moi je l'ai vécu beaucoup avec les comédiens de doublage en France Ils ont eu, à un moment donné, les comédiens de doublage ont eu un...

  • Speaker #0

    Un regain d'intérêt ?

  • Speaker #1

    Un regain d'intérêt, même pas un regain d'intérêt, on leur a donné de l'intérêt. En une fois extrêmement fort, on les a vus un peu partout. Et t'as eu cette première génération qui était une génération qui ne le vivait pas, qui ne savait pas comment le vivre, parce qu'on les invitait dans des environnements qu'ils ne comprenaient pas, c'est-à-dire des gros trucs de nerd où t'as des mecs déguisés avec des épées en carton et tout ça. Et en plus, qui ne se souvenaient pas de l'apport culturel qu'ils avaient offert, enfin, qui n'avaient pas conscience de l'apport culturel que leur travail avait fait. Tu sais, pour nous, c'est toutes nos vies. Pour eux, c'est un mercredi, quoi.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Pour vous donner une idée, pour ceux qui ont grandi avec DBZ et que ça a été toute leur vie, etc., DBZ, une saison, je crois qu'ils faisaient ça peut-être en deux jours, deux, trois jours max. Donc eux, c'est deux, trois jours de taf, et nous, on projette ça. Oui, mais Vegeta, c'est trop bien, tu vois. Et je trouvais qu'il y avait un peu ce côté... C'était le meilleur auteur qu'on pouvait leur mettre, c'est-à-dire ce mec en a un peu rien à foutre. Ça le saoule d'être là. Mais bon, c'est son public. Et il écrit. Et ce n'est pas de la belle SF, quoi. C'est de la SF à trois nichons. C'est de la SF avec des... Une femme à trois nichons, c'est de la SF avec des noms accouchés dehors. Il faudrait que je retrouve les noms. Mais voilà, ça, j'ai trouvé ça assez vrai. Toi, tu as fait beaucoup plus de conventions SF, non ? Oui. Oui, oui. Du coup...

  • Speaker #0

    Mais c'est totalement ça, le délire. Ça, c'est bien retranscrit dans le film. Cette ambiance des Comic-Con, des conventions. C'est vraiment bien retranscrit. Mais je voulais revenir sur le thème du premier contact. Le film est très méta parce que tout le monde fait un premier contact dans ce film. Déjà avec l'extraterrestre, mais t'as des Anglais qui font un premier contact avec des Américains, t'as des gars du FBI qui font un premier contact avec les services secrets, t'as les Anglais qui font un premier contact avec les gros bofs américains qui sont là pour leur casser la gueule. Et pareil avec les évangélistes, quoi. Il y a des premiers contacts un peu de partout, quoi.

  • Speaker #1

    Totalement. Je ne l'avais même pas vu, ça. C'est vrai que c'est génial. Et que c'est vrai que tout le monde est un alien pour tout le monde, en fait.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    C'est ça, les Anglais sont des aliens pour les Américains, les Américains sont des aliens pour les Anglais. Et le pays, tu vois, que même au sein même du pays, tu as des aliens partout. Non, franchement, c'est une très, très bonne analyse. Et du coup, ce qui va relier, si on suit ton idée, c'est que ce qui relie tous ces premiers contacts, c'est le choc de compréhension, de culture, de compréhension. Les Anglais passent pour des gays, les Américains passent pour des tarés aux yeux des Anglais. Et qu'il y a toujours ce blocage de « je n'ai pas envie de te comprendre, tu es trop différent » . Oui. Et qu'au final…

  • Speaker #0

    Tout se révèle comme ça, Ruth. Ils se révèlent par la confrontation, pas par nécessité.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et la seule rencontre qui se passe bien, c'est avec un enfant. C'est Paul qui croise un gamin dans un magasin de comics et ça se passe bien. Et je pense que c'est du coup... Après, c'est peut-être moi qui surinterprète, mais c'est parce que l'enfant ne se pose pas toutes les questions de tous les présupposés que tu es censé avoir. Tu vois, pourquoi on pense que les Anglais sont des gays ? Parce qu'ils rassemblent l'ensemble des archétypes que les Américains vont trouver gays. Pourquoi les gros créationnistes sont des putains de bourrins ? C'est parce qu'à leurs yeux, ils rassemblent tous les archétypes qui font qu'on leur dit « Ok, c'est des putains de bourrins » , etc. Et le gamin, il n'a pas encore ça. Lui, il est juste là, il fait « Non, c'est cool » . Il ne se dit pas « C'est un alien » , ça veut dire qu'on n'est pas… héliocentriste, tu vois, on est pas seul dans l'univers, on n'est pas anthropocentriste, machin machin, il n'y a pas toutes ces questions, il y a juste une rencontre et la rencontre est sympa.

  • Speaker #0

    C'est pas mal aussi sur le côté les pouvoirs de Paul, ça change un petit peu de ce qu'on pouvait voir dans les extraterrestres, il a le pouvoir notamment de guérir, c'est très christique ça, pour bouffer les oiseaux.

  • Speaker #1

    Ouais et en plus ce que j'aime bien c'est que c'est C'est encore une fois de plus, c'est la SF à l'ancienne, c'est-à-dire que ce sont des pouvoirs un peu over the top. Il peut ressusciter les morts, ou les maladies, il guérit en transmettant sur son corps la maladie. C'est ça qu'il fait, et lui, il se régène beaucoup plus vite. Tu le vois avec l'œil. En fait, il transmet le problème de l'œil sur lui.

  • Speaker #0

    Il le transfère.

  • Speaker #1

    Et lui, il se le transfère, et puis il se guérit. Déjà, ce que j'aime bien, c'est que c'est des pouvoirs... magiques, au sens premier du terme, qui ont cette petite touche SF de « Ah, il y a des pistes pour pouvoir les comprendre. » Il fait le toucher Vulcain, là. L'ensemble de mes connaissances.

  • Speaker #0

    Il transmet l'ensemble des connaissances qu'il a.

  • Speaker #1

    De ses connaissances et tout ça. Et en plus, tu vois que dans les connaissances, il y a deux aliens en train de baiser. Donc tu te fais « Ouais, c'est pas cool non plus, quoi. »

  • Speaker #0

    Avec des bruits de singes.

  • Speaker #1

    C'est ça, quoi.

  • Speaker #0

    Mais il a d'autres pouvoirs, il a le pouvoir d'être invisible. Oui,

  • Speaker #1

    il peut attirer sa respiration, et comme il ne peut pas la retenir longtemps. Donc c'est ça, et à nouveau, ça je trouve, on retourne dans cette vieille science-fiction qui est, on ne sait pas comment ils font, mais c'est science, tu vois. Ah, ok, c'est un alien, il est capable de le faire. Il ne manquerait plus que les petits bruits là, pour qu'on se dise, ah oui, ok, on est dans les années 60.

  • Speaker #0

    Mais à la fin aussi, quand tu vois les autres extraterrestres qui guérissent les soldats, il y en a un qui a de la barbe, ça m'a fait planer.

  • Speaker #1

    Ah c'est vrai ? J'ai même pas vu celui-là.

  • Speaker #0

    Il y en a un qui a de la barbe, mais mode grosse beubare du Blade.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    C'était marrant.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Il y a plein de petites références comme ça dans le film qui suffit à lui-même sur le fond.

  • Speaker #1

    C'est ça, et ça fait plaisir. Et à nouveau, c'est ça, ça fait plaisir à regarder, ça fait du bien. Tu sens que c'est premier degré, c'est toujours ça en fait. Quand je reviens avec les films qui, moi, me marquent, ce sont des films qui sont premier degré. Même s'il y a une conscience. marketing, une conscience des faits du travail. Genre, si on fait ça, ça va plaire aux gens. Tu sens que ça a été écrit par des passionnés. C'est con, mais quand tu vois Paul la première fois, t'inquiète, j'ai pas de phaseur sur moi. Il fait, vous avez des phaseurs en plus ! Tu fais, mais... Tu fais, mais... La première réf restera Star Trek, tu vois. Une fois que tu vois, on est toujours là, on en revient. Donc, voilà. Alors, moi, j'ai une question pour toi. Je ne suis pas sûr. Quand ils sont dans la Comic Con, il y a une espèce de miniature diorama, je vais dire, avec une bagnole au milieu d'un truc de terre. Oui. Et pour toi, c'est une réfa, quoi.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas du tout. Celle-là, je ne l'ai pas comprise.

  • Speaker #1

    Parce que pour moi, je me demande si ce n'est pas rencontré avec le troisième type quand tu es à la scène de la bagnole.

  • Speaker #0

    Je me suis posé la même question, mais je ne suis pas sûr. Parce que la voiture avait l'air quand même moderne.

  • Speaker #1

    Oui. Du coup, cette réf là, on l'a pas.

  • Speaker #0

    Donc dans les commentaires, si vous l'avez, n'hésitez pas.

  • Speaker #1

    Pareil, un truc aussi que j'aime bien, parce que on se... on se marre, tu sais, on fait haha, enfin, il y a plein de réf, et en fait ils expliquent, et ça je trouve ça génial, mais en fait c'est comme Paul a influencé, comme l'Amérique avait besoin de se dire, dans le cadre d'une rencontre entre nos deux espèces, on va noyer la culture américaine de l'image de cette alien gris, avec des grands yeux. comme ça on serait déjà habitué, et que Paul a influencé toute la culture populaire américaine, télévisuelle et cinématographique, ça permet de mettre des références directes dans le film, notamment la révélation finale, pas le big boss, mais l'endroit où ils doivent se rendre.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Qui, à ce moment-là, devient beau, mais pas parce que c'est une ref. Vous inquiétez pas, ça va vous paraître évident. vous allez reconnaître. Et il arrive, et donc c'est la montagne de rencontre avec le troisième type. Et je trouve ça génial, parce qu'en fait, c'est comme ça qu'un bon scénar te build up quelque chose, en te faisant une ref, et ça tombe pas un peu de nulle part, c'est super bien foutu. Et du coup, tu le prends à la fois de manière méta, tu sais, l'émotion, elle est intradiégétique et extradiégétique. elle est méta mais aussi premier degré dans le film parce que tu vis comme avec des nerds le plaisir de vivre que tu vas dans un événement de référence majeur de la pop culture tu vois ce que je veux dire exactement c'est pas toi qui fais ah j'ai la ref c'est pareil pour la scène du gorn au final bah ouais tu te fais tiens t'as moyen d'aller t'as moyen d'aller sur les lieux du tournage avec un petit casque de gorn est-ce que t'as pas envie de faire le combat quoi Tu vois ? Avec un petit détail à la con que j'aime beaucoup, c'est un truc de nerd. Ah, je prends un caillou, et le caillou, il est minuscule. Pour moi, c'est parce qu'il n'a pas la force, quoi. Il a du muscle.

  • Speaker #0

    Il n'est pas gros.

  • Speaker #1

    Il n'est pas gros, il n'a que du muscle. Ça aussi, c'est un grand classique.

  • Speaker #0

    Et le coup de l'E-Walk. C'est marrant parce que dans les premières secondes du film, tu vois qu'ils y ont une E-Walk. Et tu ne comprends pas bien pourquoi. Et à la fin, tu comprends que c'est un fusil de Chekhov.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et pareil, quand je reviens avec ce truc des références, où elle te fait... Tu as la référence de la montagne de rencontre avec le troisième type qui est à l'intérieur du récit. Puisque les deux héros ont conscience qu'ils sont en train de vivre en direct une référence qui ont marqué leur enfance. Mais, Le film se permet aussi, quand il dévoile le grand Manitou, qu'il ne pouvait être personne d'autre que Sigourney Weaver. Moi quand je l'ai vu j'ai fait merci madame qui, à ce moment-là, c'est une référence qui est méta. Puisque il n'y a que toi en tant que spectateur que tu dis « Ah, c'est Sigourney Weaver qui combat des aliens. » C'est logique. Et je trouve que ça, par contre, ce mélange de rêve à la fois méta et en même temps premier degré, ça marche de fou. Ils ont super bien dosé. Je suis en train de chercher, il y a la liste des références dans la page Wikipédia, et je suis en train de chercher c'est quoi cette... c'est plein de bagnole.

  • Speaker #0

    Et tu ne trouves pas ?

  • Speaker #1

    Comme je parle en même temps, c'est compliqué. Vas-y, développe quelque chose.

  • Speaker #0

    Du coup, on est sur du body movie. Donc ça, c'est aussi une référence aux années 80 qui mélange le road trip. Donc on est encore dans un mélange des genres qui est plutôt cool. Et du coup, moi, ce qui m'a aussi trouvé intéressant, c'est le fait qu'il va y revoir la petite fille du début. Ça mettait un peu d'émotionnel dans tout ce délire.

  • Speaker #1

    C'est vrai que ça rendait le personnage humain. Jusque-là, il fait un peu trop... Je m'en bats les couilles, je suis con, con, machin et tout. Très égocentré, en fait. Oui, il est sympatoche, mais il est égocentré. Et là, ça le rend profondément empathique. C'est beau.

  • Speaker #0

    Bon, et les deux agents du FBI, qui sont complètement débiles, c'est deux nerds aussi.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai. D'ailleurs, avec Boyle, enfin Boyle, pour ceux qui ne connaissent pas le 99, d'ailleurs. Moi, c'est mon... J'acte que c'est un cousin Boyle, lui. Moi, en fait, j'ai ma théorie. Donc, pour ceux qui ne savent pas, Brooklyn Nine-Nine, c'est une super sitcom. On va appeler ça comme ça, série. Vous pouvez trouver sur Netflix.

  • Speaker #0

    Netflix, oui.

  • Speaker #1

    Et dedans, il y a Joey Lo Truglio qui joue l'inspecteur Boyle, qui est une espèce de... D'équivalent neuneu de Schrödinger, si vous avez regardé The Office. C'est-à-dire un mec qui a des particularités qui le rendent très chelou, mais qui les tient d'une famille, qui fait que c'est genre, il n'arrête pas de dire, oui, les boils, on est comme ça, on fait notre propre pain, il y a des cousins boils partout, avec de la super levure. D'ailleurs, j'ai ma propre théorie qui dit qu'en fait, l'univers de The Office et de Brookly Nine-Nine se passe dans le même univers, sont le même univers. Et qu'en fait, les Schroeds et les Boyle, au temps où ils étaient dans l'Europe, avant la grande migration vers les Etats-Unis, étaient dans le même pays et que les Schroeds étaient les prédateurs des Boyle. Parce que quand tu regardes, c'est vraiment... Il y a un truc, tu peux dire, les deux, genre, ils viennent du même patelin et c'est un peu les prédateurs de l'autre, ça fonctionne bien. Et j'aime imaginer que du coup, qu'à chaque fois que je le vois, soit c'est la vie d'un Boyle, genre dans Pitch Perfect, il y a l'acteur Joe Lottrouglio qui était un autre Boyle. c'est Boyle quand il était à la fac Et pour moi, là, c'est un des cousins bols qui est un agent du FBI. Et ouais, qui apporte beaucoup d'humour, qui n'a pas besoin d'être référencé, en fait. Et qui apporte beaucoup de tension aussi. Parce qu'il y a un moment où il part vraiment en couille. Je crois que c'est Bill Adair. Donc, lui, il va vraiment loin à la fin. Tu vois qu'il part en couille complètement, quoi. en mission d'extermination et d'ailleurs qui meurt avec un joli cri de Willem donc voilà ça c'est vrai qu'eux ils apportent pas mal de trucs en dehors des multiples références pareil je trouve aussi que le développement des personnages est assez sympa sur le truc des nerds c'est que ça sort pas beaucoup ça part pas vraiment à l'aventure et là ils sont Au début, tu le vois. Ouais, au début, tu le vois, leur aventure aux Etats-Unis, on l'a fait. On est dans un hôtel avec des groupes noirs bien confortables. Et là, ça part en couille dans tous les sens. Ils sont vraiment mis en dehors de leur zone de confort.

  • Speaker #0

    Ils font pas ce qu'ils ont prévu.

  • Speaker #1

    C'est ça, et je trouve ça plus drôle quand c'est des gars comme ça. Oui. Déjà, quand tu dis, vas-y, tape un sprint, tu te marres. Enfin, tu vois.

  • Speaker #0

    Quand elle croit que son père est mort et qu'elle court.

  • Speaker #1

    Oui. C'est ça, enfin, voilà. Et pareil aussi, il y a une petite rêve qui me fait marrer, c'est toujours, c'est... Quand ils ont vu, quand les deux, Nick Frost et Simon Pegg ont découvert Paul, il y en a un qui s'est... Nick Frost s'est vanoui. Et en fait, il vit extrêmement mal.

  • Speaker #0

    Le fait de ne pas avoir su gérer la première rencontre. Et en plus, il s'est pissé dessus. Vraiment, la totale. Quand il lui explique, il fait « J'ai toujours voulu rencontrer quelqu'un depuis que j'ai vu le film Mac & Me. » Tu t'attends à ce qu'il dise « E.T. » et il te sort la contrefaçon dégueulasse.

  • Speaker #1

    Allez voir l'épisode de Chroma là-dessus.

  • Speaker #0

    Exactement. Si vous ne savez pas, c'est comme ça que je l'ai découvert. Mais Mac & Me, c'est l'épisode de Chroma sur YouTube. Mac & Moi. C'est super drôle. C'est une espèce de hit-hit-pété, quoi. Et c'est là, moi, je trouve que c'est là que tu as une précision d'écriture parce qu'au-delà de la référence, quand tu vois la manière dont c'est écrit, je trouve ça extrêmement intéressant parce que t'as un personnage qui est censé expliquer quelque chose par rapport à son propre ressenti. J'ai eu une rencontre dans un film qui m'a donné envie... de vivre cet instant et je l'ai raté, je n'ai pas été à la hauteur. Et ça, premier degré, même si tu n'as pas la rêve, ça marche parce que l'émotion est là. L'émotion est vraie. Et puis, ils te sortent là. Et toi, tu t'attends à ce qu'ils te parlent. Quand tu as les rêves de premier contact et tout, tu t'attends à ce qu'il va te sortir E.T. parce que c'est le film de J'ai un ami magique. Et ils te sortent Mac et moi et quand tu as la rêve, tu te fais... C'est lourd. Et du coup, enfin... C'est extrêmement fin comme écriture, parce qu'en tant que spectateur, tu t'attends à InRef et puis lui te fait un contre... Et donc à la fois, tu as une scène qui est extrêmement touchante et profondément drôle. Donc voilà, ça c'est un bijou d'écriture. Donc voilà, et on se rend pas compte, c'est au détour d'une phrase, j'ai toujours voulu avoir une rencontre comme toi depuis que j'ai vu le film McKinney.

  • Speaker #1

    McKinney !

  • Speaker #0

    Et voilà, et toi t'es toute marre, et en même temps, bah ouais, d'un premier degré c'est dramatique, parce que c'est un gamin qui avait son rêve de gosse, et qui pensait qu'il allait agir comme Elliot dans E.T., et pas du tout. Et c'est de la manière la plus ridicule, parce que ce qui à la base est un peu nul et graveleux, il tombe dans les pommes, ok, mais ah ah, il s'est pissé dessus. ce qui après en le revoyant j'ai compris que ça permettait de faire des connexions genre il se pisse dessus Ouais, il y a deux nerds qui sont passés, il y en a un qui avait un pantalon plein de pisse, et c'est comme ça que l'agent Z arrive à faire les connexions. Donc ça reste bien écrit, mais c'est juste la blague, ah ah, il s'est pissé dessus, tu te fais, ouais bon, c'est pas très fin. Mais des trucs comme ça, tout ça devient légitime avec cette scène-là, en fait. De, bah ouais, les gars, mec, je me suis pissé dessus, enfin, c'est la honte. Quand j'en reparlerai de ma première rencontre, et toi, t'as fait quoi ? Je me suis évanoui et je me suis pissé dessus.

  • Speaker #1

    C'est l'émotion.

  • Speaker #0

    ouais et voilà donc c'est un film que je conseille à tout le monde On a spoilé, mais à nouveau, on n'est pas des critiques ciné, on n'est pas là... On est là pour parler des films qu'on a bien aimés sans s'interrompre, sans se brimer. Et moi, je pense que c'est bien, on va pas réserver sur un autre sujet, mais c'est bien le spoil. Parce qu'on est arrivé trop dans une culture de l'ultra non-spoil, faut absolument pas spoiler, etc. Et quand tu regardes, par exemple, les grandes sagas du MCU, ils ont trop... construit, genre la révélation d'un film était trop la... qu'il fallait absolument pas spoiler, était trop le gage de qualité d'un film, alors que pour moi, un film, même quand il est spoilé, il arrive à te faire venir l'émotion.

  • Speaker #1

    Oui, il reste bon.

  • Speaker #0

    Voilà, la fin de Braveheart, je vais pas la spoiler, la fin de Braveheart, les révélations dans les films de Cheyamalan, ce sont des révélations que tu le découvres, Fight Club, tu le découvres, c'est cool. tu le découvres pas, tu le sais pas, enfin, tu le sais d'avance, ben, l'histoire est suffisamment bien écrite pour que ça t'accroche, en fait. Le film ne perd pas de valeur, au contraire, le film en gagne, parce que tu as conscience de cette mécanique, et du coup, tu découvres comment ils y sont arrivés. C'est un truc que j'aime bien dire, c'est, on dit, oui, t'es convenu, le gentil gagne à la fin. On s'en fout que le gentil gagne à la fin et que tu t'y attendais. Ce qui est intéressant, c'est comment il a gagné. Quels étaient les chemins parcourus pour qu'ils gagnent ? Et est-ce que ça t'a accroché en fait ? Et c'est pour ça que moi je m'en fous que quand on aborde les films, on spoil parce qu'on est juste là à parler, on n'est pas là pour conseiller les gens sur des films. À nouveau, vous êtes, en tant qu'auditeur, vous êtes l'auditeur, j'allais dire aléatoire mais c'est pas ça, qui assistait à une conversation de deux gros nerds sur la table d'à côté qui jouaient à Magic. et qui disent, alors moi j'ai vu ce film-là, et j'ai bien aimé, et vous assistez à ça, quoi. Donc voilà, je dis pas qu'il faut spoiler, mais c'est pour ça que moi je ne me prive pas de spoiler.

  • Speaker #1

    Eh ben je te remercie. Une petite conclusion pour la fin ?

  • Speaker #0

    j'allais te piquer la tienne moi on vient de finir l'arc des premiers contacts il y a sûrement d'autres films mais j'avoue que voilà il y a peut-être autre chose qu'on pourrait aller explorer j'ai entendu alors ça j'ai vu une petite nouvelle que Strange New World avait validé 5 saisons mais ils sont même pas encore sortis la 3ème enfin la 3ème va sortir ouais en juillet voilà mais donc quoi ils ont déjà tourné la 4 ou je sais pas Ok. Donc c'est encore, ils valident, mais sans valider, quoi.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Ok. Donc voilà, moi, il y a Strange World que j'attends. World que j'attends. Et ben sinon, regarder des films, regarder des séries, liser des livres. Moi, il y a une série de bouquins écrits par Perry Rodan. Oui. J'ai découvert, c'est un Allemand qui écrit ça. K.H. Schier et C.Darleton. Il y a des trousaines de bouquins, mais je les ai pris parce que les titres m'accrochaient. L'ingénieur galactique et le messager des maîtres. Bon, c'est le tome 112 et 111.

  • Speaker #1

    J'ai grandi avec les périrodents, mon père les collectionnait.

  • Speaker #0

    Ah, ben voilà. Et est-ce que c'est bien ?

  • Speaker #1

    C'est un peu redondant.

  • Speaker #0

    C'est redondant ?

  • Speaker #1

    C'est un peu comme SS, la stagia de livres SS.

  • Speaker #0

    Regarde, il est pas poil, là.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Ça aussi, collectionner, mon père.

  • Speaker #0

    Ben voilà, donc, je vous invite à regarder des séries, c'est un peu, c'est quoi le truc de ces premiers contacts ? Ce qu'on s'est rendu compte à travers les films, c'est que tous les films sont interconnectés, tous les films se parlent, et ça se voit beaucoup plus dans les films de genre. C'est pour ça que je voulais terminer ça avec Paul, qui était un peu la synthèse. de tous ses premiers contacts, de ses amours à ses premiers contacts. N'hésitez pas à regarder un film, quand bien même il est en noir et blanc. Le jour où la Terre s'arrêta, de 1956, est bien, infiniment mieux que son remake avec Keanu Reeves. On vous a parlé de La Planète Interdite. On vous a parlé de tout un tas d'oeuvres de science-fiction, de thématiques de science-fiction. Découvrez. C'est tout ce que j'ai à dire, en fait. Découvrez. Si ça vous intéresse, n'hésitez pas à aller explorer, et pas forcément ce qui est récent, mais de prendre le plaisir archéologique d'étudier les origines des choses. Quand vous regardez La planète interdite, vous découvrez Star Trek. Quand vous regardez Le jour où la Terre s'arrêta... Vous avez un monument de la cinématographie sur le début du maccartisme, de la pensée de la guerre froide, de la peur de l'autre, et donc de ce que tous les aliens deviendront avant de se faire exploser joyeusement par Roland Emmerich dans Independence Day. Voilà, donc c'est ça que j'ai envie de dire à tout le monde, c'est de découvrir, c'est la seule chose la plus importante, c'est soyez curieux, découvrez les choses, découvrez des choses qui de base ne vous intéressent pas, mais ne les regardez pas simplement comme spectateurs, soyez acteurs de ces découvertes. Posez-vous des questions, on vous l'a prouvé avec le film Paul aujourd'hui, vous prenez le temps, il y a une première couche, et il y a des multitudes de couches, les références c'est quoi ? en fait. Les références sont des portes ouvertes vers d'autres choses. C'est pas juste une référence au troisième type. C'est une invitation à aller découvrir le troisième type. C'est pas une découverte, c'est pas une référence à MacEnemy. C'est une référence à aller voir MacEnemy et surtout à aller voir E.T. puisque MacEnemy en est la contrefaçon. Etc. Etc. C'est pas... Les références, c'est pas juste un marqueur social qui vous permet d'exister dans votre groupe et dire... Le badge Pokémon, là, pour pouvoir dire « Moi, je peux les citer tous. » ce sont des portes ouvertes, ce sont des connexions vers un réseau, surtout dans des codes de genre comme la science-fiction, l'horreur, la fantasy. Regardez le travail de Frank Frazetta et allez voir Le Seigneur des Anneaux. Les deux sont directement connectés. Voilà, donc c'est tout ce que j'ai à dire, soyez curieux. Soyez curieux. C'est ça que moi, j'ai envie de générer dans cette émission, de découvrir les choses, d'avoir envie de comprendre ce qu'il y a derrière les choses et ça, c'est pour tout. Voilà.

  • Speaker #1

    Voilà. Eh bien, je te remercie. On se retrouve très bientôt pour une nouvelle vidéo, un nouveau podcast. Comme d'habitude, si vous avez aimé, n'hésitez pas à mettre un petit pouce en haut. Et laissez-nous des commentaires pour nous dire comment vous avez découvert le film et qu'est-ce que vous en avez pensé. Ça, ça nous intéresse toujours.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Voilà. Et je te dis à bientôt.

  • Speaker #0

    À bientôt.

  • Speaker #1

    À bientôt dans les étoiles.

  • Speaker #0

    À bientôt dans les étoiles. Ciao.

  • Speaker #1

    Ciao.

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Description

Émission présentée par Arcady Picardi et Cyril Mickaël

🎙️ Trek In Storia – Épisode spécial : PAUL, l’alien le plus cool de la galaxie ! 🛸
Dans cet épisode, on quitte un instant la Fédération pour faire un détour par les routes poussiéreuses du Nevada avec Paul, l’extraterrestre le plus irrévérencieux du cinéma !

👽 Que se passe-t-il quand deux geeks anglais rencontrent un alien sarcastique en cavale ? Ça donne un buddy movie bourré de références à Star Wars, Star Trek, E.T., X-Files et tout ce qu’on aime dans la pop culture SF !
Arcadie revient sur ce film culte de 2011 avec passion, humour, et un soupçon de réflexion sur la place des fans dans l’imaginaire collectif.

🔍 À travers Paul, on parle de croyances, de liberté, de culture geek… et d’humanité, tout simplement.
Un film drôle, tendre, et parfois plus profond qu’il n’y paraît.
Monte à bord, on t’emmène en zone 51.

🖖 Trek In Storia, le podcast où la science-fiction éclaire notre monde.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur Trekking Storia ! Bonjour Arkady !

  • Speaker #1

    Salut Cyril, tu vas bien ?

  • Speaker #0

    Nickel, et toi ?

  • Speaker #1

    Ça se passe, ça se passe ! Il fait chaud ! Il fait chaud sa mère !

  • Speaker #0

    Les beaux jours sont revenus !

  • Speaker #1

    Beaux jours, ouais ! C'est moi, il n'est pas censé faire aussi chaud que ça ! Ah si, mais c'est... bref !

  • Speaker #0

    Eh ben, il faut qu'on s'y habitue, parce que ça va être de pire en pire !

  • Speaker #1

    Exactement, super ! Bon,

  • Speaker #0

    aujourd'hui on parle de quoi ?

  • Speaker #1

    Alors aujourd'hui, on parle du dernier film de la rétrospective des films de premier contact. Alors oui, il y en a d'autres, mais c'est la nôtre. Donc après Arrival, après Sphère, après Abyss, après La Rencontre du Troisième Type, qu'est-ce qu'on a fait d'autre ?

  • Speaker #0

    On a fait...

  • Speaker #1

    Ah les grosses gags pas compétentes.

  • Speaker #0

    On a fait Le jour où la Terre s'arrêta.

  • Speaker #1

    Après Le jour où la Terre s'arrêta, nous faisons Paul. Un film de 2011 réalisé par Greg Mottola et dont le scénario c'est Simon Pegg et Nick Frost que vous avez certainement vu dans Découverte dans la trilogie Cornetto. Affectueusement appelée la trilogie Cornetto que sont Shaun of the Dead, Hot Fuzz que j'adore et le dernier pub avant la fin du monde. Très sympathique mais qui... des acteurs ont un peu souffert. Ils sont un peu plus vieux maintenant.

  • Speaker #0

    Oui. Hot Fuzz c'est vraiment une tuerie.

  • Speaker #1

    Hot Fuzz c'est une tuerie. Donc voilà, Paul c'est un peu, pour moi je le mets un peu dans le truc de la trilogie Cornetto, parce que c'est un peu ce qui englobe, c'est le film qui englobe cette trilogie qui était une déclaration d'amour pure et sincère au cinéma de genre, au cinéma de la culture nerd, qui est un des socles de la culture nerd. Et ben Paul c'est sur les nerds et sur la SF en général, c'est un film que j'ai été voir au cinéma, que j'avais bien aimé, et que sans plus mais j'avais bien aimé, je les regarde régulièrement pour me faire plaisir. Et toi, tu l'as découvert pour les besoins de cette émission. Dis-nous en plus, quel a été ton ressenti ?

  • Speaker #0

    J'ai trouvé le film très agréable. Ça m'a fait beaucoup rire. Bien sûr, c'est très méta. Il y a des références toutes les 10 secondes qui nécessitent peut-être un deuxième visionnage. Voilà. Et j'ai vraiment aimé ce buddy movie, quoi.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu t'es un petit peu reconnu ?

  • Speaker #0

    Ah, mais totalement. Totalement. Aujourd'hui, j'ai reçu mes tasses. de Gacafé, qui sont issus de la série Star Trek La Nouvelle Génération.

  • Speaker #1

    Ah, voilà.

  • Speaker #0

    Donc, je me suis totalement reconnu dans ces deux geeks. Le film parle de quoi ? Est-ce que tu peux nous faire le pitch du film ?

  • Speaker #1

    Alors, le pitch du film, c'est qu'il y a deux copains anglais qui sont amateurs de science-fiction et qui vont pour la première fois à la Comic-Con de San Diego et notamment pour rencontrer leur auteur idole. Ça, j'aimerais bien en parler parce qu'il m'a beaucoup fait rire. et de faire un petit road trip en balisant tous les points qui ont façonné la SF, la culture de science-fiction des Etats-Unis, par exemple la zone 51, la mailbox et tout ça. Donc tous des spots pour faire une magnifique boucle de voyage. Malheureusement, en chemin, il ramasse, il y a un accident de la route au milieu de la nuit, et il ramasse le conducteur qui se trouve être un alien nommé Paul. Sans suite, toute une espèce de road trip, buddy movie, course-poursuite par des men in black, où tu as ces deux gros nerds avec cette espèce d'alien qui n'est pas vraiment un alien conventionnel, tout en l'étant complètement. Et voilà, on parsème l'aventure de référence geek, de référence au genre. Et voilà, c'est un film qui fait du bien.

  • Speaker #0

    Ils sont poursuivis aussi par un fondamentaliste religieux.

  • Speaker #1

    Aussi, ouais. Parce qu'ils croisent... Une fille qui est une fille fondamentaliste religieuse. Et pour x raisons, dans le résumé ici, ils doivent partir avec elle. Et du coup, le père, il a pété un câble. Et il a dit, en mode américain, il part avec son shotgun. Donc voilà. C'est moi, c'est un film que j'aime beaucoup. Alors, petit disclaimer, c'est important. Je trouve que c'est important de le faire. Nous ne sommes pas des critiques de cinéma. Nous ne targuons pas d'être des critiques de cinéma. ce que vous entendez là n'est pas une critique du film, mais simplement une appréciation du film. Tiens, ça j'ai bien aimé, ça j'ai moins aimé. Ça n'en fait pas la qualité propre du film. Par exemple, on explique dans Le Rencontre du Troisième Type, Cyril et moi on s'est un petit peu ennuyés. Ça ne veut pas dire que le film est moins bon, c'est juste une discussion de passionnés, de nerds, avec nos failles, avec nos plaisirs. C'est une conversation de barres en fait. Vous prenez ce podcast comme une conversation de barres et tous les autres podcasts comme une conversation... On est des geeks, donc c'est pas vraiment une conversation de bar, mais voilà, vous avez compris l'idée, quoi. Donc voilà, donc moi, c'est un film que j'aime beaucoup. et que je trouve très intéressant déjà pour la première chose, c'est qu'on va parler des références. J'aimerais bien qu'on parle des références. Parce que c'est un film qui a été fait, donc c'est 2011, on n'est pas encore... Hollywood et la production américaine mainstream en général, c'est plutôt comme ça qu'il faut l'entendre, n'a pas encore intégré le dialogue référencé, le langage de référence comme un outil marketing, et donc on va l'utiliser en veux-tu en voilà, en faisant du name dropping. pour faire plaire aux nerds. Tu vois ce que je veux dire ?

  • Speaker #0

    On n'est pas encore dans la grosse vague Big Bang Theory.

  • Speaker #1

    Même, je dirais, Big Bang Theory, c'est devenu un gros truc. Alors, Big Bang Theory le fait très mal, mais pour moi, ça a été à partir du moment où tu as eu les Gardiens de la Galaxie, 80's, Star-Lord, Stranger Things, tu vois, où ça restait fait par des passionnés, fait par des gars qui l'avaient vécu, mais ça a amené quand même une mouvance de le geek, c'est chic. Et du coup, c'est devenu une mécanique d'écriture, de faire des références. Un exemple, dans la série Rookie, qui est une copaganda que vous pouvez trouver sur Netflix. Copaganda, pour ceux qui ne savent pas, c'est des séries ou des programmes de propagande destinés à valoriser les forces de l'ordre américain. Et c'est pour ça qu'on a toujours des séries sur les flics, ou les pompiers, ou les urgences chez les Américains. Ça s'appelle de la copaganda. Et dedans, il y a le nerd du groupe. Et le nerd, il fait, tiens, on va te remater Star Wars 8 ensemble. Tu vas voir, c'est génial. Parce que c'est un nerd. Et donc, on cite le dernier Star Wars. Là, je trouve que c'est encore très pur, en fait, dans les références. Tu sens que c'est deux nerds qui ont pu mettre tout ce qu'ils voulaient, tous les rêves qu'ils ont pu, avec ce côté de débordement de références. Mais tu sens que c'est premier degré. Tu sens que c'est des rêves qui leur parlent. Tu vois, quand ils s'amusent à jouer Star Trek, avec la lesson big, où ils font le gorn. ces deux gamins qui ont toujours voulu se faire plaisir. Tu vois ce que je veux dire ? Du coup,

  • Speaker #0

    ils fuient quand il y a des gens. Oui, c'est ça aussi.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et c'est encore des geeks à l'ancienne, donc les geeks qui puent, ceux qui ne sont pas à l'aise, ceux qui se sont jugés. Ce ne sont pas les geeks nouveaux qui sont new generation dans les séries télé ou les films où ils sont stylés. En plus d'être passionnés, ils sont stylés, tu vois.

  • Speaker #0

    Ouais. C'est un film d'amoureux.

  • Speaker #1

    C'est ça. c'est un beau film d'amour et un film d'amoureux du genre je trouve que si t'as pas les rêves le film il est sympa mais vraiment sans plus t'as pas eu ce sentiment ?

  • Speaker #0

    oui oui oui c'est clairement j'en discutais avec des collègues de travail qui sont nés en 98 donc 2000-2010 qui avaient pas vu par exemple l'histoire sans fin ou Hellraiser et je me suis dit c'est con parce qu'un film comme Paul, il perd la moitié de la substance du film. Ouais,

  • Speaker #1

    et du coup, si tu l'as pas, le film, je trouve qu'en soi, il est sympatoche, mais est-ce que... La question, c'est est-ce qu'il est suffisamment fort pour générer un engouement de lui-même qui donne envie d'aller voir les références par la suite ? Ah,

  • Speaker #0

    je mettrais un petit bémol, moi.

  • Speaker #1

    Parce que moi, c'est ce que j'avais au sortir du film, j'ai fait les références, c'est cool, le film est sympatoche. mais voilà quoi je l'ai quand même acheté parce qu'il m'a fait plaisir et je le regarde quand même plusieurs fois mais aussi parce que les riffs me parlent et ces gens là me parlent aussi beaucoup les deux quais que tu sais quand ils ouvrent en peignoir dans la chambre d'hôtel oui pourquoi tout le monde nous prend pour des gays mon petit canard exactement donc ouais c'est un film qui est assez simple, qui est chouette j'invite les gens juste à aller le découvrir si vous êtes un peu nerd Faites-vous plaisir. Alors, question premier contact. Question premier contact. La raison du design de Paul, qu'est-ce que t'en penses ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est pas mal vu. Du fait que la propagande américaine est habituée les gens à regarder les extraterrestres comme ça. Ça aide justement à un des personnages à ne pas tomber dans les pommes.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et donc, petit rappel pour les auditeurs. Le design de Paul, c'est le design le plus random shit de l'alien. Petit gris avec des gros yeux. Sauf qu'ils expliquent que comme il arrivait au début, donc dans les années 50, je crois.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    En fait, dans un cas potentiel de rencontre entre nos deux espèces, il y a eu un travail de propagande qui a noyé la pop culture de ces visages d'aliens pour qu'on soit plus ou moins habitué en les rencontrant.

  • Speaker #0

    Il y a même une scène où on voit Paul discuter avec Steven Spielberg. Oui,

  • Speaker #1

    et qui du coup, lui, il a influencé toute la culture populaire américaine. À la base, ça devait être Spock qui devait faire l'Alien.

  • Speaker #0

    Ah, Leonard Nimoy.

  • Speaker #1

    Leonard Nimoy, mais ils ont pris Seth Rodgers. Alors, je n'aime pas cet acteur, je n'aime pas son humour, mais je trouve que du coup, le côté Alien bon copain, plutôt que l'Alien noble, tu vois, à la Leonard Nimoy, est beaucoup plus sympa pour un road movie.

  • Speaker #0

    Il y a un côté très Roger d'American Dad.

  • Speaker #1

    Ok, développe.

  • Speaker #0

    Moi, la première fois que j'avais vu la bande-annonce du film, Je me suis dit, ils nous refont American Dad, sachant que ça fait partie de ces films, de cette époque de films, où la bande-annonce contient toutes les bonnes références du film. C'est-à-dire que j'ai été un peu déçu hier, je pensais que le film serait un peu plus transgressif par rapport à la bande-annonce que j'avais vue, où il n'arrête pas de jurer. Je m'étais dit que ça allait être un peu plus hardcore, et elle a rogé dans American Dad, et je l'ai trouvé un petit peu poli.

  • Speaker #1

    Mais est-ce que c'est parce que tu t'attendais à quelque chose et que tu l'as pas eu ? Oui. Parce que moi, quand je le vois, déjà, les vannes sur la drogue, les joints et tout, ça m'amuse pas. C'est pour ça que je n'aime pas l'humour de Seth Rogen. Et en soi, je trouve que justement, c'est bien d'avoir pas forcément un alien qui jure comme un chartier, mais qui a plus ce côté humain, gros pote, que le côté South Park. Tu vois, qui va insulter tout le monde. Moi, je préfère ça. La page Wikipédia nous indique que Simon Pegg expliquait l'attribution des rôles. La distribution du film mélange des personnalités comiques américaines et anglaises. À la base, Paul était bien plus âgé et grognon, une espèce de vieux grincheux. Paul était bien plus insouciant et moins désagréable que nous l'avions conçu au départ. Dès que nous avons commencé à envisager Seth, Paul a évolué pour devenir une sorte de gnome à la Ferris Bueller. Donc même ça, c'est en gros une référence. qui influence la vie de tous ceux qui le croisent. Seth lui a apporté beaucoup de jeunesse et d'énergie, une voix graveleuse et son incroyable talent comique. Et pour le coup, c'est vrai. Enfin, en tout cas, pour ma part, moi qui n'apprécie pas forcément ce gars-là, les films avec ce mec-là, je trouve qu'effectivement, il donne une énergie que les deux acteurs n'ont pas, que Simon Pegg et Nick Frost n'ont pas. Il donne une énergie qui donne beaucoup plus de dynamisme. Alors... bon y'a pas grand chose en fait c'est ça qu'on voit c'est une fois que t'es sorti des rêves et t'es dit tiens y'a ça y'a ça qu'est-ce que tu retires du film tu vois bah toi tu voulais parler de la rencontre avec l'auteur oui ah oui bah voilà la rencontre avec l'auteur alors ça c'est un truc que j'aime beaucoup parce que c'est c'est une rêve c'est en gros ils ont un auteur phare qui est l'espèce de de nouvel Asimov de la SF et eux sont eux-mêmes auteurs et ils veulent faire lire des romans de SF, c'est vraiment des trucs j'ai pas les noms mais il faut aller lire les noms parce que c'est vraiment quand tu entends les noms de la SF, c'est des noms de SF mais vraiment ce côté tout pourri des années 80 attends j'ai quelques bouquins là-dessus genre Troublion et Taquion tu vois des machins comme ça ça pourrait être que des aventures de Kirk écrit par Shatner tu vois et c'est ce que j'aime c'est un... On a souvent, la SF a souvent cette image de noble. Nous, on a réfléchi aux besoins de la galaxie, de l'humanité, à travers l'océan, de l'infini, des étoiles. Et moi, je trouve que d'avoir mis ce mec-là, et de ne pas avoir mis un Asimov ou un Philippe Kadic, mais de t'avoir mis en vrai la SF, c'est des trucs à coucher dehors, c'est des noms complètement débiles. et qu'en plus le mec il te fait 3 tits, tu sais l'autre il a sa BD avec une alien à 3 nichons et tout le monde lui fait 3 nichons, awesome 4 ça serait du vice et 4 ça serait du vice voilà et ça c'est un truc que j'aime beaucoup parce que c'est un truc qui est assez vrai ces espèces d'auteurs pas forcément imbuvables mais qui sont un peu déconnectés de leur public par exemple moi je l'ai vécu beaucoup avec les comédiens de doublage en France Ils ont eu, à un moment donné, les comédiens de doublage ont eu un...

  • Speaker #0

    Un regain d'intérêt ?

  • Speaker #1

    Un regain d'intérêt, même pas un regain d'intérêt, on leur a donné de l'intérêt. En une fois extrêmement fort, on les a vus un peu partout. Et t'as eu cette première génération qui était une génération qui ne le vivait pas, qui ne savait pas comment le vivre, parce qu'on les invitait dans des environnements qu'ils ne comprenaient pas, c'est-à-dire des gros trucs de nerd où t'as des mecs déguisés avec des épées en carton et tout ça. Et en plus, qui ne se souvenaient pas de l'apport culturel qu'ils avaient offert, enfin, qui n'avaient pas conscience de l'apport culturel que leur travail avait fait. Tu sais, pour nous, c'est toutes nos vies. Pour eux, c'est un mercredi, quoi.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Pour vous donner une idée, pour ceux qui ont grandi avec DBZ et que ça a été toute leur vie, etc., DBZ, une saison, je crois qu'ils faisaient ça peut-être en deux jours, deux, trois jours max. Donc eux, c'est deux, trois jours de taf, et nous, on projette ça. Oui, mais Vegeta, c'est trop bien, tu vois. Et je trouvais qu'il y avait un peu ce côté... C'était le meilleur auteur qu'on pouvait leur mettre, c'est-à-dire ce mec en a un peu rien à foutre. Ça le saoule d'être là. Mais bon, c'est son public. Et il écrit. Et ce n'est pas de la belle SF, quoi. C'est de la SF à trois nichons. C'est de la SF avec des... Une femme à trois nichons, c'est de la SF avec des noms accouchés dehors. Il faudrait que je retrouve les noms. Mais voilà, ça, j'ai trouvé ça assez vrai. Toi, tu as fait beaucoup plus de conventions SF, non ? Oui. Oui, oui. Du coup...

  • Speaker #0

    Mais c'est totalement ça, le délire. Ça, c'est bien retranscrit dans le film. Cette ambiance des Comic-Con, des conventions. C'est vraiment bien retranscrit. Mais je voulais revenir sur le thème du premier contact. Le film est très méta parce que tout le monde fait un premier contact dans ce film. Déjà avec l'extraterrestre, mais t'as des Anglais qui font un premier contact avec des Américains, t'as des gars du FBI qui font un premier contact avec les services secrets, t'as les Anglais qui font un premier contact avec les gros bofs américains qui sont là pour leur casser la gueule. Et pareil avec les évangélistes, quoi. Il y a des premiers contacts un peu de partout, quoi.

  • Speaker #1

    Totalement. Je ne l'avais même pas vu, ça. C'est vrai que c'est génial. Et que c'est vrai que tout le monde est un alien pour tout le monde, en fait.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    C'est ça, les Anglais sont des aliens pour les Américains, les Américains sont des aliens pour les Anglais. Et le pays, tu vois, que même au sein même du pays, tu as des aliens partout. Non, franchement, c'est une très, très bonne analyse. Et du coup, ce qui va relier, si on suit ton idée, c'est que ce qui relie tous ces premiers contacts, c'est le choc de compréhension, de culture, de compréhension. Les Anglais passent pour des gays, les Américains passent pour des tarés aux yeux des Anglais. Et qu'il y a toujours ce blocage de « je n'ai pas envie de te comprendre, tu es trop différent » . Oui. Et qu'au final…

  • Speaker #0

    Tout se révèle comme ça, Ruth. Ils se révèlent par la confrontation, pas par nécessité.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et la seule rencontre qui se passe bien, c'est avec un enfant. C'est Paul qui croise un gamin dans un magasin de comics et ça se passe bien. Et je pense que c'est du coup... Après, c'est peut-être moi qui surinterprète, mais c'est parce que l'enfant ne se pose pas toutes les questions de tous les présupposés que tu es censé avoir. Tu vois, pourquoi on pense que les Anglais sont des gays ? Parce qu'ils rassemblent l'ensemble des archétypes que les Américains vont trouver gays. Pourquoi les gros créationnistes sont des putains de bourrins ? C'est parce qu'à leurs yeux, ils rassemblent tous les archétypes qui font qu'on leur dit « Ok, c'est des putains de bourrins » , etc. Et le gamin, il n'a pas encore ça. Lui, il est juste là, il fait « Non, c'est cool » . Il ne se dit pas « C'est un alien » , ça veut dire qu'on n'est pas… héliocentriste, tu vois, on est pas seul dans l'univers, on n'est pas anthropocentriste, machin machin, il n'y a pas toutes ces questions, il y a juste une rencontre et la rencontre est sympa.

  • Speaker #0

    C'est pas mal aussi sur le côté les pouvoirs de Paul, ça change un petit peu de ce qu'on pouvait voir dans les extraterrestres, il a le pouvoir notamment de guérir, c'est très christique ça, pour bouffer les oiseaux.

  • Speaker #1

    Ouais et en plus ce que j'aime bien c'est que c'est C'est encore une fois de plus, c'est la SF à l'ancienne, c'est-à-dire que ce sont des pouvoirs un peu over the top. Il peut ressusciter les morts, ou les maladies, il guérit en transmettant sur son corps la maladie. C'est ça qu'il fait, et lui, il se régène beaucoup plus vite. Tu le vois avec l'œil. En fait, il transmet le problème de l'œil sur lui.

  • Speaker #0

    Il le transfère.

  • Speaker #1

    Et lui, il se le transfère, et puis il se guérit. Déjà, ce que j'aime bien, c'est que c'est des pouvoirs... magiques, au sens premier du terme, qui ont cette petite touche SF de « Ah, il y a des pistes pour pouvoir les comprendre. » Il fait le toucher Vulcain, là. L'ensemble de mes connaissances.

  • Speaker #0

    Il transmet l'ensemble des connaissances qu'il a.

  • Speaker #1

    De ses connaissances et tout ça. Et en plus, tu vois que dans les connaissances, il y a deux aliens en train de baiser. Donc tu te fais « Ouais, c'est pas cool non plus, quoi. »

  • Speaker #0

    Avec des bruits de singes.

  • Speaker #1

    C'est ça, quoi.

  • Speaker #0

    Mais il a d'autres pouvoirs, il a le pouvoir d'être invisible. Oui,

  • Speaker #1

    il peut attirer sa respiration, et comme il ne peut pas la retenir longtemps. Donc c'est ça, et à nouveau, ça je trouve, on retourne dans cette vieille science-fiction qui est, on ne sait pas comment ils font, mais c'est science, tu vois. Ah, ok, c'est un alien, il est capable de le faire. Il ne manquerait plus que les petits bruits là, pour qu'on se dise, ah oui, ok, on est dans les années 60.

  • Speaker #0

    Mais à la fin aussi, quand tu vois les autres extraterrestres qui guérissent les soldats, il y en a un qui a de la barbe, ça m'a fait planer.

  • Speaker #1

    Ah c'est vrai ? J'ai même pas vu celui-là.

  • Speaker #0

    Il y en a un qui a de la barbe, mais mode grosse beubare du Blade.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    C'était marrant.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Il y a plein de petites références comme ça dans le film qui suffit à lui-même sur le fond.

  • Speaker #1

    C'est ça, et ça fait plaisir. Et à nouveau, c'est ça, ça fait plaisir à regarder, ça fait du bien. Tu sens que c'est premier degré, c'est toujours ça en fait. Quand je reviens avec les films qui, moi, me marquent, ce sont des films qui sont premier degré. Même s'il y a une conscience. marketing, une conscience des faits du travail. Genre, si on fait ça, ça va plaire aux gens. Tu sens que ça a été écrit par des passionnés. C'est con, mais quand tu vois Paul la première fois, t'inquiète, j'ai pas de phaseur sur moi. Il fait, vous avez des phaseurs en plus ! Tu fais, mais... Tu fais, mais... La première réf restera Star Trek, tu vois. Une fois que tu vois, on est toujours là, on en revient. Donc, voilà. Alors, moi, j'ai une question pour toi. Je ne suis pas sûr. Quand ils sont dans la Comic Con, il y a une espèce de miniature diorama, je vais dire, avec une bagnole au milieu d'un truc de terre. Oui. Et pour toi, c'est une réfa, quoi.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas du tout. Celle-là, je ne l'ai pas comprise.

  • Speaker #1

    Parce que pour moi, je me demande si ce n'est pas rencontré avec le troisième type quand tu es à la scène de la bagnole.

  • Speaker #0

    Je me suis posé la même question, mais je ne suis pas sûr. Parce que la voiture avait l'air quand même moderne.

  • Speaker #1

    Oui. Du coup, cette réf là, on l'a pas.

  • Speaker #0

    Donc dans les commentaires, si vous l'avez, n'hésitez pas.

  • Speaker #1

    Pareil, un truc aussi que j'aime bien, parce que on se... on se marre, tu sais, on fait haha, enfin, il y a plein de réf, et en fait ils expliquent, et ça je trouve ça génial, mais en fait c'est comme Paul a influencé, comme l'Amérique avait besoin de se dire, dans le cadre d'une rencontre entre nos deux espèces, on va noyer la culture américaine de l'image de cette alien gris, avec des grands yeux. comme ça on serait déjà habitué, et que Paul a influencé toute la culture populaire américaine, télévisuelle et cinématographique, ça permet de mettre des références directes dans le film, notamment la révélation finale, pas le big boss, mais l'endroit où ils doivent se rendre.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Qui, à ce moment-là, devient beau, mais pas parce que c'est une ref. Vous inquiétez pas, ça va vous paraître évident. vous allez reconnaître. Et il arrive, et donc c'est la montagne de rencontre avec le troisième type. Et je trouve ça génial, parce qu'en fait, c'est comme ça qu'un bon scénar te build up quelque chose, en te faisant une ref, et ça tombe pas un peu de nulle part, c'est super bien foutu. Et du coup, tu le prends à la fois de manière méta, tu sais, l'émotion, elle est intradiégétique et extradiégétique. elle est méta mais aussi premier degré dans le film parce que tu vis comme avec des nerds le plaisir de vivre que tu vas dans un événement de référence majeur de la pop culture tu vois ce que je veux dire exactement c'est pas toi qui fais ah j'ai la ref c'est pareil pour la scène du gorn au final bah ouais tu te fais tiens t'as moyen d'aller t'as moyen d'aller sur les lieux du tournage avec un petit casque de gorn est-ce que t'as pas envie de faire le combat quoi Tu vois ? Avec un petit détail à la con que j'aime beaucoup, c'est un truc de nerd. Ah, je prends un caillou, et le caillou, il est minuscule. Pour moi, c'est parce qu'il n'a pas la force, quoi. Il a du muscle.

  • Speaker #0

    Il n'est pas gros.

  • Speaker #1

    Il n'est pas gros, il n'a que du muscle. Ça aussi, c'est un grand classique.

  • Speaker #0

    Et le coup de l'E-Walk. C'est marrant parce que dans les premières secondes du film, tu vois qu'ils y ont une E-Walk. Et tu ne comprends pas bien pourquoi. Et à la fin, tu comprends que c'est un fusil de Chekhov.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et pareil, quand je reviens avec ce truc des références, où elle te fait... Tu as la référence de la montagne de rencontre avec le troisième type qui est à l'intérieur du récit. Puisque les deux héros ont conscience qu'ils sont en train de vivre en direct une référence qui ont marqué leur enfance. Mais, Le film se permet aussi, quand il dévoile le grand Manitou, qu'il ne pouvait être personne d'autre que Sigourney Weaver. Moi quand je l'ai vu j'ai fait merci madame qui, à ce moment-là, c'est une référence qui est méta. Puisque il n'y a que toi en tant que spectateur que tu dis « Ah, c'est Sigourney Weaver qui combat des aliens. » C'est logique. Et je trouve que ça, par contre, ce mélange de rêve à la fois méta et en même temps premier degré, ça marche de fou. Ils ont super bien dosé. Je suis en train de chercher, il y a la liste des références dans la page Wikipédia, et je suis en train de chercher c'est quoi cette... c'est plein de bagnole.

  • Speaker #0

    Et tu ne trouves pas ?

  • Speaker #1

    Comme je parle en même temps, c'est compliqué. Vas-y, développe quelque chose.

  • Speaker #0

    Du coup, on est sur du body movie. Donc ça, c'est aussi une référence aux années 80 qui mélange le road trip. Donc on est encore dans un mélange des genres qui est plutôt cool. Et du coup, moi, ce qui m'a aussi trouvé intéressant, c'est le fait qu'il va y revoir la petite fille du début. Ça mettait un peu d'émotionnel dans tout ce délire.

  • Speaker #1

    C'est vrai que ça rendait le personnage humain. Jusque-là, il fait un peu trop... Je m'en bats les couilles, je suis con, con, machin et tout. Très égocentré, en fait. Oui, il est sympatoche, mais il est égocentré. Et là, ça le rend profondément empathique. C'est beau.

  • Speaker #0

    Bon, et les deux agents du FBI, qui sont complètement débiles, c'est deux nerds aussi.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai. D'ailleurs, avec Boyle, enfin Boyle, pour ceux qui ne connaissent pas le 99, d'ailleurs. Moi, c'est mon... J'acte que c'est un cousin Boyle, lui. Moi, en fait, j'ai ma théorie. Donc, pour ceux qui ne savent pas, Brooklyn Nine-Nine, c'est une super sitcom. On va appeler ça comme ça, série. Vous pouvez trouver sur Netflix.

  • Speaker #0

    Netflix, oui.

  • Speaker #1

    Et dedans, il y a Joey Lo Truglio qui joue l'inspecteur Boyle, qui est une espèce de... D'équivalent neuneu de Schrödinger, si vous avez regardé The Office. C'est-à-dire un mec qui a des particularités qui le rendent très chelou, mais qui les tient d'une famille, qui fait que c'est genre, il n'arrête pas de dire, oui, les boils, on est comme ça, on fait notre propre pain, il y a des cousins boils partout, avec de la super levure. D'ailleurs, j'ai ma propre théorie qui dit qu'en fait, l'univers de The Office et de Brookly Nine-Nine se passe dans le même univers, sont le même univers. Et qu'en fait, les Schroeds et les Boyle, au temps où ils étaient dans l'Europe, avant la grande migration vers les Etats-Unis, étaient dans le même pays et que les Schroeds étaient les prédateurs des Boyle. Parce que quand tu regardes, c'est vraiment... Il y a un truc, tu peux dire, les deux, genre, ils viennent du même patelin et c'est un peu les prédateurs de l'autre, ça fonctionne bien. Et j'aime imaginer que du coup, qu'à chaque fois que je le vois, soit c'est la vie d'un Boyle, genre dans Pitch Perfect, il y a l'acteur Joe Lottrouglio qui était un autre Boyle. c'est Boyle quand il était à la fac Et pour moi, là, c'est un des cousins bols qui est un agent du FBI. Et ouais, qui apporte beaucoup d'humour, qui n'a pas besoin d'être référencé, en fait. Et qui apporte beaucoup de tension aussi. Parce qu'il y a un moment où il part vraiment en couille. Je crois que c'est Bill Adair. Donc, lui, il va vraiment loin à la fin. Tu vois qu'il part en couille complètement, quoi. en mission d'extermination et d'ailleurs qui meurt avec un joli cri de Willem donc voilà ça c'est vrai qu'eux ils apportent pas mal de trucs en dehors des multiples références pareil je trouve aussi que le développement des personnages est assez sympa sur le truc des nerds c'est que ça sort pas beaucoup ça part pas vraiment à l'aventure et là ils sont Au début, tu le vois. Ouais, au début, tu le vois, leur aventure aux Etats-Unis, on l'a fait. On est dans un hôtel avec des groupes noirs bien confortables. Et là, ça part en couille dans tous les sens. Ils sont vraiment mis en dehors de leur zone de confort.

  • Speaker #0

    Ils font pas ce qu'ils ont prévu.

  • Speaker #1

    C'est ça, et je trouve ça plus drôle quand c'est des gars comme ça. Oui. Déjà, quand tu dis, vas-y, tape un sprint, tu te marres. Enfin, tu vois.

  • Speaker #0

    Quand elle croit que son père est mort et qu'elle court.

  • Speaker #1

    Oui. C'est ça, enfin, voilà. Et pareil aussi, il y a une petite rêve qui me fait marrer, c'est toujours, c'est... Quand ils ont vu, quand les deux, Nick Frost et Simon Pegg ont découvert Paul, il y en a un qui s'est... Nick Frost s'est vanoui. Et en fait, il vit extrêmement mal.

  • Speaker #0

    Le fait de ne pas avoir su gérer la première rencontre. Et en plus, il s'est pissé dessus. Vraiment, la totale. Quand il lui explique, il fait « J'ai toujours voulu rencontrer quelqu'un depuis que j'ai vu le film Mac & Me. » Tu t'attends à ce qu'il dise « E.T. » et il te sort la contrefaçon dégueulasse.

  • Speaker #1

    Allez voir l'épisode de Chroma là-dessus.

  • Speaker #0

    Exactement. Si vous ne savez pas, c'est comme ça que je l'ai découvert. Mais Mac & Me, c'est l'épisode de Chroma sur YouTube. Mac & Moi. C'est super drôle. C'est une espèce de hit-hit-pété, quoi. Et c'est là, moi, je trouve que c'est là que tu as une précision d'écriture parce qu'au-delà de la référence, quand tu vois la manière dont c'est écrit, je trouve ça extrêmement intéressant parce que t'as un personnage qui est censé expliquer quelque chose par rapport à son propre ressenti. J'ai eu une rencontre dans un film qui m'a donné envie... de vivre cet instant et je l'ai raté, je n'ai pas été à la hauteur. Et ça, premier degré, même si tu n'as pas la rêve, ça marche parce que l'émotion est là. L'émotion est vraie. Et puis, ils te sortent là. Et toi, tu t'attends à ce qu'ils te parlent. Quand tu as les rêves de premier contact et tout, tu t'attends à ce qu'il va te sortir E.T. parce que c'est le film de J'ai un ami magique. Et ils te sortent Mac et moi et quand tu as la rêve, tu te fais... C'est lourd. Et du coup, enfin... C'est extrêmement fin comme écriture, parce qu'en tant que spectateur, tu t'attends à InRef et puis lui te fait un contre... Et donc à la fois, tu as une scène qui est extrêmement touchante et profondément drôle. Donc voilà, ça c'est un bijou d'écriture. Donc voilà, et on se rend pas compte, c'est au détour d'une phrase, j'ai toujours voulu avoir une rencontre comme toi depuis que j'ai vu le film McKinney.

  • Speaker #1

    McKinney !

  • Speaker #0

    Et voilà, et toi t'es toute marre, et en même temps, bah ouais, d'un premier degré c'est dramatique, parce que c'est un gamin qui avait son rêve de gosse, et qui pensait qu'il allait agir comme Elliot dans E.T., et pas du tout. Et c'est de la manière la plus ridicule, parce que ce qui à la base est un peu nul et graveleux, il tombe dans les pommes, ok, mais ah ah, il s'est pissé dessus. ce qui après en le revoyant j'ai compris que ça permettait de faire des connexions genre il se pisse dessus Ouais, il y a deux nerds qui sont passés, il y en a un qui avait un pantalon plein de pisse, et c'est comme ça que l'agent Z arrive à faire les connexions. Donc ça reste bien écrit, mais c'est juste la blague, ah ah, il s'est pissé dessus, tu te fais, ouais bon, c'est pas très fin. Mais des trucs comme ça, tout ça devient légitime avec cette scène-là, en fait. De, bah ouais, les gars, mec, je me suis pissé dessus, enfin, c'est la honte. Quand j'en reparlerai de ma première rencontre, et toi, t'as fait quoi ? Je me suis évanoui et je me suis pissé dessus.

  • Speaker #1

    C'est l'émotion.

  • Speaker #0

    ouais et voilà donc c'est un film que je conseille à tout le monde On a spoilé, mais à nouveau, on n'est pas des critiques ciné, on n'est pas là... On est là pour parler des films qu'on a bien aimés sans s'interrompre, sans se brimer. Et moi, je pense que c'est bien, on va pas réserver sur un autre sujet, mais c'est bien le spoil. Parce qu'on est arrivé trop dans une culture de l'ultra non-spoil, faut absolument pas spoiler, etc. Et quand tu regardes, par exemple, les grandes sagas du MCU, ils ont trop... construit, genre la révélation d'un film était trop la... qu'il fallait absolument pas spoiler, était trop le gage de qualité d'un film, alors que pour moi, un film, même quand il est spoilé, il arrive à te faire venir l'émotion.

  • Speaker #1

    Oui, il reste bon.

  • Speaker #0

    Voilà, la fin de Braveheart, je vais pas la spoiler, la fin de Braveheart, les révélations dans les films de Cheyamalan, ce sont des révélations que tu le découvres, Fight Club, tu le découvres, c'est cool. tu le découvres pas, tu le sais pas, enfin, tu le sais d'avance, ben, l'histoire est suffisamment bien écrite pour que ça t'accroche, en fait. Le film ne perd pas de valeur, au contraire, le film en gagne, parce que tu as conscience de cette mécanique, et du coup, tu découvres comment ils y sont arrivés. C'est un truc que j'aime bien dire, c'est, on dit, oui, t'es convenu, le gentil gagne à la fin. On s'en fout que le gentil gagne à la fin et que tu t'y attendais. Ce qui est intéressant, c'est comment il a gagné. Quels étaient les chemins parcourus pour qu'ils gagnent ? Et est-ce que ça t'a accroché en fait ? Et c'est pour ça que moi je m'en fous que quand on aborde les films, on spoil parce qu'on est juste là à parler, on n'est pas là pour conseiller les gens sur des films. À nouveau, vous êtes, en tant qu'auditeur, vous êtes l'auditeur, j'allais dire aléatoire mais c'est pas ça, qui assistait à une conversation de deux gros nerds sur la table d'à côté qui jouaient à Magic. et qui disent, alors moi j'ai vu ce film-là, et j'ai bien aimé, et vous assistez à ça, quoi. Donc voilà, je dis pas qu'il faut spoiler, mais c'est pour ça que moi je ne me prive pas de spoiler.

  • Speaker #1

    Eh ben je te remercie. Une petite conclusion pour la fin ?

  • Speaker #0

    j'allais te piquer la tienne moi on vient de finir l'arc des premiers contacts il y a sûrement d'autres films mais j'avoue que voilà il y a peut-être autre chose qu'on pourrait aller explorer j'ai entendu alors ça j'ai vu une petite nouvelle que Strange New World avait validé 5 saisons mais ils sont même pas encore sortis la 3ème enfin la 3ème va sortir ouais en juillet voilà mais donc quoi ils ont déjà tourné la 4 ou je sais pas Ok. Donc c'est encore, ils valident, mais sans valider, quoi.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Ok. Donc voilà, moi, il y a Strange World que j'attends. World que j'attends. Et ben sinon, regarder des films, regarder des séries, liser des livres. Moi, il y a une série de bouquins écrits par Perry Rodan. Oui. J'ai découvert, c'est un Allemand qui écrit ça. K.H. Schier et C.Darleton. Il y a des trousaines de bouquins, mais je les ai pris parce que les titres m'accrochaient. L'ingénieur galactique et le messager des maîtres. Bon, c'est le tome 112 et 111.

  • Speaker #1

    J'ai grandi avec les périrodents, mon père les collectionnait.

  • Speaker #0

    Ah, ben voilà. Et est-ce que c'est bien ?

  • Speaker #1

    C'est un peu redondant.

  • Speaker #0

    C'est redondant ?

  • Speaker #1

    C'est un peu comme SS, la stagia de livres SS.

  • Speaker #0

    Regarde, il est pas poil, là.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Ça aussi, collectionner, mon père.

  • Speaker #0

    Ben voilà, donc, je vous invite à regarder des séries, c'est un peu, c'est quoi le truc de ces premiers contacts ? Ce qu'on s'est rendu compte à travers les films, c'est que tous les films sont interconnectés, tous les films se parlent, et ça se voit beaucoup plus dans les films de genre. C'est pour ça que je voulais terminer ça avec Paul, qui était un peu la synthèse. de tous ses premiers contacts, de ses amours à ses premiers contacts. N'hésitez pas à regarder un film, quand bien même il est en noir et blanc. Le jour où la Terre s'arrêta, de 1956, est bien, infiniment mieux que son remake avec Keanu Reeves. On vous a parlé de La Planète Interdite. On vous a parlé de tout un tas d'oeuvres de science-fiction, de thématiques de science-fiction. Découvrez. C'est tout ce que j'ai à dire, en fait. Découvrez. Si ça vous intéresse, n'hésitez pas à aller explorer, et pas forcément ce qui est récent, mais de prendre le plaisir archéologique d'étudier les origines des choses. Quand vous regardez La planète interdite, vous découvrez Star Trek. Quand vous regardez Le jour où la Terre s'arrêta... Vous avez un monument de la cinématographie sur le début du maccartisme, de la pensée de la guerre froide, de la peur de l'autre, et donc de ce que tous les aliens deviendront avant de se faire exploser joyeusement par Roland Emmerich dans Independence Day. Voilà, donc c'est ça que j'ai envie de dire à tout le monde, c'est de découvrir, c'est la seule chose la plus importante, c'est soyez curieux, découvrez les choses, découvrez des choses qui de base ne vous intéressent pas, mais ne les regardez pas simplement comme spectateurs, soyez acteurs de ces découvertes. Posez-vous des questions, on vous l'a prouvé avec le film Paul aujourd'hui, vous prenez le temps, il y a une première couche, et il y a des multitudes de couches, les références c'est quoi ? en fait. Les références sont des portes ouvertes vers d'autres choses. C'est pas juste une référence au troisième type. C'est une invitation à aller découvrir le troisième type. C'est pas une découverte, c'est pas une référence à MacEnemy. C'est une référence à aller voir MacEnemy et surtout à aller voir E.T. puisque MacEnemy en est la contrefaçon. Etc. Etc. C'est pas... Les références, c'est pas juste un marqueur social qui vous permet d'exister dans votre groupe et dire... Le badge Pokémon, là, pour pouvoir dire « Moi, je peux les citer tous. » ce sont des portes ouvertes, ce sont des connexions vers un réseau, surtout dans des codes de genre comme la science-fiction, l'horreur, la fantasy. Regardez le travail de Frank Frazetta et allez voir Le Seigneur des Anneaux. Les deux sont directement connectés. Voilà, donc c'est tout ce que j'ai à dire, soyez curieux. Soyez curieux. C'est ça que moi, j'ai envie de générer dans cette émission, de découvrir les choses, d'avoir envie de comprendre ce qu'il y a derrière les choses et ça, c'est pour tout. Voilà.

  • Speaker #1

    Voilà. Eh bien, je te remercie. On se retrouve très bientôt pour une nouvelle vidéo, un nouveau podcast. Comme d'habitude, si vous avez aimé, n'hésitez pas à mettre un petit pouce en haut. Et laissez-nous des commentaires pour nous dire comment vous avez découvert le film et qu'est-ce que vous en avez pensé. Ça, ça nous intéresse toujours.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Voilà. Et je te dis à bientôt.

  • Speaker #0

    À bientôt.

  • Speaker #1

    À bientôt dans les étoiles.

  • Speaker #0

    À bientôt dans les étoiles. Ciao.

  • Speaker #1

    Ciao.

Description

Émission présentée par Arcady Picardi et Cyril Mickaël

🎙️ Trek In Storia – Épisode spécial : PAUL, l’alien le plus cool de la galaxie ! 🛸
Dans cet épisode, on quitte un instant la Fédération pour faire un détour par les routes poussiéreuses du Nevada avec Paul, l’extraterrestre le plus irrévérencieux du cinéma !

👽 Que se passe-t-il quand deux geeks anglais rencontrent un alien sarcastique en cavale ? Ça donne un buddy movie bourré de références à Star Wars, Star Trek, E.T., X-Files et tout ce qu’on aime dans la pop culture SF !
Arcadie revient sur ce film culte de 2011 avec passion, humour, et un soupçon de réflexion sur la place des fans dans l’imaginaire collectif.

🔍 À travers Paul, on parle de croyances, de liberté, de culture geek… et d’humanité, tout simplement.
Un film drôle, tendre, et parfois plus profond qu’il n’y paraît.
Monte à bord, on t’emmène en zone 51.

🖖 Trek In Storia, le podcast où la science-fiction éclaire notre monde.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur Trekking Storia ! Bonjour Arkady !

  • Speaker #1

    Salut Cyril, tu vas bien ?

  • Speaker #0

    Nickel, et toi ?

  • Speaker #1

    Ça se passe, ça se passe ! Il fait chaud ! Il fait chaud sa mère !

  • Speaker #0

    Les beaux jours sont revenus !

  • Speaker #1

    Beaux jours, ouais ! C'est moi, il n'est pas censé faire aussi chaud que ça ! Ah si, mais c'est... bref !

  • Speaker #0

    Eh ben, il faut qu'on s'y habitue, parce que ça va être de pire en pire !

  • Speaker #1

    Exactement, super ! Bon,

  • Speaker #0

    aujourd'hui on parle de quoi ?

  • Speaker #1

    Alors aujourd'hui, on parle du dernier film de la rétrospective des films de premier contact. Alors oui, il y en a d'autres, mais c'est la nôtre. Donc après Arrival, après Sphère, après Abyss, après La Rencontre du Troisième Type, qu'est-ce qu'on a fait d'autre ?

  • Speaker #0

    On a fait...

  • Speaker #1

    Ah les grosses gags pas compétentes.

  • Speaker #0

    On a fait Le jour où la Terre s'arrêta.

  • Speaker #1

    Après Le jour où la Terre s'arrêta, nous faisons Paul. Un film de 2011 réalisé par Greg Mottola et dont le scénario c'est Simon Pegg et Nick Frost que vous avez certainement vu dans Découverte dans la trilogie Cornetto. Affectueusement appelée la trilogie Cornetto que sont Shaun of the Dead, Hot Fuzz que j'adore et le dernier pub avant la fin du monde. Très sympathique mais qui... des acteurs ont un peu souffert. Ils sont un peu plus vieux maintenant.

  • Speaker #0

    Oui. Hot Fuzz c'est vraiment une tuerie.

  • Speaker #1

    Hot Fuzz c'est une tuerie. Donc voilà, Paul c'est un peu, pour moi je le mets un peu dans le truc de la trilogie Cornetto, parce que c'est un peu ce qui englobe, c'est le film qui englobe cette trilogie qui était une déclaration d'amour pure et sincère au cinéma de genre, au cinéma de la culture nerd, qui est un des socles de la culture nerd. Et ben Paul c'est sur les nerds et sur la SF en général, c'est un film que j'ai été voir au cinéma, que j'avais bien aimé, et que sans plus mais j'avais bien aimé, je les regarde régulièrement pour me faire plaisir. Et toi, tu l'as découvert pour les besoins de cette émission. Dis-nous en plus, quel a été ton ressenti ?

  • Speaker #0

    J'ai trouvé le film très agréable. Ça m'a fait beaucoup rire. Bien sûr, c'est très méta. Il y a des références toutes les 10 secondes qui nécessitent peut-être un deuxième visionnage. Voilà. Et j'ai vraiment aimé ce buddy movie, quoi.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu t'es un petit peu reconnu ?

  • Speaker #0

    Ah, mais totalement. Totalement. Aujourd'hui, j'ai reçu mes tasses. de Gacafé, qui sont issus de la série Star Trek La Nouvelle Génération.

  • Speaker #1

    Ah, voilà.

  • Speaker #0

    Donc, je me suis totalement reconnu dans ces deux geeks. Le film parle de quoi ? Est-ce que tu peux nous faire le pitch du film ?

  • Speaker #1

    Alors, le pitch du film, c'est qu'il y a deux copains anglais qui sont amateurs de science-fiction et qui vont pour la première fois à la Comic-Con de San Diego et notamment pour rencontrer leur auteur idole. Ça, j'aimerais bien en parler parce qu'il m'a beaucoup fait rire. et de faire un petit road trip en balisant tous les points qui ont façonné la SF, la culture de science-fiction des Etats-Unis, par exemple la zone 51, la mailbox et tout ça. Donc tous des spots pour faire une magnifique boucle de voyage. Malheureusement, en chemin, il ramasse, il y a un accident de la route au milieu de la nuit, et il ramasse le conducteur qui se trouve être un alien nommé Paul. Sans suite, toute une espèce de road trip, buddy movie, course-poursuite par des men in black, où tu as ces deux gros nerds avec cette espèce d'alien qui n'est pas vraiment un alien conventionnel, tout en l'étant complètement. Et voilà, on parsème l'aventure de référence geek, de référence au genre. Et voilà, c'est un film qui fait du bien.

  • Speaker #0

    Ils sont poursuivis aussi par un fondamentaliste religieux.

  • Speaker #1

    Aussi, ouais. Parce qu'ils croisent... Une fille qui est une fille fondamentaliste religieuse. Et pour x raisons, dans le résumé ici, ils doivent partir avec elle. Et du coup, le père, il a pété un câble. Et il a dit, en mode américain, il part avec son shotgun. Donc voilà. C'est moi, c'est un film que j'aime beaucoup. Alors, petit disclaimer, c'est important. Je trouve que c'est important de le faire. Nous ne sommes pas des critiques de cinéma. Nous ne targuons pas d'être des critiques de cinéma. ce que vous entendez là n'est pas une critique du film, mais simplement une appréciation du film. Tiens, ça j'ai bien aimé, ça j'ai moins aimé. Ça n'en fait pas la qualité propre du film. Par exemple, on explique dans Le Rencontre du Troisième Type, Cyril et moi on s'est un petit peu ennuyés. Ça ne veut pas dire que le film est moins bon, c'est juste une discussion de passionnés, de nerds, avec nos failles, avec nos plaisirs. C'est une conversation de barres en fait. Vous prenez ce podcast comme une conversation de barres et tous les autres podcasts comme une conversation... On est des geeks, donc c'est pas vraiment une conversation de bar, mais voilà, vous avez compris l'idée, quoi. Donc voilà, donc moi, c'est un film que j'aime beaucoup. et que je trouve très intéressant déjà pour la première chose, c'est qu'on va parler des références. J'aimerais bien qu'on parle des références. Parce que c'est un film qui a été fait, donc c'est 2011, on n'est pas encore... Hollywood et la production américaine mainstream en général, c'est plutôt comme ça qu'il faut l'entendre, n'a pas encore intégré le dialogue référencé, le langage de référence comme un outil marketing, et donc on va l'utiliser en veux-tu en voilà, en faisant du name dropping. pour faire plaire aux nerds. Tu vois ce que je veux dire ?

  • Speaker #0

    On n'est pas encore dans la grosse vague Big Bang Theory.

  • Speaker #1

    Même, je dirais, Big Bang Theory, c'est devenu un gros truc. Alors, Big Bang Theory le fait très mal, mais pour moi, ça a été à partir du moment où tu as eu les Gardiens de la Galaxie, 80's, Star-Lord, Stranger Things, tu vois, où ça restait fait par des passionnés, fait par des gars qui l'avaient vécu, mais ça a amené quand même une mouvance de le geek, c'est chic. Et du coup, c'est devenu une mécanique d'écriture, de faire des références. Un exemple, dans la série Rookie, qui est une copaganda que vous pouvez trouver sur Netflix. Copaganda, pour ceux qui ne savent pas, c'est des séries ou des programmes de propagande destinés à valoriser les forces de l'ordre américain. Et c'est pour ça qu'on a toujours des séries sur les flics, ou les pompiers, ou les urgences chez les Américains. Ça s'appelle de la copaganda. Et dedans, il y a le nerd du groupe. Et le nerd, il fait, tiens, on va te remater Star Wars 8 ensemble. Tu vas voir, c'est génial. Parce que c'est un nerd. Et donc, on cite le dernier Star Wars. Là, je trouve que c'est encore très pur, en fait, dans les références. Tu sens que c'est deux nerds qui ont pu mettre tout ce qu'ils voulaient, tous les rêves qu'ils ont pu, avec ce côté de débordement de références. Mais tu sens que c'est premier degré. Tu sens que c'est des rêves qui leur parlent. Tu vois, quand ils s'amusent à jouer Star Trek, avec la lesson big, où ils font le gorn. ces deux gamins qui ont toujours voulu se faire plaisir. Tu vois ce que je veux dire ? Du coup,

  • Speaker #0

    ils fuient quand il y a des gens. Oui, c'est ça aussi.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et c'est encore des geeks à l'ancienne, donc les geeks qui puent, ceux qui ne sont pas à l'aise, ceux qui se sont jugés. Ce ne sont pas les geeks nouveaux qui sont new generation dans les séries télé ou les films où ils sont stylés. En plus d'être passionnés, ils sont stylés, tu vois.

  • Speaker #0

    Ouais. C'est un film d'amoureux.

  • Speaker #1

    C'est ça. c'est un beau film d'amour et un film d'amoureux du genre je trouve que si t'as pas les rêves le film il est sympa mais vraiment sans plus t'as pas eu ce sentiment ?

  • Speaker #0

    oui oui oui c'est clairement j'en discutais avec des collègues de travail qui sont nés en 98 donc 2000-2010 qui avaient pas vu par exemple l'histoire sans fin ou Hellraiser et je me suis dit c'est con parce qu'un film comme Paul, il perd la moitié de la substance du film. Ouais,

  • Speaker #1

    et du coup, si tu l'as pas, le film, je trouve qu'en soi, il est sympatoche, mais est-ce que... La question, c'est est-ce qu'il est suffisamment fort pour générer un engouement de lui-même qui donne envie d'aller voir les références par la suite ? Ah,

  • Speaker #0

    je mettrais un petit bémol, moi.

  • Speaker #1

    Parce que moi, c'est ce que j'avais au sortir du film, j'ai fait les références, c'est cool, le film est sympatoche. mais voilà quoi je l'ai quand même acheté parce qu'il m'a fait plaisir et je le regarde quand même plusieurs fois mais aussi parce que les riffs me parlent et ces gens là me parlent aussi beaucoup les deux quais que tu sais quand ils ouvrent en peignoir dans la chambre d'hôtel oui pourquoi tout le monde nous prend pour des gays mon petit canard exactement donc ouais c'est un film qui est assez simple, qui est chouette j'invite les gens juste à aller le découvrir si vous êtes un peu nerd Faites-vous plaisir. Alors, question premier contact. Question premier contact. La raison du design de Paul, qu'est-ce que t'en penses ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est pas mal vu. Du fait que la propagande américaine est habituée les gens à regarder les extraterrestres comme ça. Ça aide justement à un des personnages à ne pas tomber dans les pommes.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et donc, petit rappel pour les auditeurs. Le design de Paul, c'est le design le plus random shit de l'alien. Petit gris avec des gros yeux. Sauf qu'ils expliquent que comme il arrivait au début, donc dans les années 50, je crois.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    En fait, dans un cas potentiel de rencontre entre nos deux espèces, il y a eu un travail de propagande qui a noyé la pop culture de ces visages d'aliens pour qu'on soit plus ou moins habitué en les rencontrant.

  • Speaker #0

    Il y a même une scène où on voit Paul discuter avec Steven Spielberg. Oui,

  • Speaker #1

    et qui du coup, lui, il a influencé toute la culture populaire américaine. À la base, ça devait être Spock qui devait faire l'Alien.

  • Speaker #0

    Ah, Leonard Nimoy.

  • Speaker #1

    Leonard Nimoy, mais ils ont pris Seth Rodgers. Alors, je n'aime pas cet acteur, je n'aime pas son humour, mais je trouve que du coup, le côté Alien bon copain, plutôt que l'Alien noble, tu vois, à la Leonard Nimoy, est beaucoup plus sympa pour un road movie.

  • Speaker #0

    Il y a un côté très Roger d'American Dad.

  • Speaker #1

    Ok, développe.

  • Speaker #0

    Moi, la première fois que j'avais vu la bande-annonce du film, Je me suis dit, ils nous refont American Dad, sachant que ça fait partie de ces films, de cette époque de films, où la bande-annonce contient toutes les bonnes références du film. C'est-à-dire que j'ai été un peu déçu hier, je pensais que le film serait un peu plus transgressif par rapport à la bande-annonce que j'avais vue, où il n'arrête pas de jurer. Je m'étais dit que ça allait être un peu plus hardcore, et elle a rogé dans American Dad, et je l'ai trouvé un petit peu poli.

  • Speaker #1

    Mais est-ce que c'est parce que tu t'attendais à quelque chose et que tu l'as pas eu ? Oui. Parce que moi, quand je le vois, déjà, les vannes sur la drogue, les joints et tout, ça m'amuse pas. C'est pour ça que je n'aime pas l'humour de Seth Rogen. Et en soi, je trouve que justement, c'est bien d'avoir pas forcément un alien qui jure comme un chartier, mais qui a plus ce côté humain, gros pote, que le côté South Park. Tu vois, qui va insulter tout le monde. Moi, je préfère ça. La page Wikipédia nous indique que Simon Pegg expliquait l'attribution des rôles. La distribution du film mélange des personnalités comiques américaines et anglaises. À la base, Paul était bien plus âgé et grognon, une espèce de vieux grincheux. Paul était bien plus insouciant et moins désagréable que nous l'avions conçu au départ. Dès que nous avons commencé à envisager Seth, Paul a évolué pour devenir une sorte de gnome à la Ferris Bueller. Donc même ça, c'est en gros une référence. qui influence la vie de tous ceux qui le croisent. Seth lui a apporté beaucoup de jeunesse et d'énergie, une voix graveleuse et son incroyable talent comique. Et pour le coup, c'est vrai. Enfin, en tout cas, pour ma part, moi qui n'apprécie pas forcément ce gars-là, les films avec ce mec-là, je trouve qu'effectivement, il donne une énergie que les deux acteurs n'ont pas, que Simon Pegg et Nick Frost n'ont pas. Il donne une énergie qui donne beaucoup plus de dynamisme. Alors... bon y'a pas grand chose en fait c'est ça qu'on voit c'est une fois que t'es sorti des rêves et t'es dit tiens y'a ça y'a ça qu'est-ce que tu retires du film tu vois bah toi tu voulais parler de la rencontre avec l'auteur oui ah oui bah voilà la rencontre avec l'auteur alors ça c'est un truc que j'aime beaucoup parce que c'est c'est une rêve c'est en gros ils ont un auteur phare qui est l'espèce de de nouvel Asimov de la SF et eux sont eux-mêmes auteurs et ils veulent faire lire des romans de SF, c'est vraiment des trucs j'ai pas les noms mais il faut aller lire les noms parce que c'est vraiment quand tu entends les noms de la SF, c'est des noms de SF mais vraiment ce côté tout pourri des années 80 attends j'ai quelques bouquins là-dessus genre Troublion et Taquion tu vois des machins comme ça ça pourrait être que des aventures de Kirk écrit par Shatner tu vois et c'est ce que j'aime c'est un... On a souvent, la SF a souvent cette image de noble. Nous, on a réfléchi aux besoins de la galaxie, de l'humanité, à travers l'océan, de l'infini, des étoiles. Et moi, je trouve que d'avoir mis ce mec-là, et de ne pas avoir mis un Asimov ou un Philippe Kadic, mais de t'avoir mis en vrai la SF, c'est des trucs à coucher dehors, c'est des noms complètement débiles. et qu'en plus le mec il te fait 3 tits, tu sais l'autre il a sa BD avec une alien à 3 nichons et tout le monde lui fait 3 nichons, awesome 4 ça serait du vice et 4 ça serait du vice voilà et ça c'est un truc que j'aime beaucoup parce que c'est un truc qui est assez vrai ces espèces d'auteurs pas forcément imbuvables mais qui sont un peu déconnectés de leur public par exemple moi je l'ai vécu beaucoup avec les comédiens de doublage en France Ils ont eu, à un moment donné, les comédiens de doublage ont eu un...

  • Speaker #0

    Un regain d'intérêt ?

  • Speaker #1

    Un regain d'intérêt, même pas un regain d'intérêt, on leur a donné de l'intérêt. En une fois extrêmement fort, on les a vus un peu partout. Et t'as eu cette première génération qui était une génération qui ne le vivait pas, qui ne savait pas comment le vivre, parce qu'on les invitait dans des environnements qu'ils ne comprenaient pas, c'est-à-dire des gros trucs de nerd où t'as des mecs déguisés avec des épées en carton et tout ça. Et en plus, qui ne se souvenaient pas de l'apport culturel qu'ils avaient offert, enfin, qui n'avaient pas conscience de l'apport culturel que leur travail avait fait. Tu sais, pour nous, c'est toutes nos vies. Pour eux, c'est un mercredi, quoi.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Pour vous donner une idée, pour ceux qui ont grandi avec DBZ et que ça a été toute leur vie, etc., DBZ, une saison, je crois qu'ils faisaient ça peut-être en deux jours, deux, trois jours max. Donc eux, c'est deux, trois jours de taf, et nous, on projette ça. Oui, mais Vegeta, c'est trop bien, tu vois. Et je trouvais qu'il y avait un peu ce côté... C'était le meilleur auteur qu'on pouvait leur mettre, c'est-à-dire ce mec en a un peu rien à foutre. Ça le saoule d'être là. Mais bon, c'est son public. Et il écrit. Et ce n'est pas de la belle SF, quoi. C'est de la SF à trois nichons. C'est de la SF avec des... Une femme à trois nichons, c'est de la SF avec des noms accouchés dehors. Il faudrait que je retrouve les noms. Mais voilà, ça, j'ai trouvé ça assez vrai. Toi, tu as fait beaucoup plus de conventions SF, non ? Oui. Oui, oui. Du coup...

  • Speaker #0

    Mais c'est totalement ça, le délire. Ça, c'est bien retranscrit dans le film. Cette ambiance des Comic-Con, des conventions. C'est vraiment bien retranscrit. Mais je voulais revenir sur le thème du premier contact. Le film est très méta parce que tout le monde fait un premier contact dans ce film. Déjà avec l'extraterrestre, mais t'as des Anglais qui font un premier contact avec des Américains, t'as des gars du FBI qui font un premier contact avec les services secrets, t'as les Anglais qui font un premier contact avec les gros bofs américains qui sont là pour leur casser la gueule. Et pareil avec les évangélistes, quoi. Il y a des premiers contacts un peu de partout, quoi.

  • Speaker #1

    Totalement. Je ne l'avais même pas vu, ça. C'est vrai que c'est génial. Et que c'est vrai que tout le monde est un alien pour tout le monde, en fait.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    C'est ça, les Anglais sont des aliens pour les Américains, les Américains sont des aliens pour les Anglais. Et le pays, tu vois, que même au sein même du pays, tu as des aliens partout. Non, franchement, c'est une très, très bonne analyse. Et du coup, ce qui va relier, si on suit ton idée, c'est que ce qui relie tous ces premiers contacts, c'est le choc de compréhension, de culture, de compréhension. Les Anglais passent pour des gays, les Américains passent pour des tarés aux yeux des Anglais. Et qu'il y a toujours ce blocage de « je n'ai pas envie de te comprendre, tu es trop différent » . Oui. Et qu'au final…

  • Speaker #0

    Tout se révèle comme ça, Ruth. Ils se révèlent par la confrontation, pas par nécessité.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et la seule rencontre qui se passe bien, c'est avec un enfant. C'est Paul qui croise un gamin dans un magasin de comics et ça se passe bien. Et je pense que c'est du coup... Après, c'est peut-être moi qui surinterprète, mais c'est parce que l'enfant ne se pose pas toutes les questions de tous les présupposés que tu es censé avoir. Tu vois, pourquoi on pense que les Anglais sont des gays ? Parce qu'ils rassemblent l'ensemble des archétypes que les Américains vont trouver gays. Pourquoi les gros créationnistes sont des putains de bourrins ? C'est parce qu'à leurs yeux, ils rassemblent tous les archétypes qui font qu'on leur dit « Ok, c'est des putains de bourrins » , etc. Et le gamin, il n'a pas encore ça. Lui, il est juste là, il fait « Non, c'est cool » . Il ne se dit pas « C'est un alien » , ça veut dire qu'on n'est pas… héliocentriste, tu vois, on est pas seul dans l'univers, on n'est pas anthropocentriste, machin machin, il n'y a pas toutes ces questions, il y a juste une rencontre et la rencontre est sympa.

  • Speaker #0

    C'est pas mal aussi sur le côté les pouvoirs de Paul, ça change un petit peu de ce qu'on pouvait voir dans les extraterrestres, il a le pouvoir notamment de guérir, c'est très christique ça, pour bouffer les oiseaux.

  • Speaker #1

    Ouais et en plus ce que j'aime bien c'est que c'est C'est encore une fois de plus, c'est la SF à l'ancienne, c'est-à-dire que ce sont des pouvoirs un peu over the top. Il peut ressusciter les morts, ou les maladies, il guérit en transmettant sur son corps la maladie. C'est ça qu'il fait, et lui, il se régène beaucoup plus vite. Tu le vois avec l'œil. En fait, il transmet le problème de l'œil sur lui.

  • Speaker #0

    Il le transfère.

  • Speaker #1

    Et lui, il se le transfère, et puis il se guérit. Déjà, ce que j'aime bien, c'est que c'est des pouvoirs... magiques, au sens premier du terme, qui ont cette petite touche SF de « Ah, il y a des pistes pour pouvoir les comprendre. » Il fait le toucher Vulcain, là. L'ensemble de mes connaissances.

  • Speaker #0

    Il transmet l'ensemble des connaissances qu'il a.

  • Speaker #1

    De ses connaissances et tout ça. Et en plus, tu vois que dans les connaissances, il y a deux aliens en train de baiser. Donc tu te fais « Ouais, c'est pas cool non plus, quoi. »

  • Speaker #0

    Avec des bruits de singes.

  • Speaker #1

    C'est ça, quoi.

  • Speaker #0

    Mais il a d'autres pouvoirs, il a le pouvoir d'être invisible. Oui,

  • Speaker #1

    il peut attirer sa respiration, et comme il ne peut pas la retenir longtemps. Donc c'est ça, et à nouveau, ça je trouve, on retourne dans cette vieille science-fiction qui est, on ne sait pas comment ils font, mais c'est science, tu vois. Ah, ok, c'est un alien, il est capable de le faire. Il ne manquerait plus que les petits bruits là, pour qu'on se dise, ah oui, ok, on est dans les années 60.

  • Speaker #0

    Mais à la fin aussi, quand tu vois les autres extraterrestres qui guérissent les soldats, il y en a un qui a de la barbe, ça m'a fait planer.

  • Speaker #1

    Ah c'est vrai ? J'ai même pas vu celui-là.

  • Speaker #0

    Il y en a un qui a de la barbe, mais mode grosse beubare du Blade.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    C'était marrant.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est vrai.

  • Speaker #0

    Il y a plein de petites références comme ça dans le film qui suffit à lui-même sur le fond.

  • Speaker #1

    C'est ça, et ça fait plaisir. Et à nouveau, c'est ça, ça fait plaisir à regarder, ça fait du bien. Tu sens que c'est premier degré, c'est toujours ça en fait. Quand je reviens avec les films qui, moi, me marquent, ce sont des films qui sont premier degré. Même s'il y a une conscience. marketing, une conscience des faits du travail. Genre, si on fait ça, ça va plaire aux gens. Tu sens que ça a été écrit par des passionnés. C'est con, mais quand tu vois Paul la première fois, t'inquiète, j'ai pas de phaseur sur moi. Il fait, vous avez des phaseurs en plus ! Tu fais, mais... Tu fais, mais... La première réf restera Star Trek, tu vois. Une fois que tu vois, on est toujours là, on en revient. Donc, voilà. Alors, moi, j'ai une question pour toi. Je ne suis pas sûr. Quand ils sont dans la Comic Con, il y a une espèce de miniature diorama, je vais dire, avec une bagnole au milieu d'un truc de terre. Oui. Et pour toi, c'est une réfa, quoi.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas du tout. Celle-là, je ne l'ai pas comprise.

  • Speaker #1

    Parce que pour moi, je me demande si ce n'est pas rencontré avec le troisième type quand tu es à la scène de la bagnole.

  • Speaker #0

    Je me suis posé la même question, mais je ne suis pas sûr. Parce que la voiture avait l'air quand même moderne.

  • Speaker #1

    Oui. Du coup, cette réf là, on l'a pas.

  • Speaker #0

    Donc dans les commentaires, si vous l'avez, n'hésitez pas.

  • Speaker #1

    Pareil, un truc aussi que j'aime bien, parce que on se... on se marre, tu sais, on fait haha, enfin, il y a plein de réf, et en fait ils expliquent, et ça je trouve ça génial, mais en fait c'est comme Paul a influencé, comme l'Amérique avait besoin de se dire, dans le cadre d'une rencontre entre nos deux espèces, on va noyer la culture américaine de l'image de cette alien gris, avec des grands yeux. comme ça on serait déjà habitué, et que Paul a influencé toute la culture populaire américaine, télévisuelle et cinématographique, ça permet de mettre des références directes dans le film, notamment la révélation finale, pas le big boss, mais l'endroit où ils doivent se rendre.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Qui, à ce moment-là, devient beau, mais pas parce que c'est une ref. Vous inquiétez pas, ça va vous paraître évident. vous allez reconnaître. Et il arrive, et donc c'est la montagne de rencontre avec le troisième type. Et je trouve ça génial, parce qu'en fait, c'est comme ça qu'un bon scénar te build up quelque chose, en te faisant une ref, et ça tombe pas un peu de nulle part, c'est super bien foutu. Et du coup, tu le prends à la fois de manière méta, tu sais, l'émotion, elle est intradiégétique et extradiégétique. elle est méta mais aussi premier degré dans le film parce que tu vis comme avec des nerds le plaisir de vivre que tu vas dans un événement de référence majeur de la pop culture tu vois ce que je veux dire exactement c'est pas toi qui fais ah j'ai la ref c'est pareil pour la scène du gorn au final bah ouais tu te fais tiens t'as moyen d'aller t'as moyen d'aller sur les lieux du tournage avec un petit casque de gorn est-ce que t'as pas envie de faire le combat quoi Tu vois ? Avec un petit détail à la con que j'aime beaucoup, c'est un truc de nerd. Ah, je prends un caillou, et le caillou, il est minuscule. Pour moi, c'est parce qu'il n'a pas la force, quoi. Il a du muscle.

  • Speaker #0

    Il n'est pas gros.

  • Speaker #1

    Il n'est pas gros, il n'a que du muscle. Ça aussi, c'est un grand classique.

  • Speaker #0

    Et le coup de l'E-Walk. C'est marrant parce que dans les premières secondes du film, tu vois qu'ils y ont une E-Walk. Et tu ne comprends pas bien pourquoi. Et à la fin, tu comprends que c'est un fusil de Chekhov.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et pareil, quand je reviens avec ce truc des références, où elle te fait... Tu as la référence de la montagne de rencontre avec le troisième type qui est à l'intérieur du récit. Puisque les deux héros ont conscience qu'ils sont en train de vivre en direct une référence qui ont marqué leur enfance. Mais, Le film se permet aussi, quand il dévoile le grand Manitou, qu'il ne pouvait être personne d'autre que Sigourney Weaver. Moi quand je l'ai vu j'ai fait merci madame qui, à ce moment-là, c'est une référence qui est méta. Puisque il n'y a que toi en tant que spectateur que tu dis « Ah, c'est Sigourney Weaver qui combat des aliens. » C'est logique. Et je trouve que ça, par contre, ce mélange de rêve à la fois méta et en même temps premier degré, ça marche de fou. Ils ont super bien dosé. Je suis en train de chercher, il y a la liste des références dans la page Wikipédia, et je suis en train de chercher c'est quoi cette... c'est plein de bagnole.

  • Speaker #0

    Et tu ne trouves pas ?

  • Speaker #1

    Comme je parle en même temps, c'est compliqué. Vas-y, développe quelque chose.

  • Speaker #0

    Du coup, on est sur du body movie. Donc ça, c'est aussi une référence aux années 80 qui mélange le road trip. Donc on est encore dans un mélange des genres qui est plutôt cool. Et du coup, moi, ce qui m'a aussi trouvé intéressant, c'est le fait qu'il va y revoir la petite fille du début. Ça mettait un peu d'émotionnel dans tout ce délire.

  • Speaker #1

    C'est vrai que ça rendait le personnage humain. Jusque-là, il fait un peu trop... Je m'en bats les couilles, je suis con, con, machin et tout. Très égocentré, en fait. Oui, il est sympatoche, mais il est égocentré. Et là, ça le rend profondément empathique. C'est beau.

  • Speaker #0

    Bon, et les deux agents du FBI, qui sont complètement débiles, c'est deux nerds aussi.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai. D'ailleurs, avec Boyle, enfin Boyle, pour ceux qui ne connaissent pas le 99, d'ailleurs. Moi, c'est mon... J'acte que c'est un cousin Boyle, lui. Moi, en fait, j'ai ma théorie. Donc, pour ceux qui ne savent pas, Brooklyn Nine-Nine, c'est une super sitcom. On va appeler ça comme ça, série. Vous pouvez trouver sur Netflix.

  • Speaker #0

    Netflix, oui.

  • Speaker #1

    Et dedans, il y a Joey Lo Truglio qui joue l'inspecteur Boyle, qui est une espèce de... D'équivalent neuneu de Schrödinger, si vous avez regardé The Office. C'est-à-dire un mec qui a des particularités qui le rendent très chelou, mais qui les tient d'une famille, qui fait que c'est genre, il n'arrête pas de dire, oui, les boils, on est comme ça, on fait notre propre pain, il y a des cousins boils partout, avec de la super levure. D'ailleurs, j'ai ma propre théorie qui dit qu'en fait, l'univers de The Office et de Brookly Nine-Nine se passe dans le même univers, sont le même univers. Et qu'en fait, les Schroeds et les Boyle, au temps où ils étaient dans l'Europe, avant la grande migration vers les Etats-Unis, étaient dans le même pays et que les Schroeds étaient les prédateurs des Boyle. Parce que quand tu regardes, c'est vraiment... Il y a un truc, tu peux dire, les deux, genre, ils viennent du même patelin et c'est un peu les prédateurs de l'autre, ça fonctionne bien. Et j'aime imaginer que du coup, qu'à chaque fois que je le vois, soit c'est la vie d'un Boyle, genre dans Pitch Perfect, il y a l'acteur Joe Lottrouglio qui était un autre Boyle. c'est Boyle quand il était à la fac Et pour moi, là, c'est un des cousins bols qui est un agent du FBI. Et ouais, qui apporte beaucoup d'humour, qui n'a pas besoin d'être référencé, en fait. Et qui apporte beaucoup de tension aussi. Parce qu'il y a un moment où il part vraiment en couille. Je crois que c'est Bill Adair. Donc, lui, il va vraiment loin à la fin. Tu vois qu'il part en couille complètement, quoi. en mission d'extermination et d'ailleurs qui meurt avec un joli cri de Willem donc voilà ça c'est vrai qu'eux ils apportent pas mal de trucs en dehors des multiples références pareil je trouve aussi que le développement des personnages est assez sympa sur le truc des nerds c'est que ça sort pas beaucoup ça part pas vraiment à l'aventure et là ils sont Au début, tu le vois. Ouais, au début, tu le vois, leur aventure aux Etats-Unis, on l'a fait. On est dans un hôtel avec des groupes noirs bien confortables. Et là, ça part en couille dans tous les sens. Ils sont vraiment mis en dehors de leur zone de confort.

  • Speaker #0

    Ils font pas ce qu'ils ont prévu.

  • Speaker #1

    C'est ça, et je trouve ça plus drôle quand c'est des gars comme ça. Oui. Déjà, quand tu dis, vas-y, tape un sprint, tu te marres. Enfin, tu vois.

  • Speaker #0

    Quand elle croit que son père est mort et qu'elle court.

  • Speaker #1

    Oui. C'est ça, enfin, voilà. Et pareil aussi, il y a une petite rêve qui me fait marrer, c'est toujours, c'est... Quand ils ont vu, quand les deux, Nick Frost et Simon Pegg ont découvert Paul, il y en a un qui s'est... Nick Frost s'est vanoui. Et en fait, il vit extrêmement mal.

  • Speaker #0

    Le fait de ne pas avoir su gérer la première rencontre. Et en plus, il s'est pissé dessus. Vraiment, la totale. Quand il lui explique, il fait « J'ai toujours voulu rencontrer quelqu'un depuis que j'ai vu le film Mac & Me. » Tu t'attends à ce qu'il dise « E.T. » et il te sort la contrefaçon dégueulasse.

  • Speaker #1

    Allez voir l'épisode de Chroma là-dessus.

  • Speaker #0

    Exactement. Si vous ne savez pas, c'est comme ça que je l'ai découvert. Mais Mac & Me, c'est l'épisode de Chroma sur YouTube. Mac & Moi. C'est super drôle. C'est une espèce de hit-hit-pété, quoi. Et c'est là, moi, je trouve que c'est là que tu as une précision d'écriture parce qu'au-delà de la référence, quand tu vois la manière dont c'est écrit, je trouve ça extrêmement intéressant parce que t'as un personnage qui est censé expliquer quelque chose par rapport à son propre ressenti. J'ai eu une rencontre dans un film qui m'a donné envie... de vivre cet instant et je l'ai raté, je n'ai pas été à la hauteur. Et ça, premier degré, même si tu n'as pas la rêve, ça marche parce que l'émotion est là. L'émotion est vraie. Et puis, ils te sortent là. Et toi, tu t'attends à ce qu'ils te parlent. Quand tu as les rêves de premier contact et tout, tu t'attends à ce qu'il va te sortir E.T. parce que c'est le film de J'ai un ami magique. Et ils te sortent Mac et moi et quand tu as la rêve, tu te fais... C'est lourd. Et du coup, enfin... C'est extrêmement fin comme écriture, parce qu'en tant que spectateur, tu t'attends à InRef et puis lui te fait un contre... Et donc à la fois, tu as une scène qui est extrêmement touchante et profondément drôle. Donc voilà, ça c'est un bijou d'écriture. Donc voilà, et on se rend pas compte, c'est au détour d'une phrase, j'ai toujours voulu avoir une rencontre comme toi depuis que j'ai vu le film McKinney.

  • Speaker #1

    McKinney !

  • Speaker #0

    Et voilà, et toi t'es toute marre, et en même temps, bah ouais, d'un premier degré c'est dramatique, parce que c'est un gamin qui avait son rêve de gosse, et qui pensait qu'il allait agir comme Elliot dans E.T., et pas du tout. Et c'est de la manière la plus ridicule, parce que ce qui à la base est un peu nul et graveleux, il tombe dans les pommes, ok, mais ah ah, il s'est pissé dessus. ce qui après en le revoyant j'ai compris que ça permettait de faire des connexions genre il se pisse dessus Ouais, il y a deux nerds qui sont passés, il y en a un qui avait un pantalon plein de pisse, et c'est comme ça que l'agent Z arrive à faire les connexions. Donc ça reste bien écrit, mais c'est juste la blague, ah ah, il s'est pissé dessus, tu te fais, ouais bon, c'est pas très fin. Mais des trucs comme ça, tout ça devient légitime avec cette scène-là, en fait. De, bah ouais, les gars, mec, je me suis pissé dessus, enfin, c'est la honte. Quand j'en reparlerai de ma première rencontre, et toi, t'as fait quoi ? Je me suis évanoui et je me suis pissé dessus.

  • Speaker #1

    C'est l'émotion.

  • Speaker #0

    ouais et voilà donc c'est un film que je conseille à tout le monde On a spoilé, mais à nouveau, on n'est pas des critiques ciné, on n'est pas là... On est là pour parler des films qu'on a bien aimés sans s'interrompre, sans se brimer. Et moi, je pense que c'est bien, on va pas réserver sur un autre sujet, mais c'est bien le spoil. Parce qu'on est arrivé trop dans une culture de l'ultra non-spoil, faut absolument pas spoiler, etc. Et quand tu regardes, par exemple, les grandes sagas du MCU, ils ont trop... construit, genre la révélation d'un film était trop la... qu'il fallait absolument pas spoiler, était trop le gage de qualité d'un film, alors que pour moi, un film, même quand il est spoilé, il arrive à te faire venir l'émotion.

  • Speaker #1

    Oui, il reste bon.

  • Speaker #0

    Voilà, la fin de Braveheart, je vais pas la spoiler, la fin de Braveheart, les révélations dans les films de Cheyamalan, ce sont des révélations que tu le découvres, Fight Club, tu le découvres, c'est cool. tu le découvres pas, tu le sais pas, enfin, tu le sais d'avance, ben, l'histoire est suffisamment bien écrite pour que ça t'accroche, en fait. Le film ne perd pas de valeur, au contraire, le film en gagne, parce que tu as conscience de cette mécanique, et du coup, tu découvres comment ils y sont arrivés. C'est un truc que j'aime bien dire, c'est, on dit, oui, t'es convenu, le gentil gagne à la fin. On s'en fout que le gentil gagne à la fin et que tu t'y attendais. Ce qui est intéressant, c'est comment il a gagné. Quels étaient les chemins parcourus pour qu'ils gagnent ? Et est-ce que ça t'a accroché en fait ? Et c'est pour ça que moi je m'en fous que quand on aborde les films, on spoil parce qu'on est juste là à parler, on n'est pas là pour conseiller les gens sur des films. À nouveau, vous êtes, en tant qu'auditeur, vous êtes l'auditeur, j'allais dire aléatoire mais c'est pas ça, qui assistait à une conversation de deux gros nerds sur la table d'à côté qui jouaient à Magic. et qui disent, alors moi j'ai vu ce film-là, et j'ai bien aimé, et vous assistez à ça, quoi. Donc voilà, je dis pas qu'il faut spoiler, mais c'est pour ça que moi je ne me prive pas de spoiler.

  • Speaker #1

    Eh ben je te remercie. Une petite conclusion pour la fin ?

  • Speaker #0

    j'allais te piquer la tienne moi on vient de finir l'arc des premiers contacts il y a sûrement d'autres films mais j'avoue que voilà il y a peut-être autre chose qu'on pourrait aller explorer j'ai entendu alors ça j'ai vu une petite nouvelle que Strange New World avait validé 5 saisons mais ils sont même pas encore sortis la 3ème enfin la 3ème va sortir ouais en juillet voilà mais donc quoi ils ont déjà tourné la 4 ou je sais pas Ok. Donc c'est encore, ils valident, mais sans valider, quoi.

  • Speaker #1

    Voilà.

  • Speaker #0

    Ok. Donc voilà, moi, il y a Strange World que j'attends. World que j'attends. Et ben sinon, regarder des films, regarder des séries, liser des livres. Moi, il y a une série de bouquins écrits par Perry Rodan. Oui. J'ai découvert, c'est un Allemand qui écrit ça. K.H. Schier et C.Darleton. Il y a des trousaines de bouquins, mais je les ai pris parce que les titres m'accrochaient. L'ingénieur galactique et le messager des maîtres. Bon, c'est le tome 112 et 111.

  • Speaker #1

    J'ai grandi avec les périrodents, mon père les collectionnait.

  • Speaker #0

    Ah, ben voilà. Et est-ce que c'est bien ?

  • Speaker #1

    C'est un peu redondant.

  • Speaker #0

    C'est redondant ?

  • Speaker #1

    C'est un peu comme SS, la stagia de livres SS.

  • Speaker #0

    Regarde, il est pas poil, là.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Ça aussi, collectionner, mon père.

  • Speaker #0

    Ben voilà, donc, je vous invite à regarder des séries, c'est un peu, c'est quoi le truc de ces premiers contacts ? Ce qu'on s'est rendu compte à travers les films, c'est que tous les films sont interconnectés, tous les films se parlent, et ça se voit beaucoup plus dans les films de genre. C'est pour ça que je voulais terminer ça avec Paul, qui était un peu la synthèse. de tous ses premiers contacts, de ses amours à ses premiers contacts. N'hésitez pas à regarder un film, quand bien même il est en noir et blanc. Le jour où la Terre s'arrêta, de 1956, est bien, infiniment mieux que son remake avec Keanu Reeves. On vous a parlé de La Planète Interdite. On vous a parlé de tout un tas d'oeuvres de science-fiction, de thématiques de science-fiction. Découvrez. C'est tout ce que j'ai à dire, en fait. Découvrez. Si ça vous intéresse, n'hésitez pas à aller explorer, et pas forcément ce qui est récent, mais de prendre le plaisir archéologique d'étudier les origines des choses. Quand vous regardez La planète interdite, vous découvrez Star Trek. Quand vous regardez Le jour où la Terre s'arrêta... Vous avez un monument de la cinématographie sur le début du maccartisme, de la pensée de la guerre froide, de la peur de l'autre, et donc de ce que tous les aliens deviendront avant de se faire exploser joyeusement par Roland Emmerich dans Independence Day. Voilà, donc c'est ça que j'ai envie de dire à tout le monde, c'est de découvrir, c'est la seule chose la plus importante, c'est soyez curieux, découvrez les choses, découvrez des choses qui de base ne vous intéressent pas, mais ne les regardez pas simplement comme spectateurs, soyez acteurs de ces découvertes. Posez-vous des questions, on vous l'a prouvé avec le film Paul aujourd'hui, vous prenez le temps, il y a une première couche, et il y a des multitudes de couches, les références c'est quoi ? en fait. Les références sont des portes ouvertes vers d'autres choses. C'est pas juste une référence au troisième type. C'est une invitation à aller découvrir le troisième type. C'est pas une découverte, c'est pas une référence à MacEnemy. C'est une référence à aller voir MacEnemy et surtout à aller voir E.T. puisque MacEnemy en est la contrefaçon. Etc. Etc. C'est pas... Les références, c'est pas juste un marqueur social qui vous permet d'exister dans votre groupe et dire... Le badge Pokémon, là, pour pouvoir dire « Moi, je peux les citer tous. » ce sont des portes ouvertes, ce sont des connexions vers un réseau, surtout dans des codes de genre comme la science-fiction, l'horreur, la fantasy. Regardez le travail de Frank Frazetta et allez voir Le Seigneur des Anneaux. Les deux sont directement connectés. Voilà, donc c'est tout ce que j'ai à dire, soyez curieux. Soyez curieux. C'est ça que moi, j'ai envie de générer dans cette émission, de découvrir les choses, d'avoir envie de comprendre ce qu'il y a derrière les choses et ça, c'est pour tout. Voilà.

  • Speaker #1

    Voilà. Eh bien, je te remercie. On se retrouve très bientôt pour une nouvelle vidéo, un nouveau podcast. Comme d'habitude, si vous avez aimé, n'hésitez pas à mettre un petit pouce en haut. Et laissez-nous des commentaires pour nous dire comment vous avez découvert le film et qu'est-ce que vous en avez pensé. Ça, ça nous intéresse toujours.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Voilà. Et je te dis à bientôt.

  • Speaker #0

    À bientôt.

  • Speaker #1

    À bientôt dans les étoiles.

  • Speaker #0

    À bientôt dans les étoiles. Ciao.

  • Speaker #1

    Ciao.

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