- Speaker #0
Bonjour tout le monde et bienvenue dans ce nouveau numéro de Trek Historia. Bonjour Arkady, comment ça va ?
- Speaker #1
Salut Cyril, ça va et toi ?
- Speaker #0
Eh ben nickel, c'est la chaleur qui revient, les beaux jours, l'été, ça fait du bien.
- Speaker #1
La grosse chaleur. Bon par contre maintenant je suis content qu'il pleuve un peu. Chez moi il commence à y avoir de la bruine et ça c'est bien.
- Speaker #0
Ça fait frais.
- Speaker #1
Oh putain oui.
- Speaker #0
Un petit peu ouais.
- Speaker #1
Ça fait du bien de revoir de l'herbe. Ouais c'était très très très dur.
- Speaker #0
J'étais content d'aller au boulot parce qu'il y avait la clim, c'est pour dire.
- Speaker #1
Je n'étais pas content de travailler chez moi parce que je n'étais pas à la clim. ça faisait pas partie des meilleurs moments de ma vie comme je dessine mon métier c'est de dessinateur quand tu dessines sur du papier avec une main trempée de sueur ah ouais ça colle pas bon pour le papier, il gondole et je fais pas d'aquarelle en ce moment donc voilà ah mon dieu
- Speaker #0
Et bah aujourd'hui on parle de quoi ? On parle de Starship Trooper !
- Speaker #1
Oui, après avoir clôturé notre grande saga de Premier Contact, je vous renvoie à nos précédentes vidéos, il y a au moins 5 ou 6 vidéos sur des films qui traitent la thématique du Premier Contact. Aujourd'hui on commence une saga de la guerre de l'espace, on peut appeler ça comme ça, la guerre dans l'espace ?
- Speaker #0
Exactement !
- Speaker #1
Et on commence avec le plus fameux, l'un des plus connus, non nous ne parlons pas de Star Wars, nous parlons bien entendu de Starship Trooper. de Paul Verhoeven, grand monsieur du cinéma, sorti en 1997. Pour poser un petit rappel wikipédesque, Paul Verhoeven, c'est Robocop, c'est...
- Speaker #0
Basique Instinct.
- Speaker #1
Basique Instinct. Je cherche... Voilà. Excusez-moi, nous allons devoir couper cette partie-là parce que je pensais juste creler deux fois. et il m'a dit non non non on a une analyse de 10 scrolls de pages voilà c'est bon je suis à la page sur la page Wikipédia en fait si vous scrollez pour aller voir appuyez directement sur filmographie pour aller voir ce qu'il a fait parce qu'il va falloir beaucoup scroller, il a fait la chair et le sang que j'ai beaucoup aimé de Paul Verhoeven qui est un peu le euh... avec Rutger Hauer le réplicant dans Blade Runner le méchant dans Blade Runner qui est une espèce de proto-berserk le manga si vous ne connaissez pas donc il a fait Robocop, Total Recall Basic Instinct Showgirl, je ne l'ai pas vu Dispensable Starship Trooper, Hollow Man j'ai bien aimé Black Book, je ne vois pas Benedetta, ça je l'ai vu je crois c'est avec Pacino, non ? Ah non, je confonds, je confonds. Ah non, c'est avec Virginie Ferra, c'est quand elle fait...
- Speaker #0
Et puis, voilà, ouais.
- Speaker #1
Enfin voilà, donc c'est quand même un monsieur qui pèse lourd dans le cinéma et qui a... Je sais qu'il a un peu tout bousculé pour les gars de notre génération, Starship Trooper. Moi, j'ai découvert très tard. Ouais. Mais je sais que ça a été un des films que souvent, quand on entend des gars parler de cinéma, il y a Starship Trooper qui revient. Comme expérience cinématographique très particulière qui a... qui a vraiment marqué en tant qu'objet de cinéma, tu vois. Puisque c'est fun et en même temps, ça propose un cinéma comme t'as pas l'habitude avec, tu sais, les micros inserts de publicité et tout ça.
- Speaker #0
Publicité, ouais, mais comme déjà dans Robocop.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
Ça fait un truc, les médias, Paul Verwen, c'est un truc sur lequel ils travaillent beaucoup. Est-ce qu'on résumerait pas le film ?
- Speaker #1
On va résumer, mais avant, petit disclaimer, que je me permets. Comme toujours, je vais le faire à chaque émission, nous ne sommes pas des critiques de cinéma, nous ne... ne prétendons pas en avoir fait un métier ou une excellence. On est simplement, Cyril et moi, sommes simplement des fans qui avons le plaisir de discuter des films de genre, autour principalement de la science-fiction. Ce sont deux copains qui discutent à la terrasse d'un café du dernier film qu'ils ont vu. Et vous, vous êtes à la table, et vous, chers auditeurs, êtes à la table d'à côté et entendez deux guignols en train de parler d'un film. que vous ne connaissez pas ou que vous connaissez. Voilà. Donc, il n'y a aucune prétention de se permettre de se donner une qualité, la qualité d'un film. Est-ce qu'on a aimé ? Est-ce qu'on n'a pas aimé ? Ça ne veut pas dire si c'est réussi ou pas. Voilà. Vas-y, à toi pour le résumé.
- Speaker #0
C'est très simple. On est dans une terre un peu... pas utopiste, parce que c'est un régime militaire. Et l'humanité tout entière voue ses forces à combattre une invasion arachnide, insectoïde, venue du fin fond de Kylen Tlaclou. Et on suit les aventures de Johnny Rico, Carmen, Dizzy, qui sont enrôlés dans l'armée, chacun a des corps d'armée différents, et qui vont devoir batailler tout le long du film contre ces insectes géants, destructeurs et... et super violent. J'avais vu, moi, le film au cinéma. Mon père m'y avait amené. Il a passé une partie du film à me cacher les yeux. Voilà.
- Speaker #1
T'avais quel âge à ce moment-là ?
- Speaker #0
À 97, j'avais... 14 ans. 14 ans, ouais, exactement. Donc, il a passé son temps à me cacher les yeux. Il savait pas ce qu'il m'avait amené voir. Donc, ça, c'était très drôle. Surtout la scène dans la douche.
- Speaker #1
Mais j'ai l'impression que c'est un truc, encore de notre génération, où... On est les derniers avec « Mon inconscient de père m'a emmené voir un film au cinéma sans trop savoir ce que c'était » et en fait, c'était pas une bonne idée quoi.
- Speaker #0
C'était ça un peu. Mais ça m'avait mis une grosse claque à l'époque. C'était un film qui n'est pas fait pour les enfants à la base, mais qui a trouvé son public chez les jeunes ados. À la base, c'est une satire politique sur la propagande fasciste. Et c'est vrai que moi, je t'ai passé totalement à côté à l'époque en étant gamin. J'avais vu un gros film d'action surmusclé, survitaminé. Et ça envoyait plein les mirettes.
- Speaker #1
Ouais, je vois. Moi, ça a été mon tout premier contact avec Starship Trooper. C'était un contact, c'était de l'émerveillement. Donc, ça devait être en 97 ou un peu après, 99, j'imagine. C'était dans l'émission qui... SFX ? Il y avait une émission qui parlait de comment ils faisaient les effets spéciaux au cinéma.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Et ils parlaient... En Belgique ? Oui, alors oui, c'est vrai. Pour le dire, je suis belge. Il y avait une émission, mais je crois que c'est une émission française qui était rediffusée aussi, que la télé belge devait rediffuser, parce qu'on a, à part les chaînes spécifiques, genre Canal+, et tout, de base, on a TF1, France 2, France 3, enfin, on a des trucs comme ça. Et ça passait, c'était une émission qui expliquait comment les effets spéciaux des films étaient faits, et j'adorais cette émission. Et ils parlent de... comment ils ont fait la grosse bataille avec les insectes sur la planète. Et ça m'avait... J'avais halluciné devant la scène, et j'avais halluciné devant la technique. C'était mon premier contact, après mon cousin, toujours le même, à chaque fois qu'il y a un film dans ma vie, c'est souvent parce que lui il est passé par là, et qu'il a fait « Hey, j'ai vu un film » , et voilà. Et qu'il m'en avait parlé, et beaucoup plus tard je l'ai découvert. Et c'est un film qui m'avait énormément plu, même si j'étais plus vieux, donc j'avais un recul. Je ne l'ai pas pris en plein foie. J'ai juste vraiment kiffé mon film, sans en faire l'une des pires angulaires de ma cinéphilie. Voilà, c'était assez chouette. Alors, pour venir sur le film, il fait une chose que j'aime beaucoup. Il fait une dystopie heureuse. C'est quelque chose que je trouve beaucoup plus intéressant. que les dystopies, en fait, c'est pas bien regarder comment les gens, ils sont malheureux. C'est beaucoup plus pervers, en fait, d'avoir que tous les gens sont dans un système qui les maintient dans un certain état de, ben en fait, la vie est comme ça, le système est complètement imparfait. Il y a plein de problèmes sous-jacents que tu apprends à suivant à travers des petits morceaux de dialogue super bien écrits, mais ça ne veut pas dire que la vie de ces personnages sont malheureux. Parce qu'ils vivent dans un état totalitaire. Tu vois ce que je veux dire ?
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Oui, oui. Et ça, c'est... Tu sais, ils vivent l'American Dream. Tu vois, la vie normale américaine des campus, enfin, tu vois, de l'école et tout ça. Ils sont insouciants. Et puis, ils savent qu'il y a la guerre. Tu vois ? Et puis, il vient le... En devant, en étant obligé de s'enrôler dans... ce qui légitime toute leur société, donc cette guerre qui légitime toute leur société, là, tu vois s'écorner toutes les failles de cette civilisation, en fait. Et en soi, les publicités qu'on voit, les petites publicités qui sont des trucs de « Do you want to know more ? » « Enrôlez-vous ! » et compagnie, nous, on le voit avec nos regards issus d'une autre civilisation, donc d'une autre civilisation, d'une autre prisme de lecture. Mais en soi, eux, quand ils le regardent, c'est de la propagande classique. Tu vois ce que je veux dire ? Ce n'est pas problématique. Oui. Tu sais, quand à un moment donné, il y a une scène où il dit « Oui, les policiers sont venus, ils ont pu... Enfin, les marines sont passées voir les jeunes bambins et leur ont permis d'utiliser les armes. » Et tu vois des gamins en train de jouer avec des gros flingues, des gros guns et tout. Toi, tu te dis ça, mais c'est abusé.
- Speaker #0
Ils disent qu'ils puent des balles.
- Speaker #1
Voilà, mais dans cette société, ça passe. Dans cette société, c'est vu comme quelque chose de positif. Et je trouve que ça, c'est un... J'ai pas beaucoup de souvenirs de ça. Or, Paul Verhoeven, que l'on te présente cette dystopie avec ce regard beaucoup plus subtil. Généralement, les dystopies, quand ça part entre notas de fiaschistes, en une fois, tout le monde devient gris, rouge, blanc et noir. t'as des drapeaux nazis partout tu vois et tout le monde marche au pas et tout le monde a peur alors qu'en fait c'est bien plus pernicieux de cette manière là en fait oui ils se vendent une asie cool quoi ouais mais parce que les citoyens sont heureux et c'est là que ça devient intéressant parce que les citoyens sont heureux et en fait comme tu suis le gars de l'infanterie Rico que tu vois que lui il est au plus bas de l'échelle Merci. Tu vois comment sont traités ces gens-là, comment ils traitent cette civilisation, comment ils traitent leurs citoyens, comment ils traitent... Enfin voilà, c'est quelque chose que je trouve assez génial. La scène dans la douche est hyper intéressante pour ça. Donc quand ils expliquent pourquoi ils se sont enrôlés. Oui. Parce qu'en fait, il y a plein qui disent « Je veux faire de la politique » . Tu vois, en fait, ils t'expliquent à quel point la guerre est le moteur de cette société. Et donc il y en a une qui te dit « Je veux plein d'enfants » . Mais si tu fais la guerre, le temps d'attente, il est moins longtemps. Il est de moins... Si tu fais ton service, ton temps d'attente pour avoir un enfant est moins long. Tu vois ? Cette phrase-là est extrêmement violente d'un point de vue social, d'un point de vue sociétal. Cependant, tout le monde, elle, quand elle le dit, elle dit genre en mode, c'est comme ça, quoi. C'est normal. Et tout le monde fait, bah oui, ok, on comprend. Pareil, je voudrais faire de la politique, mais c'est plus infacile si on passe par la guerre, etc. Et en fait, c'est là que ça devient très subtil et très malin, parce que tu vois des gens... On ne se rend pas compte quand le totalitarisme... On ne se rend pas forcément compte quand l'autoritarisme se met en place, malgré qu'on envoie les ARN, malgré les alertes. Et à un moment donné, la plupart des gens vont dire « Bah écoute, c'est compliqué, mais bon, à votre bon cœur, ma bonne dame. » Il y a eu le même problème avec Londres. Tu sais, je crois que c'est après les attentats où ils ont dû mettre des caméras partout dans Londres. Et ça, à l'époque, ça créait plein de questions et tout ça. Et je ne sais pas si Londres est encore autant surveillée. Mais en tout cas, on n'en a plus jamais parlé. Si c'est le cas, tout le monde s'en est accommodé.
- Speaker #0
Alors, pour préciser, pour devenir citoyen, il faut avoir fait ses classes. Ouais. Sinon, t'es pas citoyen, t'es un habitant de seconde zone, quoi. Ouais. T'as moins de droits et... Tu es un civil. Tu es un civil, voilà. Tout le cours d'éducation civique au début du film nous le raconte clairement, qu'ils endoctrinent les gamins dès l'école. à faire le service et donc devenir citoyen.
- Speaker #1
Pour devenir actif dans la société.
- Speaker #0
Exactement. Parlons-en de cette scène de la douche. En plus, elle est intéressante parce qu'ils sont tellement portés sur le fanatisme guerrier qu'ils ont oublié leur testostérone et leurs instincts primitifs. C'est-à-dire que la nudité, la sexualité n'est plus centrale dans le parcours d'un jeune homme ou d'une jeune femme. elle est totalement fanatisée par l'attrait de la guerre tout à fait,
- Speaker #1
rappel pour ceux qui ne s'en rappellent plus ils sont tout le monde et nus dans la pièce, hommes comme femmes sont en train de prendre leur douche d'égalité d'un point de vue complètement égalitaire sans cette question sexuelle ou sans même un regard lubrique de la caméra il n'y a pas un booty shot il n'y a pas de euh... de magnificence, d'érotisation des corps à travers la caméra. Ils sont juste là en train de prendre leur douche et en train de parler. Alors, je ne sais pas si c'est vrai, mais je crois que pour cette scène-là, toute l'équipe des caméras était aussi à poil.
- Speaker #0
Oui, c'est vrai.
- Speaker #1
Pour que les acteurs puissent se sentir aussi à l'aise. Donc, tout le monde était à poil. Je trouve cette idée géniale et tout le monde devrait faire la même chose. Chaque réalisateur qui dit « Mademoiselle, mettez-vous toutes les tenues s'il vous plaît » , tout le monde à poil. Et là, on verra s'il y a plus de scènes de nuit au cinéma qu'avant.
- Speaker #0
Donc dans l'histoire, on a Rico qui veut faire ses classes pour épouser plus tard une certaine Carmen. Mais il n'est pas bon à l'école, donc il finit troufion. Alors que Carmen, elle, a des bonnes notes et elle, elle finit dans la Royal Navy, dans l'aviation. Et ils ont leur troisième pote, que je vais appeler Barnet pour plus de facilité.
- Speaker #1
Neil Patrick Harris pour ceux qui ne voient pas.
- Speaker #0
Voilà, qui lui rentre chez les psychiques. Donc l'humanité a évolué et a un corps d'armée totalement dédié au pouvoir psy.
- Speaker #1
Ouais, et c'est une nouvelle section qui prend de plus en plus d'ampleur. D'ampleur, tu pourrais limite voir ça comme un proto-Babylone 5.
- Speaker #0
Ouais.
- Speaker #1
De ce corps d'armée qui se met en place. Voilà. Un des dialogues que moi j'ai adoré, qui te présentait parfaitement... Donc en fait, le film va suivre... Donc vous avez bien compris, on ne se permet de spoiler parce que bah écoutez on parle entre nous. Il y a un des trucs que j'ai beaucoup aimé, c'est que le film... Comment on dit ça ? va suivre l'évolution de l'école de ses trois amis jusqu'à le moment où ils vont finalement se retrouver, tous les trois. Mais après avoir fait leur carrière et être devenus les hommes et femmes qui seront jusqu'à la fin de leur vie. Donc, chef du département psychique pour Barnet, quand même l'un des plus haut gradés chez les Troufions, et capitaine de vaisseau pour Denise Richards, pour la fille.
- Speaker #0
Carmen, ouais.
- Speaker #1
Carmen. Et ce que j'adore, c'est qu'au tout début, quand ils vont s'enrôler, c'est la conversation avec le gars qui vient les enrôler. Donc, t'as une espèce de mec un peu mou, un peu nul, avec son bras en moins.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Dans le bateau, qui doit prendre note. Il a un bras robotique. Et en fait, il dit, ah, voilà, vous allez être capitaine de vaisseau, vous allez piloter un vaisseau. Vous en avez dans le cerveau, c'est incroyable. Puis il fait, ah, moi, ce sera psychique. Ah, ben, ça veut dire que la prochaine fois qu'on se voit, je vais devoir vous saluer. Je serai obligé de vous saluer. Et après, t'as son pote, t'as le dernier, t'as Rico qui vient, qui dit, moi, je serai trop fou. Il me fait, ah, ben, c'est grâce à la Navy que je suis là où j'en suis maintenant et que je suis, que l'homme que je suis. Et t'as juste un mec avec un bras en moins, complètement... Avec deux jambes en moins. Deux jambes en moins, un peu... Enfin, brisé, quoi. et donc il y a deux choses qui s'annoncent à Rico qui te dit bah ce gars là tu vas devenir comme lui tu donneras cette caméra parce qu'à la caméra je crois qu'il est toujours en contre-plongée donc il est toujours vu de haut et donc il fait toujours un peu minable et tu sais que ça veut dire aussi que plus tard Rico il y a de fortes chances qu'il va devenir comme ça et qu'il va aussi devoir saluer son pote parce qu'il lui sera supérieur hiérarchiquement et donc quand ces trois là avancent d'un point de vue purement où ils sont égalitaires au moment de l'enrôlement ils ne le seront plus de par les chemins qu'ils ont choisis Quand bien même il serait les meilleurs, donc Rico est un héros de guerre plus tard, il sera naturellement toujours inférieur à son pote Nelpatricaris. Tu vois ce que je veux dire ?
- Speaker #0
Ouais.
- Speaker #1
Et ça, je trouve qu'en une scène de dialogue, enfin ce qu'il dit énormément, je trouve ça fabuleux, quoi, d'écriture.
- Speaker #0
Sachant que Rico se fait humilier lors de la visualisation des résultats par son pote, quoi. Ouais. Déjà là, il l'écrasait supérieurement quand il voit son test en maths, quoi.
- Speaker #1
Tout à fait. Enfin, non, voilà. Donc, ça fait partie de ces plaisirs d'écriture où, en une ligne de dialogue, il y a toute une vie qui se crée, il y a tout un contexte qui se met en place, un discours, pareil, comme on dit dans les petites publicités. Alors, j'aime beaucoup aussi, on parle du web à ce moment-là. Oui.
- Speaker #0
C'est vachement millionnaire.
- Speaker #1
Oui, en fait, totalement. C'est juste que les mots employés... sont vieux parce qu'on parle du web à l'époque on aurait parlé des réseaux sociaux aujourd'hui mais ça n'existait pas mais l'utilisation qu'il en fait qu'il montre ses dystopies à en faire est exactement celle qu'on fait maintenant voulez-vous en savoir plus ? Do you want to know more ? avec des petites capsules de même pas 10 secondes tiktokables quoi ouais ce que je trouve assez dingue et effectivement enfin voilà ça c'est un truc aussi qui est toujours assez fort avec Paul Verhoeven et ce qui est intéressant c'est est-ce qu'il est visionnaire ou est-ce que simplement il a simplement exacerbé un truc de la société à ce moment-là et que naturellement ça allait donner cet effet-là.
- Speaker #0
Il se moque clairement de la société américaine ultra-armée.
- Speaker #1
Tout à fait. J'ai une question par rapport à ça. Alors, j'imagine que ça parle de toutes les guerres, de toute la manière dont l'Amérique gère la guerre, en fait. Tout simplement. Mais avec je me demande si c'est... Enfin, vu l'âge de Paul Verhoeven, parce qu'il est quand même un peu vieux. S'il n'y a pas un rapport spécifique avec la guerre du Vietnam, parce que la guerre du Vietnam, c'était un peu la première guerre où on balance des hélicos, on les dépose, on met des soldats et on renvoie l'hélico, tu vois, ou pas, je ne sais pas en fait.
- Speaker #0
Il me semble qu'il a connu la Seconde Guerre mondiale, mais bref, il a connu la Seconde Guerre mondiale, je pense que ça ressemble plus au débarquement de Normandie, l'attaque sur Kentucky. avec tous les vaisseaux qui déposent les troopers, ça ressemble vachement au barge du débarquement de Normandie.
- Speaker #1
D'accord. Moi, j'y voyais parce que ça volait. J'y voyais la logique. Mais peut-être qu'en fait, l'Amérique fait encore toujours ça. Mais le côté, on vient avec des hélicos, on les dépose et puis on fait des tournantes, des rondes. Mais voilà, alors parlons des extraterrestres.
- Speaker #0
Qui sont vachement bien faits pour la CGI de l'époque.
- Speaker #1
C'est impressionnant.
- Speaker #0
ça a pas mal vieilli du tout.
- Speaker #1
Pas du tout. Moi, j'hallucine, mais une fois de plus, c'est la manière dont ça a été filmé qui rend la chose crédible. Et ce mélange entre le... Tu sais, des fois, tu vois que c'est des gros animatroniques. Oui. Et puis des fois, on fait un mix entre les deux.
- Speaker #0
Effet pratique, effet spéciaux.
- Speaker #1
Voilà. Et franchement, ça joue super bien. Ça passe de fou, quoi.
- Speaker #0
Et à la base, les créatures étaient faites pour Tremor 2. T'es vrai ? Ouais.
- Speaker #1
Ah putain, Tremor 2 ?
- Speaker #0
Ouais, ça devait être les créatures de Tremor 2. Ah,
- Speaker #1
ça aurait été terrifiant. Parce que pour ma part, j'aime beaucoup Tremor. Ces espèces de gros vers dégueulasses avec des dents.
- Speaker #0
Et plein de petites bestioles.
- Speaker #1
Ouais. Pour ceux qui n'ont pas vu Tremor, je vous le conseille. En tout cas, le premier, il est très très très chouette. Où c'est des rednecks qui sont confrontés à des crasses dans le sol. du désert. Et ce qui est cool, c'est que ça reste des mecs intelligents. Ils ont un peu cette distance et cette intelligence de dire, ok, ça fonctionne comme ça, on va essayer de trouver une solution pour nous en sortir, et pas on va tomber bêtement dans des pièges à la con. Non, c'est impressionnant. Il y a plusieurs choses avec les arachnines. Il y a ce qu'ils sont, la manière dont ils sont filmés, mais il y a aussi comment la société les perçoit, où on te dit juste Au début, on dit juste, ah tiens, en fait, il y a un astéroïde avec des parasites, fallait leur péter la gueule, quoi. On ne donne pas vraiment d'excuses, de raisons spécifiques, au début du film, de pourquoi la guerre a commencé. Je crois qu'il dit juste, ah oui, non, mais il y a une planète là-bas avec des arachnides, fallait à tout prix aller leur péter la gueule.
- Speaker #0
Qui nous balance des astéroïdes en pleine gueule.
- Speaker #1
Voilà. Et puis, il y a aussi... où tu vois que la structure des arachnides se fait de la même manière que les... Tu sais, c'est un reflet des Américains,
- Speaker #0
quoi. Des Américains, oui, de leur armée.
- Speaker #1
Donc, où ils ont aussi leur troufillon de base, ils ont leur super pou géant, suceur de cerveau dégueulasse. Il est dégueulasse, putain !
- Speaker #0
Ils ont leur cracheur anti-aérien.
- Speaker #1
Ouais, enfin, voilà, et c'est vraiment chouette de voir comment ils les représentent. Pareil, je trouve que les personnages sont super super bien écrits.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Parce que ce sont tous des archétypes. Donc Rico c'est le proto-américain, d'ailleurs il a été choisi pour ça. Pour ça,
- Speaker #0
pour sa mâchoire carrée.
- Speaker #1
Il est une affiche de propagande quoi. Carmen pareil. Et donc il y a cette histoire entre Rico et Carmen. Et où tu vois clairement que Carmen, bah en fait elle est pas... Elle est très carriériste, ce qui n'est pas un problème. Mais là où il y a un souci, c'est que Rico faisait clairement, voulait la suivre dans ses pérégrinations, et elle n'a pas osé mettre un terme à leurs relations pour lui permettre de faire son deuil et de devenir citoyen ou de faire son propre choix de vie, en fait. Et malgré tout, la manière dont... l'histoire est écrite, leur dilemme, c'est super bien foutu, je suis un peu perdu dans mes paroles, je suis désolé. C'est super bien foutu parce qu'il y a ce côté, par la subtilité des dialogues, par exemple le personnage de Carmen qui pourrait être considéré comme un personnage assez négatif, parce qu'en soi, elle a quand même le petit privilège, si elle est à sa place, à cet endroit-là, en plus d'avoir ses bons points, c'est parce que t'as son adjoint là, tu sais, qui veut se la faire, en fait, qui a arrangé un rendez-vous. elle, elle est là en train de vivre le truc sans vraiment s'en rendre compte et juste du kiffer. Ah, c'est trop bien. Finalement, c'est vrai qu'il est plutôt intéressant. C'est vrai qu'il est plutôt mignon, lui que je ne regardais pas avant, machin. On pourrait le voir d'un point de vue très négatif puisque tu es en pleine empathie pour Rico à ce moment-là puisque tu es beaucoup à la place de Rico, en fait. Oui. Et donc, tu es souvent à travers son point de vue, mais mine de rien, le scénario te permet d'aller fouiller dans le... Le film est assez riche pour te permettre de fouiller dans le scénario et te rendre compte qu'au final, la fille, c'est une gamine de 18 ans qui n'a pas plus osé que ça prendre une responsabilité qu'elle n'acceptait pas vraiment. Sa vie est en train de changer et elle arrive à d'autres choses. Et donc, en fait, elle n'est pas responsable du choix de Rico de se lancer à la guerre juste de s'envoler, juste parce que lui, il a décrété qu'il passerait sa vie avec elle.
- Speaker #0
Oui, et sachant que le film, après, donne une bonne raison à tout le monde de s'être enrôlé, quoi. Tout à fait. Avec l'attaque de l'astéroïde sur Buenos Aires. Ouais,
- Speaker #1
le 11 septembre, pré-shot.
- Speaker #0
Pré-shot, ouais, ouais. Et ce qui est marrant aussi, c'est qu'ils soient tous sud-américains.
- Speaker #1
Comment ça ?
- Speaker #0
Eh ben, ils sont pas américains. On me dit depuis tout à l'heure que ça critique les Etats-Unis, mais les trois personnages sont sud-américains. Buenos Aires, c'est en Arlentine.
- Speaker #1
Ah, wow.
- Speaker #0
Ils ont tous des noms à consonance latine, quoi. Ouais,
- Speaker #1
mais c'est vrai, ça.
- Speaker #0
Sauf Dizzy, quoi. Mais Rico, Carmen... Je sais plus comment ils s'appellent.
- Speaker #1
Carl Jenkins, non. Ouais, t'as Rico et Carmen. C'est vrai, ça, putain. Eh ben, incroyable, tu viens de me le faire...
- Speaker #0
Remarquer.
- Speaker #1
Mais ouais, mais c'est là que c'est génial. Ça revient sur ce truc de dystopie. Tu vois une société américaine classique, machin, moi j'avais en tête genre Los Angeles, quoi. Et en fait, non, ils ont défoncé l'Amérique du Sud et ils l'ont transformée en camp américain.
- Speaker #0
Voilà.
- Speaker #1
C'est ça que ça dit.
- Speaker #0
C'est une civilisation globalisée.
- Speaker #1
Ouais, et c'est... Une fois de plus, c'est... C'est... Qui parle aussi de cet impérialisme... Qui pourrait aussi parler de cet impérialisme américain. Enfin, une fois de plus, c'est là que c'est... C'est fou, tu vois, dans l'écriture. tout ce que tu peux dire en sous-texte tout ce que tu peux aller chercher et je pense que c'est aussi pour ça que ce film il a beaucoup marqué les gars qui l'ont découvert à l'époque ça fait partie de ses films ou peu importe l'âge auquel tu vas le voir durant lequel tu vas le voir tu vas découvrir des choses en plus des degrés de lecture supplémentaires tu sais comme tu dis à 14 ans t'avais un gros film d'action hyper bourrin puis tu vas le revoir et tu vas découvrir toute une critique de la guerre de la guerre, de la dystopie. Puis si tu vas un petit peu plus loin, tu te rends compte qu'il parle de ta propre société. Parce qu'au final, les trucs de propagande, ça reste quand même la manière un peu... Tu sais, ces vieux films des années 50. Les Russes peuvent... Ils sont par minutes... Ils avaient beaucoup de films de propagande, les Américains, tu vois. Et donc au final, ils ne parlent pas d'un truc qui pourrait arriver, mais d'un truc qui est déjà arrivé, juste avec une esthétique plus éloignée. plus futuriste. Donc, c'est ça qui est génial avec ce film, c'est qu'il est extrêmement riche.
- Speaker #0
Bon, la vraie question qu'on doit se poser, c'est est-ce qu'on est team Carmen ou team Dizzy ?
- Speaker #1
Dizzy d'office.
- Speaker #0
Dizzy d'office. Alors, pour la petite histoire, lors des projections test, tout le monde le testait Carmen. Ah bon ?
- Speaker #1
Ouais. Ouais, c'est logique. C'est ce que j'expliquais. Tu te projettes dans Rico et tu vois que la fille, si il dit « Ah, je t'aime, vas-y, il est obligé d'un peu forcer, vas-y, dis-le-moi » , La fille, elle le dit, tu vois qu'elle ne le pense pas. Mais... Mais ça reste que c'est la raison pour laquelle le gars va s'embaucher, s'enrôler. Donc ça veut dire que c'est à ce moment-là qu'elle avait dit « Mais en fait, je ne peux pas te le dire parce que je ne le ressens pas. » Peut-être que ses choix auraient été différents. Et qui, au final, fait sa vie dans son coin et abandonne ce gars parce que sa vie évolue. Qui, une fois de plus, est une histoire somme toute assez classique et légitime. C'est ton copain de fac, le monde est vaste. bah oui mais c'est ça mais comme tu as le côté je pense que c'est le double peine comme t'as le côté le connard là qui veut à tout prix se la faire et qui met tout en place pour se la faire et ça marche et que du coup ça lui donne des privilèges d'ascension sociale parce que grâce à ça elle peut avoir le mec il a manipulé les trucs pour qu'il puisse travailler pour qu'il puisse être son instructeur pour qu'il puisse être son instructeur donc ça veut dire qu'elle n'est pas là Elle n'est pas là par hasard. C'est vraiment ces points qui lui permettent, c'est hyper important. Ces points lui ont permis, ces aptitudes lui ont permis d'être à cette place-là. Mais que son instructeur, que le gars, il est juste forcé comme un, il a juste fait le gros forceur et que ça marche, qu'il ait ça. Et que de l'autre côté, t'as Rico qui se prend des coups de foie, il y a des mecs qui meurent, il y a un autre qui s'est fait planter la main, un autre qui s'est fait péter le bras devant lui. Et t'es en empathie avec lui, que tu dis, il subit tout ça pour, parce que jusque là ses parents sont pas morts donc juste pour son amour Pour Carmen, qui au fin de compte va lui faire, ben en fait, ciao. Je comprends que les gens n'apprécient pas Carmen. Et ce qui est intéressant, c'est que Didi, t'es d'office pour Didi, puisque Didi, c'est la meuf qui l'a suivie. En fait, si tu me mets les mots, ce qui se passe avec Didi, c'est l'histoire que Rico aurait voulu avec Carmen. Carmen. Donc c'est-à-dire, je te suis par amour, et finalement, tu seras amoureuse de moi, et on continuera notre vie, on pourra se construire notre vie ensemble. Et Didi, c'est je te suis par amour. Et au final, tu seras amoureux de moi et on pourra faire notre vie ensemble. Le film dira que c'est pas le contraire, mais c'est l'histoire d'amour que Rico voulait, mais pas avec la bonne personne.
- Speaker #0
Et Dina Meyers a joué dans Star Trek, Nemesis.
- Speaker #1
C'est vrai ? Ah ben, quel rôle ?
- Speaker #0
Elle a joué le rôle d'une Romulienne au début du film. Donc, tout est dans tout.
- Speaker #1
Ouais, c'est vrai. Mais Star Trek est partout, Star Trek est partout.
- Speaker #0
C'est clair, c'est vrai.
- Speaker #1
Mais du coup, enfin voilà, donc c'est pour ça que c'est super, c'est un putain de film. quoi qu'on puisse... Enfin, je ne sais pas, je trouve que c'est un film qui ne vieillit pas. Oliver Owen, c'est une bête de réalisateur.
- Speaker #0
Et c'est un film dont tu te rappelles, tu sais, tu te rappelles du film. Et en fait, quand tu le regardes, tu te dis, tiens, j'avais oublié ça. J'avais oublié ça, quoi. Et t'as pitié à le redécouvrir, quoi. Parce qu'il est généreux.
- Speaker #1
Ouais, il est généreux, il est iconique. Chaque scène que t'as oubliée sont quand même des scènes où... Moi, j'avais oublié le mec qui se prend une balle sur le champ d'entraînement. J'avais oublié certaines scènes de dialogue, certaines lignes de dialogue. Et ça reste malgré tout... Ah, c'est hyper intéressant, cette... ce que ça amène franchement c'est un putain de film donc j'invite tout le monde à découvrir Star Trek si vous ne l'avez pas vu à redécouvrir Star Trek c'est un bon moment ciné j'allais dire avec les enfants mais on n'est plus en 97 c'est un bon moment ciné c'est redécouvrez-le redécouvrez sur ce que ça dit sur la société américaine C'est un film qui donne aussi envie d'aller en savoir plus puisque comme le parallèle est hyper évident avec la manière dont l'Amérique, du moins, traite, gère sa guerre, parce que je crois que c'est depuis la Première Guerre mondiale, depuis son entrée dans la Première... Ils étaient déjà là, la Première Guerre mondiale ?
- Speaker #0
Oui, oui.
- Speaker #1
Depuis son entrée en guerre mondiale, l'Amérique est toujours en guerre. Elle n'a jamais plus été en guerre. Je crois qu'il y a un truc comme ça.
- Speaker #0
Oui, oui. En plus, c'est une armée qui se projette... Elle n'est jamais en guerre chez elle.
- Speaker #1
Oui, mais l'armée américaine est toujours en guerre quelque part. Ça a été la première, puis la deuxième, puis ça a été le Vietnam, la guerre du Golfe, puis ça a été défoncer le Moyen-Orient. C'est un pays extrêmement guerrier, extrêmement dangereux. Et c'est intéressant parce qu'en fin de compte, ça se repose sur cette manière de construire qui a été faite dans les années 50. La petite propagande. la gloire du système martial du pays martial c'est un film qui donne envie d'en savoir plus exactement do you want to know more qui est la ligne du film c'est génial, je suis curieux de voir la suite même si j'ai un petit peu peur parce que n'est pas Paul Verhoeven qui veut mais il y a Paul Tipette
- Speaker #0
Qui a écrit le scénario de Starship Trooper 1 qui est dans Starship Trooper 2.
- Speaker #1
Ah bon ? Parce que quand je vois Starship Trooper, je vois Edouard Neymeyer dans Starship Trooper 1.
- Speaker #0
Ouais, pardon. Neymeyer, Neymeyer.
- Speaker #1
Ah, et c'est Basile Poderoudis. Ah ouais, c'est le même scénario. Ce qui est intéressant, du coup, et encore pour le 3, mais du coup, ce qui va être intéressant, c'est qu'on va avoir la même chose qu'avec Jurassic Park. C'est-à-dire que... pour avoir du coup l'importance de l'œil du réalisateur dans un film.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Puisque cette manière d'être mise en scène, elle découle vraiment de Paul Verhoeven, de cette volonté de cinéma que Paul Verhoeven peut avoir, et qui va amener ce propos-là. Donc je suis curieux de voir ce que ça va donner avec un autre réalisateur, puisqu'on a le même scénariste à la barre. Oui. Voilà.
- Speaker #0
Eh bien voilà. Oui, mais il n'est pas ouf du tout. Ça va être un gros trauma pour toi. Tu vas voir.
- Speaker #1
Ah, grand seigneur, merci. C'est trop d'honneur.
- Speaker #0
Mais le 3, tu verras, relève le tout. D'accord. Sur ce, je te remercie pour tes commentaires éclairés. On se revoit dans 15 jours pour Starship Trooper 2.
- Speaker #1
On se revoit dans 15 jours pour Starship Trooper 2.
- Speaker #0
Et à bientôt dans les étoiles.
- Speaker #1
À bientôt dans les étoiles. Ciao.