Speaker #0Ok, bienvenue à tous, bienvenue sur le podcast Sports, Santé et Nutrition, je suis Alain Médéric, je suis coach sportif et tous les dimanches je te permets de perdre du poids et de te transformer physiquement tout en prononçant ta santé grâce au sport et à la nutrition. Et aujourd'hui, je vais faire un épisode qui va particulièrement t'intéresser si tu te poses la question de pourquoi tu manges parfois sans avoir faim. Ça va vraiment t'intéresser si également tu grignotes sans t'arrêter et sans avoir faim non plus, que tu te resserres même si tu es... caler et que par-dessus tout, tu culpabilises en te disant que c'est par simple manque de volonté que tu grignotes, tu te resserres, tu manges sans avoir faim, etc. En réalité, tu vas voir que c'est beaucoup plus complexe qu'un manque de volonté. Pourquoi ça t'arrive ? Et c'est la conséquence de mécanismes neurobiologiques et émotionnels environnementaux qui déconnectent tes signaux de la faim et de la satiété. Donc... Si tu es dans ce cas-là, ce qu'on va faire, c'est qu'en première partie de cet épisode, je vais t'expliquer les différences entre la faim psychologique et la faim et les envies émotionnelles. On verra aussi comment le cerveau fait pour récompenser le fait de manger, même si on n'a pas de besoin énergétique. Et on va voir aussi comment notre environnement moderne nous pousse à entretenir ces automatismes. Et bien sûr, à la fin, je ne vais pas te laisser comme ça, je vais essayer de te montrer comment... te désapprendre à ces fonctionnements automatiques qui te poussent à manger sans avoir faim et t'apprendre justement à ressentir la vraie faim et savoir quand tu as vraie faim ou quand c'est autre chose. Alors premièrement, on va essayer de différencier la faim qu'on appelle physique et physiologique et la faim et les envies émotionnelles. La faim physiologique ou physique, si tu veux l'appeler comme ça, c'est provoqué par des signaux hormonaux. énerveux. Par exemple, une baisse de la glycémie, ça va déclencher un signal hormonal. Notamment avec l'appel du glucagon qui est une hormone qui, quand tu es en hypoglycémie, qui est sécrétée. L'estomac vide aussi, ça va déclencher des signes hormonaux. Justement, quand tu as vraiment l'estomac vide depuis longtemps et que du coup ton corps est en recherche de réture, tu vas avoir une libération de gréline qui est une hormone aussi de la faim. Tout ça, c'est vraiment des signaux hormonaux qui vont se traduire aussi physiquement et que tu vas pouvoir ressentir physiquement, tous ces signaux hormonaux. Et ça va vraiment se manifester par des gargouillis, une légère irritabilité, puisque tu as faim, donc tu es un petit peu plus sur les nerfs, on va dire. Ça dépend des gens. Un manque d'énergie aussi, forcément, puisque tu n'as pas eu d'énergie depuis longtemps. Donc tu vas te sentir un petit peu en manque d'énergie. une sensation un petit peu d'estomac vide, de creux dans l'estomac. Et aussi, généralement, quand c'est une faim qui est physique mais qui est légère, généralement, ça apparaît aussi progressivement. On n'a pas faim d'un coup. Et généralement, on peut patienter un petit peu puisque comme ça évolue légèrement d'un coup, si c'est juste depuis quelques minutes, voire depuis une heure que tu as un petit peu faim et que ça monte progressivement, généralement, tu peux patienter un petit peu. Ça, c'est vraiment la vraie faim, la faim physiologique, physique. Maintenant, il y a la faim psychologique, qu'on peut aussi traduire par une envie émotionnelle. Là, ce n'est plus du tout la même chose, puisque ce n'est pas quelque chose qui... Si tu ne manges pas, forcément, il n'y aura pas de conséquences au niveau hormonal, etc. Mais ça va être déclenché, pas au niveau hormonal, mais par une émotion. C'est pour ça qu'on parle souvent de grignotage émotionnel, d'alimentation émotionnelle, etc. Puisqu'en fait, c'est déclenché par une émotion. Ça peut être du stress, ça peut être de la tristesse, ça peut être de l'ennui, ça peut être de la joie, ça peut être vraiment une émotion assez forte qui va te déclencher cette faim-là. Ou alors même un stimuli externe. Ça peut être le fait de voir une pub sur les réseaux, à la télé. Ça peut être de sentir une odeur. qui va justement te déclencher la faim. On a tous, tu passes, tu balades dans une ville à l'heure de midi, si tu n'as pas mangé, tu vas être attiré par tous les restaurants avec justement les plats qui sont amenés aux tables des personnes et forcément ça va te déclencher aussi une impulsion de j'ai envie de manger. Alors que probablement si tu habites par exemple dans une rue passante, tu étais chez toi, tu n'avais pas faim, tu descends en bas de la rue, il y a 10 secondes qui s'est passé. Et pourtant, d'un coup, tu vas avoir faim. Tu vois, c'est vraiment d'un coup. Et c'est déclenché par soit une émotion, soit un stimuli externe. Et ça va du coup se manifester, comme je te l'ai dit, par une envie soudaine. Là où tout à l'heure, c'était une envie progressive. Et elle va être ciblée aussi, cette envie. C'est-à-dire que tu ne vas pas avoir juste « j'ai faim » . C'est « j'ai faim de chocolat » , « j'ai faim d'un burger » , « j'ai faim d'un truc » assez ciblé. Et ça, généralement, c'est signe d'une faim psychologique ou une envie émotionnelle et pas d'une faim physique, d'une véritable faim. Parce que quand on a véritablement faim, on peut manger à peu près n'importe quoi. Par contre, quand on a une faim psychologique, on a envie de quelque chose de soudain et de précis. On va aussi avoir l'absence de signaux physiques. Tu ne vas pas avoir le ventre qui gargouille, tu ne vas pas avoir toutes ces choses-là de creux dans l'estomac, etc. Non, tu ne vas pas avoir toutes ces choses-là. Et ça va être souvent aussi rattaché à une recherche de réconfort ou d'un plaisir immédiat, surtout quand c'est émotionnel, pour justement... combler le stress, le vide, la tristesse, l'ennui, la joie qui peut se créer par tes émotions. Donc, c'est vraiment une recherche de réconfort. Et ça peut disparaître aussi, heureusement d'ailleurs, cette faim, si on change d'activité ou on se distrait. Puisque comme tu n'as pas de réponse vraiment hormonale assez forte puisque tu as faim, si tu changes un peu les idées, ça peut disparaître. Alors qu'une faim, une véritable faim, ça ne disparaît pas. Ça ne disparaît qu'une fois que tu as mangé. Je pense qu'en première partie, c'était quand même assez important de faire le distinguo entre la faim physique et la faim psychologique. Maintenant qu'on a vu ça, on va pouvoir voir pourquoi et qu'est-ce qui entretient ces automatismes de faim psychologique. Puisque faim physique, tu l'as compris, c'est que tu ne manges pas ta faim au bout d'un moment. Ça, c'est commun à tous les individus. Et comme je te l'ai dit, la faim psychologique n'est pas commun à tous les individus. Certaines vont être très sensibles à ça, d'autres beaucoup moins. Pour une raison que j'ignore et aucune recherche scientifique à l'appui, mais juste une recherche, on va dire, empirique. Donc, c'est juste le constat de mon observation du monde. Moi, il faut savoir que ça fait des années que je fais justement, que j'accompagne des personnes à perdre du gras, etc. Et quelque chose que j'ai vu, notamment, ce n'est pas forcément d'importance, mais c'est quand même notable, c'est que les femmes, de mon expérience, sont beaucoup plus sujettes à ça que les hommes. Pour une raison que j'ignore, j'ai pas creusé le dossier et j'ai juste essayé de chercher des données scientifiques là-dessus, il n'y avait rien. Donc c'est pour ça que je me permets de t'en parler aujourd'hui, mais voilà, c'est juste pour la petite anecdote. Pour une raison que j'ignore, les femmes sont beaucoup plus sujettes à justement la fin psychologique que les hommes et voilà, c'est juste à noter. et peut-être que c'est dû justement au... aux différents facteurs que je vais dénoncer maintenant. Donc, parmi les choses qui entretiennent les automatismes de gestion de la faim psychologique et du coup comment notre environnement favorise l'apparition de cette faim-là, on a tout simplement en premier lieu la surstimulation alimentaire. Qu'est-ce que j'appelle dans ça ? C'est surtout tout ce qui est publicité, qui sont vraiment omniprésentes dans notre quotidien. plus passer une journée sans publicité, à moins d'être dans une grotte, parce que il y en a à la télé, il y en a dès qu'on ouvre notre téléphone, il y en a dès qu'on prend des transports, même sur la route, il y a des panneaux de publicité, il y en a partout, ou même on passe devant des magasins, des choses comme ça, il y a de la publicité partout, partout, partout, donc on est obligé de vivre avec ça et certaines personnes, comme je te l'ai dit, sont plus ou moins sensibles à ces choses-là. Dans tous les cas, ça a un impact sur l'inconscient de tout le monde. Mais certaines personnes, on va dire que ces choses-là remontent plus facilement dans le conscient. Et ce qui fait que du coup, ça déclenche des envies. Alors que d'autres personnes, ça peut être vu, resté dans l'inconscient et pas forcément ressorti dans le conscient. En plus de ça, il y a la présence de snacks dans notre quotidien qui sont hyper appétants. Ils sont hyper sucrés, hyper salés, hyper gras. C'est des choses que notre corps, notre cerveau surtout, c'est des super bons signaux pour notre cerveau, mais pas pour notre silhouette. Donc, c'est le problème. et c'est des trucs que du coup le cerveau c'est un peu une drogue quoi donc il a du mal à se sortir de l'idée qu'il a un snack dans le tiroir si on a un snack dans le tiroir. C'est pour ça que la meilleure des conseils que je donnerais c'est toujours de ne pas acheter ce genre de choses là même si on a des enfants parce que finalement si on en a dans la cuisine on va finir par les manger au bout d'un moment. Donc le mieux, c'est de prendre des snacks qui sont peut-être un peu moins appétissants comme ça sur le moment, qui vont quand même... remplir leur rôle de plaisir et de fournisseurs de carburant et de bonnes choses pour le corps mais des trucs peut-être un peu moins transformés qui seront un peu moins irrésistible. En plus de ça, on a une disponibilité 24 24, 24, c'est toujours sous cette nourriture, donc vraiment au quotidien, on peut manger un truc si on a envie. On n'a jamais été préparé à ça depuis des milliers d'années d'existence de l'être humain. Et en plus, on a même sans manger le produit, on a des packagings qui sont étudiés pour stimuler la dopamine et nous pousser à manger. ce type de choses-là dès qu'on voit le packaging. Donc, on n'est même pas obligé de déballer le produit pour en avoir envie. Donc, ça devient un problème et ce qui fait que ça déclenche des fins psychologiques, donc même si on n'a pas faim. Deuxième chose, c'est la pression sociale et familiale. Et on va dire au niveau de l'éducation qu'on a pu recevoir. C'est quelque chose qui est normal quand on est parent, de dire par exemple à un enfant de finir son assiette, tu vois. ou c'est l'heure de manger, on mange. Et même de dire, c'est un moment de famille où on partage un repas, on se pose et on mange et on parle, on raconte nos journées, etc. On va dire, toutes ces choses-là, le fait de dire à un enfant, dès son plus jeune âge, qu'il faut finir ce qu'on a dans son assiette, qu'on mange à telle heure, que quand on est à table, on passe un moment, etc. finalement ça va nous marquer en fait pour toute notre vie. Du coup, on peut, même si on n'a pas faim, se dire il est midi, il faut que je mange. Ou il est 13h, il faut que je mange. Et quand je me suis servi quelque chose, il faut que je finisse mon assiette, même si j'ai plus faim. Parce que c'est normal, il ne faut pas gâcher et c'est normal d'éduquer ses enfants comme ça, à mon sens en tout cas. Mais par contre, c'est des choses qui nous marquent. Et si on fait l'erreur en étant même un peu plus âgé en se servant une assiette, on fait, on finit, on... on finit son assiette même si on n'a plus faim. Et tout ça, c'est des choses qui vont rester et qui vont finalement rester toute sa vie. Troisième chose, le stress chronique. Comme je vous l'ai dit, souvent la faim psychologique va servir à combler un manque ou réconforter. Et comme on a des modes de vie qui sont beaucoup plus maintenant fatigants psychologiquement que physiquement, c'est le cas, on fait... plus grand chose de notre journée sur un plan physique pour beaucoup d'entre nous par contre sur un plan psychologique on réfléchit beaucoup plus et le fait de réfléchir ça stresse le cerveau, en plus de ça si on a des pressions pour faire notre travail et pour avoir du résultat avec notre travail de manière beaucoup plus conséquente que je pense que quelqu'un dit il y a 100 ans, et bien forcément ça va stresser le corps, ça va stresser le cerveau il va avoir envie de compenser pour réguler l'émotion. Ça agit un petit peu la nourriture comme un anxiolytique naturel. Donc ça a du bon, mais ça a aussi du moins bon, puisque on peut tomber accro à ce type d'anxiolytique, même si c'est naturel. Et donc voilà, si tu combines un mode de vie et une société moderne qui a des rythmes toujours beaucoup plus rapides, des pressions beaucoup plus grandes, avec justement le... le fait que la nourriture est un oxygène naturel, on arrive à être poussé à manger même si on n'a pas faim. Et la quatrième des choses, c'est la surabondance, c'est l'automatisation de la nourriture. Comme je te l'ai dit, on est dans un mode de vie où on peut vraiment avoir mangé à l'heure qu'on veut, toute la journée si on a envie, etc. en termes de ressources de nourriture, ce qui n'est pas du tout été le cas dans notre évolution. et en plus de ça faire la cuisine n'a jamais été aussi facile. Maintenant, on a des outils pour tout. On a même des robots de cuisine qui nous font à manger automatiquement, etc. Donc finalement, c'est facile d'avoir accès à ça. Donc plus tu enlèves la friction pour faire une action, plus cette action va être faite, refaite, refaite, refaite, refaite. Et en plus de ça, comme je te l'ai dit, il y a même des snacks tout prêts où il y a juste à déballer. Donc là, la friction, elle est encore plus enlevée sur ce type d'action. Donc finalement, tu n'as rien qui va te freiner. pour mettre l'action en place, ce qui fait que forcément, si tu as une petite chose à combler, une petite envie qui est due à peut-être une publicité que tu as vue ou un petit stress que tu as eu, etc., tu n'as rien qui va te freiner et tu vas du coup entretenir ce phénomène. Et le problème, c'est que comme je l'avais évoqué dans un autre épisode où je te parlais des habitudes et comment se forment les habitudes dans le cerveau, c'est que les habitudes, elles se renforcent. Et elles ont toujours le même schéma. c'est-à-dire un déclencheur, donc là ça peut être par exemple le stress, l'ennui, etc. Une action, le fait de manger, et une récompense. Toujours c'est comme ça. Et le truc c'est que plus tu vas, si tu t'es stressé, que tu manges et que ça te réconforte, le cerveau va associer que... Quand je suis stressé, j'arrive à me réconforter, donc à retomber à l'état initial, donc avant d'être stressé, en celui qui fait le pont entre les deux, c'est la nourriture. Donc en fait, il va associer que la nourriture, ça permet de se déstresser. Et du coup, comme ça fonctionne, le cerveau va renforcer cette association, et renforcer, et renforcer, et renforcer comme ça toute ta vie. Donc finalement, ça crée des comportements qui sont de plus en plus complexes. à déshabituer. Mais ne t'inquiète pas, puisque c'est le cas de ma troisième partie, on va voir quand même comment on peut faire pour désapprendre ce phénomène. En première idée que j'ai pour réapprendre ça et que je propose à mes clients en coaching privé quand le problème se pose, c'est de retrouver une conscience alimentaire. Et par conscience alimentaire, comment on fait pour retrouver une conscience alimentaire ? C'est premièrement, il faut que ta faim que le dernier repas que tu as mangé soit te cale et te rassasie. Et ce rassasiement, je ne sais pas si ça se dit trop, mais on va dire ça, il faut qu'il dure le plus longtemps possible pour que ça soit maîtrisable dans ta journée et que ça te permette d'attendre jusqu'au prochain repas. Et pour faire ça, une idée, c'est de manger beaucoup plus lentement. Le fait de manger lentement, ça va permettre de te rassasier plus longtemps, de te rassasier aussi plus vite dans ton repas. Donc pourquoi pas faire des pauses dans ton repas et en tout cas, je t'invite vraiment à te chronométrer la prochaine fois, après l'écoute de ce podcast, la prochaine fois que tu manges pour savoir combien de temps dure ton repas. Si ça dure moins de 15 minutes, c'est que tu manges trop vite et que du coup, certaines hormones produites par ton corps ne vont pas être produites et du coup, tu auras faim plus tôt que ce que tu devrais avoir. Donc ça déjà, c'est une première astuce et ça va te permettre du coup de te rassasier plus vite, plus longtemps. Et ça va te permettre du coup de pouvoir reprendre un petit peu la conscience alimentaire que tu peux avoir et d'être plus lucide sur tes choix alimentaires si tu as un creux émotionnel et du coup que tu veux prendre un goûter de façon émotionnelle ou une collation de manière émotionnelle, si c'est le problème du grignotage. Et quand tu as justement une envie émotionnelle, demande-toi si tu as vraiment faim. Pose-toi la question intérieurement, essaye de faire une introspective et de te dire est-ce que j'ai vraiment faim ? Est-ce que j'ai vraiment faim ou est-ce que c'est une envie, une impulsion ? Si c'est une impulsion, c'est que je n'ai pas vraiment faim. C'est une impulsion. Déjà, avant d'essayer de réparer ça, il faut retrouver la conscience, de savoir vraiment mettre les mots sur ce que tu ressens. Donc ça, c'est la première des choses. En deuxième des choses, c'est essayer de structurer ses prises alimentaires. Pour structurer ses prises alimentaires, il y a plusieurs choses à faire. Premièrement, manger à heure fixe. C'est très important puisque tu vas déclencher... Le fait de te caler et d'avoir justement un rythme biologique, vraiment de caler ton rythme circadien. Enfin, c'est une chose un petit peu compliquée, mais je l'ai parlé dans les épisodes, donc je me permets. Et voilà, de caler ton rythme circadien avec tes horaires pour vraiment structurer ton horaire biologique. Donc ça, c'est la première des choses. Et une fois que tu es au moment de manger à heure fixe, eh bien, évite de manger en mode pilote automatique, genre devant un écran, où tu vas plus regarder ton écran que ton assiette. Du coup, tu ne vas même pas apprécier ce que tu manges et tu vas plus t'absorber parce que tu regardes, surtout si tu manges seul, par exemple. Et ça, c'est aussi mauvais, puisqu'en fait, ton cerveau ne va pas vraiment associer le fait que tu manges. Et en plus, ça te fait manger plus vite, puisque du coup, comme tu es en pilote automatique, tu ne t'écoutes pas vraiment et tu vas très, très vite. Donc, essaye vraiment d'éviter de manger devant un écran. et ça va te permettre aussi de prendre le temps pour manger. Prendre le temps pour manger, c'est aussi pourquoi pas prendre des repas complets. C'est-à-dire, tu peux prendre une petite entrée avec une salade, ton repas, quel qu'il soit, et peut-être, si tu as vraiment envie, un petit dessert, et pour vraiment diluer ton repas dans le temps, au lieu de te faire un gros plat qui s'absorbe du coup aussi très rapidement. Et voilà. Et même si tu veux dire que tu fais un déficit calorique, donc tu manges un tout petit peu moins que ce que tu devrais, tu peux quand même prendre des repas complets, entrées, plats et un petit dessert. L'idée, c'est que tu ne prennes pas un Snickers en dessert, une salade César hyper calorique et puis un repas très calorique aussi. Tu peux très bien prendre entrées, plats et dessert en faisant un déficit calorique, même si tu fais ça toute la journée. Le tout, c'est de maîtriser un petit peu ce qu'il y a dans ton assiette. Troisième des choses, et là c'est pour gérer le facteur stress, on va essayer de voir comment compenser et casser le cycle que je t'ai parlé tout à l'heure, donc comment se forment les habitudes dans le cerveau. Il y a un déclencheur qui peut être le stress, une émotion négative, positive, etc. Une action, donc le fait de grignoter, manger, prendre une barre de céréales ou quoi que sais-je. Et une récompense, le fait de produire de la dopamine, souvent due à la nourriture, qui va te permettre de finalement fonctionner comme un anxiolytique. Donc ce qu'il veut le cerveau en fait, c'est de passer de stresser à pas stresser. Lui, ce qu'il a trouvé, c'est de manger. Comme je te l'ai dit tout à l'heure. Donc le stress... ça va être difficile de limiter le stress, même s'il existe des méthodes, comme la respiration, la cohérence cardiaque, la méditation, etc. Tout ça, c'est des techniques de gestion de stress. C'est pour ça que les gens le font de manière générale. Mais sans parler de limiter le déclencheur, on peut essayer aussi de voir si on ne peut pas inclure une nouvelle action en place pour essayer de te retomber à l'état normal, puisque c'est ce que cherche ton cerveau. Donc, tu pourrais très bien te dire, au lieu d'eux. manger, je vais essayer de faire une autre action. Donc ça peut être bouger. C'est le meilleur truc que je peux te donner, c'est de soit faire du sport, soit d'aller marcher. Ok ? Ça c'est le truc le plus puissant puisque finalement ça va produire beaucoup de dopamine, donc forcément ça va agir aussi comme un anxiolytique naturel et puis ton cerveau il va se dire ok, là j'avais l'habitude de manger, mais finalement de marcher, faire mon sport, c'est quelque chose qui fonctionne aussi. Donc, et ça me permet de même si je suis stressé, de retomber dans un état de non-stress. Donc, c'est intéressant. Ça peut être aussi respirer. Respirez, surtout si tu fais des exercices de cohérence cardiaque, ça te permet aussi de produire la dopamine, tout comme la méditation. Ça va avoir le double effet de à la fois réduire ton stress, donc faire un oxylytique naturel, et en plus, ça va te permettre d'être moins stressé après pour le reste de ta journée. Donc tout ce qui est respiration, méditation, marche, sport, c'est plus puissant que la nourriture. Pourquoi ? Parce que comme je te l'ai dit, la nourriture... tu vas combler ton stress, mais après, une fois que tu auras passé ton stress, dans deux heures, si tu es dans une situation stressante, tu vas re-avoir un pic de stress, re-manger, et après, voilà. Et toutes les deux heures, si tu as un pic de stress, tu devras manger, tu vois. Alors que si tu bouges, tu marches, tu fais du sport, tu respires, tu fais de la méditation, ou n'importe autre technique de relaxation, eh bien, ça va fonctionner, tu vas avoir un anxiolytique naturel. Et après, deux heures plus tard, si tu es reconfronté à une situation stressante, tu auras toujours une production de dopamine résiduelle de par l'activité que tu as fait. C'est le cas quand même. Mais on va dire que tu auras toujours de la dopamine en résidu dans ton corps. Donc finalement, tu seras moins stressé, la pulsion sera moins grande et finalement, ça sera plus efficace pour gérer ton stress. Donc ça, c'est aussi quelque chose d'assez puissant. Et il y a une dernière chose que tu peux faire, qui n'est pas évidente et qui demande vraiment un travail de développement personnel, presque, tu vois. Mais c'est quelque chose que tu vas pouvoir inclure durablement, mais lentement. Lentement et durablement dans ton style de vie. C'est de réapprendre à tolérer ses émotions. En fait, si tu veux, l'ennui, si tu grignotes par ennui, si tu grignotes par stress, par colère, par que sais-je, tu vois. et bien C'est ok d'avoir ce genre d'émotions-là. En fait, c'est ok de s'ennuyer, c'est ok d'être triste de temps en temps, c'est ok d'être énervé de temps en temps. Ce n'est pas quelque chose qui est grave en soi et ce n'est pas forcément quelque chose que tu as besoin d'éteindre. C'est quelque chose que tu peux observer et là, c'est justement à ça aussi que sert la méditation. C'est de prendre du recul sur son propre corps, sur ses propres émotions et pas de toujours être dans le ressenti. Ça veut dire que tu peux être... t'ennuyer, t'être triste, en colère, mais tu peux constater que tu t'ennuies, que tu peux constater que tu es triste, tu peux constater que tu es en colère sans devoir forcément stopper ça. Et quelque chose qui pourrait t'aider à faire ça, souvent on donne ça comme conseil pour avoir suivi quand même pas mal de choses de développement personnel et tout, eh bien on conseille de faire du journaling, c'est-à-dire de noter les émotions que tu ressens. pour pouvoir pointer ce que tu ressens et pouvoir mieux gérer par la suite ces émotions-là. Et du coup, de le noter, ça va permettre de mettre un mot sur ce que tu ressens et juste de constater sans chercher à éteindre forcément l'émotion que tu ressens. Et du coup, si tu n'as pas besoin de l'éteindre, tu n'as pas forcément besoin de manger ou grignoter pour l'éteindre cette émotion. Tu peux tout simplement l'observer. Donc, c'est très difficile à faire. Quand on parle de zéro, si on n'a jamais fait de développement personnel, quand on n'a jamais... Voilà, c'est peut-être la première fois que tu entends ça, tu vois. Mais sache que de tolérer nos motions, c'est aussi possible. On n'est pas forcément toujours obligé d'éteindre les feux à chaque fois. On peut aussi simplement observer et regarder ce qui se passe. Donc voilà, on a fini avec cet épisode sur pourquoi on mange parfois sans avoir faim. Je pense qu'il était assez complet et franchement, je suis assez content de la structuration de cet épisode parce que je pense qu'il est très clair et je n'ai rien oublié, ce qui n'est pas le cas de tous mes podcasts. Souvent, je me dis, j'aurais dû parler de ça, etc. Là, je pense que j'ai parlé de tout et je pense que tu as vraiment une très bonne vision d'ensemble de la situation et pour vraiment comprendre ce qui se passe dans ton corps quand tu manges, quand tu n'as pas faim. donc voilà c'était vraiment un plaisir de faire cet épisode si tu veux aller beaucoup mais alors beaucoup plus loin dans ta perte de gras ok si tu penses que tu as plus de 5 kg à perdre qui te sépare de ton poids de forme et que tu voudrais trouver une méthode à la fois rapide saine et durable à inclure dans ton quotidien pour justement perdre c'est plus de 5 kg que tu as à perdre qui te sépare de ton poids de forme et bien la méthode la plus rapide c'est vraiment de te faire accompagner en fait c'est tout bête mais de te faire accompagner tu vas pouvoir vraiment avoir des conseils de professionnels qui seront adaptés à ta situation et que tu aurais peut-être mis des mois, des années, voire même peut-être jamais, pour arriver au point où tu veux arriver. Parfois, quand on a un problème dans la vie, il ne faut pas se dire, je vais le régler par soi-même. Alors, c'est possible. Moi, je fonctionne souvent comme ça pour certains problèmes. Mais il y a des problèmes qu'il faut déléguer aussi parce que ça demande beaucoup de charge mentale, parce que c'est parfois un problème qui est plus compliqué qu'il en a l'air. Et voilà, il faut vraiment avoir quelque chose de précis et de structuré. Et c'est exactement ce que je propose dans mes accompagnements. En fait, je propose vraiment des accompagnements hyper personnalisés où je te suis au quotidien, je te fournis tous les conseils, tout ce que je connais en matière de sport, de nutrition, de santé, même globalement, pour vraiment avoir quelque chose de full optimisé qui soit aussi agréable à suivre pour toi, pour te permettre d'arriver à ton objectif. Et arriver à ton objectif, c'est bien, mais être à son poids de forme et rester à son poids de forme facilement, c'est encore mieux. Et c'est exactement ce que je propose avec mon accompagnement Metabolic Boost, c'est-à-dire un accompagnement ultra personnalisé, je te fais un rééquilibrage alimentaire, je te fais des séances de sport personnalisées, je t'accompagne aussi sur plein d'autres aspects de ta vie qui peuvent influer sur la perte de poids, de gras, et comme par exemple la gestion aussi des grignotages, etc. Je te fournis vraiment un truc personnalisé pour que tu puisses vraiment reprendre le contrôle de ton corps et arriver facilement et surtout durablement à tes objectifs de forme. Donc si tu veux vraiment avoir la silhouette que tu faisais il y a 10 ans, ou peut-être que tu n'as jamais fait parce que tu n'as jamais réussi, je t'invite vraiment à te faire accompagner parce qu'il y a de très très très très fortes chances pour qu'on y arrive ensemble. Donc voilà, si ça t'intéresse, tu as un lien en description et je t'accompagne. Et sinon, sur mon site internet, tu as un lien en description et je peux t'accompagner également. Donc tu as un lien, tu as un petit questionnaire à remplir qui me permet de préparer ton rendez-vous et durant le rendez-vous, je te propose un petit peu ce que je propose de ma méthode personnalisée. Avant, on fera en connaissance un petit peu quand même pour savoir un petit peu quelles sont tes problématiques et si je peux t'aider. Mais voilà, en gros, c'est ça. Donc, si ça t'intéresse, en description ou sur mon site. En tous les cas, c'était vraiment un plaisir pour moi de te faire cet épisode sur pourquoi tu manges sans faim. N'hésite pas à mettre 5 étoiles sur les plateformes d'écoute. Et on se retrouve, quant à moi, dimanche prochain à midi pour un prochain épisode. On se revoit à la prochaine émission. Salut, sportif, intelligent !