- Speaker #0
La Sportive Outdoor,
- Speaker #1
le podcast.
- Speaker #0
Bonjour à toutes et bienvenue sur La Sportive Outdoor. Aujourd'hui, je reçois Cécile Amargé, qui va nous parler du Trek in Gazelle, qui est la version trek du rallye Aïcha des Gazelles, que vous connaissez peut-être. C'est un trek 100% féminin, qui a lieu par équipe dans le désert marocain, et j'avais donc très envie que Cécile puisse partager son expérience. En plus, elle en revient tout juste. Bienvenue Cécile, est-ce que tu peux te présenter ?
- Speaker #1
Merci Lorraine. Oui, je reviens tout juste d'Utrecht, donc c'est tout frais. Du coup, moi, c'est Cécile, j'ai 44 ans, je suis infirmière en psychiatrie. Et on se connaît, Lorraine, parce que je suis blogueuse tourisme également, à mes heures perdues. Et j'avais encore envie d'un nouveau challenge, aller marcher dans le désert.
- Speaker #0
Ça fait longtemps que tu avais envie d'aller marcher dans le désert ?
- Speaker #1
Oui, ça fait vraiment des années que c'est un vieux rêve. Je crois que c'est un blogueur lors d'un blog trip qui m'avait parlé, qui en revenait, qui m'en a parlé. Je me suis dit, mais wow, j'ai trop envie de le faire. Je ne sais pas, il m'a transmis un truc vraiment indescriptible et j'avais vraiment envie d'aller le faire. Et j'ai trouvé le projet du trekking gazelle assez sympa. Le côté féminin, le côté d'apprentissage également, de la navigation. Ça correspondait à beaucoup de choses que j'avais envie de découvrir aussi, des valeurs. Du coup, c'était le bon projet pour mettre ce rêve à profit, à contribution.
- Speaker #0
Est-ce que tu faisais déjà pas mal de randonnées ou est-ce que tu fais d'autres sports en général ?
- Speaker #1
Non, je crois que la rando, c'est mon sport principal. J'ai toujours randonné depuis toute petite et je n'ai jamais arrêté en fait. On est dans une région quand même, moi je suis entre la Franche-Comté et l'Alsace. Du coup, on a un terrain de jeu qui est juste parfait pour la randonnée. Dès que je peux, je randonne. Je fais un peu de renforcement musculaire également, chose qui était également conseillée pour la préparation du trekking.
- Speaker #0
Ok, ça ne fait jamais de mal un peu de renfort, même si on a tous du mal à s'y mettre. Est-ce que tu peux nous présenter le trekking Gazelle ?
- Speaker #1
Le trekking gazelle, comme tu as dit, c'est la version trek du rallye Aïcha des gazelles, qui est connu, qui part tous les printemps. En fait, c'est un rallye également féminin, mais en voiture, qui parcourt tout le désert marocain. Et depuis quatre éditions, ils ont fait la version trek. Donc, c'est le même concept. C'est des équipes entièrement féminines où on part du coup. Alors là, nous, contrairement au rallye, on rentre tous les soirs au bivouac. Le rallye, ils peuvent s'arrêter malheureusement en plein désert s'ils ne sont pas rentrés à temps au point qu'ils doivent rechercher. Donc nous, on rentrait quand même tous les soirs au bivouac. Et en fait, on devait chercher des balises, donc physiques et ou virtuelles, des bonus également, avec juste des données topographiques. Tous les soirs, on avait des cartes et on avait des données, longitude, latitude, et tu devais placer gentiment tes petits points sur la carte. Sachant que le trek, la particularité, c'est que tu n'as ni GPS ni téléphone. Donc on a appris à placer les points. On a appris à naviguer une fois ensuite dans le désert, comment tu retrouves tes points. Donc on a appris à manipuler le compas de visée, le rapporteur breton. On a appris tout ça. Et ensuite, tu te débrouilles. Tu vas dans le désert et tu vas chercher tes petites balises. Donc c'était plutôt enrichissant et une sacrée expérience.
- Speaker #0
Oui, c'est clair, ce n'est pas juste une simple rando. Tu as vraiment tout fait en partie orientation en plus. Est-ce qu'il t'a donné envie de participer ? Du coup, tu parlais de marcher dans le désert. Est-ce que c'était ça ta principale motivation ? Ou il y avait autre chose ? Et est-ce que tu avais entendu parler de l'événement ? Tu t'es dit que ça combinait plein de choses que tu avais envie de faire ?
- Speaker #1
Oui, l'événement combinait un peu, on va dire, beaucoup de choses. Il y avait déjà ce fait qu'on marche dans le désert, qu'on apprend également cette compétence de navigation, d'orientation. C'est un truc qui... Beaucoup de valeurs humaines qui me sont chères, c'est un trek solidaire. Chaque balise trouvée rapporte 5 euros au Secours Populaire Français. C'est un trek qui est très soucieux de l'environnement. Je crois que c'est le seul trek au monde à avoir une norme ISO-S. Je ne vais pas te redire la norme parce que je ne m'en souviens plus, mais c'est le seul trek au monde à l'avoir. Donc ça déjà, c'est important. Et on a une action le long du trek qui s'appelle les Clean Walkers, où on ramasse les déchets. Alors moi, j'étais assez étonnée que le désert soit, mine de rien, très pollué. Ça a été, je ne sais pas quel rapport les Marocains ont sur l'environnement, mais du coup, c'était assez difficile à constater. Et du coup, c'était important pour nous de contribuer un peu au bien-être du désert. Et du coup, il y avait quand même beaucoup de choses, il y avait toute cette dimension humaine. Et puis les gazelles, on en entend. On entend toujours parler de cette famille, de cette grande famille. Ce n'est pas que des paroles. C'est quand on le vit, on se rend compte qu'il y a vraiment une grande dimension humaine et bienveillante. Donc, je ne regrette absolument pas d'être partie avec eux, en tout cas.
- Speaker #0
Et tu parlais des déchets, vous en ramassiez beaucoup dans la journée, alors ?
- Speaker #1
Alors, je crois qu'on est partis quatre jours. Je crois que le premier jour, tout le monde était à fond. Les sacs étaient remplis, on pouvait les déposer à chaque ravito, sachant qu'ils sont incinérés sur place. Donc, ça, c'était plutôt bien. Mais après, au fil des jours, c'est comme un peu plus concentré sur ta course, sur ton classement également. Donc, on regardait que les équipes étaient un peu moins, peut-être, à fond sur le ramassage des déchets. Mais je crois que c'est plus de 4000 litres de déchets qui ont été récoltés. Donc, oui, c'est énorme quand même.
- Speaker #0
C'est énorme, mais assez flippant quand même de se dire qu'on a passé tout ça. Oui, oui. OK. Et il me semble que l'idée aussi, c'était, donc, tu parlais du soutien aux secours populaires, mais par équipe, vous souteniez aussi des associations. Enfin, il me semble que toi, tu soutenais en tout cas une association. Est-ce que tu peux nous parler de ça ?
- Speaker #1
Alors effectivement c'est une possibilité, tout le monde n'est pas obligé de soutenir une association, mais il faut savoir que le tracking gazelle ça coûte cher, c'est entre 9 000 et 10 000 euros par équipe, donc les trois quarts des équipes choisissent le sponsoring pour participer à l'événement, et effectivement du coup soutiennent une association. Nous on a choisi de promouvoir la santé mentale au travail, donc on a créé notre association. Et en guise, on va dire, si une entreprise nous sponsorise, nous, on lui rendait également quelque chose. Ce n'était pas juste donner nous de l'argent pour aller marcher dans le désert. On voulait vraiment s'y contribuer, nous aussi, faire une sorte de partenariat. Donc, en fait, selon la somme que l'entreprise nous versait, on allait, dans son entreprise, faire une action de prévention autour de la santé mentale au travail. Donc, on a eu la chance de faire plusieurs interventions, des ateliers de sensibilisation sur le burn-out. C'est un peu le sujet, on va dire, actuel, mais en même temps très, très important de sensibiliser les collaborateurs à ça. Donc, du coup, tout le monde était content. On a fait des très belles rencontres déjà, même en amont du trek. Et on est presque un petit peu triste que le trek s'arrête. Et on n'a pas trop envie de s'arrêter, par contre, à faire ça.
- Speaker #0
Vous allez peut-être continuer alors ?
- Speaker #1
Peut-être. Il faut qu'on en discute, mais peut-être, c'est possible.
- Speaker #0
Et ça, vous pouviez le faire parce que vous avez aussi cette spécialité de par vos métiers, c'est ça ?
- Speaker #1
Oui. Sur les trois filles de l'équipe, on était deux à travailler en psychiatrie à l'hôpital. Donc, on était vraiment confrontés à cette problématique-là, autant du côté des soignants que des patients. On avait quand même de plus en plus de personnes qui travaillent, qui sont actives dans la vie normale, on va dire, et qui souffrent et qui se retrouvent hospitalisées en psychiatrie à cause d'une santé psychique mauvaise au travail. C'est vraiment un fléau de notre société actuelle.
- Speaker #0
D'accord. Là, tu parlais de tes coéquipières. Est-ce que tu les as rencontrées dans le cadre du travail ou comment ça s'est fait ?
- Speaker #1
Entre l'idée première du trek et l'équipe qui est partie, il y a eu des changements. Forcément, entre les emplois du temps, la vie de chacune, c'est toujours compliqué. Mais il y avait Clémence, avec qui je travaille depuis... On se connaît depuis 12 ans. Elle est médecin. On s'est rencontrées dans mon service. Et il y avait Laura que je connaissais de par des soirées, des amis communs, il y avait qui je randonnais fréquemment, mais Laura et Clémence ne se connaissaient pas. Donc c'était un peu le quitte ou double. Elles se sont rencontrées à Avignon fin août, lors du stage de navigation, et ça matchait complètement. Moi je ne me faisais pas de soucis connaissant les deux caractères, mais ce n'est pas évident, tu pars quand même presque une semaine dans un milieu pas forcément convivial. avec du stress, avec un milieu hostile, avec plein de choses. Et ouais, ça peut révéler aussi des traits de personnalité compliqués. Et on est contentes parce que ça l'a fait.
- Speaker #0
C'est génial. Dès qu'on est un peu fatigué, ça peut vite un peu dégénérer si on ne s'entend pas super. Et au niveau de votre préparation physique, qu'est-ce que vous avez mis en place ?
- Speaker #1
Alors, comme je disais, on habite dans une région qui n'est pas évidente à ce niveau-là. La météo ne nous a pas aidé du tout depuis un an. Donc, la préparation, ça a été très compliqué. On n'a pas du tout randonné autant qu'on voulait. Tu le sais, Lorraine, en tant qu'Alsacienne, il pleut beaucoup par chez nous. En France, je connais en France, je comptais encore plus. Donc, oui, c'était très compliqué, vraiment, la prépa physique. Moi, j'ai fait beaucoup de renforcement musculaire. Clémence courait beaucoup. Laura faisait un mix, un peu de tout. Et puis, on y est allé. Après, ils disent que le trek est accessible à quasiment tout le monde. Il faut quand même avoir une petite préparation, mais il ne faut pas se dire je ne suis pas assez sportive, je ne peux pas le faire C'est faux. Il y a vraiment de tous âges. Il y a des femmes qui ont plus de 68 ans. Je crois que la plus vieille avait 69 ans. Elle l'a fait. Donc, on a quand même tenté de marcher autant qu'on pouvait. On a fait du renfort, un peu de piscine, un peu de cardio. On y est allé au talon.
- Speaker #0
C'est bien, ça a marché. Tu nous raconteras après comment se déroulaient les journées, etc. Et est-ce qu'au niveau équipement, il fallait que tu emportes vraiment certaines choses spécifiques ?
- Speaker #1
Oui, on avait une liste de matériel obligatoire, conseillé et interdit. Interdit, c'est tout ce qui était les téléphones, tout ce qui était connecté, qui était un moyen de tricher un petit peu. Et dans tout ce qui était obligatoire, c'était un équipement pour le désert, donc les guêtres. Et ça, ça a été le meilleur investissement parce qu'on a pris des guêtres qui se scratchaient autour de la chaussure. On a fait coudre les scratchs par un cordonnier et on n'a pas eu un grain de sable pendant quatre jours. Donc, ça, c'était top. Ça, c'était top. Vraiment, c'est l'achat que je conseille vraiment. C'est les guêtres intégrales. Et moi, j'ai vraiment eu un autre achat coup de cœur. C'est les manchons de compression. parce que quand il fait chaud, tu peux vite avoir les doigts qui gonflent, mal aux doigts. Et moi, c'est vraiment ma tendance. Quand je m'en donne l'été, c'est insupportable. Ça fait très mal et c'est très désagréable. Et là, je n'ai pas eu le cas pendant quatre jours.
- Speaker #0
Je connais la version pour les jambes. Oui,
- Speaker #1
parce que c'est pareil. C'est un peu comme des gants. Non, alors il y a les gants. Ça, je m'étais renseignée, j'avais trouvé les gants. Mais en fait, là, c'est des manchons que tu enfiles et qui s'arrêtent en fait là. Juste des manchons. Et c'est la même matière que les chaussettes de compression, pareil. Moi, j'avais peur d'avoir chaud et en fait, pas du tout. Pourtant, ça cognait bien, elles étaient noires. Je me dis, mais tu n'as pas chaud et surtout, c'est hyper agréable. Enfin, tu n'as pas les doigts qui gonflent, tu n'as pas mal aux doigts, tu n'as pas ces soucis-là. Donc, tout ça, c'était une liste de matériel qui était indiquée. Après, on n'avait pas forcément l'équipement, on va dire, normal de randonnée. Nous, on s'est fait aider sur deux magasins de sport. assez spécialisé sur un peu les marques, les choses, un peu qu'est-ce qu'il fallait pour aller dans le désert. Ce n'est pas une randonnée basique dans nos montagnes. Du coup, on a eu pas mal d'équipements de la marque Red Light qui fait, on va dire, la marque officielle du Marathon des Sables. Donc voilà, c'était plutôt une marque qualitative qui nous a beaucoup rassuré, nous, pour aller dans le désert. Et puis après, on a eu pas mal d'équipements, on va dire, basiques. de rando, on a eu les casquettes sahariennes pour protéger bien la nuque, les oreilles, parce que les coups de soleil, ça va très très vite. On ne pense pas assez aux oreilles sur les coups de soleil, mais ça fait très mal. Et puis le chèche, le chèche, ça a été l'élément, on va dire, indispensable aussi sur la troisième étape, parce qu'on a eu une tempête de sable. Donc du coup, on était très content d'avoir les Marocains qui nous ont installé nos chèches. Et les lunettes de ski, les masques de ski.
- Speaker #0
Ça peut être utile tout ça, je ne me rends pas compte.
- Speaker #1
Tu ne t'en rends pas compte et quand tu le vois noté sur ta liste de matériel, tu te dis pourquoi ? En fait, si.
- Speaker #0
Tu comprends rapidement quoi que ce soit.
- Speaker #1
Tu comprends très, très vite.
- Speaker #0
Au niveau météo, ça donnait quoi en termes de température, par exemple ?
- Speaker #1
Alors, il faisait froid la nuit. Pas aussi froid qu'il l'annonçait. Il nous avait dit entre 0 et 5, mais on va dire que c'était plus autour des 5-7 degrés la nuit. Donc forcément, sac de couchage adapté. Tu pouvais prendre un drap de soie si tu voulais. Et l'après-midi, ça tournait bien autour des 35 degrés, 40 degrés. Mais on a eu de la chance, c'est qu'on avait toujours un petit vent. Donc les organes nous ont dit qu'on avait quand même beaucoup de chance cette année. L'année dernière, il faisait plus de 40, 45 degrés sans vent. Donc les filles dans l'épreuve des dunes, par exemple, ont vraiment souffert avec des cas de déshydratation, avec tout ça.
- Speaker #0
C'est dur. Bon, moi, je suis un peu sensible à la chaleur. C'est un peu le sport russe du tout.
- Speaker #1
Oui, on m'a dit que c'était... Il faut vraiment être sûr de pouvoir gérer la chaleur. Ça, c'est clair.
- Speaker #0
Et tu parlais là des preuves. Est-ce que tu peux nous expliquer du coup à quoi ça ressemblait en fait ? Déjà, combien de jours c'était ? Et est-ce que chaque journée était différente ? Ou est-ce qu'il y avait une journée type un peu qui se répétait ? Comment ça s'est déroulé en général ?
- Speaker #1
Alors oui, on partait sur quatre jours de marche. Alors le premier jour, tu arrives. Déjà, le premier jour, on est dans un super bel hôtel. Donc ça, c'est top. Et tu fais toutes tes vérifications du matériel, du certificat médical. Et ils te donnent toi ton, on va dire, les t-shirts. On a des t-shirts spéciales Pricking Gazelle à porter tous les jours. Donc un peu, voilà, ça, c'est fait. Et le lendemain, tu vas au Biwak. Et au Biwak, tu donnes ton téléphone. Donc ça, c'est la première épreuve pour beaucoup. Mais en fait, je crois que moi, je suis hyper connectée, mais je n'avais pas du tout envie d'avoir mon téléphone avec moi. J'avais hâte de le donner parce que tu te conditionnes. Tu sais que tu ne l'auras pas. Et quand tu vois l'environnement dans lequel tu es, en fait, tu as envie de vivre ton aventure. Tu n'as pas envie d'être sur ton téléphone. Donc, tu donnes tout ça. Tu prends ton premier Avito pour le lendemain. Tu vas chercher toutes tes cartes avec les balises à trouver et tes cartes topographiques et satellites. Tu en as deux. et tu vas placer tes petits points. Ça commence déjà la veille. Et ensuite, tu pars sur quatre journées de marche. Chaque journée a une spécificité. Donc même si on rentre tous les soirs au bivouac, on aura, on va dire, les lendemains, chaque marche tourne un peu autour du bivouac, ce qui fait que tu n'es jamais sur le même parcours. La première journée, il nous avait dit que c'était une mise en jambe. On va revoir la définition de la mise en jambe. Notre équipe, on a fait 25 kilomètres. Et on est passé par tous les paysages possibles.
- Speaker #0
25 kilomètres dans du sable,
- Speaker #1
c'est long. Alors, tu n'es pas que dans du sable. Moi, j'ai découvert, en fait, pour moi, le désert, ça allait être que les dunes, que du sable. Et en fait, la journée dune, la journée très sable, elle n'est que le dernier jour. On est beaucoup sur des rocailles, sur des lieux, mais en fait, très désertiques. Vraiment, où tu n'as rien. La première journée, on était quand même dans des petites montagnes. Et moi, alors, je viens du puits d'Homme de Clermont-Ferrand et j'avais l'impression d'être au milieu des volcans d'Auvergne. J'ai appris du coup qu'il y avait des volcans dans le désert. C'était bluffant. C'était vraiment ces espèces de monts volcaniques. Et je n'ai pas su le nombre de dénivelés qu'on a fait, mais je l'ai demandé parce qu'on a énormément grimpé, en plus et en moins. Donc non, ce n'est pas que plat, le désert. Ce n'est pas que des dunes. Et on a pu découvrir tout ça. Donc, en fait, chaque journée, tu faisais à peu près entre 20 et 25 kilomètres quand même.
- Speaker #0
Ça fait des bonnes journées quand même. Il faut quand même être habitué à marcher. Oui,
- Speaker #1
oui, oui. Il y a juste la dernière journée d'une qui est réduite. Elle faisait à peu près 10 kilomètres. Mais tu sais pourquoi.
- Speaker #0
Oui, dans le fable,
- Speaker #1
c'est horrible. C'était horrible. Et donc, tu rentrais, du coup, tu partais, tu étais réveillé le matin à 5h30 en musique, tranquillement. Donc, tu préparais, tu allais au petit déjeuner, tu avais un briefing. lors du petit déjeuner, un peu sur comment allait se dérouler ta journée, surtout sur la météo ou deux, trois petites informations. Et à 7h30, tu avais une préparation physique. Des fois qu'on ne marche pas assez. Il y a un coach sportif qui te fait un petit quart d'heure de mise en jambe, de cardio, de tout ce qu'on aime. Et ensuite, chaque équipe part, on va dire, chaque groupe d'équipes part avec un petit décalage quand même pour ne pas qu'on parte tout ensemble. Il y a quand même 140 équipes, donc ça fait beaucoup de filles. Ah oui, c'est énorme. Oui, c'est énorme. Et ensuite, tu rentres selon, toi, ce que tu as décidé la veille de faire comme parcours, en fait. Donc, tu as des nanas qui rentraient à 4h ou 3-4h d'après-midi. Si elles avaient décidé d'aller chercher des bonus assez simples et si tu avais décidé d'aller chercher les bonus un peu plus corsés, tu pouvais rentrer à la nuit, à la tombée de la nuit ou à 20h. Donc, tu pouvais faire des journées de 6-7h de marche comme de 10-11h de marche.
- Speaker #0
Donc c'est modulable au moins, tu peux changer aussi et adapter au jour le jour finalement, peut-être en fonction de ta forme aussi.
- Speaker #1
C'est ça, nous c'est ce qu'on s'était dit la première journée, on ne savait pas trop ce qui nous attendait, donc on a baissé 25 bornes, on n'en pouvait plus, on était vraiment fatigué, on s'était dit le lendemain, on y va cool. Mais tu ne vas jamais vraiment cool, parce qu'en fait tu te prêtes au jeu, tu te prêtes vraiment au jeu d'aller chercher les balises bonus et du coup tu fais quand même pas mal de marche.
- Speaker #0
Et au niveau du bivouac, c'est comment vous dormez toutes dans une grande tente ? Enfin, toutes, non, vous êtes sans... Ouais, c'est énorme, mais... En fait, comment ça s'organise ? Est-ce que tu peux te doucher ? Enfin, tous les petits détails pratiques, tu vois, comment ça se passe ?
- Speaker #1
Alors, on a eu la chance. Cette année, c'est la première année où on avait des grandes tentes de 12 mètres carrés pour chaque équipe. Avant, ils avaient des tentes d'hommes qui choix, donc toutes petites par équipe. Donc autant te dire que tu ne pouvais pas être debout, tu ne pouvais rien faire. Il nous a mis des petits matelas mousse d'une personne, on va dire de 10 cm d'épaisseur. Moi, je n'ai quasiment pas dormi de la nuit. Ce n'était pas super confortable. Et tu avais des douches, tu avais des sanitaires, tu avais tout. C'est hyper confortable. C'est quand même un bon petit confort. Donc il y a ça. Et tu as une grande tente restaurant où il y a toute une équipe de chefs cuisiniers. Et franchement, je crois que je n'ai jamais aussi bien mangé marocain de toute ma vie. Même l'hôtel où on était avant, après, ce n'était pas bon par rapport à ça. Du coup, ça a relevé le niveau de la marche. Tu savais pourquoi tu allais marcher.
- Speaker #0
Puis ça régénère comme ça le soir après, tu es reparti pour le lendemain. Oui,
- Speaker #1
il y avait même un petit bar. Sympa. Quand même, ça, c'était cool.
- Speaker #0
Et si jamais tu t'es totalement paumé au milieu de la journée, il y a une voiture balai qui vient te chercher ?
- Speaker #1
Alors, tu ne pars pas sans sécurité, tu pars avec une balise GPS. Elle a double fonction, c'est-à-dire que l'organisation va avoir tout compte tracé et pouvoir compter tes kilomètres et checker si tu as bien pris tes balises. Et également que si tu te perds, ils peuvent te retrouver.
- Speaker #0
Ça va, c'est rassurant.
- Speaker #1
Oui, c'est rassurant.
- Speaker #0
Et pour toi, quels ont été les moments les plus marquants de cette aventure, que ce soit sur du positif ou du plus difficile ?
- Speaker #1
Alors, du négatif, je crois que je n'en ai pas, vraiment. Le positif, il y aura deux choses que là, tout de suite, à chaud, que je pourrais te dire, c'est déjà les paysages. On a eu la chance de voir des lacs dans le désert. Alors, la chance, oui et non, parce que ça reste à cause des règlements climatiques et des inondations qui ont eu lieu. dans la région marocaine il y a un mois et demi. Mais on a pu voir des paysages du coup complètement hallucinants et magnifiques avec des micro-lacs, des lacs un peu partout, des arbres immergés dans l'eau. C'était incroyable. Et ça, l'organisation nous en dit, ils n'ont jamais vu ça. Donc voilà, on a eu de la chance dans un sens, mais ça fait réfléchir aussi. Oui, cette multitude de paysages que tu n'imagines même pas quand tu vas là-bas. Et puis, ben... le pouvoir, j'ai envie de dire, du corps sur l'effort. La première journée, avec nos 25 kilomètres, moi je commençais à avoir les jambes en bois, je me suis dit, comme dans toutes mes randos, le lendemain, je ne vais pas pouvoir marcher, comment on va faire ? Tu sens les points où tu vas avoir les courbatures, tu les sens et en fait, rien. Le lendemain, tu n'as rien, tu repars comme si tu n'avais pas fait 25 bornes la veille. Et ça, pendant 4 jours, j'ai dû dormir 3-4 heures par nuit, je n'ai jamais été aussi en forme. Et en fait, j'ai vraiment découvert ça, ce côté d'adrénaline qui te pousse et qui est incroyable. Moi, le corps, c'était incroyable.
- Speaker #0
C'est vrai que ça, c'est toujours fascinant. Déjà, le corps s'adapte et puis si tu es un peu porté par le truc...
- Speaker #1
Mais complètement, c'était fascinant. En fait, c'est le mot que j'ai dû sortir au moins tous les jours à mes copines parce que j'en revenais pas.
- Speaker #0
C'est génial comme effet. Au niveau orientation... Du coup, tu nous disais tout à l'heure que c'était sans téléphone, sans GPS. Donc, vous tracez vos points, etc. Est-ce que vous vous en êtes bien sorti ? Tu disais aussi qu'il y avait un stage, c'est ça, qui était organisé avant de partir ? C'est ça. Comment ça se passe, du coup ?
- Speaker #1
Alors, du coup, toutes les équipes, c'est obligatoire. Tu pars deux jours à Avignon. Alors, Avignon, parce que l'organisation vient de là-bas. Donc, du coup, ça nous a permis de découvrir Avignon, qui est super joli au passage. Et du coup, tu apprends. vraiment qu'est-ce qu'un compativisé, qu'est-ce qu'un rapporteur breton pour t'aider à trouver le cap, à trouver le... enfin ouais tout ça c'est quelque chose qu'on ne connaît pas du tout donc du coup on a acquéri vraiment cette compétence donc c'était assez chouette et sur place tu apprends aussi. Le premier jour tu penses bien faire et tu dis ah t'as fait trop de kilomètres le deuxième jour on s'est perdu, on n'a pas vu l'arbre alors non on a mal enfin On s'est trompé d'arbre sur une balise bonus. Et forcément, on a réorienté notre cap depuis le mauvais arbre. Donc du coup, on a fait beaucoup de kilomètres en trop et on a dû refaire demi-tour. Mais du coup, après, on a été au top les deux derniers jours. Mais c'est ça qui est intéressant aussi, c'est d'apprendre. On a vraiment appris de nos erreurs pendant quatre jours. Et moi, j'ai vraiment aimé ça aussi.
- Speaker #0
C'est génial parce qu'en plus, même en quatre jours, tu vois déjà l'évolution finalement. C'est un temps qui est... relativement restreint. Tu dis que si tu continues, tu vas devenir la reine de l'orientation. Ça sert toujours.
- Speaker #1
Non, puis on était trois, et tu dis à trois, c'est toujours compliqué, un trio, tu sais. Et du coup, on s'était vraiment donné chacune des tâches spécifiques. Laura, par exemple, a tout de suite pigé le compas de visée, comment ça marchait. Elle nous avait bluffé au stage de navigation. Donc, limite, c'était sa tâche. Et Clémence et moi ont placé les points le soir, une sur la carte topographique, l'autre sur la satellite. Et du coup, en fait, on avait vraiment nos tâches au niveau, on va dire un peu, spécificité de navigation. Donc ça, c'est important de bien s'entendre aussi par rapport à ça.
- Speaker #0
Comme ça, chacune a un peu son rôle et personne n'essaie de surpasser l'autre sur quelque chose où vous entraînez vraiment. C'est ça. Et l'ambiance entre toutes les participantes, donc au sein de votre équipe, c'est chouette, ça s'est bien passé. Et l'ambiance générale, comment c'est ?
- Speaker #1
Alors, c'est très bonne ambiance. C'est un peu club med, je veux dire, c'est clairement, mais un club med que de nanas. Mais tu vois quand même qu'il y en a qui sont là pour la compète, ça c'est clair. Généralement, c'est celles qui l'ont déjà fait une fois et qui veulent après vraiment se surclasser, se dépasser encore plus. Et du coup, tu vois au niveau de l'entraide, celles qui sont là pour la compète et celles qui sont là plus pour le kiff et comme nous. Donc, on a eu de la chance et qu'on a pu avoir vraiment, on a rencontré des nanas géniales qui nous ont aidé à des moments un petit peu. Plus critique, on a une fois où des nanas étaient là clairement pour la compète et nous ont limite renvoyé chier alors qu'on partait sur une balise bonus. Et en fait, on était sur complètement une autre. Donc, on a juste demandé laquelle on visait et en fait, on s'est fait renvoyer chier. Mais bon, c'est le jeu, ça reste une compétition derrière. Et voilà, tu sais qu'il y en a qui vont vraiment pour ça. Mais à 95%, l'ambiance était vraiment très, très bonne.
- Speaker #0
Et tu parles de compétition, il y a quelque chose à gagner pour les premières ?
- Speaker #1
Alors du coup, on a pris les lots lors de la remise des prix. Donc oui, tu as deux classements, tu as le classement général et le classement première participation. Mais après, quasiment toutes celles au classement général, toutes celles, les trois qui ont gagné le podium, c'est des filles qui l'ont déjà fait. Donc voilà, c'est logique. Comme je disais tout à l'heure, en quatre jours, tu apprends déjà pas mal de choses. Une deuxième fois, tu es au top. Et du coup, tu as quelques lots de leurs partenaires. Et surtout, les gagnantes ont le droit de reparticiper l'année prochaine. Ils offrent les frais d'inscription. Ce qui est plutôt chouette.
- Speaker #0
C'est la motivation pour elles.
- Speaker #1
Les lots sont assez symboliques derrière. Puis les filles vont pas. Enfin, tu vas pour le classement, mais le lot... Non, mais du coup, c'était chouette.
- Speaker #0
C'est un petit smut en mode compétition. C'est plus un état d'esprit.
- Speaker #1
Complètement.
- Speaker #0
Sur le plan personnel, peut-être qu'il est un peu tôt pour que tu arrives à vraiment identifier ce que ça t'a apporté, mais est-ce que tu sens déjà que ça t'a apporté quelque chose, cette expérience ?
- Speaker #1
C'était la question dure quand j'ai lu tes questions. Non, ce que je vais retenir de ça, c'est que j'en suis capable, en fait. C'est que je suis capable de le faire. C'était un peu quand même ce challenge-là. Il y avait quand même le fait de me dire, quatre jours, où est-ce que... J'ai déjà bivouaqué deux jours, trois jours, mais quatre jours dans un terrain plutôt hostile, sans rien. tu te débrouilles c'était un peu le challenge et je sais que maintenant je suis capable de faire ça donc pourquoi pas autre chose et puis il y a beaucoup moins de peur dans les randos maintenant quand je vois les terrains que j'ai pu pratiquer dans le désert je me dis que les vaches et le reste, je n'aurais plus le droit de me plaindre d'avoir peur, ça c'est clair c'est chouette,
- Speaker #0
ta réponse ça me fait plaisir aussi parce qu'en fait je me rends compte au fur et à mesure des interviews que c'est toujours ce qui ressort C'est qu'en fait, dès qu'on a une expérience, finalement, la conclusion, c'est et je me suis rendu compte que j'étais capable Et je pense qu'en plus, en tant que femme, on a souvent plus tendance à penser qu'on n'est pas capable. Donc là, ça fait plaisir de voir qu'en fait, chaque expérience comme ça, ça génère ça et que du coup, tu vas pouvoir en profiter pour d'autres projets certainement. Oui,
- Speaker #1
oui. Je ne sais pas lesquels, mais oui, clairement, tu ne peux pas faire un projet comme ça juste unique. Je sais très bien que dans quelques mois ou un an ou deux, il y aura d'autres choses qui vont germer, ça c'est clair.
- Speaker #0
et est-ce que dans ta pratique sportive disons quotidienne est-ce que ça va changer quelque chose est-ce que du coup par exemple tu t'es dit je sais pas j'ai quand même un peu de mal en montée en descente du coup je vais quand même faire plus de renfots pour améliorer ça ou faire plus de rando avec du dénivelé ou autre d'ailleurs mais est-ce que au quotidien ça va changer quelque chose dans ta pratique sportive non mais clairement
- Speaker #1
quand je vois les terrains que j'ai et que j'ai marché, les dénivelés que j'ai faits. Clairement, tu m'aurais mis en franche-montée en Alsace ou quoi, ces terrains-là, je pleurais, je ne les faisais pas. Parce que moi, je me flippais en décembre, pour peu qu'il y ait des cailloux, qu'il y ait de la caillasse. Et là, tu ne réfléchis pas, tu y vas. Et comme on disait tout à l'heure, vraiment ce pouvoir du corps, le montage sur le corps ou le corps sur montage, je ne sais pas. Et l'adrénaline, ce que ça nous fait faire, c'est que tu ne réfléchis pas. Et maintenant, je n'aurais plus aucune excuse pour aller faire certains terrains. Je pense que je serai beaucoup moins peureuse peut-être dans certaines randos et plus confiante. Ça, c'est clair.
- Speaker #0
C'est génial. Tu disais que tu aurais sans doute envie de participer à d'autres choses, mais est-ce que tu as déjà vraiment des projets en tête ou quelque chose qui te fait rêver, que tu as déjà repéré, ou même si tu ne le fais pas tout de suite, mais que tu aimerais bien pouvoir faire à terme ?
- Speaker #1
Là, tout de suite, non, ce que je viens de revenir. C'est un projet, mine de rien, qui m'a mobilisée depuis un an. Donc, on va... On va profiter un peu maintenant du train-train, même si ça, je ne sais pas trop ce que c'est. Mais non, après, je pense plus des treks de quelques jours. J'ai vraiment aimé ce côté quand même marcher trois, quatre, cinq jours où tu te coupes vraiment du monde. Tu n'es pas obligé de partir longtemps pour avoir l'impression d'être parti dix ans. C'est impressionnant. On n'avait pas de téléphone. et là t'es coupé de tout et ça fait un bien fou donc clairement reprendre ça on a la chance en France d'avoir plein d'EGR qui sont exceptionnels j'aimerais bien découvrir le Bercor j'aimerais bien le Mercantour enfin il y a deux trois régions en France que j'aimerais vraiment faire et en trek en b-walk ouais carrément on
- Speaker #0
a de la chance on a un beau pays pour la randonnée c'est clair il y a le choix c'est clair Qu'est-ce que tu dirais à une femme qui voudrait se lancer dans cette aventure ? Alors, soit sur le trekking gazelle, soit même en général sur le fait de faire du trek en itinérance.
- Speaker #1
Alors, ça va être une réponse bateau, mais d'y aller, clairement. En fait, de ne pas se dire, ce n'est pas pour moi.
- Speaker #0
Un trek, ça peut commencer juste un jour, deux jours, trois jours, puis ensuite y aller progressivement. Mais même faire deux jours de trek, c'est déjà génial parce qu'on est sorti de notre zone de confort, on sort vraiment et on y va. Et Dominique, la directrice de Mayanga, qui fait le rallye Aïcha et le trekking Gazelle, a dit une phrase qui, moi, m'a vachement percutée et qu'on aime beaucoup et je l'avais mis sur les réseaux. C'est les filles sages connaissent leurs limites, les filles intelligentes savent qu'elles n'en ont pas. Et en fait, cette phrase, elle est assez forte parce que du coup, on se met soi-même des limites. On se dit qu'on n'est pas capable, qu'on ne peut pas, que ce n'est pas pour soi. Et bien en fait, c'est pour tout le monde. Totalement d'accord. Et cette phrase a vachement résonné, en fait.
- Speaker #1
Et pour terminer, est-ce que tu aurais des conseils à donner à des femmes qui, là... envie de s'inscrire au Trekking Gazelle, mais des conseils, soit équipement, soit d'orientation. Tu nous as parlé des manchons de compression, j'avais retenu, et des guêtres. Est-ce qu'il y aurait autre chose à conseiller, d'important pour toi ?
- Speaker #0
En équipement, non. Je pense équipement, les guêtres, ça c'est clair. Guêtres, de marcher en autant que possible. Renforcement musculaire, je pense que c'est important parce que c'est quand même nos genoux, nos cuisses, nos mollets qui vont nous porter. Notre dos, je dirais, je pense que j'ai peut-être pas assez fait d'exercices de mobilité, d'étirement, de stretching, parce que mine de rien, on dort sur un petit matelas, même le sol. Moi, clairement, j'avais super mal au dos. D'ailleurs, il ne faut pas de rendez-vous chez l'ostéo. J'avais dit que je le ferais en rentrant. Je pense que c'est quelque chose que j'aurais dû penser plus tôt. Je pense que ça ne peut pas faire de mal parce qu'on porte quand même un sac. Alors le sac, il n'est pas lourd. Il doit faire 4-5 kilos tous les jours, mais on le porte pendant 20-25 kilomètres en montant, en descendant. Le dos prend quand même assez cher, donc je pense qu'il faut en prendre soin. Donc des exercices de mobilité, faire attention à son ventre, à son microbiote. Parce qu'on mange quand même dans un terrain avec des températures différentes. Donc tout ça, c'est quelque chose qu'ils vont nous dire. Mais de ne pas boire d'eau au robinet, de ne pas manger de crudités. Pas mal, c'est toutes ces petites choses-là qu'il faut quand même avoir en tête. Et de prendre son petit confort personnel, en fait. Pendant quatre jours, tu l'oublies, mais tu profites à fond. enfin vraiment c'est un projet qui vaut le coup d'être préparé de mettre l'aspect financier parce que ça ça joue aussi mais ça vaut le coup vraiment c'est chouette bon bah ça donne envie en tout cas merci beaucoup Cécile d'être venue partager l'aventure
- Speaker #1
avec nous et puis bah à bientôt pour de nouvelles interviews sur la Sportive Outdoor merci d'avoir écouté cet épisode
- Speaker #2
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