- Laurène
La Sportive Outdoor, le podcast. Bonjour à toutes et bienvenue sur La Sportive Outdoor. Aujourd'hui, je reçois Mila Colas du blog Un Monde à Vélo, qui a une grande expérience du voyage à vélo et qui a continué à voyager après l'arrivée de son bébé. Je l'ai donc invitée pour qu'elle nous parle de son expérience et qu'elle nous raconte un peu comment elle fait, nous donne ses petits trucs et astuces, parce que je pense que ça peut intéresser pas mal d'entre vous. Bienvenue Mila, est-ce que tu peux te présenter ?
- Mila
Oui, alors je vais t'y mettre là. J'ai 37 ans, je suis toute jeune maman. À la base, je suis plutôt dans le... Enfin, je suis rédactrice pour le blog Un monde à vélo depuis du coup 2017, mais j'ai commencé ma carrière en tant que startupeuse. Voilà, j'ai travaillé dans l'économie collaborative, notamment pour des plateformes comme Ulule. Et donc voilà, et après plusieurs années à aider... des porteurs de projets à financer leur voyage à vélo. Je me suis lancée aussi, moi, dans le voyage à vélo.
- Laurène
Excellent. Et comment c'est né ? Alors, tu as découvert peut-être un peu ça via les porteurs de projets. Mais comment s'est née ensuite ta passion du voyage à vélo ?
- Mila
Alors, tout à fait. C'est effectivement les porteurs de projets qui m'ont motivée à partir parce que ça m'a vraiment inspirée. En fait, avec mon compagnon, on dénie, on avait envie de voyager. Mais on ne savait pas trop comment et on a même hésité avec partir à la voile. Tout ce qu'on savait, c'était qu'on voulait voyager de manière écologique et ne pas forcément prendre l'avion. Au final, le vélo nous a paru être la meilleure solution. C'est un moyen de transport lent, ça nous permet de faire un voyage écologique, etc. Donc du coup, on est parti en 2017 pour un tour d'Europe à vélo qui a duré 7 mois. et donc à la base on se voulait faire un tour du monde mais on s'est dit c'est peut-être un peu ambitieux on n'a jamais fait de vélo allons sur un tour d'Europe avant voir si ça nous plaît ça nous a bien plu finalement le tour du monde n'est jamais arrivé puisque lorsqu'on a voulu partir pour l'Asie il y a eu le Covid qui est arrivé et puis finalement l'occasion ne s'est jamais vraiment représentée depuis et puis surtout maintenant on est parents donc ça va peut-être être encore un projet C'est un peu reporté.
- Laurène
Donc finalement, vous avez tout de suite été dans le bain. Enfin, vous n'avez pas commencé comme plein de gens par des petits voyages, un peu sur des week-ends ou sur peut-être trois semaines. Et ensuite, avant le tour d'Europe, vous avez directement été plongée dans le bain. Ah,
- Mila
tout à fait. Alors en plus, pour l'anecdote, moi, j'avais commandé un vélo neuf. Parce que Denis, lui, il est parti avec son vélo quand il avait 12 ans, je crois, qu'il avait eu en cadeau. Donc le truc, ça n'allait pas du tout. J'étais trop petite. Enfin, c'était n'importe quoi. Mais bon, il l'avait adapté pour le voyage. Et moi, je n'avais pas de vélo. Donc du coup, j'en avais acheté un. Mais il a été bloqué pendant deux ou trois mois à la frontière franco-allemande. Et donc, il est arrivé le matin même du départ. Donc, on ne s'est même pas entraîné. On a été dans le bain, mais direct. Alors du coup, mes parents, ils étaient là. Tu vas faire 50 kilomètres, tu vas revenir. en train de pleurer, ça va pas le faire. Et au final, bon, je pense que c'est cette phrase aussi qui nous a, par fierté, dit Oh non, je reviens pas !
- Laurène
Je peux te faire avoir un peu d'égo sur ces trucs-là. On se dit Ah non, jamais ! Est-ce qu'une fois, du coup, que ton bébé est arrivé, est-ce que ça a toujours été une évidence pour toi de continuer avec les voyages à vélo ? Ou est-ce que tu savais pas trop comment t'allais gérer ça ?
- Mila
Alors, en fait, ce qui est drôle, c'est que la question s'est posée autrement. C'est-à-dire que de mon côté, je ne voulais pas d'enfant. Je l'ai toujours dit, pendant des années, je ne voulais vraiment pas d'enfant. Justement parce que j'ai ce côté aventurière, où je me disais j'ai envie de continuer à voyager, je n'ai pas envie que ma vie devienne une routine. Ce n'est pas du tout moi, ça ne me convient pas ce milieu-là. Je vis très mal la routine. Et donc du coup, c'est plutôt voir les autres. partir avec leurs enfants. Et puis, évidemment, Denis qui avait cette envie de devenir papa, qui m'a fait, au fur et à mesure, changer d'avis. Donc, c'est en fait de savoir qu'on allait pouvoir le faire qui m'a amenée à accepter et à avoir envie d'avoir un enfant.
- Laurène
Au final, tu as découvert que c'était possible et ça t'a aussi donné envie d'avoir un enfant et donc de partir sur un autre mode de vie, on va dire. Quels sont les préjugés ou... idées reçues à ton avis sur ce type d'aventure avec un enfant ?
- Mila
Eh bien... comme en plus j'en avais énormément c'est effectivement qu'on peut plus rien faire c'est vraiment je pense qu'on a tous des proches qui un jour ont eu des enfants et qu'on ne les a plus jamais vus t'as l'impression que juste aller faire une petite balade en forêt c'est la fin du monde pour eux et je pense que c'est un petit peu tous ces proches là il y en a eu pas mal autour de moi qui te disent ça bloque les enfants, c'est compliqué faut tout amener à la maison et en fait, ben non pas du tout, les enfants, particulièrement les bébés ils ont rien besoin quasiment ils ont besoin de toi, ils ont besoin de ton sourire et que tu t'occupes d'eux, et c'est tout après il y a évidemment un peu de matériel mais c'est pas énorme et d'ailleurs on s'en rend compte puisqu'on a voyagé avec notre fille, qu'il n'y a aucun problème, on n'a quasiment aucun jouet c'est vraiment très minimaliste... Et pourtant, elle est très éveillée, elle s'en sort très bien, il n'y a pas de souci.
- Laurène
Ça fait plaisir à entendre. Effectivement, je pense qu'on a tous connu cette situation. On voit des gens qui ne font plus rien et ça peut être un peu effrayant. Du coup, c'est génial d'avoir des témoignages aussi comme le tien à côté pour montrer que si, c'est possible. Ça dépend aussi des envies des parents et de ce qu'ils font. Est-ce que tu avais, la première fois que vous avez décidé de voyager avec votre fille, est-ce que tu avais des appréhensions avant le départ ? Des questions où vraiment tu te disais, ça me fait quand même vraiment peur, comment est-ce que je vais faire ?
- Mila
Oui, alors j'avais beaucoup d'appréhension parce que Léa, c'est un bébé qui est adorable. Elle est vraiment très très facile. Il y a juste un truc sur lequel elle est extrêmement compliquée, c'est le sommeil. Et donc le sommeil, le gérer avec elle... en sachant qu'à la maison, elle a besoin d'être dans le noir complet, dans son lit, d'avoir tout un rituel, etc. Je me suis dit, mais oh là là, elle ne va pas dormir de la journée, elle va hurler, ça va être compliqué. Donc ça a été vraiment ma crainte. Après, je pense que ça va vraiment dépendre des enfants. Chacun aura sa propre crainte. Il y a vraiment tellement de choses qui peuvent arriver, selon la personnalité. Et donc du coup, c'était vraiment ma difficulté. Au final, ça s'est bien passé là-dessus. Et sinon, ça va être les préjugés aussi. En fait, il y a quand même pas mal de débats autour de la carriole, du voyage à vélo avec bébé, du bébé secoué. On se fait quand même pas mal culpabiliser finalement d'être parent et de partir avec un bébé. Tu ne sais pas trop, tu as l'impression que tu as un monstre presque de partir avec un tout petit loup. Alors qu'en fait, les remorques vélo aujourd'hui sont quand même... assez performante. Et puis, je trouve que si tu t'adaptes, si tu prends le rythme, vraiment, il faut casser ça. Il n'y a pas de gros problèmes. Tu t'adaptes à ton enfant, encore une fois. Ça dépend de sa dynamique, si elle se tient bien assise, etc.
- Laurène
Et justement, en termes d'organisation et de logistique, comment est-ce que tu as adapté ? Qu'est-ce que tu as mis en place ? Alors, soit au niveau de... du choix de tes itinéraires, de ton organisation, de ton découpage, disons, quotidien de tes pauses, etc. Aussi au niveau de ton équipement. Qu'est-ce que tu as changé, en fait, pour t'adapter ?
- Mila
Premier point, il y a le transport. Déjà, c'était devenu très compliqué de chez nous. Pour info, là, on vit en déni italien. Je ne l'ai pas dit dans la présentation. Moi, je suis française et on a un petit peu les deux maisons, une maison en Bretagne. et une maison en Italie. Donc on vit entre les deux. Mais actuellement, venir d'Italie en France avec un vélo et une remorque, c'est presque... Là, c'est la mission impossible. C'est déjà très compliqué. Les trains, les lignes de train sont coupées. Donc il a fallu adapter. Donc on a investi dans un porte-vélo et on a pris plus la voiture, malheureusement, pour nos itinéraires. Mais bon, ça fait partie des adaptations quand on voyage à vélo. Donc on a laissé plusieurs fois la voiture une semaine quelque part, deux semaines quelque part, et on a fait des boucles à la place. Notamment parce que voyager avec un enfant et une remorque, c'est très compliqué en train. En fait, il faut avoir tout le temps la remorque pliée, sauf que quand tu as un bébé qui ne marche pas, par exemple, tu ne prends pas la remorque facilement comme ça, sous ton bras, un bébé de l'autre, enfin tu vois, ça ne marche pas quoi. Avec tes bébés. Non, plus le bras. Déjà, on avait, même sans plier, on a pris plusieurs fois le train quand même, malgré tout. Même sans plier la remorque à quai, on a quand même dû demander à quelqu'un de nous aider à embarquer. Donc voilà, si on commence à plier, ça ne marche pas. Et c'est vrai que du coup, on s'est fait... pas mal anguillé par le personnel de bord pour être monté avec la remorque dépliée, donc ça marche. Voilà, il y a beaucoup sur le transport. Ensuite, sur le quotidien, on va avoir plus de soucis. On ne va pas pouvoir voyager comme avant. Effectivement, le dénivelé, on sent un peu plus le poids. Mais ce n'est pas tant ça le problème. Ça va être plutôt qu'au bout d'un moment, bébé, il en a marre d'être dans sa remorque. Donc là, encore aujourd'hui, je pense que quand... Donc là, on a voyagé jusqu'à ses 12 mois, jusqu'à ses 14 mois la dernière fois, parce que la dernière fois que j'ai voyagé avec elle, c'était le mois dernier. Et je vois qu'il y a un changement. Déjà, quand elle avait 7 mois, c'était cool. En fait, elle dormait la plupart de la journée. Dès qu'on faisait trois tours de roue, hop, elle s'endormait. Donc du coup, on avait une heure le matin, deux heures l'après-midi. On était tranquilles, ça permettait d'avancer. Aujourd'hui, elle dort 2h l'après-midi, mais un peu moins en remorque parce que ça la réveille plus facilement. Donc au final, le matin, il faut qu'elle soit assez occupée, sinon c'est compliqué. Donc il faut adapter le rythme à elle. Donc voyager quand elle a envie, prendre plus de temps le matin avant de partir, voyager une heure quand elle en a marre, on fait une grosse pause pique-nique, etc. Le rythme est complètement différent.
- Laurène
Mais tu t'adaptes en fait, au final, tu adaptes vraiment le voyage à son rythme. Donc ça, ça va beaucoup dépendre des enfants, j'imagine, en fonction de la suite de sommeil.
- Mila
Des enfants, des âges, voilà là où on est un petit peu entre les deux. C'est-à-dire que souvent, les parents, ils vont passer à la petite selle que l'on installe sur le cadre et on met les enfants devant. Comme ça, ils alternent entre la carriole, la petite selle devant, etc. Ce qui permet de pouvoir avancer un peu plus. Mais là, par exemple, actuellement, c'est un poil trop jeune pour passer devant. Donc du coup, elle est un petit peu dans l'étape entre les deux, où c'est, au bout d'un moment, elle en a marre. Et puis en même temps, on ne peut pas vraiment la mettre ailleurs. Après, il y en a certains qui mettent le siège vélo sur le porte-bagages aussi. Moi, ça ne me plaît pas trop. Je trouve que ce n'est pas trop adapté. Et puis surtout, j'ai peur. Je n'aime pas le système. Mais bon, ça, c'est dépendant de chaque.
- Laurène
Et du coup, sur l'équipement ? Comment vous avez choisi ? J'imagine qu'il y a plein de remorques différentes. Moi, je n'y connais rien. Qu'il y a plein de remorques différentes qui existent. Qu'est-ce qu'il faut vraiment prendre en compte pour s'assurer que le bébé va être bien ?
- Mila
Nous, on a choisi une remorque cruiser parce qu'on en avait déjà une pour notre chien. On avait une burlée aussi avant qui était pas mal. Mais la cruiser, c'est vraiment du haut de gamme, de chez haut de gamme. Et on savait surtout qu'on allait voyager intensivement. Je pense qu'on ne met pas tous ce même budget. Ce qu'on a aimé sur cette remorque, c'est qu'elle est amortie. Il y a vraiment quelque chose qui fait que quand on tombe sur un trou, ça va. Elle ne bouge pas de partout parce qu'il y a certaines remorques qui ne sont pas amorties. Effectivement, tu vois vraiment que ça bouge de partout et ce n'est pas génial. On pouvait mettre un hamac dedans quand elle était plus petite. Alors ça, je ne l'ai pas trop utilisé pour le voyage parce que je trouvais qu'elle était encore trop petite avant. Mais comme la remorque, elle s'adapte, elle peut se mettre en poussette. Je l'ai énormément baladée avec avant. Après, il y avait la dimension. En fait, il y a des petites poches partout. Comme ça, elle peut jouer, elle fouille, elle regarde, elle sort des jouets, elle range. Donc voilà, ça l'occupe aussi. Et puis surtout, le suivi de la remorque. Là, il faut en tester plusieurs, ça dépend. Mais il y a beaucoup de modèles où tu sens vraiment que tu as quelque chose qui suit derrière et qui est un peu lourd. Mais celle-là, tu ne la sens presque pas, même dans les montées, c'est hallucinant. Tu as l'impression presque qu'elle est électrique. C'est vraiment incroyable. Pourtant, elle est lourde, elle fait 16 kg, je crois. Mais elle est vraiment bien faite.
- Laurène
C'est incroyable qu'il y ait telle différence. Je ne pensais pas que tu pouvais avoir une sensation un peu de légèreté ou pas.
- Mila
Si, on l'a ressenti énormément entre la Burley et la Cruiser. Alors qu'on est passé d'un chien qui était de 25 à 40 kilos. Donc on a quand même pris du poids, énormément de poids. Et pourtant le suivi était bluffant. Alors évidemment avec le chien sur les montées, par contre là on souffrait tout court. mais ça ne marche pas. Heureusement, les bébés sont plus légers.
- Laurène
C'est plus facile en fait.
- Mila
Ah oui, c'est beaucoup. Je l'ai souvent dit, c'est beaucoup plus facile de voyager avec un enfant qu'avec un chien. J'en suis sûre et certaine. Mais de loin.
- Laurène
Appel à tous, si vous avez un chien et que vous hésitiez, échangez-le contre un bébé.
- Mila
Peut-être pas quand même. Gardez-le quand même.
- Laurène
Allez, on garde les deux.
- Mila
C'est ça.
- Laurène
Est-ce que tu as des conseils sur le choix des itinéraires pour choisir un itinéraire qui soit adapté ?
- Mila
Alors oui, nous c'est tous les itinéraires qu'on n'a pas fait cette année, parce que justement, je pense qu'aussi, c'est vrai que nous on n'a pas eu beaucoup de freins d'un point de vue personnel, parce qu'on est quand même assez experts entre guillemets de voyage à vélo, ça fait quand même quelques années qu'on roule, on a fait quand même des longs longs voyages, donc on n'avait pas beaucoup de freins. Mais ce qui va freiner beaucoup de familles, ça va être la sécurité. Et notamment d'avoir un itinéraire où tu es sûr que tu ne vas pas croiser trop de voitures, en tout cas quasiment aucune. Et dans ces cas-là, je conseille vraiment les itinéraires qui sont souvent très réputés pour ces choses-là, comme la Vélodyssée, la Loire-à-les-Vélos. Il y a aussi la Vélo-Francette, je crois qu'il y a été pas mal vu là-dessus. Il y a tout ce qui est canaux. le canal de Nantes à Brest, le canal du Midi des Deux Mers. Ces itinéraires-là sont hyper chouettes pour débuter. Récemment, on est parti avec ma maman et Léa de Rennes à Saint-Malo via le canal d'Ivérance. C'est vrai que quand tu es débutant en famille, ta patte montée, ce n'est pas difficile, c'est tout le temps smooth, ça se passe très bien. C'est vraiment cool, t'as plein de parcs, de jeux, d'endroits où tu peux te poser, faire une pause. Et en fait, les enfants, même bébé, sont super heureux d'être là. Donc voilà, c'est quand même des bons itinéraires pour se lancer. T'as plein de camping, il y a vraiment tout ce qu'il faut pour s'occuper, s'occuper en famille et avoir vraiment des infrastructures sécurisées.
- Laurène
Ouais, effectivement, c'est des bons itinéraires. pour ça, juste un petit bémol peut-être sur le canal du Midi, tu disais canal des deux mers mais la partie canal du Midi je trouve qu'il y a quand même beaucoup de racines c'est pas bitumé maintenant si ça l'est ? parce que je me disais sinon ça doit remuer avec un bébé je crois que ça,
- Mila
ça a changé il faut revérifier mais il me semble en tout cas si je me souviens bien déjà en 2018 il était prévu que ce soit bitumé oui Le problème, c'est comme le canal du Midi, il a fallu faire pas mal de démarches pour que ça colle avec tout ce qui va autour. Et donc, il me semble que les travaux ont été faits. Alors, à vérifier, mais il me semble.
- Laurène
Ce serait sympa, parce que c'est vrai que c'est un choix itinéraire, mais à l'époque, ça secouait bien quand même. Oui,
- Mila
ce n'était pas cool.
- Laurène
Ce n'était pas forcément large. Il y a aussi ça, je me pose parfois la question, j'ai parfois des questions aussi là-dessus, sur le fait qu'une remorque... passe sur le chemin et ça finalement j'ai l'impression qu'il n'y a pas tant que ça d'info après j'imagine que quand c'est des pistes cyclables, enfin voilà sur un itinéraire, tu parlais comme l'avait l'Odyssée, plus ou moins pris en compte ça et donc j'imagine que la remorque ça passe mais est-ce que tu as des soucis parfois avec ça que le chemin est trop étroit et donc avec une remorque c'est pas idéal ou c'est pas du tout un problème ?
- Mila
Le seul truc c'est que cette année on a vraiment voyagé que sur la voie partagée Merci Donc du coup, le problème ne s'est pas forcément posé. C'est-à-dire que nous, on avait cette envie depuis longtemps justement d'aller un petit peu plus tâter du dénivelé. Finalement, on a beaucoup travaillé sur des projets pros qui étaient prévus depuis 2022. Donc du coup, on s'est lancé cette année sur des projets où il y avait beaucoup de dénivelé. aucun problème. Au final, en fait, on se met des freins tout seul sur la sécurité. Nous, on a mis des lampes qui scintillent bien de jour. On les voit tout le temps. On est parti sur des petites voies partagées. Il n'y avait pas trop de trafic, etc. Évidemment, il y a des petits moments chauds. Mais c'est toi qui vers la carriole. C'est toi qui gère la remorque, en fait. Donc, c'est toi qui est maître complet. On n'aurait jamais fait ça avec Léa dans un an ou deux, quand elle aura son propre vélo. Mais justement, je trouve que quand on a un bébé, on peut en profiter encore plus pour aller sur des itinéraires comme on a fait cette année. C'est après qu'on ne pourra plus en profiter et qu'on va aller sur la Vélodyssée et ce genre d'itinéraire. Donc, on en profite actuellement pour faire autre chose. Et en fait, du coup, on n'a pas eu besoin de ne pas rencontrer trop le problème puisqu'il n'y a pas d'infrastructure, tout simplement.
- Laurène
Ok. C'est intéressant, c'est un peu contre-intuitif en fait, comme ça c'est vrai qu'on se dit du coup il faut aller vraiment tout de suite sur de la piste cyclable, et finalement oui tu as raison, c'est très logique ce que tu dis, c'est maintenant que c'est le plus facile finalement, donc avec un bébé on peut en profiter pour continuer ce qu'on faisait avant.
- Mila
Voilà donc oui on est parti plutôt sur, on a été sur le Grand Tour du Pays Basque, sur la vallée du Lot à vélo, qui va être un peu plus sécurisé dans les années à venir, mais pour l'instant... Il y a quand même beaucoup de dénivelé, il y a beaucoup de col, etc. Donc ça ne marche pas forcément.
- Laurène
Et si tu devais faire juste une petite liste, tu vois, d'indispensables à emporter quand on voyage avec un bébé, qu'est-ce que tu donnerais ?
- Mila
Alors, je dirais, déjà, le petit tapis de pique-nique. On s'en est servi, mais tout le temps. C'était trop bien, parce que dès qu'on s'arrêtait, hop, on la posait là-dessus, et elle, elle se faisait sa vie. C'était trop chouette. Ensuite, je pense une bonne tenue chaude tu sais parce qu'elle bouge pas trop le bébé bouge pas trop dans sa remorque donc nous on avait pris des petites combis complètes en doudoune qui sont bien efficaces et on avait trouvé un sac de couchage qui avait les manches comme ça qui allait jusqu'à 5 degrés si ça descendait bien pour le bivouac etc alors on l'a acheté aux Etats-Unis c'est le seul modèle qu'on ait trouvé hum qu'il soit aussi performant et efficace. Le seul truc, c'est que quand il est arrivé à la frontière, bon déjà, c'était un petit budget, je crois que c'était 100 euros le sac de couchage. Quand il est arrivé à la frontière, la douane nous a fait payer en plus la taxe. Ça nous est revenu 120 euros, je crois, au total. Ça fait un peu cher pour quelques mois, mais bon, ça valait le coup. C'est vraiment trop pratique. Je ne me rappelle plus de la marque, mais si tu veux, je te la donnerai pour avoir la référence. Voilà, donc on avait acheté aussi un petit matelas d'hécatelon qui sert pour ceux qui sont un peu hardcore sur le bivouac qui acceptent de dormir sur un semi-matelas. En fait, ça fait la taille d'un lit bébé. Donc en fait, à la base, c'est prévu pour les adultes, mais nous, on a trouvé ça trop cool. Donc on lui a pris ça. Après, elle ne bouge pas trop, donc ça va. Mais ça dépend. Je pense que pour certains bébés, ça peut peut-être... Ça permet d'avoir un tout petit truc pour la mettre dans la tente. Donc ça, c'est les indispensables. J'aurais dit deux doudous au moins, au cas où on en perd un. Des jouets. Les livres, nous, ça marche très bien. Les livres, des livres peut-être imperméables. Parce que finalement, la remorque... Alors, je ne sais pas si c'est sur toutes les remorques, mais nous, elle a un point de faiblesse. C'est qu'elle prend l'eau par le dessous. Donc à chaque fois, ça a été un peu humide par en dessous. Dès qu'il y a eu beaucoup de pluie. D'avoir des petites chaussures bien imperméables pour la pluie. C'est important aussi du coup. Léa, jusqu'à là, c'est un an quasiment. On n'a pas pu lui mettre de chaussures. Le jour où on se retrouvait avec la remorque trempée. Elle avait les pieds congelés. Ça a été horrible. Là, quoi d'autre ? Je pense que j'ai fait à peu près... tour, ah oui, un chauve-biberon ou alors des biberons de thermos. Parce qu'en fait, nous, on se disait on va retrouver un petit peu des microns ou des bouillards un petit peu partout. Au final, non. Donc, on a bien apprécié avoir notre chauve-biberon, même si c'est très encombrant. Et pourquoi pas un rehausseur ? Alors, ça peut paraître un peu superflu. Mais au final, comme nous, ça a été pas mal au resto parce que Léa est une gourmande absolue. Et donc, du coup, ça nous permettait de la diversifier encore plus, lui faire goûter plein de trucs. Donc, du coup, on avait beaucoup mangé au resto et le rehausseur, c'était bien pratique. Ils n'ont pas toujours des sièges hautes. Mais bon, c'est pas forcément... C'est un peu superflu, quoi. C'est pas forcément grave si vous en avez pas.
- Laurène
On n'est plus à quelques kilos près, là, non ?
- Mila
Ouais. Mais en fait, il y a beaucoup de matos qui semblent lourds, mais en fait, ça dépend. En fait, ce n'est pas très lourd. Le tapis de pique-nique, il doit peser 100 grammes. En fait, ça va très vite être léger. Et donc, tu ne le sens pas forcément. On mettait tout dans la carriole. Il y a un espace de rangement. Et donc, en fait, j'ai le mauvais réflexe de dire la carriole. Je sais qu'on dit remorque, mais comme en italien, c'est carriola. Voilà, j'ai un petit peu... Les deux marchent. Voilà, les deux marchent. Mais bon, j'espère que vous comprenez bien.
- Laurène
Et tu parlais, par exemple, que vous ne trouviez pas forcément de... quoi chauffer le biberon. Est-ce qu'il y a des aspects comme ça en particulier de l'organisation que t'as trouvé plus difficiles que d'autres ?
- Mila
Pas forcément. Disons que oui, il y a vraiment ce côté chauffer le biberon au début qui est un peu pénible. Sinon, au niveau orga, on ne sait jamais. La chose qu'on a trouvé difficile et ça, c'est vraiment un conseil que je donne. C'est vrai que par exemple si on voyage en haute saison, ce n'est pas possible. C'est d'avoir des hébergements. tous les soirs réservés. Et ça, quand on a un bébé qui veut pas, ça va compliquer un petit peu... tâche quoi, parce que du coup, t'as un objectif à atteindre, et du coup, tu peux pas te dire, non, mais attends, on s'arrête au prochain camping, on arrête tout, c'est bon, elle en a marre, hop, stop. Non, en fait, t'es obligé de continuer et d'aller jusqu'à ton hébergement. Donc si possible, n'avoir absolument rien de réservé, c'est vachement bien. Mais bon, c'est pas toujours possible, évidemment, on en a conscience, parfois, notamment sur des itinéraires comme on a cité, la Vélodyssée, la Loire à vélo, aujourd'hui,
- Laurène
essayer d'y aller sans réservation c'est un peu compliqué quand même surtout en août ouais c'est ça c'est génial si on peut rester flexible mais du coup il faut un peu soit partir hors saison soit pas choisir un itinéraire peut-être trop trop chargé quoi mais bon c'est quand même intéressant comme retour c'est bon à savoir Et comment est-ce que tu gères le côté imprévu ? Parce que quand on voyage à vélo, forcément, on a toujours des imprévus. On a cet orage qui tombe alors qu'on ne s'y attendait pas, cette déviation avec une route coupée, on ne sait pas trop où aller, ce genre de choses. Comment est-ce que tu gères ça, d'autant plus avec un bébé ?
- Mila
Déjà, c'est vrai qu'on avait tendance à organiser un peu notre voyage en fonction de la météo. De toute façon, c'est pareil, c'est encore une fois, c'est des choses qu'on a déjà acquis depuis très longtemps. C'est-à-dire que... on regardait les fenêtres en météo et si on n'y allait pas on regardait à quelle heure il allait pleuvoir de manière assez précise en essayant d'adapter le voyage et comme c'est vrai qu'on fait des toutes petites étapes même si on avait des hébergements en V, c'est à dire qu'on prévoit des étapes de 30 à 40 km par jour et je pense qu'avec un BBC amplement suffisant Après, si le bébé est cool, tu peux aller plus loin, tu peux faire 50, etc. Quand elle était toute petite, on avait fait jusqu'à 50 km par jour sans problème. Ces fois-là, on n'avait vraiment pas réservé les hébergements, donc on avait fait les choses de manière très spontanée. Mais là, on a prévu des toutes petites étapes, ce qui permettait d'être hyper flexible dans la journée. Parce que du coup, 30 km en 3 heures, si tu es un peu dénivelé... 3h30, 4h max, tu les as faits.
- Laurène
C'est bon à savoir. C'est intéressant de ne pas aussi se mettre une pression. On voit parfois, je le trouve sur les réseaux sociaux notamment, des gens qui se mettent un peu la pression sur le nombre de kilomètres, qu'ils aient un enfant ou pas d'ailleurs. Mais du coup, c'est vrai que là, ton message est important à mon avis. C'est quand même que l'idée, c'est aussi de s'adapter à son enfant et que du coup, ce soit un plaisir pour les parents, mais aussi pour l'enfant. Donc si tu lui mets un 100 kilomètres... par jour dans la tête, je pense qu'il ne va pas adorer. Donc là, si tu t'adaptes, on est heureux.
- Mila
Exactement. Et je pense même que là, aujourd'hui, jusqu'à ses 2 ans, 3 ans, on va rester peut-être sur des 30 km par jour, mais on va même prévoir des jours de pause de beaucoup plus réguliers. Parce que je pense qu'au bout d'un moment, ils ont juste envie d'être posés. En tout cas, moi, je l'ai vachement ressenti avec Léa. À un moment, on a fait un mois de voyage. Et à la fin, ça devenait très compliqué. Alors, la fin du mois, c'est vrai qu'en plus, moi, je ne roulais plus trop. Là, j'avais même récupéré la voiture et c'était Déni qui faisait les étapes. Et moi, je m'occupais de Léa de mon côté. Parce que déjà, d'une, c'était un itinéraire qui était vraiment impossible. Là, c'était le grand tour du Pays-Bas, justement. C'était grave la fonte, c'était de la caillasse. Alors, étonnamment, une ou deux fois, j'y suis allée. Et avec Léa... Alors, la caillasse à fond, elle s'était endormie dans sa carriole directe. Ça l'avait bercée. Mais bon, moi, j'ai souffert le martyr parce qu'avec la pente à 20%, la remorque n'avance pas parce que c'est... Enfin, si possible, mais bon, il y a un moment. Il faut accepter aussi que tu n'as pas le niveau de certains. Bon, bref. Et donc, du coup, tu adaptes vraiment beaucoup. Tu adaptes aussi tes jours de pause. Tu adaptes un petit peu en fonction de ton enfant. et ça c'est vraiment, faut lâcher prise quoi, vraiment, le plaisir c'est pour tout le monde, le sport finalement, on le fera après on le refera dans nos entraînements on le refera plus tard, de toute façon les moments où tu roules, ils sont deux fois plus intenses parce que t'as le poids donc voilà, faut pas faut lâcher là-dessus je pense et c'est comme ça que ça se passe très bien finalement et je pense que plus tu lâches, plus tu pourras aller loin ça paraît bien ça,
- Laurène
c'est un bon message Est-ce qu'il y a aussi, à ton avis, des bénéfices, en fait, même pour le bébé et aussi pour les parents à voyager à vélo ?
- Mila
Oui, c'est sûr, ça rapproche énormément.
- Laurène
déjà ça crée une vraie complicité entre les parents et bébé, puisque finalement c'est quelque chose, un bébé t'apprend à le connaître, même s'il fait partie de ta vie, c'est toujours un nouveau, c'est un petit être qui vient de naître, qui a sa propre personnalité, et donc t'apprends aussi à le connaître à travers ça, puisque quand t'es dans ton quotidien, finalement, surtout pour nous qui travaillons, toute la journée. Alors moi, j'ai beaucoup les A, mais il y a beaucoup de parents qui ne les ont jamais. 3, 4 mois, 5 mois, parfois tu es obligé de reprendre le travail, tu n'as pas le choix. Bébé à la crèche toute la journée, tu ne le vois pas. Tu le rends le soir, tu es dans ton jus, tu es dans ton quotidien. En fait, ces moments-là de voyage, c'est un moment de pause où tu apprends à te connaître et à partager de manière unique. Et donc ça, c'est vraiment la beauté et l'apprentissage énorme. Et après, ça apprend au bébé à observer le monde, à s'ennuyer c'est un problème qu'on a beaucoup dans notre société actuelle, d'avoir des enfants qui n'arrivent pas à s'ennuyer, qui n'arrivent pas à observer, qui n'arrivent pas à attendre à être dans l'expectation, enfin je sais pas trop comment le dire mais tu vois à observer le monde autour d'eux ben là ça permet vraiment ça parce qu'il y a vraiment ce petit ce petit moment d'ennui dans cette remorque où elle est là. Mais en fait, quand elle s'ennuie, elle chante et elle est trop contente. C'est très bien. Et nous, ce que ça nous a permis aussi, c'est vraiment de réussir sa diversification. Parce qu'effectivement, ça a été beaucoup au resto, etc. On prenait aussi beaucoup les petits déj à l'hôtel. Goûter de ces choses, c'était incroyable. Et donc, du coup, elle mange vraiment de tout aujourd'hui. Elle goûte tout. C'est trop facile. Ça, c'est vraiment un truc... qu'on a adoré sur le voyage.
- Mila
Voilà. C'est génial. C'est vrai que ça leur permet de découvrir plein de choses différentes. Au final, c'est hyper intéressant. Et est-ce que ça a changé aussi, toi, ta perception du voyage à vélo ? Parce qu'on l'a dit, tous les deux, avec Denis, vous voyagez de toute façon énormément à vélo avant d'avoir Léa. Mais est-ce que ça a changé quelque chose ?
- Laurène
Non, pas du tout. C'est vraiment pas... Ça m'a confortée. Mais non... Vraiment, ma perception reste la même. C'est toujours un plaisir. C'est toujours quelque chose que je ne suis pas prête à répéter.
- Mila
C'est génial, ça. On va pouvoir continuer vraiment à suivre les aventures d'un monde à vélo avec bébé.
- Laurène
Justement, peut-être que là où ça m'a permis, ça m'a changé une petite perception dans la réflexion. C'est d'un point de vue très perso. C'est-à-dire que le fait d'avoir bébé, cette année, ça m'a permis d'aller voyager toute seule. Alors, c'est ce qui n'est pas arrivé beaucoup avant, notamment pour des projets pros. Et en fait, le fait d'avoir l'air de mettre pris du dénivelé, je le savais avec Ringo déjà, c'est vraiment dur. Il y a des montées, je n'y arrivais pas. C'est lui qui a pris le relais, etc. Et en fait, ça m'a mis un petit... de doute quand même sur moi, sur mes capacités puisque quand même je suis dans le postpartum finalement. Tu vois, mes kilos, j'ai pris quelques kilos, je suis pas exactement comme avant. Il y a des petits trucs qui sont pas revenus comme avant. Et donc t'as toujours l'impression que t'y arrives plus, que tu... Voilà, que t'as un petit peu transformé. Et finalement, le fait d'avoir fait ce dénivelé, d'avoir repris mon corps en main, ça m'a permis derrière d'aller sur des itinéraires avec des dénivelés quand même conséquents. Et finalement, on les trouvait assez faciles. Et donc, ça m'a redonné confiance en moi aussi d'un point de vue de femme et d'un point de vue postpartum. Reprendre un petit peu mon corps en main.
- Mila
Intéressant. C'est vrai qu'après l'accouchement, les femmes traversent quand même toute une phase qui n'est pas forcément simple. Et c'est chouette de voir que ça, ça a pu t'aider aussi à passer ce cap, te rendre compte que tu es capable, et puis même te faire un petit entraînement physique avec Léa dans la remorque.
- Laurène
Voilà, tout à fait, ça aide beaucoup.
- Mila
Et pour terminer, tu nous as déjà donné plein de conseils, mais est-ce que tu as un conseil ultime à donner à des parents qui aimeraient bien se lancer dans un voyage à vélo avec leur bébé, mais qui sont encore un peu hésitants peut-être parce qu'ils n'ont pas la même expérience que toi aussi à la base ? Donc, ils ne savent pas trop forcément comment s'y prendre.
- Laurène
Eh bien, je vais donner un conseil. Ça va être de lire deux livres. Alors, le premier, c'est lui. C'est vraiment ce livre qui m'a fait avoir Léa. C'est le livre d'Olivier Godin, Prends ma roue. Eux, ils ont traversé les États-Unis par les rocheuses avec un bébé de 11 mois. Et du coup, quand j'ai lu leur livre, le livre d'Olivier, je me suis dit, si ils ont fait ça, ça veut dire que tu peux à peu près tout faire. Il n'y a pas de souci. Et ensuite... pour un côté pratique, c'est ce guide-là à vélo en famille avec Jeanne et Camille qui sont super ça parle vraiment de faire du vélo pendant la grossesse justement l'après ça se voit que ça a été écrit par des femmes, parce que souvent c'est des sujets qui ne sont pas forcément abordés par des femmes et donc du coup c'est vraiment bien foutu alors il est sorti pendant que j'étais enceinte et ça m'a énormément rassurée Donc c'est ces deux livres-là, A vélo en famille et Prends ma roue, qui ont été un peu révélateurs pour moi.
- Mila
Bon, à savoir, c'est à lire, je mettrai les deux liens en description, comme ça vous pourrez les trouver pour les lire à votre tour. Et est-ce que tu as encore des projets à venir de Voyages en famille ?
- Laurène
Oui, évidemment, mais il y a rien d'acté encore. En fait, j'aimerais bien, cette année, en 2025, partir plus sur... un peu plus de projets persos parce qu'en fait, dernièrement, d'un point de vue pro, on a beaucoup voyagé de manière à vélo mais justement pas d'un point de vue perso. Voilà, donc faire plus de voyages complètement libres.
- Mila
Ok, on suivra les prochaines aventures alors sur Un Monde à Vélo. Merci beaucoup Mila pour ton témoignage et tous tes conseils. Je pense que ça va pouvoir aider Plein de parents qui ont envie de se lancer dans le voyage à vélo. Il y a plein de conseils pratiques. Et puis, c'est assez inspirant aussi de voir que c'est possible. Donc, merci beaucoup. On peut retrouver tous tes articles sur ton site Un Monde à Vélo. Il y a beaucoup, beaucoup de choses à lire. Je vous incite vraiment à aller le voir. Et puis, à très bientôt pour de nouvelles interviews sur la Sportive Outdoor. Merci d'avoir écouté cet épisode.
- Speaker #2
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