- Speaker #0
La Sportive Outdoor, le podcast. Bonjour à toutes, aujourd'hui je reçois Sibylle Codet, photographe et blogueuse voyage sur NoCœur Voyageur qui va nous raconter sa toute première expérience de bikepacking. Sybille est partie seule pendant deux jours dans la vallée de la Somme et va partager avec nous son envie d'exploration, pourquoi elle s'est lancée, mais aussi ses doutes, ses découvertes et ce que ce voyage à vélo lui a apporté. Bienvenue Sybille, est-ce que tu veux bien te présenter déjà ?
- Speaker #1
Bonjour à tous, salut Lorraine, merci de m'avoir proposé en tout cas de partager mon expérience. Moi je suis blogueuse voyage, créatrice de contenu, photographe aussi. Depuis maintenant 2018, le blog il est né avec l'idée de partager auprès de personnes qui sont un peu comme moi, curieuses, de vouloir un petit peu découvrir ce qui se passe. à côté de chez soi, mais aussi un peu partout dans le monde. On a créé des carnets de voyage avec mon compagnon, Sylvain. Et puis la particularité aussi, c'est qu'on a une petite fille, Margot, qui nous accompagne dans la plupart de nos aventures. Donc voilà, l'idée, en fait, nous, le fil rouge, c'est un petit peu les choses authentiques, simples, la nature, bien sûr, mais aussi de pouvoir essayer des choses, expérimenter, se découvrir.
- Speaker #0
C'est un beau programme ça. Ça veut dire que tu voyages beaucoup, mais à la base tu voyages pas du tout à vélo. Et qu'est-ce qui t'a donné envie de te lancer dans le voyage à vélo ?
- Speaker #1
C'est un petit peu, je crois, le sentiment de liberté. C'est un petit côté grisant. Et puis en fait, l'idée c'était aussi de pouvoir repousser ces limites. Ce voyage, on avait prévu de le faire il y a quelques temps avec mon compagnon, mais ça ne s'est pas fait pour des raisons de santé. Donc j'avais mis ça sur un petit coin de ma tête. Et puis l'été dernier, il était prévu qu'on fasse un petit itinéraire plutôt sur une semaine. Et puis à nouveau, ça n'a pas pu se faire. Pourtant on était prêts. C'est marrant, lui, il avait acheté un gravel et il m'avait dit « j'aimerais beaucoup que tu puisses m'accompagner » . Alors moi, le gravel, la position un peu allongée, je ne connais pas du tout. Alors, il a fallu un peu se lancer. Et puis, très vite, j'ai pris mes repères. Et puis peut-être, cette été, une semaine avant de partir, ça n'a pas pu se faire. de très bon en tout cas personnel et puis moi c'est vrai que j'avais beaucoup travaillé c'était un peu je sentais que j'étais un peu au bord un peu de l'épuisement et puis je me suis dit mince Senay m'a dit bah mais pourquoi tu le fais pas toute seule pourquoi tu y vas pas et je lui dis bah pourquoi pas d'ailleurs je me suis pas sentie légitime quoi je me suis dit ah j'y arriverai pas tu vois le côté et du coup je me suis dit mais en fait j'ai un terrain de vie idéal juste en bas de la maison nous on habite donc dans la Somme à côté de la maison on est dans les ortillonnages c'est genre de marais poids de vin des marais avec plein plein d'eau etc et on a une vélo route qui passe juste en bas de la maison en fait il n'y a pas à se tromper c'est toujours tout droit et toujours tout droit c'est la mer donc Je le connaissais, ce terrain. Je me suis dit, allez, lance-toi. Donc voilà, c'est parti un petit peu comme ça.
- Speaker #0
Tu vois, c'est un enchaînement. Et c'est intéressant aussi le fait que toute seule, à la base, spontanément, tu disais non, je ne peux pas le faire. Mais finalement, tu as osé te lancer. C'est chouette. Et donc, tu as partiellement répondu, mais j'allais te demander comment tu as choisi l'itinéraire. En fait, du coup, tu as pris l'itinéraire en bas de chez toi et qui est un itinéraire... connue des cyclistes qui est facile.
- Speaker #1
Oui, c'est un itinéraire que j'avais déjà... En fait, j'avais besoin aussi, je pense, de prendre confiance, tout simplement. Et donc, comme c'était un itinéraire que je connaissais déjà, je m'étais dit, de toute façon, ça va aller, il n'y avait pas de difficulté puisque de toute façon, tu longes le canal. Il n'y avait pas de montée, c'était un peu toujours tout droit. Déjà, en fait, je m'étais dit, le fait de ne l'avoir jamais fait, déjà, tu vois, ça m'a mis quand même... en confiance. Et puis, oui, c'était tout de même, tu vois, accessible même d'un point de vue, on va dire capacité sportive, sur l'endurance, tu vois. J'avais été posée aussi ces questions-là. Et puis, je n'avais pas besoin non plus de prendre un paquetage très grand, tu vois. En fait, c'était aussi ça, mon interrogation, c'était de se dire, il fallait que je puisse... Ne pas trop me charger, en fait. Tu vois, au niveau du pactage, on en parlera après. Mais c'est vrai que je m'étais dit, ouais, une nuit, c'était déjà très bien, tu vois, pour pouvoir me lancer, en fait. C'était ça, en fait, l'idée.
- Speaker #0
C'est une super idée, parce qu'en fait, quand t'as jamais fait comme ça quelque chose, en général, c'est vrai qu'il y a pas mal de petites choses sur lesquelles t'as un peu peur. Tu te dis, déjà, je vais faire du vélo toute seule, pendant deux jours. Où est-ce que je vais dormir ? Quel va être mon itinéraire ? Et je trouve ça génial de se dire, déjà, le côté itinéraire, ça, allez, je prends un truc qui est facile, comme ça, déjà, j'élimine la peur, l'itinéraire, et comme ça, tu te concentres sur le reste, à la limite. Mais je trouve la démarche, elle est chouette, quoi, d'essayer de se dire, allez, je me facilite la vie sur toute une partie, et comme ça, je me concentre sur l'essentiel, et au final, tu le fais. Donc c'est top, quoi. Et est-ce que t'avais prévu... Où est-ce que t'avais prévu de dormir ? Est-ce que t'avais... Déjà, est-ce que t'étais en tente ou à l'hôtel ? Et est-ce que t'avais planifié vraiment là où t'allais dormir pendant le week-end ?
- Speaker #1
Ouais, en fait... J'avais prévu la tente. La tente, c'est pareil. J'avais une tente, mais moi, les souvenirs de monter une tente, c'était il y a longtemps, quand j'étais étudiante. Bon, ça va. Je trouve que maintenant, les choses sont plutôt très bien faites. Beaucoup plus simples. Donc ça, c'est revenu très vite. Piliers, dépliers, ce n'était pas trop un souci. Donc la tente. Et en fait, je connaissais déjà un terrain où je pouvais être... chez un agriculteur. Donc du coup, je pouvais me caler un petit peu dans un champ sans trop gêner, en sécurité, tranquille. Donc ça, ce n'était pas trop un souci. Ça s'est trouvé vraiment facilement. Mais c'est vrai que comme j'avais pu pouvoir repérer un pied-à-terre clairement identifié, ça, c'est quelque chose qui me rassurait vraiment. Et aussi d'être rassurée d'un point de sécurité. Tu vois, quand tu es une femme, il y a plein de choses qui te... Moi, je me suis posé beaucoup plus de questions qu'il y a quelques années, tu vois, où ça ne me dérangeait pas d'aller crapahuter à droite et à gauche. Là, en fait, quand tu voyages tout seul et que tu es une femme, c'est les autres qui te renvoient que tu es une femme.
- Speaker #0
Je ne sais pas comment on peut dire ça. Complètement, je vois très bien. Je pense que les auditeurs y auront très bien aussi.
- Speaker #1
Ils te renvoient, en fait, toi, ça ne te dérange pas, tu as avec ton vélo, etc. Et souvent, en fait, tu es un peu plus à l'écoute. T'es un peu plus en lien avec la nature, tu vois, et en connexion aussi avec les autres, plus attendu, que si tu voyages à deux ou à trois. Quand t'es à deux, t'es à deux, donc en fait, tu te complètes. Quand t'es toute seule, en fait, je trouve que t'es plus en connexion avec ce qui se passe autour de toi, tu vois. Et en fait, je me souviens, quand je me suis arrêtée faire une pause, il y avait des pêcheurs et des marcheurs qui marchaient, qui étaient sur le long du canal de la Somme. Et en fait, moi, j'étais tranquille. Je me calais, etc. Finalement, j'avais mon temps. Et en fait, il te regarde un peu, à l'air un petit peu interrogatif. Il te dit, ce qu'elle fait, c'est quelqu'un. Tu vois ?
- Speaker #0
C'est vrai que c'est pas le moment de les réagir, c'est pas le moment de les réagir.
- Speaker #1
J'aurais été un homme, peut-être, que ça aurait été une autre attitude. Là, en fait, je ne me suis pas sentie du tout en insécurité. Mais c'était un regard un petit peu curieux. En fait, un peu questionnant. Bonjour, tu vois, qu'est-ce que vous faites ? Vous allez où ? Ah, c'est bien.
- Speaker #0
C'est vrai que c'est rigolo, c'est plus interrogatif. Je pense qu'un homme, ils vont plus se dire, bon, c'est normal, il fait du vélo. Là, il y a plus ce côté, ah bon, t'es une femme, t'es toute seule et tu fais du vélo, t'es sûre ?
- Speaker #1
La même chose, tu vois, quand tu prends des photos, quand tu prends des photos, des fois, t'as envie d'être un petit peu tranquille à prendre le truc et tout. Je suis souvent toute seule parce que je vais un petit peu plus loin, etc. Et les gens, en fait, ils t'interpellent. Ils te disent « Allons, prenez quoi ? » « Ah, d'accord ! » Alors qu'en fait, quand t'es deux, les gens, ils...
- Speaker #0
Oui, c'est vrai, ça change complètement la manière d'interagir. Et en plus, c'est vrai que t'as quand même régulièrement, là, je sais pas si tu l'as eu sur ce voyage-là, mais moi, pour voyager quand même pas mal à vélo toute seule, je pense que t'as aussi plein de gens qui, du coup, te renvoient à leur peur. Donc toi, t'étais dans un mood... vraiment tranquille et tout. Et là, t'as quelqu'un qui vient te parler et qui te dit « Ah bon, mais vous voyagez à l'eau toute seule, mais vous n'avez pas peur ? » Et le fait qu'on te dise tout le temps « Vous n'avez pas peur ? » , parfois, tu finis par avoir peur, quoi. C'est dangereux ici,
- Speaker #1
parce que je me sens plutôt bien.
- Speaker #0
C'est ça. Et au niveau de ta préparation, est-ce que tu avais déjà le vélo ? D'après ce que je comprends, tu l'as acheté peu de temps avant, finalement, le gravel. Et qu'est-ce que tu avais comme matériel ? Parce que du coup, tu as dû t'équiper un vélo, sacoche, équipatant, chaussette.
- Speaker #1
Oui. Alors, la tente, on s'équipait en tente. Du V, en fait, ce qu'il fallait, c'est des choses compactes. Parce qu'il y avait des choses qu'on avait, mais pas forcément compactes.
- Speaker #0
L'attente de 2 secondes, ça rentre pas par exemple.
- Speaker #1
Ça va être très drôle. Tu vois ? Avec derrière. Ça va être très drôle. Et une prise au vent assez intéressante aussi peut-être. Non, ce qui m'a posé le plus de problèmes, ce sont les sacoches. Parce que moi, j'ai un petit gabarit. Je fais 1m60. Donc mon vélo, je crois que c'est même un XS. C'est un petit modèle. Et en fait, sur les sacoches, sur l'allée, au bout d'un moment, j'ai bien senti qu'il y avait un frottement sur les rayons. Donc en fait, au niveau du cadre, ça ne rentrait pas trop. On a essayé de trouver des astuces. En fait, il m'a vraiment bricolé. Et je me suis dit, je n'étais pas encore allée, il me restait quelques kilomètres. Je me suis dit, je vais me vautrer. Parce qu'en fait, je sentais qu'il y avait une espèce de déséquilibre, tu vois. Je m'étais vraiment... En fait, c'est vrai que comme j'ai l'habitude quand même de voyager, mais pas forcément au backpack, mais on est quand même minimaliste dans le matériel que tu peux emmener. Donc, j'avais pris franchement le minimum parce qu'en fait, j'étais un petit peu embêtée par rapport aux sacoches que je n'avais pas trouvées. D'ailleurs, je ne les ai toujours pas trouvées, tu vois. Et du coup, à un moment donné, j'ai dû m'arrêter plusieurs fois parce que les sacoches, eh bien... Elle se cassait la gueule, concrètement.
- Speaker #0
Elle a galéré. C'était quoi comme sacoche ? Du coup, tu avais pris une sacoche de sel, une sacoche de cadre, peut-être une sur le guidon ?
- Speaker #1
Sur le guidon, à l'arrière, tu vois, au niveau de la selle. Et puis, au niveau du cadre. Donc, il y en avait trois, tu vois.
- Speaker #0
Et qu'est-ce que tu avais pris comme... En fait, comment tu les avais sélectionnées ? Et qu'est-ce que tu as pris comme marque ?
- Speaker #1
Alors, la marque, je ne m'en souviens plus. Mais en fait... Je n'ai pas forcément pensé sur le coup à mesurer. Je me suis dit, c'est bon, ça va aller, etc. Et puis au moment où on les a reçus, ça devait être une semaine avant le départ. Je m'étais dit, je ne peux pas ne pas le faire, Martin. En fait, j'étais gonflée à bloc. J'attends une bonne année. Comme en l'infant, où tu te dis, non, mais c'est pas bon, on va pas à nouveau, pour la troisième fois, dire, on ne le fait pas. Moi, j'étais préparée dans ma tête. Et en fait, c'était aussi un moment pour moi. De toute façon, je me suis même pas dit, on va les renvoyer, etc. Je me suis dit, ça va le faire, ça va le faire.
- Speaker #0
Je te rassure, c'est un truc hyper classique. En fait, je pense qu'on a, dès qu'on a... Quand on est une femme ou quand on est... C'est pas forcément lié au fait d'être une femme, mais juste quand on n'est pas très grand. mais tu vois, je suis un peu plus grande que toi, mais j'ai quand même le problème, on a vite ces soucis de sacoche, et je trouve qu'en tant que débutant, c'est un truc auquel on ne pense pas, on ne se dit pas, tiens, je vais mesurer, parce qu'on se dit, c'est bon, c'est fait pour, ça rentre, alors que pour le coup, moi j'en ai étudié plein pour voir ce qui rentrait sur mon vélo, et en général, il y a peut-être 80% des sacoches qui, de toute façon, ça ne passe pas, même dans un cadre taille S. Donc c'est vrai que ça, c'est un bon conseil aussi pour débuter. C'est vraiment de vérifier, mais de mesurer pour être sûr que la sacoche, elle passe. Après, c'est une galère. En fait, si ce n'est pas bien fixé, ça peut toucher. Ce n'est pas du tout pratique. Parfois, on n'y arrive même pas du tout à l'accrocher. Mais c'est un truc important qu'on ignore en général. J'ai essayé de faire une petite vidéo là-dessus, d'ailleurs.
- Speaker #1
Non, mais c'est vrai. En fait, c'est vraiment l'un des aspects, tu vois. En fait, j'avais peur de la crevaison. Je m'étais dit, si je crève, comment je vais faire ? Après, je me dis, de toute façon, on verra. Mais le coup des sacoches, je ne l'avais pas vu venir. Je me suis dit, truc tout bête. Je me suis dit, tu l'as reçu, tu es génial, tu n'as plus qu'à les fixer. C'est censé être pratique. Finalement, je ne suis pas encore optimisée. Je ne suis pas encore optimale.
- Speaker #0
Oui, je suis d'accord avec toi. Ce n'est pas si simple. Ça a l'air tout bête. Finalement, acheter une valise, c'est plus simple. Et le problème mécanique, ça, je pense que c'est un peu la plus grande peur de toutes les personnes qui débutent avant de se lancer. En vrai, c'est vrai qu'une fois que ça nous arrive, idéalement, on peut se préparer un peu à l'avance en participant peut-être à un petit atelier ou en regardant quelques vidéos YouTube. Mais c'est vrai qu'au pire, globalement, si ça nous arrive, on sort cette petite vidéo avec un tuto, en général, on trouve. Et si on est sur un itinéraire qui est assez passant, au pire, il y aura quand même toujours quelqu'un pour nous aider. Il faut aussi se dire ça. Je ne dis pas de ne pas y aller préparer du tout, mais c'est vrai que globalement, à moins d'aller rouler dans le désert, si on se trouve sur une première expérience, comme ça, on va trouver. C'est bien que ça t'ait pas freiné, en tout cas, ça fait plaisir. Et est-ce que t'avais suivi des... Je sais pas, t'avais des ressources qui t'ont aidé ou des conseils de certaines personnes qui t'ont aidé, soit à te préparer, soit un peu franchir le pas ?
- Speaker #1
Ah... Je vais pas dire spécifiquement, parce que le trajet, je le connaissais, et puis il est pas... C'est un trajet qui va être quand même familial, tu vois. Ça se fait quand même facilement. C'est vrai que je me suis dit, en revenant de cette aventure-là, ça m'a quand même donné envie d'en faire d'autres. Avec Sylvain, on s'est dit qu'on allait certainement s'inspirer de ce qui a déjà été fait, notamment en termes d'étapes. Qu'est-ce que tu peux avaler, en gros, par jour ? Des choses raisonnables, sans que ce soit... L'idée, ce n'est pas de rouler pour rouler et de faire de la performance. En tout cas, moi, ce que je recherche, c'est plutôt de prendre le temps et de découvrir un paysage autrement. C'est vrai que c'est toujours inspirant d'avoir des retours d'expérience, en tout cas sur ce qui est faisable, sur les spots à voir aussi à côté, parce qu'on aime bien aussi pouvoir... visiter, découvrir des endroits un petit peu moins connus.
- Speaker #0
C'est tout l'intérieur aussi. C'est vraiment la partie découverte et tourisme. T'es à vélo, mais ça t'empêche pas de faire des arrêts. Tout à fait. Il y a de plus en plus de ressources, en plus, je trouve, sur le sujet. Évidemment, il y a les blogs, mais il y a aussi tous les sites type Komoot, etc. Des quatre lents outdoor, ce genre d'appli qui permettent aussi de trouver des itinéraires, d'avoir des retours d'expérience. Ça devient un peu plus facile qu'avant, je trouve. c'est plutôt chouette, ça donne plein d'idées et quelles étaient tes principales appréhensions avant de te lancer ?
- Speaker #1
c'est en fait c'est de se dire que c'est de se lancer pour la première fois à un moment donné quand t'as jamais fait tu te lances un petit peu dans l'inconnu donc en fait c'est aussi de se dire cette aventure c'est une aventure que je devais faire à deux finalement je me retrouve tout seule de quel côté tu le prends ? est-ce que tu prends le côté positif des choses ? comment tu peux rebondir sur ça ? en disant non finalement on ne va pas le faire là en fait je me suis pris le parti de me dire finalement c'est l'opportunité de faire quelque chose pour moi que je voulais faire depuis longtemps donc mon appréhension c'était de plutôt oser C'était ça, en fait. Et puis, de se retrouver aussi seule avec soi-même. On est tout le temps... Tu vois, pour le coup, moi qui... Alors, tu le sais, dans notre travail, etc., on partage sur les réseaux sociaux, tu vois. Ça fait aussi partie du job. Mais là, pour le coup, je crois qu'il est fait juste pour le débat. D'ailleurs, on avait parlé ensemble. J'ai rien vu, en fait, non, parce que j'ai quasiment rien partagé, en fait. Et c'était aussi le plaisir de se dire, je n'ai même pas pris mon boîtier, je n'ai même pas pris mon appareil photo, j'avais juste mon téléphone. Et le plaisir de pouvoir juste, d'une fois là, être seule avec soi-même, ça. Ça, c'est quelque chose qu'on n'a pas forcément l'habitude de faire. Et de gérer ça, de gérer le regard aussi des... des autres, c'était quelque chose que j'appréhendais un petit peu. Et puis aussi, ma capacité à me lancer. On a beaucoup de copains blogueurs qui ont l'habitude de faire ça, etc. Nous, c'est quelque chose qui nous fait envie depuis très longtemps, mais on n'a pas le temps. Ou alors, on ne se sent pas trop... Alors, c'est débile de dire ça, mais on ne se sent pas trop légitime. Est-ce que je peux ? Est-ce que je suis en capacité ? Etc. Donc, tu vois, c'est plein de choses un petit peu sur le fait d'oser aller vers l'inconnu. Mais ça amène toujours beaucoup de choses positives, en tout cas pour soi-même, je trouve, de pouvoir mieux se connaître. En tout cas, ça fait du bien de se retrouver avec soi-même, je trouve.
- Speaker #0
Carrément, oui.
- Speaker #1
Très positif, ça nous apprend du coup à être zen, à plus se faire confiance, à relativiser aussi les choses. Je trouve que l'espace-temps, on ne le vit pas du tout de la même façon.
- Speaker #0
Là, t'en as vraiment profité pour toi, quoi, sans chercher à partager des choses. Juste t'as vécu ce moment pour toi et tu gardes tes souvenirs et voilà, quoi. Est-ce que le côté voyager seule, c'était aussi quelque chose qui te faisait un peu peur ou que t'avais peut-être déjà fait, mais pas à vélo ? Non,
- Speaker #1
je ne l'avais jamais fait. Je ne l'avais jamais fait. Et en même temps, tu vois, j'en avais déjà parlé avec... avec mon compagnon, avec Sylvain. Et on s'est toujours dit, de toute façon, un voyage, c'est fait pour être partagé. Du coup, je suis revenue un petit peu changer. Je me dis, oui, mais en même temps, ce n'est pas du tout la même chose. En fait, il y a ce que je disais tout à l'heure. Quand tu voyages seule, tu es plus en connexion, je trouve, paradoxalement, avec les autres et avec toi-même. Et tu es plus... à l'écoute de ce qui pourrait se passer à l'extérieur. Et tu fais aussi plus de rencontres. Tu vois, moi, j'ai fait quelques rencontres, tu vois, ou alors quand tu te poses à Saint-Valéry avec ton vélo sur le côté, en terrasse, et les gens se disent « Ah bon, ben là, vous allez où ? » J'avais pas non plus très très loin, mais tu sais, c'était rigolo, quoi, tu vois. Et du coup, je m'étais dit...
- Speaker #0
Peu importe, en fait, ça fait des contacts et c'est sympa.
- Speaker #1
Mais clairement, si j'avais été avec quelqu'un, on ne se serait pas forcément arrêtés. Et du coup, je me suis dit... Ça m'avait donné envie. Je me suis dit, en fait, je pourrais continuer. En fait, je m'étais dit, je pourrais continuer encore l'aventure. Du coup, voyager seule, c'est quelque chose de... Je trouve que c'est une aventure assez positive. Ça, c'était vraiment une vraie découverte. comme tu disais, un petit peu d'appréhension et au final, je me dis, je renouvellerai bien l'expérience.
- Speaker #0
Est-ce que ton entourage, Sylvain, t'a encouragé à y aller toute seule ? Est-ce que tu as eu d'autres réactions ? Je ne sais pas, même ta fille déjà ? Ta famille ou des amis qui ont eu des réactions un peu diverses ? Est-ce que tout le monde t'a encouragé ? Ou il y a qui se disait, t'es sûre ?
- Speaker #1
Mes parents, c'était toute seule, t'as pas peur ! C'est ça. Mais c'était surtout, mais pourquoi ? Mais pourquoi tu ne vas pas avec un tel ? Mais pourquoi Sylvain n'y vient pas ? Mais pourquoi, tu vois ?
- Speaker #0
C'est vrai que ça, c'est un truc que je trouve assez étonnant. C'est que cette réaction-là, en fait, j'y repense, je l'ai eue assez souvent aussi. Et en fait, les gens ont l'impression assez souvent que si tu y vas toute seule, c'est qu'il y a un problème. Genre, mais pourquoi tu ne vas pas avec Sylvain ? Enfin, du coup, je ne sais pas, à la limite, ils s'imaginent que tu es en instance de divorce, quoi. C'est pourquoi tu ne vas pas avec telle personne que vous êtes fâchés. Non, mais en fait, ce n'est pas la question. C'est juste que là, tout de suite, j'ai envie de le faire tout seul. Ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas un prochain voyage que je ne vais pas avoir envie de faire à dos. Mais les deux peuvent cohabiter.
- Speaker #1
Exactement. En fait, c'est marrant. L'imaginaire, en tout cas, des gens, ça renvoie à quelque chose d'un peu négatif. J'ai eu des potes qui m'ont envoyé me dire « Ah, super, génial ! » Ça m'était extrême. On me dit « Oh, de fou ! » tout, tu vois, alors c'était pas non plus, tu vois, ça représente à peu près 60 kilomètres allés, tu vois, donc ça va, tu vois.
- Speaker #0
Ouais, mais c'est chouette, c'est un peu importe le nombre de kilomètres, je trouve.
- Speaker #1
Entre la représentation des gens, tu vois, c'est assez rigolo, ouais, mais c'est vrai que quand tu me suis dit à mes parents, puis certains amis me disaient « Mais pourquoi ça va pas avec Sylvain ? » Là, il n'a pas de congé. Moi, je l'ai transformé. Normalement, on devait partir à deux. C'est une bonne chose qu'il ne soit pas là, qu'il m'entende. C'est entre nous. Mais de pouvoir transformer ça, franchement, je te conseille. C'est vraiment très positif, je trouve, pour soi. Pour moi, ça m'a beaucoup apporté.
- Speaker #0
Et pendant les deux jours, comment ça s'est passé ? Comment tu te sentais pendant les deux jours en solo sur le vélo ? T'étais bien ? T'as eu des petits trucs qui t'ont étonnée ?
- Speaker #1
Ben écoute... J'ai pris mon temps, en fait. J'ai vraiment pris mon temps. J'avais même pris, tu vois... Alors, moi, j'adore bouquiner. Donc, j'avais même pris des bouquins pour m'arrêter sur les bords. J'avais pris aussi des petites bières, tu vois, des petites bières, sur le bord de pontons et tout. Alors, franchement... Je crois qu'en fait, ce qui m'a marquée, c'était mon objectif, c'était de ne pas courir partout comme je le fais parfois pour prendre des photos, pour faire du contenu, etc. Et d'être des fois un peu à côté des choses, d'avoir un peu la tête dans le guidon. Alors là, j'avais le guidon, mais je n'avais pas la tête dedans. Et de prendre un petit peu, de m'écouter en fait, d'aller un petit peu à mon rythme. en fonction de mes envies. Et ça, c'était vraiment appréciable. En tout cas, je l'ai vécu comme ça.
- Speaker #0
C'est la grande liberté du voyage où tu t'arrêtes quand t'as envie. Et là aussi, d'ailleurs, quand t'es tout seul, tu prends juste tes décisions avec toi-même. Donc, mine de rien, même si c'est pas toujours hyper contraignant d'être à deux et de décider quand on fait les pauses, là, t'es tout seul. Donc, tu te dis, allez, c'est bon, je m'arrête. Est-ce que t'as eu des choses imprévues durant ton voyage ?
- Speaker #1
Côté imprévu, c'était les fameuses sacoches. Des fois, je m'étais même dit je vais m'en séparer. Je n'avais pas de prix de sac à dos. Je me suis dit si j'avais un sac à dos, j'aurais pu... J'ai failli les balancer à un moment donné.
- Speaker #0
Je vais m'en séparer.
- Speaker #1
Finalement, je n'ai rien là-dedans. J'avais trop peur de tomber. Sur le retour, j'ai eu peur. Ça m'a fait rire parce que ce n'est pas arrivé. Mais je m'imaginais le scénario, la nana qui se prend la sacoche dans les bidons, qui fait un petit roulé-boulé, puis qui se retrouve dans la somme, récupérée par un pêcheur. Mais oui, elle a voulu faire du vélo tout seul, c'est une femme.
- Speaker #0
Sans doute, j'ai des titres comme ça.
- Speaker #1
J'imaginais le petit scénario comme ça, ce n'est pas arrivé. Mais tu vois, c'est vraiment le seul petit couac qui... La seule petite poussière, c'était peut-être l'histoire des sacoches, mais sinon, tout roulait.
- Speaker #0
Ce qui rejoint un autre conseil qui est souvent donné, mais qui est quand même assez juste, c'est le fait d'essayer de tester le matériel au moins sur une sortie avant, parce que tu t'en serais rendu compte si tu avais testé. Après, la suite, tout à fait. Quand tu entres en last minute, tu ne peux pas réajuster. Au moins, ça te servira d'expérience. Si tu achètes de nouvelles sacoches, je pense que tu t'y prendras un peu en amont et tu testeras.
- Speaker #1
Tu vois, j'avais testé. C'est marrant parce que ce que tu dis, c'est vachement important. Tu vois, la tente, par exemple, j'avais testé. On avait testé dans le jardin. C'est-à-dire, je l'ai testé, tac, tac, tac, tac, et puis de la remballer, machin, là, là. On s'est même chronométré avec Margot. Elle était là, elle me dit « Vas-y maman, je t'ai chronomé avec tout. » Je dis « Ouais, c'est bon ! » Bon, c'était bon. Par contre, les sacoches, je ne les ai pas mises. Je me disais « C'est le truc basique, simple. Tu les ranges dans un sac à dos, puis après, tu les fixes. » Elle n'en a pas du tout. Donc, c'est vrai, si j'avais un conseil à donner, c'est de pouvoir s'entraîner sur des petites distances. Ça m'aurait évité quelques sueurs froides sur le retour.
- Speaker #0
Et je t'ai pas demandé aussi, à la base, est-ce que tu faisais déjà un peu de vélo parce que, par exemple, t'en fais, je sais pas, dans ton quotidien, dans tes déplacements ? Ou que t'en as toujours fait un petit peu, mais comme ça ? Enfin, d'où tu partais, en fait ?
- Speaker #1
Alors moi, le vélo, je l'utilise... Alors, j'ai un vélo électrique, tu vois, que j'utilise pour me rendre, je veux dire, en ville, puisque j'utilise, en fait, le chemin du Halal, j'ai 5 kilomètres à faire, et je me déplace quasiment tout le temps à vélo. Donc sur une position, on va dire, ordinaire, tu vois.
- Speaker #0
Un peu droite.
- Speaker #1
Un peu droite, tu vois. Donc en fait, j'ai cet usage-là du vélo. Je trouve ça toujours, à chaque fois, je trouve ça toujours très pratique. Enfin, franchement, ça me dit qu'à chaque fois, je me dis « Ah, c'est génial ! » À chaque fois, franchement, je me dis « Mais quel bonheur de se dire que je n'ai pas à traverser, à être dans les boutons. » à trouver une place pour me garer, tu vois. Et quand je prends des fois la voiture, je me dis, ah là là, je peste toujours un petit peu parce que je me dis, j'ai l'impression de perdre mon temps, quoi.
- Speaker #0
Là, en fait, surtout que franchement, le chemin, il est vraiment à deux pas de la maison. Donc, tu vois, c'est vraiment un vrai confort. Après, le gravel, tu vois, je trouve que je ne l'ai pas pratiqué assez longtemps, tu vois. Surtout sur la position allongée, je me sens toujours un petit peu, parfois un peu contractée, tu vois, sur une position qui, pour moi, n'est pas encore tout à fait naturelle. Et aussi sur le fait d'avoir tes mains, en fait, j'ai l'impression que tu vois, en termes de stabilité, c'est un peu plus sensible en fait que le guidon que j'ai en fait habituellement. Je ne sais pas si tu vois ce que je veux dire.
- Speaker #1
Ouais, c'est à toi. Ouais.
- Speaker #0
En termes de... J'ai l'impression que c'est un peu plus sensible, tu vois, sur certains virages. Donc, je suis un petit peu nojiste, tu vois, pour... pour le gravel, ouais. C'est surtout la position, en fait.
- Speaker #1
Oui, c'est vrai qu'à la position, il faut un peu s'habituer au truc. Après, si ça traite vraiment des contractions, il ne faut pas hésiter à aller voir quelqu'un. Il peut y avoir des problèmes de posture. C'est assez sensible là-dessus. Mais de base, c'est clair, quand on s'y met, ça fait bizarre. Même si on a fait pas mal de vélos avant, mais qu'on était toujours avec des guidons droits. où le jour où on passe à cette position qui est quand même un peu plus sportive, avec un guidon qui est différent, c'est vrai que ça peut être bizarre. C'est quand même pas le même équilibre exactement.
- Speaker #0
Ouais, ça demande un petit peu, je trouve, de pratique, même, tu vois, pour... Moi, j'ai des petites mains, donc pour l'écrire, en fait, des fois, d'être un peu... Ça me demande un petit peu plus d'anticipation, tu vois.
- Speaker #1
Et ton vélo, comment est-ce que tu l'as choisi, d'ailleurs ? Parce que c'est pas évident, en plus, de s'y retrouver parmi tous ces gravoles.
- Speaker #0
Je suis d'accord. Alors, en fait, il y a un magasin de vélo à la maison, tu vois, où ils font la marque Lapierre. Vous allez regarder un petit peu, je trouve que c'était pas mal, tu vois, comme marque et tout. Et puis, en fait, j'ai réussi à avoir une super offre, en fait, sur Internet. Alors moi, tu vois, j'ai commandé mon vélo, mon gravel en kit sur Internet qui est arrivé démonté et tout. Et en fait, je suis allée voir... Je suis allée voir le Rwanda en me disant « Est-ce que vous pourriez me le monter ? » Et du coup, il m'a regardée en me disant « Vous l'avez acheté en kit ? »
- Speaker #1
Je lui ai dit « Oui. »
- Speaker #0
Je voyais sa tête un petit peu à l'envers. C'était rigolo.
- Speaker #1
Tu adorais.
- Speaker #0
Et du coup, je lui ai dit « Est-ce qu'en plus, vous pourriez me le mettre à ma taille ? » Au niveau de la potence, tout ça. Donc en fait, il a pris mes mesures, il me l'a réglé et tout. Et je me suis repartie avec. Ça s'est fait. Ça s'est fait comme ça. Mais c'est quand même... Ça demande quand même... Ça demande quand même un investissement, tu vois. Je trouve que... Je suis assez contente, en tout cas. C'est un beau vélo.
- Speaker #1
Trop bien. Et est-ce que ce premier voyage, déjà, ça a changé un peu ta manière de voir peut-être le bikepacking, de l'envisager ? Et est-ce que du coup, tu as envie de recommencer, soit en solo, soit à deux, soit plus d'ailleurs ?
- Speaker #0
Oui, ça a changé quand même. Je me dis qu'il faut quand même un tout petit peu de préparation, ne serait-ce que pour les sacoches. Après, moi, ça m'a trop donné envie de recommencer. Moi, j'aime beaucoup le côté… Je crois que c'est vraiment ce qui me définit, c'est la liberté. C'est pouvoir repousser un petit peu des limites. Et puis… Et puis, être encore plus en contact avec la nature, ça, c'est vraiment quelque chose qui est très agréable. Et puis, oui, bien sûr, après, j'aimerais bien le partager avec Sylvain quand ce sera le bon timing. Et puis, pourquoi pas, tu vois, avec Margot, là, elle peut être quand même pas mal, tu vois. Et je trouve que ça pourrait être quelque chose d'assez sympa, tu vois, quand il y a... Ouais, je trouve que c'est un voyage dans le voyage. C'est ça qui est aussi intéressant, tu vois. C'est comme quand tu marches, tu vois. C'est autre chose, en fait. Ça amène autre chose. Et puis en plus, je trouve que c'est assez... L'effort, même s'il est mesuré, c'est un côté très satisfaisant. Je trouve que ça fait du bien à l'esprit, ça fait du bien au cœur, ça fait du bien au corps. C'est quelque chose d'assez positif.
- Speaker #1
C'est un ensemble, effectivement. Je suis d'accord avec toi. Le tout fait du bien, en fait. Est-ce que tu as déjà une idée de destination alors ? Ou alors même si ce n'est pas Calais, mais des parcours, des itinéraires qui te font un peu rêver ou tu aurais envie d'aller ?
- Speaker #0
ça fait longtemps qu'on avait envie de faire la vélo maritime tu vois on peut y aller directement en plus il y a un petit peu de falaise ça monte et ça descend c'est vrai et ça c'est quelque chose qu'il nous tenterait après le temps c'est aussi ça à chaque fois par rapport à notre activité il faut que que tout, il faut que ce soit bien... Mais c'est quelque chose vraiment qui nous plairait, de faire cet itinéraire-là. Le côté un peu... C'est des sentiers un petit peu panoramiques. Donc, j'ai la mer, c'est quand même quelque chose d'assez sympa.
- Speaker #1
C'est toujours chouette. Il y a un côté sympa aussi, quand tu vois les paysages évoluer, la côte, tu passes aussi de chez toi à ensuite la Normandie, la Bretagne. C'est chouette de traverser des régions aussi comme ça.
- Speaker #0
Tu l'as déjà fait ?
- Speaker #1
J'ai fait la vélo maritime uniquement la partie dans les Hauts-de-France en fait. Donc en partant de Saint-Valéry et en allant jusqu'à, je ne me souviens plus du nom de Bredoune je crois, non ? Juste encore après, il me semble que c'est Bredoune qui est vraiment juste à la frontière en fait. Mais c'était très chouette, ouais. J'avais beaucoup aimé. Maintenant j'aimerais bien faire l'autre partie du coup, la partie Normandie-Bretagne. C'est aussi une idée, mais c'est vrai qu'il y a tellement d'itinéraires trop bien qu'il y a plein de choses à faire. Et pour terminer, petite question traditionnelle, est-ce que tu auras un message à passer ou un conseil à des femmes qui seraient un peu dans la même situation que toi à la base, qui hésiteraient un peu à se lancer, qui auraient quand même un petit peu envie, mais qui n'auraient pas forcément encore osé franchir le pas ?
- Speaker #0
Je dirais de se faire confiance en fait, d'oser et puis oui, plutôt de se faire confiance. Tout le monde a la possibilité de le faire à la capacité. À partir du moment où vous avez envie, ça vous porte haut et loin. J'ai envie de dire, dès qu'il y a l'envie, en tout cas, le reste, ça porte.
- Speaker #1
Super, merci beaucoup. En tout cas, merci pour ce partage d'expérience. Je pense que ça pourrait être bien utile pour des femmes et des hommes qui auraient envie de se lancer dans le bikepacking. Moi, je peux aussi encourager le bikepacking, mais je trouve ça chouette d'avoir ce témoignage. On voit que ce n'est pas si compliqué. Au pire, on vous plante un peu sur les sacoches, mais ça passe. En tout cas, pour Tour, tu as vraiment adoré l'expérience. Très chouette. On peut te retrouver sur ton blog Nocau en voyageur pour des aventures, pas que à vélo, du coup. Et puis à bientôt pour nous, pour de nouvelles interviews sur la Sportive Outdoor.
- Speaker #0
Merci, Lorraine. À bientôt.
- Speaker #1
Merci d'avoir écouté cet épisode. Si cela vous a plu, n'hésitez pas à vous abonner au podcast et à mettre une bonne note sur les plateformes, cela nous aide. A bientôt !