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La Sportive Outdoor - Sport Outdoor au féminin

Leslie Lejeune, championne de marche nordique et de Spartan Race

Leslie Lejeune, championne de marche nordique et de Spartan Race

35min |25/03/2025
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Description

Dans cet épisode de La Sportive Outdoor - Sport Outdoor au féminin, Laurène Philippot reçoit Leslie Lejeune, une femme inspirante qui incarne parfaitement la détermination et l'engagement dans le monde du sport féminin.


Championne de France de marche nordique et championne du monde de Spartan Race dans sa catégorie, Leslie partage avec nous son parcours unique, débutant par la gymnastique avant de s'ouvrir à des disciplines aussi variées que la marche nordique, les courses d'obstacles et le trail.


Leslie nous raconte comment elle a découvert la marche nordique ainsi que la spartan race et nous explique les spécificités ainsi que les exigences physiques des deux sports qu'elle pratique avec tant de passion ainsi que la façon dont elle s'entraîne pour être performante. Un nouveau témoignage de sportive inspirant et plein d'énergie!


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La Sportive Outdoor est un média dédié aux sports outdoor au féminin. Le magazine a pour but de mettre en avant les femmes sportives de tous niveaux, de leur fournir des conseils adaptés et de les aider à mieux se connaître pour apprendre à oser! Les maître-mots? Plaisir, bien-être et audace!


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🎵 Musique du générique:

Titre: Running (ft Elske)

Auteur: Jens East

Source: https://soundcloud.com/jenseast

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/3.0/deed.fr


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    La Sportive Outdoor, le podcast. Bonjour à toutes, aujourd'hui je reçois Leslie Lejeune, qui est coach sportif, trailuse, championne de France de marche nordique et championne du monde de Spartan Race dans sa catégorie. Autant dire une sacrée variété de sports et avec un sacré niveau. J'ai donc bien envie d'interroger aujourd'hui Leslie sur sa pratique sportive. Bienvenue Leslie, est-ce que tu veux bien te présenter ?

  • Speaker #1

    Salut ! Oui, merci de m'accueillir. Alors moi, c'est Lassie Lejeune, j'ai 40 ans, j'ai deux enfants et je suis, comme tu as dit, championne de France de marche nordique. Je suis traileuse et je suis en team France Spartan Race. Je suis aussi dans la team Iron Provence.

  • Speaker #0

    Tu vas nous raconter tout ça, ça fait pas mal de choses à dire. Et déjà, quel est ton parcours sportif ? Est-ce que tu pratiquais d'autres sports avant de pratiquer les sports que tu pratiques actuellement ?

  • Speaker #1

    Oui, je fais du sport depuis toute petite. Je suis gymnaste à la base. Rapidement, j'ai fait de la compétition à haut niveau. J'étais en sport études dès 11 ans à Créteil, sur la gym. Et après, à 13 ans, je suis partie en famille d'accueil en Bretagne pour faire du tumbling à haut niveau. J'étais aussi en équipe de France junior. Ce n'est pas très connu.

  • Speaker #0

    Le tumbling, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    Ça vient de la fédération de gym. C'est une longue piste qui fait 25 mètres de long. On enchaîne des acrobaties, des flics, des saltos, des vrilles. À la fin, on fait des doubles supérieurs. C'est très explosif, très acrobatique. Mais ce n'est pas olympique, donc ce n'est pas encore très connu. Oui,

  • Speaker #0

    effectivement, ça a l'air impressionnant. Et comment est-ce que tu en es venue à la marche nordique ?

  • Speaker #1

    Alors, la marche nordique, je l'ai découvert en passant mon diplôme d'éducateur sportif. En fait, on devait enseigner un sport d'extérieur. Et au lieu de faire de la randonnée, j'ai fait de la marche nordique. C'était le tout début. Donc, c'était en 2006 déjà. Et j'ai découvert en l'enseignant.

  • Speaker #0

    OK, donc c'est comme ça que c'est né. Et la Spartan Race, qui a l'air quand même assez différente, comment ça t'est venu ?

  • Speaker #1

    Alors la Spartan Race, c'était beaucoup plus loin. C'était là, il y a 5-6 ans, en fait. Même pas, il y a 4 ans, je dis n'importe quoi. En fait, je me suis inscrite à une compétition, à Ninja Warrior, en fait, un challenge. Et en fait, j'ai développé le haut du corps. Et après, je me suis dit, attends, c'est trop bête. Maintenant que j'ai des gros muscles, il va falloir que je trouve un sport où je peux les utiliser. Et du coup, j'ai réuni le trail, la gym et la force du corps. On sera dans les courses de Spartan Race.

  • Speaker #0

    C'est trop marrant. Est-ce que tu peux nous expliquer un peu ? Parce que je pense qu'on en parlait un peu juste avant toutes les deux. Moi, j'ai quelques images en tête parce que j'ai regardé des vidéos. Mais peut-être que certaines personnes qui écoutent n'ont pas du tout le truc en tête. C'est quoi exactement la Spartan Race ?

  • Speaker #1

    Spartan Race, c'est une course d'obstacles à la base sous différents formats. Donc là-bas, c'est quand même la course à pied. Donc, soit on part sur 5 km avec 20 obstacles, soit 10 km avec 25 obstacles, soit 21 km avec 30 obstacles, ou alors tu as carrément un ultra où là, c'est 50 km et 60 obstacles. Donc là, c'est vraiment très long. Donc voilà, après, il y a les obstacles, il y a plein de choses. Donc, il faut franchir des murs, il faut savoir faire des portées de sac de 15 kg, il faut traverser des poutres. Il faut se suspendre, traverser des obstacles de suspension à la force des bras. Il faut vraiment avoir plein de capacités physiques différentes.

  • Speaker #0

    C'est super complet. Ça veut dire qu'à l'entraînement, tu travailles un peu tout.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. On n'a pas le temps de s'ennuyer. Il y a plein de choses à développer.

  • Speaker #0

    Et je me dis qu'on va peut-être faire aussi une petite explication de marche nordique, parce que finalement, c'est peut-être un peu plus connu, mais tout le monde n'est pas familier avec le concept. Est-ce que tu peux nous expliquer ce que c'est et en quoi ça diffère aussi de la randonnée et de la course à pied ? Oui.

  • Speaker #1

    Alors, pour moi, pour le coup, la marche nordique, ça va plus être proche du ski de fond. En fait, à la base, c'est l'entraînement d'été du ski de fond. Donc, il y a une vraie propulsion par les bras, en fait, qui fait qu'il y a une technique bien particulière à apprendre. qui se fait aussi grâce au bâton. On a un gantelet qui permet de tenir la main où il y a une propulsion et une poussée au niveau du haut du corps. C'est un sport très complet qui va faire travailler le haut du corps autant que le bas du corps. Avec moins d'impact que la course à pied, mais avec une bonne dépense d'énergie. Et la randonnée, pour moi, ça n'a rien à voir. La randonnée, on va vraiment utiliser les bâtons. comme outil pour descendre, pour faire attention aux articulations, tout ça sur les dénivelés. Là, on va vraiment avoir une technique particulière de propulsion par les bâtons qu'on doit apprendre pour maîtriser le sport.

  • Speaker #0

    C'est vraiment hyper différent. Et quel... Quelles sont les principales qualités physiques dont tu as besoin pour faire de la marche nordique ?

  • Speaker #1

    C'est un sport d'endurance déjà, donc c'est important d'avoir de bonnes capacités respiratoires. Après, il faut une bonne propulsion du haut du corps, donc il faut être assez musclé au niveau des dorsaux, des triceps, c'est important. Et après, c'est un effort assez long, entre 10 et 15 kilomètres souvent les championnats. Il va falloir avoir une endurance musculaire assez importante. De tenir une poussée par les bras sur 13 kilomètres, c'est assez difficile. Après, c'est les bases de la course à pied. Il faut travailler son endurance, sa vitesse. On s'appuie comme si on préparait un 10 kilomètres en course à pied. Pour moi, c'est la même chose.

  • Speaker #0

    Est-ce que j'ai entendu que la marche nordique, c'était bénéfique à plein de niveaux ? Toi, tu la pratiques à haut niveau, mais évidemment, tout le monde ne pratique pas forcément à ce niveau-là. Mais même si on pratique à un niveau loisir, on va dire, qu'est-ce qu'il y a comme bénéfice ?

  • Speaker #1

    Alors oui, en fait, soit tu fais de la marchandise en sport santé, soit tu le fais en compétition. Le sport santé, c'est vraiment très connu. C'est vraiment le sport qu'on va faire lorsqu'on a souvent des problèmes articulaires, parce qu'il y a beaucoup moins d'impact que pour sa pied, donc ça allège vraiment le poids du corps. Et donc, on a une vraie dépense énergétique assez importante, donc c'est ça qu'on va chercher. Et le côté nature aussi, parce que du coup, on part sur des boucles en groupe, donc il y a le côté confivial. C'est plutôt un sport nature, alors qu'en compétition, c'est plutôt des boucles de 3 km qu'on va faire avec des juges tous les 150 mètres qui vont vraiment vérifier la technique, si elle est bonne, et on va chercher vraiment la performance. Donc ça n'a rien à voir, c'est vraiment deux sports différents. Et après, les bénéfices, c'est un bien-être lié. à l'activité outdoor, ça c'est chouette d'être en nature. On a une dépense énergétique qui est quand même assez importante, donc ça, ça peut remplacer un petit footing, c'est pas mal aussi. Et puis après, un renforcement musculaire de tout le corps. On a presque 80% des muscles qui travaillent, donc c'est pas mal quand on part pour une heure et demie, on a notre dose de sport et en même temps, on se muscle, donc c'est chouette.

  • Speaker #0

    C'est clair, ça fait pas mal de choses. Et comment est-ce que ça t'est venu l'idée de faire les deux ? Parce que ça a l'air, je comprends bien que... globalement, les deux font travailler pas mal tout le corps, si j'ai bien compris. Voilà, ça, t'es la maille. Est-ce qu'il y a des points communs, tu vois, sinon, qui font que t'es allée vers ces deux sports-là ou que ça t'a attirée,

  • Speaker #1

    en tout cas ? Il y a l'entraînement en course à pied, en fait. C'est vraiment ma base sur les deux sports. Ce qui me plaît, c'est vraiment m'entraîner sur la course à pied et le trail. Donc, j'aime bien développer mes capacités cardio-respiratoires. Donc, ça, c'est le principal de mes entraînements. Et après, ce qui est sympa aussi en Spartan Race, c'est qu'on ne s'ennuie jamais. On peut très bien travailler le bas du corps, le haut du corps, le cardio, sur plein de sports hybrides. Je fais autant du vélo, de la natation, je fais de la stage, je peux faire du crossfit. Donc moi, j'aime surtout faire du sport. Je me fais plaisir comme ça. Et puis après, j'aime me dépasser parce que j'ai le côté compétitrice qui est en moi depuis petite. Donc, ça fonctionne bien sur ces trois sports-là.

  • Speaker #0

    Tu as vraiment varié les plaisirs. Et tu vas nous parler, si tu veux bien, justement de la manière dont tu t'entraînes pour tout ça. Est-ce que tu as un peu une semaine type ou est-ce que ça varie ? En tout cas, comment tu mets tous ces sports-là au sein d'une semaine en général ?

  • Speaker #1

    Oui. Alors moi, je suis coach sportif aussi. Donc, du coup, je fais un peu mon expérience sur moi-même. J'apprends toujours ce que ça fait. ma troisième année que je fais des Spartan Race. Donc, j'ai fait des erreurs aussi, parce que c'est difficile d'être au top sur tous ces obstacles, en fait, d'avoir vraiment le profil de l'athlète complet qui est performant. Donc, j'essaie d'être la plus... plutôt légère. Moi, je n'ai plus un profil légère, j'ai un peu de la course à pied. Donc, du coup, je manque un peu de force. Donc, je sais que ça, je dois le travailler un petit peu. Mais aussi, plus on est fort, plus on est lourd et moins on court vite. Alors, il faut réussir à doser un petit peu le travail. Donc, moi, je vais surtout me faire mes entraînements en course à pied. Donc, je vais faire du fractionné, je vais faire une séance VMA. Je vais faire une séance de sortie longue que je vais utiliser sur le trail, du coup. Et après, je vais faire beaucoup de traction. Ça, c'est vraiment l'exercice de base que je fais. que j'ai commencé pour Ninja Warrior et que j'ai continué et que maintenant je maîtrise. Mais au début, j'étais avec un élastique, en faisant deux tractions, j'ai commencé vraiment à un niveau très bas. Et maintenant, j'aime beaucoup me suspendre et je peux faire dix tractions facilement. Donc, il y a le côté traction, le côté course à pied et l'intervalle training sur des hits aussi, avec des portées. En fait, je vais prendre des poids. Par exemple, je vais faire des squats et je vais relever 15 kilos. Après, je vais enchaîner avec des burpees. Après, je vais me mettre sur le tapis, je vais courir pendant 200 mètres. L'alternance, en fait, ça ressemble au Spartan Race. On court, on s'arrête, on porte, on court, on s'arrête, on se suspend. J'essaie de m'entraîner, que ça ressemble un petit peu à ce que je vais reproduire sur les Spartans. Donc, il y a plus d'entraînement quand même sur les Spartans. Et après, là, par exemple, j'ai les championnats de France de marche nordique qui vont arriver dans un mois et demi. Et là, j'encadre des groupes de marche nordique. Donc, je pratique l'activité à l'année régulièrement, mais jamais à ma vitesse de compétition. Donc là, je vais préparer un petit bloc de six semaines où je vais me préparer à tenir le plus longtemps possible ces vitesses. Parce que j'ai besoin de faire un petit spécifique avant ce championnat. Mais ça suffit après. Tout le cardio que je développe sur le trail. Et ma force musculaire du haut du corps que j'ai pour les Spartan Race, ce suffit pour la marche nordique. Pas besoin de montrer plus.

  • Speaker #0

    Oui, en fait, ça est bon.

  • Speaker #1

    Ça vit beau, c'est ça. C'est des sports où j'ai utilisé ces capacités transversalement sur d'autres. Tout est en lien.

  • Speaker #0

    Et est-ce que ça veut dire qu'au cours d'une année, tu mets le focus ? Donc par moment, plus. Là, tu dis que c'est dans un mois et demi les championnats de France. Donc là, tu vas faire un focus plus marche nordique quand même. Et après, peut-être plus tard dans l'année, il y aura un moment où ce sera un focus. plus sportane que...

  • Speaker #1

    Exactement. C'est là, en fait, j'étais vraiment... Là, je me fais plaisir en sport hybride. Je vais à la piscine, je fais du vélo, je vais courir. Vraiment, là, je ne réfléchis pas trop à ce que je fais en gardant mes bases de traction, de suspension. C'est ce qui est le plus dur à avoir pour le Spartan Race, le grip. Et là, donc, je vais faire un spécifique pour Marche Nordique. Et puis après, je crois que ma première épreuve, j'ai les championnats de France de Spartan Race. Il y a trois formats. Alors, c'est compliqué d'être performant sur trois formats. Tu as le 5, le 10 et le 21. t'es obligée de faire les trois. Alors moi, j'avoue que je suis plutôt performante sur le 21. C'est là que je vais faire mes championnats à l'international souvent. Mais là, la première, c'est un 5 kilomètres. Alors 5 kilomètres, j'avoue que je souffre beaucoup, mais bon, je me challenge quand même. On va y aller, on va représenter.

  • Speaker #0

    Et comment ça fonctionne ? Alors tu peux nous expliquer. Donc là, tu dis que t'es obligée de faire les trois, mais ensuite, une fois que t'es à un autre niveau, enfin, ou ça avance dans l'année, tu choisis une distance. Comment ça marche en fait ?

  • Speaker #1

    la première là c'est à Carcassonne c'est à 5 km pour faire les French National Series en fait vu que je fais partie de la Team France c'est bien de faire les French National Series avec les autres élites de ma team du coup là c'est au mois de mai après à Morzine c'est au mois de début juillet c'est le 10 km et le 21 km c'est au mois d'octobre donc bah là moi je suis plutôt en forme pour un 21 km là en fait donc bon il va falloir que je fasse plus d'intervalles training et plus de ... de portée, plus de changement de rythme pour le 5 km. Après, je ferai la place que je ferai, ce n'est pas ma spécialité. Et après, le 10 km, je commence à me faire plaisir parce qu'il y a plus de course à pied. Plus il y a de course à pied, là, je suis meilleure. Et puis après, je garde toujours mon fond de trail parce que tous les 2-3 week-ends, j'essaie de faire une compétition de trail dans le coin.

  • Speaker #0

    Ça part dans tous les sens. T'as un bon rythme quand même.

  • Speaker #1

    Ça part un peu dans tous les sens.

  • Speaker #0

    Et en trail, tu fais des distances plutôt longues aussi ?

  • Speaker #1

    Du coup, non, je me mets un peu sur le trail court. C'est 20-25 kilomètres. Et là,

  • Speaker #0

    je cours.

  • Speaker #1

    Après, c'est des compétitions locales. Après, je performe sur des petites compétitions. Mais j'ai un gros challenge avec la... la team de Iron Provence. On est trois athlètes pour le trail. Et on va faire la maxi race à Annecy. Je n'ai jamais fait de grosses athlètes en trail. Et là, je crois qu'on part sur la 42 kilomètres. Alors là, je n'ai jamais fait. C'est un nouveau challenge aussi. Je ne sais pas trop quand je vais me préparer à ça.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai que c'est incroyable comment tu arrives à tout combiner parce que j'entends bien qu'il y a plein de choses qui sont communes au transport. Mais quand même !

  • Speaker #1

    J'avoue. Là, il va falloir faire du dénivelé surtout, parce qu'il y a 2500 mètres de dénivelé. Là, il me manque un peu le dénivelé. J'avoue, je ne suis pas prête.

  • Speaker #0

    Je vais rajouter des petites côtes dans ton programme. Et tu as des exercices un peu préférés comme ça dans la spartane ? Ou au contraire, il y en a d'autres, vraiment, c'est des obstacles que tu redoutes ?

  • Speaker #1

    Oui, alors moi, j'ai vraiment des grosses difficultés sur les obstacles de suspension. En fait, il faut vraiment venir de l'escalade, ou vraiment avoir un très bon grip, une vraie force de préhension des mains. Là, je pars vraiment de zéro. Et là, je m'oblige un petit peu. Ce n'est pas évident parce que les obstacles de spartaneresse, en fait, tous les obstacles de suspension, on ne les trouve pas. pas dans les salles. Il y a des salles ninja qu'on peut trouver, mais à côté de chez moi, on n'a pas trop ça. Du coup, on va dans les parcours de sport santé où on doit juste se déplacer avec des barreaux. Donc là, j'essaye, des fois, je me mets sur une à droite, droite ou à gauche. Il faut avoir un petit peu des idées pour changer un petit peu. Mais je fais ça seule, alors ce n'est pas très fun. Donc j'avoue que ce n'est pas ce que je préfère faire. Il y a ça. Et puis après, c'est beaucoup en salle, le côté crossfit. Après, c'est la course à pied. Et puis après, on est quelques copains spartanes. On essaie de faire des entraînements un petit peu communs ensemble pour mettre un peu de fun à tout ça.

  • Speaker #0

    Pour que ce soit plus marrant. Voilà,

  • Speaker #1

    ça sera un peu plus marrant.

  • Speaker #0

    Tu peux nous parler alors de cet aspect compétition. Tu disais que tu as démarré il n'y a pas très longtemps.

  • Speaker #1

    J'ai repris. Il n'y a pas très longtemps. Parce qu'en fait, j'ai arrêté quand j'ai eu mes deux enfants. En fait, je suis en vie de famille, donc j'ai élevé mes enfants pendant dix ans presque. Je n'ai pas fait du tout de compétition, j'étais coach sportive, mais j'étais plus à regarder, faire le sport pour avoir un beau fessier qu'autre chose. Il n'y avait pas du tout le côté performance. J'avais déconnecté complet. Et puis, en me séparant, j'ai eu du temps. En fait, la garde alternée m'a permis d'avoir une semaine complète où il fallait que je m'occupe. Donc, pendant le Covid, du coup, je me suis dit, bon, allez. pour reprendre la complète. C'est parti comme ça. La marche nordique d'abord, et après la course et Spartan Race.

  • Speaker #0

    C'est rigolo, comme parfois c'est les petites choses de la vie, tu peux la garder tarder, finalement ça donne du temps aussi.

  • Speaker #1

    Complètement, je me suis redécouverte compétitrice. J'avais complètement oublié cette facette de moi. Je suis redevenue comme avant.

  • Speaker #0

    C'est marrant. C'est ta vraie personnalité. Oui,

  • Speaker #1

    exactement. Je suis surtout redevenue moi.

  • Speaker #0

    Et quels sont, est-ce que tu peux partager avec nous, un ou plusieurs d'ailleurs, de tes plus beaux souvenirs en compétition, que tu nous racontes ?

  • Speaker #1

    Alors, j'avoue qu'en compète, ça a été mon titre de championne de France en marche d'Andy, quand même, l'année dernière, parce que ça fait plusieurs années, ça faisait trois ans que j'essayais, que je pouvais en plus être championne de France, et tous les ans, il y a eu des petits soucis. j'ai commencé en 2021, j'avais fait vice-championne de France. Donc là, c'était ma première année, donc j'étais très contente. Après, il y a eu une année où j'ai eu une pénalité. J'avais fait toute la course devant et tout. Si tu veux, on pourra revenir là-dessus. C'est un peu compliqué en marche tandis qu'en fait, il y a des pénalités. En fait, c'est un sport très technique. Et du coup, la pénalité, en fait, à l'époque, c'était un tour de pénalité qu'on devait faire en plus, un peu comme au ski de fond aussi. En fait, on faisait un tour de pénalité et on ressort de sa boucle de pénalité. Du coup, j'ai fini troisième, donc j'étais un petit peu déçue. de cette pénalité. Et l'année d'après, j'avais fait une année et demie, j'étais allée, mais je n'avais pas du tout de jus. J'avais fait 17e. Je n'étais vraiment pas en forme. Et puis du coup, cette année, l'année dernière, j'ai tout quitté, j'étais réunie pour être fan de France et je suis allée au bout. Donc, c'était chouette. Je l'ai longtemps attendue, ce titre. J'étais contente.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu penses que tu as eu de bonnes chances d'y retourner et de défendre ton titre ? Ah oui.

  • Speaker #1

    Ah ouais, ouais. Là, là, là, je... Non, non, là, logiquement, il n'y a pas de raison. Je vais tout donner pour le garder. Vraiment, je suis en forme. Donc, non, non. Et puis, il n'y a pas de nouveaux athlètes. C'est vrai qu'on est toujours un peu les mêmes en France, en marche nordique. On se connaît tous. C'est un sport qu'on a en compétition. On a du mal à le développer. Donc, du coup, je ne rencontre pas beaucoup dans le sud. Je suis toujours seule devant. Mais les copines qui ont le même niveau que moi, elles sont plutôt dans le Nord, donc on ne se rencontre pas souvent, mais on connaît un peu tous nos niveaux. Après, c'est dommage qu'il n'y ait pas de nouveaux athlètes. C'est difficile. Ça fait partie de la FFA, mais le passage de l'athlétisme à la marche nordique, il y a très peu d'athlètes qui s'y intéressent. Espérons que ça change.

  • Speaker #0

    J'ai l'impression qu'on ne connaît pas. Pour moi, je me plante peut-être, mais l'impression que j'ai, en tout cas, c'est qu'on connaît effectivement la pratique santé, comme tu le disais avant. Mais moins la pratique vraiment en compétition. Oui. Et peut-être que même que les gens ne pensent même pas trop. Ah non, je pense qu'ils veulent faire de la compétition, ils ne vont pas forcément se tourner.

  • Speaker #1

    Ah non, non. Je pense qu'après, c'est le rôle de... Vu qu'on est affilié à la Fédération française d'athlétisme, c'est à la FFA de communiquer sur ce sport différemment. Ce n'est pas qu'un sport santé. Et puis, c'est vraiment chouette de sentir cette propulsion. Encore, moi, je l'enseigne ici, en Provence, c'est beaucoup de la caillasse. On cherche plutôt des beaux paysages, des beaux parcours sur l'activité. En compétition, c'est vraiment le terrain qui est mis en avant. Et on va un peu comme un cross en athlée, en fait. C'est vraiment des boucles de 3 km sur un terrain un peu gras où il y a une vraie poussée qui est efficace. Et on a l'impression de voler. Vraiment, c'est impressionnant comme sport. On a une vraie propulsion qui fait qu'on a atteint des vitesses. Presque 10 km heure, c'est vraiment impressionnant. C'est chouette à ressentir. Moi, j'aime beaucoup. Vraiment, je ne peux pas me passer de ce sport en compète. Vraiment, j'apprécie.

  • Speaker #0

    Ça doit être impressionnant. Alors, j'avais juste fait une petite initiation, donc vraiment tout début avec Isabelle des pratiques marchandiques, que je salue d'ailleurs, parce que c'est elle qui nous a mis en contact. Mais déjà, juste l'initiation, j'étais impressionnée de sentir effectivement cette poussée. C'est des sensations qui sont étonnantes en fait. Moi, je suis amie qui a marché à courir, mais c'est vrai que cette espèce de chose hybride entre deux, elle sert de son haut du corps. Je n'avais jamais expérimenté ça.

  • Speaker #1

    Après, il y a le côté technique qui limite un petit peu aussi l'accès à ce sport parce que ça demande une très bonne coordination entre le haut et le bas du corps. C'est vraiment une technique qu'il faut du temps pour apprendre et maîtriser. Et c'est vrai que c'est limitant parce que des fois, on en a un petit peu marre de pouvoir... pousser très loin, on a juste envie d'avoir le côté cardio qu'on peut retrouver en course à pied, et c'est vrai que pour le faire en compétition, il faut être très exigeant sur la technique, parce qu'il y a des juges qui regardent vraiment, qui décrivent tout notre mouvement, et c'est hyper important, c'est la base.

  • Speaker #0

    C'est ce que tu expliquais, en fait, tu as des juges qui sont positionnés vraiment hyper régulièrement sur le parcours, et donc tu peux avoir des pénalités, pourquoi ? Parce que, par exemple, tu peux... Je ne sais pas, ton bras et ta jambe n'étaient pas bien coordonnées, ce genre de choses ? Oui,

  • Speaker #1

    alors la pénalité qu'on retrouve le plus souvent, c'est une faute de poussée. Parce que la main ne pousse pas assez derrière la fesse. On a l'obligation de passer derrière la fesse. Et quand on veut chercher de la vitesse, on a tendance à faire des tout petits pas et négliger la propulsion des bras. Et vu que c'est vraiment un sport de propulsion par les bras, on est obligé de réglementer pour ne pas que ça devienne... n'importe quoi. On n'a pas le droit de marcher de façon de la marche athlétique non plus. On n'a pas le droit de se déhancher. C'est différent. On n'a pas le droit de courir. On n'a pas le droit d'avoir le centre de gravité qui est très bas en flexion. C'est très codifié pour rester sur de la marche d'ordite, la poussée, la propulsion par les bras. Une attaque aussi par le pied. On oblige à grandir, à amplifier, pour attaquer avec le talon, dérouler le pied, pousser. et pas rester sur une fréquence de pas, qui va nous faire aller très vite, la fréquence de pas. On va plus vite en marche athlétique, qui fait de la fréquence de pas énormément, qu'en marche nordique. Donc on est limité. À un moment donné, il faut ralentir, il faut doser pour être bon techniquement et avoir la vitesse qu'il faut pour réussir à coordonner tout. Ah ouais,

  • Speaker #0

    c'est donc impressionnant.

  • Speaker #1

    Après, quelque chose qui est hyper important sur tous les cours, parce que je donne aussi des cours de pilates, et je pense que c'est vraiment la base de tous ces sports, de la corrélation de tout ça, c'est le gainage. C'est vraiment hyper important d'être hyper gainé pour pouvoir coordonner le bas, le haut. Et ça, j'avoue que je l'ai eu à la gym. La gym est hyper importante quand on est petit. C'est vrai que dès qu'on commence par la gym, ça permet vraiment d'être... au niveau motricité, d'être bon sur tout. Donc, c'est hyper important.

  • Speaker #0

    Du coup, c'est chouette aussi parce que justement, ça permet de garder ça, enfin de garder ou de l'acquérir, ce nom, qui est globalement important un peu pour toute sa vie. C'est ça,

  • Speaker #1

    oui.

  • Speaker #0

    Et pour revenir sur les compétitions, là, tu nous as parlé d'un beau souvenir. Est-ce que tu as aussi... à partager avec nous peut-être une course ou une épreuve qui a été plus difficile et où tu as dû mettre quelque chose en place pour surmonter la difficulté.

  • Speaker #1

    Alors, peut-être, c'est une des dernières. C'était les championnats du monde à Abu Dhabi. Parce que, du coup, en Spartan Race, en fait, soit on concourt en catégorie d'âge. Donc, l'année dernière, j'avais commencé en catégorie d'âge jusqu'à être championne du monde dans ma catégorie d'âge. Et cette année, en fait, il y a deux ans, l'année dernière, j'ai fait tout en élite. Et là, je suis allée aux championnats du monde en élite. Donc, départ en élite, tu représentes vraiment la France. Et voilà, t'as l'air, on est très peu, on est 20. T'as les 20 meilleurs mondiales. Et j'avoue que mon objectif était un top 10. Et en fait, je suis partie, je m'étais vraiment très bien entraînée. Et au bout de 10 kilomètres, en fait, on était un groupe de trois filles. On jouait la quatrième place, donc c'était vraiment chouette, au-delà de mes ambitions. Et on s'est perdu, c'était assez dur. J'avoue qu'on a fait une erreur de parcours. Du coup, on a dû repartir en arrière. On a perdu un kilomètre, on s'est retrouvés quinzième. Et là, c'était une grosse épreuve plutôt mentale. Parce que du coup, il fallait revenir en se disant, bon, bah... Allez, on repart, on va aller au bout. Ok, on a perdu notre belle place, mais on va essayer de revenir sur les premières. Et j'avoue que ça, c'était une grosse épreuve psychologique. À quelques mois et mois d'entraînement, de faire une erreur pareille, de finir pas à la place que j'aurais dû. Mais bon,

  • Speaker #0

    c'est comme ça. Et ça veut dire qu'il y a un aspect un peu d'orientation ? Enfin, comme tu dis, vous vous êtes perdus.

  • Speaker #1

    Et surtout de lucidité. Parce qu'en fait... Ok.

  • Speaker #0

    Ça répond donc.

  • Speaker #1

    Dans le sable, avec 30 degrés,

  • Speaker #0

    complètement essoufflée,

  • Speaker #1

    la tête dans le guidon, tu ne sais plus où tu vas et tu fais des bêtises. On s'est soumis. On a loupé la bifurcation, tout simplement. Ça peut arriver à n'importe quel trailer.

  • Speaker #0

    Oui, exactement.

  • Speaker #1

    Mais c'est vrai que pour le coup, il faut être un athlète complet en spartanesse, mais il faut aussi avoir un cerveau. C'est franchement quand tu arrives sur des obstacles et tu dois comprendre ce que tu dois faire, envoyer le bras droit, le bras gauche, et que tu n'es pas lucide, tu as le cardio. Souvent, les athlètes de la Team France, ils me disent, mais Leslie, il faut que tu te calmes un peu au niveau course à pied. Comme ça, tu arrives sur l'obstacle, tu es plus lucide et tu fais moins d'erreurs.

  • Speaker #0

    C'est intéressant. C'est vrai que du coup, ça veut dire qu'il y a plein de qualités différentes qui sont requises.

  • Speaker #1

    Il y a même un mémorisme. Il y a un memory code, souvent, c'est qu'en fait, tu arrives, tu as un panneau, et en fait, avec ton numéro de sort, tu dois regarder, et tu as genre 10 chiffres avec 5-6 lettres, et tu dois le retenir, et 21 kilomètres après, tu es interrogée sur ton... Je me pente souvent.

  • Speaker #0

    Ah ouais, c'est drôle, effectivement.

  • Speaker #1

    Je le répète tout le long de la course et tout,

  • Speaker #0

    non mais vraiment.

  • Speaker #1

    C'est pas mal.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est vraiment marrant. Moi, c'est bien complet. Ah, c'est complet, moi,

  • Speaker #1

    c'est drôle.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et tu avais aussi, du coup, tu l'as évoqué, mais tu avais aussi participé à Ninja Warrior en 2022. Qu'est-ce qui t'avait motivée à tenter ça ?

  • Speaker #1

    Ça, c'était vraiment pendant le Covid. Et en fait, j'avais un peu une boulémie de travail et de challenge. Et en fait, la première chose, c'est qu'en fait, j'étais en train de développer ma plateforme de vitesse de fitness. Parce que pendant le Covid, en fait, vu que j'étais coach sportif... J'ai développé des cours en ligne. Et du coup, en discutant avec des copains, ils me disaient « Ah, tu devrais faire Ninja Warrior. Ça va te mettre en avant. Tu vas pouvoir parler de ta plateforme de vidéo de fitness. » Donc, il y avait ça. Et puis, il y a le côté aussi challenge avec mes enfants. Parce qu'en fait, c'était une période difficile. On venait de commencer notre nouvelle organisation et j'avais besoin de faire un challenge avec eux. Et je les ai vachement intégrés à mes entraînements. On a partagé nos entraînements. Et puis, ils étaient fans de l'émission. Donc, j'ai dit « Allez ! » Je fonce, ça va être une belle aventure.

  • Speaker #0

    C'est chouette d'avoir fait ça comme ça. Et comment est-ce que tu t'es préparée alors ? Parce que même pour s'y préparer, je ne sais pas comment on fait pour ne pas avoir une salle dédiée à côté de chez toi.

  • Speaker #1

    En plus, c'était hyper compliqué parce que c'était en plein Covid, donc toutes les salles de sport étaient fermées. Il y avait juste le street workout à côté de chez moi où je pouvais aller utiliser. Et puis là, je partais vraiment de zéro niveau du renforcement du haut du corps. Je n'avais vraiment pas de force musculaire, je ne savais pas faire de traction, je faisais cinq pompes, c'était vraiment compliqué. Et puis, j'ai mis six mois à réussir à faire quatre tractions, je crois. Quatre, cinq tractions, c'était vraiment compliqué. Du coup, j'ai fait les tests physiques, et puis en fait, il y a plein d'étapes pour passer à Ninja Warrior, pour aller jusqu'au... jusqu'au casting. Et du coup, j'ai réussi les sélections et après, tout s'est enchaîné. Après, c'était vraiment que les tractions que j'ai faites. Rien que ça, ça me prenait beaucoup de temps.

  • Speaker #0

    C'était réussir les tracks,

  • Speaker #1

    c'était mon objectif. C'est tellement dur, je n'arrête pas en faire une, donc je respecte. Ah ouais, c'est compliqué. Et qu'est-ce que tu as retenu de cette expérience ? Est-ce que c'était sympa à faire ?

  • Speaker #0

    Ah ouais, c'était vraiment super. L'expérience, j'avais plein de belles rencontres. Franchement, que des gens un peu spéciaux, franchement, que des gens qui viennent de sports improbables. J'ai rencontré des gens vraiment chouettes. Et puis, le côté télé, ça met une pression de fou avec toutes les caméras sur toi. En plus, j'étais passée, il était 2h du matin, en fait. C'est hyper compliqué, on est KO. Et puis, on n'a qu'un seul essai. Donc, ça aussi, c'est compliqué parce que le temps de comprendre tous les enchaînements, tout ça. J'avoue que c'était plus une belle expérience avec mes enfants que une expérience physique. Ça a duré... 15 secondes, je retourne à la piscine, deuxième obstacle. Donc bon, je ne peux pas. Il peut mieux faire.

  • Speaker #1

    C'est ça qui a fait que tu es partie vers l'Artane. C'est ça qui est marrant. J'aurais un meilleur niveau,

  • Speaker #0

    j'avoue.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu aurais envie de retenter un truc comme ça ou pas forcément Ninja Warrior, mais une expérience en télé comme ça ? Oui,

  • Speaker #0

    moi j'adorerais. Oui, ma BMW M4 lambda. Ça me plairait.

  • Speaker #1

    On va te voir en temps scénario. quelque chose dans les prochains temps. Et quels sont tes objectifs, que ce soit à court terme ou à long terme ?

  • Speaker #0

    Là, du coup, les Champions Trans de marche nordique, dans un mois et demi. Après, j'ai l'enchaînement des Spartan Race, avec pas mal de trails, des courses nature entre 15 et 20 kilomètres. Et après, j'ai ma Maxi Race début juillet. Une grosse épreuve, je pense.

  • Speaker #1

    Tu as déjà un bon petit programme qui s'adresse. C'est ça. Et à long terme, est-ce que tu as quelque chose que tu rêves de faire ou tu te laisses un peu porter au fur et à mesure ?

  • Speaker #0

    Je me laisse porter, je fais beaucoup en fonction de mes blessures aussi. Parce que moi, je suis souvent blessée, c'est compliqué, des petites blessures. Mais du coup, quand j'ai des tendines, là en ce moment, j'ai une tendine talisquio, je fais attention, donc je cours un peu moins, j'ai développé un petit peu plus le haut. C'est ça qui est bien, c'est que quand tu as une blessure à un endroit, tu peux continuer de t'entraîner différemment. Je ne suis jamais à l'arrêt complet. J'ai tellement de sport que j'apprécie et que j'aime que du coup, je me fais plaisir tout le temps au quotidien. Même blessée, ce n'est pas grave.

  • Speaker #1

    Tu as plein d'options.

  • Speaker #0

    J'ai plein d'options, c'est clair. En fonction, si j'ai un problème à la jambe, je ne ferai que de, je ne sais pas, un autre sport où il n'y a que les bras. On trouvera toujours des idées.

  • Speaker #1

    C'est chouette aussi. Ça me semble que tu n'es jamais... Oui. Tu es vraiment en train de te morfondre, en train de dire « Ah, je ne peux pas faire ça » .

  • Speaker #0

    Ah ouais, non, non. Je suis hyper positive là-dessus. On avance toujours avec ce qu'on peut.

  • Speaker #1

    C'est l'intérêt aussi de pratiquer plusieurs sports. C'est vrai que tu n'as pas ce truc de « Ah, je ne peux plus faire ça » .

  • Speaker #0

    Ouais, j'ai plein d'amis qui font de la course à pied, qui s'arrêtent parce qu'ils ont une douleur. Je dis « Ah ben non, tu peux faire d'autres choses » . Justement, c'est le moment de faire du renfort, de développer d'autres capacités qui vont te servir quand tu vas reprendre. prendre ton sport. C'est hyper intéressant. Du coup, je me suis mis à la piscine. Je n'avais pas nagé, je n'ai jamais nagé. Maintenant, j'adore aller nager. Je fais 2-3 kilomètres de crawl au taquet. Je progresse à chaque fois. Quand je me mets dans un sport à fond, je progresse. Un triathlon, tiens. J'aimerais bien peut-être faire un jour un triathlon.

  • Speaker #1

    Tu fais du vélo, du coup, tu en fais aussi ?

  • Speaker #0

    Le vélo, je n'ai pas trop le temps de le faire, mais je le fais en cours, en salle. Et à l'été, je me fais des sorties BTT. L'autre fois, j'ai fait le Mont Ventoux. Non, j'aime bien. Oui,

  • Speaker #1

    tout ça va. En fait, tu as déjà les trois sports. Je pensais que j'allais plus qu'à se lancer.

  • Speaker #0

    C'est gros, ça devrait aller.

  • Speaker #1

    Juste, il faudra caser un peu de temps pour ça en plus.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et puis, il faut caser mes enfants aussi là-dedans. Parce qu'ils prennent du temps eux aussi.

  • Speaker #1

    Oui, c'est normal.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Est-ce que pour finir, tu aurais un conseil à donner à des femmes qui hésiteraient un peu à se lancer ? Peut-être qu'elles auraient envie de faire de la Marche Mording ou de la Spartan Race, mais qui ne voudraient pas forcément se lancer ?

  • Speaker #0

    Il ne faut pas hésiter parce qu'il y a plein de capacités que vous avez déjà peut-être dans un sport que vous pratiquez, que vous pouvez utiliser dans ce sport-là. Il faut vraiment oser. Même en challenge, il faut essayer de se donner des objectifs. Une Spartan Race, c'est vraiment un... un dépassement de soi, un challenge personnel. Il y a beaucoup de personnes qui vont juste une fois pour un objectif vraiment profond et qui ont envie de se dépasser et montrer qu'ils sont capables. De toute façon, il faut essayer de se challenger et de donner des objectifs parce que ça donne beaucoup de confiance en soi. Le sport, pour ça, c'est important.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Est-ce qu'il y a, tant que j'y pense, si quelqu'un a envie de se lancer dans la Spartan Race, il n'y a pas deux ? clubs dédiés. Il faut aller passer par plus des coachs sportifs comme toi ou des salles.

  • Speaker #0

    C'est compliqué. Alors en fait, tu as une fédération de sports d'obstacles. Mais c'est vrai, pareil, c'est un sport qui est très peu connu aussi. Mais là, le sport d'obstacles, le format 100 mètres, en fait, va être au pentathlon. Il est déjà là. Ça a remplacé l'équitation. Donc ça va commencer à se faire connaître un peu plus. Il y a une fédération, c'est UFCOO. SO du sport d'obstacles. Et après, tu as la franchise Spartan Race. Après, c'est privé, mais il y en a dans le monde entier. C'est un gros groupe. Il vaut mieux aller voir un coach sportif, je pense, pour avoir un entraînement bien spécialisé, parce que sinon, on part vite dans tous les sens. Même moi, je vois bien que je teste encore plein de choses. C'est difficile de trouver la bonne façon de s'entraîner.

  • Speaker #1

    Il y a tellement de choses que c'est bien si on est un peu encadré. C'est ça. Merci beaucoup Leslie, c'était un plaisir de t'avoir et de découvrir ta personnalité joyeuse et tes multiples facettes sportives. C'est toujours chouette d'avoir des profils comme le tien qui font plein de choses différentes et qui s'épanouissent là-dedans. Merci beaucoup et à bientôt pour une nouvelle interview. Merci. Merci d'avoir écouté cet épisode. Si cela vous a plu, n'hésitez pas à vous abonner au podcast et à mettre une bonne note sur les plateformes. Cela nous aide. A bientôt !

Chapters

  • Introduction du podcast et présentation de Leslie Lejeune

    00:04

  • Le parcours sportif de Leslie : de la gymnastique à la marche nordique

    00:25

  • Découverte de la Spartan Race et ses spécificités

    01:57

  • Différences entre marche nordique, randonnée et course à pied

    03:43

  • Entraînements et préparation pour les compétitions

    07:17

  • Les défis en compétition et l'importance de la technique

    15:53

  • Conseils pour se lancer dans la marche nordique et la Spartan Race

    30:40

Description

Dans cet épisode de La Sportive Outdoor - Sport Outdoor au féminin, Laurène Philippot reçoit Leslie Lejeune, une femme inspirante qui incarne parfaitement la détermination et l'engagement dans le monde du sport féminin.


Championne de France de marche nordique et championne du monde de Spartan Race dans sa catégorie, Leslie partage avec nous son parcours unique, débutant par la gymnastique avant de s'ouvrir à des disciplines aussi variées que la marche nordique, les courses d'obstacles et le trail.


Leslie nous raconte comment elle a découvert la marche nordique ainsi que la spartan race et nous explique les spécificités ainsi que les exigences physiques des deux sports qu'elle pratique avec tant de passion ainsi que la façon dont elle s'entraîne pour être performante. Un nouveau témoignage de sportive inspirant et plein d'énergie!


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La Sportive Outdoor est un média dédié aux sports outdoor au féminin. Le magazine a pour but de mettre en avant les femmes sportives de tous niveaux, de leur fournir des conseils adaptés et de les aider à mieux se connaître pour apprendre à oser! Les maître-mots? Plaisir, bien-être et audace!


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🎵 Musique du générique:

Titre: Running (ft Elske)

Auteur: Jens East

Source: https://soundcloud.com/jenseast

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/3.0/deed.fr


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    La Sportive Outdoor, le podcast. Bonjour à toutes, aujourd'hui je reçois Leslie Lejeune, qui est coach sportif, trailuse, championne de France de marche nordique et championne du monde de Spartan Race dans sa catégorie. Autant dire une sacrée variété de sports et avec un sacré niveau. J'ai donc bien envie d'interroger aujourd'hui Leslie sur sa pratique sportive. Bienvenue Leslie, est-ce que tu veux bien te présenter ?

  • Speaker #1

    Salut ! Oui, merci de m'accueillir. Alors moi, c'est Lassie Lejeune, j'ai 40 ans, j'ai deux enfants et je suis, comme tu as dit, championne de France de marche nordique. Je suis traileuse et je suis en team France Spartan Race. Je suis aussi dans la team Iron Provence.

  • Speaker #0

    Tu vas nous raconter tout ça, ça fait pas mal de choses à dire. Et déjà, quel est ton parcours sportif ? Est-ce que tu pratiquais d'autres sports avant de pratiquer les sports que tu pratiques actuellement ?

  • Speaker #1

    Oui, je fais du sport depuis toute petite. Je suis gymnaste à la base. Rapidement, j'ai fait de la compétition à haut niveau. J'étais en sport études dès 11 ans à Créteil, sur la gym. Et après, à 13 ans, je suis partie en famille d'accueil en Bretagne pour faire du tumbling à haut niveau. J'étais aussi en équipe de France junior. Ce n'est pas très connu.

  • Speaker #0

    Le tumbling, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    Ça vient de la fédération de gym. C'est une longue piste qui fait 25 mètres de long. On enchaîne des acrobaties, des flics, des saltos, des vrilles. À la fin, on fait des doubles supérieurs. C'est très explosif, très acrobatique. Mais ce n'est pas olympique, donc ce n'est pas encore très connu. Oui,

  • Speaker #0

    effectivement, ça a l'air impressionnant. Et comment est-ce que tu en es venue à la marche nordique ?

  • Speaker #1

    Alors, la marche nordique, je l'ai découvert en passant mon diplôme d'éducateur sportif. En fait, on devait enseigner un sport d'extérieur. Et au lieu de faire de la randonnée, j'ai fait de la marche nordique. C'était le tout début. Donc, c'était en 2006 déjà. Et j'ai découvert en l'enseignant.

  • Speaker #0

    OK, donc c'est comme ça que c'est né. Et la Spartan Race, qui a l'air quand même assez différente, comment ça t'est venu ?

  • Speaker #1

    Alors la Spartan Race, c'était beaucoup plus loin. C'était là, il y a 5-6 ans, en fait. Même pas, il y a 4 ans, je dis n'importe quoi. En fait, je me suis inscrite à une compétition, à Ninja Warrior, en fait, un challenge. Et en fait, j'ai développé le haut du corps. Et après, je me suis dit, attends, c'est trop bête. Maintenant que j'ai des gros muscles, il va falloir que je trouve un sport où je peux les utiliser. Et du coup, j'ai réuni le trail, la gym et la force du corps. On sera dans les courses de Spartan Race.

  • Speaker #0

    C'est trop marrant. Est-ce que tu peux nous expliquer un peu ? Parce que je pense qu'on en parlait un peu juste avant toutes les deux. Moi, j'ai quelques images en tête parce que j'ai regardé des vidéos. Mais peut-être que certaines personnes qui écoutent n'ont pas du tout le truc en tête. C'est quoi exactement la Spartan Race ?

  • Speaker #1

    Spartan Race, c'est une course d'obstacles à la base sous différents formats. Donc là-bas, c'est quand même la course à pied. Donc, soit on part sur 5 km avec 20 obstacles, soit 10 km avec 25 obstacles, soit 21 km avec 30 obstacles, ou alors tu as carrément un ultra où là, c'est 50 km et 60 obstacles. Donc là, c'est vraiment très long. Donc voilà, après, il y a les obstacles, il y a plein de choses. Donc, il faut franchir des murs, il faut savoir faire des portées de sac de 15 kg, il faut traverser des poutres. Il faut se suspendre, traverser des obstacles de suspension à la force des bras. Il faut vraiment avoir plein de capacités physiques différentes.

  • Speaker #0

    C'est super complet. Ça veut dire qu'à l'entraînement, tu travailles un peu tout.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. On n'a pas le temps de s'ennuyer. Il y a plein de choses à développer.

  • Speaker #0

    Et je me dis qu'on va peut-être faire aussi une petite explication de marche nordique, parce que finalement, c'est peut-être un peu plus connu, mais tout le monde n'est pas familier avec le concept. Est-ce que tu peux nous expliquer ce que c'est et en quoi ça diffère aussi de la randonnée et de la course à pied ? Oui.

  • Speaker #1

    Alors, pour moi, pour le coup, la marche nordique, ça va plus être proche du ski de fond. En fait, à la base, c'est l'entraînement d'été du ski de fond. Donc, il y a une vraie propulsion par les bras, en fait, qui fait qu'il y a une technique bien particulière à apprendre. qui se fait aussi grâce au bâton. On a un gantelet qui permet de tenir la main où il y a une propulsion et une poussée au niveau du haut du corps. C'est un sport très complet qui va faire travailler le haut du corps autant que le bas du corps. Avec moins d'impact que la course à pied, mais avec une bonne dépense d'énergie. Et la randonnée, pour moi, ça n'a rien à voir. La randonnée, on va vraiment utiliser les bâtons. comme outil pour descendre, pour faire attention aux articulations, tout ça sur les dénivelés. Là, on va vraiment avoir une technique particulière de propulsion par les bâtons qu'on doit apprendre pour maîtriser le sport.

  • Speaker #0

    C'est vraiment hyper différent. Et quel... Quelles sont les principales qualités physiques dont tu as besoin pour faire de la marche nordique ?

  • Speaker #1

    C'est un sport d'endurance déjà, donc c'est important d'avoir de bonnes capacités respiratoires. Après, il faut une bonne propulsion du haut du corps, donc il faut être assez musclé au niveau des dorsaux, des triceps, c'est important. Et après, c'est un effort assez long, entre 10 et 15 kilomètres souvent les championnats. Il va falloir avoir une endurance musculaire assez importante. De tenir une poussée par les bras sur 13 kilomètres, c'est assez difficile. Après, c'est les bases de la course à pied. Il faut travailler son endurance, sa vitesse. On s'appuie comme si on préparait un 10 kilomètres en course à pied. Pour moi, c'est la même chose.

  • Speaker #0

    Est-ce que j'ai entendu que la marche nordique, c'était bénéfique à plein de niveaux ? Toi, tu la pratiques à haut niveau, mais évidemment, tout le monde ne pratique pas forcément à ce niveau-là. Mais même si on pratique à un niveau loisir, on va dire, qu'est-ce qu'il y a comme bénéfice ?

  • Speaker #1

    Alors oui, en fait, soit tu fais de la marchandise en sport santé, soit tu le fais en compétition. Le sport santé, c'est vraiment très connu. C'est vraiment le sport qu'on va faire lorsqu'on a souvent des problèmes articulaires, parce qu'il y a beaucoup moins d'impact que pour sa pied, donc ça allège vraiment le poids du corps. Et donc, on a une vraie dépense énergétique assez importante, donc c'est ça qu'on va chercher. Et le côté nature aussi, parce que du coup, on part sur des boucles en groupe, donc il y a le côté confivial. C'est plutôt un sport nature, alors qu'en compétition, c'est plutôt des boucles de 3 km qu'on va faire avec des juges tous les 150 mètres qui vont vraiment vérifier la technique, si elle est bonne, et on va chercher vraiment la performance. Donc ça n'a rien à voir, c'est vraiment deux sports différents. Et après, les bénéfices, c'est un bien-être lié. à l'activité outdoor, ça c'est chouette d'être en nature. On a une dépense énergétique qui est quand même assez importante, donc ça, ça peut remplacer un petit footing, c'est pas mal aussi. Et puis après, un renforcement musculaire de tout le corps. On a presque 80% des muscles qui travaillent, donc c'est pas mal quand on part pour une heure et demie, on a notre dose de sport et en même temps, on se muscle, donc c'est chouette.

  • Speaker #0

    C'est clair, ça fait pas mal de choses. Et comment est-ce que ça t'est venu l'idée de faire les deux ? Parce que ça a l'air, je comprends bien que... globalement, les deux font travailler pas mal tout le corps, si j'ai bien compris. Voilà, ça, t'es la maille. Est-ce qu'il y a des points communs, tu vois, sinon, qui font que t'es allée vers ces deux sports-là ou que ça t'a attirée,

  • Speaker #1

    en tout cas ? Il y a l'entraînement en course à pied, en fait. C'est vraiment ma base sur les deux sports. Ce qui me plaît, c'est vraiment m'entraîner sur la course à pied et le trail. Donc, j'aime bien développer mes capacités cardio-respiratoires. Donc, ça, c'est le principal de mes entraînements. Et après, ce qui est sympa aussi en Spartan Race, c'est qu'on ne s'ennuie jamais. On peut très bien travailler le bas du corps, le haut du corps, le cardio, sur plein de sports hybrides. Je fais autant du vélo, de la natation, je fais de la stage, je peux faire du crossfit. Donc moi, j'aime surtout faire du sport. Je me fais plaisir comme ça. Et puis après, j'aime me dépasser parce que j'ai le côté compétitrice qui est en moi depuis petite. Donc, ça fonctionne bien sur ces trois sports-là.

  • Speaker #0

    Tu as vraiment varié les plaisirs. Et tu vas nous parler, si tu veux bien, justement de la manière dont tu t'entraînes pour tout ça. Est-ce que tu as un peu une semaine type ou est-ce que ça varie ? En tout cas, comment tu mets tous ces sports-là au sein d'une semaine en général ?

  • Speaker #1

    Oui. Alors moi, je suis coach sportif aussi. Donc, du coup, je fais un peu mon expérience sur moi-même. J'apprends toujours ce que ça fait. ma troisième année que je fais des Spartan Race. Donc, j'ai fait des erreurs aussi, parce que c'est difficile d'être au top sur tous ces obstacles, en fait, d'avoir vraiment le profil de l'athlète complet qui est performant. Donc, j'essaie d'être la plus... plutôt légère. Moi, je n'ai plus un profil légère, j'ai un peu de la course à pied. Donc, du coup, je manque un peu de force. Donc, je sais que ça, je dois le travailler un petit peu. Mais aussi, plus on est fort, plus on est lourd et moins on court vite. Alors, il faut réussir à doser un petit peu le travail. Donc, moi, je vais surtout me faire mes entraînements en course à pied. Donc, je vais faire du fractionné, je vais faire une séance VMA. Je vais faire une séance de sortie longue que je vais utiliser sur le trail, du coup. Et après, je vais faire beaucoup de traction. Ça, c'est vraiment l'exercice de base que je fais. que j'ai commencé pour Ninja Warrior et que j'ai continué et que maintenant je maîtrise. Mais au début, j'étais avec un élastique, en faisant deux tractions, j'ai commencé vraiment à un niveau très bas. Et maintenant, j'aime beaucoup me suspendre et je peux faire dix tractions facilement. Donc, il y a le côté traction, le côté course à pied et l'intervalle training sur des hits aussi, avec des portées. En fait, je vais prendre des poids. Par exemple, je vais faire des squats et je vais relever 15 kilos. Après, je vais enchaîner avec des burpees. Après, je vais me mettre sur le tapis, je vais courir pendant 200 mètres. L'alternance, en fait, ça ressemble au Spartan Race. On court, on s'arrête, on porte, on court, on s'arrête, on se suspend. J'essaie de m'entraîner, que ça ressemble un petit peu à ce que je vais reproduire sur les Spartans. Donc, il y a plus d'entraînement quand même sur les Spartans. Et après, là, par exemple, j'ai les championnats de France de marche nordique qui vont arriver dans un mois et demi. Et là, j'encadre des groupes de marche nordique. Donc, je pratique l'activité à l'année régulièrement, mais jamais à ma vitesse de compétition. Donc là, je vais préparer un petit bloc de six semaines où je vais me préparer à tenir le plus longtemps possible ces vitesses. Parce que j'ai besoin de faire un petit spécifique avant ce championnat. Mais ça suffit après. Tout le cardio que je développe sur le trail. Et ma force musculaire du haut du corps que j'ai pour les Spartan Race, ce suffit pour la marche nordique. Pas besoin de montrer plus.

  • Speaker #0

    Oui, en fait, ça est bon.

  • Speaker #1

    Ça vit beau, c'est ça. C'est des sports où j'ai utilisé ces capacités transversalement sur d'autres. Tout est en lien.

  • Speaker #0

    Et est-ce que ça veut dire qu'au cours d'une année, tu mets le focus ? Donc par moment, plus. Là, tu dis que c'est dans un mois et demi les championnats de France. Donc là, tu vas faire un focus plus marche nordique quand même. Et après, peut-être plus tard dans l'année, il y aura un moment où ce sera un focus. plus sportane que...

  • Speaker #1

    Exactement. C'est là, en fait, j'étais vraiment... Là, je me fais plaisir en sport hybride. Je vais à la piscine, je fais du vélo, je vais courir. Vraiment, là, je ne réfléchis pas trop à ce que je fais en gardant mes bases de traction, de suspension. C'est ce qui est le plus dur à avoir pour le Spartan Race, le grip. Et là, donc, je vais faire un spécifique pour Marche Nordique. Et puis après, je crois que ma première épreuve, j'ai les championnats de France de Spartan Race. Il y a trois formats. Alors, c'est compliqué d'être performant sur trois formats. Tu as le 5, le 10 et le 21. t'es obligée de faire les trois. Alors moi, j'avoue que je suis plutôt performante sur le 21. C'est là que je vais faire mes championnats à l'international souvent. Mais là, la première, c'est un 5 kilomètres. Alors 5 kilomètres, j'avoue que je souffre beaucoup, mais bon, je me challenge quand même. On va y aller, on va représenter.

  • Speaker #0

    Et comment ça fonctionne ? Alors tu peux nous expliquer. Donc là, tu dis que t'es obligée de faire les trois, mais ensuite, une fois que t'es à un autre niveau, enfin, ou ça avance dans l'année, tu choisis une distance. Comment ça marche en fait ?

  • Speaker #1

    la première là c'est à Carcassonne c'est à 5 km pour faire les French National Series en fait vu que je fais partie de la Team France c'est bien de faire les French National Series avec les autres élites de ma team du coup là c'est au mois de mai après à Morzine c'est au mois de début juillet c'est le 10 km et le 21 km c'est au mois d'octobre donc bah là moi je suis plutôt en forme pour un 21 km là en fait donc bon il va falloir que je fasse plus d'intervalles training et plus de ... de portée, plus de changement de rythme pour le 5 km. Après, je ferai la place que je ferai, ce n'est pas ma spécialité. Et après, le 10 km, je commence à me faire plaisir parce qu'il y a plus de course à pied. Plus il y a de course à pied, là, je suis meilleure. Et puis après, je garde toujours mon fond de trail parce que tous les 2-3 week-ends, j'essaie de faire une compétition de trail dans le coin.

  • Speaker #0

    Ça part dans tous les sens. T'as un bon rythme quand même.

  • Speaker #1

    Ça part un peu dans tous les sens.

  • Speaker #0

    Et en trail, tu fais des distances plutôt longues aussi ?

  • Speaker #1

    Du coup, non, je me mets un peu sur le trail court. C'est 20-25 kilomètres. Et là,

  • Speaker #0

    je cours.

  • Speaker #1

    Après, c'est des compétitions locales. Après, je performe sur des petites compétitions. Mais j'ai un gros challenge avec la... la team de Iron Provence. On est trois athlètes pour le trail. Et on va faire la maxi race à Annecy. Je n'ai jamais fait de grosses athlètes en trail. Et là, je crois qu'on part sur la 42 kilomètres. Alors là, je n'ai jamais fait. C'est un nouveau challenge aussi. Je ne sais pas trop quand je vais me préparer à ça.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai que c'est incroyable comment tu arrives à tout combiner parce que j'entends bien qu'il y a plein de choses qui sont communes au transport. Mais quand même !

  • Speaker #1

    J'avoue. Là, il va falloir faire du dénivelé surtout, parce qu'il y a 2500 mètres de dénivelé. Là, il me manque un peu le dénivelé. J'avoue, je ne suis pas prête.

  • Speaker #0

    Je vais rajouter des petites côtes dans ton programme. Et tu as des exercices un peu préférés comme ça dans la spartane ? Ou au contraire, il y en a d'autres, vraiment, c'est des obstacles que tu redoutes ?

  • Speaker #1

    Oui, alors moi, j'ai vraiment des grosses difficultés sur les obstacles de suspension. En fait, il faut vraiment venir de l'escalade, ou vraiment avoir un très bon grip, une vraie force de préhension des mains. Là, je pars vraiment de zéro. Et là, je m'oblige un petit peu. Ce n'est pas évident parce que les obstacles de spartaneresse, en fait, tous les obstacles de suspension, on ne les trouve pas. pas dans les salles. Il y a des salles ninja qu'on peut trouver, mais à côté de chez moi, on n'a pas trop ça. Du coup, on va dans les parcours de sport santé où on doit juste se déplacer avec des barreaux. Donc là, j'essaye, des fois, je me mets sur une à droite, droite ou à gauche. Il faut avoir un petit peu des idées pour changer un petit peu. Mais je fais ça seule, alors ce n'est pas très fun. Donc j'avoue que ce n'est pas ce que je préfère faire. Il y a ça. Et puis après, c'est beaucoup en salle, le côté crossfit. Après, c'est la course à pied. Et puis après, on est quelques copains spartanes. On essaie de faire des entraînements un petit peu communs ensemble pour mettre un peu de fun à tout ça.

  • Speaker #0

    Pour que ce soit plus marrant. Voilà,

  • Speaker #1

    ça sera un peu plus marrant.

  • Speaker #0

    Tu peux nous parler alors de cet aspect compétition. Tu disais que tu as démarré il n'y a pas très longtemps.

  • Speaker #1

    J'ai repris. Il n'y a pas très longtemps. Parce qu'en fait, j'ai arrêté quand j'ai eu mes deux enfants. En fait, je suis en vie de famille, donc j'ai élevé mes enfants pendant dix ans presque. Je n'ai pas fait du tout de compétition, j'étais coach sportive, mais j'étais plus à regarder, faire le sport pour avoir un beau fessier qu'autre chose. Il n'y avait pas du tout le côté performance. J'avais déconnecté complet. Et puis, en me séparant, j'ai eu du temps. En fait, la garde alternée m'a permis d'avoir une semaine complète où il fallait que je m'occupe. Donc, pendant le Covid, du coup, je me suis dit, bon, allez. pour reprendre la complète. C'est parti comme ça. La marche nordique d'abord, et après la course et Spartan Race.

  • Speaker #0

    C'est rigolo, comme parfois c'est les petites choses de la vie, tu peux la garder tarder, finalement ça donne du temps aussi.

  • Speaker #1

    Complètement, je me suis redécouverte compétitrice. J'avais complètement oublié cette facette de moi. Je suis redevenue comme avant.

  • Speaker #0

    C'est marrant. C'est ta vraie personnalité. Oui,

  • Speaker #1

    exactement. Je suis surtout redevenue moi.

  • Speaker #0

    Et quels sont, est-ce que tu peux partager avec nous, un ou plusieurs d'ailleurs, de tes plus beaux souvenirs en compétition, que tu nous racontes ?

  • Speaker #1

    Alors, j'avoue qu'en compète, ça a été mon titre de championne de France en marche d'Andy, quand même, l'année dernière, parce que ça fait plusieurs années, ça faisait trois ans que j'essayais, que je pouvais en plus être championne de France, et tous les ans, il y a eu des petits soucis. j'ai commencé en 2021, j'avais fait vice-championne de France. Donc là, c'était ma première année, donc j'étais très contente. Après, il y a eu une année où j'ai eu une pénalité. J'avais fait toute la course devant et tout. Si tu veux, on pourra revenir là-dessus. C'est un peu compliqué en marche tandis qu'en fait, il y a des pénalités. En fait, c'est un sport très technique. Et du coup, la pénalité, en fait, à l'époque, c'était un tour de pénalité qu'on devait faire en plus, un peu comme au ski de fond aussi. En fait, on faisait un tour de pénalité et on ressort de sa boucle de pénalité. Du coup, j'ai fini troisième, donc j'étais un petit peu déçue. de cette pénalité. Et l'année d'après, j'avais fait une année et demie, j'étais allée, mais je n'avais pas du tout de jus. J'avais fait 17e. Je n'étais vraiment pas en forme. Et puis du coup, cette année, l'année dernière, j'ai tout quitté, j'étais réunie pour être fan de France et je suis allée au bout. Donc, c'était chouette. Je l'ai longtemps attendue, ce titre. J'étais contente.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu penses que tu as eu de bonnes chances d'y retourner et de défendre ton titre ? Ah oui.

  • Speaker #1

    Ah ouais, ouais. Là, là, là, je... Non, non, là, logiquement, il n'y a pas de raison. Je vais tout donner pour le garder. Vraiment, je suis en forme. Donc, non, non. Et puis, il n'y a pas de nouveaux athlètes. C'est vrai qu'on est toujours un peu les mêmes en France, en marche nordique. On se connaît tous. C'est un sport qu'on a en compétition. On a du mal à le développer. Donc, du coup, je ne rencontre pas beaucoup dans le sud. Je suis toujours seule devant. Mais les copines qui ont le même niveau que moi, elles sont plutôt dans le Nord, donc on ne se rencontre pas souvent, mais on connaît un peu tous nos niveaux. Après, c'est dommage qu'il n'y ait pas de nouveaux athlètes. C'est difficile. Ça fait partie de la FFA, mais le passage de l'athlétisme à la marche nordique, il y a très peu d'athlètes qui s'y intéressent. Espérons que ça change.

  • Speaker #0

    J'ai l'impression qu'on ne connaît pas. Pour moi, je me plante peut-être, mais l'impression que j'ai, en tout cas, c'est qu'on connaît effectivement la pratique santé, comme tu le disais avant. Mais moins la pratique vraiment en compétition. Oui. Et peut-être que même que les gens ne pensent même pas trop. Ah non, je pense qu'ils veulent faire de la compétition, ils ne vont pas forcément se tourner.

  • Speaker #1

    Ah non, non. Je pense qu'après, c'est le rôle de... Vu qu'on est affilié à la Fédération française d'athlétisme, c'est à la FFA de communiquer sur ce sport différemment. Ce n'est pas qu'un sport santé. Et puis, c'est vraiment chouette de sentir cette propulsion. Encore, moi, je l'enseigne ici, en Provence, c'est beaucoup de la caillasse. On cherche plutôt des beaux paysages, des beaux parcours sur l'activité. En compétition, c'est vraiment le terrain qui est mis en avant. Et on va un peu comme un cross en athlée, en fait. C'est vraiment des boucles de 3 km sur un terrain un peu gras où il y a une vraie poussée qui est efficace. Et on a l'impression de voler. Vraiment, c'est impressionnant comme sport. On a une vraie propulsion qui fait qu'on a atteint des vitesses. Presque 10 km heure, c'est vraiment impressionnant. C'est chouette à ressentir. Moi, j'aime beaucoup. Vraiment, je ne peux pas me passer de ce sport en compète. Vraiment, j'apprécie.

  • Speaker #0

    Ça doit être impressionnant. Alors, j'avais juste fait une petite initiation, donc vraiment tout début avec Isabelle des pratiques marchandiques, que je salue d'ailleurs, parce que c'est elle qui nous a mis en contact. Mais déjà, juste l'initiation, j'étais impressionnée de sentir effectivement cette poussée. C'est des sensations qui sont étonnantes en fait. Moi, je suis amie qui a marché à courir, mais c'est vrai que cette espèce de chose hybride entre deux, elle sert de son haut du corps. Je n'avais jamais expérimenté ça.

  • Speaker #1

    Après, il y a le côté technique qui limite un petit peu aussi l'accès à ce sport parce que ça demande une très bonne coordination entre le haut et le bas du corps. C'est vraiment une technique qu'il faut du temps pour apprendre et maîtriser. Et c'est vrai que c'est limitant parce que des fois, on en a un petit peu marre de pouvoir... pousser très loin, on a juste envie d'avoir le côté cardio qu'on peut retrouver en course à pied, et c'est vrai que pour le faire en compétition, il faut être très exigeant sur la technique, parce qu'il y a des juges qui regardent vraiment, qui décrivent tout notre mouvement, et c'est hyper important, c'est la base.

  • Speaker #0

    C'est ce que tu expliquais, en fait, tu as des juges qui sont positionnés vraiment hyper régulièrement sur le parcours, et donc tu peux avoir des pénalités, pourquoi ? Parce que, par exemple, tu peux... Je ne sais pas, ton bras et ta jambe n'étaient pas bien coordonnées, ce genre de choses ? Oui,

  • Speaker #1

    alors la pénalité qu'on retrouve le plus souvent, c'est une faute de poussée. Parce que la main ne pousse pas assez derrière la fesse. On a l'obligation de passer derrière la fesse. Et quand on veut chercher de la vitesse, on a tendance à faire des tout petits pas et négliger la propulsion des bras. Et vu que c'est vraiment un sport de propulsion par les bras, on est obligé de réglementer pour ne pas que ça devienne... n'importe quoi. On n'a pas le droit de marcher de façon de la marche athlétique non plus. On n'a pas le droit de se déhancher. C'est différent. On n'a pas le droit de courir. On n'a pas le droit d'avoir le centre de gravité qui est très bas en flexion. C'est très codifié pour rester sur de la marche d'ordite, la poussée, la propulsion par les bras. Une attaque aussi par le pied. On oblige à grandir, à amplifier, pour attaquer avec le talon, dérouler le pied, pousser. et pas rester sur une fréquence de pas, qui va nous faire aller très vite, la fréquence de pas. On va plus vite en marche athlétique, qui fait de la fréquence de pas énormément, qu'en marche nordique. Donc on est limité. À un moment donné, il faut ralentir, il faut doser pour être bon techniquement et avoir la vitesse qu'il faut pour réussir à coordonner tout. Ah ouais,

  • Speaker #0

    c'est donc impressionnant.

  • Speaker #1

    Après, quelque chose qui est hyper important sur tous les cours, parce que je donne aussi des cours de pilates, et je pense que c'est vraiment la base de tous ces sports, de la corrélation de tout ça, c'est le gainage. C'est vraiment hyper important d'être hyper gainé pour pouvoir coordonner le bas, le haut. Et ça, j'avoue que je l'ai eu à la gym. La gym est hyper importante quand on est petit. C'est vrai que dès qu'on commence par la gym, ça permet vraiment d'être... au niveau motricité, d'être bon sur tout. Donc, c'est hyper important.

  • Speaker #0

    Du coup, c'est chouette aussi parce que justement, ça permet de garder ça, enfin de garder ou de l'acquérir, ce nom, qui est globalement important un peu pour toute sa vie. C'est ça,

  • Speaker #1

    oui.

  • Speaker #0

    Et pour revenir sur les compétitions, là, tu nous as parlé d'un beau souvenir. Est-ce que tu as aussi... à partager avec nous peut-être une course ou une épreuve qui a été plus difficile et où tu as dû mettre quelque chose en place pour surmonter la difficulté.

  • Speaker #1

    Alors, peut-être, c'est une des dernières. C'était les championnats du monde à Abu Dhabi. Parce que, du coup, en Spartan Race, en fait, soit on concourt en catégorie d'âge. Donc, l'année dernière, j'avais commencé en catégorie d'âge jusqu'à être championne du monde dans ma catégorie d'âge. Et cette année, en fait, il y a deux ans, l'année dernière, j'ai fait tout en élite. Et là, je suis allée aux championnats du monde en élite. Donc, départ en élite, tu représentes vraiment la France. Et voilà, t'as l'air, on est très peu, on est 20. T'as les 20 meilleurs mondiales. Et j'avoue que mon objectif était un top 10. Et en fait, je suis partie, je m'étais vraiment très bien entraînée. Et au bout de 10 kilomètres, en fait, on était un groupe de trois filles. On jouait la quatrième place, donc c'était vraiment chouette, au-delà de mes ambitions. Et on s'est perdu, c'était assez dur. J'avoue qu'on a fait une erreur de parcours. Du coup, on a dû repartir en arrière. On a perdu un kilomètre, on s'est retrouvés quinzième. Et là, c'était une grosse épreuve plutôt mentale. Parce que du coup, il fallait revenir en se disant, bon, bah... Allez, on repart, on va aller au bout. Ok, on a perdu notre belle place, mais on va essayer de revenir sur les premières. Et j'avoue que ça, c'était une grosse épreuve psychologique. À quelques mois et mois d'entraînement, de faire une erreur pareille, de finir pas à la place que j'aurais dû. Mais bon,

  • Speaker #0

    c'est comme ça. Et ça veut dire qu'il y a un aspect un peu d'orientation ? Enfin, comme tu dis, vous vous êtes perdus.

  • Speaker #1

    Et surtout de lucidité. Parce qu'en fait... Ok.

  • Speaker #0

    Ça répond donc.

  • Speaker #1

    Dans le sable, avec 30 degrés,

  • Speaker #0

    complètement essoufflée,

  • Speaker #1

    la tête dans le guidon, tu ne sais plus où tu vas et tu fais des bêtises. On s'est soumis. On a loupé la bifurcation, tout simplement. Ça peut arriver à n'importe quel trailer.

  • Speaker #0

    Oui, exactement.

  • Speaker #1

    Mais c'est vrai que pour le coup, il faut être un athlète complet en spartanesse, mais il faut aussi avoir un cerveau. C'est franchement quand tu arrives sur des obstacles et tu dois comprendre ce que tu dois faire, envoyer le bras droit, le bras gauche, et que tu n'es pas lucide, tu as le cardio. Souvent, les athlètes de la Team France, ils me disent, mais Leslie, il faut que tu te calmes un peu au niveau course à pied. Comme ça, tu arrives sur l'obstacle, tu es plus lucide et tu fais moins d'erreurs.

  • Speaker #0

    C'est intéressant. C'est vrai que du coup, ça veut dire qu'il y a plein de qualités différentes qui sont requises.

  • Speaker #1

    Il y a même un mémorisme. Il y a un memory code, souvent, c'est qu'en fait, tu arrives, tu as un panneau, et en fait, avec ton numéro de sort, tu dois regarder, et tu as genre 10 chiffres avec 5-6 lettres, et tu dois le retenir, et 21 kilomètres après, tu es interrogée sur ton... Je me pente souvent.

  • Speaker #0

    Ah ouais, c'est drôle, effectivement.

  • Speaker #1

    Je le répète tout le long de la course et tout,

  • Speaker #0

    non mais vraiment.

  • Speaker #1

    C'est pas mal.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est vraiment marrant. Moi, c'est bien complet. Ah, c'est complet, moi,

  • Speaker #1

    c'est drôle.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et tu avais aussi, du coup, tu l'as évoqué, mais tu avais aussi participé à Ninja Warrior en 2022. Qu'est-ce qui t'avait motivée à tenter ça ?

  • Speaker #1

    Ça, c'était vraiment pendant le Covid. Et en fait, j'avais un peu une boulémie de travail et de challenge. Et en fait, la première chose, c'est qu'en fait, j'étais en train de développer ma plateforme de vitesse de fitness. Parce que pendant le Covid, en fait, vu que j'étais coach sportif... J'ai développé des cours en ligne. Et du coup, en discutant avec des copains, ils me disaient « Ah, tu devrais faire Ninja Warrior. Ça va te mettre en avant. Tu vas pouvoir parler de ta plateforme de vidéo de fitness. » Donc, il y avait ça. Et puis, il y a le côté aussi challenge avec mes enfants. Parce qu'en fait, c'était une période difficile. On venait de commencer notre nouvelle organisation et j'avais besoin de faire un challenge avec eux. Et je les ai vachement intégrés à mes entraînements. On a partagé nos entraînements. Et puis, ils étaient fans de l'émission. Donc, j'ai dit « Allez ! » Je fonce, ça va être une belle aventure.

  • Speaker #0

    C'est chouette d'avoir fait ça comme ça. Et comment est-ce que tu t'es préparée alors ? Parce que même pour s'y préparer, je ne sais pas comment on fait pour ne pas avoir une salle dédiée à côté de chez toi.

  • Speaker #1

    En plus, c'était hyper compliqué parce que c'était en plein Covid, donc toutes les salles de sport étaient fermées. Il y avait juste le street workout à côté de chez moi où je pouvais aller utiliser. Et puis là, je partais vraiment de zéro niveau du renforcement du haut du corps. Je n'avais vraiment pas de force musculaire, je ne savais pas faire de traction, je faisais cinq pompes, c'était vraiment compliqué. Et puis, j'ai mis six mois à réussir à faire quatre tractions, je crois. Quatre, cinq tractions, c'était vraiment compliqué. Du coup, j'ai fait les tests physiques, et puis en fait, il y a plein d'étapes pour passer à Ninja Warrior, pour aller jusqu'au... jusqu'au casting. Et du coup, j'ai réussi les sélections et après, tout s'est enchaîné. Après, c'était vraiment que les tractions que j'ai faites. Rien que ça, ça me prenait beaucoup de temps.

  • Speaker #0

    C'était réussir les tracks,

  • Speaker #1

    c'était mon objectif. C'est tellement dur, je n'arrête pas en faire une, donc je respecte. Ah ouais, c'est compliqué. Et qu'est-ce que tu as retenu de cette expérience ? Est-ce que c'était sympa à faire ?

  • Speaker #0

    Ah ouais, c'était vraiment super. L'expérience, j'avais plein de belles rencontres. Franchement, que des gens un peu spéciaux, franchement, que des gens qui viennent de sports improbables. J'ai rencontré des gens vraiment chouettes. Et puis, le côté télé, ça met une pression de fou avec toutes les caméras sur toi. En plus, j'étais passée, il était 2h du matin, en fait. C'est hyper compliqué, on est KO. Et puis, on n'a qu'un seul essai. Donc, ça aussi, c'est compliqué parce que le temps de comprendre tous les enchaînements, tout ça. J'avoue que c'était plus une belle expérience avec mes enfants que une expérience physique. Ça a duré... 15 secondes, je retourne à la piscine, deuxième obstacle. Donc bon, je ne peux pas. Il peut mieux faire.

  • Speaker #1

    C'est ça qui a fait que tu es partie vers l'Artane. C'est ça qui est marrant. J'aurais un meilleur niveau,

  • Speaker #0

    j'avoue.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu aurais envie de retenter un truc comme ça ou pas forcément Ninja Warrior, mais une expérience en télé comme ça ? Oui,

  • Speaker #0

    moi j'adorerais. Oui, ma BMW M4 lambda. Ça me plairait.

  • Speaker #1

    On va te voir en temps scénario. quelque chose dans les prochains temps. Et quels sont tes objectifs, que ce soit à court terme ou à long terme ?

  • Speaker #0

    Là, du coup, les Champions Trans de marche nordique, dans un mois et demi. Après, j'ai l'enchaînement des Spartan Race, avec pas mal de trails, des courses nature entre 15 et 20 kilomètres. Et après, j'ai ma Maxi Race début juillet. Une grosse épreuve, je pense.

  • Speaker #1

    Tu as déjà un bon petit programme qui s'adresse. C'est ça. Et à long terme, est-ce que tu as quelque chose que tu rêves de faire ou tu te laisses un peu porter au fur et à mesure ?

  • Speaker #0

    Je me laisse porter, je fais beaucoup en fonction de mes blessures aussi. Parce que moi, je suis souvent blessée, c'est compliqué, des petites blessures. Mais du coup, quand j'ai des tendines, là en ce moment, j'ai une tendine talisquio, je fais attention, donc je cours un peu moins, j'ai développé un petit peu plus le haut. C'est ça qui est bien, c'est que quand tu as une blessure à un endroit, tu peux continuer de t'entraîner différemment. Je ne suis jamais à l'arrêt complet. J'ai tellement de sport que j'apprécie et que j'aime que du coup, je me fais plaisir tout le temps au quotidien. Même blessée, ce n'est pas grave.

  • Speaker #1

    Tu as plein d'options.

  • Speaker #0

    J'ai plein d'options, c'est clair. En fonction, si j'ai un problème à la jambe, je ne ferai que de, je ne sais pas, un autre sport où il n'y a que les bras. On trouvera toujours des idées.

  • Speaker #1

    C'est chouette aussi. Ça me semble que tu n'es jamais... Oui. Tu es vraiment en train de te morfondre, en train de dire « Ah, je ne peux pas faire ça » .

  • Speaker #0

    Ah ouais, non, non. Je suis hyper positive là-dessus. On avance toujours avec ce qu'on peut.

  • Speaker #1

    C'est l'intérêt aussi de pratiquer plusieurs sports. C'est vrai que tu n'as pas ce truc de « Ah, je ne peux plus faire ça » .

  • Speaker #0

    Ouais, j'ai plein d'amis qui font de la course à pied, qui s'arrêtent parce qu'ils ont une douleur. Je dis « Ah ben non, tu peux faire d'autres choses » . Justement, c'est le moment de faire du renfort, de développer d'autres capacités qui vont te servir quand tu vas reprendre. prendre ton sport. C'est hyper intéressant. Du coup, je me suis mis à la piscine. Je n'avais pas nagé, je n'ai jamais nagé. Maintenant, j'adore aller nager. Je fais 2-3 kilomètres de crawl au taquet. Je progresse à chaque fois. Quand je me mets dans un sport à fond, je progresse. Un triathlon, tiens. J'aimerais bien peut-être faire un jour un triathlon.

  • Speaker #1

    Tu fais du vélo, du coup, tu en fais aussi ?

  • Speaker #0

    Le vélo, je n'ai pas trop le temps de le faire, mais je le fais en cours, en salle. Et à l'été, je me fais des sorties BTT. L'autre fois, j'ai fait le Mont Ventoux. Non, j'aime bien. Oui,

  • Speaker #1

    tout ça va. En fait, tu as déjà les trois sports. Je pensais que j'allais plus qu'à se lancer.

  • Speaker #0

    C'est gros, ça devrait aller.

  • Speaker #1

    Juste, il faudra caser un peu de temps pour ça en plus.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et puis, il faut caser mes enfants aussi là-dedans. Parce qu'ils prennent du temps eux aussi.

  • Speaker #1

    Oui, c'est normal.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Est-ce que pour finir, tu aurais un conseil à donner à des femmes qui hésiteraient un peu à se lancer ? Peut-être qu'elles auraient envie de faire de la Marche Mording ou de la Spartan Race, mais qui ne voudraient pas forcément se lancer ?

  • Speaker #0

    Il ne faut pas hésiter parce qu'il y a plein de capacités que vous avez déjà peut-être dans un sport que vous pratiquez, que vous pouvez utiliser dans ce sport-là. Il faut vraiment oser. Même en challenge, il faut essayer de se donner des objectifs. Une Spartan Race, c'est vraiment un... un dépassement de soi, un challenge personnel. Il y a beaucoup de personnes qui vont juste une fois pour un objectif vraiment profond et qui ont envie de se dépasser et montrer qu'ils sont capables. De toute façon, il faut essayer de se challenger et de donner des objectifs parce que ça donne beaucoup de confiance en soi. Le sport, pour ça, c'est important.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Est-ce qu'il y a, tant que j'y pense, si quelqu'un a envie de se lancer dans la Spartan Race, il n'y a pas deux ? clubs dédiés. Il faut aller passer par plus des coachs sportifs comme toi ou des salles.

  • Speaker #0

    C'est compliqué. Alors en fait, tu as une fédération de sports d'obstacles. Mais c'est vrai, pareil, c'est un sport qui est très peu connu aussi. Mais là, le sport d'obstacles, le format 100 mètres, en fait, va être au pentathlon. Il est déjà là. Ça a remplacé l'équitation. Donc ça va commencer à se faire connaître un peu plus. Il y a une fédération, c'est UFCOO. SO du sport d'obstacles. Et après, tu as la franchise Spartan Race. Après, c'est privé, mais il y en a dans le monde entier. C'est un gros groupe. Il vaut mieux aller voir un coach sportif, je pense, pour avoir un entraînement bien spécialisé, parce que sinon, on part vite dans tous les sens. Même moi, je vois bien que je teste encore plein de choses. C'est difficile de trouver la bonne façon de s'entraîner.

  • Speaker #1

    Il y a tellement de choses que c'est bien si on est un peu encadré. C'est ça. Merci beaucoup Leslie, c'était un plaisir de t'avoir et de découvrir ta personnalité joyeuse et tes multiples facettes sportives. C'est toujours chouette d'avoir des profils comme le tien qui font plein de choses différentes et qui s'épanouissent là-dedans. Merci beaucoup et à bientôt pour une nouvelle interview. Merci. Merci d'avoir écouté cet épisode. Si cela vous a plu, n'hésitez pas à vous abonner au podcast et à mettre une bonne note sur les plateformes. Cela nous aide. A bientôt !

Chapters

  • Introduction du podcast et présentation de Leslie Lejeune

    00:04

  • Le parcours sportif de Leslie : de la gymnastique à la marche nordique

    00:25

  • Découverte de la Spartan Race et ses spécificités

    01:57

  • Différences entre marche nordique, randonnée et course à pied

    03:43

  • Entraînements et préparation pour les compétitions

    07:17

  • Les défis en compétition et l'importance de la technique

    15:53

  • Conseils pour se lancer dans la marche nordique et la Spartan Race

    30:40

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Description

Dans cet épisode de La Sportive Outdoor - Sport Outdoor au féminin, Laurène Philippot reçoit Leslie Lejeune, une femme inspirante qui incarne parfaitement la détermination et l'engagement dans le monde du sport féminin.


Championne de France de marche nordique et championne du monde de Spartan Race dans sa catégorie, Leslie partage avec nous son parcours unique, débutant par la gymnastique avant de s'ouvrir à des disciplines aussi variées que la marche nordique, les courses d'obstacles et le trail.


Leslie nous raconte comment elle a découvert la marche nordique ainsi que la spartan race et nous explique les spécificités ainsi que les exigences physiques des deux sports qu'elle pratique avec tant de passion ainsi que la façon dont elle s'entraîne pour être performante. Un nouveau témoignage de sportive inspirant et plein d'énergie!


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La Sportive Outdoor est un média dédié aux sports outdoor au féminin. Le magazine a pour but de mettre en avant les femmes sportives de tous niveaux, de leur fournir des conseils adaptés et de les aider à mieux se connaître pour apprendre à oser! Les maître-mots? Plaisir, bien-être et audace!


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🎵 Musique du générique:

Titre: Running (ft Elske)

Auteur: Jens East

Source: https://soundcloud.com/jenseast

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/3.0/deed.fr


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    La Sportive Outdoor, le podcast. Bonjour à toutes, aujourd'hui je reçois Leslie Lejeune, qui est coach sportif, trailuse, championne de France de marche nordique et championne du monde de Spartan Race dans sa catégorie. Autant dire une sacrée variété de sports et avec un sacré niveau. J'ai donc bien envie d'interroger aujourd'hui Leslie sur sa pratique sportive. Bienvenue Leslie, est-ce que tu veux bien te présenter ?

  • Speaker #1

    Salut ! Oui, merci de m'accueillir. Alors moi, c'est Lassie Lejeune, j'ai 40 ans, j'ai deux enfants et je suis, comme tu as dit, championne de France de marche nordique. Je suis traileuse et je suis en team France Spartan Race. Je suis aussi dans la team Iron Provence.

  • Speaker #0

    Tu vas nous raconter tout ça, ça fait pas mal de choses à dire. Et déjà, quel est ton parcours sportif ? Est-ce que tu pratiquais d'autres sports avant de pratiquer les sports que tu pratiques actuellement ?

  • Speaker #1

    Oui, je fais du sport depuis toute petite. Je suis gymnaste à la base. Rapidement, j'ai fait de la compétition à haut niveau. J'étais en sport études dès 11 ans à Créteil, sur la gym. Et après, à 13 ans, je suis partie en famille d'accueil en Bretagne pour faire du tumbling à haut niveau. J'étais aussi en équipe de France junior. Ce n'est pas très connu.

  • Speaker #0

    Le tumbling, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    Ça vient de la fédération de gym. C'est une longue piste qui fait 25 mètres de long. On enchaîne des acrobaties, des flics, des saltos, des vrilles. À la fin, on fait des doubles supérieurs. C'est très explosif, très acrobatique. Mais ce n'est pas olympique, donc ce n'est pas encore très connu. Oui,

  • Speaker #0

    effectivement, ça a l'air impressionnant. Et comment est-ce que tu en es venue à la marche nordique ?

  • Speaker #1

    Alors, la marche nordique, je l'ai découvert en passant mon diplôme d'éducateur sportif. En fait, on devait enseigner un sport d'extérieur. Et au lieu de faire de la randonnée, j'ai fait de la marche nordique. C'était le tout début. Donc, c'était en 2006 déjà. Et j'ai découvert en l'enseignant.

  • Speaker #0

    OK, donc c'est comme ça que c'est né. Et la Spartan Race, qui a l'air quand même assez différente, comment ça t'est venu ?

  • Speaker #1

    Alors la Spartan Race, c'était beaucoup plus loin. C'était là, il y a 5-6 ans, en fait. Même pas, il y a 4 ans, je dis n'importe quoi. En fait, je me suis inscrite à une compétition, à Ninja Warrior, en fait, un challenge. Et en fait, j'ai développé le haut du corps. Et après, je me suis dit, attends, c'est trop bête. Maintenant que j'ai des gros muscles, il va falloir que je trouve un sport où je peux les utiliser. Et du coup, j'ai réuni le trail, la gym et la force du corps. On sera dans les courses de Spartan Race.

  • Speaker #0

    C'est trop marrant. Est-ce que tu peux nous expliquer un peu ? Parce que je pense qu'on en parlait un peu juste avant toutes les deux. Moi, j'ai quelques images en tête parce que j'ai regardé des vidéos. Mais peut-être que certaines personnes qui écoutent n'ont pas du tout le truc en tête. C'est quoi exactement la Spartan Race ?

  • Speaker #1

    Spartan Race, c'est une course d'obstacles à la base sous différents formats. Donc là-bas, c'est quand même la course à pied. Donc, soit on part sur 5 km avec 20 obstacles, soit 10 km avec 25 obstacles, soit 21 km avec 30 obstacles, ou alors tu as carrément un ultra où là, c'est 50 km et 60 obstacles. Donc là, c'est vraiment très long. Donc voilà, après, il y a les obstacles, il y a plein de choses. Donc, il faut franchir des murs, il faut savoir faire des portées de sac de 15 kg, il faut traverser des poutres. Il faut se suspendre, traverser des obstacles de suspension à la force des bras. Il faut vraiment avoir plein de capacités physiques différentes.

  • Speaker #0

    C'est super complet. Ça veut dire qu'à l'entraînement, tu travailles un peu tout.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. On n'a pas le temps de s'ennuyer. Il y a plein de choses à développer.

  • Speaker #0

    Et je me dis qu'on va peut-être faire aussi une petite explication de marche nordique, parce que finalement, c'est peut-être un peu plus connu, mais tout le monde n'est pas familier avec le concept. Est-ce que tu peux nous expliquer ce que c'est et en quoi ça diffère aussi de la randonnée et de la course à pied ? Oui.

  • Speaker #1

    Alors, pour moi, pour le coup, la marche nordique, ça va plus être proche du ski de fond. En fait, à la base, c'est l'entraînement d'été du ski de fond. Donc, il y a une vraie propulsion par les bras, en fait, qui fait qu'il y a une technique bien particulière à apprendre. qui se fait aussi grâce au bâton. On a un gantelet qui permet de tenir la main où il y a une propulsion et une poussée au niveau du haut du corps. C'est un sport très complet qui va faire travailler le haut du corps autant que le bas du corps. Avec moins d'impact que la course à pied, mais avec une bonne dépense d'énergie. Et la randonnée, pour moi, ça n'a rien à voir. La randonnée, on va vraiment utiliser les bâtons. comme outil pour descendre, pour faire attention aux articulations, tout ça sur les dénivelés. Là, on va vraiment avoir une technique particulière de propulsion par les bâtons qu'on doit apprendre pour maîtriser le sport.

  • Speaker #0

    C'est vraiment hyper différent. Et quel... Quelles sont les principales qualités physiques dont tu as besoin pour faire de la marche nordique ?

  • Speaker #1

    C'est un sport d'endurance déjà, donc c'est important d'avoir de bonnes capacités respiratoires. Après, il faut une bonne propulsion du haut du corps, donc il faut être assez musclé au niveau des dorsaux, des triceps, c'est important. Et après, c'est un effort assez long, entre 10 et 15 kilomètres souvent les championnats. Il va falloir avoir une endurance musculaire assez importante. De tenir une poussée par les bras sur 13 kilomètres, c'est assez difficile. Après, c'est les bases de la course à pied. Il faut travailler son endurance, sa vitesse. On s'appuie comme si on préparait un 10 kilomètres en course à pied. Pour moi, c'est la même chose.

  • Speaker #0

    Est-ce que j'ai entendu que la marche nordique, c'était bénéfique à plein de niveaux ? Toi, tu la pratiques à haut niveau, mais évidemment, tout le monde ne pratique pas forcément à ce niveau-là. Mais même si on pratique à un niveau loisir, on va dire, qu'est-ce qu'il y a comme bénéfice ?

  • Speaker #1

    Alors oui, en fait, soit tu fais de la marchandise en sport santé, soit tu le fais en compétition. Le sport santé, c'est vraiment très connu. C'est vraiment le sport qu'on va faire lorsqu'on a souvent des problèmes articulaires, parce qu'il y a beaucoup moins d'impact que pour sa pied, donc ça allège vraiment le poids du corps. Et donc, on a une vraie dépense énergétique assez importante, donc c'est ça qu'on va chercher. Et le côté nature aussi, parce que du coup, on part sur des boucles en groupe, donc il y a le côté confivial. C'est plutôt un sport nature, alors qu'en compétition, c'est plutôt des boucles de 3 km qu'on va faire avec des juges tous les 150 mètres qui vont vraiment vérifier la technique, si elle est bonne, et on va chercher vraiment la performance. Donc ça n'a rien à voir, c'est vraiment deux sports différents. Et après, les bénéfices, c'est un bien-être lié. à l'activité outdoor, ça c'est chouette d'être en nature. On a une dépense énergétique qui est quand même assez importante, donc ça, ça peut remplacer un petit footing, c'est pas mal aussi. Et puis après, un renforcement musculaire de tout le corps. On a presque 80% des muscles qui travaillent, donc c'est pas mal quand on part pour une heure et demie, on a notre dose de sport et en même temps, on se muscle, donc c'est chouette.

  • Speaker #0

    C'est clair, ça fait pas mal de choses. Et comment est-ce que ça t'est venu l'idée de faire les deux ? Parce que ça a l'air, je comprends bien que... globalement, les deux font travailler pas mal tout le corps, si j'ai bien compris. Voilà, ça, t'es la maille. Est-ce qu'il y a des points communs, tu vois, sinon, qui font que t'es allée vers ces deux sports-là ou que ça t'a attirée,

  • Speaker #1

    en tout cas ? Il y a l'entraînement en course à pied, en fait. C'est vraiment ma base sur les deux sports. Ce qui me plaît, c'est vraiment m'entraîner sur la course à pied et le trail. Donc, j'aime bien développer mes capacités cardio-respiratoires. Donc, ça, c'est le principal de mes entraînements. Et après, ce qui est sympa aussi en Spartan Race, c'est qu'on ne s'ennuie jamais. On peut très bien travailler le bas du corps, le haut du corps, le cardio, sur plein de sports hybrides. Je fais autant du vélo, de la natation, je fais de la stage, je peux faire du crossfit. Donc moi, j'aime surtout faire du sport. Je me fais plaisir comme ça. Et puis après, j'aime me dépasser parce que j'ai le côté compétitrice qui est en moi depuis petite. Donc, ça fonctionne bien sur ces trois sports-là.

  • Speaker #0

    Tu as vraiment varié les plaisirs. Et tu vas nous parler, si tu veux bien, justement de la manière dont tu t'entraînes pour tout ça. Est-ce que tu as un peu une semaine type ou est-ce que ça varie ? En tout cas, comment tu mets tous ces sports-là au sein d'une semaine en général ?

  • Speaker #1

    Oui. Alors moi, je suis coach sportif aussi. Donc, du coup, je fais un peu mon expérience sur moi-même. J'apprends toujours ce que ça fait. ma troisième année que je fais des Spartan Race. Donc, j'ai fait des erreurs aussi, parce que c'est difficile d'être au top sur tous ces obstacles, en fait, d'avoir vraiment le profil de l'athlète complet qui est performant. Donc, j'essaie d'être la plus... plutôt légère. Moi, je n'ai plus un profil légère, j'ai un peu de la course à pied. Donc, du coup, je manque un peu de force. Donc, je sais que ça, je dois le travailler un petit peu. Mais aussi, plus on est fort, plus on est lourd et moins on court vite. Alors, il faut réussir à doser un petit peu le travail. Donc, moi, je vais surtout me faire mes entraînements en course à pied. Donc, je vais faire du fractionné, je vais faire une séance VMA. Je vais faire une séance de sortie longue que je vais utiliser sur le trail, du coup. Et après, je vais faire beaucoup de traction. Ça, c'est vraiment l'exercice de base que je fais. que j'ai commencé pour Ninja Warrior et que j'ai continué et que maintenant je maîtrise. Mais au début, j'étais avec un élastique, en faisant deux tractions, j'ai commencé vraiment à un niveau très bas. Et maintenant, j'aime beaucoup me suspendre et je peux faire dix tractions facilement. Donc, il y a le côté traction, le côté course à pied et l'intervalle training sur des hits aussi, avec des portées. En fait, je vais prendre des poids. Par exemple, je vais faire des squats et je vais relever 15 kilos. Après, je vais enchaîner avec des burpees. Après, je vais me mettre sur le tapis, je vais courir pendant 200 mètres. L'alternance, en fait, ça ressemble au Spartan Race. On court, on s'arrête, on porte, on court, on s'arrête, on se suspend. J'essaie de m'entraîner, que ça ressemble un petit peu à ce que je vais reproduire sur les Spartans. Donc, il y a plus d'entraînement quand même sur les Spartans. Et après, là, par exemple, j'ai les championnats de France de marche nordique qui vont arriver dans un mois et demi. Et là, j'encadre des groupes de marche nordique. Donc, je pratique l'activité à l'année régulièrement, mais jamais à ma vitesse de compétition. Donc là, je vais préparer un petit bloc de six semaines où je vais me préparer à tenir le plus longtemps possible ces vitesses. Parce que j'ai besoin de faire un petit spécifique avant ce championnat. Mais ça suffit après. Tout le cardio que je développe sur le trail. Et ma force musculaire du haut du corps que j'ai pour les Spartan Race, ce suffit pour la marche nordique. Pas besoin de montrer plus.

  • Speaker #0

    Oui, en fait, ça est bon.

  • Speaker #1

    Ça vit beau, c'est ça. C'est des sports où j'ai utilisé ces capacités transversalement sur d'autres. Tout est en lien.

  • Speaker #0

    Et est-ce que ça veut dire qu'au cours d'une année, tu mets le focus ? Donc par moment, plus. Là, tu dis que c'est dans un mois et demi les championnats de France. Donc là, tu vas faire un focus plus marche nordique quand même. Et après, peut-être plus tard dans l'année, il y aura un moment où ce sera un focus. plus sportane que...

  • Speaker #1

    Exactement. C'est là, en fait, j'étais vraiment... Là, je me fais plaisir en sport hybride. Je vais à la piscine, je fais du vélo, je vais courir. Vraiment, là, je ne réfléchis pas trop à ce que je fais en gardant mes bases de traction, de suspension. C'est ce qui est le plus dur à avoir pour le Spartan Race, le grip. Et là, donc, je vais faire un spécifique pour Marche Nordique. Et puis après, je crois que ma première épreuve, j'ai les championnats de France de Spartan Race. Il y a trois formats. Alors, c'est compliqué d'être performant sur trois formats. Tu as le 5, le 10 et le 21. t'es obligée de faire les trois. Alors moi, j'avoue que je suis plutôt performante sur le 21. C'est là que je vais faire mes championnats à l'international souvent. Mais là, la première, c'est un 5 kilomètres. Alors 5 kilomètres, j'avoue que je souffre beaucoup, mais bon, je me challenge quand même. On va y aller, on va représenter.

  • Speaker #0

    Et comment ça fonctionne ? Alors tu peux nous expliquer. Donc là, tu dis que t'es obligée de faire les trois, mais ensuite, une fois que t'es à un autre niveau, enfin, ou ça avance dans l'année, tu choisis une distance. Comment ça marche en fait ?

  • Speaker #1

    la première là c'est à Carcassonne c'est à 5 km pour faire les French National Series en fait vu que je fais partie de la Team France c'est bien de faire les French National Series avec les autres élites de ma team du coup là c'est au mois de mai après à Morzine c'est au mois de début juillet c'est le 10 km et le 21 km c'est au mois d'octobre donc bah là moi je suis plutôt en forme pour un 21 km là en fait donc bon il va falloir que je fasse plus d'intervalles training et plus de ... de portée, plus de changement de rythme pour le 5 km. Après, je ferai la place que je ferai, ce n'est pas ma spécialité. Et après, le 10 km, je commence à me faire plaisir parce qu'il y a plus de course à pied. Plus il y a de course à pied, là, je suis meilleure. Et puis après, je garde toujours mon fond de trail parce que tous les 2-3 week-ends, j'essaie de faire une compétition de trail dans le coin.

  • Speaker #0

    Ça part dans tous les sens. T'as un bon rythme quand même.

  • Speaker #1

    Ça part un peu dans tous les sens.

  • Speaker #0

    Et en trail, tu fais des distances plutôt longues aussi ?

  • Speaker #1

    Du coup, non, je me mets un peu sur le trail court. C'est 20-25 kilomètres. Et là,

  • Speaker #0

    je cours.

  • Speaker #1

    Après, c'est des compétitions locales. Après, je performe sur des petites compétitions. Mais j'ai un gros challenge avec la... la team de Iron Provence. On est trois athlètes pour le trail. Et on va faire la maxi race à Annecy. Je n'ai jamais fait de grosses athlètes en trail. Et là, je crois qu'on part sur la 42 kilomètres. Alors là, je n'ai jamais fait. C'est un nouveau challenge aussi. Je ne sais pas trop quand je vais me préparer à ça.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai que c'est incroyable comment tu arrives à tout combiner parce que j'entends bien qu'il y a plein de choses qui sont communes au transport. Mais quand même !

  • Speaker #1

    J'avoue. Là, il va falloir faire du dénivelé surtout, parce qu'il y a 2500 mètres de dénivelé. Là, il me manque un peu le dénivelé. J'avoue, je ne suis pas prête.

  • Speaker #0

    Je vais rajouter des petites côtes dans ton programme. Et tu as des exercices un peu préférés comme ça dans la spartane ? Ou au contraire, il y en a d'autres, vraiment, c'est des obstacles que tu redoutes ?

  • Speaker #1

    Oui, alors moi, j'ai vraiment des grosses difficultés sur les obstacles de suspension. En fait, il faut vraiment venir de l'escalade, ou vraiment avoir un très bon grip, une vraie force de préhension des mains. Là, je pars vraiment de zéro. Et là, je m'oblige un petit peu. Ce n'est pas évident parce que les obstacles de spartaneresse, en fait, tous les obstacles de suspension, on ne les trouve pas. pas dans les salles. Il y a des salles ninja qu'on peut trouver, mais à côté de chez moi, on n'a pas trop ça. Du coup, on va dans les parcours de sport santé où on doit juste se déplacer avec des barreaux. Donc là, j'essaye, des fois, je me mets sur une à droite, droite ou à gauche. Il faut avoir un petit peu des idées pour changer un petit peu. Mais je fais ça seule, alors ce n'est pas très fun. Donc j'avoue que ce n'est pas ce que je préfère faire. Il y a ça. Et puis après, c'est beaucoup en salle, le côté crossfit. Après, c'est la course à pied. Et puis après, on est quelques copains spartanes. On essaie de faire des entraînements un petit peu communs ensemble pour mettre un peu de fun à tout ça.

  • Speaker #0

    Pour que ce soit plus marrant. Voilà,

  • Speaker #1

    ça sera un peu plus marrant.

  • Speaker #0

    Tu peux nous parler alors de cet aspect compétition. Tu disais que tu as démarré il n'y a pas très longtemps.

  • Speaker #1

    J'ai repris. Il n'y a pas très longtemps. Parce qu'en fait, j'ai arrêté quand j'ai eu mes deux enfants. En fait, je suis en vie de famille, donc j'ai élevé mes enfants pendant dix ans presque. Je n'ai pas fait du tout de compétition, j'étais coach sportive, mais j'étais plus à regarder, faire le sport pour avoir un beau fessier qu'autre chose. Il n'y avait pas du tout le côté performance. J'avais déconnecté complet. Et puis, en me séparant, j'ai eu du temps. En fait, la garde alternée m'a permis d'avoir une semaine complète où il fallait que je m'occupe. Donc, pendant le Covid, du coup, je me suis dit, bon, allez. pour reprendre la complète. C'est parti comme ça. La marche nordique d'abord, et après la course et Spartan Race.

  • Speaker #0

    C'est rigolo, comme parfois c'est les petites choses de la vie, tu peux la garder tarder, finalement ça donne du temps aussi.

  • Speaker #1

    Complètement, je me suis redécouverte compétitrice. J'avais complètement oublié cette facette de moi. Je suis redevenue comme avant.

  • Speaker #0

    C'est marrant. C'est ta vraie personnalité. Oui,

  • Speaker #1

    exactement. Je suis surtout redevenue moi.

  • Speaker #0

    Et quels sont, est-ce que tu peux partager avec nous, un ou plusieurs d'ailleurs, de tes plus beaux souvenirs en compétition, que tu nous racontes ?

  • Speaker #1

    Alors, j'avoue qu'en compète, ça a été mon titre de championne de France en marche d'Andy, quand même, l'année dernière, parce que ça fait plusieurs années, ça faisait trois ans que j'essayais, que je pouvais en plus être championne de France, et tous les ans, il y a eu des petits soucis. j'ai commencé en 2021, j'avais fait vice-championne de France. Donc là, c'était ma première année, donc j'étais très contente. Après, il y a eu une année où j'ai eu une pénalité. J'avais fait toute la course devant et tout. Si tu veux, on pourra revenir là-dessus. C'est un peu compliqué en marche tandis qu'en fait, il y a des pénalités. En fait, c'est un sport très technique. Et du coup, la pénalité, en fait, à l'époque, c'était un tour de pénalité qu'on devait faire en plus, un peu comme au ski de fond aussi. En fait, on faisait un tour de pénalité et on ressort de sa boucle de pénalité. Du coup, j'ai fini troisième, donc j'étais un petit peu déçue. de cette pénalité. Et l'année d'après, j'avais fait une année et demie, j'étais allée, mais je n'avais pas du tout de jus. J'avais fait 17e. Je n'étais vraiment pas en forme. Et puis du coup, cette année, l'année dernière, j'ai tout quitté, j'étais réunie pour être fan de France et je suis allée au bout. Donc, c'était chouette. Je l'ai longtemps attendue, ce titre. J'étais contente.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu penses que tu as eu de bonnes chances d'y retourner et de défendre ton titre ? Ah oui.

  • Speaker #1

    Ah ouais, ouais. Là, là, là, je... Non, non, là, logiquement, il n'y a pas de raison. Je vais tout donner pour le garder. Vraiment, je suis en forme. Donc, non, non. Et puis, il n'y a pas de nouveaux athlètes. C'est vrai qu'on est toujours un peu les mêmes en France, en marche nordique. On se connaît tous. C'est un sport qu'on a en compétition. On a du mal à le développer. Donc, du coup, je ne rencontre pas beaucoup dans le sud. Je suis toujours seule devant. Mais les copines qui ont le même niveau que moi, elles sont plutôt dans le Nord, donc on ne se rencontre pas souvent, mais on connaît un peu tous nos niveaux. Après, c'est dommage qu'il n'y ait pas de nouveaux athlètes. C'est difficile. Ça fait partie de la FFA, mais le passage de l'athlétisme à la marche nordique, il y a très peu d'athlètes qui s'y intéressent. Espérons que ça change.

  • Speaker #0

    J'ai l'impression qu'on ne connaît pas. Pour moi, je me plante peut-être, mais l'impression que j'ai, en tout cas, c'est qu'on connaît effectivement la pratique santé, comme tu le disais avant. Mais moins la pratique vraiment en compétition. Oui. Et peut-être que même que les gens ne pensent même pas trop. Ah non, je pense qu'ils veulent faire de la compétition, ils ne vont pas forcément se tourner.

  • Speaker #1

    Ah non, non. Je pense qu'après, c'est le rôle de... Vu qu'on est affilié à la Fédération française d'athlétisme, c'est à la FFA de communiquer sur ce sport différemment. Ce n'est pas qu'un sport santé. Et puis, c'est vraiment chouette de sentir cette propulsion. Encore, moi, je l'enseigne ici, en Provence, c'est beaucoup de la caillasse. On cherche plutôt des beaux paysages, des beaux parcours sur l'activité. En compétition, c'est vraiment le terrain qui est mis en avant. Et on va un peu comme un cross en athlée, en fait. C'est vraiment des boucles de 3 km sur un terrain un peu gras où il y a une vraie poussée qui est efficace. Et on a l'impression de voler. Vraiment, c'est impressionnant comme sport. On a une vraie propulsion qui fait qu'on a atteint des vitesses. Presque 10 km heure, c'est vraiment impressionnant. C'est chouette à ressentir. Moi, j'aime beaucoup. Vraiment, je ne peux pas me passer de ce sport en compète. Vraiment, j'apprécie.

  • Speaker #0

    Ça doit être impressionnant. Alors, j'avais juste fait une petite initiation, donc vraiment tout début avec Isabelle des pratiques marchandiques, que je salue d'ailleurs, parce que c'est elle qui nous a mis en contact. Mais déjà, juste l'initiation, j'étais impressionnée de sentir effectivement cette poussée. C'est des sensations qui sont étonnantes en fait. Moi, je suis amie qui a marché à courir, mais c'est vrai que cette espèce de chose hybride entre deux, elle sert de son haut du corps. Je n'avais jamais expérimenté ça.

  • Speaker #1

    Après, il y a le côté technique qui limite un petit peu aussi l'accès à ce sport parce que ça demande une très bonne coordination entre le haut et le bas du corps. C'est vraiment une technique qu'il faut du temps pour apprendre et maîtriser. Et c'est vrai que c'est limitant parce que des fois, on en a un petit peu marre de pouvoir... pousser très loin, on a juste envie d'avoir le côté cardio qu'on peut retrouver en course à pied, et c'est vrai que pour le faire en compétition, il faut être très exigeant sur la technique, parce qu'il y a des juges qui regardent vraiment, qui décrivent tout notre mouvement, et c'est hyper important, c'est la base.

  • Speaker #0

    C'est ce que tu expliquais, en fait, tu as des juges qui sont positionnés vraiment hyper régulièrement sur le parcours, et donc tu peux avoir des pénalités, pourquoi ? Parce que, par exemple, tu peux... Je ne sais pas, ton bras et ta jambe n'étaient pas bien coordonnées, ce genre de choses ? Oui,

  • Speaker #1

    alors la pénalité qu'on retrouve le plus souvent, c'est une faute de poussée. Parce que la main ne pousse pas assez derrière la fesse. On a l'obligation de passer derrière la fesse. Et quand on veut chercher de la vitesse, on a tendance à faire des tout petits pas et négliger la propulsion des bras. Et vu que c'est vraiment un sport de propulsion par les bras, on est obligé de réglementer pour ne pas que ça devienne... n'importe quoi. On n'a pas le droit de marcher de façon de la marche athlétique non plus. On n'a pas le droit de se déhancher. C'est différent. On n'a pas le droit de courir. On n'a pas le droit d'avoir le centre de gravité qui est très bas en flexion. C'est très codifié pour rester sur de la marche d'ordite, la poussée, la propulsion par les bras. Une attaque aussi par le pied. On oblige à grandir, à amplifier, pour attaquer avec le talon, dérouler le pied, pousser. et pas rester sur une fréquence de pas, qui va nous faire aller très vite, la fréquence de pas. On va plus vite en marche athlétique, qui fait de la fréquence de pas énormément, qu'en marche nordique. Donc on est limité. À un moment donné, il faut ralentir, il faut doser pour être bon techniquement et avoir la vitesse qu'il faut pour réussir à coordonner tout. Ah ouais,

  • Speaker #0

    c'est donc impressionnant.

  • Speaker #1

    Après, quelque chose qui est hyper important sur tous les cours, parce que je donne aussi des cours de pilates, et je pense que c'est vraiment la base de tous ces sports, de la corrélation de tout ça, c'est le gainage. C'est vraiment hyper important d'être hyper gainé pour pouvoir coordonner le bas, le haut. Et ça, j'avoue que je l'ai eu à la gym. La gym est hyper importante quand on est petit. C'est vrai que dès qu'on commence par la gym, ça permet vraiment d'être... au niveau motricité, d'être bon sur tout. Donc, c'est hyper important.

  • Speaker #0

    Du coup, c'est chouette aussi parce que justement, ça permet de garder ça, enfin de garder ou de l'acquérir, ce nom, qui est globalement important un peu pour toute sa vie. C'est ça,

  • Speaker #1

    oui.

  • Speaker #0

    Et pour revenir sur les compétitions, là, tu nous as parlé d'un beau souvenir. Est-ce que tu as aussi... à partager avec nous peut-être une course ou une épreuve qui a été plus difficile et où tu as dû mettre quelque chose en place pour surmonter la difficulté.

  • Speaker #1

    Alors, peut-être, c'est une des dernières. C'était les championnats du monde à Abu Dhabi. Parce que, du coup, en Spartan Race, en fait, soit on concourt en catégorie d'âge. Donc, l'année dernière, j'avais commencé en catégorie d'âge jusqu'à être championne du monde dans ma catégorie d'âge. Et cette année, en fait, il y a deux ans, l'année dernière, j'ai fait tout en élite. Et là, je suis allée aux championnats du monde en élite. Donc, départ en élite, tu représentes vraiment la France. Et voilà, t'as l'air, on est très peu, on est 20. T'as les 20 meilleurs mondiales. Et j'avoue que mon objectif était un top 10. Et en fait, je suis partie, je m'étais vraiment très bien entraînée. Et au bout de 10 kilomètres, en fait, on était un groupe de trois filles. On jouait la quatrième place, donc c'était vraiment chouette, au-delà de mes ambitions. Et on s'est perdu, c'était assez dur. J'avoue qu'on a fait une erreur de parcours. Du coup, on a dû repartir en arrière. On a perdu un kilomètre, on s'est retrouvés quinzième. Et là, c'était une grosse épreuve plutôt mentale. Parce que du coup, il fallait revenir en se disant, bon, bah... Allez, on repart, on va aller au bout. Ok, on a perdu notre belle place, mais on va essayer de revenir sur les premières. Et j'avoue que ça, c'était une grosse épreuve psychologique. À quelques mois et mois d'entraînement, de faire une erreur pareille, de finir pas à la place que j'aurais dû. Mais bon,

  • Speaker #0

    c'est comme ça. Et ça veut dire qu'il y a un aspect un peu d'orientation ? Enfin, comme tu dis, vous vous êtes perdus.

  • Speaker #1

    Et surtout de lucidité. Parce qu'en fait... Ok.

  • Speaker #0

    Ça répond donc.

  • Speaker #1

    Dans le sable, avec 30 degrés,

  • Speaker #0

    complètement essoufflée,

  • Speaker #1

    la tête dans le guidon, tu ne sais plus où tu vas et tu fais des bêtises. On s'est soumis. On a loupé la bifurcation, tout simplement. Ça peut arriver à n'importe quel trailer.

  • Speaker #0

    Oui, exactement.

  • Speaker #1

    Mais c'est vrai que pour le coup, il faut être un athlète complet en spartanesse, mais il faut aussi avoir un cerveau. C'est franchement quand tu arrives sur des obstacles et tu dois comprendre ce que tu dois faire, envoyer le bras droit, le bras gauche, et que tu n'es pas lucide, tu as le cardio. Souvent, les athlètes de la Team France, ils me disent, mais Leslie, il faut que tu te calmes un peu au niveau course à pied. Comme ça, tu arrives sur l'obstacle, tu es plus lucide et tu fais moins d'erreurs.

  • Speaker #0

    C'est intéressant. C'est vrai que du coup, ça veut dire qu'il y a plein de qualités différentes qui sont requises.

  • Speaker #1

    Il y a même un mémorisme. Il y a un memory code, souvent, c'est qu'en fait, tu arrives, tu as un panneau, et en fait, avec ton numéro de sort, tu dois regarder, et tu as genre 10 chiffres avec 5-6 lettres, et tu dois le retenir, et 21 kilomètres après, tu es interrogée sur ton... Je me pente souvent.

  • Speaker #0

    Ah ouais, c'est drôle, effectivement.

  • Speaker #1

    Je le répète tout le long de la course et tout,

  • Speaker #0

    non mais vraiment.

  • Speaker #1

    C'est pas mal.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est vraiment marrant. Moi, c'est bien complet. Ah, c'est complet, moi,

  • Speaker #1

    c'est drôle.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et tu avais aussi, du coup, tu l'as évoqué, mais tu avais aussi participé à Ninja Warrior en 2022. Qu'est-ce qui t'avait motivée à tenter ça ?

  • Speaker #1

    Ça, c'était vraiment pendant le Covid. Et en fait, j'avais un peu une boulémie de travail et de challenge. Et en fait, la première chose, c'est qu'en fait, j'étais en train de développer ma plateforme de vitesse de fitness. Parce que pendant le Covid, en fait, vu que j'étais coach sportif... J'ai développé des cours en ligne. Et du coup, en discutant avec des copains, ils me disaient « Ah, tu devrais faire Ninja Warrior. Ça va te mettre en avant. Tu vas pouvoir parler de ta plateforme de vidéo de fitness. » Donc, il y avait ça. Et puis, il y a le côté aussi challenge avec mes enfants. Parce qu'en fait, c'était une période difficile. On venait de commencer notre nouvelle organisation et j'avais besoin de faire un challenge avec eux. Et je les ai vachement intégrés à mes entraînements. On a partagé nos entraînements. Et puis, ils étaient fans de l'émission. Donc, j'ai dit « Allez ! » Je fonce, ça va être une belle aventure.

  • Speaker #0

    C'est chouette d'avoir fait ça comme ça. Et comment est-ce que tu t'es préparée alors ? Parce que même pour s'y préparer, je ne sais pas comment on fait pour ne pas avoir une salle dédiée à côté de chez toi.

  • Speaker #1

    En plus, c'était hyper compliqué parce que c'était en plein Covid, donc toutes les salles de sport étaient fermées. Il y avait juste le street workout à côté de chez moi où je pouvais aller utiliser. Et puis là, je partais vraiment de zéro niveau du renforcement du haut du corps. Je n'avais vraiment pas de force musculaire, je ne savais pas faire de traction, je faisais cinq pompes, c'était vraiment compliqué. Et puis, j'ai mis six mois à réussir à faire quatre tractions, je crois. Quatre, cinq tractions, c'était vraiment compliqué. Du coup, j'ai fait les tests physiques, et puis en fait, il y a plein d'étapes pour passer à Ninja Warrior, pour aller jusqu'au... jusqu'au casting. Et du coup, j'ai réussi les sélections et après, tout s'est enchaîné. Après, c'était vraiment que les tractions que j'ai faites. Rien que ça, ça me prenait beaucoup de temps.

  • Speaker #0

    C'était réussir les tracks,

  • Speaker #1

    c'était mon objectif. C'est tellement dur, je n'arrête pas en faire une, donc je respecte. Ah ouais, c'est compliqué. Et qu'est-ce que tu as retenu de cette expérience ? Est-ce que c'était sympa à faire ?

  • Speaker #0

    Ah ouais, c'était vraiment super. L'expérience, j'avais plein de belles rencontres. Franchement, que des gens un peu spéciaux, franchement, que des gens qui viennent de sports improbables. J'ai rencontré des gens vraiment chouettes. Et puis, le côté télé, ça met une pression de fou avec toutes les caméras sur toi. En plus, j'étais passée, il était 2h du matin, en fait. C'est hyper compliqué, on est KO. Et puis, on n'a qu'un seul essai. Donc, ça aussi, c'est compliqué parce que le temps de comprendre tous les enchaînements, tout ça. J'avoue que c'était plus une belle expérience avec mes enfants que une expérience physique. Ça a duré... 15 secondes, je retourne à la piscine, deuxième obstacle. Donc bon, je ne peux pas. Il peut mieux faire.

  • Speaker #1

    C'est ça qui a fait que tu es partie vers l'Artane. C'est ça qui est marrant. J'aurais un meilleur niveau,

  • Speaker #0

    j'avoue.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu aurais envie de retenter un truc comme ça ou pas forcément Ninja Warrior, mais une expérience en télé comme ça ? Oui,

  • Speaker #0

    moi j'adorerais. Oui, ma BMW M4 lambda. Ça me plairait.

  • Speaker #1

    On va te voir en temps scénario. quelque chose dans les prochains temps. Et quels sont tes objectifs, que ce soit à court terme ou à long terme ?

  • Speaker #0

    Là, du coup, les Champions Trans de marche nordique, dans un mois et demi. Après, j'ai l'enchaînement des Spartan Race, avec pas mal de trails, des courses nature entre 15 et 20 kilomètres. Et après, j'ai ma Maxi Race début juillet. Une grosse épreuve, je pense.

  • Speaker #1

    Tu as déjà un bon petit programme qui s'adresse. C'est ça. Et à long terme, est-ce que tu as quelque chose que tu rêves de faire ou tu te laisses un peu porter au fur et à mesure ?

  • Speaker #0

    Je me laisse porter, je fais beaucoup en fonction de mes blessures aussi. Parce que moi, je suis souvent blessée, c'est compliqué, des petites blessures. Mais du coup, quand j'ai des tendines, là en ce moment, j'ai une tendine talisquio, je fais attention, donc je cours un peu moins, j'ai développé un petit peu plus le haut. C'est ça qui est bien, c'est que quand tu as une blessure à un endroit, tu peux continuer de t'entraîner différemment. Je ne suis jamais à l'arrêt complet. J'ai tellement de sport que j'apprécie et que j'aime que du coup, je me fais plaisir tout le temps au quotidien. Même blessée, ce n'est pas grave.

  • Speaker #1

    Tu as plein d'options.

  • Speaker #0

    J'ai plein d'options, c'est clair. En fonction, si j'ai un problème à la jambe, je ne ferai que de, je ne sais pas, un autre sport où il n'y a que les bras. On trouvera toujours des idées.

  • Speaker #1

    C'est chouette aussi. Ça me semble que tu n'es jamais... Oui. Tu es vraiment en train de te morfondre, en train de dire « Ah, je ne peux pas faire ça » .

  • Speaker #0

    Ah ouais, non, non. Je suis hyper positive là-dessus. On avance toujours avec ce qu'on peut.

  • Speaker #1

    C'est l'intérêt aussi de pratiquer plusieurs sports. C'est vrai que tu n'as pas ce truc de « Ah, je ne peux plus faire ça » .

  • Speaker #0

    Ouais, j'ai plein d'amis qui font de la course à pied, qui s'arrêtent parce qu'ils ont une douleur. Je dis « Ah ben non, tu peux faire d'autres choses » . Justement, c'est le moment de faire du renfort, de développer d'autres capacités qui vont te servir quand tu vas reprendre. prendre ton sport. C'est hyper intéressant. Du coup, je me suis mis à la piscine. Je n'avais pas nagé, je n'ai jamais nagé. Maintenant, j'adore aller nager. Je fais 2-3 kilomètres de crawl au taquet. Je progresse à chaque fois. Quand je me mets dans un sport à fond, je progresse. Un triathlon, tiens. J'aimerais bien peut-être faire un jour un triathlon.

  • Speaker #1

    Tu fais du vélo, du coup, tu en fais aussi ?

  • Speaker #0

    Le vélo, je n'ai pas trop le temps de le faire, mais je le fais en cours, en salle. Et à l'été, je me fais des sorties BTT. L'autre fois, j'ai fait le Mont Ventoux. Non, j'aime bien. Oui,

  • Speaker #1

    tout ça va. En fait, tu as déjà les trois sports. Je pensais que j'allais plus qu'à se lancer.

  • Speaker #0

    C'est gros, ça devrait aller.

  • Speaker #1

    Juste, il faudra caser un peu de temps pour ça en plus.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et puis, il faut caser mes enfants aussi là-dedans. Parce qu'ils prennent du temps eux aussi.

  • Speaker #1

    Oui, c'est normal.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Est-ce que pour finir, tu aurais un conseil à donner à des femmes qui hésiteraient un peu à se lancer ? Peut-être qu'elles auraient envie de faire de la Marche Mording ou de la Spartan Race, mais qui ne voudraient pas forcément se lancer ?

  • Speaker #0

    Il ne faut pas hésiter parce qu'il y a plein de capacités que vous avez déjà peut-être dans un sport que vous pratiquez, que vous pouvez utiliser dans ce sport-là. Il faut vraiment oser. Même en challenge, il faut essayer de se donner des objectifs. Une Spartan Race, c'est vraiment un... un dépassement de soi, un challenge personnel. Il y a beaucoup de personnes qui vont juste une fois pour un objectif vraiment profond et qui ont envie de se dépasser et montrer qu'ils sont capables. De toute façon, il faut essayer de se challenger et de donner des objectifs parce que ça donne beaucoup de confiance en soi. Le sport, pour ça, c'est important.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Est-ce qu'il y a, tant que j'y pense, si quelqu'un a envie de se lancer dans la Spartan Race, il n'y a pas deux ? clubs dédiés. Il faut aller passer par plus des coachs sportifs comme toi ou des salles.

  • Speaker #0

    C'est compliqué. Alors en fait, tu as une fédération de sports d'obstacles. Mais c'est vrai, pareil, c'est un sport qui est très peu connu aussi. Mais là, le sport d'obstacles, le format 100 mètres, en fait, va être au pentathlon. Il est déjà là. Ça a remplacé l'équitation. Donc ça va commencer à se faire connaître un peu plus. Il y a une fédération, c'est UFCOO. SO du sport d'obstacles. Et après, tu as la franchise Spartan Race. Après, c'est privé, mais il y en a dans le monde entier. C'est un gros groupe. Il vaut mieux aller voir un coach sportif, je pense, pour avoir un entraînement bien spécialisé, parce que sinon, on part vite dans tous les sens. Même moi, je vois bien que je teste encore plein de choses. C'est difficile de trouver la bonne façon de s'entraîner.

  • Speaker #1

    Il y a tellement de choses que c'est bien si on est un peu encadré. C'est ça. Merci beaucoup Leslie, c'était un plaisir de t'avoir et de découvrir ta personnalité joyeuse et tes multiples facettes sportives. C'est toujours chouette d'avoir des profils comme le tien qui font plein de choses différentes et qui s'épanouissent là-dedans. Merci beaucoup et à bientôt pour une nouvelle interview. Merci. Merci d'avoir écouté cet épisode. Si cela vous a plu, n'hésitez pas à vous abonner au podcast et à mettre une bonne note sur les plateformes. Cela nous aide. A bientôt !

Chapters

  • Introduction du podcast et présentation de Leslie Lejeune

    00:04

  • Le parcours sportif de Leslie : de la gymnastique à la marche nordique

    00:25

  • Découverte de la Spartan Race et ses spécificités

    01:57

  • Différences entre marche nordique, randonnée et course à pied

    03:43

  • Entraînements et préparation pour les compétitions

    07:17

  • Les défis en compétition et l'importance de la technique

    15:53

  • Conseils pour se lancer dans la marche nordique et la Spartan Race

    30:40

Description

Dans cet épisode de La Sportive Outdoor - Sport Outdoor au féminin, Laurène Philippot reçoit Leslie Lejeune, une femme inspirante qui incarne parfaitement la détermination et l'engagement dans le monde du sport féminin.


Championne de France de marche nordique et championne du monde de Spartan Race dans sa catégorie, Leslie partage avec nous son parcours unique, débutant par la gymnastique avant de s'ouvrir à des disciplines aussi variées que la marche nordique, les courses d'obstacles et le trail.


Leslie nous raconte comment elle a découvert la marche nordique ainsi que la spartan race et nous explique les spécificités ainsi que les exigences physiques des deux sports qu'elle pratique avec tant de passion ainsi que la façon dont elle s'entraîne pour être performante. Un nouveau témoignage de sportive inspirant et plein d'énergie!


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La Sportive Outdoor est un média dédié aux sports outdoor au féminin. Le magazine a pour but de mettre en avant les femmes sportives de tous niveaux, de leur fournir des conseils adaptés et de les aider à mieux se connaître pour apprendre à oser! Les maître-mots? Plaisir, bien-être et audace!


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🎵 Musique du générique:

Titre: Running (ft Elske)

Auteur: Jens East

Source: https://soundcloud.com/jenseast

Licence: https://creativecommons.org/licenses/by/3.0/deed.fr


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    La Sportive Outdoor, le podcast. Bonjour à toutes, aujourd'hui je reçois Leslie Lejeune, qui est coach sportif, trailuse, championne de France de marche nordique et championne du monde de Spartan Race dans sa catégorie. Autant dire une sacrée variété de sports et avec un sacré niveau. J'ai donc bien envie d'interroger aujourd'hui Leslie sur sa pratique sportive. Bienvenue Leslie, est-ce que tu veux bien te présenter ?

  • Speaker #1

    Salut ! Oui, merci de m'accueillir. Alors moi, c'est Lassie Lejeune, j'ai 40 ans, j'ai deux enfants et je suis, comme tu as dit, championne de France de marche nordique. Je suis traileuse et je suis en team France Spartan Race. Je suis aussi dans la team Iron Provence.

  • Speaker #0

    Tu vas nous raconter tout ça, ça fait pas mal de choses à dire. Et déjà, quel est ton parcours sportif ? Est-ce que tu pratiquais d'autres sports avant de pratiquer les sports que tu pratiques actuellement ?

  • Speaker #1

    Oui, je fais du sport depuis toute petite. Je suis gymnaste à la base. Rapidement, j'ai fait de la compétition à haut niveau. J'étais en sport études dès 11 ans à Créteil, sur la gym. Et après, à 13 ans, je suis partie en famille d'accueil en Bretagne pour faire du tumbling à haut niveau. J'étais aussi en équipe de France junior. Ce n'est pas très connu.

  • Speaker #0

    Le tumbling, c'est quoi ?

  • Speaker #1

    Ça vient de la fédération de gym. C'est une longue piste qui fait 25 mètres de long. On enchaîne des acrobaties, des flics, des saltos, des vrilles. À la fin, on fait des doubles supérieurs. C'est très explosif, très acrobatique. Mais ce n'est pas olympique, donc ce n'est pas encore très connu. Oui,

  • Speaker #0

    effectivement, ça a l'air impressionnant. Et comment est-ce que tu en es venue à la marche nordique ?

  • Speaker #1

    Alors, la marche nordique, je l'ai découvert en passant mon diplôme d'éducateur sportif. En fait, on devait enseigner un sport d'extérieur. Et au lieu de faire de la randonnée, j'ai fait de la marche nordique. C'était le tout début. Donc, c'était en 2006 déjà. Et j'ai découvert en l'enseignant.

  • Speaker #0

    OK, donc c'est comme ça que c'est né. Et la Spartan Race, qui a l'air quand même assez différente, comment ça t'est venu ?

  • Speaker #1

    Alors la Spartan Race, c'était beaucoup plus loin. C'était là, il y a 5-6 ans, en fait. Même pas, il y a 4 ans, je dis n'importe quoi. En fait, je me suis inscrite à une compétition, à Ninja Warrior, en fait, un challenge. Et en fait, j'ai développé le haut du corps. Et après, je me suis dit, attends, c'est trop bête. Maintenant que j'ai des gros muscles, il va falloir que je trouve un sport où je peux les utiliser. Et du coup, j'ai réuni le trail, la gym et la force du corps. On sera dans les courses de Spartan Race.

  • Speaker #0

    C'est trop marrant. Est-ce que tu peux nous expliquer un peu ? Parce que je pense qu'on en parlait un peu juste avant toutes les deux. Moi, j'ai quelques images en tête parce que j'ai regardé des vidéos. Mais peut-être que certaines personnes qui écoutent n'ont pas du tout le truc en tête. C'est quoi exactement la Spartan Race ?

  • Speaker #1

    Spartan Race, c'est une course d'obstacles à la base sous différents formats. Donc là-bas, c'est quand même la course à pied. Donc, soit on part sur 5 km avec 20 obstacles, soit 10 km avec 25 obstacles, soit 21 km avec 30 obstacles, ou alors tu as carrément un ultra où là, c'est 50 km et 60 obstacles. Donc là, c'est vraiment très long. Donc voilà, après, il y a les obstacles, il y a plein de choses. Donc, il faut franchir des murs, il faut savoir faire des portées de sac de 15 kg, il faut traverser des poutres. Il faut se suspendre, traverser des obstacles de suspension à la force des bras. Il faut vraiment avoir plein de capacités physiques différentes.

  • Speaker #0

    C'est super complet. Ça veut dire qu'à l'entraînement, tu travailles un peu tout.

  • Speaker #1

    Oui, complètement. On n'a pas le temps de s'ennuyer. Il y a plein de choses à développer.

  • Speaker #0

    Et je me dis qu'on va peut-être faire aussi une petite explication de marche nordique, parce que finalement, c'est peut-être un peu plus connu, mais tout le monde n'est pas familier avec le concept. Est-ce que tu peux nous expliquer ce que c'est et en quoi ça diffère aussi de la randonnée et de la course à pied ? Oui.

  • Speaker #1

    Alors, pour moi, pour le coup, la marche nordique, ça va plus être proche du ski de fond. En fait, à la base, c'est l'entraînement d'été du ski de fond. Donc, il y a une vraie propulsion par les bras, en fait, qui fait qu'il y a une technique bien particulière à apprendre. qui se fait aussi grâce au bâton. On a un gantelet qui permet de tenir la main où il y a une propulsion et une poussée au niveau du haut du corps. C'est un sport très complet qui va faire travailler le haut du corps autant que le bas du corps. Avec moins d'impact que la course à pied, mais avec une bonne dépense d'énergie. Et la randonnée, pour moi, ça n'a rien à voir. La randonnée, on va vraiment utiliser les bâtons. comme outil pour descendre, pour faire attention aux articulations, tout ça sur les dénivelés. Là, on va vraiment avoir une technique particulière de propulsion par les bâtons qu'on doit apprendre pour maîtriser le sport.

  • Speaker #0

    C'est vraiment hyper différent. Et quel... Quelles sont les principales qualités physiques dont tu as besoin pour faire de la marche nordique ?

  • Speaker #1

    C'est un sport d'endurance déjà, donc c'est important d'avoir de bonnes capacités respiratoires. Après, il faut une bonne propulsion du haut du corps, donc il faut être assez musclé au niveau des dorsaux, des triceps, c'est important. Et après, c'est un effort assez long, entre 10 et 15 kilomètres souvent les championnats. Il va falloir avoir une endurance musculaire assez importante. De tenir une poussée par les bras sur 13 kilomètres, c'est assez difficile. Après, c'est les bases de la course à pied. Il faut travailler son endurance, sa vitesse. On s'appuie comme si on préparait un 10 kilomètres en course à pied. Pour moi, c'est la même chose.

  • Speaker #0

    Est-ce que j'ai entendu que la marche nordique, c'était bénéfique à plein de niveaux ? Toi, tu la pratiques à haut niveau, mais évidemment, tout le monde ne pratique pas forcément à ce niveau-là. Mais même si on pratique à un niveau loisir, on va dire, qu'est-ce qu'il y a comme bénéfice ?

  • Speaker #1

    Alors oui, en fait, soit tu fais de la marchandise en sport santé, soit tu le fais en compétition. Le sport santé, c'est vraiment très connu. C'est vraiment le sport qu'on va faire lorsqu'on a souvent des problèmes articulaires, parce qu'il y a beaucoup moins d'impact que pour sa pied, donc ça allège vraiment le poids du corps. Et donc, on a une vraie dépense énergétique assez importante, donc c'est ça qu'on va chercher. Et le côté nature aussi, parce que du coup, on part sur des boucles en groupe, donc il y a le côté confivial. C'est plutôt un sport nature, alors qu'en compétition, c'est plutôt des boucles de 3 km qu'on va faire avec des juges tous les 150 mètres qui vont vraiment vérifier la technique, si elle est bonne, et on va chercher vraiment la performance. Donc ça n'a rien à voir, c'est vraiment deux sports différents. Et après, les bénéfices, c'est un bien-être lié. à l'activité outdoor, ça c'est chouette d'être en nature. On a une dépense énergétique qui est quand même assez importante, donc ça, ça peut remplacer un petit footing, c'est pas mal aussi. Et puis après, un renforcement musculaire de tout le corps. On a presque 80% des muscles qui travaillent, donc c'est pas mal quand on part pour une heure et demie, on a notre dose de sport et en même temps, on se muscle, donc c'est chouette.

  • Speaker #0

    C'est clair, ça fait pas mal de choses. Et comment est-ce que ça t'est venu l'idée de faire les deux ? Parce que ça a l'air, je comprends bien que... globalement, les deux font travailler pas mal tout le corps, si j'ai bien compris. Voilà, ça, t'es la maille. Est-ce qu'il y a des points communs, tu vois, sinon, qui font que t'es allée vers ces deux sports-là ou que ça t'a attirée,

  • Speaker #1

    en tout cas ? Il y a l'entraînement en course à pied, en fait. C'est vraiment ma base sur les deux sports. Ce qui me plaît, c'est vraiment m'entraîner sur la course à pied et le trail. Donc, j'aime bien développer mes capacités cardio-respiratoires. Donc, ça, c'est le principal de mes entraînements. Et après, ce qui est sympa aussi en Spartan Race, c'est qu'on ne s'ennuie jamais. On peut très bien travailler le bas du corps, le haut du corps, le cardio, sur plein de sports hybrides. Je fais autant du vélo, de la natation, je fais de la stage, je peux faire du crossfit. Donc moi, j'aime surtout faire du sport. Je me fais plaisir comme ça. Et puis après, j'aime me dépasser parce que j'ai le côté compétitrice qui est en moi depuis petite. Donc, ça fonctionne bien sur ces trois sports-là.

  • Speaker #0

    Tu as vraiment varié les plaisirs. Et tu vas nous parler, si tu veux bien, justement de la manière dont tu t'entraînes pour tout ça. Est-ce que tu as un peu une semaine type ou est-ce que ça varie ? En tout cas, comment tu mets tous ces sports-là au sein d'une semaine en général ?

  • Speaker #1

    Oui. Alors moi, je suis coach sportif aussi. Donc, du coup, je fais un peu mon expérience sur moi-même. J'apprends toujours ce que ça fait. ma troisième année que je fais des Spartan Race. Donc, j'ai fait des erreurs aussi, parce que c'est difficile d'être au top sur tous ces obstacles, en fait, d'avoir vraiment le profil de l'athlète complet qui est performant. Donc, j'essaie d'être la plus... plutôt légère. Moi, je n'ai plus un profil légère, j'ai un peu de la course à pied. Donc, du coup, je manque un peu de force. Donc, je sais que ça, je dois le travailler un petit peu. Mais aussi, plus on est fort, plus on est lourd et moins on court vite. Alors, il faut réussir à doser un petit peu le travail. Donc, moi, je vais surtout me faire mes entraînements en course à pied. Donc, je vais faire du fractionné, je vais faire une séance VMA. Je vais faire une séance de sortie longue que je vais utiliser sur le trail, du coup. Et après, je vais faire beaucoup de traction. Ça, c'est vraiment l'exercice de base que je fais. que j'ai commencé pour Ninja Warrior et que j'ai continué et que maintenant je maîtrise. Mais au début, j'étais avec un élastique, en faisant deux tractions, j'ai commencé vraiment à un niveau très bas. Et maintenant, j'aime beaucoup me suspendre et je peux faire dix tractions facilement. Donc, il y a le côté traction, le côté course à pied et l'intervalle training sur des hits aussi, avec des portées. En fait, je vais prendre des poids. Par exemple, je vais faire des squats et je vais relever 15 kilos. Après, je vais enchaîner avec des burpees. Après, je vais me mettre sur le tapis, je vais courir pendant 200 mètres. L'alternance, en fait, ça ressemble au Spartan Race. On court, on s'arrête, on porte, on court, on s'arrête, on se suspend. J'essaie de m'entraîner, que ça ressemble un petit peu à ce que je vais reproduire sur les Spartans. Donc, il y a plus d'entraînement quand même sur les Spartans. Et après, là, par exemple, j'ai les championnats de France de marche nordique qui vont arriver dans un mois et demi. Et là, j'encadre des groupes de marche nordique. Donc, je pratique l'activité à l'année régulièrement, mais jamais à ma vitesse de compétition. Donc là, je vais préparer un petit bloc de six semaines où je vais me préparer à tenir le plus longtemps possible ces vitesses. Parce que j'ai besoin de faire un petit spécifique avant ce championnat. Mais ça suffit après. Tout le cardio que je développe sur le trail. Et ma force musculaire du haut du corps que j'ai pour les Spartan Race, ce suffit pour la marche nordique. Pas besoin de montrer plus.

  • Speaker #0

    Oui, en fait, ça est bon.

  • Speaker #1

    Ça vit beau, c'est ça. C'est des sports où j'ai utilisé ces capacités transversalement sur d'autres. Tout est en lien.

  • Speaker #0

    Et est-ce que ça veut dire qu'au cours d'une année, tu mets le focus ? Donc par moment, plus. Là, tu dis que c'est dans un mois et demi les championnats de France. Donc là, tu vas faire un focus plus marche nordique quand même. Et après, peut-être plus tard dans l'année, il y aura un moment où ce sera un focus. plus sportane que...

  • Speaker #1

    Exactement. C'est là, en fait, j'étais vraiment... Là, je me fais plaisir en sport hybride. Je vais à la piscine, je fais du vélo, je vais courir. Vraiment, là, je ne réfléchis pas trop à ce que je fais en gardant mes bases de traction, de suspension. C'est ce qui est le plus dur à avoir pour le Spartan Race, le grip. Et là, donc, je vais faire un spécifique pour Marche Nordique. Et puis après, je crois que ma première épreuve, j'ai les championnats de France de Spartan Race. Il y a trois formats. Alors, c'est compliqué d'être performant sur trois formats. Tu as le 5, le 10 et le 21. t'es obligée de faire les trois. Alors moi, j'avoue que je suis plutôt performante sur le 21. C'est là que je vais faire mes championnats à l'international souvent. Mais là, la première, c'est un 5 kilomètres. Alors 5 kilomètres, j'avoue que je souffre beaucoup, mais bon, je me challenge quand même. On va y aller, on va représenter.

  • Speaker #0

    Et comment ça fonctionne ? Alors tu peux nous expliquer. Donc là, tu dis que t'es obligée de faire les trois, mais ensuite, une fois que t'es à un autre niveau, enfin, ou ça avance dans l'année, tu choisis une distance. Comment ça marche en fait ?

  • Speaker #1

    la première là c'est à Carcassonne c'est à 5 km pour faire les French National Series en fait vu que je fais partie de la Team France c'est bien de faire les French National Series avec les autres élites de ma team du coup là c'est au mois de mai après à Morzine c'est au mois de début juillet c'est le 10 km et le 21 km c'est au mois d'octobre donc bah là moi je suis plutôt en forme pour un 21 km là en fait donc bon il va falloir que je fasse plus d'intervalles training et plus de ... de portée, plus de changement de rythme pour le 5 km. Après, je ferai la place que je ferai, ce n'est pas ma spécialité. Et après, le 10 km, je commence à me faire plaisir parce qu'il y a plus de course à pied. Plus il y a de course à pied, là, je suis meilleure. Et puis après, je garde toujours mon fond de trail parce que tous les 2-3 week-ends, j'essaie de faire une compétition de trail dans le coin.

  • Speaker #0

    Ça part dans tous les sens. T'as un bon rythme quand même.

  • Speaker #1

    Ça part un peu dans tous les sens.

  • Speaker #0

    Et en trail, tu fais des distances plutôt longues aussi ?

  • Speaker #1

    Du coup, non, je me mets un peu sur le trail court. C'est 20-25 kilomètres. Et là,

  • Speaker #0

    je cours.

  • Speaker #1

    Après, c'est des compétitions locales. Après, je performe sur des petites compétitions. Mais j'ai un gros challenge avec la... la team de Iron Provence. On est trois athlètes pour le trail. Et on va faire la maxi race à Annecy. Je n'ai jamais fait de grosses athlètes en trail. Et là, je crois qu'on part sur la 42 kilomètres. Alors là, je n'ai jamais fait. C'est un nouveau challenge aussi. Je ne sais pas trop quand je vais me préparer à ça.

  • Speaker #0

    Oui, c'est vrai que c'est incroyable comment tu arrives à tout combiner parce que j'entends bien qu'il y a plein de choses qui sont communes au transport. Mais quand même !

  • Speaker #1

    J'avoue. Là, il va falloir faire du dénivelé surtout, parce qu'il y a 2500 mètres de dénivelé. Là, il me manque un peu le dénivelé. J'avoue, je ne suis pas prête.

  • Speaker #0

    Je vais rajouter des petites côtes dans ton programme. Et tu as des exercices un peu préférés comme ça dans la spartane ? Ou au contraire, il y en a d'autres, vraiment, c'est des obstacles que tu redoutes ?

  • Speaker #1

    Oui, alors moi, j'ai vraiment des grosses difficultés sur les obstacles de suspension. En fait, il faut vraiment venir de l'escalade, ou vraiment avoir un très bon grip, une vraie force de préhension des mains. Là, je pars vraiment de zéro. Et là, je m'oblige un petit peu. Ce n'est pas évident parce que les obstacles de spartaneresse, en fait, tous les obstacles de suspension, on ne les trouve pas. pas dans les salles. Il y a des salles ninja qu'on peut trouver, mais à côté de chez moi, on n'a pas trop ça. Du coup, on va dans les parcours de sport santé où on doit juste se déplacer avec des barreaux. Donc là, j'essaye, des fois, je me mets sur une à droite, droite ou à gauche. Il faut avoir un petit peu des idées pour changer un petit peu. Mais je fais ça seule, alors ce n'est pas très fun. Donc j'avoue que ce n'est pas ce que je préfère faire. Il y a ça. Et puis après, c'est beaucoup en salle, le côté crossfit. Après, c'est la course à pied. Et puis après, on est quelques copains spartanes. On essaie de faire des entraînements un petit peu communs ensemble pour mettre un peu de fun à tout ça.

  • Speaker #0

    Pour que ce soit plus marrant. Voilà,

  • Speaker #1

    ça sera un peu plus marrant.

  • Speaker #0

    Tu peux nous parler alors de cet aspect compétition. Tu disais que tu as démarré il n'y a pas très longtemps.

  • Speaker #1

    J'ai repris. Il n'y a pas très longtemps. Parce qu'en fait, j'ai arrêté quand j'ai eu mes deux enfants. En fait, je suis en vie de famille, donc j'ai élevé mes enfants pendant dix ans presque. Je n'ai pas fait du tout de compétition, j'étais coach sportive, mais j'étais plus à regarder, faire le sport pour avoir un beau fessier qu'autre chose. Il n'y avait pas du tout le côté performance. J'avais déconnecté complet. Et puis, en me séparant, j'ai eu du temps. En fait, la garde alternée m'a permis d'avoir une semaine complète où il fallait que je m'occupe. Donc, pendant le Covid, du coup, je me suis dit, bon, allez. pour reprendre la complète. C'est parti comme ça. La marche nordique d'abord, et après la course et Spartan Race.

  • Speaker #0

    C'est rigolo, comme parfois c'est les petites choses de la vie, tu peux la garder tarder, finalement ça donne du temps aussi.

  • Speaker #1

    Complètement, je me suis redécouverte compétitrice. J'avais complètement oublié cette facette de moi. Je suis redevenue comme avant.

  • Speaker #0

    C'est marrant. C'est ta vraie personnalité. Oui,

  • Speaker #1

    exactement. Je suis surtout redevenue moi.

  • Speaker #0

    Et quels sont, est-ce que tu peux partager avec nous, un ou plusieurs d'ailleurs, de tes plus beaux souvenirs en compétition, que tu nous racontes ?

  • Speaker #1

    Alors, j'avoue qu'en compète, ça a été mon titre de championne de France en marche d'Andy, quand même, l'année dernière, parce que ça fait plusieurs années, ça faisait trois ans que j'essayais, que je pouvais en plus être championne de France, et tous les ans, il y a eu des petits soucis. j'ai commencé en 2021, j'avais fait vice-championne de France. Donc là, c'était ma première année, donc j'étais très contente. Après, il y a eu une année où j'ai eu une pénalité. J'avais fait toute la course devant et tout. Si tu veux, on pourra revenir là-dessus. C'est un peu compliqué en marche tandis qu'en fait, il y a des pénalités. En fait, c'est un sport très technique. Et du coup, la pénalité, en fait, à l'époque, c'était un tour de pénalité qu'on devait faire en plus, un peu comme au ski de fond aussi. En fait, on faisait un tour de pénalité et on ressort de sa boucle de pénalité. Du coup, j'ai fini troisième, donc j'étais un petit peu déçue. de cette pénalité. Et l'année d'après, j'avais fait une année et demie, j'étais allée, mais je n'avais pas du tout de jus. J'avais fait 17e. Je n'étais vraiment pas en forme. Et puis du coup, cette année, l'année dernière, j'ai tout quitté, j'étais réunie pour être fan de France et je suis allée au bout. Donc, c'était chouette. Je l'ai longtemps attendue, ce titre. J'étais contente.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu penses que tu as eu de bonnes chances d'y retourner et de défendre ton titre ? Ah oui.

  • Speaker #1

    Ah ouais, ouais. Là, là, là, je... Non, non, là, logiquement, il n'y a pas de raison. Je vais tout donner pour le garder. Vraiment, je suis en forme. Donc, non, non. Et puis, il n'y a pas de nouveaux athlètes. C'est vrai qu'on est toujours un peu les mêmes en France, en marche nordique. On se connaît tous. C'est un sport qu'on a en compétition. On a du mal à le développer. Donc, du coup, je ne rencontre pas beaucoup dans le sud. Je suis toujours seule devant. Mais les copines qui ont le même niveau que moi, elles sont plutôt dans le Nord, donc on ne se rencontre pas souvent, mais on connaît un peu tous nos niveaux. Après, c'est dommage qu'il n'y ait pas de nouveaux athlètes. C'est difficile. Ça fait partie de la FFA, mais le passage de l'athlétisme à la marche nordique, il y a très peu d'athlètes qui s'y intéressent. Espérons que ça change.

  • Speaker #0

    J'ai l'impression qu'on ne connaît pas. Pour moi, je me plante peut-être, mais l'impression que j'ai, en tout cas, c'est qu'on connaît effectivement la pratique santé, comme tu le disais avant. Mais moins la pratique vraiment en compétition. Oui. Et peut-être que même que les gens ne pensent même pas trop. Ah non, je pense qu'ils veulent faire de la compétition, ils ne vont pas forcément se tourner.

  • Speaker #1

    Ah non, non. Je pense qu'après, c'est le rôle de... Vu qu'on est affilié à la Fédération française d'athlétisme, c'est à la FFA de communiquer sur ce sport différemment. Ce n'est pas qu'un sport santé. Et puis, c'est vraiment chouette de sentir cette propulsion. Encore, moi, je l'enseigne ici, en Provence, c'est beaucoup de la caillasse. On cherche plutôt des beaux paysages, des beaux parcours sur l'activité. En compétition, c'est vraiment le terrain qui est mis en avant. Et on va un peu comme un cross en athlée, en fait. C'est vraiment des boucles de 3 km sur un terrain un peu gras où il y a une vraie poussée qui est efficace. Et on a l'impression de voler. Vraiment, c'est impressionnant comme sport. On a une vraie propulsion qui fait qu'on a atteint des vitesses. Presque 10 km heure, c'est vraiment impressionnant. C'est chouette à ressentir. Moi, j'aime beaucoup. Vraiment, je ne peux pas me passer de ce sport en compète. Vraiment, j'apprécie.

  • Speaker #0

    Ça doit être impressionnant. Alors, j'avais juste fait une petite initiation, donc vraiment tout début avec Isabelle des pratiques marchandiques, que je salue d'ailleurs, parce que c'est elle qui nous a mis en contact. Mais déjà, juste l'initiation, j'étais impressionnée de sentir effectivement cette poussée. C'est des sensations qui sont étonnantes en fait. Moi, je suis amie qui a marché à courir, mais c'est vrai que cette espèce de chose hybride entre deux, elle sert de son haut du corps. Je n'avais jamais expérimenté ça.

  • Speaker #1

    Après, il y a le côté technique qui limite un petit peu aussi l'accès à ce sport parce que ça demande une très bonne coordination entre le haut et le bas du corps. C'est vraiment une technique qu'il faut du temps pour apprendre et maîtriser. Et c'est vrai que c'est limitant parce que des fois, on en a un petit peu marre de pouvoir... pousser très loin, on a juste envie d'avoir le côté cardio qu'on peut retrouver en course à pied, et c'est vrai que pour le faire en compétition, il faut être très exigeant sur la technique, parce qu'il y a des juges qui regardent vraiment, qui décrivent tout notre mouvement, et c'est hyper important, c'est la base.

  • Speaker #0

    C'est ce que tu expliquais, en fait, tu as des juges qui sont positionnés vraiment hyper régulièrement sur le parcours, et donc tu peux avoir des pénalités, pourquoi ? Parce que, par exemple, tu peux... Je ne sais pas, ton bras et ta jambe n'étaient pas bien coordonnées, ce genre de choses ? Oui,

  • Speaker #1

    alors la pénalité qu'on retrouve le plus souvent, c'est une faute de poussée. Parce que la main ne pousse pas assez derrière la fesse. On a l'obligation de passer derrière la fesse. Et quand on veut chercher de la vitesse, on a tendance à faire des tout petits pas et négliger la propulsion des bras. Et vu que c'est vraiment un sport de propulsion par les bras, on est obligé de réglementer pour ne pas que ça devienne... n'importe quoi. On n'a pas le droit de marcher de façon de la marche athlétique non plus. On n'a pas le droit de se déhancher. C'est différent. On n'a pas le droit de courir. On n'a pas le droit d'avoir le centre de gravité qui est très bas en flexion. C'est très codifié pour rester sur de la marche d'ordite, la poussée, la propulsion par les bras. Une attaque aussi par le pied. On oblige à grandir, à amplifier, pour attaquer avec le talon, dérouler le pied, pousser. et pas rester sur une fréquence de pas, qui va nous faire aller très vite, la fréquence de pas. On va plus vite en marche athlétique, qui fait de la fréquence de pas énormément, qu'en marche nordique. Donc on est limité. À un moment donné, il faut ralentir, il faut doser pour être bon techniquement et avoir la vitesse qu'il faut pour réussir à coordonner tout. Ah ouais,

  • Speaker #0

    c'est donc impressionnant.

  • Speaker #1

    Après, quelque chose qui est hyper important sur tous les cours, parce que je donne aussi des cours de pilates, et je pense que c'est vraiment la base de tous ces sports, de la corrélation de tout ça, c'est le gainage. C'est vraiment hyper important d'être hyper gainé pour pouvoir coordonner le bas, le haut. Et ça, j'avoue que je l'ai eu à la gym. La gym est hyper importante quand on est petit. C'est vrai que dès qu'on commence par la gym, ça permet vraiment d'être... au niveau motricité, d'être bon sur tout. Donc, c'est hyper important.

  • Speaker #0

    Du coup, c'est chouette aussi parce que justement, ça permet de garder ça, enfin de garder ou de l'acquérir, ce nom, qui est globalement important un peu pour toute sa vie. C'est ça,

  • Speaker #1

    oui.

  • Speaker #0

    Et pour revenir sur les compétitions, là, tu nous as parlé d'un beau souvenir. Est-ce que tu as aussi... à partager avec nous peut-être une course ou une épreuve qui a été plus difficile et où tu as dû mettre quelque chose en place pour surmonter la difficulté.

  • Speaker #1

    Alors, peut-être, c'est une des dernières. C'était les championnats du monde à Abu Dhabi. Parce que, du coup, en Spartan Race, en fait, soit on concourt en catégorie d'âge. Donc, l'année dernière, j'avais commencé en catégorie d'âge jusqu'à être championne du monde dans ma catégorie d'âge. Et cette année, en fait, il y a deux ans, l'année dernière, j'ai fait tout en élite. Et là, je suis allée aux championnats du monde en élite. Donc, départ en élite, tu représentes vraiment la France. Et voilà, t'as l'air, on est très peu, on est 20. T'as les 20 meilleurs mondiales. Et j'avoue que mon objectif était un top 10. Et en fait, je suis partie, je m'étais vraiment très bien entraînée. Et au bout de 10 kilomètres, en fait, on était un groupe de trois filles. On jouait la quatrième place, donc c'était vraiment chouette, au-delà de mes ambitions. Et on s'est perdu, c'était assez dur. J'avoue qu'on a fait une erreur de parcours. Du coup, on a dû repartir en arrière. On a perdu un kilomètre, on s'est retrouvés quinzième. Et là, c'était une grosse épreuve plutôt mentale. Parce que du coup, il fallait revenir en se disant, bon, bah... Allez, on repart, on va aller au bout. Ok, on a perdu notre belle place, mais on va essayer de revenir sur les premières. Et j'avoue que ça, c'était une grosse épreuve psychologique. À quelques mois et mois d'entraînement, de faire une erreur pareille, de finir pas à la place que j'aurais dû. Mais bon,

  • Speaker #0

    c'est comme ça. Et ça veut dire qu'il y a un aspect un peu d'orientation ? Enfin, comme tu dis, vous vous êtes perdus.

  • Speaker #1

    Et surtout de lucidité. Parce qu'en fait... Ok.

  • Speaker #0

    Ça répond donc.

  • Speaker #1

    Dans le sable, avec 30 degrés,

  • Speaker #0

    complètement essoufflée,

  • Speaker #1

    la tête dans le guidon, tu ne sais plus où tu vas et tu fais des bêtises. On s'est soumis. On a loupé la bifurcation, tout simplement. Ça peut arriver à n'importe quel trailer.

  • Speaker #0

    Oui, exactement.

  • Speaker #1

    Mais c'est vrai que pour le coup, il faut être un athlète complet en spartanesse, mais il faut aussi avoir un cerveau. C'est franchement quand tu arrives sur des obstacles et tu dois comprendre ce que tu dois faire, envoyer le bras droit, le bras gauche, et que tu n'es pas lucide, tu as le cardio. Souvent, les athlètes de la Team France, ils me disent, mais Leslie, il faut que tu te calmes un peu au niveau course à pied. Comme ça, tu arrives sur l'obstacle, tu es plus lucide et tu fais moins d'erreurs.

  • Speaker #0

    C'est intéressant. C'est vrai que du coup, ça veut dire qu'il y a plein de qualités différentes qui sont requises.

  • Speaker #1

    Il y a même un mémorisme. Il y a un memory code, souvent, c'est qu'en fait, tu arrives, tu as un panneau, et en fait, avec ton numéro de sort, tu dois regarder, et tu as genre 10 chiffres avec 5-6 lettres, et tu dois le retenir, et 21 kilomètres après, tu es interrogée sur ton... Je me pente souvent.

  • Speaker #0

    Ah ouais, c'est drôle, effectivement.

  • Speaker #1

    Je le répète tout le long de la course et tout,

  • Speaker #0

    non mais vraiment.

  • Speaker #1

    C'est pas mal.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est vraiment marrant. Moi, c'est bien complet. Ah, c'est complet, moi,

  • Speaker #1

    c'est drôle.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et tu avais aussi, du coup, tu l'as évoqué, mais tu avais aussi participé à Ninja Warrior en 2022. Qu'est-ce qui t'avait motivée à tenter ça ?

  • Speaker #1

    Ça, c'était vraiment pendant le Covid. Et en fait, j'avais un peu une boulémie de travail et de challenge. Et en fait, la première chose, c'est qu'en fait, j'étais en train de développer ma plateforme de vitesse de fitness. Parce que pendant le Covid, en fait, vu que j'étais coach sportif... J'ai développé des cours en ligne. Et du coup, en discutant avec des copains, ils me disaient « Ah, tu devrais faire Ninja Warrior. Ça va te mettre en avant. Tu vas pouvoir parler de ta plateforme de vidéo de fitness. » Donc, il y avait ça. Et puis, il y a le côté aussi challenge avec mes enfants. Parce qu'en fait, c'était une période difficile. On venait de commencer notre nouvelle organisation et j'avais besoin de faire un challenge avec eux. Et je les ai vachement intégrés à mes entraînements. On a partagé nos entraînements. Et puis, ils étaient fans de l'émission. Donc, j'ai dit « Allez ! » Je fonce, ça va être une belle aventure.

  • Speaker #0

    C'est chouette d'avoir fait ça comme ça. Et comment est-ce que tu t'es préparée alors ? Parce que même pour s'y préparer, je ne sais pas comment on fait pour ne pas avoir une salle dédiée à côté de chez toi.

  • Speaker #1

    En plus, c'était hyper compliqué parce que c'était en plein Covid, donc toutes les salles de sport étaient fermées. Il y avait juste le street workout à côté de chez moi où je pouvais aller utiliser. Et puis là, je partais vraiment de zéro niveau du renforcement du haut du corps. Je n'avais vraiment pas de force musculaire, je ne savais pas faire de traction, je faisais cinq pompes, c'était vraiment compliqué. Et puis, j'ai mis six mois à réussir à faire quatre tractions, je crois. Quatre, cinq tractions, c'était vraiment compliqué. Du coup, j'ai fait les tests physiques, et puis en fait, il y a plein d'étapes pour passer à Ninja Warrior, pour aller jusqu'au... jusqu'au casting. Et du coup, j'ai réussi les sélections et après, tout s'est enchaîné. Après, c'était vraiment que les tractions que j'ai faites. Rien que ça, ça me prenait beaucoup de temps.

  • Speaker #0

    C'était réussir les tracks,

  • Speaker #1

    c'était mon objectif. C'est tellement dur, je n'arrête pas en faire une, donc je respecte. Ah ouais, c'est compliqué. Et qu'est-ce que tu as retenu de cette expérience ? Est-ce que c'était sympa à faire ?

  • Speaker #0

    Ah ouais, c'était vraiment super. L'expérience, j'avais plein de belles rencontres. Franchement, que des gens un peu spéciaux, franchement, que des gens qui viennent de sports improbables. J'ai rencontré des gens vraiment chouettes. Et puis, le côté télé, ça met une pression de fou avec toutes les caméras sur toi. En plus, j'étais passée, il était 2h du matin, en fait. C'est hyper compliqué, on est KO. Et puis, on n'a qu'un seul essai. Donc, ça aussi, c'est compliqué parce que le temps de comprendre tous les enchaînements, tout ça. J'avoue que c'était plus une belle expérience avec mes enfants que une expérience physique. Ça a duré... 15 secondes, je retourne à la piscine, deuxième obstacle. Donc bon, je ne peux pas. Il peut mieux faire.

  • Speaker #1

    C'est ça qui a fait que tu es partie vers l'Artane. C'est ça qui est marrant. J'aurais un meilleur niveau,

  • Speaker #0

    j'avoue.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu aurais envie de retenter un truc comme ça ou pas forcément Ninja Warrior, mais une expérience en télé comme ça ? Oui,

  • Speaker #0

    moi j'adorerais. Oui, ma BMW M4 lambda. Ça me plairait.

  • Speaker #1

    On va te voir en temps scénario. quelque chose dans les prochains temps. Et quels sont tes objectifs, que ce soit à court terme ou à long terme ?

  • Speaker #0

    Là, du coup, les Champions Trans de marche nordique, dans un mois et demi. Après, j'ai l'enchaînement des Spartan Race, avec pas mal de trails, des courses nature entre 15 et 20 kilomètres. Et après, j'ai ma Maxi Race début juillet. Une grosse épreuve, je pense.

  • Speaker #1

    Tu as déjà un bon petit programme qui s'adresse. C'est ça. Et à long terme, est-ce que tu as quelque chose que tu rêves de faire ou tu te laisses un peu porter au fur et à mesure ?

  • Speaker #0

    Je me laisse porter, je fais beaucoup en fonction de mes blessures aussi. Parce que moi, je suis souvent blessée, c'est compliqué, des petites blessures. Mais du coup, quand j'ai des tendines, là en ce moment, j'ai une tendine talisquio, je fais attention, donc je cours un peu moins, j'ai développé un petit peu plus le haut. C'est ça qui est bien, c'est que quand tu as une blessure à un endroit, tu peux continuer de t'entraîner différemment. Je ne suis jamais à l'arrêt complet. J'ai tellement de sport que j'apprécie et que j'aime que du coup, je me fais plaisir tout le temps au quotidien. Même blessée, ce n'est pas grave.

  • Speaker #1

    Tu as plein d'options.

  • Speaker #0

    J'ai plein d'options, c'est clair. En fonction, si j'ai un problème à la jambe, je ne ferai que de, je ne sais pas, un autre sport où il n'y a que les bras. On trouvera toujours des idées.

  • Speaker #1

    C'est chouette aussi. Ça me semble que tu n'es jamais... Oui. Tu es vraiment en train de te morfondre, en train de dire « Ah, je ne peux pas faire ça » .

  • Speaker #0

    Ah ouais, non, non. Je suis hyper positive là-dessus. On avance toujours avec ce qu'on peut.

  • Speaker #1

    C'est l'intérêt aussi de pratiquer plusieurs sports. C'est vrai que tu n'as pas ce truc de « Ah, je ne peux plus faire ça » .

  • Speaker #0

    Ouais, j'ai plein d'amis qui font de la course à pied, qui s'arrêtent parce qu'ils ont une douleur. Je dis « Ah ben non, tu peux faire d'autres choses » . Justement, c'est le moment de faire du renfort, de développer d'autres capacités qui vont te servir quand tu vas reprendre. prendre ton sport. C'est hyper intéressant. Du coup, je me suis mis à la piscine. Je n'avais pas nagé, je n'ai jamais nagé. Maintenant, j'adore aller nager. Je fais 2-3 kilomètres de crawl au taquet. Je progresse à chaque fois. Quand je me mets dans un sport à fond, je progresse. Un triathlon, tiens. J'aimerais bien peut-être faire un jour un triathlon.

  • Speaker #1

    Tu fais du vélo, du coup, tu en fais aussi ?

  • Speaker #0

    Le vélo, je n'ai pas trop le temps de le faire, mais je le fais en cours, en salle. Et à l'été, je me fais des sorties BTT. L'autre fois, j'ai fait le Mont Ventoux. Non, j'aime bien. Oui,

  • Speaker #1

    tout ça va. En fait, tu as déjà les trois sports. Je pensais que j'allais plus qu'à se lancer.

  • Speaker #0

    C'est gros, ça devrait aller.

  • Speaker #1

    Juste, il faudra caser un peu de temps pour ça en plus.

  • Speaker #0

    C'est ça. Et puis, il faut caser mes enfants aussi là-dedans. Parce qu'ils prennent du temps eux aussi.

  • Speaker #1

    Oui, c'est normal.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Est-ce que pour finir, tu aurais un conseil à donner à des femmes qui hésiteraient un peu à se lancer ? Peut-être qu'elles auraient envie de faire de la Marche Mording ou de la Spartan Race, mais qui ne voudraient pas forcément se lancer ?

  • Speaker #0

    Il ne faut pas hésiter parce qu'il y a plein de capacités que vous avez déjà peut-être dans un sport que vous pratiquez, que vous pouvez utiliser dans ce sport-là. Il faut vraiment oser. Même en challenge, il faut essayer de se donner des objectifs. Une Spartan Race, c'est vraiment un... un dépassement de soi, un challenge personnel. Il y a beaucoup de personnes qui vont juste une fois pour un objectif vraiment profond et qui ont envie de se dépasser et montrer qu'ils sont capables. De toute façon, il faut essayer de se challenger et de donner des objectifs parce que ça donne beaucoup de confiance en soi. Le sport, pour ça, c'est important.

  • Speaker #1

    C'est vrai. Est-ce qu'il y a, tant que j'y pense, si quelqu'un a envie de se lancer dans la Spartan Race, il n'y a pas deux ? clubs dédiés. Il faut aller passer par plus des coachs sportifs comme toi ou des salles.

  • Speaker #0

    C'est compliqué. Alors en fait, tu as une fédération de sports d'obstacles. Mais c'est vrai, pareil, c'est un sport qui est très peu connu aussi. Mais là, le sport d'obstacles, le format 100 mètres, en fait, va être au pentathlon. Il est déjà là. Ça a remplacé l'équitation. Donc ça va commencer à se faire connaître un peu plus. Il y a une fédération, c'est UFCOO. SO du sport d'obstacles. Et après, tu as la franchise Spartan Race. Après, c'est privé, mais il y en a dans le monde entier. C'est un gros groupe. Il vaut mieux aller voir un coach sportif, je pense, pour avoir un entraînement bien spécialisé, parce que sinon, on part vite dans tous les sens. Même moi, je vois bien que je teste encore plein de choses. C'est difficile de trouver la bonne façon de s'entraîner.

  • Speaker #1

    Il y a tellement de choses que c'est bien si on est un peu encadré. C'est ça. Merci beaucoup Leslie, c'était un plaisir de t'avoir et de découvrir ta personnalité joyeuse et tes multiples facettes sportives. C'est toujours chouette d'avoir des profils comme le tien qui font plein de choses différentes et qui s'épanouissent là-dedans. Merci beaucoup et à bientôt pour une nouvelle interview. Merci. Merci d'avoir écouté cet épisode. Si cela vous a plu, n'hésitez pas à vous abonner au podcast et à mettre une bonne note sur les plateformes. Cela nous aide. A bientôt !

Chapters

  • Introduction du podcast et présentation de Leslie Lejeune

    00:04

  • Le parcours sportif de Leslie : de la gymnastique à la marche nordique

    00:25

  • Découverte de la Spartan Race et ses spécificités

    01:57

  • Différences entre marche nordique, randonnée et course à pied

    03:43

  • Entraînements et préparation pour les compétitions

    07:17

  • Les défis en compétition et l'importance de la technique

    15:53

  • Conseils pour se lancer dans la marche nordique et la Spartan Race

    30:40

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