Speaker #0Bonjour, bienvenue à Style et stratégie. Aujourd'hui, le sujet, c'est la résilience. Donc, ça va être un épisode un petit peu plus, un peu différent des derniers, où est-ce que je vais plus parler peut-être de certaines expériences que j'ai vécues, qui j'espère vont vous aider à parfois passer à travers des moments qui peuvent être un petit peu plus difficiles. Parce que la résilience, c'est nécessaire, je dirais, dans pas mal de sphères de la vie, mais en affaires, c'est... presque essentiel d'être capable de faire preuve de résilience parce qu'il y a tellement de choses qu'on ne contrôle pas. Puis à un moment donné, il faut juste laisser passer les choses et s'assurer que notre équilibre mental, puis qu'on est capable de continuer notre mission, mais en faisant abstraction des choses qu'on ne peut pas contrôler. Puis ce n'est pas toujours facile. Donc, juste pour, en commençant, en fait, je vais vous définir un petit peu la résilience, ce que c'est. Bien sûr, il y a de la différence entre la résilience de façon plus personnelle ou dans un contexte plus d'affaires, qui est plus ce dont on va parler. Mais la résilience, c'est généralement la capacité d'un individu ou d'un groupe ou d'une compagnie, d'une organisation. à récupérer, à s'adapter et à prospérer suite des changements difficiles ou des situations justement dont on n'a pas le contrôle. Dans un contexte plus... personnel, plus psychologique, la résilience est souvent vue comme la capacité de rebondir après des expériences négatives, à maintenir un fonctionnement normal malgré les défis qu'on passe à travers et se développer face à l'adversité. Dans le milieu des affaires, la résilience va plus se référer à la capacité d'une entreprise. Ici, on va parler d'un salon. à surmonter des périodes de turbulence économique, fait que quand ça ne va pas bien financièrement, comment on fait pour maintenir le cap, garder le moral et continuer d'y croire, malgré des catastrophes naturelles, on va penser à la COVID par exemple, ou d'autres perturbations externes qui pourraient arriver aussi, que ce soit par rapport à des membres de l'équipe qui... parfois, décident de prendre une autre direction. Alors, il faut gérer cette espèce de situation un peu difficile qui peut être à l'intérieur de l'entreprise, mais aussi qui peut se perdurer à l'extérieur de l'entreprise. Et il faut garder la tête froide, puis continuer malgré tout et essayer de faire abstraction de tout ça. C'est pas facile et je sais qu'il y a des gens qui ont énormément de difficultés avec ça, puis je comprends à 100 parce que... Pour vrai, après 25 ans dans ce domaine-là presque et 17 ans en affaires, je suis passée à peu près à travers tous les types de situations qui ont remis ma capacité de résilience à l'épreuve. Donc, aujourd'hui, je vais vous en parler un petit peu. Je vais commencer par vous nommer des situations où j'ai dû faire preuve de résilience, que ce soit, je dis j'ai mais je parle aussi avec mes associés, bien sûr. Donc, on a dû faire preuve de résilience. Bien là, la première qui nous vient en tête à tout le monde, bien sûr, c'est la COVID. S'il y a un élément où est-ce qu'on ne pouvait pas, on ne pouvait rien contrôler de ce qui allait arriver, c'était bien la COVID. Il y a aussi le fait qu'un peu à cause de la COVID, mais à cause de d'autres situations aussi, la COVID a été une grosse cause de ça, mais on a dû fermer un salon. Ça aussi, ça demande de la résilience, ça demande de l'humilité. Et bien sûr, on a perdu des membres de l'équipe des fois qui étaient importants ou on a pu perdre des membres de l'équipe qui sont partis d'une façon difficile pour ceux qui restent, difficile pour nous en tant que... que propriétaire puis qu'être humain, parce qu'on se rappelle qu'on est tous des humains. Alors, il a fallu quand même continuer, malgré ça, à faire notre mission d'entreprise, à continuer de se lever chaque matin, de se dire, bien, moi, je suis là pour motiver mon équipe, pour être là pour ceux qui restent. Et comment on continue malgré ça ? Donc, si on revient un petit peu, bon, à l'histoire de la COVID, Quand ça, ça a parti, là, au début, bien sûr, on ne savait pas, personne, que ça allait durer aussi longtemps que ça. On pensait, là, en tout cas, je ne sais pas vous, mais moi, je pensais que c'était comme un, deux semaines qu'on fermait puis que ça allait nous permettre de faire du ménage dans le salon puis de remettre les choses en place puis on repartirait puis ce serait tiguidou. Mais ce n'est pas ça qui est arrivé. Donc, il a fallu se développer des façons parce que pendant trois mois, c'était impensable qu'on n'ait pas de lien avec l'équipe. malgré qu'ils ne travaillaient pas. Donc, il fallait continuer de dire, Youhou, on est encore là, on pense à vous, on est là si jamais il y a quoi que ce soit. Il y en a qui ont vécu ça de façon vraiment plus difficile que d'autres. Alors, il a fallu se montrer très à l'écoute de l'équipe. Et une des façons qu'on a trouvées pour faire ça, c'est de faire des petites réunions de façon régulière, en Zoom. où au moins on maintenait le lien. Puis bien sûr, on a un groupe Facebook privé dans lequel on communique. Fait qu'on communiquait par là pour montrer qu'on était quand même là. Je sais qu'il y en a qui ont vu ça comme des vacances, fait qu'on ne voulait pas non plus être trop omniprésents. Mais en même temps, de maintenir le lien avec l'équipe pour s'assurer qu'ils n'oublient pas que le salon existe puis qu'à un moment donné, on va retourner puis qu'il va falloir que ça reconnecte tout le monde ensemble puis qu'on reparte dans la même direction. Ce qu'on a fait aussi, c'est qu'on s'est reviré assez rapidement, puis on a développé une boutique en ligne. Bien sûr, on a eu recours aussi à toute l'aide financière, gouvernementale, et j'en ai parlé rapidement dans un épisode précédent, mais le fait que nous étions déjà tout... organisé et informatisé, ça a aidé beaucoup à ce qu'on puisse justement se revirer de bord rapidement, puis mettre en place, en fait, embarquer dans tous ces programmes gouvernementaux-là. C'était vraiment pas simple, c'était beaucoup de paperasse, mais on a été capable de le faire parce qu'on était déjà préparé d'une certaine manière en étant très, très organisé. L'autre point aussi qu'il fallait faire, c'était maintenir le lien avec les clients. Donc, on a, à travers des courriels réguliers, à travers les réseaux sociaux, bien sûr, puis aussi, on a fait des campagnes un petit peu de levée de fonds, si on veut, en vendant des cartes cadeaux. Ce qui a permis de maintenir un cash flow, on va dire, acceptable, bien que ce n'était pas extraordinaire, mais au moins, ça nous a permis de se maintenir la tête hors de l'eau. Parce que, bon, bien sûr, il y a la partie... salariés, employés, si on veut dire. Mais il y a aussi la partie employeur, que, bon, c'est vraiment pas tout le monde qui l'a vécu, comme les entrepreneurs, les propriétaires d'entreprises qui devaient fermer pendant... Puis il y en a qui ont été pires que nous, la restauration, ça a été vraiment pire. Mais tout de même, je veux dire, c'était pas ça qui est censé arriver. Fait qu'il a fallu, malgré tout ça, continuer d'y croire. puis de rester positif dans toute cette situation-là. En même temps que la COVID, quand on parle de résilience, où est-ce qu'on devait rester focus, on avait aussi un salon qu'on avait acheté juste avant la COVID. Alors, là, on achète ce salon-là. On ne peut pas prévoir que quelques mois à peine plus tard, ça va sauter comme ça. Et on se retrouve avec un salon dans un secteur à Montréal qui était comme en déclin total et avec une difficulté immense à trouver du personnel. Alors, Et c'est là que, quand je parle de résilience, c'est, tu sais, tu continues, tu te dis, bon, OK, je me lève le matin, j'y vais, je vais y croire. Tu sais, on va mettre tous les efforts. Tu sais, on a travaillé tellement fort pour que ça fonctionne. On a essayé toutes sortes de stratégies. À un moment donné, la force est de constater que ça ne fonctionne pas, malgré tous les efforts qu'on y met. Et c'est là que la résilience rentre en ligne de compte, puis nous permet de se dire, bon, je pense qu'on a fait le tour, puis je pense que de continuer, ça va être de l'acharnement inutile, que ça va nous enlever beaucoup d'énergie pour continuer avec les deux autres équipes, par exemple, ou en tout cas, faire le reste de ce qu'on a à faire. ça va drainer financièrement, ça va nous drainer financièrement parce qu'on s'entend que pendant trois ans que ce salon-là est ouvert, nous, comme propriétaires, on ne fait zéro, on ne fait que perdre de l'argent. Ça, c'est the name of the game. Quand on se prend en affaire, je veux dire, ça fait partie du risque. Mais au bout de trois ans, à un moment donné, tu te dis qu'il faudrait peut-être que ça commence à être un minimum rentable et ça ne l'a jamais été. Alors... Et c'est pour ça qu'à un moment donné, il faut dire, bon, je vais prendre cette situation-là, puis je vais l'amener de façon la plus positive que je peux pour avoir appris les leçons, les meilleures. Ça a été vraiment toute une situation où est-ce qu'on a appris beaucoup. Mais justement, quand c'est arrivé, bien sûr, le cœur a un petit peu, on a un pincement, puis on a essayé un projet, on a mis beaucoup d'énergie, on a mis de l'argent, on y a cru. et ça ne marche pas. Mais ça arrive. Ce n'est pas la fin du monde. Ce n'était pas la fin de notre compagnie au complet. On avait encore deux salons, deux équipes qui roulent, que ça va bien. Donc, il faut se focaliser sur ce qui fonctionne bien et se rendre compte à un moment donné que de continuer à s'acharner dans une direction qui n'est peut-être pas la bonne, finalement. Bien, c'est... ça arrive. Puis ça ne veut pas non plus dire de fermer la porte à toutes les nouvelles opportunités non plus qui pourraient se présenter éventuellement. Ce n'est pas de dire, Moi, j'ai déjà essayé un autre salon puis ça n'a jamais fonctionné, donc c'est fini, à la vie, à la mort. Quand on a cette réflexion-là ou ce réflexe-là de se dire, Ça n'a pas marché, donc ça ne marchera jamais. C'est sûr que ça ne nous permet pas de retirer la leçon. Et... d'apprendre, puis peut-être juste pas refaire les mêmes erreurs, parce que quand on se détache de la situation, puis qu'on essaie de calmement la regarder avec du recul, bien, on se rend compte qu'il y en a eu plein d'erreurs, là, tu sais, puis c'est normal, c'est correct, c'est ça, on apprend, puis on n'a pas personne, la science s'infuse, puis c'est ça. Fait que c'est très intéressant et je ne regrette absolument rien de cette étape-là. Mais tout ça pour vous dire que quand même, de devoir fermer une entreprise dans laquelle tu as cru, je sais qu'il y en a plein d'autres à qui ça arrive. La plupart des entreprises ne passent pas le cap des cinq ans. Donc, je veux dire, on n'est pas la première entreprise qui n'a pas réussi. Mais ça donne quand même un petit... Je ne dirais même pas une leçon d'humilité, parce que je pense qu'on avait déjà l'humilité en partant, mais ça se dit, bien, écoute, les deux autres ont bien été, ça ne veut pas dire que ça va toujours être comme ça, donc il ne faut pas s'asseoir dessus, puis il faut toujours travailler et retirer les leçons qu'on a de chaque expérience. L'autre, les autres situations qui ont, qui nécessitent la résilience ou qui ont nécessité de notre part beaucoup de résilience, je dirais que c'est de perdre des joueurs clés dans notre entreprise, tu sais, des gens à qui tu as confiance, mais c'est même pas, c'est au-delà de la confiance, mais c'est, tu sais, sur qui tu comptes, puis que tu dis, bien, eux autres, c'est vraiment des gens qui m'aident quotidiennement à bâtir l'entreprise, puis à développer, puis tout ça. Puis à un moment donné... pour X raisons, la personne décide de vouloir voler de ses propres ailes, soit en s'ouvrant un salon elle-même, soit parce qu'elle déménage, soit parce qu'il arrive des situations où il y a des gros malentendus, puis malheureusement, ça déboule d'une façon dont on n'a pas le contrôle. Et puis, moi, je me dis toujours, bien, je n'ai pas le contrôle sur ce que les autres pensent et sur leurs réactions. Donc, c'est... Moi, je peux juste me dire, je fais du mieux que je peux et je sais profondément, et je me le remets en question, toujours de me dire que les actions que je pose ont toujours une bonne intention derrière. Après ça, oui, il y a des erreurs, absolument. Il y en a plein tout le temps. Mais après, comment les gens vont réagir ? On n'est pas responsable de ça. Ça ne nous appartient pas. Puis nous, il faut rester focus sur la mission de notre entreprise, sur pourquoi on se lève le matin. Et malgré ces départs-là, qui plus souvent qu'autrement nous font mal, Je parle, nous font mal au cœur, mais aussi peuvent faire mal à notre entreprise parce que des personnes peuvent vouloir, d'une certaine manière, se venger ou quoi que ce soit. Il faut faire abstraction de ça et juste continuer notre travail. D'abord, la résilience va beaucoup nous aider dans des situations comme ça. Et je sais que ce sont des situations qui arrivent fréquemment. Puis moi, je connais la coiffeur, je connais le monde de l'industrie de la coiffeur, de la beauté, mais je suis convaincue que ça se passe dans d'autres secteurs aussi. Donc, on n'est pas les seuls. C'est l'être humain qui est comme ça. Mais c'est comme une leçon à tirer du fait qu'on doit... on doit continuer, puis quand même avoir encore la lucidité de se dire, tu sais, malgré tout, quand quelqu'un quitte, bien, d'une belle manière, on peut essayer de comprendre aussi s'il y a des éléments négatifs qui l'ont poussé malgré tout à prendre sa décision. Peut-être pas, peut-être que c'est juste de vouloir voler de ses propres ailes, puis la personne se dit, bien, moi aussi, j'ai le goût d'avoir mon salon un jour, ou moi aussi, j'ai le goût de faire... tel projet, bien écoute, qui suis-je pour l'empêcher de faire ça et ne pas être contente pour elle ? Je n'ai rien à gagner de penser comme ça ou d'agir comme ça. Puis à l'inverse, quand quelqu'un quitte un peu d'une façon moins agréable, j'ai envie de dire, c'est sûr que nous, comme propriétaires, comme gestionnaire, on peut prendre un certain moment pour se dire, bon, OK, qu'est-ce qui s'est vraiment passé ? Des fois, ça va vite, puis on ne peut pas s'imaginer. On ne sait pas exactement ce que la personne a pu penser dans sa tête, puis, tu sais, d'essayer de voir ce que nous, on aurait pu faire de différent pour que la prochaine fois, on soit en mesure de peut-être éviter ça. Et dans le processus de résilience aussi, je pense que pour avoir une certaine résilience dans des situations, comme je vous ai décrite, je pense qu'il faut avoir une certaine résistance au stress. Il faut avoir une résistance à l'anxiété. L'anxiété est vraiment partout de nos jours. Beaucoup de gens souffrent de ça, se plaignent justement des plus petites situations. vont les mettre tout à l'envers puis les empêcher de dormir. Et je vous dirais que quand j'ai commencé, j'étais un peu plus comme ça, pas tant anxieuse, mais je dirais, c'est ça, si quelqu'un quittait, je n'allais pas dormir pendant deux, trois jours, je m'enverrais ça dans ma tête. En vieillissant, c'est très différent. Je sais que ça va toujours s'arranger. Je le sais que ça va toujours s'arranger. Donc, je me stresse moins avec ça. Mais pour vous dire, de passer à travers la COVID, la fermeture du salon, puis tout justement, cette espèce de situation vraiment incontrôlable, des choses qui m'ont aidé beaucoup, je vous dirais, c'est d'avoir un équilibre avec ma vie personnelle. Moi, j'ai la chance d'avoir un mari puis des enfants, puis que ça se passe bien. Quand je revenais chez nous... C'était comme, tu sais, j'ai pas tant le goût d'en parler, j'en parle un peu, mais j'ai pas tant le goût d'en parler, j'ai le goût de, comme, juste jouer avec mes enfants, puis faire mes affaires, puis la fin de semaine, j'essaie de pas trop y penser, c'est pas facile, mais au moins, ça se passe bien chez nous, ça me permet de souffler un peu du stress de la semaine. Aussi, à ce moment-là, je me suis mise à développer une espèce de petite routine matinale de yoga et de méditation, à ce moment-là, qui m'aidait vraiment beaucoup. Ça me permettait d'avoir un moment juste pour moi le matin. Donc, je me levais avant tout le monde. Puis, je le fais encore, ça. Mais je me levais avant tout le monde. Puis, vraiment prendre juste un temps pour me focaliser sur, OK, c'est quoi mon objectif aujourd'hui ? Puis, c'était vraiment un jour à la fois, à ce moment-là, de dire, bon, aujourd'hui, j'espère. qu'on va être occupés, puis j'espère qu'il y a quelqu'un qui va arriver pour venir travailler avec nous. Puis tu sais, bon, je lançais ça dans l'univers, mais au moins, ça me maintenait dans le positif, plutôt que de me morfondre à me dire Ah, mon Dieu, ça va mal. Ah, mon Dieu, il n'y a pas personne qui vient travailler pour nous. Ah, mon Dieu, le salon, on va être obligés de le fermer. Inconsciemment, je le savais que c'était ça qui allait arriver, mais... Euh... Ces moments-là, le matin, me permettaient de vraiment faire le vide, me calmer, puis passer à travers ma journée, je pense, de bonne humeur quand même. Après, ce sera les gens qui travaillaient avec moi à ce moment-là qui pourront vous dire, mais je pense que j'étais quand même assez de bonne humeur, puis positive, puis on y croyait. Fait que d'avoir vraiment ces moments-là pour soi... Puis après, ça peut être autre chose pour vous. C'est-tu d'aller se faire masser une fois ou deux semaines ? Ça peut être d'aller courir. Ça peut être plein de choses. Ce n'est pas obligé de se lever à 5 heures du matin et de faire du yoga. Ce n'est pas ça du tout. Mais l'idée derrière ça, c'est d'avoir un moment pour soi, pour se vider la tête, puis focaliser sur le positif, puis essayer de juste comme, tu sais ça, toujours, je le répète, je le dis souvent dans certains épisodes, mais d'avoir, de maintenir la vision de départ en tête et de ne jamais perdre ça. de notre idée. C'est ça qui va nous permettre de ne pas se laisser abattre, de se laisser décourager, de se laisser... peu importe, de se laisser aller dans tous les sens par tout le bruit qui se fait autour parce qu'il y en a. Alors... Et la résilience, quand on est un leader, quand on mène une entreprise, quand on a une équipe, c'est essentiel. Et je pense que ça se travaille d'une certaine manière, mais il faut vraiment prendre le temps de respirer, de réfléchir, puis de focaliser, puis d'être vraiment plus dans un rationnel. On est des émotifs, les coiffeurs. On est passionnés, on est créatifs, tout ça. Fait que parfois, ça se peut que ça déborde un peu. C'est correct, ça arrive. Puis aussi, il faut se le pardonner si ça arrive. Mais après ça, juste se recentrer un peu puis se dire que... Bien, c'est ça, accepter les erreurs qu'on a faites, puis les avouer aussi à l'équipe. Parfois, ça peut être très, très aidant pour nous. Ça peut nous libérer de beaucoup de choses et ça permet aussi aux gens de l'équipe de constater que vous êtes humains, parce qu'on est des humains. Parce que nous aussi, on a envie de toutes sortes d'émotions. Bien sûr, comme propriétaire, les gens viennent nous voir, nous disent tout. ce qu'ils vivent, c'est parfait. C'est assez rare que nous, on fait ça à l'inverse. Donc, il faut être doux avec nous-mêmes parce qu'on a décidé d'être le parent, d'être le leader. Et c'est à nous de trouver des moyens de vivre dans la résilience, dans le fait d'accepter nos erreurs et d'apprendre, de tirer des leçons de chaque situation qui se présente à nous, qui peuvent être parfois malheureuses, mais souvent très, très... éducatrices, j'aurais envie de dire, ou en tout cas, qui nous apprennent beaucoup de choses. Donc, voilà, c'était ma petite allocution sur la résilience qui, je pense, est nécessaire dans la vie, mais... particulièrement en affaires parce qu'on ne contrôle rien. Donc, voilà, j'espère que vous avez apprécié et je vous invite à me laisser un commentaire, à aller me suivre sur Instagram, m'envoyer des questions si vous avez des questions ou des fois, ça va me donner des idées aussi pour des sujets éventuels. Et vous pouvez aller lire l'article de blog. qui va être relié à l'épisode d'aujourd'hui sur mon site web. Puis d'ici là, je vous souhaite une belle semaine et je vous dis à la semaine prochaine.