- Speaker #0
De la sueur de l'effort naît l'allure de l'espoir. Bienvenue dans Sueur d'espoir, le podcast qui raconte le parcours d'athlètes ayant décidé de mettre leurs rêves au premier plan. Bonne écoute. Le départ est donné, carte en main, cœur battant, le sprint est lancé. Où aller ? Elle est en train de le découvrir en même temps qu'elle allonge ses foulées. Déjà 12 balises validées, pour la 13ème, un choix à faire. Quel chemin est le plus rapide ? Prendre les escaliers, les contourner, le choix doit se faire sans s'arrêter de courir. Ici chaque seconde compte, car à la fin, une seule de ces femmes sera sacrée championne du monde. En course d'orientation, chaque décision peut faire basculer la course. Si vous ne connaissez pas, découvrez une discipline pleine de rebondissements et de spécificités, avec des athlètes qui vont parfois aussi vite que les élites sur route, et sont aussi techniques que les élites en trail. Pour ce nouvel épisode, j'ai pu échanger avec une athlète de l'équipe de France, douzième des derniers championnats du monde, cette athlète, c'est Maëlle Beauvir. Et pour vous expliquer le fonctionnement de la courantation, qui de mieux qu'une des meilleures orienteuses françaises pour ça ?
- Speaker #1
La course d'orientation, on a une carte, une boussole et un doigt électronique. Le doigt électronique sert à matérialiser notre passage à chaque balise. Ce sont des points qu'on doit relier dans un ordre précis. Du départ jusqu'à l'arrivée numérotés de 1 à X balises. Et il faut rallier ces points le plus rapidement possible en faisant l'itinéraire qui te semble le plus rapide au vu du terrain sur lequel tu es.
- Speaker #0
Si vous vous posez la question, oui, en effet, ils courent avec la carte en main, la boussole et le doigt électronique pendant toute la course, puisque comme Maëlle l'a dit, le but de l'épreuve, c'est bien de rallier les X balises le plus vite possible et surtout dans l'ordre. Et ça ne s'arrête pas là, vous allez voir que la course d'orientation réserve encore quelques spécificités.
- Speaker #1
Donc on a des formats, déjà on a la forêt et l'urbain. Donc en urbain on appelle ça les sprints et en forêt il y a surtout trois formats. Donc il y a la moyenne distance, plutôt aux alentours de 35 minutes. Ensuite il y a la longue distance qui est plus aux alentours de 1h30. Et ensuite il y a le relais, donc ça c'est des relais par catégorie. donc féminin et masculin séparés, où on est par trois. Il y a une mass start et chacun, comme un relais en biathlon, on fait notre boucle, on revient, on passe le relais, et chacun notre tour, on réalise notre circuit. Et ensuite, en urbain, il y a le sprint. Donc ça, c'est en individuel. On part comme une individuelle en biathlon. Et du coup, ça, c'est plus aux alentours de 15 minutes. Et ensuite, il y a deux autres formats, qui sont beaucoup plus... plus développé notamment pour la médiatisation de la présentation donc il y a le relais mix donc deux filles deux garçons pareil comme en biathlon et ensuite il y a le KO sprint.
- Speaker #2
Le format KO sprint toujours aussi spectaculaire quelques petites surprises. Ce qui est sûr c'est qu'on a vécu un quart de finale notamment avec nos françaises, nos trois françaises sont en demi-finales.
- Speaker #1
Donc un peu comme en ski de fond donc il y a d'abord le matin la qualification individuelle. Et ensuite, on a des rounds, donc quart de finale, demi-finale, finale. Et à chaque round, on part en mass start et il y a des éliminations au fur et à mesure. Et c'est beaucoup plus court. Les rounds de KO, ils sont plus ou moins autour de 8 minutes. Donc c'est assez explosif.
- Speaker #0
En résumé, ce que vous devez retenir, c'est que la course d'orientation, il y a plusieurs formats qui varient selon les thèmes, urbain ou forestier. Pour le thème urbain, c'est du format... plus court avec ce qu'on appelle le format sprint et pour le thème forestier, c'est des formats un peu plus longs, moyenne ou longue distance. Il y a des formats individuels, des formats relais et les athlètes en course d'orientation ils partent avec une carte à la main, une boussole et un doigt électronique pour bipper les X balises présentes sur la carte dans l'ordre et le plus rapidement possible. Il y a aussi une spécificité qui fait tout le piment de cette discipline, c'est que chaque athlète découvre la carte avec les balises qu'il doit rallier au moment du départ seulement. Entre ville et forêt, les orienteurs ont plusieurs terrains de jeu dans lesquels évoluer, et il y a une raison derrière ça, je laisse Maëlle vous l'expliquer.
- Speaker #1
Les championnats du monde sont différents une année sur deux, donc il y a une année c'est forêt, et l'autre année c'est sprint. Et ça alterne entre les championnats d'Europe et les championnats du monde. Donc quand les championnats du monde comme cette année sont en forêt, les championnats d'Europe sont en sprint, et la bascule chaque année.
- Speaker #0
Et pour le déroulé d'une saison, c'est à peu près comme au biathlon, il y a des manches de coupe du monde toute l'année, puis des championnats du monde et des championnats d'Europe distincts. Sur un format sprint en milieu urbain du coup, vous avez dans les 20 balises à aller bipper avec votre doigt électronique. Et parfois il y a des balises très proches les unes des autres. Mais il y a certains moments où entre deux balises, il y a vraiment beaucoup de possibilités d'itinéraire qui se présentent. Et alors là, choisir entre la distance la plus courte sur le papier mais avec des escaliers ou rallonger en pouvant par contre courir plus vite ou du long. Ce sont par exemple des choix à faire pendant que vous courez, car chaque seconde compte, pas le temps de s'arrêter.
- Speaker #1
Je dirais que c'est plus de l'expérience avant d'être de l'instinct. On arrive à identifier en allant justement sur les terrains avant quels sont les endroits qui sont plus ou moins rapides, où est-ce que ça passe le mieux. Et après, chaque itinéraire aussi va être plus ou moins rapide en fonction des qualités de chacun.
- Speaker #0
Alors comment on travaille ça ? Chaque sport a sa part de travail spécifique et pour le coup, en course d'orientation, le travail technique est vraiment très ciblé.
- Speaker #1
C'est beaucoup de travail en amont. On a beaucoup de travail hors course à pied. de visualisation, de simulation. Moi, j'ai une coach différente du coach physique, qui est une coach technique, avec qui, en fait, après mes entraînements, je vais analyser comment ça s'est passé, qu'est-ce qui s'est passé ici, pourquoi j'ai fait ça, les choix. Et du coup, elle me trace derrière des exercices spécifiques pour travailler ces points techniques. Par exemple, on fait des cartes relief, c'est-à-dire qu'on enlève tous les éléments. Enfin, c'est pas nous, du coup, c'est les coachs. Il enlève tous les éléments qu'il y a sur la carte et on oriente seulement avec le relief. Donc ça, c'est assez intéressant pour comprendre comment fonctionne le terrain avec les courbes de niveau.
- Speaker #0
Alors, est-ce qu'il vaut mieux savoir courir très vite ou bien s'orienter pour performer en course d'orientation ? La vérité, c'est que c'est un bon équilibre à trouver entre les deux. Une chose est sûre, c'est que si vous ne savez pas vous orienter, vous aurez beau courir très vite, a priori, vous n'irez pas très loin.
- Speaker #1
C'est pas... ton physique qui guide ton orientation, c'est vraiment ton orientation qui guide ta course. C'est ta lecture de cartes qui donne le rythme, pas l'inverse. Et ça, c'est vraiment difficile à trouver. Ça prend du temps, ça évolue aussi parce que des fois, on passe des paliers physiques et derrière, techniquement, ce n'est pas le cas, ou inversement. Donc, c'est vraiment un travail constant. Dans la semaine, j'ai une heure par semaine de travail technique en plus des entraînements physiques.
- Speaker #0
Et vous allez voir que pour Maëlle, la course d'orientation, c'est avant tout une histoire de famille.
- Speaker #1
Moi, c'était un sport de... enfin, c'est une passion de famille. C'est... mon père et ma mère en faisaient, surtout mon père, puisqu'il était professeur aussi à l'université de course d'orientation. Donc, c'est lui qui m'a surtout initiée aussi à l'amour de la compétition également à jouer avec lui sur qui fera le meilleur temps entre la dernière balise et l'arrivée, parce qu'il y a toujours ce qu'on appelle un finish, un 100 mètres on peut dire. Et donc depuis toute petite, on jouait à ça. Quand j'avais 6 ans, j'ai vraiment commencé par des tout petits circuits, et comme je t'expliquais, il y a tous les circuits possibles. Toute la famille y était et c'était aussi le voyage à chaque fois du week-end ou le voyage du mois d'été parce que j'ai eu l'opportunité d'avoir mes parents tous les étés parce que c'est tous les deux profs. Du coup, on a aussi fait des voyages en camping-car pour aller en Scandinavie, pour aller faire des plus grosses compétitions. Mais à chaque fois, c'était avec ma famille.
- Speaker #0
Alors pourquoi les voyages dans les pays scandinaves ? Parce que les paysages y sont fabuleux c'est une évidence, mais surtout parce que là-bas il existe une vraie ferveur pour la course d'orientation. Les meilleurs athlètes nationaux sont soutenus par de grandes marques, passent à la télé, enfin là-bas tout le monde connaît la course d'orientation. Et il y a une raison à ça, c'est que la course d'orientation c'est née en Suède. L'idée de se repérer sur un parcours inconnu en pleine nature à l'aide d'une carte et d'une boussole, ça vient d'abord de besoins militaires. Au départ, l'armée suédoise développe d'abord cette pratique pour leurs entraînements, puis décide d'organiser en 1893 la première compétition de course d'orientation. D'abord restée dans le domaine militaire, c'est ensuite la Norvège qui organisera 4 ans après la première course d'orientation destinée aux civils. Et c'est ainsi que la course d'orientation a gagné en popularité dans les pays scandinaves pour devenir un sport à part entière là-bas. D'abord plutôt axée course qu'orientation, C'est vraiment l'arrivée des boussoles fiables qui a amené ce sport peu à peu à la forme dans laquelle on le connaît maintenant. Dans les années 60, il y a même une fédération internationale, l'IOF, qui s'est créée et qui va permettre d'étendre le sport dans le monde entier. Et à l'heure d'aujourd'hui, l'IOF rassemble 70 pays. Passion et nature, ce sont vraiment deux composantes essentielles de ce sport. Et ça se voit avec les différentes étapes de coupe du monde, où l'on retrouve toujours des parcours qui mettent en valeur le paysage.
- Speaker #1
On est aussi un sport où on a besoin d'être dans la nature pour évoluer. On a besoin d'un bel environnement. Et donc, du coup, on est... tous hypersensibles à ce côté environnemental.
- Speaker #0
Cet amour de la nature pour Maëlle, c'est aussi quelque chose de structurant, car depuis l'été 2023, elle a posé ses affaires dans le massif du Vercors.
- Speaker #1
Je dirais qu'il y a 5-10 ans, je n'aurais pas fait ce choix-là, parce que j'avais besoin d'évoluer en groupe, j'avais besoin d'évoluer aussi avec les structures fédérales. Et aujourd'hui, avec l'expérience et la connaissance de moi-même et de mon corps, je préfère être au calme à la montagne et m'entraîner toute seule et avec des personnes autour. Et comme je suis beaucoup en stage ou en compétition, au final, je retrouve un vrai calme et une sérénité à la montagne. Je me rends compte que j'ai besoin aujourd'hui pour être bien.
- Speaker #0
Bon, je crois que c'est le moment parfait pour vous parler plus en détail de Maëlle. Elle est de la génération 97, originaire de Bretagne. Ses premières sélections sous le maillot bleu-blanc-rouge ont commencé en 2011. Elle y intègre alors le Pôle France d'Orientation, à Lyon, où elle y a d'ailleurs poursuivi ses études. Au micro avec Maëlle, difficile de s'y tromper, c'est vraiment la passion qui l'a fait avancer. Lorsque je lui ai demandé d'ailleurs son premier souvenir marquant en nature, c'est directement la course d'orientation qui a ressurgi des souvenirs.
- Speaker #1
Mon premier souvenir en nature, c'était une de mes premières courses d'orientation, je m'en souviens encore, où j'étais petite et en fait on était allé à ce qu'on appelait les trois jours du sud-ouest, donc vers Bordeaux, vers le sud-ouest, et où en fait j'avais suivi mon premier parcours, ce qu'on appelle un parcours ficelle. Donc il y a une petite ficelle sur le sol et il y a des balises. et pour répondre à quelle est la bonne photo d'où est la balise. Et donc moi c'était mon premier petit parcours et mon premier événement marquant en pleine nature.
- Speaker #0
Derrière toute l'insouciance que l'on peut avoir étant jeune et plein de rêves, l'insouciance parfois s'estompe un peu plus à mesure que l'on souhaite les réaliser. Au fil des interviews que je réalise, je me rends bien compte d'une chose, c'est que les moyens donnés aux athlètes pour réaliser leur sport ont vraiment un lien direct sur leur performance. Si vous avez un parcours aménagé, des infrastructures dédiées et financièrement, de quoi aborder les saisons avec un peu de sérénité, les performances viennent plus naturellement que lorsque vous devez rentrer 20h d'entraînement dans une semaine avec un travail déjà bien prenant. Alors vous ajoutez à ça la pression des compétitions et l'obligation de performance pour accéder aux meilleures compétitions internationales, Et là, si l'équilibre n'est pas parfait, c'est tout qui peut basculer. En course d'orientation en France, il n'y a pas vraiment de statut complètement professionnel. La plupart des athlètes travaillent à côté, les clubs ne payent pas les meilleurs athlètes pour qu'ils prennent leur licence chez eux, à la différence d'autres sports. D'ailleurs, quasiment tous les orienteurs et orienteuses ont un autre club que leur club français. Souvent dans des pays où la course d'orientation est plus développée, comme les pays scandinaves. Et là encore, ce n'est pas pour des raisons économiques, mais pour aller chercher de la densité.
- Speaker #1
Mais on n'a pas de revenus en France, les clubs c'est pareil, on n'a pas de revenus. C'est vraiment un sport de passion pure parce qu'en fait on ne gagne pas d'argent à faire ça. Moi j'étais à l'université, j'avais un statut de redoublante pour pouvoir faire une année de master en deux ans et personne de ma classe comprenait ce que je faisais. C'était à moi de me débrouiller pour aménager en étant redoublante.
- Speaker #0
2022 est l'année la plus compliquée sportivement pour Maëlle. Et pour cause, 2022 marque la dernière année de son master en aménagement durable des territoires. Et avec un master effectué en 4 ans, dont les deux dernières années en alternance, il est facile d'imaginer que jongler entre boulot, cours, mémoire, entraînement et compétition n'a pas été l'année la plus simple pour elle. En 2022, elle fait tout de même championne de France longue distance et championne du monde universitaire par équipe avec l'équipe de France. Mais ce qui intéresse Maëlle, c'est pouvoir jouer les premiers rôles face aux meilleurs de la discipline. A l'été 2022, elle intègre la team trail de New Balance. L'occasion en 2023 d'incorporer quelques courses dans une saison de course d'orientation déjà bien dense, combinée à un nouveau boulot à mi-temps.
- Speaker #2
Pour Maëlle Beauvir, ça sera aussi certainement un top 15, parce qu'il n'en reste pas tant que ça. Elle est toujours cinquième, elle ne sera pas délogée par dix personnes. A mon avis, Maëlle Beauvir, ça peut être une belle perf.
- Speaker #0
Lors des championnats du monde de course d'orientation à Edimbourg en 2024, Maëlle prend la 12ème place sur le format sprint, sa meilleure performance jusqu'alors. Un mois après, en relais avec l'équipe de France, elle prend la 4ème place au championnat d'Europe, la meilleure performance en relais femme pour l'équipe de France. Une année déjà réussie sportivement, mais Maëlle a poussé la saison jusqu'à la fin de l'année et elle a bien fait. Elle a rangé les cartes et la boussole, finit de chercher les balises, place à une courte saison de trail. Courte mais prolifique, Carmel gagne plusieurs beaux trails dont la Sky Race de l'Échappée Belle, format 20 km, une perf cotée à 730 pour les fans de stats, et une seconde place sur la Sainte-Express après s'être perdu alors en tête. De beaux résultats qui lui ouvrent la porte d'un petit contrat financier avec New Balance, qui jusque-là lui fournissait simplement de l'équipement.
- Speaker #1
Du coup New Balance, ils m'ont proposé une opportunité de pouvoir continuer avec un vrai contrat, parce qu'avant j'avais du matériel mais du coup... avec un petit contrat financier en signant sur plusieurs années. Et du coup, ça me permettait d'en vivre. Pas juste de la C.O, mais de pouvoir être professionnelle dans mon sport et de pouvoir dire que mon métier, c'était de courir. Et comme en course d'orientation, c'est compliqué de vivre financièrement sans travail à côté, j'ai trouvé que cette occasion était plutôt intéressante. Du coup, j'ai décidé de faire ma saison en deux. Et du coup, jusqu'en juin, c'est essentiellement du trail. Et ensuite, je bascule sur la saison de course d'orientation après juin et l'échéance la plus importante, ce sera les championnats d'Europe en août.
- Speaker #0
Un petit bol d'air qui reste encore minime, mais qui a permis à Maëlle de se consacrer à être athlète à plein temps et ça, ça fait du bien. Et derrière ce choix de splitter la saison en deux avec une première partie dédiée au trail dont le point d'orgue sera le marathon du Mont-Blanc en juin. Puis une deuxième partie dédiée à la course d'orientation, il y a un choix réfléchi.
- Speaker #1
Ces dernières années, je me suis rendu compte que mes capacités à performer au plus haut niveau sont plus fortes en sprint qu'en forêt, de part surtout mon niveau le plus technique. C'est pour ça que cette année, j'ai fait le choix de splitter en deux le trail et la C.O en choisissant de ne pas faire les championnats du monde qui déroulent en plus en Scandinavie où les terrains sont très spécifiques. Les Scandinaves, qui sont déjà très forts, seront encore plus forts.
- Speaker #0
Vous l'aurez compris, pour Maëlle, c'est un projet long terme qui est en train de se construire. Une nouveauté pour elle, car désormais c'est deux projets sportifs qu'il faut gérer. Deux projets aussi complémentaires que différents. En tout cas, elle est prête. C'est un saut dans l'inconnu avec lequel elle est à l'aise, consciente qu'il nécessitera sûrement quelques ajustements et qu'il sera assorti de son lot d'erreurs comme de réussites. Si vous suivez le trail, vous n'avez pas pu passer à côté le Chianti trail avait lieu en mars, un combat bien médiatisé entre Jim Walmsley, Kilian Jornet et le vainqueur de l'UTMB 2024, Vincent Bouillard. Mais pendant que ces trois fantastiques bataillaient pour aller chercher la pierre qui allait les amener à la Western States, Maëlle posait elle à sa première pierre de 2025. 23ème scratch, 3ème femme, avec une perf cotée à 738, de quoi se mettre en confiance pour entamer l'année. Alors rendez-vous le samedi 28 juin sur les sentiers pour le marathon du Mont-Blanc, puis à partir du 25 août pour les championnats d'Europe de course d'orientation. Maintenant, vous saurez que si vous croisez Maëlle dans le Vercors, carte en main en train de courir, non, elle ne cherche pas un trésor, elle est juste en train de s'entraîner. Puis entre nous, lorsque vous faites comme métier votre rêve d'enfant, le trésor vous l'avez déjà un peu trouvé. J'en ai fini pour cet épisode, j'espère qu'il vous aura permis de découvrir un peu plus ce sport peu médiatisé, Je vous conseille vraiment d'aller regarder les rediffusions sur YouTube car moi j'ai vraiment adoré. Si l'épisode vous a plu, vous pouvez l'évaluer sur les plateformes d'écoute et si vous ne voulez rien manquer des prochains épisodes, pensez à vous abonner. Moi je vous dis à bientôt, merci pour votre écoute, c'était Sueur d'Espoir.