- Speaker #0
Super Docteur, c'est le podcast des médecins généralistes. Un contenu court et pratique, chaque semaine, pour tous les médecins. Vous connaissez ce moment en consultation où un patient arrive avec des ordonnances bien chargées, souvent rédigées par plusieurs spécialistes, et vous devez vous assurer qu'il n'y a pas d'interaction problématique ? Cette situation m'arrive quasiment tous les jours. Le dernier en date était un patient polymédiqué, sous anticoagulant pour une fibrillation atriale, sous anti-inflammatoire pour une arthrose, et avec un traitement pour son diabète. Bref, un cocktail à risque. Je voulais être certain de faire les bons choix pour lui. Avant, il fallait tout vérifier manuellement, analyser chaque molécule, croiser les fiches produits, évaluer les interactions. Un vrai défi, surtout en pleine consultation. Mais aujourd'hui, avec Vidal Mobile et sa fonctionnalité d'analyse d'ordonnance, j'ai un véritable assistant à portée de main. Il me suffit de scanner l'ordonnance ou d'entrer les médicaments, et en un instant, j'ai un bilan clair des interactions potentielles, des alertes précises et des recommandations adaptées. Résultat, je détecte rapidement les risques. J'ajuste la prescription en toute confiance et surtout je sécurise mon patient tout en gardant un temps précieux. L'appli est gratuite pour tous les médecins. Il suffit de la télécharger et de renseigner son numéro. RPPS, vous avez le lien dans les notes de cet épisode. De mon côté, je ne peux plus m'en passer, alors à vous de tester. Bonjour à tous et bienvenue dans ce nouvel épisode de Superdocteur. Aujourd'hui, je vous propose de plonger dans une approche de la médecine qui dépasse la technique pour revenir à l'essentiel, nos patientes, nos patients, leurs histoires de vie. et parfois leurs traumatismes qui peuvent éclairer l'origine de certaines pathologies, notamment gynécologiques. Pour explorer ce sujet, j'ai l'immense plaisir de recevoir Anne Gabar-Allard. Gynécologue pendant plus de 40 ans, sa quête de sens l'a conduite à poser une question essentielle, « Pourquoi moi ? » , la fameuse interrogation qui surgit lorsque la maladie frappe. Afin d'y répondre, elle a réalisé en parallèle de sa carrière de médecin un master en histoire des sciences et une formidable… thèse de recherche en philosophie de la médecine intitulée « Notre santé au risque de notre histoire » . Dans ses recherches, mon invité s'intéresse au lien entre la maladie et l'histoire personnelle de chaque patiente. Son approche transversale unit le corps et l'esprit dans une même réflexion, car elle estime que nos pathologies ont un sens au cœur de notre vie. Dans cet épisode, nous allons discuter de la façon dont, en tenant compte de l'histoire de vie et des émotions, il est possible de mieux comprendre certaines maladies gynécologiques. et d'accompagner nos patientes avec une vision plus globale de leurs symptômes. Je vous invite donc dans cet épisode avec Aïm Gabaralar à réfléchir à notre santé au regard de notre vécu, celui de notre monde intérieur, afin d'inciter nos patients à devenir pleinement acteurs de leur parcours de soins. Bonjour Anna !
- Speaker #1
Bonjour !
- Speaker #0
Bonjour Anne, je suis très très heureux de te recevoir. Alors je vais juste resituer un petit peu de contexte. Nous nous sommes rencontrés tous les deux il y a quelques mois au cours de MU, la formidable école de médecine intégrative de... Chloé Bramy que j'embrasse chaleureusement aujourd'hui. Nous étions formateurs tous les deux et puis tu as présenté un topo sur la santé des femmes et le lien avec les émotions, les traumatismes passés que j'ai trouvé, je te l'ai dit, absolument passionnant et c'est pour ça que je tenais absolument à te recevoir aujourd'hui. Je t'en remercie beaucoup. Je vais directement te poser ma première question. Tu es donc gynécologue depuis plusieurs décennies, tu as progressivement évolué vers une pratique plus intégrative. Est-ce que tu pourrais succinctement nous raconter ton parcours et ce qui t'a amené à t'intéresser à la dimension psychologique et émotionnelle de tes patientes ?
- Speaker #1
Alors, mes premières décennies de gynécologue, je les ai pratiquées comme on m'avait apprise, avec une médecine qui s'intéresse en priorité à l'organe. Et au bout d'un certain temps, j'ai été démotivée, notamment à cause du nombre de... d'infécondité qui reste inexpliquée dans la majorité des cas, alors que on a des techniques spectaculaires et on devrait comprendre et on ne comprend pas pourquoi ça ne marche pas, pourquoi nos techniques ne marchent pas et tout d'un coup la grossesse survient. Et ça m'a tellement démotivée de ne pas savoir quoi dire à ces femmes qui viennent et qui disent « mais vous dites que tout est bien et je n'arrive pas à être enceinte et les fécondations in vitro ne marchent pas, pourquoi ? » Et donc je n'avais aucune réponse. Et cette des motivations m'a été tellement importante que l'idée m'a traversé l'esprit d'arrêter de faire la gynéco. Et j'ai pris une autre option. Je me suis dit, peut-être qu'il y a des choses que je ne comprends pas et je vais retourner sur les bancs de l'école. Et j'ai fait ce master en histoire des sciences qui m'a vraiment, je pourrais dire, acheté des lunettes. Il m'a permis une transversalité. Nos études de médecine qui sont extrêmement intéressantes, mais elles sont très focalisées. Et là, je me suis rendu compte que la réalité, elle était beaucoup plus... beaucoup plus grande que ça. Et donc, peut-être s'intéresser à la réalité du patient pourrait me donner un éclairage nouveau. Donc, j'ai décidé. Alors, après une prise en compte, j'ai retenu de mon histoire des sciences qu'Einstein disait, un bon chercheur, c'est celui qui se pose les bonnes questions. Et je me disais, est-ce que nous, par exemple, dans les inféquendités inexpliquées, est-ce qu'on se pose les bonnes questions ? Et je me suis dit, je vais en poser des questions que je n'ai pas l'habitude de poser. Et j'ai décidé de faire cette thèse en philosophie de la médecine. J'ai vu 300 patientes, à l'entretien de 2 à 3 heures. pour poser des questions que je n'avais pas l'habitude de poser. Et c'est un voile qui s'est déchiré sur ma pratique de gynéco et ma compréhension des maladies.
- Speaker #0
C'est passionnant. J'admire ces parcours transversaux. Parce qu'en fait, c'est en raccrochant, comme tu l'as fait, des points de vue très différents qu'on arrive à dépasser un peu les dogmes traditionnels. Et je sais que dans ta spécialité... C'est, comme dans les autres d'ailleurs, c'est hyper important. Donc, on va venir au cœur de ton travail. Tu expliques que face à certaines pathologies comme l'endométriose, l'infertilité, tu viens de nous en parler, les cystites récidivantes, mais il y en a d'autres, tu vas nous en parler. Eh bien, la réponse purement biologique ou technique ne suffit pas toujours. Est-ce que tu peux donc me décrire comment tu es arrivé à ce constat ? Est-ce qu'il y a eu un cas précis chez toi qui a été un déclic ?
- Speaker #1
Alors, un des cas... et le cas que je décris dans mon TEDx, le TEDx que j'ai fait. Et c'est un cas qui m'a bouleversée. C'est une femme que j'ai suivie pendant 10 ans pour son endométriose. J'ai fait ce qu'on m'avait appris. Et puis, elle a été le premier entretien de ma thèse. Et cette femme m'a raconté qu'elle avait été abusée quand elle était enfant. Et non seulement elle avait été abusée, mais son abuseur se servait d'elle comme appât. Elle ramenait des copines. Et elle dit, un jour, j'ai trouvé ma copine en train de se faire violer. par ce gros dégueulasse. Et je revois son regard à ce moment qui me hante. Enfin, ces paroles sont dans mon esprit. Et je revois, moi, à ce moment-là, le regard de ma patiente. Et ça fait 30, 40 ans presque que je m'endors tous les soirs, je dis bien tous les soirs avec ce regard dans la tête. Et donc, elle était en colère, elle avait de la honte, de la culpabilité, beaucoup de colère par rapport à ça. Elle dit « J'ai crevé l'abcès à 44 ans, c'est-à-dire 39 ans après les faits. Peut-être si quelqu'un m'avait proposé une écoute, j'aurais pu le dire avant. » Je me suis dit « Mais qu'est-ce que j'ai fait, moi, son médecin ? Je l'ai suivi pendant 10 ans et elle me dit « Si quelqu'un m'avait proposé une écoute, j'aurais pu le dire avant, mais personne ne m'a jamais posé la question. » Donc, je ne pose pas les bonnes questions. Mais ce soir d'hiver, je m'en souviens très bien, je me suis dit « Mais… » Il faut poser des questions et s'intéresser aux patients. C'est-à-dire que nous, on fait une médecine réductionniste. Réductionniste, ça veut dire qu'on s'intéresse à l'organe. On se jette sur l'organe. Et peut-être que c'est très intéressant de s'intéresser à la propriétaire de l'organe et à son histoire et à son vécu.
- Speaker #0
C'est très justement dit. Tu fais donc le lien dans toute ta carrière entre la technique qu'on apprend à la fac, dans les études, les visites de base médecine et la psychologie, sur un plan plus factuel, comment est-ce qu'on peut expliquer scientifiquement que des traumatismes émotionnels ou des violences vécues puissent avoir un impact sur le fonctionnement gynécologique ou la réponse immunitaire ? Quels sont les mécanismes physiologiques, selon toi, en jeu à ce niveau-là ?
- Speaker #1
Alors, au départ de ma thèse, je me suis intéressée aux événements de vie. Et j'ai bien vite... compris, avec ce que les patientes me racontaient, que nos événements de vie nous impactent à travers les émotions qu'ils provoquent. Les émotions, il n'y en a pas 50, elles sont relativement faciles à répertorier. La colère, la honte, la culpabilité, la tristesse, la peur. Et c'est par l'intermédiaire de ces émotions. Et je me suis pensée, quand j'ai compris ça, je me suis penchée sur la psychotraumatologie qui explique très bien que la... La peur, par exemple, fait monter l'adrénaline, le cortisol, et que ces hormones sont bénéfiques dans l'urgence. On est très bien équipé pour répondre à un stress aigu. Ces hormones nous font mettre à disposition de notre corps l'oxygène et du glucose pour qu'on puisse s'enfuir ou se battre. Donc elles sont bénéfiques, mais on sait que ces hormones sont toxiques si elles restent trop élevées. Et si l'épisode est aigu et que les hormones redescendent, tout va bien. Mais si elle reste élevée, qu'est-ce qui se passe ? Et donc, c'est ça qui m'a intéressée. Et donc, la psychotraumatologie explique bien. Alors là, je crois qu'on n'a pas le temps que j'explique tout, mais j'essaie de bien expliquer dans mon livre comment cette psychologie, elle va donner. C'est-à-dire que cette information, elle va s'inscrire sur le corps. En fait, ce que j'ai compris aussi, parce que j'ai fait dans cette transversalité, Je me suis beaucoup intéressée à la physique. Et les physiciens nous disent maintenant que la matière n'est plus du tout comme elle était, comme on la croyait en tout cas. La matière, elle se dématérialise. La matière telle qu'on la conçoit, enfin, si on prend un petit atome, la matière, elle est dans le noyau qui représente 99,9% de la matière telle qu'on l'imagine, puis autour, il y a un nuage électron. Et si on change d'échelle, ce noyau, il est dans l'atome. comme une mouche dans une cathédrale. Ce qui voudrait dire que nous sommes faits de vide. Alors, ce vide n'est pas vide. Ce vide, c'est de l'énergie et de l'énergie informée. Donc, ce que j'ai fait, c'est que j'ai réfléchi, non pas en termes de matière, mais en termes d'information. Et l'information, c'est un concept immatériel qui va s'imprimer dans la matière. Mais c'est un concept immatériel. Par exemple, si on vit dans la peur, La peur, c'est une information. Et une information qui peut d'ailleurs nous être utile, parce qu'il faut bien qu'on sache si on peut dormir tranquille ou pas. Mais cette information, si elle devient imprégnante et pérenne, elle peut s'imprimer dans la matière en pathologie. Et pas que pour les pathologies gynéco. Enfin, on va en parler sûrement.
- Speaker #0
Justement, parlons-en. Est-ce que brièvement, tu peux me dire... quelles maladies peuvent être la conséquence de traumatismes passés, de violences passées, d'émotions digérées. Je ne sais pas trop comment employer ce terme, mais dans ton métier de gynécologue, quelles sont les maladies témoins de traumatismes et d'émotions ?
- Speaker #1
Je me suis intéressée aux pathologies gynéco, d'abord. Par exemple, les toxémies. et les pré-eclampsies, ce que j'ai trouvé, c'est l'émotion peur. Et ce n'est même pas l'émotion peur, c'est l'émotion terreur. Ce sont des femmes souvent qui sont terrorisées de se reproduire. En fait, pour un être humain, c'est un passage énorme de la vie, de se reproduire. Et parfois, on peut avoir peur ou même être terrorisé de se reproduire. Je crois que tous les médecins sont d'accord pour dire que l'attention, elle peut monter à cause de l'effet blanche, par exemple. On attend et l'attention, elle descend. C'est-à-dire qu'une émotion, une petite émotion, elle peut faire monter passagèrement l'attention. Et là, chez ces femmes, ce que j'ai trouvé, souvent, alors le signe qui peut intéresser les médecins, c'est l'insomnie. Parce que toutes les femmes enceintes, elles ne dorment pas très bien, elles ont un gros bidon, ça les gêne. Mais là, souvent, c'est des insomnies tenaces. Et il y en a une qui m'a dit, ma peur, alors elle, c'était la peur de la mort, de perdre son bébé, à cause de sa vie, de son histoire. Il y avait eu beaucoup de bébés morts dans sa famille. Et ça me réveillait cinq ou six fois chaque nuit pendant neuf mois. Est-ce que ça, ça peut faire monter la tension ? Je pose la question au médecin que vous êtes. Alors, étrangement, dans les toxémies, c'est une pathologie qui est strictement... féminine et strictement humaine. Nous sommes les seuls mammifères à avoir cette pathologie. Et, bon, on imagine que peut-être il y a une origine placentaire, mais nous sommes les seuls mammifères avec, enfin, placentaire à avoir cette pathologie. Donc, c'est quoi la différence avec les Ausha, les chiens ? C'est notre conscience supérieure, notre connaissance de la mort, de la responsabilité qu'on a en mettant au monde un enfant. Et, enfin, dans... Je dois avoir une trentaine de dossiers de toxémie. Et ce que j'ai trouvé, c'est la terreur. La terreur de se reproduire. Il y en a une qui m'a dit, elle a eu une enfance très difficile. Elle vivait dans une caravane, la drogue, l'alcool, la prostitution. Elle a été placée dans une famille. Elle a continué à aller voir sa mère parce qu'il fallait bien. Sa mère ne l'avait pas abandonnée. Sa mère était violente. Et quand elle a été enceinte, elle dit, mais j'avais tellement peur. Parce que... de reproduire la violence avec mes enfants, puisqu'on m'avait dit, j'avais lu plus tôt, que souvent... Un adulte reproduisait l'enfance. Je me disais, moi, je vais peut-être reproduire la violence de mon enfance. Et c'était pour elle une terreur. Et elle m'a dit, à la fin de l'entretien, encore ce jour-là, elle était encore une grande... Elle m'a dit, je voulais juste qu'on me dise que ce n'était pas obligatoire de reproduire la violence de son enfance. Peut-être qu'elle aurait fait une pré-éclampsie, parce qu'elle, elle a fait une pré-éclampsie, elle a été césarisée en urgence. Peut-être qu'elle aurait fait une pré-éclampsie, peut-être pas, mais... Peut-être pas.
- Speaker #0
Fascinant.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Tu m'as déjà partagé un premier cas clinique au début de notre entretien. Est-ce que tu peux à nouveau me partager l'histoire d'une patiente, évidemment en respectant son anonymat, qui t'a aussi marquée et qui révèle la façon dont un traumatisme se traduit en symptômes physiques ?
- Speaker #1
Alors, je vais te raconter l'histoire d'une patiente que j'ai appelée, parce qu'à toutes mes patientes, j'ai donné un nom d'anonymat. Je l'ai appelée Dalila. C'est une patiente qui a eu une maladie de Crohn à 20 ans. à 20 ans, un enfant en bonne santé, et une maladie de Crohn sévère qui l'a fait hospitaliser plusieurs semaines. Quelle réponse avons-nous, nous, médecins, médecins de médecine réductionniste, à proposer à cette patiente qui dit « Mais pourquoi j'ai fait ça ? Pourquoi j'ai fait ça ? » Si on lui demande de nous raconter son histoire, voilà ce qu'elle dit. Son père est parti sans laisser d'adresse quand sa mère était enceinte. Elle a été... était élevé par sa maman avec beaucoup d'amour. Il y avait ses grands-parents qui étaient à côté. Sa maman a eu un compagnon qui lui a donné aussi beaucoup d'amour. Et à 15 ans, le compagnon est parti. Et elle, qui vivait dans une petite bourgade où tout le monde connaissait sa situation familiale, elle est allée au lycée. Et là, au lycée, on lui a dit « Mais ton père, il fait quoi ? » « Non, je n'ai pas de père. » « Tu n'as pas de père ? Mais alors, tu es une bâtarde. Ta mère, c'est une puce. » et elle dit « Dans les yeux des autres, j'ai rencontré ma singularité. » Je me suis dit « Mais en effet, il est parti, mon père. Alors, pourquoi il est parti ? Est-ce que c'est de ma faute ? Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? » Et elle dit « Il y a une colère qui m'a envahi et peut-être une culpabilité aussi parce que je me suis dit que c'était peut-être de ma faute. » Et elle a été en colère entre le monde entier pendant... Elle avait 15 ans. Pendant 5 ans. elle a été en colère contre le monde entier. Et à 20 ans, elle a déclenché une maladie auto-immune. Je retourne le système immunitaire contre moi. Donc, on peut dire, c'est un hasard. Dans ma thèse, j'en ai trois cinq.
- Speaker #0
Effectivement, c'est une sacrée cohorte que tu as. Et puis surtout, tu as une sacrée expérience maintenant et un sacré recul pour décrire, comme tout médecin devrait le faire, décrire les symptômes. et décrire le passé, et puis toi tu proposes de relier tout ça, c'est absolument fascinant. Bravo, vous êtes bien arrivé à la fin de cette partie. La suite vous attend dans le prochain épisode. Pour ne rien manquer de Superdocteur, pensez à vous abonner dès maintenant à ce podcast. Et si vous aimez mon travail, le meilleur moyen de me soutenir, c'est d'en parler autour de vous, à vos consoeurs ou vos confrères. Enfin, un petit geste qui fait une grande différence. Laissez-moi une belle note de 5 étoiles sur votre application de podcast préférée. Ça m'encourage énormément. Et ça aide d'autres médecins à découvrir Superdocteur et partager ensemble des idées pour améliorer nos soins et enrichir nos pratiques. A très vite sur le podcast !