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T'as vu avec ton comptable ?

[CAPSULE FE] La facturation électronique vue par un éditeur de logiciel - S4 E13

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32min |24/09/2025
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Description

Êtes-vous prêt à plonger dans la plus grande révolution comptable depuis l'ère numérique ?


Dans cet épisode, nous explorons le sujet brûlant de la facturation électronique, une réforme qui promet de transformer la gestion des factures pour les entreprises. L'animateur, accompagné de Sébastien Claeys, CEO d'iPaidThat, nous guide à travers les enjeux cruciaux de cette transition numérique.


Sébastien partage son expertise sur la manière dont cette réforme va redéfinir le paysage comptable. Ensemble, ils abordent les défis liés à l'automatisation des processus, la nécessité d'adopter un système entièrement numérique, et les implications pour les experts-comptables qui doivent s'adapter à cette nouvelle norme.


Au cœur de la discussion, Sébastien met en lumière comment iPaidThat permet de gagner du temps et de réduire les erreurs humaines, rendant la gestion des factures plus fluide et efficace.


Mais ce n'est pas tout ! Cet épisode souligne également l'importance de la formation des utilisateurs finaux pour réussir cette transition. Sans une compréhension claire des nouvelles procédures, les entreprises risquent de rencontrer des obstacles majeurs. Les intervenants discutent des différents acteurs impliqués dans la mise en œuvre de la facturation électronique, des entreprises aux experts-comptables, et de la nécessité d'une collaboration étroite pour garantir une adoption réussie.


Anticiper ces changements est essentiel pour être prêt le jour J. Cet épisode vous offre des insights précieux et des conseils pratiques pour naviguer dans cette nouvelle ère de la comptabilité.


Merci de votre écoute 🙏.  


Ce contenu vous a plu ? N'hésitez pas à mettre une petite note sur votre plateforme d'écoute. Merci d'avance ! ⭐⭐ ⭐ ⭐ ⭐  


Retrouvez nous sur :  


Ce podcast est proposé en partenariat avec l'éditeur de logiciels pour les Experts-Comptables : ACD.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Ta vue avec ton comptable ! Alors vous le savez, la facturation électronique arrive à grands pas, elle sera obligatoire et aucune entreprise n'y échappera. On parle quand même de la plus grande révolution comptable depuis le début de l'informatique. Le sujet est complexe alors pour vous aider à comprendre ce qui change, comment vous y préparer et en tirer le maximum de bénéfices, on lance une série spéciale. Banquiers, éditeurs de logiciels, experts comptables, entrepreneurs, plein d'invités qui vont vous partager leurs conseils concrets et leur expérience pour Donc anticipez ce changement. Notre objectif bien sûr, que vous soyez prêts le jour J. Bienvenue dans cette série spéciale facturation électronique. Et surtout, pensez à vous abonner pour ne rien rater. Hop hop hop, deux minutes pour vous dire que cette nouvelle saison est rendue possible grâce à notre partenaire ACD. ACD c'est quoi ? C'est tout simplement l'un des meilleurs logiciels métiers pour les cabinets d'expertise comptable. On a changé de logiciel au cabinet Bel Eden il y a maintenant deux ans et on a choisi ACD pour plein de raisons. Mais si je dois essayer de vous convaincre, je vais vous en citer deux. Déjà, il est possible d'installer le logiciel en local sur son propre serveur. Bien sûr, vous pouvez également l'avoir en mode SaaS avec un hébergeur, mais vous pouvez aussi l'installer sur votre serveur, en physique, chez vous. C'est le choix que nous avons fait, entre autres pour garder la main sur nos données. Ensuite, comme vous le savez, je défends souvent l'interprofessionnalité derrière ce micro. Eh bien ACD, ils sont comme nous. Ils ont ouvert leur infrastructure pour collaborer avec les meilleurs outils professionnels. Ils sont connectés avec de nombreux partenaires. comme Je Déclare, Mon Expérience Gestion, Jury Act ou encore Chain Trust. Dans une époque où l'outil de production reste un enjeu majeur pour les cabinets, ACD est le partenaire qu'il vous faut. Alors n'hésitez plus que vous soyez un créateur ex-Nilo ou un cabinet déjà implanté, contactez Dan Amar de notre part, c'est le directeur commercial de chez ACD, et vous serez accueilli comme il se doit. Allez, je ne vous embête pas plus, place à l'épisode, bonne écoute. On accueille aujourd'hui sur un des épisodes, t'as vu avec ton comptable, consacré à la facturation électronique. On accueille Sébastien Kless. Alors Sébastien, comme je le disais juste avant, c'est le boss de iPadZat. Juste avant de rentrer dans le vif du sujet et puis donc d'échanger sur la réforme de la facturation électronique et essayer de distiller un maximum d'informations sur le sujet, tu peux te présenter en une ou deux phrases pour savoir qui tu es et puis pourquoi tu es légitime sur le sujet de la facturation électronique.

  • Speaker #1

    Ça marche. Donc, moi, c'est Sébastien Kless. Je suis CEO et cofondateur d'iPadZap depuis 2017. J'ai créé iPadZap parce qu'on avait rencontré des problématiques. Avant, en fait, j'avais déjà monté une première boîte dans laquelle je me suis rendu compte des problématiques comptables qu'on peut avoir en tant que dirigeant. Et puis, on a eu plein d'idées comment on pouvait automatiser tout ça. Et on a décidé d'aller full time dans cette idée et de créer iPadZap,

  • Speaker #0

    en gros. Ces notions d'automatisation, c'est quelque chose, c'est vrai, moi j'ai été comptable aussi avant d'être expert comptable et on parle d'automatisation depuis déjà 10-15 ans. Et c'est vrai que là, le sujet qui nous rassemble aujourd'hui, la facturation électronique, ne va faire, je l'espère, qu'intensifier, accélérer encore cette automatisation, voire même imposer cette automatisation. Parce que la difficulté, c'est qu'on a aujourd'hui encore des clients full papier, des clients moitié numériques. et demain cette réforme va nous obliger à passer en... en vrai full numérique. Enfin, c'est l'objectif en partie de cette réforme. Alors, on a pour objectif dans ce podcast de vulgariser des choses un peu techniques. On va le voir ensemble, la facturation électronique, notamment par les acronymes PDP, OD, et puis même d'autres si on rentre dans la technique, ça peut paraître un peu compliqué. L'objectif pour nous, c'est de rendre les choses claires. Est-ce que tu es un bon pédagogue déjà ?

  • Speaker #1

    Je vais essayer de l'être. Je sais que je peux l'être. Il faut prendre le temps.

  • Speaker #0

    Donc, iPadZat, si j'ai bien compris, vous êtes un outil qui va faciliter l'administratif, la compta et d'autres choses pour les chefs d'entreprise en vue de faire de la compta ou de la pré-compta. Où est-ce que vous vous situez par rapport justement à cette réforme de la facturation électronique ? Quelle est la brique que vous allez venir rajouter ? Et où est-ce que vous vous positionnez dans l'écosystème ? Parce que, je te laisserai la parole dans la foulée, mais c'est vrai qu'aujourd'hui, tu as l'expert comptable, tu as les éditeurs de logiciels, tu as le banquier. Où est-ce que iPadZ, comme d'autres éditeurs, se positionnent ?

  • Speaker #1

    Alors, nous, on se positionne... En fait, historiquement, c'est toujours le cas aujourd'hui, ce que doit fournir l'expert comptable... Le dirigeant de l'entreprise, il doit lui fournir des factures, des matières premières pour faire la compta, on va dire. Nous, on trouvait que les factures, elles étaient un peu à droite à gauche, parfois difficiles à aller trouver, notamment quand il s'agit de l'achat, ça arrive par plein de canaux. Et en fait... Nous, on se positionne initialement pour essayer d'abolir le compte 461, si vous voulez.

  • Speaker #0

    L'idée, c'est la boîte,

  • Speaker #1

    la liste de factures manquantes, on va dire, pour les comptables. On l'a recevue, elle était beaucoup trop longue. Et donc, l'iPad Dat s'est positionné comme un outil qui va aider à récupérer toute cette matière première de manière le plus automatique possible et de centraliser cette information, que ce soit de l'achat, de la vente ou des tickets, de la note de frais. Et donc, on a construit un outil tout en un qui centralise la facture et qui la transmet à l'expert comptable.

  • Speaker #0

    C'est un peu, je me permets de te couper, mais c'est un peu le concept quand même de la facturation électronique indirectement qui est d'aller centraliser sur une plateforme, passe-moi le terme, justement toutes ces factures qui devront transiter obligatoirement par une seule et même boîte aux lettres électronique comme j'ai tendance à le vulgariser pour mes clients.

  • Speaker #1

    Oui, alors à la différence que nous, on faisait un peu comme on pouvait pour aller chercher. là où la réforme va essayer de standardiser la méthode de transmission, pour que ce soit encore plus simple et plus fiable.

  • Speaker #0

    Vous étiez obligé de naviguer entre différents modes de collecte à l'époque, tu avais du scan, de l'envoi mail, du collecteur marchand, etc. C'est ça ?

  • Speaker #1

    C'est ça. C'est là le point, c'est que notre positionnement, par rapport à la réforme, il est parfaitement logique, on va juste rajouter un nouveau canal pour récupérer les factures, sauf que cette fois-ci, comme avant, on pouvait rajouter une nouvelle boîte mail, etc. Sauf que cette fois-ci, ce nouveau canal qui est, on va dire, la e-facture, va devenir le canal principal standard de 80% des factures d'entreprise.

  • Speaker #0

    C'est super intéressant ce que tu dis. Et tu vois, c'est la première fois que je le vois exprimé ainsi. En effet, ce canal facturation électronique va être pour toi, en effet, comme tu viens de le décrire, un canal supplémentaire d'acquisition de factures, mais qui va forcément, et c'est l'objectif à terme, devenir le canal principal, si ce n'est exclusif. Puisque les connecteurs marchands et tout ça, c'est voué à disparaître. l'aussérisation et voulait disparaître en théorie.

  • Speaker #1

    Voilà, après on sait qu'il y a déjà des factures pour lesquelles ce sera toujours nécessaire de le faire, les factures par exemple avec des entreprises internationales. Donc il y a toujours une petite portion qui va nécessiter des outils externes ou des facilitateurs, des automatiseurs comme nous on va les produire et fournir dans IPZ, mais dans la majorité des cas, ce sera le nouveau canal d'e-transmission de la nouvelle réforme qui sera... le canal d'émission et de réception. Et puis, l'avantage, c'est que ça arrivera automatiquement sans qu'on ait à connecter quoi que ce soit. Donc ça, c'est aussi pour nous un gage de fiabilité, pour le client en tout cas, pour le fonctionnement quotidien.

  • Speaker #0

    Quand tu dis que ça va arriver automatiquement sans qu'on ait à connecter quoi que ce soit, c'est-à-dire que la PDP que vous avez, on va y revenir, vous avez une plateforme PDP à votre nom qui est entre guillemets cachée derrière. C'est pour ça que tu me dis que ça sera automatique ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. En fait, pour revenir sur un cas pratico-pratique, le client aujourd'hui, le dirigeant qui veut automatiser la récupération d'une facture dans son espace, en gros, ce qu'il fait aujourd'hui, c'est qu'il connecte sa boîte mail. Admettons qu'il reçoive la facture dans sa boîte mail, nous, on va la détecter, puis on va l'importer, puis après, on va l'analyser. Demain, en fait, il va déclarer qu'Aipedzat est sa PDP officielle. Et en faisant ça, toutes les entreprises qui vont lui envoyer des factures... vont pouvoir les adresser à nous directement et elles vont arriver dans son espace de gestion de facture, on va dire, automatiquement, sans que ça passe par, on va dire, une phase de robot qui va analyser, qui va essayer de savoir si c'est une facture ou pas une facture, avec potentiellement un pourcentage de factures qui passent à la trappe, si vous voulez. Là, en fait, c'est fiable, c'est envoyé par l'émetteur directement à la plateforme utilisée par le récepteur et c'est beaucoup plus fluide.

  • Speaker #0

    Ok. Alors, c'est bien le problème de la facturation électronique, justement, c'est que quand on en parle, et qui plus est avec des experts dont tu fais partie, ça paraît ultra simple. Et en fait, j'ai presque hâte, entre guillemets, qu'on y soit pour justement pouvoir montrer et dire non, mais tu vois, d'un point de vue théorique, en effet, c'était limpide, mais dans les faits, il y a quand même ça, ça et ça qui merde, passe-moi le terme, et sur lequel on va avoir besoin de l'humain pour gérer tout ça. Justement, petit aparté, mais sur le gros enjeu pour les experts comptables, pour les clients et indirectement pour vous aussi, c'est la formation des utilisateurs finaux aux outils. Parce que, en effet, on peut mettre n'importe quelle réforme en place, aussi bonne soit-elle, si jamais les clients n'arrivent pas à appréhender la technicité de l'outil et ce qu'il faut faire d'un point de vue tech pour se mettre en règle, comment on va faire ? Moi, c'est une des questions à laquelle j'ai un peu peur de répondre.

  • Speaker #1

    En fait, notre pari ici, c'est... Alors déjà, si on parle de juste choisir un outil, donc pour ceux qui n'utilisent rien... On va vous dire, tout à fait. Donc là, on parle juste de la facturation électronique. OK. Alors nous, dans ce cas-là, notre pari, c'est que ce soit transparent. Et comme tout à l'heure, je parlais d'ajouter un nouveau canal. Dans FSDAT, en fait, c'est présenté de manière très simple. Aujourd'hui, j'ai un label facture reçue par scan mobile ou par email. Demain, je vais avoir un label e-facture. Et en fait, on va tout intégrer de manière synergique dans la solution pour que ça paraisse être simplement comme un nouveau canal de réception pour l'utilisateur. Pareil pour l'émission, avant on avait un bouton envoyé par mail, demain quand on va détecter que le client est un client français, ça va automatiquement coucher le bouton e-facture, c'est là qu'on va pluguer les accès à l'annuaire pour savoir à qui on va l'envoyer, et en fait les habitudes d'utilisation d'un outil digital ne vont pas changer, et le client en fait va non seulement pas avoir à changer ses habitudes, mais aussi va... on va essayer de faire en sorte qu'ils comprennent ce que c'est que la facture, la réforme, qu'ils comprennent que c'est en fait un canal spécial avec un accès à un annuaire centralisé et c'est ça qu'on est en train de construire dans l'EPZ.

  • Speaker #0

    Ok, c'est un peu plus clair. Excuse ma question de néophyte, mais en toute transparence, je ne suis pas utilisateur à l'EPZ pour le cabinet. Pour les cabinets d'expertise comptable dont les clients bossent avec votre solution, les experts comptables ont... Un accès qui est ouvert et qui permet de récupérer toute la matière première déjà préparée par le client. Comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Il y a deux utilisateurs qui sont quasi obligatoires dans iPad. Il y a le dirigeant ou le DAF d'entreprise ou tout membre de la société. Et il y a l'expert comptable de l'autre côté. L'expert comptable a un accès un peu différent puisqu'il a un accès à ce qu'on appelle iPad Expert. On va dire que c'est une vue au-dessus. où il peut aussi avoir accès à ses autres dossiers, faire une gestion avec ses collaborateurs pour savoir qui a le droit d'avoir une vue sur tel ou tel dossier. Il y a du reporting au niveau cabinet. Mais sinon, une fois qu'on rentre dans un dossier, on a accès à la même chose que le client. On peut voir la même chose, on peut voir les mêmes factures et on a accès aussi au fameux système d'export. Aujourd'hui, la majorité est connectée en API. C'est là où on contrôle la synchronisation des flux d'écriture comptable, tout simplement. vers le logiciel utilisé au quotidien de la chose de production.

  • Speaker #0

    Voilà, et puis vous avez des API qui fonctionnent, j'imagine, avec Sage, ACD, ou on les déversait dans les outils de révision des experts comptables.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Ok, impeccable. Impeccable. Justement, une des questions qui commence à nous être posée, moi je commence à... Enfin, on est en août là, quand on enregistre, et il se trouve que j'ai encore des rendez-vous clients, et je... commencent à être interrogés sur la facturation électronique. On a eu beaucoup de benchmarks où on nous demandait est-ce que les clients sont préoccupés ? Je dis non, si je n'en avais pas parlé, personne ne m'en aurait parlé jusqu'à présent. Là, ça commence à arriver, pas plus tard que ce matin. J'ai un client qui me disait, la facturation électronique, à la rentrée prochaine, il faut qu'on avance. Qu'est-ce qu'on fait ? Alors, la question sur laquelle on peut s'épancher deux minutes, il y a différents acteurs qui avancent sur le sujet, que ce soit les banquiers, les éditeurs, les experts comptables. le client final va être devoir équiper qui doit-il suivre comment on fait le choix des outils alors la PDP indirectement elle est cachée et ce que me disait un autre éditeur il me disait la PDP de toute façon on ne s'y connecte pas ce qui est important c'est l'outil loadé auquel on se connecte au quotidien pour travailler et pour visualiser les factures etc tu voulais dire quelque chose ? Je...

  • Speaker #1

    Non, du coup, il y a deux questions, mais j'ai envie de rebondir sur les deux. Allons-y.

  • Speaker #0

    Et donc la question, comment on choisit ses outils informatiques ? Est-ce qu'on suit son instinct ? Est-ce qu'on suit son banquier ? Est-ce qu'on suit son expert comptable ?

  • Speaker #1

    Ok. Est-ce que je peux répondre à la première ? Bien sûr. Je ne suis pas hyper d'accord avec cette notion où on dit qu'il faut juste choisir l'OD, puis la PDP, c'est juste ce qu'il y a derrière. Parce que c'est l'expérience que l'OD va construire. La PDP, oui, on peut imaginer que c'est juste les tuyaux, mais nous, en tant que PDP, forcément, il y a une expérience utilisateur derrière à construire. Ce n'est pas transparent complètement. Il faut être pédagogue, il faut montrer qu'il y a des nouveaux trucs à faire dans l'interface. Ce n'est pas juste un tuyau. Pour revenir ensuite à l'autre question, donc oui, il faut écouter. Moi, quand je parle à des gens, effectivement, je suis du même avis. Ils ne s'y mettent que maintenant. Et puis, sur la plupart du temps, au niveau entreprise, ils savent, surtout nous, notre type de client, c'est les petites entreprises, ils ne savent pas ce que c'est encore. Donc, la majorité des gens... pensent qu'on parle d'utilisation d'outils digitaux, n'ont pas conscience qu'on parle d'un nouveau standard de transmission de factures, un nouveau standard de qu'est-ce qu'une facture. Et donc, il y a de la pédagogie à faire et ce n'est pas eux qui vont chercher l'information. C'est exactement ça.

  • Speaker #0

    On n'est pas sur des outils digitaux à appréhender, on est sur un nouveau standard de transmission de documents électroniques.

  • Speaker #1

    C'est le terme, d'ailleurs, je pense, facture électronique qui porte à confusion, finalement. Tout à fait.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est bon, j'ai une facture PDF, on est bon.

  • Speaker #1

    Exactement. Mais donc voilà, ils ne sont pas au courant et qui coûtait sa banque ou son expert comptable. Moi, je pense qu'aujourd'hui, c'est les deux. Parce qu'en fait, ils ne sont pas en train d'essayer de se prendre des parts de marché ou de donner un outil à eux plutôt qu'un outil à l'expert comptable. Je pense que finalement, au bout, c'est les mêmes outils. Par exemple, nous, les clients des banques populaires et des caisses d'épargne, on va leur proposer iPadZat, naturellement. Mais à côté de ça, nous, on travaille aussi depuis 2017 avec des experts comptables. Donc en fait, c'est les mêmes outils qui vont être proposés par ces deux personnes. Et au bout du bout, souvent, c'est des outils qui vont être utilisés par l'expert comptable. Donc j'ai envie de dire, heureusement, que finalement, c'est aussi l'outil qu'utilise l'expert comptable qui est proposé par la banque.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas tout le temps le cas. Je prends un exemple. Justement, l'objectif de ce podcast, c'est vraiment d'apporter du conseil, de l'éclairage, de la pédagogie, sans que les différentes personnes qui passent derrière le micro fassent leur autopromo. C'est tout, justement, l'idée. On peut parler des concurrents, justement, pour bien comprendre tout ça. Tu me dis si je me trompe, justement. Mais quand j'écoute ce que tu me racontes, on se rapproche un petit peu sur certains aspects. d'un bon expert en gestion où j'ai une interface qui va me permettre d'aller connecter tous les trucs dont on a parlé en début d'entretien où l'expert comptable a également l'habitude de se connecter parce qu'il a son accès, pareil, mais par contre, je vais aussi avoir d'un autre côté, tu vois, du crédit agricole qui aujourd'hui va me contacter et me dire moi j'ai Collecto à te proposer, ça permet de faire la facturation, mais moi aujourd'hui, j'ai zéro client sur Collecto. Forcément, c'est un truc qui n'existe pas. pas encore. Par contre, j'ai beaucoup de clients au crédit agricole. Et donc, c'est là où je suis un petit peu perdu en disant, est-ce que je continue d'aller full mon expérience en gestion comme on a eu l'habitude depuis le début ? Est-ce que je fais entrer des nouveaux acteurs comme toi ? Est-ce que je dis, bah non, mais le crédit agricole, en fait, c'est un gros acteur local, bancaire avec lequel on a l'habitude de bosser. Il faut qu'on utilise leur solution. Moi, je sais que de toute façon, on ne pourra pas être exclusif, c'est clair et net, mais partir dans tous les sens avec plein d'acteurs différents, ça me fait un peu peur aussi.

  • Speaker #1

    C'est ce que j'allais dire. Je pense que un cabinet ne pourra pas être exclusif à 100% parce qu'il y a des typologies d'outils différentes. Par exemple, dans le BTP, ils vont garder leurs outils. C'est normal parce que c'est un très spécifique métier.

  • Speaker #0

    Sauf pour avoir une stratégie de spécialisation plus-plus, comme on peut voir apparaître à certains endroits. Un mec qui dit, moi je ne fais que de la pharmacie. Je crois que de mémoire, les pharmaciens vont peut-être avoir également une PDP métier. propres à eux. Bon, c'est un aparté, mais ça sera des cas assez marginaux.

  • Speaker #1

    Mais dans ce cas-là, après ce que tu viens de dire, ça me fait réaliser qu'il y a quel objectif ? Quand on veut conseiller le client, on veut que la transition pour lui soit facile et on veut que ça se passe pour le mieux et on veut lui simplifier la vie. Donc du coup, si on regarde ça, peut-être que le choix de quel outil lui donner... quel est l'outil qui va proposer une meilleure synergie avec son écosystème à lui. Par exemple, dans le BTP, on va choisir un outil qui fonctionne bien. Peut-être que pour les clients qui sont chez Crédit Agricole, Collecto a du sens, à condition que ça fasse aussi gagner du temps à l'expert comptable et qu'ils font aussi le travail pour que l'information se transmette correctement et qu'il n'y a pas une montée, on va dire, en compétences incroyables pour les collaborateurs. Mais je pense que...

  • Speaker #0

    Et puis que l'outil soit prêt. ah parce que Vous, comme mon expert en gestion, vous bossez avec les experts comptables depuis longtemps, donc on sait très bien que pour récupérer la matière première sur vos outils, pour nous en tant qu'experts comptables, ça le fait, ça marche. Demain, je ne sais pas du tout, en fait, si via la plateforme Collecto, ça facilite le transfert des infos en vue de l'établissement du bilan par l'expert comptable. Peut-être que oui, peut-être que non.

  • Speaker #1

    Je peux donner un exemple sans faire nécessairement d'autopromo, mais c'est juste pour expliquer ce que j'ai. Par exemple, nous, dans la synergie qu'il y aura avec les clients qui ont un compte, caisse d'épargne ou banque populaire, dans l'outil iPad Z, il y aura des avantages. Par exemple, transaction bancaire, fini la DSP2, pas besoin de les synchroniser. Elles seront tout le temps dans l'outil iPad Z, au même titre que dans l'espace bancaire du client. Parce que forcément, on a accès à ces API et ça permet de créer une expérience plus fluide pour le client. par exemple les relevés bancaires pareil ils seront tout le temps mis dans les faits de ZAD donc c'est ça que j'appelle des synergies des choses qui fonctionnent mieux pour le client qui sont plus fluides pour lui la transition est déjà compliquée donc si on peut lui simplifier la vie jusqu'au bout et

  • Speaker #0

    c'est là que je pense que le choix de l'outil doit s'orienter simplifier la vie du client finalement ok nous qui avons une démarche quand même très orientée satisfaction client parcours Pour le client, c'est vrai que ce que tu dis là résonne. Et il est clair qu'il faut absolument que le client s'y retrouve, comprenne et que ce soit simple pour lui. Mais d'un point de vue aussi purement égoïste, nous, on a les bilans à sortir à la fin de l'année, les TVA à faire. Donc, il faut aussi que l'outil soit OK pour le cabinet d'expertise comptable. Ça sera ça un petit peu l'enjeu.

  • Speaker #1

    C'est clair.

  • Speaker #0

    Vas-y, tu voulais dire quelque chose ?

  • Speaker #1

    C'est clair. Moi, je pense qu'au bout du bout, c'est quand même l'expert comptable finalement qui est le... l'interlocuteur le plus proche du client pour l'accompagner dans cette démarche. Clairement, l'outil proposé par une banque doit être OK pour l'expert comptable parce qu'au bout du bout, c'est lui qui aura son mot à dire. J'en suis convaincu.

  • Speaker #0

    Tu dis à demi-mot ce que les sondages ont tout le temps mis en évidence. L'expert comptable reste un des partenaires privilégiés de l'expert comptable et souvent un des interlocuteurs en qui il a le plus confiance. Donc, c'est vrai que si tu as un stop de l'expert comptable, généralement, le client, il dit, « Ok, j'écoute mon expert comptable, je ne fais pas ça ou je ne vais pas là. » Et à l'inverse, c'est vrai que l'expert comptable peut, malgré lui, avoir une force de persuasion et puis d'orientation assez forte. D'où d'ailleurs le mandat opt-in, tu as dû suivre ça, qui est donc une possibilité qui est offerte à l'expert comptable. Enfin, on fait signer au client un document comme quand on autorise l'expert comptable. à « entamer des démarches » en vue de la facturation électronique et notamment choisir le futur outil dont bénéficiera le client. Alors quand je dis « dont bénéficiera le client » , il y a un coût derrière tout ça. Est-ce qu'on peut revenir rapidement, sans parler de votre cas, parce que peu importe entre guillemets, quel est le modèle économique de la facturation électronique et quels sont les différents modèles économiques qui sont envisagés par les acteurs ?

  • Speaker #1

    Bah, je pense que... J'ai l'impression qu'on va vers quelque chose où c'est les outils autour qui seront valorisés. Et le canal de transmission de la facturation électronique va être inclus de base dans les services. Et donc, maintenant, il se passe quelque chose. C'est que, en fait, pour moi, ça va faire une accélération d'adoption des outils digitaux qui ont des outils en plus qu'on valorise et qu'on vend. Donc, il y a le modèle économique. Très, très clair.

  • Speaker #0

    Oui, c'est très clair ce que tu dis et ça rejoint un petit peu ce que je disais, même si on était partiellement d'accord en début, comme quoi la PDP, on ne s'y connecte pas, c'est presque une commodité, on ne le voit pas trop. Un petit peu, c'est partiellement vrai, partiellement faux, mais ça corrobore dans ce que tu dis que ce qui va être important, c'est l'outil que le client va utiliser au quotidien, l'interface quotidienne et les différents services qui vont s'adjoindre et forcément être vendus dans le cadre de cette plateforme. Est-ce que tu peux nous donner quelques exemples des services complémentaires ? qu'on pourrait trouver sur ces plateformes ?

  • Speaker #1

    Typiquement, la gestion au quotidien des frais des collaborateurs qui partent dans des missions, des choses comme ça. Ce type de plateforme, ils ont tous aussi une application mobile qui permet de prendre en photo des tickets, de gérer des missions, des déplacements. Donc ça, c'est des services complémentaires qu'on peut mettre en place. Ça peut être aussi des services liés à l'optimisation des ventes, la relance des clients qui ne payent pas, des choses comme ça. et puis c'est des plateformes qui en fait qui ont toute la matière première on a les achats les ventes les transactions bancaires donc il y a aussi énormément de valeur ajoutée dans la restitution d'informations dans la création de reporting dans la production de tableaux de suivi de trésorerie et de prévisionnel et ça c'est des choses dans la IPDAT qui sont par exemple qu'on propose on produit satellite si vous voulez ouais

  • Speaker #0

    Il y a toute une notion aussi, enfin pas une notion, mais une dimension sur tout ce qui est paiement, les paiements en ligne. Éventuellement, les comptes bancaires en ligne, quand je dis les comptes bancaires en ligne, passe-moi le terme, je ne suis pas suffisamment technique là-dessus, mais on a des acteurs comme PennyLine, par exemple, pour ne pas les citer, qui proposent le compte bancaire inclus ou lié à l'outil. Ça, c'est quelque chose que vous avez peut-être également. Est-ce que c'est le futur ?

  • Speaker #1

    Alors, nous, on s'est fait racheter par, comme tu sais, le groupe BPCE. BPCE, le dernier. Donc du coup, dans iPadZ, ce sera plutôt l'inverse. C'est-à-dire que c'est les outils de gestion de factures qui vont être intégrés à un compte. Et puis de l'autre côté, on a les Penny Lane, les Time, qui ouvrent un service de compte bancaire dans le but de... La finalité est la même. la finalité c'est la la tout faire au même endroit. Donc déjà, on paye là où on gère ses factures. On appelle ça, nous, la contextualisation des paiements. Ça veut dire qu'en gros, on ne va plus sur sa banque pour faire un virement. On reste sur son outil de gestion pour rembourser, pour payer les notes de frais de nos employés, pour payer les factures, pour demander l'encaissement des factures et on ne sort plus de cet espace. Donc, on le voit bien, la tendance, demain, les entreprises, elles vont tout gérer au même endroit, même leur flux bancaire, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, c'est de l'agrégation. C'est ultra important parce que je vois la déperdition, on parle de déperdition d'argent pour la facturation électronique avec le coût de traitement d'une facture machin, mais il y a aussi la déperdition de temps à se connecter à son outil de gestion. Puis finalement, on va se connecter à la banque, on va rentrer le RIB et puis on va faire le paiement via l'espace bancaire et puis ça ne marche pas. Alors que là, c'est vrai que si on arrivait vraiment de façon efficiente à avoir tout sur une seule et même plateforme, il y a un gain de temps énorme quand même pour le chef d'entreprise.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et les Penny Lane, par exemple, ont très bien compris. Comme ils ne vont pas s'adosser à une banque traditionnelle, eux, ils ont créé leur compte bancaire pro. Conto, elle a acheté Regat. On voit bien comment ça se consolide. Et on voit bien que la tendance, c'est dans le même outil. On a son IBAN, on a son compte bancaire, on a tous ses services de gestion de factures satellites et la e-facture.

  • Speaker #0

    Et la e-facture, très clair. C'est un très bon tour d'horizon. On ne m'avait pas menti, tu es plutôt pédagogue dans tes propos. Je te remercie beaucoup. C'est quoi les prochaines échéances pour vous comme pour les autres acteurs professionnels de la facturation électronique sur la fin d'année ? C'est quoi les prochaines grosses échéances à gérer ?

  • Speaker #1

    Nous, comme tu dois savoir, on a le congrès national des experts comptables en septembre. Pour nous, qui est un très gros congrès, puisque c'est… C'est un peu la dernière ligne droite pour les cabines expertise comptables pour choisir leur partenaire officiel. Après, même s'ils ont d'autres outils qui vont cohabiter, ils sont tous en train de chercher un partenaire officiel à proposer à leurs clients. Pour nous, c'est très important, cette date. Et surtout, de montrer qu'on est compatible avec leurs attentes. Et surtout, fin de l'année, le passage de la mise en production La brique PDP qui est un peu back-end, on va dire, de notre côté, c'est quelque chose qui n'est pas trop visible. Mais voilà, tout le raccordement PDP avec les différents acteurs, la DGFIP, Paypal, etc. Tout ça, nous, on est en train de travailler dur là-dessus. Et c'est la dernière ligne droite.

  • Speaker #0

    OK. Bon, ça, c'est la partie que nous, utilisateurs finaux, on regarde moins.

  • Speaker #1

    C'est la partie en dessous de l'iceberg.

  • Speaker #0

    Vous avez les mains dans le cambouis, clairement, en tant qu'ingénieur. Et c'est vrai que nous... c'est plus la partie congrès des experts et puis choix des partenaires futurs qui nous importent. Je n'aime pas faire des stéréotypes ou des standards, mais c'est vrai que ce qui se dessine à l'horizon, et tu vas me dire si tu es d'accord avec moi, mais les experts comptables, je ne parle forcément que de ce que je connais, à savoir des cabinets à taille humaine, 10, 20, 30 personnes avec un ou deux sites et des dirigeants qui sont à la manœuvre sans avoir un... Oui. Un service tech qui gère tout derrière. Et puis des clientèles variées, comme on peut avoir dans les cabinets d'expertise comptable de province, comme le nôtre. On va se retrouver à avoir peut-être un ou deux acteurs principaux avec qui on a l'habitude de travailler. Mon expert en gestion, iPadZat ou autres. Et puis deux, trois autres supplémentaires qu'on va pouvoir proposer aux clients qui n'utilisent pas les solutions une et deux principales. Et puis, on va avoir un panel de 5-6 acteurs avec qui on va avoir l'habitude de travailler, avec qui ça va fonctionner. Et puis, on va en rester là. Par contre, ma question, c'est juste, pour les clients qui arriveraient, entre guillemets, de nulle part, des nouveaux clients ou d'autres qui ne seraient pas du tout d'accord avec les 5-6 solutions qu'on lui propose, comment on fait, quoi ? Est-ce que... Alors c'est une bonne question et ça me fait penser que du coup j'ai vu aussi l'émergence récemment de nouveaux services qui font de la centralisation de flux et de la retransmission. En fait par exemple ils vont standardiser ce que nous l'output d'iPayZ et l'output de par exemple PennyLane et ils vont transférer ça dans un flux unique dans le logiciel de production, je dis n'importe quoi, ACD. Et donc peut-être que ça passera par l'utilisation de ce type de service à terme. Mais sinon, après, je pense qu'une entreprise qui refuse des six services et qui décide d'utiliser le sien, c'est une entreprise qui sait ce qu'il fait. Et souvent, c'est le genre d'entreprise où ils font la compta de leur côté et nous, on récupère les écritures.

  • Speaker #1

    C'est exactement ce que je voulais dire. On se retrouve un peu dans un mécanisme de dossier, ce qu'on appelle nous en cabinet comptable, de dossier en révision. En fait, le client est autonome quasiment toute l'année, il fait ce qu'il a à faire sur son outil. Et à la fin de l'année, il nous donne juste la matière première quasi définitive, enfin quasi propre, pour que nous, on finalise tout ça. Et peu nous importe l'outil qu'il a utilisé lui en amont.

  • Speaker #0

    Oui, voilà. Je pense que c'est ce type d'utilisation qu'on verra. Les gens qui ne savent pas et qui ont envie de vous laisser faire, ils vont, je pense, accepter vos solutions.

  • Speaker #1

    Ok. Parfait. Oui, donc en effet, c'est vrai que le congrès, c'est en septembre. Septembre, j'ai un autre mémoire.

  • Speaker #0

    C'est le 17 septembre.

  • Speaker #1

    Donc, ça arrive en fait à très, très grands pas. On est mis à l'heure de l'enregistrement. Donc, j'imagine que vous êtes en préparation pour tout ça. On se verra là-bas, Sébastien. Avec plaisir. J'y vais comme chaque année. Donc, je viendrai à ta rencontre. Merci beaucoup pour cet échange. C'était super clair. Est-ce que tu as un mot de la fin pour nos auditeurs ? Ou est-ce que tu leur dis rendez-vous au congrès ?

  • Speaker #0

    Oui, rendez-vous au congrès. Moi, je vous dis bon courage, parce que je sais que c'est un peu la dernière ligne droite avant la perte fiscale de 2026. Donc, c'est maintenant que ça se passe pour vous. Donc, moi, mon conseil, c'est d'aller au congrès, pour ceux qui n'ont pas décidé d'y aller. Mais parce que c'est là que tout va se passer, à mon sens.

  • Speaker #1

    Super. Bon, merci pour tout. Bon courage pour la préparation. Merci pour les infos. Et puis, à la prochaine.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup. À la prochaine.

  • Speaker #1

    Salut. Hop, impeccable. On est bon ? Bon. Parfait.

  • Speaker #0

    C'est bien passé ?

  • Speaker #1

    Oui, 35 minutes. Très bien. Juste technique comme il faut. Sans trop rentrer dans la technique. Non, c'est un très bon premier échange. Quand je dis premier échange... pour nous parce qu'on va avoir deux trois autres personnes qui vont venir derrière peut-être un banquier peut-être je vais avoir également un autre expert comptable gaël mourad que tu connais peut-être qu'une expert comptable très axé numérique et qui a fait beaucoup de formation sur la facturation électronique auprès des autres cabinets et donc tu vois avec l'échange que je vais avoir avec gaël on va beaucoup plus axé sur comment s'organiser dans un cabinet expertise comptable pourra appréhender la réforme cette réforme quoi puis voilà

  • Speaker #0

    Ok, et si jamais tu cherches des interlocuteurs côté banque, tu vois, nous, on en a. Oui,

  • Speaker #1

    ce que je ferai honnêtement, c'est que je pense que je vais me rapprocher. Le seul truc, c'est que nous, on est en province. On est au Sable d'Olonne, on est au bout du bout, et après, c'est la mer. Donc, je vais me rapprocher quand même de mes acteurs locaux, crédit agricole et crédit mutuel, avec qui on a l'habitude de beaucoup bosser. et pour qu'ils me mettent en relation justement avec leurs responsables internes facturations électroniques, collectos et compagnie. Ok,

  • Speaker #0

    ça marche.

  • Speaker #1

    Mais c'est vrai qu'il faudra que je remonte un petit peu la chaîne de valeur parce que sur un sujet comme ça, je ne vais pas pouvoir avoir juste, je ne le dénigre pas, mais le conseiller bancaire du coin, si je le fais passer derrière le micro à parler de ça, il va être un peu paumé.

  • Speaker #0

    Ok, en tout cas, je plante une graine, mais nous, les banques populaires, ça travaille par région et je sais que Banque Populaire Grand Ouest, ça doit être celle qui est rattachée, peut-être celle à Aquitaine, mais ils sont fans du truc, donc ça peut être… Et puis, c'est des banques qui sont autonomes et on ne leur force rien, c'est elles qui choisissent de prendre un outil plutôt qu'un autre et du coup, c'est peut-être intéressant d'avoir le point de vue du banquier.

  • Speaker #1

    Tu dis que c'est des banques autonomes régionalement ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Et donc, tu peux avoir un banque, parce que toi, tu es Grand Ouest,

  • Speaker #0

    non ? Non, en fait, le groupe BPCE, ils ont 15 caisses d'épargne dans 15 régions, ils ont 15 banques populaires. Et en fait, chaque banque populaire, je dis, par exemple, BPGO, c'est Banque Populaire Grand Ouest. Ça va être, en fait, il va y avoir un patron de la BPGO, et le patron de la BPGO, il détient des parts du groupe BPCE. En fait, c'est une pyramide inversée. C'est-à-dire que le BPGO, c'est le plus haut de la pyramide. et chaque banque détient un peu le... Et donc, quand tu parles à une BPGO, elle est concurrente d'une Bred qui mange un peu sur son territoire. Donc, c'est vraiment, je veux dire, c'est local.

  • Speaker #1

    Ok, ouais ouais. Il faut éventuellement que tu m'envoies dans ce cas-là les coordonnées du gars de BPGO qui serait pas mal pour nous parler de ça avec sa casquette banquier, ouais.

  • Speaker #0

    Je peux trouver quelqu'un, et puis après tu prendras l'interrupteur que tu veux, bien sûr, mais c'est...

  • Speaker #1

    Ils sont pas calés les autres enregistrements, il y a juste Gaël, je te dis, qui est expert comptable, et là ça fera un... Il me faudra de toute façon un expert comptable, il me faut un banquier, et puis il me faudra peut-être un client, un client affûté prendre, qui a peut-être bien inventé, ça serait bien.

  • Speaker #0

    Ça va faire une bonne série, ça, je pense. C'est pas mal, ce concept.

  • Speaker #1

    Merci. C'est l'idée. On essaie de sortir un peu du cadre habituel, faire des trucs qui sortent du cadre habituel, pour un cabinet d'expertise comptable, en tout cas, quoi.

  • Speaker #0

    Bon, bah, top. N'hésite pas à passer nous voir au congrès.

  • Speaker #1

    Ouais, je le ferai avec grand plaisir, ouais. Ouais, ouais, c'est noté. Merci beaucoup pour le temps consacré, pour l'échange. Et puis, Émilie te préviendra pour la publication de tout ça en amont.

  • Speaker #0

    Oui, ça marche.

  • Speaker #1

    C'est l'expert comptable qui bosse avec moi, qui avait fait son mémoire sur le podcast en cabinet d'expertise comptable. C'est elle qui pilote avec moi ça. Moi, je suis derrière le micro et c'est elle qui fait tout le back office.

  • Speaker #0

    C'est avec qui je parlais, Émilie, je crois, au début.

  • Speaker #1

    C'est ça. Ça marche.

  • Speaker #0

    À bientôt.

  • Speaker #1

    Bonne fin d'après-midi. Salut !

  • Speaker #2

    Bravo, vous êtes arrivé au bout de cette capsule technique T'as vu avec ton comptable. J'espère que cet épisode vous aura plu, que vous aurez appris des choses et peut-être qu'il aura éveillé votre curiosité. N'hésitez pas à contacter l'expert qui m'accompagne aujourd'hui. Si vous avez des questions complémentaires ou d'autres sujets que vous aimeriez voir abordés dans le podcast, n'hésitez pas non plus à m'en faire part, par mail ou par message. Enfin, pour nous aider dans le développement de notre podcast T'as vu avec ton comptable, partagez cet épisode et mettez un commentaire ou 5 étoiles, ou même les deux. Allez, à très bientôt, portez-vous bien.

Description

Êtes-vous prêt à plonger dans la plus grande révolution comptable depuis l'ère numérique ?


Dans cet épisode, nous explorons le sujet brûlant de la facturation électronique, une réforme qui promet de transformer la gestion des factures pour les entreprises. L'animateur, accompagné de Sébastien Claeys, CEO d'iPaidThat, nous guide à travers les enjeux cruciaux de cette transition numérique.


Sébastien partage son expertise sur la manière dont cette réforme va redéfinir le paysage comptable. Ensemble, ils abordent les défis liés à l'automatisation des processus, la nécessité d'adopter un système entièrement numérique, et les implications pour les experts-comptables qui doivent s'adapter à cette nouvelle norme.


Au cœur de la discussion, Sébastien met en lumière comment iPaidThat permet de gagner du temps et de réduire les erreurs humaines, rendant la gestion des factures plus fluide et efficace.


Mais ce n'est pas tout ! Cet épisode souligne également l'importance de la formation des utilisateurs finaux pour réussir cette transition. Sans une compréhension claire des nouvelles procédures, les entreprises risquent de rencontrer des obstacles majeurs. Les intervenants discutent des différents acteurs impliqués dans la mise en œuvre de la facturation électronique, des entreprises aux experts-comptables, et de la nécessité d'une collaboration étroite pour garantir une adoption réussie.


Anticiper ces changements est essentiel pour être prêt le jour J. Cet épisode vous offre des insights précieux et des conseils pratiques pour naviguer dans cette nouvelle ère de la comptabilité.


Merci de votre écoute 🙏.  


Ce contenu vous a plu ? N'hésitez pas à mettre une petite note sur votre plateforme d'écoute. Merci d'avance ! ⭐⭐ ⭐ ⭐ ⭐  


Retrouvez nous sur :  


Ce podcast est proposé en partenariat avec l'éditeur de logiciels pour les Experts-Comptables : ACD.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Ta vue avec ton comptable ! Alors vous le savez, la facturation électronique arrive à grands pas, elle sera obligatoire et aucune entreprise n'y échappera. On parle quand même de la plus grande révolution comptable depuis le début de l'informatique. Le sujet est complexe alors pour vous aider à comprendre ce qui change, comment vous y préparer et en tirer le maximum de bénéfices, on lance une série spéciale. Banquiers, éditeurs de logiciels, experts comptables, entrepreneurs, plein d'invités qui vont vous partager leurs conseils concrets et leur expérience pour Donc anticipez ce changement. Notre objectif bien sûr, que vous soyez prêts le jour J. Bienvenue dans cette série spéciale facturation électronique. Et surtout, pensez à vous abonner pour ne rien rater. Hop hop hop, deux minutes pour vous dire que cette nouvelle saison est rendue possible grâce à notre partenaire ACD. ACD c'est quoi ? C'est tout simplement l'un des meilleurs logiciels métiers pour les cabinets d'expertise comptable. On a changé de logiciel au cabinet Bel Eden il y a maintenant deux ans et on a choisi ACD pour plein de raisons. Mais si je dois essayer de vous convaincre, je vais vous en citer deux. Déjà, il est possible d'installer le logiciel en local sur son propre serveur. Bien sûr, vous pouvez également l'avoir en mode SaaS avec un hébergeur, mais vous pouvez aussi l'installer sur votre serveur, en physique, chez vous. C'est le choix que nous avons fait, entre autres pour garder la main sur nos données. Ensuite, comme vous le savez, je défends souvent l'interprofessionnalité derrière ce micro. Eh bien ACD, ils sont comme nous. Ils ont ouvert leur infrastructure pour collaborer avec les meilleurs outils professionnels. Ils sont connectés avec de nombreux partenaires. comme Je Déclare, Mon Expérience Gestion, Jury Act ou encore Chain Trust. Dans une époque où l'outil de production reste un enjeu majeur pour les cabinets, ACD est le partenaire qu'il vous faut. Alors n'hésitez plus que vous soyez un créateur ex-Nilo ou un cabinet déjà implanté, contactez Dan Amar de notre part, c'est le directeur commercial de chez ACD, et vous serez accueilli comme il se doit. Allez, je ne vous embête pas plus, place à l'épisode, bonne écoute. On accueille aujourd'hui sur un des épisodes, t'as vu avec ton comptable, consacré à la facturation électronique. On accueille Sébastien Kless. Alors Sébastien, comme je le disais juste avant, c'est le boss de iPadZat. Juste avant de rentrer dans le vif du sujet et puis donc d'échanger sur la réforme de la facturation électronique et essayer de distiller un maximum d'informations sur le sujet, tu peux te présenter en une ou deux phrases pour savoir qui tu es et puis pourquoi tu es légitime sur le sujet de la facturation électronique.

  • Speaker #1

    Ça marche. Donc, moi, c'est Sébastien Kless. Je suis CEO et cofondateur d'iPadZap depuis 2017. J'ai créé iPadZap parce qu'on avait rencontré des problématiques. Avant, en fait, j'avais déjà monté une première boîte dans laquelle je me suis rendu compte des problématiques comptables qu'on peut avoir en tant que dirigeant. Et puis, on a eu plein d'idées comment on pouvait automatiser tout ça. Et on a décidé d'aller full time dans cette idée et de créer iPadZap,

  • Speaker #0

    en gros. Ces notions d'automatisation, c'est quelque chose, c'est vrai, moi j'ai été comptable aussi avant d'être expert comptable et on parle d'automatisation depuis déjà 10-15 ans. Et c'est vrai que là, le sujet qui nous rassemble aujourd'hui, la facturation électronique, ne va faire, je l'espère, qu'intensifier, accélérer encore cette automatisation, voire même imposer cette automatisation. Parce que la difficulté, c'est qu'on a aujourd'hui encore des clients full papier, des clients moitié numériques. et demain cette réforme va nous obliger à passer en... en vrai full numérique. Enfin, c'est l'objectif en partie de cette réforme. Alors, on a pour objectif dans ce podcast de vulgariser des choses un peu techniques. On va le voir ensemble, la facturation électronique, notamment par les acronymes PDP, OD, et puis même d'autres si on rentre dans la technique, ça peut paraître un peu compliqué. L'objectif pour nous, c'est de rendre les choses claires. Est-ce que tu es un bon pédagogue déjà ?

  • Speaker #1

    Je vais essayer de l'être. Je sais que je peux l'être. Il faut prendre le temps.

  • Speaker #0

    Donc, iPadZat, si j'ai bien compris, vous êtes un outil qui va faciliter l'administratif, la compta et d'autres choses pour les chefs d'entreprise en vue de faire de la compta ou de la pré-compta. Où est-ce que vous vous situez par rapport justement à cette réforme de la facturation électronique ? Quelle est la brique que vous allez venir rajouter ? Et où est-ce que vous vous positionnez dans l'écosystème ? Parce que, je te laisserai la parole dans la foulée, mais c'est vrai qu'aujourd'hui, tu as l'expert comptable, tu as les éditeurs de logiciels, tu as le banquier. Où est-ce que iPadZ, comme d'autres éditeurs, se positionnent ?

  • Speaker #1

    Alors, nous, on se positionne... En fait, historiquement, c'est toujours le cas aujourd'hui, ce que doit fournir l'expert comptable... Le dirigeant de l'entreprise, il doit lui fournir des factures, des matières premières pour faire la compta, on va dire. Nous, on trouvait que les factures, elles étaient un peu à droite à gauche, parfois difficiles à aller trouver, notamment quand il s'agit de l'achat, ça arrive par plein de canaux. Et en fait... Nous, on se positionne initialement pour essayer d'abolir le compte 461, si vous voulez.

  • Speaker #0

    L'idée, c'est la boîte,

  • Speaker #1

    la liste de factures manquantes, on va dire, pour les comptables. On l'a recevue, elle était beaucoup trop longue. Et donc, l'iPad Dat s'est positionné comme un outil qui va aider à récupérer toute cette matière première de manière le plus automatique possible et de centraliser cette information, que ce soit de l'achat, de la vente ou des tickets, de la note de frais. Et donc, on a construit un outil tout en un qui centralise la facture et qui la transmet à l'expert comptable.

  • Speaker #0

    C'est un peu, je me permets de te couper, mais c'est un peu le concept quand même de la facturation électronique indirectement qui est d'aller centraliser sur une plateforme, passe-moi le terme, justement toutes ces factures qui devront transiter obligatoirement par une seule et même boîte aux lettres électronique comme j'ai tendance à le vulgariser pour mes clients.

  • Speaker #1

    Oui, alors à la différence que nous, on faisait un peu comme on pouvait pour aller chercher. là où la réforme va essayer de standardiser la méthode de transmission, pour que ce soit encore plus simple et plus fiable.

  • Speaker #0

    Vous étiez obligé de naviguer entre différents modes de collecte à l'époque, tu avais du scan, de l'envoi mail, du collecteur marchand, etc. C'est ça ?

  • Speaker #1

    C'est ça. C'est là le point, c'est que notre positionnement, par rapport à la réforme, il est parfaitement logique, on va juste rajouter un nouveau canal pour récupérer les factures, sauf que cette fois-ci, comme avant, on pouvait rajouter une nouvelle boîte mail, etc. Sauf que cette fois-ci, ce nouveau canal qui est, on va dire, la e-facture, va devenir le canal principal standard de 80% des factures d'entreprise.

  • Speaker #0

    C'est super intéressant ce que tu dis. Et tu vois, c'est la première fois que je le vois exprimé ainsi. En effet, ce canal facturation électronique va être pour toi, en effet, comme tu viens de le décrire, un canal supplémentaire d'acquisition de factures, mais qui va forcément, et c'est l'objectif à terme, devenir le canal principal, si ce n'est exclusif. Puisque les connecteurs marchands et tout ça, c'est voué à disparaître. l'aussérisation et voulait disparaître en théorie.

  • Speaker #1

    Voilà, après on sait qu'il y a déjà des factures pour lesquelles ce sera toujours nécessaire de le faire, les factures par exemple avec des entreprises internationales. Donc il y a toujours une petite portion qui va nécessiter des outils externes ou des facilitateurs, des automatiseurs comme nous on va les produire et fournir dans IPZ, mais dans la majorité des cas, ce sera le nouveau canal d'e-transmission de la nouvelle réforme qui sera... le canal d'émission et de réception. Et puis, l'avantage, c'est que ça arrivera automatiquement sans qu'on ait à connecter quoi que ce soit. Donc ça, c'est aussi pour nous un gage de fiabilité, pour le client en tout cas, pour le fonctionnement quotidien.

  • Speaker #0

    Quand tu dis que ça va arriver automatiquement sans qu'on ait à connecter quoi que ce soit, c'est-à-dire que la PDP que vous avez, on va y revenir, vous avez une plateforme PDP à votre nom qui est entre guillemets cachée derrière. C'est pour ça que tu me dis que ça sera automatique ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. En fait, pour revenir sur un cas pratico-pratique, le client aujourd'hui, le dirigeant qui veut automatiser la récupération d'une facture dans son espace, en gros, ce qu'il fait aujourd'hui, c'est qu'il connecte sa boîte mail. Admettons qu'il reçoive la facture dans sa boîte mail, nous, on va la détecter, puis on va l'importer, puis après, on va l'analyser. Demain, en fait, il va déclarer qu'Aipedzat est sa PDP officielle. Et en faisant ça, toutes les entreprises qui vont lui envoyer des factures... vont pouvoir les adresser à nous directement et elles vont arriver dans son espace de gestion de facture, on va dire, automatiquement, sans que ça passe par, on va dire, une phase de robot qui va analyser, qui va essayer de savoir si c'est une facture ou pas une facture, avec potentiellement un pourcentage de factures qui passent à la trappe, si vous voulez. Là, en fait, c'est fiable, c'est envoyé par l'émetteur directement à la plateforme utilisée par le récepteur et c'est beaucoup plus fluide.

  • Speaker #0

    Ok. Alors, c'est bien le problème de la facturation électronique, justement, c'est que quand on en parle, et qui plus est avec des experts dont tu fais partie, ça paraît ultra simple. Et en fait, j'ai presque hâte, entre guillemets, qu'on y soit pour justement pouvoir montrer et dire non, mais tu vois, d'un point de vue théorique, en effet, c'était limpide, mais dans les faits, il y a quand même ça, ça et ça qui merde, passe-moi le terme, et sur lequel on va avoir besoin de l'humain pour gérer tout ça. Justement, petit aparté, mais sur le gros enjeu pour les experts comptables, pour les clients et indirectement pour vous aussi, c'est la formation des utilisateurs finaux aux outils. Parce que, en effet, on peut mettre n'importe quelle réforme en place, aussi bonne soit-elle, si jamais les clients n'arrivent pas à appréhender la technicité de l'outil et ce qu'il faut faire d'un point de vue tech pour se mettre en règle, comment on va faire ? Moi, c'est une des questions à laquelle j'ai un peu peur de répondre.

  • Speaker #1

    En fait, notre pari ici, c'est... Alors déjà, si on parle de juste choisir un outil, donc pour ceux qui n'utilisent rien... On va vous dire, tout à fait. Donc là, on parle juste de la facturation électronique. OK. Alors nous, dans ce cas-là, notre pari, c'est que ce soit transparent. Et comme tout à l'heure, je parlais d'ajouter un nouveau canal. Dans FSDAT, en fait, c'est présenté de manière très simple. Aujourd'hui, j'ai un label facture reçue par scan mobile ou par email. Demain, je vais avoir un label e-facture. Et en fait, on va tout intégrer de manière synergique dans la solution pour que ça paraisse être simplement comme un nouveau canal de réception pour l'utilisateur. Pareil pour l'émission, avant on avait un bouton envoyé par mail, demain quand on va détecter que le client est un client français, ça va automatiquement coucher le bouton e-facture, c'est là qu'on va pluguer les accès à l'annuaire pour savoir à qui on va l'envoyer, et en fait les habitudes d'utilisation d'un outil digital ne vont pas changer, et le client en fait va non seulement pas avoir à changer ses habitudes, mais aussi va... on va essayer de faire en sorte qu'ils comprennent ce que c'est que la facture, la réforme, qu'ils comprennent que c'est en fait un canal spécial avec un accès à un annuaire centralisé et c'est ça qu'on est en train de construire dans l'EPZ.

  • Speaker #0

    Ok, c'est un peu plus clair. Excuse ma question de néophyte, mais en toute transparence, je ne suis pas utilisateur à l'EPZ pour le cabinet. Pour les cabinets d'expertise comptable dont les clients bossent avec votre solution, les experts comptables ont... Un accès qui est ouvert et qui permet de récupérer toute la matière première déjà préparée par le client. Comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Il y a deux utilisateurs qui sont quasi obligatoires dans iPad. Il y a le dirigeant ou le DAF d'entreprise ou tout membre de la société. Et il y a l'expert comptable de l'autre côté. L'expert comptable a un accès un peu différent puisqu'il a un accès à ce qu'on appelle iPad Expert. On va dire que c'est une vue au-dessus. où il peut aussi avoir accès à ses autres dossiers, faire une gestion avec ses collaborateurs pour savoir qui a le droit d'avoir une vue sur tel ou tel dossier. Il y a du reporting au niveau cabinet. Mais sinon, une fois qu'on rentre dans un dossier, on a accès à la même chose que le client. On peut voir la même chose, on peut voir les mêmes factures et on a accès aussi au fameux système d'export. Aujourd'hui, la majorité est connectée en API. C'est là où on contrôle la synchronisation des flux d'écriture comptable, tout simplement. vers le logiciel utilisé au quotidien de la chose de production.

  • Speaker #0

    Voilà, et puis vous avez des API qui fonctionnent, j'imagine, avec Sage, ACD, ou on les déversait dans les outils de révision des experts comptables.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Ok, impeccable. Impeccable. Justement, une des questions qui commence à nous être posée, moi je commence à... Enfin, on est en août là, quand on enregistre, et il se trouve que j'ai encore des rendez-vous clients, et je... commencent à être interrogés sur la facturation électronique. On a eu beaucoup de benchmarks où on nous demandait est-ce que les clients sont préoccupés ? Je dis non, si je n'en avais pas parlé, personne ne m'en aurait parlé jusqu'à présent. Là, ça commence à arriver, pas plus tard que ce matin. J'ai un client qui me disait, la facturation électronique, à la rentrée prochaine, il faut qu'on avance. Qu'est-ce qu'on fait ? Alors, la question sur laquelle on peut s'épancher deux minutes, il y a différents acteurs qui avancent sur le sujet, que ce soit les banquiers, les éditeurs, les experts comptables. le client final va être devoir équiper qui doit-il suivre comment on fait le choix des outils alors la PDP indirectement elle est cachée et ce que me disait un autre éditeur il me disait la PDP de toute façon on ne s'y connecte pas ce qui est important c'est l'outil loadé auquel on se connecte au quotidien pour travailler et pour visualiser les factures etc tu voulais dire quelque chose ? Je...

  • Speaker #1

    Non, du coup, il y a deux questions, mais j'ai envie de rebondir sur les deux. Allons-y.

  • Speaker #0

    Et donc la question, comment on choisit ses outils informatiques ? Est-ce qu'on suit son instinct ? Est-ce qu'on suit son banquier ? Est-ce qu'on suit son expert comptable ?

  • Speaker #1

    Ok. Est-ce que je peux répondre à la première ? Bien sûr. Je ne suis pas hyper d'accord avec cette notion où on dit qu'il faut juste choisir l'OD, puis la PDP, c'est juste ce qu'il y a derrière. Parce que c'est l'expérience que l'OD va construire. La PDP, oui, on peut imaginer que c'est juste les tuyaux, mais nous, en tant que PDP, forcément, il y a une expérience utilisateur derrière à construire. Ce n'est pas transparent complètement. Il faut être pédagogue, il faut montrer qu'il y a des nouveaux trucs à faire dans l'interface. Ce n'est pas juste un tuyau. Pour revenir ensuite à l'autre question, donc oui, il faut écouter. Moi, quand je parle à des gens, effectivement, je suis du même avis. Ils ne s'y mettent que maintenant. Et puis, sur la plupart du temps, au niveau entreprise, ils savent, surtout nous, notre type de client, c'est les petites entreprises, ils ne savent pas ce que c'est encore. Donc, la majorité des gens... pensent qu'on parle d'utilisation d'outils digitaux, n'ont pas conscience qu'on parle d'un nouveau standard de transmission de factures, un nouveau standard de qu'est-ce qu'une facture. Et donc, il y a de la pédagogie à faire et ce n'est pas eux qui vont chercher l'information. C'est exactement ça.

  • Speaker #0

    On n'est pas sur des outils digitaux à appréhender, on est sur un nouveau standard de transmission de documents électroniques.

  • Speaker #1

    C'est le terme, d'ailleurs, je pense, facture électronique qui porte à confusion, finalement. Tout à fait.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est bon, j'ai une facture PDF, on est bon.

  • Speaker #1

    Exactement. Mais donc voilà, ils ne sont pas au courant et qui coûtait sa banque ou son expert comptable. Moi, je pense qu'aujourd'hui, c'est les deux. Parce qu'en fait, ils ne sont pas en train d'essayer de se prendre des parts de marché ou de donner un outil à eux plutôt qu'un outil à l'expert comptable. Je pense que finalement, au bout, c'est les mêmes outils. Par exemple, nous, les clients des banques populaires et des caisses d'épargne, on va leur proposer iPadZat, naturellement. Mais à côté de ça, nous, on travaille aussi depuis 2017 avec des experts comptables. Donc en fait, c'est les mêmes outils qui vont être proposés par ces deux personnes. Et au bout du bout, souvent, c'est des outils qui vont être utilisés par l'expert comptable. Donc j'ai envie de dire, heureusement, que finalement, c'est aussi l'outil qu'utilise l'expert comptable qui est proposé par la banque.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas tout le temps le cas. Je prends un exemple. Justement, l'objectif de ce podcast, c'est vraiment d'apporter du conseil, de l'éclairage, de la pédagogie, sans que les différentes personnes qui passent derrière le micro fassent leur autopromo. C'est tout, justement, l'idée. On peut parler des concurrents, justement, pour bien comprendre tout ça. Tu me dis si je me trompe, justement. Mais quand j'écoute ce que tu me racontes, on se rapproche un petit peu sur certains aspects. d'un bon expert en gestion où j'ai une interface qui va me permettre d'aller connecter tous les trucs dont on a parlé en début d'entretien où l'expert comptable a également l'habitude de se connecter parce qu'il a son accès, pareil, mais par contre, je vais aussi avoir d'un autre côté, tu vois, du crédit agricole qui aujourd'hui va me contacter et me dire moi j'ai Collecto à te proposer, ça permet de faire la facturation, mais moi aujourd'hui, j'ai zéro client sur Collecto. Forcément, c'est un truc qui n'existe pas. pas encore. Par contre, j'ai beaucoup de clients au crédit agricole. Et donc, c'est là où je suis un petit peu perdu en disant, est-ce que je continue d'aller full mon expérience en gestion comme on a eu l'habitude depuis le début ? Est-ce que je fais entrer des nouveaux acteurs comme toi ? Est-ce que je dis, bah non, mais le crédit agricole, en fait, c'est un gros acteur local, bancaire avec lequel on a l'habitude de bosser. Il faut qu'on utilise leur solution. Moi, je sais que de toute façon, on ne pourra pas être exclusif, c'est clair et net, mais partir dans tous les sens avec plein d'acteurs différents, ça me fait un peu peur aussi.

  • Speaker #1

    C'est ce que j'allais dire. Je pense que un cabinet ne pourra pas être exclusif à 100% parce qu'il y a des typologies d'outils différentes. Par exemple, dans le BTP, ils vont garder leurs outils. C'est normal parce que c'est un très spécifique métier.

  • Speaker #0

    Sauf pour avoir une stratégie de spécialisation plus-plus, comme on peut voir apparaître à certains endroits. Un mec qui dit, moi je ne fais que de la pharmacie. Je crois que de mémoire, les pharmaciens vont peut-être avoir également une PDP métier. propres à eux. Bon, c'est un aparté, mais ça sera des cas assez marginaux.

  • Speaker #1

    Mais dans ce cas-là, après ce que tu viens de dire, ça me fait réaliser qu'il y a quel objectif ? Quand on veut conseiller le client, on veut que la transition pour lui soit facile et on veut que ça se passe pour le mieux et on veut lui simplifier la vie. Donc du coup, si on regarde ça, peut-être que le choix de quel outil lui donner... quel est l'outil qui va proposer une meilleure synergie avec son écosystème à lui. Par exemple, dans le BTP, on va choisir un outil qui fonctionne bien. Peut-être que pour les clients qui sont chez Crédit Agricole, Collecto a du sens, à condition que ça fasse aussi gagner du temps à l'expert comptable et qu'ils font aussi le travail pour que l'information se transmette correctement et qu'il n'y a pas une montée, on va dire, en compétences incroyables pour les collaborateurs. Mais je pense que...

  • Speaker #0

    Et puis que l'outil soit prêt. ah parce que Vous, comme mon expert en gestion, vous bossez avec les experts comptables depuis longtemps, donc on sait très bien que pour récupérer la matière première sur vos outils, pour nous en tant qu'experts comptables, ça le fait, ça marche. Demain, je ne sais pas du tout, en fait, si via la plateforme Collecto, ça facilite le transfert des infos en vue de l'établissement du bilan par l'expert comptable. Peut-être que oui, peut-être que non.

  • Speaker #1

    Je peux donner un exemple sans faire nécessairement d'autopromo, mais c'est juste pour expliquer ce que j'ai. Par exemple, nous, dans la synergie qu'il y aura avec les clients qui ont un compte, caisse d'épargne ou banque populaire, dans l'outil iPad Z, il y aura des avantages. Par exemple, transaction bancaire, fini la DSP2, pas besoin de les synchroniser. Elles seront tout le temps dans l'outil iPad Z, au même titre que dans l'espace bancaire du client. Parce que forcément, on a accès à ces API et ça permet de créer une expérience plus fluide pour le client. par exemple les relevés bancaires pareil ils seront tout le temps mis dans les faits de ZAD donc c'est ça que j'appelle des synergies des choses qui fonctionnent mieux pour le client qui sont plus fluides pour lui la transition est déjà compliquée donc si on peut lui simplifier la vie jusqu'au bout et

  • Speaker #0

    c'est là que je pense que le choix de l'outil doit s'orienter simplifier la vie du client finalement ok nous qui avons une démarche quand même très orientée satisfaction client parcours Pour le client, c'est vrai que ce que tu dis là résonne. Et il est clair qu'il faut absolument que le client s'y retrouve, comprenne et que ce soit simple pour lui. Mais d'un point de vue aussi purement égoïste, nous, on a les bilans à sortir à la fin de l'année, les TVA à faire. Donc, il faut aussi que l'outil soit OK pour le cabinet d'expertise comptable. Ça sera ça un petit peu l'enjeu.

  • Speaker #1

    C'est clair.

  • Speaker #0

    Vas-y, tu voulais dire quelque chose ?

  • Speaker #1

    C'est clair. Moi, je pense qu'au bout du bout, c'est quand même l'expert comptable finalement qui est le... l'interlocuteur le plus proche du client pour l'accompagner dans cette démarche. Clairement, l'outil proposé par une banque doit être OK pour l'expert comptable parce qu'au bout du bout, c'est lui qui aura son mot à dire. J'en suis convaincu.

  • Speaker #0

    Tu dis à demi-mot ce que les sondages ont tout le temps mis en évidence. L'expert comptable reste un des partenaires privilégiés de l'expert comptable et souvent un des interlocuteurs en qui il a le plus confiance. Donc, c'est vrai que si tu as un stop de l'expert comptable, généralement, le client, il dit, « Ok, j'écoute mon expert comptable, je ne fais pas ça ou je ne vais pas là. » Et à l'inverse, c'est vrai que l'expert comptable peut, malgré lui, avoir une force de persuasion et puis d'orientation assez forte. D'où d'ailleurs le mandat opt-in, tu as dû suivre ça, qui est donc une possibilité qui est offerte à l'expert comptable. Enfin, on fait signer au client un document comme quand on autorise l'expert comptable. à « entamer des démarches » en vue de la facturation électronique et notamment choisir le futur outil dont bénéficiera le client. Alors quand je dis « dont bénéficiera le client » , il y a un coût derrière tout ça. Est-ce qu'on peut revenir rapidement, sans parler de votre cas, parce que peu importe entre guillemets, quel est le modèle économique de la facturation électronique et quels sont les différents modèles économiques qui sont envisagés par les acteurs ?

  • Speaker #1

    Bah, je pense que... J'ai l'impression qu'on va vers quelque chose où c'est les outils autour qui seront valorisés. Et le canal de transmission de la facturation électronique va être inclus de base dans les services. Et donc, maintenant, il se passe quelque chose. C'est que, en fait, pour moi, ça va faire une accélération d'adoption des outils digitaux qui ont des outils en plus qu'on valorise et qu'on vend. Donc, il y a le modèle économique. Très, très clair.

  • Speaker #0

    Oui, c'est très clair ce que tu dis et ça rejoint un petit peu ce que je disais, même si on était partiellement d'accord en début, comme quoi la PDP, on ne s'y connecte pas, c'est presque une commodité, on ne le voit pas trop. Un petit peu, c'est partiellement vrai, partiellement faux, mais ça corrobore dans ce que tu dis que ce qui va être important, c'est l'outil que le client va utiliser au quotidien, l'interface quotidienne et les différents services qui vont s'adjoindre et forcément être vendus dans le cadre de cette plateforme. Est-ce que tu peux nous donner quelques exemples des services complémentaires ? qu'on pourrait trouver sur ces plateformes ?

  • Speaker #1

    Typiquement, la gestion au quotidien des frais des collaborateurs qui partent dans des missions, des choses comme ça. Ce type de plateforme, ils ont tous aussi une application mobile qui permet de prendre en photo des tickets, de gérer des missions, des déplacements. Donc ça, c'est des services complémentaires qu'on peut mettre en place. Ça peut être aussi des services liés à l'optimisation des ventes, la relance des clients qui ne payent pas, des choses comme ça. et puis c'est des plateformes qui en fait qui ont toute la matière première on a les achats les ventes les transactions bancaires donc il y a aussi énormément de valeur ajoutée dans la restitution d'informations dans la création de reporting dans la production de tableaux de suivi de trésorerie et de prévisionnel et ça c'est des choses dans la IPDAT qui sont par exemple qu'on propose on produit satellite si vous voulez ouais

  • Speaker #0

    Il y a toute une notion aussi, enfin pas une notion, mais une dimension sur tout ce qui est paiement, les paiements en ligne. Éventuellement, les comptes bancaires en ligne, quand je dis les comptes bancaires en ligne, passe-moi le terme, je ne suis pas suffisamment technique là-dessus, mais on a des acteurs comme PennyLine, par exemple, pour ne pas les citer, qui proposent le compte bancaire inclus ou lié à l'outil. Ça, c'est quelque chose que vous avez peut-être également. Est-ce que c'est le futur ?

  • Speaker #1

    Alors, nous, on s'est fait racheter par, comme tu sais, le groupe BPCE. BPCE, le dernier. Donc du coup, dans iPadZ, ce sera plutôt l'inverse. C'est-à-dire que c'est les outils de gestion de factures qui vont être intégrés à un compte. Et puis de l'autre côté, on a les Penny Lane, les Time, qui ouvrent un service de compte bancaire dans le but de... La finalité est la même. la finalité c'est la la tout faire au même endroit. Donc déjà, on paye là où on gère ses factures. On appelle ça, nous, la contextualisation des paiements. Ça veut dire qu'en gros, on ne va plus sur sa banque pour faire un virement. On reste sur son outil de gestion pour rembourser, pour payer les notes de frais de nos employés, pour payer les factures, pour demander l'encaissement des factures et on ne sort plus de cet espace. Donc, on le voit bien, la tendance, demain, les entreprises, elles vont tout gérer au même endroit, même leur flux bancaire, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, c'est de l'agrégation. C'est ultra important parce que je vois la déperdition, on parle de déperdition d'argent pour la facturation électronique avec le coût de traitement d'une facture machin, mais il y a aussi la déperdition de temps à se connecter à son outil de gestion. Puis finalement, on va se connecter à la banque, on va rentrer le RIB et puis on va faire le paiement via l'espace bancaire et puis ça ne marche pas. Alors que là, c'est vrai que si on arrivait vraiment de façon efficiente à avoir tout sur une seule et même plateforme, il y a un gain de temps énorme quand même pour le chef d'entreprise.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et les Penny Lane, par exemple, ont très bien compris. Comme ils ne vont pas s'adosser à une banque traditionnelle, eux, ils ont créé leur compte bancaire pro. Conto, elle a acheté Regat. On voit bien comment ça se consolide. Et on voit bien que la tendance, c'est dans le même outil. On a son IBAN, on a son compte bancaire, on a tous ses services de gestion de factures satellites et la e-facture.

  • Speaker #0

    Et la e-facture, très clair. C'est un très bon tour d'horizon. On ne m'avait pas menti, tu es plutôt pédagogue dans tes propos. Je te remercie beaucoup. C'est quoi les prochaines échéances pour vous comme pour les autres acteurs professionnels de la facturation électronique sur la fin d'année ? C'est quoi les prochaines grosses échéances à gérer ?

  • Speaker #1

    Nous, comme tu dois savoir, on a le congrès national des experts comptables en septembre. Pour nous, qui est un très gros congrès, puisque c'est… C'est un peu la dernière ligne droite pour les cabines expertise comptables pour choisir leur partenaire officiel. Après, même s'ils ont d'autres outils qui vont cohabiter, ils sont tous en train de chercher un partenaire officiel à proposer à leurs clients. Pour nous, c'est très important, cette date. Et surtout, de montrer qu'on est compatible avec leurs attentes. Et surtout, fin de l'année, le passage de la mise en production La brique PDP qui est un peu back-end, on va dire, de notre côté, c'est quelque chose qui n'est pas trop visible. Mais voilà, tout le raccordement PDP avec les différents acteurs, la DGFIP, Paypal, etc. Tout ça, nous, on est en train de travailler dur là-dessus. Et c'est la dernière ligne droite.

  • Speaker #0

    OK. Bon, ça, c'est la partie que nous, utilisateurs finaux, on regarde moins.

  • Speaker #1

    C'est la partie en dessous de l'iceberg.

  • Speaker #0

    Vous avez les mains dans le cambouis, clairement, en tant qu'ingénieur. Et c'est vrai que nous... c'est plus la partie congrès des experts et puis choix des partenaires futurs qui nous importent. Je n'aime pas faire des stéréotypes ou des standards, mais c'est vrai que ce qui se dessine à l'horizon, et tu vas me dire si tu es d'accord avec moi, mais les experts comptables, je ne parle forcément que de ce que je connais, à savoir des cabinets à taille humaine, 10, 20, 30 personnes avec un ou deux sites et des dirigeants qui sont à la manœuvre sans avoir un... Oui. Un service tech qui gère tout derrière. Et puis des clientèles variées, comme on peut avoir dans les cabinets d'expertise comptable de province, comme le nôtre. On va se retrouver à avoir peut-être un ou deux acteurs principaux avec qui on a l'habitude de travailler. Mon expert en gestion, iPadZat ou autres. Et puis deux, trois autres supplémentaires qu'on va pouvoir proposer aux clients qui n'utilisent pas les solutions une et deux principales. Et puis, on va avoir un panel de 5-6 acteurs avec qui on va avoir l'habitude de travailler, avec qui ça va fonctionner. Et puis, on va en rester là. Par contre, ma question, c'est juste, pour les clients qui arriveraient, entre guillemets, de nulle part, des nouveaux clients ou d'autres qui ne seraient pas du tout d'accord avec les 5-6 solutions qu'on lui propose, comment on fait, quoi ? Est-ce que... Alors c'est une bonne question et ça me fait penser que du coup j'ai vu aussi l'émergence récemment de nouveaux services qui font de la centralisation de flux et de la retransmission. En fait par exemple ils vont standardiser ce que nous l'output d'iPayZ et l'output de par exemple PennyLane et ils vont transférer ça dans un flux unique dans le logiciel de production, je dis n'importe quoi, ACD. Et donc peut-être que ça passera par l'utilisation de ce type de service à terme. Mais sinon, après, je pense qu'une entreprise qui refuse des six services et qui décide d'utiliser le sien, c'est une entreprise qui sait ce qu'il fait. Et souvent, c'est le genre d'entreprise où ils font la compta de leur côté et nous, on récupère les écritures.

  • Speaker #1

    C'est exactement ce que je voulais dire. On se retrouve un peu dans un mécanisme de dossier, ce qu'on appelle nous en cabinet comptable, de dossier en révision. En fait, le client est autonome quasiment toute l'année, il fait ce qu'il a à faire sur son outil. Et à la fin de l'année, il nous donne juste la matière première quasi définitive, enfin quasi propre, pour que nous, on finalise tout ça. Et peu nous importe l'outil qu'il a utilisé lui en amont.

  • Speaker #0

    Oui, voilà. Je pense que c'est ce type d'utilisation qu'on verra. Les gens qui ne savent pas et qui ont envie de vous laisser faire, ils vont, je pense, accepter vos solutions.

  • Speaker #1

    Ok. Parfait. Oui, donc en effet, c'est vrai que le congrès, c'est en septembre. Septembre, j'ai un autre mémoire.

  • Speaker #0

    C'est le 17 septembre.

  • Speaker #1

    Donc, ça arrive en fait à très, très grands pas. On est mis à l'heure de l'enregistrement. Donc, j'imagine que vous êtes en préparation pour tout ça. On se verra là-bas, Sébastien. Avec plaisir. J'y vais comme chaque année. Donc, je viendrai à ta rencontre. Merci beaucoup pour cet échange. C'était super clair. Est-ce que tu as un mot de la fin pour nos auditeurs ? Ou est-ce que tu leur dis rendez-vous au congrès ?

  • Speaker #0

    Oui, rendez-vous au congrès. Moi, je vous dis bon courage, parce que je sais que c'est un peu la dernière ligne droite avant la perte fiscale de 2026. Donc, c'est maintenant que ça se passe pour vous. Donc, moi, mon conseil, c'est d'aller au congrès, pour ceux qui n'ont pas décidé d'y aller. Mais parce que c'est là que tout va se passer, à mon sens.

  • Speaker #1

    Super. Bon, merci pour tout. Bon courage pour la préparation. Merci pour les infos. Et puis, à la prochaine.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup. À la prochaine.

  • Speaker #1

    Salut. Hop, impeccable. On est bon ? Bon. Parfait.

  • Speaker #0

    C'est bien passé ?

  • Speaker #1

    Oui, 35 minutes. Très bien. Juste technique comme il faut. Sans trop rentrer dans la technique. Non, c'est un très bon premier échange. Quand je dis premier échange... pour nous parce qu'on va avoir deux trois autres personnes qui vont venir derrière peut-être un banquier peut-être je vais avoir également un autre expert comptable gaël mourad que tu connais peut-être qu'une expert comptable très axé numérique et qui a fait beaucoup de formation sur la facturation électronique auprès des autres cabinets et donc tu vois avec l'échange que je vais avoir avec gaël on va beaucoup plus axé sur comment s'organiser dans un cabinet expertise comptable pourra appréhender la réforme cette réforme quoi puis voilà

  • Speaker #0

    Ok, et si jamais tu cherches des interlocuteurs côté banque, tu vois, nous, on en a. Oui,

  • Speaker #1

    ce que je ferai honnêtement, c'est que je pense que je vais me rapprocher. Le seul truc, c'est que nous, on est en province. On est au Sable d'Olonne, on est au bout du bout, et après, c'est la mer. Donc, je vais me rapprocher quand même de mes acteurs locaux, crédit agricole et crédit mutuel, avec qui on a l'habitude de beaucoup bosser. et pour qu'ils me mettent en relation justement avec leurs responsables internes facturations électroniques, collectos et compagnie. Ok,

  • Speaker #0

    ça marche.

  • Speaker #1

    Mais c'est vrai qu'il faudra que je remonte un petit peu la chaîne de valeur parce que sur un sujet comme ça, je ne vais pas pouvoir avoir juste, je ne le dénigre pas, mais le conseiller bancaire du coin, si je le fais passer derrière le micro à parler de ça, il va être un peu paumé.

  • Speaker #0

    Ok, en tout cas, je plante une graine, mais nous, les banques populaires, ça travaille par région et je sais que Banque Populaire Grand Ouest, ça doit être celle qui est rattachée, peut-être celle à Aquitaine, mais ils sont fans du truc, donc ça peut être… Et puis, c'est des banques qui sont autonomes et on ne leur force rien, c'est elles qui choisissent de prendre un outil plutôt qu'un autre et du coup, c'est peut-être intéressant d'avoir le point de vue du banquier.

  • Speaker #1

    Tu dis que c'est des banques autonomes régionalement ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Et donc, tu peux avoir un banque, parce que toi, tu es Grand Ouest,

  • Speaker #0

    non ? Non, en fait, le groupe BPCE, ils ont 15 caisses d'épargne dans 15 régions, ils ont 15 banques populaires. Et en fait, chaque banque populaire, je dis, par exemple, BPGO, c'est Banque Populaire Grand Ouest. Ça va être, en fait, il va y avoir un patron de la BPGO, et le patron de la BPGO, il détient des parts du groupe BPCE. En fait, c'est une pyramide inversée. C'est-à-dire que le BPGO, c'est le plus haut de la pyramide. et chaque banque détient un peu le... Et donc, quand tu parles à une BPGO, elle est concurrente d'une Bred qui mange un peu sur son territoire. Donc, c'est vraiment, je veux dire, c'est local.

  • Speaker #1

    Ok, ouais ouais. Il faut éventuellement que tu m'envoies dans ce cas-là les coordonnées du gars de BPGO qui serait pas mal pour nous parler de ça avec sa casquette banquier, ouais.

  • Speaker #0

    Je peux trouver quelqu'un, et puis après tu prendras l'interrupteur que tu veux, bien sûr, mais c'est...

  • Speaker #1

    Ils sont pas calés les autres enregistrements, il y a juste Gaël, je te dis, qui est expert comptable, et là ça fera un... Il me faudra de toute façon un expert comptable, il me faut un banquier, et puis il me faudra peut-être un client, un client affûté prendre, qui a peut-être bien inventé, ça serait bien.

  • Speaker #0

    Ça va faire une bonne série, ça, je pense. C'est pas mal, ce concept.

  • Speaker #1

    Merci. C'est l'idée. On essaie de sortir un peu du cadre habituel, faire des trucs qui sortent du cadre habituel, pour un cabinet d'expertise comptable, en tout cas, quoi.

  • Speaker #0

    Bon, bah, top. N'hésite pas à passer nous voir au congrès.

  • Speaker #1

    Ouais, je le ferai avec grand plaisir, ouais. Ouais, ouais, c'est noté. Merci beaucoup pour le temps consacré, pour l'échange. Et puis, Émilie te préviendra pour la publication de tout ça en amont.

  • Speaker #0

    Oui, ça marche.

  • Speaker #1

    C'est l'expert comptable qui bosse avec moi, qui avait fait son mémoire sur le podcast en cabinet d'expertise comptable. C'est elle qui pilote avec moi ça. Moi, je suis derrière le micro et c'est elle qui fait tout le back office.

  • Speaker #0

    C'est avec qui je parlais, Émilie, je crois, au début.

  • Speaker #1

    C'est ça. Ça marche.

  • Speaker #0

    À bientôt.

  • Speaker #1

    Bonne fin d'après-midi. Salut !

  • Speaker #2

    Bravo, vous êtes arrivé au bout de cette capsule technique T'as vu avec ton comptable. J'espère que cet épisode vous aura plu, que vous aurez appris des choses et peut-être qu'il aura éveillé votre curiosité. N'hésitez pas à contacter l'expert qui m'accompagne aujourd'hui. Si vous avez des questions complémentaires ou d'autres sujets que vous aimeriez voir abordés dans le podcast, n'hésitez pas non plus à m'en faire part, par mail ou par message. Enfin, pour nous aider dans le développement de notre podcast T'as vu avec ton comptable, partagez cet épisode et mettez un commentaire ou 5 étoiles, ou même les deux. Allez, à très bientôt, portez-vous bien.

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Description

Êtes-vous prêt à plonger dans la plus grande révolution comptable depuis l'ère numérique ?


Dans cet épisode, nous explorons le sujet brûlant de la facturation électronique, une réforme qui promet de transformer la gestion des factures pour les entreprises. L'animateur, accompagné de Sébastien Claeys, CEO d'iPaidThat, nous guide à travers les enjeux cruciaux de cette transition numérique.


Sébastien partage son expertise sur la manière dont cette réforme va redéfinir le paysage comptable. Ensemble, ils abordent les défis liés à l'automatisation des processus, la nécessité d'adopter un système entièrement numérique, et les implications pour les experts-comptables qui doivent s'adapter à cette nouvelle norme.


Au cœur de la discussion, Sébastien met en lumière comment iPaidThat permet de gagner du temps et de réduire les erreurs humaines, rendant la gestion des factures plus fluide et efficace.


Mais ce n'est pas tout ! Cet épisode souligne également l'importance de la formation des utilisateurs finaux pour réussir cette transition. Sans une compréhension claire des nouvelles procédures, les entreprises risquent de rencontrer des obstacles majeurs. Les intervenants discutent des différents acteurs impliqués dans la mise en œuvre de la facturation électronique, des entreprises aux experts-comptables, et de la nécessité d'une collaboration étroite pour garantir une adoption réussie.


Anticiper ces changements est essentiel pour être prêt le jour J. Cet épisode vous offre des insights précieux et des conseils pratiques pour naviguer dans cette nouvelle ère de la comptabilité.


Merci de votre écoute 🙏.  


Ce contenu vous a plu ? N'hésitez pas à mettre une petite note sur votre plateforme d'écoute. Merci d'avance ! ⭐⭐ ⭐ ⭐ ⭐  


Retrouvez nous sur :  


Ce podcast est proposé en partenariat avec l'éditeur de logiciels pour les Experts-Comptables : ACD.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Ta vue avec ton comptable ! Alors vous le savez, la facturation électronique arrive à grands pas, elle sera obligatoire et aucune entreprise n'y échappera. On parle quand même de la plus grande révolution comptable depuis le début de l'informatique. Le sujet est complexe alors pour vous aider à comprendre ce qui change, comment vous y préparer et en tirer le maximum de bénéfices, on lance une série spéciale. Banquiers, éditeurs de logiciels, experts comptables, entrepreneurs, plein d'invités qui vont vous partager leurs conseils concrets et leur expérience pour Donc anticipez ce changement. Notre objectif bien sûr, que vous soyez prêts le jour J. Bienvenue dans cette série spéciale facturation électronique. Et surtout, pensez à vous abonner pour ne rien rater. Hop hop hop, deux minutes pour vous dire que cette nouvelle saison est rendue possible grâce à notre partenaire ACD. ACD c'est quoi ? C'est tout simplement l'un des meilleurs logiciels métiers pour les cabinets d'expertise comptable. On a changé de logiciel au cabinet Bel Eden il y a maintenant deux ans et on a choisi ACD pour plein de raisons. Mais si je dois essayer de vous convaincre, je vais vous en citer deux. Déjà, il est possible d'installer le logiciel en local sur son propre serveur. Bien sûr, vous pouvez également l'avoir en mode SaaS avec un hébergeur, mais vous pouvez aussi l'installer sur votre serveur, en physique, chez vous. C'est le choix que nous avons fait, entre autres pour garder la main sur nos données. Ensuite, comme vous le savez, je défends souvent l'interprofessionnalité derrière ce micro. Eh bien ACD, ils sont comme nous. Ils ont ouvert leur infrastructure pour collaborer avec les meilleurs outils professionnels. Ils sont connectés avec de nombreux partenaires. comme Je Déclare, Mon Expérience Gestion, Jury Act ou encore Chain Trust. Dans une époque où l'outil de production reste un enjeu majeur pour les cabinets, ACD est le partenaire qu'il vous faut. Alors n'hésitez plus que vous soyez un créateur ex-Nilo ou un cabinet déjà implanté, contactez Dan Amar de notre part, c'est le directeur commercial de chez ACD, et vous serez accueilli comme il se doit. Allez, je ne vous embête pas plus, place à l'épisode, bonne écoute. On accueille aujourd'hui sur un des épisodes, t'as vu avec ton comptable, consacré à la facturation électronique. On accueille Sébastien Kless. Alors Sébastien, comme je le disais juste avant, c'est le boss de iPadZat. Juste avant de rentrer dans le vif du sujet et puis donc d'échanger sur la réforme de la facturation électronique et essayer de distiller un maximum d'informations sur le sujet, tu peux te présenter en une ou deux phrases pour savoir qui tu es et puis pourquoi tu es légitime sur le sujet de la facturation électronique.

  • Speaker #1

    Ça marche. Donc, moi, c'est Sébastien Kless. Je suis CEO et cofondateur d'iPadZap depuis 2017. J'ai créé iPadZap parce qu'on avait rencontré des problématiques. Avant, en fait, j'avais déjà monté une première boîte dans laquelle je me suis rendu compte des problématiques comptables qu'on peut avoir en tant que dirigeant. Et puis, on a eu plein d'idées comment on pouvait automatiser tout ça. Et on a décidé d'aller full time dans cette idée et de créer iPadZap,

  • Speaker #0

    en gros. Ces notions d'automatisation, c'est quelque chose, c'est vrai, moi j'ai été comptable aussi avant d'être expert comptable et on parle d'automatisation depuis déjà 10-15 ans. Et c'est vrai que là, le sujet qui nous rassemble aujourd'hui, la facturation électronique, ne va faire, je l'espère, qu'intensifier, accélérer encore cette automatisation, voire même imposer cette automatisation. Parce que la difficulté, c'est qu'on a aujourd'hui encore des clients full papier, des clients moitié numériques. et demain cette réforme va nous obliger à passer en... en vrai full numérique. Enfin, c'est l'objectif en partie de cette réforme. Alors, on a pour objectif dans ce podcast de vulgariser des choses un peu techniques. On va le voir ensemble, la facturation électronique, notamment par les acronymes PDP, OD, et puis même d'autres si on rentre dans la technique, ça peut paraître un peu compliqué. L'objectif pour nous, c'est de rendre les choses claires. Est-ce que tu es un bon pédagogue déjà ?

  • Speaker #1

    Je vais essayer de l'être. Je sais que je peux l'être. Il faut prendre le temps.

  • Speaker #0

    Donc, iPadZat, si j'ai bien compris, vous êtes un outil qui va faciliter l'administratif, la compta et d'autres choses pour les chefs d'entreprise en vue de faire de la compta ou de la pré-compta. Où est-ce que vous vous situez par rapport justement à cette réforme de la facturation électronique ? Quelle est la brique que vous allez venir rajouter ? Et où est-ce que vous vous positionnez dans l'écosystème ? Parce que, je te laisserai la parole dans la foulée, mais c'est vrai qu'aujourd'hui, tu as l'expert comptable, tu as les éditeurs de logiciels, tu as le banquier. Où est-ce que iPadZ, comme d'autres éditeurs, se positionnent ?

  • Speaker #1

    Alors, nous, on se positionne... En fait, historiquement, c'est toujours le cas aujourd'hui, ce que doit fournir l'expert comptable... Le dirigeant de l'entreprise, il doit lui fournir des factures, des matières premières pour faire la compta, on va dire. Nous, on trouvait que les factures, elles étaient un peu à droite à gauche, parfois difficiles à aller trouver, notamment quand il s'agit de l'achat, ça arrive par plein de canaux. Et en fait... Nous, on se positionne initialement pour essayer d'abolir le compte 461, si vous voulez.

  • Speaker #0

    L'idée, c'est la boîte,

  • Speaker #1

    la liste de factures manquantes, on va dire, pour les comptables. On l'a recevue, elle était beaucoup trop longue. Et donc, l'iPad Dat s'est positionné comme un outil qui va aider à récupérer toute cette matière première de manière le plus automatique possible et de centraliser cette information, que ce soit de l'achat, de la vente ou des tickets, de la note de frais. Et donc, on a construit un outil tout en un qui centralise la facture et qui la transmet à l'expert comptable.

  • Speaker #0

    C'est un peu, je me permets de te couper, mais c'est un peu le concept quand même de la facturation électronique indirectement qui est d'aller centraliser sur une plateforme, passe-moi le terme, justement toutes ces factures qui devront transiter obligatoirement par une seule et même boîte aux lettres électronique comme j'ai tendance à le vulgariser pour mes clients.

  • Speaker #1

    Oui, alors à la différence que nous, on faisait un peu comme on pouvait pour aller chercher. là où la réforme va essayer de standardiser la méthode de transmission, pour que ce soit encore plus simple et plus fiable.

  • Speaker #0

    Vous étiez obligé de naviguer entre différents modes de collecte à l'époque, tu avais du scan, de l'envoi mail, du collecteur marchand, etc. C'est ça ?

  • Speaker #1

    C'est ça. C'est là le point, c'est que notre positionnement, par rapport à la réforme, il est parfaitement logique, on va juste rajouter un nouveau canal pour récupérer les factures, sauf que cette fois-ci, comme avant, on pouvait rajouter une nouvelle boîte mail, etc. Sauf que cette fois-ci, ce nouveau canal qui est, on va dire, la e-facture, va devenir le canal principal standard de 80% des factures d'entreprise.

  • Speaker #0

    C'est super intéressant ce que tu dis. Et tu vois, c'est la première fois que je le vois exprimé ainsi. En effet, ce canal facturation électronique va être pour toi, en effet, comme tu viens de le décrire, un canal supplémentaire d'acquisition de factures, mais qui va forcément, et c'est l'objectif à terme, devenir le canal principal, si ce n'est exclusif. Puisque les connecteurs marchands et tout ça, c'est voué à disparaître. l'aussérisation et voulait disparaître en théorie.

  • Speaker #1

    Voilà, après on sait qu'il y a déjà des factures pour lesquelles ce sera toujours nécessaire de le faire, les factures par exemple avec des entreprises internationales. Donc il y a toujours une petite portion qui va nécessiter des outils externes ou des facilitateurs, des automatiseurs comme nous on va les produire et fournir dans IPZ, mais dans la majorité des cas, ce sera le nouveau canal d'e-transmission de la nouvelle réforme qui sera... le canal d'émission et de réception. Et puis, l'avantage, c'est que ça arrivera automatiquement sans qu'on ait à connecter quoi que ce soit. Donc ça, c'est aussi pour nous un gage de fiabilité, pour le client en tout cas, pour le fonctionnement quotidien.

  • Speaker #0

    Quand tu dis que ça va arriver automatiquement sans qu'on ait à connecter quoi que ce soit, c'est-à-dire que la PDP que vous avez, on va y revenir, vous avez une plateforme PDP à votre nom qui est entre guillemets cachée derrière. C'est pour ça que tu me dis que ça sera automatique ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. En fait, pour revenir sur un cas pratico-pratique, le client aujourd'hui, le dirigeant qui veut automatiser la récupération d'une facture dans son espace, en gros, ce qu'il fait aujourd'hui, c'est qu'il connecte sa boîte mail. Admettons qu'il reçoive la facture dans sa boîte mail, nous, on va la détecter, puis on va l'importer, puis après, on va l'analyser. Demain, en fait, il va déclarer qu'Aipedzat est sa PDP officielle. Et en faisant ça, toutes les entreprises qui vont lui envoyer des factures... vont pouvoir les adresser à nous directement et elles vont arriver dans son espace de gestion de facture, on va dire, automatiquement, sans que ça passe par, on va dire, une phase de robot qui va analyser, qui va essayer de savoir si c'est une facture ou pas une facture, avec potentiellement un pourcentage de factures qui passent à la trappe, si vous voulez. Là, en fait, c'est fiable, c'est envoyé par l'émetteur directement à la plateforme utilisée par le récepteur et c'est beaucoup plus fluide.

  • Speaker #0

    Ok. Alors, c'est bien le problème de la facturation électronique, justement, c'est que quand on en parle, et qui plus est avec des experts dont tu fais partie, ça paraît ultra simple. Et en fait, j'ai presque hâte, entre guillemets, qu'on y soit pour justement pouvoir montrer et dire non, mais tu vois, d'un point de vue théorique, en effet, c'était limpide, mais dans les faits, il y a quand même ça, ça et ça qui merde, passe-moi le terme, et sur lequel on va avoir besoin de l'humain pour gérer tout ça. Justement, petit aparté, mais sur le gros enjeu pour les experts comptables, pour les clients et indirectement pour vous aussi, c'est la formation des utilisateurs finaux aux outils. Parce que, en effet, on peut mettre n'importe quelle réforme en place, aussi bonne soit-elle, si jamais les clients n'arrivent pas à appréhender la technicité de l'outil et ce qu'il faut faire d'un point de vue tech pour se mettre en règle, comment on va faire ? Moi, c'est une des questions à laquelle j'ai un peu peur de répondre.

  • Speaker #1

    En fait, notre pari ici, c'est... Alors déjà, si on parle de juste choisir un outil, donc pour ceux qui n'utilisent rien... On va vous dire, tout à fait. Donc là, on parle juste de la facturation électronique. OK. Alors nous, dans ce cas-là, notre pari, c'est que ce soit transparent. Et comme tout à l'heure, je parlais d'ajouter un nouveau canal. Dans FSDAT, en fait, c'est présenté de manière très simple. Aujourd'hui, j'ai un label facture reçue par scan mobile ou par email. Demain, je vais avoir un label e-facture. Et en fait, on va tout intégrer de manière synergique dans la solution pour que ça paraisse être simplement comme un nouveau canal de réception pour l'utilisateur. Pareil pour l'émission, avant on avait un bouton envoyé par mail, demain quand on va détecter que le client est un client français, ça va automatiquement coucher le bouton e-facture, c'est là qu'on va pluguer les accès à l'annuaire pour savoir à qui on va l'envoyer, et en fait les habitudes d'utilisation d'un outil digital ne vont pas changer, et le client en fait va non seulement pas avoir à changer ses habitudes, mais aussi va... on va essayer de faire en sorte qu'ils comprennent ce que c'est que la facture, la réforme, qu'ils comprennent que c'est en fait un canal spécial avec un accès à un annuaire centralisé et c'est ça qu'on est en train de construire dans l'EPZ.

  • Speaker #0

    Ok, c'est un peu plus clair. Excuse ma question de néophyte, mais en toute transparence, je ne suis pas utilisateur à l'EPZ pour le cabinet. Pour les cabinets d'expertise comptable dont les clients bossent avec votre solution, les experts comptables ont... Un accès qui est ouvert et qui permet de récupérer toute la matière première déjà préparée par le client. Comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Il y a deux utilisateurs qui sont quasi obligatoires dans iPad. Il y a le dirigeant ou le DAF d'entreprise ou tout membre de la société. Et il y a l'expert comptable de l'autre côté. L'expert comptable a un accès un peu différent puisqu'il a un accès à ce qu'on appelle iPad Expert. On va dire que c'est une vue au-dessus. où il peut aussi avoir accès à ses autres dossiers, faire une gestion avec ses collaborateurs pour savoir qui a le droit d'avoir une vue sur tel ou tel dossier. Il y a du reporting au niveau cabinet. Mais sinon, une fois qu'on rentre dans un dossier, on a accès à la même chose que le client. On peut voir la même chose, on peut voir les mêmes factures et on a accès aussi au fameux système d'export. Aujourd'hui, la majorité est connectée en API. C'est là où on contrôle la synchronisation des flux d'écriture comptable, tout simplement. vers le logiciel utilisé au quotidien de la chose de production.

  • Speaker #0

    Voilà, et puis vous avez des API qui fonctionnent, j'imagine, avec Sage, ACD, ou on les déversait dans les outils de révision des experts comptables.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Ok, impeccable. Impeccable. Justement, une des questions qui commence à nous être posée, moi je commence à... Enfin, on est en août là, quand on enregistre, et il se trouve que j'ai encore des rendez-vous clients, et je... commencent à être interrogés sur la facturation électronique. On a eu beaucoup de benchmarks où on nous demandait est-ce que les clients sont préoccupés ? Je dis non, si je n'en avais pas parlé, personne ne m'en aurait parlé jusqu'à présent. Là, ça commence à arriver, pas plus tard que ce matin. J'ai un client qui me disait, la facturation électronique, à la rentrée prochaine, il faut qu'on avance. Qu'est-ce qu'on fait ? Alors, la question sur laquelle on peut s'épancher deux minutes, il y a différents acteurs qui avancent sur le sujet, que ce soit les banquiers, les éditeurs, les experts comptables. le client final va être devoir équiper qui doit-il suivre comment on fait le choix des outils alors la PDP indirectement elle est cachée et ce que me disait un autre éditeur il me disait la PDP de toute façon on ne s'y connecte pas ce qui est important c'est l'outil loadé auquel on se connecte au quotidien pour travailler et pour visualiser les factures etc tu voulais dire quelque chose ? Je...

  • Speaker #1

    Non, du coup, il y a deux questions, mais j'ai envie de rebondir sur les deux. Allons-y.

  • Speaker #0

    Et donc la question, comment on choisit ses outils informatiques ? Est-ce qu'on suit son instinct ? Est-ce qu'on suit son banquier ? Est-ce qu'on suit son expert comptable ?

  • Speaker #1

    Ok. Est-ce que je peux répondre à la première ? Bien sûr. Je ne suis pas hyper d'accord avec cette notion où on dit qu'il faut juste choisir l'OD, puis la PDP, c'est juste ce qu'il y a derrière. Parce que c'est l'expérience que l'OD va construire. La PDP, oui, on peut imaginer que c'est juste les tuyaux, mais nous, en tant que PDP, forcément, il y a une expérience utilisateur derrière à construire. Ce n'est pas transparent complètement. Il faut être pédagogue, il faut montrer qu'il y a des nouveaux trucs à faire dans l'interface. Ce n'est pas juste un tuyau. Pour revenir ensuite à l'autre question, donc oui, il faut écouter. Moi, quand je parle à des gens, effectivement, je suis du même avis. Ils ne s'y mettent que maintenant. Et puis, sur la plupart du temps, au niveau entreprise, ils savent, surtout nous, notre type de client, c'est les petites entreprises, ils ne savent pas ce que c'est encore. Donc, la majorité des gens... pensent qu'on parle d'utilisation d'outils digitaux, n'ont pas conscience qu'on parle d'un nouveau standard de transmission de factures, un nouveau standard de qu'est-ce qu'une facture. Et donc, il y a de la pédagogie à faire et ce n'est pas eux qui vont chercher l'information. C'est exactement ça.

  • Speaker #0

    On n'est pas sur des outils digitaux à appréhender, on est sur un nouveau standard de transmission de documents électroniques.

  • Speaker #1

    C'est le terme, d'ailleurs, je pense, facture électronique qui porte à confusion, finalement. Tout à fait.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est bon, j'ai une facture PDF, on est bon.

  • Speaker #1

    Exactement. Mais donc voilà, ils ne sont pas au courant et qui coûtait sa banque ou son expert comptable. Moi, je pense qu'aujourd'hui, c'est les deux. Parce qu'en fait, ils ne sont pas en train d'essayer de se prendre des parts de marché ou de donner un outil à eux plutôt qu'un outil à l'expert comptable. Je pense que finalement, au bout, c'est les mêmes outils. Par exemple, nous, les clients des banques populaires et des caisses d'épargne, on va leur proposer iPadZat, naturellement. Mais à côté de ça, nous, on travaille aussi depuis 2017 avec des experts comptables. Donc en fait, c'est les mêmes outils qui vont être proposés par ces deux personnes. Et au bout du bout, souvent, c'est des outils qui vont être utilisés par l'expert comptable. Donc j'ai envie de dire, heureusement, que finalement, c'est aussi l'outil qu'utilise l'expert comptable qui est proposé par la banque.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas tout le temps le cas. Je prends un exemple. Justement, l'objectif de ce podcast, c'est vraiment d'apporter du conseil, de l'éclairage, de la pédagogie, sans que les différentes personnes qui passent derrière le micro fassent leur autopromo. C'est tout, justement, l'idée. On peut parler des concurrents, justement, pour bien comprendre tout ça. Tu me dis si je me trompe, justement. Mais quand j'écoute ce que tu me racontes, on se rapproche un petit peu sur certains aspects. d'un bon expert en gestion où j'ai une interface qui va me permettre d'aller connecter tous les trucs dont on a parlé en début d'entretien où l'expert comptable a également l'habitude de se connecter parce qu'il a son accès, pareil, mais par contre, je vais aussi avoir d'un autre côté, tu vois, du crédit agricole qui aujourd'hui va me contacter et me dire moi j'ai Collecto à te proposer, ça permet de faire la facturation, mais moi aujourd'hui, j'ai zéro client sur Collecto. Forcément, c'est un truc qui n'existe pas. pas encore. Par contre, j'ai beaucoup de clients au crédit agricole. Et donc, c'est là où je suis un petit peu perdu en disant, est-ce que je continue d'aller full mon expérience en gestion comme on a eu l'habitude depuis le début ? Est-ce que je fais entrer des nouveaux acteurs comme toi ? Est-ce que je dis, bah non, mais le crédit agricole, en fait, c'est un gros acteur local, bancaire avec lequel on a l'habitude de bosser. Il faut qu'on utilise leur solution. Moi, je sais que de toute façon, on ne pourra pas être exclusif, c'est clair et net, mais partir dans tous les sens avec plein d'acteurs différents, ça me fait un peu peur aussi.

  • Speaker #1

    C'est ce que j'allais dire. Je pense que un cabinet ne pourra pas être exclusif à 100% parce qu'il y a des typologies d'outils différentes. Par exemple, dans le BTP, ils vont garder leurs outils. C'est normal parce que c'est un très spécifique métier.

  • Speaker #0

    Sauf pour avoir une stratégie de spécialisation plus-plus, comme on peut voir apparaître à certains endroits. Un mec qui dit, moi je ne fais que de la pharmacie. Je crois que de mémoire, les pharmaciens vont peut-être avoir également une PDP métier. propres à eux. Bon, c'est un aparté, mais ça sera des cas assez marginaux.

  • Speaker #1

    Mais dans ce cas-là, après ce que tu viens de dire, ça me fait réaliser qu'il y a quel objectif ? Quand on veut conseiller le client, on veut que la transition pour lui soit facile et on veut que ça se passe pour le mieux et on veut lui simplifier la vie. Donc du coup, si on regarde ça, peut-être que le choix de quel outil lui donner... quel est l'outil qui va proposer une meilleure synergie avec son écosystème à lui. Par exemple, dans le BTP, on va choisir un outil qui fonctionne bien. Peut-être que pour les clients qui sont chez Crédit Agricole, Collecto a du sens, à condition que ça fasse aussi gagner du temps à l'expert comptable et qu'ils font aussi le travail pour que l'information se transmette correctement et qu'il n'y a pas une montée, on va dire, en compétences incroyables pour les collaborateurs. Mais je pense que...

  • Speaker #0

    Et puis que l'outil soit prêt. ah parce que Vous, comme mon expert en gestion, vous bossez avec les experts comptables depuis longtemps, donc on sait très bien que pour récupérer la matière première sur vos outils, pour nous en tant qu'experts comptables, ça le fait, ça marche. Demain, je ne sais pas du tout, en fait, si via la plateforme Collecto, ça facilite le transfert des infos en vue de l'établissement du bilan par l'expert comptable. Peut-être que oui, peut-être que non.

  • Speaker #1

    Je peux donner un exemple sans faire nécessairement d'autopromo, mais c'est juste pour expliquer ce que j'ai. Par exemple, nous, dans la synergie qu'il y aura avec les clients qui ont un compte, caisse d'épargne ou banque populaire, dans l'outil iPad Z, il y aura des avantages. Par exemple, transaction bancaire, fini la DSP2, pas besoin de les synchroniser. Elles seront tout le temps dans l'outil iPad Z, au même titre que dans l'espace bancaire du client. Parce que forcément, on a accès à ces API et ça permet de créer une expérience plus fluide pour le client. par exemple les relevés bancaires pareil ils seront tout le temps mis dans les faits de ZAD donc c'est ça que j'appelle des synergies des choses qui fonctionnent mieux pour le client qui sont plus fluides pour lui la transition est déjà compliquée donc si on peut lui simplifier la vie jusqu'au bout et

  • Speaker #0

    c'est là que je pense que le choix de l'outil doit s'orienter simplifier la vie du client finalement ok nous qui avons une démarche quand même très orientée satisfaction client parcours Pour le client, c'est vrai que ce que tu dis là résonne. Et il est clair qu'il faut absolument que le client s'y retrouve, comprenne et que ce soit simple pour lui. Mais d'un point de vue aussi purement égoïste, nous, on a les bilans à sortir à la fin de l'année, les TVA à faire. Donc, il faut aussi que l'outil soit OK pour le cabinet d'expertise comptable. Ça sera ça un petit peu l'enjeu.

  • Speaker #1

    C'est clair.

  • Speaker #0

    Vas-y, tu voulais dire quelque chose ?

  • Speaker #1

    C'est clair. Moi, je pense qu'au bout du bout, c'est quand même l'expert comptable finalement qui est le... l'interlocuteur le plus proche du client pour l'accompagner dans cette démarche. Clairement, l'outil proposé par une banque doit être OK pour l'expert comptable parce qu'au bout du bout, c'est lui qui aura son mot à dire. J'en suis convaincu.

  • Speaker #0

    Tu dis à demi-mot ce que les sondages ont tout le temps mis en évidence. L'expert comptable reste un des partenaires privilégiés de l'expert comptable et souvent un des interlocuteurs en qui il a le plus confiance. Donc, c'est vrai que si tu as un stop de l'expert comptable, généralement, le client, il dit, « Ok, j'écoute mon expert comptable, je ne fais pas ça ou je ne vais pas là. » Et à l'inverse, c'est vrai que l'expert comptable peut, malgré lui, avoir une force de persuasion et puis d'orientation assez forte. D'où d'ailleurs le mandat opt-in, tu as dû suivre ça, qui est donc une possibilité qui est offerte à l'expert comptable. Enfin, on fait signer au client un document comme quand on autorise l'expert comptable. à « entamer des démarches » en vue de la facturation électronique et notamment choisir le futur outil dont bénéficiera le client. Alors quand je dis « dont bénéficiera le client » , il y a un coût derrière tout ça. Est-ce qu'on peut revenir rapidement, sans parler de votre cas, parce que peu importe entre guillemets, quel est le modèle économique de la facturation électronique et quels sont les différents modèles économiques qui sont envisagés par les acteurs ?

  • Speaker #1

    Bah, je pense que... J'ai l'impression qu'on va vers quelque chose où c'est les outils autour qui seront valorisés. Et le canal de transmission de la facturation électronique va être inclus de base dans les services. Et donc, maintenant, il se passe quelque chose. C'est que, en fait, pour moi, ça va faire une accélération d'adoption des outils digitaux qui ont des outils en plus qu'on valorise et qu'on vend. Donc, il y a le modèle économique. Très, très clair.

  • Speaker #0

    Oui, c'est très clair ce que tu dis et ça rejoint un petit peu ce que je disais, même si on était partiellement d'accord en début, comme quoi la PDP, on ne s'y connecte pas, c'est presque une commodité, on ne le voit pas trop. Un petit peu, c'est partiellement vrai, partiellement faux, mais ça corrobore dans ce que tu dis que ce qui va être important, c'est l'outil que le client va utiliser au quotidien, l'interface quotidienne et les différents services qui vont s'adjoindre et forcément être vendus dans le cadre de cette plateforme. Est-ce que tu peux nous donner quelques exemples des services complémentaires ? qu'on pourrait trouver sur ces plateformes ?

  • Speaker #1

    Typiquement, la gestion au quotidien des frais des collaborateurs qui partent dans des missions, des choses comme ça. Ce type de plateforme, ils ont tous aussi une application mobile qui permet de prendre en photo des tickets, de gérer des missions, des déplacements. Donc ça, c'est des services complémentaires qu'on peut mettre en place. Ça peut être aussi des services liés à l'optimisation des ventes, la relance des clients qui ne payent pas, des choses comme ça. et puis c'est des plateformes qui en fait qui ont toute la matière première on a les achats les ventes les transactions bancaires donc il y a aussi énormément de valeur ajoutée dans la restitution d'informations dans la création de reporting dans la production de tableaux de suivi de trésorerie et de prévisionnel et ça c'est des choses dans la IPDAT qui sont par exemple qu'on propose on produit satellite si vous voulez ouais

  • Speaker #0

    Il y a toute une notion aussi, enfin pas une notion, mais une dimension sur tout ce qui est paiement, les paiements en ligne. Éventuellement, les comptes bancaires en ligne, quand je dis les comptes bancaires en ligne, passe-moi le terme, je ne suis pas suffisamment technique là-dessus, mais on a des acteurs comme PennyLine, par exemple, pour ne pas les citer, qui proposent le compte bancaire inclus ou lié à l'outil. Ça, c'est quelque chose que vous avez peut-être également. Est-ce que c'est le futur ?

  • Speaker #1

    Alors, nous, on s'est fait racheter par, comme tu sais, le groupe BPCE. BPCE, le dernier. Donc du coup, dans iPadZ, ce sera plutôt l'inverse. C'est-à-dire que c'est les outils de gestion de factures qui vont être intégrés à un compte. Et puis de l'autre côté, on a les Penny Lane, les Time, qui ouvrent un service de compte bancaire dans le but de... La finalité est la même. la finalité c'est la la tout faire au même endroit. Donc déjà, on paye là où on gère ses factures. On appelle ça, nous, la contextualisation des paiements. Ça veut dire qu'en gros, on ne va plus sur sa banque pour faire un virement. On reste sur son outil de gestion pour rembourser, pour payer les notes de frais de nos employés, pour payer les factures, pour demander l'encaissement des factures et on ne sort plus de cet espace. Donc, on le voit bien, la tendance, demain, les entreprises, elles vont tout gérer au même endroit, même leur flux bancaire, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, c'est de l'agrégation. C'est ultra important parce que je vois la déperdition, on parle de déperdition d'argent pour la facturation électronique avec le coût de traitement d'une facture machin, mais il y a aussi la déperdition de temps à se connecter à son outil de gestion. Puis finalement, on va se connecter à la banque, on va rentrer le RIB et puis on va faire le paiement via l'espace bancaire et puis ça ne marche pas. Alors que là, c'est vrai que si on arrivait vraiment de façon efficiente à avoir tout sur une seule et même plateforme, il y a un gain de temps énorme quand même pour le chef d'entreprise.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et les Penny Lane, par exemple, ont très bien compris. Comme ils ne vont pas s'adosser à une banque traditionnelle, eux, ils ont créé leur compte bancaire pro. Conto, elle a acheté Regat. On voit bien comment ça se consolide. Et on voit bien que la tendance, c'est dans le même outil. On a son IBAN, on a son compte bancaire, on a tous ses services de gestion de factures satellites et la e-facture.

  • Speaker #0

    Et la e-facture, très clair. C'est un très bon tour d'horizon. On ne m'avait pas menti, tu es plutôt pédagogue dans tes propos. Je te remercie beaucoup. C'est quoi les prochaines échéances pour vous comme pour les autres acteurs professionnels de la facturation électronique sur la fin d'année ? C'est quoi les prochaines grosses échéances à gérer ?

  • Speaker #1

    Nous, comme tu dois savoir, on a le congrès national des experts comptables en septembre. Pour nous, qui est un très gros congrès, puisque c'est… C'est un peu la dernière ligne droite pour les cabines expertise comptables pour choisir leur partenaire officiel. Après, même s'ils ont d'autres outils qui vont cohabiter, ils sont tous en train de chercher un partenaire officiel à proposer à leurs clients. Pour nous, c'est très important, cette date. Et surtout, de montrer qu'on est compatible avec leurs attentes. Et surtout, fin de l'année, le passage de la mise en production La brique PDP qui est un peu back-end, on va dire, de notre côté, c'est quelque chose qui n'est pas trop visible. Mais voilà, tout le raccordement PDP avec les différents acteurs, la DGFIP, Paypal, etc. Tout ça, nous, on est en train de travailler dur là-dessus. Et c'est la dernière ligne droite.

  • Speaker #0

    OK. Bon, ça, c'est la partie que nous, utilisateurs finaux, on regarde moins.

  • Speaker #1

    C'est la partie en dessous de l'iceberg.

  • Speaker #0

    Vous avez les mains dans le cambouis, clairement, en tant qu'ingénieur. Et c'est vrai que nous... c'est plus la partie congrès des experts et puis choix des partenaires futurs qui nous importent. Je n'aime pas faire des stéréotypes ou des standards, mais c'est vrai que ce qui se dessine à l'horizon, et tu vas me dire si tu es d'accord avec moi, mais les experts comptables, je ne parle forcément que de ce que je connais, à savoir des cabinets à taille humaine, 10, 20, 30 personnes avec un ou deux sites et des dirigeants qui sont à la manœuvre sans avoir un... Oui. Un service tech qui gère tout derrière. Et puis des clientèles variées, comme on peut avoir dans les cabinets d'expertise comptable de province, comme le nôtre. On va se retrouver à avoir peut-être un ou deux acteurs principaux avec qui on a l'habitude de travailler. Mon expert en gestion, iPadZat ou autres. Et puis deux, trois autres supplémentaires qu'on va pouvoir proposer aux clients qui n'utilisent pas les solutions une et deux principales. Et puis, on va avoir un panel de 5-6 acteurs avec qui on va avoir l'habitude de travailler, avec qui ça va fonctionner. Et puis, on va en rester là. Par contre, ma question, c'est juste, pour les clients qui arriveraient, entre guillemets, de nulle part, des nouveaux clients ou d'autres qui ne seraient pas du tout d'accord avec les 5-6 solutions qu'on lui propose, comment on fait, quoi ? Est-ce que... Alors c'est une bonne question et ça me fait penser que du coup j'ai vu aussi l'émergence récemment de nouveaux services qui font de la centralisation de flux et de la retransmission. En fait par exemple ils vont standardiser ce que nous l'output d'iPayZ et l'output de par exemple PennyLane et ils vont transférer ça dans un flux unique dans le logiciel de production, je dis n'importe quoi, ACD. Et donc peut-être que ça passera par l'utilisation de ce type de service à terme. Mais sinon, après, je pense qu'une entreprise qui refuse des six services et qui décide d'utiliser le sien, c'est une entreprise qui sait ce qu'il fait. Et souvent, c'est le genre d'entreprise où ils font la compta de leur côté et nous, on récupère les écritures.

  • Speaker #1

    C'est exactement ce que je voulais dire. On se retrouve un peu dans un mécanisme de dossier, ce qu'on appelle nous en cabinet comptable, de dossier en révision. En fait, le client est autonome quasiment toute l'année, il fait ce qu'il a à faire sur son outil. Et à la fin de l'année, il nous donne juste la matière première quasi définitive, enfin quasi propre, pour que nous, on finalise tout ça. Et peu nous importe l'outil qu'il a utilisé lui en amont.

  • Speaker #0

    Oui, voilà. Je pense que c'est ce type d'utilisation qu'on verra. Les gens qui ne savent pas et qui ont envie de vous laisser faire, ils vont, je pense, accepter vos solutions.

  • Speaker #1

    Ok. Parfait. Oui, donc en effet, c'est vrai que le congrès, c'est en septembre. Septembre, j'ai un autre mémoire.

  • Speaker #0

    C'est le 17 septembre.

  • Speaker #1

    Donc, ça arrive en fait à très, très grands pas. On est mis à l'heure de l'enregistrement. Donc, j'imagine que vous êtes en préparation pour tout ça. On se verra là-bas, Sébastien. Avec plaisir. J'y vais comme chaque année. Donc, je viendrai à ta rencontre. Merci beaucoup pour cet échange. C'était super clair. Est-ce que tu as un mot de la fin pour nos auditeurs ? Ou est-ce que tu leur dis rendez-vous au congrès ?

  • Speaker #0

    Oui, rendez-vous au congrès. Moi, je vous dis bon courage, parce que je sais que c'est un peu la dernière ligne droite avant la perte fiscale de 2026. Donc, c'est maintenant que ça se passe pour vous. Donc, moi, mon conseil, c'est d'aller au congrès, pour ceux qui n'ont pas décidé d'y aller. Mais parce que c'est là que tout va se passer, à mon sens.

  • Speaker #1

    Super. Bon, merci pour tout. Bon courage pour la préparation. Merci pour les infos. Et puis, à la prochaine.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup. À la prochaine.

  • Speaker #1

    Salut. Hop, impeccable. On est bon ? Bon. Parfait.

  • Speaker #0

    C'est bien passé ?

  • Speaker #1

    Oui, 35 minutes. Très bien. Juste technique comme il faut. Sans trop rentrer dans la technique. Non, c'est un très bon premier échange. Quand je dis premier échange... pour nous parce qu'on va avoir deux trois autres personnes qui vont venir derrière peut-être un banquier peut-être je vais avoir également un autre expert comptable gaël mourad que tu connais peut-être qu'une expert comptable très axé numérique et qui a fait beaucoup de formation sur la facturation électronique auprès des autres cabinets et donc tu vois avec l'échange que je vais avoir avec gaël on va beaucoup plus axé sur comment s'organiser dans un cabinet expertise comptable pourra appréhender la réforme cette réforme quoi puis voilà

  • Speaker #0

    Ok, et si jamais tu cherches des interlocuteurs côté banque, tu vois, nous, on en a. Oui,

  • Speaker #1

    ce que je ferai honnêtement, c'est que je pense que je vais me rapprocher. Le seul truc, c'est que nous, on est en province. On est au Sable d'Olonne, on est au bout du bout, et après, c'est la mer. Donc, je vais me rapprocher quand même de mes acteurs locaux, crédit agricole et crédit mutuel, avec qui on a l'habitude de beaucoup bosser. et pour qu'ils me mettent en relation justement avec leurs responsables internes facturations électroniques, collectos et compagnie. Ok,

  • Speaker #0

    ça marche.

  • Speaker #1

    Mais c'est vrai qu'il faudra que je remonte un petit peu la chaîne de valeur parce que sur un sujet comme ça, je ne vais pas pouvoir avoir juste, je ne le dénigre pas, mais le conseiller bancaire du coin, si je le fais passer derrière le micro à parler de ça, il va être un peu paumé.

  • Speaker #0

    Ok, en tout cas, je plante une graine, mais nous, les banques populaires, ça travaille par région et je sais que Banque Populaire Grand Ouest, ça doit être celle qui est rattachée, peut-être celle à Aquitaine, mais ils sont fans du truc, donc ça peut être… Et puis, c'est des banques qui sont autonomes et on ne leur force rien, c'est elles qui choisissent de prendre un outil plutôt qu'un autre et du coup, c'est peut-être intéressant d'avoir le point de vue du banquier.

  • Speaker #1

    Tu dis que c'est des banques autonomes régionalement ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Et donc, tu peux avoir un banque, parce que toi, tu es Grand Ouest,

  • Speaker #0

    non ? Non, en fait, le groupe BPCE, ils ont 15 caisses d'épargne dans 15 régions, ils ont 15 banques populaires. Et en fait, chaque banque populaire, je dis, par exemple, BPGO, c'est Banque Populaire Grand Ouest. Ça va être, en fait, il va y avoir un patron de la BPGO, et le patron de la BPGO, il détient des parts du groupe BPCE. En fait, c'est une pyramide inversée. C'est-à-dire que le BPGO, c'est le plus haut de la pyramide. et chaque banque détient un peu le... Et donc, quand tu parles à une BPGO, elle est concurrente d'une Bred qui mange un peu sur son territoire. Donc, c'est vraiment, je veux dire, c'est local.

  • Speaker #1

    Ok, ouais ouais. Il faut éventuellement que tu m'envoies dans ce cas-là les coordonnées du gars de BPGO qui serait pas mal pour nous parler de ça avec sa casquette banquier, ouais.

  • Speaker #0

    Je peux trouver quelqu'un, et puis après tu prendras l'interrupteur que tu veux, bien sûr, mais c'est...

  • Speaker #1

    Ils sont pas calés les autres enregistrements, il y a juste Gaël, je te dis, qui est expert comptable, et là ça fera un... Il me faudra de toute façon un expert comptable, il me faut un banquier, et puis il me faudra peut-être un client, un client affûté prendre, qui a peut-être bien inventé, ça serait bien.

  • Speaker #0

    Ça va faire une bonne série, ça, je pense. C'est pas mal, ce concept.

  • Speaker #1

    Merci. C'est l'idée. On essaie de sortir un peu du cadre habituel, faire des trucs qui sortent du cadre habituel, pour un cabinet d'expertise comptable, en tout cas, quoi.

  • Speaker #0

    Bon, bah, top. N'hésite pas à passer nous voir au congrès.

  • Speaker #1

    Ouais, je le ferai avec grand plaisir, ouais. Ouais, ouais, c'est noté. Merci beaucoup pour le temps consacré, pour l'échange. Et puis, Émilie te préviendra pour la publication de tout ça en amont.

  • Speaker #0

    Oui, ça marche.

  • Speaker #1

    C'est l'expert comptable qui bosse avec moi, qui avait fait son mémoire sur le podcast en cabinet d'expertise comptable. C'est elle qui pilote avec moi ça. Moi, je suis derrière le micro et c'est elle qui fait tout le back office.

  • Speaker #0

    C'est avec qui je parlais, Émilie, je crois, au début.

  • Speaker #1

    C'est ça. Ça marche.

  • Speaker #0

    À bientôt.

  • Speaker #1

    Bonne fin d'après-midi. Salut !

  • Speaker #2

    Bravo, vous êtes arrivé au bout de cette capsule technique T'as vu avec ton comptable. J'espère que cet épisode vous aura plu, que vous aurez appris des choses et peut-être qu'il aura éveillé votre curiosité. N'hésitez pas à contacter l'expert qui m'accompagne aujourd'hui. Si vous avez des questions complémentaires ou d'autres sujets que vous aimeriez voir abordés dans le podcast, n'hésitez pas non plus à m'en faire part, par mail ou par message. Enfin, pour nous aider dans le développement de notre podcast T'as vu avec ton comptable, partagez cet épisode et mettez un commentaire ou 5 étoiles, ou même les deux. Allez, à très bientôt, portez-vous bien.

Description

Êtes-vous prêt à plonger dans la plus grande révolution comptable depuis l'ère numérique ?


Dans cet épisode, nous explorons le sujet brûlant de la facturation électronique, une réforme qui promet de transformer la gestion des factures pour les entreprises. L'animateur, accompagné de Sébastien Claeys, CEO d'iPaidThat, nous guide à travers les enjeux cruciaux de cette transition numérique.


Sébastien partage son expertise sur la manière dont cette réforme va redéfinir le paysage comptable. Ensemble, ils abordent les défis liés à l'automatisation des processus, la nécessité d'adopter un système entièrement numérique, et les implications pour les experts-comptables qui doivent s'adapter à cette nouvelle norme.


Au cœur de la discussion, Sébastien met en lumière comment iPaidThat permet de gagner du temps et de réduire les erreurs humaines, rendant la gestion des factures plus fluide et efficace.


Mais ce n'est pas tout ! Cet épisode souligne également l'importance de la formation des utilisateurs finaux pour réussir cette transition. Sans une compréhension claire des nouvelles procédures, les entreprises risquent de rencontrer des obstacles majeurs. Les intervenants discutent des différents acteurs impliqués dans la mise en œuvre de la facturation électronique, des entreprises aux experts-comptables, et de la nécessité d'une collaboration étroite pour garantir une adoption réussie.


Anticiper ces changements est essentiel pour être prêt le jour J. Cet épisode vous offre des insights précieux et des conseils pratiques pour naviguer dans cette nouvelle ère de la comptabilité.


Merci de votre écoute 🙏.  


Ce contenu vous a plu ? N'hésitez pas à mettre une petite note sur votre plateforme d'écoute. Merci d'avance ! ⭐⭐ ⭐ ⭐ ⭐  


Retrouvez nous sur :  


Ce podcast est proposé en partenariat avec l'éditeur de logiciels pour les Experts-Comptables : ACD.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans Ta vue avec ton comptable ! Alors vous le savez, la facturation électronique arrive à grands pas, elle sera obligatoire et aucune entreprise n'y échappera. On parle quand même de la plus grande révolution comptable depuis le début de l'informatique. Le sujet est complexe alors pour vous aider à comprendre ce qui change, comment vous y préparer et en tirer le maximum de bénéfices, on lance une série spéciale. Banquiers, éditeurs de logiciels, experts comptables, entrepreneurs, plein d'invités qui vont vous partager leurs conseils concrets et leur expérience pour Donc anticipez ce changement. Notre objectif bien sûr, que vous soyez prêts le jour J. Bienvenue dans cette série spéciale facturation électronique. Et surtout, pensez à vous abonner pour ne rien rater. Hop hop hop, deux minutes pour vous dire que cette nouvelle saison est rendue possible grâce à notre partenaire ACD. ACD c'est quoi ? C'est tout simplement l'un des meilleurs logiciels métiers pour les cabinets d'expertise comptable. On a changé de logiciel au cabinet Bel Eden il y a maintenant deux ans et on a choisi ACD pour plein de raisons. Mais si je dois essayer de vous convaincre, je vais vous en citer deux. Déjà, il est possible d'installer le logiciel en local sur son propre serveur. Bien sûr, vous pouvez également l'avoir en mode SaaS avec un hébergeur, mais vous pouvez aussi l'installer sur votre serveur, en physique, chez vous. C'est le choix que nous avons fait, entre autres pour garder la main sur nos données. Ensuite, comme vous le savez, je défends souvent l'interprofessionnalité derrière ce micro. Eh bien ACD, ils sont comme nous. Ils ont ouvert leur infrastructure pour collaborer avec les meilleurs outils professionnels. Ils sont connectés avec de nombreux partenaires. comme Je Déclare, Mon Expérience Gestion, Jury Act ou encore Chain Trust. Dans une époque où l'outil de production reste un enjeu majeur pour les cabinets, ACD est le partenaire qu'il vous faut. Alors n'hésitez plus que vous soyez un créateur ex-Nilo ou un cabinet déjà implanté, contactez Dan Amar de notre part, c'est le directeur commercial de chez ACD, et vous serez accueilli comme il se doit. Allez, je ne vous embête pas plus, place à l'épisode, bonne écoute. On accueille aujourd'hui sur un des épisodes, t'as vu avec ton comptable, consacré à la facturation électronique. On accueille Sébastien Kless. Alors Sébastien, comme je le disais juste avant, c'est le boss de iPadZat. Juste avant de rentrer dans le vif du sujet et puis donc d'échanger sur la réforme de la facturation électronique et essayer de distiller un maximum d'informations sur le sujet, tu peux te présenter en une ou deux phrases pour savoir qui tu es et puis pourquoi tu es légitime sur le sujet de la facturation électronique.

  • Speaker #1

    Ça marche. Donc, moi, c'est Sébastien Kless. Je suis CEO et cofondateur d'iPadZap depuis 2017. J'ai créé iPadZap parce qu'on avait rencontré des problématiques. Avant, en fait, j'avais déjà monté une première boîte dans laquelle je me suis rendu compte des problématiques comptables qu'on peut avoir en tant que dirigeant. Et puis, on a eu plein d'idées comment on pouvait automatiser tout ça. Et on a décidé d'aller full time dans cette idée et de créer iPadZap,

  • Speaker #0

    en gros. Ces notions d'automatisation, c'est quelque chose, c'est vrai, moi j'ai été comptable aussi avant d'être expert comptable et on parle d'automatisation depuis déjà 10-15 ans. Et c'est vrai que là, le sujet qui nous rassemble aujourd'hui, la facturation électronique, ne va faire, je l'espère, qu'intensifier, accélérer encore cette automatisation, voire même imposer cette automatisation. Parce que la difficulté, c'est qu'on a aujourd'hui encore des clients full papier, des clients moitié numériques. et demain cette réforme va nous obliger à passer en... en vrai full numérique. Enfin, c'est l'objectif en partie de cette réforme. Alors, on a pour objectif dans ce podcast de vulgariser des choses un peu techniques. On va le voir ensemble, la facturation électronique, notamment par les acronymes PDP, OD, et puis même d'autres si on rentre dans la technique, ça peut paraître un peu compliqué. L'objectif pour nous, c'est de rendre les choses claires. Est-ce que tu es un bon pédagogue déjà ?

  • Speaker #1

    Je vais essayer de l'être. Je sais que je peux l'être. Il faut prendre le temps.

  • Speaker #0

    Donc, iPadZat, si j'ai bien compris, vous êtes un outil qui va faciliter l'administratif, la compta et d'autres choses pour les chefs d'entreprise en vue de faire de la compta ou de la pré-compta. Où est-ce que vous vous situez par rapport justement à cette réforme de la facturation électronique ? Quelle est la brique que vous allez venir rajouter ? Et où est-ce que vous vous positionnez dans l'écosystème ? Parce que, je te laisserai la parole dans la foulée, mais c'est vrai qu'aujourd'hui, tu as l'expert comptable, tu as les éditeurs de logiciels, tu as le banquier. Où est-ce que iPadZ, comme d'autres éditeurs, se positionnent ?

  • Speaker #1

    Alors, nous, on se positionne... En fait, historiquement, c'est toujours le cas aujourd'hui, ce que doit fournir l'expert comptable... Le dirigeant de l'entreprise, il doit lui fournir des factures, des matières premières pour faire la compta, on va dire. Nous, on trouvait que les factures, elles étaient un peu à droite à gauche, parfois difficiles à aller trouver, notamment quand il s'agit de l'achat, ça arrive par plein de canaux. Et en fait... Nous, on se positionne initialement pour essayer d'abolir le compte 461, si vous voulez.

  • Speaker #0

    L'idée, c'est la boîte,

  • Speaker #1

    la liste de factures manquantes, on va dire, pour les comptables. On l'a recevue, elle était beaucoup trop longue. Et donc, l'iPad Dat s'est positionné comme un outil qui va aider à récupérer toute cette matière première de manière le plus automatique possible et de centraliser cette information, que ce soit de l'achat, de la vente ou des tickets, de la note de frais. Et donc, on a construit un outil tout en un qui centralise la facture et qui la transmet à l'expert comptable.

  • Speaker #0

    C'est un peu, je me permets de te couper, mais c'est un peu le concept quand même de la facturation électronique indirectement qui est d'aller centraliser sur une plateforme, passe-moi le terme, justement toutes ces factures qui devront transiter obligatoirement par une seule et même boîte aux lettres électronique comme j'ai tendance à le vulgariser pour mes clients.

  • Speaker #1

    Oui, alors à la différence que nous, on faisait un peu comme on pouvait pour aller chercher. là où la réforme va essayer de standardiser la méthode de transmission, pour que ce soit encore plus simple et plus fiable.

  • Speaker #0

    Vous étiez obligé de naviguer entre différents modes de collecte à l'époque, tu avais du scan, de l'envoi mail, du collecteur marchand, etc. C'est ça ?

  • Speaker #1

    C'est ça. C'est là le point, c'est que notre positionnement, par rapport à la réforme, il est parfaitement logique, on va juste rajouter un nouveau canal pour récupérer les factures, sauf que cette fois-ci, comme avant, on pouvait rajouter une nouvelle boîte mail, etc. Sauf que cette fois-ci, ce nouveau canal qui est, on va dire, la e-facture, va devenir le canal principal standard de 80% des factures d'entreprise.

  • Speaker #0

    C'est super intéressant ce que tu dis. Et tu vois, c'est la première fois que je le vois exprimé ainsi. En effet, ce canal facturation électronique va être pour toi, en effet, comme tu viens de le décrire, un canal supplémentaire d'acquisition de factures, mais qui va forcément, et c'est l'objectif à terme, devenir le canal principal, si ce n'est exclusif. Puisque les connecteurs marchands et tout ça, c'est voué à disparaître. l'aussérisation et voulait disparaître en théorie.

  • Speaker #1

    Voilà, après on sait qu'il y a déjà des factures pour lesquelles ce sera toujours nécessaire de le faire, les factures par exemple avec des entreprises internationales. Donc il y a toujours une petite portion qui va nécessiter des outils externes ou des facilitateurs, des automatiseurs comme nous on va les produire et fournir dans IPZ, mais dans la majorité des cas, ce sera le nouveau canal d'e-transmission de la nouvelle réforme qui sera... le canal d'émission et de réception. Et puis, l'avantage, c'est que ça arrivera automatiquement sans qu'on ait à connecter quoi que ce soit. Donc ça, c'est aussi pour nous un gage de fiabilité, pour le client en tout cas, pour le fonctionnement quotidien.

  • Speaker #0

    Quand tu dis que ça va arriver automatiquement sans qu'on ait à connecter quoi que ce soit, c'est-à-dire que la PDP que vous avez, on va y revenir, vous avez une plateforme PDP à votre nom qui est entre guillemets cachée derrière. C'est pour ça que tu me dis que ça sera automatique ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. En fait, pour revenir sur un cas pratico-pratique, le client aujourd'hui, le dirigeant qui veut automatiser la récupération d'une facture dans son espace, en gros, ce qu'il fait aujourd'hui, c'est qu'il connecte sa boîte mail. Admettons qu'il reçoive la facture dans sa boîte mail, nous, on va la détecter, puis on va l'importer, puis après, on va l'analyser. Demain, en fait, il va déclarer qu'Aipedzat est sa PDP officielle. Et en faisant ça, toutes les entreprises qui vont lui envoyer des factures... vont pouvoir les adresser à nous directement et elles vont arriver dans son espace de gestion de facture, on va dire, automatiquement, sans que ça passe par, on va dire, une phase de robot qui va analyser, qui va essayer de savoir si c'est une facture ou pas une facture, avec potentiellement un pourcentage de factures qui passent à la trappe, si vous voulez. Là, en fait, c'est fiable, c'est envoyé par l'émetteur directement à la plateforme utilisée par le récepteur et c'est beaucoup plus fluide.

  • Speaker #0

    Ok. Alors, c'est bien le problème de la facturation électronique, justement, c'est que quand on en parle, et qui plus est avec des experts dont tu fais partie, ça paraît ultra simple. Et en fait, j'ai presque hâte, entre guillemets, qu'on y soit pour justement pouvoir montrer et dire non, mais tu vois, d'un point de vue théorique, en effet, c'était limpide, mais dans les faits, il y a quand même ça, ça et ça qui merde, passe-moi le terme, et sur lequel on va avoir besoin de l'humain pour gérer tout ça. Justement, petit aparté, mais sur le gros enjeu pour les experts comptables, pour les clients et indirectement pour vous aussi, c'est la formation des utilisateurs finaux aux outils. Parce que, en effet, on peut mettre n'importe quelle réforme en place, aussi bonne soit-elle, si jamais les clients n'arrivent pas à appréhender la technicité de l'outil et ce qu'il faut faire d'un point de vue tech pour se mettre en règle, comment on va faire ? Moi, c'est une des questions à laquelle j'ai un peu peur de répondre.

  • Speaker #1

    En fait, notre pari ici, c'est... Alors déjà, si on parle de juste choisir un outil, donc pour ceux qui n'utilisent rien... On va vous dire, tout à fait. Donc là, on parle juste de la facturation électronique. OK. Alors nous, dans ce cas-là, notre pari, c'est que ce soit transparent. Et comme tout à l'heure, je parlais d'ajouter un nouveau canal. Dans FSDAT, en fait, c'est présenté de manière très simple. Aujourd'hui, j'ai un label facture reçue par scan mobile ou par email. Demain, je vais avoir un label e-facture. Et en fait, on va tout intégrer de manière synergique dans la solution pour que ça paraisse être simplement comme un nouveau canal de réception pour l'utilisateur. Pareil pour l'émission, avant on avait un bouton envoyé par mail, demain quand on va détecter que le client est un client français, ça va automatiquement coucher le bouton e-facture, c'est là qu'on va pluguer les accès à l'annuaire pour savoir à qui on va l'envoyer, et en fait les habitudes d'utilisation d'un outil digital ne vont pas changer, et le client en fait va non seulement pas avoir à changer ses habitudes, mais aussi va... on va essayer de faire en sorte qu'ils comprennent ce que c'est que la facture, la réforme, qu'ils comprennent que c'est en fait un canal spécial avec un accès à un annuaire centralisé et c'est ça qu'on est en train de construire dans l'EPZ.

  • Speaker #0

    Ok, c'est un peu plus clair. Excuse ma question de néophyte, mais en toute transparence, je ne suis pas utilisateur à l'EPZ pour le cabinet. Pour les cabinets d'expertise comptable dont les clients bossent avec votre solution, les experts comptables ont... Un accès qui est ouvert et qui permet de récupérer toute la matière première déjà préparée par le client. Comment ça se passe ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça. Il y a deux utilisateurs qui sont quasi obligatoires dans iPad. Il y a le dirigeant ou le DAF d'entreprise ou tout membre de la société. Et il y a l'expert comptable de l'autre côté. L'expert comptable a un accès un peu différent puisqu'il a un accès à ce qu'on appelle iPad Expert. On va dire que c'est une vue au-dessus. où il peut aussi avoir accès à ses autres dossiers, faire une gestion avec ses collaborateurs pour savoir qui a le droit d'avoir une vue sur tel ou tel dossier. Il y a du reporting au niveau cabinet. Mais sinon, une fois qu'on rentre dans un dossier, on a accès à la même chose que le client. On peut voir la même chose, on peut voir les mêmes factures et on a accès aussi au fameux système d'export. Aujourd'hui, la majorité est connectée en API. C'est là où on contrôle la synchronisation des flux d'écriture comptable, tout simplement. vers le logiciel utilisé au quotidien de la chose de production.

  • Speaker #0

    Voilà, et puis vous avez des API qui fonctionnent, j'imagine, avec Sage, ACD, ou on les déversait dans les outils de révision des experts comptables.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Ok, impeccable. Impeccable. Justement, une des questions qui commence à nous être posée, moi je commence à... Enfin, on est en août là, quand on enregistre, et il se trouve que j'ai encore des rendez-vous clients, et je... commencent à être interrogés sur la facturation électronique. On a eu beaucoup de benchmarks où on nous demandait est-ce que les clients sont préoccupés ? Je dis non, si je n'en avais pas parlé, personne ne m'en aurait parlé jusqu'à présent. Là, ça commence à arriver, pas plus tard que ce matin. J'ai un client qui me disait, la facturation électronique, à la rentrée prochaine, il faut qu'on avance. Qu'est-ce qu'on fait ? Alors, la question sur laquelle on peut s'épancher deux minutes, il y a différents acteurs qui avancent sur le sujet, que ce soit les banquiers, les éditeurs, les experts comptables. le client final va être devoir équiper qui doit-il suivre comment on fait le choix des outils alors la PDP indirectement elle est cachée et ce que me disait un autre éditeur il me disait la PDP de toute façon on ne s'y connecte pas ce qui est important c'est l'outil loadé auquel on se connecte au quotidien pour travailler et pour visualiser les factures etc tu voulais dire quelque chose ? Je...

  • Speaker #1

    Non, du coup, il y a deux questions, mais j'ai envie de rebondir sur les deux. Allons-y.

  • Speaker #0

    Et donc la question, comment on choisit ses outils informatiques ? Est-ce qu'on suit son instinct ? Est-ce qu'on suit son banquier ? Est-ce qu'on suit son expert comptable ?

  • Speaker #1

    Ok. Est-ce que je peux répondre à la première ? Bien sûr. Je ne suis pas hyper d'accord avec cette notion où on dit qu'il faut juste choisir l'OD, puis la PDP, c'est juste ce qu'il y a derrière. Parce que c'est l'expérience que l'OD va construire. La PDP, oui, on peut imaginer que c'est juste les tuyaux, mais nous, en tant que PDP, forcément, il y a une expérience utilisateur derrière à construire. Ce n'est pas transparent complètement. Il faut être pédagogue, il faut montrer qu'il y a des nouveaux trucs à faire dans l'interface. Ce n'est pas juste un tuyau. Pour revenir ensuite à l'autre question, donc oui, il faut écouter. Moi, quand je parle à des gens, effectivement, je suis du même avis. Ils ne s'y mettent que maintenant. Et puis, sur la plupart du temps, au niveau entreprise, ils savent, surtout nous, notre type de client, c'est les petites entreprises, ils ne savent pas ce que c'est encore. Donc, la majorité des gens... pensent qu'on parle d'utilisation d'outils digitaux, n'ont pas conscience qu'on parle d'un nouveau standard de transmission de factures, un nouveau standard de qu'est-ce qu'une facture. Et donc, il y a de la pédagogie à faire et ce n'est pas eux qui vont chercher l'information. C'est exactement ça.

  • Speaker #0

    On n'est pas sur des outils digitaux à appréhender, on est sur un nouveau standard de transmission de documents électroniques.

  • Speaker #1

    C'est le terme, d'ailleurs, je pense, facture électronique qui porte à confusion, finalement. Tout à fait.

  • Speaker #0

    Non, mais c'est bon, j'ai une facture PDF, on est bon.

  • Speaker #1

    Exactement. Mais donc voilà, ils ne sont pas au courant et qui coûtait sa banque ou son expert comptable. Moi, je pense qu'aujourd'hui, c'est les deux. Parce qu'en fait, ils ne sont pas en train d'essayer de se prendre des parts de marché ou de donner un outil à eux plutôt qu'un outil à l'expert comptable. Je pense que finalement, au bout, c'est les mêmes outils. Par exemple, nous, les clients des banques populaires et des caisses d'épargne, on va leur proposer iPadZat, naturellement. Mais à côté de ça, nous, on travaille aussi depuis 2017 avec des experts comptables. Donc en fait, c'est les mêmes outils qui vont être proposés par ces deux personnes. Et au bout du bout, souvent, c'est des outils qui vont être utilisés par l'expert comptable. Donc j'ai envie de dire, heureusement, que finalement, c'est aussi l'outil qu'utilise l'expert comptable qui est proposé par la banque.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas tout le temps le cas. Je prends un exemple. Justement, l'objectif de ce podcast, c'est vraiment d'apporter du conseil, de l'éclairage, de la pédagogie, sans que les différentes personnes qui passent derrière le micro fassent leur autopromo. C'est tout, justement, l'idée. On peut parler des concurrents, justement, pour bien comprendre tout ça. Tu me dis si je me trompe, justement. Mais quand j'écoute ce que tu me racontes, on se rapproche un petit peu sur certains aspects. d'un bon expert en gestion où j'ai une interface qui va me permettre d'aller connecter tous les trucs dont on a parlé en début d'entretien où l'expert comptable a également l'habitude de se connecter parce qu'il a son accès, pareil, mais par contre, je vais aussi avoir d'un autre côté, tu vois, du crédit agricole qui aujourd'hui va me contacter et me dire moi j'ai Collecto à te proposer, ça permet de faire la facturation, mais moi aujourd'hui, j'ai zéro client sur Collecto. Forcément, c'est un truc qui n'existe pas. pas encore. Par contre, j'ai beaucoup de clients au crédit agricole. Et donc, c'est là où je suis un petit peu perdu en disant, est-ce que je continue d'aller full mon expérience en gestion comme on a eu l'habitude depuis le début ? Est-ce que je fais entrer des nouveaux acteurs comme toi ? Est-ce que je dis, bah non, mais le crédit agricole, en fait, c'est un gros acteur local, bancaire avec lequel on a l'habitude de bosser. Il faut qu'on utilise leur solution. Moi, je sais que de toute façon, on ne pourra pas être exclusif, c'est clair et net, mais partir dans tous les sens avec plein d'acteurs différents, ça me fait un peu peur aussi.

  • Speaker #1

    C'est ce que j'allais dire. Je pense que un cabinet ne pourra pas être exclusif à 100% parce qu'il y a des typologies d'outils différentes. Par exemple, dans le BTP, ils vont garder leurs outils. C'est normal parce que c'est un très spécifique métier.

  • Speaker #0

    Sauf pour avoir une stratégie de spécialisation plus-plus, comme on peut voir apparaître à certains endroits. Un mec qui dit, moi je ne fais que de la pharmacie. Je crois que de mémoire, les pharmaciens vont peut-être avoir également une PDP métier. propres à eux. Bon, c'est un aparté, mais ça sera des cas assez marginaux.

  • Speaker #1

    Mais dans ce cas-là, après ce que tu viens de dire, ça me fait réaliser qu'il y a quel objectif ? Quand on veut conseiller le client, on veut que la transition pour lui soit facile et on veut que ça se passe pour le mieux et on veut lui simplifier la vie. Donc du coup, si on regarde ça, peut-être que le choix de quel outil lui donner... quel est l'outil qui va proposer une meilleure synergie avec son écosystème à lui. Par exemple, dans le BTP, on va choisir un outil qui fonctionne bien. Peut-être que pour les clients qui sont chez Crédit Agricole, Collecto a du sens, à condition que ça fasse aussi gagner du temps à l'expert comptable et qu'ils font aussi le travail pour que l'information se transmette correctement et qu'il n'y a pas une montée, on va dire, en compétences incroyables pour les collaborateurs. Mais je pense que...

  • Speaker #0

    Et puis que l'outil soit prêt. ah parce que Vous, comme mon expert en gestion, vous bossez avec les experts comptables depuis longtemps, donc on sait très bien que pour récupérer la matière première sur vos outils, pour nous en tant qu'experts comptables, ça le fait, ça marche. Demain, je ne sais pas du tout, en fait, si via la plateforme Collecto, ça facilite le transfert des infos en vue de l'établissement du bilan par l'expert comptable. Peut-être que oui, peut-être que non.

  • Speaker #1

    Je peux donner un exemple sans faire nécessairement d'autopromo, mais c'est juste pour expliquer ce que j'ai. Par exemple, nous, dans la synergie qu'il y aura avec les clients qui ont un compte, caisse d'épargne ou banque populaire, dans l'outil iPad Z, il y aura des avantages. Par exemple, transaction bancaire, fini la DSP2, pas besoin de les synchroniser. Elles seront tout le temps dans l'outil iPad Z, au même titre que dans l'espace bancaire du client. Parce que forcément, on a accès à ces API et ça permet de créer une expérience plus fluide pour le client. par exemple les relevés bancaires pareil ils seront tout le temps mis dans les faits de ZAD donc c'est ça que j'appelle des synergies des choses qui fonctionnent mieux pour le client qui sont plus fluides pour lui la transition est déjà compliquée donc si on peut lui simplifier la vie jusqu'au bout et

  • Speaker #0

    c'est là que je pense que le choix de l'outil doit s'orienter simplifier la vie du client finalement ok nous qui avons une démarche quand même très orientée satisfaction client parcours Pour le client, c'est vrai que ce que tu dis là résonne. Et il est clair qu'il faut absolument que le client s'y retrouve, comprenne et que ce soit simple pour lui. Mais d'un point de vue aussi purement égoïste, nous, on a les bilans à sortir à la fin de l'année, les TVA à faire. Donc, il faut aussi que l'outil soit OK pour le cabinet d'expertise comptable. Ça sera ça un petit peu l'enjeu.

  • Speaker #1

    C'est clair.

  • Speaker #0

    Vas-y, tu voulais dire quelque chose ?

  • Speaker #1

    C'est clair. Moi, je pense qu'au bout du bout, c'est quand même l'expert comptable finalement qui est le... l'interlocuteur le plus proche du client pour l'accompagner dans cette démarche. Clairement, l'outil proposé par une banque doit être OK pour l'expert comptable parce qu'au bout du bout, c'est lui qui aura son mot à dire. J'en suis convaincu.

  • Speaker #0

    Tu dis à demi-mot ce que les sondages ont tout le temps mis en évidence. L'expert comptable reste un des partenaires privilégiés de l'expert comptable et souvent un des interlocuteurs en qui il a le plus confiance. Donc, c'est vrai que si tu as un stop de l'expert comptable, généralement, le client, il dit, « Ok, j'écoute mon expert comptable, je ne fais pas ça ou je ne vais pas là. » Et à l'inverse, c'est vrai que l'expert comptable peut, malgré lui, avoir une force de persuasion et puis d'orientation assez forte. D'où d'ailleurs le mandat opt-in, tu as dû suivre ça, qui est donc une possibilité qui est offerte à l'expert comptable. Enfin, on fait signer au client un document comme quand on autorise l'expert comptable. à « entamer des démarches » en vue de la facturation électronique et notamment choisir le futur outil dont bénéficiera le client. Alors quand je dis « dont bénéficiera le client » , il y a un coût derrière tout ça. Est-ce qu'on peut revenir rapidement, sans parler de votre cas, parce que peu importe entre guillemets, quel est le modèle économique de la facturation électronique et quels sont les différents modèles économiques qui sont envisagés par les acteurs ?

  • Speaker #1

    Bah, je pense que... J'ai l'impression qu'on va vers quelque chose où c'est les outils autour qui seront valorisés. Et le canal de transmission de la facturation électronique va être inclus de base dans les services. Et donc, maintenant, il se passe quelque chose. C'est que, en fait, pour moi, ça va faire une accélération d'adoption des outils digitaux qui ont des outils en plus qu'on valorise et qu'on vend. Donc, il y a le modèle économique. Très, très clair.

  • Speaker #0

    Oui, c'est très clair ce que tu dis et ça rejoint un petit peu ce que je disais, même si on était partiellement d'accord en début, comme quoi la PDP, on ne s'y connecte pas, c'est presque une commodité, on ne le voit pas trop. Un petit peu, c'est partiellement vrai, partiellement faux, mais ça corrobore dans ce que tu dis que ce qui va être important, c'est l'outil que le client va utiliser au quotidien, l'interface quotidienne et les différents services qui vont s'adjoindre et forcément être vendus dans le cadre de cette plateforme. Est-ce que tu peux nous donner quelques exemples des services complémentaires ? qu'on pourrait trouver sur ces plateformes ?

  • Speaker #1

    Typiquement, la gestion au quotidien des frais des collaborateurs qui partent dans des missions, des choses comme ça. Ce type de plateforme, ils ont tous aussi une application mobile qui permet de prendre en photo des tickets, de gérer des missions, des déplacements. Donc ça, c'est des services complémentaires qu'on peut mettre en place. Ça peut être aussi des services liés à l'optimisation des ventes, la relance des clients qui ne payent pas, des choses comme ça. et puis c'est des plateformes qui en fait qui ont toute la matière première on a les achats les ventes les transactions bancaires donc il y a aussi énormément de valeur ajoutée dans la restitution d'informations dans la création de reporting dans la production de tableaux de suivi de trésorerie et de prévisionnel et ça c'est des choses dans la IPDAT qui sont par exemple qu'on propose on produit satellite si vous voulez ouais

  • Speaker #0

    Il y a toute une notion aussi, enfin pas une notion, mais une dimension sur tout ce qui est paiement, les paiements en ligne. Éventuellement, les comptes bancaires en ligne, quand je dis les comptes bancaires en ligne, passe-moi le terme, je ne suis pas suffisamment technique là-dessus, mais on a des acteurs comme PennyLine, par exemple, pour ne pas les citer, qui proposent le compte bancaire inclus ou lié à l'outil. Ça, c'est quelque chose que vous avez peut-être également. Est-ce que c'est le futur ?

  • Speaker #1

    Alors, nous, on s'est fait racheter par, comme tu sais, le groupe BPCE. BPCE, le dernier. Donc du coup, dans iPadZ, ce sera plutôt l'inverse. C'est-à-dire que c'est les outils de gestion de factures qui vont être intégrés à un compte. Et puis de l'autre côté, on a les Penny Lane, les Time, qui ouvrent un service de compte bancaire dans le but de... La finalité est la même. la finalité c'est la la tout faire au même endroit. Donc déjà, on paye là où on gère ses factures. On appelle ça, nous, la contextualisation des paiements. Ça veut dire qu'en gros, on ne va plus sur sa banque pour faire un virement. On reste sur son outil de gestion pour rembourser, pour payer les notes de frais de nos employés, pour payer les factures, pour demander l'encaissement des factures et on ne sort plus de cet espace. Donc, on le voit bien, la tendance, demain, les entreprises, elles vont tout gérer au même endroit, même leur flux bancaire, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, c'est de l'agrégation. C'est ultra important parce que je vois la déperdition, on parle de déperdition d'argent pour la facturation électronique avec le coût de traitement d'une facture machin, mais il y a aussi la déperdition de temps à se connecter à son outil de gestion. Puis finalement, on va se connecter à la banque, on va rentrer le RIB et puis on va faire le paiement via l'espace bancaire et puis ça ne marche pas. Alors que là, c'est vrai que si on arrivait vraiment de façon efficiente à avoir tout sur une seule et même plateforme, il y a un gain de temps énorme quand même pour le chef d'entreprise.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et les Penny Lane, par exemple, ont très bien compris. Comme ils ne vont pas s'adosser à une banque traditionnelle, eux, ils ont créé leur compte bancaire pro. Conto, elle a acheté Regat. On voit bien comment ça se consolide. Et on voit bien que la tendance, c'est dans le même outil. On a son IBAN, on a son compte bancaire, on a tous ses services de gestion de factures satellites et la e-facture.

  • Speaker #0

    Et la e-facture, très clair. C'est un très bon tour d'horizon. On ne m'avait pas menti, tu es plutôt pédagogue dans tes propos. Je te remercie beaucoup. C'est quoi les prochaines échéances pour vous comme pour les autres acteurs professionnels de la facturation électronique sur la fin d'année ? C'est quoi les prochaines grosses échéances à gérer ?

  • Speaker #1

    Nous, comme tu dois savoir, on a le congrès national des experts comptables en septembre. Pour nous, qui est un très gros congrès, puisque c'est… C'est un peu la dernière ligne droite pour les cabines expertise comptables pour choisir leur partenaire officiel. Après, même s'ils ont d'autres outils qui vont cohabiter, ils sont tous en train de chercher un partenaire officiel à proposer à leurs clients. Pour nous, c'est très important, cette date. Et surtout, de montrer qu'on est compatible avec leurs attentes. Et surtout, fin de l'année, le passage de la mise en production La brique PDP qui est un peu back-end, on va dire, de notre côté, c'est quelque chose qui n'est pas trop visible. Mais voilà, tout le raccordement PDP avec les différents acteurs, la DGFIP, Paypal, etc. Tout ça, nous, on est en train de travailler dur là-dessus. Et c'est la dernière ligne droite.

  • Speaker #0

    OK. Bon, ça, c'est la partie que nous, utilisateurs finaux, on regarde moins.

  • Speaker #1

    C'est la partie en dessous de l'iceberg.

  • Speaker #0

    Vous avez les mains dans le cambouis, clairement, en tant qu'ingénieur. Et c'est vrai que nous... c'est plus la partie congrès des experts et puis choix des partenaires futurs qui nous importent. Je n'aime pas faire des stéréotypes ou des standards, mais c'est vrai que ce qui se dessine à l'horizon, et tu vas me dire si tu es d'accord avec moi, mais les experts comptables, je ne parle forcément que de ce que je connais, à savoir des cabinets à taille humaine, 10, 20, 30 personnes avec un ou deux sites et des dirigeants qui sont à la manœuvre sans avoir un... Oui. Un service tech qui gère tout derrière. Et puis des clientèles variées, comme on peut avoir dans les cabinets d'expertise comptable de province, comme le nôtre. On va se retrouver à avoir peut-être un ou deux acteurs principaux avec qui on a l'habitude de travailler. Mon expert en gestion, iPadZat ou autres. Et puis deux, trois autres supplémentaires qu'on va pouvoir proposer aux clients qui n'utilisent pas les solutions une et deux principales. Et puis, on va avoir un panel de 5-6 acteurs avec qui on va avoir l'habitude de travailler, avec qui ça va fonctionner. Et puis, on va en rester là. Par contre, ma question, c'est juste, pour les clients qui arriveraient, entre guillemets, de nulle part, des nouveaux clients ou d'autres qui ne seraient pas du tout d'accord avec les 5-6 solutions qu'on lui propose, comment on fait, quoi ? Est-ce que... Alors c'est une bonne question et ça me fait penser que du coup j'ai vu aussi l'émergence récemment de nouveaux services qui font de la centralisation de flux et de la retransmission. En fait par exemple ils vont standardiser ce que nous l'output d'iPayZ et l'output de par exemple PennyLane et ils vont transférer ça dans un flux unique dans le logiciel de production, je dis n'importe quoi, ACD. Et donc peut-être que ça passera par l'utilisation de ce type de service à terme. Mais sinon, après, je pense qu'une entreprise qui refuse des six services et qui décide d'utiliser le sien, c'est une entreprise qui sait ce qu'il fait. Et souvent, c'est le genre d'entreprise où ils font la compta de leur côté et nous, on récupère les écritures.

  • Speaker #1

    C'est exactement ce que je voulais dire. On se retrouve un peu dans un mécanisme de dossier, ce qu'on appelle nous en cabinet comptable, de dossier en révision. En fait, le client est autonome quasiment toute l'année, il fait ce qu'il a à faire sur son outil. Et à la fin de l'année, il nous donne juste la matière première quasi définitive, enfin quasi propre, pour que nous, on finalise tout ça. Et peu nous importe l'outil qu'il a utilisé lui en amont.

  • Speaker #0

    Oui, voilà. Je pense que c'est ce type d'utilisation qu'on verra. Les gens qui ne savent pas et qui ont envie de vous laisser faire, ils vont, je pense, accepter vos solutions.

  • Speaker #1

    Ok. Parfait. Oui, donc en effet, c'est vrai que le congrès, c'est en septembre. Septembre, j'ai un autre mémoire.

  • Speaker #0

    C'est le 17 septembre.

  • Speaker #1

    Donc, ça arrive en fait à très, très grands pas. On est mis à l'heure de l'enregistrement. Donc, j'imagine que vous êtes en préparation pour tout ça. On se verra là-bas, Sébastien. Avec plaisir. J'y vais comme chaque année. Donc, je viendrai à ta rencontre. Merci beaucoup pour cet échange. C'était super clair. Est-ce que tu as un mot de la fin pour nos auditeurs ? Ou est-ce que tu leur dis rendez-vous au congrès ?

  • Speaker #0

    Oui, rendez-vous au congrès. Moi, je vous dis bon courage, parce que je sais que c'est un peu la dernière ligne droite avant la perte fiscale de 2026. Donc, c'est maintenant que ça se passe pour vous. Donc, moi, mon conseil, c'est d'aller au congrès, pour ceux qui n'ont pas décidé d'y aller. Mais parce que c'est là que tout va se passer, à mon sens.

  • Speaker #1

    Super. Bon, merci pour tout. Bon courage pour la préparation. Merci pour les infos. Et puis, à la prochaine.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup. À la prochaine.

  • Speaker #1

    Salut. Hop, impeccable. On est bon ? Bon. Parfait.

  • Speaker #0

    C'est bien passé ?

  • Speaker #1

    Oui, 35 minutes. Très bien. Juste technique comme il faut. Sans trop rentrer dans la technique. Non, c'est un très bon premier échange. Quand je dis premier échange... pour nous parce qu'on va avoir deux trois autres personnes qui vont venir derrière peut-être un banquier peut-être je vais avoir également un autre expert comptable gaël mourad que tu connais peut-être qu'une expert comptable très axé numérique et qui a fait beaucoup de formation sur la facturation électronique auprès des autres cabinets et donc tu vois avec l'échange que je vais avoir avec gaël on va beaucoup plus axé sur comment s'organiser dans un cabinet expertise comptable pourra appréhender la réforme cette réforme quoi puis voilà

  • Speaker #0

    Ok, et si jamais tu cherches des interlocuteurs côté banque, tu vois, nous, on en a. Oui,

  • Speaker #1

    ce que je ferai honnêtement, c'est que je pense que je vais me rapprocher. Le seul truc, c'est que nous, on est en province. On est au Sable d'Olonne, on est au bout du bout, et après, c'est la mer. Donc, je vais me rapprocher quand même de mes acteurs locaux, crédit agricole et crédit mutuel, avec qui on a l'habitude de beaucoup bosser. et pour qu'ils me mettent en relation justement avec leurs responsables internes facturations électroniques, collectos et compagnie. Ok,

  • Speaker #0

    ça marche.

  • Speaker #1

    Mais c'est vrai qu'il faudra que je remonte un petit peu la chaîne de valeur parce que sur un sujet comme ça, je ne vais pas pouvoir avoir juste, je ne le dénigre pas, mais le conseiller bancaire du coin, si je le fais passer derrière le micro à parler de ça, il va être un peu paumé.

  • Speaker #0

    Ok, en tout cas, je plante une graine, mais nous, les banques populaires, ça travaille par région et je sais que Banque Populaire Grand Ouest, ça doit être celle qui est rattachée, peut-être celle à Aquitaine, mais ils sont fans du truc, donc ça peut être… Et puis, c'est des banques qui sont autonomes et on ne leur force rien, c'est elles qui choisissent de prendre un outil plutôt qu'un autre et du coup, c'est peut-être intéressant d'avoir le point de vue du banquier.

  • Speaker #1

    Tu dis que c'est des banques autonomes régionalement ?

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Et donc, tu peux avoir un banque, parce que toi, tu es Grand Ouest,

  • Speaker #0

    non ? Non, en fait, le groupe BPCE, ils ont 15 caisses d'épargne dans 15 régions, ils ont 15 banques populaires. Et en fait, chaque banque populaire, je dis, par exemple, BPGO, c'est Banque Populaire Grand Ouest. Ça va être, en fait, il va y avoir un patron de la BPGO, et le patron de la BPGO, il détient des parts du groupe BPCE. En fait, c'est une pyramide inversée. C'est-à-dire que le BPGO, c'est le plus haut de la pyramide. et chaque banque détient un peu le... Et donc, quand tu parles à une BPGO, elle est concurrente d'une Bred qui mange un peu sur son territoire. Donc, c'est vraiment, je veux dire, c'est local.

  • Speaker #1

    Ok, ouais ouais. Il faut éventuellement que tu m'envoies dans ce cas-là les coordonnées du gars de BPGO qui serait pas mal pour nous parler de ça avec sa casquette banquier, ouais.

  • Speaker #0

    Je peux trouver quelqu'un, et puis après tu prendras l'interrupteur que tu veux, bien sûr, mais c'est...

  • Speaker #1

    Ils sont pas calés les autres enregistrements, il y a juste Gaël, je te dis, qui est expert comptable, et là ça fera un... Il me faudra de toute façon un expert comptable, il me faut un banquier, et puis il me faudra peut-être un client, un client affûté prendre, qui a peut-être bien inventé, ça serait bien.

  • Speaker #0

    Ça va faire une bonne série, ça, je pense. C'est pas mal, ce concept.

  • Speaker #1

    Merci. C'est l'idée. On essaie de sortir un peu du cadre habituel, faire des trucs qui sortent du cadre habituel, pour un cabinet d'expertise comptable, en tout cas, quoi.

  • Speaker #0

    Bon, bah, top. N'hésite pas à passer nous voir au congrès.

  • Speaker #1

    Ouais, je le ferai avec grand plaisir, ouais. Ouais, ouais, c'est noté. Merci beaucoup pour le temps consacré, pour l'échange. Et puis, Émilie te préviendra pour la publication de tout ça en amont.

  • Speaker #0

    Oui, ça marche.

  • Speaker #1

    C'est l'expert comptable qui bosse avec moi, qui avait fait son mémoire sur le podcast en cabinet d'expertise comptable. C'est elle qui pilote avec moi ça. Moi, je suis derrière le micro et c'est elle qui fait tout le back office.

  • Speaker #0

    C'est avec qui je parlais, Émilie, je crois, au début.

  • Speaker #1

    C'est ça. Ça marche.

  • Speaker #0

    À bientôt.

  • Speaker #1

    Bonne fin d'après-midi. Salut !

  • Speaker #2

    Bravo, vous êtes arrivé au bout de cette capsule technique T'as vu avec ton comptable. J'espère que cet épisode vous aura plu, que vous aurez appris des choses et peut-être qu'il aura éveillé votre curiosité. N'hésitez pas à contacter l'expert qui m'accompagne aujourd'hui. Si vous avez des questions complémentaires ou d'autres sujets que vous aimeriez voir abordés dans le podcast, n'hésitez pas non plus à m'en faire part, par mail ou par message. Enfin, pour nous aider dans le développement de notre podcast T'as vu avec ton comptable, partagez cet épisode et mettez un commentaire ou 5 étoiles, ou même les deux. Allez, à très bientôt, portez-vous bien.

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