- Speaker #0
Bienvenue dans ta vue avec ton comptable. Alors vous le savez, la facturation électronique arrive à grands pas. Elle sera obligatoire et aucune entreprise n'y échappera. On parle quand même de la plus grande révolution comptable depuis le début de l'informatique. Le sujet est complexe. Alors pour vous aider à comprendre ce qui change, comment vous y préparer et en tirer le maximum de bénéfices, on lance une série spéciale. Banquiers, éditeurs de logiciels, experts comptables, entrepreneurs, plein d'invités qui vont vous partager leurs conseils concrets et leurs expériences pour... anticiper ce changement. Notre objectif bien sûr, que vous soyez prêts le jour J. Bienvenue dans cette série spéciale facturation électronique et surtout pensez à vous abonner pour ne rien rater. Hop hop hop, deux minutes pour vous dire que cette nouvelle saison est rendue possible grâce à notre partenaire ACD. ACD c'est quoi ? C'est tout simplement l'un des meilleurs logiciels métiers pour les cabinets d'expertise comptable. On a changé de logiciel au cabinet Bel Eden il y a maintenant deux ans et on a choisi ACD pour plein de raisons. Mais si je dois essayer de vous convaincre, je vais vous en citer deux. Déjà, il est possible d'installer le logiciel en local sur son propre serveur. Bien sûr, vous pouvez également l'avoir en mode SaaS avec un hébergeur, mais vous pouvez aussi l'installer sur votre serveur, en physique, chez vous. C'est le choix que nous avons fait, entre autres pour garder la main sur nos données. Ensuite, comme vous le savez, je défends souvent l'interprofessionnalité derrière ce micro. Eh bien ACD, ils sont comme nous. Ils ont ouvert leur infrastructure pour collaborer avec les meilleurs outils professionnels. Ils sont connectés avec de nombreux partenaires. comme Je Déclare, Mon Expérience Gestion, Jury Act ou encore Chain Trust. Dans une époque où l'outil de production reste un enjeu majeur pour les cabinets, ACD est le partenaire qu'il vous faut. Alors n'hésitez plus que vous soyez un créateur ex-Nilo ou un cabinet déjà implanté, contactez Dan Amar de notre part, c'est le directeur commercial de chez ACD, et vous serez accueilli comme il se doit. Allez, je ne vous embête pas plus, place à l'épisode, bonne écoute. Eh bien salut Olivier ! aujourd'hui deux Olivier derrière le micro. On accueille Olivier de Labrosse de chez ACD. Tu es arrivé chez ACD il n'y a pas longtemps, Olivier. Redis-nous tout. Je te propose pour commencer cet épisode hors série facturation électronique que tu nous dises d'où tu viens, ce que tu fais chez ACD aujourd'hui et pourquoi on est amené à discuter ensemble.
- Speaker #1
Bonjour Olivier et merci pour l'invitation. Effectivement, j'ai rejoint ACD il y a huit mois maintenant. Avec un profil plutôt sales marketing, j'ai travaillé dans des entreprises de taille un petit peu plus importante et j'ai rejoint l'équipe de direction d'ACD à une phase un petit peu charnière de sa vie puisqu'elle quitte en quelque sorte le monde de la PME pour arriver dans le statut des ETI. Et l'idée est d'aider l'équipe un petit peu à structurer l'entreprise pour faire face à ces nouveaux défis, notamment à une période où la facture électronique... et l'intelligence artificielle viennent bousculer un petit peu les codes et les habitudes de fonctionnement des cabinets d'expertise comptable.
- Speaker #0
C'est clair, tu le disais juste avant, c'est un moment charnière pour nous tous, que ce soit d'ailleurs les éditeurs de logiciels ou les cabinets d'expertise comptable. C'est toute la raison pour laquelle on a souhaité justement faire cet épisode de hors-série consacré à ce sujet qui va chambouler les cabinets. Alors on a eu des acteurs de la tech, on a eu des banques pour parler de ce sujet. aujourd'hui on parle de ce sujet avec toi, avec ACD. L'idée, comme d'habitude, c'est d'aller, encore une fois, faire de la pédagogie sur cette notion technique. Alors, la facturation électronique n'est pas une notion technique, à proprement parler, mais on va le voir ensemble, il y a quand même pas mal d'aspects qui peuvent paraître un peu compliqués ou flous pour certains. L'objectif, il est de clarifier tout ça, encore une fois, pour ceux qui ne sont pas spécialistes du sujet. D'ailleurs, même si vous êtes partenaire de TaVue avec ton comptable, de notre podcast, depuis quelques temps maintenant, On ne déroge pas aux règles. L'objectif, il n'est pas de faire de l'auto-promo ou du self-promo, mais plutôt de donner de l'information pédagogique à nos auditeurs. Je pense que tu es OK avec ça.
- Speaker #1
Complètement. Et c'est un sujet qui s'y prête parfaitement, parce que cette réforme de la facturation électronique, elle se présente exactement de la même manière pour tous les acteurs de la profession. Nous sommes un des acteurs. On a une solution, évidemment, à mettre à disposition de nos clients et des experts comptables. mais tout Toutes les solutions de tous les éditeurs du marché fonctionnent selon le même principe. Donc, on va parler un petit peu de cet aspect technique-là.
- Speaker #0
OK. Bon, c'est parti. On va essayer de partir du plus large pour aller dans le plus spécifique. Déjà, question de base en introduction. Qu'est-ce que c'est que cette réforme de la facturation électronique ? Et comment tu peux nous expliquer ça en deux, trois phrases pour quelqu'un qui n'y connaît rien ?
- Speaker #1
Oui, d'autant plus que l'administration a... cherchait à nous perdre un petit peu en changeant tous les noms. Donc si on devait résumer, la facture électronique, c'est la dématérialisation complète du processus de facturation du fournisseur au client et inversement, évidemment. En quelque sorte, elle va remplacer la facture papier. par un document qui est numérique et qui sera donc sécurisé et normé. Et c'est cette norme dont on va parler un petit peu aujourd'hui. Alors évidemment, elle devient absolument incontournable parce que la réglementation européenne et française, d'ailleurs, impose progressivement l'adoption de cette facture électronique à toutes les entreprises. L'objectif, c'est évidemment de simplifier les échanges, de renforcer la lutte contre la fraude à la TVA. Ça, je pense que c'est même la principale raison de la mise en place de cette facture électronique. Et évidemment, ça va améliorer la traçabilité des transactions et ça va permettre aussi pour tous les acteurs de la profession d'automatiser un certain nombre de process.
- Speaker #0
Alors, automatiser les process, digitaliser. En effet, avant de revenir sur les acronymes et les termes techniques qu'on va renommer dans un deuxième temps, est-ce qu'on peut déjà bien différencier ? Parce que certains clients vont me dire non mais t'inquiète, moi je suis déjà dans le digital, toutes mes factures sont envoyées par mail. Ce n'est pas ça la facturation électronique. Est-ce que tu peux nous redire un petit peu la différence entre la digitalisation et vraiment le flux sécurisé de factures que va nous imposer la FE ?
- Speaker #1
Oui, alors on va essayer de ne pas trop rentrer dans la technique, mais on est un peu obligé d'y rentrer quand même. Il y a plusieurs formats techniques de factures électroniques, mais la facture électronique, en quelque sorte, c'est un PDF qui encapsule un fichier XML, donc dans lequel il y a des informations digitales qu'un logiciel peut lire. Donc, si tu veux, dans le passé, le traitement des factures reposait essentiellement sur de l'OCR, de la reconnaissance de caractère. Aujourd'hui, le logiciel va lire un petit fichier XML dans lequel les informations clés de la facture seront des informations digitales, donc lues directement par une solution compatible. Donc, je pense qu'on va revenir un petit peu sur les acronymes.
- Speaker #0
Oui, tout à fait. Je me permets de repréciser ça, parce que pour toutes les personnes qui... qui veulent comprendre et maîtriser le sujet, c'est vraiment un point archi-clé. Une facture scannée n'est pas une facture électronique. Une facture électronique, c'est un fichier PDF dans lequel, en effet, derrière, il y a des petites informations normées qui vont permettre d'être directement intégrées dans les logiciels des entreprises. Et ça, ça change tout, on va le voir après. Alors justement, les acronymes. Alors, j'ai même oublié l'ancien acronyme. Avant la plateforme agréée, on était en PDP. Les PDP sont devenus des... plateformes agréées, les SC, les solutions compatibles, je te laisserai le redire avec tes mots, mais pour moi, la SC, c'est l'interface au quotidien de travail du chef d'entreprise, et puis on a le fameux PPF, le portail public de facturation. Alors, est-ce que tout ça existe encore ? Oui. Est-ce que tu veux revenir un petit peu sur ces termes ? Dis-nous tout.
- Speaker #1
Oui, bien sûr, on va revenir sur ces termes, mais juste une petite précision par rapport à la question précédente. Oui, une facture par email n'est pas une facture électronique, mais il faut bien comprendre que le calendrier de la réforme de la facture électronique va s'imposer à toutes les entreprises avec un étalement dans le temps. Donc les entreprises ETI et grandes entreprises vont être concernées au 1er septembre 2026 en émission et en réception, mais les plus petites entreprises ne seront concernées en émission qu'au 1er septembre 2027. En revanche, il faudra bien au 1er septembre 2026 qu'elles puissent recevoir des factures électroniques, notamment des ETI et des grands groupes, pour ne citer que, sans citer de marque, les opérateurs de télécommunications, les sociétés qui vendent de l'essence avec des cartes carburant, etc. qui, elles, seront bien entendu passées à la facture électronique au 1er septembre 2026.
- Speaker #0
Très clair, il y a en effet une notion de calendrier qu'il faut bien avoir en tête et avoir en rétro-planning. Après, je vais me permettre un petit parallèle avec le sport. tu sais quand on fait du trail et je sais que tu en as fait également il y a toujours cette notion de barrière horaire alors la barrière horaire pourrait être assimilée un petit peu à l'échéance et à la deadline et en fait si tu veux non pas forcément gagner la course mais au moins être dans les temps c'est pas forcément une très bonne idée de te caler juste sur la deadline donc pareil pour cette facturation électronique on en a fait une échéance à septembre Mais il ne faut pas attendre la deadline et il faut se mettre sur le sujet rapidement et commencer à on-border, que ce soit les collaborateurs, les clients, etc. avant cette barrière horaire. Voilà, la franquise est fermée.
- Speaker #1
Absolument. Et gardons en tête d'ailleurs que certaines entreprises, notamment celles qui ne sont pas assujetties à la TVA, alors je pense à certains BNC médicaux, le LMNP, des associations, les particuliers, ne seront pas concernées par la facture électronique. Donc la facture entre guillemets scannée OCR va continuer à vivre à côté de la facture électronique. Il faut bien avoir ça en tête.
- Speaker #0
Après, c'est un point qu'on verra certainement à la deuxième partie de notre échange, mais toutes les possibilités technologiques qui vont être induites et rendues possibles justement par l'arrivée de cette facturation électronique, les nouveaux outils, etc. vont, à mon sens, rendre... intéressant, même pour des personnes qui ne seraient pas directement concernées par la facturation électronique, il serait intéressant de basculer sur ces nouveaux outils qui vont permettre vraiment de centraliser, de fluidifier les échanges, de mettre des paiements, etc. On va y revenir, mais entre guillemets, on résume ça à chaque fois en disant que la facturation électronique, c'est une contrainte, mais il faut en faire une opportunité. Et j'ai l'impression, en effet, que même pour des petits dossiers comme on vient de citer, BNC, LMNP, etc., quand bien même ils ne seraient pas obligés d'y aller, il y a quand même tout intérêt à y aller.
- Speaker #1
Tout à fait, ils sont obligés d'y aller parce qu'ils vont tous recevoir de toute façon des factures émanant de ne serait-ce que leur fournisseur de téléphone portable.
- Speaker #0
C'est ça.
- Speaker #1
Donc si on revient un petit peu rapidement sur les fameux acronymes, tu l'as dit, l'anciennement PDP est devenu la PA, la plateforme agréée. La plateforme agréée, c'est une plateforme, comme son nom l'indique, qui est reconnue par l'administration fiscale, qui va permettre de transmettre, de véhiculer, de transmettre et recevoir ces fameuses factures électroniques. entre les différents acteurs et la DGFIP, alors que la SC, la solution compatible, qu'on appelait dans l'ancienne dénomination l'opérateur de dématérialisation, c'est un peu dommage d'avoir changé parce que solution compatible, ça n'évoque pas grand-chose, alors qu'opérateur de dématérialisation, c'était assez clair. Donc, c'est vraiment l'outil, l'OD, la SC, la solution compatible, c'est vraiment l'outil utilisé par l'entreprise au quotidien qui va permettre de générer les factures. au format de la facture X, donc dématérialisé comme son nom précédent l'indiquait. Et cet outil-là, qui va gérer bien sûr les factures de vente et d'achat au quotidien, va interroger le fameux PPF, le portail public de facturation, qui est ni plus ni moins que l'annuaire dans lequel toutes les entreprises de France doivent s'inscrire pour donner une adresse, une PA de réception. Et c'est toutes ces PA interopérables. qui vont interroger le PPF pour savoir dans quel PA de réception elle doit envoyer la facture d'un fournisseur à son client.
- Speaker #0
Ok, donc très clair. En effet, on en parlait un petit peu en off juste avant l'enregistrement. On a bien de la PA d'émission et de la PA de réception. Pour une entreprise, ça peut être la même potentiellement, mais on peut avoir en effet deux PAs scindés, une pour recevoir et une pour émettre.
- Speaker #1
Absolument. Les PAs d'émission, en réalité, ça va être très transparent parce qu'elles sont de manière native intégrées aux outils de facturation, quels que soient les outils du marché. Alors que la PA de réception, c'est véritablement, si on fait une petite analogie avec le courrier qu'on envoie tous les jours, on prend une enveloppe, on inscrit l'adresse de son destinataire et on peut poster cette enveloppe dans n'importe quelle boîte aux lettres de France, les boîtes jaunes. On sait qu'elles vont être ramassées. et le facteur, on va dire que c'est le PPF ou la DGFIP, va véhiculer cette enveloppe jusque dans la boîte aux lettres du destinataire. Donc, c'est la fameuse adresse. Et la PA de réception, c'est exactement ça. Donc, on va interroger l'annuaire pour savoir dans quelle boîte aux lettres, dans quel PA je dois déposer cette facture dans laquelle mon client destinataire s'est inscrit.
- Speaker #0
En effet, juste pour faire un petit rétropédalage et puis un petit aparté, à l'origine, le portail public de facturation devait proposer une petite solution de facturation simple et accessible pour les TPE. C'était d'ailleurs un des arguments avancés par le gouvernement pour aider les TPE qui craignaient d'avoir un coût supplémentaire, etc. Bon, force est de constater de toute façon que le gouvernement a abandonné... cette idée de fournir un outil pour les TPE et se cantonne donc à la mise en place de l'annuaire qui permettra donc de savoir exactement où les entreprises ont inscrit leur PA de réception. On est bien d'accord ?
- Speaker #1
Exactement, donc c'est bien de le rappeler, peu importe la raison, est-ce que c'était trop complexe, est-ce que c'était la DGFIP a abandonné l'idée de mettre à disposition des entreprises une PA simple et gratuite. donc c'est le rôle de chacune des entreprises françaises et souvent à travers son expert comptable, de scanner un petit peu l'offre du marché en termes de PA et de s'inscrire dans la bonne PA qui répond à ses propres besoins. Aujourd'hui, il y a à peu près 110, 107, je crois, PA qui ont demandé l'agrément à la DGFIP, qui sont donc en cours de validation. Elles ont des caractéristiques. qui sont différentes les unes des autres. Donc, il est important de choisir la bonne PA qui permettra de répondre aux besoins de chacun des clients.
- Speaker #0
Deux choses. En effet, je réfléchis à voix haute, mais on a toujours les fameux récalcitrants qui continuent de faire leurs factures sur Word et Excel. Bien évidemment, déjà, ce n'est plus aux normes avant même l'arrivée de cette facturation électronique. Mais demain, il faudra s'assurer bien évidemment que la solution de facturation qu'on utilise soit bien connectée à une PA pour permettre l'envoi des factures électroniques. Le risque, en fait, c'est d'avoir une solution. Alors, Word et Excel, bien évidemment, ne sont pas des solutions. Mais le risque, c'est d'avoir une solution de facturation qui ne serait pas intégrée, connectée avec une PA d'émission. Et en fait, les factures ne partiraient pas.
- Speaker #1
Oui, alors ce risque, il est quasiment nul. Tous les éditeurs de logiciels de facturation aujourd'hui ont évidemment intégré ce sujet de la réforme de la facture électronique depuis des mois, ont travaillé sur l'intégration de manière native dans leurs outils de facturation. une PA qui est la leur ou une autre avec laquelle ils sont contractualisés. Évidemment, le risque qui pourrait rester, c'est une entreprise qui aujourd'hui utilise un logiciel de facturation maison qu'il a fait développer par un éditeur de taille modeste, voire un freelance, et qui lui ne se serait pas posé la question de la réforme de la facture électronique et de l'impact, et qui n'aurait pas... connecter son outil de facturation à une PA et qui n'aurait même, je dirais, pas modifié son outil pour que l'outil génère une facture électronique au format de la facture électronique. Ça, c'est effectivement un risque contre lequel chaque client doit un petit peu se renseigner, se prémunir.
- Speaker #0
Ok, donc petit conseil à nos clients et à nos auditeurs. Donc faites un audit interne de votre outil de facturation pour voir justement si vous allez réussir à... à embarquer cette réforme compte tenu de l'outil de facturation que vous utilisez aujourd'hui.
- Speaker #1
Voilà, et comme tu l'as, rappelons-le, comme tu l'as souligné, on estime à peu près un quart des entreprises françaises qui utilisent Word et Excel pour facturer. C'est véritablement là qu'est l'enjeu de la profession, c'est d'équiper...
- Speaker #0
Ça c'est du délire, c'est du délire parce que moi je vois le taf qu'il y a à faire derrière en termes d'onboarding et de formation.
- Speaker #1
Et on est en train de parler d'un million d'entreprises, de taille relativement modeste bien sûr, mais un million d'entreprises. qu'il va falloir d'ici un an équiper d'un outil de facturation qui permet de générer des factures au format facture X.
- Speaker #0
D'un autre côté, si on se penche deux secondes sur ce chiffre, tu vois là l'intérêt quand même du gouvernement d'aller sur cette réforme. Parce que si c'est pas exact et je ne les remets pas en cause, ça fait quand même forcément volontairement ou involontairement d'ailleurs de la TVA et de la facture qui passent à l'as, on ne va pas rentrer dans le détail, mais c'est mécanique. Et il y a une intention frauduleuse ou pas d'ailleurs ?
- Speaker #1
Exactement, et c'est pour ça que je disais tout à l'heure que probablement que l'une des premières raisons, si ce n'est la première, c'est de mettre un petit peu de fluidité dans tout le processus de déclaration et de paiement de la TVA. D'ailleurs, n'oublions pas que la PA garantit la conformité technique de la facture, évidemment, mais aussi la traçabilité légale de toutes ces factures. On va pouvoir, à travers les PA, gérer le statut de ces factures. Elle est émise, elle est reçue, elle est acceptée, elle est refusée, elle est rejetée, elle est payée. Donc tout ça, ce sont des statuts liés, attachés à chacune des factures, que les PA vont s'échanger et que les outils, les fameuses SC, solutions compatibles, que les outils de facturation, de gestion des factures, vont permettre de suivre.
- Speaker #0
Ils seront capables de lire et puis d'afficher à l'écran de manière intelligible sur l'interface utilisateur.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
Alors justement, là tu parlais, on était en plein dedans sur les échanges entre PA avec des statuts. et puis des statues. Est-ce qu'il y a quelque chose d'important, un point de vigilance concernant l'interopérabilité entre les plateformes ?
- Speaker #1
Alors, ce qu'il faut bien comprendre, c'est que les PAs sont interopérables puisqu'elles doivent pouvoir s'envoyer des factures et des statuts liés à ces factures. Ça fait partie du cahier des charges de la DGFIP. Donc, toutes les PAs, les fameuses 107 ou 110 PAs ont été développées en répondant à ce cahier des charges. Mais la grande confusion, c'est de croire que la solution compatible va pouvoir récupérer toutes les informations de toutes les PAs. Ça, c'est faux. La solution compatible, elle va être de manière en émission, de manière native, va poster ses factures à travers une PA et va recevoir dans sa propre PA les factures qui lui sont destinées. Mais c'est tout. Elle ne va pas pouvoir aller interroger les autres PAs. récupérer des informations, c'est véritablement les PAs entre elles qui sont interopérables et pas les solutions compatibles.
- Speaker #0
On est d'accord. Ok, question courte, on va essayer d'être rapide, synthétique. Quels sont les principaux prérequis pour être opérationnel dans le cadre de cette réforme ? Il faut être vigilant sur quoi ?
- Speaker #1
Alors, j'en vois au moins trois. Il faut évidemment disposer de certains modules qui sont essentiels. Par exemple, il faut bien sûr disposer d'un logiciel conforme qui permet de générer des factures au format réglementaire et qui soit connecté à une PA. On en discutait juste avant. Donc le premier prérequis, c'est une solution compatible qui est connectée à une PA et qui a bien été, entre guillemets, modifiée ces derniers mois pour être capable de générer. une facture au format facture X. Ça, c'est le premier prérequis. J'en vois un deuxième du point de vue de la sécurité. Il faut évidemment sécuriser les flux et archiver les données. Donc, il y a un petit sujet quand même à anticiper de ce point de vue-là. Et évidemment, il va falloir former les équipes et auditer ces fameux outils dont on parlait, les outils de vos clients. Est-ce qu'ils sont bien connectés à une PA ? Je parle en émission. est-ce qu'ils génèrent bien des factures au format de la facture X et est-ce qu'ils sont sécurisés et qu'ils permettent d'archiver les données. C'est les trois prérequis que je vois pour être prêt pour cette réforme de la facture électronique.
- Speaker #0
C'est vrai que ce travail d'audit préalable que nous avons à faire, on en a parlé avec Gaël, Gaël Mourad qui est passé derrière le micro également avec sa casquette d'expert comptable digital et assez calé en facturation électronique. C'est vrai que les cabinets d'expertise comptable ont sur cette fin d'année, début d'année prochaine, un vrai travail d'audit à faire auprès de leurs clients pour savoir qui utilise quoi, pour justement être en mesure de déployer un plan de digitalisation massive en vue de l'adoption de cet FE par les clients. Par contre, c'est vrai que ça génère un travail, non seulement d'audit déjà au préalable, et puis dans un deuxième temps, un travail d'onboarding et de formation qui va être énorme. Et d'ailleurs, il n'est pas exclu que nous, au sein du cabinet Bel Eden, on recrute des gens quelqu'un qui soit justement chargé de digitalisation et de transformation pour nos clients en vue du passage à la FE. Parce que ça, en plus pour les collaborateurs, ils ne seront pas en mesure de l'absorber, la charge de travail étant déjà logiquement assez conséquente.
- Speaker #1
Je dirais que c'est le sens de l'histoire, tu as raison. Quant aux collaborateurs absorber cette charge, alors il va y avoir un temps d'adaptation évidemment, mais in fine, cette réforme de la facture électronique... elle va quand même fluidifier et à terme, elle est censée simplifier. Et donc, une partie de la charge de travail va être automatisée. Et donc, on va quand même gagner en efficacité, je pense, dans les cabinets. Mais c'est vrai qu'on va gagner en efficacité et orienter l'activité des collaborateurs dans les cabinets de manière un peu plus fléchée vers le digital.
- Speaker #0
Justement, tu parlais d'automatiser. C'est justement le serpent de mer qui tourne autour de tous ces outils d'IA. d'automatisation, comment ACD prévoit de nous aider, nous, cabinet d'expertise comptable ou comptable, quels sont les assistants virtuels ou les mesures d'automatisation qui vont justement nous faciliter la vie prochainement ? Enfin, espérons-le.
- Speaker #1
Oui, absolument. C'est dans la version qui est en train d'être déployée, la mise à jour annuelle qui est en train d'être déployée actuellement par ACD. L'un des enjeux, c'est évidemment pas le seul, on en a parlé de plusieurs enjeux, mais l'un des enjeux de la réforme de la facture électronique, c'est de fluidifier et simplifier le traitement des écritures comptables. Ça permet en fait de générer directement les écritures, de récupérer les écritures et de les faire traiter par cet assistant virtuel. ça rend évidemment le le traitement de l'écriture super fiable, parce que par rapport au système anciennement basé sur la reconnaissance de caractère, il y avait tout un travail manuel qui va être éliminé totalement avec la facture électronique. Donc, ça va permettre en quelque sorte de réduire considérablement toutes les tâches répétitives, si tu veux.
- Speaker #0
Oui, plus réduire le risque d'erreur, puisque moins d'intervention humaine, bien évidemment.
- Speaker #1
Avec moins d'erreurs à la clé, évidemment.
- Speaker #0
Par contre, alors là, je me fais un peu l'avocat des anciens chefs d'entreprise qui disaient que c'était mieux avant. On parlait du suivi, de la contestation, de la gestion des factures. C'est vrai qu'à l'époque, ce n'était pas compliqué. Tu faisais un devis sur un bout de papier ou une facture sur un bout de papier. Tu la donnais à ton client. Si le client n'était pas content et que tu disais, attends, tu peux me faire 20 %, on déchirait la première facture, on en faisait une, on faisait une rature et puis terminé. C'était quand même vachement plus simple, non ?
- Speaker #1
Alors, il y aura, comme je le disais, il y aura une petite période d'adaptation. Moi, je pense qu'après six mois d'utilisation, on se demandera comment on faisait pour vivre sans auparavant. parce qu'on va développer des automatismes qui sont certes un petit peu différents, mais tout va être accessible au même endroit, dans le même outil, même avec un accès web sur les téléphones portables. Donc en réalité, on sera en permanence connecté et on pourra suivre ces factures. Alors on va peut-être parler aussi du bout de la chaîne qui est le paiement. On a même chez ACD mis en place un partenariat assez récemment avec Conto qui permet quand on a un compte pro de récupérer, enfin de payer. les factures directement en ligne dans l'application ACD, avec le module e-facture, et de récupérer les écritures bancaires, tous les paiements. Et là, l'assistant virtuel, encore une fois, va permettre de lettrer automatiquement la facture à partir du paiement. Donc, on va véritablement gagner de l'efficacité. Il y a quelques habitudes à prendre, il va falloir s'approprier cet outil-là, mais c'est véritablement une opportunité, comme tu le disais en début d'entretien. quand on aura un petit peu compris comment ça marchait et développé ces nouvelles habitudes.
- Speaker #0
Arrêtons-nous deux secondes justement sur cette notion de règlement qui découle un petit peu de tout ce dont on a parlé juste avant. En effet, on a donc une solution compatible qui va être connectée à une PA de réception. On va récupérer les différentes factures qui ont été envoyées à l'entreprise. Le chef d'entreprise va se connecter à sa SC. Justement, on ne se connecte pas à une plateforme agréée, il faut le rappeler. On se connecte via l'interface, via notre outil de gestion au quotidien. On va donc accepter, refuser potentiellement les factures d'achat. Et on va également, suivant les possibilités qui seront offertes par l'ASC, on va potentiellement pouvoir aller directement payer ces factures. Et c'est là un petit peu la révolution, parce qu'avant, soit on envoyait des chèques, soit on faisait un prélèvement, soit on faisait un virement. là on va pouvoir directement gérer ça via l'interface. Et là, vous, justement, vous avez mis en place un partenariat avec Conto qui permet justement d'implémenter cette partie règlement. Alors, on a plein d'autres acteurs, enfin, quelques autres acteurs qui se sont également lancés sur ces fonctionnalités. Elle est, à mon sens, là, la vraie révolution 2027. Enfin, voilà, il faut bien le rappeler, ça, parce que ça découle, en fait, de la facturation électronique et de la réforme qui nous est imposée, mais en termes d'opportunités, Ça, c'en est une.
- Speaker #1
Oui, tout à fait. Et tu as bien fait de le rappeler. Cette fonctionnalité, elle n'est pas nouvelle, puisqu'en réalité, elle n'est pas en rapport avec cette réforme. On parle beaucoup de compte pro aujourd'hui, mais les modes de règlement historiques perdurent. Le prélèvement, le virement dont tu parlais. Donc, c'est une facilité de plus qui est offerte, directement intégrée dans les outils, et qui permet, en un clic finalement, de régler une facture. Ce partenariat avec Conto, en fait, il a pour objectif de permettre à vos clients qui ont déjà un compte Conto de l'appairer avec leur solution compatible. Et ceux qui n'en ont pas, ils vont pouvoir en trois clics le créer, le créer ce compte pro. Donc l'idée, c'est encore une fois, de manière très très simple, en quelques clics, de son téléphone portable ou de son ordinateur. Et suivre le statut des factures, comme tu disais tout à l'heure, avant je la déchirais et je la refaisais, ça va être exactement la même chose mais de manière électronique, avec un clic. Et quand il s'agira de payer à travers l'application, oui ça c'est une petite révolution qui va permettre de la même solution compatible de gérer tout le statut des factures, y compris le paiement. Et derrière, l'intégration des écritures bancaires permettra... le lettrage automatique avec les factures. Et ça, c'est effectivement une vraie évolution, une révolution, cette remontée automatique du statut de paiement dans la PA. Et évidemment, il ne faut pas l'oublier, à la DGFIP, à travers le PPF. Tous les échanges d'informations entre PA, en parallèle, informeront la DGFIP de tout ce qui se passe, notamment au niveau de la déclaration collecte paiement de la TVA.
- Speaker #0
Oui, parce qu'il faut bien le rappeler et le comprendre, en effet. Au niveau de la TVA notamment, l'exigibilité des fois est induite par le paiement. Et c'est vrai que cette réforme aura pour conséquence que les impôts vont réceptionner justement l'info relative au paiement d'une facture. Et donc ils vont dire quand j'ai l'info que la facture a été payée, en effet moi je dois récupérer la TVA. Et donc c'est vrai que là-dessus, ça a un lien avec ce qu'on disait à l'origine, réduction des erreurs, des fraudes, etc. au niveau de la TVA.
- Speaker #1
Exactement. On peut rêver un petit peu, ce n'est absolument pas prévu pour le moment, mais on peut très facilement imaginer qu'à terme, ça fera un petit peu comme le paiement de l'impôt sur le revenu et la déclaration pré-remplie. On pourra très bien imaginer à terme que la déclaration de TVA sera pré-remplie. Alors, on ferme la parenthèse tout de suite parce que ce n'est pas prévu à très court terme, mais on peut imaginer que ça va arriver à terme. En tout cas, ce qui est sûr, c'est qu'aujourd'hui, la gestion des flux va totalement s'inverser.
- Speaker #0
C'est-à-dire que les experts comptables n'auront plus à aller chercher ces flux. Ces flux vont arriver à eux directement et automatiquement dans le système d'information de production comptable. Et ça, c'est une vraie petite révolution.
- Speaker #1
Espérons-le, parce qu'en effet, cette gestion des flux et cette réception de toutes les pièces, c'est vraiment l'enjeu majeur et la problématique majeure dans les cabinets d'expertise comptable. Ce n'est pas pour rien d'ailleurs qu'il y a eu des postes de data manager ou data collector qui ont été créés, parce que récupérer toutes les pièces Alors, historiquement, sourcés de plein de sources différentes, d'ailleurs, par mail, par Dropbox, par papier, par machin, c'était une vraie galère. Et donc, espérons là-dessus, et je le pense, que ça soit beaucoup plus uniformisé et donc fluidifié.
- Speaker #0
Et c'est exactement ça l'objectif. Alors, encore une fois, n'oublions pas que certaines factures ne passeront pas par le statut de la facture électronique. On ne va pas revenir sur les cas qu'on a énumérés. donc il y aura toujours, mais dans une proportion bien inférieure, quelques factures qu'il faudra aller collecter avec d'autres canaux. Mais le gros du flux va arriver à l'expert comptable. Il n'y aura pas besoin d'aller le chercher. Donc ça, c'est très intéressant parce que quelque part, ça va permettre quasiment une mise à jour en temps réel des comptabilités et une information qui va être disponible.
- Speaker #1
Oui, parce que justement, à chaque fois, on nous dit en effet, vous parlez du passé, vous les expertez. comptable, vous faites des bilans et des bilans imagés sur la base des comptes d'il y a 3-4 mois. Enfin, on va pouvoir être peut-être un peu plus contemporain, parce que souvent, c'est un peu derrière ça qu'on se cachait, n'ayons pas peur des mots. On va dire, oui, tu veux une situation de trésorerie à horizon de 3 mois, mais ta compta, elle n'est pas à jour, donc je ne suis pas en mesure de te le faire. L'arrivée de la facturation électronique devrait permettre également de rendre ça plus faisable, car avec une compta plus contemporaine.
- Speaker #0
Alors ça, Ah ! Et alors là, ça m'ouvre grand la porte à l'intelligence artificielle, qui est aussi la deuxième révolution un petit peu de la profession dont on parlait en début de cet entretien, et qui est de plus en plus intégrée dans nos outils, et qui va permettre, alors associée à d'autres applications de pilotage, et qui vont permettre d'accompagner, entre parenthèses, le rôle de l'expert comptable qui est véritablement en train d'évoluer de la tenue de compte vers un petit peu... si je peux m'exprimer ainsi, du conseil. Tu disais, voilà, on regardait en arrière, on va regarder en avant, c'est tout à fait ça. Et l'intelligence artificielle va permettre, encore une fois associée à quelques outils de pilotage, d'anticiper, de prédire les situations de trésorerie, des éventuelles anomalies ou points de vigilance dans la tenue des comptes et la révision des comptes. Donc ça, c'est une véritable, encore une fois, petite révolution. et qui va nécessiter pour les experts comptables de s'approprier aussi l'outil de l'intelligence artificielle qui va être mis à leur disposition dans les outils de production comptable.
- Speaker #1
Avant de passer sur la dernière partie pour clôturer, qui sera consacrée à la formation et l'onboarding des clients, arrêtons-nous en effet deux secondes sur cette histoire d'intelligence artificielle. C'est vrai que j'essaye dans la mesure du possible de libérer un peu de temps pour mettre les mains dans le cambouis, comprendre, apprendre, progresser et tout ça. Et il y a deux, trois choses que j'ai faites au niveau de l'intelligence artificielle. Il y a bien évidemment, sur l'aspect rédactionnel en effet, tu vas chercher avec l'intelligence artificielle des infos, des données conseils très rapidement que tu aurais mis beaucoup plus de temps et de difficultés à collecter en allant chercher les associations de gestion agréée, la documentation officielle, les statistiques secteurs, exactement. Tout ça, l'IA t'aide beaucoup. t'as aussi tous les outils d'automatisation, j'ai mis en place avec Zapier, je ne sais pas si tu connais Zapier, c'est un petit outil en ligne d'automatisation, je lui ai dit vas-y connecte-toi à ma boîte mail, identifie tous les mails pour lesquels il y a une vraie question dedans, d'ailleurs c'est là où tu vois que l'intelligence artificielle est super calée, parce qu'il arrive en fait à scinder, à détecter en fait les questions qui sont juste des formules de politesse, de vraies questions posées par les clients qui attendent une vraie réponse. tu vois et donc je lui dis vas-y identifie dans ma boîte mail les vraies questions et derrière va te connecter à telle intelligence artificielle pour aller faire une proposition de réponse à mes clients et tu me mets ta proposition de réponse dans le brouillon sous Outlook et puis je vais consulter et puis je validerai ou pas je modifierai et puis je ferai partir tu vois et il y a un petit aspect technique là-dedans alors c'est pas très compliqué techniquement, informatiquement parlant. Il faut mettre un petit peu les mains dans le cambouis, mais rien d'inaccessible. Mais le futur, il est là.
- Speaker #0
Merci, tu viens d'illustrer parfaitement ce que j'appelais petite phase d'appropriation, où il va falloir forcément, ce sont des nouveaux outils, des nouvelles habitudes à prendre, mais comme tu l'as très bien expliqué, c'est assez intuitif, et finalement l'intelligence artificielle devient un véritable, non pas remplaçant du travail de l'humain, mais une parfaite complémentarité si c'est bien utilisé. Et cette petite période d'adaptation, comme je le disais tout à l'heure, elle va durer six mois. Et dans six mois, on se demandera comment on faisait avant.
- Speaker #1
Mais c'est vrai qu'en fait, les possibilités, là, on s'est garé un peu du sujet, puis on reviendra derrière, mais les possibilités sont vraiment inouïes, tu vois. Moi, sur Zapier, pareil, je lui avais dit, tiens, va chercher dans mon historique, dans mes calendriers. Alors, pardon, ce n'est pas dans mes calendriers, si, la base de données des anniversaires de mes clients ou de mes collaborateurs. Et puis derrière, va chercher l'historique de nos conversations, essaye de trouver deux, trois points clés fun. Et puis, balance-moi le jour J dans mon WhatsApp une proposition de message personnalisé pour l'anniversaire. Et tu vois, en termes de satisfaction client, de satisfaction collaborateur, les possibilités de création sont inouïes.
- Speaker #0
Exactement. Et si on transpose ça, pour revenir un peu au sujet, à la tenue des comptes, on va avoir une valeur ajoutée complètement différente et déplacée vers une analyse qui est évidemment aidée par l'intelligence artificielle et qui va permettre de mettre... en avant des points saillants, des points de vigilance à côté desquels on aurait pu passer auparavant.
- Speaker #1
Ok. Alors justement, comment pour les clients, les collaborateurs, les gens qui sont peut-être un petit peu moins técos que nous et qui sont friands de ça, parce que je pense que tu l'es aussi quand même, comment on fait pour les onboarder, ne pas les perdre dans la bataille et que ceci soit le moins douloureux possible ?
- Speaker #0
Alors évidemment, nous, éditeurs, nous accompagnons les experts comptables et les experts comptables. par ricochet vont accompagner leurs clients. Nous, pour aider un petit peu tout cet écosystème, évidemment, on met en place des formations, on a des supports qui sont dédiés, on a de la documentation intérative. Le Conseil de l'Ordre, d'ailleurs, a édité une petite plaquette aussi pour s'y retrouver, un livre blanc, en quelque sorte. Les éditeurs le font également, nous le faisons. L'objectif, c'est de rendre cette transition la plus fluide possible pour tous nos clients. D'ailleurs, j'en profite pour... Rappelez qu'une page dédiée est également disponible en ligne sur notre site à nous. Donc voilà, il y a des webinaires aussi qui sont organisés. Et puis, il y a évidemment la relation au quotidien. Il y a des commerciaux avec lesquels les cabinets d'experts comptables conversent, peut-être pas tous les jours, mais en tout cas, ils sont appelables et à leur disposition. Donc, il ne faut surtout pas hésiter à nous contacter dans cette période. Mais encore une fois, là, toutes les semaines, on organise des webinaires. L'objectif, c'est vraiment de laisser à tout. les cabinets d'expertise comptable, tous nos clients, la possibilité de s'inscrire à un webinaire ou à un autre, ou à plusieurs s'ils veulent revenir sur un point. Ces webinaires sont aussi enregistrés sous forme de tutoriels. Donc il y a véritablement plusieurs supports et plusieurs moyens et plusieurs occasions, opportunités, de parfaire sa formation sur, non seulement, comprendre la facture électronique, mais effectivement, ce dont on va parler là, c'est comment on onboard. C'est le fameux terme qui est utilisé pour... inscrire vos clients entreprises à une PA ou une autre. Et je rappelle, on parle de PA de réception.
- Speaker #1
Ça marche. Merci beaucoup, Olivier, pour toutes ces explications. On va essayer de tenir le timing habituel pour ne pas perdre nos auditeurs et puis rester fidèles à nos engagements. Est-ce qu'il y a un dernier message à adresser aux clients ou aux entreprises pour justement bien franchir ce cap ?
- Speaker #0
encore merci à toi et puis je te laisse le mot de la fin une fois n'est pas coutume écoute merci beaucoup et j'ai envie de dire pour terminer il ne faut surtout pas hésiter à anticiper cette transition on en parlait un petit peu tout à l'heure ne pas attendre le dernier moment pour s'y pencher plutôt vous y préparer et plus la transition sera fluide et bénéfique pour tout le monde pour vous-même votre organisation et vos clients Donc entourez-vous de partenaires de confiance, impliquez, surtout impliquez vos équipes. Voyez cette réforme, cette évolution comme une opportunité de gagner en efficacité et en valeur ajoutée pour vos propres clients. Et faisons tous de la facture électronique, bien sûr c'est une obligation réglementaire, mais faisons-en un formidable levier de modernisation des cabinets et de la relation avec les clients.
- Speaker #1
Impeccable. le mot de la fin était parfait merci à toi Olivier merci ACD merci ACD pour le soutien du podcast une fois de plus rendez-vous début 2026 et puis surtout septembre 2026 pour la première mise en situation réelle d'ici là portez-vous bien préparez-vous anticipez et puis faites de tout ça une opportunité allez bonne fin de journée à tous salut Salut Olivier.
- Speaker #0
Bravo,
- Speaker #1
vous êtes arrivé au bout de cette capsule technique T'as vu avec ton comptable. J'espère que cet épisode vous aura plu, que vous aurez appris des choses et peut-être qu'il aura éveillé votre curiosité. N'hésitez pas à contacter l'expert qui m'accompagne aujourd'hui. Si vous avez des questions complémentaires ou d'autres sujets que vous aimeriez voir abordés dans le podcast, n'hésitez pas non plus à m'en faire part, par mail ou par message. Enfin, pour nous aider dans le développement de notre podcast T'as vu avec ton comptable, partagez cet épisode et mettez un... commentaire ou 5 étoiles, ou même les deux. Allez, à très bientôt, portez-vous bien.