- Speaker #0
Bonjour à tous, c'est Olivier sur le podcast T'as vu avec ton comptable. Après trois saisons de notre podcast, on a décidé de prendre un virage à 90° et switcher de format. Pour cette nouvelle saison, on passe sur un format beaucoup plus court, 15 minutes par épisode environ. Dans chaque épisode, on va traiter d'une question technique. Vous aurez des réponses claires et pédagogiques sur ces questions auxquelles sont confrontés tous les dirigeants. Pour chacun de ces sujets, je serai accompagné d'un expert à qui je poserai 5 questions clés qui vous permettront de mieux comprendre le sujet et ses enjeux. Cet échange vous guidera dans votre réflexion ou tout simplement améliorera votre culture professionnelle. J'espère que ça vous plaira. Bienvenue dans ce nouveau format et place à l'épisode. Hop hop hop, deux minutes pour vous dire que cette nouvelle saison est rendue possible grâce à notre partenaire ACD. ACD c'est quoi ? C'est tout simplement l'un des meilleurs logiciels métiers pour les cabinets d'expertise comptable. On a changé de logiciel au cabinet Bell Eden il y a maintenant deux ans et on a choisi ACD pour plein de raisons. Mais si je dois essayer de vous convaincre, je vais vous en citer deux. Déjà, il est possible d'installer le logiciel en local sur son propre serveur. Bien sûr, vous pouvez également l'avoir en mode SaaS avec un hébergeur, mais vous pouvez aussi l'installer sur votre serveur en physique chez vous. C'est le choix que nous avons fait, entre autres pour garder la main sur nos données. Ensuite, comme vous le savez, je défends souvent l'interprofessionnalité derrière ce micro. Eh bien ACD, ils sont comme nous. Ils ont ouvert leur infrastructure pour collaborer avec les meilleurs outils professionnels. Ils sont connectés avec de nombreux partenaires. comme Je Déclare, Mon Expérience Gestion, Jury Act ou encore Chain Trust. Dans une époque où l'outil de production reste un enjeu majeur pour les cabinets, ACD est le partenaire qu'il vous faut. Alors n'hésitez plus que vous soyez un créateur ex-Nilo ou un cabinet déjà implanté, contactez Dan Amar de notre part, c'est le directeur commercial de chez ACD, et vous serez accueillis comme il se doit. Allez, je ne vous embête pas plus, place à l'épisode, bonne écoute. Alors aujourd'hui, on est sur un épisode en ligne. Un épisode en ligne, on utilise... Un petit logiciel qui nous permet de faire ça à distance parce qu'en effet, on reçoit aujourd'hui Eric, Eric Choteau de chez ACD. Alors, je te laisserai très rapidement en deux, trois mots te présenter Eric. C'est vrai que tu es un vieux de la vieille de la profession. Je suis désolé de t'introduire comme ça, mais c'est vrai que tu es dans le monde de l'expertise comptable depuis de nombreuses années, à la tête d'ACD. ACD, on ne présente plus. Forcément, si vous êtes là aujourd'hui à nous écouter, vous avez bien évidemment remarqué qu'ACD est également le sponsor de... de notre podcast pour cette nouvelle saison. Donc, je te remercie à nouveau, Eric. Avant de parler du sujet qui nous intéresse aujourd'hui et sur lequel on va plancher, qui est le sujet de la facturation électronique, est-ce que tu peux donc très rapidement te présenter et puis te dire pourquoi tu es particulièrement concerné par la facturation électronique ? Et puis après, on va rentrer comme d'habitude dans le vif du sujet avec nos petites sous-questions pour... éduquer ceux qui nous écoutent et leur donner un maximum d'infos sur le sujet traité aujourd'hui.
- Speaker #1
Bonjour Olivier, merci de me donner la parole. Chez ACD, on est très contents de t'accompagner dans cette série de podcasts qui sont vraiment sympas. On a beaucoup aimé l'idée, donc ravis. Donc en effet je vais me présenter vite fait donc Eric Choteau je suis président en fait d'ACD comme tu le dis je fais partie un peu des dinosaures puisque ce titre me vaut quand même 35 ans d'expérience au sein de la profession et donc du coup a vu quelques évolutions donc dans cette magnifique profession comptable et donc la facture électronique donc on fait partie aujourd'hui ACD c'est plus de 300 collaborateurs, c'est plus de 3500 cabinets, plus de 30 000 utilisateurs. Donc c'est vrai que la facture électronique, comme bien d'autres sujets avant, fait partie des évolutions et des révolutions. Donc non seulement en fait technique, et on le verra, ce n'est pas tellement en fait technique, mais il y a aussi une révolution culturelle d'habitude. Et au-delà de la technique, il va y avoir aussi beaucoup de choses. à faire au niveau des cabinets pour accompagner les collaborateurs et transformer également les métiers de cette profession.
- Speaker #0
Ça marche. Comme je le rappelle souvent, le podcast « T'as vu avec ton comptable » , il a pour objectif de distiller de l'information avec pédagogie et rendre les choses accessibles. On a choisi le terme de la facturation électronique aujourd'hui parce que c'est un sujet dont on parle énormément depuis maintenant un ou deux ans. congrès de l'ordre, ça a été la thématique d'ailleurs du congrès, je ne sais plus, il y a deux ans peut-être ? Alors justement, sans remuer le couteau dans la plaie, je crois qu'on avait eu justement le report quelques semaines juste avant le congrès et tout le monde avait été un peu pris de court en disant, vas-y, on est prêt pour la facture. Enfin, on est prêt, on est plus ou moins prêt et puis au final, l'État te dit, bon ben non, finalement, ça sera dans deux ans, pas avant, parce qu'on n'est pas prêt, parce qu'il y a plein de choses. Bon, moi, comme je le répète souvent, je faisais partie de ceux qui doutaient grandement. Bon, je doute encore un petit peu, mais de moins en moins, sur justement la capacité de l'État et des différents acteurs à réussir ce virage de la facturation électronique. Mais avant de rentrer un peu plus dans le détail, justement, qu'est-ce qui se cache derrière ? Cette réforme, facturation électronique, qu'est-ce que c'est ? Est-ce que c'est juste, entre guillemets, comme certains le pensent à tort, émettre des factures au format numérique ? Dis-nous concrètement et avec pédagogie, ce que c'est que cette réforme et ce qu'elle englobe.
- Speaker #1
Alors je vais essayer d'être pédagogue, et pour être pédagogue, il faut essayer de rester simple. Donc je vais essayer également de ne pas rentrer trop dans la technique que j'affectionne particulièrement. Mais on va revenir sur, en effet, qu'est-ce que c'est que la facturation électronique. Donc là, la facturation électronique, il faut bien voir que c'est un système qui est poussé par l'État, même s'il y a eu un report, espérons qu'il n'y en ait pas l'autre, et ça pour contrôler l'ensemble des flux de factures, et notamment au niveau de la TVA, qui s'y rattrache. Il ne faut jamais oublier que la TVA est une des sources... non négligeable de l'État. Et on peut situer aux alentours de 20-30 milliards les économies de TBA ou les récupérations de TBA grâce à cette facturation électronique, grâce à cette réforme.
- Speaker #0
Ça, les gains potentiels en termes de recettes pour l'État, on ne va pas se mentir, c'est une des motivations initiales de l'État à pousser cette réforme. Mais on va y revenir dans la deuxième partie et sur les autres sous-questions, sur quels étaient les objectifs de l'État pour cette réforme. Mais avant toute chose, je veux d'abord qu'on arrive à amener les uns et les autres à bien comprendre ce que ça englobe. Et comme je disais, la facturation électronique, ce n'est pas juste envoyer une facture en numérique. Tu me confirmes ?
- Speaker #1
Oui, c'est ça. Je me fais toujours rappeler pourquoi c'est fait et derrière comment les entreprises et surtout a fortiori les cabinets peuvent rebondir. Alors moi je suis ravi de cette réforme, c'est une réforme que je presse-pousse depuis plus de 10 ans, 15 ans à travers la digitalisation et la numérisation. Et d'ailleurs mon ami Jérôme Clarisse dans le cadre de RCA a la même vision. C'est pour ça qu'on s'est rassemblés pour cette PDP. Mais c'est aussi pour les entreprises. Ça veut dire que toutes les entreprises aujourd'hui vont pouvoir complètement dématérialiser leurs factures. Et c'est des factures entre un fournisseur et un client et dans un système totalement automatisé. Donc, il faut bien voir.
- Speaker #0
Quand on dit dématérialiser, pardon, je te coupe, c'est dématérialiser non seulement l'émission, mais également la réception. C'est ça qu'il faut bien comprendre.
- Speaker #1
Donc, alors... Et pas que, puisqu'en fait, il va y avoir également tout ce qu'on appelle le cycle de vie, les statuts sur est-ce que la facture a été délivrée, est-ce que la facture est bien acceptée, est-ce que la facture est payée. Donc, il va y avoir en fait tous ces échanges qui vont fluidifier les échanges entre le fournisseur et le client, client et fournisseur. Donc, par rapport à tout ça, comment en fait tout ça, ça marche ? Ce n'est pas un simple cas. pdf qu'on envoie par mail je rappelle que ce pdf envoyé par mail c'est pas rgpd c'est pas dans le cadre des lois anti fraude enfin plein de choses donc là on a bel et bien un fichier structuré dans un format spécifique alors il ya plusieurs formats mais entre autres y en a un qui va être utilisé c'est en fait le format facturix qui permet en fait donc de voir le détail donc de tous les composants de la facture Ce fichier est produit par un logiciel de facturation. Ce logiciel de facturation, celui qui produit, mais celui aussi qui va recevoir, c'est ce qu'on appelle les OD, un opérateur de dématérialisation. Cette facture va être transmise de l'OD à une PDP. La PDP, la plateforme de dématérialisation partenaire. Donc, pour en effet que les factures puissent être véhiculées d'un fournisseur vers... un client et bien l'état et c'est tout l'objet d'ailleurs en ce moment des débats des annonces donc qui peut y avoir va mettre en place en fait un annuaire donc et c'est cet annuaire qui va permettre d'orienter la facture vers quel pdp et réceptrice il va falloir en fait véhiculer en fait la chose alors il ya la pdp démission donc puisque en fait l'eau des va transmettre à la pdp démission la pdp démission va chercher dans ce fameux annuaire donc ou adresser en fait la facture et ainsi transmettre donc la facture à travers la pdp de réception que en fait le client final aura choisi pour le voir intégrer dans un logiciel qui va gérer ses achats. Alors, Meg en fait partie, eSuite en fait partie, suivant encore une fois les logiciels, et récupérer ainsi, et ensuite, dans les fameuses OD, gérer le cycle de vie des différentes factures. Donc là, l'avantage, c'est que bien entendu, comme le format est complètement structuré, l'automatisation va être poussée à son maximum. Et là, c'est vrai que les outils d'OCR, etc., ne vont plus avoir cours pour cette partie-là. Et donc, juste les lectures automatiques de documents et d'informations vont pouvoir les faire.
- Speaker #0
C'est ce qu'on a toujours dit. Je me permets de rebondir là-dessus, sur cette notion d'OCR. C'est vrai que quand on a vu la réforme de la facturation électronique pointer le bout de son nez, on s'est dit, de toute façon, ces outils d'OCR... Alors pour les néophytes, les OCR, c'est les reconnaissances de caractères quand un outil va lire une facture et puis va reconnaître des caractères. Ça, entre guillemets, c'était juste une solution technologique transitoire puisque le PDF futur FactureX intégrera dans le fichier informatique toutes les informations. Alors quand je dis toutes, je ne sais plus combien il y en a, il y en a une vingtaine, la date, le numéro du contenu en natif. à l'intérieur sans qu'il y ait une opération de relecture d'aussérisation au préalable.
- Speaker #1
Oui, alors là, on ne va pas rentrer dans les détails. Il y a différentes normes. Donc, au niveau de ce fichier structuré, qui peut aller, je dirais, de manière très... des informations très cinétiques à des informations très détaillées. Et d'ailleurs, c'est pour ça qu'on en avait déjà parlé, notamment pour gérer de la comptabilité durable ou des choses comme ça. C'est vrai que ça va permettre de le faire. Moi je pense en fait aussi, quand on parle d'OD, de PDP, il faut bien mettre les choses à leur place. Et il est très important surtout dans cette phase transitoire tant qu'on n'est pas arrivé à 2026. Il faut bien différencier d'une part les OD et de l'autre côté la PDP comme j'ai commencé à le faire. Alors c'est vrai qu'il y a beaucoup de gens qui les confondent. Alors des fois c'est volontaire parce que des gens qui se lancent purement dans une PDP, une PDP c'est invendable. il faut en fait des services autour et les services et les services des OD. Donc, encore une fois, une OD, comme je l'ai décrit avant, ça permet de générer une facture conforme à ce fichier, voire de recevoir et de la décrypter, tandis que la PDP, c'est vraiment ce qui va prendre l'information et la transmettre. Il n'y a pas d'intelligence... ou de fonctionnels réels sur la PDP pure. C'est plus en effet sur les OD qui va y avoir. Après, on peut toujours penser que OD, PDP, tout ça, ce soit un briquet et que c'est parce que c'est un briquet que ça va mieux marcher. Alors nous, on n'est pas du tout là-dedans. Parce qu'en fait, aujourd'hui, on pense qu'un système unique qui va tout gérer. Ça peut marcher dans un certain cas, il n'y a pas de problème, mais les cabinets sont tous différents avec des clients tous différents. Il va bien falloir, au bout d'un moment, et notamment au niveau des cabinets comptables, gérer plusieurs cas et notamment plusieurs PDP. Parce que le client aura choisi tel PDP ou tel format. n'aura qu'un logiciel de facturation qui met des factures de vente, pas de facture d'achat. Donc, il y a X scénarios. Il va falloir s'adapter à ces scénarios-là.
- Speaker #0
Oui, très clair.
- Speaker #1
Maintenant, pour faire simple aussi, pour imager les PDP, parce que tout le monde parle de la PDP. En fait, il va y avoir plusieurs PDP à notre sens. Il va y avoir des PDP émettrices. Et là, on va en fait... prendre comme parallèle les boîtes aux lettres de la poste, on peut donc, pour envoyer une facture, utiliser n'importe quelle boîte aux lettres. On est dans la rue, on prend une boîte aux lettres de la poste, on met en fait la lettre dedans et c'est parti. Par contre, la PDP réceptrice, elle, il ne peut y en avoir qu'une. C'est en fait la boîte aux lettres du destinataire final. Et d'ailleurs, c'est en fait cette PDP qu'il faudra choisir.
- Speaker #0
Ok, très clair. Je pense qu'on ne va pas rentrer plus dans le détail technique pour l'instant, d'une part parce que ce n'est pas encore mis en application, et puis on le découvrira une fois les produits finaux livrés, les différentes PDP dispos. Est-ce qu'on peut revenir juste très rapidement sur l'objectif de cette réforme ? Parce que c'est vrai que c'est bien gentil, mais c'est quand même rajouter, et c'est d'ailleurs tout l'objet des négociations au plus haut de l'État, c'est quand même rajouter des contraintes. informatique, logistique, formation au TPE notamment. Donc pourquoi l'État nous oblige et nous engage à aller dans cette réforme ? Est-ce que ça vient de l'Europe ? Quelles étaient les motivations ? Est-ce qu'on peut faire un petit point très rapide là-dessus ?
- Speaker #1
Oui, alors après c'est toujours pareil. Donc la réforme, elle est imposée par l'État et on a vu pourquoi on préambule. Pour la TVA, encore une fois, je pense qu'au niveau des entreprises, c'est une véritable opportunité. La problématique, c'est qu'elle va devoir changer les habitudes. Donc, on peut dire que l'objectif, il est double. D'une part, c'est moderniser et surtout sécuriser la facturation grâce à une gestion simplifiée et automatisée, tout en assurant un meilleur suivi. Donc, il y a aujourd'hui encore trop d'entreprises qui envoient leur facture à travers un PDF par mail. utilise un Word ou un Excel pour générer des factures. Je rappelle quand même que ce n'est ni conforme, ni sécurisé, ni fiable. C'est vrai qu'avec la facture électronique, tout ça va se fluidifier. C'est vrai que les impressions papier ou les embois papier avec des numérisations derrière, il y en a de moins en moins, mais ça existe encore. Je tairai la marque de construction. allemands très prestigieux qui envoient quand même encore leur facture au format papier et en courrier. Il y a surtout moins d'erreurs, il y a plus de rapidité et il y a surtout une mise en conformité par rapport à l'ensemble des règlements. Donc règlements fiscaux, règlements RGPD. Je rappelle que le RGPD bannit un petit peu les pièces jointes par mail. Et je rappelle également que les lois anti-fraude ont fait qu'il doit y avoir une certaine nomenclature rigidité par rapport à l'envoi de factures. Donc la facture électronique amène tout ça, avec en plus de ça une simplicité dans la gestion des factures, dans le suivi des factures, dans le règlement des factures et une traçabilité. Donc voilà, je pense qu'en effet, même si... comme à chaque fois qu'on change les habitudes c'est toujours un peu dur je pense que c'est une très bonne réforme et avant tout pour les entreprises moi je poserai simplement la question au cabinet c'est est ce que il se voit encore donc produire des bilans à la main et les mettre donc dans la boîte aux lettres des impôts donc juste avant minuit il ya plus personne qui veut faire ça et plus personne ne reviendrait à ce temps là c'est juste pas possible
- Speaker #0
On est bien d'accord et c'est vrai que l'exemple que tu cites est révélateur. Sur les dix dernières années, on a quand même eu une belle évolution numérique des entreprises. C'est vrai que cette problématique de facture émise sous Word ou sur Excel, on continue de le constater de façon ponctuelle heureusement, mais c'est vrai que les normes liées à la facturation qui nous ont été imposées sur les dix dernières années ont fait que de plus en plus les entreprises utilisent des outils aux normes pour émettre des factures aux normes. Donc ça, on est du côté émission et il y a eu beaucoup de progrès qui ont été faits. Il y a un parallèle que je vais faire et auquel j'ai pensé juste en t'écoutant avant, c'est aussi l'histoire des bulletins de paye. En effet, à l'époque, les cabinets d'expertise comptable pour certains imprimaient les bulletins de paye, même on les imprimait en deux, on les envoyait par courrier à la poste pour que les entreprises les réceptionnent dans leur boîte aux lettres et les distribuent ensuite aux salariés. Bon, ça va nous faire rire aujourd'hui, mais moi, je sais qu'il y a encore... 4-5 ans, mon beau-père, pour ne pas le citer, c'est comme ça que ça se passait. Et donc, là, on passe un cap. Actuellement, c'est vrai que nous, au cabinet Bel Eden, on essaye d'éduquer nos clients et on leur dit, non, désolé, les bulletins de paye, on ne peut plus, on n'a pas le droit de vous les envoyer par mail. Alors, bon, tu as toujours 1 ou 2% des clients historiques, récalcitrants, on fait ça de manière dérogatoire et peu importe, mais l'étape d'après, c'est là, aujourd'hui, ils viennent les récupérer sur leur espace client, c'est moins pire, mais l'étape d'après, ça va être également le dépôt sur un coffre-fort numérique. Et est-ce qu'on peut éventuellement dire que les futurs PDP de réception, c'est un peu les coffres-forts numériques qu'on voudrait nous imposer pour les bulletins de paye ? Le parallèle est hasardeux peut-être, je te laisse rebondir là-dessus, question piège.
- Speaker #1
Non, non, ce n'est pas une question piège, ça fait partie vraiment des réflexions. Alors déjà, dans le cadre de la norme, les PDP doivent garder, pour une question de traçabilité, les factures. Mais là, attention, ce n'est pas en effet ce que l'on peut appeler, en suivant les normes d'archivage, des coffres forts. Maintenant, c'est vrai que, et nous, ça ne fait pas partie des... de la première roadmap, mais il y a de fortes chances pour que très rapidement, voire même en même temps que la sortie de la facturation, ça y soit. Donc on va certainement proposer des options d'archivage de factures. J'ai toujours rappelé, et pourtant on a été un éditeur de GED des premières heures, puisque ça fait plus de 20 ans qu'on fait de la GED, qu'en fait une GED, une gestion électronique de documents, n'est pas une archive. Donc, c'est vrai qu'après, suivant les PDP, vous avez des PDP qui vous proposeront des services d'archivage et des PDP qui vous imposeront des services d'archivage.
- Speaker #0
OK. Comme tu disais, c'est tous les services qui vont être en périphérie de ce PDP. Pour tenir le timing, j'embraye sur la question suivante, qui est relativement simple, mais ça permettra à nos auditeurs d'avoir les... les grandes dates et le rétro-planning. Qui est concerné et c'est quoi les échéances et les dates qui nous sont imposées ?
- Speaker #1
Alors, je vais faire simple. Donc, au niveau du calendrier, il n'y a qu'une seule date à retenir, c'est septembre 2026 pour tout le monde. Alors, en entendant ça, il y a plein de gens qui vont commencer à monter en plafond en disant « ouais, c'est pas vrai, machin, mais… » Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que l'obligation d'émettre des factures, pour notamment les artisans, les TPE qui seront le gros, des clients au niveau des experts comptables, c'est fixé à fin 2027, avec une cote tolérante jusqu'à début 2028. Et au niveau des ETI et des grandes entreprises, c'est une obligation pour 2026. Mais tout le monde a... en fait une obligation de recevoir les factures émises. C'est-à-dire que dès septembre-octobre 2026, tout le monde va devoir recevoir des factures. Parce que tous les artisans, même plus petits soient-ils, il a en fait un forfait téléphonique chez Orange et SFR qui eux vont émettre. Donc lui, il va devoir recevoir. Donc il va devoir être prêt à cette date-là.
- Speaker #0
De façon très naïve, c'est vrai que c'est ce que je dis également à toutes les personnes avec qui je suis amené à parler de ce sujet-là. Même d'un point de vue intellectuel, l'émission au format facturation électronique, il n'est pas trop compliqué à comprendre, il n'est pas très compliqué à mettre en place. D'ailleurs, pour ne pas le citer, les outils MonExpert en gestion, facturation, etc., on est déjà entre guillemets à la norme facturation électronique depuis un an ou deux, ou même deux ans ou un peu plus. Et c'est vrai que les personnes qui utilisent un... pardonnez-moi le terme, un vrai outil de facturation dans l'air du temps, l'émission de factures n'est pas un problème. La problématique, et ce qui va être vraiment nouveau, c'est la réception. Et c'est ça où la plupart des entreprises seront concernées dès fin 2026, donc l'année prochaine.
- Speaker #1
Oui, c'est ça. Alors, donc en effet, tous les clients qui utilisent Meg aujourd'hui, j'irais presque à la limite, qui se laissent bercer tranquillement jusqu'à 2026. Et dès 2026... ils vont pouvoir émettre et recevoir leurs factures sans problème. Ils vont pouvoir les payer, suivre les règlements. Et ça, ça ne pose aucun problème. Comme des gens qui seraient avec e-suites pour réceptionner des factures d'achat. Donc déjà qu'ils s'installent et qu'ils mettent en place ça, le restant ne sera qu'une formalité. Maintenant, encore une fois, je reviens quand même un petit peu au niveau du calendrier parce que j'entends... plein de choses en fait en ce moment. Donc, à ce jour, en fait, il faut comprendre que, alors il y a plusieurs phases de tests qui sont parties là, on va dire à l'heure où on nous entend. Donc, c'est en fait des phases de tests par rapport à l'annuaire. Donc, il y a certaines PDP dites pionnières qui vont pouvoir en fait tester déjà l'annuaire. Et puis après, il y a différents groupes. qui vont s'étaler sur mars, avril, mai, sur 2, 3 mois, et pouvoir tester l'accès à l'annuaire et uniquement à l'annuaire. Donc là... En effet, il y a un certain nombre d'acteurs, notamment les banques, qui commencent à expliquer qu'il faut s'inscrire, etc. Mais s'inscrire pour faire quoi ? Pour être inscrit un annuaire, ça ne sert à rien ? Je ne vois pas tout à fait l'intérêt. Puisqu'en effet, derrière, ils seront inscrits, ils devront attendre que la réforme se mette réellement en place pour pouvoir y accéder. Il faut savoir aussi que c'est une fois que... toutes les PDP ou la majorité des PDP aux alentours du mois de mai-juin qui auront été testées, validées au niveau de l'accès de l'annuaire, on peut imaginer une phase d'inscription, mais pas avant. Après, on peut toujours s'inscrire, mais je répète qu'il n'y a pas tellement de traitement derrière. Il faut savoir aussi qu'au niveau de la DGFIP, il y a des séances de test pour octobre 2025 et... février 2026 de bout en bout donc il n'y aura en fait pas de possibilité de test de test réel pour l'ensemble en fait du processus à ce jour avant 2026 voilà alors je suis le premier et nous sommes les premiers en fait à le regretter on aurait préféré que ce soit bien avant mais aujourd'hui de toute façon on est contraint par donc la dgfip et son calendrier s'ils ne mettent pas à disposition les éléments pour tester l'annuaire, pour tester la PDP, pour tester le concentrateur, on ne peut pas aller plus vite qu'eux. Ce n'est juste pas possible. Donc là, je dirais, attention, pour être prêt par contre à ces dates, il faut s'y mettre aussi dès maintenant. Parce que pour être prêt à 2026, il ne reste que la fin de l'année 2025 pour les cabinets comptables, pour bien cadrer la chose.
- Speaker #0
Ça marche. Donc pas mal de pain sur la planche, mais malgré tout, on ne peut pas anticiper de trop. Enfin, quand je dis de trop, on n'anticipe jamais assez, mais on est contraint, comme tu le disais, de caler sur le tempo dicté par la DGFIP et puis les normes qui vous sont imposées. Quand je dis vous, c'est porteur de projet PDP. Justement, quel est le rôle d'ACD vis-à-vis de... vis-à-vis des cabinets d'expertise comptable, vis-à-vis des clients dans cette révolution ? Est-ce que c'est ACD qui va être PDP, qui va monter son PDP ? Comment ça va se passer chez vous ?
- Speaker #1
Encore une fois, ce qu'il faut bien comprendre, comme je l'ai dit tout à l'heure et que je le répète, il y a la partie OD et il y a la partie PDP. La partie OD chez ACD, on l'a déjà développée et on l'a déjà livrée chez nos clients. Nos clients peuvent déjà utiliser cette partie OD. J'en parlais tout à l'heure avec Meg. On peut déjà... émettre des factures, on peut déjà recevoir des factures, il va y avoir en fait le paiement au niveau de ces factures et le suivi, mais tout ça, ça existe déjà et c'est déjà livré. Maintenant, une fois que ça se sera en place, il ne restera plus qu'à avoir un branchement technique au niveau de la PDP. Et ça, ce sera totalement transparent pour les clients de nos cabinets. Au niveau de la PDP, je rappelle que ce n'est pas ACD seul qui travaille sur cette PDP, puisqu'on s'est regroupé avec deux autres acteurs majeurs sur la profession, que sont RCA et Coaxis, via le village connecté, et pour développer notre propre plateforme. Comme je viens de l'indiquer juste avant, c'est un projet qui avance forcément au rythme des spécifications de l'administration fiscale et surtout en fait des standards en cours de définition. Juste pour la petite anecdote, il n'y a que 15 jours, deux semaines où là il y a une première réunion AFNOR pour se dire maintenant qu'il n'y a plus le PPF, comment on va connecter les 80 et quelques PDP ? Est-ce qu'il ne faut pas normaliser l'entrée au PDP ? La commission, en fait, ne date que de 15 jours.
- Speaker #0
Donc forcément, comme ça date de 15 jours, s'ils viennent à standardiser dans 3 mois, il faudra redévelopper cette standardisation. Donc là, encore une fois, l'idée, c'est bien entendu d'être prêt dès que possible pour démarrer toutes les phases d'expérimentation. Et dès qu'on en aura la possibilité. Donc là, au mois de mars, avril, pour l'annuaire, au mois d'octobre. pour les branchements PDP, et puis au mois de février prochain, pour en fait le cycle global.
- Speaker #1
Ce qui est un petit peu dur, et puis c'était un peu la remarque qui avait été faite par de nombreux confrères il y a deux ans au Congrès, quand cette réforme avait été repoussée, c'est que tu en avais certains qui étaient contents parce qu'ils n'avaient rien fait, ils n'étaient de toute façon pas prêts, d'autres qui s'y étaient mis à fond depuis quelques temps, qui pensaient être prêts, et qui se disent « non, on ne va pas décaler » , etc. À côté de ça, il ne faut pas oublier quand même que tu as les clients, les clients des cabinets, les TPE, les PME. Alors pour les PME, ça m'inquiète un petit peu moins parce qu'elles ont entre guillemets des ressources en interne et puis des personnes qui sont à même ou pas. Mais certaines TPE ont quand même son staff et pour.
- Speaker #0
Oui, juste pour, tu me vois faire signe. Donc, il faut savoir que des très, très grosses entreprises, donc... n'avaient pas prévu de se connecter à des PDP. Ils avaient juste prévu de se connecter au PPF et c'était tout. Donc, ces très, très grosses entreprises se sont retrouvées il y a quelques mois, mais orphelines complets. Donc, on le bat à combat.
- Speaker #1
Mais moi, ce qui... Et puis d'ailleurs, là-dessus, je suis un peu biaisé par mon activité professionnelle au quotidien au sein de BLN et sur le secteur Vendée. On accompagne énormément de TPE. Et c'est vrai que pour certaines, Ça va être une révolution qui va devoir se passer, je l'espère dans de bonnes conditions, mais potentiellement également dans la douleur. Ça m'amène à ma dernière question et justement les impacts côté client et côté cabinet. Parce que c'est vrai qu'on ne va pas se mentir, même si on est assez à l'aise avec la tech, plutôt proactif, etc., il y a une grosse partie de nos clients aussi qui viennent chez nous parce qu'ils sont très contents. de nous déposer leurs classeurs très bien classés, qu'ils n'ont surtout pas envie d'ouvrir un ordinateur pendant la semaine pour aller récolter leurs factures parce que de toute façon, elles sont très bien dans la boîte aux lettres et puis ils n'aiment pas l'informatique. Et en fait, je m'égare un peu, mais la question est la suivante, c'est ces clients-là, moi je suis payé pour faire leur bilan, pour les conseiller, pour les accompagner. Mais on le sait très bien, et avec Jérôme, Clarisse et toi-même, c'est une question qui revient tout le temps sur la table. Comment on facture le conseil ? Comment on peut accompagner nos clients autrement qu'en sortant juste leur bilan annuel ? Et là, j'en termine là-dessus, nos clients, on va devoir les accompagner sur cette réforme de la facturation électronique et certains, on va devoir les porter à bout de bras et on le fera avec grand plaisir. Mais le seul problème, c'est qu'on ne va pas pouvoir le faire gratuitement. Parce qu'en fait, la mise en place de la facturation électronique au sein des TPE, ça va impliquer... des heures de conseil, n'ayons pas peur des mots. Et ça, est-ce que les TPE sont prêtes à payer, peuvent payer ? Ce n'est pas qu'une question de pognon, mais c'est une question aussi qu'on n'aime pas laisser les gens sur la touche. Tu vois ce que je veux dire ? Et moi, ce qui m'a fait peur dans cette réforme de l'État, c'est que justement, il y a certains entrepreneurs qui bossent bien, mais parce qu'ils ne sont pas forcément suffisamment au taquet au niveau informatique, ils soient laissés sur la touche et le train y passe et ils n'arrivent pas à monter dedans.
- Speaker #0
Alors, il y a deux aspects. Il y a l'aspect des entreprises que les cabinets gèrent et il y a les cabinets. De toute façon, comme toutes les réformes, comme tout changement, à chaque fois qu'il y a un bouleversement d'habitude, il y a toujours une période d'adaptation et il y a toujours des gens qui râlent. Quelle que soit la chose, d'ailleurs qu'elle soit progressive, qu'elle soit dans le temps, qu'elle soit brutale. Quand c'est brutal, ça râle un peu. grand coup et après on n'en parle plus. Ça a été le cas de la DSN, ça a été la catastrophe pendant 6 mois et on n'en parle plus depuis un certain temps. Quand je vois le dit TDFC, TVA, ça a duré des années, ça a râlé pendant des années et au bout d'un moment, tout le monde l'a adopté. Mais forcément, au bout d'un moment, il y a des bouleversements d'habitude comme on vient de le dire et ça fait râler les gens. N'empêche que ce qu'il faut voir, ce n'est pas la partie un peu chiant, on va dire, de ces changements, de ces bouvertements et tout simplement de ces adaptations. Mais surtout, en fait, ce qui peut en fait être amené, c'est les gains de performance, les gains de temps, les gains de sécurité, les erreurs de saisie. C'est toute cette partie-là qui va être quand même améliorée, à la fois pour les entreprises et puis, encore une fois, saisir des factures. Alors, ça fait des années que moi, les cabinets me disent qu'en fait, bon… bon ça les réjouit pas au plus haut point quoi. Maintenant c'est là où en fait faut faire extrêmement attention parce que il y a en fait des collaborateurs que ça rassure de saisir des factures. C'est un productif au possible mais ça rassure. N'empêche que à force d'être rassurés donc au bout d'un moment ils vont être complètement sur la touche et complètement largués. Et c'est là où on en revient à ce que je parlais tout à l'heure c'est en fait la partie humaine et la partie en fait changement. Et d'ailleurs est-ce que les collaborateurs comptables d'aujourd'hui vont complètement s'accaparer cette réforme ? Ou est-ce qu'il va falloir d'autres collaborateurs pour gérer cette partie de gestion de flux ? On parle d'ailleurs de comptabilité par les flux. Donc aujourd'hui, de plus en plus, c'est pour ça que notamment au niveau de GACD, il y a l'accueil ERP qui permet de visualiser les flux, de voir ce qu'il en est, etc. Mais bon, donc voilà. Et peut-être aussi des collaborateurs comptables qui seront plus... à la fois dans le contrôle qui seront plus derrière dans l'accompagnement des clients. Et c'est là où en effet il va y avoir des stratégies, d'ailleurs comme au niveau des éditeurs. Il y a des éditeurs qui font payer tout, partie de la facture électronique, d'autres pas du tout, d'autres qui l'incluent, d'autres... Mais après tout dépend du niveau d'honoraires ou du niveau de logiciel qu'il peut y avoir au début et surtout ce qu'on va en faire derrière. Parce que le fait... qu'il y ait plus d'automatisme, si en fait on descend moins les zones horaires, voire même en les augmentant un peu plus, on fait plus d'accompagnement, c'est peut-être aussi une bonne chose pour les cabinets. Ça, c'est en fait des opérations stratégiques par rapport à ce bouleversement et qui n'est pas super simple à avoir. Moi, je dirais un petit peu en phrase de quasi-conclusion, mais l'avenir est devant nous. il faut se l'approprier tout de suite. Donc, le passé, c'est le passé. Il faut toujours garder vers l'avant et puis toujours avancer, avancer vite.
- Speaker #1
Merci, Eric, pour cette conclusion. Et c'est vrai que par rapport à ce que tu disais tout à l'heure, tu as la chance, et c'est le privilège de l'expérience, d'avoir vécu des réformes majeures telles que la DSN, le DITVA. Alors moi, malheureusement, je n'étais pas en activité aussi impliquée qu'aujourd'hui pour justement constater et puis... pouvoir voir aujourd'hui avec du recul en se disant on était globalement dans la même situation et ça s'est bien passé moi je peux pas le dire parce que j'ai pas assez de recul et d'expérience toi tu l'as peut-être un petit peu plus ce qui est intéressant aussi et en conclusion c'est que toi tu t'inquiétais pour mes collaborateurs de cabinet, quand je dis mes collaborateurs pas les miens mais on s'entend les collaborateurs de cabinet alors que moi je m'inquiète davantage pour mes clients et tu vois c'est intéressant de voir qu'au final, on est tous dans le même bateau parce qu'il y a les collaborateurs des cabinets, les experts comptables et les clients des cabinets d'expertise comptable et c'est justement toutes ces personnes-là qui vont devoir bosser ensemble pour mener à bien ce projet de facturation électronique. Et pour terminer sur cette histoire de coûts, en effet, l'État qui veut promouvoir sa réforme met systématiquement en avant les gains financiers ultérieurs par l'absence de timbres. l'absence d'envoi de traitement manuel des factures, etc. et toutes les économies que ça va générer. Moi, de façon très égoïste, je mettais en avant le coût ponctuel qu'on va avoir à supporter en 2026 pour justement mettre tout ça sur des rails. Mais ce qu'il faut bien se dire, c'est que ce coût ponctuel qu'on pourra avoir à supporter, que les entreprises et les cabinets pourront avoir à supporter en 2026, normalement devrait être plus que largement compensé par les économies futures.
- Speaker #0
Oui, tout à fait. C'est un peu ce que j'essayais d'expliquer. Mais bon, après, c'est toujours pareil. Toi qui es très sportif quand tu cours, c'est toujours pareil. Et notamment, le marathon, et tu sais de quoi je parle. Du coup, moi, je n'en ai jamais couru. Je me suis arrêté au SMI. Mais si tu te mets à accélérer trop fort, au bout d'un moment, forcément, tu laisses les autres derrière, mais tu risques de t'essouffler. Par contre, si tu es trop en dedans, il ne faut pas être... Et c'est ça en fait toute la difficulté de chaque réforme et notamment de celle-là.
- Speaker #1
Oui, parfait pour terminer justement. Je rebondirai sur ce que tu disais. C'est vrai que j'ai une... Une fâcheuse habitude, mais bon, c'est aussi l'expérience à rester au chaud dans le pack, au contact lors d'un marathon pour justement ne pas se découvrir trop tôt, rester au contact des autres coureurs, des autres confrères pour voir justement ce que certains ont appris et font et ne pas se livrer trop tôt. Pareil, mon ancien patron Jean-Yves Lecoing, expert comptable, c'est un truc tout bête, mais il disait dès qu'il y a une réforme, j'attends qu'il y en ait deux, trois. qui se cassent les dents sur cette réforme et sur cette nouveauté. Et puis, une fois que les autres auront fait les erreurs, moi, je vais y aller. Alors, bon, il faut rester au contact, rester aux affaires, ne pas se précipiter, mais surtout ne pas se laisser distancer non plus.
- Speaker #0
Tout à fait. Encore une fois, tu parlais de mon expérience des différentes réformes. À la différence quand même de toutes les autres réformes que j'ai connues, là, pour le coup, il y a une date butoir pour tout le monde. à la fois les entreprises, les cabinets, les éditeurs, et on court derrière la DGFIL. C'est un petit peu comme les chevaux, on est dans les cages derrière la voiture, et on est tous au même rythme, et il y a simplement au dernier moment que les portes s'ouvriront, pour que chacun prenne l'envol. Là, on ne peut pas se permettre d'être derrière la voiture, il faut vraiment être dans le box, prêt à partir.
- Speaker #1
Parfait, on se revoit en 2026 juste avant l'ouverture du box
- Speaker #0
Oui, mais j'espère qu'on se reverra avant
- Speaker #1
Olivier Ça marche, en tout cas merci beaucoup pour ton intervention derrière notre micro de table avec ton comptable Eric, c'était parfait n'hésitez pas auditeurs à contacter Eric si vous voulez échanger sur le sujet si vous avez des commentaires des questions complémentaires, n'hésitez pas commentez sur les différents réseaux sociaux qui publieront l'épisode. Merci à tous pour votre écoute.
- Speaker #2
Bonne journée à tous.
- Speaker #1
Bonne période fiscale.
- Speaker #2
Et puis à la prochaine.
- Speaker #1
Salut.
- Speaker #2
Bravo, vous êtes arrivé au bout de cette capsule technique que tu as vue avec ton comptable. J'espère que cet épisode vous aura plu, que vous aurez appris des choses et peut-être qu'il aura éveillé votre curiosité. N'hésitez pas à contacter l'expert qui m'accompagne aujourd'hui. Si vous avez des questions complémentaires ou d'autres sujets que vous aimeriez voir abordés dans le podcast, n'hésitez pas non plus à m'en faire part, par mail ou par message. Enfin, pour nous aider dans le développement de notre podcast « T'as vu avec ton comptable » , partagez cet épisode et mettez un commentaire ou cinq étoiles, ou même les deux. Allez, à très bientôt, portez-vous bien.