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Ta Pause Sexy

#39 - Je réponds à vos questions sexo

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31min |03/01/2025
Play
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Description

Dans cet épisode, je réponds aux questions qui m’ont été posées via le lien anonyme mis à votre disposition pour fêter la barre symbolique des 10000 écoutes.


Bonne écoute !


Pose tes questions anonymement : ngl.link/tapausesexy


Ta pause sexy a maintenant sa propre page sur les réseaux

Instagram : @tapausesexy

Tiktok : @tapausesexy


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans cet épisode de ta pause sexy, je suis Anne-Elisabeth, ta coach en sexualité, et je t'accueille dans cette nouvelle saison accompagnée de mes invités. Comme moi sont convaincus qu'il serait temps de créer un monde où l'on parle de sexualité de manière beaucoup plus libérée. Je ne vais pas t'en dire plus et je te laisse découvrir ton nouvel épisode. Bonne écoute ! Dans cette pause aujourd'hui, je réponds à tes questions sexo ! Bon... Avant de démarrer cet épisode, je te rappelle que le meilleur moyen de me soutenir, c'est de t'abonner et de mettre 5 étoiles sur Apple Podcast. Tu peux aussi t'abonner et mettre 5 étoiles sur toutes les plateformes de ton choix. C'est grâce à ces gestes simples que tu vas pouvoir continuer de m'aider à développer ce podcast et à continuer de te proposer des épisodes de qualité. Qui dit épisode de qualité, dit aussi invité de qualité. Aujourd'hui, il n'y a pas d'invité parce que je te fais un épisode solo, mais c'est grâce à... tous les efforts communs, donc tous les likes, tous les partages de ce podcast qu'on a réussi à atteindre l'objectif de décembre 2024 qui était d'arriver aux 10 000 écoutes. Et donc, pour fêter ces 10 000 écoutes, je t'ai laissé la possibilité pendant tout le mois de décembre de me poser des questions sexo, tous sujets confondus, en anonyme via mon lien Not Gonna Lie. Et du coup, là, j'ai compilé les questions et on va répondre à tout ça dans cet épisode. Bon, avant de démarrer, je dois aussi te souhaiter une très bonne année 2025. Oui, là, on est... ça y est, on a passé le cap. On est en 2025. Et si je n'avais qu'un seul souhait pour toi pour cette nouvelle année, ça serait vraiment, vraiment, vraiment de vivre une vie sexuelle qui te ressemble et de... d'aller vers ces fantasmes que tu ne te donnes pas forcément l'autorisation de vivre ou même juste de penser. Pour la petite anecdote, j'ai rejoint un groupe où on parle assez librement de gangbang, donc de fantasmes assez tabous, on ne va pas se mentir. Et j'ai été frappée aujourd'hui de voir que dans ce groupe, il y a des jeunes filles qui ont entre 20 et 25 ans, alors pas que, bien sûr. mais de voir à quel point elles réfléchissent leur sexualité, à quel point elles se sont posées des questions, elles sont intentionnelles, elles se donnent l'autorisation. Je me dis que cette nouvelle génération a beaucoup à nous apprendre, parce que je sais qu'ici on est entre personnes qui sont un peu plus âgées, même s'il y a aussi des jeunes femmes qui écoutent ce podcast. Mais je trouve qu'elles sont une très belle source d'inspiration, de voir la liberté qu'elles se donnent et qu'elles prennent. de vivre selon leurs règles et ce qu'elles ont envie de vivre et de mener dans leur vie. Je trouve que c'est une très belle inspiration, d'autorisation, d'amour de soi et je trouve qu'on devrait vraiment, vraiment, vraiment, toutes, peu importe nos âges, se donner le droit de vivre selon ce qui nous fait plaisir et ce qui nous donne envie. Donc voilà, si j'avais un seul souhait pour toi pour 2025, je pense que ça serait ça. Je parle au féminin, mais je sais que j'ai quand même ici quelques auditeurs masculins et ce souhait vient aussi à mes petits auditeurs. J'ai vraiment le même souhait pour tout le monde. En tout cas, j'espère que cette année sera très belle. Et voilà, ce sera tout pour cette longue introduction quand même. Et je pense qu'on peut commencer. à rentrer dans le vif du sujet des questions sexuelles. Alors, je dois dire que quand j'ai regardé les questions, il y a eu une quantité non négligeable de questions qui n'étaient pas des questions, donc auxquelles je ne peux pas répondre, déjà. Et il y a aussi eu une quantité non négligeable de questions ultra personnelles pour moi, de genre Ouais, est-ce que t'es célibataire ? J'ai trop envie qu'on se voit. Ce genre de choses comme ça. Donc, je dois avouer que j'ai beaucoup ri. Il y a beaucoup de choses un peu what the fuck. J'ai beaucoup ri. Mais globalement, il y a aussi pas mal de questions de gens qui m'ont demandé comment j'allais ou qui m'ont donné des super feedbacks en mode j'adore ce que tu fais, j'aime trop, t'es hyper rigolote, t'as l'air hyper sympa. Voilà, ce genre de choses. Donc déjà, merci beaucoup pour tous ces retours. Pour ce qui est de comment je vais, je trouvais la question très... Très, très appréciable. C'est vrai qu'on se pose assez peu cette question, parfois. Et je pense que je vais plutôt bien. Je vais plutôt bien. Le podcast grandit bien. J'ai plein de projets en tête. Il y en a qui fonctionnent, d'autres qui ne fonctionnent pas. C'est un peu cette vie d'entrepreneur que j'ai choisie. Et je suis hyper contente d'avoir fait ce choix de l'entrepreneuriat, même s'il y a plein de choses qui ne se passent pas du tout, comme j'avais pensé que ça se passerait. Mais je pense que ça, ça fait partie de la vie. Mais s'il y a une chose, dans ces deux ans d'entrepreneuriat, parce que j'ai quitté mon ancien boulot en octobre 2022, je me fais le petit décompte. Et dans ces deux ans d'entrepreneuriat, s'il y a bien une chose qui n'est pas arrivée, c'est d'avoir des regrets. Donc ça, c'est vraiment le plus cool. Donc je dirais que globalement, ça va bien. Après, comme tout le monde, j'ai des hauts, des bas. Mais voilà, je suis très, très contente. Ensuite, pour tout ce qui est question ultra personnelle, de gens qui veulent me dater, etc., il est bien évident que non. Merci de l'intérêt que vous me portez, mais pas du tout. Tous ceux qui m'ont demandé si j'étais célibataire, etc., ce n'est pas le propos de ce podcast. Voilà, ceci étant dit, la première question... que j'ai trouvée hyper intéressante, qui est une question personnelle pour le coup, mais à laquelle j'ai décidé de répondre parce que je pense que ça peut servir à tous. C'est la question de savoir est-ce que j'ai déjà trompé ? Et on m'a dit, sois honnête vraiment. Donc je vais être honnête vraiment. Non, je n'ai jamais trompé. Je n'ai jamais trompé parce qu'à chaque fois que j'ai pris un engagement, je suis quelqu'un qui s'y tient de manière très très très forte. Et même j'ai dû, petite histoire. pendant ma thérapie, apprendre à changer mes plans, à revenir sur une parole que j'ai donnée, etc. parce que pour des raisons x ou y, parce que c'est quelque chose que je n'arrivais pas à faire. Et donc pour ce qui est de tromper, non, je n'ai jamais trompé. À chaque fois que j'ai vu plusieurs personnes en même temps, tout le monde était au courant. En fait, moi, je ne sais pas du tout gérer les situations inconfortables, non claires, etc. C'est quelque chose qui me met... et extrêmement mal à l'aise. Et du coup, j'évite au plus haut point de me retrouver dans cette situation. Et je trouve que la tromperie est une de ces situations. Ensuite, dans mes valeurs fortes, il y a l'honnêteté. C'est aussi quelque chose que j'ai développé suite à ma thérapie. Et du coup, j'ai beaucoup, beaucoup de mal avec les personnes qui sont infidèles parce que je pars du principe qu'aujourd'hui, on peut parler de tout. On n'est pas... toujours d'accord, mais en tout cas, on peut parler de tout et c'est important de savoir avoir des conversations difficiles et l'infidélité est pour moi jamais la solution. Donc voilà. Et même si, pour le coup, je ne suis pas forcément exclusive, mais non, je ne suis pas infidèle. Voilà. Ensuite, j'ai eu une autre question. Je vais la lire, comme ça, ça va être plus simple. C'était... mon copain m'a demandé de lui uriner dessus et dans la bouche. Cela vient-il d'un traumatisme d'enfance ? Alors cette question, je l'ai trouvée hyper intéressante parce que je me suis demandé pourquoi c'était important de savoir si ça venait d'un traumatisme d'enfance ou pas. Comme j'ai pas le contexte, je ne peux faire que des suppositions par rapport à cette question. Mais j'imagine que si cette personne se demande se demande si ça vient d'un traumatisme, c'est que c'est pas forcément une pratique qui l'attire elle, enfin elle ou une d'ailleurs, y'est elle, je ne sais pas. Et du coup, il y a quelque chose d'un peu choquant et d'un peu transgressif. Donc plutôt que de se demander si ça vient d'un trauma ou pas, parce qu'en fait je ne peux pas du tout le savoir, je ne connais pas du tout l'enfance de ton copain, je ne sais pas ce qu'il a pu vivre ou quoi, parce qu'il peut avoir plein, plein, plein de raisons d'avoir des fantasmes uros. La vraie question à se poser, c'est qu'est-ce que ça te fait qu'on t'ait demandé ça ? Est-ce que toi t'en as envie ? Est-ce que c'est quelque chose qui t'attire ? Ou ça te génère du dégoût, des interrogations, etc. Là, l'idée, c'est plutôt d'en parler et de voir est-ce que c'est quelque chose que tu te verrais faire. Pas tant de savoir d'où est-ce que ça vient, parce qu'en fait, on n'est pas censé être les thérapeutes de nos partenaires. Et du coup, se poser la question de l'origine d'un... d'un fantasme, d'une envie, d'un kink particulier. On n'est plus trop dans la relation. Donc l'idée, c'est plus de savoir comment toi, est-ce que tu te sens ? Comment toi, est-ce que tu vis ce genre ? Ce genre de demande, et même, là on va sortir un petit peu de la question, on va parler plus globalement, c'est clairement les questions qu'il faut se poser quand on a un ou une partenaire qui nous propose quelque chose, peu importe ce qu'est ce quelque chose, c'est plutôt que se demander d'où ça vient, parce que c'est très très très compliqué de savoir d'où ça vient. Il y a évidemment quelque chose qui peut être très transgressif, il peut y avoir quelque chose qui peut être traumatique. Ce sont des choses qui sont tout à fait possibles. Mais maintenant, la vraie question, c'est qu'est-ce qu'on en fait maintenant que nous sommes out sur cette envie ? Qu'est-ce qu'on en fait ? Est-ce qu'on lui donne vie ou pas ? Dans quelles conditions ? Si ce n'est pas possible, pourquoi ce n'est pas possible ? Quels sont les impacts sur la relation ? C'est ça qui va vraiment être important plutôt que de savoir. d'où vient l'origine, parce que la personne, elle n'a peut-être même pas forcément l'idée de l'origine de cette envie et d'où ça vient. Et ça ne changera pas que la demande est posée et que cette personne attend du coup une réponse. Et quel que soit vraiment le fantasme, posez-vous la question de qu'est-ce que ça génère chez vous et surtout, comment ça va se passer après. Je ne vais pas en dire plus sur ce sujet-là, parce qu'il y a un épisode qui va sortir, notamment sur la question du fantasme, d'où ça vient, etc. Et du coup, ça répondra aussi un petit peu à ces questions, et ça aidera aussi à Aiguille à se poser quelles questions se poser avant de se lancer. Mais en tout cas, dans le cas présent, je dirais que c'est vraiment quelque chose à rediscuter au sein de cette relation, et de savoir... parce qu'il t'en a envie ou pas. Ensuite, j'ai une question qui était très longue. Alors, je vais la lire. Hello. Étant très complexée, j'ai appris petit à petit à faire confiance à mon maître. Donc, cette personne est dans une relation maître-esclave. Et donc, à lui laisser le contrôle. Maintenant, il aimerait essayer le gag ball. Sachant que... C'est quelque chose qui m'attire énormément. Cependant, sachant que j'ai des complexes, je ne sais pas si je suis prête à assumer la ridiculisation. Je ne sais pas dire ce mot. Bon, le fait d'être ridicule. Et donc, à me donner encore plus à lui sans vraiment savoir ce à quoi je ressemble. de devoir vraiment affronter mes complexes. Est-ce que tu aurais des conseils pour lâcher prise et aussi comment modérer le fait d'être ridicule, je n'arrive toujours pas à dire ce mot, pour que ça réponde à mes attentes ? Oh, waouh, cette question est hyper intéressante. Alors déjà, si cette personne est dans une relation maître-esclave, donc si ça ne te parle pas, La relation maître-esclave, sache que j'ai fait un épisode qui est assez génial sur le sujet, qui est l'épisode que j'ai enregistré avec Déborah Campaia, qui est coach BDSM et alignement de soins, c'est l'épisode 37, qui s'appelle le BDSM et la relation maître-esclave. Et du coup, Déborah a la particularité d'être esclave dans sa relation maître-esclave, et donc on a eu une grosse heure de discussion sur le sujet. Donc ici... tu n'es pas familière de ce type de relation, je t'invite à écouter cet épisode qui te donnera un peu plus de billes sur cette dynamique. Donc du coup, si j'en reviens à notre question, la question c'était, cette personne a des complexes, elle a envie d'aller vers une nouvelle pratique, mais elle a peur vis-à-vis de ses complexes et le fait d'être ridicule. Déjà, en fait, je me dis, tu es donc dans une relation maître-esclave, donc au-delà même de ta relation, peu importe le type de relation dans laquelle tu es, quand il s'agit de faire rentrer une nouvelle pratique dans le couple, dans la sexualité, l'idée c'est d'en parler d'abord. Alors, dans le cadre de ta relation maître-esclave, là ce que je te conseille de faire, c'est de parler à ton maître de... de tes craintes, de tes réticences, de ce qui te fait peur. parce qu'il est là pour justement recueillir aussi toute cette information dans le cadre de votre relation. Et après, c'est sa responsabilité de décider comment faire pour que cette expérience soit la plus plaisante pour toi qui es son esclave. Parce qu'il ne faut pas oublier que dans une relation maître-esclave, c'est un type de relation qui oblige la personne dominante, le maître, le maître ou la maîtresse d'ailleurs, de prendre la responsabilité. Et cette personne, elle a la responsabilité du plaisir physique, bien évidemment, de la sécurité physique aussi, mais aussi du plaisir physique et émotionnel de son sou. Donc, c'est important d'avoir déjà une première conversation et de poser la question de, entre guillemets, pas de challenger, parce qu'il y a vraiment un rapport de... de pouvoir différent dans ta relation, mais en tout cas de questionner ton maître sur comment est-ce qu'il va gérer telle et telle partie, et notamment le fait que tu aies des complexes et que c'est quelque chose qui puisse te bloquer ou te mettre dans des émotions extrêmement négatives. Comment est-ce que lui, il a prévu de gérer cette partie-là dans l'intégration de cette nouvelle pratique ? Donc ça, ça peut être une des premières choses à faire et que je pense qu'il est même indispensable. d'exposer au maximum tes craintes, tes peurs, enfin au final à peu près tout ce que tu as dit dans ta question, mais vraiment de l'exposer à ton maître et de voir comment lui y répond et à quel point il prend ça en compte dans l'intégration de cette nouvelle pratique. Une autre chose que tu peux faire aussi, c'est de te poser la question sur quel type d'aftercare tu peux avoir besoin après avoir vécu ces moments-là. Alors je ne connais pas ta relation, je ne sais pas ce que vous faites dans ce cadre-là quand on parle d'aftercare, mais ça peut être une chose à discuter ensemble sur exprimer ton besoin vis-à-vis de cette pratique. Je ne sais pas, un besoin de réassurance, un besoin de revalorisation derrière, peu importe. En fait, ça c'est vraiment à toi d'identifier ce qui pourrait te faire du bien. pour pouvoir redescendre en émotion suite à cette pratique et vraiment vous organiser un vrai débrief pour pouvoir parler de tout ça, de comment ça s'est passé, comment ça a été vécu de ton côté, etc. Et peut-être d'ailleurs, en amont de l'expérience, décider d'un aftercare qui peut être un petit peu différent, cette fois-ci, du fait de l'intégration de cette nouvelle pratique et du fait de tes complexes physiques. potentiellement, de rentrer justement dans un aftercare qui va être bien spécifique de ce moment-là pour t'aider à traverser et à vivre cette première expérience de manière significative, mais surtout de manière plaisante pour toi. Je t'invite aussi, du coup, si tu ne l'as pas écouté, à écouter l'épisode avec Déborah parce qu'elle parle vraiment très, très bien de... de ces sujets-là, et notamment dans le podcast, c'est quelque chose qu'on a aussi abordé, parce qu'on abordait aussi la notion du consentement, comment se passait le consentement dans une relation maître-esclave, etc. Et je trouve que ta question revient aussi un petit peu dans ce cadre-là, puisque là, on est sur une pratique qui, OK, t'en as envie, mais te fait peur, donc il y a quand même quelque chose, il y a quelque chose à décoder et à prendre en compte avant de pouvoir se lancer. Et du coup, on aborde aussi très bien ce sujet dans l'épisode. Mais en tout cas, là, dans un premier temps, moi, je te conseille vraiment d'avoir une conversation très honnête sur tes craintes et sur cette crainte d'être ridicule vis-à-vis de tes complexes, car l'idée n'est pas de te réveiller un trauma quelconque. Suite à cette pratique, Même si elle peut être très plaisante pour toi, tu as peut-être besoin d'étapes supplémentaires ou préliminaires pour pouvoir réussir à vivre ce moment de manière 100% plaisante. Donc vraiment, une vraie conversation honnête où tu exposes tes craintes. Et je suppose que si tu es dans cette relation maître-esclave, ce n'est pas quelque chose qui va surprendre ton maître. Parce que si tu as des complexes, à mon avis, il y en a déjà. informé, il est déjà au courant. Donc ça ne va pas le surprendre d'apprendre que tu puisses avoir des craintes de réveiller des traumatismes suite à cette pratique. Encore une fois, c'est vraiment quelque chose, je pense, qui est important d'avoir en tête. C'est que quand on met une nouvelle pratique dans le couple, je vous disais la question précédente, mais quand on rajoute une pratique dans le couple, c'est important d'avoir une conversation autour de ça, de savoir ce qu'on va faire, pourquoi on va le faire, comment on va le faire, et de débriefer une fois que c'est fait. Est-ce que c'était ce qu'on attendait ? Est-ce que ça a été mieux ? Moins bien ? En quoi ça a été mieux ? quoi ça a été moins bien, est-ce qu'on a envie de le refaire, si on le refait, est-ce qu'on veut le faire à l'identique, différemment. C'est vraiment remettre de la rationalité dans tout ça, donc le faire en amont et le faire en aval, une fois que c'est fait, pour bien comprendre. Après, dans le cadre spécifique de la relation maître-esclave, la décision de faire, de ne pas faire, de refaire, de faire différemment, etc. est dans la responsabilité du maître. Et toi, dans ton cas, si tu es dans une relation maître-esclave et que ton maître décide d'aller dans cette pratique, ça veut dire qu'il est capable de te garantir, grâce à la dynamique, que tu vas vivre un moment présent. Et donc ça, tu as tout à fait le droit de poser la question et de demander quelles seront les choses qu'il a prévues. de mettre en place pour que toi, tu vives ça bien. Voilà pour cette question. Cette question qui était longue mais ultra intéressante. Alors, on arrive à la dernière question qui est Je m'apprête à vivre ma première sortie en club libertin avec mon mec. T'as des conseils pour que ça se passe bien ? Alors là, on est sur un gros sujet. Alors je vais redire des choses que j'ai dit précédemment, parce qu'on est toujours dans le cadre de j'intègre une nouvelle pratique dans ma sexualité. Vraiment, ça a l'air d'être le thème de la question. Mais ça, encore une fois, ça se discute. Et la question du libertinage est extrêmement importante, parce que quand on parle de libertinage, souvent on parle de... faire venir des personnes extérieures dans notre couple. Là, elle le dit, c'est avec son mec. Donc, c'est dans le couple. Je dirais que la première chose pour que ça se passe bien, c'est d'en avoir beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup discuté avant. En fait, ce n'est pas anodin d'aller dans un club et de faire l'amour, baiser, peu importe le terme. que tu as envie d'utiliser avec d'autres personnes devant ou sans. La personne avec qui tu es en couple depuis X temps, ça, ce n'est pas précisé. Donc déjà, moi, j'aime bien dire que la règle d'or dans tout ça, c'est priorité au couple. C'est-à-dire que vous avez toute votre vie pour vivre des expériences de ce type. Donc, il n'y a aucune raison. de se précipiter et de prendre l'autoroute à 130 d'un coup. Vraiment, il n'y a pas de raison d'aller extrêmement vite. Cette première fois, je pense que pour qu'elle se passe bien, c'est déjà de se fixer des objectifs sur ce qu'on a envie de faire et ce qu'on est capable aussi d'assumer. Je ne sais pas, mais par exemple, si l'un de vous deux est un peu jaloux, peut-être que ce n'est pas le... Cette première fois, ce n'est pas la bonne opportunité pour commencer à aller avec d'autres personnes. En fait, être libertin, ça veut dire beaucoup de choses. Et ça ne veut pas forcément dire s'échanger, se mélanger, etc. Il y a des gens qui veulent juste s'exhiber, il y a des gens qui veulent juste regarder. Et alors, je sais que je ne serai pas validée par tout le monde parce qu'il y a des gens qui pensent que ce n'est pas être libertin. mais ça fait aussi partie des choses que vous pouvez faire dans un club libertin. Et moi, je pense vraiment que vaut mieux être très précautionneux la première fois et en faire très peu et n'avoir aucun regret qu'aller trop loin et devoir rattraper quelque chose qui ne sera pas réparable. Parce que, je rentre dans les petits exemples, si vous êtes en club, je ne sais pas d'ailleurs, je ne sais pas de ce que vous avez dit dans la question, plus envie, qu'est-ce qu'il y a eu l'idée. Mais bon. Toi, tu vois ton mec avec une autre nana et tu vois une connexion, quelque chose que tu n'as jamais vue quand toi, tu couches avec lui. Ben ça, une fois que c'est fait, une fois que tu l'as vu, tu l'as vu. Tu ne peux plus l'effacer, c'est là, c'est comme ça, c'est écrit. Donc ça, c'est quelque chose qui s'anticipe, un minimum. J'ai envie de te dire, si aujourd'hui, l'idée de le voir avec une autre femme ne te fait pas mouiller ta culotte, j'ai envie de dire, il ne faut pas le tenter dans la vraie vie. C'est-à-dire que cette idée, elle doit t'exciter. Et si elle ne t'excite pas, ben ne le faites pas. clairement, donc vraiment en fait dans la conversation qu'il faut que vous ayez en amont, c'est de se dire ça ça m'exciterait ça pour l'instant ça m'excite pas, voilà déjà je pense que ça c'est déjà une première une première chose, ensuite définir ensemble le lieu dans lequel vous allez aller parce que le lieu fait aussi beaucoup la différence, il y a beaucoup de clubs, je sais pas dans quelle ville tu es, mais en ce cas il y a beaucoup de clubs et ils ont pas tous la même ambiance, ils ont pas tous la même ambiance énergie donc c'est un peu se renseigner aussi sur dans quel lieu vous allez sortir pour voir quel type de population si vous allez pouvoir rencontrer dans quel type d'ambiance vous allez pouvoir vous retrouver il y a des ambiances qui sont beaucoup plus chic il y en a qui sont plutôt des qui sont un peu plus décontractés il y a des saunas qui sont nudistes bref il y a plein de différents différentes manières de vivre ça donc ouais je dirais aussi de discuter sur le lieu pour que ça se passe bien aussi ça c'est un pas forcément quelque chose dont on parle beaucoup, mais moi que j'ai d'expérience du coup compris, c'est l'importance d'être bien dans ta tenue. Alors, dans le monde libertin, en fonction des lieux, il y a un peu des dress codes à suivre et c'est important que ta tenue, elle soit adaptée à toi, à tes complexes, à comment tu te sens dans ton corps. Donc on va demander souvent aux femmes de s'habiller sexy, de mettre des petites tenues un peu affriolantes, etc. Et on n'a pas tous le même rapport à notre corps. On n'est pas tous à l'aise de la même manière. Donc si toi tu te retrouves dans une tenue dans laquelle tu n'es pas à l'aise, dans un lieu qui va te stimuler de manière diverse et variée, ton cerveau, tes yeux, tout va, tu vas découvrir des choses que tu ne connais pas. Être en plus dans quelque chose que tu n'assumes pas, ça ne va pas t'aider. à vivre une expérience sympathique. Donc je dirais que dans les conseils aussi, c'est de choisir le lieu et de bien choisir aussi les vêtements que tu vas porter. Ensuite, qu'est-ce que je dirais d'autre comme conseil ? Déjà beaucoup de communication, mais presque d'avoir un peu un mot de code, un mot de passe, quelque chose qui peut être dit très vite, comme un safe word en BDSM par exemple. pour pouvoir s'arrêter si il y en a un des deux qui ne se sent pas bien pour une raison X ou Y. Je dirais que pour aller encore plus loin de ça, c'est être d'accord de se dire que potentiellement, vous allez partir bien plutôt que prévu si l'un de vous deux ne se sent pas bien. Parce que moi, encore une fois, je pense que la priorité, c'est le couple. Et si ce n'est pas le cas, du coup, il faut se poser des questions. La priorité, c'est l'expérience et pas le couple. Du coup, voilà, je pense qu'il faut se poser des questions à deux, de savoir pourquoi vous voulez vivre ça, etc. Mais si la priorité, c'est bien le couple, vous aurez, et je vais le répéter souvent ça, mais vous aurez largement le temps dans votre vie d'aller beaucoup plus loin, de faire beaucoup plus de choses. Il y aura d'autres opportunités pour pouvoir le faire. Ce n'est pas obligé de le faire sur cette première fois. Et je pense que... Je trouve qu'on ne le dit pas assez souvent, mais c'est tout à fait ok de rentrer dans un club, de voir, de prendre l'ambiance, etc. et de ne rien faire. Il n'y a pas d'obligation à faire quoi que ce soit, peu importe qu'on vienne à deux, en couple, qu'on vienne avec quelqu'un qu'on connaît un petit peu moins, qu'on vienne seul. Voilà, il n'y a pas d'obligation à faire. Et ça, c'est ultra important. Et c'est quelque chose qu'il faut que vous ayez en tête tous les deux. De savoir que si l'un des deux n'a plus envie pour une raison x ou y, on est sur la base du consentement, n'a plus envie pour une raison x ou y, c'est ok de s'arrêter, de juste regarder ou même de partir. En tout cas, j'espère que c'est une décision que vous avez prise, qui a été mûrement réfléchie et discutée. Je conseillerais toujours, mais vraiment toujours, ça ne coûte rien. Ok, ça coûte le prix d'une séance avec un thérapeute, un... ou un coach, bien évidemment, pour... pour justement être sûr que ça se fait dans des bonnes conditions. Moi, c'est des choses que je fais, j'accompagne sur ces sujets-là pour être sûre qu'il n'y en ait pas un qui se sent plus forcé, etc., que les deux sont bien d'accord, ils ont envie de vivre, ils se sont posé des questions sur comment ils ont envie de le vivre, ce qu'ils ont envie de vivre, etc. Moi, ça fait partie des choses que je fais, d'accompagner des couples qui font ça. Mais c'est hyper important et, encore une fois, toute la vie pour aller vivre cette expérience. Donc il n'y a aucune, mais aucune, aucune raison de se précipiter. Voilà, en tout cas, si toutes ces conditions sont bien prises en compte de ton côté et que tous les feux sont au vert, je te souhaite de vivre une première expérience extrêmement plaisante et enrichissante. Et n'hésite pas à nous raconter et nous dire comment tu as vécu ça. Et aussi, tiens, si tu as mis en place des choses, des conseils, des choses que je n'ai pas dites, avec grand plaisir d'en discuter. Voilà, c'était la dernière question. Donc, on va arriver à la fin de cet épisode. J'ai été ravie de faire cet épisode. J'attends vos commentaires. Dites-moi si c'est un format qui vous plaît, que je fasse de temps en temps comme ça, des petites réponses à des questions. Et voilà. Et je... Et je vous dis, je te dis, à la semaine prochaine pour un nouvel épisode.

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Dans cet épisode, je réponds aux questions qui m’ont été posées via le lien anonyme mis à votre disposition pour fêter la barre symbolique des 10000 écoutes.


Bonne écoute !


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    Bienvenue dans cet épisode de ta pause sexy, je suis Anne-Elisabeth, ta coach en sexualité, et je t'accueille dans cette nouvelle saison accompagnée de mes invités. Comme moi sont convaincus qu'il serait temps de créer un monde où l'on parle de sexualité de manière beaucoup plus libérée. Je ne vais pas t'en dire plus et je te laisse découvrir ton nouvel épisode. Bonne écoute ! Dans cette pause aujourd'hui, je réponds à tes questions sexo ! Bon... Avant de démarrer cet épisode, je te rappelle que le meilleur moyen de me soutenir, c'est de t'abonner et de mettre 5 étoiles sur Apple Podcast. Tu peux aussi t'abonner et mettre 5 étoiles sur toutes les plateformes de ton choix. C'est grâce à ces gestes simples que tu vas pouvoir continuer de m'aider à développer ce podcast et à continuer de te proposer des épisodes de qualité. Qui dit épisode de qualité, dit aussi invité de qualité. Aujourd'hui, il n'y a pas d'invité parce que je te fais un épisode solo, mais c'est grâce à... tous les efforts communs, donc tous les likes, tous les partages de ce podcast qu'on a réussi à atteindre l'objectif de décembre 2024 qui était d'arriver aux 10 000 écoutes. Et donc, pour fêter ces 10 000 écoutes, je t'ai laissé la possibilité pendant tout le mois de décembre de me poser des questions sexo, tous sujets confondus, en anonyme via mon lien Not Gonna Lie. Et du coup, là, j'ai compilé les questions et on va répondre à tout ça dans cet épisode. Bon, avant de démarrer, je dois aussi te souhaiter une très bonne année 2025. Oui, là, on est... ça y est, on a passé le cap. On est en 2025. Et si je n'avais qu'un seul souhait pour toi pour cette nouvelle année, ça serait vraiment, vraiment, vraiment de vivre une vie sexuelle qui te ressemble et de... d'aller vers ces fantasmes que tu ne te donnes pas forcément l'autorisation de vivre ou même juste de penser. Pour la petite anecdote, j'ai rejoint un groupe où on parle assez librement de gangbang, donc de fantasmes assez tabous, on ne va pas se mentir. Et j'ai été frappée aujourd'hui de voir que dans ce groupe, il y a des jeunes filles qui ont entre 20 et 25 ans, alors pas que, bien sûr. mais de voir à quel point elles réfléchissent leur sexualité, à quel point elles se sont posées des questions, elles sont intentionnelles, elles se donnent l'autorisation. Je me dis que cette nouvelle génération a beaucoup à nous apprendre, parce que je sais qu'ici on est entre personnes qui sont un peu plus âgées, même s'il y a aussi des jeunes femmes qui écoutent ce podcast. Mais je trouve qu'elles sont une très belle source d'inspiration, de voir la liberté qu'elles se donnent et qu'elles prennent. de vivre selon leurs règles et ce qu'elles ont envie de vivre et de mener dans leur vie. Je trouve que c'est une très belle inspiration, d'autorisation, d'amour de soi et je trouve qu'on devrait vraiment, vraiment, vraiment, toutes, peu importe nos âges, se donner le droit de vivre selon ce qui nous fait plaisir et ce qui nous donne envie. Donc voilà, si j'avais un seul souhait pour toi pour 2025, je pense que ça serait ça. Je parle au féminin, mais je sais que j'ai quand même ici quelques auditeurs masculins et ce souhait vient aussi à mes petits auditeurs. J'ai vraiment le même souhait pour tout le monde. En tout cas, j'espère que cette année sera très belle. Et voilà, ce sera tout pour cette longue introduction quand même. Et je pense qu'on peut commencer. à rentrer dans le vif du sujet des questions sexuelles. Alors, je dois dire que quand j'ai regardé les questions, il y a eu une quantité non négligeable de questions qui n'étaient pas des questions, donc auxquelles je ne peux pas répondre, déjà. Et il y a aussi eu une quantité non négligeable de questions ultra personnelles pour moi, de genre Ouais, est-ce que t'es célibataire ? J'ai trop envie qu'on se voit. Ce genre de choses comme ça. Donc, je dois avouer que j'ai beaucoup ri. Il y a beaucoup de choses un peu what the fuck. J'ai beaucoup ri. Mais globalement, il y a aussi pas mal de questions de gens qui m'ont demandé comment j'allais ou qui m'ont donné des super feedbacks en mode j'adore ce que tu fais, j'aime trop, t'es hyper rigolote, t'as l'air hyper sympa. Voilà, ce genre de choses. Donc déjà, merci beaucoup pour tous ces retours. Pour ce qui est de comment je vais, je trouvais la question très... Très, très appréciable. C'est vrai qu'on se pose assez peu cette question, parfois. Et je pense que je vais plutôt bien. Je vais plutôt bien. Le podcast grandit bien. J'ai plein de projets en tête. Il y en a qui fonctionnent, d'autres qui ne fonctionnent pas. C'est un peu cette vie d'entrepreneur que j'ai choisie. Et je suis hyper contente d'avoir fait ce choix de l'entrepreneuriat, même s'il y a plein de choses qui ne se passent pas du tout, comme j'avais pensé que ça se passerait. Mais je pense que ça, ça fait partie de la vie. Mais s'il y a une chose, dans ces deux ans d'entrepreneuriat, parce que j'ai quitté mon ancien boulot en octobre 2022, je me fais le petit décompte. Et dans ces deux ans d'entrepreneuriat, s'il y a bien une chose qui n'est pas arrivée, c'est d'avoir des regrets. Donc ça, c'est vraiment le plus cool. Donc je dirais que globalement, ça va bien. Après, comme tout le monde, j'ai des hauts, des bas. Mais voilà, je suis très, très contente. Ensuite, pour tout ce qui est question ultra personnelle, de gens qui veulent me dater, etc., il est bien évident que non. Merci de l'intérêt que vous me portez, mais pas du tout. Tous ceux qui m'ont demandé si j'étais célibataire, etc., ce n'est pas le propos de ce podcast. Voilà, ceci étant dit, la première question... que j'ai trouvée hyper intéressante, qui est une question personnelle pour le coup, mais à laquelle j'ai décidé de répondre parce que je pense que ça peut servir à tous. C'est la question de savoir est-ce que j'ai déjà trompé ? Et on m'a dit, sois honnête vraiment. Donc je vais être honnête vraiment. Non, je n'ai jamais trompé. Je n'ai jamais trompé parce qu'à chaque fois que j'ai pris un engagement, je suis quelqu'un qui s'y tient de manière très très très forte. Et même j'ai dû, petite histoire. pendant ma thérapie, apprendre à changer mes plans, à revenir sur une parole que j'ai donnée, etc. parce que pour des raisons x ou y, parce que c'est quelque chose que je n'arrivais pas à faire. Et donc pour ce qui est de tromper, non, je n'ai jamais trompé. À chaque fois que j'ai vu plusieurs personnes en même temps, tout le monde était au courant. En fait, moi, je ne sais pas du tout gérer les situations inconfortables, non claires, etc. C'est quelque chose qui me met... et extrêmement mal à l'aise. Et du coup, j'évite au plus haut point de me retrouver dans cette situation. Et je trouve que la tromperie est une de ces situations. Ensuite, dans mes valeurs fortes, il y a l'honnêteté. C'est aussi quelque chose que j'ai développé suite à ma thérapie. Et du coup, j'ai beaucoup, beaucoup de mal avec les personnes qui sont infidèles parce que je pars du principe qu'aujourd'hui, on peut parler de tout. On n'est pas... toujours d'accord, mais en tout cas, on peut parler de tout et c'est important de savoir avoir des conversations difficiles et l'infidélité est pour moi jamais la solution. Donc voilà. Et même si, pour le coup, je ne suis pas forcément exclusive, mais non, je ne suis pas infidèle. Voilà. Ensuite, j'ai eu une autre question. Je vais la lire, comme ça, ça va être plus simple. C'était... mon copain m'a demandé de lui uriner dessus et dans la bouche. Cela vient-il d'un traumatisme d'enfance ? Alors cette question, je l'ai trouvée hyper intéressante parce que je me suis demandé pourquoi c'était important de savoir si ça venait d'un traumatisme d'enfance ou pas. Comme j'ai pas le contexte, je ne peux faire que des suppositions par rapport à cette question. Mais j'imagine que si cette personne se demande se demande si ça vient d'un traumatisme, c'est que c'est pas forcément une pratique qui l'attire elle, enfin elle ou une d'ailleurs, y'est elle, je ne sais pas. Et du coup, il y a quelque chose d'un peu choquant et d'un peu transgressif. Donc plutôt que de se demander si ça vient d'un trauma ou pas, parce qu'en fait je ne peux pas du tout le savoir, je ne connais pas du tout l'enfance de ton copain, je ne sais pas ce qu'il a pu vivre ou quoi, parce qu'il peut avoir plein, plein, plein de raisons d'avoir des fantasmes uros. La vraie question à se poser, c'est qu'est-ce que ça te fait qu'on t'ait demandé ça ? Est-ce que toi t'en as envie ? Est-ce que c'est quelque chose qui t'attire ? Ou ça te génère du dégoût, des interrogations, etc. Là, l'idée, c'est plutôt d'en parler et de voir est-ce que c'est quelque chose que tu te verrais faire. Pas tant de savoir d'où est-ce que ça vient, parce qu'en fait, on n'est pas censé être les thérapeutes de nos partenaires. Et du coup, se poser la question de l'origine d'un... d'un fantasme, d'une envie, d'un kink particulier. On n'est plus trop dans la relation. Donc l'idée, c'est plus de savoir comment toi, est-ce que tu te sens ? Comment toi, est-ce que tu vis ce genre ? Ce genre de demande, et même, là on va sortir un petit peu de la question, on va parler plus globalement, c'est clairement les questions qu'il faut se poser quand on a un ou une partenaire qui nous propose quelque chose, peu importe ce qu'est ce quelque chose, c'est plutôt que se demander d'où ça vient, parce que c'est très très très compliqué de savoir d'où ça vient. Il y a évidemment quelque chose qui peut être très transgressif, il peut y avoir quelque chose qui peut être traumatique. Ce sont des choses qui sont tout à fait possibles. Mais maintenant, la vraie question, c'est qu'est-ce qu'on en fait maintenant que nous sommes out sur cette envie ? Qu'est-ce qu'on en fait ? Est-ce qu'on lui donne vie ou pas ? Dans quelles conditions ? Si ce n'est pas possible, pourquoi ce n'est pas possible ? Quels sont les impacts sur la relation ? C'est ça qui va vraiment être important plutôt que de savoir. d'où vient l'origine, parce que la personne, elle n'a peut-être même pas forcément l'idée de l'origine de cette envie et d'où ça vient. Et ça ne changera pas que la demande est posée et que cette personne attend du coup une réponse. Et quel que soit vraiment le fantasme, posez-vous la question de qu'est-ce que ça génère chez vous et surtout, comment ça va se passer après. Je ne vais pas en dire plus sur ce sujet-là, parce qu'il y a un épisode qui va sortir, notamment sur la question du fantasme, d'où ça vient, etc. Et du coup, ça répondra aussi un petit peu à ces questions, et ça aidera aussi à Aiguille à se poser quelles questions se poser avant de se lancer. Mais en tout cas, dans le cas présent, je dirais que c'est vraiment quelque chose à rediscuter au sein de cette relation, et de savoir... parce qu'il t'en a envie ou pas. Ensuite, j'ai une question qui était très longue. Alors, je vais la lire. Hello. Étant très complexée, j'ai appris petit à petit à faire confiance à mon maître. Donc, cette personne est dans une relation maître-esclave. Et donc, à lui laisser le contrôle. Maintenant, il aimerait essayer le gag ball. Sachant que... C'est quelque chose qui m'attire énormément. Cependant, sachant que j'ai des complexes, je ne sais pas si je suis prête à assumer la ridiculisation. Je ne sais pas dire ce mot. Bon, le fait d'être ridicule. Et donc, à me donner encore plus à lui sans vraiment savoir ce à quoi je ressemble. de devoir vraiment affronter mes complexes. Est-ce que tu aurais des conseils pour lâcher prise et aussi comment modérer le fait d'être ridicule, je n'arrive toujours pas à dire ce mot, pour que ça réponde à mes attentes ? Oh, waouh, cette question est hyper intéressante. Alors déjà, si cette personne est dans une relation maître-esclave, donc si ça ne te parle pas, La relation maître-esclave, sache que j'ai fait un épisode qui est assez génial sur le sujet, qui est l'épisode que j'ai enregistré avec Déborah Campaia, qui est coach BDSM et alignement de soins, c'est l'épisode 37, qui s'appelle le BDSM et la relation maître-esclave. Et du coup, Déborah a la particularité d'être esclave dans sa relation maître-esclave, et donc on a eu une grosse heure de discussion sur le sujet. Donc ici... tu n'es pas familière de ce type de relation, je t'invite à écouter cet épisode qui te donnera un peu plus de billes sur cette dynamique. Donc du coup, si j'en reviens à notre question, la question c'était, cette personne a des complexes, elle a envie d'aller vers une nouvelle pratique, mais elle a peur vis-à-vis de ses complexes et le fait d'être ridicule. Déjà, en fait, je me dis, tu es donc dans une relation maître-esclave, donc au-delà même de ta relation, peu importe le type de relation dans laquelle tu es, quand il s'agit de faire rentrer une nouvelle pratique dans le couple, dans la sexualité, l'idée c'est d'en parler d'abord. Alors, dans le cadre de ta relation maître-esclave, là ce que je te conseille de faire, c'est de parler à ton maître de... de tes craintes, de tes réticences, de ce qui te fait peur. parce qu'il est là pour justement recueillir aussi toute cette information dans le cadre de votre relation. Et après, c'est sa responsabilité de décider comment faire pour que cette expérience soit la plus plaisante pour toi qui es son esclave. Parce qu'il ne faut pas oublier que dans une relation maître-esclave, c'est un type de relation qui oblige la personne dominante, le maître, le maître ou la maîtresse d'ailleurs, de prendre la responsabilité. Et cette personne, elle a la responsabilité du plaisir physique, bien évidemment, de la sécurité physique aussi, mais aussi du plaisir physique et émotionnel de son sou. Donc, c'est important d'avoir déjà une première conversation et de poser la question de, entre guillemets, pas de challenger, parce qu'il y a vraiment un rapport de... de pouvoir différent dans ta relation, mais en tout cas de questionner ton maître sur comment est-ce qu'il va gérer telle et telle partie, et notamment le fait que tu aies des complexes et que c'est quelque chose qui puisse te bloquer ou te mettre dans des émotions extrêmement négatives. Comment est-ce que lui, il a prévu de gérer cette partie-là dans l'intégration de cette nouvelle pratique ? Donc ça, ça peut être une des premières choses à faire et que je pense qu'il est même indispensable. d'exposer au maximum tes craintes, tes peurs, enfin au final à peu près tout ce que tu as dit dans ta question, mais vraiment de l'exposer à ton maître et de voir comment lui y répond et à quel point il prend ça en compte dans l'intégration de cette nouvelle pratique. Une autre chose que tu peux faire aussi, c'est de te poser la question sur quel type d'aftercare tu peux avoir besoin après avoir vécu ces moments-là. Alors je ne connais pas ta relation, je ne sais pas ce que vous faites dans ce cadre-là quand on parle d'aftercare, mais ça peut être une chose à discuter ensemble sur exprimer ton besoin vis-à-vis de cette pratique. Je ne sais pas, un besoin de réassurance, un besoin de revalorisation derrière, peu importe. En fait, ça c'est vraiment à toi d'identifier ce qui pourrait te faire du bien. pour pouvoir redescendre en émotion suite à cette pratique et vraiment vous organiser un vrai débrief pour pouvoir parler de tout ça, de comment ça s'est passé, comment ça a été vécu de ton côté, etc. Et peut-être d'ailleurs, en amont de l'expérience, décider d'un aftercare qui peut être un petit peu différent, cette fois-ci, du fait de l'intégration de cette nouvelle pratique et du fait de tes complexes physiques. potentiellement, de rentrer justement dans un aftercare qui va être bien spécifique de ce moment-là pour t'aider à traverser et à vivre cette première expérience de manière significative, mais surtout de manière plaisante pour toi. Je t'invite aussi, du coup, si tu ne l'as pas écouté, à écouter l'épisode avec Déborah parce qu'elle parle vraiment très, très bien de... de ces sujets-là, et notamment dans le podcast, c'est quelque chose qu'on a aussi abordé, parce qu'on abordait aussi la notion du consentement, comment se passait le consentement dans une relation maître-esclave, etc. Et je trouve que ta question revient aussi un petit peu dans ce cadre-là, puisque là, on est sur une pratique qui, OK, t'en as envie, mais te fait peur, donc il y a quand même quelque chose, il y a quelque chose à décoder et à prendre en compte avant de pouvoir se lancer. Et du coup, on aborde aussi très bien ce sujet dans l'épisode. Mais en tout cas, là, dans un premier temps, moi, je te conseille vraiment d'avoir une conversation très honnête sur tes craintes et sur cette crainte d'être ridicule vis-à-vis de tes complexes, car l'idée n'est pas de te réveiller un trauma quelconque. Suite à cette pratique, Même si elle peut être très plaisante pour toi, tu as peut-être besoin d'étapes supplémentaires ou préliminaires pour pouvoir réussir à vivre ce moment de manière 100% plaisante. Donc vraiment, une vraie conversation honnête où tu exposes tes craintes. Et je suppose que si tu es dans cette relation maître-esclave, ce n'est pas quelque chose qui va surprendre ton maître. Parce que si tu as des complexes, à mon avis, il y en a déjà. informé, il est déjà au courant. Donc ça ne va pas le surprendre d'apprendre que tu puisses avoir des craintes de réveiller des traumatismes suite à cette pratique. Encore une fois, c'est vraiment quelque chose, je pense, qui est important d'avoir en tête. C'est que quand on met une nouvelle pratique dans le couple, je vous disais la question précédente, mais quand on rajoute une pratique dans le couple, c'est important d'avoir une conversation autour de ça, de savoir ce qu'on va faire, pourquoi on va le faire, comment on va le faire, et de débriefer une fois que c'est fait. Est-ce que c'était ce qu'on attendait ? Est-ce que ça a été mieux ? Moins bien ? En quoi ça a été mieux ? quoi ça a été moins bien, est-ce qu'on a envie de le refaire, si on le refait, est-ce qu'on veut le faire à l'identique, différemment. C'est vraiment remettre de la rationalité dans tout ça, donc le faire en amont et le faire en aval, une fois que c'est fait, pour bien comprendre. Après, dans le cadre spécifique de la relation maître-esclave, la décision de faire, de ne pas faire, de refaire, de faire différemment, etc. est dans la responsabilité du maître. Et toi, dans ton cas, si tu es dans une relation maître-esclave et que ton maître décide d'aller dans cette pratique, ça veut dire qu'il est capable de te garantir, grâce à la dynamique, que tu vas vivre un moment présent. Et donc ça, tu as tout à fait le droit de poser la question et de demander quelles seront les choses qu'il a prévues. de mettre en place pour que toi, tu vives ça bien. Voilà pour cette question. Cette question qui était longue mais ultra intéressante. Alors, on arrive à la dernière question qui est Je m'apprête à vivre ma première sortie en club libertin avec mon mec. T'as des conseils pour que ça se passe bien ? Alors là, on est sur un gros sujet. Alors je vais redire des choses que j'ai dit précédemment, parce qu'on est toujours dans le cadre de j'intègre une nouvelle pratique dans ma sexualité. Vraiment, ça a l'air d'être le thème de la question. Mais ça, encore une fois, ça se discute. Et la question du libertinage est extrêmement importante, parce que quand on parle de libertinage, souvent on parle de... faire venir des personnes extérieures dans notre couple. Là, elle le dit, c'est avec son mec. Donc, c'est dans le couple. Je dirais que la première chose pour que ça se passe bien, c'est d'en avoir beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup discuté avant. En fait, ce n'est pas anodin d'aller dans un club et de faire l'amour, baiser, peu importe le terme. que tu as envie d'utiliser avec d'autres personnes devant ou sans. La personne avec qui tu es en couple depuis X temps, ça, ce n'est pas précisé. Donc déjà, moi, j'aime bien dire que la règle d'or dans tout ça, c'est priorité au couple. C'est-à-dire que vous avez toute votre vie pour vivre des expériences de ce type. Donc, il n'y a aucune raison. de se précipiter et de prendre l'autoroute à 130 d'un coup. Vraiment, il n'y a pas de raison d'aller extrêmement vite. Cette première fois, je pense que pour qu'elle se passe bien, c'est déjà de se fixer des objectifs sur ce qu'on a envie de faire et ce qu'on est capable aussi d'assumer. Je ne sais pas, mais par exemple, si l'un de vous deux est un peu jaloux, peut-être que ce n'est pas le... Cette première fois, ce n'est pas la bonne opportunité pour commencer à aller avec d'autres personnes. En fait, être libertin, ça veut dire beaucoup de choses. Et ça ne veut pas forcément dire s'échanger, se mélanger, etc. Il y a des gens qui veulent juste s'exhiber, il y a des gens qui veulent juste regarder. Et alors, je sais que je ne serai pas validée par tout le monde parce qu'il y a des gens qui pensent que ce n'est pas être libertin. mais ça fait aussi partie des choses que vous pouvez faire dans un club libertin. Et moi, je pense vraiment que vaut mieux être très précautionneux la première fois et en faire très peu et n'avoir aucun regret qu'aller trop loin et devoir rattraper quelque chose qui ne sera pas réparable. Parce que, je rentre dans les petits exemples, si vous êtes en club, je ne sais pas d'ailleurs, je ne sais pas de ce que vous avez dit dans la question, plus envie, qu'est-ce qu'il y a eu l'idée. Mais bon. Toi, tu vois ton mec avec une autre nana et tu vois une connexion, quelque chose que tu n'as jamais vue quand toi, tu couches avec lui. Ben ça, une fois que c'est fait, une fois que tu l'as vu, tu l'as vu. Tu ne peux plus l'effacer, c'est là, c'est comme ça, c'est écrit. Donc ça, c'est quelque chose qui s'anticipe, un minimum. J'ai envie de te dire, si aujourd'hui, l'idée de le voir avec une autre femme ne te fait pas mouiller ta culotte, j'ai envie de dire, il ne faut pas le tenter dans la vraie vie. C'est-à-dire que cette idée, elle doit t'exciter. Et si elle ne t'excite pas, ben ne le faites pas. clairement, donc vraiment en fait dans la conversation qu'il faut que vous ayez en amont, c'est de se dire ça ça m'exciterait ça pour l'instant ça m'excite pas, voilà déjà je pense que ça c'est déjà une première une première chose, ensuite définir ensemble le lieu dans lequel vous allez aller parce que le lieu fait aussi beaucoup la différence, il y a beaucoup de clubs, je sais pas dans quelle ville tu es, mais en ce cas il y a beaucoup de clubs et ils ont pas tous la même ambiance, ils ont pas tous la même ambiance énergie donc c'est un peu se renseigner aussi sur dans quel lieu vous allez sortir pour voir quel type de population si vous allez pouvoir rencontrer dans quel type d'ambiance vous allez pouvoir vous retrouver il y a des ambiances qui sont beaucoup plus chic il y en a qui sont plutôt des qui sont un peu plus décontractés il y a des saunas qui sont nudistes bref il y a plein de différents différentes manières de vivre ça donc ouais je dirais aussi de discuter sur le lieu pour que ça se passe bien aussi ça c'est un pas forcément quelque chose dont on parle beaucoup, mais moi que j'ai d'expérience du coup compris, c'est l'importance d'être bien dans ta tenue. Alors, dans le monde libertin, en fonction des lieux, il y a un peu des dress codes à suivre et c'est important que ta tenue, elle soit adaptée à toi, à tes complexes, à comment tu te sens dans ton corps. Donc on va demander souvent aux femmes de s'habiller sexy, de mettre des petites tenues un peu affriolantes, etc. Et on n'a pas tous le même rapport à notre corps. On n'est pas tous à l'aise de la même manière. Donc si toi tu te retrouves dans une tenue dans laquelle tu n'es pas à l'aise, dans un lieu qui va te stimuler de manière diverse et variée, ton cerveau, tes yeux, tout va, tu vas découvrir des choses que tu ne connais pas. Être en plus dans quelque chose que tu n'assumes pas, ça ne va pas t'aider. à vivre une expérience sympathique. Donc je dirais que dans les conseils aussi, c'est de choisir le lieu et de bien choisir aussi les vêtements que tu vas porter. Ensuite, qu'est-ce que je dirais d'autre comme conseil ? Déjà beaucoup de communication, mais presque d'avoir un peu un mot de code, un mot de passe, quelque chose qui peut être dit très vite, comme un safe word en BDSM par exemple. pour pouvoir s'arrêter si il y en a un des deux qui ne se sent pas bien pour une raison X ou Y. Je dirais que pour aller encore plus loin de ça, c'est être d'accord de se dire que potentiellement, vous allez partir bien plutôt que prévu si l'un de vous deux ne se sent pas bien. Parce que moi, encore une fois, je pense que la priorité, c'est le couple. Et si ce n'est pas le cas, du coup, il faut se poser des questions. La priorité, c'est l'expérience et pas le couple. Du coup, voilà, je pense qu'il faut se poser des questions à deux, de savoir pourquoi vous voulez vivre ça, etc. Mais si la priorité, c'est bien le couple, vous aurez, et je vais le répéter souvent ça, mais vous aurez largement le temps dans votre vie d'aller beaucoup plus loin, de faire beaucoup plus de choses. Il y aura d'autres opportunités pour pouvoir le faire. Ce n'est pas obligé de le faire sur cette première fois. Et je pense que... Je trouve qu'on ne le dit pas assez souvent, mais c'est tout à fait ok de rentrer dans un club, de voir, de prendre l'ambiance, etc. et de ne rien faire. Il n'y a pas d'obligation à faire quoi que ce soit, peu importe qu'on vienne à deux, en couple, qu'on vienne avec quelqu'un qu'on connaît un petit peu moins, qu'on vienne seul. Voilà, il n'y a pas d'obligation à faire. Et ça, c'est ultra important. Et c'est quelque chose qu'il faut que vous ayez en tête tous les deux. De savoir que si l'un des deux n'a plus envie pour une raison x ou y, on est sur la base du consentement, n'a plus envie pour une raison x ou y, c'est ok de s'arrêter, de juste regarder ou même de partir. En tout cas, j'espère que c'est une décision que vous avez prise, qui a été mûrement réfléchie et discutée. Je conseillerais toujours, mais vraiment toujours, ça ne coûte rien. Ok, ça coûte le prix d'une séance avec un thérapeute, un... ou un coach, bien évidemment, pour... pour justement être sûr que ça se fait dans des bonnes conditions. Moi, c'est des choses que je fais, j'accompagne sur ces sujets-là pour être sûre qu'il n'y en ait pas un qui se sent plus forcé, etc., que les deux sont bien d'accord, ils ont envie de vivre, ils se sont posé des questions sur comment ils ont envie de le vivre, ce qu'ils ont envie de vivre, etc. Moi, ça fait partie des choses que je fais, d'accompagner des couples qui font ça. Mais c'est hyper important et, encore une fois, toute la vie pour aller vivre cette expérience. Donc il n'y a aucune, mais aucune, aucune raison de se précipiter. Voilà, en tout cas, si toutes ces conditions sont bien prises en compte de ton côté et que tous les feux sont au vert, je te souhaite de vivre une première expérience extrêmement plaisante et enrichissante. Et n'hésite pas à nous raconter et nous dire comment tu as vécu ça. Et aussi, tiens, si tu as mis en place des choses, des conseils, des choses que je n'ai pas dites, avec grand plaisir d'en discuter. Voilà, c'était la dernière question. Donc, on va arriver à la fin de cet épisode. J'ai été ravie de faire cet épisode. J'attends vos commentaires. Dites-moi si c'est un format qui vous plaît, que je fasse de temps en temps comme ça, des petites réponses à des questions. Et voilà. Et je... Et je vous dis, je te dis, à la semaine prochaine pour un nouvel épisode.

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Pour la petite anecdote, j'ai rejoint un groupe où on parle assez librement de gangbang, donc de fantasmes assez tabous, on ne va pas se mentir. Et j'ai été frappée aujourd'hui de voir que dans ce groupe, il y a des jeunes filles qui ont entre 20 et 25 ans, alors pas que, bien sûr. mais de voir à quel point elles réfléchissent leur sexualité, à quel point elles se sont posées des questions, elles sont intentionnelles, elles se donnent l'autorisation. Je me dis que cette nouvelle génération a beaucoup à nous apprendre, parce que je sais qu'ici on est entre personnes qui sont un peu plus âgées, même s'il y a aussi des jeunes femmes qui écoutent ce podcast. Mais je trouve qu'elles sont une très belle source d'inspiration, de voir la liberté qu'elles se donnent et qu'elles prennent. de vivre selon leurs règles et ce qu'elles ont envie de vivre et de mener dans leur vie. Je trouve que c'est une très belle inspiration, d'autorisation, d'amour de soi et je trouve qu'on devrait vraiment, vraiment, vraiment, toutes, peu importe nos âges, se donner le droit de vivre selon ce qui nous fait plaisir et ce qui nous donne envie. Donc voilà, si j'avais un seul souhait pour toi pour 2025, je pense que ça serait ça. Je parle au féminin, mais je sais que j'ai quand même ici quelques auditeurs masculins et ce souhait vient aussi à mes petits auditeurs. J'ai vraiment le même souhait pour tout le monde. En tout cas, j'espère que cette année sera très belle. Et voilà, ce sera tout pour cette longue introduction quand même. Et je pense qu'on peut commencer. à rentrer dans le vif du sujet des questions sexuelles. Alors, je dois dire que quand j'ai regardé les questions, il y a eu une quantité non négligeable de questions qui n'étaient pas des questions, donc auxquelles je ne peux pas répondre, déjà. Et il y a aussi eu une quantité non négligeable de questions ultra personnelles pour moi, de genre Ouais, est-ce que t'es célibataire ? J'ai trop envie qu'on se voit. Ce genre de choses comme ça. Donc, je dois avouer que j'ai beaucoup ri. Il y a beaucoup de choses un peu what the fuck. J'ai beaucoup ri. Mais globalement, il y a aussi pas mal de questions de gens qui m'ont demandé comment j'allais ou qui m'ont donné des super feedbacks en mode j'adore ce que tu fais, j'aime trop, t'es hyper rigolote, t'as l'air hyper sympa. Voilà, ce genre de choses. Donc déjà, merci beaucoup pour tous ces retours. Pour ce qui est de comment je vais, je trouvais la question très... Très, très appréciable. C'est vrai qu'on se pose assez peu cette question, parfois. Et je pense que je vais plutôt bien. Je vais plutôt bien. Le podcast grandit bien. J'ai plein de projets en tête. Il y en a qui fonctionnent, d'autres qui ne fonctionnent pas. C'est un peu cette vie d'entrepreneur que j'ai choisie. Et je suis hyper contente d'avoir fait ce choix de l'entrepreneuriat, même s'il y a plein de choses qui ne se passent pas du tout, comme j'avais pensé que ça se passerait. Mais je pense que ça, ça fait partie de la vie. Mais s'il y a une chose, dans ces deux ans d'entrepreneuriat, parce que j'ai quitté mon ancien boulot en octobre 2022, je me fais le petit décompte. Et dans ces deux ans d'entrepreneuriat, s'il y a bien une chose qui n'est pas arrivée, c'est d'avoir des regrets. Donc ça, c'est vraiment le plus cool. Donc je dirais que globalement, ça va bien. Après, comme tout le monde, j'ai des hauts, des bas. Mais voilà, je suis très, très contente. Ensuite, pour tout ce qui est question ultra personnelle, de gens qui veulent me dater, etc., il est bien évident que non. Merci de l'intérêt que vous me portez, mais pas du tout. Tous ceux qui m'ont demandé si j'étais célibataire, etc., ce n'est pas le propos de ce podcast. Voilà, ceci étant dit, la première question... que j'ai trouvée hyper intéressante, qui est une question personnelle pour le coup, mais à laquelle j'ai décidé de répondre parce que je pense que ça peut servir à tous. C'est la question de savoir est-ce que j'ai déjà trompé ? Et on m'a dit, sois honnête vraiment. Donc je vais être honnête vraiment. Non, je n'ai jamais trompé. Je n'ai jamais trompé parce qu'à chaque fois que j'ai pris un engagement, je suis quelqu'un qui s'y tient de manière très très très forte. Et même j'ai dû, petite histoire. pendant ma thérapie, apprendre à changer mes plans, à revenir sur une parole que j'ai donnée, etc. parce que pour des raisons x ou y, parce que c'est quelque chose que je n'arrivais pas à faire. Et donc pour ce qui est de tromper, non, je n'ai jamais trompé. À chaque fois que j'ai vu plusieurs personnes en même temps, tout le monde était au courant. En fait, moi, je ne sais pas du tout gérer les situations inconfortables, non claires, etc. C'est quelque chose qui me met... et extrêmement mal à l'aise. Et du coup, j'évite au plus haut point de me retrouver dans cette situation. Et je trouve que la tromperie est une de ces situations. Ensuite, dans mes valeurs fortes, il y a l'honnêteté. C'est aussi quelque chose que j'ai développé suite à ma thérapie. Et du coup, j'ai beaucoup, beaucoup de mal avec les personnes qui sont infidèles parce que je pars du principe qu'aujourd'hui, on peut parler de tout. On n'est pas... toujours d'accord, mais en tout cas, on peut parler de tout et c'est important de savoir avoir des conversations difficiles et l'infidélité est pour moi jamais la solution. Donc voilà. Et même si, pour le coup, je ne suis pas forcément exclusive, mais non, je ne suis pas infidèle. Voilà. Ensuite, j'ai eu une autre question. Je vais la lire, comme ça, ça va être plus simple. C'était... mon copain m'a demandé de lui uriner dessus et dans la bouche. Cela vient-il d'un traumatisme d'enfance ? Alors cette question, je l'ai trouvée hyper intéressante parce que je me suis demandé pourquoi c'était important de savoir si ça venait d'un traumatisme d'enfance ou pas. Comme j'ai pas le contexte, je ne peux faire que des suppositions par rapport à cette question. Mais j'imagine que si cette personne se demande se demande si ça vient d'un traumatisme, c'est que c'est pas forcément une pratique qui l'attire elle, enfin elle ou une d'ailleurs, y'est elle, je ne sais pas. Et du coup, il y a quelque chose d'un peu choquant et d'un peu transgressif. Donc plutôt que de se demander si ça vient d'un trauma ou pas, parce qu'en fait je ne peux pas du tout le savoir, je ne connais pas du tout l'enfance de ton copain, je ne sais pas ce qu'il a pu vivre ou quoi, parce qu'il peut avoir plein, plein, plein de raisons d'avoir des fantasmes uros. La vraie question à se poser, c'est qu'est-ce que ça te fait qu'on t'ait demandé ça ? Est-ce que toi t'en as envie ? Est-ce que c'est quelque chose qui t'attire ? Ou ça te génère du dégoût, des interrogations, etc. Là, l'idée, c'est plutôt d'en parler et de voir est-ce que c'est quelque chose que tu te verrais faire. Pas tant de savoir d'où est-ce que ça vient, parce qu'en fait, on n'est pas censé être les thérapeutes de nos partenaires. Et du coup, se poser la question de l'origine d'un... d'un fantasme, d'une envie, d'un kink particulier. On n'est plus trop dans la relation. Donc l'idée, c'est plus de savoir comment toi, est-ce que tu te sens ? Comment toi, est-ce que tu vis ce genre ? Ce genre de demande, et même, là on va sortir un petit peu de la question, on va parler plus globalement, c'est clairement les questions qu'il faut se poser quand on a un ou une partenaire qui nous propose quelque chose, peu importe ce qu'est ce quelque chose, c'est plutôt que se demander d'où ça vient, parce que c'est très très très compliqué de savoir d'où ça vient. Il y a évidemment quelque chose qui peut être très transgressif, il peut y avoir quelque chose qui peut être traumatique. Ce sont des choses qui sont tout à fait possibles. Mais maintenant, la vraie question, c'est qu'est-ce qu'on en fait maintenant que nous sommes out sur cette envie ? Qu'est-ce qu'on en fait ? Est-ce qu'on lui donne vie ou pas ? Dans quelles conditions ? Si ce n'est pas possible, pourquoi ce n'est pas possible ? Quels sont les impacts sur la relation ? C'est ça qui va vraiment être important plutôt que de savoir. d'où vient l'origine, parce que la personne, elle n'a peut-être même pas forcément l'idée de l'origine de cette envie et d'où ça vient. Et ça ne changera pas que la demande est posée et que cette personne attend du coup une réponse. Et quel que soit vraiment le fantasme, posez-vous la question de qu'est-ce que ça génère chez vous et surtout, comment ça va se passer après. Je ne vais pas en dire plus sur ce sujet-là, parce qu'il y a un épisode qui va sortir, notamment sur la question du fantasme, d'où ça vient, etc. Et du coup, ça répondra aussi un petit peu à ces questions, et ça aidera aussi à Aiguille à se poser quelles questions se poser avant de se lancer. Mais en tout cas, dans le cas présent, je dirais que c'est vraiment quelque chose à rediscuter au sein de cette relation, et de savoir... parce qu'il t'en a envie ou pas. Ensuite, j'ai une question qui était très longue. Alors, je vais la lire. Hello. Étant très complexée, j'ai appris petit à petit à faire confiance à mon maître. Donc, cette personne est dans une relation maître-esclave. Et donc, à lui laisser le contrôle. Maintenant, il aimerait essayer le gag ball. Sachant que... C'est quelque chose qui m'attire énormément. Cependant, sachant que j'ai des complexes, je ne sais pas si je suis prête à assumer la ridiculisation. Je ne sais pas dire ce mot. Bon, le fait d'être ridicule. Et donc, à me donner encore plus à lui sans vraiment savoir ce à quoi je ressemble. de devoir vraiment affronter mes complexes. Est-ce que tu aurais des conseils pour lâcher prise et aussi comment modérer le fait d'être ridicule, je n'arrive toujours pas à dire ce mot, pour que ça réponde à mes attentes ? Oh, waouh, cette question est hyper intéressante. Alors déjà, si cette personne est dans une relation maître-esclave, donc si ça ne te parle pas, La relation maître-esclave, sache que j'ai fait un épisode qui est assez génial sur le sujet, qui est l'épisode que j'ai enregistré avec Déborah Campaia, qui est coach BDSM et alignement de soins, c'est l'épisode 37, qui s'appelle le BDSM et la relation maître-esclave. Et du coup, Déborah a la particularité d'être esclave dans sa relation maître-esclave, et donc on a eu une grosse heure de discussion sur le sujet. Donc ici... tu n'es pas familière de ce type de relation, je t'invite à écouter cet épisode qui te donnera un peu plus de billes sur cette dynamique. Donc du coup, si j'en reviens à notre question, la question c'était, cette personne a des complexes, elle a envie d'aller vers une nouvelle pratique, mais elle a peur vis-à-vis de ses complexes et le fait d'être ridicule. Déjà, en fait, je me dis, tu es donc dans une relation maître-esclave, donc au-delà même de ta relation, peu importe le type de relation dans laquelle tu es, quand il s'agit de faire rentrer une nouvelle pratique dans le couple, dans la sexualité, l'idée c'est d'en parler d'abord. Alors, dans le cadre de ta relation maître-esclave, là ce que je te conseille de faire, c'est de parler à ton maître de... de tes craintes, de tes réticences, de ce qui te fait peur. parce qu'il est là pour justement recueillir aussi toute cette information dans le cadre de votre relation. Et après, c'est sa responsabilité de décider comment faire pour que cette expérience soit la plus plaisante pour toi qui es son esclave. Parce qu'il ne faut pas oublier que dans une relation maître-esclave, c'est un type de relation qui oblige la personne dominante, le maître, le maître ou la maîtresse d'ailleurs, de prendre la responsabilité. Et cette personne, elle a la responsabilité du plaisir physique, bien évidemment, de la sécurité physique aussi, mais aussi du plaisir physique et émotionnel de son sou. Donc, c'est important d'avoir déjà une première conversation et de poser la question de, entre guillemets, pas de challenger, parce qu'il y a vraiment un rapport de... de pouvoir différent dans ta relation, mais en tout cas de questionner ton maître sur comment est-ce qu'il va gérer telle et telle partie, et notamment le fait que tu aies des complexes et que c'est quelque chose qui puisse te bloquer ou te mettre dans des émotions extrêmement négatives. Comment est-ce que lui, il a prévu de gérer cette partie-là dans l'intégration de cette nouvelle pratique ? Donc ça, ça peut être une des premières choses à faire et que je pense qu'il est même indispensable. d'exposer au maximum tes craintes, tes peurs, enfin au final à peu près tout ce que tu as dit dans ta question, mais vraiment de l'exposer à ton maître et de voir comment lui y répond et à quel point il prend ça en compte dans l'intégration de cette nouvelle pratique. Une autre chose que tu peux faire aussi, c'est de te poser la question sur quel type d'aftercare tu peux avoir besoin après avoir vécu ces moments-là. Alors je ne connais pas ta relation, je ne sais pas ce que vous faites dans ce cadre-là quand on parle d'aftercare, mais ça peut être une chose à discuter ensemble sur exprimer ton besoin vis-à-vis de cette pratique. Je ne sais pas, un besoin de réassurance, un besoin de revalorisation derrière, peu importe. En fait, ça c'est vraiment à toi d'identifier ce qui pourrait te faire du bien. pour pouvoir redescendre en émotion suite à cette pratique et vraiment vous organiser un vrai débrief pour pouvoir parler de tout ça, de comment ça s'est passé, comment ça a été vécu de ton côté, etc. Et peut-être d'ailleurs, en amont de l'expérience, décider d'un aftercare qui peut être un petit peu différent, cette fois-ci, du fait de l'intégration de cette nouvelle pratique et du fait de tes complexes physiques. potentiellement, de rentrer justement dans un aftercare qui va être bien spécifique de ce moment-là pour t'aider à traverser et à vivre cette première expérience de manière significative, mais surtout de manière plaisante pour toi. Je t'invite aussi, du coup, si tu ne l'as pas écouté, à écouter l'épisode avec Déborah parce qu'elle parle vraiment très, très bien de... de ces sujets-là, et notamment dans le podcast, c'est quelque chose qu'on a aussi abordé, parce qu'on abordait aussi la notion du consentement, comment se passait le consentement dans une relation maître-esclave, etc. Et je trouve que ta question revient aussi un petit peu dans ce cadre-là, puisque là, on est sur une pratique qui, OK, t'en as envie, mais te fait peur, donc il y a quand même quelque chose, il y a quelque chose à décoder et à prendre en compte avant de pouvoir se lancer. Et du coup, on aborde aussi très bien ce sujet dans l'épisode. Mais en tout cas, là, dans un premier temps, moi, je te conseille vraiment d'avoir une conversation très honnête sur tes craintes et sur cette crainte d'être ridicule vis-à-vis de tes complexes, car l'idée n'est pas de te réveiller un trauma quelconque. Suite à cette pratique, Même si elle peut être très plaisante pour toi, tu as peut-être besoin d'étapes supplémentaires ou préliminaires pour pouvoir réussir à vivre ce moment de manière 100% plaisante. Donc vraiment, une vraie conversation honnête où tu exposes tes craintes. Et je suppose que si tu es dans cette relation maître-esclave, ce n'est pas quelque chose qui va surprendre ton maître. Parce que si tu as des complexes, à mon avis, il y en a déjà. informé, il est déjà au courant. Donc ça ne va pas le surprendre d'apprendre que tu puisses avoir des craintes de réveiller des traumatismes suite à cette pratique. Encore une fois, c'est vraiment quelque chose, je pense, qui est important d'avoir en tête. C'est que quand on met une nouvelle pratique dans le couple, je vous disais la question précédente, mais quand on rajoute une pratique dans le couple, c'est important d'avoir une conversation autour de ça, de savoir ce qu'on va faire, pourquoi on va le faire, comment on va le faire, et de débriefer une fois que c'est fait. Est-ce que c'était ce qu'on attendait ? Est-ce que ça a été mieux ? Moins bien ? En quoi ça a été mieux ? quoi ça a été moins bien, est-ce qu'on a envie de le refaire, si on le refait, est-ce qu'on veut le faire à l'identique, différemment. C'est vraiment remettre de la rationalité dans tout ça, donc le faire en amont et le faire en aval, une fois que c'est fait, pour bien comprendre. Après, dans le cadre spécifique de la relation maître-esclave, la décision de faire, de ne pas faire, de refaire, de faire différemment, etc. est dans la responsabilité du maître. Et toi, dans ton cas, si tu es dans une relation maître-esclave et que ton maître décide d'aller dans cette pratique, ça veut dire qu'il est capable de te garantir, grâce à la dynamique, que tu vas vivre un moment présent. Et donc ça, tu as tout à fait le droit de poser la question et de demander quelles seront les choses qu'il a prévues. de mettre en place pour que toi, tu vives ça bien. Voilà pour cette question. Cette question qui était longue mais ultra intéressante. Alors, on arrive à la dernière question qui est Je m'apprête à vivre ma première sortie en club libertin avec mon mec. T'as des conseils pour que ça se passe bien ? Alors là, on est sur un gros sujet. Alors je vais redire des choses que j'ai dit précédemment, parce qu'on est toujours dans le cadre de j'intègre une nouvelle pratique dans ma sexualité. Vraiment, ça a l'air d'être le thème de la question. Mais ça, encore une fois, ça se discute. Et la question du libertinage est extrêmement importante, parce que quand on parle de libertinage, souvent on parle de... faire venir des personnes extérieures dans notre couple. Là, elle le dit, c'est avec son mec. Donc, c'est dans le couple. Je dirais que la première chose pour que ça se passe bien, c'est d'en avoir beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup discuté avant. En fait, ce n'est pas anodin d'aller dans un club et de faire l'amour, baiser, peu importe le terme. que tu as envie d'utiliser avec d'autres personnes devant ou sans. La personne avec qui tu es en couple depuis X temps, ça, ce n'est pas précisé. Donc déjà, moi, j'aime bien dire que la règle d'or dans tout ça, c'est priorité au couple. C'est-à-dire que vous avez toute votre vie pour vivre des expériences de ce type. Donc, il n'y a aucune raison. de se précipiter et de prendre l'autoroute à 130 d'un coup. Vraiment, il n'y a pas de raison d'aller extrêmement vite. Cette première fois, je pense que pour qu'elle se passe bien, c'est déjà de se fixer des objectifs sur ce qu'on a envie de faire et ce qu'on est capable aussi d'assumer. Je ne sais pas, mais par exemple, si l'un de vous deux est un peu jaloux, peut-être que ce n'est pas le... Cette première fois, ce n'est pas la bonne opportunité pour commencer à aller avec d'autres personnes. En fait, être libertin, ça veut dire beaucoup de choses. Et ça ne veut pas forcément dire s'échanger, se mélanger, etc. Il y a des gens qui veulent juste s'exhiber, il y a des gens qui veulent juste regarder. Et alors, je sais que je ne serai pas validée par tout le monde parce qu'il y a des gens qui pensent que ce n'est pas être libertin. mais ça fait aussi partie des choses que vous pouvez faire dans un club libertin. Et moi, je pense vraiment que vaut mieux être très précautionneux la première fois et en faire très peu et n'avoir aucun regret qu'aller trop loin et devoir rattraper quelque chose qui ne sera pas réparable. Parce que, je rentre dans les petits exemples, si vous êtes en club, je ne sais pas d'ailleurs, je ne sais pas de ce que vous avez dit dans la question, plus envie, qu'est-ce qu'il y a eu l'idée. Mais bon. Toi, tu vois ton mec avec une autre nana et tu vois une connexion, quelque chose que tu n'as jamais vue quand toi, tu couches avec lui. Ben ça, une fois que c'est fait, une fois que tu l'as vu, tu l'as vu. Tu ne peux plus l'effacer, c'est là, c'est comme ça, c'est écrit. Donc ça, c'est quelque chose qui s'anticipe, un minimum. J'ai envie de te dire, si aujourd'hui, l'idée de le voir avec une autre femme ne te fait pas mouiller ta culotte, j'ai envie de dire, il ne faut pas le tenter dans la vraie vie. C'est-à-dire que cette idée, elle doit t'exciter. Et si elle ne t'excite pas, ben ne le faites pas. clairement, donc vraiment en fait dans la conversation qu'il faut que vous ayez en amont, c'est de se dire ça ça m'exciterait ça pour l'instant ça m'excite pas, voilà déjà je pense que ça c'est déjà une première une première chose, ensuite définir ensemble le lieu dans lequel vous allez aller parce que le lieu fait aussi beaucoup la différence, il y a beaucoup de clubs, je sais pas dans quelle ville tu es, mais en ce cas il y a beaucoup de clubs et ils ont pas tous la même ambiance, ils ont pas tous la même ambiance énergie donc c'est un peu se renseigner aussi sur dans quel lieu vous allez sortir pour voir quel type de population si vous allez pouvoir rencontrer dans quel type d'ambiance vous allez pouvoir vous retrouver il y a des ambiances qui sont beaucoup plus chic il y en a qui sont plutôt des qui sont un peu plus décontractés il y a des saunas qui sont nudistes bref il y a plein de différents différentes manières de vivre ça donc ouais je dirais aussi de discuter sur le lieu pour que ça se passe bien aussi ça c'est un pas forcément quelque chose dont on parle beaucoup, mais moi que j'ai d'expérience du coup compris, c'est l'importance d'être bien dans ta tenue. Alors, dans le monde libertin, en fonction des lieux, il y a un peu des dress codes à suivre et c'est important que ta tenue, elle soit adaptée à toi, à tes complexes, à comment tu te sens dans ton corps. Donc on va demander souvent aux femmes de s'habiller sexy, de mettre des petites tenues un peu affriolantes, etc. Et on n'a pas tous le même rapport à notre corps. On n'est pas tous à l'aise de la même manière. Donc si toi tu te retrouves dans une tenue dans laquelle tu n'es pas à l'aise, dans un lieu qui va te stimuler de manière diverse et variée, ton cerveau, tes yeux, tout va, tu vas découvrir des choses que tu ne connais pas. Être en plus dans quelque chose que tu n'assumes pas, ça ne va pas t'aider. à vivre une expérience sympathique. Donc je dirais que dans les conseils aussi, c'est de choisir le lieu et de bien choisir aussi les vêtements que tu vas porter. Ensuite, qu'est-ce que je dirais d'autre comme conseil ? Déjà beaucoup de communication, mais presque d'avoir un peu un mot de code, un mot de passe, quelque chose qui peut être dit très vite, comme un safe word en BDSM par exemple. pour pouvoir s'arrêter si il y en a un des deux qui ne se sent pas bien pour une raison X ou Y. Je dirais que pour aller encore plus loin de ça, c'est être d'accord de se dire que potentiellement, vous allez partir bien plutôt que prévu si l'un de vous deux ne se sent pas bien. Parce que moi, encore une fois, je pense que la priorité, c'est le couple. Et si ce n'est pas le cas, du coup, il faut se poser des questions. La priorité, c'est l'expérience et pas le couple. Du coup, voilà, je pense qu'il faut se poser des questions à deux, de savoir pourquoi vous voulez vivre ça, etc. Mais si la priorité, c'est bien le couple, vous aurez, et je vais le répéter souvent ça, mais vous aurez largement le temps dans votre vie d'aller beaucoup plus loin, de faire beaucoup plus de choses. Il y aura d'autres opportunités pour pouvoir le faire. Ce n'est pas obligé de le faire sur cette première fois. Et je pense que... Je trouve qu'on ne le dit pas assez souvent, mais c'est tout à fait ok de rentrer dans un club, de voir, de prendre l'ambiance, etc. et de ne rien faire. Il n'y a pas d'obligation à faire quoi que ce soit, peu importe qu'on vienne à deux, en couple, qu'on vienne avec quelqu'un qu'on connaît un petit peu moins, qu'on vienne seul. Voilà, il n'y a pas d'obligation à faire. Et ça, c'est ultra important. Et c'est quelque chose qu'il faut que vous ayez en tête tous les deux. De savoir que si l'un des deux n'a plus envie pour une raison x ou y, on est sur la base du consentement, n'a plus envie pour une raison x ou y, c'est ok de s'arrêter, de juste regarder ou même de partir. En tout cas, j'espère que c'est une décision que vous avez prise, qui a été mûrement réfléchie et discutée. Je conseillerais toujours, mais vraiment toujours, ça ne coûte rien. Ok, ça coûte le prix d'une séance avec un thérapeute, un... ou un coach, bien évidemment, pour... pour justement être sûr que ça se fait dans des bonnes conditions. Moi, c'est des choses que je fais, j'accompagne sur ces sujets-là pour être sûre qu'il n'y en ait pas un qui se sent plus forcé, etc., que les deux sont bien d'accord, ils ont envie de vivre, ils se sont posé des questions sur comment ils ont envie de le vivre, ce qu'ils ont envie de vivre, etc. Moi, ça fait partie des choses que je fais, d'accompagner des couples qui font ça. Mais c'est hyper important et, encore une fois, toute la vie pour aller vivre cette expérience. Donc il n'y a aucune, mais aucune, aucune raison de se précipiter. Voilà, en tout cas, si toutes ces conditions sont bien prises en compte de ton côté et que tous les feux sont au vert, je te souhaite de vivre une première expérience extrêmement plaisante et enrichissante. Et n'hésite pas à nous raconter et nous dire comment tu as vécu ça. Et aussi, tiens, si tu as mis en place des choses, des conseils, des choses que je n'ai pas dites, avec grand plaisir d'en discuter. Voilà, c'était la dernière question. Donc, on va arriver à la fin de cet épisode. J'ai été ravie de faire cet épisode. J'attends vos commentaires. Dites-moi si c'est un format qui vous plaît, que je fasse de temps en temps comme ça, des petites réponses à des questions. Et voilà. Et je... Et je vous dis, je te dis, à la semaine prochaine pour un nouvel épisode.

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Dans cet épisode, je réponds aux questions qui m’ont été posées via le lien anonyme mis à votre disposition pour fêter la barre symbolique des 10000 écoutes.


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans cet épisode de ta pause sexy, je suis Anne-Elisabeth, ta coach en sexualité, et je t'accueille dans cette nouvelle saison accompagnée de mes invités. Comme moi sont convaincus qu'il serait temps de créer un monde où l'on parle de sexualité de manière beaucoup plus libérée. Je ne vais pas t'en dire plus et je te laisse découvrir ton nouvel épisode. Bonne écoute ! Dans cette pause aujourd'hui, je réponds à tes questions sexo ! Bon... Avant de démarrer cet épisode, je te rappelle que le meilleur moyen de me soutenir, c'est de t'abonner et de mettre 5 étoiles sur Apple Podcast. Tu peux aussi t'abonner et mettre 5 étoiles sur toutes les plateformes de ton choix. C'est grâce à ces gestes simples que tu vas pouvoir continuer de m'aider à développer ce podcast et à continuer de te proposer des épisodes de qualité. Qui dit épisode de qualité, dit aussi invité de qualité. Aujourd'hui, il n'y a pas d'invité parce que je te fais un épisode solo, mais c'est grâce à... tous les efforts communs, donc tous les likes, tous les partages de ce podcast qu'on a réussi à atteindre l'objectif de décembre 2024 qui était d'arriver aux 10 000 écoutes. Et donc, pour fêter ces 10 000 écoutes, je t'ai laissé la possibilité pendant tout le mois de décembre de me poser des questions sexo, tous sujets confondus, en anonyme via mon lien Not Gonna Lie. Et du coup, là, j'ai compilé les questions et on va répondre à tout ça dans cet épisode. Bon, avant de démarrer, je dois aussi te souhaiter une très bonne année 2025. Oui, là, on est... ça y est, on a passé le cap. On est en 2025. Et si je n'avais qu'un seul souhait pour toi pour cette nouvelle année, ça serait vraiment, vraiment, vraiment de vivre une vie sexuelle qui te ressemble et de... d'aller vers ces fantasmes que tu ne te donnes pas forcément l'autorisation de vivre ou même juste de penser. Pour la petite anecdote, j'ai rejoint un groupe où on parle assez librement de gangbang, donc de fantasmes assez tabous, on ne va pas se mentir. Et j'ai été frappée aujourd'hui de voir que dans ce groupe, il y a des jeunes filles qui ont entre 20 et 25 ans, alors pas que, bien sûr. mais de voir à quel point elles réfléchissent leur sexualité, à quel point elles se sont posées des questions, elles sont intentionnelles, elles se donnent l'autorisation. Je me dis que cette nouvelle génération a beaucoup à nous apprendre, parce que je sais qu'ici on est entre personnes qui sont un peu plus âgées, même s'il y a aussi des jeunes femmes qui écoutent ce podcast. Mais je trouve qu'elles sont une très belle source d'inspiration, de voir la liberté qu'elles se donnent et qu'elles prennent. de vivre selon leurs règles et ce qu'elles ont envie de vivre et de mener dans leur vie. Je trouve que c'est une très belle inspiration, d'autorisation, d'amour de soi et je trouve qu'on devrait vraiment, vraiment, vraiment, toutes, peu importe nos âges, se donner le droit de vivre selon ce qui nous fait plaisir et ce qui nous donne envie. Donc voilà, si j'avais un seul souhait pour toi pour 2025, je pense que ça serait ça. Je parle au féminin, mais je sais que j'ai quand même ici quelques auditeurs masculins et ce souhait vient aussi à mes petits auditeurs. J'ai vraiment le même souhait pour tout le monde. En tout cas, j'espère que cette année sera très belle. Et voilà, ce sera tout pour cette longue introduction quand même. Et je pense qu'on peut commencer. à rentrer dans le vif du sujet des questions sexuelles. Alors, je dois dire que quand j'ai regardé les questions, il y a eu une quantité non négligeable de questions qui n'étaient pas des questions, donc auxquelles je ne peux pas répondre, déjà. Et il y a aussi eu une quantité non négligeable de questions ultra personnelles pour moi, de genre Ouais, est-ce que t'es célibataire ? J'ai trop envie qu'on se voit. Ce genre de choses comme ça. Donc, je dois avouer que j'ai beaucoup ri. Il y a beaucoup de choses un peu what the fuck. J'ai beaucoup ri. Mais globalement, il y a aussi pas mal de questions de gens qui m'ont demandé comment j'allais ou qui m'ont donné des super feedbacks en mode j'adore ce que tu fais, j'aime trop, t'es hyper rigolote, t'as l'air hyper sympa. Voilà, ce genre de choses. Donc déjà, merci beaucoup pour tous ces retours. Pour ce qui est de comment je vais, je trouvais la question très... Très, très appréciable. C'est vrai qu'on se pose assez peu cette question, parfois. Et je pense que je vais plutôt bien. Je vais plutôt bien. Le podcast grandit bien. J'ai plein de projets en tête. Il y en a qui fonctionnent, d'autres qui ne fonctionnent pas. C'est un peu cette vie d'entrepreneur que j'ai choisie. Et je suis hyper contente d'avoir fait ce choix de l'entrepreneuriat, même s'il y a plein de choses qui ne se passent pas du tout, comme j'avais pensé que ça se passerait. Mais je pense que ça, ça fait partie de la vie. Mais s'il y a une chose, dans ces deux ans d'entrepreneuriat, parce que j'ai quitté mon ancien boulot en octobre 2022, je me fais le petit décompte. Et dans ces deux ans d'entrepreneuriat, s'il y a bien une chose qui n'est pas arrivée, c'est d'avoir des regrets. Donc ça, c'est vraiment le plus cool. Donc je dirais que globalement, ça va bien. Après, comme tout le monde, j'ai des hauts, des bas. Mais voilà, je suis très, très contente. Ensuite, pour tout ce qui est question ultra personnelle, de gens qui veulent me dater, etc., il est bien évident que non. Merci de l'intérêt que vous me portez, mais pas du tout. Tous ceux qui m'ont demandé si j'étais célibataire, etc., ce n'est pas le propos de ce podcast. Voilà, ceci étant dit, la première question... que j'ai trouvée hyper intéressante, qui est une question personnelle pour le coup, mais à laquelle j'ai décidé de répondre parce que je pense que ça peut servir à tous. C'est la question de savoir est-ce que j'ai déjà trompé ? Et on m'a dit, sois honnête vraiment. Donc je vais être honnête vraiment. Non, je n'ai jamais trompé. Je n'ai jamais trompé parce qu'à chaque fois que j'ai pris un engagement, je suis quelqu'un qui s'y tient de manière très très très forte. Et même j'ai dû, petite histoire. pendant ma thérapie, apprendre à changer mes plans, à revenir sur une parole que j'ai donnée, etc. parce que pour des raisons x ou y, parce que c'est quelque chose que je n'arrivais pas à faire. Et donc pour ce qui est de tromper, non, je n'ai jamais trompé. À chaque fois que j'ai vu plusieurs personnes en même temps, tout le monde était au courant. En fait, moi, je ne sais pas du tout gérer les situations inconfortables, non claires, etc. C'est quelque chose qui me met... et extrêmement mal à l'aise. Et du coup, j'évite au plus haut point de me retrouver dans cette situation. Et je trouve que la tromperie est une de ces situations. Ensuite, dans mes valeurs fortes, il y a l'honnêteté. C'est aussi quelque chose que j'ai développé suite à ma thérapie. Et du coup, j'ai beaucoup, beaucoup de mal avec les personnes qui sont infidèles parce que je pars du principe qu'aujourd'hui, on peut parler de tout. On n'est pas... toujours d'accord, mais en tout cas, on peut parler de tout et c'est important de savoir avoir des conversations difficiles et l'infidélité est pour moi jamais la solution. Donc voilà. Et même si, pour le coup, je ne suis pas forcément exclusive, mais non, je ne suis pas infidèle. Voilà. Ensuite, j'ai eu une autre question. Je vais la lire, comme ça, ça va être plus simple. C'était... mon copain m'a demandé de lui uriner dessus et dans la bouche. Cela vient-il d'un traumatisme d'enfance ? Alors cette question, je l'ai trouvée hyper intéressante parce que je me suis demandé pourquoi c'était important de savoir si ça venait d'un traumatisme d'enfance ou pas. Comme j'ai pas le contexte, je ne peux faire que des suppositions par rapport à cette question. Mais j'imagine que si cette personne se demande se demande si ça vient d'un traumatisme, c'est que c'est pas forcément une pratique qui l'attire elle, enfin elle ou une d'ailleurs, y'est elle, je ne sais pas. Et du coup, il y a quelque chose d'un peu choquant et d'un peu transgressif. Donc plutôt que de se demander si ça vient d'un trauma ou pas, parce qu'en fait je ne peux pas du tout le savoir, je ne connais pas du tout l'enfance de ton copain, je ne sais pas ce qu'il a pu vivre ou quoi, parce qu'il peut avoir plein, plein, plein de raisons d'avoir des fantasmes uros. La vraie question à se poser, c'est qu'est-ce que ça te fait qu'on t'ait demandé ça ? Est-ce que toi t'en as envie ? Est-ce que c'est quelque chose qui t'attire ? Ou ça te génère du dégoût, des interrogations, etc. Là, l'idée, c'est plutôt d'en parler et de voir est-ce que c'est quelque chose que tu te verrais faire. Pas tant de savoir d'où est-ce que ça vient, parce qu'en fait, on n'est pas censé être les thérapeutes de nos partenaires. Et du coup, se poser la question de l'origine d'un... d'un fantasme, d'une envie, d'un kink particulier. On n'est plus trop dans la relation. Donc l'idée, c'est plus de savoir comment toi, est-ce que tu te sens ? Comment toi, est-ce que tu vis ce genre ? Ce genre de demande, et même, là on va sortir un petit peu de la question, on va parler plus globalement, c'est clairement les questions qu'il faut se poser quand on a un ou une partenaire qui nous propose quelque chose, peu importe ce qu'est ce quelque chose, c'est plutôt que se demander d'où ça vient, parce que c'est très très très compliqué de savoir d'où ça vient. Il y a évidemment quelque chose qui peut être très transgressif, il peut y avoir quelque chose qui peut être traumatique. Ce sont des choses qui sont tout à fait possibles. Mais maintenant, la vraie question, c'est qu'est-ce qu'on en fait maintenant que nous sommes out sur cette envie ? Qu'est-ce qu'on en fait ? Est-ce qu'on lui donne vie ou pas ? Dans quelles conditions ? Si ce n'est pas possible, pourquoi ce n'est pas possible ? Quels sont les impacts sur la relation ? C'est ça qui va vraiment être important plutôt que de savoir. d'où vient l'origine, parce que la personne, elle n'a peut-être même pas forcément l'idée de l'origine de cette envie et d'où ça vient. Et ça ne changera pas que la demande est posée et que cette personne attend du coup une réponse. Et quel que soit vraiment le fantasme, posez-vous la question de qu'est-ce que ça génère chez vous et surtout, comment ça va se passer après. Je ne vais pas en dire plus sur ce sujet-là, parce qu'il y a un épisode qui va sortir, notamment sur la question du fantasme, d'où ça vient, etc. Et du coup, ça répondra aussi un petit peu à ces questions, et ça aidera aussi à Aiguille à se poser quelles questions se poser avant de se lancer. Mais en tout cas, dans le cas présent, je dirais que c'est vraiment quelque chose à rediscuter au sein de cette relation, et de savoir... parce qu'il t'en a envie ou pas. Ensuite, j'ai une question qui était très longue. Alors, je vais la lire. Hello. Étant très complexée, j'ai appris petit à petit à faire confiance à mon maître. Donc, cette personne est dans une relation maître-esclave. Et donc, à lui laisser le contrôle. Maintenant, il aimerait essayer le gag ball. Sachant que... C'est quelque chose qui m'attire énormément. Cependant, sachant que j'ai des complexes, je ne sais pas si je suis prête à assumer la ridiculisation. Je ne sais pas dire ce mot. Bon, le fait d'être ridicule. Et donc, à me donner encore plus à lui sans vraiment savoir ce à quoi je ressemble. de devoir vraiment affronter mes complexes. Est-ce que tu aurais des conseils pour lâcher prise et aussi comment modérer le fait d'être ridicule, je n'arrive toujours pas à dire ce mot, pour que ça réponde à mes attentes ? Oh, waouh, cette question est hyper intéressante. Alors déjà, si cette personne est dans une relation maître-esclave, donc si ça ne te parle pas, La relation maître-esclave, sache que j'ai fait un épisode qui est assez génial sur le sujet, qui est l'épisode que j'ai enregistré avec Déborah Campaia, qui est coach BDSM et alignement de soins, c'est l'épisode 37, qui s'appelle le BDSM et la relation maître-esclave. Et du coup, Déborah a la particularité d'être esclave dans sa relation maître-esclave, et donc on a eu une grosse heure de discussion sur le sujet. Donc ici... tu n'es pas familière de ce type de relation, je t'invite à écouter cet épisode qui te donnera un peu plus de billes sur cette dynamique. Donc du coup, si j'en reviens à notre question, la question c'était, cette personne a des complexes, elle a envie d'aller vers une nouvelle pratique, mais elle a peur vis-à-vis de ses complexes et le fait d'être ridicule. Déjà, en fait, je me dis, tu es donc dans une relation maître-esclave, donc au-delà même de ta relation, peu importe le type de relation dans laquelle tu es, quand il s'agit de faire rentrer une nouvelle pratique dans le couple, dans la sexualité, l'idée c'est d'en parler d'abord. Alors, dans le cadre de ta relation maître-esclave, là ce que je te conseille de faire, c'est de parler à ton maître de... de tes craintes, de tes réticences, de ce qui te fait peur. parce qu'il est là pour justement recueillir aussi toute cette information dans le cadre de votre relation. Et après, c'est sa responsabilité de décider comment faire pour que cette expérience soit la plus plaisante pour toi qui es son esclave. Parce qu'il ne faut pas oublier que dans une relation maître-esclave, c'est un type de relation qui oblige la personne dominante, le maître, le maître ou la maîtresse d'ailleurs, de prendre la responsabilité. Et cette personne, elle a la responsabilité du plaisir physique, bien évidemment, de la sécurité physique aussi, mais aussi du plaisir physique et émotionnel de son sou. Donc, c'est important d'avoir déjà une première conversation et de poser la question de, entre guillemets, pas de challenger, parce qu'il y a vraiment un rapport de... de pouvoir différent dans ta relation, mais en tout cas de questionner ton maître sur comment est-ce qu'il va gérer telle et telle partie, et notamment le fait que tu aies des complexes et que c'est quelque chose qui puisse te bloquer ou te mettre dans des émotions extrêmement négatives. Comment est-ce que lui, il a prévu de gérer cette partie-là dans l'intégration de cette nouvelle pratique ? Donc ça, ça peut être une des premières choses à faire et que je pense qu'il est même indispensable. d'exposer au maximum tes craintes, tes peurs, enfin au final à peu près tout ce que tu as dit dans ta question, mais vraiment de l'exposer à ton maître et de voir comment lui y répond et à quel point il prend ça en compte dans l'intégration de cette nouvelle pratique. Une autre chose que tu peux faire aussi, c'est de te poser la question sur quel type d'aftercare tu peux avoir besoin après avoir vécu ces moments-là. Alors je ne connais pas ta relation, je ne sais pas ce que vous faites dans ce cadre-là quand on parle d'aftercare, mais ça peut être une chose à discuter ensemble sur exprimer ton besoin vis-à-vis de cette pratique. Je ne sais pas, un besoin de réassurance, un besoin de revalorisation derrière, peu importe. En fait, ça c'est vraiment à toi d'identifier ce qui pourrait te faire du bien. pour pouvoir redescendre en émotion suite à cette pratique et vraiment vous organiser un vrai débrief pour pouvoir parler de tout ça, de comment ça s'est passé, comment ça a été vécu de ton côté, etc. Et peut-être d'ailleurs, en amont de l'expérience, décider d'un aftercare qui peut être un petit peu différent, cette fois-ci, du fait de l'intégration de cette nouvelle pratique et du fait de tes complexes physiques. potentiellement, de rentrer justement dans un aftercare qui va être bien spécifique de ce moment-là pour t'aider à traverser et à vivre cette première expérience de manière significative, mais surtout de manière plaisante pour toi. Je t'invite aussi, du coup, si tu ne l'as pas écouté, à écouter l'épisode avec Déborah parce qu'elle parle vraiment très, très bien de... de ces sujets-là, et notamment dans le podcast, c'est quelque chose qu'on a aussi abordé, parce qu'on abordait aussi la notion du consentement, comment se passait le consentement dans une relation maître-esclave, etc. Et je trouve que ta question revient aussi un petit peu dans ce cadre-là, puisque là, on est sur une pratique qui, OK, t'en as envie, mais te fait peur, donc il y a quand même quelque chose, il y a quelque chose à décoder et à prendre en compte avant de pouvoir se lancer. Et du coup, on aborde aussi très bien ce sujet dans l'épisode. Mais en tout cas, là, dans un premier temps, moi, je te conseille vraiment d'avoir une conversation très honnête sur tes craintes et sur cette crainte d'être ridicule vis-à-vis de tes complexes, car l'idée n'est pas de te réveiller un trauma quelconque. Suite à cette pratique, Même si elle peut être très plaisante pour toi, tu as peut-être besoin d'étapes supplémentaires ou préliminaires pour pouvoir réussir à vivre ce moment de manière 100% plaisante. Donc vraiment, une vraie conversation honnête où tu exposes tes craintes. Et je suppose que si tu es dans cette relation maître-esclave, ce n'est pas quelque chose qui va surprendre ton maître. Parce que si tu as des complexes, à mon avis, il y en a déjà. informé, il est déjà au courant. Donc ça ne va pas le surprendre d'apprendre que tu puisses avoir des craintes de réveiller des traumatismes suite à cette pratique. Encore une fois, c'est vraiment quelque chose, je pense, qui est important d'avoir en tête. C'est que quand on met une nouvelle pratique dans le couple, je vous disais la question précédente, mais quand on rajoute une pratique dans le couple, c'est important d'avoir une conversation autour de ça, de savoir ce qu'on va faire, pourquoi on va le faire, comment on va le faire, et de débriefer une fois que c'est fait. Est-ce que c'était ce qu'on attendait ? Est-ce que ça a été mieux ? Moins bien ? En quoi ça a été mieux ? quoi ça a été moins bien, est-ce qu'on a envie de le refaire, si on le refait, est-ce qu'on veut le faire à l'identique, différemment. C'est vraiment remettre de la rationalité dans tout ça, donc le faire en amont et le faire en aval, une fois que c'est fait, pour bien comprendre. Après, dans le cadre spécifique de la relation maître-esclave, la décision de faire, de ne pas faire, de refaire, de faire différemment, etc. est dans la responsabilité du maître. Et toi, dans ton cas, si tu es dans une relation maître-esclave et que ton maître décide d'aller dans cette pratique, ça veut dire qu'il est capable de te garantir, grâce à la dynamique, que tu vas vivre un moment présent. Et donc ça, tu as tout à fait le droit de poser la question et de demander quelles seront les choses qu'il a prévues. de mettre en place pour que toi, tu vives ça bien. Voilà pour cette question. Cette question qui était longue mais ultra intéressante. Alors, on arrive à la dernière question qui est Je m'apprête à vivre ma première sortie en club libertin avec mon mec. T'as des conseils pour que ça se passe bien ? Alors là, on est sur un gros sujet. Alors je vais redire des choses que j'ai dit précédemment, parce qu'on est toujours dans le cadre de j'intègre une nouvelle pratique dans ma sexualité. Vraiment, ça a l'air d'être le thème de la question. Mais ça, encore une fois, ça se discute. Et la question du libertinage est extrêmement importante, parce que quand on parle de libertinage, souvent on parle de... faire venir des personnes extérieures dans notre couple. Là, elle le dit, c'est avec son mec. Donc, c'est dans le couple. Je dirais que la première chose pour que ça se passe bien, c'est d'en avoir beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup, beaucoup discuté avant. En fait, ce n'est pas anodin d'aller dans un club et de faire l'amour, baiser, peu importe le terme. que tu as envie d'utiliser avec d'autres personnes devant ou sans. La personne avec qui tu es en couple depuis X temps, ça, ce n'est pas précisé. Donc déjà, moi, j'aime bien dire que la règle d'or dans tout ça, c'est priorité au couple. C'est-à-dire que vous avez toute votre vie pour vivre des expériences de ce type. Donc, il n'y a aucune raison. de se précipiter et de prendre l'autoroute à 130 d'un coup. Vraiment, il n'y a pas de raison d'aller extrêmement vite. Cette première fois, je pense que pour qu'elle se passe bien, c'est déjà de se fixer des objectifs sur ce qu'on a envie de faire et ce qu'on est capable aussi d'assumer. Je ne sais pas, mais par exemple, si l'un de vous deux est un peu jaloux, peut-être que ce n'est pas le... Cette première fois, ce n'est pas la bonne opportunité pour commencer à aller avec d'autres personnes. En fait, être libertin, ça veut dire beaucoup de choses. Et ça ne veut pas forcément dire s'échanger, se mélanger, etc. Il y a des gens qui veulent juste s'exhiber, il y a des gens qui veulent juste regarder. Et alors, je sais que je ne serai pas validée par tout le monde parce qu'il y a des gens qui pensent que ce n'est pas être libertin. mais ça fait aussi partie des choses que vous pouvez faire dans un club libertin. Et moi, je pense vraiment que vaut mieux être très précautionneux la première fois et en faire très peu et n'avoir aucun regret qu'aller trop loin et devoir rattraper quelque chose qui ne sera pas réparable. Parce que, je rentre dans les petits exemples, si vous êtes en club, je ne sais pas d'ailleurs, je ne sais pas de ce que vous avez dit dans la question, plus envie, qu'est-ce qu'il y a eu l'idée. Mais bon. Toi, tu vois ton mec avec une autre nana et tu vois une connexion, quelque chose que tu n'as jamais vue quand toi, tu couches avec lui. Ben ça, une fois que c'est fait, une fois que tu l'as vu, tu l'as vu. Tu ne peux plus l'effacer, c'est là, c'est comme ça, c'est écrit. Donc ça, c'est quelque chose qui s'anticipe, un minimum. J'ai envie de te dire, si aujourd'hui, l'idée de le voir avec une autre femme ne te fait pas mouiller ta culotte, j'ai envie de dire, il ne faut pas le tenter dans la vraie vie. C'est-à-dire que cette idée, elle doit t'exciter. Et si elle ne t'excite pas, ben ne le faites pas. clairement, donc vraiment en fait dans la conversation qu'il faut que vous ayez en amont, c'est de se dire ça ça m'exciterait ça pour l'instant ça m'excite pas, voilà déjà je pense que ça c'est déjà une première une première chose, ensuite définir ensemble le lieu dans lequel vous allez aller parce que le lieu fait aussi beaucoup la différence, il y a beaucoup de clubs, je sais pas dans quelle ville tu es, mais en ce cas il y a beaucoup de clubs et ils ont pas tous la même ambiance, ils ont pas tous la même ambiance énergie donc c'est un peu se renseigner aussi sur dans quel lieu vous allez sortir pour voir quel type de population si vous allez pouvoir rencontrer dans quel type d'ambiance vous allez pouvoir vous retrouver il y a des ambiances qui sont beaucoup plus chic il y en a qui sont plutôt des qui sont un peu plus décontractés il y a des saunas qui sont nudistes bref il y a plein de différents différentes manières de vivre ça donc ouais je dirais aussi de discuter sur le lieu pour que ça se passe bien aussi ça c'est un pas forcément quelque chose dont on parle beaucoup, mais moi que j'ai d'expérience du coup compris, c'est l'importance d'être bien dans ta tenue. Alors, dans le monde libertin, en fonction des lieux, il y a un peu des dress codes à suivre et c'est important que ta tenue, elle soit adaptée à toi, à tes complexes, à comment tu te sens dans ton corps. Donc on va demander souvent aux femmes de s'habiller sexy, de mettre des petites tenues un peu affriolantes, etc. Et on n'a pas tous le même rapport à notre corps. On n'est pas tous à l'aise de la même manière. Donc si toi tu te retrouves dans une tenue dans laquelle tu n'es pas à l'aise, dans un lieu qui va te stimuler de manière diverse et variée, ton cerveau, tes yeux, tout va, tu vas découvrir des choses que tu ne connais pas. Être en plus dans quelque chose que tu n'assumes pas, ça ne va pas t'aider. à vivre une expérience sympathique. Donc je dirais que dans les conseils aussi, c'est de choisir le lieu et de bien choisir aussi les vêtements que tu vas porter. Ensuite, qu'est-ce que je dirais d'autre comme conseil ? Déjà beaucoup de communication, mais presque d'avoir un peu un mot de code, un mot de passe, quelque chose qui peut être dit très vite, comme un safe word en BDSM par exemple. pour pouvoir s'arrêter si il y en a un des deux qui ne se sent pas bien pour une raison X ou Y. Je dirais que pour aller encore plus loin de ça, c'est être d'accord de se dire que potentiellement, vous allez partir bien plutôt que prévu si l'un de vous deux ne se sent pas bien. Parce que moi, encore une fois, je pense que la priorité, c'est le couple. Et si ce n'est pas le cas, du coup, il faut se poser des questions. La priorité, c'est l'expérience et pas le couple. Du coup, voilà, je pense qu'il faut se poser des questions à deux, de savoir pourquoi vous voulez vivre ça, etc. Mais si la priorité, c'est bien le couple, vous aurez, et je vais le répéter souvent ça, mais vous aurez largement le temps dans votre vie d'aller beaucoup plus loin, de faire beaucoup plus de choses. Il y aura d'autres opportunités pour pouvoir le faire. Ce n'est pas obligé de le faire sur cette première fois. Et je pense que... Je trouve qu'on ne le dit pas assez souvent, mais c'est tout à fait ok de rentrer dans un club, de voir, de prendre l'ambiance, etc. et de ne rien faire. Il n'y a pas d'obligation à faire quoi que ce soit, peu importe qu'on vienne à deux, en couple, qu'on vienne avec quelqu'un qu'on connaît un petit peu moins, qu'on vienne seul. Voilà, il n'y a pas d'obligation à faire. Et ça, c'est ultra important. Et c'est quelque chose qu'il faut que vous ayez en tête tous les deux. De savoir que si l'un des deux n'a plus envie pour une raison x ou y, on est sur la base du consentement, n'a plus envie pour une raison x ou y, c'est ok de s'arrêter, de juste regarder ou même de partir. En tout cas, j'espère que c'est une décision que vous avez prise, qui a été mûrement réfléchie et discutée. Je conseillerais toujours, mais vraiment toujours, ça ne coûte rien. Ok, ça coûte le prix d'une séance avec un thérapeute, un... ou un coach, bien évidemment, pour... pour justement être sûr que ça se fait dans des bonnes conditions. Moi, c'est des choses que je fais, j'accompagne sur ces sujets-là pour être sûre qu'il n'y en ait pas un qui se sent plus forcé, etc., que les deux sont bien d'accord, ils ont envie de vivre, ils se sont posé des questions sur comment ils ont envie de le vivre, ce qu'ils ont envie de vivre, etc. Moi, ça fait partie des choses que je fais, d'accompagner des couples qui font ça. Mais c'est hyper important et, encore une fois, toute la vie pour aller vivre cette expérience. Donc il n'y a aucune, mais aucune, aucune raison de se précipiter. Voilà, en tout cas, si toutes ces conditions sont bien prises en compte de ton côté et que tous les feux sont au vert, je te souhaite de vivre une première expérience extrêmement plaisante et enrichissante. Et n'hésite pas à nous raconter et nous dire comment tu as vécu ça. Et aussi, tiens, si tu as mis en place des choses, des conseils, des choses que je n'ai pas dites, avec grand plaisir d'en discuter. Voilà, c'était la dernière question. Donc, on va arriver à la fin de cet épisode. J'ai été ravie de faire cet épisode. J'attends vos commentaires. Dites-moi si c'est un format qui vous plaît, que je fasse de temps en temps comme ça, des petites réponses à des questions. Et voilà. Et je... Et je vous dis, je te dis, à la semaine prochaine pour un nouvel épisode.

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