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TCA etc - Comprendre et lutter contre les troubles alimentaires

Du contrôle à la confiance : comment Mélanie a apaisé son rapport à la nourriture E.173

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55min |24/10/2025|

446

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Description


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Dans cet épisode, Mélanie raconte son chemin pour sortir des compulsions alimentaires et retrouver la paix avec son corps — sans régime, sans contrôle, sans injonction.
On parle de culpabilité, de peur du manque, de cocotte-minute émotionnelle, mais aussi de ces moments où on se rend compte qu’on n’a plus besoin de lutter.

Mélanie partage les prises de conscience qui ont tout changé :
- comprendre le lien entre ses émotions et la nourriture,

- remettre du plaisir et de la curiosité dans ses repas (même avec un Kinder Bueno 😏),
- arrêter la bataille avec son poids,
- et se sentir enfin libre dans son assiette, ses vêtements, et sa tête.

Un échange sincère et apaisant, qui montre qu’on peut se reconstruire en douceur, sans tout contrôler, mais en apprenant à s’écouter vraiment.

Merci 1000 fois Mélanie pour ta confiance et la richesse de nos échanges! 

Au programme: 

Présentation de Mélanie 

Rapport au corps et à l’alimentation dans l’enfance 

Le moment où c’est devenu vraiment compliqué dans le rapport à elle-même

Ce que vivait Mélanie lorsqu’elle est venue vers moi

Ce dont elle se souvient de notre travail ensemble 

Ce qui a changé pour Mélanie 

Ce que Mélanie aimerait vous dire


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans TCA, etc., le podcast qui décrypte les troubles des conduites alimentaires et tout ce qui gravite autour, parce que ça n'est jamais seulement qu'une histoire de bouffe. Je suis Flavie Milsono, et j'accompagne les mangeuses compulsives à devenir des mangeuses libres bien dans leur basket. Alimentation, peur du manque, insatisfaction corporelle, peur du jugement, du rejet, empreinte familiale, grossophobie, les sujets abordés dans ce podcast sont très vastes, et pour ce faire, mes invités sont aussi très variés. Retrouvez-moi aussi sur Instagram, où j'aborde tous ces sujets au quotidien sur Flavie.m TCA. Très belle écoute. Bienvenue Mélanie sur le podcast TCA etc. Je suis hyper contente de te recevoir parce qu'il se trouve qu'on a eu l'occasion de travailler ensemble pendant quelques mois, je dirais. Je n'ai pas regardé combien de temps ça avait duré. Mais du coup, je suis trop contente de... que tu m'accordes ce temps pour discuter avec moi et pour raconter un petit peu d'où tu viens avec ton alimentation, ton rapport au corps, qu'est-ce qui s'est passé pour toi, comment t'as cheminé, ce que t'as pu mettre au travail et comment tu vas aujourd'hui. Et je tiens à préciser que ça, je le sais sans le savoir, je ne sais pas trop, je vais découvrir en même temps au fur et à mesure de l'échange. Pour commencer, je te propose de te présenter.

  • Speaker #1

    Merci Flavie, merci pour l'invitation déjà. Et donc moi je suis Mélanie, j'ai 43 ans, j'ai ma petite famille, je vis en Ile-de-France et je travaille dans la tech.

  • Speaker #0

    Ok, merci. Et donc il se trouve que si t'es venue jusqu'à moi, c'est qu'il y a eu des choses compliquées pour toi avec l'alimentation, avec le rapport à ton corps. Et avant que tu nous racontes ce que c'était exactement, j'aime bien commencer l'épisode par poser la question des souvenirs que tu as dans l'enfance. Finalement, quels sont tes souvenirs les plus marquants ? Ce qui te vient, en tout cas, quand on en parle, sur la question du rapport au corps et de l'alimentation. Donc, ça peut être le même souvenir, ça peut être deux choses différentes.

  • Speaker #1

    Alors, en termes de souvenirs, j'ai une enfance plutôt paisible, j'ai envie de dire. Plutôt préservée, parce qu'on était à la campagne. Je suis au milieu dans la fratrie et on avait un petit peu des... Je n'aime pas ce terme, mais un petit peu des étiquettes. J'étais l'enfant calme, qui ne posait pas de problème et qui travaillait bien à l'école. Ma petite soeur était un petit peu plus folle et mon frère était le fils aîné. J'étais celle qui ne faisait pas trop de vagues et sur lesquelles on pouvait s'appuyer. Parce que j'étais calme et bonne élève. et je suivais un peu les directives familiales, on va dire. Et par rapport à l'alimentation, alors j'ai le souvenir qu'on était très liés à « t'as réussi, c'est bonifié » , « t'as mal, c'est compensé » , « finis ton assiette » . Tu te resserres pas, c'est pas bon. Enfin voilà, un peu dans cette culture-là de très lier autour de l'alimentation et finalement, un peu, toute ta gestion des émotions avait un pendant avec de l'alimentation. Je pense pas en avoir souffert à ce moment-là. Je pense que c'est venu bien plus tard. Mais ça fait partie des choses qui a fallu détricoter. dans mon parcours pour vraiment différencier un peu les émotions, les accueillir, parce que pendant très longtemps, je n'ai pas accueilli. J'étais en mode cocotte minute. Et de laisser de la place un petit peu à tout ça, et puis de faire en sorte que ce ne soit pas la réponse systématique.

  • Speaker #0

    Ce que tu veux dire, c'est que dans l'enfance, dans le système familial, Quand il y avait une émotion, notamment difficile à vivre, qui se présentait, il y avait une réponse alimentaire ?

  • Speaker #1

    Souvent, oui. Souvent, dans... Alors, encore une fois, ce n'était pas des grosses difficultés à ce moment-là, puisqu'on était quand même malgré tout assez préservés. Mais voilà, tu t'étais fait mal ou tu avais passé une journée un peu difficile à l'école. Tu vas prendre un bon goûter, ça va te permettre de te poser, de te reprendre des forces. Et puis, un peu dans ce système-là, en fait.

  • Speaker #0

    Ok. Et donc tu dis que sur le moment, tu n'as vraiment pas l'impression d'en avoir souffert, c'est plutôt que l'inscription de ce fonctionnement-là a eu des conséquences un peu plus tard. À quel moment ça a commencé à être compliqué pour toi, visible je dirais ? À quel moment tu dirais que tu as eu les premiers symptômes ?

  • Speaker #1

    En fait, je pense que pendant très longtemps, encore une fois, c'était un peu la mode cocotte minute. C'est-à-dire que je me suis assise sur beaucoup de choses. J'avançais, j'avançais, j'avançais, j'avançais. Et puis dans ma vie professionnelle, j'ai eu l'opportunité de faire plein de choses et je ne m'arrêtais jamais. Et finalement, à toujours laisser les besoins des autres avant les miens. Et à être dans des situations où j'ai démarré dans un univers qui était assez masculin et de me retrouver en clientèle. A l'époque, tu faisais entrer plat, dessert et vin, et pouvoir faire le rendez-vous du dej avec les clients, de me dire, je vais m'y mettre un peu en mimétisme, un peu en effet miroir, et je suis persuadée que je n'en avais pas spécialement envie, mais c'est ce qui faisait que ça avait l'air de marcher pour moi à ce moment-là, en tout cas dans ma vie professionnelle. Et puis, il y a un moment, il y a aussi des enfants qui arrivent, des questions qu'on se pose, un suivi médical qui se fait aussi parce que par la force des choses. Et puis, on commence à te dire des choses. Et là, je me suis dit,

  • Speaker #0

    bon,

  • Speaker #1

    il faut que j'adresse mon sujet poids. Parce que j'avais pris quand même beaucoup de poids. Il faut que j'adresse mon sujet poids. Et en fait, j'ai été très insatisfaite de tout. type de régime qui pouvait être proposé, que j'ai essayé de manière très honnête. Et j'ai commencé à me tourner plus vers du coaching. Et donc, ça fait quand même de nombreuses années que je me suis fait accompagner sur le sujet du coaching, où tu veux aller de A à B, et puis en fait, tu passes par toutes les lettres de l'alphabet, et puis tu n'arrives jamais vraiment à B, je pense. Parce que ça a changé un peu ta perspective. Et dans ces accompagnements-là, on a beaucoup traité justement les émotions, l'accueil des émotions, etc. Et il y avait quand même un petit truc qui restait au fond, que je n'avais jamais adressé parce que je n'avais jamais voulu en parler non plus, c'est le côté TSA. Et là, la vie m'a mis sur ton chemin. Et je me suis dit, bon, adressons ce sujet plus particulier, parce qu'il y a des moments qui font que, oui, il y a du contrôle, que je veux avoir, que j'ai pu, que je ne veux peut-être pas avoir, et que je subis, enfin voilà. Donc un peu dans cette démarche-là.

  • Speaker #0

    Et c'était quoi du coup ? Ça se présentait sous quelle forme pour toi ? Quand tu dis TCA, qu'est-ce que tu vivais ?

  • Speaker #1

    De la... l'impression de ne pas avoir de contrôle sur cette partie-là et surtout de ne pas en être satisfait après, de la culpabilité après. Parce qu'on a tous fait des gros repas, etc., où tu profites quand même d'un moment, tu es quand même dans une autre dynamique. Là, non, c'est isolé, la solitude, la culpabilité, ce n'est pas quelque chose dans lequel j'étais bien, donc c'est quelque chose que j'ai voulu adresser.

  • Speaker #0

    Ok, tu dirais que c'était des compulsions alimentaires ?

  • Speaker #1

    Oui, absolument.

  • Speaker #0

    Et les compulsions, elles sont arrivées à quel moment dans ta vie ?

  • Speaker #1

    J'ai du mal à l'estimer parce que c'est venu, c'est reparti. Il y a eu plusieurs cycles en fait. possiblement aussi pour ça que je ne l'ai pas forcément traité dès le départ non plus, parce qu'il n'y avait pas forcément le terme qui allait avec, il n'y avait pas forcément le dispositif aussi de compréhension qui allait avec. Donc, je ne sais pas trop dire quand ça a commencé.

  • Speaker #0

    Oui. En fait, peut-être que dans tous ces moments-là, quand ça a commencé à arriver... Tu le voyais comme des moments où tu avais un peu craqué, relâché, où tu manquais de contrôle, quoi.

  • Speaker #1

    Ouais, voilà. Et avec la compensation derrière, tu vois, et puis il y a eu plusieurs systèmes de compensation. Je t'avoue que je ne rentrerai pas dans les détails de ça, mais il y a eu plusieurs systèmes de compensation tout au long de ma vie. Et pour pouvoir mettre vraiment les mots dessus, ça m'a pris quand même... En fait, c'est que dans le parcours que tu as proposé que j'ai pu me dire, en fait, je me sens bien là où je suis maintenant parce que je suis comprise. C'est effectivement ce que je vis. Et je me sens dans un cercle de sécurité dans lequel je peux avoir ces échanges-là aussi avec toi.

  • Speaker #0

    Oui, ce que j'entends, c'est que c'était un sujet un peu tabou pour toi. Là où tu cherchais à te faire accompagner sur plein de choses, et en plus, tu es très curieuse, tu as besoin de comprendre et tout, mais ce sujet-là était tabou.

  • Speaker #1

    Ce sujet-là était tabou, et je pense que ça reste tabou. Ça reste très compliqué que les gens... Alors, de le dire, je ne suis pas quelqu'un qui l'a dit, mais de pouvoir avoir accès à l'information, je crois que c'est très compliqué déjà, parce que, tu vois, c'est ce que je te disais, j'ai quand même cherché depuis un certain nombre d'années, donc ça m'a pris un peu de temps quand même de trouver les mots, de trouver de quoi je pouvais souffrir aussi. Et puis, il y a le tabou de, en fait, oui... Tu n'en parles pas aux autres parce que ça les met vraiment dans des situations inconfortables.

  • Speaker #0

    On n'a pas trop parlé de ton rapport au corps, de l'enfance à l'adolescence, à ta vie de jeune femme. Tu as parlé du moment où il y a eu cette prise de poids en lien notamment avec le travail. Quel rapport tu avais avant ça à ton corps ? En quoi ça a modifié ce rapport-là, la prise de poids ? Comment ça s'est... articulé pour toi ? Moi,

  • Speaker #1

    j'ai jamais eu de rapport conflictuel avec mon corps qui a beaucoup changé. Il est passé par un peu toutes les phases. J'ai jamais eu de rapport conflictuel parce qu'en fait, ça m'a jamais vraiment empêché de faire ce que j'avais envie de faire. Moi, j'ai fait de la danse pendant très longtemps. J'ai arrêté, pas à cause de ma prise de poids, mais à cause de mon prof que je n'avais plus. Je pense que cette prise de conscience, c'est des photos. Et donc, ça ne fait pas si longtemps que ça qu'on a des photos numériques. Et finalement, il n'y avait pas tant de photos de ça quand on était petit. Des photos et mes enfants. Et de me dire, en fait, je ne voudrais pas que mes enfants aient un rapport compliqué à l'alimentation, alors qu'eux, nativement, ils y arrivent tout seuls, en fait. Et que c'est... Par des choses extérieures, qu'on vient mettre une complexité dans cet univers-là. Moi, c'est vraiment ça. Je lui dis, c'est tellement intuitif chez eux que je ne veux pas gâcher ça. Donc, c'est là où je me suis dit, comment je fais en sorte de ne pas déteindre sur leur alimentation aussi. Pas les forcer, et qu'ils puissent s'écouter. Donc, c'est par rapport à ça. Et aujourd'hui, je n'ai pas le corps que je voudrais, mais en même temps, je ne saurais pas dire le corps que je voudrais. Parce que tu regardes et puis en fait, si vraiment tu étais honnête avec toi-même, ce serait Frankenstein parce que tu aurais pris les yeux de elle, le nez de elle. Et finalement, ça ne donne pas du tout quelque chose d'harmonieux et humain. Donc finalement, je suis très apaisée avec ça. Et puis, comme j'ai une maladie chronique, je suis très reconnaissante que mon corps me supporte aujourd'hui et me permette de faire tout ce que je peux faire.

  • Speaker #0

    Tu n'en as pas parlé. Est-ce que c'est volontaire de ne pas en avoir parlé ? Est-ce que tu n'as pas envie de le nommer là ou c'est OK pour toi ?

  • Speaker #1

    Je ne le nommerai pas, mais ça fait partie de ma vie.

  • Speaker #0

    OK, parce que j'ai quand même eu l'impression que ça a été aussi un déclic important dans ta vie.

  • Speaker #1

    absolument parce que ça fait quelques années et c'est vraiment quelque chose qui m'a permis de dire stop, stop parce qu'en fait, ton corps n'a pas trouvé d'autre moyen que de faire ça pour que tu puisses l'entendre. Et c'est à partir de là que vraiment, j'ai mis en place plein de petits changements dans ma vie. Ma famille est extraordinaire parce qu'elle est d'un soutien incroyable et qu'elle essaye tous les trucs les plus délirants. Allons-y, essayons, testons, ça marche, ça ne marche pas. Mais ils sont vraiment top là-dessus. Et je pense que je n'ai jamais été en meilleure santé que depuis que j'ai cette maladie. Et ça, c'est hyper chouette parce qu'un jour, dans un de mes accompagnements, j'avais eu justement une coach qui me disait « Moi, mon objectif, c'est qu'à la fin, tu dises merci. » Merci d'avoir eu ça. J'étais un peu fâchée au début quand même. Et vraiment à la fin, j'en arrive maintenant à me dire que c'est une belle opportunité de pouvoir avoir fait cette transition.

  • Speaker #0

    Et donc, tu es arrivée vers moi, je ne sais plus exactement quand. Je n'ai même pas ressorti mes notes, c'est bien.

  • Speaker #1

    Je pense que ça doit faire pas loin d'un an.

  • Speaker #0

    Ah, tu as raison, mais si,

  • Speaker #1

    c'était novembre.

  • Speaker #0

    C'était par là, oui.

  • Speaker #1

    Je pense que ça ne fait pas longtemps.

  • Speaker #0

    Oui, ça me fait tilt maintenant. Je pense que c'était novembre. Est-ce que tu peux expliquer un peu ce que tu vivais à ce moment-là ? Quel était ton rapport avec toi-même et avec la nourriture ?

  • Speaker #1

    Alors, ça a été une période où j'ai vécu un licenciement économique, que j'ai assez bien vécu, il faut le dire. Et pendant cette période-là, comme je ne sais pas ne rien faire, j'ai rempli donc mon agenda d'activités. Et j'avais des formations que je suivais, j'avais des activités au resto du cœur. Et puis je me suis dit, il faut que j'ai du temps pour traiter ça. Et là, j'ai du temps, donc allons-y. Alors, je ne saurais plus dire exactement comment je suis arrivée sur ton parcours à toi, sur le site vraiment de SES Compulsion. Mais je pense qu'il y a un moment, j'ai dû mettre le mot quand même de Compulsion. Je ne l'avais pas associé à TCA, mais j'ai dû mettre le mot de Compulsion. Et je suis arrivée sur ton parcours. Et c'est vrai que je suis reconnaissante d'avoir eu du temps à ce moment-là, parce que ça m'en a demandé. Ça m'a demandé du temps et de l'énergie de pouvoir digérer les informations, les mettre en pratique, faire les exercices, recommencer les exercices, de pouvoir aussi être très inspirée de tous les podcasts que tu pouvais faire, des audios, etc. et je suis reconnaissante d'avoir eu le temps de faire parce que j'ai repris en avril et depuis je sens bien qu'en fait Je n'aurais pas l'énergie que ça m'a demandé de pouvoir traiter ce sujet à bras-le-corps.

  • Speaker #0

    Disons que quand tu as repris le travail, notre accompagnement n'était pas terminé.

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Il y avait quand même une grosse partie du taf de fait, notamment sur tout ce que tu pouvais suivre toi en autonomie sur le programme. Et après, il y avait quand même beaucoup de choses de débloquer.

  • Speaker #1

    Oui, j'ai avancé très vite. J'ai beaucoup avancé sur le début. Et clairement, les choses étaient globalement en place sur cette partie-là quand j'ai repris le travail en avril.

  • Speaker #0

    Et justement, est-ce que tu te souviens, quel souvenir tu as de tout ce qu'on a fait ensemble, de tout ce que tu as fait aussi toute seule dans ton coin ? Ça me faisait tellement sourire tout à l'heure quand tu parlais de ta famille. hyper aidante, hyper soutenante ça m'a rappelé des souvenirs de choses,

  • Speaker #1

    les exercices que je te proposais et puis que hop tout le monde allait à fond dedans alors mention particulière souvenir spécial pour le Kinder Bueno parce que vraiment c'était un truc qu'il n'y avait plus du tout à la maison dans l'idée que j'en avais etc et mon fils m'en parle encore quand on va faire les courses il me fait mais tu n'aurais pas besoin de faire un petit exercice de dégustation sur le Kinder

  • Speaker #0

    C'est bien, c'est pratique. Je sens que ça a rendu service à tout le monde. Tout le monde en a bien profité.

  • Speaker #1

    C'est clair. J'ai le souvenir d'être, encore une fois, de me sentir comprise, entendue et au bon endroit. Et ça, c'est hyper important, d'être en confiance avec toi. Pareil, c'était très important pour moi. J'ai le souvenir d'avoir beaucoup pleuré pendant nos séances. parce que ça libérait plein de choses et des choses sur lesquelles je voulais pas aller non plus. Et puis j'ai ce côté très... de façade, en fait. Voilà, je suis tout à fait capable d'être poker face avec certaines personnes. Et c'est vraiment quand je me sens en confiance avec les gens que j'arrive à libérer des choses et à dire des choses. Et ça, je l'ai vécu avec toi, et c'est ce qui m'a permis d'avancer comme j'ai pu avancer. Et de me sentir aussi... Écouter, comprise, sans jugement, sans il faut. C'était vraiment aussi super important. Non, il faut, il faut, il faut, il ne faut pas. Et de sortir un peu de toutes les injonctions qu'on pouvait avoir par ailleurs. Je suis hyper reconnaissante d'avoir nettoyé mon fil Insta, Facebook, etc. Parce que je n'ai plus du tout les mêmes contenus. Et ça, c'est vraiment, on ne se rend pas compte, mais à quel point ça pèse au quotidien. Et là, en fait, quand je fais un peu ça pour me détendre, vraiment, ça me détend parce que je vois des femmes qui ont des formes, qui essaient des fringues, qui se font plaisir. Et ça change vraiment beaucoup de ce que je pouvais avoir avant.

  • Speaker #0

    Merci de le dire ça parce que... J'ai l'impression de le dire tout le temps, tout le temps, à qui veut l'entendre. Donc, c'est cool aussi que toi, tu aies fait l'expérience et que tu puisses venir dire à quel point ça joue. Et je suis d'accord avec toi, on ne se rend pas compte. Mais en fait, c'est l'environnement dans lequel on baigne. Quand on voit le temps qu'on passe sur les réseaux sociaux, ça devient notre outil de diversité corporelle. C'est-à-dire que je pense qu'il y a plein de gens, notamment dans les jeunes générations, qui aujourd'hui passent au moins autant de temps, voire plus. sur les réseaux que dans des lieux publics avoir plein de corps. Tu vois ce que je veux dire ?

  • Speaker #1

    Oui, complètement.

  • Speaker #0

    Donc l'influence, elle est énorme en fait.

  • Speaker #1

    Puis on ne se rend pas compte à quel point notre fil génère notre fil.

  • Speaker #0

    Ah oui.

  • Speaker #1

    Là, on en a pris... Du coup, mes enfants sont mes premiers bêta-testeurs à la maison. Et on regardait, je ne sais plus pourquoi, parce que j'ai un chien, mon chien avait eu des petits soucis, donc on avait regardé des trucs sur les chiens. Je me suis tapé des vidéos de chiens, de Ausha, c'était à n'en plus finir. Je ne savais même pas comment arrêter ça dans mon fil. Donc, on se sent finalement assez démuni dans notre choix.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Et on sent un manque de liberté, en fait. Tu vois, c'est vraiment... En fait, je ne veux plus voir ça. Comment je fais ? En fait, je ne sais pas faire.

  • Speaker #0

    Alors tu peux voir moins de contenu similaire, tu as un petit truc sur lequel cliquer.

  • Speaker #1

    Ça, ça m'a permis de faire les changements. Et puis en fait, la magie de l'algorithme, quand tu commences à chercher, parce que tu m'avais donné quelques comptes à suivre, et puis finalement, ces comptes-là ont généré d'autres vues, qui ont généré d'autres comptes, qui ont généré d'autres comptes. Et j'ai pu vraiment sortir de, ben ouais, il faut faire du sport. Et maintenant, fais du pilates, mais il faut manger local, et puis il faut manger bio, et puis finalement, il ne faut pas manger, et puis il ne mange pas le soir, et puis s'il mange le soir. Et en fait, il y avait vraiment des moments où tu as l'impression d'exploser parce que juste, tu ne sais pas quoi faire. Alors qu'étant sortie de ça, maintenant, je sais ce que j'ai envie de faire. Je sens que je rentre dans une nouvelle période de ma vie de femme. où ça ne réagit plus tout à fait comme avant, que je commence à avoir un sommeil de moins de qualité et tout, donc je sais que je rentre dans une nouvelle période. Je regarde cette partie-là, mais je sais quel type de contenu vers lesquels je vais m'orienter. Et ça, ça change tout. Parce qu'on n'est pas dans le diktat d'une certaine forme à obtenir, on est dans le bien-être. et l'accord avec toi-même et faire en sorte que ça se passe bien. Et puis ça se passera de la manière dont ça va se passer. Et un truc important sur lequel je pense que ton accompagnement a été très fort, c'est que je me battais pour perdre du poids, j'ai arrêté de me battre pour perdre du poids, j'ai repris du poids, et voilà, c'est certainement mon poids de forme en fait. Et je suis alignée avec ça.

  • Speaker #0

    Ok. Je comptais te demander après comment... Je reviendrai dessus après, comment tu te sens aujourd'hui à tous les niveaux alimentaires, corporels, tout ça. Simplement, par curiosité, est-ce qu'il y a des... La question est multiple. Qu'est-ce qui t'a marquée dans ce suivi au global ? Est-ce qu'il y a des trucs qui ont pu te surprendre ? Est-ce qu'il y a des trucs qui ont été particulièrement difficiles ? Quels souvenirs tu gardes ?

  • Speaker #1

    Le truc qui a été le plus dur, je pense... c'est l'acceptation de soi et mais finalement là dessus il a fallu que je lève quelques freins et le non jugement des autres il y a un exercice que tu faisais faire où genre t'allais claquer des doigts C'est à chaque fois qu'on avait un certain type de pensée. Mais alors, je me suis rendue compte à un moment, mais je n'arrête pas.

  • Speaker #0

    C'est Joe B. Joe, par contre.

  • Speaker #1

    Mais en fait, ce n'est pas possible. Je n'arrête pas. Et bon, là, je suis en Ile-de-France, donc des gens, j'en croise. Et finalement, de dire, ça, ça lui va bien, ça ne lui va pas, ses jambes, ce ventre, ce machin, je voudrais trop ça et tout. C'est pour ça qu'à la fin, je te disais, finalement, je suis arrivée à la conclusion que... Oui, si tu prends un peu de chaque sur chacun, tu arrives à Frankenstein en fait. Parce que ce n'est jamais un tout, ça n'existe pas. La personne parfaite au sens de ce qu'on te pousse à la perfection. Et oui, il y a des exercices qui ont été forts en termes de ce que ça me faisait comprendre en fait.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a des trucs où tu as été surprise ? Alors, ça peut être genre un exercice où tu disais quoi ? Qu'est-ce que c'est que ce truc-là ? Ou justement, parce que tu ne t'attendais pas à ce que ça fonctionne comme ça ? Ou même le fait que potentiellement, on parle de choses, tu ne t'attendais pas à ce qu'on aille sur ce terrain-là ?

  • Speaker #1

    Alors, je n'avais pas d'attente spécifique en me disant on va parler de ça, on va parler de ça. J'ai accueilli tout ce qui pouvait arriver. J'étais assez dubitative sur certaines choses. J'ai été assez perturbée par l'exercice de « est-ce que finalement tu t'interdis des choses et tu as des limites ? » Au départ, tu dis « oui, au début je m'interdis » puis après tu dis « ouais, mais en fait je ne m'interdis rien » puis finalement tu dis « si, parce que ça je contrôle » . la quantité, la fréquence. Et ça, ça a été dur. Et ça reste difficile. Ce n'est pas quelque chose que j'ai pu évacuer. C'est juste que maintenant, je prends conscience des choses. Et c'est un élément qui est assez important de prendre conscience des choses. Et les exercices de dégustation, ça a été des révélations pour moi.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    merci. J'avais même fait la boîte, tu sais, tu disais de faire une boîte avec ce qu'on avait peur de rater et tout, parce qu'il y a vraiment la peur du manque. C'était ça, si je ne le mange pas maintenant, peut-être que je ne l'aurai plus jamais dans ma vie. Donc il y avait vraiment la peur du manque. Je peux te dire qu'elle est là, la boîte, qu'elle est pleine de choses dans lesquelles je ne vais jamais. Parce que voilà, ça m'a sécurisée probablement. Il y a des choses sur lesquelles j'avais des souvenirs incroyables et que oui, bon, finalement, c'était peut-être pas si... Ils ne m'ont pas l'échange. Voilà, c'est peut-être plus ce dont j'ai envie. Et finalement, ça a évacué des choses. Donc là-dessus, c'est de se réautoriser. Ça, ça a été... Finalement, ça a été assez challenge.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. ça a été challengeant et à la fois c'est peut-être ce qui a été le plus,

  • Speaker #1

    ce qui a amené le plus de changements ouais ça et parce que j'en suis pas à l'alimentation intuitive j'en suis pas là ça et le jugement des autres qu'est-ce

  • Speaker #0

    que tu veux dire quand tu dis que t'en es pas à l'alimentation intuitive c'est quoi ton image de l'alimentation intuitive de de te dire tu rentres et puis de...

  • Speaker #1

    tu as à disposition des trucs et tu manges vraiment ce que tu as envie. Je pense que ça, je n'y suis pas sur tous mes repas. Je n'y suis pas... En fait, globalement, dès que j'ai du monde avec moi, je ne sais pas encore me centrer sur moi. Donc, je me contrains à me formuler des choses. Est-ce que t'en vis ? Est-ce que tu le fais parce que l'autre le fait ? Et je me rends bien compte que parfois, je ne me pose pas ces questions-là, parce que le rythme de la vie fait que parfois, je n'y pense pas. Mais oui, tout n'est pas naturel.

  • Speaker #0

    Mais est-ce que c'est grave ? Est-ce que ça a des conséquences aujourd'hui, le fait que tu ne te poses parfois pas ces questions-là ?

  • Speaker #1

    Moi, ce que je rêverais de retrouver, c'est la relation à l'assiette qu'ont mes enfants. C'est-à-dire qu'ils sont avec toi, ils papotent, nananana, et tout d'un coup, il fait « oh, j'en veux plus » . Et t'as envie de lui dire « mais qu'est-ce qui s'est passé dans ta tête, dans ton corps, pour que tu prennes cette décision ? »

  • Speaker #0

    Et il serait bien en peine de te le dire, parce que c'est tellement naturel.

  • Speaker #1

    C'est vraiment un flux à côté, parce qu'il était en train de parler, nananana. Alors que moi je suis obligée de m'arrêter, de me dire attends pose-toi deux secondes, voilà je sens que moi j'ai des canaux naturels qui se sont désactivés.

  • Speaker #0

    que j'espère pouvoir retrouver. Mais ouais, je suis vraiment très impressionnée.

  • Speaker #1

    J'ai l'impression que c'est un processus qui est en cours, que tu es en train de travailler. Mais encore une fois, je renouvelle ma question. Finalement, quand je te dis, tu me dis que tu te verbalises ces choses-là. Et effectivement, dans le processus d'accompagnement, c'est un peu ça. Je te propose finalement de faire des choses contre-intuitives pour arriver à une alimentation intuitive, c'est-à-dire... te verbaliser des choses, des questions. Moi, j'aime bien l'image de la conduite, où vient un jour, on ne réfléchit plus au fait de passer telle ou telle vitesse. Mais au début, il faut apprendre. Et aussi, je trouve ça très important, je pense que je ne suis pas la seule conductrice à qui ça arrive, des fois, pour qui, pourquoi, je conduis et puis j'ai un bug, je passe la mauvaise vitesse. Donc, rien n'est parfait. Et l'alimentation non plus. Mais du coup, je réitère ma question sur les moments où tu ne te poses pas ces questions-là, ou parce que comme tu dis, la vie, le quotidien, tu es avec d'autres gens et tu es un peu à paix dans la relation. Est-ce que ça a des conséquences aujourd'hui ? Est-ce que c'est grave ? Est-ce que c'est embêtant ? Et quelles conséquences ça a ?

  • Speaker #0

    Alors, je suis arrivée à un stade où rien n'est grave. C'est-à-dire que vraiment, c'est la seule question qui me fait dire que c'est grave, c'est est-ce que ma vie est en danger ?

  • Speaker #1

    À priori, non.

  • Speaker #0

    Donc, je me dis que rien n'est grave. que rien n'est indélébile et que rien ne me mettra en danger. Après, il y a de l'insatisfaction parfois. Parce que justement, je me dis, tu te sens chargé après, tu as fait des choses par réflexe plus que par envie, etc. Donc, c'est plus de l'insatisfaction dans ce sens-là, se dire, oui, je n'ai pas réussi naturellement. parce que j'ai encore besoin de passer par cette phase où je verbalise. Et oui,

  • Speaker #1

    et c'est aussi normal que le processus s'étende sur très longtemps. Et puis ça vient aussi, le mot qui me vient c'est confrontation, mais ce n'est pas tant confrontation, c'est juste que ça vient rencontrer une facette de ta personnalité dans la relation aux autres et de tout ce que ça implique pour toi. Donc je pense que c'est normal que sur ce point-là, Ça prenne un peu de temps encore.

  • Speaker #0

    Et puis, ça continue. Il y a ce volet-là. Il y a eu pas mal de choses aussi. Parce qu'on a eu de grandes discussions sur mon rapport avec les repas que ma maman pouvait faire. Maintenant, je n'ai pas de problème à lui dire que je n'ai pas envie. Je n'ai plus envie. Ce n'est pas le moment. Je n'en veux plus, etc. Même si elle, elle a fait ça pour moi. Et au départ, ça les a un petit peu perturbés quand même dans ma famille. Et puis finalement, maintenant, ça commence à rentrer un peu dans les habitudes.

  • Speaker #1

    Du coup, c'est cool parce que ça fait partie de... C'est un élément de réponse à ma question. Tu as commencé largement à y répondre. Mais qu'est-ce qui a changé aujourd'hui dans ton rapport à l'alimentation, ton rapport à toi-même ? Et quand je dis à toi-même... On est bien d'accord que je ne parle pas que de l'aspect corporel, physique, que de l'apparence, mais ça en fait aussi partie, ça m'intéresse de savoir. Qu'est-ce qui a changé aussi peut-être, je ne sais pas, à plein de niveaux ? Alors peut-être rien n'a changé, mais qu'est-ce qui a changé dans ton rapport au temps ? Au temps que tu cherches à t'accorder ou non, à la place que tu donnes au milieu des autres, tout ça, tout ça ?

  • Speaker #0

    Eh bien, ça a changé plein de choses. Ça a changé que de manière très... Logistique, je fais moins de choses. Les enfants prennent plus d'autonomie aussi. Mon mari a pris en charge aussi des choses qu'il s'était par facilité dit qu'il ne savait pas faire. Et puis finalement, il a pris aussi ces sujets-là. Donc finalement, j'ai plus de temps pour moi pour faire des choses pour moi. Des choses qui me font envie. Je ne m'accordais pas de temps pour aller au sport avec ma copine. Maintenant, toutes les semaines, le samedi, je prends du temps pour aller avec ma copine. Je reprends, je redémarre les cours de piano que j'ai envie de faire depuis 25 ans, enfin, que je ne faisais pas. Je fais des choses que avec ma fille. Pour moi, c'était difficile de ne pas faire des choses tous ensemble. Bon, ben là, je fais des choses que avec ma fille, je fais des choses que avec mon fils. On s'est accordé avec mon mari, je pense, un premier week-end depuis notre mariage, je pense. Sans les enfants, où on les avait laissés chez mes parents. Enfin voilà, il y a plein de choses sur lesquelles je ne me dis pas. qu'est-ce que les autres vont penser de moi si je fais ça je pense que c'est un des trucs j'ai peut-être arrêté d'être égocentrique à ce point et de me dire mais qu'est-ce que les autres vont penser si je fais ça et si je fais ça c'est apaisé aussi dans mon esprit parce que c'est beaucoup moins Hollywood par moments ça revient mais j'ai la grande sagesse d'avoir autour de moi des gens qui peuvent me remettre aussi dans le droit chemin parce que quasiment tous les exercices je les ai fait avec eux.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    J'ai jamais fait ça toute seule. Donc ils savent pas exactement que j'ai eu des TCA. Ils savent pas ce que ça veut dire, ils savent que mon rapport à l'alimentation a été compliqué pendant longtemps. Mais ils ont toujours joué le jeu de tous les trucs bizarres que j'ai pu leur faire essayer. Donc ça, c'est hyper cool. Donc finalement, plein de choses ont changé. Mon rapport avec mes parents, ma sœur, dans les repas, au resto. Jamais je n'allais au resto et ne me dire que je ne vais pas payer 15 balles pour une salade. Bah si, en fait, si j'ai envie d'une salade à ce moment-là, je ne vais pas me forcer à prendre un truc que je n'ai pas envie. Et donc, voilà, il y a plein de choses finalement, de petits déclics qui se sont mis en place et qui permettent de libérer de la charge mentale, de libérer l'esprit en fait. J'ai l'impression d'avoir l'esprit plus clair.

  • Speaker #1

    Ah ouais, moins encombré par tout ça. Ouais,

  • Speaker #0

    ouais.

  • Speaker #1

    Et par rapport aux compulsions alimentaires ?

  • Speaker #0

    Pour l'instant, toucher du bois.

  • Speaker #1

    Oui, toucher du bois, j'adore. Oui, parce que c'est vraiment que grâce à des petits exercices de superstition comme ça que tu as réussi.

  • Speaker #0

    Comme dirait l'autre, on ne sait pas ce qui a compté. Donc, on fait un peu de tout. Non, franchement, pour l'instant, je n'en ai pas, mais c'est ce que je te disais aussi. Je ne me bats plus aussi avec mon poids.

  • Speaker #1

    Mais oui, mais donc ça aussi, c'est trop chouette. Tu peux me parler de ça aussi dans le rapport. Comment tu définirais le rapport que tu as aujourd'hui à ton corps et à l'image de ton corps ?

  • Speaker #0

    J'ai joué le jeu du programme et donc je n'ai pas perdu le poids. J'ai repris le poids que j'avais attaché fortement à perdre avant.

  • Speaker #1

    Je te coupe parce que c'est marrant que tu dis ça. Parce que ça veut dire que selon toi, en suivant le programme, nécessairement on prend du poids. Quand tu dis j'ai joué le jeu du programme.

  • Speaker #0

    Non, ça fait moi. Moi, je me suis battue contre moi avant dans des régimes, ils appellent ça des rééquilibrages. Tu mets les mots que tu veux derrière, mais en fait, dans la restriction. Et je me suis battue avec ça. Et j'avais des TCA. Et finalement, dans le programme, il y a toute une partie aussi qui te permet de dire, en fait, tu ne sais pas là où tu vas arriver. Et sois en paix avec ça. Moi, j'ai fait le chemin dans l'autre sens. j'ai repris ce que je voulais absolument perdre et je me suis dit à la fin que c'était pas un problème en fait et par contre en parallèle de ça pour me sentir bien avec moi et j'ai fait de l'accompagnement en colorimétrie et morphologie et j'ai été surprise des résultats et c'est ce qui m'a permis de me sentir bien dans mes baskets en fait et globalement c'est ce qui me permet de me sentir bien dans mes baskets

  • Speaker #1

    Ok, donc aujourd'hui... C'est comme ça que tu décrirais ta relation toi-même. Tu te sens plutôt bien dans tes baskets.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Trop chouette. Et par rapport au jugement que tu poses sur les autres, alors, c'est comment aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Je continue de claquer des doigts quand ça arrive.

  • Speaker #1

    Mais c'est moins le concert.

  • Speaker #0

    En fait, c'est quand ça arrive, je cherche l'autre phrase. Tu vois, le complément de la phrase. C'est pas... C'est pas « Ah, je voudrais ces jambes-là » . Je me dis « Oui, en fait, moi, je ne connais pas sa vie. » Si ça se trouve, il y a quelque chose qui ne lui convient pas, en fait. Et puis, quand c'est « Ah, ce vêtement-là ne lui va pas » , je vais changer en me disant « Tiens, j'aime bien son manteau, ses chaussures, son sac, son jean, etc. » Donc, pour toujours remettre du positif. et de basculer de l'autre côté et pas dans le jugement.

  • Speaker #1

    Eh bien, deux chemins parcourus, madame. Oui, que deux chemins parcourus en finalement pas si longtemps. Parce qu'il y a un moment qu'on a... Là, ça faisait un moment qu'on ne s'était pas vus. On avait fait un rendez-vous bilan un peu à distance du suivi. Mais là, ça faisait un moment. Donc, je dirais que ça fait... Je ne sais pas, ça doit faire au moins cinq mois qu'on ne travaille plus ensemble, un truc comme ça.

  • Speaker #0

    Oui, je pense qu'on s'est arrêtés en juin.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Début juin.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu pourrais avoir envie de dire ? C'est un peu la question finale que j'aime bien poser aux personnes qui viennent à mon micro, et d'ailleurs, peu importe où en sont les personnes et d'où elles partaient. Mais comme tu le sais, il y a tout type de personnes qui écoutent le podcast. Et il y a aussi des gens qui ne vont pas bien du tout, là, dans l'instant, dans leur rapport au corps, à la nourriture. Qu'est-ce que tu aurais envie de leur dire à ces personnes-là ?

  • Speaker #0

    Alors moi, ce qui m'a vraiment aidée sur mon rapport au corps et à l'image, plutôt à... c'est peut-être même pas corps, c'est plus l'image, c'est l'accompagnement morpho-colorimétrie. Parce qu'en fait, je m'étais imaginé une morphologie liée à mon poids, et je m'étais dit, tiens, t'es dans cette morpho-là. Et en fait, de me faire accompagner, je me suis rendu compte que pas du tout. Et que c'est pas parce que t'as du ventre, t'as des bras, t'as des cuisses, qu'il ne faut pas chercher. à harmoniser la silhouette. Et moi, c'est ce qui m'a fait beaucoup de bien. C'est de me dire, en fait, il suffit de petites couilles pour te sentir bien dans ton image. Moi, finalement, je suis un X, donc il faut que je marque ma taille. Bon, j'ai un problème avec mon ventre. Oui, mais en fait, j'ai bien compris que ce n'était pas le sujet et qu'il n'y avait que moi qui le regardais et que ce n'était pas le... Les gens ne voyaient pas ça, en fait. Et d'avoir été accompagnée par quelqu'un qui m'a donné les bons codes couleurs, parce qu'il y a des couleurs qui me vont, il y a des couleurs où vraiment j'ai l'air malade. Et moi, je n'ai pas envie d'avoir l'air malade parce que j'ai une maladie en plus. Donc, je n'ai vraiment pas envie d'avoir ce sentiment-là quand je me regarde. Et de passer par des couleurs qui... te donne facilement bonne mine. Finalement, je mets moins de maquillage, je sors sans maquillage, à ce qui n'arrivait pas avant. Et je me sens mieux d'avoir été accompagnée par toi sur tout l'aspect un peu psychologique, parce que c'est un peu comme ça quand même que je le vis, et d'avoir fait en sorte que ma garde-robe, elle me corresponde. Et après, des petits tips tout cons de se dire... Qu'est-ce que tu vas faire dans ta journée ? Choisis des vêtements dans lesquels tu seras bien pour toutes tes activités de ta journée. Et peut-être qu'aujourd'hui, tu seras bien en basket parce que tu vas marcher beaucoup. Et ça m'a mis beaucoup de liberté dans mes tenues. Et j'ai des gens qui, depuis, me disent « J'adore tes fringues ! »

  • Speaker #1

    On en avait pas mal parlé toutes les deux. Moi, j'ai beaucoup de méfiance et de réticence. Enfin, méfiance. Oui, méfiance, parce que je pense que chez les professionnels qui font ça, il y en a beaucoup qui véhiculent des injonctions, finalement. Et puis, réticence, parce que malgré tout, tu vois, en fait, j'entends à quel point ça a été... Et de toute façon, je l'ai vu. Moi, je t'ai vu. puisque c'était à la fin de notre accompagnement que tu faisais ça en parallèle et je voyais bien à quel point ça t'a aidé c'était génial à la fois je me dis je ne peux pas m'empêcher de me dire qu'une personne qui débarque parce qu'il y a aussi des tas de personnes qui ont des troubles alimentaires et qui sont dans des corps ultra normés où on pourrait dire de l'extérieur bah oui ok t'as un corps qui est tel qu'on définit le corps idéal aujourd'hui Et pour autant, c'est des personnes qui sont dans l'anorexie boulimie. Et que du coup, je trouve que ça remet aussi l'accent sur quelque chose de comment être belle, comment paraître belle. C'est tout le truc un peu glissant pour moi, en fait, de ce type de choses. En fait, moi, à l'inverse, dans mon parcours, et c'est un truc qui s'est mis au travail longtemps après ma guérison des TCA. ça a été de découvrir que c'était ok pour moi qu'on me trouve moche et de vraiment rien faire et c'est ok pour moi de sortir de chez moi alors même que ça veut pas dire que c'est tous les jours comme ça mais ça peut être ok pour moi de pas du tout cherché à me mettre en valeur, je mets d'énormes guillemets à ça parce que j'aime pas du tout cette expression. Et c'est ok en fait que je n'ai pas l'obligation d'être belle et qu'on me trouve belle et que je me trouve belle.

  • Speaker #0

    En fait, c'est dans ce sens-là aussi que je trouve ça intéressant. Moi, je fais pas ça pour les autres. Moi, je fais ça pour moi. Aujourd'hui, j'avais envie de porter ce pull. Très clairement, c'est un pull qui moule un peu. Je te cache les détails, mais voilà. Je n'ai pas de problème avec ça. Et là où je trouve que ce travail-là est intéressant, ce n'était pas de dire comment tu fais pour être belle à l'extérieur. C'est de dire qu'est-ce que tu choisis en conscience, de la même manière que tu choisis en conscience ce que tu peux mettre dans ton assiette, qu'est-ce que tu choisis de porter en conscience pour que ça corresponde. à ce que tu as envie d'être au moment où tu vas t'amuser. Et du coup, elle m'a accompagnée sur les couleurs qui me vont le mieux au teint. Et je n'ai pas viré ma garde-robe pour supprimer tout ce qui ne m'allait pas. Moi, j'ai des trucs qui ne me vont pas à la couleur. En fait, elle m'a aussi appris à accessoriser, à machin. Et si j'en ai envie, en fait. et c'est là où je trouve que c'est euh Assez puissant, c'est que j'ai la liberté de faire ce que je veux. C'est de sortir comme un sac, mais parce que je l'ai choisi. Ou de sortir dans quelque chose où moi, je me sens être mise en valeur. Après, les autres, en fait, ils en font ce qu'ils veulent. Ils claquent des doigts, en fait. Tu vois, je suis arrivée à ça. En fait, si ça ne leur convient pas, ce n'est pas mon problème. Moi, je ne suis pas responsable de l'état dans lequel les autres se mettent, en fait. Je suis responsable de mon état à moi. Et mon état à moi, parfois, j'ai envie d'être en mode pantoufles, les guides. Et puis parfois, j'ai envie d'être en mode... Voilà, j'ai envie d'être maquillée, plus apprêtée et tout. Pour te donner un autre style de ce à quoi je suis arrivée, avant, je me lissais les cheveux. J'avais beaucoup arrêté comme ça. Et puis, je suis arrivée au stade où j'ai dit, ils ont le droit de vivre, ces pauvres cheveux. Et parfois, ils ont envie d'être aides et parfois, ils n'ont pas envie. Donc aujourd'hui, ils n'avaient pas envie. Donc, je les laisse vraiment, tu vois. Et c'est vraiment dans cette démarche-là, en fait, c'est de se dire, moi, je veux avoir les clés et après, je fais ce que je veux avec.

  • Speaker #1

    J'ouvre ou je n'ouvre pas. C'est intéressant ce que tu dis. Ça me fait vraiment faire un parallèle avec, effectivement, par exemple, la nutrition. C'est-à-dire que c'est intéressant d'éduquer. sur la nutrition, sauf qu'on est tombé dans un truc hyper injonctif où il faudrait manger comme ça, comme ça. Et c'est là, je pense qu'il y a vraiment un parallèle à faire avec tout ce que tu as appris autour de la morpho, la colorimétrie, tout ça, et que tu as eu aussi la chance de le faire, tu as bien choisi la personne, je pense, qui t'a accompagnée, mais que... Il y a quand même un truc glissant, de toute façon, pour moi, cette histoire de morpho, si tu veux, elle reproduit, c'est-à-dire qu'on part du principe qu'il y a une morphologie idéale et les autres morphos doivent, tu vois, par exemple, quand t'es en X, tu dois accentuer au niveau de la taille, tous ces petits détails-là, c'est des choses qui sont faites pour se rapprocher au plus possible du 8, qui est la morphologie idéale, finalement.

  • Speaker #0

    En fait, non, parce que chaque morphologie a ses atouts. à ses mises en valeur, à des vêtements qui vont mieux lui saillir que d'autres.

  • Speaker #1

    Oui, mais mettre en valeur, c'est se rapprocher de cette morphologie idéale. En fait, à chaque fois, c'est ça le truc.

  • Speaker #0

    Je pense qu'en fait, c'est une limitation de notre esprit de se dire qu'il faut qu'on ressemble à quelque chose qui est l'image qu'on s'en fait. Moi, j'ai bien plus de liberté dans ce que j'essaye. Et il y a des choses qui, sur le papier, devraient me convenir, qui ne me conviennent pas du tout. dans lesquelles je n'ai pas envie d'être. De la même manière qu'on s'autorise ou on s'interdit des choses alimentaires, moi, je ne m'autorise pas ou je ne m'interdis pas des choses dans les vêtements. Je sais qu'à certains moments, il y a des choses qui vont mieux me convenir et que moi, dans l'harmonie... et l'image que je dégage, j'ai un métier dans lequel je suis pas mal en représentation aussi, j'aime me sentir comme ça. Et ça m'a juste donné des clés pour choisir.

  • Speaker #1

    Ça élargit un peu, t'as l'impression quand même ton... Tu as élargi le choix de ce que tu t'autorises à porter, en fait.

  • Speaker #0

    Complètement. Parce qu'il y avait des choses que je ne m'autorisais pas, parce que je me disais, ça ne va pas m'aller, etc. Et finalement, mon champ des possibles est devenu bien supérieur. Et est-ce que je respecte tous les jours les recommandations de Colorimitru ? Pensez-nous. Mais en même temps, je suis en paix avec moi-même. Et c'est juste que j'aime bien apprendre, c'est ce que tu disais. donc ça j'ai eu envie d'apprendre pour savoir globalement comment ça fonctionnait et j'ai compris comment ils designaient morpho, colorimétrie etc et je fais des choix en conscience,

  • Speaker #1

    c'est à dire que je me sens à l'aise avec moi même mais c'est important cette nuance là, du coup on a passé beaucoup de temps là dessus mais pour moi c'était hyper important qu'on creuse le sujet pour toutes les personnes qui écouteront c'est que cette nuance du fait que ok, tu as appris, compris et tu en fais ta tambouille et tu prends cet outil pour qu'il te rende service, tu vois, quelque part. Il est à ton service cet outil.

  • Speaker #0

    Comme un outil, ça reste un outil. Ce n'est pas un diktat. Personne ne me dira tu dois t'habiller comme ça. Ça ne marchera pas. Et c'est vraiment ce que j'aimais bien dans cet accompagnement, c'est qu'elle avait la liberté de dire « Si dans ta journée, moi j'ai des journées où je vais au boulot en vélo, j'ai ma journée de vélo, je rentre le soir, je repars à la chorale, je suis debout pendant une heure et demie, mais jamais tu me verras sur des talons. » Parce que ça ne sera pas confortable pour moi. Et donc ça m'a juste appris à me mettre en confort et à me sentir... comme j'avais envie d'être moi. Et si je n'ai pas envie, il n'y a personne qui va me forcer. Donc là-dessus, je trouve que ça a été vachement aidant de pouvoir avoir ce type d'accompagnement parce qu'en parallèle des tests que je faisais avec toi, je faisais des tests aussi de l'autre côté. Et de me dire que les deux sont compatibles et le poids que tu reprends, finalement, ce n'est pas grave parce qu'en fait... Ça ne se voit pas. Le mal que tu te fais, ça ne se voit pas.

  • Speaker #1

    Le mal que tu te fais ?

  • Speaker #0

    Tu sais, avec les TCA, tu ne te fais quand même pas du bien.

  • Speaker #1

    Oui, avec les TCA,

  • Speaker #0

    oui. Le mal que tu peux t'infliger, finalement, là, je me sens bien, je me sens à l'aise dans mes pompes. Ce n'est pas fini. Il y a du chemin encore à faire.

  • Speaker #1

    En même temps, est-ce que tout ça, ça se termine finalement ? c'est... on est en plein dans la compréhension de soi, affiner ça, et puis en plus de ça, la vie est en perpétuel mouvement, encore plus quand on est une femme, et qu'on vit plein de bouleversements quand même, hormonaux, tout ça, donc finalement, un équilibre, ça se maintient de toute façon dans le mouvement, et donc dans le fait de continuer à expérimenter, mais à un moment donné, enfin à plusieurs moments, t'as insisté là-dessus, et t'as parlé de l'importance Merci. d'observer, de prendre conscience des choses et que tout se jouait là et je suis d'accord avec toi en fait une fois que t'as ça ces capacités d'auto-observation et de conscience de ce qui se joue finalement t'es tranquille tu pourras toujours tout réadapter et

  • Speaker #0

    puis chercher à se faire accompagner quand on a besoin parce que on a conscience de choses on prend conscience de choses

  • Speaker #1

    Merci beaucoup de m'avoir accordé ce temps. Merci déjà pour ta confiance. Il y a un an, tu venais vers moi pour qu'on travaille ensemble. Et puis là, on enregistre ça. Et c'est trop chouette d'entendre tout ce qui a pu se mettre en mouvement. C'est trop chouette de voir que tu vas bien. Donc, merci pour ta confiance. Merci pour le temps en plus que tu m'as accordé aujourd'hui pour enregistrer. C'est vraiment trop chouette.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    Un grand merci à toi qui est encore là à la fin de cet épisode. Comme je te le dis souvent, ton soutien est super important. C'est même ça qui permet au podcast d'exister encore aujourd'hui. Alors, si mon contenu t'apporte de l'aide d'une quelconque manière que ce soit, sache que tu peux m'en redonner à ton tour. Pour ça, il y a plusieurs façons de faire. Tu peux tout d'abord partager le podcast, en parler autour de toi, à tes proches mais aussi à des professionnels. Tu peux laisser 5 étoiles, notamment sur Spotify ou Apple Podcast. ou laisser ton meilleur commentaire. Mais depuis peu, j'ai aussi apporté une nouveauté qui te permet de me soutenir encore plus concrètement avec de l'argent. Effectivement, tu trouveras en description de cet épisode un lien qui te permettra de faire un don à la hauteur de ce que tu trouves que ce podcast t'a apporté. Merci, merci beaucoup. C'est grâce à ton soutien que ce travail va pouvoir continuer. Je te souhaite de prendre soin de toi autant que ce sera possible et je te dis à très bientôt sur un nouvel épisode. Ciao !

Chapters

  • Présentation de Mélanie

    02:41

  • Rapport au corps et à l’alimentation dans l’enfance

    03:26

  • Le moment où c’est devenu vraiment compliqué dans le rapport à elle-même

    06:30

  • Ce que vivait Mélanie lorsqu’elle est venue vers moi

    16:42

  • Ce dont elle se souvient de notre travail ensemble

    19:24

  • Ce qui a changé pour Mélanie

    34:37

  • Ce que Mélanie aimerait vous dire

    41:45

Description


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Pour participer au podcast, merci d'écrire à podcasttcaetc@gmail.com


Dans cet épisode, Mélanie raconte son chemin pour sortir des compulsions alimentaires et retrouver la paix avec son corps — sans régime, sans contrôle, sans injonction.
On parle de culpabilité, de peur du manque, de cocotte-minute émotionnelle, mais aussi de ces moments où on se rend compte qu’on n’a plus besoin de lutter.

Mélanie partage les prises de conscience qui ont tout changé :
- comprendre le lien entre ses émotions et la nourriture,

- remettre du plaisir et de la curiosité dans ses repas (même avec un Kinder Bueno 😏),
- arrêter la bataille avec son poids,
- et se sentir enfin libre dans son assiette, ses vêtements, et sa tête.

Un échange sincère et apaisant, qui montre qu’on peut se reconstruire en douceur, sans tout contrôler, mais en apprenant à s’écouter vraiment.

Merci 1000 fois Mélanie pour ta confiance et la richesse de nos échanges! 

Au programme: 

Présentation de Mélanie 

Rapport au corps et à l’alimentation dans l’enfance 

Le moment où c’est devenu vraiment compliqué dans le rapport à elle-même

Ce que vivait Mélanie lorsqu’elle est venue vers moi

Ce dont elle se souvient de notre travail ensemble 

Ce qui a changé pour Mélanie 

Ce que Mélanie aimerait vous dire


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans TCA, etc., le podcast qui décrypte les troubles des conduites alimentaires et tout ce qui gravite autour, parce que ça n'est jamais seulement qu'une histoire de bouffe. Je suis Flavie Milsono, et j'accompagne les mangeuses compulsives à devenir des mangeuses libres bien dans leur basket. Alimentation, peur du manque, insatisfaction corporelle, peur du jugement, du rejet, empreinte familiale, grossophobie, les sujets abordés dans ce podcast sont très vastes, et pour ce faire, mes invités sont aussi très variés. Retrouvez-moi aussi sur Instagram, où j'aborde tous ces sujets au quotidien sur Flavie.m TCA. Très belle écoute. Bienvenue Mélanie sur le podcast TCA etc. Je suis hyper contente de te recevoir parce qu'il se trouve qu'on a eu l'occasion de travailler ensemble pendant quelques mois, je dirais. Je n'ai pas regardé combien de temps ça avait duré. Mais du coup, je suis trop contente de... que tu m'accordes ce temps pour discuter avec moi et pour raconter un petit peu d'où tu viens avec ton alimentation, ton rapport au corps, qu'est-ce qui s'est passé pour toi, comment t'as cheminé, ce que t'as pu mettre au travail et comment tu vas aujourd'hui. Et je tiens à préciser que ça, je le sais sans le savoir, je ne sais pas trop, je vais découvrir en même temps au fur et à mesure de l'échange. Pour commencer, je te propose de te présenter.

  • Speaker #1

    Merci Flavie, merci pour l'invitation déjà. Et donc moi je suis Mélanie, j'ai 43 ans, j'ai ma petite famille, je vis en Ile-de-France et je travaille dans la tech.

  • Speaker #0

    Ok, merci. Et donc il se trouve que si t'es venue jusqu'à moi, c'est qu'il y a eu des choses compliquées pour toi avec l'alimentation, avec le rapport à ton corps. Et avant que tu nous racontes ce que c'était exactement, j'aime bien commencer l'épisode par poser la question des souvenirs que tu as dans l'enfance. Finalement, quels sont tes souvenirs les plus marquants ? Ce qui te vient, en tout cas, quand on en parle, sur la question du rapport au corps et de l'alimentation. Donc, ça peut être le même souvenir, ça peut être deux choses différentes.

  • Speaker #1

    Alors, en termes de souvenirs, j'ai une enfance plutôt paisible, j'ai envie de dire. Plutôt préservée, parce qu'on était à la campagne. Je suis au milieu dans la fratrie et on avait un petit peu des... Je n'aime pas ce terme, mais un petit peu des étiquettes. J'étais l'enfant calme, qui ne posait pas de problème et qui travaillait bien à l'école. Ma petite soeur était un petit peu plus folle et mon frère était le fils aîné. J'étais celle qui ne faisait pas trop de vagues et sur lesquelles on pouvait s'appuyer. Parce que j'étais calme et bonne élève. et je suivais un peu les directives familiales, on va dire. Et par rapport à l'alimentation, alors j'ai le souvenir qu'on était très liés à « t'as réussi, c'est bonifié » , « t'as mal, c'est compensé » , « finis ton assiette » . Tu te resserres pas, c'est pas bon. Enfin voilà, un peu dans cette culture-là de très lier autour de l'alimentation et finalement, un peu, toute ta gestion des émotions avait un pendant avec de l'alimentation. Je pense pas en avoir souffert à ce moment-là. Je pense que c'est venu bien plus tard. Mais ça fait partie des choses qui a fallu détricoter. dans mon parcours pour vraiment différencier un peu les émotions, les accueillir, parce que pendant très longtemps, je n'ai pas accueilli. J'étais en mode cocotte minute. Et de laisser de la place un petit peu à tout ça, et puis de faire en sorte que ce ne soit pas la réponse systématique.

  • Speaker #0

    Ce que tu veux dire, c'est que dans l'enfance, dans le système familial, Quand il y avait une émotion, notamment difficile à vivre, qui se présentait, il y avait une réponse alimentaire ?

  • Speaker #1

    Souvent, oui. Souvent, dans... Alors, encore une fois, ce n'était pas des grosses difficultés à ce moment-là, puisqu'on était quand même malgré tout assez préservés. Mais voilà, tu t'étais fait mal ou tu avais passé une journée un peu difficile à l'école. Tu vas prendre un bon goûter, ça va te permettre de te poser, de te reprendre des forces. Et puis, un peu dans ce système-là, en fait.

  • Speaker #0

    Ok. Et donc tu dis que sur le moment, tu n'as vraiment pas l'impression d'en avoir souffert, c'est plutôt que l'inscription de ce fonctionnement-là a eu des conséquences un peu plus tard. À quel moment ça a commencé à être compliqué pour toi, visible je dirais ? À quel moment tu dirais que tu as eu les premiers symptômes ?

  • Speaker #1

    En fait, je pense que pendant très longtemps, encore une fois, c'était un peu la mode cocotte minute. C'est-à-dire que je me suis assise sur beaucoup de choses. J'avançais, j'avançais, j'avançais, j'avançais. Et puis dans ma vie professionnelle, j'ai eu l'opportunité de faire plein de choses et je ne m'arrêtais jamais. Et finalement, à toujours laisser les besoins des autres avant les miens. Et à être dans des situations où j'ai démarré dans un univers qui était assez masculin et de me retrouver en clientèle. A l'époque, tu faisais entrer plat, dessert et vin, et pouvoir faire le rendez-vous du dej avec les clients, de me dire, je vais m'y mettre un peu en mimétisme, un peu en effet miroir, et je suis persuadée que je n'en avais pas spécialement envie, mais c'est ce qui faisait que ça avait l'air de marcher pour moi à ce moment-là, en tout cas dans ma vie professionnelle. Et puis, il y a un moment, il y a aussi des enfants qui arrivent, des questions qu'on se pose, un suivi médical qui se fait aussi parce que par la force des choses. Et puis, on commence à te dire des choses. Et là, je me suis dit,

  • Speaker #0

    bon,

  • Speaker #1

    il faut que j'adresse mon sujet poids. Parce que j'avais pris quand même beaucoup de poids. Il faut que j'adresse mon sujet poids. Et en fait, j'ai été très insatisfaite de tout. type de régime qui pouvait être proposé, que j'ai essayé de manière très honnête. Et j'ai commencé à me tourner plus vers du coaching. Et donc, ça fait quand même de nombreuses années que je me suis fait accompagner sur le sujet du coaching, où tu veux aller de A à B, et puis en fait, tu passes par toutes les lettres de l'alphabet, et puis tu n'arrives jamais vraiment à B, je pense. Parce que ça a changé un peu ta perspective. Et dans ces accompagnements-là, on a beaucoup traité justement les émotions, l'accueil des émotions, etc. Et il y avait quand même un petit truc qui restait au fond, que je n'avais jamais adressé parce que je n'avais jamais voulu en parler non plus, c'est le côté TSA. Et là, la vie m'a mis sur ton chemin. Et je me suis dit, bon, adressons ce sujet plus particulier, parce qu'il y a des moments qui font que, oui, il y a du contrôle, que je veux avoir, que j'ai pu, que je ne veux peut-être pas avoir, et que je subis, enfin voilà. Donc un peu dans cette démarche-là.

  • Speaker #0

    Et c'était quoi du coup ? Ça se présentait sous quelle forme pour toi ? Quand tu dis TCA, qu'est-ce que tu vivais ?

  • Speaker #1

    De la... l'impression de ne pas avoir de contrôle sur cette partie-là et surtout de ne pas en être satisfait après, de la culpabilité après. Parce qu'on a tous fait des gros repas, etc., où tu profites quand même d'un moment, tu es quand même dans une autre dynamique. Là, non, c'est isolé, la solitude, la culpabilité, ce n'est pas quelque chose dans lequel j'étais bien, donc c'est quelque chose que j'ai voulu adresser.

  • Speaker #0

    Ok, tu dirais que c'était des compulsions alimentaires ?

  • Speaker #1

    Oui, absolument.

  • Speaker #0

    Et les compulsions, elles sont arrivées à quel moment dans ta vie ?

  • Speaker #1

    J'ai du mal à l'estimer parce que c'est venu, c'est reparti. Il y a eu plusieurs cycles en fait. possiblement aussi pour ça que je ne l'ai pas forcément traité dès le départ non plus, parce qu'il n'y avait pas forcément le terme qui allait avec, il n'y avait pas forcément le dispositif aussi de compréhension qui allait avec. Donc, je ne sais pas trop dire quand ça a commencé.

  • Speaker #0

    Oui. En fait, peut-être que dans tous ces moments-là, quand ça a commencé à arriver... Tu le voyais comme des moments où tu avais un peu craqué, relâché, où tu manquais de contrôle, quoi.

  • Speaker #1

    Ouais, voilà. Et avec la compensation derrière, tu vois, et puis il y a eu plusieurs systèmes de compensation. Je t'avoue que je ne rentrerai pas dans les détails de ça, mais il y a eu plusieurs systèmes de compensation tout au long de ma vie. Et pour pouvoir mettre vraiment les mots dessus, ça m'a pris quand même... En fait, c'est que dans le parcours que tu as proposé que j'ai pu me dire, en fait, je me sens bien là où je suis maintenant parce que je suis comprise. C'est effectivement ce que je vis. Et je me sens dans un cercle de sécurité dans lequel je peux avoir ces échanges-là aussi avec toi.

  • Speaker #0

    Oui, ce que j'entends, c'est que c'était un sujet un peu tabou pour toi. Là où tu cherchais à te faire accompagner sur plein de choses, et en plus, tu es très curieuse, tu as besoin de comprendre et tout, mais ce sujet-là était tabou.

  • Speaker #1

    Ce sujet-là était tabou, et je pense que ça reste tabou. Ça reste très compliqué que les gens... Alors, de le dire, je ne suis pas quelqu'un qui l'a dit, mais de pouvoir avoir accès à l'information, je crois que c'est très compliqué déjà, parce que, tu vois, c'est ce que je te disais, j'ai quand même cherché depuis un certain nombre d'années, donc ça m'a pris un peu de temps quand même de trouver les mots, de trouver de quoi je pouvais souffrir aussi. Et puis, il y a le tabou de, en fait, oui... Tu n'en parles pas aux autres parce que ça les met vraiment dans des situations inconfortables.

  • Speaker #0

    On n'a pas trop parlé de ton rapport au corps, de l'enfance à l'adolescence, à ta vie de jeune femme. Tu as parlé du moment où il y a eu cette prise de poids en lien notamment avec le travail. Quel rapport tu avais avant ça à ton corps ? En quoi ça a modifié ce rapport-là, la prise de poids ? Comment ça s'est... articulé pour toi ? Moi,

  • Speaker #1

    j'ai jamais eu de rapport conflictuel avec mon corps qui a beaucoup changé. Il est passé par un peu toutes les phases. J'ai jamais eu de rapport conflictuel parce qu'en fait, ça m'a jamais vraiment empêché de faire ce que j'avais envie de faire. Moi, j'ai fait de la danse pendant très longtemps. J'ai arrêté, pas à cause de ma prise de poids, mais à cause de mon prof que je n'avais plus. Je pense que cette prise de conscience, c'est des photos. Et donc, ça ne fait pas si longtemps que ça qu'on a des photos numériques. Et finalement, il n'y avait pas tant de photos de ça quand on était petit. Des photos et mes enfants. Et de me dire, en fait, je ne voudrais pas que mes enfants aient un rapport compliqué à l'alimentation, alors qu'eux, nativement, ils y arrivent tout seuls, en fait. Et que c'est... Par des choses extérieures, qu'on vient mettre une complexité dans cet univers-là. Moi, c'est vraiment ça. Je lui dis, c'est tellement intuitif chez eux que je ne veux pas gâcher ça. Donc, c'est là où je me suis dit, comment je fais en sorte de ne pas déteindre sur leur alimentation aussi. Pas les forcer, et qu'ils puissent s'écouter. Donc, c'est par rapport à ça. Et aujourd'hui, je n'ai pas le corps que je voudrais, mais en même temps, je ne saurais pas dire le corps que je voudrais. Parce que tu regardes et puis en fait, si vraiment tu étais honnête avec toi-même, ce serait Frankenstein parce que tu aurais pris les yeux de elle, le nez de elle. Et finalement, ça ne donne pas du tout quelque chose d'harmonieux et humain. Donc finalement, je suis très apaisée avec ça. Et puis, comme j'ai une maladie chronique, je suis très reconnaissante que mon corps me supporte aujourd'hui et me permette de faire tout ce que je peux faire.

  • Speaker #0

    Tu n'en as pas parlé. Est-ce que c'est volontaire de ne pas en avoir parlé ? Est-ce que tu n'as pas envie de le nommer là ou c'est OK pour toi ?

  • Speaker #1

    Je ne le nommerai pas, mais ça fait partie de ma vie.

  • Speaker #0

    OK, parce que j'ai quand même eu l'impression que ça a été aussi un déclic important dans ta vie.

  • Speaker #1

    absolument parce que ça fait quelques années et c'est vraiment quelque chose qui m'a permis de dire stop, stop parce qu'en fait, ton corps n'a pas trouvé d'autre moyen que de faire ça pour que tu puisses l'entendre. Et c'est à partir de là que vraiment, j'ai mis en place plein de petits changements dans ma vie. Ma famille est extraordinaire parce qu'elle est d'un soutien incroyable et qu'elle essaye tous les trucs les plus délirants. Allons-y, essayons, testons, ça marche, ça ne marche pas. Mais ils sont vraiment top là-dessus. Et je pense que je n'ai jamais été en meilleure santé que depuis que j'ai cette maladie. Et ça, c'est hyper chouette parce qu'un jour, dans un de mes accompagnements, j'avais eu justement une coach qui me disait « Moi, mon objectif, c'est qu'à la fin, tu dises merci. » Merci d'avoir eu ça. J'étais un peu fâchée au début quand même. Et vraiment à la fin, j'en arrive maintenant à me dire que c'est une belle opportunité de pouvoir avoir fait cette transition.

  • Speaker #0

    Et donc, tu es arrivée vers moi, je ne sais plus exactement quand. Je n'ai même pas ressorti mes notes, c'est bien.

  • Speaker #1

    Je pense que ça doit faire pas loin d'un an.

  • Speaker #0

    Ah, tu as raison, mais si,

  • Speaker #1

    c'était novembre.

  • Speaker #0

    C'était par là, oui.

  • Speaker #1

    Je pense que ça ne fait pas longtemps.

  • Speaker #0

    Oui, ça me fait tilt maintenant. Je pense que c'était novembre. Est-ce que tu peux expliquer un peu ce que tu vivais à ce moment-là ? Quel était ton rapport avec toi-même et avec la nourriture ?

  • Speaker #1

    Alors, ça a été une période où j'ai vécu un licenciement économique, que j'ai assez bien vécu, il faut le dire. Et pendant cette période-là, comme je ne sais pas ne rien faire, j'ai rempli donc mon agenda d'activités. Et j'avais des formations que je suivais, j'avais des activités au resto du cœur. Et puis je me suis dit, il faut que j'ai du temps pour traiter ça. Et là, j'ai du temps, donc allons-y. Alors, je ne saurais plus dire exactement comment je suis arrivée sur ton parcours à toi, sur le site vraiment de SES Compulsion. Mais je pense qu'il y a un moment, j'ai dû mettre le mot quand même de Compulsion. Je ne l'avais pas associé à TCA, mais j'ai dû mettre le mot de Compulsion. Et je suis arrivée sur ton parcours. Et c'est vrai que je suis reconnaissante d'avoir eu du temps à ce moment-là, parce que ça m'en a demandé. Ça m'a demandé du temps et de l'énergie de pouvoir digérer les informations, les mettre en pratique, faire les exercices, recommencer les exercices, de pouvoir aussi être très inspirée de tous les podcasts que tu pouvais faire, des audios, etc. et je suis reconnaissante d'avoir eu le temps de faire parce que j'ai repris en avril et depuis je sens bien qu'en fait Je n'aurais pas l'énergie que ça m'a demandé de pouvoir traiter ce sujet à bras-le-corps.

  • Speaker #0

    Disons que quand tu as repris le travail, notre accompagnement n'était pas terminé.

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Il y avait quand même une grosse partie du taf de fait, notamment sur tout ce que tu pouvais suivre toi en autonomie sur le programme. Et après, il y avait quand même beaucoup de choses de débloquer.

  • Speaker #1

    Oui, j'ai avancé très vite. J'ai beaucoup avancé sur le début. Et clairement, les choses étaient globalement en place sur cette partie-là quand j'ai repris le travail en avril.

  • Speaker #0

    Et justement, est-ce que tu te souviens, quel souvenir tu as de tout ce qu'on a fait ensemble, de tout ce que tu as fait aussi toute seule dans ton coin ? Ça me faisait tellement sourire tout à l'heure quand tu parlais de ta famille. hyper aidante, hyper soutenante ça m'a rappelé des souvenirs de choses,

  • Speaker #1

    les exercices que je te proposais et puis que hop tout le monde allait à fond dedans alors mention particulière souvenir spécial pour le Kinder Bueno parce que vraiment c'était un truc qu'il n'y avait plus du tout à la maison dans l'idée que j'en avais etc et mon fils m'en parle encore quand on va faire les courses il me fait mais tu n'aurais pas besoin de faire un petit exercice de dégustation sur le Kinder

  • Speaker #0

    C'est bien, c'est pratique. Je sens que ça a rendu service à tout le monde. Tout le monde en a bien profité.

  • Speaker #1

    C'est clair. J'ai le souvenir d'être, encore une fois, de me sentir comprise, entendue et au bon endroit. Et ça, c'est hyper important, d'être en confiance avec toi. Pareil, c'était très important pour moi. J'ai le souvenir d'avoir beaucoup pleuré pendant nos séances. parce que ça libérait plein de choses et des choses sur lesquelles je voulais pas aller non plus. Et puis j'ai ce côté très... de façade, en fait. Voilà, je suis tout à fait capable d'être poker face avec certaines personnes. Et c'est vraiment quand je me sens en confiance avec les gens que j'arrive à libérer des choses et à dire des choses. Et ça, je l'ai vécu avec toi, et c'est ce qui m'a permis d'avancer comme j'ai pu avancer. Et de me sentir aussi... Écouter, comprise, sans jugement, sans il faut. C'était vraiment aussi super important. Non, il faut, il faut, il faut, il ne faut pas. Et de sortir un peu de toutes les injonctions qu'on pouvait avoir par ailleurs. Je suis hyper reconnaissante d'avoir nettoyé mon fil Insta, Facebook, etc. Parce que je n'ai plus du tout les mêmes contenus. Et ça, c'est vraiment, on ne se rend pas compte, mais à quel point ça pèse au quotidien. Et là, en fait, quand je fais un peu ça pour me détendre, vraiment, ça me détend parce que je vois des femmes qui ont des formes, qui essaient des fringues, qui se font plaisir. Et ça change vraiment beaucoup de ce que je pouvais avoir avant.

  • Speaker #0

    Merci de le dire ça parce que... J'ai l'impression de le dire tout le temps, tout le temps, à qui veut l'entendre. Donc, c'est cool aussi que toi, tu aies fait l'expérience et que tu puisses venir dire à quel point ça joue. Et je suis d'accord avec toi, on ne se rend pas compte. Mais en fait, c'est l'environnement dans lequel on baigne. Quand on voit le temps qu'on passe sur les réseaux sociaux, ça devient notre outil de diversité corporelle. C'est-à-dire que je pense qu'il y a plein de gens, notamment dans les jeunes générations, qui aujourd'hui passent au moins autant de temps, voire plus. sur les réseaux que dans des lieux publics avoir plein de corps. Tu vois ce que je veux dire ?

  • Speaker #1

    Oui, complètement.

  • Speaker #0

    Donc l'influence, elle est énorme en fait.

  • Speaker #1

    Puis on ne se rend pas compte à quel point notre fil génère notre fil.

  • Speaker #0

    Ah oui.

  • Speaker #1

    Là, on en a pris... Du coup, mes enfants sont mes premiers bêta-testeurs à la maison. Et on regardait, je ne sais plus pourquoi, parce que j'ai un chien, mon chien avait eu des petits soucis, donc on avait regardé des trucs sur les chiens. Je me suis tapé des vidéos de chiens, de Ausha, c'était à n'en plus finir. Je ne savais même pas comment arrêter ça dans mon fil. Donc, on se sent finalement assez démuni dans notre choix.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Et on sent un manque de liberté, en fait. Tu vois, c'est vraiment... En fait, je ne veux plus voir ça. Comment je fais ? En fait, je ne sais pas faire.

  • Speaker #0

    Alors tu peux voir moins de contenu similaire, tu as un petit truc sur lequel cliquer.

  • Speaker #1

    Ça, ça m'a permis de faire les changements. Et puis en fait, la magie de l'algorithme, quand tu commences à chercher, parce que tu m'avais donné quelques comptes à suivre, et puis finalement, ces comptes-là ont généré d'autres vues, qui ont généré d'autres comptes, qui ont généré d'autres comptes. Et j'ai pu vraiment sortir de, ben ouais, il faut faire du sport. Et maintenant, fais du pilates, mais il faut manger local, et puis il faut manger bio, et puis finalement, il ne faut pas manger, et puis il ne mange pas le soir, et puis s'il mange le soir. Et en fait, il y avait vraiment des moments où tu as l'impression d'exploser parce que juste, tu ne sais pas quoi faire. Alors qu'étant sortie de ça, maintenant, je sais ce que j'ai envie de faire. Je sens que je rentre dans une nouvelle période de ma vie de femme. où ça ne réagit plus tout à fait comme avant, que je commence à avoir un sommeil de moins de qualité et tout, donc je sais que je rentre dans une nouvelle période. Je regarde cette partie-là, mais je sais quel type de contenu vers lesquels je vais m'orienter. Et ça, ça change tout. Parce qu'on n'est pas dans le diktat d'une certaine forme à obtenir, on est dans le bien-être. et l'accord avec toi-même et faire en sorte que ça se passe bien. Et puis ça se passera de la manière dont ça va se passer. Et un truc important sur lequel je pense que ton accompagnement a été très fort, c'est que je me battais pour perdre du poids, j'ai arrêté de me battre pour perdre du poids, j'ai repris du poids, et voilà, c'est certainement mon poids de forme en fait. Et je suis alignée avec ça.

  • Speaker #0

    Ok. Je comptais te demander après comment... Je reviendrai dessus après, comment tu te sens aujourd'hui à tous les niveaux alimentaires, corporels, tout ça. Simplement, par curiosité, est-ce qu'il y a des... La question est multiple. Qu'est-ce qui t'a marquée dans ce suivi au global ? Est-ce qu'il y a des trucs qui ont pu te surprendre ? Est-ce qu'il y a des trucs qui ont été particulièrement difficiles ? Quels souvenirs tu gardes ?

  • Speaker #1

    Le truc qui a été le plus dur, je pense... c'est l'acceptation de soi et mais finalement là dessus il a fallu que je lève quelques freins et le non jugement des autres il y a un exercice que tu faisais faire où genre t'allais claquer des doigts C'est à chaque fois qu'on avait un certain type de pensée. Mais alors, je me suis rendue compte à un moment, mais je n'arrête pas.

  • Speaker #0

    C'est Joe B. Joe, par contre.

  • Speaker #1

    Mais en fait, ce n'est pas possible. Je n'arrête pas. Et bon, là, je suis en Ile-de-France, donc des gens, j'en croise. Et finalement, de dire, ça, ça lui va bien, ça ne lui va pas, ses jambes, ce ventre, ce machin, je voudrais trop ça et tout. C'est pour ça qu'à la fin, je te disais, finalement, je suis arrivée à la conclusion que... Oui, si tu prends un peu de chaque sur chacun, tu arrives à Frankenstein en fait. Parce que ce n'est jamais un tout, ça n'existe pas. La personne parfaite au sens de ce qu'on te pousse à la perfection. Et oui, il y a des exercices qui ont été forts en termes de ce que ça me faisait comprendre en fait.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a des trucs où tu as été surprise ? Alors, ça peut être genre un exercice où tu disais quoi ? Qu'est-ce que c'est que ce truc-là ? Ou justement, parce que tu ne t'attendais pas à ce que ça fonctionne comme ça ? Ou même le fait que potentiellement, on parle de choses, tu ne t'attendais pas à ce qu'on aille sur ce terrain-là ?

  • Speaker #1

    Alors, je n'avais pas d'attente spécifique en me disant on va parler de ça, on va parler de ça. J'ai accueilli tout ce qui pouvait arriver. J'étais assez dubitative sur certaines choses. J'ai été assez perturbée par l'exercice de « est-ce que finalement tu t'interdis des choses et tu as des limites ? » Au départ, tu dis « oui, au début je m'interdis » puis après tu dis « ouais, mais en fait je ne m'interdis rien » puis finalement tu dis « si, parce que ça je contrôle » . la quantité, la fréquence. Et ça, ça a été dur. Et ça reste difficile. Ce n'est pas quelque chose que j'ai pu évacuer. C'est juste que maintenant, je prends conscience des choses. Et c'est un élément qui est assez important de prendre conscience des choses. Et les exercices de dégustation, ça a été des révélations pour moi.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    merci. J'avais même fait la boîte, tu sais, tu disais de faire une boîte avec ce qu'on avait peur de rater et tout, parce qu'il y a vraiment la peur du manque. C'était ça, si je ne le mange pas maintenant, peut-être que je ne l'aurai plus jamais dans ma vie. Donc il y avait vraiment la peur du manque. Je peux te dire qu'elle est là, la boîte, qu'elle est pleine de choses dans lesquelles je ne vais jamais. Parce que voilà, ça m'a sécurisée probablement. Il y a des choses sur lesquelles j'avais des souvenirs incroyables et que oui, bon, finalement, c'était peut-être pas si... Ils ne m'ont pas l'échange. Voilà, c'est peut-être plus ce dont j'ai envie. Et finalement, ça a évacué des choses. Donc là-dessus, c'est de se réautoriser. Ça, ça a été... Finalement, ça a été assez challenge.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. ça a été challengeant et à la fois c'est peut-être ce qui a été le plus,

  • Speaker #1

    ce qui a amené le plus de changements ouais ça et parce que j'en suis pas à l'alimentation intuitive j'en suis pas là ça et le jugement des autres qu'est-ce

  • Speaker #0

    que tu veux dire quand tu dis que t'en es pas à l'alimentation intuitive c'est quoi ton image de l'alimentation intuitive de de te dire tu rentres et puis de...

  • Speaker #1

    tu as à disposition des trucs et tu manges vraiment ce que tu as envie. Je pense que ça, je n'y suis pas sur tous mes repas. Je n'y suis pas... En fait, globalement, dès que j'ai du monde avec moi, je ne sais pas encore me centrer sur moi. Donc, je me contrains à me formuler des choses. Est-ce que t'en vis ? Est-ce que tu le fais parce que l'autre le fait ? Et je me rends bien compte que parfois, je ne me pose pas ces questions-là, parce que le rythme de la vie fait que parfois, je n'y pense pas. Mais oui, tout n'est pas naturel.

  • Speaker #0

    Mais est-ce que c'est grave ? Est-ce que ça a des conséquences aujourd'hui, le fait que tu ne te poses parfois pas ces questions-là ?

  • Speaker #1

    Moi, ce que je rêverais de retrouver, c'est la relation à l'assiette qu'ont mes enfants. C'est-à-dire qu'ils sont avec toi, ils papotent, nananana, et tout d'un coup, il fait « oh, j'en veux plus » . Et t'as envie de lui dire « mais qu'est-ce qui s'est passé dans ta tête, dans ton corps, pour que tu prennes cette décision ? »

  • Speaker #0

    Et il serait bien en peine de te le dire, parce que c'est tellement naturel.

  • Speaker #1

    C'est vraiment un flux à côté, parce qu'il était en train de parler, nananana. Alors que moi je suis obligée de m'arrêter, de me dire attends pose-toi deux secondes, voilà je sens que moi j'ai des canaux naturels qui se sont désactivés.

  • Speaker #0

    que j'espère pouvoir retrouver. Mais ouais, je suis vraiment très impressionnée.

  • Speaker #1

    J'ai l'impression que c'est un processus qui est en cours, que tu es en train de travailler. Mais encore une fois, je renouvelle ma question. Finalement, quand je te dis, tu me dis que tu te verbalises ces choses-là. Et effectivement, dans le processus d'accompagnement, c'est un peu ça. Je te propose finalement de faire des choses contre-intuitives pour arriver à une alimentation intuitive, c'est-à-dire... te verbaliser des choses, des questions. Moi, j'aime bien l'image de la conduite, où vient un jour, on ne réfléchit plus au fait de passer telle ou telle vitesse. Mais au début, il faut apprendre. Et aussi, je trouve ça très important, je pense que je ne suis pas la seule conductrice à qui ça arrive, des fois, pour qui, pourquoi, je conduis et puis j'ai un bug, je passe la mauvaise vitesse. Donc, rien n'est parfait. Et l'alimentation non plus. Mais du coup, je réitère ma question sur les moments où tu ne te poses pas ces questions-là, ou parce que comme tu dis, la vie, le quotidien, tu es avec d'autres gens et tu es un peu à paix dans la relation. Est-ce que ça a des conséquences aujourd'hui ? Est-ce que c'est grave ? Est-ce que c'est embêtant ? Et quelles conséquences ça a ?

  • Speaker #0

    Alors, je suis arrivée à un stade où rien n'est grave. C'est-à-dire que vraiment, c'est la seule question qui me fait dire que c'est grave, c'est est-ce que ma vie est en danger ?

  • Speaker #1

    À priori, non.

  • Speaker #0

    Donc, je me dis que rien n'est grave. que rien n'est indélébile et que rien ne me mettra en danger. Après, il y a de l'insatisfaction parfois. Parce que justement, je me dis, tu te sens chargé après, tu as fait des choses par réflexe plus que par envie, etc. Donc, c'est plus de l'insatisfaction dans ce sens-là, se dire, oui, je n'ai pas réussi naturellement. parce que j'ai encore besoin de passer par cette phase où je verbalise. Et oui,

  • Speaker #1

    et c'est aussi normal que le processus s'étende sur très longtemps. Et puis ça vient aussi, le mot qui me vient c'est confrontation, mais ce n'est pas tant confrontation, c'est juste que ça vient rencontrer une facette de ta personnalité dans la relation aux autres et de tout ce que ça implique pour toi. Donc je pense que c'est normal que sur ce point-là, Ça prenne un peu de temps encore.

  • Speaker #0

    Et puis, ça continue. Il y a ce volet-là. Il y a eu pas mal de choses aussi. Parce qu'on a eu de grandes discussions sur mon rapport avec les repas que ma maman pouvait faire. Maintenant, je n'ai pas de problème à lui dire que je n'ai pas envie. Je n'ai plus envie. Ce n'est pas le moment. Je n'en veux plus, etc. Même si elle, elle a fait ça pour moi. Et au départ, ça les a un petit peu perturbés quand même dans ma famille. Et puis finalement, maintenant, ça commence à rentrer un peu dans les habitudes.

  • Speaker #1

    Du coup, c'est cool parce que ça fait partie de... C'est un élément de réponse à ma question. Tu as commencé largement à y répondre. Mais qu'est-ce qui a changé aujourd'hui dans ton rapport à l'alimentation, ton rapport à toi-même ? Et quand je dis à toi-même... On est bien d'accord que je ne parle pas que de l'aspect corporel, physique, que de l'apparence, mais ça en fait aussi partie, ça m'intéresse de savoir. Qu'est-ce qui a changé aussi peut-être, je ne sais pas, à plein de niveaux ? Alors peut-être rien n'a changé, mais qu'est-ce qui a changé dans ton rapport au temps ? Au temps que tu cherches à t'accorder ou non, à la place que tu donnes au milieu des autres, tout ça, tout ça ?

  • Speaker #0

    Eh bien, ça a changé plein de choses. Ça a changé que de manière très... Logistique, je fais moins de choses. Les enfants prennent plus d'autonomie aussi. Mon mari a pris en charge aussi des choses qu'il s'était par facilité dit qu'il ne savait pas faire. Et puis finalement, il a pris aussi ces sujets-là. Donc finalement, j'ai plus de temps pour moi pour faire des choses pour moi. Des choses qui me font envie. Je ne m'accordais pas de temps pour aller au sport avec ma copine. Maintenant, toutes les semaines, le samedi, je prends du temps pour aller avec ma copine. Je reprends, je redémarre les cours de piano que j'ai envie de faire depuis 25 ans, enfin, que je ne faisais pas. Je fais des choses que avec ma fille. Pour moi, c'était difficile de ne pas faire des choses tous ensemble. Bon, ben là, je fais des choses que avec ma fille, je fais des choses que avec mon fils. On s'est accordé avec mon mari, je pense, un premier week-end depuis notre mariage, je pense. Sans les enfants, où on les avait laissés chez mes parents. Enfin voilà, il y a plein de choses sur lesquelles je ne me dis pas. qu'est-ce que les autres vont penser de moi si je fais ça je pense que c'est un des trucs j'ai peut-être arrêté d'être égocentrique à ce point et de me dire mais qu'est-ce que les autres vont penser si je fais ça et si je fais ça c'est apaisé aussi dans mon esprit parce que c'est beaucoup moins Hollywood par moments ça revient mais j'ai la grande sagesse d'avoir autour de moi des gens qui peuvent me remettre aussi dans le droit chemin parce que quasiment tous les exercices je les ai fait avec eux.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    J'ai jamais fait ça toute seule. Donc ils savent pas exactement que j'ai eu des TCA. Ils savent pas ce que ça veut dire, ils savent que mon rapport à l'alimentation a été compliqué pendant longtemps. Mais ils ont toujours joué le jeu de tous les trucs bizarres que j'ai pu leur faire essayer. Donc ça, c'est hyper cool. Donc finalement, plein de choses ont changé. Mon rapport avec mes parents, ma sœur, dans les repas, au resto. Jamais je n'allais au resto et ne me dire que je ne vais pas payer 15 balles pour une salade. Bah si, en fait, si j'ai envie d'une salade à ce moment-là, je ne vais pas me forcer à prendre un truc que je n'ai pas envie. Et donc, voilà, il y a plein de choses finalement, de petits déclics qui se sont mis en place et qui permettent de libérer de la charge mentale, de libérer l'esprit en fait. J'ai l'impression d'avoir l'esprit plus clair.

  • Speaker #1

    Ah ouais, moins encombré par tout ça. Ouais,

  • Speaker #0

    ouais.

  • Speaker #1

    Et par rapport aux compulsions alimentaires ?

  • Speaker #0

    Pour l'instant, toucher du bois.

  • Speaker #1

    Oui, toucher du bois, j'adore. Oui, parce que c'est vraiment que grâce à des petits exercices de superstition comme ça que tu as réussi.

  • Speaker #0

    Comme dirait l'autre, on ne sait pas ce qui a compté. Donc, on fait un peu de tout. Non, franchement, pour l'instant, je n'en ai pas, mais c'est ce que je te disais aussi. Je ne me bats plus aussi avec mon poids.

  • Speaker #1

    Mais oui, mais donc ça aussi, c'est trop chouette. Tu peux me parler de ça aussi dans le rapport. Comment tu définirais le rapport que tu as aujourd'hui à ton corps et à l'image de ton corps ?

  • Speaker #0

    J'ai joué le jeu du programme et donc je n'ai pas perdu le poids. J'ai repris le poids que j'avais attaché fortement à perdre avant.

  • Speaker #1

    Je te coupe parce que c'est marrant que tu dis ça. Parce que ça veut dire que selon toi, en suivant le programme, nécessairement on prend du poids. Quand tu dis j'ai joué le jeu du programme.

  • Speaker #0

    Non, ça fait moi. Moi, je me suis battue contre moi avant dans des régimes, ils appellent ça des rééquilibrages. Tu mets les mots que tu veux derrière, mais en fait, dans la restriction. Et je me suis battue avec ça. Et j'avais des TCA. Et finalement, dans le programme, il y a toute une partie aussi qui te permet de dire, en fait, tu ne sais pas là où tu vas arriver. Et sois en paix avec ça. Moi, j'ai fait le chemin dans l'autre sens. j'ai repris ce que je voulais absolument perdre et je me suis dit à la fin que c'était pas un problème en fait et par contre en parallèle de ça pour me sentir bien avec moi et j'ai fait de l'accompagnement en colorimétrie et morphologie et j'ai été surprise des résultats et c'est ce qui m'a permis de me sentir bien dans mes baskets en fait et globalement c'est ce qui me permet de me sentir bien dans mes baskets

  • Speaker #1

    Ok, donc aujourd'hui... C'est comme ça que tu décrirais ta relation toi-même. Tu te sens plutôt bien dans tes baskets.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Trop chouette. Et par rapport au jugement que tu poses sur les autres, alors, c'est comment aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Je continue de claquer des doigts quand ça arrive.

  • Speaker #1

    Mais c'est moins le concert.

  • Speaker #0

    En fait, c'est quand ça arrive, je cherche l'autre phrase. Tu vois, le complément de la phrase. C'est pas... C'est pas « Ah, je voudrais ces jambes-là » . Je me dis « Oui, en fait, moi, je ne connais pas sa vie. » Si ça se trouve, il y a quelque chose qui ne lui convient pas, en fait. Et puis, quand c'est « Ah, ce vêtement-là ne lui va pas » , je vais changer en me disant « Tiens, j'aime bien son manteau, ses chaussures, son sac, son jean, etc. » Donc, pour toujours remettre du positif. et de basculer de l'autre côté et pas dans le jugement.

  • Speaker #1

    Eh bien, deux chemins parcourus, madame. Oui, que deux chemins parcourus en finalement pas si longtemps. Parce qu'il y a un moment qu'on a... Là, ça faisait un moment qu'on ne s'était pas vus. On avait fait un rendez-vous bilan un peu à distance du suivi. Mais là, ça faisait un moment. Donc, je dirais que ça fait... Je ne sais pas, ça doit faire au moins cinq mois qu'on ne travaille plus ensemble, un truc comme ça.

  • Speaker #0

    Oui, je pense qu'on s'est arrêtés en juin.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Début juin.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu pourrais avoir envie de dire ? C'est un peu la question finale que j'aime bien poser aux personnes qui viennent à mon micro, et d'ailleurs, peu importe où en sont les personnes et d'où elles partaient. Mais comme tu le sais, il y a tout type de personnes qui écoutent le podcast. Et il y a aussi des gens qui ne vont pas bien du tout, là, dans l'instant, dans leur rapport au corps, à la nourriture. Qu'est-ce que tu aurais envie de leur dire à ces personnes-là ?

  • Speaker #0

    Alors moi, ce qui m'a vraiment aidée sur mon rapport au corps et à l'image, plutôt à... c'est peut-être même pas corps, c'est plus l'image, c'est l'accompagnement morpho-colorimétrie. Parce qu'en fait, je m'étais imaginé une morphologie liée à mon poids, et je m'étais dit, tiens, t'es dans cette morpho-là. Et en fait, de me faire accompagner, je me suis rendu compte que pas du tout. Et que c'est pas parce que t'as du ventre, t'as des bras, t'as des cuisses, qu'il ne faut pas chercher. à harmoniser la silhouette. Et moi, c'est ce qui m'a fait beaucoup de bien. C'est de me dire, en fait, il suffit de petites couilles pour te sentir bien dans ton image. Moi, finalement, je suis un X, donc il faut que je marque ma taille. Bon, j'ai un problème avec mon ventre. Oui, mais en fait, j'ai bien compris que ce n'était pas le sujet et qu'il n'y avait que moi qui le regardais et que ce n'était pas le... Les gens ne voyaient pas ça, en fait. Et d'avoir été accompagnée par quelqu'un qui m'a donné les bons codes couleurs, parce qu'il y a des couleurs qui me vont, il y a des couleurs où vraiment j'ai l'air malade. Et moi, je n'ai pas envie d'avoir l'air malade parce que j'ai une maladie en plus. Donc, je n'ai vraiment pas envie d'avoir ce sentiment-là quand je me regarde. Et de passer par des couleurs qui... te donne facilement bonne mine. Finalement, je mets moins de maquillage, je sors sans maquillage, à ce qui n'arrivait pas avant. Et je me sens mieux d'avoir été accompagnée par toi sur tout l'aspect un peu psychologique, parce que c'est un peu comme ça quand même que je le vis, et d'avoir fait en sorte que ma garde-robe, elle me corresponde. Et après, des petits tips tout cons de se dire... Qu'est-ce que tu vas faire dans ta journée ? Choisis des vêtements dans lesquels tu seras bien pour toutes tes activités de ta journée. Et peut-être qu'aujourd'hui, tu seras bien en basket parce que tu vas marcher beaucoup. Et ça m'a mis beaucoup de liberté dans mes tenues. Et j'ai des gens qui, depuis, me disent « J'adore tes fringues ! »

  • Speaker #1

    On en avait pas mal parlé toutes les deux. Moi, j'ai beaucoup de méfiance et de réticence. Enfin, méfiance. Oui, méfiance, parce que je pense que chez les professionnels qui font ça, il y en a beaucoup qui véhiculent des injonctions, finalement. Et puis, réticence, parce que malgré tout, tu vois, en fait, j'entends à quel point ça a été... Et de toute façon, je l'ai vu. Moi, je t'ai vu. puisque c'était à la fin de notre accompagnement que tu faisais ça en parallèle et je voyais bien à quel point ça t'a aidé c'était génial à la fois je me dis je ne peux pas m'empêcher de me dire qu'une personne qui débarque parce qu'il y a aussi des tas de personnes qui ont des troubles alimentaires et qui sont dans des corps ultra normés où on pourrait dire de l'extérieur bah oui ok t'as un corps qui est tel qu'on définit le corps idéal aujourd'hui Et pour autant, c'est des personnes qui sont dans l'anorexie boulimie. Et que du coup, je trouve que ça remet aussi l'accent sur quelque chose de comment être belle, comment paraître belle. C'est tout le truc un peu glissant pour moi, en fait, de ce type de choses. En fait, moi, à l'inverse, dans mon parcours, et c'est un truc qui s'est mis au travail longtemps après ma guérison des TCA. ça a été de découvrir que c'était ok pour moi qu'on me trouve moche et de vraiment rien faire et c'est ok pour moi de sortir de chez moi alors même que ça veut pas dire que c'est tous les jours comme ça mais ça peut être ok pour moi de pas du tout cherché à me mettre en valeur, je mets d'énormes guillemets à ça parce que j'aime pas du tout cette expression. Et c'est ok en fait que je n'ai pas l'obligation d'être belle et qu'on me trouve belle et que je me trouve belle.

  • Speaker #0

    En fait, c'est dans ce sens-là aussi que je trouve ça intéressant. Moi, je fais pas ça pour les autres. Moi, je fais ça pour moi. Aujourd'hui, j'avais envie de porter ce pull. Très clairement, c'est un pull qui moule un peu. Je te cache les détails, mais voilà. Je n'ai pas de problème avec ça. Et là où je trouve que ce travail-là est intéressant, ce n'était pas de dire comment tu fais pour être belle à l'extérieur. C'est de dire qu'est-ce que tu choisis en conscience, de la même manière que tu choisis en conscience ce que tu peux mettre dans ton assiette, qu'est-ce que tu choisis de porter en conscience pour que ça corresponde. à ce que tu as envie d'être au moment où tu vas t'amuser. Et du coup, elle m'a accompagnée sur les couleurs qui me vont le mieux au teint. Et je n'ai pas viré ma garde-robe pour supprimer tout ce qui ne m'allait pas. Moi, j'ai des trucs qui ne me vont pas à la couleur. En fait, elle m'a aussi appris à accessoriser, à machin. Et si j'en ai envie, en fait. et c'est là où je trouve que c'est euh Assez puissant, c'est que j'ai la liberté de faire ce que je veux. C'est de sortir comme un sac, mais parce que je l'ai choisi. Ou de sortir dans quelque chose où moi, je me sens être mise en valeur. Après, les autres, en fait, ils en font ce qu'ils veulent. Ils claquent des doigts, en fait. Tu vois, je suis arrivée à ça. En fait, si ça ne leur convient pas, ce n'est pas mon problème. Moi, je ne suis pas responsable de l'état dans lequel les autres se mettent, en fait. Je suis responsable de mon état à moi. Et mon état à moi, parfois, j'ai envie d'être en mode pantoufles, les guides. Et puis parfois, j'ai envie d'être en mode... Voilà, j'ai envie d'être maquillée, plus apprêtée et tout. Pour te donner un autre style de ce à quoi je suis arrivée, avant, je me lissais les cheveux. J'avais beaucoup arrêté comme ça. Et puis, je suis arrivée au stade où j'ai dit, ils ont le droit de vivre, ces pauvres cheveux. Et parfois, ils ont envie d'être aides et parfois, ils n'ont pas envie. Donc aujourd'hui, ils n'avaient pas envie. Donc, je les laisse vraiment, tu vois. Et c'est vraiment dans cette démarche-là, en fait, c'est de se dire, moi, je veux avoir les clés et après, je fais ce que je veux avec.

  • Speaker #1

    J'ouvre ou je n'ouvre pas. C'est intéressant ce que tu dis. Ça me fait vraiment faire un parallèle avec, effectivement, par exemple, la nutrition. C'est-à-dire que c'est intéressant d'éduquer. sur la nutrition, sauf qu'on est tombé dans un truc hyper injonctif où il faudrait manger comme ça, comme ça. Et c'est là, je pense qu'il y a vraiment un parallèle à faire avec tout ce que tu as appris autour de la morpho, la colorimétrie, tout ça, et que tu as eu aussi la chance de le faire, tu as bien choisi la personne, je pense, qui t'a accompagnée, mais que... Il y a quand même un truc glissant, de toute façon, pour moi, cette histoire de morpho, si tu veux, elle reproduit, c'est-à-dire qu'on part du principe qu'il y a une morphologie idéale et les autres morphos doivent, tu vois, par exemple, quand t'es en X, tu dois accentuer au niveau de la taille, tous ces petits détails-là, c'est des choses qui sont faites pour se rapprocher au plus possible du 8, qui est la morphologie idéale, finalement.

  • Speaker #0

    En fait, non, parce que chaque morphologie a ses atouts. à ses mises en valeur, à des vêtements qui vont mieux lui saillir que d'autres.

  • Speaker #1

    Oui, mais mettre en valeur, c'est se rapprocher de cette morphologie idéale. En fait, à chaque fois, c'est ça le truc.

  • Speaker #0

    Je pense qu'en fait, c'est une limitation de notre esprit de se dire qu'il faut qu'on ressemble à quelque chose qui est l'image qu'on s'en fait. Moi, j'ai bien plus de liberté dans ce que j'essaye. Et il y a des choses qui, sur le papier, devraient me convenir, qui ne me conviennent pas du tout. dans lesquelles je n'ai pas envie d'être. De la même manière qu'on s'autorise ou on s'interdit des choses alimentaires, moi, je ne m'autorise pas ou je ne m'interdis pas des choses dans les vêtements. Je sais qu'à certains moments, il y a des choses qui vont mieux me convenir et que moi, dans l'harmonie... et l'image que je dégage, j'ai un métier dans lequel je suis pas mal en représentation aussi, j'aime me sentir comme ça. Et ça m'a juste donné des clés pour choisir.

  • Speaker #1

    Ça élargit un peu, t'as l'impression quand même ton... Tu as élargi le choix de ce que tu t'autorises à porter, en fait.

  • Speaker #0

    Complètement. Parce qu'il y avait des choses que je ne m'autorisais pas, parce que je me disais, ça ne va pas m'aller, etc. Et finalement, mon champ des possibles est devenu bien supérieur. Et est-ce que je respecte tous les jours les recommandations de Colorimitru ? Pensez-nous. Mais en même temps, je suis en paix avec moi-même. Et c'est juste que j'aime bien apprendre, c'est ce que tu disais. donc ça j'ai eu envie d'apprendre pour savoir globalement comment ça fonctionnait et j'ai compris comment ils designaient morpho, colorimétrie etc et je fais des choix en conscience,

  • Speaker #1

    c'est à dire que je me sens à l'aise avec moi même mais c'est important cette nuance là, du coup on a passé beaucoup de temps là dessus mais pour moi c'était hyper important qu'on creuse le sujet pour toutes les personnes qui écouteront c'est que cette nuance du fait que ok, tu as appris, compris et tu en fais ta tambouille et tu prends cet outil pour qu'il te rende service, tu vois, quelque part. Il est à ton service cet outil.

  • Speaker #0

    Comme un outil, ça reste un outil. Ce n'est pas un diktat. Personne ne me dira tu dois t'habiller comme ça. Ça ne marchera pas. Et c'est vraiment ce que j'aimais bien dans cet accompagnement, c'est qu'elle avait la liberté de dire « Si dans ta journée, moi j'ai des journées où je vais au boulot en vélo, j'ai ma journée de vélo, je rentre le soir, je repars à la chorale, je suis debout pendant une heure et demie, mais jamais tu me verras sur des talons. » Parce que ça ne sera pas confortable pour moi. Et donc ça m'a juste appris à me mettre en confort et à me sentir... comme j'avais envie d'être moi. Et si je n'ai pas envie, il n'y a personne qui va me forcer. Donc là-dessus, je trouve que ça a été vachement aidant de pouvoir avoir ce type d'accompagnement parce qu'en parallèle des tests que je faisais avec toi, je faisais des tests aussi de l'autre côté. Et de me dire que les deux sont compatibles et le poids que tu reprends, finalement, ce n'est pas grave parce qu'en fait... Ça ne se voit pas. Le mal que tu te fais, ça ne se voit pas.

  • Speaker #1

    Le mal que tu te fais ?

  • Speaker #0

    Tu sais, avec les TCA, tu ne te fais quand même pas du bien.

  • Speaker #1

    Oui, avec les TCA,

  • Speaker #0

    oui. Le mal que tu peux t'infliger, finalement, là, je me sens bien, je me sens à l'aise dans mes pompes. Ce n'est pas fini. Il y a du chemin encore à faire.

  • Speaker #1

    En même temps, est-ce que tout ça, ça se termine finalement ? c'est... on est en plein dans la compréhension de soi, affiner ça, et puis en plus de ça, la vie est en perpétuel mouvement, encore plus quand on est une femme, et qu'on vit plein de bouleversements quand même, hormonaux, tout ça, donc finalement, un équilibre, ça se maintient de toute façon dans le mouvement, et donc dans le fait de continuer à expérimenter, mais à un moment donné, enfin à plusieurs moments, t'as insisté là-dessus, et t'as parlé de l'importance Merci. d'observer, de prendre conscience des choses et que tout se jouait là et je suis d'accord avec toi en fait une fois que t'as ça ces capacités d'auto-observation et de conscience de ce qui se joue finalement t'es tranquille tu pourras toujours tout réadapter et

  • Speaker #0

    puis chercher à se faire accompagner quand on a besoin parce que on a conscience de choses on prend conscience de choses

  • Speaker #1

    Merci beaucoup de m'avoir accordé ce temps. Merci déjà pour ta confiance. Il y a un an, tu venais vers moi pour qu'on travaille ensemble. Et puis là, on enregistre ça. Et c'est trop chouette d'entendre tout ce qui a pu se mettre en mouvement. C'est trop chouette de voir que tu vas bien. Donc, merci pour ta confiance. Merci pour le temps en plus que tu m'as accordé aujourd'hui pour enregistrer. C'est vraiment trop chouette.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    Un grand merci à toi qui est encore là à la fin de cet épisode. Comme je te le dis souvent, ton soutien est super important. C'est même ça qui permet au podcast d'exister encore aujourd'hui. Alors, si mon contenu t'apporte de l'aide d'une quelconque manière que ce soit, sache que tu peux m'en redonner à ton tour. Pour ça, il y a plusieurs façons de faire. Tu peux tout d'abord partager le podcast, en parler autour de toi, à tes proches mais aussi à des professionnels. Tu peux laisser 5 étoiles, notamment sur Spotify ou Apple Podcast. ou laisser ton meilleur commentaire. Mais depuis peu, j'ai aussi apporté une nouveauté qui te permet de me soutenir encore plus concrètement avec de l'argent. Effectivement, tu trouveras en description de cet épisode un lien qui te permettra de faire un don à la hauteur de ce que tu trouves que ce podcast t'a apporté. Merci, merci beaucoup. C'est grâce à ton soutien que ce travail va pouvoir continuer. Je te souhaite de prendre soin de toi autant que ce sera possible et je te dis à très bientôt sur un nouvel épisode. Ciao !

Chapters

  • Présentation de Mélanie

    02:41

  • Rapport au corps et à l’alimentation dans l’enfance

    03:26

  • Le moment où c’est devenu vraiment compliqué dans le rapport à elle-même

    06:30

  • Ce que vivait Mélanie lorsqu’elle est venue vers moi

    16:42

  • Ce dont elle se souvient de notre travail ensemble

    19:24

  • Ce qui a changé pour Mélanie

    34:37

  • Ce que Mélanie aimerait vous dire

    41:45

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Pour participer au podcast, merci d'écrire à podcasttcaetc@gmail.com


Dans cet épisode, Mélanie raconte son chemin pour sortir des compulsions alimentaires et retrouver la paix avec son corps — sans régime, sans contrôle, sans injonction.
On parle de culpabilité, de peur du manque, de cocotte-minute émotionnelle, mais aussi de ces moments où on se rend compte qu’on n’a plus besoin de lutter.

Mélanie partage les prises de conscience qui ont tout changé :
- comprendre le lien entre ses émotions et la nourriture,

- remettre du plaisir et de la curiosité dans ses repas (même avec un Kinder Bueno 😏),
- arrêter la bataille avec son poids,
- et se sentir enfin libre dans son assiette, ses vêtements, et sa tête.

Un échange sincère et apaisant, qui montre qu’on peut se reconstruire en douceur, sans tout contrôler, mais en apprenant à s’écouter vraiment.

Merci 1000 fois Mélanie pour ta confiance et la richesse de nos échanges! 

Au programme: 

Présentation de Mélanie 

Rapport au corps et à l’alimentation dans l’enfance 

Le moment où c’est devenu vraiment compliqué dans le rapport à elle-même

Ce que vivait Mélanie lorsqu’elle est venue vers moi

Ce dont elle se souvient de notre travail ensemble 

Ce qui a changé pour Mélanie 

Ce que Mélanie aimerait vous dire


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans TCA, etc., le podcast qui décrypte les troubles des conduites alimentaires et tout ce qui gravite autour, parce que ça n'est jamais seulement qu'une histoire de bouffe. Je suis Flavie Milsono, et j'accompagne les mangeuses compulsives à devenir des mangeuses libres bien dans leur basket. Alimentation, peur du manque, insatisfaction corporelle, peur du jugement, du rejet, empreinte familiale, grossophobie, les sujets abordés dans ce podcast sont très vastes, et pour ce faire, mes invités sont aussi très variés. Retrouvez-moi aussi sur Instagram, où j'aborde tous ces sujets au quotidien sur Flavie.m TCA. Très belle écoute. Bienvenue Mélanie sur le podcast TCA etc. Je suis hyper contente de te recevoir parce qu'il se trouve qu'on a eu l'occasion de travailler ensemble pendant quelques mois, je dirais. Je n'ai pas regardé combien de temps ça avait duré. Mais du coup, je suis trop contente de... que tu m'accordes ce temps pour discuter avec moi et pour raconter un petit peu d'où tu viens avec ton alimentation, ton rapport au corps, qu'est-ce qui s'est passé pour toi, comment t'as cheminé, ce que t'as pu mettre au travail et comment tu vas aujourd'hui. Et je tiens à préciser que ça, je le sais sans le savoir, je ne sais pas trop, je vais découvrir en même temps au fur et à mesure de l'échange. Pour commencer, je te propose de te présenter.

  • Speaker #1

    Merci Flavie, merci pour l'invitation déjà. Et donc moi je suis Mélanie, j'ai 43 ans, j'ai ma petite famille, je vis en Ile-de-France et je travaille dans la tech.

  • Speaker #0

    Ok, merci. Et donc il se trouve que si t'es venue jusqu'à moi, c'est qu'il y a eu des choses compliquées pour toi avec l'alimentation, avec le rapport à ton corps. Et avant que tu nous racontes ce que c'était exactement, j'aime bien commencer l'épisode par poser la question des souvenirs que tu as dans l'enfance. Finalement, quels sont tes souvenirs les plus marquants ? Ce qui te vient, en tout cas, quand on en parle, sur la question du rapport au corps et de l'alimentation. Donc, ça peut être le même souvenir, ça peut être deux choses différentes.

  • Speaker #1

    Alors, en termes de souvenirs, j'ai une enfance plutôt paisible, j'ai envie de dire. Plutôt préservée, parce qu'on était à la campagne. Je suis au milieu dans la fratrie et on avait un petit peu des... Je n'aime pas ce terme, mais un petit peu des étiquettes. J'étais l'enfant calme, qui ne posait pas de problème et qui travaillait bien à l'école. Ma petite soeur était un petit peu plus folle et mon frère était le fils aîné. J'étais celle qui ne faisait pas trop de vagues et sur lesquelles on pouvait s'appuyer. Parce que j'étais calme et bonne élève. et je suivais un peu les directives familiales, on va dire. Et par rapport à l'alimentation, alors j'ai le souvenir qu'on était très liés à « t'as réussi, c'est bonifié » , « t'as mal, c'est compensé » , « finis ton assiette » . Tu te resserres pas, c'est pas bon. Enfin voilà, un peu dans cette culture-là de très lier autour de l'alimentation et finalement, un peu, toute ta gestion des émotions avait un pendant avec de l'alimentation. Je pense pas en avoir souffert à ce moment-là. Je pense que c'est venu bien plus tard. Mais ça fait partie des choses qui a fallu détricoter. dans mon parcours pour vraiment différencier un peu les émotions, les accueillir, parce que pendant très longtemps, je n'ai pas accueilli. J'étais en mode cocotte minute. Et de laisser de la place un petit peu à tout ça, et puis de faire en sorte que ce ne soit pas la réponse systématique.

  • Speaker #0

    Ce que tu veux dire, c'est que dans l'enfance, dans le système familial, Quand il y avait une émotion, notamment difficile à vivre, qui se présentait, il y avait une réponse alimentaire ?

  • Speaker #1

    Souvent, oui. Souvent, dans... Alors, encore une fois, ce n'était pas des grosses difficultés à ce moment-là, puisqu'on était quand même malgré tout assez préservés. Mais voilà, tu t'étais fait mal ou tu avais passé une journée un peu difficile à l'école. Tu vas prendre un bon goûter, ça va te permettre de te poser, de te reprendre des forces. Et puis, un peu dans ce système-là, en fait.

  • Speaker #0

    Ok. Et donc tu dis que sur le moment, tu n'as vraiment pas l'impression d'en avoir souffert, c'est plutôt que l'inscription de ce fonctionnement-là a eu des conséquences un peu plus tard. À quel moment ça a commencé à être compliqué pour toi, visible je dirais ? À quel moment tu dirais que tu as eu les premiers symptômes ?

  • Speaker #1

    En fait, je pense que pendant très longtemps, encore une fois, c'était un peu la mode cocotte minute. C'est-à-dire que je me suis assise sur beaucoup de choses. J'avançais, j'avançais, j'avançais, j'avançais. Et puis dans ma vie professionnelle, j'ai eu l'opportunité de faire plein de choses et je ne m'arrêtais jamais. Et finalement, à toujours laisser les besoins des autres avant les miens. Et à être dans des situations où j'ai démarré dans un univers qui était assez masculin et de me retrouver en clientèle. A l'époque, tu faisais entrer plat, dessert et vin, et pouvoir faire le rendez-vous du dej avec les clients, de me dire, je vais m'y mettre un peu en mimétisme, un peu en effet miroir, et je suis persuadée que je n'en avais pas spécialement envie, mais c'est ce qui faisait que ça avait l'air de marcher pour moi à ce moment-là, en tout cas dans ma vie professionnelle. Et puis, il y a un moment, il y a aussi des enfants qui arrivent, des questions qu'on se pose, un suivi médical qui se fait aussi parce que par la force des choses. Et puis, on commence à te dire des choses. Et là, je me suis dit,

  • Speaker #0

    bon,

  • Speaker #1

    il faut que j'adresse mon sujet poids. Parce que j'avais pris quand même beaucoup de poids. Il faut que j'adresse mon sujet poids. Et en fait, j'ai été très insatisfaite de tout. type de régime qui pouvait être proposé, que j'ai essayé de manière très honnête. Et j'ai commencé à me tourner plus vers du coaching. Et donc, ça fait quand même de nombreuses années que je me suis fait accompagner sur le sujet du coaching, où tu veux aller de A à B, et puis en fait, tu passes par toutes les lettres de l'alphabet, et puis tu n'arrives jamais vraiment à B, je pense. Parce que ça a changé un peu ta perspective. Et dans ces accompagnements-là, on a beaucoup traité justement les émotions, l'accueil des émotions, etc. Et il y avait quand même un petit truc qui restait au fond, que je n'avais jamais adressé parce que je n'avais jamais voulu en parler non plus, c'est le côté TSA. Et là, la vie m'a mis sur ton chemin. Et je me suis dit, bon, adressons ce sujet plus particulier, parce qu'il y a des moments qui font que, oui, il y a du contrôle, que je veux avoir, que j'ai pu, que je ne veux peut-être pas avoir, et que je subis, enfin voilà. Donc un peu dans cette démarche-là.

  • Speaker #0

    Et c'était quoi du coup ? Ça se présentait sous quelle forme pour toi ? Quand tu dis TCA, qu'est-ce que tu vivais ?

  • Speaker #1

    De la... l'impression de ne pas avoir de contrôle sur cette partie-là et surtout de ne pas en être satisfait après, de la culpabilité après. Parce qu'on a tous fait des gros repas, etc., où tu profites quand même d'un moment, tu es quand même dans une autre dynamique. Là, non, c'est isolé, la solitude, la culpabilité, ce n'est pas quelque chose dans lequel j'étais bien, donc c'est quelque chose que j'ai voulu adresser.

  • Speaker #0

    Ok, tu dirais que c'était des compulsions alimentaires ?

  • Speaker #1

    Oui, absolument.

  • Speaker #0

    Et les compulsions, elles sont arrivées à quel moment dans ta vie ?

  • Speaker #1

    J'ai du mal à l'estimer parce que c'est venu, c'est reparti. Il y a eu plusieurs cycles en fait. possiblement aussi pour ça que je ne l'ai pas forcément traité dès le départ non plus, parce qu'il n'y avait pas forcément le terme qui allait avec, il n'y avait pas forcément le dispositif aussi de compréhension qui allait avec. Donc, je ne sais pas trop dire quand ça a commencé.

  • Speaker #0

    Oui. En fait, peut-être que dans tous ces moments-là, quand ça a commencé à arriver... Tu le voyais comme des moments où tu avais un peu craqué, relâché, où tu manquais de contrôle, quoi.

  • Speaker #1

    Ouais, voilà. Et avec la compensation derrière, tu vois, et puis il y a eu plusieurs systèmes de compensation. Je t'avoue que je ne rentrerai pas dans les détails de ça, mais il y a eu plusieurs systèmes de compensation tout au long de ma vie. Et pour pouvoir mettre vraiment les mots dessus, ça m'a pris quand même... En fait, c'est que dans le parcours que tu as proposé que j'ai pu me dire, en fait, je me sens bien là où je suis maintenant parce que je suis comprise. C'est effectivement ce que je vis. Et je me sens dans un cercle de sécurité dans lequel je peux avoir ces échanges-là aussi avec toi.

  • Speaker #0

    Oui, ce que j'entends, c'est que c'était un sujet un peu tabou pour toi. Là où tu cherchais à te faire accompagner sur plein de choses, et en plus, tu es très curieuse, tu as besoin de comprendre et tout, mais ce sujet-là était tabou.

  • Speaker #1

    Ce sujet-là était tabou, et je pense que ça reste tabou. Ça reste très compliqué que les gens... Alors, de le dire, je ne suis pas quelqu'un qui l'a dit, mais de pouvoir avoir accès à l'information, je crois que c'est très compliqué déjà, parce que, tu vois, c'est ce que je te disais, j'ai quand même cherché depuis un certain nombre d'années, donc ça m'a pris un peu de temps quand même de trouver les mots, de trouver de quoi je pouvais souffrir aussi. Et puis, il y a le tabou de, en fait, oui... Tu n'en parles pas aux autres parce que ça les met vraiment dans des situations inconfortables.

  • Speaker #0

    On n'a pas trop parlé de ton rapport au corps, de l'enfance à l'adolescence, à ta vie de jeune femme. Tu as parlé du moment où il y a eu cette prise de poids en lien notamment avec le travail. Quel rapport tu avais avant ça à ton corps ? En quoi ça a modifié ce rapport-là, la prise de poids ? Comment ça s'est... articulé pour toi ? Moi,

  • Speaker #1

    j'ai jamais eu de rapport conflictuel avec mon corps qui a beaucoup changé. Il est passé par un peu toutes les phases. J'ai jamais eu de rapport conflictuel parce qu'en fait, ça m'a jamais vraiment empêché de faire ce que j'avais envie de faire. Moi, j'ai fait de la danse pendant très longtemps. J'ai arrêté, pas à cause de ma prise de poids, mais à cause de mon prof que je n'avais plus. Je pense que cette prise de conscience, c'est des photos. Et donc, ça ne fait pas si longtemps que ça qu'on a des photos numériques. Et finalement, il n'y avait pas tant de photos de ça quand on était petit. Des photos et mes enfants. Et de me dire, en fait, je ne voudrais pas que mes enfants aient un rapport compliqué à l'alimentation, alors qu'eux, nativement, ils y arrivent tout seuls, en fait. Et que c'est... Par des choses extérieures, qu'on vient mettre une complexité dans cet univers-là. Moi, c'est vraiment ça. Je lui dis, c'est tellement intuitif chez eux que je ne veux pas gâcher ça. Donc, c'est là où je me suis dit, comment je fais en sorte de ne pas déteindre sur leur alimentation aussi. Pas les forcer, et qu'ils puissent s'écouter. Donc, c'est par rapport à ça. Et aujourd'hui, je n'ai pas le corps que je voudrais, mais en même temps, je ne saurais pas dire le corps que je voudrais. Parce que tu regardes et puis en fait, si vraiment tu étais honnête avec toi-même, ce serait Frankenstein parce que tu aurais pris les yeux de elle, le nez de elle. Et finalement, ça ne donne pas du tout quelque chose d'harmonieux et humain. Donc finalement, je suis très apaisée avec ça. Et puis, comme j'ai une maladie chronique, je suis très reconnaissante que mon corps me supporte aujourd'hui et me permette de faire tout ce que je peux faire.

  • Speaker #0

    Tu n'en as pas parlé. Est-ce que c'est volontaire de ne pas en avoir parlé ? Est-ce que tu n'as pas envie de le nommer là ou c'est OK pour toi ?

  • Speaker #1

    Je ne le nommerai pas, mais ça fait partie de ma vie.

  • Speaker #0

    OK, parce que j'ai quand même eu l'impression que ça a été aussi un déclic important dans ta vie.

  • Speaker #1

    absolument parce que ça fait quelques années et c'est vraiment quelque chose qui m'a permis de dire stop, stop parce qu'en fait, ton corps n'a pas trouvé d'autre moyen que de faire ça pour que tu puisses l'entendre. Et c'est à partir de là que vraiment, j'ai mis en place plein de petits changements dans ma vie. Ma famille est extraordinaire parce qu'elle est d'un soutien incroyable et qu'elle essaye tous les trucs les plus délirants. Allons-y, essayons, testons, ça marche, ça ne marche pas. Mais ils sont vraiment top là-dessus. Et je pense que je n'ai jamais été en meilleure santé que depuis que j'ai cette maladie. Et ça, c'est hyper chouette parce qu'un jour, dans un de mes accompagnements, j'avais eu justement une coach qui me disait « Moi, mon objectif, c'est qu'à la fin, tu dises merci. » Merci d'avoir eu ça. J'étais un peu fâchée au début quand même. Et vraiment à la fin, j'en arrive maintenant à me dire que c'est une belle opportunité de pouvoir avoir fait cette transition.

  • Speaker #0

    Et donc, tu es arrivée vers moi, je ne sais plus exactement quand. Je n'ai même pas ressorti mes notes, c'est bien.

  • Speaker #1

    Je pense que ça doit faire pas loin d'un an.

  • Speaker #0

    Ah, tu as raison, mais si,

  • Speaker #1

    c'était novembre.

  • Speaker #0

    C'était par là, oui.

  • Speaker #1

    Je pense que ça ne fait pas longtemps.

  • Speaker #0

    Oui, ça me fait tilt maintenant. Je pense que c'était novembre. Est-ce que tu peux expliquer un peu ce que tu vivais à ce moment-là ? Quel était ton rapport avec toi-même et avec la nourriture ?

  • Speaker #1

    Alors, ça a été une période où j'ai vécu un licenciement économique, que j'ai assez bien vécu, il faut le dire. Et pendant cette période-là, comme je ne sais pas ne rien faire, j'ai rempli donc mon agenda d'activités. Et j'avais des formations que je suivais, j'avais des activités au resto du cœur. Et puis je me suis dit, il faut que j'ai du temps pour traiter ça. Et là, j'ai du temps, donc allons-y. Alors, je ne saurais plus dire exactement comment je suis arrivée sur ton parcours à toi, sur le site vraiment de SES Compulsion. Mais je pense qu'il y a un moment, j'ai dû mettre le mot quand même de Compulsion. Je ne l'avais pas associé à TCA, mais j'ai dû mettre le mot de Compulsion. Et je suis arrivée sur ton parcours. Et c'est vrai que je suis reconnaissante d'avoir eu du temps à ce moment-là, parce que ça m'en a demandé. Ça m'a demandé du temps et de l'énergie de pouvoir digérer les informations, les mettre en pratique, faire les exercices, recommencer les exercices, de pouvoir aussi être très inspirée de tous les podcasts que tu pouvais faire, des audios, etc. et je suis reconnaissante d'avoir eu le temps de faire parce que j'ai repris en avril et depuis je sens bien qu'en fait Je n'aurais pas l'énergie que ça m'a demandé de pouvoir traiter ce sujet à bras-le-corps.

  • Speaker #0

    Disons que quand tu as repris le travail, notre accompagnement n'était pas terminé.

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Il y avait quand même une grosse partie du taf de fait, notamment sur tout ce que tu pouvais suivre toi en autonomie sur le programme. Et après, il y avait quand même beaucoup de choses de débloquer.

  • Speaker #1

    Oui, j'ai avancé très vite. J'ai beaucoup avancé sur le début. Et clairement, les choses étaient globalement en place sur cette partie-là quand j'ai repris le travail en avril.

  • Speaker #0

    Et justement, est-ce que tu te souviens, quel souvenir tu as de tout ce qu'on a fait ensemble, de tout ce que tu as fait aussi toute seule dans ton coin ? Ça me faisait tellement sourire tout à l'heure quand tu parlais de ta famille. hyper aidante, hyper soutenante ça m'a rappelé des souvenirs de choses,

  • Speaker #1

    les exercices que je te proposais et puis que hop tout le monde allait à fond dedans alors mention particulière souvenir spécial pour le Kinder Bueno parce que vraiment c'était un truc qu'il n'y avait plus du tout à la maison dans l'idée que j'en avais etc et mon fils m'en parle encore quand on va faire les courses il me fait mais tu n'aurais pas besoin de faire un petit exercice de dégustation sur le Kinder

  • Speaker #0

    C'est bien, c'est pratique. Je sens que ça a rendu service à tout le monde. Tout le monde en a bien profité.

  • Speaker #1

    C'est clair. J'ai le souvenir d'être, encore une fois, de me sentir comprise, entendue et au bon endroit. Et ça, c'est hyper important, d'être en confiance avec toi. Pareil, c'était très important pour moi. J'ai le souvenir d'avoir beaucoup pleuré pendant nos séances. parce que ça libérait plein de choses et des choses sur lesquelles je voulais pas aller non plus. Et puis j'ai ce côté très... de façade, en fait. Voilà, je suis tout à fait capable d'être poker face avec certaines personnes. Et c'est vraiment quand je me sens en confiance avec les gens que j'arrive à libérer des choses et à dire des choses. Et ça, je l'ai vécu avec toi, et c'est ce qui m'a permis d'avancer comme j'ai pu avancer. Et de me sentir aussi... Écouter, comprise, sans jugement, sans il faut. C'était vraiment aussi super important. Non, il faut, il faut, il faut, il ne faut pas. Et de sortir un peu de toutes les injonctions qu'on pouvait avoir par ailleurs. Je suis hyper reconnaissante d'avoir nettoyé mon fil Insta, Facebook, etc. Parce que je n'ai plus du tout les mêmes contenus. Et ça, c'est vraiment, on ne se rend pas compte, mais à quel point ça pèse au quotidien. Et là, en fait, quand je fais un peu ça pour me détendre, vraiment, ça me détend parce que je vois des femmes qui ont des formes, qui essaient des fringues, qui se font plaisir. Et ça change vraiment beaucoup de ce que je pouvais avoir avant.

  • Speaker #0

    Merci de le dire ça parce que... J'ai l'impression de le dire tout le temps, tout le temps, à qui veut l'entendre. Donc, c'est cool aussi que toi, tu aies fait l'expérience et que tu puisses venir dire à quel point ça joue. Et je suis d'accord avec toi, on ne se rend pas compte. Mais en fait, c'est l'environnement dans lequel on baigne. Quand on voit le temps qu'on passe sur les réseaux sociaux, ça devient notre outil de diversité corporelle. C'est-à-dire que je pense qu'il y a plein de gens, notamment dans les jeunes générations, qui aujourd'hui passent au moins autant de temps, voire plus. sur les réseaux que dans des lieux publics avoir plein de corps. Tu vois ce que je veux dire ?

  • Speaker #1

    Oui, complètement.

  • Speaker #0

    Donc l'influence, elle est énorme en fait.

  • Speaker #1

    Puis on ne se rend pas compte à quel point notre fil génère notre fil.

  • Speaker #0

    Ah oui.

  • Speaker #1

    Là, on en a pris... Du coup, mes enfants sont mes premiers bêta-testeurs à la maison. Et on regardait, je ne sais plus pourquoi, parce que j'ai un chien, mon chien avait eu des petits soucis, donc on avait regardé des trucs sur les chiens. Je me suis tapé des vidéos de chiens, de Ausha, c'était à n'en plus finir. Je ne savais même pas comment arrêter ça dans mon fil. Donc, on se sent finalement assez démuni dans notre choix.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Et on sent un manque de liberté, en fait. Tu vois, c'est vraiment... En fait, je ne veux plus voir ça. Comment je fais ? En fait, je ne sais pas faire.

  • Speaker #0

    Alors tu peux voir moins de contenu similaire, tu as un petit truc sur lequel cliquer.

  • Speaker #1

    Ça, ça m'a permis de faire les changements. Et puis en fait, la magie de l'algorithme, quand tu commences à chercher, parce que tu m'avais donné quelques comptes à suivre, et puis finalement, ces comptes-là ont généré d'autres vues, qui ont généré d'autres comptes, qui ont généré d'autres comptes. Et j'ai pu vraiment sortir de, ben ouais, il faut faire du sport. Et maintenant, fais du pilates, mais il faut manger local, et puis il faut manger bio, et puis finalement, il ne faut pas manger, et puis il ne mange pas le soir, et puis s'il mange le soir. Et en fait, il y avait vraiment des moments où tu as l'impression d'exploser parce que juste, tu ne sais pas quoi faire. Alors qu'étant sortie de ça, maintenant, je sais ce que j'ai envie de faire. Je sens que je rentre dans une nouvelle période de ma vie de femme. où ça ne réagit plus tout à fait comme avant, que je commence à avoir un sommeil de moins de qualité et tout, donc je sais que je rentre dans une nouvelle période. Je regarde cette partie-là, mais je sais quel type de contenu vers lesquels je vais m'orienter. Et ça, ça change tout. Parce qu'on n'est pas dans le diktat d'une certaine forme à obtenir, on est dans le bien-être. et l'accord avec toi-même et faire en sorte que ça se passe bien. Et puis ça se passera de la manière dont ça va se passer. Et un truc important sur lequel je pense que ton accompagnement a été très fort, c'est que je me battais pour perdre du poids, j'ai arrêté de me battre pour perdre du poids, j'ai repris du poids, et voilà, c'est certainement mon poids de forme en fait. Et je suis alignée avec ça.

  • Speaker #0

    Ok. Je comptais te demander après comment... Je reviendrai dessus après, comment tu te sens aujourd'hui à tous les niveaux alimentaires, corporels, tout ça. Simplement, par curiosité, est-ce qu'il y a des... La question est multiple. Qu'est-ce qui t'a marquée dans ce suivi au global ? Est-ce qu'il y a des trucs qui ont pu te surprendre ? Est-ce qu'il y a des trucs qui ont été particulièrement difficiles ? Quels souvenirs tu gardes ?

  • Speaker #1

    Le truc qui a été le plus dur, je pense... c'est l'acceptation de soi et mais finalement là dessus il a fallu que je lève quelques freins et le non jugement des autres il y a un exercice que tu faisais faire où genre t'allais claquer des doigts C'est à chaque fois qu'on avait un certain type de pensée. Mais alors, je me suis rendue compte à un moment, mais je n'arrête pas.

  • Speaker #0

    C'est Joe B. Joe, par contre.

  • Speaker #1

    Mais en fait, ce n'est pas possible. Je n'arrête pas. Et bon, là, je suis en Ile-de-France, donc des gens, j'en croise. Et finalement, de dire, ça, ça lui va bien, ça ne lui va pas, ses jambes, ce ventre, ce machin, je voudrais trop ça et tout. C'est pour ça qu'à la fin, je te disais, finalement, je suis arrivée à la conclusion que... Oui, si tu prends un peu de chaque sur chacun, tu arrives à Frankenstein en fait. Parce que ce n'est jamais un tout, ça n'existe pas. La personne parfaite au sens de ce qu'on te pousse à la perfection. Et oui, il y a des exercices qui ont été forts en termes de ce que ça me faisait comprendre en fait.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a des trucs où tu as été surprise ? Alors, ça peut être genre un exercice où tu disais quoi ? Qu'est-ce que c'est que ce truc-là ? Ou justement, parce que tu ne t'attendais pas à ce que ça fonctionne comme ça ? Ou même le fait que potentiellement, on parle de choses, tu ne t'attendais pas à ce qu'on aille sur ce terrain-là ?

  • Speaker #1

    Alors, je n'avais pas d'attente spécifique en me disant on va parler de ça, on va parler de ça. J'ai accueilli tout ce qui pouvait arriver. J'étais assez dubitative sur certaines choses. J'ai été assez perturbée par l'exercice de « est-ce que finalement tu t'interdis des choses et tu as des limites ? » Au départ, tu dis « oui, au début je m'interdis » puis après tu dis « ouais, mais en fait je ne m'interdis rien » puis finalement tu dis « si, parce que ça je contrôle » . la quantité, la fréquence. Et ça, ça a été dur. Et ça reste difficile. Ce n'est pas quelque chose que j'ai pu évacuer. C'est juste que maintenant, je prends conscience des choses. Et c'est un élément qui est assez important de prendre conscience des choses. Et les exercices de dégustation, ça a été des révélations pour moi.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    merci. J'avais même fait la boîte, tu sais, tu disais de faire une boîte avec ce qu'on avait peur de rater et tout, parce qu'il y a vraiment la peur du manque. C'était ça, si je ne le mange pas maintenant, peut-être que je ne l'aurai plus jamais dans ma vie. Donc il y avait vraiment la peur du manque. Je peux te dire qu'elle est là, la boîte, qu'elle est pleine de choses dans lesquelles je ne vais jamais. Parce que voilà, ça m'a sécurisée probablement. Il y a des choses sur lesquelles j'avais des souvenirs incroyables et que oui, bon, finalement, c'était peut-être pas si... Ils ne m'ont pas l'échange. Voilà, c'est peut-être plus ce dont j'ai envie. Et finalement, ça a évacué des choses. Donc là-dessus, c'est de se réautoriser. Ça, ça a été... Finalement, ça a été assez challenge.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. ça a été challengeant et à la fois c'est peut-être ce qui a été le plus,

  • Speaker #1

    ce qui a amené le plus de changements ouais ça et parce que j'en suis pas à l'alimentation intuitive j'en suis pas là ça et le jugement des autres qu'est-ce

  • Speaker #0

    que tu veux dire quand tu dis que t'en es pas à l'alimentation intuitive c'est quoi ton image de l'alimentation intuitive de de te dire tu rentres et puis de...

  • Speaker #1

    tu as à disposition des trucs et tu manges vraiment ce que tu as envie. Je pense que ça, je n'y suis pas sur tous mes repas. Je n'y suis pas... En fait, globalement, dès que j'ai du monde avec moi, je ne sais pas encore me centrer sur moi. Donc, je me contrains à me formuler des choses. Est-ce que t'en vis ? Est-ce que tu le fais parce que l'autre le fait ? Et je me rends bien compte que parfois, je ne me pose pas ces questions-là, parce que le rythme de la vie fait que parfois, je n'y pense pas. Mais oui, tout n'est pas naturel.

  • Speaker #0

    Mais est-ce que c'est grave ? Est-ce que ça a des conséquences aujourd'hui, le fait que tu ne te poses parfois pas ces questions-là ?

  • Speaker #1

    Moi, ce que je rêverais de retrouver, c'est la relation à l'assiette qu'ont mes enfants. C'est-à-dire qu'ils sont avec toi, ils papotent, nananana, et tout d'un coup, il fait « oh, j'en veux plus » . Et t'as envie de lui dire « mais qu'est-ce qui s'est passé dans ta tête, dans ton corps, pour que tu prennes cette décision ? »

  • Speaker #0

    Et il serait bien en peine de te le dire, parce que c'est tellement naturel.

  • Speaker #1

    C'est vraiment un flux à côté, parce qu'il était en train de parler, nananana. Alors que moi je suis obligée de m'arrêter, de me dire attends pose-toi deux secondes, voilà je sens que moi j'ai des canaux naturels qui se sont désactivés.

  • Speaker #0

    que j'espère pouvoir retrouver. Mais ouais, je suis vraiment très impressionnée.

  • Speaker #1

    J'ai l'impression que c'est un processus qui est en cours, que tu es en train de travailler. Mais encore une fois, je renouvelle ma question. Finalement, quand je te dis, tu me dis que tu te verbalises ces choses-là. Et effectivement, dans le processus d'accompagnement, c'est un peu ça. Je te propose finalement de faire des choses contre-intuitives pour arriver à une alimentation intuitive, c'est-à-dire... te verbaliser des choses, des questions. Moi, j'aime bien l'image de la conduite, où vient un jour, on ne réfléchit plus au fait de passer telle ou telle vitesse. Mais au début, il faut apprendre. Et aussi, je trouve ça très important, je pense que je ne suis pas la seule conductrice à qui ça arrive, des fois, pour qui, pourquoi, je conduis et puis j'ai un bug, je passe la mauvaise vitesse. Donc, rien n'est parfait. Et l'alimentation non plus. Mais du coup, je réitère ma question sur les moments où tu ne te poses pas ces questions-là, ou parce que comme tu dis, la vie, le quotidien, tu es avec d'autres gens et tu es un peu à paix dans la relation. Est-ce que ça a des conséquences aujourd'hui ? Est-ce que c'est grave ? Est-ce que c'est embêtant ? Et quelles conséquences ça a ?

  • Speaker #0

    Alors, je suis arrivée à un stade où rien n'est grave. C'est-à-dire que vraiment, c'est la seule question qui me fait dire que c'est grave, c'est est-ce que ma vie est en danger ?

  • Speaker #1

    À priori, non.

  • Speaker #0

    Donc, je me dis que rien n'est grave. que rien n'est indélébile et que rien ne me mettra en danger. Après, il y a de l'insatisfaction parfois. Parce que justement, je me dis, tu te sens chargé après, tu as fait des choses par réflexe plus que par envie, etc. Donc, c'est plus de l'insatisfaction dans ce sens-là, se dire, oui, je n'ai pas réussi naturellement. parce que j'ai encore besoin de passer par cette phase où je verbalise. Et oui,

  • Speaker #1

    et c'est aussi normal que le processus s'étende sur très longtemps. Et puis ça vient aussi, le mot qui me vient c'est confrontation, mais ce n'est pas tant confrontation, c'est juste que ça vient rencontrer une facette de ta personnalité dans la relation aux autres et de tout ce que ça implique pour toi. Donc je pense que c'est normal que sur ce point-là, Ça prenne un peu de temps encore.

  • Speaker #0

    Et puis, ça continue. Il y a ce volet-là. Il y a eu pas mal de choses aussi. Parce qu'on a eu de grandes discussions sur mon rapport avec les repas que ma maman pouvait faire. Maintenant, je n'ai pas de problème à lui dire que je n'ai pas envie. Je n'ai plus envie. Ce n'est pas le moment. Je n'en veux plus, etc. Même si elle, elle a fait ça pour moi. Et au départ, ça les a un petit peu perturbés quand même dans ma famille. Et puis finalement, maintenant, ça commence à rentrer un peu dans les habitudes.

  • Speaker #1

    Du coup, c'est cool parce que ça fait partie de... C'est un élément de réponse à ma question. Tu as commencé largement à y répondre. Mais qu'est-ce qui a changé aujourd'hui dans ton rapport à l'alimentation, ton rapport à toi-même ? Et quand je dis à toi-même... On est bien d'accord que je ne parle pas que de l'aspect corporel, physique, que de l'apparence, mais ça en fait aussi partie, ça m'intéresse de savoir. Qu'est-ce qui a changé aussi peut-être, je ne sais pas, à plein de niveaux ? Alors peut-être rien n'a changé, mais qu'est-ce qui a changé dans ton rapport au temps ? Au temps que tu cherches à t'accorder ou non, à la place que tu donnes au milieu des autres, tout ça, tout ça ?

  • Speaker #0

    Eh bien, ça a changé plein de choses. Ça a changé que de manière très... Logistique, je fais moins de choses. Les enfants prennent plus d'autonomie aussi. Mon mari a pris en charge aussi des choses qu'il s'était par facilité dit qu'il ne savait pas faire. Et puis finalement, il a pris aussi ces sujets-là. Donc finalement, j'ai plus de temps pour moi pour faire des choses pour moi. Des choses qui me font envie. Je ne m'accordais pas de temps pour aller au sport avec ma copine. Maintenant, toutes les semaines, le samedi, je prends du temps pour aller avec ma copine. Je reprends, je redémarre les cours de piano que j'ai envie de faire depuis 25 ans, enfin, que je ne faisais pas. Je fais des choses que avec ma fille. Pour moi, c'était difficile de ne pas faire des choses tous ensemble. Bon, ben là, je fais des choses que avec ma fille, je fais des choses que avec mon fils. On s'est accordé avec mon mari, je pense, un premier week-end depuis notre mariage, je pense. Sans les enfants, où on les avait laissés chez mes parents. Enfin voilà, il y a plein de choses sur lesquelles je ne me dis pas. qu'est-ce que les autres vont penser de moi si je fais ça je pense que c'est un des trucs j'ai peut-être arrêté d'être égocentrique à ce point et de me dire mais qu'est-ce que les autres vont penser si je fais ça et si je fais ça c'est apaisé aussi dans mon esprit parce que c'est beaucoup moins Hollywood par moments ça revient mais j'ai la grande sagesse d'avoir autour de moi des gens qui peuvent me remettre aussi dans le droit chemin parce que quasiment tous les exercices je les ai fait avec eux.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    J'ai jamais fait ça toute seule. Donc ils savent pas exactement que j'ai eu des TCA. Ils savent pas ce que ça veut dire, ils savent que mon rapport à l'alimentation a été compliqué pendant longtemps. Mais ils ont toujours joué le jeu de tous les trucs bizarres que j'ai pu leur faire essayer. Donc ça, c'est hyper cool. Donc finalement, plein de choses ont changé. Mon rapport avec mes parents, ma sœur, dans les repas, au resto. Jamais je n'allais au resto et ne me dire que je ne vais pas payer 15 balles pour une salade. Bah si, en fait, si j'ai envie d'une salade à ce moment-là, je ne vais pas me forcer à prendre un truc que je n'ai pas envie. Et donc, voilà, il y a plein de choses finalement, de petits déclics qui se sont mis en place et qui permettent de libérer de la charge mentale, de libérer l'esprit en fait. J'ai l'impression d'avoir l'esprit plus clair.

  • Speaker #1

    Ah ouais, moins encombré par tout ça. Ouais,

  • Speaker #0

    ouais.

  • Speaker #1

    Et par rapport aux compulsions alimentaires ?

  • Speaker #0

    Pour l'instant, toucher du bois.

  • Speaker #1

    Oui, toucher du bois, j'adore. Oui, parce que c'est vraiment que grâce à des petits exercices de superstition comme ça que tu as réussi.

  • Speaker #0

    Comme dirait l'autre, on ne sait pas ce qui a compté. Donc, on fait un peu de tout. Non, franchement, pour l'instant, je n'en ai pas, mais c'est ce que je te disais aussi. Je ne me bats plus aussi avec mon poids.

  • Speaker #1

    Mais oui, mais donc ça aussi, c'est trop chouette. Tu peux me parler de ça aussi dans le rapport. Comment tu définirais le rapport que tu as aujourd'hui à ton corps et à l'image de ton corps ?

  • Speaker #0

    J'ai joué le jeu du programme et donc je n'ai pas perdu le poids. J'ai repris le poids que j'avais attaché fortement à perdre avant.

  • Speaker #1

    Je te coupe parce que c'est marrant que tu dis ça. Parce que ça veut dire que selon toi, en suivant le programme, nécessairement on prend du poids. Quand tu dis j'ai joué le jeu du programme.

  • Speaker #0

    Non, ça fait moi. Moi, je me suis battue contre moi avant dans des régimes, ils appellent ça des rééquilibrages. Tu mets les mots que tu veux derrière, mais en fait, dans la restriction. Et je me suis battue avec ça. Et j'avais des TCA. Et finalement, dans le programme, il y a toute une partie aussi qui te permet de dire, en fait, tu ne sais pas là où tu vas arriver. Et sois en paix avec ça. Moi, j'ai fait le chemin dans l'autre sens. j'ai repris ce que je voulais absolument perdre et je me suis dit à la fin que c'était pas un problème en fait et par contre en parallèle de ça pour me sentir bien avec moi et j'ai fait de l'accompagnement en colorimétrie et morphologie et j'ai été surprise des résultats et c'est ce qui m'a permis de me sentir bien dans mes baskets en fait et globalement c'est ce qui me permet de me sentir bien dans mes baskets

  • Speaker #1

    Ok, donc aujourd'hui... C'est comme ça que tu décrirais ta relation toi-même. Tu te sens plutôt bien dans tes baskets.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Trop chouette. Et par rapport au jugement que tu poses sur les autres, alors, c'est comment aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Je continue de claquer des doigts quand ça arrive.

  • Speaker #1

    Mais c'est moins le concert.

  • Speaker #0

    En fait, c'est quand ça arrive, je cherche l'autre phrase. Tu vois, le complément de la phrase. C'est pas... C'est pas « Ah, je voudrais ces jambes-là » . Je me dis « Oui, en fait, moi, je ne connais pas sa vie. » Si ça se trouve, il y a quelque chose qui ne lui convient pas, en fait. Et puis, quand c'est « Ah, ce vêtement-là ne lui va pas » , je vais changer en me disant « Tiens, j'aime bien son manteau, ses chaussures, son sac, son jean, etc. » Donc, pour toujours remettre du positif. et de basculer de l'autre côté et pas dans le jugement.

  • Speaker #1

    Eh bien, deux chemins parcourus, madame. Oui, que deux chemins parcourus en finalement pas si longtemps. Parce qu'il y a un moment qu'on a... Là, ça faisait un moment qu'on ne s'était pas vus. On avait fait un rendez-vous bilan un peu à distance du suivi. Mais là, ça faisait un moment. Donc, je dirais que ça fait... Je ne sais pas, ça doit faire au moins cinq mois qu'on ne travaille plus ensemble, un truc comme ça.

  • Speaker #0

    Oui, je pense qu'on s'est arrêtés en juin.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Début juin.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu pourrais avoir envie de dire ? C'est un peu la question finale que j'aime bien poser aux personnes qui viennent à mon micro, et d'ailleurs, peu importe où en sont les personnes et d'où elles partaient. Mais comme tu le sais, il y a tout type de personnes qui écoutent le podcast. Et il y a aussi des gens qui ne vont pas bien du tout, là, dans l'instant, dans leur rapport au corps, à la nourriture. Qu'est-ce que tu aurais envie de leur dire à ces personnes-là ?

  • Speaker #0

    Alors moi, ce qui m'a vraiment aidée sur mon rapport au corps et à l'image, plutôt à... c'est peut-être même pas corps, c'est plus l'image, c'est l'accompagnement morpho-colorimétrie. Parce qu'en fait, je m'étais imaginé une morphologie liée à mon poids, et je m'étais dit, tiens, t'es dans cette morpho-là. Et en fait, de me faire accompagner, je me suis rendu compte que pas du tout. Et que c'est pas parce que t'as du ventre, t'as des bras, t'as des cuisses, qu'il ne faut pas chercher. à harmoniser la silhouette. Et moi, c'est ce qui m'a fait beaucoup de bien. C'est de me dire, en fait, il suffit de petites couilles pour te sentir bien dans ton image. Moi, finalement, je suis un X, donc il faut que je marque ma taille. Bon, j'ai un problème avec mon ventre. Oui, mais en fait, j'ai bien compris que ce n'était pas le sujet et qu'il n'y avait que moi qui le regardais et que ce n'était pas le... Les gens ne voyaient pas ça, en fait. Et d'avoir été accompagnée par quelqu'un qui m'a donné les bons codes couleurs, parce qu'il y a des couleurs qui me vont, il y a des couleurs où vraiment j'ai l'air malade. Et moi, je n'ai pas envie d'avoir l'air malade parce que j'ai une maladie en plus. Donc, je n'ai vraiment pas envie d'avoir ce sentiment-là quand je me regarde. Et de passer par des couleurs qui... te donne facilement bonne mine. Finalement, je mets moins de maquillage, je sors sans maquillage, à ce qui n'arrivait pas avant. Et je me sens mieux d'avoir été accompagnée par toi sur tout l'aspect un peu psychologique, parce que c'est un peu comme ça quand même que je le vis, et d'avoir fait en sorte que ma garde-robe, elle me corresponde. Et après, des petits tips tout cons de se dire... Qu'est-ce que tu vas faire dans ta journée ? Choisis des vêtements dans lesquels tu seras bien pour toutes tes activités de ta journée. Et peut-être qu'aujourd'hui, tu seras bien en basket parce que tu vas marcher beaucoup. Et ça m'a mis beaucoup de liberté dans mes tenues. Et j'ai des gens qui, depuis, me disent « J'adore tes fringues ! »

  • Speaker #1

    On en avait pas mal parlé toutes les deux. Moi, j'ai beaucoup de méfiance et de réticence. Enfin, méfiance. Oui, méfiance, parce que je pense que chez les professionnels qui font ça, il y en a beaucoup qui véhiculent des injonctions, finalement. Et puis, réticence, parce que malgré tout, tu vois, en fait, j'entends à quel point ça a été... Et de toute façon, je l'ai vu. Moi, je t'ai vu. puisque c'était à la fin de notre accompagnement que tu faisais ça en parallèle et je voyais bien à quel point ça t'a aidé c'était génial à la fois je me dis je ne peux pas m'empêcher de me dire qu'une personne qui débarque parce qu'il y a aussi des tas de personnes qui ont des troubles alimentaires et qui sont dans des corps ultra normés où on pourrait dire de l'extérieur bah oui ok t'as un corps qui est tel qu'on définit le corps idéal aujourd'hui Et pour autant, c'est des personnes qui sont dans l'anorexie boulimie. Et que du coup, je trouve que ça remet aussi l'accent sur quelque chose de comment être belle, comment paraître belle. C'est tout le truc un peu glissant pour moi, en fait, de ce type de choses. En fait, moi, à l'inverse, dans mon parcours, et c'est un truc qui s'est mis au travail longtemps après ma guérison des TCA. ça a été de découvrir que c'était ok pour moi qu'on me trouve moche et de vraiment rien faire et c'est ok pour moi de sortir de chez moi alors même que ça veut pas dire que c'est tous les jours comme ça mais ça peut être ok pour moi de pas du tout cherché à me mettre en valeur, je mets d'énormes guillemets à ça parce que j'aime pas du tout cette expression. Et c'est ok en fait que je n'ai pas l'obligation d'être belle et qu'on me trouve belle et que je me trouve belle.

  • Speaker #0

    En fait, c'est dans ce sens-là aussi que je trouve ça intéressant. Moi, je fais pas ça pour les autres. Moi, je fais ça pour moi. Aujourd'hui, j'avais envie de porter ce pull. Très clairement, c'est un pull qui moule un peu. Je te cache les détails, mais voilà. Je n'ai pas de problème avec ça. Et là où je trouve que ce travail-là est intéressant, ce n'était pas de dire comment tu fais pour être belle à l'extérieur. C'est de dire qu'est-ce que tu choisis en conscience, de la même manière que tu choisis en conscience ce que tu peux mettre dans ton assiette, qu'est-ce que tu choisis de porter en conscience pour que ça corresponde. à ce que tu as envie d'être au moment où tu vas t'amuser. Et du coup, elle m'a accompagnée sur les couleurs qui me vont le mieux au teint. Et je n'ai pas viré ma garde-robe pour supprimer tout ce qui ne m'allait pas. Moi, j'ai des trucs qui ne me vont pas à la couleur. En fait, elle m'a aussi appris à accessoriser, à machin. Et si j'en ai envie, en fait. et c'est là où je trouve que c'est euh Assez puissant, c'est que j'ai la liberté de faire ce que je veux. C'est de sortir comme un sac, mais parce que je l'ai choisi. Ou de sortir dans quelque chose où moi, je me sens être mise en valeur. Après, les autres, en fait, ils en font ce qu'ils veulent. Ils claquent des doigts, en fait. Tu vois, je suis arrivée à ça. En fait, si ça ne leur convient pas, ce n'est pas mon problème. Moi, je ne suis pas responsable de l'état dans lequel les autres se mettent, en fait. Je suis responsable de mon état à moi. Et mon état à moi, parfois, j'ai envie d'être en mode pantoufles, les guides. Et puis parfois, j'ai envie d'être en mode... Voilà, j'ai envie d'être maquillée, plus apprêtée et tout. Pour te donner un autre style de ce à quoi je suis arrivée, avant, je me lissais les cheveux. J'avais beaucoup arrêté comme ça. Et puis, je suis arrivée au stade où j'ai dit, ils ont le droit de vivre, ces pauvres cheveux. Et parfois, ils ont envie d'être aides et parfois, ils n'ont pas envie. Donc aujourd'hui, ils n'avaient pas envie. Donc, je les laisse vraiment, tu vois. Et c'est vraiment dans cette démarche-là, en fait, c'est de se dire, moi, je veux avoir les clés et après, je fais ce que je veux avec.

  • Speaker #1

    J'ouvre ou je n'ouvre pas. C'est intéressant ce que tu dis. Ça me fait vraiment faire un parallèle avec, effectivement, par exemple, la nutrition. C'est-à-dire que c'est intéressant d'éduquer. sur la nutrition, sauf qu'on est tombé dans un truc hyper injonctif où il faudrait manger comme ça, comme ça. Et c'est là, je pense qu'il y a vraiment un parallèle à faire avec tout ce que tu as appris autour de la morpho, la colorimétrie, tout ça, et que tu as eu aussi la chance de le faire, tu as bien choisi la personne, je pense, qui t'a accompagnée, mais que... Il y a quand même un truc glissant, de toute façon, pour moi, cette histoire de morpho, si tu veux, elle reproduit, c'est-à-dire qu'on part du principe qu'il y a une morphologie idéale et les autres morphos doivent, tu vois, par exemple, quand t'es en X, tu dois accentuer au niveau de la taille, tous ces petits détails-là, c'est des choses qui sont faites pour se rapprocher au plus possible du 8, qui est la morphologie idéale, finalement.

  • Speaker #0

    En fait, non, parce que chaque morphologie a ses atouts. à ses mises en valeur, à des vêtements qui vont mieux lui saillir que d'autres.

  • Speaker #1

    Oui, mais mettre en valeur, c'est se rapprocher de cette morphologie idéale. En fait, à chaque fois, c'est ça le truc.

  • Speaker #0

    Je pense qu'en fait, c'est une limitation de notre esprit de se dire qu'il faut qu'on ressemble à quelque chose qui est l'image qu'on s'en fait. Moi, j'ai bien plus de liberté dans ce que j'essaye. Et il y a des choses qui, sur le papier, devraient me convenir, qui ne me conviennent pas du tout. dans lesquelles je n'ai pas envie d'être. De la même manière qu'on s'autorise ou on s'interdit des choses alimentaires, moi, je ne m'autorise pas ou je ne m'interdis pas des choses dans les vêtements. Je sais qu'à certains moments, il y a des choses qui vont mieux me convenir et que moi, dans l'harmonie... et l'image que je dégage, j'ai un métier dans lequel je suis pas mal en représentation aussi, j'aime me sentir comme ça. Et ça m'a juste donné des clés pour choisir.

  • Speaker #1

    Ça élargit un peu, t'as l'impression quand même ton... Tu as élargi le choix de ce que tu t'autorises à porter, en fait.

  • Speaker #0

    Complètement. Parce qu'il y avait des choses que je ne m'autorisais pas, parce que je me disais, ça ne va pas m'aller, etc. Et finalement, mon champ des possibles est devenu bien supérieur. Et est-ce que je respecte tous les jours les recommandations de Colorimitru ? Pensez-nous. Mais en même temps, je suis en paix avec moi-même. Et c'est juste que j'aime bien apprendre, c'est ce que tu disais. donc ça j'ai eu envie d'apprendre pour savoir globalement comment ça fonctionnait et j'ai compris comment ils designaient morpho, colorimétrie etc et je fais des choix en conscience,

  • Speaker #1

    c'est à dire que je me sens à l'aise avec moi même mais c'est important cette nuance là, du coup on a passé beaucoup de temps là dessus mais pour moi c'était hyper important qu'on creuse le sujet pour toutes les personnes qui écouteront c'est que cette nuance du fait que ok, tu as appris, compris et tu en fais ta tambouille et tu prends cet outil pour qu'il te rende service, tu vois, quelque part. Il est à ton service cet outil.

  • Speaker #0

    Comme un outil, ça reste un outil. Ce n'est pas un diktat. Personne ne me dira tu dois t'habiller comme ça. Ça ne marchera pas. Et c'est vraiment ce que j'aimais bien dans cet accompagnement, c'est qu'elle avait la liberté de dire « Si dans ta journée, moi j'ai des journées où je vais au boulot en vélo, j'ai ma journée de vélo, je rentre le soir, je repars à la chorale, je suis debout pendant une heure et demie, mais jamais tu me verras sur des talons. » Parce que ça ne sera pas confortable pour moi. Et donc ça m'a juste appris à me mettre en confort et à me sentir... comme j'avais envie d'être moi. Et si je n'ai pas envie, il n'y a personne qui va me forcer. Donc là-dessus, je trouve que ça a été vachement aidant de pouvoir avoir ce type d'accompagnement parce qu'en parallèle des tests que je faisais avec toi, je faisais des tests aussi de l'autre côté. Et de me dire que les deux sont compatibles et le poids que tu reprends, finalement, ce n'est pas grave parce qu'en fait... Ça ne se voit pas. Le mal que tu te fais, ça ne se voit pas.

  • Speaker #1

    Le mal que tu te fais ?

  • Speaker #0

    Tu sais, avec les TCA, tu ne te fais quand même pas du bien.

  • Speaker #1

    Oui, avec les TCA,

  • Speaker #0

    oui. Le mal que tu peux t'infliger, finalement, là, je me sens bien, je me sens à l'aise dans mes pompes. Ce n'est pas fini. Il y a du chemin encore à faire.

  • Speaker #1

    En même temps, est-ce que tout ça, ça se termine finalement ? c'est... on est en plein dans la compréhension de soi, affiner ça, et puis en plus de ça, la vie est en perpétuel mouvement, encore plus quand on est une femme, et qu'on vit plein de bouleversements quand même, hormonaux, tout ça, donc finalement, un équilibre, ça se maintient de toute façon dans le mouvement, et donc dans le fait de continuer à expérimenter, mais à un moment donné, enfin à plusieurs moments, t'as insisté là-dessus, et t'as parlé de l'importance Merci. d'observer, de prendre conscience des choses et que tout se jouait là et je suis d'accord avec toi en fait une fois que t'as ça ces capacités d'auto-observation et de conscience de ce qui se joue finalement t'es tranquille tu pourras toujours tout réadapter et

  • Speaker #0

    puis chercher à se faire accompagner quand on a besoin parce que on a conscience de choses on prend conscience de choses

  • Speaker #1

    Merci beaucoup de m'avoir accordé ce temps. Merci déjà pour ta confiance. Il y a un an, tu venais vers moi pour qu'on travaille ensemble. Et puis là, on enregistre ça. Et c'est trop chouette d'entendre tout ce qui a pu se mettre en mouvement. C'est trop chouette de voir que tu vas bien. Donc, merci pour ta confiance. Merci pour le temps en plus que tu m'as accordé aujourd'hui pour enregistrer. C'est vraiment trop chouette.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    Un grand merci à toi qui est encore là à la fin de cet épisode. Comme je te le dis souvent, ton soutien est super important. C'est même ça qui permet au podcast d'exister encore aujourd'hui. Alors, si mon contenu t'apporte de l'aide d'une quelconque manière que ce soit, sache que tu peux m'en redonner à ton tour. Pour ça, il y a plusieurs façons de faire. Tu peux tout d'abord partager le podcast, en parler autour de toi, à tes proches mais aussi à des professionnels. Tu peux laisser 5 étoiles, notamment sur Spotify ou Apple Podcast. ou laisser ton meilleur commentaire. Mais depuis peu, j'ai aussi apporté une nouveauté qui te permet de me soutenir encore plus concrètement avec de l'argent. Effectivement, tu trouveras en description de cet épisode un lien qui te permettra de faire un don à la hauteur de ce que tu trouves que ce podcast t'a apporté. Merci, merci beaucoup. C'est grâce à ton soutien que ce travail va pouvoir continuer. Je te souhaite de prendre soin de toi autant que ce sera possible et je te dis à très bientôt sur un nouvel épisode. Ciao !

Chapters

  • Présentation de Mélanie

    02:41

  • Rapport au corps et à l’alimentation dans l’enfance

    03:26

  • Le moment où c’est devenu vraiment compliqué dans le rapport à elle-même

    06:30

  • Ce que vivait Mélanie lorsqu’elle est venue vers moi

    16:42

  • Ce dont elle se souvient de notre travail ensemble

    19:24

  • Ce qui a changé pour Mélanie

    34:37

  • Ce que Mélanie aimerait vous dire

    41:45

Description


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Dans cet épisode, Mélanie raconte son chemin pour sortir des compulsions alimentaires et retrouver la paix avec son corps — sans régime, sans contrôle, sans injonction.
On parle de culpabilité, de peur du manque, de cocotte-minute émotionnelle, mais aussi de ces moments où on se rend compte qu’on n’a plus besoin de lutter.

Mélanie partage les prises de conscience qui ont tout changé :
- comprendre le lien entre ses émotions et la nourriture,

- remettre du plaisir et de la curiosité dans ses repas (même avec un Kinder Bueno 😏),
- arrêter la bataille avec son poids,
- et se sentir enfin libre dans son assiette, ses vêtements, et sa tête.

Un échange sincère et apaisant, qui montre qu’on peut se reconstruire en douceur, sans tout contrôler, mais en apprenant à s’écouter vraiment.

Merci 1000 fois Mélanie pour ta confiance et la richesse de nos échanges! 

Au programme: 

Présentation de Mélanie 

Rapport au corps et à l’alimentation dans l’enfance 

Le moment où c’est devenu vraiment compliqué dans le rapport à elle-même

Ce que vivait Mélanie lorsqu’elle est venue vers moi

Ce dont elle se souvient de notre travail ensemble 

Ce qui a changé pour Mélanie 

Ce que Mélanie aimerait vous dire


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans TCA, etc., le podcast qui décrypte les troubles des conduites alimentaires et tout ce qui gravite autour, parce que ça n'est jamais seulement qu'une histoire de bouffe. Je suis Flavie Milsono, et j'accompagne les mangeuses compulsives à devenir des mangeuses libres bien dans leur basket. Alimentation, peur du manque, insatisfaction corporelle, peur du jugement, du rejet, empreinte familiale, grossophobie, les sujets abordés dans ce podcast sont très vastes, et pour ce faire, mes invités sont aussi très variés. Retrouvez-moi aussi sur Instagram, où j'aborde tous ces sujets au quotidien sur Flavie.m TCA. Très belle écoute. Bienvenue Mélanie sur le podcast TCA etc. Je suis hyper contente de te recevoir parce qu'il se trouve qu'on a eu l'occasion de travailler ensemble pendant quelques mois, je dirais. Je n'ai pas regardé combien de temps ça avait duré. Mais du coup, je suis trop contente de... que tu m'accordes ce temps pour discuter avec moi et pour raconter un petit peu d'où tu viens avec ton alimentation, ton rapport au corps, qu'est-ce qui s'est passé pour toi, comment t'as cheminé, ce que t'as pu mettre au travail et comment tu vas aujourd'hui. Et je tiens à préciser que ça, je le sais sans le savoir, je ne sais pas trop, je vais découvrir en même temps au fur et à mesure de l'échange. Pour commencer, je te propose de te présenter.

  • Speaker #1

    Merci Flavie, merci pour l'invitation déjà. Et donc moi je suis Mélanie, j'ai 43 ans, j'ai ma petite famille, je vis en Ile-de-France et je travaille dans la tech.

  • Speaker #0

    Ok, merci. Et donc il se trouve que si t'es venue jusqu'à moi, c'est qu'il y a eu des choses compliquées pour toi avec l'alimentation, avec le rapport à ton corps. Et avant que tu nous racontes ce que c'était exactement, j'aime bien commencer l'épisode par poser la question des souvenirs que tu as dans l'enfance. Finalement, quels sont tes souvenirs les plus marquants ? Ce qui te vient, en tout cas, quand on en parle, sur la question du rapport au corps et de l'alimentation. Donc, ça peut être le même souvenir, ça peut être deux choses différentes.

  • Speaker #1

    Alors, en termes de souvenirs, j'ai une enfance plutôt paisible, j'ai envie de dire. Plutôt préservée, parce qu'on était à la campagne. Je suis au milieu dans la fratrie et on avait un petit peu des... Je n'aime pas ce terme, mais un petit peu des étiquettes. J'étais l'enfant calme, qui ne posait pas de problème et qui travaillait bien à l'école. Ma petite soeur était un petit peu plus folle et mon frère était le fils aîné. J'étais celle qui ne faisait pas trop de vagues et sur lesquelles on pouvait s'appuyer. Parce que j'étais calme et bonne élève. et je suivais un peu les directives familiales, on va dire. Et par rapport à l'alimentation, alors j'ai le souvenir qu'on était très liés à « t'as réussi, c'est bonifié » , « t'as mal, c'est compensé » , « finis ton assiette » . Tu te resserres pas, c'est pas bon. Enfin voilà, un peu dans cette culture-là de très lier autour de l'alimentation et finalement, un peu, toute ta gestion des émotions avait un pendant avec de l'alimentation. Je pense pas en avoir souffert à ce moment-là. Je pense que c'est venu bien plus tard. Mais ça fait partie des choses qui a fallu détricoter. dans mon parcours pour vraiment différencier un peu les émotions, les accueillir, parce que pendant très longtemps, je n'ai pas accueilli. J'étais en mode cocotte minute. Et de laisser de la place un petit peu à tout ça, et puis de faire en sorte que ce ne soit pas la réponse systématique.

  • Speaker #0

    Ce que tu veux dire, c'est que dans l'enfance, dans le système familial, Quand il y avait une émotion, notamment difficile à vivre, qui se présentait, il y avait une réponse alimentaire ?

  • Speaker #1

    Souvent, oui. Souvent, dans... Alors, encore une fois, ce n'était pas des grosses difficultés à ce moment-là, puisqu'on était quand même malgré tout assez préservés. Mais voilà, tu t'étais fait mal ou tu avais passé une journée un peu difficile à l'école. Tu vas prendre un bon goûter, ça va te permettre de te poser, de te reprendre des forces. Et puis, un peu dans ce système-là, en fait.

  • Speaker #0

    Ok. Et donc tu dis que sur le moment, tu n'as vraiment pas l'impression d'en avoir souffert, c'est plutôt que l'inscription de ce fonctionnement-là a eu des conséquences un peu plus tard. À quel moment ça a commencé à être compliqué pour toi, visible je dirais ? À quel moment tu dirais que tu as eu les premiers symptômes ?

  • Speaker #1

    En fait, je pense que pendant très longtemps, encore une fois, c'était un peu la mode cocotte minute. C'est-à-dire que je me suis assise sur beaucoup de choses. J'avançais, j'avançais, j'avançais, j'avançais. Et puis dans ma vie professionnelle, j'ai eu l'opportunité de faire plein de choses et je ne m'arrêtais jamais. Et finalement, à toujours laisser les besoins des autres avant les miens. Et à être dans des situations où j'ai démarré dans un univers qui était assez masculin et de me retrouver en clientèle. A l'époque, tu faisais entrer plat, dessert et vin, et pouvoir faire le rendez-vous du dej avec les clients, de me dire, je vais m'y mettre un peu en mimétisme, un peu en effet miroir, et je suis persuadée que je n'en avais pas spécialement envie, mais c'est ce qui faisait que ça avait l'air de marcher pour moi à ce moment-là, en tout cas dans ma vie professionnelle. Et puis, il y a un moment, il y a aussi des enfants qui arrivent, des questions qu'on se pose, un suivi médical qui se fait aussi parce que par la force des choses. Et puis, on commence à te dire des choses. Et là, je me suis dit,

  • Speaker #0

    bon,

  • Speaker #1

    il faut que j'adresse mon sujet poids. Parce que j'avais pris quand même beaucoup de poids. Il faut que j'adresse mon sujet poids. Et en fait, j'ai été très insatisfaite de tout. type de régime qui pouvait être proposé, que j'ai essayé de manière très honnête. Et j'ai commencé à me tourner plus vers du coaching. Et donc, ça fait quand même de nombreuses années que je me suis fait accompagner sur le sujet du coaching, où tu veux aller de A à B, et puis en fait, tu passes par toutes les lettres de l'alphabet, et puis tu n'arrives jamais vraiment à B, je pense. Parce que ça a changé un peu ta perspective. Et dans ces accompagnements-là, on a beaucoup traité justement les émotions, l'accueil des émotions, etc. Et il y avait quand même un petit truc qui restait au fond, que je n'avais jamais adressé parce que je n'avais jamais voulu en parler non plus, c'est le côté TSA. Et là, la vie m'a mis sur ton chemin. Et je me suis dit, bon, adressons ce sujet plus particulier, parce qu'il y a des moments qui font que, oui, il y a du contrôle, que je veux avoir, que j'ai pu, que je ne veux peut-être pas avoir, et que je subis, enfin voilà. Donc un peu dans cette démarche-là.

  • Speaker #0

    Et c'était quoi du coup ? Ça se présentait sous quelle forme pour toi ? Quand tu dis TCA, qu'est-ce que tu vivais ?

  • Speaker #1

    De la... l'impression de ne pas avoir de contrôle sur cette partie-là et surtout de ne pas en être satisfait après, de la culpabilité après. Parce qu'on a tous fait des gros repas, etc., où tu profites quand même d'un moment, tu es quand même dans une autre dynamique. Là, non, c'est isolé, la solitude, la culpabilité, ce n'est pas quelque chose dans lequel j'étais bien, donc c'est quelque chose que j'ai voulu adresser.

  • Speaker #0

    Ok, tu dirais que c'était des compulsions alimentaires ?

  • Speaker #1

    Oui, absolument.

  • Speaker #0

    Et les compulsions, elles sont arrivées à quel moment dans ta vie ?

  • Speaker #1

    J'ai du mal à l'estimer parce que c'est venu, c'est reparti. Il y a eu plusieurs cycles en fait. possiblement aussi pour ça que je ne l'ai pas forcément traité dès le départ non plus, parce qu'il n'y avait pas forcément le terme qui allait avec, il n'y avait pas forcément le dispositif aussi de compréhension qui allait avec. Donc, je ne sais pas trop dire quand ça a commencé.

  • Speaker #0

    Oui. En fait, peut-être que dans tous ces moments-là, quand ça a commencé à arriver... Tu le voyais comme des moments où tu avais un peu craqué, relâché, où tu manquais de contrôle, quoi.

  • Speaker #1

    Ouais, voilà. Et avec la compensation derrière, tu vois, et puis il y a eu plusieurs systèmes de compensation. Je t'avoue que je ne rentrerai pas dans les détails de ça, mais il y a eu plusieurs systèmes de compensation tout au long de ma vie. Et pour pouvoir mettre vraiment les mots dessus, ça m'a pris quand même... En fait, c'est que dans le parcours que tu as proposé que j'ai pu me dire, en fait, je me sens bien là où je suis maintenant parce que je suis comprise. C'est effectivement ce que je vis. Et je me sens dans un cercle de sécurité dans lequel je peux avoir ces échanges-là aussi avec toi.

  • Speaker #0

    Oui, ce que j'entends, c'est que c'était un sujet un peu tabou pour toi. Là où tu cherchais à te faire accompagner sur plein de choses, et en plus, tu es très curieuse, tu as besoin de comprendre et tout, mais ce sujet-là était tabou.

  • Speaker #1

    Ce sujet-là était tabou, et je pense que ça reste tabou. Ça reste très compliqué que les gens... Alors, de le dire, je ne suis pas quelqu'un qui l'a dit, mais de pouvoir avoir accès à l'information, je crois que c'est très compliqué déjà, parce que, tu vois, c'est ce que je te disais, j'ai quand même cherché depuis un certain nombre d'années, donc ça m'a pris un peu de temps quand même de trouver les mots, de trouver de quoi je pouvais souffrir aussi. Et puis, il y a le tabou de, en fait, oui... Tu n'en parles pas aux autres parce que ça les met vraiment dans des situations inconfortables.

  • Speaker #0

    On n'a pas trop parlé de ton rapport au corps, de l'enfance à l'adolescence, à ta vie de jeune femme. Tu as parlé du moment où il y a eu cette prise de poids en lien notamment avec le travail. Quel rapport tu avais avant ça à ton corps ? En quoi ça a modifié ce rapport-là, la prise de poids ? Comment ça s'est... articulé pour toi ? Moi,

  • Speaker #1

    j'ai jamais eu de rapport conflictuel avec mon corps qui a beaucoup changé. Il est passé par un peu toutes les phases. J'ai jamais eu de rapport conflictuel parce qu'en fait, ça m'a jamais vraiment empêché de faire ce que j'avais envie de faire. Moi, j'ai fait de la danse pendant très longtemps. J'ai arrêté, pas à cause de ma prise de poids, mais à cause de mon prof que je n'avais plus. Je pense que cette prise de conscience, c'est des photos. Et donc, ça ne fait pas si longtemps que ça qu'on a des photos numériques. Et finalement, il n'y avait pas tant de photos de ça quand on était petit. Des photos et mes enfants. Et de me dire, en fait, je ne voudrais pas que mes enfants aient un rapport compliqué à l'alimentation, alors qu'eux, nativement, ils y arrivent tout seuls, en fait. Et que c'est... Par des choses extérieures, qu'on vient mettre une complexité dans cet univers-là. Moi, c'est vraiment ça. Je lui dis, c'est tellement intuitif chez eux que je ne veux pas gâcher ça. Donc, c'est là où je me suis dit, comment je fais en sorte de ne pas déteindre sur leur alimentation aussi. Pas les forcer, et qu'ils puissent s'écouter. Donc, c'est par rapport à ça. Et aujourd'hui, je n'ai pas le corps que je voudrais, mais en même temps, je ne saurais pas dire le corps que je voudrais. Parce que tu regardes et puis en fait, si vraiment tu étais honnête avec toi-même, ce serait Frankenstein parce que tu aurais pris les yeux de elle, le nez de elle. Et finalement, ça ne donne pas du tout quelque chose d'harmonieux et humain. Donc finalement, je suis très apaisée avec ça. Et puis, comme j'ai une maladie chronique, je suis très reconnaissante que mon corps me supporte aujourd'hui et me permette de faire tout ce que je peux faire.

  • Speaker #0

    Tu n'en as pas parlé. Est-ce que c'est volontaire de ne pas en avoir parlé ? Est-ce que tu n'as pas envie de le nommer là ou c'est OK pour toi ?

  • Speaker #1

    Je ne le nommerai pas, mais ça fait partie de ma vie.

  • Speaker #0

    OK, parce que j'ai quand même eu l'impression que ça a été aussi un déclic important dans ta vie.

  • Speaker #1

    absolument parce que ça fait quelques années et c'est vraiment quelque chose qui m'a permis de dire stop, stop parce qu'en fait, ton corps n'a pas trouvé d'autre moyen que de faire ça pour que tu puisses l'entendre. Et c'est à partir de là que vraiment, j'ai mis en place plein de petits changements dans ma vie. Ma famille est extraordinaire parce qu'elle est d'un soutien incroyable et qu'elle essaye tous les trucs les plus délirants. Allons-y, essayons, testons, ça marche, ça ne marche pas. Mais ils sont vraiment top là-dessus. Et je pense que je n'ai jamais été en meilleure santé que depuis que j'ai cette maladie. Et ça, c'est hyper chouette parce qu'un jour, dans un de mes accompagnements, j'avais eu justement une coach qui me disait « Moi, mon objectif, c'est qu'à la fin, tu dises merci. » Merci d'avoir eu ça. J'étais un peu fâchée au début quand même. Et vraiment à la fin, j'en arrive maintenant à me dire que c'est une belle opportunité de pouvoir avoir fait cette transition.

  • Speaker #0

    Et donc, tu es arrivée vers moi, je ne sais plus exactement quand. Je n'ai même pas ressorti mes notes, c'est bien.

  • Speaker #1

    Je pense que ça doit faire pas loin d'un an.

  • Speaker #0

    Ah, tu as raison, mais si,

  • Speaker #1

    c'était novembre.

  • Speaker #0

    C'était par là, oui.

  • Speaker #1

    Je pense que ça ne fait pas longtemps.

  • Speaker #0

    Oui, ça me fait tilt maintenant. Je pense que c'était novembre. Est-ce que tu peux expliquer un peu ce que tu vivais à ce moment-là ? Quel était ton rapport avec toi-même et avec la nourriture ?

  • Speaker #1

    Alors, ça a été une période où j'ai vécu un licenciement économique, que j'ai assez bien vécu, il faut le dire. Et pendant cette période-là, comme je ne sais pas ne rien faire, j'ai rempli donc mon agenda d'activités. Et j'avais des formations que je suivais, j'avais des activités au resto du cœur. Et puis je me suis dit, il faut que j'ai du temps pour traiter ça. Et là, j'ai du temps, donc allons-y. Alors, je ne saurais plus dire exactement comment je suis arrivée sur ton parcours à toi, sur le site vraiment de SES Compulsion. Mais je pense qu'il y a un moment, j'ai dû mettre le mot quand même de Compulsion. Je ne l'avais pas associé à TCA, mais j'ai dû mettre le mot de Compulsion. Et je suis arrivée sur ton parcours. Et c'est vrai que je suis reconnaissante d'avoir eu du temps à ce moment-là, parce que ça m'en a demandé. Ça m'a demandé du temps et de l'énergie de pouvoir digérer les informations, les mettre en pratique, faire les exercices, recommencer les exercices, de pouvoir aussi être très inspirée de tous les podcasts que tu pouvais faire, des audios, etc. et je suis reconnaissante d'avoir eu le temps de faire parce que j'ai repris en avril et depuis je sens bien qu'en fait Je n'aurais pas l'énergie que ça m'a demandé de pouvoir traiter ce sujet à bras-le-corps.

  • Speaker #0

    Disons que quand tu as repris le travail, notre accompagnement n'était pas terminé.

  • Speaker #1

    Non.

  • Speaker #0

    Il y avait quand même une grosse partie du taf de fait, notamment sur tout ce que tu pouvais suivre toi en autonomie sur le programme. Et après, il y avait quand même beaucoup de choses de débloquer.

  • Speaker #1

    Oui, j'ai avancé très vite. J'ai beaucoup avancé sur le début. Et clairement, les choses étaient globalement en place sur cette partie-là quand j'ai repris le travail en avril.

  • Speaker #0

    Et justement, est-ce que tu te souviens, quel souvenir tu as de tout ce qu'on a fait ensemble, de tout ce que tu as fait aussi toute seule dans ton coin ? Ça me faisait tellement sourire tout à l'heure quand tu parlais de ta famille. hyper aidante, hyper soutenante ça m'a rappelé des souvenirs de choses,

  • Speaker #1

    les exercices que je te proposais et puis que hop tout le monde allait à fond dedans alors mention particulière souvenir spécial pour le Kinder Bueno parce que vraiment c'était un truc qu'il n'y avait plus du tout à la maison dans l'idée que j'en avais etc et mon fils m'en parle encore quand on va faire les courses il me fait mais tu n'aurais pas besoin de faire un petit exercice de dégustation sur le Kinder

  • Speaker #0

    C'est bien, c'est pratique. Je sens que ça a rendu service à tout le monde. Tout le monde en a bien profité.

  • Speaker #1

    C'est clair. J'ai le souvenir d'être, encore une fois, de me sentir comprise, entendue et au bon endroit. Et ça, c'est hyper important, d'être en confiance avec toi. Pareil, c'était très important pour moi. J'ai le souvenir d'avoir beaucoup pleuré pendant nos séances. parce que ça libérait plein de choses et des choses sur lesquelles je voulais pas aller non plus. Et puis j'ai ce côté très... de façade, en fait. Voilà, je suis tout à fait capable d'être poker face avec certaines personnes. Et c'est vraiment quand je me sens en confiance avec les gens que j'arrive à libérer des choses et à dire des choses. Et ça, je l'ai vécu avec toi, et c'est ce qui m'a permis d'avancer comme j'ai pu avancer. Et de me sentir aussi... Écouter, comprise, sans jugement, sans il faut. C'était vraiment aussi super important. Non, il faut, il faut, il faut, il ne faut pas. Et de sortir un peu de toutes les injonctions qu'on pouvait avoir par ailleurs. Je suis hyper reconnaissante d'avoir nettoyé mon fil Insta, Facebook, etc. Parce que je n'ai plus du tout les mêmes contenus. Et ça, c'est vraiment, on ne se rend pas compte, mais à quel point ça pèse au quotidien. Et là, en fait, quand je fais un peu ça pour me détendre, vraiment, ça me détend parce que je vois des femmes qui ont des formes, qui essaient des fringues, qui se font plaisir. Et ça change vraiment beaucoup de ce que je pouvais avoir avant.

  • Speaker #0

    Merci de le dire ça parce que... J'ai l'impression de le dire tout le temps, tout le temps, à qui veut l'entendre. Donc, c'est cool aussi que toi, tu aies fait l'expérience et que tu puisses venir dire à quel point ça joue. Et je suis d'accord avec toi, on ne se rend pas compte. Mais en fait, c'est l'environnement dans lequel on baigne. Quand on voit le temps qu'on passe sur les réseaux sociaux, ça devient notre outil de diversité corporelle. C'est-à-dire que je pense qu'il y a plein de gens, notamment dans les jeunes générations, qui aujourd'hui passent au moins autant de temps, voire plus. sur les réseaux que dans des lieux publics avoir plein de corps. Tu vois ce que je veux dire ?

  • Speaker #1

    Oui, complètement.

  • Speaker #0

    Donc l'influence, elle est énorme en fait.

  • Speaker #1

    Puis on ne se rend pas compte à quel point notre fil génère notre fil.

  • Speaker #0

    Ah oui.

  • Speaker #1

    Là, on en a pris... Du coup, mes enfants sont mes premiers bêta-testeurs à la maison. Et on regardait, je ne sais plus pourquoi, parce que j'ai un chien, mon chien avait eu des petits soucis, donc on avait regardé des trucs sur les chiens. Je me suis tapé des vidéos de chiens, de Ausha, c'était à n'en plus finir. Je ne savais même pas comment arrêter ça dans mon fil. Donc, on se sent finalement assez démuni dans notre choix.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Et on sent un manque de liberté, en fait. Tu vois, c'est vraiment... En fait, je ne veux plus voir ça. Comment je fais ? En fait, je ne sais pas faire.

  • Speaker #0

    Alors tu peux voir moins de contenu similaire, tu as un petit truc sur lequel cliquer.

  • Speaker #1

    Ça, ça m'a permis de faire les changements. Et puis en fait, la magie de l'algorithme, quand tu commences à chercher, parce que tu m'avais donné quelques comptes à suivre, et puis finalement, ces comptes-là ont généré d'autres vues, qui ont généré d'autres comptes, qui ont généré d'autres comptes. Et j'ai pu vraiment sortir de, ben ouais, il faut faire du sport. Et maintenant, fais du pilates, mais il faut manger local, et puis il faut manger bio, et puis finalement, il ne faut pas manger, et puis il ne mange pas le soir, et puis s'il mange le soir. Et en fait, il y avait vraiment des moments où tu as l'impression d'exploser parce que juste, tu ne sais pas quoi faire. Alors qu'étant sortie de ça, maintenant, je sais ce que j'ai envie de faire. Je sens que je rentre dans une nouvelle période de ma vie de femme. où ça ne réagit plus tout à fait comme avant, que je commence à avoir un sommeil de moins de qualité et tout, donc je sais que je rentre dans une nouvelle période. Je regarde cette partie-là, mais je sais quel type de contenu vers lesquels je vais m'orienter. Et ça, ça change tout. Parce qu'on n'est pas dans le diktat d'une certaine forme à obtenir, on est dans le bien-être. et l'accord avec toi-même et faire en sorte que ça se passe bien. Et puis ça se passera de la manière dont ça va se passer. Et un truc important sur lequel je pense que ton accompagnement a été très fort, c'est que je me battais pour perdre du poids, j'ai arrêté de me battre pour perdre du poids, j'ai repris du poids, et voilà, c'est certainement mon poids de forme en fait. Et je suis alignée avec ça.

  • Speaker #0

    Ok. Je comptais te demander après comment... Je reviendrai dessus après, comment tu te sens aujourd'hui à tous les niveaux alimentaires, corporels, tout ça. Simplement, par curiosité, est-ce qu'il y a des... La question est multiple. Qu'est-ce qui t'a marquée dans ce suivi au global ? Est-ce qu'il y a des trucs qui ont pu te surprendre ? Est-ce qu'il y a des trucs qui ont été particulièrement difficiles ? Quels souvenirs tu gardes ?

  • Speaker #1

    Le truc qui a été le plus dur, je pense... c'est l'acceptation de soi et mais finalement là dessus il a fallu que je lève quelques freins et le non jugement des autres il y a un exercice que tu faisais faire où genre t'allais claquer des doigts C'est à chaque fois qu'on avait un certain type de pensée. Mais alors, je me suis rendue compte à un moment, mais je n'arrête pas.

  • Speaker #0

    C'est Joe B. Joe, par contre.

  • Speaker #1

    Mais en fait, ce n'est pas possible. Je n'arrête pas. Et bon, là, je suis en Ile-de-France, donc des gens, j'en croise. Et finalement, de dire, ça, ça lui va bien, ça ne lui va pas, ses jambes, ce ventre, ce machin, je voudrais trop ça et tout. C'est pour ça qu'à la fin, je te disais, finalement, je suis arrivée à la conclusion que... Oui, si tu prends un peu de chaque sur chacun, tu arrives à Frankenstein en fait. Parce que ce n'est jamais un tout, ça n'existe pas. La personne parfaite au sens de ce qu'on te pousse à la perfection. Et oui, il y a des exercices qui ont été forts en termes de ce que ça me faisait comprendre en fait.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a des trucs où tu as été surprise ? Alors, ça peut être genre un exercice où tu disais quoi ? Qu'est-ce que c'est que ce truc-là ? Ou justement, parce que tu ne t'attendais pas à ce que ça fonctionne comme ça ? Ou même le fait que potentiellement, on parle de choses, tu ne t'attendais pas à ce qu'on aille sur ce terrain-là ?

  • Speaker #1

    Alors, je n'avais pas d'attente spécifique en me disant on va parler de ça, on va parler de ça. J'ai accueilli tout ce qui pouvait arriver. J'étais assez dubitative sur certaines choses. J'ai été assez perturbée par l'exercice de « est-ce que finalement tu t'interdis des choses et tu as des limites ? » Au départ, tu dis « oui, au début je m'interdis » puis après tu dis « ouais, mais en fait je ne m'interdis rien » puis finalement tu dis « si, parce que ça je contrôle » . la quantité, la fréquence. Et ça, ça a été dur. Et ça reste difficile. Ce n'est pas quelque chose que j'ai pu évacuer. C'est juste que maintenant, je prends conscience des choses. Et c'est un élément qui est assez important de prendre conscience des choses. Et les exercices de dégustation, ça a été des révélations pour moi.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    merci. J'avais même fait la boîte, tu sais, tu disais de faire une boîte avec ce qu'on avait peur de rater et tout, parce qu'il y a vraiment la peur du manque. C'était ça, si je ne le mange pas maintenant, peut-être que je ne l'aurai plus jamais dans ma vie. Donc il y avait vraiment la peur du manque. Je peux te dire qu'elle est là, la boîte, qu'elle est pleine de choses dans lesquelles je ne vais jamais. Parce que voilà, ça m'a sécurisée probablement. Il y a des choses sur lesquelles j'avais des souvenirs incroyables et que oui, bon, finalement, c'était peut-être pas si... Ils ne m'ont pas l'échange. Voilà, c'est peut-être plus ce dont j'ai envie. Et finalement, ça a évacué des choses. Donc là-dessus, c'est de se réautoriser. Ça, ça a été... Finalement, ça a été assez challenge.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. ça a été challengeant et à la fois c'est peut-être ce qui a été le plus,

  • Speaker #1

    ce qui a amené le plus de changements ouais ça et parce que j'en suis pas à l'alimentation intuitive j'en suis pas là ça et le jugement des autres qu'est-ce

  • Speaker #0

    que tu veux dire quand tu dis que t'en es pas à l'alimentation intuitive c'est quoi ton image de l'alimentation intuitive de de te dire tu rentres et puis de...

  • Speaker #1

    tu as à disposition des trucs et tu manges vraiment ce que tu as envie. Je pense que ça, je n'y suis pas sur tous mes repas. Je n'y suis pas... En fait, globalement, dès que j'ai du monde avec moi, je ne sais pas encore me centrer sur moi. Donc, je me contrains à me formuler des choses. Est-ce que t'en vis ? Est-ce que tu le fais parce que l'autre le fait ? Et je me rends bien compte que parfois, je ne me pose pas ces questions-là, parce que le rythme de la vie fait que parfois, je n'y pense pas. Mais oui, tout n'est pas naturel.

  • Speaker #0

    Mais est-ce que c'est grave ? Est-ce que ça a des conséquences aujourd'hui, le fait que tu ne te poses parfois pas ces questions-là ?

  • Speaker #1

    Moi, ce que je rêverais de retrouver, c'est la relation à l'assiette qu'ont mes enfants. C'est-à-dire qu'ils sont avec toi, ils papotent, nananana, et tout d'un coup, il fait « oh, j'en veux plus » . Et t'as envie de lui dire « mais qu'est-ce qui s'est passé dans ta tête, dans ton corps, pour que tu prennes cette décision ? »

  • Speaker #0

    Et il serait bien en peine de te le dire, parce que c'est tellement naturel.

  • Speaker #1

    C'est vraiment un flux à côté, parce qu'il était en train de parler, nananana. Alors que moi je suis obligée de m'arrêter, de me dire attends pose-toi deux secondes, voilà je sens que moi j'ai des canaux naturels qui se sont désactivés.

  • Speaker #0

    que j'espère pouvoir retrouver. Mais ouais, je suis vraiment très impressionnée.

  • Speaker #1

    J'ai l'impression que c'est un processus qui est en cours, que tu es en train de travailler. Mais encore une fois, je renouvelle ma question. Finalement, quand je te dis, tu me dis que tu te verbalises ces choses-là. Et effectivement, dans le processus d'accompagnement, c'est un peu ça. Je te propose finalement de faire des choses contre-intuitives pour arriver à une alimentation intuitive, c'est-à-dire... te verbaliser des choses, des questions. Moi, j'aime bien l'image de la conduite, où vient un jour, on ne réfléchit plus au fait de passer telle ou telle vitesse. Mais au début, il faut apprendre. Et aussi, je trouve ça très important, je pense que je ne suis pas la seule conductrice à qui ça arrive, des fois, pour qui, pourquoi, je conduis et puis j'ai un bug, je passe la mauvaise vitesse. Donc, rien n'est parfait. Et l'alimentation non plus. Mais du coup, je réitère ma question sur les moments où tu ne te poses pas ces questions-là, ou parce que comme tu dis, la vie, le quotidien, tu es avec d'autres gens et tu es un peu à paix dans la relation. Est-ce que ça a des conséquences aujourd'hui ? Est-ce que c'est grave ? Est-ce que c'est embêtant ? Et quelles conséquences ça a ?

  • Speaker #0

    Alors, je suis arrivée à un stade où rien n'est grave. C'est-à-dire que vraiment, c'est la seule question qui me fait dire que c'est grave, c'est est-ce que ma vie est en danger ?

  • Speaker #1

    À priori, non.

  • Speaker #0

    Donc, je me dis que rien n'est grave. que rien n'est indélébile et que rien ne me mettra en danger. Après, il y a de l'insatisfaction parfois. Parce que justement, je me dis, tu te sens chargé après, tu as fait des choses par réflexe plus que par envie, etc. Donc, c'est plus de l'insatisfaction dans ce sens-là, se dire, oui, je n'ai pas réussi naturellement. parce que j'ai encore besoin de passer par cette phase où je verbalise. Et oui,

  • Speaker #1

    et c'est aussi normal que le processus s'étende sur très longtemps. Et puis ça vient aussi, le mot qui me vient c'est confrontation, mais ce n'est pas tant confrontation, c'est juste que ça vient rencontrer une facette de ta personnalité dans la relation aux autres et de tout ce que ça implique pour toi. Donc je pense que c'est normal que sur ce point-là, Ça prenne un peu de temps encore.

  • Speaker #0

    Et puis, ça continue. Il y a ce volet-là. Il y a eu pas mal de choses aussi. Parce qu'on a eu de grandes discussions sur mon rapport avec les repas que ma maman pouvait faire. Maintenant, je n'ai pas de problème à lui dire que je n'ai pas envie. Je n'ai plus envie. Ce n'est pas le moment. Je n'en veux plus, etc. Même si elle, elle a fait ça pour moi. Et au départ, ça les a un petit peu perturbés quand même dans ma famille. Et puis finalement, maintenant, ça commence à rentrer un peu dans les habitudes.

  • Speaker #1

    Du coup, c'est cool parce que ça fait partie de... C'est un élément de réponse à ma question. Tu as commencé largement à y répondre. Mais qu'est-ce qui a changé aujourd'hui dans ton rapport à l'alimentation, ton rapport à toi-même ? Et quand je dis à toi-même... On est bien d'accord que je ne parle pas que de l'aspect corporel, physique, que de l'apparence, mais ça en fait aussi partie, ça m'intéresse de savoir. Qu'est-ce qui a changé aussi peut-être, je ne sais pas, à plein de niveaux ? Alors peut-être rien n'a changé, mais qu'est-ce qui a changé dans ton rapport au temps ? Au temps que tu cherches à t'accorder ou non, à la place que tu donnes au milieu des autres, tout ça, tout ça ?

  • Speaker #0

    Eh bien, ça a changé plein de choses. Ça a changé que de manière très... Logistique, je fais moins de choses. Les enfants prennent plus d'autonomie aussi. Mon mari a pris en charge aussi des choses qu'il s'était par facilité dit qu'il ne savait pas faire. Et puis finalement, il a pris aussi ces sujets-là. Donc finalement, j'ai plus de temps pour moi pour faire des choses pour moi. Des choses qui me font envie. Je ne m'accordais pas de temps pour aller au sport avec ma copine. Maintenant, toutes les semaines, le samedi, je prends du temps pour aller avec ma copine. Je reprends, je redémarre les cours de piano que j'ai envie de faire depuis 25 ans, enfin, que je ne faisais pas. Je fais des choses que avec ma fille. Pour moi, c'était difficile de ne pas faire des choses tous ensemble. Bon, ben là, je fais des choses que avec ma fille, je fais des choses que avec mon fils. On s'est accordé avec mon mari, je pense, un premier week-end depuis notre mariage, je pense. Sans les enfants, où on les avait laissés chez mes parents. Enfin voilà, il y a plein de choses sur lesquelles je ne me dis pas. qu'est-ce que les autres vont penser de moi si je fais ça je pense que c'est un des trucs j'ai peut-être arrêté d'être égocentrique à ce point et de me dire mais qu'est-ce que les autres vont penser si je fais ça et si je fais ça c'est apaisé aussi dans mon esprit parce que c'est beaucoup moins Hollywood par moments ça revient mais j'ai la grande sagesse d'avoir autour de moi des gens qui peuvent me remettre aussi dans le droit chemin parce que quasiment tous les exercices je les ai fait avec eux.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    J'ai jamais fait ça toute seule. Donc ils savent pas exactement que j'ai eu des TCA. Ils savent pas ce que ça veut dire, ils savent que mon rapport à l'alimentation a été compliqué pendant longtemps. Mais ils ont toujours joué le jeu de tous les trucs bizarres que j'ai pu leur faire essayer. Donc ça, c'est hyper cool. Donc finalement, plein de choses ont changé. Mon rapport avec mes parents, ma sœur, dans les repas, au resto. Jamais je n'allais au resto et ne me dire que je ne vais pas payer 15 balles pour une salade. Bah si, en fait, si j'ai envie d'une salade à ce moment-là, je ne vais pas me forcer à prendre un truc que je n'ai pas envie. Et donc, voilà, il y a plein de choses finalement, de petits déclics qui se sont mis en place et qui permettent de libérer de la charge mentale, de libérer l'esprit en fait. J'ai l'impression d'avoir l'esprit plus clair.

  • Speaker #1

    Ah ouais, moins encombré par tout ça. Ouais,

  • Speaker #0

    ouais.

  • Speaker #1

    Et par rapport aux compulsions alimentaires ?

  • Speaker #0

    Pour l'instant, toucher du bois.

  • Speaker #1

    Oui, toucher du bois, j'adore. Oui, parce que c'est vraiment que grâce à des petits exercices de superstition comme ça que tu as réussi.

  • Speaker #0

    Comme dirait l'autre, on ne sait pas ce qui a compté. Donc, on fait un peu de tout. Non, franchement, pour l'instant, je n'en ai pas, mais c'est ce que je te disais aussi. Je ne me bats plus aussi avec mon poids.

  • Speaker #1

    Mais oui, mais donc ça aussi, c'est trop chouette. Tu peux me parler de ça aussi dans le rapport. Comment tu définirais le rapport que tu as aujourd'hui à ton corps et à l'image de ton corps ?

  • Speaker #0

    J'ai joué le jeu du programme et donc je n'ai pas perdu le poids. J'ai repris le poids que j'avais attaché fortement à perdre avant.

  • Speaker #1

    Je te coupe parce que c'est marrant que tu dis ça. Parce que ça veut dire que selon toi, en suivant le programme, nécessairement on prend du poids. Quand tu dis j'ai joué le jeu du programme.

  • Speaker #0

    Non, ça fait moi. Moi, je me suis battue contre moi avant dans des régimes, ils appellent ça des rééquilibrages. Tu mets les mots que tu veux derrière, mais en fait, dans la restriction. Et je me suis battue avec ça. Et j'avais des TCA. Et finalement, dans le programme, il y a toute une partie aussi qui te permet de dire, en fait, tu ne sais pas là où tu vas arriver. Et sois en paix avec ça. Moi, j'ai fait le chemin dans l'autre sens. j'ai repris ce que je voulais absolument perdre et je me suis dit à la fin que c'était pas un problème en fait et par contre en parallèle de ça pour me sentir bien avec moi et j'ai fait de l'accompagnement en colorimétrie et morphologie et j'ai été surprise des résultats et c'est ce qui m'a permis de me sentir bien dans mes baskets en fait et globalement c'est ce qui me permet de me sentir bien dans mes baskets

  • Speaker #1

    Ok, donc aujourd'hui... C'est comme ça que tu décrirais ta relation toi-même. Tu te sens plutôt bien dans tes baskets.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Trop chouette. Et par rapport au jugement que tu poses sur les autres, alors, c'est comment aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Je continue de claquer des doigts quand ça arrive.

  • Speaker #1

    Mais c'est moins le concert.

  • Speaker #0

    En fait, c'est quand ça arrive, je cherche l'autre phrase. Tu vois, le complément de la phrase. C'est pas... C'est pas « Ah, je voudrais ces jambes-là » . Je me dis « Oui, en fait, moi, je ne connais pas sa vie. » Si ça se trouve, il y a quelque chose qui ne lui convient pas, en fait. Et puis, quand c'est « Ah, ce vêtement-là ne lui va pas » , je vais changer en me disant « Tiens, j'aime bien son manteau, ses chaussures, son sac, son jean, etc. » Donc, pour toujours remettre du positif. et de basculer de l'autre côté et pas dans le jugement.

  • Speaker #1

    Eh bien, deux chemins parcourus, madame. Oui, que deux chemins parcourus en finalement pas si longtemps. Parce qu'il y a un moment qu'on a... Là, ça faisait un moment qu'on ne s'était pas vus. On avait fait un rendez-vous bilan un peu à distance du suivi. Mais là, ça faisait un moment. Donc, je dirais que ça fait... Je ne sais pas, ça doit faire au moins cinq mois qu'on ne travaille plus ensemble, un truc comme ça.

  • Speaker #0

    Oui, je pense qu'on s'est arrêtés en juin.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Début juin.

  • Speaker #1

    Qu'est-ce que tu pourrais avoir envie de dire ? C'est un peu la question finale que j'aime bien poser aux personnes qui viennent à mon micro, et d'ailleurs, peu importe où en sont les personnes et d'où elles partaient. Mais comme tu le sais, il y a tout type de personnes qui écoutent le podcast. Et il y a aussi des gens qui ne vont pas bien du tout, là, dans l'instant, dans leur rapport au corps, à la nourriture. Qu'est-ce que tu aurais envie de leur dire à ces personnes-là ?

  • Speaker #0

    Alors moi, ce qui m'a vraiment aidée sur mon rapport au corps et à l'image, plutôt à... c'est peut-être même pas corps, c'est plus l'image, c'est l'accompagnement morpho-colorimétrie. Parce qu'en fait, je m'étais imaginé une morphologie liée à mon poids, et je m'étais dit, tiens, t'es dans cette morpho-là. Et en fait, de me faire accompagner, je me suis rendu compte que pas du tout. Et que c'est pas parce que t'as du ventre, t'as des bras, t'as des cuisses, qu'il ne faut pas chercher. à harmoniser la silhouette. Et moi, c'est ce qui m'a fait beaucoup de bien. C'est de me dire, en fait, il suffit de petites couilles pour te sentir bien dans ton image. Moi, finalement, je suis un X, donc il faut que je marque ma taille. Bon, j'ai un problème avec mon ventre. Oui, mais en fait, j'ai bien compris que ce n'était pas le sujet et qu'il n'y avait que moi qui le regardais et que ce n'était pas le... Les gens ne voyaient pas ça, en fait. Et d'avoir été accompagnée par quelqu'un qui m'a donné les bons codes couleurs, parce qu'il y a des couleurs qui me vont, il y a des couleurs où vraiment j'ai l'air malade. Et moi, je n'ai pas envie d'avoir l'air malade parce que j'ai une maladie en plus. Donc, je n'ai vraiment pas envie d'avoir ce sentiment-là quand je me regarde. Et de passer par des couleurs qui... te donne facilement bonne mine. Finalement, je mets moins de maquillage, je sors sans maquillage, à ce qui n'arrivait pas avant. Et je me sens mieux d'avoir été accompagnée par toi sur tout l'aspect un peu psychologique, parce que c'est un peu comme ça quand même que je le vis, et d'avoir fait en sorte que ma garde-robe, elle me corresponde. Et après, des petits tips tout cons de se dire... Qu'est-ce que tu vas faire dans ta journée ? Choisis des vêtements dans lesquels tu seras bien pour toutes tes activités de ta journée. Et peut-être qu'aujourd'hui, tu seras bien en basket parce que tu vas marcher beaucoup. Et ça m'a mis beaucoup de liberté dans mes tenues. Et j'ai des gens qui, depuis, me disent « J'adore tes fringues ! »

  • Speaker #1

    On en avait pas mal parlé toutes les deux. Moi, j'ai beaucoup de méfiance et de réticence. Enfin, méfiance. Oui, méfiance, parce que je pense que chez les professionnels qui font ça, il y en a beaucoup qui véhiculent des injonctions, finalement. Et puis, réticence, parce que malgré tout, tu vois, en fait, j'entends à quel point ça a été... Et de toute façon, je l'ai vu. Moi, je t'ai vu. puisque c'était à la fin de notre accompagnement que tu faisais ça en parallèle et je voyais bien à quel point ça t'a aidé c'était génial à la fois je me dis je ne peux pas m'empêcher de me dire qu'une personne qui débarque parce qu'il y a aussi des tas de personnes qui ont des troubles alimentaires et qui sont dans des corps ultra normés où on pourrait dire de l'extérieur bah oui ok t'as un corps qui est tel qu'on définit le corps idéal aujourd'hui Et pour autant, c'est des personnes qui sont dans l'anorexie boulimie. Et que du coup, je trouve que ça remet aussi l'accent sur quelque chose de comment être belle, comment paraître belle. C'est tout le truc un peu glissant pour moi, en fait, de ce type de choses. En fait, moi, à l'inverse, dans mon parcours, et c'est un truc qui s'est mis au travail longtemps après ma guérison des TCA. ça a été de découvrir que c'était ok pour moi qu'on me trouve moche et de vraiment rien faire et c'est ok pour moi de sortir de chez moi alors même que ça veut pas dire que c'est tous les jours comme ça mais ça peut être ok pour moi de pas du tout cherché à me mettre en valeur, je mets d'énormes guillemets à ça parce que j'aime pas du tout cette expression. Et c'est ok en fait que je n'ai pas l'obligation d'être belle et qu'on me trouve belle et que je me trouve belle.

  • Speaker #0

    En fait, c'est dans ce sens-là aussi que je trouve ça intéressant. Moi, je fais pas ça pour les autres. Moi, je fais ça pour moi. Aujourd'hui, j'avais envie de porter ce pull. Très clairement, c'est un pull qui moule un peu. Je te cache les détails, mais voilà. Je n'ai pas de problème avec ça. Et là où je trouve que ce travail-là est intéressant, ce n'était pas de dire comment tu fais pour être belle à l'extérieur. C'est de dire qu'est-ce que tu choisis en conscience, de la même manière que tu choisis en conscience ce que tu peux mettre dans ton assiette, qu'est-ce que tu choisis de porter en conscience pour que ça corresponde. à ce que tu as envie d'être au moment où tu vas t'amuser. Et du coup, elle m'a accompagnée sur les couleurs qui me vont le mieux au teint. Et je n'ai pas viré ma garde-robe pour supprimer tout ce qui ne m'allait pas. Moi, j'ai des trucs qui ne me vont pas à la couleur. En fait, elle m'a aussi appris à accessoriser, à machin. Et si j'en ai envie, en fait. et c'est là où je trouve que c'est euh Assez puissant, c'est que j'ai la liberté de faire ce que je veux. C'est de sortir comme un sac, mais parce que je l'ai choisi. Ou de sortir dans quelque chose où moi, je me sens être mise en valeur. Après, les autres, en fait, ils en font ce qu'ils veulent. Ils claquent des doigts, en fait. Tu vois, je suis arrivée à ça. En fait, si ça ne leur convient pas, ce n'est pas mon problème. Moi, je ne suis pas responsable de l'état dans lequel les autres se mettent, en fait. Je suis responsable de mon état à moi. Et mon état à moi, parfois, j'ai envie d'être en mode pantoufles, les guides. Et puis parfois, j'ai envie d'être en mode... Voilà, j'ai envie d'être maquillée, plus apprêtée et tout. Pour te donner un autre style de ce à quoi je suis arrivée, avant, je me lissais les cheveux. J'avais beaucoup arrêté comme ça. Et puis, je suis arrivée au stade où j'ai dit, ils ont le droit de vivre, ces pauvres cheveux. Et parfois, ils ont envie d'être aides et parfois, ils n'ont pas envie. Donc aujourd'hui, ils n'avaient pas envie. Donc, je les laisse vraiment, tu vois. Et c'est vraiment dans cette démarche-là, en fait, c'est de se dire, moi, je veux avoir les clés et après, je fais ce que je veux avec.

  • Speaker #1

    J'ouvre ou je n'ouvre pas. C'est intéressant ce que tu dis. Ça me fait vraiment faire un parallèle avec, effectivement, par exemple, la nutrition. C'est-à-dire que c'est intéressant d'éduquer. sur la nutrition, sauf qu'on est tombé dans un truc hyper injonctif où il faudrait manger comme ça, comme ça. Et c'est là, je pense qu'il y a vraiment un parallèle à faire avec tout ce que tu as appris autour de la morpho, la colorimétrie, tout ça, et que tu as eu aussi la chance de le faire, tu as bien choisi la personne, je pense, qui t'a accompagnée, mais que... Il y a quand même un truc glissant, de toute façon, pour moi, cette histoire de morpho, si tu veux, elle reproduit, c'est-à-dire qu'on part du principe qu'il y a une morphologie idéale et les autres morphos doivent, tu vois, par exemple, quand t'es en X, tu dois accentuer au niveau de la taille, tous ces petits détails-là, c'est des choses qui sont faites pour se rapprocher au plus possible du 8, qui est la morphologie idéale, finalement.

  • Speaker #0

    En fait, non, parce que chaque morphologie a ses atouts. à ses mises en valeur, à des vêtements qui vont mieux lui saillir que d'autres.

  • Speaker #1

    Oui, mais mettre en valeur, c'est se rapprocher de cette morphologie idéale. En fait, à chaque fois, c'est ça le truc.

  • Speaker #0

    Je pense qu'en fait, c'est une limitation de notre esprit de se dire qu'il faut qu'on ressemble à quelque chose qui est l'image qu'on s'en fait. Moi, j'ai bien plus de liberté dans ce que j'essaye. Et il y a des choses qui, sur le papier, devraient me convenir, qui ne me conviennent pas du tout. dans lesquelles je n'ai pas envie d'être. De la même manière qu'on s'autorise ou on s'interdit des choses alimentaires, moi, je ne m'autorise pas ou je ne m'interdis pas des choses dans les vêtements. Je sais qu'à certains moments, il y a des choses qui vont mieux me convenir et que moi, dans l'harmonie... et l'image que je dégage, j'ai un métier dans lequel je suis pas mal en représentation aussi, j'aime me sentir comme ça. Et ça m'a juste donné des clés pour choisir.

  • Speaker #1

    Ça élargit un peu, t'as l'impression quand même ton... Tu as élargi le choix de ce que tu t'autorises à porter, en fait.

  • Speaker #0

    Complètement. Parce qu'il y avait des choses que je ne m'autorisais pas, parce que je me disais, ça ne va pas m'aller, etc. Et finalement, mon champ des possibles est devenu bien supérieur. Et est-ce que je respecte tous les jours les recommandations de Colorimitru ? Pensez-nous. Mais en même temps, je suis en paix avec moi-même. Et c'est juste que j'aime bien apprendre, c'est ce que tu disais. donc ça j'ai eu envie d'apprendre pour savoir globalement comment ça fonctionnait et j'ai compris comment ils designaient morpho, colorimétrie etc et je fais des choix en conscience,

  • Speaker #1

    c'est à dire que je me sens à l'aise avec moi même mais c'est important cette nuance là, du coup on a passé beaucoup de temps là dessus mais pour moi c'était hyper important qu'on creuse le sujet pour toutes les personnes qui écouteront c'est que cette nuance du fait que ok, tu as appris, compris et tu en fais ta tambouille et tu prends cet outil pour qu'il te rende service, tu vois, quelque part. Il est à ton service cet outil.

  • Speaker #0

    Comme un outil, ça reste un outil. Ce n'est pas un diktat. Personne ne me dira tu dois t'habiller comme ça. Ça ne marchera pas. Et c'est vraiment ce que j'aimais bien dans cet accompagnement, c'est qu'elle avait la liberté de dire « Si dans ta journée, moi j'ai des journées où je vais au boulot en vélo, j'ai ma journée de vélo, je rentre le soir, je repars à la chorale, je suis debout pendant une heure et demie, mais jamais tu me verras sur des talons. » Parce que ça ne sera pas confortable pour moi. Et donc ça m'a juste appris à me mettre en confort et à me sentir... comme j'avais envie d'être moi. Et si je n'ai pas envie, il n'y a personne qui va me forcer. Donc là-dessus, je trouve que ça a été vachement aidant de pouvoir avoir ce type d'accompagnement parce qu'en parallèle des tests que je faisais avec toi, je faisais des tests aussi de l'autre côté. Et de me dire que les deux sont compatibles et le poids que tu reprends, finalement, ce n'est pas grave parce qu'en fait... Ça ne se voit pas. Le mal que tu te fais, ça ne se voit pas.

  • Speaker #1

    Le mal que tu te fais ?

  • Speaker #0

    Tu sais, avec les TCA, tu ne te fais quand même pas du bien.

  • Speaker #1

    Oui, avec les TCA,

  • Speaker #0

    oui. Le mal que tu peux t'infliger, finalement, là, je me sens bien, je me sens à l'aise dans mes pompes. Ce n'est pas fini. Il y a du chemin encore à faire.

  • Speaker #1

    En même temps, est-ce que tout ça, ça se termine finalement ? c'est... on est en plein dans la compréhension de soi, affiner ça, et puis en plus de ça, la vie est en perpétuel mouvement, encore plus quand on est une femme, et qu'on vit plein de bouleversements quand même, hormonaux, tout ça, donc finalement, un équilibre, ça se maintient de toute façon dans le mouvement, et donc dans le fait de continuer à expérimenter, mais à un moment donné, enfin à plusieurs moments, t'as insisté là-dessus, et t'as parlé de l'importance Merci. d'observer, de prendre conscience des choses et que tout se jouait là et je suis d'accord avec toi en fait une fois que t'as ça ces capacités d'auto-observation et de conscience de ce qui se joue finalement t'es tranquille tu pourras toujours tout réadapter et

  • Speaker #0

    puis chercher à se faire accompagner quand on a besoin parce que on a conscience de choses on prend conscience de choses

  • Speaker #1

    Merci beaucoup de m'avoir accordé ce temps. Merci déjà pour ta confiance. Il y a un an, tu venais vers moi pour qu'on travaille ensemble. Et puis là, on enregistre ça. Et c'est trop chouette d'entendre tout ce qui a pu se mettre en mouvement. C'est trop chouette de voir que tu vas bien. Donc, merci pour ta confiance. Merci pour le temps en plus que tu m'as accordé aujourd'hui pour enregistrer. C'est vraiment trop chouette.

  • Speaker #0

    Merci à toi.

  • Speaker #1

    Un grand merci à toi qui est encore là à la fin de cet épisode. Comme je te le dis souvent, ton soutien est super important. C'est même ça qui permet au podcast d'exister encore aujourd'hui. Alors, si mon contenu t'apporte de l'aide d'une quelconque manière que ce soit, sache que tu peux m'en redonner à ton tour. Pour ça, il y a plusieurs façons de faire. Tu peux tout d'abord partager le podcast, en parler autour de toi, à tes proches mais aussi à des professionnels. Tu peux laisser 5 étoiles, notamment sur Spotify ou Apple Podcast. ou laisser ton meilleur commentaire. Mais depuis peu, j'ai aussi apporté une nouveauté qui te permet de me soutenir encore plus concrètement avec de l'argent. Effectivement, tu trouveras en description de cet épisode un lien qui te permettra de faire un don à la hauteur de ce que tu trouves que ce podcast t'a apporté. Merci, merci beaucoup. C'est grâce à ton soutien que ce travail va pouvoir continuer. Je te souhaite de prendre soin de toi autant que ce sera possible et je te dis à très bientôt sur un nouvel épisode. Ciao !

Chapters

  • Présentation de Mélanie

    02:41

  • Rapport au corps et à l’alimentation dans l’enfance

    03:26

  • Le moment où c’est devenu vraiment compliqué dans le rapport à elle-même

    06:30

  • Ce que vivait Mélanie lorsqu’elle est venue vers moi

    16:42

  • Ce dont elle se souvient de notre travail ensemble

    19:24

  • Ce qui a changé pour Mélanie

    34:37

  • Ce que Mélanie aimerait vous dire

    41:45

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