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Pourquoi tu continues de manger alors que tu n'as plus faim? -LQDL- E.174 cover
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TCA etc - Comprendre et lutter contre les troubles alimentaires

Pourquoi tu continues de manger alors que tu n'as plus faim? -LQDL- E.174

Pourquoi tu continues de manger alors que tu n'as plus faim? -LQDL- E.174

13min |27/10/2025|

621

Play
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Description


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Cela permettra aussi à de nouvelles personnes de me découvrir et de profiter de mes outils! 🙏


Pour participer au podcast, merci d'écrire à podcasttcaetc@gmail.com


La question du lundi : "Pourquoi je mange alors que je sais que je n'ai plus faim?"


Tu continues de manger alors que tu n’as plus faim ?
Tu sais que ton corps en a assez… mais quelque chose te pousse à continuer ?


Dans cet épisode, je t’explique ce qui se cache derrière ces moments où tu dépasses le rassasiement
Peut-être que ton corps cherche à rattraper une restriction,
Peut-être qu’il a peur que la nourriture vienne à manquer,
Ou que la nourriture est devenue ton refuge émotionnel principal.


Tu comprendras pourquoi ce n’est ni une question de volonté, ni un “problème de gourmandise”, mais un signal à écouter pour te reconnecter à ton corps.



💌 Tous les vendredis, un nouvel exercice dans ta boîte mail, en lien avec l’épisode de la semaine


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans TCA, etc., le podcast qui décrypte les troubles des conduites alimentaires et tout ce qui gravite autour, parce que ça n'est jamais seulement qu'une histoire de bouffe. Je suis Flavie Milsono, et j'accompagne les mangeuses compulsives à devenir des mangeuses libres, bien dans leur basket. Alimentation, peur du manque, insatisfaction corporelle, peur du jugement, du rejet, empreinte familiale, grossophobie, les sujets abordés dans ce podcast sont très vastes, Et pour ce faire, mes invités sont aussi très variés. Retrouvez-moi aussi sur Instagram, où j'aborde tous ces sujets au quotidien, sur flavie.mtca. Très belle écoute ! Bienvenue dans la question du lundi. Aujourd'hui, voici la question à laquelle je réponds. Pourquoi je mange alors que je sais que je n'ai plus faim ? Question, je pense, qui va résonner chez beaucoup d'entre vous. Ce que j'observe, moi, chez les personnes qui m'en parlent, c'est que ce comportement, il arrive d'autant plus le soir. Ça peut arriver sur d'autres prises alimentaires, mais c'est quelque chose qui est beaucoup plus fréquent sur les repas du soir. Donc, je vais essayer de décortiquer un petit peu ça et vous apporter plusieurs éléments de réponse qui, du coup, vous donneront aussi des éléments d'action si c'est un comportement que vous avez aussi et qui vous encombre. Petit disclaimer. pour commencer. Manger alors que je sais que j'ai plus faim. Attention à ce qu'il n'y ait pas une confusion par rapport à la satiété au rassasiement. Ce n'est pas parce que tu ne ressens plus la faim, c'est-à-dire que tu n'as plus de ce qu'on appelle un peu des gargouillis dans le ventre, tous les signaux de la faim. Les signaux de la faim, ils s'éteignent au moment où on est en train de manger. Pour autant, ils s'éteignent bien avant qu'on soit rassasié. Finalement, le rassasiement, c'est vraiment un mélange de j'ai plus faim et je suis satisfaite et donc je peux sortir de table. Donc attention, continuer de manger alors qu'on a plus faim, ça peut se situer sur différents niveaux selon qui on est, comment on mange. Et que, attention, si vous êtes dans une volonté hyper restrictive et de vouloir sortir de table. Avant d'être rassasié, en partie le ventre vide avec d'énormes guillemets, mais c'est un truc qu'on pouvait entendre, il faut sortir de table en ayant encore faim, c'était une sorte de restriction alimentaire qui était un peu à la mode chez certaines personnes il y a quelques années. Donc voilà, petit disclaimer par rapport à ça, l'idée c'est de pouvoir ressentir le rassasiement et donc sortir de table quand on est vraiment bien à tout niveau. énergétiquement parlant, nutritionnellement parlant, en termes de satisfaction, de plaisir, etc. Et donc là, ce à quoi je réponds, c'est vraiment quand il y a des personnes qui continuent de manger en ayant dépassé ce fameux rassasiement. Ceci étant dit, pourquoi est-ce que ça peut t'arriver à toi qui m'écoutes ? Et t'arriver beaucoup trop fréquemment d'ailleurs, parce que ça peut arriver et c'est pas un problème. Ça c'est pareil, autre disclaimer. Ça arrive à tout le monde, c'est normal. Là où c'est problématique, c'est quand c'est du systématique finalement, quand ça prend vraiment beaucoup de place ce comportement. Donc pourquoi tu manges alors que tu sais que tu n'as plus faim ? Premier élément de réponse, peut-être que tu n'as pas mangé assez avant. Le corps se régule, que ce soit dans un sens ou dans un autre, et c'est vraiment top. Mais il faut savoir que du coup, si tu as très peu mangé dans la journée, parce que c'est souvent un comportement qui arrive le soir, Et il y a un certain nombre de personnes qui, volontairement, c'est plus facile de moins manger le midi parce qu'on n'est pas tout seul, parce qu'il n'y a pas la charge émotionnelle aussi qu'on peut avoir en fin de journée, pour plein de raisons différentes, et qui se disent « allez, ce sera toujours ça de gagné, je vais moins manger ce midi » . Bah oui, sauf que du coup, tu as moins mangé, ou peut-être, je ne sais pas, imagine la veille, l'avant-veille, pour des raisons x ou y, même pas forcément volontairement, mais tu as... moins manger, tu étais en dessous de tes besoins énergétiques, alors ton corps va chercher à se rattraper. Et donc ça peut créer cette envie de continuer de manger alors qu'on se sent plein. Quelque part on se sent pleine, on se dit non mais là c'est ok, mais on a encore le besoin, l'envie de manger. Donc ça c'est un premier élément de réponse. Le fait de ne pas avoir assez mangé avant et donc c'est juste ton corps qui cherche à se réguler. Deuxième élément de réponse, il se peut que tu aies une forme d'insécurité avec la nourriture. qui viennent expliquer ce comportement-là. Qu'est-ce que je veux dire par une forme d'insécurité avec la nourriture ? Eh bien, je pense à deux choses notamment. Il se peut que les aliments ou certains aliments ne soient pas vraiment autorisés. C'est pas complètement ok pour toi de manger ces aliments, et donc il y a quelque chose d'un peu ancré chez toi, de « il pourrait redisparaître » , tu pourrais te reprendre en main à tout moment. Et donc ça crée une forme d'insécurité, ça crée une peur de manquer un peu permanente chez toi, qui peut te pousser à être dans la surconsommation, la suralimentation lors des repas. Autre forme d'insécurité, les pensées parasites. C'est relié à la même chose, c'est-à-dire que Les pensées parasites, tu vas les avoir si c'est pas complètement ok de manger cet aliment, ou pas complètement ok de le manger à cette fréquence, ou dans cette quantité. Et donc il y a des pensées parasites qui vont venir raconter tout un tas de choses, qui vont venir créer de la culpabilité, qui vont venir dire que quand même c'est pas bien, et que c'est pas comme ça que tu vas pouvoir perdre du poids, et patati et patata. Du coup ça crée une insécurité, c'est relié au truc que je vous disais avant aussi, sur la peur de manquer et le fait que les aliments pourraient... redisparaître. Donc, il faut manger maintenant, il faut en profiter maintenant. Et puis, ça peut créer, le fait d'avoir toutes ces pensées-là qui arrivent, ça crée un état émotionnel pas terrible, quoi, alors que t'es en train de manger, et du coup, peut-être que le repas qui se prolonge est une forme aussi d'évitement émotionnel, un peu, tu vois, de faire taire ce qui se passe par la nourriture. Troisième élément de réponse, Il est possible que ton repas soit sacralisé. Qu'est-ce que je veux dire par là ? Alors ça, c'est quelque chose qu'on observe beaucoup dans les TCA très restrictifs, donc notamment l'anorexie, mais il n'y a pas besoin d'être dans une forme pure d'anorexie. C'est-à-dire que si tu as suivi des régimes amégrissants, tu en as suivi plusieurs sur très longtemps, bon, eh bien, il y a une façon de... comment dire, catégoriser déjà les aliments, tu le sais, c'est-à-dire que ces régimes-là t'apprennent qu'il y a les bons, les moins bons aliments. Donc tu vas déjà sacraliser un peu certains aliments, alors qu'au final, ça se trouve, tu les aimes pas tant que ça au niveau goût, mais ils ont tellement été estampillés comme étant les aliments plaisir, etc., qu'ils sont sacralisés. Et puis, le repas, le repas, il va être très attendu, parce que c'est interdit de grignoter, je vais mettre énorme guillemet, en fait. C'est-à-dire que tu n'as pas le droit de manger entre les repas même si tu as faim. Donc tu as des prises alimentaires décidées par avance qui seront sur les repas principaux. Et quand on suit ce type de régime, tu vois bien, il y a beaucoup de pensées autour de l'alimentation. Peut-être que tu t'es retrouvé à te retenir de manger un certain nombre de fois et donc à attendre avec impatience le repas qui allait arriver derrière. et donc tout ça, ça fait que... Le repas finit par être un peu sacralisé, quoi. Ah, enfin, c'est le moment du repas, ce truc que j'ai tant attendu toute la journée. Et donc, une fois que t'es au repas, c'est compliqué de l'arrêter, tu vois. C'est compliqué de sortir de ce moment-là, ce truc tant attendu. Et puis, le dernier point que je voulais vous proposer, en termes de compréhension de ce comportement-là, il est un peu en lien avec ce que je viens de dire. C'est le fait que, peut-être que... Ton plaisir est vachement recentré autour de la nourriture. Finalement, ça revient un peu avec la sacralisation. J'attends ce truc-là comme jamais. Et donc, quand il arrive, je n'ai pas envie de le lâcher. Je n'ai pas envie que ça se termine parce que je sais que derrière, je vais attendre encore l'autre repas pendant longtemps. Là, ça peut rejoindre un peu ça. Donc, dans le plaisir que tu vas ressentir en étant enfin dans cette prise alimentaire. Mais ça va aussi au-delà. C'est-à-dire que... que peut-être qu'il s'agit de ton équilibre de vie au global, peut-être qu'il s'agit de tout ce que tu traverses en ce moment dans ta vie, peut-être que l'alimentation, c'est une béquille importante en ce moment pour toi, peut-être que c'est vraiment le plaisir, alors peut-être pas le seul, mais en tout cas le plus gros plaisir que tu as en ce moment dans ta vie. Ce qui pourrait venir expliquer que c'est compliqué pour toi évidemment d'arrêter le repas parce que si tu as peu ou... ou pas d'autres sources de plaisir, forcément que tu t'y accroches un peu. Donc finalement, si tu voulais des outils pour te permettre de ne plus être dans cette surconsommation lors des repas, cette difficulté à arrêter de manger alors même que tu sens que tu n'as plus faim, si je devais transformer tous ces points-là en outils, je te proposerais de veiller à manger suffisamment tout au long de la journée, d'un jour à l'autre. C'est pas grave si des fois on est dans le trop, des fois on est dans le pas assez parce que ça se régule. Mais du coup, il faut accepter que ça se régule. Si t'as moins mangé avant, c'est pas étonnant que t'aies besoin de manger plus à d'autres moments. Travailler sur toute cette insécurité alimentaire et cette peur de manquer. En travaillant sur tes croyances sur les aliments, en t'autorisant davantage à manger les aliments, en arrêtant d'être persuadé que des aliments sont grossissants et d'autres seraient amincissants parce que c'est faux, ça n'existe pas. En essayant de désamorcer aussi toutes tes pensées parasites. Alors, je passe un peu vite parce que je ne peux pas rentrer là dans le détail. Déjà, il me faudrait les pensées que tu as et puis je ne peux pas rentrer dans le détail des outils, mais n'hésite pas. à te faire accompagner si ce n'est pas déjà le cas. Sache que si tu as envie de travailler avec moi, je prends chaque mois un nouveau suivi individuel, un ou deux. Peut-être qu'au moment où tu écoutes l'épisode, j'ai de la place, donc n'hésite pas à me contacter, à prendre des infos sur mon site. Mais en tout cas, c'est important d'aller travailler sur ces pensées parasites et l'impact qu'elles vont avoir, parce que ce n'est pas juste les pensées parasites, c'est que du coup les pensées crée de l'émotion. Et puis d'ailleurs, cette émotion va elle-même créer de nouvelles pensées et donc on peut vite se retrouver dans un cercle vicieux. Et travailler là-dessus, ça va te permettre d'être moins envahi pendant le moment du repas. Et donc le fait d'être moins envahi par tout ça, ça te permettra d'être plus en lien avec tes sensations alimentaires. Il sera plus facile de les respecter. Tout ce travail-là, c'est aussi quelque chose qui t'aidera à désacraliser le repas parce que si tu t'autorises à répondre à ta faim, par exemple, Et à manger quand il est 16h30 parce que tu as faim, ça va te permettre de ne pas arriver complètement affamé au repas du soir et de petit à petit moins sacraliser ses prises alimentaires. Et puis par rapport aux plaisirs énormément présents dans l'alimentation, pareil, si tu es accompagné, peut-être que tu peux faire un point sur ta vie globale en ce moment. Il y a aussi des choses sur lesquelles tu ne peux pas grand-chose, et je crois que c'est important d'accepter que parfois la nourriture, c'est une béquille, et que ce n'est pas si mal, et que ce n'est pas si pire comme béquille pour traverser certaines épreuves de la vie, et que quand les choses sont à nouveau un peu plus calmes, il est tout à fait possible de réguler tout ça. Mais être en lutte contre ton besoin de manger, alors que peut-être déjà tu traverses des choses très difficiles dans ta vie... Peut-être que ce n'est pas la meilleure solution, c'est juste en rajouter encore sur le dos. Et puis, si ce n'est pas le cas, mais que la nourriture est effectivement le plaisir principal de ta vie, ça pourrait être intéressant de réfléchir à toutes les sources de plaisir que tu pourrais ajouter dans ta vie, que tu as peut-être ôté par manque de temps ou parce que tu n'es clairement pas la priorité dans ta vie, notamment si tu es maman, si tu traînes. travail, etc. Mais de pouvoir réfléchir justement à la place que tu te donnes au sein de ta vie et de pouvoir petit à petit ajouter des petites choses qui te permettront de te sentir plus épanouie, je pourrais dire, et d'avoir du plaisir en mangeant, mais que ce soit plus le plaisir de tes journées et de ta vie au global. J'espère comme d'hab que cet épisode T'auras apporté des pistes de réflexion et même des outils pour avancer sur cette question-là. N'hésite pas, comme d'hab, à partager mon podcast, à laisser 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute, à laisser un commentaire aussi sur ta plateforme d'écoute. C'est vraiment quelque chose de très très aidant pour moi, pour faire connaître le podcast. Je serais ravie aussi de recevoir ton avis sur le podcast via mes DM sur Instagram. Et donc, merci de ta présence, de ton écoute, de tes partages, tout ça, tout ça. Et puis, je te souhaite de prendre soin de toi autant que possible. Ciao !

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Tu sais que ton corps en a assez… mais quelque chose te pousse à continuer ?


Dans cet épisode, je t’explique ce qui se cache derrière ces moments où tu dépasses le rassasiement
Peut-être que ton corps cherche à rattraper une restriction,
Peut-être qu’il a peur que la nourriture vienne à manquer,
Ou que la nourriture est devenue ton refuge émotionnel principal.


Tu comprendras pourquoi ce n’est ni une question de volonté, ni un “problème de gourmandise”, mais un signal à écouter pour te reconnecter à ton corps.



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Ça peut arriver sur d'autres prises alimentaires, mais c'est quelque chose qui est beaucoup plus fréquent sur les repas du soir. Donc, je vais essayer de décortiquer un petit peu ça et vous apporter plusieurs éléments de réponse qui, du coup, vous donneront aussi des éléments d'action si c'est un comportement que vous avez aussi et qui vous encombre. Petit disclaimer. pour commencer. Manger alors que je sais que j'ai plus faim. Attention à ce qu'il n'y ait pas une confusion par rapport à la satiété au rassasiement. Ce n'est pas parce que tu ne ressens plus la faim, c'est-à-dire que tu n'as plus de ce qu'on appelle un peu des gargouillis dans le ventre, tous les signaux de la faim. Les signaux de la faim, ils s'éteignent au moment où on est en train de manger. Pour autant, ils s'éteignent bien avant qu'on soit rassasié. Finalement, le rassasiement, c'est vraiment un mélange de j'ai plus faim et je suis satisfaite et donc je peux sortir de table. Donc attention, continuer de manger alors qu'on a plus faim, ça peut se situer sur différents niveaux selon qui on est, comment on mange. Et que, attention, si vous êtes dans une volonté hyper restrictive et de vouloir sortir de table. Avant d'être rassasié, en partie le ventre vide avec d'énormes guillemets, mais c'est un truc qu'on pouvait entendre, il faut sortir de table en ayant encore faim, c'était une sorte de restriction alimentaire qui était un peu à la mode chez certaines personnes il y a quelques années. Donc voilà, petit disclaimer par rapport à ça, l'idée c'est de pouvoir ressentir le rassasiement et donc sortir de table quand on est vraiment bien à tout niveau. énergétiquement parlant, nutritionnellement parlant, en termes de satisfaction, de plaisir, etc. Et donc là, ce à quoi je réponds, c'est vraiment quand il y a des personnes qui continuent de manger en ayant dépassé ce fameux rassasiement. Ceci étant dit, pourquoi est-ce que ça peut t'arriver à toi qui m'écoutes ? Et t'arriver beaucoup trop fréquemment d'ailleurs, parce que ça peut arriver et c'est pas un problème. Ça c'est pareil, autre disclaimer. Ça arrive à tout le monde, c'est normal. Là où c'est problématique, c'est quand c'est du systématique finalement, quand ça prend vraiment beaucoup de place ce comportement. Donc pourquoi tu manges alors que tu sais que tu n'as plus faim ? Premier élément de réponse, peut-être que tu n'as pas mangé assez avant. Le corps se régule, que ce soit dans un sens ou dans un autre, et c'est vraiment top. Mais il faut savoir que du coup, si tu as très peu mangé dans la journée, parce que c'est souvent un comportement qui arrive le soir, Et il y a un certain nombre de personnes qui, volontairement, c'est plus facile de moins manger le midi parce qu'on n'est pas tout seul, parce qu'il n'y a pas la charge émotionnelle aussi qu'on peut avoir en fin de journée, pour plein de raisons différentes, et qui se disent « allez, ce sera toujours ça de gagné, je vais moins manger ce midi » . Bah oui, sauf que du coup, tu as moins mangé, ou peut-être, je ne sais pas, imagine la veille, l'avant-veille, pour des raisons x ou y, même pas forcément volontairement, mais tu as... moins manger, tu étais en dessous de tes besoins énergétiques, alors ton corps va chercher à se rattraper. Et donc ça peut créer cette envie de continuer de manger alors qu'on se sent plein. Quelque part on se sent pleine, on se dit non mais là c'est ok, mais on a encore le besoin, l'envie de manger. Donc ça c'est un premier élément de réponse. Le fait de ne pas avoir assez mangé avant et donc c'est juste ton corps qui cherche à se réguler. Deuxième élément de réponse, il se peut que tu aies une forme d'insécurité avec la nourriture. qui viennent expliquer ce comportement-là. Qu'est-ce que je veux dire par une forme d'insécurité avec la nourriture ? Eh bien, je pense à deux choses notamment. Il se peut que les aliments ou certains aliments ne soient pas vraiment autorisés. C'est pas complètement ok pour toi de manger ces aliments, et donc il y a quelque chose d'un peu ancré chez toi, de « il pourrait redisparaître » , tu pourrais te reprendre en main à tout moment. Et donc ça crée une forme d'insécurité, ça crée une peur de manquer un peu permanente chez toi, qui peut te pousser à être dans la surconsommation, la suralimentation lors des repas. Autre forme d'insécurité, les pensées parasites. C'est relié à la même chose, c'est-à-dire que Les pensées parasites, tu vas les avoir si c'est pas complètement ok de manger cet aliment, ou pas complètement ok de le manger à cette fréquence, ou dans cette quantité. Et donc il y a des pensées parasites qui vont venir raconter tout un tas de choses, qui vont venir créer de la culpabilité, qui vont venir dire que quand même c'est pas bien, et que c'est pas comme ça que tu vas pouvoir perdre du poids, et patati et patata. Du coup ça crée une insécurité, c'est relié au truc que je vous disais avant aussi, sur la peur de manquer et le fait que les aliments pourraient... redisparaître. Donc, il faut manger maintenant, il faut en profiter maintenant. Et puis, ça peut créer, le fait d'avoir toutes ces pensées-là qui arrivent, ça crée un état émotionnel pas terrible, quoi, alors que t'es en train de manger, et du coup, peut-être que le repas qui se prolonge est une forme aussi d'évitement émotionnel, un peu, tu vois, de faire taire ce qui se passe par la nourriture. Troisième élément de réponse, Il est possible que ton repas soit sacralisé. Qu'est-ce que je veux dire par là ? Alors ça, c'est quelque chose qu'on observe beaucoup dans les TCA très restrictifs, donc notamment l'anorexie, mais il n'y a pas besoin d'être dans une forme pure d'anorexie. C'est-à-dire que si tu as suivi des régimes amégrissants, tu en as suivi plusieurs sur très longtemps, bon, eh bien, il y a une façon de... comment dire, catégoriser déjà les aliments, tu le sais, c'est-à-dire que ces régimes-là t'apprennent qu'il y a les bons, les moins bons aliments. Donc tu vas déjà sacraliser un peu certains aliments, alors qu'au final, ça se trouve, tu les aimes pas tant que ça au niveau goût, mais ils ont tellement été estampillés comme étant les aliments plaisir, etc., qu'ils sont sacralisés. Et puis, le repas, le repas, il va être très attendu, parce que c'est interdit de grignoter, je vais mettre énorme guillemet, en fait. C'est-à-dire que tu n'as pas le droit de manger entre les repas même si tu as faim. Donc tu as des prises alimentaires décidées par avance qui seront sur les repas principaux. Et quand on suit ce type de régime, tu vois bien, il y a beaucoup de pensées autour de l'alimentation. Peut-être que tu t'es retrouvé à te retenir de manger un certain nombre de fois et donc à attendre avec impatience le repas qui allait arriver derrière. et donc tout ça, ça fait que... Le repas finit par être un peu sacralisé, quoi. Ah, enfin, c'est le moment du repas, ce truc que j'ai tant attendu toute la journée. Et donc, une fois que t'es au repas, c'est compliqué de l'arrêter, tu vois. C'est compliqué de sortir de ce moment-là, ce truc tant attendu. Et puis, le dernier point que je voulais vous proposer, en termes de compréhension de ce comportement-là, il est un peu en lien avec ce que je viens de dire. C'est le fait que, peut-être que... Ton plaisir est vachement recentré autour de la nourriture. Finalement, ça revient un peu avec la sacralisation. J'attends ce truc-là comme jamais. Et donc, quand il arrive, je n'ai pas envie de le lâcher. Je n'ai pas envie que ça se termine parce que je sais que derrière, je vais attendre encore l'autre repas pendant longtemps. Là, ça peut rejoindre un peu ça. Donc, dans le plaisir que tu vas ressentir en étant enfin dans cette prise alimentaire. Mais ça va aussi au-delà. C'est-à-dire que... que peut-être qu'il s'agit de ton équilibre de vie au global, peut-être qu'il s'agit de tout ce que tu traverses en ce moment dans ta vie, peut-être que l'alimentation, c'est une béquille importante en ce moment pour toi, peut-être que c'est vraiment le plaisir, alors peut-être pas le seul, mais en tout cas le plus gros plaisir que tu as en ce moment dans ta vie. Ce qui pourrait venir expliquer que c'est compliqué pour toi évidemment d'arrêter le repas parce que si tu as peu ou... ou pas d'autres sources de plaisir, forcément que tu t'y accroches un peu. Donc finalement, si tu voulais des outils pour te permettre de ne plus être dans cette surconsommation lors des repas, cette difficulté à arrêter de manger alors même que tu sens que tu n'as plus faim, si je devais transformer tous ces points-là en outils, je te proposerais de veiller à manger suffisamment tout au long de la journée, d'un jour à l'autre. C'est pas grave si des fois on est dans le trop, des fois on est dans le pas assez parce que ça se régule. Mais du coup, il faut accepter que ça se régule. Si t'as moins mangé avant, c'est pas étonnant que t'aies besoin de manger plus à d'autres moments. Travailler sur toute cette insécurité alimentaire et cette peur de manquer. En travaillant sur tes croyances sur les aliments, en t'autorisant davantage à manger les aliments, en arrêtant d'être persuadé que des aliments sont grossissants et d'autres seraient amincissants parce que c'est faux, ça n'existe pas. En essayant de désamorcer aussi toutes tes pensées parasites. Alors, je passe un peu vite parce que je ne peux pas rentrer là dans le détail. Déjà, il me faudrait les pensées que tu as et puis je ne peux pas rentrer dans le détail des outils, mais n'hésite pas. à te faire accompagner si ce n'est pas déjà le cas. Sache que si tu as envie de travailler avec moi, je prends chaque mois un nouveau suivi individuel, un ou deux. Peut-être qu'au moment où tu écoutes l'épisode, j'ai de la place, donc n'hésite pas à me contacter, à prendre des infos sur mon site. Mais en tout cas, c'est important d'aller travailler sur ces pensées parasites et l'impact qu'elles vont avoir, parce que ce n'est pas juste les pensées parasites, c'est que du coup les pensées crée de l'émotion. Et puis d'ailleurs, cette émotion va elle-même créer de nouvelles pensées et donc on peut vite se retrouver dans un cercle vicieux. Et travailler là-dessus, ça va te permettre d'être moins envahi pendant le moment du repas. Et donc le fait d'être moins envahi par tout ça, ça te permettra d'être plus en lien avec tes sensations alimentaires. Il sera plus facile de les respecter. Tout ce travail-là, c'est aussi quelque chose qui t'aidera à désacraliser le repas parce que si tu t'autorises à répondre à ta faim, par exemple, Et à manger quand il est 16h30 parce que tu as faim, ça va te permettre de ne pas arriver complètement affamé au repas du soir et de petit à petit moins sacraliser ses prises alimentaires. Et puis par rapport aux plaisirs énormément présents dans l'alimentation, pareil, si tu es accompagné, peut-être que tu peux faire un point sur ta vie globale en ce moment. Il y a aussi des choses sur lesquelles tu ne peux pas grand-chose, et je crois que c'est important d'accepter que parfois la nourriture, c'est une béquille, et que ce n'est pas si mal, et que ce n'est pas si pire comme béquille pour traverser certaines épreuves de la vie, et que quand les choses sont à nouveau un peu plus calmes, il est tout à fait possible de réguler tout ça. Mais être en lutte contre ton besoin de manger, alors que peut-être déjà tu traverses des choses très difficiles dans ta vie... Peut-être que ce n'est pas la meilleure solution, c'est juste en rajouter encore sur le dos. Et puis, si ce n'est pas le cas, mais que la nourriture est effectivement le plaisir principal de ta vie, ça pourrait être intéressant de réfléchir à toutes les sources de plaisir que tu pourrais ajouter dans ta vie, que tu as peut-être ôté par manque de temps ou parce que tu n'es clairement pas la priorité dans ta vie, notamment si tu es maman, si tu traînes. travail, etc. Mais de pouvoir réfléchir justement à la place que tu te donnes au sein de ta vie et de pouvoir petit à petit ajouter des petites choses qui te permettront de te sentir plus épanouie, je pourrais dire, et d'avoir du plaisir en mangeant, mais que ce soit plus le plaisir de tes journées et de ta vie au global. J'espère comme d'hab que cet épisode T'auras apporté des pistes de réflexion et même des outils pour avancer sur cette question-là. N'hésite pas, comme d'hab, à partager mon podcast, à laisser 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute, à laisser un commentaire aussi sur ta plateforme d'écoute. C'est vraiment quelque chose de très très aidant pour moi, pour faire connaître le podcast. Je serais ravie aussi de recevoir ton avis sur le podcast via mes DM sur Instagram. Et donc, merci de ta présence, de ton écoute, de tes partages, tout ça, tout ça. Et puis, je te souhaite de prendre soin de toi autant que possible. Ciao !

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Tu comprendras pourquoi ce n’est ni une question de volonté, ni un “problème de gourmandise”, mais un signal à écouter pour te reconnecter à ton corps.



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  • Speaker #0

    Bienvenue dans TCA, etc., le podcast qui décrypte les troubles des conduites alimentaires et tout ce qui gravite autour, parce que ça n'est jamais seulement qu'une histoire de bouffe. Je suis Flavie Milsono, et j'accompagne les mangeuses compulsives à devenir des mangeuses libres, bien dans leur basket. Alimentation, peur du manque, insatisfaction corporelle, peur du jugement, du rejet, empreinte familiale, grossophobie, les sujets abordés dans ce podcast sont très vastes, Et pour ce faire, mes invités sont aussi très variés. Retrouvez-moi aussi sur Instagram, où j'aborde tous ces sujets au quotidien, sur flavie.mtca. Très belle écoute ! Bienvenue dans la question du lundi. Aujourd'hui, voici la question à laquelle je réponds. Pourquoi je mange alors que je sais que je n'ai plus faim ? Question, je pense, qui va résonner chez beaucoup d'entre vous. Ce que j'observe, moi, chez les personnes qui m'en parlent, c'est que ce comportement, il arrive d'autant plus le soir. Ça peut arriver sur d'autres prises alimentaires, mais c'est quelque chose qui est beaucoup plus fréquent sur les repas du soir. Donc, je vais essayer de décortiquer un petit peu ça et vous apporter plusieurs éléments de réponse qui, du coup, vous donneront aussi des éléments d'action si c'est un comportement que vous avez aussi et qui vous encombre. Petit disclaimer. pour commencer. Manger alors que je sais que j'ai plus faim. Attention à ce qu'il n'y ait pas une confusion par rapport à la satiété au rassasiement. Ce n'est pas parce que tu ne ressens plus la faim, c'est-à-dire que tu n'as plus de ce qu'on appelle un peu des gargouillis dans le ventre, tous les signaux de la faim. Les signaux de la faim, ils s'éteignent au moment où on est en train de manger. Pour autant, ils s'éteignent bien avant qu'on soit rassasié. Finalement, le rassasiement, c'est vraiment un mélange de j'ai plus faim et je suis satisfaite et donc je peux sortir de table. Donc attention, continuer de manger alors qu'on a plus faim, ça peut se situer sur différents niveaux selon qui on est, comment on mange. Et que, attention, si vous êtes dans une volonté hyper restrictive et de vouloir sortir de table. Avant d'être rassasié, en partie le ventre vide avec d'énormes guillemets, mais c'est un truc qu'on pouvait entendre, il faut sortir de table en ayant encore faim, c'était une sorte de restriction alimentaire qui était un peu à la mode chez certaines personnes il y a quelques années. Donc voilà, petit disclaimer par rapport à ça, l'idée c'est de pouvoir ressentir le rassasiement et donc sortir de table quand on est vraiment bien à tout niveau. énergétiquement parlant, nutritionnellement parlant, en termes de satisfaction, de plaisir, etc. Et donc là, ce à quoi je réponds, c'est vraiment quand il y a des personnes qui continuent de manger en ayant dépassé ce fameux rassasiement. Ceci étant dit, pourquoi est-ce que ça peut t'arriver à toi qui m'écoutes ? Et t'arriver beaucoup trop fréquemment d'ailleurs, parce que ça peut arriver et c'est pas un problème. Ça c'est pareil, autre disclaimer. Ça arrive à tout le monde, c'est normal. Là où c'est problématique, c'est quand c'est du systématique finalement, quand ça prend vraiment beaucoup de place ce comportement. Donc pourquoi tu manges alors que tu sais que tu n'as plus faim ? Premier élément de réponse, peut-être que tu n'as pas mangé assez avant. Le corps se régule, que ce soit dans un sens ou dans un autre, et c'est vraiment top. Mais il faut savoir que du coup, si tu as très peu mangé dans la journée, parce que c'est souvent un comportement qui arrive le soir, Et il y a un certain nombre de personnes qui, volontairement, c'est plus facile de moins manger le midi parce qu'on n'est pas tout seul, parce qu'il n'y a pas la charge émotionnelle aussi qu'on peut avoir en fin de journée, pour plein de raisons différentes, et qui se disent « allez, ce sera toujours ça de gagné, je vais moins manger ce midi » . Bah oui, sauf que du coup, tu as moins mangé, ou peut-être, je ne sais pas, imagine la veille, l'avant-veille, pour des raisons x ou y, même pas forcément volontairement, mais tu as... moins manger, tu étais en dessous de tes besoins énergétiques, alors ton corps va chercher à se rattraper. Et donc ça peut créer cette envie de continuer de manger alors qu'on se sent plein. Quelque part on se sent pleine, on se dit non mais là c'est ok, mais on a encore le besoin, l'envie de manger. Donc ça c'est un premier élément de réponse. Le fait de ne pas avoir assez mangé avant et donc c'est juste ton corps qui cherche à se réguler. Deuxième élément de réponse, il se peut que tu aies une forme d'insécurité avec la nourriture. qui viennent expliquer ce comportement-là. Qu'est-ce que je veux dire par une forme d'insécurité avec la nourriture ? Eh bien, je pense à deux choses notamment. Il se peut que les aliments ou certains aliments ne soient pas vraiment autorisés. C'est pas complètement ok pour toi de manger ces aliments, et donc il y a quelque chose d'un peu ancré chez toi, de « il pourrait redisparaître » , tu pourrais te reprendre en main à tout moment. Et donc ça crée une forme d'insécurité, ça crée une peur de manquer un peu permanente chez toi, qui peut te pousser à être dans la surconsommation, la suralimentation lors des repas. Autre forme d'insécurité, les pensées parasites. C'est relié à la même chose, c'est-à-dire que Les pensées parasites, tu vas les avoir si c'est pas complètement ok de manger cet aliment, ou pas complètement ok de le manger à cette fréquence, ou dans cette quantité. Et donc il y a des pensées parasites qui vont venir raconter tout un tas de choses, qui vont venir créer de la culpabilité, qui vont venir dire que quand même c'est pas bien, et que c'est pas comme ça que tu vas pouvoir perdre du poids, et patati et patata. Du coup ça crée une insécurité, c'est relié au truc que je vous disais avant aussi, sur la peur de manquer et le fait que les aliments pourraient... redisparaître. Donc, il faut manger maintenant, il faut en profiter maintenant. Et puis, ça peut créer, le fait d'avoir toutes ces pensées-là qui arrivent, ça crée un état émotionnel pas terrible, quoi, alors que t'es en train de manger, et du coup, peut-être que le repas qui se prolonge est une forme aussi d'évitement émotionnel, un peu, tu vois, de faire taire ce qui se passe par la nourriture. Troisième élément de réponse, Il est possible que ton repas soit sacralisé. Qu'est-ce que je veux dire par là ? Alors ça, c'est quelque chose qu'on observe beaucoup dans les TCA très restrictifs, donc notamment l'anorexie, mais il n'y a pas besoin d'être dans une forme pure d'anorexie. C'est-à-dire que si tu as suivi des régimes amégrissants, tu en as suivi plusieurs sur très longtemps, bon, eh bien, il y a une façon de... comment dire, catégoriser déjà les aliments, tu le sais, c'est-à-dire que ces régimes-là t'apprennent qu'il y a les bons, les moins bons aliments. Donc tu vas déjà sacraliser un peu certains aliments, alors qu'au final, ça se trouve, tu les aimes pas tant que ça au niveau goût, mais ils ont tellement été estampillés comme étant les aliments plaisir, etc., qu'ils sont sacralisés. Et puis, le repas, le repas, il va être très attendu, parce que c'est interdit de grignoter, je vais mettre énorme guillemet, en fait. C'est-à-dire que tu n'as pas le droit de manger entre les repas même si tu as faim. Donc tu as des prises alimentaires décidées par avance qui seront sur les repas principaux. Et quand on suit ce type de régime, tu vois bien, il y a beaucoup de pensées autour de l'alimentation. Peut-être que tu t'es retrouvé à te retenir de manger un certain nombre de fois et donc à attendre avec impatience le repas qui allait arriver derrière. et donc tout ça, ça fait que... Le repas finit par être un peu sacralisé, quoi. Ah, enfin, c'est le moment du repas, ce truc que j'ai tant attendu toute la journée. Et donc, une fois que t'es au repas, c'est compliqué de l'arrêter, tu vois. C'est compliqué de sortir de ce moment-là, ce truc tant attendu. Et puis, le dernier point que je voulais vous proposer, en termes de compréhension de ce comportement-là, il est un peu en lien avec ce que je viens de dire. C'est le fait que, peut-être que... Ton plaisir est vachement recentré autour de la nourriture. Finalement, ça revient un peu avec la sacralisation. J'attends ce truc-là comme jamais. Et donc, quand il arrive, je n'ai pas envie de le lâcher. Je n'ai pas envie que ça se termine parce que je sais que derrière, je vais attendre encore l'autre repas pendant longtemps. Là, ça peut rejoindre un peu ça. Donc, dans le plaisir que tu vas ressentir en étant enfin dans cette prise alimentaire. Mais ça va aussi au-delà. C'est-à-dire que... que peut-être qu'il s'agit de ton équilibre de vie au global, peut-être qu'il s'agit de tout ce que tu traverses en ce moment dans ta vie, peut-être que l'alimentation, c'est une béquille importante en ce moment pour toi, peut-être que c'est vraiment le plaisir, alors peut-être pas le seul, mais en tout cas le plus gros plaisir que tu as en ce moment dans ta vie. Ce qui pourrait venir expliquer que c'est compliqué pour toi évidemment d'arrêter le repas parce que si tu as peu ou... ou pas d'autres sources de plaisir, forcément que tu t'y accroches un peu. Donc finalement, si tu voulais des outils pour te permettre de ne plus être dans cette surconsommation lors des repas, cette difficulté à arrêter de manger alors même que tu sens que tu n'as plus faim, si je devais transformer tous ces points-là en outils, je te proposerais de veiller à manger suffisamment tout au long de la journée, d'un jour à l'autre. C'est pas grave si des fois on est dans le trop, des fois on est dans le pas assez parce que ça se régule. Mais du coup, il faut accepter que ça se régule. Si t'as moins mangé avant, c'est pas étonnant que t'aies besoin de manger plus à d'autres moments. Travailler sur toute cette insécurité alimentaire et cette peur de manquer. En travaillant sur tes croyances sur les aliments, en t'autorisant davantage à manger les aliments, en arrêtant d'être persuadé que des aliments sont grossissants et d'autres seraient amincissants parce que c'est faux, ça n'existe pas. En essayant de désamorcer aussi toutes tes pensées parasites. Alors, je passe un peu vite parce que je ne peux pas rentrer là dans le détail. Déjà, il me faudrait les pensées que tu as et puis je ne peux pas rentrer dans le détail des outils, mais n'hésite pas. à te faire accompagner si ce n'est pas déjà le cas. Sache que si tu as envie de travailler avec moi, je prends chaque mois un nouveau suivi individuel, un ou deux. Peut-être qu'au moment où tu écoutes l'épisode, j'ai de la place, donc n'hésite pas à me contacter, à prendre des infos sur mon site. Mais en tout cas, c'est important d'aller travailler sur ces pensées parasites et l'impact qu'elles vont avoir, parce que ce n'est pas juste les pensées parasites, c'est que du coup les pensées crée de l'émotion. Et puis d'ailleurs, cette émotion va elle-même créer de nouvelles pensées et donc on peut vite se retrouver dans un cercle vicieux. Et travailler là-dessus, ça va te permettre d'être moins envahi pendant le moment du repas. Et donc le fait d'être moins envahi par tout ça, ça te permettra d'être plus en lien avec tes sensations alimentaires. Il sera plus facile de les respecter. Tout ce travail-là, c'est aussi quelque chose qui t'aidera à désacraliser le repas parce que si tu t'autorises à répondre à ta faim, par exemple, Et à manger quand il est 16h30 parce que tu as faim, ça va te permettre de ne pas arriver complètement affamé au repas du soir et de petit à petit moins sacraliser ses prises alimentaires. Et puis par rapport aux plaisirs énormément présents dans l'alimentation, pareil, si tu es accompagné, peut-être que tu peux faire un point sur ta vie globale en ce moment. Il y a aussi des choses sur lesquelles tu ne peux pas grand-chose, et je crois que c'est important d'accepter que parfois la nourriture, c'est une béquille, et que ce n'est pas si mal, et que ce n'est pas si pire comme béquille pour traverser certaines épreuves de la vie, et que quand les choses sont à nouveau un peu plus calmes, il est tout à fait possible de réguler tout ça. Mais être en lutte contre ton besoin de manger, alors que peut-être déjà tu traverses des choses très difficiles dans ta vie... Peut-être que ce n'est pas la meilleure solution, c'est juste en rajouter encore sur le dos. Et puis, si ce n'est pas le cas, mais que la nourriture est effectivement le plaisir principal de ta vie, ça pourrait être intéressant de réfléchir à toutes les sources de plaisir que tu pourrais ajouter dans ta vie, que tu as peut-être ôté par manque de temps ou parce que tu n'es clairement pas la priorité dans ta vie, notamment si tu es maman, si tu traînes. travail, etc. Mais de pouvoir réfléchir justement à la place que tu te donnes au sein de ta vie et de pouvoir petit à petit ajouter des petites choses qui te permettront de te sentir plus épanouie, je pourrais dire, et d'avoir du plaisir en mangeant, mais que ce soit plus le plaisir de tes journées et de ta vie au global. J'espère comme d'hab que cet épisode T'auras apporté des pistes de réflexion et même des outils pour avancer sur cette question-là. N'hésite pas, comme d'hab, à partager mon podcast, à laisser 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute, à laisser un commentaire aussi sur ta plateforme d'écoute. C'est vraiment quelque chose de très très aidant pour moi, pour faire connaître le podcast. Je serais ravie aussi de recevoir ton avis sur le podcast via mes DM sur Instagram. Et donc, merci de ta présence, de ton écoute, de tes partages, tout ça, tout ça. Et puis, je te souhaite de prendre soin de toi autant que possible. Ciao !

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La question du lundi : "Pourquoi je mange alors que je sais que je n'ai plus faim?"


Tu continues de manger alors que tu n’as plus faim ?
Tu sais que ton corps en a assez… mais quelque chose te pousse à continuer ?


Dans cet épisode, je t’explique ce qui se cache derrière ces moments où tu dépasses le rassasiement
Peut-être que ton corps cherche à rattraper une restriction,
Peut-être qu’il a peur que la nourriture vienne à manquer,
Ou que la nourriture est devenue ton refuge émotionnel principal.


Tu comprendras pourquoi ce n’est ni une question de volonté, ni un “problème de gourmandise”, mais un signal à écouter pour te reconnecter à ton corps.



💌 Tous les vendredis, un nouvel exercice dans ta boîte mail, en lien avec l’épisode de la semaine


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Bienvenue dans TCA, etc., le podcast qui décrypte les troubles des conduites alimentaires et tout ce qui gravite autour, parce que ça n'est jamais seulement qu'une histoire de bouffe. Je suis Flavie Milsono, et j'accompagne les mangeuses compulsives à devenir des mangeuses libres, bien dans leur basket. Alimentation, peur du manque, insatisfaction corporelle, peur du jugement, du rejet, empreinte familiale, grossophobie, les sujets abordés dans ce podcast sont très vastes, Et pour ce faire, mes invités sont aussi très variés. Retrouvez-moi aussi sur Instagram, où j'aborde tous ces sujets au quotidien, sur flavie.mtca. Très belle écoute ! Bienvenue dans la question du lundi. Aujourd'hui, voici la question à laquelle je réponds. Pourquoi je mange alors que je sais que je n'ai plus faim ? Question, je pense, qui va résonner chez beaucoup d'entre vous. Ce que j'observe, moi, chez les personnes qui m'en parlent, c'est que ce comportement, il arrive d'autant plus le soir. Ça peut arriver sur d'autres prises alimentaires, mais c'est quelque chose qui est beaucoup plus fréquent sur les repas du soir. Donc, je vais essayer de décortiquer un petit peu ça et vous apporter plusieurs éléments de réponse qui, du coup, vous donneront aussi des éléments d'action si c'est un comportement que vous avez aussi et qui vous encombre. Petit disclaimer. pour commencer. Manger alors que je sais que j'ai plus faim. Attention à ce qu'il n'y ait pas une confusion par rapport à la satiété au rassasiement. Ce n'est pas parce que tu ne ressens plus la faim, c'est-à-dire que tu n'as plus de ce qu'on appelle un peu des gargouillis dans le ventre, tous les signaux de la faim. Les signaux de la faim, ils s'éteignent au moment où on est en train de manger. Pour autant, ils s'éteignent bien avant qu'on soit rassasié. Finalement, le rassasiement, c'est vraiment un mélange de j'ai plus faim et je suis satisfaite et donc je peux sortir de table. Donc attention, continuer de manger alors qu'on a plus faim, ça peut se situer sur différents niveaux selon qui on est, comment on mange. Et que, attention, si vous êtes dans une volonté hyper restrictive et de vouloir sortir de table. Avant d'être rassasié, en partie le ventre vide avec d'énormes guillemets, mais c'est un truc qu'on pouvait entendre, il faut sortir de table en ayant encore faim, c'était une sorte de restriction alimentaire qui était un peu à la mode chez certaines personnes il y a quelques années. Donc voilà, petit disclaimer par rapport à ça, l'idée c'est de pouvoir ressentir le rassasiement et donc sortir de table quand on est vraiment bien à tout niveau. énergétiquement parlant, nutritionnellement parlant, en termes de satisfaction, de plaisir, etc. Et donc là, ce à quoi je réponds, c'est vraiment quand il y a des personnes qui continuent de manger en ayant dépassé ce fameux rassasiement. Ceci étant dit, pourquoi est-ce que ça peut t'arriver à toi qui m'écoutes ? Et t'arriver beaucoup trop fréquemment d'ailleurs, parce que ça peut arriver et c'est pas un problème. Ça c'est pareil, autre disclaimer. Ça arrive à tout le monde, c'est normal. Là où c'est problématique, c'est quand c'est du systématique finalement, quand ça prend vraiment beaucoup de place ce comportement. Donc pourquoi tu manges alors que tu sais que tu n'as plus faim ? Premier élément de réponse, peut-être que tu n'as pas mangé assez avant. Le corps se régule, que ce soit dans un sens ou dans un autre, et c'est vraiment top. Mais il faut savoir que du coup, si tu as très peu mangé dans la journée, parce que c'est souvent un comportement qui arrive le soir, Et il y a un certain nombre de personnes qui, volontairement, c'est plus facile de moins manger le midi parce qu'on n'est pas tout seul, parce qu'il n'y a pas la charge émotionnelle aussi qu'on peut avoir en fin de journée, pour plein de raisons différentes, et qui se disent « allez, ce sera toujours ça de gagné, je vais moins manger ce midi » . Bah oui, sauf que du coup, tu as moins mangé, ou peut-être, je ne sais pas, imagine la veille, l'avant-veille, pour des raisons x ou y, même pas forcément volontairement, mais tu as... moins manger, tu étais en dessous de tes besoins énergétiques, alors ton corps va chercher à se rattraper. Et donc ça peut créer cette envie de continuer de manger alors qu'on se sent plein. Quelque part on se sent pleine, on se dit non mais là c'est ok, mais on a encore le besoin, l'envie de manger. Donc ça c'est un premier élément de réponse. Le fait de ne pas avoir assez mangé avant et donc c'est juste ton corps qui cherche à se réguler. Deuxième élément de réponse, il se peut que tu aies une forme d'insécurité avec la nourriture. qui viennent expliquer ce comportement-là. Qu'est-ce que je veux dire par une forme d'insécurité avec la nourriture ? Eh bien, je pense à deux choses notamment. Il se peut que les aliments ou certains aliments ne soient pas vraiment autorisés. C'est pas complètement ok pour toi de manger ces aliments, et donc il y a quelque chose d'un peu ancré chez toi, de « il pourrait redisparaître » , tu pourrais te reprendre en main à tout moment. Et donc ça crée une forme d'insécurité, ça crée une peur de manquer un peu permanente chez toi, qui peut te pousser à être dans la surconsommation, la suralimentation lors des repas. Autre forme d'insécurité, les pensées parasites. C'est relié à la même chose, c'est-à-dire que Les pensées parasites, tu vas les avoir si c'est pas complètement ok de manger cet aliment, ou pas complètement ok de le manger à cette fréquence, ou dans cette quantité. Et donc il y a des pensées parasites qui vont venir raconter tout un tas de choses, qui vont venir créer de la culpabilité, qui vont venir dire que quand même c'est pas bien, et que c'est pas comme ça que tu vas pouvoir perdre du poids, et patati et patata. Du coup ça crée une insécurité, c'est relié au truc que je vous disais avant aussi, sur la peur de manquer et le fait que les aliments pourraient... redisparaître. Donc, il faut manger maintenant, il faut en profiter maintenant. Et puis, ça peut créer, le fait d'avoir toutes ces pensées-là qui arrivent, ça crée un état émotionnel pas terrible, quoi, alors que t'es en train de manger, et du coup, peut-être que le repas qui se prolonge est une forme aussi d'évitement émotionnel, un peu, tu vois, de faire taire ce qui se passe par la nourriture. Troisième élément de réponse, Il est possible que ton repas soit sacralisé. Qu'est-ce que je veux dire par là ? Alors ça, c'est quelque chose qu'on observe beaucoup dans les TCA très restrictifs, donc notamment l'anorexie, mais il n'y a pas besoin d'être dans une forme pure d'anorexie. C'est-à-dire que si tu as suivi des régimes amégrissants, tu en as suivi plusieurs sur très longtemps, bon, eh bien, il y a une façon de... comment dire, catégoriser déjà les aliments, tu le sais, c'est-à-dire que ces régimes-là t'apprennent qu'il y a les bons, les moins bons aliments. Donc tu vas déjà sacraliser un peu certains aliments, alors qu'au final, ça se trouve, tu les aimes pas tant que ça au niveau goût, mais ils ont tellement été estampillés comme étant les aliments plaisir, etc., qu'ils sont sacralisés. Et puis, le repas, le repas, il va être très attendu, parce que c'est interdit de grignoter, je vais mettre énorme guillemet, en fait. C'est-à-dire que tu n'as pas le droit de manger entre les repas même si tu as faim. Donc tu as des prises alimentaires décidées par avance qui seront sur les repas principaux. Et quand on suit ce type de régime, tu vois bien, il y a beaucoup de pensées autour de l'alimentation. Peut-être que tu t'es retrouvé à te retenir de manger un certain nombre de fois et donc à attendre avec impatience le repas qui allait arriver derrière. et donc tout ça, ça fait que... Le repas finit par être un peu sacralisé, quoi. Ah, enfin, c'est le moment du repas, ce truc que j'ai tant attendu toute la journée. Et donc, une fois que t'es au repas, c'est compliqué de l'arrêter, tu vois. C'est compliqué de sortir de ce moment-là, ce truc tant attendu. Et puis, le dernier point que je voulais vous proposer, en termes de compréhension de ce comportement-là, il est un peu en lien avec ce que je viens de dire. C'est le fait que, peut-être que... Ton plaisir est vachement recentré autour de la nourriture. Finalement, ça revient un peu avec la sacralisation. J'attends ce truc-là comme jamais. Et donc, quand il arrive, je n'ai pas envie de le lâcher. Je n'ai pas envie que ça se termine parce que je sais que derrière, je vais attendre encore l'autre repas pendant longtemps. Là, ça peut rejoindre un peu ça. Donc, dans le plaisir que tu vas ressentir en étant enfin dans cette prise alimentaire. Mais ça va aussi au-delà. C'est-à-dire que... que peut-être qu'il s'agit de ton équilibre de vie au global, peut-être qu'il s'agit de tout ce que tu traverses en ce moment dans ta vie, peut-être que l'alimentation, c'est une béquille importante en ce moment pour toi, peut-être que c'est vraiment le plaisir, alors peut-être pas le seul, mais en tout cas le plus gros plaisir que tu as en ce moment dans ta vie. Ce qui pourrait venir expliquer que c'est compliqué pour toi évidemment d'arrêter le repas parce que si tu as peu ou... ou pas d'autres sources de plaisir, forcément que tu t'y accroches un peu. Donc finalement, si tu voulais des outils pour te permettre de ne plus être dans cette surconsommation lors des repas, cette difficulté à arrêter de manger alors même que tu sens que tu n'as plus faim, si je devais transformer tous ces points-là en outils, je te proposerais de veiller à manger suffisamment tout au long de la journée, d'un jour à l'autre. C'est pas grave si des fois on est dans le trop, des fois on est dans le pas assez parce que ça se régule. Mais du coup, il faut accepter que ça se régule. Si t'as moins mangé avant, c'est pas étonnant que t'aies besoin de manger plus à d'autres moments. Travailler sur toute cette insécurité alimentaire et cette peur de manquer. En travaillant sur tes croyances sur les aliments, en t'autorisant davantage à manger les aliments, en arrêtant d'être persuadé que des aliments sont grossissants et d'autres seraient amincissants parce que c'est faux, ça n'existe pas. En essayant de désamorcer aussi toutes tes pensées parasites. Alors, je passe un peu vite parce que je ne peux pas rentrer là dans le détail. Déjà, il me faudrait les pensées que tu as et puis je ne peux pas rentrer dans le détail des outils, mais n'hésite pas. à te faire accompagner si ce n'est pas déjà le cas. Sache que si tu as envie de travailler avec moi, je prends chaque mois un nouveau suivi individuel, un ou deux. Peut-être qu'au moment où tu écoutes l'épisode, j'ai de la place, donc n'hésite pas à me contacter, à prendre des infos sur mon site. Mais en tout cas, c'est important d'aller travailler sur ces pensées parasites et l'impact qu'elles vont avoir, parce que ce n'est pas juste les pensées parasites, c'est que du coup les pensées crée de l'émotion. Et puis d'ailleurs, cette émotion va elle-même créer de nouvelles pensées et donc on peut vite se retrouver dans un cercle vicieux. Et travailler là-dessus, ça va te permettre d'être moins envahi pendant le moment du repas. Et donc le fait d'être moins envahi par tout ça, ça te permettra d'être plus en lien avec tes sensations alimentaires. Il sera plus facile de les respecter. Tout ce travail-là, c'est aussi quelque chose qui t'aidera à désacraliser le repas parce que si tu t'autorises à répondre à ta faim, par exemple, Et à manger quand il est 16h30 parce que tu as faim, ça va te permettre de ne pas arriver complètement affamé au repas du soir et de petit à petit moins sacraliser ses prises alimentaires. Et puis par rapport aux plaisirs énormément présents dans l'alimentation, pareil, si tu es accompagné, peut-être que tu peux faire un point sur ta vie globale en ce moment. Il y a aussi des choses sur lesquelles tu ne peux pas grand-chose, et je crois que c'est important d'accepter que parfois la nourriture, c'est une béquille, et que ce n'est pas si mal, et que ce n'est pas si pire comme béquille pour traverser certaines épreuves de la vie, et que quand les choses sont à nouveau un peu plus calmes, il est tout à fait possible de réguler tout ça. Mais être en lutte contre ton besoin de manger, alors que peut-être déjà tu traverses des choses très difficiles dans ta vie... Peut-être que ce n'est pas la meilleure solution, c'est juste en rajouter encore sur le dos. Et puis, si ce n'est pas le cas, mais que la nourriture est effectivement le plaisir principal de ta vie, ça pourrait être intéressant de réfléchir à toutes les sources de plaisir que tu pourrais ajouter dans ta vie, que tu as peut-être ôté par manque de temps ou parce que tu n'es clairement pas la priorité dans ta vie, notamment si tu es maman, si tu traînes. travail, etc. Mais de pouvoir réfléchir justement à la place que tu te donnes au sein de ta vie et de pouvoir petit à petit ajouter des petites choses qui te permettront de te sentir plus épanouie, je pourrais dire, et d'avoir du plaisir en mangeant, mais que ce soit plus le plaisir de tes journées et de ta vie au global. J'espère comme d'hab que cet épisode T'auras apporté des pistes de réflexion et même des outils pour avancer sur cette question-là. N'hésite pas, comme d'hab, à partager mon podcast, à laisser 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute, à laisser un commentaire aussi sur ta plateforme d'écoute. C'est vraiment quelque chose de très très aidant pour moi, pour faire connaître le podcast. Je serais ravie aussi de recevoir ton avis sur le podcast via mes DM sur Instagram. Et donc, merci de ta présence, de ton écoute, de tes partages, tout ça, tout ça. Et puis, je te souhaite de prendre soin de toi autant que possible. Ciao !

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