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TCA etc - Comprendre et lutter contre les troubles alimentaires

Les vacances avec une copine obsédée du contrôle - La question du lundi- E. 148

Les vacances avec une copine obsédée du contrôle - La question du lundi- E. 148

13min |14/07/2025
Play
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Description


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-> Laisse moi 5 belles étoiles sur Spotify et Apple Podcast afin de me soutenir et me donner le boost pour continuer!
Cela permettra aussi à de nouvelles personnes de me découvrir et de profiter de mes outils! 🙏


Pour participer au podcast, merci d'écrire à podcasttcaetc@gmail.com


La question à laquelle je réponds : « Partir en vacances avec une copine « control freak » alimentaire mais de le déni. Tips please? »



Au programme : 


Poser ses limites 

Ouvrir le dialogue 

Se préserver du temps seule 

Être lucide sur l’envers du décor 


📲Retrouve-moi sur Instagram


👩‍💻Réserve un RDV avec moi


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans TCA, etc., le podcast qui décrypte les troubles des conduites alimentaires et tout ce qui gravite autour, parce que ça n'est jamais seulement qu'une histoire de bouffe. Je suis Flavie Milsono, et j'accompagne les mangeuses compulsives à devenir des mangeuses libres bien dans leur basket. Alimentation, peur du manque, insatisfaction corporelle, peur du jugement, du rejet, empreinte familiale, grossophobie, les sujets abordés dans ce podcast sont très vastes, et pour ce faire, mes invités sont aussi très variés. Retrouvez-moi aussi sur Instagram où j'aborde tous ces sujets au quotidien sur flavie.mtca. Très belle écoute ! Bienvenue dans la question du lundi. Aujourd'hui, je réponds à l'une d'entre vous qui est venue vers moi avec une question qui est bien de saison puisque l'une d'entre vous me dit qu'elle va partir en vacances avec une copine qui est très control freak. Donc obsédé du contrôle sous-entendu, vu notre sujet, je pense obsédé du contrôle alimentaire et de son corps. Et donc en gros, voilà, je pars avec une copine obsédée du contrôle. Comment est-ce que je fais ? Est-ce que tu aurais des tips ? En fait, je me dis que c'est quand même un vrai sujet et que beaucoup d'entre vous doivent être concernés. Pourquoi ? Parce que c'est tellement normalisé le fait de contrôler tout ce qu'on mange et de faire attention sans arrêt à notre corps en tant que femme. que finalement, parmi vous toutes qui êtes peut-être en cours de guérison ou complètement sorties des TCA, ou peut-être que même sans avoir eu de vrais TCA, vous êtes en train de chercher à avoir une relation plus tranquille à la nourriture, forcément, à tout moment, vous vous confrontez à des phrases, à des réflexions, à des personnes qui sont au régime, qui font gaffe ou qui sont complètement obsédées du contrôle, voire qui ont carrément des troubles des conduites alimentaires. Alors bien sûr, je n'ai pas le détail de la situation de cette personne-là, mais je vais donner des petits outils qui me semblent importants. Si toi qui m'écoutes, tu te retrouves aussi dans cette situation, je pense qu'il y a des choses qui peuvent rentrer dans chaque catégorie. Le premier truc qui me vient, ça va être de poser ses limites. C'est un peu bateau, mais en fait... t'as pas énormément de pouvoir sur ce que vit ta copine. Par contre, tu as du pouvoir sur ce que toi, tu as envie de vivre, comment t'as envie de le vivre. Et tu as la possibilité d'exprimer aux autres où se situent tes limites. En fait, c'est vraiment poser les contours de comment t'as envie de vivre les choses. Alors, évidemment, c'est pas toujours facile à faire. Moi, je vous conseille vraiment... Pour faire ce genre de choses, de ne pas parler de l'autre, de vraiment parler de vous, il faut s'en sentir capable, mais peut-être que sans rentrer dans les détails, vous pouvez vous autoriser à dire que c'est un peu compliqué pour vous en ce moment, que vous êtes en plein travail sur la relation à votre corps, à l'alimentation, que c'est quelque chose de compliqué de toute façon pour énormément de femmes, mais que donc en relation avec ce travail d'apaisement que vous êtes en train de faire, En fait, vous aimeriez qu'il n'y ait pas de jugement de poser sur les corps d'une manière générale, sur votre corps bien sûr, mais même aussi sur n'importe quelle personne que vous pourriez croiser, sur les magazines, sur quoi que ce soit, qu'il n'y ait pas de jugement de poser sur l'apparence physique, les corps des autres personnes, elle est trop mince, elle est trop grosse, elle est trop bien foutue, etc. Et qu'il n'y ait pas non plus de commentaires de fait sur les assiettes. Que ce soit votre assiette, l'assiette des autres, chacun mange, chacun chacune mange comme il l'entend, comme il le veut, comme il le peut et en fait on fait pas de commentaire. Ça, ça me semble être une base quand même importante si vous qui m'écoutez vous vous apprêtez à partir en vacances avec une ou des personnes un peu obsédées par le corps, par l'alimentation et que vous avez peur que ce soit un peu un déclencheur pour vous et que ce soit difficile. Ça, c'est une base importante. Posez vos limites. Vraiment, ça va vous faire le plus grand bien, mais ça fera aussi tellement de bien à ces personnes-là. Parce qu'en fait, c'est libérateur, ces personnes-là, si elles sont dans un contrôle comme ça, en fait, elles le vivent très certainement mal, même s'il y a du déni. Ah oui, c'est ça. La personne qui me posait la question disait qu'il y avait beaucoup de déni chez la personne. Donc même s'il y a du déni chez elle, et de toute façon, ton job, c'est pas d'aller lever son déni, parce que s'il est là, c'est pour une bonne raison, il est très certainement protecteur. Par contre, toi, c'est important que tu te protèges. Et en fait, en lui faisant cette demande-là... Elle, malgré tout, ça ne pourra que lui faire du bien. La protéger d'elle-même, peut-être la mettre un peu plus face au fait que chez elle, ça prend beaucoup de place. Le jugement des autres, le jugement de son corps, le jugement de son assiette et de l'assiette des autres. Voilà, je pense qu'essayer de délimiter un peu une zone de sécurité pour toi en faisant cette demande-là, déjà, c'est un premier outil qui peut me paraître aidant. Le deuxième point auquel je pense, le deuxième outil, si je puis dire, ce serait peut-être d'ouvrir le dialogue. Mais attention, pas d'ouvrir le dialogue sur son comportement alimentaire, ni sur sa façon de manger, etc. Je pense que c'est... Tu dis qu'il y a du déni, voilà, je pense que ça peut être trop compliqué. Et puis en plus de ça, ça n'irait pas trop avec la volonté. de ne pas vouloir parler du corps des autres et de l'alimentation des autres si tu vas la voir en disant « mais dis donc, je trouve que tu ne manges pas beaucoup en ce moment » , bon, tu ne vas pas être trop raccord avec ce que tu as posé avant. Non, vraiment, quand je parle d'ouvrir le dialogue, c'est d'ouvrir sur, globalement, comment elle va. Essayez d'aller dans des conversations qui pourraient vous permettre l'une et l'autre d'aller déposer des choses et d'être dans quelque chose d'authentique. Pourquoi ? Parce que si tu observes qu'elle est beaucoup dans le contrôle, qu'il y a quelque chose de tendu pour elle autour de tout ça, eh bien, je ne vais pas aller poser du diagnostic à l'arrache. Il n'est jamais question de ça, de dire tiens, elle a peut-être un TCA ou quoi que ce soit. En tout cas, que ce soit un réel TCA ou une difficulté dans son rapport à son corps, à l'alimentation, on le sait, c'est la partie d'autre chose. C'est-à-dire que ça vient témoigner d'un mal-être certainement plus global et que c'est important de pouvoir échanger de ces choses-là, surtout si c'est une amie proche, si vous partez en vacances, j'imagine qu'il y a une certaine proximité quand même entre vous. Donc je t'inviterai à ouvrir le dialogue et pouvoir discuter toutes les deux, l'une et l'autre, de comment vous allez profondément et ne pas être sur cette surface de... Je me trouve trop grosse, je pense que le sucre ça devrait être enlevé de mon alimentation, blablabla. Non, partir sur les sujets de comment ça va dans ta vie d'une manière globale. Troisième petit conseil que j'avais envie de donner, c'était si c'est envahissant pour toi, préserve-toi du temps, du temps seul peut-être, du temps pour aller marcher toute seule, du temps pour écrire. Emmène de quoi écrire et prends le temps de noter peut-être ce que ça te fait. Parce que même si tu as posé tes limites, si elle, elle est dans un contrôle très très fort de tout ça, si elle est dans quelque chose d'un peu obsessionnel, de toute façon ça va exister, ça va prendre de la place. Tu vas la voir faire, tu vas la voir s'empêcher de manger certaines choses, ou peut-être faire des commentaires sur le fait qu'elle a trop mangé, ceci, cela. Enfin, il peut y avoir des choses. compliqué finalement pour toi dans l'observation de ses comportements. Du coup, déjà, écrire, ça te fera du bien, ça permettra de déposer ça, mais en plus de ça, ça peut être un outil pour toi, pour voir ce que ça te fait, voir où est-ce que ça vient piquer, voir où est-ce que tu pourras continuer de travailler avec ton ou ta thérapeute en rentrant de vacances. Donc je trouve ça très intéressant aussi d'avoir cet outil d'écriture. La marche, ça fait tellement de bien, donc si tu peux aller marcher seule pour évacuer ça, ça peut être vraiment utile. Et puis, en lien avec ça, le dernier truc auquel là je pense, c'est le fait que si c'est trigger pour toi, si tu te sens envahi par tout ça, si ça remet en question le travail peut-être que tu as déjà fait toi pour aller mieux et que tu te dis, mais attends, moi aussi en fait je devrais faire plus attention, moi aussi je devrais faire plus de sport. C'est peut-être elle qui a raison, etc. Pense à observer de manière lucide toute la souffrance que ça engendre. D'une manière globale, je m'adresse à vous toutes, là, vous tous et toutes. Vous le savez que je m'adresse volontairement plus aux femmes, mais je pense à vous les gars aussi. donc je m'adresse à vous tous et toutes qui m'écoutez quand vous voyez quelqu'un au régime quand vous voyez quelqu'un qui est par exemple en train de vivre une perte de poids, quand vous voyez ce truc-là qui à la fois vous trigger mais peut vous faire envie, pensez à être lucide sur l'envers du décor. Pensez à l'obsession H24. Peut-être que ces personnes-là se pèsent. Tous les jours. Peut-être que ces personnes-là ne se souviennent plus de la dernière fois qu'elles ont mangé du chocolat, ou en tout cas en dehors de leur crise. Et d'ailleurs, pensez au fait que derrière tout ça, il y a l'enfer des compulsions, énormément de compulsions. Pensez aussi que tout ça, c'est synonyme d'enfermement. La preuve, là tu te dis, ok, je pars avec cette pote, mais comment je vais gérer ? Donc tu vois, dans sa relation aux autres, tu vois ce que ça joue pour elle. D'être dans ces comportements-là, ça peut créer de l'isolement, la perte de plein de relations sociales. Pensez au fait que ces personnes-là aussi sont dans une insatisfaction corporelle permanente. Même s'il y a l'obsession du contrôle, même si c'est peut-être des personnes qui sont en train de perdre du poids, de toute façon elles sont insatisfaites et elles vont continuer de l'être. Ça n'est pas la solution. Donc vraiment, ça c'est mon dernier conseil. si tu sens que ça fragilise tout ce que tu as mis en place jusqu'ici, rappelle-toi. Rappelle-toi de la souffrance qu'il y a en fait derrière ça et que non, ça n'est pas censé être la normalité d'une femme de passer sa vie comme ça, à tout contrôler, à devoir avoir à tout prix un corps parfait et que même pendant les vacances, ça prenne toute la place. J'espère que mon épisode aura répondu à ta question, toi qui l'as posée, mais que ça aura peut-être aussi répondu à la question que vous vous posiez. Vous tous et toutes qui allez partir en vacances avec d'autres personnes qui ne sont peut-être pas tranquilles avec leur corps et avec l'alimentation, essayez de profiter au max tant que vous le pouvez. Et puis, donc si je dois résumer, en premier lieu, essayez de poser vos limites autant que possible, de pouvoir nommer les choses à quel point pour vous ce serait plutôt sécurisant qu'il n'y ait pas de commentaires sur le corps, la nourriture de soi, des autres. Le deuxième point, c'était le fait d'ouvrir le dialogue, ouvrir vraiment le dialogue autour de « ok, et toi, comment tu vas vraiment ? C'est comment la vie en ce moment ? » Le troisième point, c'est de prendre du temps pour soi seul si c'est envahissant et puis d'emmener un petit carnet pour pouvoir écrire, pour pouvoir déposer un certain nombre de choses. Et puis le quatrième point, c'est surtout, souvenez-vous que si c'est trigger pour vous, si vous remettez en question ce que vous avez mis en place jusqu'ici, souvenez-vous le niveau de souffrance que c'est tout ça. derrière cette valorisation du contrôle. Rappelez-vous qu'il y a énormément de souffrance. Je vous dis à très bientôt. Prenez soin de vous autant que possible. Et souvenez-vous, j'ai besoin de vous aussi pour soutenir le podcast. Donc partagez-le, likez, laissez des étoiles là, autant que vous pouvez le faire. Laissez des petits commentaires. Ça peut être complètement anonyme, il me semble. Donc laissez des petits commentaires pour dire ce que vous apporte le podcast. Et puis, n'hésitez pas à continuer de me donner des idées pour les questions du lundi. Je trouve ça vraiment cool de pouvoir répondre aux questions que vous, vous vous posez. Donc, trop chouette. Je vous dis à très, très bientôt. Ciao.

Chapters

  • Poser ses limites

    02:22

  • Ouvrir le dialogue

    05:30

  • Se préserver du temps seule

    07:36

  • Être lucide sur l’envers du décor

    09:00

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    Bienvenue dans TCA, etc., le podcast qui décrypte les troubles des conduites alimentaires et tout ce qui gravite autour, parce que ça n'est jamais seulement qu'une histoire de bouffe. Je suis Flavie Milsono, et j'accompagne les mangeuses compulsives à devenir des mangeuses libres bien dans leur basket. Alimentation, peur du manque, insatisfaction corporelle, peur du jugement, du rejet, empreinte familiale, grossophobie, les sujets abordés dans ce podcast sont très vastes, et pour ce faire, mes invités sont aussi très variés. Retrouvez-moi aussi sur Instagram où j'aborde tous ces sujets au quotidien sur flavie.mtca. Très belle écoute ! Bienvenue dans la question du lundi. Aujourd'hui, je réponds à l'une d'entre vous qui est venue vers moi avec une question qui est bien de saison puisque l'une d'entre vous me dit qu'elle va partir en vacances avec une copine qui est très control freak. Donc obsédé du contrôle sous-entendu, vu notre sujet, je pense obsédé du contrôle alimentaire et de son corps. Et donc en gros, voilà, je pars avec une copine obsédée du contrôle. Comment est-ce que je fais ? Est-ce que tu aurais des tips ? En fait, je me dis que c'est quand même un vrai sujet et que beaucoup d'entre vous doivent être concernés. Pourquoi ? Parce que c'est tellement normalisé le fait de contrôler tout ce qu'on mange et de faire attention sans arrêt à notre corps en tant que femme. que finalement, parmi vous toutes qui êtes peut-être en cours de guérison ou complètement sorties des TCA, ou peut-être que même sans avoir eu de vrais TCA, vous êtes en train de chercher à avoir une relation plus tranquille à la nourriture, forcément, à tout moment, vous vous confrontez à des phrases, à des réflexions, à des personnes qui sont au régime, qui font gaffe ou qui sont complètement obsédées du contrôle, voire qui ont carrément des troubles des conduites alimentaires. Alors bien sûr, je n'ai pas le détail de la situation de cette personne-là, mais je vais donner des petits outils qui me semblent importants. Si toi qui m'écoutes, tu te retrouves aussi dans cette situation, je pense qu'il y a des choses qui peuvent rentrer dans chaque catégorie. Le premier truc qui me vient, ça va être de poser ses limites. C'est un peu bateau, mais en fait... t'as pas énormément de pouvoir sur ce que vit ta copine. Par contre, tu as du pouvoir sur ce que toi, tu as envie de vivre, comment t'as envie de le vivre. Et tu as la possibilité d'exprimer aux autres où se situent tes limites. En fait, c'est vraiment poser les contours de comment t'as envie de vivre les choses. Alors, évidemment, c'est pas toujours facile à faire. Moi, je vous conseille vraiment... Pour faire ce genre de choses, de ne pas parler de l'autre, de vraiment parler de vous, il faut s'en sentir capable, mais peut-être que sans rentrer dans les détails, vous pouvez vous autoriser à dire que c'est un peu compliqué pour vous en ce moment, que vous êtes en plein travail sur la relation à votre corps, à l'alimentation, que c'est quelque chose de compliqué de toute façon pour énormément de femmes, mais que donc en relation avec ce travail d'apaisement que vous êtes en train de faire, En fait, vous aimeriez qu'il n'y ait pas de jugement de poser sur les corps d'une manière générale, sur votre corps bien sûr, mais même aussi sur n'importe quelle personne que vous pourriez croiser, sur les magazines, sur quoi que ce soit, qu'il n'y ait pas de jugement de poser sur l'apparence physique, les corps des autres personnes, elle est trop mince, elle est trop grosse, elle est trop bien foutue, etc. Et qu'il n'y ait pas non plus de commentaires de fait sur les assiettes. Que ce soit votre assiette, l'assiette des autres, chacun mange, chacun chacune mange comme il l'entend, comme il le veut, comme il le peut et en fait on fait pas de commentaire. Ça, ça me semble être une base quand même importante si vous qui m'écoutez vous vous apprêtez à partir en vacances avec une ou des personnes un peu obsédées par le corps, par l'alimentation et que vous avez peur que ce soit un peu un déclencheur pour vous et que ce soit difficile. Ça, c'est une base importante. Posez vos limites. Vraiment, ça va vous faire le plus grand bien, mais ça fera aussi tellement de bien à ces personnes-là. Parce qu'en fait, c'est libérateur, ces personnes-là, si elles sont dans un contrôle comme ça, en fait, elles le vivent très certainement mal, même s'il y a du déni. Ah oui, c'est ça. La personne qui me posait la question disait qu'il y avait beaucoup de déni chez la personne. Donc même s'il y a du déni chez elle, et de toute façon, ton job, c'est pas d'aller lever son déni, parce que s'il est là, c'est pour une bonne raison, il est très certainement protecteur. Par contre, toi, c'est important que tu te protèges. Et en fait, en lui faisant cette demande-là... Elle, malgré tout, ça ne pourra que lui faire du bien. La protéger d'elle-même, peut-être la mettre un peu plus face au fait que chez elle, ça prend beaucoup de place. Le jugement des autres, le jugement de son corps, le jugement de son assiette et de l'assiette des autres. Voilà, je pense qu'essayer de délimiter un peu une zone de sécurité pour toi en faisant cette demande-là, déjà, c'est un premier outil qui peut me paraître aidant. Le deuxième point auquel je pense, le deuxième outil, si je puis dire, ce serait peut-être d'ouvrir le dialogue. Mais attention, pas d'ouvrir le dialogue sur son comportement alimentaire, ni sur sa façon de manger, etc. Je pense que c'est... Tu dis qu'il y a du déni, voilà, je pense que ça peut être trop compliqué. Et puis en plus de ça, ça n'irait pas trop avec la volonté. de ne pas vouloir parler du corps des autres et de l'alimentation des autres si tu vas la voir en disant « mais dis donc, je trouve que tu ne manges pas beaucoup en ce moment » , bon, tu ne vas pas être trop raccord avec ce que tu as posé avant. Non, vraiment, quand je parle d'ouvrir le dialogue, c'est d'ouvrir sur, globalement, comment elle va. Essayez d'aller dans des conversations qui pourraient vous permettre l'une et l'autre d'aller déposer des choses et d'être dans quelque chose d'authentique. Pourquoi ? Parce que si tu observes qu'elle est beaucoup dans le contrôle, qu'il y a quelque chose de tendu pour elle autour de tout ça, eh bien, je ne vais pas aller poser du diagnostic à l'arrache. Il n'est jamais question de ça, de dire tiens, elle a peut-être un TCA ou quoi que ce soit. En tout cas, que ce soit un réel TCA ou une difficulté dans son rapport à son corps, à l'alimentation, on le sait, c'est la partie d'autre chose. C'est-à-dire que ça vient témoigner d'un mal-être certainement plus global et que c'est important de pouvoir échanger de ces choses-là, surtout si c'est une amie proche, si vous partez en vacances, j'imagine qu'il y a une certaine proximité quand même entre vous. Donc je t'inviterai à ouvrir le dialogue et pouvoir discuter toutes les deux, l'une et l'autre, de comment vous allez profondément et ne pas être sur cette surface de... Je me trouve trop grosse, je pense que le sucre ça devrait être enlevé de mon alimentation, blablabla. Non, partir sur les sujets de comment ça va dans ta vie d'une manière globale. Troisième petit conseil que j'avais envie de donner, c'était si c'est envahissant pour toi, préserve-toi du temps, du temps seul peut-être, du temps pour aller marcher toute seule, du temps pour écrire. Emmène de quoi écrire et prends le temps de noter peut-être ce que ça te fait. Parce que même si tu as posé tes limites, si elle, elle est dans un contrôle très très fort de tout ça, si elle est dans quelque chose d'un peu obsessionnel, de toute façon ça va exister, ça va prendre de la place. Tu vas la voir faire, tu vas la voir s'empêcher de manger certaines choses, ou peut-être faire des commentaires sur le fait qu'elle a trop mangé, ceci, cela. Enfin, il peut y avoir des choses. compliqué finalement pour toi dans l'observation de ses comportements. Du coup, déjà, écrire, ça te fera du bien, ça permettra de déposer ça, mais en plus de ça, ça peut être un outil pour toi, pour voir ce que ça te fait, voir où est-ce que ça vient piquer, voir où est-ce que tu pourras continuer de travailler avec ton ou ta thérapeute en rentrant de vacances. Donc je trouve ça très intéressant aussi d'avoir cet outil d'écriture. La marche, ça fait tellement de bien, donc si tu peux aller marcher seule pour évacuer ça, ça peut être vraiment utile. Et puis, en lien avec ça, le dernier truc auquel là je pense, c'est le fait que si c'est trigger pour toi, si tu te sens envahi par tout ça, si ça remet en question le travail peut-être que tu as déjà fait toi pour aller mieux et que tu te dis, mais attends, moi aussi en fait je devrais faire plus attention, moi aussi je devrais faire plus de sport. C'est peut-être elle qui a raison, etc. Pense à observer de manière lucide toute la souffrance que ça engendre. D'une manière globale, je m'adresse à vous toutes, là, vous tous et toutes. Vous le savez que je m'adresse volontairement plus aux femmes, mais je pense à vous les gars aussi. donc je m'adresse à vous tous et toutes qui m'écoutez quand vous voyez quelqu'un au régime quand vous voyez quelqu'un qui est par exemple en train de vivre une perte de poids, quand vous voyez ce truc-là qui à la fois vous trigger mais peut vous faire envie, pensez à être lucide sur l'envers du décor. Pensez à l'obsession H24. Peut-être que ces personnes-là se pèsent. Tous les jours. Peut-être que ces personnes-là ne se souviennent plus de la dernière fois qu'elles ont mangé du chocolat, ou en tout cas en dehors de leur crise. Et d'ailleurs, pensez au fait que derrière tout ça, il y a l'enfer des compulsions, énormément de compulsions. Pensez aussi que tout ça, c'est synonyme d'enfermement. La preuve, là tu te dis, ok, je pars avec cette pote, mais comment je vais gérer ? Donc tu vois, dans sa relation aux autres, tu vois ce que ça joue pour elle. D'être dans ces comportements-là, ça peut créer de l'isolement, la perte de plein de relations sociales. Pensez au fait que ces personnes-là aussi sont dans une insatisfaction corporelle permanente. Même s'il y a l'obsession du contrôle, même si c'est peut-être des personnes qui sont en train de perdre du poids, de toute façon elles sont insatisfaites et elles vont continuer de l'être. Ça n'est pas la solution. Donc vraiment, ça c'est mon dernier conseil. si tu sens que ça fragilise tout ce que tu as mis en place jusqu'ici, rappelle-toi. Rappelle-toi de la souffrance qu'il y a en fait derrière ça et que non, ça n'est pas censé être la normalité d'une femme de passer sa vie comme ça, à tout contrôler, à devoir avoir à tout prix un corps parfait et que même pendant les vacances, ça prenne toute la place. J'espère que mon épisode aura répondu à ta question, toi qui l'as posée, mais que ça aura peut-être aussi répondu à la question que vous vous posiez. Vous tous et toutes qui allez partir en vacances avec d'autres personnes qui ne sont peut-être pas tranquilles avec leur corps et avec l'alimentation, essayez de profiter au max tant que vous le pouvez. Et puis, donc si je dois résumer, en premier lieu, essayez de poser vos limites autant que possible, de pouvoir nommer les choses à quel point pour vous ce serait plutôt sécurisant qu'il n'y ait pas de commentaires sur le corps, la nourriture de soi, des autres. Le deuxième point, c'était le fait d'ouvrir le dialogue, ouvrir vraiment le dialogue autour de « ok, et toi, comment tu vas vraiment ? C'est comment la vie en ce moment ? » Le troisième point, c'est de prendre du temps pour soi seul si c'est envahissant et puis d'emmener un petit carnet pour pouvoir écrire, pour pouvoir déposer un certain nombre de choses. Et puis le quatrième point, c'est surtout, souvenez-vous que si c'est trigger pour vous, si vous remettez en question ce que vous avez mis en place jusqu'ici, souvenez-vous le niveau de souffrance que c'est tout ça. derrière cette valorisation du contrôle. Rappelez-vous qu'il y a énormément de souffrance. Je vous dis à très bientôt. Prenez soin de vous autant que possible. Et souvenez-vous, j'ai besoin de vous aussi pour soutenir le podcast. Donc partagez-le, likez, laissez des étoiles là, autant que vous pouvez le faire. Laissez des petits commentaires. Ça peut être complètement anonyme, il me semble. Donc laissez des petits commentaires pour dire ce que vous apporte le podcast. Et puis, n'hésitez pas à continuer de me donner des idées pour les questions du lundi. Je trouve ça vraiment cool de pouvoir répondre aux questions que vous, vous vous posez. Donc, trop chouette. Je vous dis à très, très bientôt. Ciao.

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  • Poser ses limites

    02:22

  • Ouvrir le dialogue

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    Bienvenue dans TCA, etc., le podcast qui décrypte les troubles des conduites alimentaires et tout ce qui gravite autour, parce que ça n'est jamais seulement qu'une histoire de bouffe. Je suis Flavie Milsono, et j'accompagne les mangeuses compulsives à devenir des mangeuses libres bien dans leur basket. Alimentation, peur du manque, insatisfaction corporelle, peur du jugement, du rejet, empreinte familiale, grossophobie, les sujets abordés dans ce podcast sont très vastes, et pour ce faire, mes invités sont aussi très variés. Retrouvez-moi aussi sur Instagram où j'aborde tous ces sujets au quotidien sur flavie.mtca. Très belle écoute ! Bienvenue dans la question du lundi. Aujourd'hui, je réponds à l'une d'entre vous qui est venue vers moi avec une question qui est bien de saison puisque l'une d'entre vous me dit qu'elle va partir en vacances avec une copine qui est très control freak. Donc obsédé du contrôle sous-entendu, vu notre sujet, je pense obsédé du contrôle alimentaire et de son corps. Et donc en gros, voilà, je pars avec une copine obsédée du contrôle. Comment est-ce que je fais ? Est-ce que tu aurais des tips ? En fait, je me dis que c'est quand même un vrai sujet et que beaucoup d'entre vous doivent être concernés. Pourquoi ? Parce que c'est tellement normalisé le fait de contrôler tout ce qu'on mange et de faire attention sans arrêt à notre corps en tant que femme. que finalement, parmi vous toutes qui êtes peut-être en cours de guérison ou complètement sorties des TCA, ou peut-être que même sans avoir eu de vrais TCA, vous êtes en train de chercher à avoir une relation plus tranquille à la nourriture, forcément, à tout moment, vous vous confrontez à des phrases, à des réflexions, à des personnes qui sont au régime, qui font gaffe ou qui sont complètement obsédées du contrôle, voire qui ont carrément des troubles des conduites alimentaires. Alors bien sûr, je n'ai pas le détail de la situation de cette personne-là, mais je vais donner des petits outils qui me semblent importants. Si toi qui m'écoutes, tu te retrouves aussi dans cette situation, je pense qu'il y a des choses qui peuvent rentrer dans chaque catégorie. Le premier truc qui me vient, ça va être de poser ses limites. C'est un peu bateau, mais en fait... t'as pas énormément de pouvoir sur ce que vit ta copine. Par contre, tu as du pouvoir sur ce que toi, tu as envie de vivre, comment t'as envie de le vivre. Et tu as la possibilité d'exprimer aux autres où se situent tes limites. En fait, c'est vraiment poser les contours de comment t'as envie de vivre les choses. Alors, évidemment, c'est pas toujours facile à faire. Moi, je vous conseille vraiment... Pour faire ce genre de choses, de ne pas parler de l'autre, de vraiment parler de vous, il faut s'en sentir capable, mais peut-être que sans rentrer dans les détails, vous pouvez vous autoriser à dire que c'est un peu compliqué pour vous en ce moment, que vous êtes en plein travail sur la relation à votre corps, à l'alimentation, que c'est quelque chose de compliqué de toute façon pour énormément de femmes, mais que donc en relation avec ce travail d'apaisement que vous êtes en train de faire, En fait, vous aimeriez qu'il n'y ait pas de jugement de poser sur les corps d'une manière générale, sur votre corps bien sûr, mais même aussi sur n'importe quelle personne que vous pourriez croiser, sur les magazines, sur quoi que ce soit, qu'il n'y ait pas de jugement de poser sur l'apparence physique, les corps des autres personnes, elle est trop mince, elle est trop grosse, elle est trop bien foutue, etc. Et qu'il n'y ait pas non plus de commentaires de fait sur les assiettes. Que ce soit votre assiette, l'assiette des autres, chacun mange, chacun chacune mange comme il l'entend, comme il le veut, comme il le peut et en fait on fait pas de commentaire. Ça, ça me semble être une base quand même importante si vous qui m'écoutez vous vous apprêtez à partir en vacances avec une ou des personnes un peu obsédées par le corps, par l'alimentation et que vous avez peur que ce soit un peu un déclencheur pour vous et que ce soit difficile. Ça, c'est une base importante. Posez vos limites. Vraiment, ça va vous faire le plus grand bien, mais ça fera aussi tellement de bien à ces personnes-là. Parce qu'en fait, c'est libérateur, ces personnes-là, si elles sont dans un contrôle comme ça, en fait, elles le vivent très certainement mal, même s'il y a du déni. Ah oui, c'est ça. La personne qui me posait la question disait qu'il y avait beaucoup de déni chez la personne. Donc même s'il y a du déni chez elle, et de toute façon, ton job, c'est pas d'aller lever son déni, parce que s'il est là, c'est pour une bonne raison, il est très certainement protecteur. Par contre, toi, c'est important que tu te protèges. Et en fait, en lui faisant cette demande-là... Elle, malgré tout, ça ne pourra que lui faire du bien. La protéger d'elle-même, peut-être la mettre un peu plus face au fait que chez elle, ça prend beaucoup de place. Le jugement des autres, le jugement de son corps, le jugement de son assiette et de l'assiette des autres. Voilà, je pense qu'essayer de délimiter un peu une zone de sécurité pour toi en faisant cette demande-là, déjà, c'est un premier outil qui peut me paraître aidant. Le deuxième point auquel je pense, le deuxième outil, si je puis dire, ce serait peut-être d'ouvrir le dialogue. Mais attention, pas d'ouvrir le dialogue sur son comportement alimentaire, ni sur sa façon de manger, etc. Je pense que c'est... Tu dis qu'il y a du déni, voilà, je pense que ça peut être trop compliqué. Et puis en plus de ça, ça n'irait pas trop avec la volonté. de ne pas vouloir parler du corps des autres et de l'alimentation des autres si tu vas la voir en disant « mais dis donc, je trouve que tu ne manges pas beaucoup en ce moment » , bon, tu ne vas pas être trop raccord avec ce que tu as posé avant. Non, vraiment, quand je parle d'ouvrir le dialogue, c'est d'ouvrir sur, globalement, comment elle va. Essayez d'aller dans des conversations qui pourraient vous permettre l'une et l'autre d'aller déposer des choses et d'être dans quelque chose d'authentique. Pourquoi ? Parce que si tu observes qu'elle est beaucoup dans le contrôle, qu'il y a quelque chose de tendu pour elle autour de tout ça, eh bien, je ne vais pas aller poser du diagnostic à l'arrache. Il n'est jamais question de ça, de dire tiens, elle a peut-être un TCA ou quoi que ce soit. En tout cas, que ce soit un réel TCA ou une difficulté dans son rapport à son corps, à l'alimentation, on le sait, c'est la partie d'autre chose. C'est-à-dire que ça vient témoigner d'un mal-être certainement plus global et que c'est important de pouvoir échanger de ces choses-là, surtout si c'est une amie proche, si vous partez en vacances, j'imagine qu'il y a une certaine proximité quand même entre vous. Donc je t'inviterai à ouvrir le dialogue et pouvoir discuter toutes les deux, l'une et l'autre, de comment vous allez profondément et ne pas être sur cette surface de... Je me trouve trop grosse, je pense que le sucre ça devrait être enlevé de mon alimentation, blablabla. Non, partir sur les sujets de comment ça va dans ta vie d'une manière globale. Troisième petit conseil que j'avais envie de donner, c'était si c'est envahissant pour toi, préserve-toi du temps, du temps seul peut-être, du temps pour aller marcher toute seule, du temps pour écrire. Emmène de quoi écrire et prends le temps de noter peut-être ce que ça te fait. Parce que même si tu as posé tes limites, si elle, elle est dans un contrôle très très fort de tout ça, si elle est dans quelque chose d'un peu obsessionnel, de toute façon ça va exister, ça va prendre de la place. Tu vas la voir faire, tu vas la voir s'empêcher de manger certaines choses, ou peut-être faire des commentaires sur le fait qu'elle a trop mangé, ceci, cela. Enfin, il peut y avoir des choses. compliqué finalement pour toi dans l'observation de ses comportements. Du coup, déjà, écrire, ça te fera du bien, ça permettra de déposer ça, mais en plus de ça, ça peut être un outil pour toi, pour voir ce que ça te fait, voir où est-ce que ça vient piquer, voir où est-ce que tu pourras continuer de travailler avec ton ou ta thérapeute en rentrant de vacances. Donc je trouve ça très intéressant aussi d'avoir cet outil d'écriture. La marche, ça fait tellement de bien, donc si tu peux aller marcher seule pour évacuer ça, ça peut être vraiment utile. Et puis, en lien avec ça, le dernier truc auquel là je pense, c'est le fait que si c'est trigger pour toi, si tu te sens envahi par tout ça, si ça remet en question le travail peut-être que tu as déjà fait toi pour aller mieux et que tu te dis, mais attends, moi aussi en fait je devrais faire plus attention, moi aussi je devrais faire plus de sport. C'est peut-être elle qui a raison, etc. Pense à observer de manière lucide toute la souffrance que ça engendre. D'une manière globale, je m'adresse à vous toutes, là, vous tous et toutes. Vous le savez que je m'adresse volontairement plus aux femmes, mais je pense à vous les gars aussi. donc je m'adresse à vous tous et toutes qui m'écoutez quand vous voyez quelqu'un au régime quand vous voyez quelqu'un qui est par exemple en train de vivre une perte de poids, quand vous voyez ce truc-là qui à la fois vous trigger mais peut vous faire envie, pensez à être lucide sur l'envers du décor. Pensez à l'obsession H24. Peut-être que ces personnes-là se pèsent. Tous les jours. Peut-être que ces personnes-là ne se souviennent plus de la dernière fois qu'elles ont mangé du chocolat, ou en tout cas en dehors de leur crise. Et d'ailleurs, pensez au fait que derrière tout ça, il y a l'enfer des compulsions, énormément de compulsions. Pensez aussi que tout ça, c'est synonyme d'enfermement. La preuve, là tu te dis, ok, je pars avec cette pote, mais comment je vais gérer ? Donc tu vois, dans sa relation aux autres, tu vois ce que ça joue pour elle. D'être dans ces comportements-là, ça peut créer de l'isolement, la perte de plein de relations sociales. Pensez au fait que ces personnes-là aussi sont dans une insatisfaction corporelle permanente. Même s'il y a l'obsession du contrôle, même si c'est peut-être des personnes qui sont en train de perdre du poids, de toute façon elles sont insatisfaites et elles vont continuer de l'être. Ça n'est pas la solution. Donc vraiment, ça c'est mon dernier conseil. si tu sens que ça fragilise tout ce que tu as mis en place jusqu'ici, rappelle-toi. Rappelle-toi de la souffrance qu'il y a en fait derrière ça et que non, ça n'est pas censé être la normalité d'une femme de passer sa vie comme ça, à tout contrôler, à devoir avoir à tout prix un corps parfait et que même pendant les vacances, ça prenne toute la place. J'espère que mon épisode aura répondu à ta question, toi qui l'as posée, mais que ça aura peut-être aussi répondu à la question que vous vous posiez. Vous tous et toutes qui allez partir en vacances avec d'autres personnes qui ne sont peut-être pas tranquilles avec leur corps et avec l'alimentation, essayez de profiter au max tant que vous le pouvez. Et puis, donc si je dois résumer, en premier lieu, essayez de poser vos limites autant que possible, de pouvoir nommer les choses à quel point pour vous ce serait plutôt sécurisant qu'il n'y ait pas de commentaires sur le corps, la nourriture de soi, des autres. Le deuxième point, c'était le fait d'ouvrir le dialogue, ouvrir vraiment le dialogue autour de « ok, et toi, comment tu vas vraiment ? C'est comment la vie en ce moment ? » Le troisième point, c'est de prendre du temps pour soi seul si c'est envahissant et puis d'emmener un petit carnet pour pouvoir écrire, pour pouvoir déposer un certain nombre de choses. Et puis le quatrième point, c'est surtout, souvenez-vous que si c'est trigger pour vous, si vous remettez en question ce que vous avez mis en place jusqu'ici, souvenez-vous le niveau de souffrance que c'est tout ça. derrière cette valorisation du contrôle. Rappelez-vous qu'il y a énormément de souffrance. Je vous dis à très bientôt. Prenez soin de vous autant que possible. Et souvenez-vous, j'ai besoin de vous aussi pour soutenir le podcast. Donc partagez-le, likez, laissez des étoiles là, autant que vous pouvez le faire. Laissez des petits commentaires. Ça peut être complètement anonyme, il me semble. Donc laissez des petits commentaires pour dire ce que vous apporte le podcast. Et puis, n'hésitez pas à continuer de me donner des idées pour les questions du lundi. Je trouve ça vraiment cool de pouvoir répondre aux questions que vous, vous vous posez. Donc, trop chouette. Je vous dis à très, très bientôt. Ciao.

Chapters

  • Poser ses limites

    02:22

  • Ouvrir le dialogue

    05:30

  • Se préserver du temps seule

    07:36

  • Être lucide sur l’envers du décor

    09:00

Description


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La question à laquelle je réponds : « Partir en vacances avec une copine « control freak » alimentaire mais de le déni. Tips please? »



Au programme : 


Poser ses limites 

Ouvrir le dialogue 

Se préserver du temps seule 

Être lucide sur l’envers du décor 


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Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans TCA, etc., le podcast qui décrypte les troubles des conduites alimentaires et tout ce qui gravite autour, parce que ça n'est jamais seulement qu'une histoire de bouffe. Je suis Flavie Milsono, et j'accompagne les mangeuses compulsives à devenir des mangeuses libres bien dans leur basket. Alimentation, peur du manque, insatisfaction corporelle, peur du jugement, du rejet, empreinte familiale, grossophobie, les sujets abordés dans ce podcast sont très vastes, et pour ce faire, mes invités sont aussi très variés. Retrouvez-moi aussi sur Instagram où j'aborde tous ces sujets au quotidien sur flavie.mtca. Très belle écoute ! Bienvenue dans la question du lundi. Aujourd'hui, je réponds à l'une d'entre vous qui est venue vers moi avec une question qui est bien de saison puisque l'une d'entre vous me dit qu'elle va partir en vacances avec une copine qui est très control freak. Donc obsédé du contrôle sous-entendu, vu notre sujet, je pense obsédé du contrôle alimentaire et de son corps. Et donc en gros, voilà, je pars avec une copine obsédée du contrôle. Comment est-ce que je fais ? Est-ce que tu aurais des tips ? En fait, je me dis que c'est quand même un vrai sujet et que beaucoup d'entre vous doivent être concernés. Pourquoi ? Parce que c'est tellement normalisé le fait de contrôler tout ce qu'on mange et de faire attention sans arrêt à notre corps en tant que femme. que finalement, parmi vous toutes qui êtes peut-être en cours de guérison ou complètement sorties des TCA, ou peut-être que même sans avoir eu de vrais TCA, vous êtes en train de chercher à avoir une relation plus tranquille à la nourriture, forcément, à tout moment, vous vous confrontez à des phrases, à des réflexions, à des personnes qui sont au régime, qui font gaffe ou qui sont complètement obsédées du contrôle, voire qui ont carrément des troubles des conduites alimentaires. Alors bien sûr, je n'ai pas le détail de la situation de cette personne-là, mais je vais donner des petits outils qui me semblent importants. Si toi qui m'écoutes, tu te retrouves aussi dans cette situation, je pense qu'il y a des choses qui peuvent rentrer dans chaque catégorie. Le premier truc qui me vient, ça va être de poser ses limites. C'est un peu bateau, mais en fait... t'as pas énormément de pouvoir sur ce que vit ta copine. Par contre, tu as du pouvoir sur ce que toi, tu as envie de vivre, comment t'as envie de le vivre. Et tu as la possibilité d'exprimer aux autres où se situent tes limites. En fait, c'est vraiment poser les contours de comment t'as envie de vivre les choses. Alors, évidemment, c'est pas toujours facile à faire. Moi, je vous conseille vraiment... Pour faire ce genre de choses, de ne pas parler de l'autre, de vraiment parler de vous, il faut s'en sentir capable, mais peut-être que sans rentrer dans les détails, vous pouvez vous autoriser à dire que c'est un peu compliqué pour vous en ce moment, que vous êtes en plein travail sur la relation à votre corps, à l'alimentation, que c'est quelque chose de compliqué de toute façon pour énormément de femmes, mais que donc en relation avec ce travail d'apaisement que vous êtes en train de faire, En fait, vous aimeriez qu'il n'y ait pas de jugement de poser sur les corps d'une manière générale, sur votre corps bien sûr, mais même aussi sur n'importe quelle personne que vous pourriez croiser, sur les magazines, sur quoi que ce soit, qu'il n'y ait pas de jugement de poser sur l'apparence physique, les corps des autres personnes, elle est trop mince, elle est trop grosse, elle est trop bien foutue, etc. Et qu'il n'y ait pas non plus de commentaires de fait sur les assiettes. Que ce soit votre assiette, l'assiette des autres, chacun mange, chacun chacune mange comme il l'entend, comme il le veut, comme il le peut et en fait on fait pas de commentaire. Ça, ça me semble être une base quand même importante si vous qui m'écoutez vous vous apprêtez à partir en vacances avec une ou des personnes un peu obsédées par le corps, par l'alimentation et que vous avez peur que ce soit un peu un déclencheur pour vous et que ce soit difficile. Ça, c'est une base importante. Posez vos limites. Vraiment, ça va vous faire le plus grand bien, mais ça fera aussi tellement de bien à ces personnes-là. Parce qu'en fait, c'est libérateur, ces personnes-là, si elles sont dans un contrôle comme ça, en fait, elles le vivent très certainement mal, même s'il y a du déni. Ah oui, c'est ça. La personne qui me posait la question disait qu'il y avait beaucoup de déni chez la personne. Donc même s'il y a du déni chez elle, et de toute façon, ton job, c'est pas d'aller lever son déni, parce que s'il est là, c'est pour une bonne raison, il est très certainement protecteur. Par contre, toi, c'est important que tu te protèges. Et en fait, en lui faisant cette demande-là... Elle, malgré tout, ça ne pourra que lui faire du bien. La protéger d'elle-même, peut-être la mettre un peu plus face au fait que chez elle, ça prend beaucoup de place. Le jugement des autres, le jugement de son corps, le jugement de son assiette et de l'assiette des autres. Voilà, je pense qu'essayer de délimiter un peu une zone de sécurité pour toi en faisant cette demande-là, déjà, c'est un premier outil qui peut me paraître aidant. Le deuxième point auquel je pense, le deuxième outil, si je puis dire, ce serait peut-être d'ouvrir le dialogue. Mais attention, pas d'ouvrir le dialogue sur son comportement alimentaire, ni sur sa façon de manger, etc. Je pense que c'est... Tu dis qu'il y a du déni, voilà, je pense que ça peut être trop compliqué. Et puis en plus de ça, ça n'irait pas trop avec la volonté. de ne pas vouloir parler du corps des autres et de l'alimentation des autres si tu vas la voir en disant « mais dis donc, je trouve que tu ne manges pas beaucoup en ce moment » , bon, tu ne vas pas être trop raccord avec ce que tu as posé avant. Non, vraiment, quand je parle d'ouvrir le dialogue, c'est d'ouvrir sur, globalement, comment elle va. Essayez d'aller dans des conversations qui pourraient vous permettre l'une et l'autre d'aller déposer des choses et d'être dans quelque chose d'authentique. Pourquoi ? Parce que si tu observes qu'elle est beaucoup dans le contrôle, qu'il y a quelque chose de tendu pour elle autour de tout ça, eh bien, je ne vais pas aller poser du diagnostic à l'arrache. Il n'est jamais question de ça, de dire tiens, elle a peut-être un TCA ou quoi que ce soit. En tout cas, que ce soit un réel TCA ou une difficulté dans son rapport à son corps, à l'alimentation, on le sait, c'est la partie d'autre chose. C'est-à-dire que ça vient témoigner d'un mal-être certainement plus global et que c'est important de pouvoir échanger de ces choses-là, surtout si c'est une amie proche, si vous partez en vacances, j'imagine qu'il y a une certaine proximité quand même entre vous. Donc je t'inviterai à ouvrir le dialogue et pouvoir discuter toutes les deux, l'une et l'autre, de comment vous allez profondément et ne pas être sur cette surface de... Je me trouve trop grosse, je pense que le sucre ça devrait être enlevé de mon alimentation, blablabla. Non, partir sur les sujets de comment ça va dans ta vie d'une manière globale. Troisième petit conseil que j'avais envie de donner, c'était si c'est envahissant pour toi, préserve-toi du temps, du temps seul peut-être, du temps pour aller marcher toute seule, du temps pour écrire. Emmène de quoi écrire et prends le temps de noter peut-être ce que ça te fait. Parce que même si tu as posé tes limites, si elle, elle est dans un contrôle très très fort de tout ça, si elle est dans quelque chose d'un peu obsessionnel, de toute façon ça va exister, ça va prendre de la place. Tu vas la voir faire, tu vas la voir s'empêcher de manger certaines choses, ou peut-être faire des commentaires sur le fait qu'elle a trop mangé, ceci, cela. Enfin, il peut y avoir des choses. compliqué finalement pour toi dans l'observation de ses comportements. Du coup, déjà, écrire, ça te fera du bien, ça permettra de déposer ça, mais en plus de ça, ça peut être un outil pour toi, pour voir ce que ça te fait, voir où est-ce que ça vient piquer, voir où est-ce que tu pourras continuer de travailler avec ton ou ta thérapeute en rentrant de vacances. Donc je trouve ça très intéressant aussi d'avoir cet outil d'écriture. La marche, ça fait tellement de bien, donc si tu peux aller marcher seule pour évacuer ça, ça peut être vraiment utile. Et puis, en lien avec ça, le dernier truc auquel là je pense, c'est le fait que si c'est trigger pour toi, si tu te sens envahi par tout ça, si ça remet en question le travail peut-être que tu as déjà fait toi pour aller mieux et que tu te dis, mais attends, moi aussi en fait je devrais faire plus attention, moi aussi je devrais faire plus de sport. C'est peut-être elle qui a raison, etc. Pense à observer de manière lucide toute la souffrance que ça engendre. D'une manière globale, je m'adresse à vous toutes, là, vous tous et toutes. Vous le savez que je m'adresse volontairement plus aux femmes, mais je pense à vous les gars aussi. donc je m'adresse à vous tous et toutes qui m'écoutez quand vous voyez quelqu'un au régime quand vous voyez quelqu'un qui est par exemple en train de vivre une perte de poids, quand vous voyez ce truc-là qui à la fois vous trigger mais peut vous faire envie, pensez à être lucide sur l'envers du décor. Pensez à l'obsession H24. Peut-être que ces personnes-là se pèsent. Tous les jours. Peut-être que ces personnes-là ne se souviennent plus de la dernière fois qu'elles ont mangé du chocolat, ou en tout cas en dehors de leur crise. Et d'ailleurs, pensez au fait que derrière tout ça, il y a l'enfer des compulsions, énormément de compulsions. Pensez aussi que tout ça, c'est synonyme d'enfermement. La preuve, là tu te dis, ok, je pars avec cette pote, mais comment je vais gérer ? Donc tu vois, dans sa relation aux autres, tu vois ce que ça joue pour elle. D'être dans ces comportements-là, ça peut créer de l'isolement, la perte de plein de relations sociales. Pensez au fait que ces personnes-là aussi sont dans une insatisfaction corporelle permanente. Même s'il y a l'obsession du contrôle, même si c'est peut-être des personnes qui sont en train de perdre du poids, de toute façon elles sont insatisfaites et elles vont continuer de l'être. Ça n'est pas la solution. Donc vraiment, ça c'est mon dernier conseil. si tu sens que ça fragilise tout ce que tu as mis en place jusqu'ici, rappelle-toi. Rappelle-toi de la souffrance qu'il y a en fait derrière ça et que non, ça n'est pas censé être la normalité d'une femme de passer sa vie comme ça, à tout contrôler, à devoir avoir à tout prix un corps parfait et que même pendant les vacances, ça prenne toute la place. J'espère que mon épisode aura répondu à ta question, toi qui l'as posée, mais que ça aura peut-être aussi répondu à la question que vous vous posiez. Vous tous et toutes qui allez partir en vacances avec d'autres personnes qui ne sont peut-être pas tranquilles avec leur corps et avec l'alimentation, essayez de profiter au max tant que vous le pouvez. Et puis, donc si je dois résumer, en premier lieu, essayez de poser vos limites autant que possible, de pouvoir nommer les choses à quel point pour vous ce serait plutôt sécurisant qu'il n'y ait pas de commentaires sur le corps, la nourriture de soi, des autres. Le deuxième point, c'était le fait d'ouvrir le dialogue, ouvrir vraiment le dialogue autour de « ok, et toi, comment tu vas vraiment ? C'est comment la vie en ce moment ? » Le troisième point, c'est de prendre du temps pour soi seul si c'est envahissant et puis d'emmener un petit carnet pour pouvoir écrire, pour pouvoir déposer un certain nombre de choses. Et puis le quatrième point, c'est surtout, souvenez-vous que si c'est trigger pour vous, si vous remettez en question ce que vous avez mis en place jusqu'ici, souvenez-vous le niveau de souffrance que c'est tout ça. derrière cette valorisation du contrôle. Rappelez-vous qu'il y a énormément de souffrance. Je vous dis à très bientôt. Prenez soin de vous autant que possible. Et souvenez-vous, j'ai besoin de vous aussi pour soutenir le podcast. Donc partagez-le, likez, laissez des étoiles là, autant que vous pouvez le faire. Laissez des petits commentaires. Ça peut être complètement anonyme, il me semble. Donc laissez des petits commentaires pour dire ce que vous apporte le podcast. Et puis, n'hésitez pas à continuer de me donner des idées pour les questions du lundi. Je trouve ça vraiment cool de pouvoir répondre aux questions que vous, vous vous posez. Donc, trop chouette. Je vous dis à très, très bientôt. Ciao.

Chapters

  • Poser ses limites

    02:22

  • Ouvrir le dialogue

    05:30

  • Se préserver du temps seule

    07:36

  • Être lucide sur l’envers du décor

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