Speaker #0Bienvenue dans TCA, etc., le podcast qui décrypte les troubles des conduites alimentaires et tout ce qui gravite autour, parce que ça n'est jamais seulement qu'une histoire de bouffe. Je suis Flavie Mitsono, et j'accompagne les mangeuses compulsives à devenir des mangeuses libres bien dans leur basket. Alimentation, peur du manque, insatisfaction corporelle, peur du jugement, du rejet, empreinte familiale, grossophobie, les sujets abordés dans ce podcast sont très vastes, et pour ce faire, mes invités sont aussi très variés. Retrouvez-moi aussi sur Instagram où j'aborde tous ces sujets au quotidien sur Flavie.MTCA. Très belle écoute ! Les personnes qui me suivent ici depuis un moment le savent, je suis en live chaque semaine. Chaque semaine, je viens ici pour répondre à vos questions. Et puis, vous retrouvez le lundi qui suit, le live sous forme d'épisodes de podcast sur mon podcast TCA, etc. Justement, celui de la semaine dernière est sorti, je vous invite à aller l'écouter. Et puis, vendredi dernier est sorti un épisode de podcast qui prête des... violence sexuelle. Un épisode de podcast bien particulier parce que très important et peut-être pas facile à écouter même si il n'y a pas de... je ne parle pas d'événements particuliers, je parle du lien entre les TCA et les violences sexuelles et comment le trauma vient créer du TCA, maintenir du TCA, etc. Donc voilà, les personnes qui me connaissent, qui me suivent depuis un moment... savent qu'effectivement il y a un live chaque semaine et que je suis là pour répondre à vos questions. J'ai plein de questions en stock, mais je ne suis pas sympa effectivement parce que je ne vais y répondre que lundi prochain. Là, j'ai décidé aujourd'hui de vous faire un live un peu particulier qui s'appelle, vous l'avez peut-être vu dans le titre, les trois piliers de la guérison. J'ai envie de venir vous parler des trois grands piliers à mon sens qu'il faut activer pour guérir un trouble alimentaire. Du coup, je vais dérouler autour de ça et je vous invite à me poser des questions autour de ça durant tout le live. Parce que le but, si je suis en live, c'est qu'on puisse échanger ensemble. Ok, je vois Arthur qui me pose une question. Ok, et du coup, Arthur, est-ce qu'il y a un lien avec... Enfin, Arthur, Thomas, c'est écrit, donc je ne sais pas si c'est Arthur ou Thomas. Est-ce qu'il y a un lien avec les troubles alimentaires ? Quelle serait ta question plus précisément ? En sachant qu'aujourd'hui... vraiment je vais partir sur l'idée de vous donner les trois piliers de la guérison donc peut-être que si ta question n'est pas en lien avec ça j'y répondrai la semaine prochaine mais j'y répondrai de toute façon quoi qu'il arrive je fais en sorte de répondre vraiment à toutes vos questions j'ai peur que la lumière derrière vous gêne voilà on va faire ça comme ça ok pourquoi aussi je veux vous parler là de cette histoire des trois piliers de la guérison c'est parce qu'en fait ça va vous donner une idée de comment je travaille en fait Les trois piliers de la guérison, c'est vraiment autour de ça que j'ai construit tous mes outils. Moi, j'ai un outil en ligne, il y a beaucoup de personnes qui le connaissent et puis d'autres peut-être pas, qui s'appelle SOS Compulsion. Effectivement, ça fait quatre ans que je suis spécialisée sur la question des troubles alimentaires, mais ça fait deux ans que je suis spécialisée sur la suralimentation, les compulsions alimentaires et la suralimentation. Et donc, mon outil principal, il s'appelle SOS Compulsion. Et c'est vraiment aujourd'hui, quasiment. je vais vous dire après, la seule manière de travailler avec moi. Quasiment parce que, normalement, tout s'articule autour de SOS Compulsion. En gros, vous pouvez rejoindre le programme en totale autonomie. Donc, c'est forcément moins cher. Vous faites votre vie, vous faites le truc, voilà. Vous avez accès à des replays de live, mais que les replays. Vous pouvez le rejoindre avec l'accompagnement de groupe. Donc là, vous avez tout le programme, plus. Slack pour discuter en groupe, plus ma présence pour répondre. J'essaie de passer au moins toutes les 24 heures sur Slack pour répondre aux questions ou au moins 48 heures. Donc, vous pouvez m'écrire en DM et des lives chaque semaine qui incluent questions-réponses, lives de coaching spécifiques et groupes de paroles. Et puis, la troisième manière de rejoindre le programme, vous avez tout ce que je viens de dire, mais vous avez en plus le suivi individuel avec des rendez-vous individuels et le fait d'un suivi sur WhatsApp. ou si vous en avez besoin, je suis là au quotidien. Voilà comment on peut travailler avec moi. Bon, je vous dirai d'autres choses plus tard, on s'en fiche. J'ai envie de rentrer dans le vif du sujet. Et donc, si je vous parle des trois piliers, c'est parce que mon programme Est-ce qu'on est en pulsion, il est vraiment construit en lien avec ces piliers-là. C'est quoi les trois piliers de la guérison ? À mon sens, c'est bosser sur le comportement alimentaire. En premier lieu, enfin, quand je dis en premier lieu, je ne suis pas en train de vous dire qu'il y a un ordre sur lequel bosser les choses. C'est juste là, je vous le dis comme ça. Mais les trois se mélangent de toute façon et il n'y a pas besoin de tout compartimenter. Donc, premier pilier, le comportement alimentaire. Deuxième pilier, la relation au corps, la relation qu'on entretient avec son corps, je vais détailler un peu plus après. Et le troisième pilier, le vécu émotionnel, la façon de vivre ses émotions, la façon de se laisser traverser ou non par ses émotions. Mon outil, mon programme, il est orienté autour de ces trois piliers-là et en fait, on travaille sur une chose puis l'autre et souvent sur plusieurs de ces piliers en même temps. Je vous le redis vite avant de rentrer dans les trois piliers. S'il vous parle aussi là de mon outil, c'est qu'à partir du 1er avril, donc mardi prochain, le prix de mes outils, de tous mes outils, augmente. Vous avez tout type de prix dans mes outils. Le premier prix pour avoir un de mes outils, c'est de 37 euros. Donc, il y a des choses très abordables et puis d'autres moins parce que ça inclut vraiment beaucoup d'accompagnement. Donc, tous mes outils, tous les prix vont augmenter au 1er avril. Donc, c'est la dernière semaine pour... profiter au prix actuel. Donc ça me semblait important aussi de vous en parler, et puis de vous parler de ce qu'il y a dedans, et de comment on sort de... Alors je vais parler principalement des compulsions alimentaires, mais si vous souffrez d'anorexie, ces trois piliers-là, ils restent de toute façon une base sur laquelle travailler. C'est juste que, par exemple, le programme SOS Compulsions, il ne serait pas nécessairement adapté à vous, à votre problématique, puisqu'il est vraiment plus orienté sur la suralimentation. Hello ! Donc, repartons sur mes piliers. Oui, je ne l'ai pas précisé. Comme d'habitude, live plutôt courant, autour de 20 minutes, pour que ce soit cool à réécouter. Le comportement alimentaire. Repartons sur ce premier pilier. Comment travailler, comment en tout cas moi je travaille et j'accompagne autour de cette question-là du comportement alimentaire ? Qu'est-ce que j'entends par là ? Ce que j'entends par là, c'est de travailler sur la... d'utiliser l'outil, je vais dire ça comme ça, d'utiliser l'outil de la diététique comportementale. De quoi il s'agit ? En fait, c'est utiliser la diététique, donc tout ce qui parle autour de la façon de se nourrir, mais adapté au comportement alimentaire. Guérir d'un trouble alimentaire, ça peut nécessiter d'utiliser des outils de diététique purs à certains moments. Et moi, sur cette question-là, je ne suis pas formée. Ce n'est pas quelque chose que j'utilise, je ne suis pas. pas diététicienne, néanmoins je suis formée à la diététique comportementale. Et la diététique comportementale, eh bien en fait ça va passer par tout notre système avec l'alimentation. Notre comportement alimentaire, il passe par des pensées sur l'alimentation. Ces pensées-là, elles sont sous-tendues par des croyances autour de l'alimentation. Ces croyances-là, elles viennent de différentes choses, de notre culture, de notre famille, de la société dans laquelle on vit, de tout un tas de choses. Elles sont plus ou moins ancrées. Il y a des croyances qui nous sont très utiles, il y a des croyances qui nous sont utiles un temps puis qui deviennent inutiles, qui sont obsolètes au bout d'un moment. Alors là, c'est important, on a tous besoin d'avoir des croyances. Moi, je vois ça un peu comme la chape sur laquelle repose notre existence, donc c'est super important. L'idée, ce n'est pas de tout balayer. L'idée, c'est d'aller questionner, c'est d'aller regarder avec un peu de recul en quoi ça nous sert ou ça nous dessert. Être persuadé que le chocolat est un aliment grossissant et qu'à la limite, le seul chocolat que tu peux manger, c'est du chocolat noir, je ne pense pas que ce soit une croyance qui te soit utile aujourd'hui. Tu as pensé qu'elle te serait utile à un moment donné où tu as mis en place des choses dans ton rapport à l'alimentation parce que tu voulais maigrir, parce que c'était en lien avec le rapport à ton corps. Ok, aujourd'hui, tu as développé des troubles des conduites alimentaires. Est-ce que cette croyance-là, tu es utile ? Oui, non. Est-ce que cette croyance-là se vérifie ? Est-ce que tous les gens qui mangent du chocolat sont en mauvaise santé, sont au-dessus de leur poids d'équilibre ? Tu vois, c'est tout ça qu'il faut aller regarder, déconstruire. Donc, le comportement alimentaire, ça va être comment je pense à la nourriture, sur quelle croyance ça repose, comment j'agis avec la nourriture, comment je fais mes choix alimentaires. quelles émotions ça crée aussi il ya une grosse partie émotionnelle là dedans quelle émotion ça crée le fait d'être en privation et quelle émotion sacré le fait de manger un aliment que je considérais comme interdit et le fait de créer ces émotions là qu'est ce que ça crée derrière en chaîne sur mon comportement alimentaire. Vous voyez, c'est vraiment quelque chose qui tourne un peu comme ça en boucle. Et donc, on bosse sur le comportement alimentaire sur la base de la diététique comportementale. Une chose importante sur laquelle je vous emmène travailler aussi dans ce pilier de comportement alimentaire, c'est les sensations internes. C'est super important pour aller mieux dans son comportement alimentaire. de travailler sur les sensations. Qu'est-ce que j'entends par là ? Je pense que vous vous en doutez, c'est un peu basique. La porte d'entrée, c'est la faim. La porte d'entrée de nos sensations alimentaires, c'est la faim. Donc, on bosse là-dessus. Comment vous la ressentez ? Est-ce que vous la ressentez ? Est-ce que... Attendez, je vais juste me mettre en mode travail, ce que je n'avais pas fait. Sinon, je suis trop facilement déconcentrée. Est-ce que vous ressentez cette faim facilement ? Est-ce que quand vous la ressentez... vous y répondez ou est-ce que vous avez peur d'y répondre ? Est-ce que vous avez tellement peur de la ressentir que vous ne la ressentez jamais parce que vous mangez tout le temps par anticipation ? C'est tout ça qu'on va observer et mettre au travail. On va bosser sur le rassasiement, le sain rassasiement, comme je le dis avec les filles sur SOS Compulsion. C'est un peu le saint Graal. Tout le monde court après le rassasiement, tout le monde veut être rassasié parce que être rassasié, ça signifie arrêter de manger et donc tout le monde veut arrêter de manger. pour arrêter de manger, il faut accepter de commencer à manger et commencer à manger sereinement. Si tu n'es pas sereine face à l'alimentation, si tu es parasité par mille pensées, mille jugements quand tu es en train de manger, je ne vois pas comment tu pourrais ressentir ce qui se passe dans ton corps et arrêter au rassasiement. Donc, on travaille sur tout ça. On travaille peu sur la satiété. Par contre, je vous aide à différencier ce que c'est que tout ça, rassasiement, satiété, parce qu'en fait, la satiété, ça n'a pas un... On travaille dessus, c'est intéressant, mais c'est souvent pas ce qu'on pense. Ce qui fait qu'on s'arrête de manger et qu'on passe à autre chose, ça s'appelle le rassasiement. C'est vraiment ça. Et une chose importante que j'ai envie de vous transmettre par rapport à ce travail sur les sensations alimentaires, c'est la notion de plaisir. Souvent, le plaisir, il est inquiétant. Il est plutôt fui dans l'alimentation quand on a fait beaucoup de régimes, donc on a été pas mal... en lutte comme ça, on a tendance à se méfier du plaisir. Je vous accompagne dans tout un travail autour de la réhabilitation du plaisir, qui est super importante, parce que le plaisir, c'est une boussole très importante dans la vie d'un être humain, quel que soit le sujet, finalement. On pourrait élargir, il n'y a pas que l'alimentation, le plaisir, c'est super important dans nos relations aux autres, dans le choix de notre travail, c'est vraiment une boussole super importante. Voilà ce que je pouvais vous dire sur le comportement alimentaire. N'hésitez pas à réagir, à poser vos questions s'il y a des trucs que vous ne comprenez pas. Je ne vais pas parler de régulation alimentaire, mais évidemment, quand je vous accompagne sur le travail autour du comportement alimentaire, ça passe par une phase d'explication de ce que c'est que la régulation alimentaire, par plein d'exercices pour aller tester cette régulation alimentaire et vous rendre compte que chez vous aussi, elle fonctionne. Même si le comportement alimentaire est dérégulé aujourd'hui, vous allez pouvoir petit pas après petit pas vous rendre compte que ça se régule. C'est trop bien, la machine n'est pas cassée. Donc voilà, n'hésitez pas à poser vos questions, vraiment, parce que j'aime bien échanger avec vous en direct. Donc voilà, en attendant j'avance. Donc, premier pilier, comportement alimentaire. Deuxième pilier, la relation au corps. Pilier méga hyper important, parce que si on développe des troubles alimentaires, c'est quand même principalement en lien avec la relation à son corps. Il y a une question que j'aime bien poser pour illustrer ça, c'est imagine, j'ai une baguette magique et je peux faire en sorte que tout ce que tu manges n'a plus aucun impact sur ton corps, sur ton poids, et voilà, sur la forme de ton corps, ni ta morphologie, ni ton poids, ni la forme de ton corps. Peu importe ce que tu manges, en fait. Finalement, ça n'a plus aucun impact. Ça n'a aucun pouvoir de te faire grossir ni de te faire maigrir. Est-ce que tu penses que ce serait toujours autant la prise de tête et la guerre avec l'alimentation ? Est-ce que tu penses que tu serais encore à essayer de te prier de certaines choses ? Est-ce que tu penses que tu ferais encore des compulsions alimentaires aussi fortes ? Pour les compulsions alimentaires, peut-être que vous diriez oui quand même par rapport à un besoin émotionnel ou un besoin de relâchement ou de plaisir. Et ça... Si c'est votre cas, n'hésitez pas à me le dire et on pourra en parler, parce que c'est très intéressant. En tout cas, ce que je veux vous faire comprendre, c'est que le sujet de base, il est quand même très corporel. Les femmes qui viennent vers moi, et les hommes aussi, vous êtes quelques-uns messieurs, mais c'est vrai que je parle toujours des femmes, c'est un choix de ma part. Les femmes qui viennent vers moi avec un trouble alimentaire, une relation à l'alimentation troublée, etc., il y a toujours, de base, une volonté de modifier son corps. Une insatisfaction corporelle qui fait qu'on a voulu modifier sa façon de manger pour modifier son corps. Donc, ce truc-là, il est central. Aller travailler sur le comportement alimentaire sans s'intéresser à ça, ça va être hyper compliqué parce qu'en fait, on va se confronter sans arrêt à des barrières. Du coup, sur quoi on bosse ? Si tu veux un travail avec moi, sur quoi on va bosser dans la relation à ton corps ? Eh bien, on va bosser sur ta peur de grossir. On va bosser sur ton envie de maigrir. Ça ne veut pas dire que d'un coup de baguette magique, je vais supprimer ton envie de maigrir parce que j'en suis bien incapable. Et que même si j'en avais le pouvoir, je ne le ferais peut-être pas. Peut-être pas. comme ça en tout cas, parce que ça dit quelque chose ton envie de maigrir ça dit quelque chose d'une insécurité profonde ça dit quelque chose d'un problème d'estime de toi, du fait que tu reportes tout là-dessus mais qu'il y a un problème bien plus profond sous-jacent dans le rapport à toi-même avoir voulu contrôler tout ce qu'on mange pour contrôler son corps à tout prix, c'est une béquille aussi, c'est symptomatologique d'autres choses très souvent donc c'est intéressant de pouvoir aller regarder creuser ça Alors, vous vous en doutez bien que c'est quelque chose qu'on va pouvoir faire un peu plus en suivi individuel, qui pourra quand même être fait aussi via les groupes, parce qu'on réfléchit à plein de choses. Il y a des échos qui sont faits par rapport à ce que disent les autres. Enfin, voilà, il y a plein de choses qui font tilt. Après, il n'y a que dans le suivi individuel que je peux vous accompagner à tirer la ficelle de la compréhension de ces trucs-là. Donc, voilà. Mais en tout cas, cherchez un peu à, comment dire, j'allais dire comprendre, mais oui, ça peut être intéressant de comprendre le pourquoi, cette obsession du corps et du quoi. Mais je vais quand même beaucoup plus vous accompagner dans le comment se défaire des choses que dans le pourquoi c'est là. De toute façon, très souvent, vous venez vers moi, vous savez à peu près pourquoi vous en êtes là. C'est rarement votre première thérapie. Donc, vous avez plein de réponses. C'est juste que vous ne savez pas comment en sortir. Donc, moi, c'est vraiment mon… De toute façon, vous l'avez vu, si vous écoutez mes épisodes de podcast, je suis quand même plutôt orientée là-dedans, à vous donner des exercices, des idées de solutions, des pistes de réflexion. Donc, toujours dans ce pilier autour de la relation au corps, l'idée, c'est de remettre son corps à sa juste place. Moi, c'est vraiment à ça que je vous accompagne. Et ne plus mettre son corps… complètement au cœur de l'estime de vous. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, si l'estime de vous était comme ça, la majorité d'entre vous, il y a cette partie-là de l'estime sur ça, il y a tout ça. Vous allez réécouter le podcast, vous allez dire « mais du coup, ce ne sera pas visuel, c'est un peu dommage mon truc » . En gros, si je devais le dire différemment, sur l'estime de vous, il y a 90% qui est pris par le corps, c'est-à-dire que tout repose sur votre corps. Votre valeur repose sur votre corps. Le problème étant, déjà en soi c'est un problème, mais encore plus quand on déteste son corps. Vous voyez, c'est le truc, l'espèce de cercle vicieux dont on ne se sent pas, c'est-à-dire que 90% de ton estime repose sur ton corps, mais tu trouves que ton corps, il n'est jamais comme il faut. Donc tu ne te sens pas bien, tu as plutôt une mauvaise estime de toi, et donc ça renforce l'idée que tu devrais améliorer ton corps pour avoir une meilleure estime de toi. Et donc on est dans un espèce de tourbillon. Mon but à moi, c'est de pouvoir laisser une place. au corps et à l'image du corps. On vit dans une société ultra tournée vers l'image. Ça fait partie de mon accompagnement de vous aider à prendre conscience de ça, à avoir un regard critique là-dessus. Mais on ne peut pas s'extraire non plus de la société dans laquelle on vit. L'idée, ce n'est pas de faire en sorte qu'on s'en foutent complètement de ce à quoi on ressemble. Non, on ne bascule pas dans ce type d'extrême. C'est juste remettre les choses à leur juste place et trouver d'autres sources d'estime de soi qui ne soient pas complètement reliées au corps. Voilà à quoi j'ai envie, moi, de vous accompagner et dans quoi vous accompagne SOS Compulsion. On bosse aussi sur l'image, l'image du corps versus le corps réel, versus le corps idéalisé. Ça, c'est des choses qu'on aborde aussi et sur lesquelles on travaille. Je pense que vous avez compris l'idée principale autour de la relation au corps. Où exerces-tu ? Tu prends des rendez-vous en visio ? Oui, tout à fait. Je finis sur mes trois piliers et puis je réponds juste après. J'ai déjà expliqué un peu en entrée de vidéo et je pense que tu n'étais pas là. Je vais redire un peu après les différentes manières de fonctionner avec moi. Merci pour ta question. Et donc, le troisième pilier, pour terminer rapidement, pour ne pas vous prendre trop de temps, c'est le vécu émotionnel. C'est un gros pilier dans lequel je mets ça. En fait, dans le vécu émotionnel, je mets plein de choses. Je mets la relation à soi-même, la relation aux autres, la relation à ses émotions et son vécu interne. Il y a une petite partie du programme où je parle un peu du trauma. Parce que c'est important et moi, du coup, ça ne fait pas partie du programme d'accompagnement de vous accompagner sur les traumas. C'est un travail qui peut se faire, que je conseille de faire en parallèle. Si il y a un gros trauma qui vient bloquer l'accès aux émotions, bloquer l'accès aux sensations, même corporelles, de faim, de rassasiement, tout ça, ce sera hyper utile d'aller travailler ce trauma-là en parallèle avec un ou une thérapeute spécialisée dans ces questions-là. Le vécu émotionnel, c'est aussi un vécu qui est très corporel. Donc tout le travail qu'on fait sur d'autres sphères, sur le comportement alimentaire, sur la relation qu'on a à son corps, ça va aider aussi à être dans une autre relation aux émotions et à son vécu émotionnel. Les femmes que j'accompagne sont à peu près tout le temps dans une sorte d'invalidation émotionnelle, une non-acceptation de ce qui se présente, un jugement de ce qui se présente. Les femmes que j'accompagne sont dans une relation à elles-mêmes qui est hyper dégradée, d'autocritique permanente. Ce matin, là même, j'avais un rendez-vous avec une personne que je vois en suivi individuel, qui les fois précédentes, quand je parlais, parce que dans le programme d'accompagnement, je donne des exercices autour de l'observation aussi de comment on se parle, d'être un peu plus lucide là-dessus, et cette personne-là m'avait dit « non mais moi je ne me parle pas » . Et là, ce matin, elle me dit « Ah mais si, en fait, je me parle, je me parle tout le temps, je suis tout le temps en train de me dire des trucs pas cool et tout ça. » Et du coup, déjà, cette première étape de dire « En fait, si, je me parle à longueur de temps, je me dis que je suis nique, que je suis grosse, que je ne devrais pas, que je devrais faire ci, nanana. » En fait, c'est prendre conscience de l'envahissement qu'il y a là, et du coup, de sortir un peu de ce bourreau interne, parce que c'est ça, on est son propre bourreau, pour aller vers quelque chose plus de l'ordre de l'autocompassion. C'est vraiment tout le travail que je vous propose dans la relation à vous-même et donc dans ce vécu émotionnel. Ne plus être dans l'invalidation émotionnelle et du coup, ne plus, ça va ensemble, ne plus aller vers l'évitement émotionnel aussi. L'évitement émotionnel par le travail, le sport, Netflix, ça peut être plein de trucs, mais aussi et surtout la bouffe. C'est quand même le problème principal des personnes que j'accompagne. Donc voilà, et puis il y a aussi toute une partie où on parle du rapport aux autres, parce que le vécu émotionnel est aussi très conditionné à ce qui se passe autour, et vous verrez que, vous verrez, oui vous verrez si vous venez bosser avec moi, que ne pas écouter son vécu émotionnel, c'est quelque chose qui va créer plein de problématiques, et notamment le fait de se retrouver dans des relations qui ne nous correspondent pas, parfois des relations toxiques, oui. Si je n'écoute pas ma boussole interne émotionnelle qui me dit qu'en fait là, il y a un énorme malaise avec cette personne-là, et que pour faire taire ce malaise, je vais manger, je vais chercher d'autres échappatoires, en fait, je ne peux pas me sortir de cette relation-là, parce que je ne peux pas la regarder telle qu'elle est, avec ce qu'elle me fait ressentir. Donc c'est hyper important d'être dans de la validation de ce qu'on ressent et dans du vécu vraiment de ces émotions, et vous verrez que ça ne change pas. plein de choses dans la relation aux autres, dans ce qu'on se permet de pouvoir dire aux autres, et dans le fait de se donner le droit d'être dans des relations qui nous épanouissent. Et là, c'est le cercle vertueux à l'inverse du cercle vicieux. Je suis dans des relations beaucoup plus épanouissantes, je me sens mieux, je me sens plus libre, j'ai moins besoin de la nourriture, voilà, et tout se passe beaucoup mieux. Donc voilà ce que je voulais vous dire, petit récap. pour celles compris en cours, je parle des trois piliers de la guérison, alors des troubles alimentaires, mais moi je parle vraiment des compulsions, de la suralimentation. Les trois piliers, à mon sens, hyper importants, c'est le comportement alimentaire sur lequel il faut aller bosser et ça englobe plein de choses. Il y a la relation au corps qui là aussi englobe plein de choses et touche à l'estime de soi. Et puis le vécu émotionnel qui lui, c'est pareil, est interconnexionnel. connecté avec tout un tas de trucs et notamment la relation à soi-même et la relation aux autres et c'est exactement ce que j'ai mis dans mon programme SOS Compulsion et il y a une personne qui disait est-ce qu'on peut prendre des rendez-vous et tout avec toi en visio, alors visio oui de ouf je ne fonctionne plus que comme ça, même si des fois ça me titille un peu de proposer des petits rendez-vous donc je lance un peu aussi le truc pour vous les nanas qui seraient dans le coin de Angers puisque je suis dans le 49 à Angers peut-être rouvrir des créneaux où on se retrouverait dans un café suffisamment isolé pour pouvoir échanger. Je n'ai pas envie de reprendre un cabinet comme je faisais avant, mais peut-être créer des rendez-vous comme ça, peut-être un peu différents. Aujourd'hui, la manière principale de bosser avec moi, c'est SOS Compulsion. SOS Compulsion, c'est un programme que tu peux rejoindre de trois manières. Total autonomie, donc tu as tout le programme, tu as tout. mais tu as juste ça. Ou alors, deuxième façon, tu as tout le programme, tout ça, et tu as aussi le groupe. Troisième façon, tu as tout ce que j'ai dit avant et tu as le suivi individuel avec. Voilà comment bosser avec moi. Je vous en parle aujourd'hui parce que les prix augmentent. C'est la dernière semaine pour prendre, les avoir au prix actuel. Est-ce que tu travailles avec des personnes qui souffrent d'anorexie ? Non, plus actuellement, puisque mon programme est dédié à la suralimentation aux compulsions. Tout ce que j'ai fourré dans mon programme, est hyper utile à une personne qui souffre d'anorexie. C'est juste que la marge peut être trop haute. C'est-à-dire que si dans mon programme, je te dis « Ok, tu veux stopper les compulsions, alors tiens, je te lance un défi. Pendant les trois jours à venir, tu vas manger des féculents à chaque repas, mais pas juste 20 grammes de féculents, une belle portion de féculents à chaque repas. Tu vas observer ce qui se passe et tout. Si toi, selon où tu en es, tu souffres d'anorexie, tu vas dire « Non, je ne peux pas en fait. Je ne peux pas faire ça. » Et du coup, tu auras rejoint mon programme et tu vas te retrouver hyper en difficulté. Et du coup, tu auras gaspillé de l'argent et du temps. Je ne sais pas parce qu'en fait, dedans, il y aurait sûrement plein de choses qui seraient utiles. Mais moi, je préfère dire aux personnes qui sont vraiment dans l'anorexie pure de ne pas rejoindre le programme parce que je veux que ça fonctionne, je veux que ce soit utile. Moi, je n'ai pas d'intérêt à faire rentrer des gens pour qui ça ne fonctionne pas. Je n'ai pas de compulsion, mais je ressens... vraiment les mêmes problématiques. Et oui, je sais, de toute façon, vous m'entendrez souvent le dire, je le dis très souvent, pour moi, le trouble alimentaire, c'est un trouble qui est polymorphe et qui va s'exprimer sous la forme de l'anorexie, de la boulimie, de l'hyperphagie. Et en fait, c'est juste, on se balade sur un curseur et beaucoup de gens qui ont un TCA sont en fait passés par, parfois, les trois TCA. Donc oui, bien sûr que les problématiques sont les mêmes. Après, j'ai aussi des outils comme par exemple A-Body, qui est un outil pour faire la paix avec son corps, qui pourrait peut-être être utile. Et peut-être que je développerai d'autres outils à d'autres moments, mais pour le moment, c'est ça. Sachez aussi que j'ai ouvert cette possibilité un peu en test. Je donne la possibilité, on va dire, allez, ce mois-ci, peut-être sur avril aussi, de prendre un... juste un rendez-vous one-shot avec moi, un rendez-vous individuel qui permet de faire un peu… L'idée, ce n'est pas de partir sur un suivi. Je n'interdis pas non plus aux gens de reprendre un rendez-vous derrière après ce rendez-vous one-shot, mais c'est vraiment, OK, tu as une problématique sur laquelle tu te sens bloqué, mettons, tu as bien avancé sur un truc, mais tu sens que tu bloques encore sur un autre. Allez, au hasard, un exemple, tu es sorti des compulsions alimentaires, mais tu sens qu'il y a une problématique de suralimentation qui reste un peu accrochée à tes basques. ça peut être tout à fait l'objet de ce rendez-vous-là. Je t'envoie un questionnaire avant le rendez-vous que tu remplis pour que déjà on gagne du temps sur le rendez-vous. Et du coup, pendant une heure, on fait le point et je t'accompagne à trouver, je te donne des outils, des pistes de réflexion, etc. Voilà, donc ça, c'est un truc que je rends possible aussi. Je crois que je ne l'ai pas mis sur mon tri, donc je vais peut-être le rajouter. En tout cas, ayez en tête que... Voilà. pour travailler avec moi c'est comme ça que ça se passe c'est principalement via SOS Compulsion j'ai aussi d'autres plus petits outils comme Hey Body ou l'atelier Rassasier qui vous permet de travailler des plus petites choses mais l'ensemble de mes outils augmente au 1er avril et donc voilà ça me semble important de vous le dire de vous le rappeler et que du coup vous avez là toute la semaine pour rejoindre mes outils au prix auquel ils sont actuellement donc et ben n'hésitez pas si vous sentez que vous en avez le besoin si vous sentez qu'il y a un truc qui match avec moi c'est ce que je dis ça fait écho et bien venez on travaille ensemble vous avez des hésitations et c'est normal et bien venez écrivez-moi Et puis, il y a le podcast aussi, je pense, qui peut vraiment beaucoup vous aider. Je mets beaucoup d'outils gratuits dans ce podcast. Donc, n'hésitez pas à aller l'écouter. Et s'il vous aide, n'hésitez pas à m'aider en retour en le partageant. C'est un peu comme les posts Insta. N'hésitez pas vraiment à partager, partager, commenter, liker, mettre des notes sur vos plateformes d'écoute aussi pour le podcast. Et puis, j'ai aussi ouvert la possibilité que vous souteniez mon travail via des dons. donc vous pouvez ça c'est dans les liens sur mon profil insta, vous pouvez aller voir pour soutenir mon travail que ce soit ce que je fais sur insta mais j'ai plutôt ouvert ça pour le podcast parce que je reçois des témoignages chaque semaine de personnes qui vont mieux grâce au podcast donc voilà écoutez on me dit super merci trop bien, merci pour votre présence à ce live, vous pourrez le réécouter sur instagram il va être dispo en replay direct et puis vous pourrez le réécouter lundi prochain sur le podcast, lundi matin à 6h30, sortira cet épisode. D'ici là, n'hésitez pas, venez discuter avec moi en DM, si vous ressentez le besoin d'être aidé, peut-être que je pourrais vous aider, n'hésitez pas à venir en parler, n'hésitez pas à commenter, partager, etc. Et puis surtout, surtout, si vous n'allez pas bien, ne restez pas dans votre coin, je peux aussi, je ne l'ai pas dit, mais... je pense que beaucoup d'entre vous le savent, je donne très facilement des noms d'autres professionnels en qui j'ai toute confiance aussi. Donc, ce n'est pas nécessairement avec moi que vous irez mieux. Il y a plein d'autres personnes qui peuvent vous accompagner, mais ce que je peux vous dire, c'est que vous pouvez aller mieux. Vraiment, vraiment, vraiment. Peu importe combien de temps ça vous prendra, franchement, ça vaut tellement le coup. C'est tellement top de sortir de ces trucs-là. Donc, ne perdez pas l'espoir. Il est possible d'aller mieux. Et puis, il est possible d'aller mieux de plein de manières différentes. Donc voilà. Merci Flavie, avec grand plaisir. Grand, grand plaisir. Et je vous dis à bientôt. Et d'ici là, prenez au maximum soin de vous, autant que vous le pouvez. Ciao !
