Speaker #0Bienvenue dans TCA, etc., le podcast qui décrypte les troubles des conduites alimentaires et tout ce qui gravite autour, parce que ça n'est jamais seulement qu'une histoire de bouffe. Je suis Flavie Mitsono, et j'accompagne les mangeuses compulsives à devenir des mangeuses libres bien dans leur basket. Alimentation, peur du manque, insatisfaction corporelle, peur du jugement, du rejet, empreinte familiale, grossophobie, les sujets abordés dans ce podcast sont très vastes, et pour ce faire, mes invités sont aussi très variés. Retrouvez-moi aussi sur Instagram où j'aborde tous ces sujets au quotidien sur Flavie.mtca. Très belle écoute. Salut salut, bienvenue dans ce live questions-réponses du lundi que je fais lundi soir exceptionnellement. Je me dis que peut-être ce sera aussi plus pratique pour vous. Donc welcome, petit rappel. Avant de commencer, hello, hello, petit rappel avant de commencer. Donc l'idée, c'est que ce live soit relativement court, vous le savez, 20 à 30 minutes. L'idée, c'est que je réponde à vos questions. J'ai plein de questions que j'avais recensées déjà il y a 15 jours, auxquelles je vais prendre le temps de répondre. Mais priorité au direct, je me sens hyper vieille à dire un truc comme ça. Donc priorité au live. posez-moi vos questions, je réponds en priorité aux personnes qui sont là parce que ça permet d'échanger en direct donc c'est trop cool par rapport aux dernières petites actus l'épisode de podcast qui est sorti vendredi dernier c'est un témoignage vraiment trop chouette de Jessica et puis l'épisode de podcast à venir ce sera un nouveau témoignage, je vous regarde en même temps ce sera le témoignage de Camille qui arrive vendredi prochain Voilà, voilà. Je vous invite aussi à collaborer pour le prochain épisode de podcast sur c'est quoi, selon vous, être un mangeur intuitif, être une mangeuse intuitive, ou si je devais le dire différemment, être un mangeur régulé, une mangeuse régulée. Et l'idée, ce n'est pas de témoigner en mode je suis mangeuse régulée et je viens témoigner, c'est plutôt comment tu l'imagines, comment vous l'imaginez. Donc, si vous êtes intéressés... faites-moi signe en DM et je vous enverrai le numéro WhatsApp sur lequel m'envoyer un vocal pour participer. En fait, je veux vraiment faire un épisode collaboratif et élaborer ensemble autour de cette question. Voilà, quoi vous dire de plus Je vous avais parlé d'une augmentation des tarifs, donc c'est demain que c'est effectif, c'est donc les dernières heures pour profiter des tarifs actuels. Et puis, voilà, je pense que j'ai fini mon intro. trop. Donc, je vous le rappelle, n'hésitez pas à poser vos questions en direct. Pour commencer, je me suis dit que quand même, c'était très à propos. J'ai reçu des messages autour d'une vidéo qui est sortie, qui parle de l'alimentation intuitive et qui a priori démonte un peu l'alimentation intuitive de quelqu'un qui est assez connu sur les réseaux. Donc, j'ai reçu plusieurs messages sur Insta à ce sujet. et je me suis dit que c'était peut-être bien que je vous en touche quelques mots. Je n'ai pas regardé encore leurs vidéos, ils l'ont fait à deux. Par contre, j'ai eu des échanges, j'ai vu quelques stories et puis j'ai échangé avec des personnes à ce sujet et je me disais que c'était peut-être cool que je vous en dise quelque chose. En fait, je crois que l'alimentation intuitive, elle est très mal comprise et qu'effectivement, si on prend ça comme une espèce de baguette magique, non, ça ne marche pas. et que l'alimentation intuitive, dans l'idée, c'est de... Elle fait jaser des pro-AI, cette vidéo. Oui, bah oui. Mais du coup, je suis considérée comme une pro-AI. En fait, je ne suis pas formée à l'alimentation intuitive. Moi, je suis formée à ce qu'on appelle la diététique comportementale. Et donc, c'est plutôt l'approche du gros. Mais à mon sens, c'est globalement la même chose, en fait. L'approche biopsycho-sensorielle qui est dispensée par les professionnels du groupe de réflexion sur l'obésité, le surpoids et les TCA. Bon, ça fait beaucoup jaser, mais parce qu'il y a régulièrement des choses un peu violentes autour de ce truc-là, où les personnes sont traitées de gourous, il y a un côté un peu affilié à une secte autour de l'alimentation intuitive et de certaines professionnelles qui la défendent. En fait, ce que j'étais en train de dire, c'est que l'idée... de travailler en alimentation intuitive, c'est de revenir à un état qu'on a connu avant, c'est-à-dire qu'on est tous nés mangeurs intuitifs. On peut l'appeler mangeurs régulés, mangeurs intuitifs. Moi, j'utilise souvent les deux. J'utilise plus d'ailleurs mangeurs régulés. Et en fait, l'idée, c'est de revenir à ce niveau de régulation, tout en réussissant à incorporer toutes les connaissances qu'on a. toute l'envie qu'on peut avoir de manger de telle ou telle manière, par exemple, je ne sais pas, amener des considérations écologiques. L'idée, c'est de pouvoir faire avec tout ça. Quand on dit... surtout pas faire d'AI quand on a des TCA, mais en fait, à partir du moment où on n'est plus un mangeur intuitif, un mangeur régulé, et que donc on est dérégulé, c'est justement ça le but, de pouvoir y revenir. Donc je ne suis pas du tout d'accord, je pense que c'est très adapté. Je pense simplement qu'il ne faut pas tout mélanger, et que les coachs TCA qui sortent de nulle part, et qui n'ont pas de formation, et qui vont juste vous dire t'es obsédé par les chocobons, mange des chocobons, et ça va passer et tu pourras manger du brocoli. Oui, non, c'est quand même un peu plus compliqué que ça. Ça s'accompagne, ça se travaille avec la prise en considération de tout le vécu émotionnel et des traumas s'il y en a et on doit orienter vers les personnes concernées à ce moment-là. Ça se travaille avec la prise en considération du rapport au corps et du rapport au poids. Et l'idée, ce n'est pas juste de faire grossir les gens, pas du tout. Ça se travaille avec la prise en considération du... vécu de la personne à ce moment-là et de sa capacité ou non à pouvoir aller reconnecter avec ses sensations, je dis ou non, parce qu'effectivement, dans le cadre de l'anorexie, ce n'est quand même pas conseillé en première intention de permettre à la personne de reconnecter avec ses sensations alimentaires. Il se peut que son anorexie soit aussi là pour... empêcher tout contact avec le corps, pour empêcher tout retour à soi. S'il y a des grosses barrières, il faut que tout ça se soit accompagné. Le but, ce n'est pas d'aller jusqu'à un effondrement de la personne et qu'elle se retrouve en hospice d'urgence parce que c'est trop insupportable de devoir revenir à son corps et de devoir ressentir le goût d'un aliment, la sensation de digérer l'aliment. Donc, effectivement, tout demande à être adapté et notamment dans le cadre de l'anorexie en première intention on va pas aller travailler là-dessus. Pour autant un professionnel qui sera formé à l'AI, il est pas formé que à l'AI normalement, et du coup il est en capacité de pouvoir aussi bosser avec d'autres outils et de pouvoir tout adapter, tout adapter. Je veux dire, on est tous, enfin je vais parler pour moi, je suis tout sauf un gourou. Et l'idée, ce n'est pas que les personnes puissent à tout prix atteindre un certain type d'alimentation. Ça, c'est le problème des gens qui vendent un type d'alimentation, elle-ci ou je ne sais pas quoi. Je veux dire, si tu veux permettre aux gens de retrouver une forme de régulation, d'autorégulation, alors tu vas les emmener retrouver leur autorégulation. Et si elle n'est pas parfaite, mais qu'elle leur permet de vivre dans une bonne santé globale, c'est-à-dire qu'ils prennent en compte le physique, le psychique et le social, Bah pourquoi pas Et puis même si c'est pas tout à fait le cas, on a le droit aussi d'avoir envie d'aller mieux et de pas avoir envie, besoin d'aller au bout du processus et de s'arrêter en cours de route et personne n'est censé avoir le droit de venir nous dire Ouais, fin, attends, t'es pas complètement guéri des TCA là, qu'est-ce que t'attends Donc bien sûr que tout doit être nuancé. Si vous êtes accompagné par un pro de santé qui ne nuance pas, dans un sens ou dans l'autre, c'est qu'il y a un problème. Ça c'est sûr. Néanmoins... Il y a un endroit où, à mon sens, pour guérir d'un trouble alimentaire, pour vraiment guérir d'un trouble alimentaire, ça ne supporte aucune nuance, entre guillemets, c'est le côté tu peux manger ça, mais Moi, j'ai eu des personnes que j'ai accompagnées, qui avaient été accompagnées avant par des personnes, par des diététiciens, des diététiciennes anti-régime, tout ça, pour soigner les TCA, mais à qui on disait, par exemple, bien sûr que tu peux manger de la galette frangipane, ce n'est pas un souci Mais avant ça, assure-toi de manger une salade verte et non pas des pommes de terre ou non pas des frites. Eh bien, ça, ça ne va pas permettre d'aller au bout d'une expérimentation, d'une régulation, de pouvoir sortir du trouble alimentaire. Ça ne veut pas dire qu'on ne peut plus jamais faire des choix conscients, faire des choix digestifs et de choses qui nous semblent bonnes pour notre santé globale, etc. Par contre, il y a un moment donné où il faut pouvoir sortir de ce truc-là. Donc, elle a bon dos, la nuance aussi, pour rester enfermée dans un discours très diète culture et culte de la minceur. Donc voilà, ce que je voulais vous dire, c'est que je crois... Je vais aller regarder la vidéo en question. Je crois surtout qu'il y a une mauvaise compréhension, qu'il y a une méconnaissance, qu'il y a un peu une guéguerre de chapelle aussi. C'est moi qui ai raison, c'est moi qui sais bien. Je sais pas, de l'extérieur, j'ai l'impression qu'il y a ça. Peut-être pas du tout, j'en sais rien. Je comprends pas trop ce qui se joue. Alors peut-être pas, peut-être qu'il y a vraiment tellement une volonté de pouvoir aider les gens, parce que moi je vois bien comment ça peut me mettre en colère aussi, de voir des gens qui vont, par exemple des gens qui vont vous dire viens guérir des TCA tout en perdant du poids en fait ça me fout en colère parce que pour moi c'est vraiment vous tirer une balle dans le pied et ça ne peut pas fonctionner, donc ça peut me mettre en colère. Donc peut-être que eux c'est ça, ils ont vraiment l'impression que les professionnels en alimentation intuitive font de la merde, pour le dire crûment. Mais en fait, ils ne verront certainement pas mon live, ni là, ni en replay, mais j'aimerais bien qu'ils sachent que ce n'est pas le cas. Donc voilà, je vois qu'il y a une question en direct. Bonjour, j'avais une question. En décembre, j'ai perdu 5 kilos pour une compétition sportive, mais depuis que j'ai pu remanger normalement, ma sensation de satiété n'est plus psychologique, mais physiologique. Comment on peut repasser à une sensation de satiété psychologique et qu'elle ne soit plus quand on mange trop au point de vomir. Ah oui Alors, ce n'est pas physiologique, ça. Ta sensation de satiété, elle n'est pas censée être psychologique, en fait. Tu n'es pas censé t'arrêter de manger avec ta tête. Tu peux... Enfin, tout passe par la tête, on est bien d'accord. Je veux dire, notre cerveau, c'est lui qui permet de conceptualiser, en fait, ce qu'on ressent, etc. Mais tu n'es pas censé te dire, ah, ça y est, c'est le moment. En fait, si je comprends bien, t'aimerais pouvoir retourner à un moment d'hyper contrôle, quoi. Peut-être qui t'a permis de perdre du poids pour une compétition. Et peut-être que cet hyper contrôle était un peu trop fort. Peut-être que tu mangeais clairement pas en lien avec tes besoins physiologiques. Et que c'est peut-être ça que tu payes là, entre guillemets. Et que du coup, t'es peut-être dans l'autre côté où t'es un peu dans le trop, quoi. T'étais sans doute dans le passé et maintenant peut-être que t'es dans le trop. Le but, justement, à mon sens, c'est de retrouver une forme de régulation physiologique. Mais être dans le physiologique, ça ne veut pas dire être dans le trop. Ça ne veut pas dire avoir mal au bide, avoir envie de vomir. Pas du tout. Là, au contraire, ça veut dire qu'il n'y a pas d'écoute du rassasiement. D'ailleurs, tu parles de satiété. En fait, la satiété, c'est plutôt une non-sensation. La satiété, c'est plutôt le fait de... Voilà, je n'ai plus faim. Je ne ressens plus la faim. Pour autant... Ce n'est pas à satiété qu'on s'arrête de manger culturellement, en tout cas nous dans notre façon de fonctionner, on s'arrête de manger au rassasiement. Donc le rassasiement, pour faire simple, c'est un peu j'ai plus faim et j'ai plus envie de manger. Mes besoins sont comblés, je suis bien, je peux passer à autre chose. Il y a une notion de satisfaction qui est très importante. Quand tu es dans le trop jusque-là à avoir limite envie de vomir, tu n'es pas là-dedans. Du coup, peut-être qu'il serait intéressant de voir si les moments où tu te retrouves à être dans le trop comme ça, ils ne sont pas consécutifs de moments où tu ne manges pas du tout assez. Ou peut-être, tu vois, si tu ne manges rien de la journée et que le soir, tu manges de cette manière-là, ce n'est pas surprenant, il y a peut-être besoin de remettre un rythme de repas, des repas plus consistants tout au long de la journée. Peut-être davantage écouter ta faim, si tu la ressens, voir où tu en es avec ça. revenir davantage à des sensations, au goût des aliments, à mettre de la variété aussi dans tes assiettes, d'avoir différentes choses et de travailler là-dessus. Mais l'idée, à mon sens, ce n'est pas du tout de retourner à un truc psychologique qui serait en mode, quand j'ai décidé que je m'arrête, je m'arrête et c'est tout. Même si j'ai méga trop encore envie de manger. En fait, c'est de pouvoir retrouver un équilibre là entre les deux parce qu'il y a eu un déséquilibre qui fait que tu as basculé de l'autre côté. Donc, tu vas pouvoir retrouver cet équilibre entre les deux et être dans un sain équilibre aussi entre le corps et la tête et en mode, OK, j'ai assez, je suis satisfaite, c'est OK. Ma tête me raconte des trucs par rapport au fait de continuer à manger, mais je suis en sécurité, je sais que cet aliment, je peux en manger dans une heure, demain, après-demain. Il est toujours là, il ne va pas disparaître, tout va bien, je peux m'arrêter là et je choisis de m'arrêter là. Alors, bonjour, faut-il renoncer à C Je n'ai pas la suite, Barbara. Ah, kilos superflus quand on attaque un accompagnement TCA. Déjà, c'est intéressant d'aller regarder les kilos superflus. Sont-ils des vrais kilos superflus Est-ce que c'est superflu dans la tête Est-ce que c'est... Enfin voilà, où situe ton poids d'équilibre Est-ce que tu es réellement au-dessus de ton poids d'équilibre Le poids d'équilibre, c'est ce qu'on appelle le poids sans effort. Donc, c'est un poids où, en n'étant pas dans une restriction alimentaire, en n'étant pas à se forcer à faire du sport et tout, le poids, il est stable. Donc, est-ce que tu es à ton poids d'équilibre ou est-ce que tu n'y es pas Est-ce que réellement tu es au-dessus Bon, ça, c'est déjà des questions intéressantes à se poser. Renoncer, en fait, j'ai l'impression que derrière ta question, il y a le truc de est-ce qu'il faut renoncer à la perte de poids quand on se lance dans un accompagnement TCA. J'ai envie de te dire que dans un premier temps, c'est bien de mettre ça de côté. Tout à l'heure, j'avais un rendez-vous individuel et je disais à la personne C'est important d'en parler, c'est important qu'on en parle ensemble, c'est important qu'on creuse le pourquoi. Qu'est-ce que ça va t'apporter de perdre du poids Qu'est-ce que tu visualises qui serait mieux avec ces kilos-là en moins Qu'est-ce qui va se passer si tu ne perds jamais de poids Comment c'est pour toi d'imaginer ça Et puis après, on discute de tout ça et puis de se dire, OK, on regarde cette envie de maigrir qui est là depuis très longtemps. En fait, elle a une petite phrase dans sa tête qui souvent lui dit, ah, ce n'est pas comme ça que tu vas perdre du poids. Et du coup, c'est intéressant de voir cette phrase, parce que cette personne-là, en l'occurrence, a essayé plein de régimes et de rééquilibrage alimentaire. Et en fait, là, au fur et à mesure du temps, elle a fait juste que prendre du poids. Donc du coup, de se dire, ah, ma voix me dit, c'est pas comme ça que je vais perdre du poids. Mais en fait, jusqu'ici, de l'écouter et de faire des rééquilibrages alimentaires, ça m'en a fait prendre. Donc déjà, c'est peut-être pas comme ça non plus que je vais pouvoir en perdre. Bon, et de se dire, OK, là... j'ai envie de prioriser le fait de me sentir en sécurité avec la nourriture, de ne plus me jeter dessus, d'être dans une relation beaucoup plus apaisée à la nourriture. Donc, cette envie de perdre du poids, je l'entends, elle est importante et à chaque fois qu'elle aura envie de venir me parler de choses, peut-être que je pourrais en parler avec ma thérapeute ou voilà. Mais je vais prendre une petite boîte dans laquelle je vais déposer cette envie de maigrir et je me fais la promesse de... de faire en sorte que ça reste quelque chose d'important et d'aller regarder, et peut-être d'aller regarder plus tard. Et c'est intéressant de se dire ça et de se dire, OK, peut-être que je vais aller la regarder dans trois semaines, peut-être que je vais aller la regarder dans trois mois, et en fait, peut-être que d'ici là, j'aurai maigri. Peut-être pas, peut-être même que j'aurai grossi d'ici là. En fait, je ne sais pas. Par contre, il est possible que cette envie de maigrir, je la vois un peu différemment. Il est possible que... elle est perdue de son importance quand je vais rouvrir la boîte ou pas du tout. Mais en tout cas, c'est pas je ne maigrirai plus jamais et je n'ai plus le droit de regarder cette envie-là et c'est pas bien de penser ça et je devrais pas penser ça parce que c'est grossophobe ou parce que voilà. C'est important, c'est vraiment inhérent à tout trouble alimentaire. C'est hyper compliqué de prendre du poids quand on se trouve d'un trouble alimentaire. Donc c'est hyper important de... de prendre ça en considération. Par contre, le temps de faire la paix, c'est-à-dire d'aller mieux avec son alimentation et donc avec son corps, c'est intéressant de ne plus en faire sa priorité absolue et de ranger ça dans un petit coin à côté. Mais ce n'est pas possible de le jeter à la poubelle. Tu as un trouble alimentaire, tu as peur de grossir et ton envie de maigrir, c'est le truc qui est au centre. Si je te dis, Allez, arrête, mets ça à la poubelle, on n'en parle plus Ça veut dire que j'y connais rien au TCA en fait. Je veux dire, si c'était si simple, t'aurais même plus de TCA. J'arrive en cours et j'ai vu ce matin la vidéo dont tu parles. J'ai hâte d'avoir ton retour dessus parce que cela m'a étonnée de voir le sujet de l'AI un peu dénoncé par ces diètes dont j'apprécie le travail. Oui, du coup, je t'invite à écouter le replay. J'ai l'impression que les pro-AI n'entendent pas la nuance. qu'ils y mettent, car je n'ai pas du tout la même vision qu'eux sur cette vidéo. Ah, ok. C'est intéressant aussi de venir dire ça. C'est vrai, moi, je ne suis pas allée voir, donc il y a aussi des commentaires a priori. Donc, ok, peut-être que, voilà, il y a des personnes qui sentent vraiment qu'ils dénoncent l'alimentation intuitive, et puis peut-être d'autres qui disent, non, non, ils dénoncent seulement certaines pratiques. Moi, je pense que c'est important de dénoncer certaines pratiques, mais je veux dire... Je pourrais très bien demain faire une vidéo avec d'autres personnes formées à des approches comme la diététique comportementale comme moi, où en fait on va déglinguer tous les diététiciens et diététiciennes. Parce que de base, un diète dans sa formation, dans son BTS diète, n'est pas formé au TCA. Et que c'est une réalité aussi, qu'il y a plein de diètes qui vont juste faire flamber les troubles alimentaires. Et du coup, ces deux mecs, ils arrivent, ouais la I... En fait, je ne sais pas, mais... C'est dangereux si ce qu'ils laissent entendre, c'est que ce n'est pas du tout adapté au TCA, il ne faut pas aller vers ça. Mais du coup, les gens sont là, mais il faut aller vers quoi alors Il faut aller vers des diététiciens qui vont me donner un plan alimentaire en fait Ça devient hyper compliqué. Et finalement, ils font cette vidéo pour dire quoi Qu'il faut juste aller les voir eux Je ne sais pas. Je ne comprends pas. Je vais aller voir la vidéo. Ça ne sert à rien que je continue de parler dans le monde puisque je ne l'ai pas vue. Voilà, je trouve ça dommage. Je pense qu'on peut construire des approches hyper intéressantes. Et puis, encore une fois, les formations, ce n'est pas parce qu'on est formé à un truc qu'on le suit à la lettre. Enfin, moi, j'ai l'impression de tout adapter toujours. C'est des approches qui sont hyper importantes parce que ça déconstruit notre propre rapport à l'alimentation. En tant que thérapeute, quand on veut accompagner, il faut passer par là, vraiment, moi, je pense. Après, ça ne veut pas dire que chaque truc est fait exactement à la lettre parce que chacun y met de son identité. de son éthique, de ce qui est important pour lui, pour elle, et de son envie de prendre en charge aussi la question du poids. La question de la HAES ou non, la question de continuer de la perte de poids ou non. Moi, par exemple, quelqu'un qui accompagne les TCA, qui est spécialisé troubles des conduites alimentaires, et qui... accompagnent des gens dans cette souffrance-là, je ne comprends pas qu'ils continuent d'accompagner de la perte de poids à côté. Pour moi, ça me semble complètement délirant. Et je ne serais pas étonnée qu'eux, ils le fassent, par exemple. Ben ouais, mais moi, je ne comprends pas, parce qu'on sait que ce sont ces Ausha qui emmènent le plus directement vers les TCA, même si ce n'est pas régime égale TCA, et qu'un TCA, c'est toujours multifactoriel. En fait, on sait quand même que c'est l'autoroute. que c'est le culte de la minceur et que ce culte de la minceur il est directement relié au patriarcat qu'il est directement relié à l'oppression des femmes il y a tout un tas de trucs et donc qu'on continue qu'on dise bah oui je suis diète spécialisée TCA mais à côté de ça si tu viens me voir pour de la perte de poids bah oui mais du coup à qui tu vas accepter la perte de poids, à qui tu vas la refuser et du coup la personne que tu vas accompagner pour de la perte de poids est-ce que tu peux être sûre de ne pas la revoir dans 6 mois, 1 an pour du TCA enfin bon Il y a vraiment une question aussi d'éthique personnelle. Et c'est pour ça qu'on va avoir des professionnels parce qu'on se reconnaît en eux, dans leur valeur, dans leur façon d'amener les choses. Mais vraiment, j'insiste et là-dessus, je pense que je partagerai complètement leur discours. N'allez pas voir des gens que pour leur valeur, que pour leur histoire personnelle. Avoir guéri des TCA, ça ne suffit pas. Allez voir des gens qui sont formés vraiment. Ça vous protégera de tout un tas de trucs parce qu'on parle de choses vraiment importantes. On parle de votre santé. Ils disent bien qu'en début de parcours anorexie, l'AI, c'est non, car justement, on est incapable de s'écouter. Oui, et c'est très juste. Que l'AI, ce n'est pas magique. Il faut un suivi pluridisciplinaire. Oui, très juste. Mais c'est clair. C'est clair. Mais c'est intéressant parce que, par exemple, suivi pluridisciplinaire, je suis la première à le dire et à orienter des personnes que j'accompagne vers des professionnels divers et variés. Mais il y a aussi une réalité, c'est que moi, clairement, ma spécialité, entre guillemets, enfin déjà, ma spécialité, c'est plutôt les compulsions. Je n'accompagne plus l'anorexie, donc voilà. Et puis, ma spécialité officieuse, on va dire, c'est un peu d'accompagner des personnes qui sont dans ces problématiques alimentaires depuis très longtemps, des personnes qui ont essayé beaucoup de choses. Et du coup, c'est drôle parce que c'est comme si l'accompagnement pluridisciplinaire, il s'était fait aussi en plusieurs étapes. des personnes qui ont mis au travail leur trauma, des personnes qui ont mis au travail toute leur histoire personnelle, avec des psys, avec plein de trucs. Et du coup, il y a tout un tas de personnes pour qui, finalement, quand elles arrivent jusqu'à moi, du haut de leurs 40 ans, elles mettent au travail la question du comportement alimentaire. Et en fait, c'est cool parce que le reste, c'était bon, c'était OK, et ça suffit. Mais il y a plein d'autres personnes pour qui ça soulève plein d'autres choses. C'est comme si les TCA, c'était le tapis sous lequel on va regarder. Donc voilà. Oh là là, mon Dieu, ça fait hyper longtemps que je suis en live déjà. Il va falloir que je réponde à vos questions. Ouais, Sacha qui parle de la difficulté à vivre avec ce corps. C'est très important aussi de pouvoir faire un travail sur l'image du corps. Et ça, c'est un travail thérapeutique qui peut être long sur le rapport à son corps, vraiment. Moi, je sens bien qu'il y a encore des choses qui continuent de se déconstruire dans le rapport à mon corps, dans le rapport à la féminité. dans le rapport à la séduction. Je sens que c'est trop cool. Je faisais la réflexion à mon mari il y a quelques jours, que je sens qu'il y a encore des trucs qui se sont libérés tout dernièrement. Alors que ça fait des années que je suis sortie des TCA. Mais tout dernièrement, il y a des trucs qui se sont libérés sur cette espèce d'injonction à la séduction, en fait. Et voilà, ça va continuer d'évoluer. Mais c'est un long travail. Et ce n'est pas du tout étonnant d'avoir besoin de passer par... plusieurs thérapeutes, de pouvoir aller mettre ça au travail avec pas mal de professionnels différents. Ça ne veut pas dire que ceux d'avant, ça ne marchait pas. Ça veut dire qu'à l'instant T, c'était adapté et puis ils vous ont accompagné sur un bout de chemin et puis vous aviez besoin d'aller voir quelqu'un d'autre pour un autre bout de chemin. Ça me semble très normal, en fait. Je vais reprendre, je vais essayer de répondre à quelques questions quand même que j'avais. J'avais une question qui disait 20 ans d'anorexie, puis-je guérir Franchement, c'est terrible comme question. Forcément que j'ai envie de dire oui, oui, bien sûr. Et en même temps, mon oui, ça ne veut pas dire ouais, tu vas guérir Parce qu'en fait, j'en sais rien. Je crois fort dans le fait qu'on peut sortir des TCA, mais surtout, ça rejoint à ce que je disais un peu plus tôt, je crois qu'il faut aussi... sortir d'un idéal de guérison et peut-être se donner le droit de juste avancer par petits pas et tu pourrais être surprise de voir que sans guérir complètement tu serais déjà vachement plus heureuse je prends un exemple concret admettons tu es dans une anorexie restrictive très très forte et par exemple tu ne manges que trois sortes d'aliments différents Et c'est tout est grammé, tout est pesé et donc tu ne peux jamais aller au resto, tu ne peux jamais rien faire, tu te pèses trois fois par jour, c'est l'horreur, tu ne supportes pas ton image, etc. Eh bien, peut-être que tu vas mettre au travail certaines choses qui vont te permettre d'élargir le champ des possibles en termes d'alimentation. Peut-être que tu te pèseras une fois par semaine, mais que tu n'arrêteras jamais de te peser. Et puis peut-être que tu auras toujours un contrôle fort, surtout sur certains types d'aliments, que tu ne t'autoriseras pas complètement de manger du chocolat, des bonbons, mais qu'une fois de temps en temps, parce qu'il y a un restaurant, ce sera possible. Enfin voilà, ce que je veux dire, c'est que peut-être tu passeras d'un état ultra ultra rigide à un autre état avec du travail, avec un accompagnement, tout ça, à un autre état où il y a toujours de la rigidité, il y a toujours du contrôle, mais de temps en temps... tu peux aller au resto, tu ne te baisses plus trois fois par jour, mais une fois par semaine. Donc oui, ton apparence, ton corps, ça prend toujours beaucoup de place, mais si tu regardes ce que tu vivais avant, qui était plutôt de la survie et de l'enfermement, et cette hypothétique nouvelle réalité, tu vois, en fait, il y aurait quelque chose de très... Il y aurait d'énormes progrès, quelque chose qui serait vachement plus vivable. Et ça ne veut pas dire que tu resterais là, peut-être que tu pourrais encore aller plus loin, mais ça peut paraître vertigineux, le chemin, quand on est... dans l'anorexie depuis 20 ans et de regarder justement une mangeuse intuitive, une mangeuse régulée. OK, c'est peut-être pas l'objectif final de tout le monde. Et puis très bien, en fait, si tu trouves un équilibre de vie et que ce contrôle alimentaire permet de ne pas faire exploser des tas d'angoisse, que tu ne te sens pas capable de mettre au travail pour le moment, que tu vois, chaque chose en son temps en plus, c'est OK. Donc oui, je crois que tu peux guérir et je crois surtout que tu peux... t'autoriser à avoir un type de guérison qui va te permettre de vivre plus sereinement. Conseils Tu l'arrêts complet du sport en renutrition d'anorexie. Comment l'accepter Je ne suis pas du tout une experte sur l'anorexie et donc encore moins sur la renutrition et encore moins puisque je ne suis pas diététicienne. Donc moi je ne peux pas vous parler de tout le côté très technique de la renutrition. Je peux vous parler par contre de relation au sport. Et aussi, encore une fois, c'est marrant, ça va rejoindre ce que je disais tout à l'heure par rapport à un peu une éthique professionnelle. Je ne suis globalement pas trop pour poser des choses hyper rigides en mode, là, on arrête le sport complètement. Alors, des fois, c'est ce qui se passe un peu de force. Je veux dire, tu te retrouves hospitalisé parce que ton IMC est extrêmement bas, que ta vie est en danger. Et du coup, tu te retrouves un peu bloqué dans une chambre. Et donc, tu ne peux plus faire ton sport. C'est plutôt de l'hyperactivité qu'autre chose. Bon, ben voilà. Mais en tant que thérapeute qui accompagne, du coup, en dehors d'un hôpital, je dirais que je pense qu'il y a vraiment du cas par cas. Je pense que ça peut être très aidant d'arrêter toute activité sportive. Et je pense que ça... peut aussi, on peut avancer en gardant une forme d'activité. Je pense que c'est aussi important de regarder sport et mouvement, et peut-être d'arrêter de coller les deux, et de voir que le mouvement, ça peut être super utile, mais que c'est pas nécessairement du sport, et que... Par exemple, je ne sais pas, moi je pourrais te dire, peut-être continue de te faire une balade au soleil chaque jour, par contre désactive ton compteur de pas. Je sais que là, je fais flamber les peurs et tout ça, mais de reconnecter avec quelque chose qui va être vachement plus relié à de la connexion au corps, à du bien-être physique et psychique, émotionnel global. mais plus dans de la vérification et de la compensation. De trouver des petits leviers comme ça pour avancer sans être dans quelque chose d'hyper rigide dans un sens ou dans un autre. Est-ce normal de prendre 10 kilos, c'est une question directe, en plus de son poids de forme en guérison Ce poids va-t-il descendre un jour Sachant que le poids de forme, le poids d'équilibre, il y a plein de personnes qui ne le connaissent même pas parce que quand tu as souffert de TCA la majorité de ta vie, ton poids d'équilibre, tu ne le connais pas. Donc... Peut-être que là, en l'occurrence, toi, tu le connais, je ne dis pas ça, mais j'ai envie de vous dire, faites attention avec cette histoire de poids de forme. Souvent, on mélange un peu poids d'équilibre et poids idéalisé et que ton poids, ce que tu appelles ton poids de forme, c'est peut-être un poids auquel tu trouves que tu es bien. Mais si tu prends le temps d'y réfléchir, c'est un poids qui te demandait quand même pas mal de taf, pas mal de restrictions, pas mal de sport, pas mal de prise de tête. ce n'est pas ton poids de forme au sens poids d'équilibre dans ce cas-là. Donc peut-être que ton poids d'équilibre, il est avec ses 10 kilos en plus, et peut-être pas. Et oui, ça peut arriver de repasser au-dessus du poids d'équilibre. Il ne faut pas oublier que vous êtes allé vachement en dessous du poids d'équilibre et que c'est ultra traumatisant pour le corps, qui va activer tout un tas de défenses. Et nos corps, ils sont davantage faits pour grossir que pour maigrir, dans le sens où c'est une question de survie humaine. C'est grâce à ça qu'on... qu'on a pu perdurer en tant qu'espèce, si je puis dire. Donc, je ne peux pas te dire que c'est normal, je peux te dire que ça peut arriver. Et est-ce que ça ne redescendra jamais Non, pourquoi ça ne redescendrait jamais En fait, si tu es réellement au-dessus de ton poids d'équilibre et que tu arrives à un moment donné à remanger en lien avec tes besoins et à trouver un équilibre global dans ta vie, et notamment aussi alimentaire, il n'y a pas de raison que tu restes bloqué au-dessus de ton poids d'équilibre. Voilà. Autre question. Je pense que ça va être la dernière question, parce que l'heure passe. Bonjour, comment gérer la perte de confiance en soi lors de la guérison Entre parenthèses, peur de grossir, etc. Alors, c'est assez intéressant parce que je sens bien que la perte de confiance en soi, elle est associée à la prise de poids. C'est-à-dire guérison, je pense que c'est guérison notamment d'anorexie, en mode je perds vachement de poids, je suis valorisée, je me sens bien, je me sens puissante, puissante, et du coup, c'est pas viable pour plein de raisons différentes, et à un moment donné, le chemin inverse se fait et je prends du poids, et donc je suis confrontée à une perte de confiance en moi. En fait, est-ce vraiment de la confiance en soi Est-ce ça ou est-ce simplement une... pure construction sociale et culturelle autour du fait que grossir, c'est le pire truc qui puisse nous arriver et que forcément en maigrissant, on gagne en confiance en soi et en grossissant, on perd en confiance en soi. Qui a décidé ça Est-ce que nécessairement tu es censé perdre confiance en toi En fait, si je dis ça, je provoque un peu en disant qui a décidé ça, mais franchement, on est un peu là-dedans quand même, c'est-à-dire qu'on est sur de la pure construction. t'es une nana et tu sors il fait beau et tu sors en jupe avec les jambes bien épilées je pense que t'auras davantage confiance en toi que si tu sors avec les jambes poilues pas épilées, sauf si t'as déconstruit ça et qu'aujourd'hui c'est ok pour toi pourquoi je vous donne cet exemple Parce que c'est la même chose, c'est de la pure construction en fait on a décidé que les poils c'était moche sur les femmes et donc peut-être tu vas être ultra mal à l'aise et peut-être que Si je te demande d'aller aborder quelqu'un dans la rue pour lui parler d'un truc avec les jambes, avec des poils, tu le feras beaucoup moins facilement qu'avec les jambes épilées. C'est la même chose par rapport à ton corps, par rapport à ton poids. Mais en fait, tu as construit tout un truc autour de ça. Peut-être qu'en vrai, si tu vas aborder les gens avec les jambes pas épilées, les gens ne verront pas. Si les gens voient, ils ne te diront rien. Et c'est pareil pour le poids. Ça me rappelle un épisode de podcast qu'on avait enregistré avec Marie, qui est médecin. professionnelle en alimentation intuitive aussi, et qui avait utilisé l'analogie du chapeau. Je trouvais ça trop chouette. Elle disait, mais en fait, la minceur comme gage de confiance en soi... C'est comme si j'avais confiance en moi quand je portais tel chapeau. Et du coup, je sors et je me sens trop bien et j'ai confiance en moi avec ce chapeau. Et puis, à un moment donné, il y a du vent et le chapeau s'envole. Et du coup, je me sens vide, nu, sans ça et je n'ai plus du tout confiance en moi. Est-ce qu'on peut parler de confiance en soi dans ce cas-là Ce n'est pas de la confiance en soi, j'ai confiance dans le chapeau. Mais en fait, je n'ai pas confiance en moi, dans ma valeur intrinsèque. je me retrouve tout d'un coup à perdre tout ça. Donc, ce n'est pas vraiment de la confiance en soi. Et c'est la même chose par rapport à la perte de poids, à la prise de poids. Donc, ce que je pourrais vous dire, à vous qui êtes dans ce processus-là, peut-être de guérison, et que ça passe peut-être par de la prise de poids, c'est de travailler sur votre valeur, votre valeur intrinsèque, et sur votre valeur qui passe par plein d'autres choses. Oui, qui passe aussi par votre apparence, mais... Votre apparence peut aussi être valorisée en prenant du poids. On n'est pas nécessairement dans la dévalorisation. Et puis, vous êtes tout un tas d'autres choses que ça, que l'apparence, que la masse corporelle de votre corps. Détachez-vous aussi de ce foutu chiffre. Je vois beaucoup trop de personnes me dire Tout allait bien, ça allait bien, je me sens hyper bien dans mon corps en ce moment. Et puis, je ne sais pas pourquoi, j'ai eu l'idée de monter sur ma balance. Je monte sur la balance, je vois le poids qui a augmenté, tout s'effondre, je me sens dégueulasse, c'est horrible. Cinq minutes avant, je me sentais super bien dans mon corps. C'est juste de voir un chiffre qui a tout détruit. C'est juste une masse, on s'en fiche. Ça n'a aucun sens. Donc, prendre de la distance avec ça, autant que faire se peut. Et encore une fois, il y a plein de professionnels qui peuvent vous aider. Ça fait partie de ça. Et ça me fait penser, pour boucler la boucle, sur cette question de l'alimentation intuitive. L'alimentation intuitive, ce n'est pas juste écoute tes sensations et mange quand tu as faim. et mange du chocolat. Non. L'alimentation intuitive, c'est une thérapie complète qui prend en charge aussi le rapport au corps, qui prend en charge le rapport aux normes sociétales, qui prend en charge le rapport au mouvement dans son corps, qui prend en charge le rapport à soi et à l'estime de soi. Encore une fois, je ne suis pas formée en alimentation intuitive, je suis formée à des approches françaises du gros, donc voilà, diététique, comportementale, tout ça, mais qui sont très proches. et qui sont des approches globales. On prend en charge la personne dans une approche globale. Je vais arrêter là. Donc, il reste beaucoup de questions, puisque dans celles qui m'avaient été posées par avance, je n'ai répondu qu'à trois, mais c'était important pour moi de vous parler de cette polémique un peu autour de l'AI. Et puis, c'était important de répondre aux questions qui étaient en direct. Comme je vous l'ai dit, c'est toujours ma priorité. Voilà, on se reparle très vite. Vous allez retrouver ce live dans l'épisode de podcast lundi prochain. C'est quoi concrètement les principes de l'alimentation intuitive C'est assez facile à trouver. Ça repose sur dix grands principes, l'alimentation intuitive. C'est assez facile à trouver avec des sources fiables sur Internet. Et puis, on pourra en reparler. J'ai un ou deux épisodes de podcast sur l'alimentation intuitive. J'en ai plusieurs où on parle d'alimentation intuitive avec des professionnels formés à l'alimentation intuitive. Donc, allez fouiller. Vous allez sur TCA, etc., mon podcast, et puis vous regardez, vous fouillez. Je pense que vous avez vraiment de quoi faire. Voilà. Et donc, ce live sera dispo lundi prochain très tôt sur le podcast. Je pense que là, je vais vous le mettre en replay sur Insta, mais je pense qu'à l'avenir... je ne mettrai pas les replays sur Insta et les replays seront disponibles uniquement sur le podcast. Oui, j'ai écouté, mais je ne comprends pas vraiment. On peut aussi... Ça peut faire l'objet de prochaines questions pour un prochain live. On peut aussi en parler en DM si tu as envie. Merci pour tout ce que tu fais en tout cas. Merci beaucoup de prendre le temps d'écrire ça. On peut en parler lors d'un prochain live ou si tu as envie de venir m'en parler en DM avec plaisir. Pas clair idem pour moi, pas clair en détail. Ouais, ok, on va en reparler de ce que c'est. Encore une fois, je ne suis peut-être pas la mieux placée parce que ça me donne une idée. Je vais peut-être inviter quelqu'un pour faire un live pour parler de ce que c'est, en fait, les principes de l'alimentation intuitive. Et ça permettra de comparer avec ce à quoi moi, je suis fort, mais vous me donnez des trop bonnes idées. Merci. Super. Bon, écoutez, en tout cas, prenez grand soin de vous autant que c'est possible. Je sais que c'est pas facile. Déjà, c'est pas facile quand on traverse des problématiques avec l'alimentation, mais quand, en plus, les professionnels commencent à se tirer dans les pattes en mode Non, lui, ce qu'il fait, c'est vraiment de la merde, nan nan nan je sais que c'est compliqué, je sais que ça peut paraître vraiment être une jungle. Donc faites-vous confiance aussi, faites confiance à votre esprit critique. à votre intuition sur certaines choses. Et puis, n'hésitez pas à questionner les professionnels en commentaire de leur contenu ou en DM avec beaucoup de courtoisie, s'il vous plaît, parce que même si par exemple, il y a des pros avec lesquels je ne suis pas d'accord sur Insta, en fait, ce sont des gens qui en plus de leur travail rémunéré, créent du contenu gratuitement comme moi sur Instagram. Merci de rester dans la bienveillance, même si on n'est pas d'accord. Merci à vous pour votre présence et au plaisir de vous retrouver ici sur le podcast. C'est toujours avec plaisir. Ciao
