Speaker #0Bienvenue dans TCA, etc., le podcast qui décrypte les troubles des conduites alimentaires et tout ce qui gravite autour, parce que ça n'est jamais seulement qu'une histoire de bouffe. Je suis Flavie Milsono, et j'accompagne les mangeuses compulsives à devenir des mangeuses libres bien dans leur basket. Alimentation, peur du manque, insatisfaction corporelle, peur du jugement, du rejet, empreinte familiale, grossophobie, les sujets abordés dans ce podcast sont très vastes, et pour ce faire, mes invités sont aussi très variés. Retrouvez-moi aussi sur Instagram où j'aborde tous ces sujets au quotidien sur Flavie.m TCA. Très belle écoute. Welcome dans ce nouvel épisode de podcast dans lequel j'ai envie de vous parler du cycle menstruel, du cycle féminin. Parce que je me rends compte que c'est quelque chose d'assez peu abordé sous le prisme de l'alimentation. En fait c'est assez peu abordé quoi qu'il arrive. et je me rends compte parmi les personnes que j'accompagne beaucoup ne font pas ce lien là c'est quelque chose qu'on travaille ensemble qu'on cherche à observer ensemble ce lien entre rapport à son corps et rapport à l'alimentation en fonction des moments du cycle menstruel et je me suis dit que vraiment ça pourrait être aidant pour vous toutes d'avoir quelques infos par rapport à ça. Alors cet épisode va se baser sur différentes choses. Je vais vous parler un peu de mon expérience personnelle et je vais pas mal me baser sur un livre qui s'appelle La Femme Optimale. J'y reviendrai après, je vous en dirai un peu plus sur ce que je trouve chouette mais aussi toutes les limites que je vois là-dedans. En tout cas l'idée c'est de pouvoir un peu décortiquer le cycle et surtout de pouvoir vous proposer d'aller décortiquer votre cycle parce qu'il est vraiment là l'enjeu de développer des capacités d'auto-observation aussi sur ce sujet-là de manière à... à mieux vivre les fluctuations et les fluctuations qu'il va y avoir du coup dans votre comportement alimentaire et dans votre rapport au corps, etc. Quelques mots sur mon histoire à moi avec ces histoires de cycles. En fait, comme beaucoup de nanas, j'ai été sous contraceptif longtemps. J'en ai essayé pas mal et j'étais sur la fin, sur un truc très basique qui s'appelle la pilule. J'ai arrêté complètement la pilule en 2017 et je n'ai pas repris de moyens de contraception en fait à partir de ce moment là. A partir de là j'ai eu un retour des cycles normaux mais ça a pris du temps. Vraiment ça a été chaotique en fait pendant je dirais peut-être un an, un truc comme ça. Et puis à partir de là sont arrivés des cycles très marqués, c'est-à-dire qu'il y avait quelque chose de très régulier, de... Oui, c'est ça, quelque chose de très prévisible. Et quand je dis marqué, c'est aussi très visible. C'est-à-dire que moi, plus j'ai avancé, là, après l'arrêt de tout contraceptif, j'ai vu mes cycles être presque des clichés, en fait. C'est des choses que j'ai déjà dit en disant, mais ça, c'est pas possible, je suis vraiment un cliché du cycle menstruel. Il est possible pour mon conjoint de savoir exactement où j'en suis dans mon cycle juste en m'observant, en voyant Soit mon envie de développer plein de projets ou mon envie de rester au fond du lit ou ma mauvaise humeur ou ce que je vais mettre dans mon assiette. Enfin vraiment il y a quelque chose de très très marqué chez moi et je pense que je suis pas la seule en réalité. C'est juste que on n'accepte pas déjà. On voit pas et on n'accepte pas en fait, on n'a pas envie de voir. En tout cas chez moi c'est quand même assez bruyant, j'ai des symptômes très nets et c'est aussi très aidant. C'est-à-dire que c'est chiant, je vais vous en parler, il y a vraiment des trucs qui sont vraiment difficiles à vivre pour moi. Mais à côté de ça, le fait que je sois capable de les associer à mon cycle, c'est super aidant dans mon rapport global à moi-même, et dans mon rapport à l'alimentation et dans mon rapport au corps. Donc je vous disais, je vais vous parler d'un livre qui a été écrit par Miranda Gray, et donc qui s'appelle La Femme Optimale. Alors deux gros warnings par rapport à ça. Ce livre il date un peu d'une autre époque pour moi où j'étais vachement plus branchée dans le spirituel, le new age et tout ça. Aujourd'hui j'en suis vraiment revenue à tel point que c'est même pas du tout ma came. Cependant vous le savez moi j'aime la nuance, j'aime pas dire que tout est génial ou tout est bon à jeter donc j'ai l'envie de prendre ce qu'il y a à prendre dans ce que cette femme écrit et de laisser le reste et puis libre à vous de voir si vous aurez envie de vous intéresser à ce livre là, je pense qu'il y en a plein d'autres. Et libre à vous, aussi en écoutant mes podcasts, bien sûr, j'imagine que c'est ce que vous faites, de prendre ce qui vous intéresse et de laisser le reste. Donc voilà, la nana parle quand même régulièrement de choses un peu spirituelles. Moi, dans les exemples que je vous ai tirés du livre... Je les ai un peu évité, ces exemples-là, ça ne m'intéresse pas, donc voilà, ce n'est pas ma cam. Et l'autre warning que je voulais mettre, c'est un peu sur le titre, que je trouve un peu dommage, la femme optimale, il peut s'entendre un peu en mode performance, quoi. Ok, comment devenir une femme optimale en lien avec les cycles et être toujours au top ? En réalité, je trouve que ce n'est pas du tout ce qu'elle dit, et ça ne va pas du tout non plus être le sens de mon propos, donc voilà, c'était important pour moi de vous le préciser. Vous le savez ou pas, je sais pas, il y a quatre phases dans un cycle féminin. Un cycle dure en moyenne 28 jours, bien sûr ça peut être plus court, plus long, et d'ailleurs ça peut être très variable chez une même personne. Mais on va partir sur un truc un peu typique, sur le cycle de 28 jours, et donc on a différentes choses qui vont se passer dans le corps. Donc effectivement on parle quand même plus facilement des menstruations, du moment où on a nos règles. Et puis on sait qu'au milieu du cycle, autour de 14 jours, il y a l'ovulation. Mais en fait on pourrait décomposer par rapport à tout ce qui se passe au niveau hormonal. Il y a plein de choses aussi intéressantes à décomposer. Là ça ne se veut pas être un livre scientifique. Et donc du coup le podcast ne va pas repartir de ce qui se passe au niveau des oestrogènes, de la progestérone, du FSH, tout ça. En fait ce n'est pas le but de cet épisode-là. Néanmoins. Je vous invite à vous renseigner et je vous mettrai en description de l'épisode un petit truc sur lequel je suis tombée en voulant préparer cet épisode. Je m'intéresse aussi beaucoup à la question des hormones en ce moment et donc il y a un petit quiz qui a été créé par le gouvernement, c'est sur un site gouvernemental, et qui permet de voir où on en est de nos connaissances là-dessus, mais surtout c'est une mini formation, ça dure un quart d'heure je crois. qui permet de refaire le point sur, ok, c'est quoi les hormones en jeu, qu'est-ce qui se passe dans le corps tout au long du cycle. Nous, on va parler plutôt de qu'est-ce qu'il se passe à un niveau comportemental, émotionnel, alimentaire, rapport au corps, tout ça. Donc, Miranda Gray, elle, elle a décomposé les quatre phases en leur donnant des noms. La première phase, c'est la phase contemplative, puis la phase dynamique, la phase expressive et la phase créative. Donc moi j'ai eu envie quand même de vous transmettre ce qu'elle en dit parce que c'est un livre qui à l'époque m'a quand même vachement éclairée sur mon cycle et qui m'a amenée à plus d'observation et c'est le but de son livre, c'est vraiment ce qu'elle amène à faire, observer son cycle pour ensuite si on le souhaite mettre des choses en action aussi selon les périodes de son cycle. En tout cas moi ça m'a amenée à comprendre ce qui se passait, l'observer. Et comme je vous le disais, a vachement plus de sérénité, donc j'ai envie de vous transmettre un peu ça. Et donc je vais vous parler de ce qu'elle, elle dit, puis je vais vous parler de mon expérience à moi, ce que j'ai observé sur chacune de ces semaines. Et puis en fin d'épisode, je vous ferai un peu une conclusion de pourquoi je vous partage tout ça, comment ça peut vous être utile si vous avez des troubles alimentaires ou à minima une alimentation troublée. Et voilà, comment ça peut vous aider finalement. de connaître tout ça. Donc la première phase, c'est la phase contemplative. En fait, c'est la phase des règles, parce que c'est comme ça qu'on compte le cycle. C'est jour 1, bim, c'est le début de mes règles. Généralement, on est sur une durée moyenne, là encore, c'est que des moyennes, d'une semaine. Donc cette phase contemplative, Miranda Gray, elle propose de dire plein de choses sur lesquelles on va être facilité sur cette phase-là. des choses sur lesquelles c'est plus difficile, il faut avoir une attention particulière, puis elle donne un peu des conseils, voire même les défis un peu reliés à ce cycle-là. J'ai relevé que quelques petits trucs, parce que les listes sont très longues dans son livre, mais par exemple, à titre d'exemple, dans la phase contemplative, la phase des règles, ce pourquoi on va avoir plus de facilité, ça va être quelque chose de très introspectif, c'est une phase. où on est plus facilement relié à l'intérieur de nous-mêmes. L'autrice, elle, parle d'un meilleur accès à l'inconscient, d'une forme de paix intérieure et d'une grande imagination créative. Il y a quelque chose, un petit peu, d'un retour dans sa grotte, quoi, finalement, sur la phase des règles. Ce qui peut être un peu plus compliqué, selon elle, durant cette phase-là, ça va être de travailler sur des longues heures, le fait de devoir se dépêcher. Le fait de devoir voyager aussi, et puis c'est une phase où on peut manquer de concentration et de dynamisme. Ce qu'elle, elle conseille sur cette phase contemplative qui est la phase des règles, c'est plutôt du repos, du calme, faire moins de sport, voire même dans le livre, elle dit, annuler vos séances à la salle. C'est marrant parce que le livre il est quand même un peu ancien mais elle parle de salles de sport donc j'ai trouvé ça drôle. De se mettre en retrait, d'aller vers la nature et puis de faire confiance à son intuition. Et dans ce lien aussi de se mettre en retrait, elle parle d'éviter les événements en société vous voyez. En gros ce qu'elle dit c'est se contenter d'être là et accepter que c'est déjà pas mal en fait, juste d'être là, d'être en vie sur cette période là. Au niveau de l'alimentation, elle parle de manger des choses simples, des choses non transformées. Alors attention, je mets un gros trigger warning si vous aviez envie d'aller lire ce livre. Elle parle assez peu d'alimentation, mais à plusieurs moments, elle va parler de manger des choses saines. Pour moi, c'est hyper trigger et puis surtout, ça ne veut rien dire en fait. Alors, on se pose sur l'espèce de bien commun là. Ah bah oui, des choses saines. Oui, d'accord, quoi, des légumes, des... Bon, c'est assez agaçant pour moi, mais je ne lui en veux pas. Elle fait juste partie de cette société un peu tordue par rapport à l'alimentation, je trouve. Bon, bref, en tout cas, elle parle de manger des choses saines. Bon, pour moi, ça ne veut rien dire. Mais de manger des choses simples. J'ai trouvé ça assez intéressant. C'est-à-dire que manger des choses simples, effectivement, elle parle de manger des trucs peut-être pas trop transformés. Ce qui peut être vite fait une injonction aussi, ça on est bien d'accord, mais dans la notion de manger des choses simples, moi j'entendais autre chose. J'entendais pas des repas ultra compliqués, peut-être pas avec des sauces élaborées ou des choses épicées, ou les super repas de restaurant qui peuvent être très sains, très fins, mais qui pour autant sont des choses assez compliquées avec pas mal de cuisson, de l'assemblage. Peut-être que là, sur cette période-là, elle, ce qu'elle a observé comme étant fonctionnel, c'était de manger des choses plutôt brutes, plutôt simples. Pourquoi pas ? Pourquoi pas ? Alors encore une fois, à observer, à tester, si vous vous mettez une espèce d'injonction à faire ça, ça risque de partir en vrille. Moi j'ai envie de dire que peu importe la phase de votre cycle, et je vous le répéterai à chaque fois, Ce qui va compter, c'est vraiment d'être à l'écoute de ce dont vous avez envie. Et c'est pas parce qu'il y a une nana un jour dans son livre qui a écrit qu'il fallait manger des choses simples que vous n'avez pas le droit de vous faire un truc ultra élaboré. Ou qu'il ne fallait pas manger des trucs transformés, que vous n'avez pas le droit de vous faire votre paquet de chips. Donc vraiment, restez centré sur vous, parce qu'en plus c'est vraiment ce qu'elle, elle met aussi en avant sur cette phase-là du cycle. Mon expérience autour de cette phase-là. C'est que j'ai un peu de besoin de réconfort. C'est pas la phase où c'est le plus fort, mais dans mon alimentation, je vais aller chercher quand même potentiellement de la nourriture un peu doux-doux. Et que j'ai l'impression qu'il y a une hausse de mes besoins énergétiques aussi. Que j'ai besoin de manger un peu plus sur cette phase-là, alors qu'à côté de ça, j'ai besoin de moins bouger, je trouve effectivement. Perso, je n'arrête pas complètement mon entraînement sur la période de mes règles. Par contre, je n'ai aucun souci à l'adapter. Effectivement, ce n'est pas non plus un moment où j'ai beaucoup envie d'aller voir du monde, mais ce n'est pas le moment où je suis non plus la plus à sortir des griffes. Donc voilà, c'est un moment plutôt tranquille pour moi, comme quelque chose d'un peu apaisant. On en parlera tout à l'heure, mais c'est après la semaine qui précède les règles, qui peut être un peu sportif pour beaucoup d'entre nous. Il y a un truc de « Ok, ça y est, les règles arrivent » . Et ça se pose pour peu que, comme moi, vous ayez la chance de ne pas avoir trop de douleur au moment des règles, parce que moi, ce n'est pas là où j'ai le plus de douleur non plus, même si je peux en avoir sur un ou deux jours. En tout cas, aujourd'hui, je pense que ce qui fait aussi que pour moi, c'est une phase plutôt tranquille, c'est que j'accepte complètement. J'accepte que je vais moins bosser, bosser au ralenti, je vais bosser avec une bouillotte sur le ventre. Alors, je suis aussi à mon compte, c'est facilitant. Mais j'ai quand même des obligations, des rendez-vous, des podcasts enregistrés, tout ça. Mais je vais vraiment adapter, je vais accepter de lever le pied. J'accepte d'être dans cette phase-là. Et je crois que ça, c'est vraiment un peu la règle absolue. En tout cas, c'est le truc qui me facilite vraiment la vie, cette notion d'acceptation. Ensuite vient ce qu'elle appelle la phase dynamique. Donc, c'est la phase qui suit les règles. Donc, en gros, on va être du jour 8 au jour 15 à peu près. Donc, la semaine qui suit les règles et qui précède finalement l'ovulation. Elle, ce qu'elle dit dans les capacités qu'on peut avoir, c'est l'analyse et l'apprentissage. On a plus d'assurance, plus facilement des pensées positives aussi autour de soi, de sa vie. On a plus de capacités de concentration, une meilleure mémoire et les prises de décisions sont facilitées dans cette phase-là. Ce qui va être moins évident dans cette phase dynamique, ça va être tout ce qui est autour de l'empathie, de la compréhension. La créativité peut être moins forte aussi, notamment autour de tout ce qui va être des idées abstraites. Et ce qui peut être compliqué aussi, c'est de travailler en équipe sur cette période-là. Ce que conseille l'autrice, c'est de plus sortir. C'est une période où logiquement on a un peu moins besoin de dormir. Bon, il faut s'écouter, mais en tout cas, il est possible que naturellement vous observiez que vous ayez plus envie de bouger, de voir du monde. Ne pas hésiter à stimuler le corps et le mental. Ça peut être une bonne période si on a envie de modifier ses routines, modifier des choses dans sa vie. Et donc dans le même esprit aussi, une bonne période pour démarrer de nouveaux projets. Voir plus de monde. Alors attention, elle dit quand même à ne pas penser que c'est ça en fait notre personnalité, de profiter de la phase parce qu'on sait qu'elle va passer en fait. Garder en tête que c'est une phase parmi tant d'autres et ne pas s'y accrocher finalement en pensant que ça devrait tout le temps être comme ça. Elle précise aussi que ça peut être le bon moment pour rattraper son retard sur des projets si dans d'autres phases justement ça a été plus compliqué d'avancer sur les projets. C'est une bonne phase pour élaborer des plans, analyser les détails quoi. La capacité d'analyse semble être pas mal mise au centre. Mon expérience, ce que moi j'observe dans mes cycles, c'est que c'est clairement mon moment préféré. Effectivement quand t'as dit attention ne pas s'y accrocher, penser que ça devrait toujours être comme ça, ça me parle beaucoup parce que moi j'aurais trop envie de m'y accrocher à ce truc là. Je me dis que je voudrais que ma vie ressemble toujours à ça. Il y a quelque chose de facile et de fluide, je me sens de bonne humeur, je me sens hyper positive alors que de base moi je ne suis pas quelqu'un qui est ultra dans la positive attitude. J'ai plutôt une fâcheuse tendance à avoir le verre à moitié vide plutôt qu'à moitié plein. Donc voilà il y a quelque chose de plus léger pour moi dans cette phase là. Je me sens bien souvent dans mon couple, dans ma famille. Je peux laisser passer beaucoup plus facilement plein de petites choses. Mon rapport à la nourriture, il est facile et détaché. Globalement, mon rapport à la nourriture, il est facile et serein aujourd'hui. Mais là, dans cette phase-là, par rapport aux semaines qui précèdent, je vois bien qu'il y a quelque chose d'hyper facilitant pour être dans quelque chose d'hyper intuitif, finalement d'être vraiment à l'écoute de soi. et je ne ressens pas trop de besoins émotionnels reliés à la nourriture. Le rapport à mon corps, je me sens pleine d'énergie. C'est une super période pour faire du sport. J'ai la sensation que c'est là où je pourrais faire mes meilleurs temps. Je n'ai jamais vérifié. En fait, j'aurais pu m'amuser à faire ça, à regarder, surtout à l'époque où je m'entraînais beaucoup en course à pied, comparer et regarder selon où j'en suis dans le cycle. J'avoue, je ne l'ai pas trop fait. Mais en tout cas, je me sens vraiment... dynamique, elle appelle ça la phase dynamique mais c'est ça, il y a quelque chose qui me semble fort dans mon corps et donc voilà c'est plutôt facile quoi. Vient ensuite la phase expressive donc la phase expressive si on considère que l'ovulation est pile poil à 14 jours bon ben voilà elle commence autour de l'ovulation et puis jusqu'à la semaine qui suit donc on est entre voilà le jour 14-15 jusqu'à 21 Selon l'autrice, c'est une période où on a beaucoup plus de facilité de communication et de facilité relationnelle. C'est une phase où on peut avoir beaucoup plus facilement de l'empathie et de l'altruisme par rapport à ce que je disais la phase d'avant. Il y a beaucoup plus de flexibilité dans notre façon de réfléchir, dans nos comportements. Et il va y avoir des choses autour de la patience, de la douceur en fait qui ressortent. Ce qui va être plus compliqué, c'est qu'on sera moins dans le détail et l'analyse par rapport à la phase juste qui précédait. Et pour certaines personnes, ça peut être plus dur de ne pas être chez soi. Tout comme ça peut être plus difficile de faire les choses seul à ce moment-là. Donc finalement, si on pense l'inverse, on peut se dire que le travail en équipe va être facilité. En même temps, communication... relations, empathie, altruisme, effectivement, ça favorise le travail à plusieurs. Elle met un petit risque en disant qu'en fait c'est une phase où on peut être pas mal tourné vers les autres et que du coup on risque peut-être de pas trop faire attention à nos besoins, de pas prendre soin de soi de manière attentive. Donc ce qu'elle conseille, c'est dans cette période-là de plutôt privilégier les visites aux amis, à la famille. De potentiellement aussi nouer de nouvelles relations, d'avoir des conversations à cœur ouvert, c'est une bonne phase pour être dans le conseil aussi, mais aussi pour offrir des câlins, dire ce qu'on ressent aux autres. Elle parle de sport et d'amusement, alors à mon sens le sport il devrait toujours être lié à l'amusement le plus possible, mais voilà il y a cette notion de mouvement. relié à quelque chose de vraiment sympa quoi on va chercher à s'éclater alors pour l'alimentation elle dit de manger ses aliments préférés et en savourant chaque boucher ça m'a fait sourire alors je pense que ce qui ressort c'est que par rapport à d'autres phases où elle dit voilà attention de manger des choses saines pas trop transformé de manger ci ou ça là c'est plus une face tournée vers le plaisir comme si c'est ok là on va manger les aliments qu'on adore en prenant soin de les savourer. Bon, moi, j'ai envie de vous dire, ça, c'est valable tout le temps. On est bien d'accord, vraiment. Mais peut-être qu'il faut entendre derrière ça que c'est une phase tournée vers le plaisir, beaucoup, et quelque chose de la dégustation, c'est-à-dire qu'on va aussi assez bien pour être là-dedans. Enfin, je ne sais pas, on pourrait peut-être le comprendre comme ça. Mon expérience... Je dirais que c'est la phase la moins flagrante pour moi. Pourquoi ? Parce que la moins bruyante. Mais du coup j'ai pris le temps d'y réfléchir pour faire cet épisode. Et d'ailleurs au moment où je tourne cet épisode, je suis dans cette phase. Et je dois dire qu'effectivement, c'est une phase plutôt chouette. Qui est moins flagrante que la semaine que je viens de passer, où vraiment, waouh, super, mais aussi parce qu'on sort de la période des règles. Donc c'est pareil quoi. Il y a quelque chose de plus tranché finalement entre les deux situations. Donc c'est moins là-dedans, mais c'est vrai que c'est assez doux et facilitant dans la relation aux autres. Et d'ailleurs, hier, j'ai vu une amie, je vois du monde, enfin j'ai prévu de voir du monde pas mal cette semaine. Et donc oui, il y a quelque chose de chouette dans la relation aux autres. Dans la relation à soi-même aussi, je trouve que c'est assez serein. En fait, j'ai l'impression que c'est une phase assez neutre pour moi. Il n'y a pas de génial, je m'adore, tout va bien. Il n'y a pas de je me déteste, je ne peux pas me regarder dans le miroir. C'est relativement neutre. Dans le sport, c'est cool. Il y a vraiment quelque chose de facilitant comme la semaine précédente. Donc c'est plutôt chouette. Je me suis dit aussi que c'était peut-être quand même une phase dans laquelle je cuisinais pas mal. J'ai trouvé ça intéressant de regarder ça. Si j'y prête attention, je pense que les phases de mon cycle font que j'ai plus ou moins d'énergie, d'envie de faire les choses et ça joue sur tout, y compris la cuisine. Et c'est vrai que je pense que là c'est une phase où je cuisine pas mal et que peut-être que mon rapport à l'alimentation il est pas mal tourné dans partager. Parce qu'il y a ça pour moi dans la cuisine, c'est vraiment j'ai envie de partager les bonnes saveurs, tester des nouvelles recettes. Donc pas mal dans le partage et dans le plaisir. Au final je me retrouve quand même pas mal dans ce qu'elle dit, d'ailleurs c'est pour ça que je vous partage l'histoire de Sleeve même si j'ai mis des warnings au début, je trouve que c'est quand même hyper parlant ce qu'elle partage. Et puis on arrive à la dernière phase, la phase créative, donc c'est la phase juste avant les règles, donc du jour 21 au jour 28, c'est la phase dans laquelle on va retrouver le fameux SPM, le syndrome prémenstruel. qui touche un certain nombre de femmes. Moi j'avais déjà lu des chiffres autour de 70%. Là j'ai recherché un peu pour préparer cet épisode, en fait je suis tombée plutôt sur du 20-40%. Et donc ce syndrome va regrouper différents symptômes. Le fait de se sentir hyper fatigué, tendu, gonflé, à fleurs de peau. Il peut y avoir des maux de tête, des douleurs au dos, à la poitrine, au ventre, des problèmes digestifs ou dermatologiques. Ça peut vraiment être prenant et ça peut même prendre d'autres proportions et devenir carrément handicapant. Et ça, ça toucherait 5% d'entre nous avec le trouble dysphorique prémenstruel. Où là, ces symptômes-là m'est exacerbé avec vraiment des symptômes dépressifs qui peuvent aller jusqu'à des pensées suicidaires. Enfin voilà, ça rigole pas, clairement. Et donc, pour revenir... À ce que dit l'autrice du bouquin sur cette phase-là, elle, elle l'a donc appelée la phase créative. Moi, au début, je me suis dit, quoi ? Phase créative ? Mais c'est vrai que j'ai un peu une vision pas très cool de cette période-là. C'est vraiment pas, moi, une période que j'apprécie. Donc, eh bien, si elle s'appelle créative, c'est pas pour rien. C'est que selon l'autrice, c'est une phase où on va avoir une créativité exacerbée, où on peut s'adonner à l'écriture créative. On peut concevoir, créer, créer des choses visuelles notamment. En fait, c'est une phase où elle dit qu'on peut faire surgir des idées de nulle part finalement. Les côtés plus négatifs, on va avoir du mal à comprendre les choses qui sont plus de l'ordre logique, on va avoir du mal à résoudre des problèmes avec d'autres personnes, on va avoir du mal à travailler en équipe. J'ai l'impression que ça revient souvent finalement. L'apprentissage, ce n'est pas du tout ce qui est favorisé dans cette période. Et on va avoir du mal à être positive sur sa vie. Avoir des informations positives sur soi et sur sa vie dans cette période, c'est particulièrement compliqué. Elle parle effectivement de saut d'humeur, d'hypersensibilité à la critique, du besoin d'avoir raison, de la tendance au mélodrame, de l'agressivité. Ses conseils, c'est de ralentir vraiment au niveau corporel. et de l'accepter. Elle conseille de maintenir de l'exercice, mais sans objectif, vraiment, il faut vraiment être loin de l'idée de performance, mais maintenir du sport ou du mouvement, en tout cas de l'exercice physique, pour évacuer le stress, mais le stress vraiment très corporel qui est créé. Elle parle du fait de faire des pauses et de rester vraiment très flexible dans la façon dont on va vivre les choses sur cette période-là, même si ce n'est pas facile. D'ailleurs dans la notion des défis elle disait que c'est de lâcher le contrôle qu'on voudrait avoir et j'ai trouvé ça très parlant mais je vais vous en parler juste après. Et par rapport à la nourriture elle parle du fait de faire des collations d'aliments sains, alors merci il y a le sein qui revient, pour s'assurer une glycémie stable. En fait j'ai trouvé ça intéressant parce que là finalement elle le nomme sans le nommer, c'est une période où les besoins énergétiques se trouvent augmentés. Donc c'est une période où il va être normal de ressentir plus la faim. Vraiment, le métabolisme, nos besoins énergétiques sont augmentés dans cette période-là. Mon expérience, pour moi c'est le pire moment du cycle, vraiment. Je me sens dans un état hyper instable, tout le monde m'énerve à la maison, je me dis tout le temps, là je serais sûrement mieux toute seule, mais je me vois mal m'isoler plusieurs jours par mois comme ça, systématiquement. Je ressens un besoin d'aliments sucrés, beaucoup. Gras aussi un peu mais j'ai l'impression que ça tourne plutôt autour du sucre. Alors je réfléchis en vous le disant, le truc c'est que moi genre j'aime pas du tout les bonbons donc moi le sucre il est associé au gras ça va plutôt être du chocolat, de la pâte à tartiner. Donc je recherche du réconfort dans ce type d'aliments mais je vois bien aussi qu'il y a une recherche d'énergie. C'est une période où je me sens gonflée alors Je suis gonflée et je me sens gonflée, ce qui sont deux choses différentes mais du coup elles sont associées. J'ai une digestion plus lente et j'ai régulièrement une image corporelle très négative, c'est-à-dire que c'est une période où je m'aime pas, je me trouve pas belle. Après c'est aussi une phase où je peux avoir la peau hyper grasse, les cheveux beaucoup plus gras, où j'ai des boutons qui débarquent. Bon, clairement je suis pas aidée quoi, comme un certain nombre d'entre nous à cette période-là. C'est une phase vraiment sensible. à mon sens, cette phase créative et moi je ne serais pas étonnée qu'en y réfléchissant et en observant, et bien vous qui m'écoutiez, vous vous rendiez compte que vos compulsions elles sont plus fortes voire même quasiment que à ce moment là. C'est vraiment un moment où on se sent mal dans sa peau où potentiellement vous allez avoir l'impression d'avoir grossi, d'avoir pris du poids en plus de ça, vous allez associer ça avec le fait de vous voir de manière un peu déformée dans le miroir, vous sentir gonflé et avoir plus de besoins énergétiques et avoir plus de besoins de nourriture émotionnelle. Donc du coup, tout ça cumulé, c'est un truc hyper flippant et donc ça fait que vous allez avoir tendance à vouloir reprendre le contrôle sur ce qui est en train de se passer. Le problème, c'est qu'à vouloir reprendre ce contrôle-là, eh bien vous allez ne faire que amplifier les symptômes, amplifier la sensation de perte de contrôle, et en plus de ça tout déréguler même pour la suite sur les autres moments. Pourquoi je vous ai partagé tout ça dans cet épisode ? Qu'est-ce que je veux vous transmettre ? C'est que pour moi c'est hyper important d'observer son cycle, de noter ce qu'on observe aussi si vous le pouvez. Noter quoi ? Observer quoi ? Eh bien d'observer ce qui se passe au niveau émotionnel, ce qui se passe au niveau alimentaire. ce qui se passe au niveau énergie, au niveau cognition aussi, c'est-à-dire toutes les pensées qui vous traversent. Est-ce que vous êtes plus dans des pensées vraiment positives ou plutôt négatives ? Et notez ça sur un petit carnet avec le jour du cycle où vous êtes et observez à quel point les choses se répètent, ça va vous informer énormément sur votre mode de fonctionnement. Et puis, au-delà de cette observation, c'est aussi garder en tête que chaque phase du cycle possède ses particularités avec des choses plus ou moins faciles, plus ou moins difficiles. Ce que je trouve intéressant dans ce livre aussi, c'est que ça met en avant, même sur la phase du cycle que perso j'aime le moins, de me repencher sur ce livre pour vous préparer cet épisode de podcast. Ça m'a donné envie de le feuilleter plus aussi dans cette phase-là pour m'aider à voir et observer tout ce qui fonctionne bien. aussi dans cette phase du cycle et de quoi je peux me saisir en fait dans ces moments-là. Reconnaître ces différentes phases, c'est aussi pouvoir se dire que ok, je suis dans cette phase et donc ça va passer. Les moments qui sont plus difficiles, tu sais qu'ils vont passer et je crois que c'est vraiment vraiment aidant. Ça va te permettre de prendre du recul sur le regard que tu as sur ton corps, sur tes envies de manger, sur ton énergie et ou tes capacités sportives, ta libido, ta façon de penser même. Parce que tout ça, c'est influencé par tes hormones. Savoir que c'est pas vraiment toi, quelque part, mais que ça va passer, ça peut t'aider vraiment à lâcher prise. Encore une fois, si tu te sens gonflé, que tu te sens moche, que t'as envie que de gras, que de sucre, que t'es fatigué, que t'as envie de rien faire, mais que tu te mets en lutte contre ça parce que t'as peur finalement que ça y est, ce soit ton nouveau mode de fonctionnement, c'est ça qui fait peur quelque part. C'est le fait que ce soit tout le temps comme ça désormais. Et que du coup tu veux reprendre le contrôle, c'est là que ça va partir en vrille. Alors que c'est une phase et que ça va passer. Et plus tu vas l'observer et le voir se répéter, plus tu vas avoir confiance dans le fait que, ah ouais ok je connais et je sais que ça passe à chaque fois. Et plus tu vas pouvoir laisser glisser et trouver les outils qui toi te permettent de te sentir mieux aussi dans cette phase là. Donc mon conseil global, observer, comprendre. J'allais dire accepter mais en fait... t'as pas le choix que d'accepter, tu vois c'est vraiment dans ce sens là, j'ai pas envie d'être là dans accepte ce qui est voilà, si il y a un endroit où vous entendrez pas qu'il faut accepter notamment l'inacceptable, c'est bien chez moi, mais donc t'as pas le choix que d'accepter que ce soit là, et donc dans ce contexte là, et ben fais au maximum tout ce qui te rendra mieux, plus confortable plus apaisée, plus heureuse plus positive, encore que ce côté positif il a ses limites, c'est-à-dire que bon ok, il y a aussi des moments où juste t'arriveras pas à te rendre plus positif, donc fais juste en sorte peut-être d'être plus confortable dans ces moments-là, et puis rappelle-toi que ça passe, fais confiance ça tourne, c'est un cycle et donc ça se régule, et tout se régule aussi dans le rapport à l'alimentation et le rapport à ton corps vraiment. J'espère que cet épisode aura pu t'éclairer un peu sur ce que tu vis, en fait j'espère surtout sincèrement que ce sera peut-être la porte d'entrée ... vers une observation bienveillante de ce qui se passe en toi quand tu es traversé par toutes ces hormones et par les changements de ton cycle et que tu pourras trouver tes propres réponses, tes propres fonctionnements en fonction de là où tu en es dans le cycle parce que évidemment ce n'est pas parce que là c'est proposé comme ça et que oui ça vient de beaucoup d'observations, de retours d'autres femmes en fait ça ne veut pas dire que toi tu vas rentrer dans ce truc là Donc ce qui est important, c'est de pouvoir observer comment, pour toi, ça se passe, de cycle en cycle, et de pouvoir retrouver ce qui est redondant, de pouvoir venir appuyer sur tout ce qui est trop cool, et puis peut-être rendre moins inconfortable ce qui est vraiment moins cool, et puis te rappeler que tout ça c'est cyclique et que ça passe.