- Speaker #0
Tu rêves de te concentrer sur le pilotage de ton business, de te retirer de l'opérationnel et de retrouver du temps pour toi. Bienvenue dans The Board, le podcast qui t'accompagne dans ton métier de chef d'entreprise en étant 100% efficace, 100% concret et 100% inspirant. Ensemble, nous explorons des stratégies éprouvées, des conseils pratiques et des histoires de succès qui te permettront de mener ton entreprise vers de nouveaux sommets. Je suis Nicolas Lambert, entrepreneur depuis l'âge de 21 ans et fondateur de N-Coach. Chaque semaine, j'interview des entrepreneurs pour te partager des conseils, des stratégies, des techniques concrètes afin d'optimiser sereinement ton business et augmenter significativement ton bénéfice net annuel. EnCoach, c'est aussi une communauté de plusieurs milliers de dirigeants d'entreprises qui suivent nos contenus sur les réseaux sociaux, la newsletter, le podcast, les formations en ligne et les conférences. Ma mission, inspirer, accompagner et faire briller les entrepreneurs grâce à mon histoire, mes compétences et mon humour. Alors installe-toi confortablement et c'est parti pour l'épisode du jour. Aujourd'hui, je reçois Jérôme Benitez. Jérôme, tu es bordelais d'origine, passionné par les Antilles, la Formule 1, le panel et surtout ta famille. Autodidacte, ton seul diplôme c'est un CAP pâtissier. Après deux ans dans l'armée, tu rentres dans la grande distribution et tu y restes 17 ans jusqu'à devenir directeur régional Antilles-Guyane. En 2010, tu crées ton premier cabinet de conseil en gestion. Et aujourd'hui, tu en pilotes 5 entre Aquitaine et Occitanie. Tu as aussi racheté plusieurs entreprises en difficulté, car tu as une vraie passion pour le redressement et la reprise d'entreprise. En 2024, tu relèves un nouveau défi, accompagner le développement de Zenfirst, un outil de pilotage de la trésorerie. Bonjour Jérôme.
- Speaker #1
Bonjour.
- Speaker #0
Un parcours incroyable, et il m'aurait fallu peut-être 40, 50, 60 secondes de plus pour en donner juste un tout début. Qu'est-ce qui fait qu'aujourd'hui tu as choisi ce défi, ce défi de Zen First et ce poste aujourd'hui que tu as ?
- Speaker #1
Ces années dans les cabinets de gestion m'ont montré que les entreprises n'avaient pas d'outils suffisamment simples pour comprendre leur entreprise et pour pouvoir prendre des décisions. Et donc j'ai accepté assez facilement la proposition de relever ce défi qui participe totalement à mon métier de base qui est les entreprises.
- Speaker #0
Vraiment top. C'est aujourd'hui, pourquoi tes clients te contactent ? Pourquoi les clients contactent Zenfirst aujourd'hui ?
- Speaker #1
Alors, première chose, c'est qu'ils nous contactent parce qu'ils ont un besoin, souvent un manque de visibilité, ou alors un souci de trésorerie dont ils ne comprennent pas forcément la source. Mais ils ont au moins envie de comprendre et de savoir et d'essayer de trouver cette cause de manque de trésorerie.
- Speaker #0
Alors, la trésorerie, c'est le nerf de la guerre pour une boîte. est-ce que... Pour toi, c'est vraiment le juge de paix, la trésorerie ?
- Speaker #1
Je ne dirais pas que c'est le juge de paix, mais par contre, c'est celle qui peut détecter le plus rapidement une anomalie de fonctionnement, ou alors de pouvoir prendre une décision sur un futur développement ou des futures décisions de son entreprise.
- Speaker #0
Et puis clairement, la trésorerie, ça ne se maquille pas. Au moins, autant on peut habiller un petit peu un bilan, on peut habiller une présentation commerciale. Autant le solde bancaire et les euros qu'il y a sur le compte...
- Speaker #1
Lui ne peut pas mentir.
- Speaker #0
Ne ment absolument pas. Si tu devais donner trois conseils qui peuvent vraiment faire la différence pour une entreprise sur cette thématique du pilotage de la trésor, ce serait quoi ?
- Speaker #1
Alors, on a la première chose, ça serait se faire payer à temps, puisque c'est quand même le nerf de la guerre dans l'entreprise. 85% des TPE subissent des retards de paiement, souvent involontaires d'ailleurs, souvent aussi par un manque de visibilité sur leur trésorerie. Et puis, ils n'ont pas de quoi agir parce que la petite entreprise n'a pas forcément le temps de relancer.
- Speaker #0
Donc, faire entrer du cash.
- Speaker #1
Oui, déjà, c'est faire entrer du cash. La deuxième chose, c'est un manque de pilotage. On a 25% des entreprises qui échouent les deux premières années de leur création parce qu'ils n'ont pas de vision, ils prennent des décisions à l'aveugle, sans chiffre fiable, ils se basent juste sur leur instinct ou leur tableau Excel qu'ils ont fait. Et la troisième chose, c'est la charge mentale du dirigeant. Aujourd'hui, sur les TPE, encore une fois, il y a 70% qui vivent avec un stress quotidien et donc le manque de visibilité amène du stress. de la mauvaise décision.
- Speaker #0
Donc, et cette charge mentale, elle est liée à la trésorerie avec un outil de pilotage, c'est vraiment quelque chose qu'on peut s'enlever. Alors, Ça ne va pas faire rentrer des euros sur le compte.
- Speaker #1
Non, mais totalement. Aujourd'hui, le manque de trésorerie, c'est ce qui apporte le plus de stress, parce qu'on va avoir le banquier, on va avoir les fournisseurs, on va avoir un peu tout le monde qui va nous appeler parce qu'on n'a pas payé telle ou telle chose. Mais même pour des sociétés qui veulent se développer, ils ne sont pas capables de prendre une décision s'ils ne connaissent pas un peu leur avenir et leur trésorerie à disposition.
- Speaker #0
Et quand on met en place un outil ? Qu'est-ce qui fait que ça marche ?
- Speaker #1
Ça marche parce qu'on a surtout une vision de ce que l'on peut faire. Si je sais que dans six mois, j'ai la trésorerie pour absorber mes charges ou absorber mon projet, forcément, ça ne peut que marcher.
- Speaker #0
Est-ce que tu aurais un exemple à nous partager ?
- Speaker #1
Des exemples, je pourrais en donner plein, mais je vais donner l'exemple d'un terrassier qui avait des outils, des machines. indispensable pour lui à investir. Sans une vision de trésorerie future, il n'a pas pu acheter sa machine et du coup il repousse sa productivité chantier. Mais on pourrait avoir des exemples au quotidien sur les redressements d'entreprises aujourd'hui. La première chose que demande le tribunal, c'est des prévisionnels de trésorerie parce qu'ils ont besoin de se projeter sur la société va pouvoir régler ou pas.
- Speaker #0
Je pensais aussi à un challenge de crédibilité. Par exemple, auprès du banquier, je me dis que quand tu vas voir ton banquier en lui disant « dans six mois, j'ai un challenge de tréseau » , tu passes pour un… en tout cas, tu es vu comme un entrepreneur qui pilote et qui anticipe, alors que si tu attends que tu sois dans le rouge pour aller négocier un découvert…
- Speaker #1
Mais tu as raison, le banquier, il a besoin juste de savoir. Et aujourd'hui, de lui dire… Au mois de novembre, ma trésorerie sera bonne ou pas bonne, ça va le rassurer de voir que tu suis tes chiffres et que tu es conscient de bonnes ou de mauvaises choses.
- Speaker #0
Donc concrètement, si je mets en place un outil pour vraiment bien gérer ma trésorerie, je m'enlève la charge mentale de la panique, de je ne sais pas ce qui rentre, ce qui sort, et à partir du moment où je mesure, je suis capable d'améliorer ?
- Speaker #1
Oui, tout à fait.
- Speaker #0
Ok. Si je regarde... En tant que dirigeant, tu as un dirigeant en face de toi. Qu'est-ce que tu lui dis pour une seule question, pour savoir s'il pilote correctement sa trésorerie ?
- Speaker #1
S'il pilote sa trésorerie, je vais surtout lui donner trois conseils pour l'accompagner à sa trésorerie. Je prends l'exemple quand on met en place un outil, c'est d'abord qu'on contrôle le passé pour savoir ce qui s'est passé. Ça nous permet de prendre un peu de recul sur son activité, d'analyser un peu ses chiffres. de pouvoir agir sur le présent en prenant des décisions immédiates sur sa vision de sa société, sur ce qu'il en fait, de se créer des scénarios sur ce qu'il souhaiterait faire, et puis de pouvoir anticiper l'avenir en créant des objectifs de demain, où il veut aller avec sa société, ce qu'il veut en faire, se tracer un cap, une route.
- Speaker #0
En préparant ce podcast, on parlait de... du fait que tu avais vu passer beaucoup d'entreprises, tu en as je crois une vingtaine, que tu pilotes. Alors bien sûr, tu n'es pas au quotidien dedans, mais tu es à l'origine de la stratégie et tu les pilotes. Qu'est-ce qui fait qu'une boîte va bien ?
- Speaker #1
Alors, qu'est-ce qui fait qu'une boîte va bien ? La trésorerie, ça reste la première chose. Après, c'est la sérénité des équipes. Aujourd'hui, une équipe sereine, c'est une équipe performante. Donc, quand on allie un peu de sérénité, un peu de vision des chiffres, trésor, rentabilité, etc. Et après, c'est la passion.
- Speaker #0
La passion du dirigeant.
- Speaker #1
La passion du dirigeant. Le dirigeant amène son équipe quand il est passionné plus facilement. Et puis, encore une fois, je crois beaucoup à la sérénité des équipes pour aller plus loin.
- Speaker #0
L'équipe, tu disais, c'est vraiment quelque chose qui est fondamental. L'équipe d'une boîte, c'est vraiment quelque chose qui est... hyper important. Aujourd'hui, chez Zenfors, comment tu embarques ton équipe là-dedans, dans ce projet ?
- Speaker #1
Je pense qu'un dirigeant seul, il n'est rien, parce que la compétence est tellement diversifiée chez Zenfors, que ce soit du marketing, du commerce, du développement, on ne peut pas être compétent partout. Et donc, on les amène des gens en leur prouvant qu'ils ont une vraie place dans l'équipe, qu'ils ont la performance chacun à amener. Et puis on essaie d'avoir une vision sur l'avenir, sur ce que chacun peut apporter à cette société, l'ambition que peut avoir toute l'équipe envers ça.
- Speaker #0
Dans ton parcours, tu disais que tu avais des cabinets en conseil,
- Speaker #1
en conseil de gestion.
- Speaker #0
Pourquoi on vient de voir sur un cabinet de conseil en gestion, c'est quoi les premières actions que tu fais quand tu accompagnes une boîte ?
- Speaker #1
Alors, pourquoi on vient de voir la première chose ? Malheureusement, c'est d'abord parce qu'ils ont des soucis. Ou alors, et ça c'est plutôt bien, quand ils ont des gros projets de réorganisation. Donc on va les traiter différemment. La première chose... c'est qu'on va d'abord faire un diagnostic de son entreprise pour essayer de comprendre ce que souhaite le dirigeant, comment fonctionne l'entreprise. Donc ça va être du financier, du RH, du social, ça peut être du juridique, et dans ces cas-là on a des partenaires pour nous accompagner quand c'est un peu plus technique. Mais la première chose c'est comprendre la société et être dans l'entreprise avec le dirigeant. Ça c'est vraiment la première chose. Quand on a compris le vrai besoin de l'entreprise et du dirigeant, on peut commencer à lui proposer des choses. pour des mises en place d'outils ou autres.
- Speaker #0
Et c'est là que le pilotage de la trésor revient très très fort tout de suite.
- Speaker #1
Il revient 90% des fois.
- Speaker #0
C'est vraiment un sujet qui est sous-exploité par les entreprises ?
- Speaker #1
C'est sous-exploité. Et nous, ça nous permet de voir plus vite beaucoup de choses dans l'entreprise. Alors que si on ne prenait que de la rentabilité, il faudrait attendre des factures sur la trésor. La banque ne ment pas. Les écritures ne mentent pas. pas, la transaction ne monte pas. Ça passe.
- Speaker #0
Oui, complètement. En tant que dirigeant, on reçoit tous des milliers de conseils, alors plus ou moins pertinents. Tu as toujours le conseil de ta taïvette qui va t'expliquer comment faire. Tu as des conseils d'autres chefs d'entreprise qui, des fois, peuvent être plus pertinents. Est-ce que toi, Jérôme, dans ton parcours, il y a un conseil qu'on a pu te donner qui t'a marqué un peu plus que les autres et que tu as envie de nous partager ?
- Speaker #1
Alors, le premier conseil, c'est la magie n'existe pas. Et donc, il faut essayer de prendre uniquement ce qui reste simple et même très simple pour que l'on puisse agir. Donc, ça ne sert à rien d'avoir une multitude d'indicateurs dans tous les sens.
- Speaker #0
Le tableau de bord avec 12 000 indicateurs.
- Speaker #1
Le tableau de bord de 12 pages ne sert à rien. Aujourd'hui, si je prends l'exemple de Zenfors, regardez d'abord la courbe. Si ça peut...
- Speaker #0
Si ça monte, c'est bien.
- Speaker #1
Exactement. Il n'y a pas plus simple que ça. Ça peut régler 80% des soucis. Les 20% restants, on aura le temps d'affiner plus tard.
- Speaker #0
Mais on se plante souvent avec le 81% ?
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
Merci beaucoup, Jérôme, pour ça. Où est-ce qu'on peut te retrouver ? Où est-ce qu'on peut te contacter ?
- Speaker #1
On peut me contacter sur LinkedIn, Jérôme Benitez, ou directement sur le site Zenfirst. Sur le site Zenfirst, vous pouvez faire des... des essais d'outils, et puis des rendez-vous de démonstration de l'outil.
- Speaker #0
Ok, donc ça, vous êtes hyper ouvert pour partager avec de la version d'essai.
- Speaker #1
Bien sûr, toutes les équipes sont là pour ça.
- Speaker #0
Ok, mais sauf que, après, je la connais la blague, c'est que sur une version d'essai, le problème, c'est 15 jours, et tu vas me dire qu'il faut un mois pour le mettre en place.
- Speaker #1
Non, non, non, on peut le mettre en place en deux heures. On n'a pas, encore une fois, on a essayé de rester simple, et en deux heures, votre outil de réseau peut être... installé, utilisable et même en période d'essai avec toutes les fonctionnalités accessibles et tout est prêt à être utilisé.
- Speaker #0
Et donc déjà en 15 jours je peux voir une différence ?
- Speaker #1
Ah oui mais même en une semaine tu peux voir la différence.
- Speaker #0
Super merci beaucoup pour ça merci d'avoir écouté le podcast et si vous l'avez trouvé utile et intéressant n'hésitez pas à le partager à d'autres dirigeants et à laisser un like, un commentaire et rendez-vous dans le prochain épisode.
