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The Design Talk

#016 - Série d'été - "La maison rêvée" - La maison du lac

#016 - Série d'été - "La maison rêvée" - La maison du lac

07min |04/09/2025
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Description

The Design Talk – La Maison Rêvée : Épisode 5

Dans ce cinquième et dernier épisode de la série estivale La Maison Rêvée, The Design Talk nous emmène loin du sud, vers la fraîcheur des latitudes nordiques, sur les rives d’un lac scandinave.


La Maison du Lac est un refuge de bois noirci, presque caché dans la végétation, posé au bord de l’eau. Ici, le temps ralentit : le parquet qui craque, le café qui filtre lentement, le clapotis de l’eau contre le ponton. La brume du matin se mêle aux odeurs de pins, de mousse et de myrtilles fraîches.

Dans cette maison minimaliste et chaleureuse, on retrouve l’essence même du design nordique : bois blond, lignes simples, lumière douce, tapis tissés à la main, fauteuil danois patiné et table en bouleau. Tout est calme, rien n’est ostentatoire. On vit dehors autant que possible : baignades vivifiantes, canot rouge qui tangue, cueillette dans les sous-bois, repas simples au bord de l’eau.


Un épisode immersif et contemplatif qui nous rappelle que l’été peut être une parenthèse de silence, de retrait et d’essentiel.

👉 À écouter comme une respiration, les yeux fermés, au bord d’un lac imaginaire.



--------------------------------------------

The Design Talk est produit par Franck Mallez. Fondateur de Yourse.co et de tcrewagency.com , ancien journaliste, et entrepreneur des industries créatives.
https://www.linkedin.com/in/franckmallez/
https://www.instagram.com/franckmallez/
https://www.instagram.com/thedesigntalk.podcast



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Designer, architecte, entrepreneur, artisan, tous ont en commun une vision, un parcours, une approche du design qui résonne avec notre époque. Alors ici, on parle d'inspiration, de matière, d'innovation, de process, mais aussi de défis, d'échecs et de réussites. Tout ce qui façonne finalement chaque projet. The Design Talk est une plongée dans l'univers de ceux qui imaginent, transforment et réinventent notre quotidien. Alors installez-vous, ouvrez grand les oreilles, l'épisode du jour commence maintenant. Bienvenue dans The Design Talk. Alors aujourd'hui, je vous l'avais annoncé, je vous propose une parenthèse. Pas d'interview, pas de débat, juste une voix, un paysage, un instant suspendu. Tout l'été, tout le mois d'août plutôt, je vous invite à visiter des maisons rêvées. Certaines existent, d'autres non, mais toutes racontent quelque chose de l'espace, du design et du temps qui passe. Une cabane blanche au bord de l'eau, une maison pleine de rires et des longues tablées, un palais vénitien endormi ou un refuge au nord, au bord de l'ac. Alors fermez les yeux, laissez-vous guider et bienvenue dans la maison rêvée. Bienvenue dans ce Design Talk dans notre série d'été. Et alors après le palais vénitien, je vous l'avais dit, nous allons prendre les latitudes plus nordiques, la direction des latitudes plus nordiques avec la maison du lac. Parce qu'il existe des maisons d'été qui ne cherchent pas la chaleur écrasante ni l'effervescence du sud. Il y a des maisons qui sont tournées aussi vers le nord, vers la fraîcheur. Des maisons qui respirent lentement dans l'ombre mouvante des pins jusqu'au bord de l'eau. Celles-ci se trouvent quelque part en Scandinavie, peut-être dans l'archipel de Stockholm, sur une île à peine reliée par un pont de bois, peut-être au bord d'un lac immense en Finlande qu'on atteint par une route bordée de bouleaux, de mousses et de silence. C'est une maison de bois noircie par le temps, aux lignes simples, aux angles justes. Une maison à fleurs d'eau. posé sur un léger dénivelé. Le lac est là, tout près. On le devine même avant de le voir. À l'odeur, à la lumière, au son. Et le matin, tout est calme. Alors on se réveille avec la lumière grise qui filtre à travers des rideaux. Le parquet craque sous les pieds nus. On enfile un pull, il fait frais, même en été. Et dans la cuisine, on a un café qui filtre lentement. Le silence est à peine rompu par le clapotis de l'eau contre le ponton. Dehors, une brume légère flotte encore sur le lac et la nuit a été fraîche. Le canot, rouge, est amarré. Il tangue doucement. On ira plus tard, quand le soleil sera un peu plus haut. La maison est basse, elle est horizontale, presque cachée dans la végétation. A l'intérieur, du bois blond partout. Les murs, les plafonds, le sol, des tapis qui sont tissés à la main, des meubles simples, hérités. ou fabriqués. Un banc contre une fenêtre, une table longue avec des chaises en bouleau, courbées, un poêle en fente noire, et puis un vieux fauteuil danois, qu'on devine signé Borg Morgensen, un peu râpé, parfaitement à sa place. Rien n'est spectaculaire, mais tout est calme. La beauté ici, c'est la lumière qui se reflète sur l'eau. La fraîcheur du matin, le silence après la pluie. On passe les journées dehors, autant que possible, une baignade dans le lac, nue. rapide et vivifiante. Un tour en canot, les rames qui crisent doucement, et puis on cueille des myrtilles ou des murs dans les sous-bois. On lit et on se tait. On écoute les oiseaux d'eau, le vent dans les arbres, le bruit lointain d'un moteur de bateau. Le déjeuner, il est simple. Du pain noir, du fromage et du saumon fumé. On boit une limonade artisanale, bien fraîche. On pose les assiettes sur la terrasse en bois brut, à l'ombre du toit. On a un chien qui dort à moitié dans la lumière, les enfants qui jouent près de l'eau en bottes et en caoutchouc, même s'il ne pleut pas. Et à l'intérieur, les pièces sont petites, très chaleureuses. Une chambre avec deux lits jumeaux séparés par une table de nuit, une lampe à bas jour en papier japonais. Une autre chambre, plus basse, sous les toits cette fois, avec un matelas au sol et des piles de couverture. Et puis on a une salle de bain qui sent le pain, le savon, presque le goudron et le linge propre. Une radio qui grésille doucement, une voix suédoise ou finlandaise, une chanson folk un peu oubliée. Alors le soir, évidemment, on fait un feu. Même en juillet, même en août. On cuisine quelque chose de chaud, une soupe peut-être. On écoute le bois crépiter dans le feu. On parle doucement. On écrit quelques mots dans un carnet, ou pas. Et puis parfois, on monte même dans le canot. On rame sans but, juste pour glisser sur l'eau. Le lac de... On devient un miroir, le ciel se teinte de rose, on s'arrête au milieu, le temps d'un silence parfait, un frisson, un soupir, un instant suspendu. La nuit tombe tard, on est très au nord. On ferme les rideaux, mais la lumière reste. On dort profondément, bercé par le vent, par les souvenirs, par cette paix nordique qu'on ne trouve nulle part ailleurs. Cette maison du lac, c'est une maison de retrait, pas de fête, pas de foule, juste soie et l'eau. Elle nous rappelle que l'été peut être aussi un repli, une parenthèse fraîche, un retour à l'essentiel. Et demain ? Demain, on n'ouvrira peut-être même pas le téléphone, on prendra le canot, on disparaîtra à un moment. Voilà, c'était le dernier épisode de cette série d'été. Cinq maisons. 5 parenthèses, 5 atmosphères, 5 voyages sans avion ni valise, des murs blancs au soleil, des draps froissés, des repas très longs, des fauteuils iconiques un peu oubliés, des silences habités, des lieux rêvés. Et peut-être que certains vous ont rappelé des lieux que vous connaissiez, une maison d'enfance, un été passé, un endroit qui vous attend. J'ai voulu pendant ces quelques épisodes prendre le temps de ralentir, d'écouter ce que l'architecture murmure quand on la regarde autrement. de parler de design bien sûr, mais surtout de lumière, de vent, de souvenirs flous, et aussi de gestes simples. Merci beaucoup d'avoir voyagé avec moi, d'avoir fermé les yeux. The Design Talk reprendra bientôt son cours habituel avec d'autres voix, d'autres récits, d'autres explorations. Mais peut-être qu'il restera d'ailleurs en vous un peu de cette maison du silence, ou du souvenir, ou le bruit léger d'un canot qui fend l'eau, quelque part dans le nord de l'Europe. A très bientôt pour The Design Talk. Merci.

Description

The Design Talk – La Maison Rêvée : Épisode 5

Dans ce cinquième et dernier épisode de la série estivale La Maison Rêvée, The Design Talk nous emmène loin du sud, vers la fraîcheur des latitudes nordiques, sur les rives d’un lac scandinave.


La Maison du Lac est un refuge de bois noirci, presque caché dans la végétation, posé au bord de l’eau. Ici, le temps ralentit : le parquet qui craque, le café qui filtre lentement, le clapotis de l’eau contre le ponton. La brume du matin se mêle aux odeurs de pins, de mousse et de myrtilles fraîches.

Dans cette maison minimaliste et chaleureuse, on retrouve l’essence même du design nordique : bois blond, lignes simples, lumière douce, tapis tissés à la main, fauteuil danois patiné et table en bouleau. Tout est calme, rien n’est ostentatoire. On vit dehors autant que possible : baignades vivifiantes, canot rouge qui tangue, cueillette dans les sous-bois, repas simples au bord de l’eau.


Un épisode immersif et contemplatif qui nous rappelle que l’été peut être une parenthèse de silence, de retrait et d’essentiel.

👉 À écouter comme une respiration, les yeux fermés, au bord d’un lac imaginaire.



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The Design Talk est produit par Franck Mallez. Fondateur de Yourse.co et de tcrewagency.com , ancien journaliste, et entrepreneur des industries créatives.
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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Designer, architecte, entrepreneur, artisan, tous ont en commun une vision, un parcours, une approche du design qui résonne avec notre époque. Alors ici, on parle d'inspiration, de matière, d'innovation, de process, mais aussi de défis, d'échecs et de réussites. Tout ce qui façonne finalement chaque projet. The Design Talk est une plongée dans l'univers de ceux qui imaginent, transforment et réinventent notre quotidien. Alors installez-vous, ouvrez grand les oreilles, l'épisode du jour commence maintenant. Bienvenue dans The Design Talk. Alors aujourd'hui, je vous l'avais annoncé, je vous propose une parenthèse. Pas d'interview, pas de débat, juste une voix, un paysage, un instant suspendu. Tout l'été, tout le mois d'août plutôt, je vous invite à visiter des maisons rêvées. Certaines existent, d'autres non, mais toutes racontent quelque chose de l'espace, du design et du temps qui passe. Une cabane blanche au bord de l'eau, une maison pleine de rires et des longues tablées, un palais vénitien endormi ou un refuge au nord, au bord de l'ac. Alors fermez les yeux, laissez-vous guider et bienvenue dans la maison rêvée. Bienvenue dans ce Design Talk dans notre série d'été. Et alors après le palais vénitien, je vous l'avais dit, nous allons prendre les latitudes plus nordiques, la direction des latitudes plus nordiques avec la maison du lac. Parce qu'il existe des maisons d'été qui ne cherchent pas la chaleur écrasante ni l'effervescence du sud. Il y a des maisons qui sont tournées aussi vers le nord, vers la fraîcheur. Des maisons qui respirent lentement dans l'ombre mouvante des pins jusqu'au bord de l'eau. Celles-ci se trouvent quelque part en Scandinavie, peut-être dans l'archipel de Stockholm, sur une île à peine reliée par un pont de bois, peut-être au bord d'un lac immense en Finlande qu'on atteint par une route bordée de bouleaux, de mousses et de silence. C'est une maison de bois noircie par le temps, aux lignes simples, aux angles justes. Une maison à fleurs d'eau. posé sur un léger dénivelé. Le lac est là, tout près. On le devine même avant de le voir. À l'odeur, à la lumière, au son. Et le matin, tout est calme. Alors on se réveille avec la lumière grise qui filtre à travers des rideaux. Le parquet craque sous les pieds nus. On enfile un pull, il fait frais, même en été. Et dans la cuisine, on a un café qui filtre lentement. Le silence est à peine rompu par le clapotis de l'eau contre le ponton. Dehors, une brume légère flotte encore sur le lac et la nuit a été fraîche. Le canot, rouge, est amarré. Il tangue doucement. On ira plus tard, quand le soleil sera un peu plus haut. La maison est basse, elle est horizontale, presque cachée dans la végétation. A l'intérieur, du bois blond partout. Les murs, les plafonds, le sol, des tapis qui sont tissés à la main, des meubles simples, hérités. ou fabriqués. Un banc contre une fenêtre, une table longue avec des chaises en bouleau, courbées, un poêle en fente noire, et puis un vieux fauteuil danois, qu'on devine signé Borg Morgensen, un peu râpé, parfaitement à sa place. Rien n'est spectaculaire, mais tout est calme. La beauté ici, c'est la lumière qui se reflète sur l'eau. La fraîcheur du matin, le silence après la pluie. On passe les journées dehors, autant que possible, une baignade dans le lac, nue. rapide et vivifiante. Un tour en canot, les rames qui crisent doucement, et puis on cueille des myrtilles ou des murs dans les sous-bois. On lit et on se tait. On écoute les oiseaux d'eau, le vent dans les arbres, le bruit lointain d'un moteur de bateau. Le déjeuner, il est simple. Du pain noir, du fromage et du saumon fumé. On boit une limonade artisanale, bien fraîche. On pose les assiettes sur la terrasse en bois brut, à l'ombre du toit. On a un chien qui dort à moitié dans la lumière, les enfants qui jouent près de l'eau en bottes et en caoutchouc, même s'il ne pleut pas. Et à l'intérieur, les pièces sont petites, très chaleureuses. Une chambre avec deux lits jumeaux séparés par une table de nuit, une lampe à bas jour en papier japonais. Une autre chambre, plus basse, sous les toits cette fois, avec un matelas au sol et des piles de couverture. Et puis on a une salle de bain qui sent le pain, le savon, presque le goudron et le linge propre. Une radio qui grésille doucement, une voix suédoise ou finlandaise, une chanson folk un peu oubliée. Alors le soir, évidemment, on fait un feu. Même en juillet, même en août. On cuisine quelque chose de chaud, une soupe peut-être. On écoute le bois crépiter dans le feu. On parle doucement. On écrit quelques mots dans un carnet, ou pas. Et puis parfois, on monte même dans le canot. On rame sans but, juste pour glisser sur l'eau. Le lac de... On devient un miroir, le ciel se teinte de rose, on s'arrête au milieu, le temps d'un silence parfait, un frisson, un soupir, un instant suspendu. La nuit tombe tard, on est très au nord. On ferme les rideaux, mais la lumière reste. On dort profondément, bercé par le vent, par les souvenirs, par cette paix nordique qu'on ne trouve nulle part ailleurs. Cette maison du lac, c'est une maison de retrait, pas de fête, pas de foule, juste soie et l'eau. Elle nous rappelle que l'été peut être aussi un repli, une parenthèse fraîche, un retour à l'essentiel. Et demain ? Demain, on n'ouvrira peut-être même pas le téléphone, on prendra le canot, on disparaîtra à un moment. Voilà, c'était le dernier épisode de cette série d'été. Cinq maisons. 5 parenthèses, 5 atmosphères, 5 voyages sans avion ni valise, des murs blancs au soleil, des draps froissés, des repas très longs, des fauteuils iconiques un peu oubliés, des silences habités, des lieux rêvés. Et peut-être que certains vous ont rappelé des lieux que vous connaissiez, une maison d'enfance, un été passé, un endroit qui vous attend. J'ai voulu pendant ces quelques épisodes prendre le temps de ralentir, d'écouter ce que l'architecture murmure quand on la regarde autrement. de parler de design bien sûr, mais surtout de lumière, de vent, de souvenirs flous, et aussi de gestes simples. Merci beaucoup d'avoir voyagé avec moi, d'avoir fermé les yeux. The Design Talk reprendra bientôt son cours habituel avec d'autres voix, d'autres récits, d'autres explorations. Mais peut-être qu'il restera d'ailleurs en vous un peu de cette maison du silence, ou du souvenir, ou le bruit léger d'un canot qui fend l'eau, quelque part dans le nord de l'Europe. A très bientôt pour The Design Talk. Merci.

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Dans ce cinquième et dernier épisode de la série estivale La Maison Rêvée, The Design Talk nous emmène loin du sud, vers la fraîcheur des latitudes nordiques, sur les rives d’un lac scandinave.


La Maison du Lac est un refuge de bois noirci, presque caché dans la végétation, posé au bord de l’eau. Ici, le temps ralentit : le parquet qui craque, le café qui filtre lentement, le clapotis de l’eau contre le ponton. La brume du matin se mêle aux odeurs de pins, de mousse et de myrtilles fraîches.

Dans cette maison minimaliste et chaleureuse, on retrouve l’essence même du design nordique : bois blond, lignes simples, lumière douce, tapis tissés à la main, fauteuil danois patiné et table en bouleau. Tout est calme, rien n’est ostentatoire. On vit dehors autant que possible : baignades vivifiantes, canot rouge qui tangue, cueillette dans les sous-bois, repas simples au bord de l’eau.


Un épisode immersif et contemplatif qui nous rappelle que l’été peut être une parenthèse de silence, de retrait et d’essentiel.

👉 À écouter comme une respiration, les yeux fermés, au bord d’un lac imaginaire.



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The Design Talk est produit par Franck Mallez. Fondateur de Yourse.co et de tcrewagency.com , ancien journaliste, et entrepreneur des industries créatives.
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    Designer, architecte, entrepreneur, artisan, tous ont en commun une vision, un parcours, une approche du design qui résonne avec notre époque. Alors ici, on parle d'inspiration, de matière, d'innovation, de process, mais aussi de défis, d'échecs et de réussites. Tout ce qui façonne finalement chaque projet. The Design Talk est une plongée dans l'univers de ceux qui imaginent, transforment et réinventent notre quotidien. Alors installez-vous, ouvrez grand les oreilles, l'épisode du jour commence maintenant. Bienvenue dans The Design Talk. Alors aujourd'hui, je vous l'avais annoncé, je vous propose une parenthèse. Pas d'interview, pas de débat, juste une voix, un paysage, un instant suspendu. Tout l'été, tout le mois d'août plutôt, je vous invite à visiter des maisons rêvées. Certaines existent, d'autres non, mais toutes racontent quelque chose de l'espace, du design et du temps qui passe. Une cabane blanche au bord de l'eau, une maison pleine de rires et des longues tablées, un palais vénitien endormi ou un refuge au nord, au bord de l'ac. Alors fermez les yeux, laissez-vous guider et bienvenue dans la maison rêvée. Bienvenue dans ce Design Talk dans notre série d'été. Et alors après le palais vénitien, je vous l'avais dit, nous allons prendre les latitudes plus nordiques, la direction des latitudes plus nordiques avec la maison du lac. Parce qu'il existe des maisons d'été qui ne cherchent pas la chaleur écrasante ni l'effervescence du sud. Il y a des maisons qui sont tournées aussi vers le nord, vers la fraîcheur. Des maisons qui respirent lentement dans l'ombre mouvante des pins jusqu'au bord de l'eau. Celles-ci se trouvent quelque part en Scandinavie, peut-être dans l'archipel de Stockholm, sur une île à peine reliée par un pont de bois, peut-être au bord d'un lac immense en Finlande qu'on atteint par une route bordée de bouleaux, de mousses et de silence. C'est une maison de bois noircie par le temps, aux lignes simples, aux angles justes. Une maison à fleurs d'eau. posé sur un léger dénivelé. Le lac est là, tout près. On le devine même avant de le voir. À l'odeur, à la lumière, au son. Et le matin, tout est calme. Alors on se réveille avec la lumière grise qui filtre à travers des rideaux. Le parquet craque sous les pieds nus. On enfile un pull, il fait frais, même en été. Et dans la cuisine, on a un café qui filtre lentement. Le silence est à peine rompu par le clapotis de l'eau contre le ponton. Dehors, une brume légère flotte encore sur le lac et la nuit a été fraîche. Le canot, rouge, est amarré. Il tangue doucement. On ira plus tard, quand le soleil sera un peu plus haut. La maison est basse, elle est horizontale, presque cachée dans la végétation. A l'intérieur, du bois blond partout. Les murs, les plafonds, le sol, des tapis qui sont tissés à la main, des meubles simples, hérités. ou fabriqués. Un banc contre une fenêtre, une table longue avec des chaises en bouleau, courbées, un poêle en fente noire, et puis un vieux fauteuil danois, qu'on devine signé Borg Morgensen, un peu râpé, parfaitement à sa place. Rien n'est spectaculaire, mais tout est calme. La beauté ici, c'est la lumière qui se reflète sur l'eau. La fraîcheur du matin, le silence après la pluie. On passe les journées dehors, autant que possible, une baignade dans le lac, nue. rapide et vivifiante. Un tour en canot, les rames qui crisent doucement, et puis on cueille des myrtilles ou des murs dans les sous-bois. On lit et on se tait. On écoute les oiseaux d'eau, le vent dans les arbres, le bruit lointain d'un moteur de bateau. Le déjeuner, il est simple. Du pain noir, du fromage et du saumon fumé. On boit une limonade artisanale, bien fraîche. On pose les assiettes sur la terrasse en bois brut, à l'ombre du toit. On a un chien qui dort à moitié dans la lumière, les enfants qui jouent près de l'eau en bottes et en caoutchouc, même s'il ne pleut pas. Et à l'intérieur, les pièces sont petites, très chaleureuses. Une chambre avec deux lits jumeaux séparés par une table de nuit, une lampe à bas jour en papier japonais. Une autre chambre, plus basse, sous les toits cette fois, avec un matelas au sol et des piles de couverture. Et puis on a une salle de bain qui sent le pain, le savon, presque le goudron et le linge propre. Une radio qui grésille doucement, une voix suédoise ou finlandaise, une chanson folk un peu oubliée. Alors le soir, évidemment, on fait un feu. Même en juillet, même en août. On cuisine quelque chose de chaud, une soupe peut-être. On écoute le bois crépiter dans le feu. On parle doucement. On écrit quelques mots dans un carnet, ou pas. Et puis parfois, on monte même dans le canot. On rame sans but, juste pour glisser sur l'eau. Le lac de... On devient un miroir, le ciel se teinte de rose, on s'arrête au milieu, le temps d'un silence parfait, un frisson, un soupir, un instant suspendu. La nuit tombe tard, on est très au nord. On ferme les rideaux, mais la lumière reste. On dort profondément, bercé par le vent, par les souvenirs, par cette paix nordique qu'on ne trouve nulle part ailleurs. Cette maison du lac, c'est une maison de retrait, pas de fête, pas de foule, juste soie et l'eau. Elle nous rappelle que l'été peut être aussi un repli, une parenthèse fraîche, un retour à l'essentiel. Et demain ? Demain, on n'ouvrira peut-être même pas le téléphone, on prendra le canot, on disparaîtra à un moment. Voilà, c'était le dernier épisode de cette série d'été. Cinq maisons. 5 parenthèses, 5 atmosphères, 5 voyages sans avion ni valise, des murs blancs au soleil, des draps froissés, des repas très longs, des fauteuils iconiques un peu oubliés, des silences habités, des lieux rêvés. Et peut-être que certains vous ont rappelé des lieux que vous connaissiez, une maison d'enfance, un été passé, un endroit qui vous attend. J'ai voulu pendant ces quelques épisodes prendre le temps de ralentir, d'écouter ce que l'architecture murmure quand on la regarde autrement. de parler de design bien sûr, mais surtout de lumière, de vent, de souvenirs flous, et aussi de gestes simples. Merci beaucoup d'avoir voyagé avec moi, d'avoir fermé les yeux. The Design Talk reprendra bientôt son cours habituel avec d'autres voix, d'autres récits, d'autres explorations. Mais peut-être qu'il restera d'ailleurs en vous un peu de cette maison du silence, ou du souvenir, ou le bruit léger d'un canot qui fend l'eau, quelque part dans le nord de l'Europe. A très bientôt pour The Design Talk. Merci.

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The Design Talk – La Maison Rêvée : Épisode 5

Dans ce cinquième et dernier épisode de la série estivale La Maison Rêvée, The Design Talk nous emmène loin du sud, vers la fraîcheur des latitudes nordiques, sur les rives d’un lac scandinave.


La Maison du Lac est un refuge de bois noirci, presque caché dans la végétation, posé au bord de l’eau. Ici, le temps ralentit : le parquet qui craque, le café qui filtre lentement, le clapotis de l’eau contre le ponton. La brume du matin se mêle aux odeurs de pins, de mousse et de myrtilles fraîches.

Dans cette maison minimaliste et chaleureuse, on retrouve l’essence même du design nordique : bois blond, lignes simples, lumière douce, tapis tissés à la main, fauteuil danois patiné et table en bouleau. Tout est calme, rien n’est ostentatoire. On vit dehors autant que possible : baignades vivifiantes, canot rouge qui tangue, cueillette dans les sous-bois, repas simples au bord de l’eau.


Un épisode immersif et contemplatif qui nous rappelle que l’été peut être une parenthèse de silence, de retrait et d’essentiel.

👉 À écouter comme une respiration, les yeux fermés, au bord d’un lac imaginaire.



--------------------------------------------

The Design Talk est produit par Franck Mallez. Fondateur de Yourse.co et de tcrewagency.com , ancien journaliste, et entrepreneur des industries créatives.
https://www.linkedin.com/in/franckmallez/
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Transcription

  • Speaker #0

    Designer, architecte, entrepreneur, artisan, tous ont en commun une vision, un parcours, une approche du design qui résonne avec notre époque. Alors ici, on parle d'inspiration, de matière, d'innovation, de process, mais aussi de défis, d'échecs et de réussites. Tout ce qui façonne finalement chaque projet. The Design Talk est une plongée dans l'univers de ceux qui imaginent, transforment et réinventent notre quotidien. Alors installez-vous, ouvrez grand les oreilles, l'épisode du jour commence maintenant. Bienvenue dans The Design Talk. Alors aujourd'hui, je vous l'avais annoncé, je vous propose une parenthèse. Pas d'interview, pas de débat, juste une voix, un paysage, un instant suspendu. Tout l'été, tout le mois d'août plutôt, je vous invite à visiter des maisons rêvées. Certaines existent, d'autres non, mais toutes racontent quelque chose de l'espace, du design et du temps qui passe. Une cabane blanche au bord de l'eau, une maison pleine de rires et des longues tablées, un palais vénitien endormi ou un refuge au nord, au bord de l'ac. Alors fermez les yeux, laissez-vous guider et bienvenue dans la maison rêvée. Bienvenue dans ce Design Talk dans notre série d'été. Et alors après le palais vénitien, je vous l'avais dit, nous allons prendre les latitudes plus nordiques, la direction des latitudes plus nordiques avec la maison du lac. Parce qu'il existe des maisons d'été qui ne cherchent pas la chaleur écrasante ni l'effervescence du sud. Il y a des maisons qui sont tournées aussi vers le nord, vers la fraîcheur. Des maisons qui respirent lentement dans l'ombre mouvante des pins jusqu'au bord de l'eau. Celles-ci se trouvent quelque part en Scandinavie, peut-être dans l'archipel de Stockholm, sur une île à peine reliée par un pont de bois, peut-être au bord d'un lac immense en Finlande qu'on atteint par une route bordée de bouleaux, de mousses et de silence. C'est une maison de bois noircie par le temps, aux lignes simples, aux angles justes. Une maison à fleurs d'eau. posé sur un léger dénivelé. Le lac est là, tout près. On le devine même avant de le voir. À l'odeur, à la lumière, au son. Et le matin, tout est calme. Alors on se réveille avec la lumière grise qui filtre à travers des rideaux. Le parquet craque sous les pieds nus. On enfile un pull, il fait frais, même en été. Et dans la cuisine, on a un café qui filtre lentement. Le silence est à peine rompu par le clapotis de l'eau contre le ponton. Dehors, une brume légère flotte encore sur le lac et la nuit a été fraîche. Le canot, rouge, est amarré. Il tangue doucement. On ira plus tard, quand le soleil sera un peu plus haut. La maison est basse, elle est horizontale, presque cachée dans la végétation. A l'intérieur, du bois blond partout. Les murs, les plafonds, le sol, des tapis qui sont tissés à la main, des meubles simples, hérités. ou fabriqués. Un banc contre une fenêtre, une table longue avec des chaises en bouleau, courbées, un poêle en fente noire, et puis un vieux fauteuil danois, qu'on devine signé Borg Morgensen, un peu râpé, parfaitement à sa place. Rien n'est spectaculaire, mais tout est calme. La beauté ici, c'est la lumière qui se reflète sur l'eau. La fraîcheur du matin, le silence après la pluie. On passe les journées dehors, autant que possible, une baignade dans le lac, nue. rapide et vivifiante. Un tour en canot, les rames qui crisent doucement, et puis on cueille des myrtilles ou des murs dans les sous-bois. On lit et on se tait. On écoute les oiseaux d'eau, le vent dans les arbres, le bruit lointain d'un moteur de bateau. Le déjeuner, il est simple. Du pain noir, du fromage et du saumon fumé. On boit une limonade artisanale, bien fraîche. On pose les assiettes sur la terrasse en bois brut, à l'ombre du toit. On a un chien qui dort à moitié dans la lumière, les enfants qui jouent près de l'eau en bottes et en caoutchouc, même s'il ne pleut pas. Et à l'intérieur, les pièces sont petites, très chaleureuses. Une chambre avec deux lits jumeaux séparés par une table de nuit, une lampe à bas jour en papier japonais. Une autre chambre, plus basse, sous les toits cette fois, avec un matelas au sol et des piles de couverture. Et puis on a une salle de bain qui sent le pain, le savon, presque le goudron et le linge propre. Une radio qui grésille doucement, une voix suédoise ou finlandaise, une chanson folk un peu oubliée. Alors le soir, évidemment, on fait un feu. Même en juillet, même en août. On cuisine quelque chose de chaud, une soupe peut-être. On écoute le bois crépiter dans le feu. On parle doucement. On écrit quelques mots dans un carnet, ou pas. Et puis parfois, on monte même dans le canot. On rame sans but, juste pour glisser sur l'eau. Le lac de... On devient un miroir, le ciel se teinte de rose, on s'arrête au milieu, le temps d'un silence parfait, un frisson, un soupir, un instant suspendu. La nuit tombe tard, on est très au nord. On ferme les rideaux, mais la lumière reste. On dort profondément, bercé par le vent, par les souvenirs, par cette paix nordique qu'on ne trouve nulle part ailleurs. Cette maison du lac, c'est une maison de retrait, pas de fête, pas de foule, juste soie et l'eau. Elle nous rappelle que l'été peut être aussi un repli, une parenthèse fraîche, un retour à l'essentiel. Et demain ? Demain, on n'ouvrira peut-être même pas le téléphone, on prendra le canot, on disparaîtra à un moment. Voilà, c'était le dernier épisode de cette série d'été. Cinq maisons. 5 parenthèses, 5 atmosphères, 5 voyages sans avion ni valise, des murs blancs au soleil, des draps froissés, des repas très longs, des fauteuils iconiques un peu oubliés, des silences habités, des lieux rêvés. Et peut-être que certains vous ont rappelé des lieux que vous connaissiez, une maison d'enfance, un été passé, un endroit qui vous attend. J'ai voulu pendant ces quelques épisodes prendre le temps de ralentir, d'écouter ce que l'architecture murmure quand on la regarde autrement. de parler de design bien sûr, mais surtout de lumière, de vent, de souvenirs flous, et aussi de gestes simples. Merci beaucoup d'avoir voyagé avec moi, d'avoir fermé les yeux. The Design Talk reprendra bientôt son cours habituel avec d'autres voix, d'autres récits, d'autres explorations. Mais peut-être qu'il restera d'ailleurs en vous un peu de cette maison du silence, ou du souvenir, ou le bruit léger d'un canot qui fend l'eau, quelque part dans le nord de l'Europe. A très bientôt pour The Design Talk. Merci.

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