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The Impacters

3/4 - Adopter une vision puissante (grâce à la gestion des risques) avec Candice Etienney

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13min |05/06/2025
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Description

C’est la problème de toutes les boîtes du monde : La vision.
Qu’il ait 1, 100 ou 1.000 salariés, en B2B ou B2C, la valeur d’un business est souvent corrélé à sa façon de voir le futur qui émerge.

Alors pourquoi faire un épisode là-dessus avec une avocate et experte en finances ?


Le parcours de Candice Etienney :


⚖️ Avocate

🏦 Ex de l’AMF (Autorité des Marchés Financiers)

📈 Analyste de risques et experte en finances

🎓 Formatrice et animatrice d'ateliers en école de commerce


🧢 Comme moi, Flavie Prévot et pleins d’autres, elle a décidé de se scaler en adoptant plusieurs casquettes.


J'ai rencontré Candice il y a 2 mois.

Et je lui ai demandé :

"Est-ce qu’on pourrait faire un épisode pour partager ta méthode aux entrepreneurs ?"



Alors oui, dedans on a mit :


✅ Pourquoi gérer ses risques est devenu incontournable en 2025 ?

✅ Les 4 grandes familles de risques.

✅ Les tactiques pour gérer ses risques dans un business.

✅ L’importance d’adopter une culture du risque.

✅ L’impact sur l’accès aux financements et la valo d’une boîte.


🔥 MAIS ce qui n’était pas prévu :

C’est qu’on parle de vision.


🔮 Car anticiper ses risques, c’est projeter l’avenir.

Et donc dessiner une vision.

Avec son équipe.

Et toutes ses parties prenantes.



Une vision puissante, qui embarque.

🎁 Voilà le cadeau qu’on vous offre cette semaine avec Candice.


▬▬▬▬▬


🚀 Pour aller plus loin :


📩 Pour recevoir (chaque vendredi) les meilleurs Tips pour scaler ton impact : https://theimpacters.substack.com/

🍿 Pour regarder maintenant l'épisode intégral sur YouTube : https://youtu.be/XbAMD30sL6A


💡Pour accéder à l'épisode "Déclencher le passage à l'action" avec Mickael Brard.


🤝 Pour retrouver Candice : https://www.linkedin.com/in/candice-etienney/

🤝 Pour Marc-Antoine : https://www.linkedin.com/in/marc-antoine-bouteille-torre-%F0%9F%9A%B2-0196197a/


▬▬▬▬▬

J'ai lancé The Impacters pour rendre le scaling accessible aux Leaders du changement.
Les Rockstars de l'impact viennent ici pour me partager leurs mindset et stratégies pour réussir.
Le but : Créer une génération qui réussit sans se compromettre 👊
Je suis Marc-Antoine Bouteille-Torre.
Mon job, c'est d'aider les leaders à rendre leur impact accessible au plus grand nombre.
Abonne-toi Ce Podcast va devenir ton meilleur allié 👊


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Souvent les gens quand ils pensent risque, ils pensent à soit on peut accepter, soit on peut éviter, soit on peut transférer. Maintenant en fait il y a d'autres manières de faire.

  • Speaker #1

    Bienvenue dans cette nouvelle mini-série 5 épisodes express pour t'aider à faire la gif et t'émanciper en impactant toujours plus grand. Pour découvrir l'épisode intégral, rendez-vous dès maintenant sur YouTube. C'est parti pour un nouvel épisode. Mais ma question, bien sûr ça concerne en fait toutes les parties prenantes. Là tu parlais des fournisseurs, des clients. en fait on adopte de plus en plus une vision de communauté. En fait, l'entreprise, elle a une communauté de parties prenantes autour d'elle qui vont des fournisseurs aux clients en passant par les talents, les employés et les financeurs, où chacun, en fait, à la fois, peuvent lui demander des comptes sur son engagement, mais aussi l'entreprise peut accélérer le changement dans sa boucle, ce que tu décrivais là. Et donc, ces risques, maintenant, on connaît ces risques. Concrètement, dans les entreprises, dans des TPE, dans des PME, en externe, tu nous disais, il y a des financeurs, des partenaires qui vont regarder ces risques. Mais une entreprise qui veut travailler sur ça, en général, c'est qui qui gère, qui regarde les risques en interne ?

  • Speaker #0

    Alors, en général, quand on parle de gestion des risques, on dit qu'il y a trois lignes. y aller tous les opérationnels qui sont en première ligne, qui vont pouvoir identifier les risques, les remonter, mettre en place la politique de gestion des entreprises. Donc, c'est tous les cadres ou les opérationnels de manière générale, vous, moi, n'importe quel salarié dans la boîte. Et au-dessus de ça, il est important d'avoir une personne qui a une vision, entre guillemets, stratégique dans la société. Donc, soit on met en place un chief risk officer qui est en charge. de déterminer une vision, de mettre en place la stratégie de la société sur la gestion des risques. Soit dans les plus petites boîtes, souvent ça peut être un rôle qui peut être assumé par la direction générale ou un cadre assez haut placé, pas dans le sens du prestige du poste, mais dans le sens où il a vocation à intervenir dans les décisions stratégiques de la société. Et en général, on a une troisième ligne qui est assez intuitive, c'est celle qui contrôle. Donc qui contrôle que la politique de gestion des risques est toujours pertinente, qu'elle est adaptée. et qu'elle va dans le sens de ce qui est voulu par la société. Et en général, ça, c'est le conseil d'administration. Parfois, on voit des comités des risques qui sont créés sur les plus grosses structures. Donc voilà, il est important vraiment d'avoir ces trois lignes. La première ligne opérationnelle, la deuxième ligne un petit peu chapeautée à l'air stratégique et la troisième ligne, finalement, qui contrôle ce qui est fait et qui met à jour.

  • Speaker #1

    Et après, vraiment, de faire des contrôles aussi sur le terrain. Donc ça, c'est plus les cadres, peut-être. Les chefs de secteur ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. En fait, dans la mise en place d'une politique de gestion des risques, la première étape, c'est l'identification des risques. Ensuite, on évalue les risques. Donc, on les cote en fonction de la probabilité d'occurrence, c'est-à-dire le risque finalement que ça se produise. Et le deuxième axe, c'est quelles conséquences ça aurait sur l'activité si ça se produisait. C'est vraiment le double axe. Donc, ça, c'est pour l'évaluation des risques. Et la troisième étape, donc du coup... Du coup, c'est la mise en place de la procédure de gestion des risques à proprement parler. Donc mettre en place le plan stratégique qui a été déterminé. Et ensuite, on vérifie ce qu'on a fait et on corrige le tir en cas de besoin. Donc en général, on suit ces quatre méthodes pour mettre en place et gérer sa politique de gestion des risques. Donc il est important effectivement d'avoir des liens avec les opérationnels parce qu'ils peuvent interviennent finalement à toutes les étapes. Qui est mieux placé qu'un opérationnel pour vous dire quel risque il a vu sur le terrain ? qui est mieux placé qu'un opérationnel pour vous dire « Ah ben moi, je pense qu'au regard de mon expérience, je vois souvent ce risque se produire et je pense qu'il a vocation à se répéter. » Dans la dimension pratique, ils sont directement impliqués quand une bonne politique de gestion des risques est mise en place et qu'il y a une culture du risque qui est diffusée au sein de l'entreprise, ils ont vocation à être impliqués dans la détection et l'adaptation surtout du plan de gestion des risques. Et dans la quatrième étape, pour pouvoir voir éventuellement les anomalies, corriger le tir, il faut avoir des remontées d'informations. Parce qu'on aura beau avoir mis en place une politique de gestion des risques, si on ne sait pas ce qui s'est passé sur le terrain, comment on fait pour l'adapter ? Comment on fait pour voir si notre politique a été efficace ?

  • Speaker #1

    Donc oui, il y a une architecture quand même à avoir de communication interne. Ça se joue beaucoup là-dessus.

  • Speaker #0

    Ça se joue beaucoup là-dessus parce que finalement, dans une entreprise, il faut à la fois que l'activité fonctionne, donc que les risques opérationnels soient assurés. Mais il faut également avoir une vision stratégique pour ne pas se disperser et être uniquement dans l'opérationnel, savoir vers quoi on veut emmener la société. Et pour ça, il est important qu'on ait des flux... du haut vers le bas, où finalement la personne en charge de l'élaboration de la politique de gestion des risques, elle va descendre l'information pour dire voilà où on veut aller, voilà ce qu'il faut faire à notre sens pour y aller, accompagnez-nous. Mais il faut également avoir ce remonté d'informations du bas vers le haut, pour que la politique soit réaliste, elle soit cohérente aussi avec les contraintes que les opérationnels ont sur le terrain. Donc dans les petites boîtes, ça se passe de manière assez naturelle, parce que finalement il y a moins de personnes.

  • Speaker #1

    Comme il est plus facile.

  • Speaker #0

    Alors, elle peut être plus facile si les bons canaux sont mis en place. Effectivement, ça peut être assez fluide intuitivement parce qu'il y a moins de personnes. Mais pour ça, il faut aussi qu'il y ait une bonne communication en interne. Donc, il faut quand même penser à mettre en place les canaux adéquats pour que les informations puissent descendre et puissent remonter. Donc ça, c'est quelque chose qui se travaille également via notamment la formation et la sensibilisation. Parce que c'est très beau de parler de culture de risque, de risque de manière générique. Mais finalement, si on demande à quelqu'un de définir un risque, je ne suis pas sûre que beaucoup de personnes puissent expliquer ce qu'est un risque. C'est d'ailleurs une question qu'on ne s'est pas posée là.

  • Speaker #1

    C'est quoi un risque d'ailleurs au sens large ?

  • Speaker #0

    C'était peut-être la première étape, effectivement. Alors, on a beaucoup de définitions de risques. On en a qui sont très théoriques, comme la rencontre d'un dommage et d'un aléa, où super, on n'est pas beaucoup plus avancé. Moi, j'aime bien celle-ci, c'est dire qu'un risque, c'est un événement qui peut venir impacter l'atteinte des objectifs par une société. En tant que société, moi, je me fixe des objectifs en termes de performance financière, en termes d'impact. Quels sont finalement les événements qui vont pouvoir se produire et venir influencer la manière dont je peux finalement accéder à mes objectifs et les rendre possibles ? Et ce que je trouve qui est... hyper intéressant dans cette définition, c'est qu'on se rend compte que finalement, un risque, ça peut être positif également. C'est pas que négatif. Parce que souvent, quand on parle de gestion des risques, les gens se disent, oh là là, on va me mettre des contraintes, ça va être embêtant, on va encore me demander de faire des rapports Excel pour dire ce qui s'est passé sur l'heure de ma journée.

  • Speaker #1

    Ça paraît me rapporter, en fait. On se dit, c'est pas pour faire du chiffre ou pour améliorer quelque chose, en fait. On se dit... Ce n'est pas du réglementaire, mais rien de fun, on dira, à première vue.

  • Speaker #0

    Non, mais tout à fait. Alors que l'art de la gestion des risques, c'est aussi d'identifier les opportunités. Il y a un exemple en général qu'on donne qui est hyper parlant pour bien comprendre le sujet. C'est de se dire, quand on lance un nouveau produit, le risque, c'est que le produit ne marche pas. Mais ça peut être aussi que le produit marche, qu'on n'est pas anticipé et qu'on n'ait pas les capacités de production pour finalement vendre le produit à son plein potentiel. Je trouve que ça donne une assez bonne image de comment un risque peut être positif et négatif. Comment on peut saisir finalement une opportunité si on a anticipé les problématiques.

  • Speaker #1

    Je me permets d'interrompre cet épisode pour vous présenter la mission d'Eres Podcast. Moi, c'est Marco et mon boulot, c'est d'aider les femmes et hommes à mission, à porter leur impact au niveau supérieur. Ici, je reçois celles et ceux qui m'inspirent, entrepreneurs, bénévoles et salariés, me partagent leur mindset et meilleure stratégie pour grandir et accélérer le progrès. Pour ne rien perdre abonne-toi sur YouTube ou en podcast et inscris-toi à la newsletter pour obtenir le récap dans ta boîte mail. Et aussi, ce que je vois dans ta définition que tu donnes, que j'aime beaucoup, c'est, demain, si j'identifie un risque, que j'ai un petit business de 3-4 employés ou une plus grosse boîte, c'est très probable qu'un concurrent ait le même risque, en fait, qui est sur le même marché, qui rencontre le même risque. Et là, déjà, quand tu quand tu sais que tu as fait 50% du boulot, parce que tu peux ensuite prendre les dispositions pour anticiper, adapter, là, peut-être tu peux dire, je vais travailler dessus, et de là, je vais en faire un avantage compétitif.

  • Speaker #0

    Complètement. Et on l'a vu notamment quand il y a eu le Covid, où finalement, il y avait des sociétés qui avaient exactement la même activité, et il y en a qui ont réussi à traverser la crise, et d'autres non. Et c'était souvent des sociétés qui avaient anticipé. qui avaient anticipé ce type de risque. Alors, vous allez me dire, anticiper le Covid, super. Ce n'est pas forcément quelque chose dont on avait pu anticiper l'impact. Mais même de se dire, à un moment donné, si j'ai une crise, une rupture d'activité, comment mes équipes peuvent travailler à distance ? Et il n'y a pas besoin d'avoir forcément un Covid pour se dire que les équipes pourraient avoir besoin de travailler à distance. Les équipes, les sociétés qui ont anticipé, elles ont pu avoir de la continuité d'activité, elles ont pu continuer finalement à travailler, alors que dans les boîtes où ça n'avait pas été prévu, il y a eu… parfois juste des arrêts, des arrêts d'activité complets. Donc ça, c'est aussi très intéressant, parce qu'il y a vraiment, encore une fois, un double aspect pour moi dans le risque, c'est qu'il y a les risques qui sont opérationnels, stratégiques, qu'on peut anticiper. il y a des risques qu'on ne peut pas forcément anticiper et sur lesquels on est un petit peu obligé de faire des hypothèses.

  • Speaker #1

    Des scénarios.

  • Speaker #0

    Exactement. Des scénarios, d'identifier un petit peu les signaux faibles qu'on voit sur le marché en se disant, tiens, ça, ça remonte, ça pourrait arriver. Et là, c'est aussi un exercice qui est très, très intéressant et qui permet à la société de travailler finalement, pas sa robustesse, sa résilience, comme on le fait dans le schéma classique, mais travailler son agilité. Et ça, c'est aussi hyper intéressant, notamment pour les petites structures, d'avoir cette agilité. et de se dire comment finalement, quels sont les scénarios qui pourraient se présenter à l'avenir et comment moi, je pourrais y répondre. Et ce qui est assez intéressant dans ce domaine-là, c'est qu'on ne va pas pouvoir forcément travailler sur des simulations, sur du financier pour anticiper ces risques, mais on va plus utiliser l'humain, on va plus utiliser la communication, on va réunir les gens, on va dire, ah bah tiens, qu'est-ce que vous en pensez ? Qu'est-ce que vous pensez qui va se passer dans le futur ? Quelles sont les probabilités d'occurrence de tel ou tel scénario ? Quelles sont vos idées ? Et c'est super riche. comme échange parce que finalement on intègre toutes les parties prenantes de la boîte, qu'elles soient internes, que ce soit les salariés ou que ce soit d'autres personnes extérieures qui vont participer aux discussions et qui vont non seulement détacher des scénarios mais qui vont aussi mettre un petit peu leurs pattes dedans et se dire comment moi je vois l'entreprise demain. Et ça c'est des infos qui sont hyper précieuses pour les sociétés.

  • Speaker #1

    Moi je travaille beaucoup sur les nouveaux récits, les nouveaux narratifs pour aller vers... des modèles d'affaires qui sont plus durables, régénératifs. Ce que tu décris, c'est exactement la vision qu'on adopte pour sa boîte dans 10 ans, dans 20 ans, en co-construisant cette vision, cette mission avec, comme tu dis, ses salariés. Et ça permet d'anticiper des scénarios et du coup, de travailler ce que tu disais, son agilité. Parce qu'aujourd'hui, en fait, une entreprise, il faut qu'elle soit à la fois bonne pour anticiper des risques. Bon, c'est le B.A.B.A. Un entrepreneur, il anticipe. Mais deux, surtout d'être agile, de s'adapter parce qu'aujourd'hui, les risques, ils sont partout en fait. Tout bouge très vite dans le numérique. Au niveau du climat, le dérèglement, ça part en live très vite. Il y a le géopolitique qui se mêle là-dedans. Enfin, il y a plein, plein, plein, plein de choses. Et du coup, ce travail que tu disais d'anticipation et du coup de co-construction de vision de mission, il est essentiel là-dedans. Et là, par contre, ça peut être fun. Ça peut être fun de dire comment je vois, comment je me vois dans 5 ans, dans 10 ans. Donc en fait, on se rend compte que, au final, les risques peuvent vraiment... Ça peut vraiment être cool de... de se pencher là-dessus. Voilà, c'est la fin de cet épisode. J'espère que vous repartez des idées plein la tête. Pour découvrir l'épisode intégral, rendez-vous dès maintenant sur YouTube. Pour remercier mon invité et rendre ce contenu accessible au plus grand nombre, c'est très simple. Abonnez-vous et déposez un 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée. On se dit à très vite.

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C’est la problème de toutes les boîtes du monde : La vision.
Qu’il ait 1, 100 ou 1.000 salariés, en B2B ou B2C, la valeur d’un business est souvent corrélé à sa façon de voir le futur qui émerge.

Alors pourquoi faire un épisode là-dessus avec une avocate et experte en finances ?


Le parcours de Candice Etienney :


⚖️ Avocate

🏦 Ex de l’AMF (Autorité des Marchés Financiers)

📈 Analyste de risques et experte en finances

🎓 Formatrice et animatrice d'ateliers en école de commerce


🧢 Comme moi, Flavie Prévot et pleins d’autres, elle a décidé de se scaler en adoptant plusieurs casquettes.


J'ai rencontré Candice il y a 2 mois.

Et je lui ai demandé :

"Est-ce qu’on pourrait faire un épisode pour partager ta méthode aux entrepreneurs ?"



Alors oui, dedans on a mit :


✅ Pourquoi gérer ses risques est devenu incontournable en 2025 ?

✅ Les 4 grandes familles de risques.

✅ Les tactiques pour gérer ses risques dans un business.

✅ L’importance d’adopter une culture du risque.

✅ L’impact sur l’accès aux financements et la valo d’une boîte.


🔥 MAIS ce qui n’était pas prévu :

C’est qu’on parle de vision.


🔮 Car anticiper ses risques, c’est projeter l’avenir.

Et donc dessiner une vision.

Avec son équipe.

Et toutes ses parties prenantes.



Une vision puissante, qui embarque.

🎁 Voilà le cadeau qu’on vous offre cette semaine avec Candice.


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🚀 Pour aller plus loin :


📩 Pour recevoir (chaque vendredi) les meilleurs Tips pour scaler ton impact : https://theimpacters.substack.com/

🍿 Pour regarder maintenant l'épisode intégral sur YouTube : https://youtu.be/XbAMD30sL6A


💡Pour accéder à l'épisode "Déclencher le passage à l'action" avec Mickael Brard.


🤝 Pour retrouver Candice : https://www.linkedin.com/in/candice-etienney/

🤝 Pour Marc-Antoine : https://www.linkedin.com/in/marc-antoine-bouteille-torre-%F0%9F%9A%B2-0196197a/


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J'ai lancé The Impacters pour rendre le scaling accessible aux Leaders du changement.
Les Rockstars de l'impact viennent ici pour me partager leurs mindset et stratégies pour réussir.
Le but : Créer une génération qui réussit sans se compromettre 👊
Je suis Marc-Antoine Bouteille-Torre.
Mon job, c'est d'aider les leaders à rendre leur impact accessible au plus grand nombre.
Abonne-toi Ce Podcast va devenir ton meilleur allié 👊


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Souvent les gens quand ils pensent risque, ils pensent à soit on peut accepter, soit on peut éviter, soit on peut transférer. Maintenant en fait il y a d'autres manières de faire.

  • Speaker #1

    Bienvenue dans cette nouvelle mini-série 5 épisodes express pour t'aider à faire la gif et t'émanciper en impactant toujours plus grand. Pour découvrir l'épisode intégral, rendez-vous dès maintenant sur YouTube. C'est parti pour un nouvel épisode. Mais ma question, bien sûr ça concerne en fait toutes les parties prenantes. Là tu parlais des fournisseurs, des clients. en fait on adopte de plus en plus une vision de communauté. En fait, l'entreprise, elle a une communauté de parties prenantes autour d'elle qui vont des fournisseurs aux clients en passant par les talents, les employés et les financeurs, où chacun, en fait, à la fois, peuvent lui demander des comptes sur son engagement, mais aussi l'entreprise peut accélérer le changement dans sa boucle, ce que tu décrivais là. Et donc, ces risques, maintenant, on connaît ces risques. Concrètement, dans les entreprises, dans des TPE, dans des PME, en externe, tu nous disais, il y a des financeurs, des partenaires qui vont regarder ces risques. Mais une entreprise qui veut travailler sur ça, en général, c'est qui qui gère, qui regarde les risques en interne ?

  • Speaker #0

    Alors, en général, quand on parle de gestion des risques, on dit qu'il y a trois lignes. y aller tous les opérationnels qui sont en première ligne, qui vont pouvoir identifier les risques, les remonter, mettre en place la politique de gestion des entreprises. Donc, c'est tous les cadres ou les opérationnels de manière générale, vous, moi, n'importe quel salarié dans la boîte. Et au-dessus de ça, il est important d'avoir une personne qui a une vision, entre guillemets, stratégique dans la société. Donc, soit on met en place un chief risk officer qui est en charge. de déterminer une vision, de mettre en place la stratégie de la société sur la gestion des risques. Soit dans les plus petites boîtes, souvent ça peut être un rôle qui peut être assumé par la direction générale ou un cadre assez haut placé, pas dans le sens du prestige du poste, mais dans le sens où il a vocation à intervenir dans les décisions stratégiques de la société. Et en général, on a une troisième ligne qui est assez intuitive, c'est celle qui contrôle. Donc qui contrôle que la politique de gestion des risques est toujours pertinente, qu'elle est adaptée. et qu'elle va dans le sens de ce qui est voulu par la société. Et en général, ça, c'est le conseil d'administration. Parfois, on voit des comités des risques qui sont créés sur les plus grosses structures. Donc voilà, il est important vraiment d'avoir ces trois lignes. La première ligne opérationnelle, la deuxième ligne un petit peu chapeautée à l'air stratégique et la troisième ligne, finalement, qui contrôle ce qui est fait et qui met à jour.

  • Speaker #1

    Et après, vraiment, de faire des contrôles aussi sur le terrain. Donc ça, c'est plus les cadres, peut-être. Les chefs de secteur ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. En fait, dans la mise en place d'une politique de gestion des risques, la première étape, c'est l'identification des risques. Ensuite, on évalue les risques. Donc, on les cote en fonction de la probabilité d'occurrence, c'est-à-dire le risque finalement que ça se produise. Et le deuxième axe, c'est quelles conséquences ça aurait sur l'activité si ça se produisait. C'est vraiment le double axe. Donc, ça, c'est pour l'évaluation des risques. Et la troisième étape, donc du coup... Du coup, c'est la mise en place de la procédure de gestion des risques à proprement parler. Donc mettre en place le plan stratégique qui a été déterminé. Et ensuite, on vérifie ce qu'on a fait et on corrige le tir en cas de besoin. Donc en général, on suit ces quatre méthodes pour mettre en place et gérer sa politique de gestion des risques. Donc il est important effectivement d'avoir des liens avec les opérationnels parce qu'ils peuvent interviennent finalement à toutes les étapes. Qui est mieux placé qu'un opérationnel pour vous dire quel risque il a vu sur le terrain ? qui est mieux placé qu'un opérationnel pour vous dire « Ah ben moi, je pense qu'au regard de mon expérience, je vois souvent ce risque se produire et je pense qu'il a vocation à se répéter. » Dans la dimension pratique, ils sont directement impliqués quand une bonne politique de gestion des risques est mise en place et qu'il y a une culture du risque qui est diffusée au sein de l'entreprise, ils ont vocation à être impliqués dans la détection et l'adaptation surtout du plan de gestion des risques. Et dans la quatrième étape, pour pouvoir voir éventuellement les anomalies, corriger le tir, il faut avoir des remontées d'informations. Parce qu'on aura beau avoir mis en place une politique de gestion des risques, si on ne sait pas ce qui s'est passé sur le terrain, comment on fait pour l'adapter ? Comment on fait pour voir si notre politique a été efficace ?

  • Speaker #1

    Donc oui, il y a une architecture quand même à avoir de communication interne. Ça se joue beaucoup là-dessus.

  • Speaker #0

    Ça se joue beaucoup là-dessus parce que finalement, dans une entreprise, il faut à la fois que l'activité fonctionne, donc que les risques opérationnels soient assurés. Mais il faut également avoir une vision stratégique pour ne pas se disperser et être uniquement dans l'opérationnel, savoir vers quoi on veut emmener la société. Et pour ça, il est important qu'on ait des flux... du haut vers le bas, où finalement la personne en charge de l'élaboration de la politique de gestion des risques, elle va descendre l'information pour dire voilà où on veut aller, voilà ce qu'il faut faire à notre sens pour y aller, accompagnez-nous. Mais il faut également avoir ce remonté d'informations du bas vers le haut, pour que la politique soit réaliste, elle soit cohérente aussi avec les contraintes que les opérationnels ont sur le terrain. Donc dans les petites boîtes, ça se passe de manière assez naturelle, parce que finalement il y a moins de personnes.

  • Speaker #1

    Comme il est plus facile.

  • Speaker #0

    Alors, elle peut être plus facile si les bons canaux sont mis en place. Effectivement, ça peut être assez fluide intuitivement parce qu'il y a moins de personnes. Mais pour ça, il faut aussi qu'il y ait une bonne communication en interne. Donc, il faut quand même penser à mettre en place les canaux adéquats pour que les informations puissent descendre et puissent remonter. Donc ça, c'est quelque chose qui se travaille également via notamment la formation et la sensibilisation. Parce que c'est très beau de parler de culture de risque, de risque de manière générique. Mais finalement, si on demande à quelqu'un de définir un risque, je ne suis pas sûre que beaucoup de personnes puissent expliquer ce qu'est un risque. C'est d'ailleurs une question qu'on ne s'est pas posée là.

  • Speaker #1

    C'est quoi un risque d'ailleurs au sens large ?

  • Speaker #0

    C'était peut-être la première étape, effectivement. Alors, on a beaucoup de définitions de risques. On en a qui sont très théoriques, comme la rencontre d'un dommage et d'un aléa, où super, on n'est pas beaucoup plus avancé. Moi, j'aime bien celle-ci, c'est dire qu'un risque, c'est un événement qui peut venir impacter l'atteinte des objectifs par une société. En tant que société, moi, je me fixe des objectifs en termes de performance financière, en termes d'impact. Quels sont finalement les événements qui vont pouvoir se produire et venir influencer la manière dont je peux finalement accéder à mes objectifs et les rendre possibles ? Et ce que je trouve qui est... hyper intéressant dans cette définition, c'est qu'on se rend compte que finalement, un risque, ça peut être positif également. C'est pas que négatif. Parce que souvent, quand on parle de gestion des risques, les gens se disent, oh là là, on va me mettre des contraintes, ça va être embêtant, on va encore me demander de faire des rapports Excel pour dire ce qui s'est passé sur l'heure de ma journée.

  • Speaker #1

    Ça paraît me rapporter, en fait. On se dit, c'est pas pour faire du chiffre ou pour améliorer quelque chose, en fait. On se dit... Ce n'est pas du réglementaire, mais rien de fun, on dira, à première vue.

  • Speaker #0

    Non, mais tout à fait. Alors que l'art de la gestion des risques, c'est aussi d'identifier les opportunités. Il y a un exemple en général qu'on donne qui est hyper parlant pour bien comprendre le sujet. C'est de se dire, quand on lance un nouveau produit, le risque, c'est que le produit ne marche pas. Mais ça peut être aussi que le produit marche, qu'on n'est pas anticipé et qu'on n'ait pas les capacités de production pour finalement vendre le produit à son plein potentiel. Je trouve que ça donne une assez bonne image de comment un risque peut être positif et négatif. Comment on peut saisir finalement une opportunité si on a anticipé les problématiques.

  • Speaker #1

    Je me permets d'interrompre cet épisode pour vous présenter la mission d'Eres Podcast. Moi, c'est Marco et mon boulot, c'est d'aider les femmes et hommes à mission, à porter leur impact au niveau supérieur. Ici, je reçois celles et ceux qui m'inspirent, entrepreneurs, bénévoles et salariés, me partagent leur mindset et meilleure stratégie pour grandir et accélérer le progrès. Pour ne rien perdre abonne-toi sur YouTube ou en podcast et inscris-toi à la newsletter pour obtenir le récap dans ta boîte mail. Et aussi, ce que je vois dans ta définition que tu donnes, que j'aime beaucoup, c'est, demain, si j'identifie un risque, que j'ai un petit business de 3-4 employés ou une plus grosse boîte, c'est très probable qu'un concurrent ait le même risque, en fait, qui est sur le même marché, qui rencontre le même risque. Et là, déjà, quand tu quand tu sais que tu as fait 50% du boulot, parce que tu peux ensuite prendre les dispositions pour anticiper, adapter, là, peut-être tu peux dire, je vais travailler dessus, et de là, je vais en faire un avantage compétitif.

  • Speaker #0

    Complètement. Et on l'a vu notamment quand il y a eu le Covid, où finalement, il y avait des sociétés qui avaient exactement la même activité, et il y en a qui ont réussi à traverser la crise, et d'autres non. Et c'était souvent des sociétés qui avaient anticipé. qui avaient anticipé ce type de risque. Alors, vous allez me dire, anticiper le Covid, super. Ce n'est pas forcément quelque chose dont on avait pu anticiper l'impact. Mais même de se dire, à un moment donné, si j'ai une crise, une rupture d'activité, comment mes équipes peuvent travailler à distance ? Et il n'y a pas besoin d'avoir forcément un Covid pour se dire que les équipes pourraient avoir besoin de travailler à distance. Les équipes, les sociétés qui ont anticipé, elles ont pu avoir de la continuité d'activité, elles ont pu continuer finalement à travailler, alors que dans les boîtes où ça n'avait pas été prévu, il y a eu… parfois juste des arrêts, des arrêts d'activité complets. Donc ça, c'est aussi très intéressant, parce qu'il y a vraiment, encore une fois, un double aspect pour moi dans le risque, c'est qu'il y a les risques qui sont opérationnels, stratégiques, qu'on peut anticiper. il y a des risques qu'on ne peut pas forcément anticiper et sur lesquels on est un petit peu obligé de faire des hypothèses.

  • Speaker #1

    Des scénarios.

  • Speaker #0

    Exactement. Des scénarios, d'identifier un petit peu les signaux faibles qu'on voit sur le marché en se disant, tiens, ça, ça remonte, ça pourrait arriver. Et là, c'est aussi un exercice qui est très, très intéressant et qui permet à la société de travailler finalement, pas sa robustesse, sa résilience, comme on le fait dans le schéma classique, mais travailler son agilité. Et ça, c'est aussi hyper intéressant, notamment pour les petites structures, d'avoir cette agilité. et de se dire comment finalement, quels sont les scénarios qui pourraient se présenter à l'avenir et comment moi, je pourrais y répondre. Et ce qui est assez intéressant dans ce domaine-là, c'est qu'on ne va pas pouvoir forcément travailler sur des simulations, sur du financier pour anticiper ces risques, mais on va plus utiliser l'humain, on va plus utiliser la communication, on va réunir les gens, on va dire, ah bah tiens, qu'est-ce que vous en pensez ? Qu'est-ce que vous pensez qui va se passer dans le futur ? Quelles sont les probabilités d'occurrence de tel ou tel scénario ? Quelles sont vos idées ? Et c'est super riche. comme échange parce que finalement on intègre toutes les parties prenantes de la boîte, qu'elles soient internes, que ce soit les salariés ou que ce soit d'autres personnes extérieures qui vont participer aux discussions et qui vont non seulement détacher des scénarios mais qui vont aussi mettre un petit peu leurs pattes dedans et se dire comment moi je vois l'entreprise demain. Et ça c'est des infos qui sont hyper précieuses pour les sociétés.

  • Speaker #1

    Moi je travaille beaucoup sur les nouveaux récits, les nouveaux narratifs pour aller vers... des modèles d'affaires qui sont plus durables, régénératifs. Ce que tu décris, c'est exactement la vision qu'on adopte pour sa boîte dans 10 ans, dans 20 ans, en co-construisant cette vision, cette mission avec, comme tu dis, ses salariés. Et ça permet d'anticiper des scénarios et du coup, de travailler ce que tu disais, son agilité. Parce qu'aujourd'hui, en fait, une entreprise, il faut qu'elle soit à la fois bonne pour anticiper des risques. Bon, c'est le B.A.B.A. Un entrepreneur, il anticipe. Mais deux, surtout d'être agile, de s'adapter parce qu'aujourd'hui, les risques, ils sont partout en fait. Tout bouge très vite dans le numérique. Au niveau du climat, le dérèglement, ça part en live très vite. Il y a le géopolitique qui se mêle là-dedans. Enfin, il y a plein, plein, plein, plein de choses. Et du coup, ce travail que tu disais d'anticipation et du coup de co-construction de vision de mission, il est essentiel là-dedans. Et là, par contre, ça peut être fun. Ça peut être fun de dire comment je vois, comment je me vois dans 5 ans, dans 10 ans. Donc en fait, on se rend compte que, au final, les risques peuvent vraiment... Ça peut vraiment être cool de... de se pencher là-dessus. Voilà, c'est la fin de cet épisode. J'espère que vous repartez des idées plein la tête. Pour découvrir l'épisode intégral, rendez-vous dès maintenant sur YouTube. Pour remercier mon invité et rendre ce contenu accessible au plus grand nombre, c'est très simple. Abonnez-vous et déposez un 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée. On se dit à très vite.

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Description

C’est la problème de toutes les boîtes du monde : La vision.
Qu’il ait 1, 100 ou 1.000 salariés, en B2B ou B2C, la valeur d’un business est souvent corrélé à sa façon de voir le futur qui émerge.

Alors pourquoi faire un épisode là-dessus avec une avocate et experte en finances ?


Le parcours de Candice Etienney :


⚖️ Avocate

🏦 Ex de l’AMF (Autorité des Marchés Financiers)

📈 Analyste de risques et experte en finances

🎓 Formatrice et animatrice d'ateliers en école de commerce


🧢 Comme moi, Flavie Prévot et pleins d’autres, elle a décidé de se scaler en adoptant plusieurs casquettes.


J'ai rencontré Candice il y a 2 mois.

Et je lui ai demandé :

"Est-ce qu’on pourrait faire un épisode pour partager ta méthode aux entrepreneurs ?"



Alors oui, dedans on a mit :


✅ Pourquoi gérer ses risques est devenu incontournable en 2025 ?

✅ Les 4 grandes familles de risques.

✅ Les tactiques pour gérer ses risques dans un business.

✅ L’importance d’adopter une culture du risque.

✅ L’impact sur l’accès aux financements et la valo d’une boîte.


🔥 MAIS ce qui n’était pas prévu :

C’est qu’on parle de vision.


🔮 Car anticiper ses risques, c’est projeter l’avenir.

Et donc dessiner une vision.

Avec son équipe.

Et toutes ses parties prenantes.



Une vision puissante, qui embarque.

🎁 Voilà le cadeau qu’on vous offre cette semaine avec Candice.


▬▬▬▬▬


🚀 Pour aller plus loin :


📩 Pour recevoir (chaque vendredi) les meilleurs Tips pour scaler ton impact : https://theimpacters.substack.com/

🍿 Pour regarder maintenant l'épisode intégral sur YouTube : https://youtu.be/XbAMD30sL6A


💡Pour accéder à l'épisode "Déclencher le passage à l'action" avec Mickael Brard.


🤝 Pour retrouver Candice : https://www.linkedin.com/in/candice-etienney/

🤝 Pour Marc-Antoine : https://www.linkedin.com/in/marc-antoine-bouteille-torre-%F0%9F%9A%B2-0196197a/


▬▬▬▬▬

J'ai lancé The Impacters pour rendre le scaling accessible aux Leaders du changement.
Les Rockstars de l'impact viennent ici pour me partager leurs mindset et stratégies pour réussir.
Le but : Créer une génération qui réussit sans se compromettre 👊
Je suis Marc-Antoine Bouteille-Torre.
Mon job, c'est d'aider les leaders à rendre leur impact accessible au plus grand nombre.
Abonne-toi Ce Podcast va devenir ton meilleur allié 👊


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Souvent les gens quand ils pensent risque, ils pensent à soit on peut accepter, soit on peut éviter, soit on peut transférer. Maintenant en fait il y a d'autres manières de faire.

  • Speaker #1

    Bienvenue dans cette nouvelle mini-série 5 épisodes express pour t'aider à faire la gif et t'émanciper en impactant toujours plus grand. Pour découvrir l'épisode intégral, rendez-vous dès maintenant sur YouTube. C'est parti pour un nouvel épisode. Mais ma question, bien sûr ça concerne en fait toutes les parties prenantes. Là tu parlais des fournisseurs, des clients. en fait on adopte de plus en plus une vision de communauté. En fait, l'entreprise, elle a une communauté de parties prenantes autour d'elle qui vont des fournisseurs aux clients en passant par les talents, les employés et les financeurs, où chacun, en fait, à la fois, peuvent lui demander des comptes sur son engagement, mais aussi l'entreprise peut accélérer le changement dans sa boucle, ce que tu décrivais là. Et donc, ces risques, maintenant, on connaît ces risques. Concrètement, dans les entreprises, dans des TPE, dans des PME, en externe, tu nous disais, il y a des financeurs, des partenaires qui vont regarder ces risques. Mais une entreprise qui veut travailler sur ça, en général, c'est qui qui gère, qui regarde les risques en interne ?

  • Speaker #0

    Alors, en général, quand on parle de gestion des risques, on dit qu'il y a trois lignes. y aller tous les opérationnels qui sont en première ligne, qui vont pouvoir identifier les risques, les remonter, mettre en place la politique de gestion des entreprises. Donc, c'est tous les cadres ou les opérationnels de manière générale, vous, moi, n'importe quel salarié dans la boîte. Et au-dessus de ça, il est important d'avoir une personne qui a une vision, entre guillemets, stratégique dans la société. Donc, soit on met en place un chief risk officer qui est en charge. de déterminer une vision, de mettre en place la stratégie de la société sur la gestion des risques. Soit dans les plus petites boîtes, souvent ça peut être un rôle qui peut être assumé par la direction générale ou un cadre assez haut placé, pas dans le sens du prestige du poste, mais dans le sens où il a vocation à intervenir dans les décisions stratégiques de la société. Et en général, on a une troisième ligne qui est assez intuitive, c'est celle qui contrôle. Donc qui contrôle que la politique de gestion des risques est toujours pertinente, qu'elle est adaptée. et qu'elle va dans le sens de ce qui est voulu par la société. Et en général, ça, c'est le conseil d'administration. Parfois, on voit des comités des risques qui sont créés sur les plus grosses structures. Donc voilà, il est important vraiment d'avoir ces trois lignes. La première ligne opérationnelle, la deuxième ligne un petit peu chapeautée à l'air stratégique et la troisième ligne, finalement, qui contrôle ce qui est fait et qui met à jour.

  • Speaker #1

    Et après, vraiment, de faire des contrôles aussi sur le terrain. Donc ça, c'est plus les cadres, peut-être. Les chefs de secteur ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. En fait, dans la mise en place d'une politique de gestion des risques, la première étape, c'est l'identification des risques. Ensuite, on évalue les risques. Donc, on les cote en fonction de la probabilité d'occurrence, c'est-à-dire le risque finalement que ça se produise. Et le deuxième axe, c'est quelles conséquences ça aurait sur l'activité si ça se produisait. C'est vraiment le double axe. Donc, ça, c'est pour l'évaluation des risques. Et la troisième étape, donc du coup... Du coup, c'est la mise en place de la procédure de gestion des risques à proprement parler. Donc mettre en place le plan stratégique qui a été déterminé. Et ensuite, on vérifie ce qu'on a fait et on corrige le tir en cas de besoin. Donc en général, on suit ces quatre méthodes pour mettre en place et gérer sa politique de gestion des risques. Donc il est important effectivement d'avoir des liens avec les opérationnels parce qu'ils peuvent interviennent finalement à toutes les étapes. Qui est mieux placé qu'un opérationnel pour vous dire quel risque il a vu sur le terrain ? qui est mieux placé qu'un opérationnel pour vous dire « Ah ben moi, je pense qu'au regard de mon expérience, je vois souvent ce risque se produire et je pense qu'il a vocation à se répéter. » Dans la dimension pratique, ils sont directement impliqués quand une bonne politique de gestion des risques est mise en place et qu'il y a une culture du risque qui est diffusée au sein de l'entreprise, ils ont vocation à être impliqués dans la détection et l'adaptation surtout du plan de gestion des risques. Et dans la quatrième étape, pour pouvoir voir éventuellement les anomalies, corriger le tir, il faut avoir des remontées d'informations. Parce qu'on aura beau avoir mis en place une politique de gestion des risques, si on ne sait pas ce qui s'est passé sur le terrain, comment on fait pour l'adapter ? Comment on fait pour voir si notre politique a été efficace ?

  • Speaker #1

    Donc oui, il y a une architecture quand même à avoir de communication interne. Ça se joue beaucoup là-dessus.

  • Speaker #0

    Ça se joue beaucoup là-dessus parce que finalement, dans une entreprise, il faut à la fois que l'activité fonctionne, donc que les risques opérationnels soient assurés. Mais il faut également avoir une vision stratégique pour ne pas se disperser et être uniquement dans l'opérationnel, savoir vers quoi on veut emmener la société. Et pour ça, il est important qu'on ait des flux... du haut vers le bas, où finalement la personne en charge de l'élaboration de la politique de gestion des risques, elle va descendre l'information pour dire voilà où on veut aller, voilà ce qu'il faut faire à notre sens pour y aller, accompagnez-nous. Mais il faut également avoir ce remonté d'informations du bas vers le haut, pour que la politique soit réaliste, elle soit cohérente aussi avec les contraintes que les opérationnels ont sur le terrain. Donc dans les petites boîtes, ça se passe de manière assez naturelle, parce que finalement il y a moins de personnes.

  • Speaker #1

    Comme il est plus facile.

  • Speaker #0

    Alors, elle peut être plus facile si les bons canaux sont mis en place. Effectivement, ça peut être assez fluide intuitivement parce qu'il y a moins de personnes. Mais pour ça, il faut aussi qu'il y ait une bonne communication en interne. Donc, il faut quand même penser à mettre en place les canaux adéquats pour que les informations puissent descendre et puissent remonter. Donc ça, c'est quelque chose qui se travaille également via notamment la formation et la sensibilisation. Parce que c'est très beau de parler de culture de risque, de risque de manière générique. Mais finalement, si on demande à quelqu'un de définir un risque, je ne suis pas sûre que beaucoup de personnes puissent expliquer ce qu'est un risque. C'est d'ailleurs une question qu'on ne s'est pas posée là.

  • Speaker #1

    C'est quoi un risque d'ailleurs au sens large ?

  • Speaker #0

    C'était peut-être la première étape, effectivement. Alors, on a beaucoup de définitions de risques. On en a qui sont très théoriques, comme la rencontre d'un dommage et d'un aléa, où super, on n'est pas beaucoup plus avancé. Moi, j'aime bien celle-ci, c'est dire qu'un risque, c'est un événement qui peut venir impacter l'atteinte des objectifs par une société. En tant que société, moi, je me fixe des objectifs en termes de performance financière, en termes d'impact. Quels sont finalement les événements qui vont pouvoir se produire et venir influencer la manière dont je peux finalement accéder à mes objectifs et les rendre possibles ? Et ce que je trouve qui est... hyper intéressant dans cette définition, c'est qu'on se rend compte que finalement, un risque, ça peut être positif également. C'est pas que négatif. Parce que souvent, quand on parle de gestion des risques, les gens se disent, oh là là, on va me mettre des contraintes, ça va être embêtant, on va encore me demander de faire des rapports Excel pour dire ce qui s'est passé sur l'heure de ma journée.

  • Speaker #1

    Ça paraît me rapporter, en fait. On se dit, c'est pas pour faire du chiffre ou pour améliorer quelque chose, en fait. On se dit... Ce n'est pas du réglementaire, mais rien de fun, on dira, à première vue.

  • Speaker #0

    Non, mais tout à fait. Alors que l'art de la gestion des risques, c'est aussi d'identifier les opportunités. Il y a un exemple en général qu'on donne qui est hyper parlant pour bien comprendre le sujet. C'est de se dire, quand on lance un nouveau produit, le risque, c'est que le produit ne marche pas. Mais ça peut être aussi que le produit marche, qu'on n'est pas anticipé et qu'on n'ait pas les capacités de production pour finalement vendre le produit à son plein potentiel. Je trouve que ça donne une assez bonne image de comment un risque peut être positif et négatif. Comment on peut saisir finalement une opportunité si on a anticipé les problématiques.

  • Speaker #1

    Je me permets d'interrompre cet épisode pour vous présenter la mission d'Eres Podcast. Moi, c'est Marco et mon boulot, c'est d'aider les femmes et hommes à mission, à porter leur impact au niveau supérieur. Ici, je reçois celles et ceux qui m'inspirent, entrepreneurs, bénévoles et salariés, me partagent leur mindset et meilleure stratégie pour grandir et accélérer le progrès. Pour ne rien perdre abonne-toi sur YouTube ou en podcast et inscris-toi à la newsletter pour obtenir le récap dans ta boîte mail. Et aussi, ce que je vois dans ta définition que tu donnes, que j'aime beaucoup, c'est, demain, si j'identifie un risque, que j'ai un petit business de 3-4 employés ou une plus grosse boîte, c'est très probable qu'un concurrent ait le même risque, en fait, qui est sur le même marché, qui rencontre le même risque. Et là, déjà, quand tu quand tu sais que tu as fait 50% du boulot, parce que tu peux ensuite prendre les dispositions pour anticiper, adapter, là, peut-être tu peux dire, je vais travailler dessus, et de là, je vais en faire un avantage compétitif.

  • Speaker #0

    Complètement. Et on l'a vu notamment quand il y a eu le Covid, où finalement, il y avait des sociétés qui avaient exactement la même activité, et il y en a qui ont réussi à traverser la crise, et d'autres non. Et c'était souvent des sociétés qui avaient anticipé. qui avaient anticipé ce type de risque. Alors, vous allez me dire, anticiper le Covid, super. Ce n'est pas forcément quelque chose dont on avait pu anticiper l'impact. Mais même de se dire, à un moment donné, si j'ai une crise, une rupture d'activité, comment mes équipes peuvent travailler à distance ? Et il n'y a pas besoin d'avoir forcément un Covid pour se dire que les équipes pourraient avoir besoin de travailler à distance. Les équipes, les sociétés qui ont anticipé, elles ont pu avoir de la continuité d'activité, elles ont pu continuer finalement à travailler, alors que dans les boîtes où ça n'avait pas été prévu, il y a eu… parfois juste des arrêts, des arrêts d'activité complets. Donc ça, c'est aussi très intéressant, parce qu'il y a vraiment, encore une fois, un double aspect pour moi dans le risque, c'est qu'il y a les risques qui sont opérationnels, stratégiques, qu'on peut anticiper. il y a des risques qu'on ne peut pas forcément anticiper et sur lesquels on est un petit peu obligé de faire des hypothèses.

  • Speaker #1

    Des scénarios.

  • Speaker #0

    Exactement. Des scénarios, d'identifier un petit peu les signaux faibles qu'on voit sur le marché en se disant, tiens, ça, ça remonte, ça pourrait arriver. Et là, c'est aussi un exercice qui est très, très intéressant et qui permet à la société de travailler finalement, pas sa robustesse, sa résilience, comme on le fait dans le schéma classique, mais travailler son agilité. Et ça, c'est aussi hyper intéressant, notamment pour les petites structures, d'avoir cette agilité. et de se dire comment finalement, quels sont les scénarios qui pourraient se présenter à l'avenir et comment moi, je pourrais y répondre. Et ce qui est assez intéressant dans ce domaine-là, c'est qu'on ne va pas pouvoir forcément travailler sur des simulations, sur du financier pour anticiper ces risques, mais on va plus utiliser l'humain, on va plus utiliser la communication, on va réunir les gens, on va dire, ah bah tiens, qu'est-ce que vous en pensez ? Qu'est-ce que vous pensez qui va se passer dans le futur ? Quelles sont les probabilités d'occurrence de tel ou tel scénario ? Quelles sont vos idées ? Et c'est super riche. comme échange parce que finalement on intègre toutes les parties prenantes de la boîte, qu'elles soient internes, que ce soit les salariés ou que ce soit d'autres personnes extérieures qui vont participer aux discussions et qui vont non seulement détacher des scénarios mais qui vont aussi mettre un petit peu leurs pattes dedans et se dire comment moi je vois l'entreprise demain. Et ça c'est des infos qui sont hyper précieuses pour les sociétés.

  • Speaker #1

    Moi je travaille beaucoup sur les nouveaux récits, les nouveaux narratifs pour aller vers... des modèles d'affaires qui sont plus durables, régénératifs. Ce que tu décris, c'est exactement la vision qu'on adopte pour sa boîte dans 10 ans, dans 20 ans, en co-construisant cette vision, cette mission avec, comme tu dis, ses salariés. Et ça permet d'anticiper des scénarios et du coup, de travailler ce que tu disais, son agilité. Parce qu'aujourd'hui, en fait, une entreprise, il faut qu'elle soit à la fois bonne pour anticiper des risques. Bon, c'est le B.A.B.A. Un entrepreneur, il anticipe. Mais deux, surtout d'être agile, de s'adapter parce qu'aujourd'hui, les risques, ils sont partout en fait. Tout bouge très vite dans le numérique. Au niveau du climat, le dérèglement, ça part en live très vite. Il y a le géopolitique qui se mêle là-dedans. Enfin, il y a plein, plein, plein, plein de choses. Et du coup, ce travail que tu disais d'anticipation et du coup de co-construction de vision de mission, il est essentiel là-dedans. Et là, par contre, ça peut être fun. Ça peut être fun de dire comment je vois, comment je me vois dans 5 ans, dans 10 ans. Donc en fait, on se rend compte que, au final, les risques peuvent vraiment... Ça peut vraiment être cool de... de se pencher là-dessus. Voilà, c'est la fin de cet épisode. J'espère que vous repartez des idées plein la tête. Pour découvrir l'épisode intégral, rendez-vous dès maintenant sur YouTube. Pour remercier mon invité et rendre ce contenu accessible au plus grand nombre, c'est très simple. Abonnez-vous et déposez un 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée. On se dit à très vite.

Description

C’est la problème de toutes les boîtes du monde : La vision.
Qu’il ait 1, 100 ou 1.000 salariés, en B2B ou B2C, la valeur d’un business est souvent corrélé à sa façon de voir le futur qui émerge.

Alors pourquoi faire un épisode là-dessus avec une avocate et experte en finances ?


Le parcours de Candice Etienney :


⚖️ Avocate

🏦 Ex de l’AMF (Autorité des Marchés Financiers)

📈 Analyste de risques et experte en finances

🎓 Formatrice et animatrice d'ateliers en école de commerce


🧢 Comme moi, Flavie Prévot et pleins d’autres, elle a décidé de se scaler en adoptant plusieurs casquettes.


J'ai rencontré Candice il y a 2 mois.

Et je lui ai demandé :

"Est-ce qu’on pourrait faire un épisode pour partager ta méthode aux entrepreneurs ?"



Alors oui, dedans on a mit :


✅ Pourquoi gérer ses risques est devenu incontournable en 2025 ?

✅ Les 4 grandes familles de risques.

✅ Les tactiques pour gérer ses risques dans un business.

✅ L’importance d’adopter une culture du risque.

✅ L’impact sur l’accès aux financements et la valo d’une boîte.


🔥 MAIS ce qui n’était pas prévu :

C’est qu’on parle de vision.


🔮 Car anticiper ses risques, c’est projeter l’avenir.

Et donc dessiner une vision.

Avec son équipe.

Et toutes ses parties prenantes.



Une vision puissante, qui embarque.

🎁 Voilà le cadeau qu’on vous offre cette semaine avec Candice.


▬▬▬▬▬


🚀 Pour aller plus loin :


📩 Pour recevoir (chaque vendredi) les meilleurs Tips pour scaler ton impact : https://theimpacters.substack.com/

🍿 Pour regarder maintenant l'épisode intégral sur YouTube : https://youtu.be/XbAMD30sL6A


💡Pour accéder à l'épisode "Déclencher le passage à l'action" avec Mickael Brard.


🤝 Pour retrouver Candice : https://www.linkedin.com/in/candice-etienney/

🤝 Pour Marc-Antoine : https://www.linkedin.com/in/marc-antoine-bouteille-torre-%F0%9F%9A%B2-0196197a/


▬▬▬▬▬

J'ai lancé The Impacters pour rendre le scaling accessible aux Leaders du changement.
Les Rockstars de l'impact viennent ici pour me partager leurs mindset et stratégies pour réussir.
Le but : Créer une génération qui réussit sans se compromettre 👊
Je suis Marc-Antoine Bouteille-Torre.
Mon job, c'est d'aider les leaders à rendre leur impact accessible au plus grand nombre.
Abonne-toi Ce Podcast va devenir ton meilleur allié 👊


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Souvent les gens quand ils pensent risque, ils pensent à soit on peut accepter, soit on peut éviter, soit on peut transférer. Maintenant en fait il y a d'autres manières de faire.

  • Speaker #1

    Bienvenue dans cette nouvelle mini-série 5 épisodes express pour t'aider à faire la gif et t'émanciper en impactant toujours plus grand. Pour découvrir l'épisode intégral, rendez-vous dès maintenant sur YouTube. C'est parti pour un nouvel épisode. Mais ma question, bien sûr ça concerne en fait toutes les parties prenantes. Là tu parlais des fournisseurs, des clients. en fait on adopte de plus en plus une vision de communauté. En fait, l'entreprise, elle a une communauté de parties prenantes autour d'elle qui vont des fournisseurs aux clients en passant par les talents, les employés et les financeurs, où chacun, en fait, à la fois, peuvent lui demander des comptes sur son engagement, mais aussi l'entreprise peut accélérer le changement dans sa boucle, ce que tu décrivais là. Et donc, ces risques, maintenant, on connaît ces risques. Concrètement, dans les entreprises, dans des TPE, dans des PME, en externe, tu nous disais, il y a des financeurs, des partenaires qui vont regarder ces risques. Mais une entreprise qui veut travailler sur ça, en général, c'est qui qui gère, qui regarde les risques en interne ?

  • Speaker #0

    Alors, en général, quand on parle de gestion des risques, on dit qu'il y a trois lignes. y aller tous les opérationnels qui sont en première ligne, qui vont pouvoir identifier les risques, les remonter, mettre en place la politique de gestion des entreprises. Donc, c'est tous les cadres ou les opérationnels de manière générale, vous, moi, n'importe quel salarié dans la boîte. Et au-dessus de ça, il est important d'avoir une personne qui a une vision, entre guillemets, stratégique dans la société. Donc, soit on met en place un chief risk officer qui est en charge. de déterminer une vision, de mettre en place la stratégie de la société sur la gestion des risques. Soit dans les plus petites boîtes, souvent ça peut être un rôle qui peut être assumé par la direction générale ou un cadre assez haut placé, pas dans le sens du prestige du poste, mais dans le sens où il a vocation à intervenir dans les décisions stratégiques de la société. Et en général, on a une troisième ligne qui est assez intuitive, c'est celle qui contrôle. Donc qui contrôle que la politique de gestion des risques est toujours pertinente, qu'elle est adaptée. et qu'elle va dans le sens de ce qui est voulu par la société. Et en général, ça, c'est le conseil d'administration. Parfois, on voit des comités des risques qui sont créés sur les plus grosses structures. Donc voilà, il est important vraiment d'avoir ces trois lignes. La première ligne opérationnelle, la deuxième ligne un petit peu chapeautée à l'air stratégique et la troisième ligne, finalement, qui contrôle ce qui est fait et qui met à jour.

  • Speaker #1

    Et après, vraiment, de faire des contrôles aussi sur le terrain. Donc ça, c'est plus les cadres, peut-être. Les chefs de secteur ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. En fait, dans la mise en place d'une politique de gestion des risques, la première étape, c'est l'identification des risques. Ensuite, on évalue les risques. Donc, on les cote en fonction de la probabilité d'occurrence, c'est-à-dire le risque finalement que ça se produise. Et le deuxième axe, c'est quelles conséquences ça aurait sur l'activité si ça se produisait. C'est vraiment le double axe. Donc, ça, c'est pour l'évaluation des risques. Et la troisième étape, donc du coup... Du coup, c'est la mise en place de la procédure de gestion des risques à proprement parler. Donc mettre en place le plan stratégique qui a été déterminé. Et ensuite, on vérifie ce qu'on a fait et on corrige le tir en cas de besoin. Donc en général, on suit ces quatre méthodes pour mettre en place et gérer sa politique de gestion des risques. Donc il est important effectivement d'avoir des liens avec les opérationnels parce qu'ils peuvent interviennent finalement à toutes les étapes. Qui est mieux placé qu'un opérationnel pour vous dire quel risque il a vu sur le terrain ? qui est mieux placé qu'un opérationnel pour vous dire « Ah ben moi, je pense qu'au regard de mon expérience, je vois souvent ce risque se produire et je pense qu'il a vocation à se répéter. » Dans la dimension pratique, ils sont directement impliqués quand une bonne politique de gestion des risques est mise en place et qu'il y a une culture du risque qui est diffusée au sein de l'entreprise, ils ont vocation à être impliqués dans la détection et l'adaptation surtout du plan de gestion des risques. Et dans la quatrième étape, pour pouvoir voir éventuellement les anomalies, corriger le tir, il faut avoir des remontées d'informations. Parce qu'on aura beau avoir mis en place une politique de gestion des risques, si on ne sait pas ce qui s'est passé sur le terrain, comment on fait pour l'adapter ? Comment on fait pour voir si notre politique a été efficace ?

  • Speaker #1

    Donc oui, il y a une architecture quand même à avoir de communication interne. Ça se joue beaucoup là-dessus.

  • Speaker #0

    Ça se joue beaucoup là-dessus parce que finalement, dans une entreprise, il faut à la fois que l'activité fonctionne, donc que les risques opérationnels soient assurés. Mais il faut également avoir une vision stratégique pour ne pas se disperser et être uniquement dans l'opérationnel, savoir vers quoi on veut emmener la société. Et pour ça, il est important qu'on ait des flux... du haut vers le bas, où finalement la personne en charge de l'élaboration de la politique de gestion des risques, elle va descendre l'information pour dire voilà où on veut aller, voilà ce qu'il faut faire à notre sens pour y aller, accompagnez-nous. Mais il faut également avoir ce remonté d'informations du bas vers le haut, pour que la politique soit réaliste, elle soit cohérente aussi avec les contraintes que les opérationnels ont sur le terrain. Donc dans les petites boîtes, ça se passe de manière assez naturelle, parce que finalement il y a moins de personnes.

  • Speaker #1

    Comme il est plus facile.

  • Speaker #0

    Alors, elle peut être plus facile si les bons canaux sont mis en place. Effectivement, ça peut être assez fluide intuitivement parce qu'il y a moins de personnes. Mais pour ça, il faut aussi qu'il y ait une bonne communication en interne. Donc, il faut quand même penser à mettre en place les canaux adéquats pour que les informations puissent descendre et puissent remonter. Donc ça, c'est quelque chose qui se travaille également via notamment la formation et la sensibilisation. Parce que c'est très beau de parler de culture de risque, de risque de manière générique. Mais finalement, si on demande à quelqu'un de définir un risque, je ne suis pas sûre que beaucoup de personnes puissent expliquer ce qu'est un risque. C'est d'ailleurs une question qu'on ne s'est pas posée là.

  • Speaker #1

    C'est quoi un risque d'ailleurs au sens large ?

  • Speaker #0

    C'était peut-être la première étape, effectivement. Alors, on a beaucoup de définitions de risques. On en a qui sont très théoriques, comme la rencontre d'un dommage et d'un aléa, où super, on n'est pas beaucoup plus avancé. Moi, j'aime bien celle-ci, c'est dire qu'un risque, c'est un événement qui peut venir impacter l'atteinte des objectifs par une société. En tant que société, moi, je me fixe des objectifs en termes de performance financière, en termes d'impact. Quels sont finalement les événements qui vont pouvoir se produire et venir influencer la manière dont je peux finalement accéder à mes objectifs et les rendre possibles ? Et ce que je trouve qui est... hyper intéressant dans cette définition, c'est qu'on se rend compte que finalement, un risque, ça peut être positif également. C'est pas que négatif. Parce que souvent, quand on parle de gestion des risques, les gens se disent, oh là là, on va me mettre des contraintes, ça va être embêtant, on va encore me demander de faire des rapports Excel pour dire ce qui s'est passé sur l'heure de ma journée.

  • Speaker #1

    Ça paraît me rapporter, en fait. On se dit, c'est pas pour faire du chiffre ou pour améliorer quelque chose, en fait. On se dit... Ce n'est pas du réglementaire, mais rien de fun, on dira, à première vue.

  • Speaker #0

    Non, mais tout à fait. Alors que l'art de la gestion des risques, c'est aussi d'identifier les opportunités. Il y a un exemple en général qu'on donne qui est hyper parlant pour bien comprendre le sujet. C'est de se dire, quand on lance un nouveau produit, le risque, c'est que le produit ne marche pas. Mais ça peut être aussi que le produit marche, qu'on n'est pas anticipé et qu'on n'ait pas les capacités de production pour finalement vendre le produit à son plein potentiel. Je trouve que ça donne une assez bonne image de comment un risque peut être positif et négatif. Comment on peut saisir finalement une opportunité si on a anticipé les problématiques.

  • Speaker #1

    Je me permets d'interrompre cet épisode pour vous présenter la mission d'Eres Podcast. Moi, c'est Marco et mon boulot, c'est d'aider les femmes et hommes à mission, à porter leur impact au niveau supérieur. Ici, je reçois celles et ceux qui m'inspirent, entrepreneurs, bénévoles et salariés, me partagent leur mindset et meilleure stratégie pour grandir et accélérer le progrès. Pour ne rien perdre abonne-toi sur YouTube ou en podcast et inscris-toi à la newsletter pour obtenir le récap dans ta boîte mail. Et aussi, ce que je vois dans ta définition que tu donnes, que j'aime beaucoup, c'est, demain, si j'identifie un risque, que j'ai un petit business de 3-4 employés ou une plus grosse boîte, c'est très probable qu'un concurrent ait le même risque, en fait, qui est sur le même marché, qui rencontre le même risque. Et là, déjà, quand tu quand tu sais que tu as fait 50% du boulot, parce que tu peux ensuite prendre les dispositions pour anticiper, adapter, là, peut-être tu peux dire, je vais travailler dessus, et de là, je vais en faire un avantage compétitif.

  • Speaker #0

    Complètement. Et on l'a vu notamment quand il y a eu le Covid, où finalement, il y avait des sociétés qui avaient exactement la même activité, et il y en a qui ont réussi à traverser la crise, et d'autres non. Et c'était souvent des sociétés qui avaient anticipé. qui avaient anticipé ce type de risque. Alors, vous allez me dire, anticiper le Covid, super. Ce n'est pas forcément quelque chose dont on avait pu anticiper l'impact. Mais même de se dire, à un moment donné, si j'ai une crise, une rupture d'activité, comment mes équipes peuvent travailler à distance ? Et il n'y a pas besoin d'avoir forcément un Covid pour se dire que les équipes pourraient avoir besoin de travailler à distance. Les équipes, les sociétés qui ont anticipé, elles ont pu avoir de la continuité d'activité, elles ont pu continuer finalement à travailler, alors que dans les boîtes où ça n'avait pas été prévu, il y a eu… parfois juste des arrêts, des arrêts d'activité complets. Donc ça, c'est aussi très intéressant, parce qu'il y a vraiment, encore une fois, un double aspect pour moi dans le risque, c'est qu'il y a les risques qui sont opérationnels, stratégiques, qu'on peut anticiper. il y a des risques qu'on ne peut pas forcément anticiper et sur lesquels on est un petit peu obligé de faire des hypothèses.

  • Speaker #1

    Des scénarios.

  • Speaker #0

    Exactement. Des scénarios, d'identifier un petit peu les signaux faibles qu'on voit sur le marché en se disant, tiens, ça, ça remonte, ça pourrait arriver. Et là, c'est aussi un exercice qui est très, très intéressant et qui permet à la société de travailler finalement, pas sa robustesse, sa résilience, comme on le fait dans le schéma classique, mais travailler son agilité. Et ça, c'est aussi hyper intéressant, notamment pour les petites structures, d'avoir cette agilité. et de se dire comment finalement, quels sont les scénarios qui pourraient se présenter à l'avenir et comment moi, je pourrais y répondre. Et ce qui est assez intéressant dans ce domaine-là, c'est qu'on ne va pas pouvoir forcément travailler sur des simulations, sur du financier pour anticiper ces risques, mais on va plus utiliser l'humain, on va plus utiliser la communication, on va réunir les gens, on va dire, ah bah tiens, qu'est-ce que vous en pensez ? Qu'est-ce que vous pensez qui va se passer dans le futur ? Quelles sont les probabilités d'occurrence de tel ou tel scénario ? Quelles sont vos idées ? Et c'est super riche. comme échange parce que finalement on intègre toutes les parties prenantes de la boîte, qu'elles soient internes, que ce soit les salariés ou que ce soit d'autres personnes extérieures qui vont participer aux discussions et qui vont non seulement détacher des scénarios mais qui vont aussi mettre un petit peu leurs pattes dedans et se dire comment moi je vois l'entreprise demain. Et ça c'est des infos qui sont hyper précieuses pour les sociétés.

  • Speaker #1

    Moi je travaille beaucoup sur les nouveaux récits, les nouveaux narratifs pour aller vers... des modèles d'affaires qui sont plus durables, régénératifs. Ce que tu décris, c'est exactement la vision qu'on adopte pour sa boîte dans 10 ans, dans 20 ans, en co-construisant cette vision, cette mission avec, comme tu dis, ses salariés. Et ça permet d'anticiper des scénarios et du coup, de travailler ce que tu disais, son agilité. Parce qu'aujourd'hui, en fait, une entreprise, il faut qu'elle soit à la fois bonne pour anticiper des risques. Bon, c'est le B.A.B.A. Un entrepreneur, il anticipe. Mais deux, surtout d'être agile, de s'adapter parce qu'aujourd'hui, les risques, ils sont partout en fait. Tout bouge très vite dans le numérique. Au niveau du climat, le dérèglement, ça part en live très vite. Il y a le géopolitique qui se mêle là-dedans. Enfin, il y a plein, plein, plein, plein de choses. Et du coup, ce travail que tu disais d'anticipation et du coup de co-construction de vision de mission, il est essentiel là-dedans. Et là, par contre, ça peut être fun. Ça peut être fun de dire comment je vois, comment je me vois dans 5 ans, dans 10 ans. Donc en fait, on se rend compte que, au final, les risques peuvent vraiment... Ça peut vraiment être cool de... de se pencher là-dessus. Voilà, c'est la fin de cet épisode. J'espère que vous repartez des idées plein la tête. Pour découvrir l'épisode intégral, rendez-vous dès maintenant sur YouTube. Pour remercier mon invité et rendre ce contenu accessible au plus grand nombre, c'est très simple. Abonnez-vous et déposez un 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée. On se dit à très vite.

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