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The Impacters

De Kiné à La Workiné - Comment Mathilde Mathieu est devenue la 1ère personne à qui pensent les DRH pour la prévention santé au travail

De Kiné à La Workiné - Comment Mathilde Mathieu est devenue la 1ère personne à qui pensent les DRH pour la prévention santé au travail

42min |04/12/2025
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42min |04/12/2025
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Description

Profite du tarif de lancement de l’Impact Day 💚 : urlr.me/hctR5f


Une Kiné qui développe une app, fait des confs et accompagne des DRH. Il y en a qu’une. Et je l’ai rencontré :

Mathilde Mathieu s’est lancé sur Linkedin il y a 3 ans.

Pas pour vendre, mais pour transmettre.

Aujourd’hui Mathilde est devenue La Workiné.

La 1ère Kiné à qui les DRH pensent quand ils ont besoin d'avancer sur leur stratégie de prévention santé au travail.

Je l'ai invité sur le Podcast pour qu'elle nous partage tous ses secrets.

Et ses conseils sont l’exact opposé de ce que font la plupart des freelances.


Dans cet épisode, Mathilde me dévoile :

  • Comment Linkedin l’a rendu incontournable sans jamais prospecter ?

  • Comment elle s’organise pour publier 1 fois/jour ?

  • Comment elle a crée sa 1ère conférence sans rien y connaître ?

  • Comment elle a diversifié ses offres ?

  • Eeeeet le développement de son appli Worky “Le Tamagoshi de ta santé”


BONUS 👩‍⚕️

Elle nous donne ses Tips pour ne pas finir le dos plié dans 5 ans à force de bosser derrière nos écrans.


Mathilde a poussé son expertise au-delà des limites pour rendre son impact accessible au plus grand nombre.


C’est en parlant avec elle que j’ai pensé à l’Impact Day!

1 journée pour arrêter de choisir entre impact et sacrifice.

Pour que transmettre votre expertise sur Linkedin cesse de vous arracher des journées entières de votre semaine.


Tu veux profiter du tarif de lancement et des bonus qui vont avec ?

Dépose vite ta candidature avant Vendredi 5 Décembre minuit 💚

urlr.me/hctR5f



▬▬▬▬▬


LES RESSOURCES


📩

Ma Newsletter pour faire venir les bons clients vers toi sans t'épuiser : https://theimpacters.substack.com/


📺 Regarder l'épisode sur YouTube : https://youtu.be/6xvRxJU8oFQ


Pour écouter :

  • 5 erreurs qui t'empêchent d'attirer des clients sur Linkedin : urlr.me/Dnjauh


Pour me retrouver :
Sur LinkedIn : urlr.me/w4n3hg

Et Mathilde : urlr.me/cgxYmh
▬▬▬▬▬


👋 Je suis Marc-Antoine Bouteille-Torre (ex-Directeur Marketing & Com, Consultant RSE et Enseignant en marketing durable en école de commerce).


J'ai lancé The Impacters pour aider les entrepreneurs et consultants de l'impact à faire plus avec moins.


Pour qui ?
✓ Les Indépendants du conseil et de l'accompagnement qui veulent accélérer la transformation de leur clients.
✓ Les pros de la RSE, QVT, et santé au travail.
✓ Les freelances en Marketing, Tech, Data et IA qui veulent mettre leur expertise au service d'entreprises à impact.
✓ Les entrepreneurs qui veulent être en avance sur leur temps.



Pourquoi écouter ?
📈 Faire venir (et rester) les bons clients.
⚡️ Gagner du temps dans ta vie d'indépendant.
⚙️ Paramétrer un business robuste conçu pour durer et impacter à l'échelle.
⭐️ Avoir un meilleur équilibre vie pro/perso


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je me rappellerai toujours de mon premier post sur LinkedIn. Je testais pour la première fois et j'avais eu 600 vues. J'avais trouvé ça incroyable. Je me suis dit, je viens d'écrire un truc. Il y a 600 personnes qui l'ont lu. Alors qu'en soi, les métriques maintenant, quand je fais 600 vues, actuellement, ce ne sont plus du tout les mêmes échelles.

  • Speaker #1

    Comment ça va ?

  • Speaker #0

    Ça va bien et toi ? Merci beaucoup pour l'invite.

  • Speaker #1

    Ça va, ça va, merci. Moi, ça fait 2-3 ans que je te suis sur LinkedIn, donc tu vas nous dire à partir de quand tu t'es lancé. Moi, j'ai découvert la work kiné il y a 2-3 ans et vraiment cette kiné qui a envahi LinkedIn et qui est devenue la référence en France pour tout ce qui est kiné en spécialité de travail au bureau, tout ce qui concerne ces questions-là.

  • Speaker #0

    Ça m'a fait sourire quand j'ai lu ça dans ta préparation. Parce que moi, je ne le dis pas quand même, mais ça m'a fait sourire. J'ai mon amie, elle me dit, tu voulais la référence ? Ouais, elle m'a dit ça. C'était venu.

  • Speaker #1

    Ben oui, et c'est le marché qui le dit, donc la vérité là. Moi, pourquoi je suis très content de t'avoir aujourd'hui dans The Impacters, c'est qu'on a beaucoup de consultants, de coachs, d'experts dans l'impact, dans tout ce qui est durabilité. impact sociétal qui écoutent ce podcast qui ne sont pas forcément des marketeurs à la base souvent c'est des profils scientifiques ingés et je trouvais intéressant d'avoir ici quelqu'un donc une vraie scientifique à la base une kiné comment tu as réussi à exploser sous l'engine mais ce n'est pas tellement ça la fin en soi c'est surtout de devenir incontournable dans ta spécialité dans ton secteur Merci. et comment aussi tu arrives du coup à aider plein plein plein de personnes d'entreprises sur les sujets que tu accompagnes et en même temps au passage en profiter pour que tu nous donnes des conseils sur comment se tenir, comment on bosse tous enfin les trois quarts on bosse tous derrière des orgies, derrière des écrans ça serait bien que tu nous donnes quelques conseils là dessus donc avec plaisir Alors du coup, est-ce que tu veux bien te présenter ?

  • Speaker #0

    Alors moi, je suis Mathieu Mathilde, je suis kiné depuis maintenant 13 ans et je me suis spécialisée au fur et à mesure dans la prévention au travail et principalement dans la prévention au travail de bureau. En fait, l'historique est que j'ai eu un peu un petit ras-le-bol professionnel. Donc moi, je suis kiné en cabinet libéral et en fait, au fur et à mesure, j'avais de plus en plus de mal de supporter la souffrance de mes patients. On est confronté quand même quotidiennement à des gens qui ont des douleurs. Et un jour, j'ai une patiente qui est arrivée, que je n'avais pas vue depuis trois ans, et qui est arrivée pliée en deux, opérée trois fois du dos, douleur irréversible. Elle avait 37 ans. Et je me suis dit, je n'ai pas envie de faire ça toute ma carrière. Et finalement, de ne pas avoir d'action en préventif pour essayer que les gens n'arrivent pas dans des situations... irréversibles et un peu catastrophiques quand même pour leur santé et pour leur vie personnelle et professionnelle. Donc, je me suis formée à la prévention et un peu après, après m'être formée, je suis arrivée un peu sur LinkedIn pour faire un peu de transmission et donc au final, c'est un peu comme ça que tout s'est construit après au fur et à mesure.

  • Speaker #1

    Donc, prévenir plutôt que guérir.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Et transmettre, c'est important pour toi et c'est ce qui t'a amené où tu es aujourd'hui. Alors, On est beaucoup à écouter les personnes qui écoutent ce podcast. On est beaucoup à travailler derrière des écrans toute la journée, que ce soit au bureau, dans un coworking ou chez soi. Est-ce que tu as des petits conseils à nous donner ? Est-ce que tu vois, tu remarques des erreurs sur les postures ? Comment se tiennent les gens qui ont des boulots un peu sédentaires comme nous ?

  • Speaker #0

    J'en ai plein de conseils. En vrai, ça serait dur de tout résumer en quelques minutes. Parce qu'en fait, il ne faut pas oublier non plus qu'il y a toute une partie individualisée. En fait, finalement, on est tous différents. Personne a le même matériel. Nous-mêmes, on se positionne différemment devant notre poste de travail. Donc, ça va amener différentes problématiques. Après, en général, il faut quand même se dire que pour être en bonne santé devant son ordinateur, la première chose, c'est d'avoir quand même optimisé un peu ses réglages. Par exemple, de ne pas travailler sur son ordinateur portable en permanence, mais de le rehausser pour qu'il soit à la bonne hauteur, à la bonne distance. Donc, par exemple, un petit rehausseur pour l'ordinateur portable, c'est un petit indispensable avec un clavier et une souris, bien évidemment. Donc ça, c'est pour la partie un peu nomade. Et après, pour tous les travailleurs de bureau qui vont être devant un poste fixe, c'est de prendre le temps d'optimiser les réglages de son siège, le positionnement de son écran, de comment on positionne notre clavier, notre souris, pour qu'en fait finalement... On est le moins de contraintes possibles sur son corps du fait d'être devant son ordinateur toute la journée. J'aime bien souvent donner l'exemple, ou même de moi, en fait, moi, quand je me suis installée dans mon cabinet de kiné, j'ai dû acheter un certain nombre de matériel pour pouvoir monter mon cabinet. C'est un peu la même chose quand on s'installe devant un ordinateur, sauf qu'effectivement, on peut le faire d'un ordinateur portable et de notre chaise de cuisine, sauf que ça ne va pas avoir le même impact, évidemment, sur notre corps. Donc ça, c'est la première chose, c'est d'essayer d'optimiser notre existant pour avoir le moins de contraintes. de contraintes possibles. Et la deuxième étape, c'est d'inclure le plus de mouvements dans notre quotidien professionnel parce qu'en fait, on le sait, la sédentarité, donc ça a un réel impact sur notre santé. Ça va avoir des contraintes en termes de maladies chroniques que ça va augmenter en fait le statistique. La petite stat qui est un peu horrible, mais c'est le fait d'être assis 10 heures par jour, ça augmente de 46% notre risque de mortalité prématurée. Donc en fait, c'est énorme l'impact que ça peut avoir sur notre santé. Et ça, pour le contrer, c'est d'une part de rajouter le plus de mouvements possibles dans son quotidien, donc d'être actif et de sortir de l'inactivité physique, et de séquencer notre temps ainsi, donc de se lever le plus régulièrement possible, parce que plus on va passer de temps assis sans bouger, plus ça va avoir d'impact sur notre santé.

  • Speaker #1

    Bon, déjà, j'ai quasiment zéro sur l'ordi portable, les postures, les chaises, la hauteur. On est mal. On est mal.

  • Speaker #0

    Alors, on est tous un peu comme ça. En fait, ce qui est difficile, c'est que, tu vois, quand on est dans des milieux de la santé comme ça, on rajoute vachement d'injonctions. Tu vois, en fait, finalement, on vient... La sédentarité, c'est en train de... En fait, on commence à s'en préoccuper, mais c'est des choses sur lesquelles, en fait, on est confrontés depuis très longtemps. Et en fait, c'est parce qu'on se rend compte de plus en plus de l'impact que ça va avoir sur la santé des gens et même sur la santé des enfants. Donc, c'est quand même quelque chose, maintenant, dont on se préoccupe le plus. Mais en fait, du coup, il faut comprendre l'impact que ça va avoir sur notre santé et potentiellement sur les risques qu'on encourt. Pour autant, il ne faut pas tomber dans la culpabilisation ou la peur, parce que sinon, ça paralyse plutôt qu'autre chose. Donc, il faut se dire qu'étape par étape, petite chose par petite chose, on peut changer son quotidien et faire en sorte de limiter l'impact sur notre santé.

  • Speaker #1

    Il y a les parts palliées.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Tu recommandes pour les pauses, les étapes ? pour séquencer un peu sa journée, pour se lever, marcher, etc. Tu recommandes à combien de temps des séquences de travail ?

  • Speaker #0

    Alors, ce n'est pas moi qui le recommande. Pour le coup, c'est l'OMS, c'est l'Organisation Mondiale de la Santé. En fait, les recommandations, c'est de se lever maximum toutes les heures. En ce moment, ils parlent même de demi-heure, tu vois. Donc, ça fait très rapproché, mais au moins toutes les heures, en fait. Il faut se lever, il faut marcher un peu, faire quelques mouvements, réactiver son corps, en fait. Tout ça, c'est aussi une question de circulation sanguine. En fait, quand on est assis très longtemps, on ne va pas forcément favoriser notre retour veineux parce qu'en fait, on n'a pas de contraction musculaire au niveau de nos jambes. Donc, on va avoir un moins bon retour veineux. Et forcément, en fait, on ne va pas utiliser notre cœur, on ne va pas utiliser nos poumons. Nos organes, en fait, à l'intérieur de notre ventre, ils sont moins drainés parce qu'en fait, on n'a pas de mouvement. Du coup, avec notre buste, on a du coup ce retour veineux qui est plus problématique. On utilise moins d'énergie, donc en fait, on a notre glycémie qui va augmenter. Bref, du coup, en fait, c'est une réaction en chaîne qui va se poursuivre. Donc, les recommandations, c'est de se lever toutes les 30 minutes à une heure. Après, il ne faut pas se dire qu'on ait besoin d'aller courir un marathon toutes les heures. On sait qu'en fait, 3 ou 4 minutes d'activité vont déjà réactiver toutes nos fonctionnalités. Donc ça, c'est déjà hyper important. Et après, ce qui est recommandé, c'est d'atteindre les 30 minutes d'activité physique par jour. Donc, c'est d'avoir cumulé au cours de notre journée 30 minutes de marche, de vélo pour réactiver son corps au quotidien.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais. Bon, sur ça, ça va. Sur ça, ça va. Avoir un chien, ça aide beaucoup. Ça,

  • Speaker #0

    c'est génial. Un chien, c'est très bien. Pour ça, on est obligé d'aller sortir, qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il neige. On y va.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et on devient plus tolérant face au climat, à la chaleur, au froid.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est vrai. On n'a pas le choix parce que lui, il veut.

  • Speaker #1

    Et lui, il veut, il a besoin, c'est ça. Et du coup, quand tu expliques comme tu l'expliques, en fait, je trouve que ça a beaucoup plus d'impact. On se dit vraiment qu'il faut le faire. Que juste quand on entend le chiffre sur les décès prématurés, même si ça fait peur, ça fait vraiment peur. Donc du coup, on voit que la transmission tient ça dans le sang. tu disais c'est pour ça que tu t'es lancé sur LinkedIn pour transmettre hum Aujourd'hui, tu es devenue la référence sur l'Engine. On en parlait avant, on révélait. Je t'ai fait rire quand je t'ai dit ça. Mais la War Kine, moi, ça fait deux ans, trois ans que je la suis, je crois, sur l'Engine. Comment tu es passée de Kine à la War Kine, qui aujourd'hui est incontestable ?

  • Speaker #0

    Je pense que, en fait, je n'avais pas forcément d'attente. En fait, je suis arrivée ici, ma seule volonté, c'était de me dire... Je veux faire de la prévention. Donc, je veux transmettre au plus grand nombre. Donc, les réseaux sociaux, c'est quand même vecteur pour ça. Et du coup, je n'avais pas d'attente métrique. Tu vois, je me rappellerai toujours de mon premier post sur LinkedIn. Donc, tu vois, je testais pour la première fois et j'avais eu 600 vues. J'avais trouvé ça incroyable. Tu vois, je m'étais dit, tiens, mais je viens d'écrire un truc. Il y a 600 personnes qui l'ont lu. Alors qu'en soi, les métriques, maintenant, quand je fais 600 vues, pour le coup on se pose actuellement maintenant c'est plus du tout les mêmes échelles tu vois au tout début je m'étais dit mais c'est dingue parce qu'en fait potentiellement il y a peut-être 600 personnes qui se disent ah bah ouais c'est vrai faut peut-être bouger un peu plus donc en fait je pense que je me suis jamais trop attachée aux métriques et que je transmettais les messages que j'avais envie de transmettre sans trop me poser de questions dans tous les cas au démarrage maintenant je dirais plus que c'est la même chose mais c'est vrai que c'est vrai qu'en tout cas au début tu vois j'avais pas du tout de pression De réseaux sociaux, dans la mesure où j'étais juste là pour donner de l'information et transmettre, en fait, pour essayer de créer un peu ce déclic santé pour les gens qui me disaient.

  • Speaker #1

    Ouais, donc en fait, c'était pas intéressé, c'était pas... Je veux faire tant d'impressions, tant de vues, donc je vais poster comme ça. Tu postais vraiment pour aider les gens, pour leur apprendre quelque chose, quoi. Leur amener de la valeur, quoi.

  • Speaker #0

    Ouais, totalement. et c'est toujours un peu ce que je fais en fait pour le coup les métriques je m'y intéresse pas énormément alors contrairement à tout ce que les marketeurs peuvent dire tu vois essayer de voir quel poste marche le mieux moi là dessus je m'en fous un peu parce que pour le coup la création de contenu c'est quand même très très chronophage c'est quand même beaucoup de temps de travail donc du coup moi j'essaye toujours que mes idées m'inspirent et me fassent autant plaisir à les écrire Donc là-dessus, c'est vrai que je ne suis pas une très bonne élève métrique, en tout cas.

  • Speaker #1

    Le principal, ce qui est dit, ce qui se dit, c'est que pour que ça marche, en fait, il faut vraiment que ça aide les gens. C'est vrai. Tout simplement. Et du coup, tu parles du temps, parce que c'est vrai, c'est une question que tout le monde se pose et c'est une question aussi qui frustre beaucoup. Ça demande du temps. toi ou... au début, combien de temps tu passais par semaine là-dessus ? Est-ce que tu as une idée de combien ça te prenait ?

  • Speaker #0

    Je pense que j'y passe... En fait, mon temps, il n'a pas énormément changé entre au tout début et maintenant. Peut-être que maintenant, j'arrive à écrire plus vite, mais je passe beaucoup plus de temps à répondre aux commentaires. Donc, en fait, finalement, ça s'équilibre. Mais j'y passe quand même beaucoup de temps. Alors moi, j'ai un emploi du temps un peu particulier parce que je suis encore à mi-temps dans mon cabinet de kiné. Donc, je travaille deux jours par semaine dans mon cabinet. Et donc, je suis après le reste du temps sur mes projets et donc sur la création de contenu, sur mes interventions en entreprise, etc. Et je travaille tous les soirs. Donc, du coup, généralement, ma création de contenu, je l'ai fait les soirs après que mes enfants soient couchés. Donc, ça me prend, je ne sais pas, je dirais peut-être entre 6 et 15 heures par semaine. peut-être, tu vois, c'est hyper dépendant de si mes posts marchent bien et donc, du coup, j'ai plus de commentaires. Des changements d'algorithme de LinkedIn qui, d'un coup, tu ne sais pas pourquoi, mais du coup, tu as moins de commentaires qu'avant. Donc, ça dépend un peu de tout ça. Ça dépend. Avant, je faisais énormément de vidéos. Après, LinkedIn a un peu censuré les vidéos. Donc, j'ai rechangé. J'ai refait beaucoup plus de carousels. Donc, tout ça, ça dépend de tout ça, mais c'est quand même un temps conséquent de création de contenu.

  • Speaker #1

    impossible de déclencher le passage à l'action de leur audience et de leur secteur. Alors, ce n'est pas juste un problème perso qui les empêche de s'endormir sereinement le soir, mais une urgence qui freine la transition d'un monde qui a besoin de l'accélérer. Voilà pourquoi je lance l'Impact Day, un jour pour t'installer une présence LinkedIn qui te permet chaque mois d'attirer de nouveaux clients sans passer ta vie dessus. Ou comme dirait Sonia, une consultante RSE qui a t'audité son profil avec Mondiag, un bootcamp éclair. pour un dé débordé et sans beaucoup de réseau. Tu veux profiter du tarif de lancement et des bonus qui vont avec ? Candidate, vite, le lien en description de l'épisode. Allez, bonne écoute. Donc tu parlais entre 6 et 15 heures par semaine et tu disais, je passe aussi beaucoup de temps à commenter, à interagir avec les autres. Tu dirais sur ta semaine, ton temps que tu consacres entre vraiment la création, ce que tu crées toi, et L'interaction, tu découperais comment ? 50-50 ? 80-20 ?

  • Speaker #0

    Je dirais que ça, c'est dur. En fait, là-dessus, moi, je n'analyse pas vraiment mon temps. Je ne tag pas tout, donc je ne peux pas vraiment savoir. Mais répondre aux commentaires, je dirais que ça me prend peut-être au moins une heure par jour. Donc ça, je le fais tous les jours. Et la création de contenu, je dirais que c'est entre 6 et 15 heures. 6 et 10 heures maximum peut-être.

  • Speaker #1

    La semaine.

  • Speaker #0

    Oui, je tournerai comme ça à peu près. Et du coup, je publie tous les jours. Donc, ça me fait un peu ce temps-là.

  • Speaker #1

    Ça fait du boulot. Et du coup, avec le temps, est-ce que tu as développé un peu des techniques, des méthodes pour essayer de... de gagner du temps progressivement.

  • Speaker #0

    Je pense que j'ai cadré ma création de contenu. Tu vois, par exemple, je sais que les mercredis soirs, je vais faire toutes mes idées de postes pour la semaine d'après. Après, je commence à écrire. Donc, au début, j'écris tout. Parce que du coup, je ne fais rien avec l'intelligence artificielle. C'est moi qui écris tous mes postes et je n'utilise pas du tout l'IA pour m'aider à rédiger. Donc du coup, je rédige, après je recorrige ce que j'ai rédigé, après je fais mes visuels ou mes vidéos. Donc en fait, je fais au fur et à mesure. Des fois, je n'ai pas le temps, donc je fais jour par jour. Mais généralement, j'essaie de tout faire ma semaine. Tu vois, le jeudi ou vendredi soir, je sais que toute ma semaine prochaine est prévue. Ça, c'est un peu mes tips organisationnels, mais je ne suis pas sûre d'être un exemple d'organisation en tant que tel.

  • Speaker #1

    Oui, déjà de batcher, comme tu dis. Moi, je sais, avec ma femme, tu vois, les repas, la cuisine, c'est le dimanche. Et franchement, c'est bête, mais ça aide. Enfin, c'est pas que ça aide. C'est que le mardi soir, si j'ai pas ça, je mange n'importe quoi. Parce que j'ai pas le temps, parce que voilà, parce que t'as plein de choses, ta semaine, elle est en cours. Mais du coup, ouais, te batcher, c'est un bon conseil. Est-ce que t'as remarqué des... type de poste qui marchait plutôt que d'autres ? Tu parlais de la vidéo qui avait baissé. Est-ce que tu as remarqué des choses qui marchent plus que d'autres ?

  • Speaker #0

    C'est difficile à dire parce que du coup, entre le début où je suis arrivée sur LinkedIn et maintenant, ça a déjà beaucoup changé. En fait, je dirais que c'est plutôt l'algorithme qui détermine un petit peu. Mais les carousels sur LinkedIn, c'est quand même toujours un peu roi dans la mesure où finalement, les gens passent plus de temps sur ton poste. Donc du coup... Généralement, il est un peu plus montré. Les vidéos, en ce moment, ça remarche un petit peu plus. Puis moi, j'aime toujours en faire. Dans tous les cas, je fais quand même toujours un peu de contenu vidéo. Et après, sinon, c'est des contenus textes classiques avec une illustration et une photo. Moi, je n'en fais pas énormément, mais il y a beaucoup d'infographies aussi qui fonctionnent très bien sur LinkedIn. En fait, je pense qu'il faut réussir à trouver des formats qui nous plaisent aussi pour y prendre plaisir et du coup, tenir sur le long terme pour produire du contenu régulièrement.

  • Speaker #1

    Donc l'idéal, c'est le format qui te plaît et le format sur lequel ton lecteur, la personne qui le voit, va potentiellement passer un peu plus de temps à le regarder ou à le lire.

  • Speaker #0

    Alors je dirais que le plus important, c'est quand même d'apporter de la valeur parce qu'en fait finalement, plus tu vas amener de valeur à ton lecteur, plus il va avoir envie de voir tes contenus d'après. Il faut... Enfin oui, ça je pense que c'est quand même le plus... priorité, sinon en fait t'es pas suivi et sinon les gens trouvent pas d'intérêt à lire tes contenus au final peut-être un peu d'originalité tu vois, de trouver un angle un peu différent de ce qui se fait déjà et après le type de format ça c'est plutôt en fonction des aléas algorithmiques on va dire ouais ouais ça change souvent mais le

  • Speaker #1

    mantra en fait qui reste c'est de dire qu'on apporte de la valeur Merci. On veut aider.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est la priorité quand même.

  • Speaker #1

    Et si tu arrives à marcher depuis, au fil des années, c'est que tu permets ça.

  • Speaker #0

    J'essaye.

  • Speaker #1

    Écoute, pour l'instant, tu y arrives plutôt bien. Donc, aujourd'hui, tu accompagnes des entreprises, c'est ça. Comment est-ce que les entreprises viennent à toi ? Est-ce que c'est du LinkedIn ? Est-ce que c'est autre ?

  • Speaker #0

    Non, la majorité des entreprises, c'est LinkedIn qui me contacte. Je travaille avec une entreprise aussi où eux proposent des formations. Donc du coup, c'est eux qui là vont me proposer des interventions. Sinon, 90% des entreprises qui me contactent, moi je ne fais pas de prospection, je n'ai pas le temps pour le coup, donc je ne prospecte pas, je ne fais pas de prospection, je n'envoie pas d'email, donc je ne fais pas tout ça. Mais du coup, c'est les entreprises qui me contactent sur LinkedIn, qui ont vu mon contenu et qui... qui apprécient ce que je fais, donc qui me demandent d'intervenir dans leur entreprise. En fait, ça s'est construit comme ça au fur et à mesure. Au début, moi, je ne proposais pas forcément d'offres ou quoi que ce soit. C'est à force qu'on me contacte et qu'on me demande que j'ai construit au fur et à mesure mes offres. Et du coup, la majorité, c'est comme ça. C'est les RH qui me contactent et ensuite, on prévoit en fonction de leurs besoins. Tu vois, si c'est une sensibilisation, ça va être plutôt un format conférence. si c'est euh à un besoin d'audit de poste, je passe la journée dans l'entreprise et on fait des audits de poste individuels pour que les salariés aient des postes adaptés. Des fois, je n'ai jamais le matériel ergonomique que je peux avoir. Je fais des présentations de matériel pour que les gens puissent tester. Je m'adapte aux besoins de l'entreprise et à ce qu'ils attendent pour la santé de leurs salariés. En fonction de là où ils en sont, il y a des gens qui ont déjà fait énormément de choses et qui vont déjà avoir beaucoup sensibilisé leurs collaborateurs. Il y en a qui se mettent dans la prévention, donc du coup, c'est toujours sympa de faire un petit rappel. Donc du coup, tout dépend des besoins finalement de l'entreprise dans laquelle j'interviens. Je fais toujours du sur-mesure et du cas par cas.

  • Speaker #1

    Donc, on va parler de tes accompagnements. Mais d'abord, tu disais que la plupart des entreprises viennent à toi grâce à LinkedIn. Est-ce que tu parles, par exemple, tu parlais de RH, surtout, qui viennent à toi. Est-ce que tu parles beaucoup des bénéfices concrets qu'amène, par exemple, un accompagnement sur les postures au travail ? en Sparte. Quand je dis bénéfice, je pense à, par exemple, l'absentéisme, des choses comme ça. Pour les RH, en fait, c'est un petit peu... Ils regardent le bien-être. Ça fait partie des choses qu'ils regardent aussi. Est-ce que ça, tu en parles dans tes posts ?

  • Speaker #0

    Pas tant que ça, ça me fait dire... Je me dis... Quand tu dis ça, je me dis, peut-être qu'il faudrait que je... En fait, pour la petite anecdote... Ça doit être l'année dernière, j'avais pris un consulting avec quelqu'un qui m'aidait à structurer mon activité. Et elle m'avait dit, mais en fait, il faut que tu parles beaucoup plus aux entreprises, que tu montres que ça va leur apporter ça, que ça va leur faire gagner tant. Et en fait, j'ai essayé pendant un mois. Alors là, pour le coup, tu vois, c'est le seul moment où j'utilisais ChatGPT pour m'aider dans mes postes parce que je n'y arrivais pas. En fait, je n'arrivais pas à écrire. directement pour ça parce que je pense que ça ne correspond pas vraiment à mes envies de transmission. En fait, moi, mon intérêt c'est que le collaborateur soit en bonne santé et que les gens aient un déclic et qu'ils aient envie de prendre soin de leur santé et non pas de dire qu'ils auront moins d'absentistes. Ça me parle beaucoup moins moi en tant que soignante. Mais je pense que c'est toujours... En fait, ça c'est des chiffres qui vont être des chiffres globaux et que les RH connaissent tous. Pour autant, en fait, tu n'as jamais de retour immédiat sur investissement. Tu vois, par exemple, quand moi, j'interviens dans une boîte, j'ai totalement conscience que ce n'est pas pour ça que l'année d'après, ils ne vont avoir plus aucun absentisme. En fait, la santé, c'est hyper compliqué. Et en fait, c'est toujours des petites graines qui viennent se semer. Donc en fait, toi, tu viens, tu sènes une petite graine et puis peut-être qu'un peu après, tu vas ressemer une autre petite graine ou qu'ils vont capter une graine de quelqu'un d'autre. et en fait au fur et à mesure tu arrives à changer tes comportements, tes façons de faire. Donc, c'est tout un chemin. Donc là-dessus, c'est peut-être pour ça que j'arrive moins, en tout cas, à parler directement de bénéfices. Je le fais, tu vois, par exemple, à chaque fois que je fais une intervention d'entreprise, je fais un petit post sur LinkedIn pour dire que j'ai été dans telle entreprise, ce que j'ai fait, etc. Donc, je pense qu'inconsciemment, tu vois, ça parle au RH et que ça leur fait dire, ah oui, effectivement, ça peut être bénéfique aussi. mais Et en fait, je pense que la majorité des RH qui me contactent, ce n'est pas forcément pour gagner. Ils ne veulent pas gagner en financier. Je pense qu'ils veulent prendre soin de la santé de leurs collaborateurs, amener quelque chose qui va changer un peu des autres actions qu'ils peuvent avoir à faire. Je pense qu'ils cherchent plus un peu un concept que finalement juste un gain en tant que tel. Les RH, ça reste quand même des gens qui sont proches de leurs salariés et qui veulent... comme soins. Donc, c'est toujours dans une démarche hyper bienveillante.

  • Speaker #1

    De care, c'est des personnes très, pour qu'ils socialisent, c'est important. C'est important, sûr. C'est pas comme si tu parlais à un directeur administratif et financier.

  • Speaker #0

    Je n'ai rien à leur parler, donc je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Mais c'est trop intéressant. C'est trop intéressant ce que tu dis. Que tu dis que du coup, tu t'es mise à utiliser ChatGPT parce que pour toi, ça ne te paraît pas. de poster comme ça avec une approche héroïque, mais pourtant en fait, pour moi, tu as une approche héroïque quand tu postes parce que le héroïque c'est toujours quel est le héroïque pour la personne qui te lit, qui t'écoute pour un directeur administratif et financier, peut-être que ça va être l'absentéisme parce que l'absentéisme ça retend à l'entreprise par contre pour un RH C'est, est-ce que mon employé, le soir, quand il finit sa journée, il a moins mal au dos ? Est-ce que quand il arrive le matin, il est content d'arriver, tu vois ? C'est ça, le vrai bénéfice pour lui. Et si tu arrives à ça, pour lui, il a gagné, quoi. Il se dit... Et en plus, tu parlais de concept, de méthode. Alors ça, c'est le Graal. C'est le Graal quand tu as ça. C'est ce que tu as développé.

  • Speaker #0

    C'est possible. Je tiens. En vrai, je gêne, oui. Je ne suis pas autant dans l'analyse, mais c'est possible. Mais je tiens à dire que...

  • Speaker #1

    Parce que c'est terrible.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Parce que je ne vois pas ça, je te parle.

  • Speaker #0

    Oui, oui, totalement, totalement. On n'a pas la même analyse. Et alors, le petit truc drôle, c'est qu'en fait, du coup, j'ai fait ça pendant un mois pour écrire vraiment ciblé entreprise. Et en fait, ça n'a pas du tout marché. Mes postes ne marchaient pas du tout. C'était une cata. J'ai dit, allez, moi, j'arrête tout. Je reprends comme moi, j'ai envie d'écrire. Et ce qui me fait plaisir de... transmettre et tu vois finalement parce que tu parlais plus aux personnes qui aiment,

  • Speaker #1

    qui te suivent en fait ça sonnait creux peut-être donc ça n'allait pas Et du coup, donc, sur les accompagnements que tu proposes, tu parlais des conférences. Donc, petit à petit, les gens sont venus pour te faire des demandes. Comment on construit une conférence quand on n'en a jamais fait ? Avant ça, avant l'épisode, tu me demandais le podcast, comment ça s'est fait, comment tu as fait. Mais maintenant, je te retourne la question pour les conférences.

  • Speaker #0

    Comment je l'ai créé ? écoute ça pour le coup c'est venu assez naturellement je me suis pas beaucoup posé de questions moi ce que je voulais que c'était une conférence hyper interactive ou de faire bouger les gens pour moi c'était inconcevable de faire une conférence d'une heure sur la sédentarité et que les gens ne se lèvent pas du tout de leur chaise donc j'ai essayé de créer quelque chose d'interactif et en fait du coup de faire en sorte que le collaborateur on interagisse l'un avec l'autre et de le mettre finalement en action et de lui prouver à la fin que finalement en cinq minutes d'exercice par ci par là ou même 30 secondes parce qu'au tout début je commence par un tout petit exercice qui va durer une minute après en fait je voulais que la personne elle ressente au niveau corporel ce que ça pouvait lui amener comme bénéfice de venir mobiliser son corps donc du coup j'ai construit ça un peu comme ça tu vois j'inclue des expériences pour montrer l'impact de la sédentarité sur son corps j'inclue un petit quiz où en fait les gens vont devoir bouger pour répondre aux questions du coup j'ai construit ça au fur et à mesure et puis après c'est un peu de l'essai et de l'erreur tu vois t'en fais une, tu vois ce qui a bien marché pas bien marché et puis en fait après j'ai trouvé un peu mon roulement et les entreprises sont à chaque fois très contentes donc je me dis que ça doit pas être trop mal donc de pas attendre que tout soit parfait pour lancer la première et tu

  • Speaker #1

    as vraiment construit ça comme une activité ça c'est vraiment cool et tu organises aussi des

  • Speaker #0

    challenge. Alors, je ne sais pas si tu vas me parler. On n'est pas obligé.

  • Speaker #1

    En fait, j'en ai organisé. Donc ça, c'était un peu dans la poursuite de mes offres parce que du coup, on me demandait un petit peu plus, tu vois. Donc du coup, au-delà des interventions que je pouvais faire d'une ou deux journées dans l'entreprise pour les audits de poste, etc. Et j'avais envie, tu vois, en fait, mon but, c'est quand même de favoriser le mouvement dans le quotidien professionnel. Donc j'avais réfléchi un peu à un concept comme ça. Mais en fait, toute seule, tout organisé c'est compliqué sans outils derrière donc du coup on me demandait souvent si après j'avais un outil numérique pour venir poursuivre l'activité pour remettre les gens en mouvement, donc je n'en avais pas donc du coup ça a été mon autre étape et du coup là c'est ce que je suis en train de construire finalement cette envie de challenge et de faire bouger les gens et créer de la cohésion finalement pour changer la culture santé en entreprise. Du coup, je suis en train de la mettre dans une application. Donc là, c'est ce que je suis en train de travailler avec un développeur où on est en train de créer un petit Tamagotchi de la santé. Il s'appelle les Workies, nos petits Tamagotchi. Et du coup, en fait, le collaborateur va adopter son petit Workie qui va donc lui donner des exercices à réaliser tout au long de sa journée. Donc des exercices très courts, en une minute, tu te lèves. Tu as deux minutes d'exercice, puis après, tu te rasseoies ou tu en refais d'autres si tu as envie, libre aux collaborateurs de continuer. Après, de créer tout un système de défis et de challenges pour renouer finalement du lien autour de la santé en entreprise. Ça, c'est le gros chantier sur lequel je suis en train de travailler.

  • Speaker #0

    C'est trop bien. C'est une application sur téléphone ?

  • Speaker #1

    Pour l'instant, c'est sur téléphone. Pour l'instant, on est dans toute la phase de création. Ça va être sur la téléphone parce que pour le coup, c'était Plus simple pour avoir des retours utilisateurs, en fait, pour avoir autant le particulier, parce que moi, j'ai beaucoup de particuliers qui me suivent sur LinkedIn. Donc, autant que le particulier puisse en bénéficier. Je pense que dans mes valeurs fortes, j'ai un peu l'accessibilité du soin. Donc, je veux, en fait, finalement, pouvoir proposer des solutions accessibles au plus grand nombre. Je vois les déboires de la santé actuelle. Donc, j'ai envie de donner les clés, finalement, aux gens pour qu'ils puissent prendre soin de leur santé de manière autonome. Et surtout, en amont des douleurs, qu'on peut avoir au fur et à mesure et donc du coup pour l'instant c'est sur téléphone portable et après je pense que dans l'évolution on pourra très bien l'intégrer à Microsoft Teams ou à Slack ça c'est dans mes projections futures en fonction des demandes des entreprises au final donc en usage pour

  • Speaker #0

    un particulier pour un monsieur ou madame tout le monde éventuellement en entreprise dans les équipes une application peut-être plus tard et quelque chose qui sera intégré dans les PC au bureau, sur Teams ou autre. En fait, c'est ça, les conférences, les accompagnements. Tu montres qu'on peut être cliné et en même temps, ne pas juste se limiter à faire des consultes pour avoir de l'impact. Tu vas beaucoup plus loin, en fait.

  • Speaker #1

    Je pense que... Je ne veux pas minimiser l'importance de notre métier parce que... Parce qu'en fait, on en aura toujours besoin. Tu vois, le fait de rééduquer, c'est hyper primordial. Et nous, on a la chance. Enfin, tu vois, moi, je trouve qu'on a un métier extraordinaire dans la mesure où on est peut-être la seule profession médicale. Enfin, peut-être pas la seule parce qu'il y en a quand même encore. Mais tu vois, on a vachement le temps avec le patient. On passe du temps avec lui. On le voit plusieurs fois. Tu vois, moi, j'ai une relation. Je pense qu'on fait partie des gens qui ont les plus proches relations. Tu vois, par exemple, la semaine dernière, j'avais un patient qui est ingénieur du son. Dans les concerts, on a peut-être parlé, je ne sais pas, deux ou trois séances de toutes les contraintes qu'il peut y avoir au niveau professionnel. Et ça, je trouve que c'est une richesse assez extraordinaire d'avoir cette relation avec le patient. Je dirais quand même que c'est hyper impactant aussi en tant que tel. Mais après, moi, j'avais envie... J'ai toujours eu un peu une âme d'entrepreneuse, tu vois, où je voulais monter un truc. Donc, je rêverais un jour que Worky puisse être, tu vois, un outil de référence pour que les gens puissent prendre soin de leur santé. j'aimerais bien mon idéal rêvé, tu vois, que ça soit vraiment quelque chose qui puisse être moteur pour permettre aux gens de tenir sur du reste, parce qu'en fait, ce qui est le plus dur, finalement, c'est de tenir ses efforts sur le long terme. Donc là, en ayant un petit personnage dont la vie dépend en fonction de si oui ou non tu fais des exercices, j'espère que ça pourra aussi motiver. Et après, pourquoi pas, j'espère être dans toutes les écoles de France, où chaque petite classe aura adopté son workie, on lui aura peut-être donné un autre nom, mais pour qu'en fait, dès ... L'enfant s'en prenne l'habitude d'avoir son petit personnage et d'avoir son petit mouvement à faire parce que finalement, c'est parce que depuis qu'on est à l'école. On nous apprend à être assis sagement sur une chaise.

  • Speaker #0

    Que tu sois le Tamagotchi, que tous les enfants de demain s'arrachent.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est tout contre toi. Enfants et adultes, en plus, sans limite d'âge. Oui,

  • Speaker #1

    totalement, jusqu'à la personne âgée, ça peut marcher aussi. Les seniors, ils ont besoin d'activité physique.

  • Speaker #0

    Et elles en ont besoin.

  • Speaker #1

    Oui, totalement.

  • Speaker #0

    Pour revenir là-dessus, je ne minimisais pas du tout...

  • Speaker #1

    Non, je

  • Speaker #0

    Le travail des kinés, en fait, comme toutes les professions médicales, et même les coachs et consultants, quand on accompagne une personne vers quoi que ce soit, c'est souvent très profond et on a un impact énorme sur cette personne. Mais ça reste un impact qui n'est que sur la personne. C'était dans ce sens-là que je voulais dire.

  • Speaker #1

    Oui, totalement.

  • Speaker #0

    Avec ton souci de rendre accessible ton tamagoshi, ton worki, pardon, ton worki. demain, il peut être utilisé par 100 000, 10 000 à 1 million de personnes. Et c'est ça qui… Et tu vois,

  • Speaker #1

    l'autre truc aussi qui est hyper important pour moi, c'est que tu vois aussi, je pense, dans l'idée de valoriser aussi notre profession, ce que je sais, tout le savoir que les gens peuvent cumuler. En fait, mon but, ce n'est pas du tout de créer une application pour moi toute seule. Tu vois, pour l'instant, je la monte toute seule parce qu'il faut bien commencer à une petite mesure. Mais après, mon objectif, c'est finalement de faire rentrer… plein de professionnels de santé, donc dans une première mesure des kinés, parce qu'en fait, ils ont tous des savoirs hyper précis. Tu vois, je pense par exemple à une amie qui est kiné spécialisée dans les abdominaux et dans le périnée. Et tu vois, finalement, elle, elle a un savoir, mais de dingue. Elle a fait trois diplômes universitaires. Et en fait, finalement, moi, je n'ai absolument pas ces compétences en tant que kiné. On a tous des compétences hyper spécifiques. Et du coup, de pouvoir faire rentrer des gens comme ça dans l'application qui puissent faire un peu des défis, finalement, par rapport à leur spécialité et qu'à la fin, On est un panel d'exercices tellement variés que la personne pourra finalement personnaliser ses exercices par rapport à sa problématique actuelle, tu vois. Et de faire de la prévention, tu vois, de prendre 15 jours pour travailler son périnée ou 30 jours pour travailler sa respiration. Et finalement, qu'à la fin, on arrive à travailler et en curatif et en préventif. Ça sera l'objectif.

  • Speaker #0

    Là, c'est royal. Là, on a de l'ambition. Et j'espère qu'il n'y a personne de Doctoli Bouddhalane. qui nous écoutent. C'est tout la même chose. Ils vont avoir peur.

  • Speaker #1

    Mais si DocPony veut faire un petit partenariat...

  • Speaker #0

    Ah ben ouais, ouais. Ah ben ouais. Non, mais parce que vraiment, cette approche ludique en plus, cette approche ludique d'apporter la santé comme une activité, tout ce vivier d'experts, de médecins, de kinés, c'est énorme. Mais du coup, cette appli, développer une application, ce n'est pas donné à tout le monde. Quand on est kiné, a priori, c'est Par un autre métier, peut-être que oui. Tu fais comment ?

  • Speaker #1

    Alors, du coup, ce n'est pas la partie la plus facile. Après, j'ai trouvé un développeur avec qui je travaille. Donc, du coup, finalement, on forme une équipe. Donc, c'est hyper utile. Et du coup, en fait, c'est lui qui me fait tout le développement. Et donc, on travaille conjointement par rapport à ça. Puis après, en fait, on fait étape par étape. Donc là... On a créé la base. Moi, je suis en train de mettre des exercices dessus. Je vais commencer mes tests utilisateurs. J'ai déjà des entreprises qui m'ont contacté pour mettre en place Workit. Donc, du coup, je suis en train de développer la partie entreprise pour aller la créer, le côté team building, en fait, et cohésion d'équipe au sein de l'entreprise. Donc, ça, c'est ce qu'on est en train de développer, qu'on va aller tester sur des entreprises test. Et normalement, d'ici deuxième trimestre 2026, elle devrait être disponible pour tous, si tout se passe bien.

  • Speaker #0

    ça sera le chemin trop bien on partagera et on va arriver alors juste une question une question sur sur aujourd'hui est-ce que tu n'es pas obligé d'en parler mais est-ce que c'est les entreprises qui qui t'ont contacté qui commencent à financer cet appui est-ce que vous l'avez auto-financé comment ça ça s'est passé et pour l'instant je l'auto-finance là j'ai je viens de finir un financement participatif mon...

  • Speaker #1

    Le mi-octobre, ça va faire ma deuxième partie de développement pour poursuivre le développement. Et après, je suis gentiment allée voir ma banque. Et j'essaye d'obtenir des subventions, mais ce n'est pas la partie la plus facile. Après, je réponds un peu des appels à projets. Pour l'instant, ça n'a pas porté ses fruits, mais je me dis pourquoi pas peut-être. Donc pour l'instant, j'ai tout autofinancé. les entreprises en fait ça m'aide énormément parce que du coup j'ai déjà des lettres d'intention qui font en sorte que tout ce projet puisse se développer et être possible mais pour l'instant c'est moi qui ai tout fait super intéressant ouais

  • Speaker #0

    la subvention après peut-être qu'il y a alors je sais que dans la communauté des impacteurs il y a des spécialistes en mécénat Je ne sais pas si dans le cadre de mécénat, sponsoring, il y a des financements qui peuvent émerger. Mais voilà, c'est intéressant de savoir.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas.

  • Speaker #0

    Peut-être bien de regarder. Même si tu es en forme entreprise, c'est des choses... Alors, je ne veux pas dire de métis. C'est quelque chose à vérifier, en tout cas.

  • Speaker #1

    Peut-être, oui. Pour l'instant, c'est ma communauté qui m'a beaucoup aidée et qui, du coup, m'aide à porter le projet.

  • Speaker #0

    Ouais, d'où l'importance de semer ton audience et sa communauté. Alors, on arrive à la fin de cet épisode. Deux questions. La première, est-ce que tu as un conseil à donner à une personne qui a envie d'avoir plus d'impact grâce à son métier, à son expertise ? Ce serait quoi le premier conseil que tu lui donnerais ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'il faut avoir trouvé sa mission. C'est peut-être bateau, mais tu vois, moi finalement, je suis... tellement passionnée par ce que je fais que peu importe la difficulté qu'il arrive, en fait, ça ne me fait jamais abandonner. Et c'est peut-être aussi de croire en soi, de faire un petit travail, tu vois. Moi, je sais que ça, j'y travaille énormément parce que c'est pas simple d'avoir toujours confiance en soi, de te dire que tu prends les bonnes décisions. Mais en fait, finalement, le chemin, il ouvre tellement de possibilités au fur et à mesure qu'il faut s'accrocher un peu à tout ce qu'on peut. Mais je pense qu'une fois qu'on est... passionné d'une part on n'a plus vraiment la pression de travailler et de 2 et de 2 en fait ça permet de supporter autant le bas de la montagne que en attendant que le haut arrive mais je pense que c'est en tout cas je pense que quand tu es pas convaincu viscéralement de ce que tu fais en tant qu'utilité en tant que transmission je sais pas si ça marche quand tu es pas forcément vraiment aligné avec ce que tu veux faire.

  • Speaker #0

    Donc, être convaincu par ce que tu fais, être conscient de ta vraie mission. Et dernière question, est-ce que tu aurais une personne en tête que je devrais inviter au micro pour les aider à y arriver ?

  • Speaker #1

    Alors, une personne que tu pourrais interviewer. Alors, tout dépend si c'est une personne genre giga connue ou peu importe.

  • Speaker #0

    Ce qui te vient, peu importe.

  • Speaker #1

    Ce qui me vient... Alors, tu vois, j'ai la chance, j'ai l'énorme chance d'avoir une mentor que j'ai rencontrée au tout début grâce à LinkedIn, qui m'accompagne et à qui je pense que j'envoie je ne sais combien de messages vocaux par jour pour m'aider et pour me conforter dans mes choix. elle s'appelle Laetitia Enos Poiret elle est sur LinkedIn aussi et pour le coup elle a un esprit d'analyse qui m'aide énormément donc tu vois je pense à elle après Je penserais à ça. Je pense que c'est quand même toujours très utile, voire indispensable d'avoir un peu un mentor dans un projet comme ça.

  • Speaker #0

    Top ! Merci beaucoup Mathilde.

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir, merci beaucoup à toi.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est la fin de cet épisode. J'espère que vous repartez des idées plein la tête. Pour remercier mon invité et rendre ce contenu accessible au plus grand nombre, c'est très simple. Abonnez-vous et déposez un 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée. On se dit à très vite.

Description

Profite du tarif de lancement de l’Impact Day 💚 : urlr.me/hctR5f


Une Kiné qui développe une app, fait des confs et accompagne des DRH. Il y en a qu’une. Et je l’ai rencontré :

Mathilde Mathieu s’est lancé sur Linkedin il y a 3 ans.

Pas pour vendre, mais pour transmettre.

Aujourd’hui Mathilde est devenue La Workiné.

La 1ère Kiné à qui les DRH pensent quand ils ont besoin d'avancer sur leur stratégie de prévention santé au travail.

Je l'ai invité sur le Podcast pour qu'elle nous partage tous ses secrets.

Et ses conseils sont l’exact opposé de ce que font la plupart des freelances.


Dans cet épisode, Mathilde me dévoile :

  • Comment Linkedin l’a rendu incontournable sans jamais prospecter ?

  • Comment elle s’organise pour publier 1 fois/jour ?

  • Comment elle a crée sa 1ère conférence sans rien y connaître ?

  • Comment elle a diversifié ses offres ?

  • Eeeeet le développement de son appli Worky “Le Tamagoshi de ta santé”


BONUS 👩‍⚕️

Elle nous donne ses Tips pour ne pas finir le dos plié dans 5 ans à force de bosser derrière nos écrans.


Mathilde a poussé son expertise au-delà des limites pour rendre son impact accessible au plus grand nombre.


C’est en parlant avec elle que j’ai pensé à l’Impact Day!

1 journée pour arrêter de choisir entre impact et sacrifice.

Pour que transmettre votre expertise sur Linkedin cesse de vous arracher des journées entières de votre semaine.


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Dépose vite ta candidature avant Vendredi 5 Décembre minuit 💚

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LES RESSOURCES


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Ma Newsletter pour faire venir les bons clients vers toi sans t'épuiser : https://theimpacters.substack.com/


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Pour écouter :

  • 5 erreurs qui t'empêchent d'attirer des clients sur Linkedin : urlr.me/Dnjauh


Pour me retrouver :
Sur LinkedIn : urlr.me/w4n3hg

Et Mathilde : urlr.me/cgxYmh
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👋 Je suis Marc-Antoine Bouteille-Torre (ex-Directeur Marketing & Com, Consultant RSE et Enseignant en marketing durable en école de commerce).


J'ai lancé The Impacters pour aider les entrepreneurs et consultants de l'impact à faire plus avec moins.


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Transcription

  • Speaker #0

    Je me rappellerai toujours de mon premier post sur LinkedIn. Je testais pour la première fois et j'avais eu 600 vues. J'avais trouvé ça incroyable. Je me suis dit, je viens d'écrire un truc. Il y a 600 personnes qui l'ont lu. Alors qu'en soi, les métriques maintenant, quand je fais 600 vues, actuellement, ce ne sont plus du tout les mêmes échelles.

  • Speaker #1

    Comment ça va ?

  • Speaker #0

    Ça va bien et toi ? Merci beaucoup pour l'invite.

  • Speaker #1

    Ça va, ça va, merci. Moi, ça fait 2-3 ans que je te suis sur LinkedIn, donc tu vas nous dire à partir de quand tu t'es lancé. Moi, j'ai découvert la work kiné il y a 2-3 ans et vraiment cette kiné qui a envahi LinkedIn et qui est devenue la référence en France pour tout ce qui est kiné en spécialité de travail au bureau, tout ce qui concerne ces questions-là.

  • Speaker #0

    Ça m'a fait sourire quand j'ai lu ça dans ta préparation. Parce que moi, je ne le dis pas quand même, mais ça m'a fait sourire. J'ai mon amie, elle me dit, tu voulais la référence ? Ouais, elle m'a dit ça. C'était venu.

  • Speaker #1

    Ben oui, et c'est le marché qui le dit, donc la vérité là. Moi, pourquoi je suis très content de t'avoir aujourd'hui dans The Impacters, c'est qu'on a beaucoup de consultants, de coachs, d'experts dans l'impact, dans tout ce qui est durabilité. impact sociétal qui écoutent ce podcast qui ne sont pas forcément des marketeurs à la base souvent c'est des profils scientifiques ingés et je trouvais intéressant d'avoir ici quelqu'un donc une vraie scientifique à la base une kiné comment tu as réussi à exploser sous l'engine mais ce n'est pas tellement ça la fin en soi c'est surtout de devenir incontournable dans ta spécialité dans ton secteur Merci. et comment aussi tu arrives du coup à aider plein plein plein de personnes d'entreprises sur les sujets que tu accompagnes et en même temps au passage en profiter pour que tu nous donnes des conseils sur comment se tenir, comment on bosse tous enfin les trois quarts on bosse tous derrière des orgies, derrière des écrans ça serait bien que tu nous donnes quelques conseils là dessus donc avec plaisir Alors du coup, est-ce que tu veux bien te présenter ?

  • Speaker #0

    Alors moi, je suis Mathieu Mathilde, je suis kiné depuis maintenant 13 ans et je me suis spécialisée au fur et à mesure dans la prévention au travail et principalement dans la prévention au travail de bureau. En fait, l'historique est que j'ai eu un peu un petit ras-le-bol professionnel. Donc moi, je suis kiné en cabinet libéral et en fait, au fur et à mesure, j'avais de plus en plus de mal de supporter la souffrance de mes patients. On est confronté quand même quotidiennement à des gens qui ont des douleurs. Et un jour, j'ai une patiente qui est arrivée, que je n'avais pas vue depuis trois ans, et qui est arrivée pliée en deux, opérée trois fois du dos, douleur irréversible. Elle avait 37 ans. Et je me suis dit, je n'ai pas envie de faire ça toute ma carrière. Et finalement, de ne pas avoir d'action en préventif pour essayer que les gens n'arrivent pas dans des situations... irréversibles et un peu catastrophiques quand même pour leur santé et pour leur vie personnelle et professionnelle. Donc, je me suis formée à la prévention et un peu après, après m'être formée, je suis arrivée un peu sur LinkedIn pour faire un peu de transmission et donc au final, c'est un peu comme ça que tout s'est construit après au fur et à mesure.

  • Speaker #1

    Donc, prévenir plutôt que guérir.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Et transmettre, c'est important pour toi et c'est ce qui t'a amené où tu es aujourd'hui. Alors, On est beaucoup à écouter les personnes qui écoutent ce podcast. On est beaucoup à travailler derrière des écrans toute la journée, que ce soit au bureau, dans un coworking ou chez soi. Est-ce que tu as des petits conseils à nous donner ? Est-ce que tu vois, tu remarques des erreurs sur les postures ? Comment se tiennent les gens qui ont des boulots un peu sédentaires comme nous ?

  • Speaker #0

    J'en ai plein de conseils. En vrai, ça serait dur de tout résumer en quelques minutes. Parce qu'en fait, il ne faut pas oublier non plus qu'il y a toute une partie individualisée. En fait, finalement, on est tous différents. Personne a le même matériel. Nous-mêmes, on se positionne différemment devant notre poste de travail. Donc, ça va amener différentes problématiques. Après, en général, il faut quand même se dire que pour être en bonne santé devant son ordinateur, la première chose, c'est d'avoir quand même optimisé un peu ses réglages. Par exemple, de ne pas travailler sur son ordinateur portable en permanence, mais de le rehausser pour qu'il soit à la bonne hauteur, à la bonne distance. Donc, par exemple, un petit rehausseur pour l'ordinateur portable, c'est un petit indispensable avec un clavier et une souris, bien évidemment. Donc ça, c'est pour la partie un peu nomade. Et après, pour tous les travailleurs de bureau qui vont être devant un poste fixe, c'est de prendre le temps d'optimiser les réglages de son siège, le positionnement de son écran, de comment on positionne notre clavier, notre souris, pour qu'en fait finalement... On est le moins de contraintes possibles sur son corps du fait d'être devant son ordinateur toute la journée. J'aime bien souvent donner l'exemple, ou même de moi, en fait, moi, quand je me suis installée dans mon cabinet de kiné, j'ai dû acheter un certain nombre de matériel pour pouvoir monter mon cabinet. C'est un peu la même chose quand on s'installe devant un ordinateur, sauf qu'effectivement, on peut le faire d'un ordinateur portable et de notre chaise de cuisine, sauf que ça ne va pas avoir le même impact, évidemment, sur notre corps. Donc ça, c'est la première chose, c'est d'essayer d'optimiser notre existant pour avoir le moins de contraintes. de contraintes possibles. Et la deuxième étape, c'est d'inclure le plus de mouvements dans notre quotidien professionnel parce qu'en fait, on le sait, la sédentarité, donc ça a un réel impact sur notre santé. Ça va avoir des contraintes en termes de maladies chroniques que ça va augmenter en fait le statistique. La petite stat qui est un peu horrible, mais c'est le fait d'être assis 10 heures par jour, ça augmente de 46% notre risque de mortalité prématurée. Donc en fait, c'est énorme l'impact que ça peut avoir sur notre santé. Et ça, pour le contrer, c'est d'une part de rajouter le plus de mouvements possibles dans son quotidien, donc d'être actif et de sortir de l'inactivité physique, et de séquencer notre temps ainsi, donc de se lever le plus régulièrement possible, parce que plus on va passer de temps assis sans bouger, plus ça va avoir d'impact sur notre santé.

  • Speaker #1

    Bon, déjà, j'ai quasiment zéro sur l'ordi portable, les postures, les chaises, la hauteur. On est mal. On est mal.

  • Speaker #0

    Alors, on est tous un peu comme ça. En fait, ce qui est difficile, c'est que, tu vois, quand on est dans des milieux de la santé comme ça, on rajoute vachement d'injonctions. Tu vois, en fait, finalement, on vient... La sédentarité, c'est en train de... En fait, on commence à s'en préoccuper, mais c'est des choses sur lesquelles, en fait, on est confrontés depuis très longtemps. Et en fait, c'est parce qu'on se rend compte de plus en plus de l'impact que ça va avoir sur la santé des gens et même sur la santé des enfants. Donc, c'est quand même quelque chose, maintenant, dont on se préoccupe le plus. Mais en fait, du coup, il faut comprendre l'impact que ça va avoir sur notre santé et potentiellement sur les risques qu'on encourt. Pour autant, il ne faut pas tomber dans la culpabilisation ou la peur, parce que sinon, ça paralyse plutôt qu'autre chose. Donc, il faut se dire qu'étape par étape, petite chose par petite chose, on peut changer son quotidien et faire en sorte de limiter l'impact sur notre santé.

  • Speaker #1

    Il y a les parts palliées.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Tu recommandes pour les pauses, les étapes ? pour séquencer un peu sa journée, pour se lever, marcher, etc. Tu recommandes à combien de temps des séquences de travail ?

  • Speaker #0

    Alors, ce n'est pas moi qui le recommande. Pour le coup, c'est l'OMS, c'est l'Organisation Mondiale de la Santé. En fait, les recommandations, c'est de se lever maximum toutes les heures. En ce moment, ils parlent même de demi-heure, tu vois. Donc, ça fait très rapproché, mais au moins toutes les heures, en fait. Il faut se lever, il faut marcher un peu, faire quelques mouvements, réactiver son corps, en fait. Tout ça, c'est aussi une question de circulation sanguine. En fait, quand on est assis très longtemps, on ne va pas forcément favoriser notre retour veineux parce qu'en fait, on n'a pas de contraction musculaire au niveau de nos jambes. Donc, on va avoir un moins bon retour veineux. Et forcément, en fait, on ne va pas utiliser notre cœur, on ne va pas utiliser nos poumons. Nos organes, en fait, à l'intérieur de notre ventre, ils sont moins drainés parce qu'en fait, on n'a pas de mouvement. Du coup, avec notre buste, on a du coup ce retour veineux qui est plus problématique. On utilise moins d'énergie, donc en fait, on a notre glycémie qui va augmenter. Bref, du coup, en fait, c'est une réaction en chaîne qui va se poursuivre. Donc, les recommandations, c'est de se lever toutes les 30 minutes à une heure. Après, il ne faut pas se dire qu'on ait besoin d'aller courir un marathon toutes les heures. On sait qu'en fait, 3 ou 4 minutes d'activité vont déjà réactiver toutes nos fonctionnalités. Donc ça, c'est déjà hyper important. Et après, ce qui est recommandé, c'est d'atteindre les 30 minutes d'activité physique par jour. Donc, c'est d'avoir cumulé au cours de notre journée 30 minutes de marche, de vélo pour réactiver son corps au quotidien.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais. Bon, sur ça, ça va. Sur ça, ça va. Avoir un chien, ça aide beaucoup. Ça,

  • Speaker #0

    c'est génial. Un chien, c'est très bien. Pour ça, on est obligé d'aller sortir, qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il neige. On y va.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et on devient plus tolérant face au climat, à la chaleur, au froid.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est vrai. On n'a pas le choix parce que lui, il veut.

  • Speaker #1

    Et lui, il veut, il a besoin, c'est ça. Et du coup, quand tu expliques comme tu l'expliques, en fait, je trouve que ça a beaucoup plus d'impact. On se dit vraiment qu'il faut le faire. Que juste quand on entend le chiffre sur les décès prématurés, même si ça fait peur, ça fait vraiment peur. Donc du coup, on voit que la transmission tient ça dans le sang. tu disais c'est pour ça que tu t'es lancé sur LinkedIn pour transmettre hum Aujourd'hui, tu es devenue la référence sur l'Engine. On en parlait avant, on révélait. Je t'ai fait rire quand je t'ai dit ça. Mais la War Kine, moi, ça fait deux ans, trois ans que je la suis, je crois, sur l'Engine. Comment tu es passée de Kine à la War Kine, qui aujourd'hui est incontestable ?

  • Speaker #0

    Je pense que, en fait, je n'avais pas forcément d'attente. En fait, je suis arrivée ici, ma seule volonté, c'était de me dire... Je veux faire de la prévention. Donc, je veux transmettre au plus grand nombre. Donc, les réseaux sociaux, c'est quand même vecteur pour ça. Et du coup, je n'avais pas d'attente métrique. Tu vois, je me rappellerai toujours de mon premier post sur LinkedIn. Donc, tu vois, je testais pour la première fois et j'avais eu 600 vues. J'avais trouvé ça incroyable. Tu vois, je m'étais dit, tiens, mais je viens d'écrire un truc. Il y a 600 personnes qui l'ont lu. Alors qu'en soi, les métriques, maintenant, quand je fais 600 vues, pour le coup on se pose actuellement maintenant c'est plus du tout les mêmes échelles tu vois au tout début je m'étais dit mais c'est dingue parce qu'en fait potentiellement il y a peut-être 600 personnes qui se disent ah bah ouais c'est vrai faut peut-être bouger un peu plus donc en fait je pense que je me suis jamais trop attachée aux métriques et que je transmettais les messages que j'avais envie de transmettre sans trop me poser de questions dans tous les cas au démarrage maintenant je dirais plus que c'est la même chose mais c'est vrai que c'est vrai qu'en tout cas au début tu vois j'avais pas du tout de pression De réseaux sociaux, dans la mesure où j'étais juste là pour donner de l'information et transmettre, en fait, pour essayer de créer un peu ce déclic santé pour les gens qui me disaient.

  • Speaker #1

    Ouais, donc en fait, c'était pas intéressé, c'était pas... Je veux faire tant d'impressions, tant de vues, donc je vais poster comme ça. Tu postais vraiment pour aider les gens, pour leur apprendre quelque chose, quoi. Leur amener de la valeur, quoi.

  • Speaker #0

    Ouais, totalement. et c'est toujours un peu ce que je fais en fait pour le coup les métriques je m'y intéresse pas énormément alors contrairement à tout ce que les marketeurs peuvent dire tu vois essayer de voir quel poste marche le mieux moi là dessus je m'en fous un peu parce que pour le coup la création de contenu c'est quand même très très chronophage c'est quand même beaucoup de temps de travail donc du coup moi j'essaye toujours que mes idées m'inspirent et me fassent autant plaisir à les écrire Donc là-dessus, c'est vrai que je ne suis pas une très bonne élève métrique, en tout cas.

  • Speaker #1

    Le principal, ce qui est dit, ce qui se dit, c'est que pour que ça marche, en fait, il faut vraiment que ça aide les gens. C'est vrai. Tout simplement. Et du coup, tu parles du temps, parce que c'est vrai, c'est une question que tout le monde se pose et c'est une question aussi qui frustre beaucoup. Ça demande du temps. toi ou... au début, combien de temps tu passais par semaine là-dessus ? Est-ce que tu as une idée de combien ça te prenait ?

  • Speaker #0

    Je pense que j'y passe... En fait, mon temps, il n'a pas énormément changé entre au tout début et maintenant. Peut-être que maintenant, j'arrive à écrire plus vite, mais je passe beaucoup plus de temps à répondre aux commentaires. Donc, en fait, finalement, ça s'équilibre. Mais j'y passe quand même beaucoup de temps. Alors moi, j'ai un emploi du temps un peu particulier parce que je suis encore à mi-temps dans mon cabinet de kiné. Donc, je travaille deux jours par semaine dans mon cabinet. Et donc, je suis après le reste du temps sur mes projets et donc sur la création de contenu, sur mes interventions en entreprise, etc. Et je travaille tous les soirs. Donc, du coup, généralement, ma création de contenu, je l'ai fait les soirs après que mes enfants soient couchés. Donc, ça me prend, je ne sais pas, je dirais peut-être entre 6 et 15 heures par semaine. peut-être, tu vois, c'est hyper dépendant de si mes posts marchent bien et donc, du coup, j'ai plus de commentaires. Des changements d'algorithme de LinkedIn qui, d'un coup, tu ne sais pas pourquoi, mais du coup, tu as moins de commentaires qu'avant. Donc, ça dépend un peu de tout ça. Ça dépend. Avant, je faisais énormément de vidéos. Après, LinkedIn a un peu censuré les vidéos. Donc, j'ai rechangé. J'ai refait beaucoup plus de carousels. Donc, tout ça, ça dépend de tout ça, mais c'est quand même un temps conséquent de création de contenu.

  • Speaker #1

    impossible de déclencher le passage à l'action de leur audience et de leur secteur. Alors, ce n'est pas juste un problème perso qui les empêche de s'endormir sereinement le soir, mais une urgence qui freine la transition d'un monde qui a besoin de l'accélérer. Voilà pourquoi je lance l'Impact Day, un jour pour t'installer une présence LinkedIn qui te permet chaque mois d'attirer de nouveaux clients sans passer ta vie dessus. Ou comme dirait Sonia, une consultante RSE qui a t'audité son profil avec Mondiag, un bootcamp éclair. pour un dé débordé et sans beaucoup de réseau. Tu veux profiter du tarif de lancement et des bonus qui vont avec ? Candidate, vite, le lien en description de l'épisode. Allez, bonne écoute. Donc tu parlais entre 6 et 15 heures par semaine et tu disais, je passe aussi beaucoup de temps à commenter, à interagir avec les autres. Tu dirais sur ta semaine, ton temps que tu consacres entre vraiment la création, ce que tu crées toi, et L'interaction, tu découperais comment ? 50-50 ? 80-20 ?

  • Speaker #0

    Je dirais que ça, c'est dur. En fait, là-dessus, moi, je n'analyse pas vraiment mon temps. Je ne tag pas tout, donc je ne peux pas vraiment savoir. Mais répondre aux commentaires, je dirais que ça me prend peut-être au moins une heure par jour. Donc ça, je le fais tous les jours. Et la création de contenu, je dirais que c'est entre 6 et 15 heures. 6 et 10 heures maximum peut-être.

  • Speaker #1

    La semaine.

  • Speaker #0

    Oui, je tournerai comme ça à peu près. Et du coup, je publie tous les jours. Donc, ça me fait un peu ce temps-là.

  • Speaker #1

    Ça fait du boulot. Et du coup, avec le temps, est-ce que tu as développé un peu des techniques, des méthodes pour essayer de... de gagner du temps progressivement.

  • Speaker #0

    Je pense que j'ai cadré ma création de contenu. Tu vois, par exemple, je sais que les mercredis soirs, je vais faire toutes mes idées de postes pour la semaine d'après. Après, je commence à écrire. Donc, au début, j'écris tout. Parce que du coup, je ne fais rien avec l'intelligence artificielle. C'est moi qui écris tous mes postes et je n'utilise pas du tout l'IA pour m'aider à rédiger. Donc du coup, je rédige, après je recorrige ce que j'ai rédigé, après je fais mes visuels ou mes vidéos. Donc en fait, je fais au fur et à mesure. Des fois, je n'ai pas le temps, donc je fais jour par jour. Mais généralement, j'essaie de tout faire ma semaine. Tu vois, le jeudi ou vendredi soir, je sais que toute ma semaine prochaine est prévue. Ça, c'est un peu mes tips organisationnels, mais je ne suis pas sûre d'être un exemple d'organisation en tant que tel.

  • Speaker #1

    Oui, déjà de batcher, comme tu dis. Moi, je sais, avec ma femme, tu vois, les repas, la cuisine, c'est le dimanche. Et franchement, c'est bête, mais ça aide. Enfin, c'est pas que ça aide. C'est que le mardi soir, si j'ai pas ça, je mange n'importe quoi. Parce que j'ai pas le temps, parce que voilà, parce que t'as plein de choses, ta semaine, elle est en cours. Mais du coup, ouais, te batcher, c'est un bon conseil. Est-ce que t'as remarqué des... type de poste qui marchait plutôt que d'autres ? Tu parlais de la vidéo qui avait baissé. Est-ce que tu as remarqué des choses qui marchent plus que d'autres ?

  • Speaker #0

    C'est difficile à dire parce que du coup, entre le début où je suis arrivée sur LinkedIn et maintenant, ça a déjà beaucoup changé. En fait, je dirais que c'est plutôt l'algorithme qui détermine un petit peu. Mais les carousels sur LinkedIn, c'est quand même toujours un peu roi dans la mesure où finalement, les gens passent plus de temps sur ton poste. Donc du coup... Généralement, il est un peu plus montré. Les vidéos, en ce moment, ça remarche un petit peu plus. Puis moi, j'aime toujours en faire. Dans tous les cas, je fais quand même toujours un peu de contenu vidéo. Et après, sinon, c'est des contenus textes classiques avec une illustration et une photo. Moi, je n'en fais pas énormément, mais il y a beaucoup d'infographies aussi qui fonctionnent très bien sur LinkedIn. En fait, je pense qu'il faut réussir à trouver des formats qui nous plaisent aussi pour y prendre plaisir et du coup, tenir sur le long terme pour produire du contenu régulièrement.

  • Speaker #1

    Donc l'idéal, c'est le format qui te plaît et le format sur lequel ton lecteur, la personne qui le voit, va potentiellement passer un peu plus de temps à le regarder ou à le lire.

  • Speaker #0

    Alors je dirais que le plus important, c'est quand même d'apporter de la valeur parce qu'en fait finalement, plus tu vas amener de valeur à ton lecteur, plus il va avoir envie de voir tes contenus d'après. Il faut... Enfin oui, ça je pense que c'est quand même le plus... priorité, sinon en fait t'es pas suivi et sinon les gens trouvent pas d'intérêt à lire tes contenus au final peut-être un peu d'originalité tu vois, de trouver un angle un peu différent de ce qui se fait déjà et après le type de format ça c'est plutôt en fonction des aléas algorithmiques on va dire ouais ouais ça change souvent mais le

  • Speaker #1

    mantra en fait qui reste c'est de dire qu'on apporte de la valeur Merci. On veut aider.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est la priorité quand même.

  • Speaker #1

    Et si tu arrives à marcher depuis, au fil des années, c'est que tu permets ça.

  • Speaker #0

    J'essaye.

  • Speaker #1

    Écoute, pour l'instant, tu y arrives plutôt bien. Donc, aujourd'hui, tu accompagnes des entreprises, c'est ça. Comment est-ce que les entreprises viennent à toi ? Est-ce que c'est du LinkedIn ? Est-ce que c'est autre ?

  • Speaker #0

    Non, la majorité des entreprises, c'est LinkedIn qui me contacte. Je travaille avec une entreprise aussi où eux proposent des formations. Donc du coup, c'est eux qui là vont me proposer des interventions. Sinon, 90% des entreprises qui me contactent, moi je ne fais pas de prospection, je n'ai pas le temps pour le coup, donc je ne prospecte pas, je ne fais pas de prospection, je n'envoie pas d'email, donc je ne fais pas tout ça. Mais du coup, c'est les entreprises qui me contactent sur LinkedIn, qui ont vu mon contenu et qui... qui apprécient ce que je fais, donc qui me demandent d'intervenir dans leur entreprise. En fait, ça s'est construit comme ça au fur et à mesure. Au début, moi, je ne proposais pas forcément d'offres ou quoi que ce soit. C'est à force qu'on me contacte et qu'on me demande que j'ai construit au fur et à mesure mes offres. Et du coup, la majorité, c'est comme ça. C'est les RH qui me contactent et ensuite, on prévoit en fonction de leurs besoins. Tu vois, si c'est une sensibilisation, ça va être plutôt un format conférence. si c'est euh à un besoin d'audit de poste, je passe la journée dans l'entreprise et on fait des audits de poste individuels pour que les salariés aient des postes adaptés. Des fois, je n'ai jamais le matériel ergonomique que je peux avoir. Je fais des présentations de matériel pour que les gens puissent tester. Je m'adapte aux besoins de l'entreprise et à ce qu'ils attendent pour la santé de leurs salariés. En fonction de là où ils en sont, il y a des gens qui ont déjà fait énormément de choses et qui vont déjà avoir beaucoup sensibilisé leurs collaborateurs. Il y en a qui se mettent dans la prévention, donc du coup, c'est toujours sympa de faire un petit rappel. Donc du coup, tout dépend des besoins finalement de l'entreprise dans laquelle j'interviens. Je fais toujours du sur-mesure et du cas par cas.

  • Speaker #1

    Donc, on va parler de tes accompagnements. Mais d'abord, tu disais que la plupart des entreprises viennent à toi grâce à LinkedIn. Est-ce que tu parles, par exemple, tu parlais de RH, surtout, qui viennent à toi. Est-ce que tu parles beaucoup des bénéfices concrets qu'amène, par exemple, un accompagnement sur les postures au travail ? en Sparte. Quand je dis bénéfice, je pense à, par exemple, l'absentéisme, des choses comme ça. Pour les RH, en fait, c'est un petit peu... Ils regardent le bien-être. Ça fait partie des choses qu'ils regardent aussi. Est-ce que ça, tu en parles dans tes posts ?

  • Speaker #0

    Pas tant que ça, ça me fait dire... Je me dis... Quand tu dis ça, je me dis, peut-être qu'il faudrait que je... En fait, pour la petite anecdote... Ça doit être l'année dernière, j'avais pris un consulting avec quelqu'un qui m'aidait à structurer mon activité. Et elle m'avait dit, mais en fait, il faut que tu parles beaucoup plus aux entreprises, que tu montres que ça va leur apporter ça, que ça va leur faire gagner tant. Et en fait, j'ai essayé pendant un mois. Alors là, pour le coup, tu vois, c'est le seul moment où j'utilisais ChatGPT pour m'aider dans mes postes parce que je n'y arrivais pas. En fait, je n'arrivais pas à écrire. directement pour ça parce que je pense que ça ne correspond pas vraiment à mes envies de transmission. En fait, moi, mon intérêt c'est que le collaborateur soit en bonne santé et que les gens aient un déclic et qu'ils aient envie de prendre soin de leur santé et non pas de dire qu'ils auront moins d'absentistes. Ça me parle beaucoup moins moi en tant que soignante. Mais je pense que c'est toujours... En fait, ça c'est des chiffres qui vont être des chiffres globaux et que les RH connaissent tous. Pour autant, en fait, tu n'as jamais de retour immédiat sur investissement. Tu vois, par exemple, quand moi, j'interviens dans une boîte, j'ai totalement conscience que ce n'est pas pour ça que l'année d'après, ils ne vont avoir plus aucun absentisme. En fait, la santé, c'est hyper compliqué. Et en fait, c'est toujours des petites graines qui viennent se semer. Donc en fait, toi, tu viens, tu sènes une petite graine et puis peut-être qu'un peu après, tu vas ressemer une autre petite graine ou qu'ils vont capter une graine de quelqu'un d'autre. et en fait au fur et à mesure tu arrives à changer tes comportements, tes façons de faire. Donc, c'est tout un chemin. Donc là-dessus, c'est peut-être pour ça que j'arrive moins, en tout cas, à parler directement de bénéfices. Je le fais, tu vois, par exemple, à chaque fois que je fais une intervention d'entreprise, je fais un petit post sur LinkedIn pour dire que j'ai été dans telle entreprise, ce que j'ai fait, etc. Donc, je pense qu'inconsciemment, tu vois, ça parle au RH et que ça leur fait dire, ah oui, effectivement, ça peut être bénéfique aussi. mais Et en fait, je pense que la majorité des RH qui me contactent, ce n'est pas forcément pour gagner. Ils ne veulent pas gagner en financier. Je pense qu'ils veulent prendre soin de la santé de leurs collaborateurs, amener quelque chose qui va changer un peu des autres actions qu'ils peuvent avoir à faire. Je pense qu'ils cherchent plus un peu un concept que finalement juste un gain en tant que tel. Les RH, ça reste quand même des gens qui sont proches de leurs salariés et qui veulent... comme soins. Donc, c'est toujours dans une démarche hyper bienveillante.

  • Speaker #1

    De care, c'est des personnes très, pour qu'ils socialisent, c'est important. C'est important, sûr. C'est pas comme si tu parlais à un directeur administratif et financier.

  • Speaker #0

    Je n'ai rien à leur parler, donc je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Mais c'est trop intéressant. C'est trop intéressant ce que tu dis. Que tu dis que du coup, tu t'es mise à utiliser ChatGPT parce que pour toi, ça ne te paraît pas. de poster comme ça avec une approche héroïque, mais pourtant en fait, pour moi, tu as une approche héroïque quand tu postes parce que le héroïque c'est toujours quel est le héroïque pour la personne qui te lit, qui t'écoute pour un directeur administratif et financier, peut-être que ça va être l'absentéisme parce que l'absentéisme ça retend à l'entreprise par contre pour un RH C'est, est-ce que mon employé, le soir, quand il finit sa journée, il a moins mal au dos ? Est-ce que quand il arrive le matin, il est content d'arriver, tu vois ? C'est ça, le vrai bénéfice pour lui. Et si tu arrives à ça, pour lui, il a gagné, quoi. Il se dit... Et en plus, tu parlais de concept, de méthode. Alors ça, c'est le Graal. C'est le Graal quand tu as ça. C'est ce que tu as développé.

  • Speaker #0

    C'est possible. Je tiens. En vrai, je gêne, oui. Je ne suis pas autant dans l'analyse, mais c'est possible. Mais je tiens à dire que...

  • Speaker #1

    Parce que c'est terrible.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Parce que je ne vois pas ça, je te parle.

  • Speaker #0

    Oui, oui, totalement, totalement. On n'a pas la même analyse. Et alors, le petit truc drôle, c'est qu'en fait, du coup, j'ai fait ça pendant un mois pour écrire vraiment ciblé entreprise. Et en fait, ça n'a pas du tout marché. Mes postes ne marchaient pas du tout. C'était une cata. J'ai dit, allez, moi, j'arrête tout. Je reprends comme moi, j'ai envie d'écrire. Et ce qui me fait plaisir de... transmettre et tu vois finalement parce que tu parlais plus aux personnes qui aiment,

  • Speaker #1

    qui te suivent en fait ça sonnait creux peut-être donc ça n'allait pas Et du coup, donc, sur les accompagnements que tu proposes, tu parlais des conférences. Donc, petit à petit, les gens sont venus pour te faire des demandes. Comment on construit une conférence quand on n'en a jamais fait ? Avant ça, avant l'épisode, tu me demandais le podcast, comment ça s'est fait, comment tu as fait. Mais maintenant, je te retourne la question pour les conférences.

  • Speaker #0

    Comment je l'ai créé ? écoute ça pour le coup c'est venu assez naturellement je me suis pas beaucoup posé de questions moi ce que je voulais que c'était une conférence hyper interactive ou de faire bouger les gens pour moi c'était inconcevable de faire une conférence d'une heure sur la sédentarité et que les gens ne se lèvent pas du tout de leur chaise donc j'ai essayé de créer quelque chose d'interactif et en fait du coup de faire en sorte que le collaborateur on interagisse l'un avec l'autre et de le mettre finalement en action et de lui prouver à la fin que finalement en cinq minutes d'exercice par ci par là ou même 30 secondes parce qu'au tout début je commence par un tout petit exercice qui va durer une minute après en fait je voulais que la personne elle ressente au niveau corporel ce que ça pouvait lui amener comme bénéfice de venir mobiliser son corps donc du coup j'ai construit ça un peu comme ça tu vois j'inclue des expériences pour montrer l'impact de la sédentarité sur son corps j'inclue un petit quiz où en fait les gens vont devoir bouger pour répondre aux questions du coup j'ai construit ça au fur et à mesure et puis après c'est un peu de l'essai et de l'erreur tu vois t'en fais une, tu vois ce qui a bien marché pas bien marché et puis en fait après j'ai trouvé un peu mon roulement et les entreprises sont à chaque fois très contentes donc je me dis que ça doit pas être trop mal donc de pas attendre que tout soit parfait pour lancer la première et tu

  • Speaker #1

    as vraiment construit ça comme une activité ça c'est vraiment cool et tu organises aussi des

  • Speaker #0

    challenge. Alors, je ne sais pas si tu vas me parler. On n'est pas obligé.

  • Speaker #1

    En fait, j'en ai organisé. Donc ça, c'était un peu dans la poursuite de mes offres parce que du coup, on me demandait un petit peu plus, tu vois. Donc du coup, au-delà des interventions que je pouvais faire d'une ou deux journées dans l'entreprise pour les audits de poste, etc. Et j'avais envie, tu vois, en fait, mon but, c'est quand même de favoriser le mouvement dans le quotidien professionnel. Donc j'avais réfléchi un peu à un concept comme ça. Mais en fait, toute seule, tout organisé c'est compliqué sans outils derrière donc du coup on me demandait souvent si après j'avais un outil numérique pour venir poursuivre l'activité pour remettre les gens en mouvement, donc je n'en avais pas donc du coup ça a été mon autre étape et du coup là c'est ce que je suis en train de construire finalement cette envie de challenge et de faire bouger les gens et créer de la cohésion finalement pour changer la culture santé en entreprise. Du coup, je suis en train de la mettre dans une application. Donc là, c'est ce que je suis en train de travailler avec un développeur où on est en train de créer un petit Tamagotchi de la santé. Il s'appelle les Workies, nos petits Tamagotchi. Et du coup, en fait, le collaborateur va adopter son petit Workie qui va donc lui donner des exercices à réaliser tout au long de sa journée. Donc des exercices très courts, en une minute, tu te lèves. Tu as deux minutes d'exercice, puis après, tu te rasseoies ou tu en refais d'autres si tu as envie, libre aux collaborateurs de continuer. Après, de créer tout un système de défis et de challenges pour renouer finalement du lien autour de la santé en entreprise. Ça, c'est le gros chantier sur lequel je suis en train de travailler.

  • Speaker #0

    C'est trop bien. C'est une application sur téléphone ?

  • Speaker #1

    Pour l'instant, c'est sur téléphone. Pour l'instant, on est dans toute la phase de création. Ça va être sur la téléphone parce que pour le coup, c'était Plus simple pour avoir des retours utilisateurs, en fait, pour avoir autant le particulier, parce que moi, j'ai beaucoup de particuliers qui me suivent sur LinkedIn. Donc, autant que le particulier puisse en bénéficier. Je pense que dans mes valeurs fortes, j'ai un peu l'accessibilité du soin. Donc, je veux, en fait, finalement, pouvoir proposer des solutions accessibles au plus grand nombre. Je vois les déboires de la santé actuelle. Donc, j'ai envie de donner les clés, finalement, aux gens pour qu'ils puissent prendre soin de leur santé de manière autonome. Et surtout, en amont des douleurs, qu'on peut avoir au fur et à mesure et donc du coup pour l'instant c'est sur téléphone portable et après je pense que dans l'évolution on pourra très bien l'intégrer à Microsoft Teams ou à Slack ça c'est dans mes projections futures en fonction des demandes des entreprises au final donc en usage pour

  • Speaker #0

    un particulier pour un monsieur ou madame tout le monde éventuellement en entreprise dans les équipes une application peut-être plus tard et quelque chose qui sera intégré dans les PC au bureau, sur Teams ou autre. En fait, c'est ça, les conférences, les accompagnements. Tu montres qu'on peut être cliné et en même temps, ne pas juste se limiter à faire des consultes pour avoir de l'impact. Tu vas beaucoup plus loin, en fait.

  • Speaker #1

    Je pense que... Je ne veux pas minimiser l'importance de notre métier parce que... Parce qu'en fait, on en aura toujours besoin. Tu vois, le fait de rééduquer, c'est hyper primordial. Et nous, on a la chance. Enfin, tu vois, moi, je trouve qu'on a un métier extraordinaire dans la mesure où on est peut-être la seule profession médicale. Enfin, peut-être pas la seule parce qu'il y en a quand même encore. Mais tu vois, on a vachement le temps avec le patient. On passe du temps avec lui. On le voit plusieurs fois. Tu vois, moi, j'ai une relation. Je pense qu'on fait partie des gens qui ont les plus proches relations. Tu vois, par exemple, la semaine dernière, j'avais un patient qui est ingénieur du son. Dans les concerts, on a peut-être parlé, je ne sais pas, deux ou trois séances de toutes les contraintes qu'il peut y avoir au niveau professionnel. Et ça, je trouve que c'est une richesse assez extraordinaire d'avoir cette relation avec le patient. Je dirais quand même que c'est hyper impactant aussi en tant que tel. Mais après, moi, j'avais envie... J'ai toujours eu un peu une âme d'entrepreneuse, tu vois, où je voulais monter un truc. Donc, je rêverais un jour que Worky puisse être, tu vois, un outil de référence pour que les gens puissent prendre soin de leur santé. j'aimerais bien mon idéal rêvé, tu vois, que ça soit vraiment quelque chose qui puisse être moteur pour permettre aux gens de tenir sur du reste, parce qu'en fait, ce qui est le plus dur, finalement, c'est de tenir ses efforts sur le long terme. Donc là, en ayant un petit personnage dont la vie dépend en fonction de si oui ou non tu fais des exercices, j'espère que ça pourra aussi motiver. Et après, pourquoi pas, j'espère être dans toutes les écoles de France, où chaque petite classe aura adopté son workie, on lui aura peut-être donné un autre nom, mais pour qu'en fait, dès ... L'enfant s'en prenne l'habitude d'avoir son petit personnage et d'avoir son petit mouvement à faire parce que finalement, c'est parce que depuis qu'on est à l'école. On nous apprend à être assis sagement sur une chaise.

  • Speaker #0

    Que tu sois le Tamagotchi, que tous les enfants de demain s'arrachent.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est tout contre toi. Enfants et adultes, en plus, sans limite d'âge. Oui,

  • Speaker #1

    totalement, jusqu'à la personne âgée, ça peut marcher aussi. Les seniors, ils ont besoin d'activité physique.

  • Speaker #0

    Et elles en ont besoin.

  • Speaker #1

    Oui, totalement.

  • Speaker #0

    Pour revenir là-dessus, je ne minimisais pas du tout...

  • Speaker #1

    Non, je

  • Speaker #0

    Le travail des kinés, en fait, comme toutes les professions médicales, et même les coachs et consultants, quand on accompagne une personne vers quoi que ce soit, c'est souvent très profond et on a un impact énorme sur cette personne. Mais ça reste un impact qui n'est que sur la personne. C'était dans ce sens-là que je voulais dire.

  • Speaker #1

    Oui, totalement.

  • Speaker #0

    Avec ton souci de rendre accessible ton tamagoshi, ton worki, pardon, ton worki. demain, il peut être utilisé par 100 000, 10 000 à 1 million de personnes. Et c'est ça qui… Et tu vois,

  • Speaker #1

    l'autre truc aussi qui est hyper important pour moi, c'est que tu vois aussi, je pense, dans l'idée de valoriser aussi notre profession, ce que je sais, tout le savoir que les gens peuvent cumuler. En fait, mon but, ce n'est pas du tout de créer une application pour moi toute seule. Tu vois, pour l'instant, je la monte toute seule parce qu'il faut bien commencer à une petite mesure. Mais après, mon objectif, c'est finalement de faire rentrer… plein de professionnels de santé, donc dans une première mesure des kinés, parce qu'en fait, ils ont tous des savoirs hyper précis. Tu vois, je pense par exemple à une amie qui est kiné spécialisée dans les abdominaux et dans le périnée. Et tu vois, finalement, elle, elle a un savoir, mais de dingue. Elle a fait trois diplômes universitaires. Et en fait, finalement, moi, je n'ai absolument pas ces compétences en tant que kiné. On a tous des compétences hyper spécifiques. Et du coup, de pouvoir faire rentrer des gens comme ça dans l'application qui puissent faire un peu des défis, finalement, par rapport à leur spécialité et qu'à la fin, On est un panel d'exercices tellement variés que la personne pourra finalement personnaliser ses exercices par rapport à sa problématique actuelle, tu vois. Et de faire de la prévention, tu vois, de prendre 15 jours pour travailler son périnée ou 30 jours pour travailler sa respiration. Et finalement, qu'à la fin, on arrive à travailler et en curatif et en préventif. Ça sera l'objectif.

  • Speaker #0

    Là, c'est royal. Là, on a de l'ambition. Et j'espère qu'il n'y a personne de Doctoli Bouddhalane. qui nous écoutent. C'est tout la même chose. Ils vont avoir peur.

  • Speaker #1

    Mais si DocPony veut faire un petit partenariat...

  • Speaker #0

    Ah ben ouais, ouais. Ah ben ouais. Non, mais parce que vraiment, cette approche ludique en plus, cette approche ludique d'apporter la santé comme une activité, tout ce vivier d'experts, de médecins, de kinés, c'est énorme. Mais du coup, cette appli, développer une application, ce n'est pas donné à tout le monde. Quand on est kiné, a priori, c'est Par un autre métier, peut-être que oui. Tu fais comment ?

  • Speaker #1

    Alors, du coup, ce n'est pas la partie la plus facile. Après, j'ai trouvé un développeur avec qui je travaille. Donc, du coup, finalement, on forme une équipe. Donc, c'est hyper utile. Et du coup, en fait, c'est lui qui me fait tout le développement. Et donc, on travaille conjointement par rapport à ça. Puis après, en fait, on fait étape par étape. Donc là... On a créé la base. Moi, je suis en train de mettre des exercices dessus. Je vais commencer mes tests utilisateurs. J'ai déjà des entreprises qui m'ont contacté pour mettre en place Workit. Donc, du coup, je suis en train de développer la partie entreprise pour aller la créer, le côté team building, en fait, et cohésion d'équipe au sein de l'entreprise. Donc, ça, c'est ce qu'on est en train de développer, qu'on va aller tester sur des entreprises test. Et normalement, d'ici deuxième trimestre 2026, elle devrait être disponible pour tous, si tout se passe bien.

  • Speaker #0

    ça sera le chemin trop bien on partagera et on va arriver alors juste une question une question sur sur aujourd'hui est-ce que tu n'es pas obligé d'en parler mais est-ce que c'est les entreprises qui qui t'ont contacté qui commencent à financer cet appui est-ce que vous l'avez auto-financé comment ça ça s'est passé et pour l'instant je l'auto-finance là j'ai je viens de finir un financement participatif mon...

  • Speaker #1

    Le mi-octobre, ça va faire ma deuxième partie de développement pour poursuivre le développement. Et après, je suis gentiment allée voir ma banque. Et j'essaye d'obtenir des subventions, mais ce n'est pas la partie la plus facile. Après, je réponds un peu des appels à projets. Pour l'instant, ça n'a pas porté ses fruits, mais je me dis pourquoi pas peut-être. Donc pour l'instant, j'ai tout autofinancé. les entreprises en fait ça m'aide énormément parce que du coup j'ai déjà des lettres d'intention qui font en sorte que tout ce projet puisse se développer et être possible mais pour l'instant c'est moi qui ai tout fait super intéressant ouais

  • Speaker #0

    la subvention après peut-être qu'il y a alors je sais que dans la communauté des impacteurs il y a des spécialistes en mécénat Je ne sais pas si dans le cadre de mécénat, sponsoring, il y a des financements qui peuvent émerger. Mais voilà, c'est intéressant de savoir.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas.

  • Speaker #0

    Peut-être bien de regarder. Même si tu es en forme entreprise, c'est des choses... Alors, je ne veux pas dire de métis. C'est quelque chose à vérifier, en tout cas.

  • Speaker #1

    Peut-être, oui. Pour l'instant, c'est ma communauté qui m'a beaucoup aidée et qui, du coup, m'aide à porter le projet.

  • Speaker #0

    Ouais, d'où l'importance de semer ton audience et sa communauté. Alors, on arrive à la fin de cet épisode. Deux questions. La première, est-ce que tu as un conseil à donner à une personne qui a envie d'avoir plus d'impact grâce à son métier, à son expertise ? Ce serait quoi le premier conseil que tu lui donnerais ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'il faut avoir trouvé sa mission. C'est peut-être bateau, mais tu vois, moi finalement, je suis... tellement passionnée par ce que je fais que peu importe la difficulté qu'il arrive, en fait, ça ne me fait jamais abandonner. Et c'est peut-être aussi de croire en soi, de faire un petit travail, tu vois. Moi, je sais que ça, j'y travaille énormément parce que c'est pas simple d'avoir toujours confiance en soi, de te dire que tu prends les bonnes décisions. Mais en fait, finalement, le chemin, il ouvre tellement de possibilités au fur et à mesure qu'il faut s'accrocher un peu à tout ce qu'on peut. Mais je pense qu'une fois qu'on est... passionné d'une part on n'a plus vraiment la pression de travailler et de 2 et de 2 en fait ça permet de supporter autant le bas de la montagne que en attendant que le haut arrive mais je pense que c'est en tout cas je pense que quand tu es pas convaincu viscéralement de ce que tu fais en tant qu'utilité en tant que transmission je sais pas si ça marche quand tu es pas forcément vraiment aligné avec ce que tu veux faire.

  • Speaker #0

    Donc, être convaincu par ce que tu fais, être conscient de ta vraie mission. Et dernière question, est-ce que tu aurais une personne en tête que je devrais inviter au micro pour les aider à y arriver ?

  • Speaker #1

    Alors, une personne que tu pourrais interviewer. Alors, tout dépend si c'est une personne genre giga connue ou peu importe.

  • Speaker #0

    Ce qui te vient, peu importe.

  • Speaker #1

    Ce qui me vient... Alors, tu vois, j'ai la chance, j'ai l'énorme chance d'avoir une mentor que j'ai rencontrée au tout début grâce à LinkedIn, qui m'accompagne et à qui je pense que j'envoie je ne sais combien de messages vocaux par jour pour m'aider et pour me conforter dans mes choix. elle s'appelle Laetitia Enos Poiret elle est sur LinkedIn aussi et pour le coup elle a un esprit d'analyse qui m'aide énormément donc tu vois je pense à elle après Je penserais à ça. Je pense que c'est quand même toujours très utile, voire indispensable d'avoir un peu un mentor dans un projet comme ça.

  • Speaker #0

    Top ! Merci beaucoup Mathilde.

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir, merci beaucoup à toi.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est la fin de cet épisode. J'espère que vous repartez des idées plein la tête. Pour remercier mon invité et rendre ce contenu accessible au plus grand nombre, c'est très simple. Abonnez-vous et déposez un 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée. On se dit à très vite.

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Description

Profite du tarif de lancement de l’Impact Day 💚 : urlr.me/hctR5f


Une Kiné qui développe une app, fait des confs et accompagne des DRH. Il y en a qu’une. Et je l’ai rencontré :

Mathilde Mathieu s’est lancé sur Linkedin il y a 3 ans.

Pas pour vendre, mais pour transmettre.

Aujourd’hui Mathilde est devenue La Workiné.

La 1ère Kiné à qui les DRH pensent quand ils ont besoin d'avancer sur leur stratégie de prévention santé au travail.

Je l'ai invité sur le Podcast pour qu'elle nous partage tous ses secrets.

Et ses conseils sont l’exact opposé de ce que font la plupart des freelances.


Dans cet épisode, Mathilde me dévoile :

  • Comment Linkedin l’a rendu incontournable sans jamais prospecter ?

  • Comment elle s’organise pour publier 1 fois/jour ?

  • Comment elle a crée sa 1ère conférence sans rien y connaître ?

  • Comment elle a diversifié ses offres ?

  • Eeeeet le développement de son appli Worky “Le Tamagoshi de ta santé”


BONUS 👩‍⚕️

Elle nous donne ses Tips pour ne pas finir le dos plié dans 5 ans à force de bosser derrière nos écrans.


Mathilde a poussé son expertise au-delà des limites pour rendre son impact accessible au plus grand nombre.


C’est en parlant avec elle que j’ai pensé à l’Impact Day!

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👋 Je suis Marc-Antoine Bouteille-Torre (ex-Directeur Marketing & Com, Consultant RSE et Enseignant en marketing durable en école de commerce).


J'ai lancé The Impacters pour aider les entrepreneurs et consultants de l'impact à faire plus avec moins.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je me rappellerai toujours de mon premier post sur LinkedIn. Je testais pour la première fois et j'avais eu 600 vues. J'avais trouvé ça incroyable. Je me suis dit, je viens d'écrire un truc. Il y a 600 personnes qui l'ont lu. Alors qu'en soi, les métriques maintenant, quand je fais 600 vues, actuellement, ce ne sont plus du tout les mêmes échelles.

  • Speaker #1

    Comment ça va ?

  • Speaker #0

    Ça va bien et toi ? Merci beaucoup pour l'invite.

  • Speaker #1

    Ça va, ça va, merci. Moi, ça fait 2-3 ans que je te suis sur LinkedIn, donc tu vas nous dire à partir de quand tu t'es lancé. Moi, j'ai découvert la work kiné il y a 2-3 ans et vraiment cette kiné qui a envahi LinkedIn et qui est devenue la référence en France pour tout ce qui est kiné en spécialité de travail au bureau, tout ce qui concerne ces questions-là.

  • Speaker #0

    Ça m'a fait sourire quand j'ai lu ça dans ta préparation. Parce que moi, je ne le dis pas quand même, mais ça m'a fait sourire. J'ai mon amie, elle me dit, tu voulais la référence ? Ouais, elle m'a dit ça. C'était venu.

  • Speaker #1

    Ben oui, et c'est le marché qui le dit, donc la vérité là. Moi, pourquoi je suis très content de t'avoir aujourd'hui dans The Impacters, c'est qu'on a beaucoup de consultants, de coachs, d'experts dans l'impact, dans tout ce qui est durabilité. impact sociétal qui écoutent ce podcast qui ne sont pas forcément des marketeurs à la base souvent c'est des profils scientifiques ingés et je trouvais intéressant d'avoir ici quelqu'un donc une vraie scientifique à la base une kiné comment tu as réussi à exploser sous l'engine mais ce n'est pas tellement ça la fin en soi c'est surtout de devenir incontournable dans ta spécialité dans ton secteur Merci. et comment aussi tu arrives du coup à aider plein plein plein de personnes d'entreprises sur les sujets que tu accompagnes et en même temps au passage en profiter pour que tu nous donnes des conseils sur comment se tenir, comment on bosse tous enfin les trois quarts on bosse tous derrière des orgies, derrière des écrans ça serait bien que tu nous donnes quelques conseils là dessus donc avec plaisir Alors du coup, est-ce que tu veux bien te présenter ?

  • Speaker #0

    Alors moi, je suis Mathieu Mathilde, je suis kiné depuis maintenant 13 ans et je me suis spécialisée au fur et à mesure dans la prévention au travail et principalement dans la prévention au travail de bureau. En fait, l'historique est que j'ai eu un peu un petit ras-le-bol professionnel. Donc moi, je suis kiné en cabinet libéral et en fait, au fur et à mesure, j'avais de plus en plus de mal de supporter la souffrance de mes patients. On est confronté quand même quotidiennement à des gens qui ont des douleurs. Et un jour, j'ai une patiente qui est arrivée, que je n'avais pas vue depuis trois ans, et qui est arrivée pliée en deux, opérée trois fois du dos, douleur irréversible. Elle avait 37 ans. Et je me suis dit, je n'ai pas envie de faire ça toute ma carrière. Et finalement, de ne pas avoir d'action en préventif pour essayer que les gens n'arrivent pas dans des situations... irréversibles et un peu catastrophiques quand même pour leur santé et pour leur vie personnelle et professionnelle. Donc, je me suis formée à la prévention et un peu après, après m'être formée, je suis arrivée un peu sur LinkedIn pour faire un peu de transmission et donc au final, c'est un peu comme ça que tout s'est construit après au fur et à mesure.

  • Speaker #1

    Donc, prévenir plutôt que guérir.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Et transmettre, c'est important pour toi et c'est ce qui t'a amené où tu es aujourd'hui. Alors, On est beaucoup à écouter les personnes qui écoutent ce podcast. On est beaucoup à travailler derrière des écrans toute la journée, que ce soit au bureau, dans un coworking ou chez soi. Est-ce que tu as des petits conseils à nous donner ? Est-ce que tu vois, tu remarques des erreurs sur les postures ? Comment se tiennent les gens qui ont des boulots un peu sédentaires comme nous ?

  • Speaker #0

    J'en ai plein de conseils. En vrai, ça serait dur de tout résumer en quelques minutes. Parce qu'en fait, il ne faut pas oublier non plus qu'il y a toute une partie individualisée. En fait, finalement, on est tous différents. Personne a le même matériel. Nous-mêmes, on se positionne différemment devant notre poste de travail. Donc, ça va amener différentes problématiques. Après, en général, il faut quand même se dire que pour être en bonne santé devant son ordinateur, la première chose, c'est d'avoir quand même optimisé un peu ses réglages. Par exemple, de ne pas travailler sur son ordinateur portable en permanence, mais de le rehausser pour qu'il soit à la bonne hauteur, à la bonne distance. Donc, par exemple, un petit rehausseur pour l'ordinateur portable, c'est un petit indispensable avec un clavier et une souris, bien évidemment. Donc ça, c'est pour la partie un peu nomade. Et après, pour tous les travailleurs de bureau qui vont être devant un poste fixe, c'est de prendre le temps d'optimiser les réglages de son siège, le positionnement de son écran, de comment on positionne notre clavier, notre souris, pour qu'en fait finalement... On est le moins de contraintes possibles sur son corps du fait d'être devant son ordinateur toute la journée. J'aime bien souvent donner l'exemple, ou même de moi, en fait, moi, quand je me suis installée dans mon cabinet de kiné, j'ai dû acheter un certain nombre de matériel pour pouvoir monter mon cabinet. C'est un peu la même chose quand on s'installe devant un ordinateur, sauf qu'effectivement, on peut le faire d'un ordinateur portable et de notre chaise de cuisine, sauf que ça ne va pas avoir le même impact, évidemment, sur notre corps. Donc ça, c'est la première chose, c'est d'essayer d'optimiser notre existant pour avoir le moins de contraintes. de contraintes possibles. Et la deuxième étape, c'est d'inclure le plus de mouvements dans notre quotidien professionnel parce qu'en fait, on le sait, la sédentarité, donc ça a un réel impact sur notre santé. Ça va avoir des contraintes en termes de maladies chroniques que ça va augmenter en fait le statistique. La petite stat qui est un peu horrible, mais c'est le fait d'être assis 10 heures par jour, ça augmente de 46% notre risque de mortalité prématurée. Donc en fait, c'est énorme l'impact que ça peut avoir sur notre santé. Et ça, pour le contrer, c'est d'une part de rajouter le plus de mouvements possibles dans son quotidien, donc d'être actif et de sortir de l'inactivité physique, et de séquencer notre temps ainsi, donc de se lever le plus régulièrement possible, parce que plus on va passer de temps assis sans bouger, plus ça va avoir d'impact sur notre santé.

  • Speaker #1

    Bon, déjà, j'ai quasiment zéro sur l'ordi portable, les postures, les chaises, la hauteur. On est mal. On est mal.

  • Speaker #0

    Alors, on est tous un peu comme ça. En fait, ce qui est difficile, c'est que, tu vois, quand on est dans des milieux de la santé comme ça, on rajoute vachement d'injonctions. Tu vois, en fait, finalement, on vient... La sédentarité, c'est en train de... En fait, on commence à s'en préoccuper, mais c'est des choses sur lesquelles, en fait, on est confrontés depuis très longtemps. Et en fait, c'est parce qu'on se rend compte de plus en plus de l'impact que ça va avoir sur la santé des gens et même sur la santé des enfants. Donc, c'est quand même quelque chose, maintenant, dont on se préoccupe le plus. Mais en fait, du coup, il faut comprendre l'impact que ça va avoir sur notre santé et potentiellement sur les risques qu'on encourt. Pour autant, il ne faut pas tomber dans la culpabilisation ou la peur, parce que sinon, ça paralyse plutôt qu'autre chose. Donc, il faut se dire qu'étape par étape, petite chose par petite chose, on peut changer son quotidien et faire en sorte de limiter l'impact sur notre santé.

  • Speaker #1

    Il y a les parts palliées.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Tu recommandes pour les pauses, les étapes ? pour séquencer un peu sa journée, pour se lever, marcher, etc. Tu recommandes à combien de temps des séquences de travail ?

  • Speaker #0

    Alors, ce n'est pas moi qui le recommande. Pour le coup, c'est l'OMS, c'est l'Organisation Mondiale de la Santé. En fait, les recommandations, c'est de se lever maximum toutes les heures. En ce moment, ils parlent même de demi-heure, tu vois. Donc, ça fait très rapproché, mais au moins toutes les heures, en fait. Il faut se lever, il faut marcher un peu, faire quelques mouvements, réactiver son corps, en fait. Tout ça, c'est aussi une question de circulation sanguine. En fait, quand on est assis très longtemps, on ne va pas forcément favoriser notre retour veineux parce qu'en fait, on n'a pas de contraction musculaire au niveau de nos jambes. Donc, on va avoir un moins bon retour veineux. Et forcément, en fait, on ne va pas utiliser notre cœur, on ne va pas utiliser nos poumons. Nos organes, en fait, à l'intérieur de notre ventre, ils sont moins drainés parce qu'en fait, on n'a pas de mouvement. Du coup, avec notre buste, on a du coup ce retour veineux qui est plus problématique. On utilise moins d'énergie, donc en fait, on a notre glycémie qui va augmenter. Bref, du coup, en fait, c'est une réaction en chaîne qui va se poursuivre. Donc, les recommandations, c'est de se lever toutes les 30 minutes à une heure. Après, il ne faut pas se dire qu'on ait besoin d'aller courir un marathon toutes les heures. On sait qu'en fait, 3 ou 4 minutes d'activité vont déjà réactiver toutes nos fonctionnalités. Donc ça, c'est déjà hyper important. Et après, ce qui est recommandé, c'est d'atteindre les 30 minutes d'activité physique par jour. Donc, c'est d'avoir cumulé au cours de notre journée 30 minutes de marche, de vélo pour réactiver son corps au quotidien.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais. Bon, sur ça, ça va. Sur ça, ça va. Avoir un chien, ça aide beaucoup. Ça,

  • Speaker #0

    c'est génial. Un chien, c'est très bien. Pour ça, on est obligé d'aller sortir, qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il neige. On y va.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et on devient plus tolérant face au climat, à la chaleur, au froid.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est vrai. On n'a pas le choix parce que lui, il veut.

  • Speaker #1

    Et lui, il veut, il a besoin, c'est ça. Et du coup, quand tu expliques comme tu l'expliques, en fait, je trouve que ça a beaucoup plus d'impact. On se dit vraiment qu'il faut le faire. Que juste quand on entend le chiffre sur les décès prématurés, même si ça fait peur, ça fait vraiment peur. Donc du coup, on voit que la transmission tient ça dans le sang. tu disais c'est pour ça que tu t'es lancé sur LinkedIn pour transmettre hum Aujourd'hui, tu es devenue la référence sur l'Engine. On en parlait avant, on révélait. Je t'ai fait rire quand je t'ai dit ça. Mais la War Kine, moi, ça fait deux ans, trois ans que je la suis, je crois, sur l'Engine. Comment tu es passée de Kine à la War Kine, qui aujourd'hui est incontestable ?

  • Speaker #0

    Je pense que, en fait, je n'avais pas forcément d'attente. En fait, je suis arrivée ici, ma seule volonté, c'était de me dire... Je veux faire de la prévention. Donc, je veux transmettre au plus grand nombre. Donc, les réseaux sociaux, c'est quand même vecteur pour ça. Et du coup, je n'avais pas d'attente métrique. Tu vois, je me rappellerai toujours de mon premier post sur LinkedIn. Donc, tu vois, je testais pour la première fois et j'avais eu 600 vues. J'avais trouvé ça incroyable. Tu vois, je m'étais dit, tiens, mais je viens d'écrire un truc. Il y a 600 personnes qui l'ont lu. Alors qu'en soi, les métriques, maintenant, quand je fais 600 vues, pour le coup on se pose actuellement maintenant c'est plus du tout les mêmes échelles tu vois au tout début je m'étais dit mais c'est dingue parce qu'en fait potentiellement il y a peut-être 600 personnes qui se disent ah bah ouais c'est vrai faut peut-être bouger un peu plus donc en fait je pense que je me suis jamais trop attachée aux métriques et que je transmettais les messages que j'avais envie de transmettre sans trop me poser de questions dans tous les cas au démarrage maintenant je dirais plus que c'est la même chose mais c'est vrai que c'est vrai qu'en tout cas au début tu vois j'avais pas du tout de pression De réseaux sociaux, dans la mesure où j'étais juste là pour donner de l'information et transmettre, en fait, pour essayer de créer un peu ce déclic santé pour les gens qui me disaient.

  • Speaker #1

    Ouais, donc en fait, c'était pas intéressé, c'était pas... Je veux faire tant d'impressions, tant de vues, donc je vais poster comme ça. Tu postais vraiment pour aider les gens, pour leur apprendre quelque chose, quoi. Leur amener de la valeur, quoi.

  • Speaker #0

    Ouais, totalement. et c'est toujours un peu ce que je fais en fait pour le coup les métriques je m'y intéresse pas énormément alors contrairement à tout ce que les marketeurs peuvent dire tu vois essayer de voir quel poste marche le mieux moi là dessus je m'en fous un peu parce que pour le coup la création de contenu c'est quand même très très chronophage c'est quand même beaucoup de temps de travail donc du coup moi j'essaye toujours que mes idées m'inspirent et me fassent autant plaisir à les écrire Donc là-dessus, c'est vrai que je ne suis pas une très bonne élève métrique, en tout cas.

  • Speaker #1

    Le principal, ce qui est dit, ce qui se dit, c'est que pour que ça marche, en fait, il faut vraiment que ça aide les gens. C'est vrai. Tout simplement. Et du coup, tu parles du temps, parce que c'est vrai, c'est une question que tout le monde se pose et c'est une question aussi qui frustre beaucoup. Ça demande du temps. toi ou... au début, combien de temps tu passais par semaine là-dessus ? Est-ce que tu as une idée de combien ça te prenait ?

  • Speaker #0

    Je pense que j'y passe... En fait, mon temps, il n'a pas énormément changé entre au tout début et maintenant. Peut-être que maintenant, j'arrive à écrire plus vite, mais je passe beaucoup plus de temps à répondre aux commentaires. Donc, en fait, finalement, ça s'équilibre. Mais j'y passe quand même beaucoup de temps. Alors moi, j'ai un emploi du temps un peu particulier parce que je suis encore à mi-temps dans mon cabinet de kiné. Donc, je travaille deux jours par semaine dans mon cabinet. Et donc, je suis après le reste du temps sur mes projets et donc sur la création de contenu, sur mes interventions en entreprise, etc. Et je travaille tous les soirs. Donc, du coup, généralement, ma création de contenu, je l'ai fait les soirs après que mes enfants soient couchés. Donc, ça me prend, je ne sais pas, je dirais peut-être entre 6 et 15 heures par semaine. peut-être, tu vois, c'est hyper dépendant de si mes posts marchent bien et donc, du coup, j'ai plus de commentaires. Des changements d'algorithme de LinkedIn qui, d'un coup, tu ne sais pas pourquoi, mais du coup, tu as moins de commentaires qu'avant. Donc, ça dépend un peu de tout ça. Ça dépend. Avant, je faisais énormément de vidéos. Après, LinkedIn a un peu censuré les vidéos. Donc, j'ai rechangé. J'ai refait beaucoup plus de carousels. Donc, tout ça, ça dépend de tout ça, mais c'est quand même un temps conséquent de création de contenu.

  • Speaker #1

    impossible de déclencher le passage à l'action de leur audience et de leur secteur. Alors, ce n'est pas juste un problème perso qui les empêche de s'endormir sereinement le soir, mais une urgence qui freine la transition d'un monde qui a besoin de l'accélérer. Voilà pourquoi je lance l'Impact Day, un jour pour t'installer une présence LinkedIn qui te permet chaque mois d'attirer de nouveaux clients sans passer ta vie dessus. Ou comme dirait Sonia, une consultante RSE qui a t'audité son profil avec Mondiag, un bootcamp éclair. pour un dé débordé et sans beaucoup de réseau. Tu veux profiter du tarif de lancement et des bonus qui vont avec ? Candidate, vite, le lien en description de l'épisode. Allez, bonne écoute. Donc tu parlais entre 6 et 15 heures par semaine et tu disais, je passe aussi beaucoup de temps à commenter, à interagir avec les autres. Tu dirais sur ta semaine, ton temps que tu consacres entre vraiment la création, ce que tu crées toi, et L'interaction, tu découperais comment ? 50-50 ? 80-20 ?

  • Speaker #0

    Je dirais que ça, c'est dur. En fait, là-dessus, moi, je n'analyse pas vraiment mon temps. Je ne tag pas tout, donc je ne peux pas vraiment savoir. Mais répondre aux commentaires, je dirais que ça me prend peut-être au moins une heure par jour. Donc ça, je le fais tous les jours. Et la création de contenu, je dirais que c'est entre 6 et 15 heures. 6 et 10 heures maximum peut-être.

  • Speaker #1

    La semaine.

  • Speaker #0

    Oui, je tournerai comme ça à peu près. Et du coup, je publie tous les jours. Donc, ça me fait un peu ce temps-là.

  • Speaker #1

    Ça fait du boulot. Et du coup, avec le temps, est-ce que tu as développé un peu des techniques, des méthodes pour essayer de... de gagner du temps progressivement.

  • Speaker #0

    Je pense que j'ai cadré ma création de contenu. Tu vois, par exemple, je sais que les mercredis soirs, je vais faire toutes mes idées de postes pour la semaine d'après. Après, je commence à écrire. Donc, au début, j'écris tout. Parce que du coup, je ne fais rien avec l'intelligence artificielle. C'est moi qui écris tous mes postes et je n'utilise pas du tout l'IA pour m'aider à rédiger. Donc du coup, je rédige, après je recorrige ce que j'ai rédigé, après je fais mes visuels ou mes vidéos. Donc en fait, je fais au fur et à mesure. Des fois, je n'ai pas le temps, donc je fais jour par jour. Mais généralement, j'essaie de tout faire ma semaine. Tu vois, le jeudi ou vendredi soir, je sais que toute ma semaine prochaine est prévue. Ça, c'est un peu mes tips organisationnels, mais je ne suis pas sûre d'être un exemple d'organisation en tant que tel.

  • Speaker #1

    Oui, déjà de batcher, comme tu dis. Moi, je sais, avec ma femme, tu vois, les repas, la cuisine, c'est le dimanche. Et franchement, c'est bête, mais ça aide. Enfin, c'est pas que ça aide. C'est que le mardi soir, si j'ai pas ça, je mange n'importe quoi. Parce que j'ai pas le temps, parce que voilà, parce que t'as plein de choses, ta semaine, elle est en cours. Mais du coup, ouais, te batcher, c'est un bon conseil. Est-ce que t'as remarqué des... type de poste qui marchait plutôt que d'autres ? Tu parlais de la vidéo qui avait baissé. Est-ce que tu as remarqué des choses qui marchent plus que d'autres ?

  • Speaker #0

    C'est difficile à dire parce que du coup, entre le début où je suis arrivée sur LinkedIn et maintenant, ça a déjà beaucoup changé. En fait, je dirais que c'est plutôt l'algorithme qui détermine un petit peu. Mais les carousels sur LinkedIn, c'est quand même toujours un peu roi dans la mesure où finalement, les gens passent plus de temps sur ton poste. Donc du coup... Généralement, il est un peu plus montré. Les vidéos, en ce moment, ça remarche un petit peu plus. Puis moi, j'aime toujours en faire. Dans tous les cas, je fais quand même toujours un peu de contenu vidéo. Et après, sinon, c'est des contenus textes classiques avec une illustration et une photo. Moi, je n'en fais pas énormément, mais il y a beaucoup d'infographies aussi qui fonctionnent très bien sur LinkedIn. En fait, je pense qu'il faut réussir à trouver des formats qui nous plaisent aussi pour y prendre plaisir et du coup, tenir sur le long terme pour produire du contenu régulièrement.

  • Speaker #1

    Donc l'idéal, c'est le format qui te plaît et le format sur lequel ton lecteur, la personne qui le voit, va potentiellement passer un peu plus de temps à le regarder ou à le lire.

  • Speaker #0

    Alors je dirais que le plus important, c'est quand même d'apporter de la valeur parce qu'en fait finalement, plus tu vas amener de valeur à ton lecteur, plus il va avoir envie de voir tes contenus d'après. Il faut... Enfin oui, ça je pense que c'est quand même le plus... priorité, sinon en fait t'es pas suivi et sinon les gens trouvent pas d'intérêt à lire tes contenus au final peut-être un peu d'originalité tu vois, de trouver un angle un peu différent de ce qui se fait déjà et après le type de format ça c'est plutôt en fonction des aléas algorithmiques on va dire ouais ouais ça change souvent mais le

  • Speaker #1

    mantra en fait qui reste c'est de dire qu'on apporte de la valeur Merci. On veut aider.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est la priorité quand même.

  • Speaker #1

    Et si tu arrives à marcher depuis, au fil des années, c'est que tu permets ça.

  • Speaker #0

    J'essaye.

  • Speaker #1

    Écoute, pour l'instant, tu y arrives plutôt bien. Donc, aujourd'hui, tu accompagnes des entreprises, c'est ça. Comment est-ce que les entreprises viennent à toi ? Est-ce que c'est du LinkedIn ? Est-ce que c'est autre ?

  • Speaker #0

    Non, la majorité des entreprises, c'est LinkedIn qui me contacte. Je travaille avec une entreprise aussi où eux proposent des formations. Donc du coup, c'est eux qui là vont me proposer des interventions. Sinon, 90% des entreprises qui me contactent, moi je ne fais pas de prospection, je n'ai pas le temps pour le coup, donc je ne prospecte pas, je ne fais pas de prospection, je n'envoie pas d'email, donc je ne fais pas tout ça. Mais du coup, c'est les entreprises qui me contactent sur LinkedIn, qui ont vu mon contenu et qui... qui apprécient ce que je fais, donc qui me demandent d'intervenir dans leur entreprise. En fait, ça s'est construit comme ça au fur et à mesure. Au début, moi, je ne proposais pas forcément d'offres ou quoi que ce soit. C'est à force qu'on me contacte et qu'on me demande que j'ai construit au fur et à mesure mes offres. Et du coup, la majorité, c'est comme ça. C'est les RH qui me contactent et ensuite, on prévoit en fonction de leurs besoins. Tu vois, si c'est une sensibilisation, ça va être plutôt un format conférence. si c'est euh à un besoin d'audit de poste, je passe la journée dans l'entreprise et on fait des audits de poste individuels pour que les salariés aient des postes adaptés. Des fois, je n'ai jamais le matériel ergonomique que je peux avoir. Je fais des présentations de matériel pour que les gens puissent tester. Je m'adapte aux besoins de l'entreprise et à ce qu'ils attendent pour la santé de leurs salariés. En fonction de là où ils en sont, il y a des gens qui ont déjà fait énormément de choses et qui vont déjà avoir beaucoup sensibilisé leurs collaborateurs. Il y en a qui se mettent dans la prévention, donc du coup, c'est toujours sympa de faire un petit rappel. Donc du coup, tout dépend des besoins finalement de l'entreprise dans laquelle j'interviens. Je fais toujours du sur-mesure et du cas par cas.

  • Speaker #1

    Donc, on va parler de tes accompagnements. Mais d'abord, tu disais que la plupart des entreprises viennent à toi grâce à LinkedIn. Est-ce que tu parles, par exemple, tu parlais de RH, surtout, qui viennent à toi. Est-ce que tu parles beaucoup des bénéfices concrets qu'amène, par exemple, un accompagnement sur les postures au travail ? en Sparte. Quand je dis bénéfice, je pense à, par exemple, l'absentéisme, des choses comme ça. Pour les RH, en fait, c'est un petit peu... Ils regardent le bien-être. Ça fait partie des choses qu'ils regardent aussi. Est-ce que ça, tu en parles dans tes posts ?

  • Speaker #0

    Pas tant que ça, ça me fait dire... Je me dis... Quand tu dis ça, je me dis, peut-être qu'il faudrait que je... En fait, pour la petite anecdote... Ça doit être l'année dernière, j'avais pris un consulting avec quelqu'un qui m'aidait à structurer mon activité. Et elle m'avait dit, mais en fait, il faut que tu parles beaucoup plus aux entreprises, que tu montres que ça va leur apporter ça, que ça va leur faire gagner tant. Et en fait, j'ai essayé pendant un mois. Alors là, pour le coup, tu vois, c'est le seul moment où j'utilisais ChatGPT pour m'aider dans mes postes parce que je n'y arrivais pas. En fait, je n'arrivais pas à écrire. directement pour ça parce que je pense que ça ne correspond pas vraiment à mes envies de transmission. En fait, moi, mon intérêt c'est que le collaborateur soit en bonne santé et que les gens aient un déclic et qu'ils aient envie de prendre soin de leur santé et non pas de dire qu'ils auront moins d'absentistes. Ça me parle beaucoup moins moi en tant que soignante. Mais je pense que c'est toujours... En fait, ça c'est des chiffres qui vont être des chiffres globaux et que les RH connaissent tous. Pour autant, en fait, tu n'as jamais de retour immédiat sur investissement. Tu vois, par exemple, quand moi, j'interviens dans une boîte, j'ai totalement conscience que ce n'est pas pour ça que l'année d'après, ils ne vont avoir plus aucun absentisme. En fait, la santé, c'est hyper compliqué. Et en fait, c'est toujours des petites graines qui viennent se semer. Donc en fait, toi, tu viens, tu sènes une petite graine et puis peut-être qu'un peu après, tu vas ressemer une autre petite graine ou qu'ils vont capter une graine de quelqu'un d'autre. et en fait au fur et à mesure tu arrives à changer tes comportements, tes façons de faire. Donc, c'est tout un chemin. Donc là-dessus, c'est peut-être pour ça que j'arrive moins, en tout cas, à parler directement de bénéfices. Je le fais, tu vois, par exemple, à chaque fois que je fais une intervention d'entreprise, je fais un petit post sur LinkedIn pour dire que j'ai été dans telle entreprise, ce que j'ai fait, etc. Donc, je pense qu'inconsciemment, tu vois, ça parle au RH et que ça leur fait dire, ah oui, effectivement, ça peut être bénéfique aussi. mais Et en fait, je pense que la majorité des RH qui me contactent, ce n'est pas forcément pour gagner. Ils ne veulent pas gagner en financier. Je pense qu'ils veulent prendre soin de la santé de leurs collaborateurs, amener quelque chose qui va changer un peu des autres actions qu'ils peuvent avoir à faire. Je pense qu'ils cherchent plus un peu un concept que finalement juste un gain en tant que tel. Les RH, ça reste quand même des gens qui sont proches de leurs salariés et qui veulent... comme soins. Donc, c'est toujours dans une démarche hyper bienveillante.

  • Speaker #1

    De care, c'est des personnes très, pour qu'ils socialisent, c'est important. C'est important, sûr. C'est pas comme si tu parlais à un directeur administratif et financier.

  • Speaker #0

    Je n'ai rien à leur parler, donc je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Mais c'est trop intéressant. C'est trop intéressant ce que tu dis. Que tu dis que du coup, tu t'es mise à utiliser ChatGPT parce que pour toi, ça ne te paraît pas. de poster comme ça avec une approche héroïque, mais pourtant en fait, pour moi, tu as une approche héroïque quand tu postes parce que le héroïque c'est toujours quel est le héroïque pour la personne qui te lit, qui t'écoute pour un directeur administratif et financier, peut-être que ça va être l'absentéisme parce que l'absentéisme ça retend à l'entreprise par contre pour un RH C'est, est-ce que mon employé, le soir, quand il finit sa journée, il a moins mal au dos ? Est-ce que quand il arrive le matin, il est content d'arriver, tu vois ? C'est ça, le vrai bénéfice pour lui. Et si tu arrives à ça, pour lui, il a gagné, quoi. Il se dit... Et en plus, tu parlais de concept, de méthode. Alors ça, c'est le Graal. C'est le Graal quand tu as ça. C'est ce que tu as développé.

  • Speaker #0

    C'est possible. Je tiens. En vrai, je gêne, oui. Je ne suis pas autant dans l'analyse, mais c'est possible. Mais je tiens à dire que...

  • Speaker #1

    Parce que c'est terrible.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Parce que je ne vois pas ça, je te parle.

  • Speaker #0

    Oui, oui, totalement, totalement. On n'a pas la même analyse. Et alors, le petit truc drôle, c'est qu'en fait, du coup, j'ai fait ça pendant un mois pour écrire vraiment ciblé entreprise. Et en fait, ça n'a pas du tout marché. Mes postes ne marchaient pas du tout. C'était une cata. J'ai dit, allez, moi, j'arrête tout. Je reprends comme moi, j'ai envie d'écrire. Et ce qui me fait plaisir de... transmettre et tu vois finalement parce que tu parlais plus aux personnes qui aiment,

  • Speaker #1

    qui te suivent en fait ça sonnait creux peut-être donc ça n'allait pas Et du coup, donc, sur les accompagnements que tu proposes, tu parlais des conférences. Donc, petit à petit, les gens sont venus pour te faire des demandes. Comment on construit une conférence quand on n'en a jamais fait ? Avant ça, avant l'épisode, tu me demandais le podcast, comment ça s'est fait, comment tu as fait. Mais maintenant, je te retourne la question pour les conférences.

  • Speaker #0

    Comment je l'ai créé ? écoute ça pour le coup c'est venu assez naturellement je me suis pas beaucoup posé de questions moi ce que je voulais que c'était une conférence hyper interactive ou de faire bouger les gens pour moi c'était inconcevable de faire une conférence d'une heure sur la sédentarité et que les gens ne se lèvent pas du tout de leur chaise donc j'ai essayé de créer quelque chose d'interactif et en fait du coup de faire en sorte que le collaborateur on interagisse l'un avec l'autre et de le mettre finalement en action et de lui prouver à la fin que finalement en cinq minutes d'exercice par ci par là ou même 30 secondes parce qu'au tout début je commence par un tout petit exercice qui va durer une minute après en fait je voulais que la personne elle ressente au niveau corporel ce que ça pouvait lui amener comme bénéfice de venir mobiliser son corps donc du coup j'ai construit ça un peu comme ça tu vois j'inclue des expériences pour montrer l'impact de la sédentarité sur son corps j'inclue un petit quiz où en fait les gens vont devoir bouger pour répondre aux questions du coup j'ai construit ça au fur et à mesure et puis après c'est un peu de l'essai et de l'erreur tu vois t'en fais une, tu vois ce qui a bien marché pas bien marché et puis en fait après j'ai trouvé un peu mon roulement et les entreprises sont à chaque fois très contentes donc je me dis que ça doit pas être trop mal donc de pas attendre que tout soit parfait pour lancer la première et tu

  • Speaker #1

    as vraiment construit ça comme une activité ça c'est vraiment cool et tu organises aussi des

  • Speaker #0

    challenge. Alors, je ne sais pas si tu vas me parler. On n'est pas obligé.

  • Speaker #1

    En fait, j'en ai organisé. Donc ça, c'était un peu dans la poursuite de mes offres parce que du coup, on me demandait un petit peu plus, tu vois. Donc du coup, au-delà des interventions que je pouvais faire d'une ou deux journées dans l'entreprise pour les audits de poste, etc. Et j'avais envie, tu vois, en fait, mon but, c'est quand même de favoriser le mouvement dans le quotidien professionnel. Donc j'avais réfléchi un peu à un concept comme ça. Mais en fait, toute seule, tout organisé c'est compliqué sans outils derrière donc du coup on me demandait souvent si après j'avais un outil numérique pour venir poursuivre l'activité pour remettre les gens en mouvement, donc je n'en avais pas donc du coup ça a été mon autre étape et du coup là c'est ce que je suis en train de construire finalement cette envie de challenge et de faire bouger les gens et créer de la cohésion finalement pour changer la culture santé en entreprise. Du coup, je suis en train de la mettre dans une application. Donc là, c'est ce que je suis en train de travailler avec un développeur où on est en train de créer un petit Tamagotchi de la santé. Il s'appelle les Workies, nos petits Tamagotchi. Et du coup, en fait, le collaborateur va adopter son petit Workie qui va donc lui donner des exercices à réaliser tout au long de sa journée. Donc des exercices très courts, en une minute, tu te lèves. Tu as deux minutes d'exercice, puis après, tu te rasseoies ou tu en refais d'autres si tu as envie, libre aux collaborateurs de continuer. Après, de créer tout un système de défis et de challenges pour renouer finalement du lien autour de la santé en entreprise. Ça, c'est le gros chantier sur lequel je suis en train de travailler.

  • Speaker #0

    C'est trop bien. C'est une application sur téléphone ?

  • Speaker #1

    Pour l'instant, c'est sur téléphone. Pour l'instant, on est dans toute la phase de création. Ça va être sur la téléphone parce que pour le coup, c'était Plus simple pour avoir des retours utilisateurs, en fait, pour avoir autant le particulier, parce que moi, j'ai beaucoup de particuliers qui me suivent sur LinkedIn. Donc, autant que le particulier puisse en bénéficier. Je pense que dans mes valeurs fortes, j'ai un peu l'accessibilité du soin. Donc, je veux, en fait, finalement, pouvoir proposer des solutions accessibles au plus grand nombre. Je vois les déboires de la santé actuelle. Donc, j'ai envie de donner les clés, finalement, aux gens pour qu'ils puissent prendre soin de leur santé de manière autonome. Et surtout, en amont des douleurs, qu'on peut avoir au fur et à mesure et donc du coup pour l'instant c'est sur téléphone portable et après je pense que dans l'évolution on pourra très bien l'intégrer à Microsoft Teams ou à Slack ça c'est dans mes projections futures en fonction des demandes des entreprises au final donc en usage pour

  • Speaker #0

    un particulier pour un monsieur ou madame tout le monde éventuellement en entreprise dans les équipes une application peut-être plus tard et quelque chose qui sera intégré dans les PC au bureau, sur Teams ou autre. En fait, c'est ça, les conférences, les accompagnements. Tu montres qu'on peut être cliné et en même temps, ne pas juste se limiter à faire des consultes pour avoir de l'impact. Tu vas beaucoup plus loin, en fait.

  • Speaker #1

    Je pense que... Je ne veux pas minimiser l'importance de notre métier parce que... Parce qu'en fait, on en aura toujours besoin. Tu vois, le fait de rééduquer, c'est hyper primordial. Et nous, on a la chance. Enfin, tu vois, moi, je trouve qu'on a un métier extraordinaire dans la mesure où on est peut-être la seule profession médicale. Enfin, peut-être pas la seule parce qu'il y en a quand même encore. Mais tu vois, on a vachement le temps avec le patient. On passe du temps avec lui. On le voit plusieurs fois. Tu vois, moi, j'ai une relation. Je pense qu'on fait partie des gens qui ont les plus proches relations. Tu vois, par exemple, la semaine dernière, j'avais un patient qui est ingénieur du son. Dans les concerts, on a peut-être parlé, je ne sais pas, deux ou trois séances de toutes les contraintes qu'il peut y avoir au niveau professionnel. Et ça, je trouve que c'est une richesse assez extraordinaire d'avoir cette relation avec le patient. Je dirais quand même que c'est hyper impactant aussi en tant que tel. Mais après, moi, j'avais envie... J'ai toujours eu un peu une âme d'entrepreneuse, tu vois, où je voulais monter un truc. Donc, je rêverais un jour que Worky puisse être, tu vois, un outil de référence pour que les gens puissent prendre soin de leur santé. j'aimerais bien mon idéal rêvé, tu vois, que ça soit vraiment quelque chose qui puisse être moteur pour permettre aux gens de tenir sur du reste, parce qu'en fait, ce qui est le plus dur, finalement, c'est de tenir ses efforts sur le long terme. Donc là, en ayant un petit personnage dont la vie dépend en fonction de si oui ou non tu fais des exercices, j'espère que ça pourra aussi motiver. Et après, pourquoi pas, j'espère être dans toutes les écoles de France, où chaque petite classe aura adopté son workie, on lui aura peut-être donné un autre nom, mais pour qu'en fait, dès ... L'enfant s'en prenne l'habitude d'avoir son petit personnage et d'avoir son petit mouvement à faire parce que finalement, c'est parce que depuis qu'on est à l'école. On nous apprend à être assis sagement sur une chaise.

  • Speaker #0

    Que tu sois le Tamagotchi, que tous les enfants de demain s'arrachent.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est tout contre toi. Enfants et adultes, en plus, sans limite d'âge. Oui,

  • Speaker #1

    totalement, jusqu'à la personne âgée, ça peut marcher aussi. Les seniors, ils ont besoin d'activité physique.

  • Speaker #0

    Et elles en ont besoin.

  • Speaker #1

    Oui, totalement.

  • Speaker #0

    Pour revenir là-dessus, je ne minimisais pas du tout...

  • Speaker #1

    Non, je

  • Speaker #0

    Le travail des kinés, en fait, comme toutes les professions médicales, et même les coachs et consultants, quand on accompagne une personne vers quoi que ce soit, c'est souvent très profond et on a un impact énorme sur cette personne. Mais ça reste un impact qui n'est que sur la personne. C'était dans ce sens-là que je voulais dire.

  • Speaker #1

    Oui, totalement.

  • Speaker #0

    Avec ton souci de rendre accessible ton tamagoshi, ton worki, pardon, ton worki. demain, il peut être utilisé par 100 000, 10 000 à 1 million de personnes. Et c'est ça qui… Et tu vois,

  • Speaker #1

    l'autre truc aussi qui est hyper important pour moi, c'est que tu vois aussi, je pense, dans l'idée de valoriser aussi notre profession, ce que je sais, tout le savoir que les gens peuvent cumuler. En fait, mon but, ce n'est pas du tout de créer une application pour moi toute seule. Tu vois, pour l'instant, je la monte toute seule parce qu'il faut bien commencer à une petite mesure. Mais après, mon objectif, c'est finalement de faire rentrer… plein de professionnels de santé, donc dans une première mesure des kinés, parce qu'en fait, ils ont tous des savoirs hyper précis. Tu vois, je pense par exemple à une amie qui est kiné spécialisée dans les abdominaux et dans le périnée. Et tu vois, finalement, elle, elle a un savoir, mais de dingue. Elle a fait trois diplômes universitaires. Et en fait, finalement, moi, je n'ai absolument pas ces compétences en tant que kiné. On a tous des compétences hyper spécifiques. Et du coup, de pouvoir faire rentrer des gens comme ça dans l'application qui puissent faire un peu des défis, finalement, par rapport à leur spécialité et qu'à la fin, On est un panel d'exercices tellement variés que la personne pourra finalement personnaliser ses exercices par rapport à sa problématique actuelle, tu vois. Et de faire de la prévention, tu vois, de prendre 15 jours pour travailler son périnée ou 30 jours pour travailler sa respiration. Et finalement, qu'à la fin, on arrive à travailler et en curatif et en préventif. Ça sera l'objectif.

  • Speaker #0

    Là, c'est royal. Là, on a de l'ambition. Et j'espère qu'il n'y a personne de Doctoli Bouddhalane. qui nous écoutent. C'est tout la même chose. Ils vont avoir peur.

  • Speaker #1

    Mais si DocPony veut faire un petit partenariat...

  • Speaker #0

    Ah ben ouais, ouais. Ah ben ouais. Non, mais parce que vraiment, cette approche ludique en plus, cette approche ludique d'apporter la santé comme une activité, tout ce vivier d'experts, de médecins, de kinés, c'est énorme. Mais du coup, cette appli, développer une application, ce n'est pas donné à tout le monde. Quand on est kiné, a priori, c'est Par un autre métier, peut-être que oui. Tu fais comment ?

  • Speaker #1

    Alors, du coup, ce n'est pas la partie la plus facile. Après, j'ai trouvé un développeur avec qui je travaille. Donc, du coup, finalement, on forme une équipe. Donc, c'est hyper utile. Et du coup, en fait, c'est lui qui me fait tout le développement. Et donc, on travaille conjointement par rapport à ça. Puis après, en fait, on fait étape par étape. Donc là... On a créé la base. Moi, je suis en train de mettre des exercices dessus. Je vais commencer mes tests utilisateurs. J'ai déjà des entreprises qui m'ont contacté pour mettre en place Workit. Donc, du coup, je suis en train de développer la partie entreprise pour aller la créer, le côté team building, en fait, et cohésion d'équipe au sein de l'entreprise. Donc, ça, c'est ce qu'on est en train de développer, qu'on va aller tester sur des entreprises test. Et normalement, d'ici deuxième trimestre 2026, elle devrait être disponible pour tous, si tout se passe bien.

  • Speaker #0

    ça sera le chemin trop bien on partagera et on va arriver alors juste une question une question sur sur aujourd'hui est-ce que tu n'es pas obligé d'en parler mais est-ce que c'est les entreprises qui qui t'ont contacté qui commencent à financer cet appui est-ce que vous l'avez auto-financé comment ça ça s'est passé et pour l'instant je l'auto-finance là j'ai je viens de finir un financement participatif mon...

  • Speaker #1

    Le mi-octobre, ça va faire ma deuxième partie de développement pour poursuivre le développement. Et après, je suis gentiment allée voir ma banque. Et j'essaye d'obtenir des subventions, mais ce n'est pas la partie la plus facile. Après, je réponds un peu des appels à projets. Pour l'instant, ça n'a pas porté ses fruits, mais je me dis pourquoi pas peut-être. Donc pour l'instant, j'ai tout autofinancé. les entreprises en fait ça m'aide énormément parce que du coup j'ai déjà des lettres d'intention qui font en sorte que tout ce projet puisse se développer et être possible mais pour l'instant c'est moi qui ai tout fait super intéressant ouais

  • Speaker #0

    la subvention après peut-être qu'il y a alors je sais que dans la communauté des impacteurs il y a des spécialistes en mécénat Je ne sais pas si dans le cadre de mécénat, sponsoring, il y a des financements qui peuvent émerger. Mais voilà, c'est intéressant de savoir.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas.

  • Speaker #0

    Peut-être bien de regarder. Même si tu es en forme entreprise, c'est des choses... Alors, je ne veux pas dire de métis. C'est quelque chose à vérifier, en tout cas.

  • Speaker #1

    Peut-être, oui. Pour l'instant, c'est ma communauté qui m'a beaucoup aidée et qui, du coup, m'aide à porter le projet.

  • Speaker #0

    Ouais, d'où l'importance de semer ton audience et sa communauté. Alors, on arrive à la fin de cet épisode. Deux questions. La première, est-ce que tu as un conseil à donner à une personne qui a envie d'avoir plus d'impact grâce à son métier, à son expertise ? Ce serait quoi le premier conseil que tu lui donnerais ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'il faut avoir trouvé sa mission. C'est peut-être bateau, mais tu vois, moi finalement, je suis... tellement passionnée par ce que je fais que peu importe la difficulté qu'il arrive, en fait, ça ne me fait jamais abandonner. Et c'est peut-être aussi de croire en soi, de faire un petit travail, tu vois. Moi, je sais que ça, j'y travaille énormément parce que c'est pas simple d'avoir toujours confiance en soi, de te dire que tu prends les bonnes décisions. Mais en fait, finalement, le chemin, il ouvre tellement de possibilités au fur et à mesure qu'il faut s'accrocher un peu à tout ce qu'on peut. Mais je pense qu'une fois qu'on est... passionné d'une part on n'a plus vraiment la pression de travailler et de 2 et de 2 en fait ça permet de supporter autant le bas de la montagne que en attendant que le haut arrive mais je pense que c'est en tout cas je pense que quand tu es pas convaincu viscéralement de ce que tu fais en tant qu'utilité en tant que transmission je sais pas si ça marche quand tu es pas forcément vraiment aligné avec ce que tu veux faire.

  • Speaker #0

    Donc, être convaincu par ce que tu fais, être conscient de ta vraie mission. Et dernière question, est-ce que tu aurais une personne en tête que je devrais inviter au micro pour les aider à y arriver ?

  • Speaker #1

    Alors, une personne que tu pourrais interviewer. Alors, tout dépend si c'est une personne genre giga connue ou peu importe.

  • Speaker #0

    Ce qui te vient, peu importe.

  • Speaker #1

    Ce qui me vient... Alors, tu vois, j'ai la chance, j'ai l'énorme chance d'avoir une mentor que j'ai rencontrée au tout début grâce à LinkedIn, qui m'accompagne et à qui je pense que j'envoie je ne sais combien de messages vocaux par jour pour m'aider et pour me conforter dans mes choix. elle s'appelle Laetitia Enos Poiret elle est sur LinkedIn aussi et pour le coup elle a un esprit d'analyse qui m'aide énormément donc tu vois je pense à elle après Je penserais à ça. Je pense que c'est quand même toujours très utile, voire indispensable d'avoir un peu un mentor dans un projet comme ça.

  • Speaker #0

    Top ! Merci beaucoup Mathilde.

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir, merci beaucoup à toi.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est la fin de cet épisode. J'espère que vous repartez des idées plein la tête. Pour remercier mon invité et rendre ce contenu accessible au plus grand nombre, c'est très simple. Abonnez-vous et déposez un 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée. On se dit à très vite.

Description

Profite du tarif de lancement de l’Impact Day 💚 : urlr.me/hctR5f


Une Kiné qui développe une app, fait des confs et accompagne des DRH. Il y en a qu’une. Et je l’ai rencontré :

Mathilde Mathieu s’est lancé sur Linkedin il y a 3 ans.

Pas pour vendre, mais pour transmettre.

Aujourd’hui Mathilde est devenue La Workiné.

La 1ère Kiné à qui les DRH pensent quand ils ont besoin d'avancer sur leur stratégie de prévention santé au travail.

Je l'ai invité sur le Podcast pour qu'elle nous partage tous ses secrets.

Et ses conseils sont l’exact opposé de ce que font la plupart des freelances.


Dans cet épisode, Mathilde me dévoile :

  • Comment Linkedin l’a rendu incontournable sans jamais prospecter ?

  • Comment elle s’organise pour publier 1 fois/jour ?

  • Comment elle a crée sa 1ère conférence sans rien y connaître ?

  • Comment elle a diversifié ses offres ?

  • Eeeeet le développement de son appli Worky “Le Tamagoshi de ta santé”


BONUS 👩‍⚕️

Elle nous donne ses Tips pour ne pas finir le dos plié dans 5 ans à force de bosser derrière nos écrans.


Mathilde a poussé son expertise au-delà des limites pour rendre son impact accessible au plus grand nombre.


C’est en parlant avec elle que j’ai pensé à l’Impact Day!

1 journée pour arrêter de choisir entre impact et sacrifice.

Pour que transmettre votre expertise sur Linkedin cesse de vous arracher des journées entières de votre semaine.


Tu veux profiter du tarif de lancement et des bonus qui vont avec ?

Dépose vite ta candidature avant Vendredi 5 Décembre minuit 💚

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LES RESSOURCES


📩

Ma Newsletter pour faire venir les bons clients vers toi sans t'épuiser : https://theimpacters.substack.com/


📺 Regarder l'épisode sur YouTube : https://youtu.be/6xvRxJU8oFQ


Pour écouter :

  • 5 erreurs qui t'empêchent d'attirer des clients sur Linkedin : urlr.me/Dnjauh


Pour me retrouver :
Sur LinkedIn : urlr.me/w4n3hg

Et Mathilde : urlr.me/cgxYmh
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👋 Je suis Marc-Antoine Bouteille-Torre (ex-Directeur Marketing & Com, Consultant RSE et Enseignant en marketing durable en école de commerce).


J'ai lancé The Impacters pour aider les entrepreneurs et consultants de l'impact à faire plus avec moins.


Pour qui ?
✓ Les Indépendants du conseil et de l'accompagnement qui veulent accélérer la transformation de leur clients.
✓ Les pros de la RSE, QVT, et santé au travail.
✓ Les freelances en Marketing, Tech, Data et IA qui veulent mettre leur expertise au service d'entreprises à impact.
✓ Les entrepreneurs qui veulent être en avance sur leur temps.



Pourquoi écouter ?
📈 Faire venir (et rester) les bons clients.
⚡️ Gagner du temps dans ta vie d'indépendant.
⚙️ Paramétrer un business robuste conçu pour durer et impacter à l'échelle.
⭐️ Avoir un meilleur équilibre vie pro/perso


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Je me rappellerai toujours de mon premier post sur LinkedIn. Je testais pour la première fois et j'avais eu 600 vues. J'avais trouvé ça incroyable. Je me suis dit, je viens d'écrire un truc. Il y a 600 personnes qui l'ont lu. Alors qu'en soi, les métriques maintenant, quand je fais 600 vues, actuellement, ce ne sont plus du tout les mêmes échelles.

  • Speaker #1

    Comment ça va ?

  • Speaker #0

    Ça va bien et toi ? Merci beaucoup pour l'invite.

  • Speaker #1

    Ça va, ça va, merci. Moi, ça fait 2-3 ans que je te suis sur LinkedIn, donc tu vas nous dire à partir de quand tu t'es lancé. Moi, j'ai découvert la work kiné il y a 2-3 ans et vraiment cette kiné qui a envahi LinkedIn et qui est devenue la référence en France pour tout ce qui est kiné en spécialité de travail au bureau, tout ce qui concerne ces questions-là.

  • Speaker #0

    Ça m'a fait sourire quand j'ai lu ça dans ta préparation. Parce que moi, je ne le dis pas quand même, mais ça m'a fait sourire. J'ai mon amie, elle me dit, tu voulais la référence ? Ouais, elle m'a dit ça. C'était venu.

  • Speaker #1

    Ben oui, et c'est le marché qui le dit, donc la vérité là. Moi, pourquoi je suis très content de t'avoir aujourd'hui dans The Impacters, c'est qu'on a beaucoup de consultants, de coachs, d'experts dans l'impact, dans tout ce qui est durabilité. impact sociétal qui écoutent ce podcast qui ne sont pas forcément des marketeurs à la base souvent c'est des profils scientifiques ingés et je trouvais intéressant d'avoir ici quelqu'un donc une vraie scientifique à la base une kiné comment tu as réussi à exploser sous l'engine mais ce n'est pas tellement ça la fin en soi c'est surtout de devenir incontournable dans ta spécialité dans ton secteur Merci. et comment aussi tu arrives du coup à aider plein plein plein de personnes d'entreprises sur les sujets que tu accompagnes et en même temps au passage en profiter pour que tu nous donnes des conseils sur comment se tenir, comment on bosse tous enfin les trois quarts on bosse tous derrière des orgies, derrière des écrans ça serait bien que tu nous donnes quelques conseils là dessus donc avec plaisir Alors du coup, est-ce que tu veux bien te présenter ?

  • Speaker #0

    Alors moi, je suis Mathieu Mathilde, je suis kiné depuis maintenant 13 ans et je me suis spécialisée au fur et à mesure dans la prévention au travail et principalement dans la prévention au travail de bureau. En fait, l'historique est que j'ai eu un peu un petit ras-le-bol professionnel. Donc moi, je suis kiné en cabinet libéral et en fait, au fur et à mesure, j'avais de plus en plus de mal de supporter la souffrance de mes patients. On est confronté quand même quotidiennement à des gens qui ont des douleurs. Et un jour, j'ai une patiente qui est arrivée, que je n'avais pas vue depuis trois ans, et qui est arrivée pliée en deux, opérée trois fois du dos, douleur irréversible. Elle avait 37 ans. Et je me suis dit, je n'ai pas envie de faire ça toute ma carrière. Et finalement, de ne pas avoir d'action en préventif pour essayer que les gens n'arrivent pas dans des situations... irréversibles et un peu catastrophiques quand même pour leur santé et pour leur vie personnelle et professionnelle. Donc, je me suis formée à la prévention et un peu après, après m'être formée, je suis arrivée un peu sur LinkedIn pour faire un peu de transmission et donc au final, c'est un peu comme ça que tout s'est construit après au fur et à mesure.

  • Speaker #1

    Donc, prévenir plutôt que guérir.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Et transmettre, c'est important pour toi et c'est ce qui t'a amené où tu es aujourd'hui. Alors, On est beaucoup à écouter les personnes qui écoutent ce podcast. On est beaucoup à travailler derrière des écrans toute la journée, que ce soit au bureau, dans un coworking ou chez soi. Est-ce que tu as des petits conseils à nous donner ? Est-ce que tu vois, tu remarques des erreurs sur les postures ? Comment se tiennent les gens qui ont des boulots un peu sédentaires comme nous ?

  • Speaker #0

    J'en ai plein de conseils. En vrai, ça serait dur de tout résumer en quelques minutes. Parce qu'en fait, il ne faut pas oublier non plus qu'il y a toute une partie individualisée. En fait, finalement, on est tous différents. Personne a le même matériel. Nous-mêmes, on se positionne différemment devant notre poste de travail. Donc, ça va amener différentes problématiques. Après, en général, il faut quand même se dire que pour être en bonne santé devant son ordinateur, la première chose, c'est d'avoir quand même optimisé un peu ses réglages. Par exemple, de ne pas travailler sur son ordinateur portable en permanence, mais de le rehausser pour qu'il soit à la bonne hauteur, à la bonne distance. Donc, par exemple, un petit rehausseur pour l'ordinateur portable, c'est un petit indispensable avec un clavier et une souris, bien évidemment. Donc ça, c'est pour la partie un peu nomade. Et après, pour tous les travailleurs de bureau qui vont être devant un poste fixe, c'est de prendre le temps d'optimiser les réglages de son siège, le positionnement de son écran, de comment on positionne notre clavier, notre souris, pour qu'en fait finalement... On est le moins de contraintes possibles sur son corps du fait d'être devant son ordinateur toute la journée. J'aime bien souvent donner l'exemple, ou même de moi, en fait, moi, quand je me suis installée dans mon cabinet de kiné, j'ai dû acheter un certain nombre de matériel pour pouvoir monter mon cabinet. C'est un peu la même chose quand on s'installe devant un ordinateur, sauf qu'effectivement, on peut le faire d'un ordinateur portable et de notre chaise de cuisine, sauf que ça ne va pas avoir le même impact, évidemment, sur notre corps. Donc ça, c'est la première chose, c'est d'essayer d'optimiser notre existant pour avoir le moins de contraintes. de contraintes possibles. Et la deuxième étape, c'est d'inclure le plus de mouvements dans notre quotidien professionnel parce qu'en fait, on le sait, la sédentarité, donc ça a un réel impact sur notre santé. Ça va avoir des contraintes en termes de maladies chroniques que ça va augmenter en fait le statistique. La petite stat qui est un peu horrible, mais c'est le fait d'être assis 10 heures par jour, ça augmente de 46% notre risque de mortalité prématurée. Donc en fait, c'est énorme l'impact que ça peut avoir sur notre santé. Et ça, pour le contrer, c'est d'une part de rajouter le plus de mouvements possibles dans son quotidien, donc d'être actif et de sortir de l'inactivité physique, et de séquencer notre temps ainsi, donc de se lever le plus régulièrement possible, parce que plus on va passer de temps assis sans bouger, plus ça va avoir d'impact sur notre santé.

  • Speaker #1

    Bon, déjà, j'ai quasiment zéro sur l'ordi portable, les postures, les chaises, la hauteur. On est mal. On est mal.

  • Speaker #0

    Alors, on est tous un peu comme ça. En fait, ce qui est difficile, c'est que, tu vois, quand on est dans des milieux de la santé comme ça, on rajoute vachement d'injonctions. Tu vois, en fait, finalement, on vient... La sédentarité, c'est en train de... En fait, on commence à s'en préoccuper, mais c'est des choses sur lesquelles, en fait, on est confrontés depuis très longtemps. Et en fait, c'est parce qu'on se rend compte de plus en plus de l'impact que ça va avoir sur la santé des gens et même sur la santé des enfants. Donc, c'est quand même quelque chose, maintenant, dont on se préoccupe le plus. Mais en fait, du coup, il faut comprendre l'impact que ça va avoir sur notre santé et potentiellement sur les risques qu'on encourt. Pour autant, il ne faut pas tomber dans la culpabilisation ou la peur, parce que sinon, ça paralyse plutôt qu'autre chose. Donc, il faut se dire qu'étape par étape, petite chose par petite chose, on peut changer son quotidien et faire en sorte de limiter l'impact sur notre santé.

  • Speaker #1

    Il y a les parts palliées.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Tu recommandes pour les pauses, les étapes ? pour séquencer un peu sa journée, pour se lever, marcher, etc. Tu recommandes à combien de temps des séquences de travail ?

  • Speaker #0

    Alors, ce n'est pas moi qui le recommande. Pour le coup, c'est l'OMS, c'est l'Organisation Mondiale de la Santé. En fait, les recommandations, c'est de se lever maximum toutes les heures. En ce moment, ils parlent même de demi-heure, tu vois. Donc, ça fait très rapproché, mais au moins toutes les heures, en fait. Il faut se lever, il faut marcher un peu, faire quelques mouvements, réactiver son corps, en fait. Tout ça, c'est aussi une question de circulation sanguine. En fait, quand on est assis très longtemps, on ne va pas forcément favoriser notre retour veineux parce qu'en fait, on n'a pas de contraction musculaire au niveau de nos jambes. Donc, on va avoir un moins bon retour veineux. Et forcément, en fait, on ne va pas utiliser notre cœur, on ne va pas utiliser nos poumons. Nos organes, en fait, à l'intérieur de notre ventre, ils sont moins drainés parce qu'en fait, on n'a pas de mouvement. Du coup, avec notre buste, on a du coup ce retour veineux qui est plus problématique. On utilise moins d'énergie, donc en fait, on a notre glycémie qui va augmenter. Bref, du coup, en fait, c'est une réaction en chaîne qui va se poursuivre. Donc, les recommandations, c'est de se lever toutes les 30 minutes à une heure. Après, il ne faut pas se dire qu'on ait besoin d'aller courir un marathon toutes les heures. On sait qu'en fait, 3 ou 4 minutes d'activité vont déjà réactiver toutes nos fonctionnalités. Donc ça, c'est déjà hyper important. Et après, ce qui est recommandé, c'est d'atteindre les 30 minutes d'activité physique par jour. Donc, c'est d'avoir cumulé au cours de notre journée 30 minutes de marche, de vélo pour réactiver son corps au quotidien.

  • Speaker #1

    Ouais, ouais. Bon, sur ça, ça va. Sur ça, ça va. Avoir un chien, ça aide beaucoup. Ça,

  • Speaker #0

    c'est génial. Un chien, c'est très bien. Pour ça, on est obligé d'aller sortir, qu'il pleuve, qu'il vente, qu'il neige. On y va.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et on devient plus tolérant face au climat, à la chaleur, au froid.

  • Speaker #0

    Ouais, c'est vrai. On n'a pas le choix parce que lui, il veut.

  • Speaker #1

    Et lui, il veut, il a besoin, c'est ça. Et du coup, quand tu expliques comme tu l'expliques, en fait, je trouve que ça a beaucoup plus d'impact. On se dit vraiment qu'il faut le faire. Que juste quand on entend le chiffre sur les décès prématurés, même si ça fait peur, ça fait vraiment peur. Donc du coup, on voit que la transmission tient ça dans le sang. tu disais c'est pour ça que tu t'es lancé sur LinkedIn pour transmettre hum Aujourd'hui, tu es devenue la référence sur l'Engine. On en parlait avant, on révélait. Je t'ai fait rire quand je t'ai dit ça. Mais la War Kine, moi, ça fait deux ans, trois ans que je la suis, je crois, sur l'Engine. Comment tu es passée de Kine à la War Kine, qui aujourd'hui est incontestable ?

  • Speaker #0

    Je pense que, en fait, je n'avais pas forcément d'attente. En fait, je suis arrivée ici, ma seule volonté, c'était de me dire... Je veux faire de la prévention. Donc, je veux transmettre au plus grand nombre. Donc, les réseaux sociaux, c'est quand même vecteur pour ça. Et du coup, je n'avais pas d'attente métrique. Tu vois, je me rappellerai toujours de mon premier post sur LinkedIn. Donc, tu vois, je testais pour la première fois et j'avais eu 600 vues. J'avais trouvé ça incroyable. Tu vois, je m'étais dit, tiens, mais je viens d'écrire un truc. Il y a 600 personnes qui l'ont lu. Alors qu'en soi, les métriques, maintenant, quand je fais 600 vues, pour le coup on se pose actuellement maintenant c'est plus du tout les mêmes échelles tu vois au tout début je m'étais dit mais c'est dingue parce qu'en fait potentiellement il y a peut-être 600 personnes qui se disent ah bah ouais c'est vrai faut peut-être bouger un peu plus donc en fait je pense que je me suis jamais trop attachée aux métriques et que je transmettais les messages que j'avais envie de transmettre sans trop me poser de questions dans tous les cas au démarrage maintenant je dirais plus que c'est la même chose mais c'est vrai que c'est vrai qu'en tout cas au début tu vois j'avais pas du tout de pression De réseaux sociaux, dans la mesure où j'étais juste là pour donner de l'information et transmettre, en fait, pour essayer de créer un peu ce déclic santé pour les gens qui me disaient.

  • Speaker #1

    Ouais, donc en fait, c'était pas intéressé, c'était pas... Je veux faire tant d'impressions, tant de vues, donc je vais poster comme ça. Tu postais vraiment pour aider les gens, pour leur apprendre quelque chose, quoi. Leur amener de la valeur, quoi.

  • Speaker #0

    Ouais, totalement. et c'est toujours un peu ce que je fais en fait pour le coup les métriques je m'y intéresse pas énormément alors contrairement à tout ce que les marketeurs peuvent dire tu vois essayer de voir quel poste marche le mieux moi là dessus je m'en fous un peu parce que pour le coup la création de contenu c'est quand même très très chronophage c'est quand même beaucoup de temps de travail donc du coup moi j'essaye toujours que mes idées m'inspirent et me fassent autant plaisir à les écrire Donc là-dessus, c'est vrai que je ne suis pas une très bonne élève métrique, en tout cas.

  • Speaker #1

    Le principal, ce qui est dit, ce qui se dit, c'est que pour que ça marche, en fait, il faut vraiment que ça aide les gens. C'est vrai. Tout simplement. Et du coup, tu parles du temps, parce que c'est vrai, c'est une question que tout le monde se pose et c'est une question aussi qui frustre beaucoup. Ça demande du temps. toi ou... au début, combien de temps tu passais par semaine là-dessus ? Est-ce que tu as une idée de combien ça te prenait ?

  • Speaker #0

    Je pense que j'y passe... En fait, mon temps, il n'a pas énormément changé entre au tout début et maintenant. Peut-être que maintenant, j'arrive à écrire plus vite, mais je passe beaucoup plus de temps à répondre aux commentaires. Donc, en fait, finalement, ça s'équilibre. Mais j'y passe quand même beaucoup de temps. Alors moi, j'ai un emploi du temps un peu particulier parce que je suis encore à mi-temps dans mon cabinet de kiné. Donc, je travaille deux jours par semaine dans mon cabinet. Et donc, je suis après le reste du temps sur mes projets et donc sur la création de contenu, sur mes interventions en entreprise, etc. Et je travaille tous les soirs. Donc, du coup, généralement, ma création de contenu, je l'ai fait les soirs après que mes enfants soient couchés. Donc, ça me prend, je ne sais pas, je dirais peut-être entre 6 et 15 heures par semaine. peut-être, tu vois, c'est hyper dépendant de si mes posts marchent bien et donc, du coup, j'ai plus de commentaires. Des changements d'algorithme de LinkedIn qui, d'un coup, tu ne sais pas pourquoi, mais du coup, tu as moins de commentaires qu'avant. Donc, ça dépend un peu de tout ça. Ça dépend. Avant, je faisais énormément de vidéos. Après, LinkedIn a un peu censuré les vidéos. Donc, j'ai rechangé. J'ai refait beaucoup plus de carousels. Donc, tout ça, ça dépend de tout ça, mais c'est quand même un temps conséquent de création de contenu.

  • Speaker #1

    impossible de déclencher le passage à l'action de leur audience et de leur secteur. Alors, ce n'est pas juste un problème perso qui les empêche de s'endormir sereinement le soir, mais une urgence qui freine la transition d'un monde qui a besoin de l'accélérer. Voilà pourquoi je lance l'Impact Day, un jour pour t'installer une présence LinkedIn qui te permet chaque mois d'attirer de nouveaux clients sans passer ta vie dessus. Ou comme dirait Sonia, une consultante RSE qui a t'audité son profil avec Mondiag, un bootcamp éclair. pour un dé débordé et sans beaucoup de réseau. Tu veux profiter du tarif de lancement et des bonus qui vont avec ? Candidate, vite, le lien en description de l'épisode. Allez, bonne écoute. Donc tu parlais entre 6 et 15 heures par semaine et tu disais, je passe aussi beaucoup de temps à commenter, à interagir avec les autres. Tu dirais sur ta semaine, ton temps que tu consacres entre vraiment la création, ce que tu crées toi, et L'interaction, tu découperais comment ? 50-50 ? 80-20 ?

  • Speaker #0

    Je dirais que ça, c'est dur. En fait, là-dessus, moi, je n'analyse pas vraiment mon temps. Je ne tag pas tout, donc je ne peux pas vraiment savoir. Mais répondre aux commentaires, je dirais que ça me prend peut-être au moins une heure par jour. Donc ça, je le fais tous les jours. Et la création de contenu, je dirais que c'est entre 6 et 15 heures. 6 et 10 heures maximum peut-être.

  • Speaker #1

    La semaine.

  • Speaker #0

    Oui, je tournerai comme ça à peu près. Et du coup, je publie tous les jours. Donc, ça me fait un peu ce temps-là.

  • Speaker #1

    Ça fait du boulot. Et du coup, avec le temps, est-ce que tu as développé un peu des techniques, des méthodes pour essayer de... de gagner du temps progressivement.

  • Speaker #0

    Je pense que j'ai cadré ma création de contenu. Tu vois, par exemple, je sais que les mercredis soirs, je vais faire toutes mes idées de postes pour la semaine d'après. Après, je commence à écrire. Donc, au début, j'écris tout. Parce que du coup, je ne fais rien avec l'intelligence artificielle. C'est moi qui écris tous mes postes et je n'utilise pas du tout l'IA pour m'aider à rédiger. Donc du coup, je rédige, après je recorrige ce que j'ai rédigé, après je fais mes visuels ou mes vidéos. Donc en fait, je fais au fur et à mesure. Des fois, je n'ai pas le temps, donc je fais jour par jour. Mais généralement, j'essaie de tout faire ma semaine. Tu vois, le jeudi ou vendredi soir, je sais que toute ma semaine prochaine est prévue. Ça, c'est un peu mes tips organisationnels, mais je ne suis pas sûre d'être un exemple d'organisation en tant que tel.

  • Speaker #1

    Oui, déjà de batcher, comme tu dis. Moi, je sais, avec ma femme, tu vois, les repas, la cuisine, c'est le dimanche. Et franchement, c'est bête, mais ça aide. Enfin, c'est pas que ça aide. C'est que le mardi soir, si j'ai pas ça, je mange n'importe quoi. Parce que j'ai pas le temps, parce que voilà, parce que t'as plein de choses, ta semaine, elle est en cours. Mais du coup, ouais, te batcher, c'est un bon conseil. Est-ce que t'as remarqué des... type de poste qui marchait plutôt que d'autres ? Tu parlais de la vidéo qui avait baissé. Est-ce que tu as remarqué des choses qui marchent plus que d'autres ?

  • Speaker #0

    C'est difficile à dire parce que du coup, entre le début où je suis arrivée sur LinkedIn et maintenant, ça a déjà beaucoup changé. En fait, je dirais que c'est plutôt l'algorithme qui détermine un petit peu. Mais les carousels sur LinkedIn, c'est quand même toujours un peu roi dans la mesure où finalement, les gens passent plus de temps sur ton poste. Donc du coup... Généralement, il est un peu plus montré. Les vidéos, en ce moment, ça remarche un petit peu plus. Puis moi, j'aime toujours en faire. Dans tous les cas, je fais quand même toujours un peu de contenu vidéo. Et après, sinon, c'est des contenus textes classiques avec une illustration et une photo. Moi, je n'en fais pas énormément, mais il y a beaucoup d'infographies aussi qui fonctionnent très bien sur LinkedIn. En fait, je pense qu'il faut réussir à trouver des formats qui nous plaisent aussi pour y prendre plaisir et du coup, tenir sur le long terme pour produire du contenu régulièrement.

  • Speaker #1

    Donc l'idéal, c'est le format qui te plaît et le format sur lequel ton lecteur, la personne qui le voit, va potentiellement passer un peu plus de temps à le regarder ou à le lire.

  • Speaker #0

    Alors je dirais que le plus important, c'est quand même d'apporter de la valeur parce qu'en fait finalement, plus tu vas amener de valeur à ton lecteur, plus il va avoir envie de voir tes contenus d'après. Il faut... Enfin oui, ça je pense que c'est quand même le plus... priorité, sinon en fait t'es pas suivi et sinon les gens trouvent pas d'intérêt à lire tes contenus au final peut-être un peu d'originalité tu vois, de trouver un angle un peu différent de ce qui se fait déjà et après le type de format ça c'est plutôt en fonction des aléas algorithmiques on va dire ouais ouais ça change souvent mais le

  • Speaker #1

    mantra en fait qui reste c'est de dire qu'on apporte de la valeur Merci. On veut aider.

  • Speaker #0

    Je pense que c'est la priorité quand même.

  • Speaker #1

    Et si tu arrives à marcher depuis, au fil des années, c'est que tu permets ça.

  • Speaker #0

    J'essaye.

  • Speaker #1

    Écoute, pour l'instant, tu y arrives plutôt bien. Donc, aujourd'hui, tu accompagnes des entreprises, c'est ça. Comment est-ce que les entreprises viennent à toi ? Est-ce que c'est du LinkedIn ? Est-ce que c'est autre ?

  • Speaker #0

    Non, la majorité des entreprises, c'est LinkedIn qui me contacte. Je travaille avec une entreprise aussi où eux proposent des formations. Donc du coup, c'est eux qui là vont me proposer des interventions. Sinon, 90% des entreprises qui me contactent, moi je ne fais pas de prospection, je n'ai pas le temps pour le coup, donc je ne prospecte pas, je ne fais pas de prospection, je n'envoie pas d'email, donc je ne fais pas tout ça. Mais du coup, c'est les entreprises qui me contactent sur LinkedIn, qui ont vu mon contenu et qui... qui apprécient ce que je fais, donc qui me demandent d'intervenir dans leur entreprise. En fait, ça s'est construit comme ça au fur et à mesure. Au début, moi, je ne proposais pas forcément d'offres ou quoi que ce soit. C'est à force qu'on me contacte et qu'on me demande que j'ai construit au fur et à mesure mes offres. Et du coup, la majorité, c'est comme ça. C'est les RH qui me contactent et ensuite, on prévoit en fonction de leurs besoins. Tu vois, si c'est une sensibilisation, ça va être plutôt un format conférence. si c'est euh à un besoin d'audit de poste, je passe la journée dans l'entreprise et on fait des audits de poste individuels pour que les salariés aient des postes adaptés. Des fois, je n'ai jamais le matériel ergonomique que je peux avoir. Je fais des présentations de matériel pour que les gens puissent tester. Je m'adapte aux besoins de l'entreprise et à ce qu'ils attendent pour la santé de leurs salariés. En fonction de là où ils en sont, il y a des gens qui ont déjà fait énormément de choses et qui vont déjà avoir beaucoup sensibilisé leurs collaborateurs. Il y en a qui se mettent dans la prévention, donc du coup, c'est toujours sympa de faire un petit rappel. Donc du coup, tout dépend des besoins finalement de l'entreprise dans laquelle j'interviens. Je fais toujours du sur-mesure et du cas par cas.

  • Speaker #1

    Donc, on va parler de tes accompagnements. Mais d'abord, tu disais que la plupart des entreprises viennent à toi grâce à LinkedIn. Est-ce que tu parles, par exemple, tu parlais de RH, surtout, qui viennent à toi. Est-ce que tu parles beaucoup des bénéfices concrets qu'amène, par exemple, un accompagnement sur les postures au travail ? en Sparte. Quand je dis bénéfice, je pense à, par exemple, l'absentéisme, des choses comme ça. Pour les RH, en fait, c'est un petit peu... Ils regardent le bien-être. Ça fait partie des choses qu'ils regardent aussi. Est-ce que ça, tu en parles dans tes posts ?

  • Speaker #0

    Pas tant que ça, ça me fait dire... Je me dis... Quand tu dis ça, je me dis, peut-être qu'il faudrait que je... En fait, pour la petite anecdote... Ça doit être l'année dernière, j'avais pris un consulting avec quelqu'un qui m'aidait à structurer mon activité. Et elle m'avait dit, mais en fait, il faut que tu parles beaucoup plus aux entreprises, que tu montres que ça va leur apporter ça, que ça va leur faire gagner tant. Et en fait, j'ai essayé pendant un mois. Alors là, pour le coup, tu vois, c'est le seul moment où j'utilisais ChatGPT pour m'aider dans mes postes parce que je n'y arrivais pas. En fait, je n'arrivais pas à écrire. directement pour ça parce que je pense que ça ne correspond pas vraiment à mes envies de transmission. En fait, moi, mon intérêt c'est que le collaborateur soit en bonne santé et que les gens aient un déclic et qu'ils aient envie de prendre soin de leur santé et non pas de dire qu'ils auront moins d'absentistes. Ça me parle beaucoup moins moi en tant que soignante. Mais je pense que c'est toujours... En fait, ça c'est des chiffres qui vont être des chiffres globaux et que les RH connaissent tous. Pour autant, en fait, tu n'as jamais de retour immédiat sur investissement. Tu vois, par exemple, quand moi, j'interviens dans une boîte, j'ai totalement conscience que ce n'est pas pour ça que l'année d'après, ils ne vont avoir plus aucun absentisme. En fait, la santé, c'est hyper compliqué. Et en fait, c'est toujours des petites graines qui viennent se semer. Donc en fait, toi, tu viens, tu sènes une petite graine et puis peut-être qu'un peu après, tu vas ressemer une autre petite graine ou qu'ils vont capter une graine de quelqu'un d'autre. et en fait au fur et à mesure tu arrives à changer tes comportements, tes façons de faire. Donc, c'est tout un chemin. Donc là-dessus, c'est peut-être pour ça que j'arrive moins, en tout cas, à parler directement de bénéfices. Je le fais, tu vois, par exemple, à chaque fois que je fais une intervention d'entreprise, je fais un petit post sur LinkedIn pour dire que j'ai été dans telle entreprise, ce que j'ai fait, etc. Donc, je pense qu'inconsciemment, tu vois, ça parle au RH et que ça leur fait dire, ah oui, effectivement, ça peut être bénéfique aussi. mais Et en fait, je pense que la majorité des RH qui me contactent, ce n'est pas forcément pour gagner. Ils ne veulent pas gagner en financier. Je pense qu'ils veulent prendre soin de la santé de leurs collaborateurs, amener quelque chose qui va changer un peu des autres actions qu'ils peuvent avoir à faire. Je pense qu'ils cherchent plus un peu un concept que finalement juste un gain en tant que tel. Les RH, ça reste quand même des gens qui sont proches de leurs salariés et qui veulent... comme soins. Donc, c'est toujours dans une démarche hyper bienveillante.

  • Speaker #1

    De care, c'est des personnes très, pour qu'ils socialisent, c'est important. C'est important, sûr. C'est pas comme si tu parlais à un directeur administratif et financier.

  • Speaker #0

    Je n'ai rien à leur parler, donc je ne sais pas.

  • Speaker #1

    Mais c'est trop intéressant. C'est trop intéressant ce que tu dis. Que tu dis que du coup, tu t'es mise à utiliser ChatGPT parce que pour toi, ça ne te paraît pas. de poster comme ça avec une approche héroïque, mais pourtant en fait, pour moi, tu as une approche héroïque quand tu postes parce que le héroïque c'est toujours quel est le héroïque pour la personne qui te lit, qui t'écoute pour un directeur administratif et financier, peut-être que ça va être l'absentéisme parce que l'absentéisme ça retend à l'entreprise par contre pour un RH C'est, est-ce que mon employé, le soir, quand il finit sa journée, il a moins mal au dos ? Est-ce que quand il arrive le matin, il est content d'arriver, tu vois ? C'est ça, le vrai bénéfice pour lui. Et si tu arrives à ça, pour lui, il a gagné, quoi. Il se dit... Et en plus, tu parlais de concept, de méthode. Alors ça, c'est le Graal. C'est le Graal quand tu as ça. C'est ce que tu as développé.

  • Speaker #0

    C'est possible. Je tiens. En vrai, je gêne, oui. Je ne suis pas autant dans l'analyse, mais c'est possible. Mais je tiens à dire que...

  • Speaker #1

    Parce que c'est terrible.

  • Speaker #0

    Oui.

  • Speaker #1

    Parce que je ne vois pas ça, je te parle.

  • Speaker #0

    Oui, oui, totalement, totalement. On n'a pas la même analyse. Et alors, le petit truc drôle, c'est qu'en fait, du coup, j'ai fait ça pendant un mois pour écrire vraiment ciblé entreprise. Et en fait, ça n'a pas du tout marché. Mes postes ne marchaient pas du tout. C'était une cata. J'ai dit, allez, moi, j'arrête tout. Je reprends comme moi, j'ai envie d'écrire. Et ce qui me fait plaisir de... transmettre et tu vois finalement parce que tu parlais plus aux personnes qui aiment,

  • Speaker #1

    qui te suivent en fait ça sonnait creux peut-être donc ça n'allait pas Et du coup, donc, sur les accompagnements que tu proposes, tu parlais des conférences. Donc, petit à petit, les gens sont venus pour te faire des demandes. Comment on construit une conférence quand on n'en a jamais fait ? Avant ça, avant l'épisode, tu me demandais le podcast, comment ça s'est fait, comment tu as fait. Mais maintenant, je te retourne la question pour les conférences.

  • Speaker #0

    Comment je l'ai créé ? écoute ça pour le coup c'est venu assez naturellement je me suis pas beaucoup posé de questions moi ce que je voulais que c'était une conférence hyper interactive ou de faire bouger les gens pour moi c'était inconcevable de faire une conférence d'une heure sur la sédentarité et que les gens ne se lèvent pas du tout de leur chaise donc j'ai essayé de créer quelque chose d'interactif et en fait du coup de faire en sorte que le collaborateur on interagisse l'un avec l'autre et de le mettre finalement en action et de lui prouver à la fin que finalement en cinq minutes d'exercice par ci par là ou même 30 secondes parce qu'au tout début je commence par un tout petit exercice qui va durer une minute après en fait je voulais que la personne elle ressente au niveau corporel ce que ça pouvait lui amener comme bénéfice de venir mobiliser son corps donc du coup j'ai construit ça un peu comme ça tu vois j'inclue des expériences pour montrer l'impact de la sédentarité sur son corps j'inclue un petit quiz où en fait les gens vont devoir bouger pour répondre aux questions du coup j'ai construit ça au fur et à mesure et puis après c'est un peu de l'essai et de l'erreur tu vois t'en fais une, tu vois ce qui a bien marché pas bien marché et puis en fait après j'ai trouvé un peu mon roulement et les entreprises sont à chaque fois très contentes donc je me dis que ça doit pas être trop mal donc de pas attendre que tout soit parfait pour lancer la première et tu

  • Speaker #1

    as vraiment construit ça comme une activité ça c'est vraiment cool et tu organises aussi des

  • Speaker #0

    challenge. Alors, je ne sais pas si tu vas me parler. On n'est pas obligé.

  • Speaker #1

    En fait, j'en ai organisé. Donc ça, c'était un peu dans la poursuite de mes offres parce que du coup, on me demandait un petit peu plus, tu vois. Donc du coup, au-delà des interventions que je pouvais faire d'une ou deux journées dans l'entreprise pour les audits de poste, etc. Et j'avais envie, tu vois, en fait, mon but, c'est quand même de favoriser le mouvement dans le quotidien professionnel. Donc j'avais réfléchi un peu à un concept comme ça. Mais en fait, toute seule, tout organisé c'est compliqué sans outils derrière donc du coup on me demandait souvent si après j'avais un outil numérique pour venir poursuivre l'activité pour remettre les gens en mouvement, donc je n'en avais pas donc du coup ça a été mon autre étape et du coup là c'est ce que je suis en train de construire finalement cette envie de challenge et de faire bouger les gens et créer de la cohésion finalement pour changer la culture santé en entreprise. Du coup, je suis en train de la mettre dans une application. Donc là, c'est ce que je suis en train de travailler avec un développeur où on est en train de créer un petit Tamagotchi de la santé. Il s'appelle les Workies, nos petits Tamagotchi. Et du coup, en fait, le collaborateur va adopter son petit Workie qui va donc lui donner des exercices à réaliser tout au long de sa journée. Donc des exercices très courts, en une minute, tu te lèves. Tu as deux minutes d'exercice, puis après, tu te rasseoies ou tu en refais d'autres si tu as envie, libre aux collaborateurs de continuer. Après, de créer tout un système de défis et de challenges pour renouer finalement du lien autour de la santé en entreprise. Ça, c'est le gros chantier sur lequel je suis en train de travailler.

  • Speaker #0

    C'est trop bien. C'est une application sur téléphone ?

  • Speaker #1

    Pour l'instant, c'est sur téléphone. Pour l'instant, on est dans toute la phase de création. Ça va être sur la téléphone parce que pour le coup, c'était Plus simple pour avoir des retours utilisateurs, en fait, pour avoir autant le particulier, parce que moi, j'ai beaucoup de particuliers qui me suivent sur LinkedIn. Donc, autant que le particulier puisse en bénéficier. Je pense que dans mes valeurs fortes, j'ai un peu l'accessibilité du soin. Donc, je veux, en fait, finalement, pouvoir proposer des solutions accessibles au plus grand nombre. Je vois les déboires de la santé actuelle. Donc, j'ai envie de donner les clés, finalement, aux gens pour qu'ils puissent prendre soin de leur santé de manière autonome. Et surtout, en amont des douleurs, qu'on peut avoir au fur et à mesure et donc du coup pour l'instant c'est sur téléphone portable et après je pense que dans l'évolution on pourra très bien l'intégrer à Microsoft Teams ou à Slack ça c'est dans mes projections futures en fonction des demandes des entreprises au final donc en usage pour

  • Speaker #0

    un particulier pour un monsieur ou madame tout le monde éventuellement en entreprise dans les équipes une application peut-être plus tard et quelque chose qui sera intégré dans les PC au bureau, sur Teams ou autre. En fait, c'est ça, les conférences, les accompagnements. Tu montres qu'on peut être cliné et en même temps, ne pas juste se limiter à faire des consultes pour avoir de l'impact. Tu vas beaucoup plus loin, en fait.

  • Speaker #1

    Je pense que... Je ne veux pas minimiser l'importance de notre métier parce que... Parce qu'en fait, on en aura toujours besoin. Tu vois, le fait de rééduquer, c'est hyper primordial. Et nous, on a la chance. Enfin, tu vois, moi, je trouve qu'on a un métier extraordinaire dans la mesure où on est peut-être la seule profession médicale. Enfin, peut-être pas la seule parce qu'il y en a quand même encore. Mais tu vois, on a vachement le temps avec le patient. On passe du temps avec lui. On le voit plusieurs fois. Tu vois, moi, j'ai une relation. Je pense qu'on fait partie des gens qui ont les plus proches relations. Tu vois, par exemple, la semaine dernière, j'avais un patient qui est ingénieur du son. Dans les concerts, on a peut-être parlé, je ne sais pas, deux ou trois séances de toutes les contraintes qu'il peut y avoir au niveau professionnel. Et ça, je trouve que c'est une richesse assez extraordinaire d'avoir cette relation avec le patient. Je dirais quand même que c'est hyper impactant aussi en tant que tel. Mais après, moi, j'avais envie... J'ai toujours eu un peu une âme d'entrepreneuse, tu vois, où je voulais monter un truc. Donc, je rêverais un jour que Worky puisse être, tu vois, un outil de référence pour que les gens puissent prendre soin de leur santé. j'aimerais bien mon idéal rêvé, tu vois, que ça soit vraiment quelque chose qui puisse être moteur pour permettre aux gens de tenir sur du reste, parce qu'en fait, ce qui est le plus dur, finalement, c'est de tenir ses efforts sur le long terme. Donc là, en ayant un petit personnage dont la vie dépend en fonction de si oui ou non tu fais des exercices, j'espère que ça pourra aussi motiver. Et après, pourquoi pas, j'espère être dans toutes les écoles de France, où chaque petite classe aura adopté son workie, on lui aura peut-être donné un autre nom, mais pour qu'en fait, dès ... L'enfant s'en prenne l'habitude d'avoir son petit personnage et d'avoir son petit mouvement à faire parce que finalement, c'est parce que depuis qu'on est à l'école. On nous apprend à être assis sagement sur une chaise.

  • Speaker #0

    Que tu sois le Tamagotchi, que tous les enfants de demain s'arrachent.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est tout contre toi. Enfants et adultes, en plus, sans limite d'âge. Oui,

  • Speaker #1

    totalement, jusqu'à la personne âgée, ça peut marcher aussi. Les seniors, ils ont besoin d'activité physique.

  • Speaker #0

    Et elles en ont besoin.

  • Speaker #1

    Oui, totalement.

  • Speaker #0

    Pour revenir là-dessus, je ne minimisais pas du tout...

  • Speaker #1

    Non, je

  • Speaker #0

    Le travail des kinés, en fait, comme toutes les professions médicales, et même les coachs et consultants, quand on accompagne une personne vers quoi que ce soit, c'est souvent très profond et on a un impact énorme sur cette personne. Mais ça reste un impact qui n'est que sur la personne. C'était dans ce sens-là que je voulais dire.

  • Speaker #1

    Oui, totalement.

  • Speaker #0

    Avec ton souci de rendre accessible ton tamagoshi, ton worki, pardon, ton worki. demain, il peut être utilisé par 100 000, 10 000 à 1 million de personnes. Et c'est ça qui… Et tu vois,

  • Speaker #1

    l'autre truc aussi qui est hyper important pour moi, c'est que tu vois aussi, je pense, dans l'idée de valoriser aussi notre profession, ce que je sais, tout le savoir que les gens peuvent cumuler. En fait, mon but, ce n'est pas du tout de créer une application pour moi toute seule. Tu vois, pour l'instant, je la monte toute seule parce qu'il faut bien commencer à une petite mesure. Mais après, mon objectif, c'est finalement de faire rentrer… plein de professionnels de santé, donc dans une première mesure des kinés, parce qu'en fait, ils ont tous des savoirs hyper précis. Tu vois, je pense par exemple à une amie qui est kiné spécialisée dans les abdominaux et dans le périnée. Et tu vois, finalement, elle, elle a un savoir, mais de dingue. Elle a fait trois diplômes universitaires. Et en fait, finalement, moi, je n'ai absolument pas ces compétences en tant que kiné. On a tous des compétences hyper spécifiques. Et du coup, de pouvoir faire rentrer des gens comme ça dans l'application qui puissent faire un peu des défis, finalement, par rapport à leur spécialité et qu'à la fin, On est un panel d'exercices tellement variés que la personne pourra finalement personnaliser ses exercices par rapport à sa problématique actuelle, tu vois. Et de faire de la prévention, tu vois, de prendre 15 jours pour travailler son périnée ou 30 jours pour travailler sa respiration. Et finalement, qu'à la fin, on arrive à travailler et en curatif et en préventif. Ça sera l'objectif.

  • Speaker #0

    Là, c'est royal. Là, on a de l'ambition. Et j'espère qu'il n'y a personne de Doctoli Bouddhalane. qui nous écoutent. C'est tout la même chose. Ils vont avoir peur.

  • Speaker #1

    Mais si DocPony veut faire un petit partenariat...

  • Speaker #0

    Ah ben ouais, ouais. Ah ben ouais. Non, mais parce que vraiment, cette approche ludique en plus, cette approche ludique d'apporter la santé comme une activité, tout ce vivier d'experts, de médecins, de kinés, c'est énorme. Mais du coup, cette appli, développer une application, ce n'est pas donné à tout le monde. Quand on est kiné, a priori, c'est Par un autre métier, peut-être que oui. Tu fais comment ?

  • Speaker #1

    Alors, du coup, ce n'est pas la partie la plus facile. Après, j'ai trouvé un développeur avec qui je travaille. Donc, du coup, finalement, on forme une équipe. Donc, c'est hyper utile. Et du coup, en fait, c'est lui qui me fait tout le développement. Et donc, on travaille conjointement par rapport à ça. Puis après, en fait, on fait étape par étape. Donc là... On a créé la base. Moi, je suis en train de mettre des exercices dessus. Je vais commencer mes tests utilisateurs. J'ai déjà des entreprises qui m'ont contacté pour mettre en place Workit. Donc, du coup, je suis en train de développer la partie entreprise pour aller la créer, le côté team building, en fait, et cohésion d'équipe au sein de l'entreprise. Donc, ça, c'est ce qu'on est en train de développer, qu'on va aller tester sur des entreprises test. Et normalement, d'ici deuxième trimestre 2026, elle devrait être disponible pour tous, si tout se passe bien.

  • Speaker #0

    ça sera le chemin trop bien on partagera et on va arriver alors juste une question une question sur sur aujourd'hui est-ce que tu n'es pas obligé d'en parler mais est-ce que c'est les entreprises qui qui t'ont contacté qui commencent à financer cet appui est-ce que vous l'avez auto-financé comment ça ça s'est passé et pour l'instant je l'auto-finance là j'ai je viens de finir un financement participatif mon...

  • Speaker #1

    Le mi-octobre, ça va faire ma deuxième partie de développement pour poursuivre le développement. Et après, je suis gentiment allée voir ma banque. Et j'essaye d'obtenir des subventions, mais ce n'est pas la partie la plus facile. Après, je réponds un peu des appels à projets. Pour l'instant, ça n'a pas porté ses fruits, mais je me dis pourquoi pas peut-être. Donc pour l'instant, j'ai tout autofinancé. les entreprises en fait ça m'aide énormément parce que du coup j'ai déjà des lettres d'intention qui font en sorte que tout ce projet puisse se développer et être possible mais pour l'instant c'est moi qui ai tout fait super intéressant ouais

  • Speaker #0

    la subvention après peut-être qu'il y a alors je sais que dans la communauté des impacteurs il y a des spécialistes en mécénat Je ne sais pas si dans le cadre de mécénat, sponsoring, il y a des financements qui peuvent émerger. Mais voilà, c'est intéressant de savoir.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas.

  • Speaker #0

    Peut-être bien de regarder. Même si tu es en forme entreprise, c'est des choses... Alors, je ne veux pas dire de métis. C'est quelque chose à vérifier, en tout cas.

  • Speaker #1

    Peut-être, oui. Pour l'instant, c'est ma communauté qui m'a beaucoup aidée et qui, du coup, m'aide à porter le projet.

  • Speaker #0

    Ouais, d'où l'importance de semer ton audience et sa communauté. Alors, on arrive à la fin de cet épisode. Deux questions. La première, est-ce que tu as un conseil à donner à une personne qui a envie d'avoir plus d'impact grâce à son métier, à son expertise ? Ce serait quoi le premier conseil que tu lui donnerais ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'il faut avoir trouvé sa mission. C'est peut-être bateau, mais tu vois, moi finalement, je suis... tellement passionnée par ce que je fais que peu importe la difficulté qu'il arrive, en fait, ça ne me fait jamais abandonner. Et c'est peut-être aussi de croire en soi, de faire un petit travail, tu vois. Moi, je sais que ça, j'y travaille énormément parce que c'est pas simple d'avoir toujours confiance en soi, de te dire que tu prends les bonnes décisions. Mais en fait, finalement, le chemin, il ouvre tellement de possibilités au fur et à mesure qu'il faut s'accrocher un peu à tout ce qu'on peut. Mais je pense qu'une fois qu'on est... passionné d'une part on n'a plus vraiment la pression de travailler et de 2 et de 2 en fait ça permet de supporter autant le bas de la montagne que en attendant que le haut arrive mais je pense que c'est en tout cas je pense que quand tu es pas convaincu viscéralement de ce que tu fais en tant qu'utilité en tant que transmission je sais pas si ça marche quand tu es pas forcément vraiment aligné avec ce que tu veux faire.

  • Speaker #0

    Donc, être convaincu par ce que tu fais, être conscient de ta vraie mission. Et dernière question, est-ce que tu aurais une personne en tête que je devrais inviter au micro pour les aider à y arriver ?

  • Speaker #1

    Alors, une personne que tu pourrais interviewer. Alors, tout dépend si c'est une personne genre giga connue ou peu importe.

  • Speaker #0

    Ce qui te vient, peu importe.

  • Speaker #1

    Ce qui me vient... Alors, tu vois, j'ai la chance, j'ai l'énorme chance d'avoir une mentor que j'ai rencontrée au tout début grâce à LinkedIn, qui m'accompagne et à qui je pense que j'envoie je ne sais combien de messages vocaux par jour pour m'aider et pour me conforter dans mes choix. elle s'appelle Laetitia Enos Poiret elle est sur LinkedIn aussi et pour le coup elle a un esprit d'analyse qui m'aide énormément donc tu vois je pense à elle après Je penserais à ça. Je pense que c'est quand même toujours très utile, voire indispensable d'avoir un peu un mentor dans un projet comme ça.

  • Speaker #0

    Top ! Merci beaucoup Mathilde.

  • Speaker #1

    Avec grand plaisir, merci beaucoup à toi.

  • Speaker #0

    Voilà, c'est la fin de cet épisode. J'espère que vous repartez des idées plein la tête. Pour remercier mon invité et rendre ce contenu accessible au plus grand nombre, c'est très simple. Abonnez-vous et déposez un 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée. On se dit à très vite.

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