- Speaker #0
J'étais un petit peu la salariée modèle.
- Speaker #1
Tout se passait bien, j'aimais bien les managers, mon équipe et tout. Ce que j'ai commencé à faire, c'est que j'ai commencé à créer mon podcast. Et c'est à partir de là qu'en créant le média, ça m'a ouvert des portes qui aujourd'hui me rapportent près de 300 000 euros de chiffre d'affaires par an.
- Speaker #0
Faut-il en parler à son boss ? Est-ce une bonne chose ou pas pour les entreprises ?
- Speaker #1
On peut garantir à ton équipe que tu la garderas toute la vie.
- Speaker #0
Ça a marché il y a 40 ans.
- Speaker #1
Parce que quand t'es manager, ton équipe te demande tout le temps ça va être quoi ma prochaine promotion ? Et ma prochaine formation ? Finalement, quand tu es salarié diversifié, l'avantage, c'est que tu prends en main ta propre formation et ça fait baisser un peu la pression sur l'employeur.
- Speaker #0
Quels sont nos droits en tant que salarié ? Et surtout, comment bien concilier les deux pour lancer un side project qui a du sens et qui peut ramener plusieurs dizaines de milliers d'euros en fin d'année ?
- Speaker #1
On nous a vachement vendu le mythe de créer une start-up, il faut tout plaquer.
- Speaker #0
Pour en parler, j'ai aujourd'hui l'experte du sujet avec moi, autrice du livre « Salarié diversifié, devenez entrepreneur sans quitter votre job » . Flavie Prévost a lancé en parallèle de son job le board, un média qui est aujourd'hui devenu le premier incubateur sur le preneur de France. Et bienvenue dans cette nouvelle mini-série, la première, 5 épisodes express pour t'aider à faire la diff et t'émanciper en impactant toujours plus grand. Pour découvrir l'épisode intégral, rendez-vous dès maintenant sur Youtube. C'est parti pour un nouvel épisode. Donc après tu vas nous parler de ce que tu as fait ensuite, mais du coup, ta double vie cachée, combien de temps elle a duré ? au final ?
- Speaker #1
Alors, je dirais pas caché parce que je l'ai pas caché. C'est juste que j'ai pas demandé l'autorisation. J'ai fait, tu sais, le fameux truc sans permission. C'est-à-dire, vaut mieux demander pardon que demander la permission parce que parfois, en fait... Et puis, j'avais regardé mon contrat. En fait, le contrat de travail, il n'exclut que deux choses. C'est la concurrence. Donc, t'as pas le droit. J'aurais pas pu être freelance pour Eurocard, tu vois. Ça, c'est clair.
- Speaker #0
Ouais, parce que t'étais chez Sixt.
- Speaker #1
Voilà. Et donc, tu ne dois pas être déloyal vis-à-vis de ton employeur. Mais bon, avoir un podcast sur le leadership, puisque c'était au début, ce n'était pas déloyal. Et puis, le deuxième truc, c'est la clause d'exclusivité. Mais ça, ça concerne souvent les activités payantes parce qu'ils ne vont pas légiférer tes loisirs. Si tu as envie de faire du foot tous les soirs et tous les week-ends, tu ne manques pas d'exclusivité vis-à-vis de ton employeur. Donc voilà, c'est juste que je l'ai fait discrètement parce qu'au début, je ne savais pas comment en parler. Tu sais, à l'époque, LinkedIn, c'était vraiment un outil pour recruter dans ton équipe et tu représentais vraiment ta boîte. La marque personnelle n'existait pas trop. Moi, j'étais vraiment un intitulé de poste là-bas. Et après, j'ai vu aussi que les gens détachaient les deux. C'est-à-dire qu'il y avait moi, Flavie, l'employé, mais il y a aussi moi, Flavie, la personne. Qu'est-ce que je pense des choses ? Et c'est ça, la marque personnelle, le personal branding. Donc, à un moment, j'ai pris mon courage à deux mains. Et une fois par semaine, j'ai posté mon petit post LinkedIn sur l'épisode de la semaine que je publiais en me disant qu'il faut quand même que j'en parle avec l'invité pour le remercier. Et voilà, c'est comme ça que ça a commencé. Et puis voilà, là, j'ai croisé mes collègues ou le DRH et tout qui m'ont dit « Ah, c'est sympa ton podcast, je ne savais pas que tu avais un podcast. » Tu vois, ce n'est pas aller plus loin parce qu'en fait, c'est quelque chose de tout à fait acceptable. Voir même plus tard, j'ai eu beaucoup de questions. Oui, moi aussi, je veux lancer mon podcast. Moi aussi, je voudrais faire comme toi. Comment tu as fait ? Et c'est ça aussi qui m'a donné l'idée d'écrire ce livre.
- Speaker #0
Et donc, tu en parles, du coup, c'est au bout de deux ans que tu en parles, c'est ça ? Je me permets d'interrompre cet épisode pour vous présenter la mission d'Eres Podcast. Moi, c'est Marco et mon boulot, c'est d'aider les femmes et hommes à mission, à porter leur impact au niveau supérieur. Ici, je reçois celles et ceux qui m'inspirent, entrepreneurs, bénévoles et salariés, me partagent leur mindset et meilleures stratégies pour grandir et accélérer le progrès. pour ne rien perdre. abonne-toi sur YouTube ou en podcast et inscris-toi à la newsletter pour obtenir le récap dans ta boîte mail. J'en parle au bout de deux ans, donc quand ton projet en tête, il est vraiment clair dans ta tête, ensuite, donc, il se passe quelques mois pour que tu aies ta rupture et que tu voles de tes propres ailes. Ensuite, qu'est-ce que tu fais ?
- Speaker #1
Alors, qu'est-ce que je fais ? Après, je me suis mise à freelancer. Parce qu'en fait, ce que je dis aussi dans le livre, c'est qu'il y a plein de business models qui sont adaptés aux salariés diversifiés ou adaptés à se lancer en solo et à faire vite de l'argent. Et souvent, ce n'est pas créer le nouveau docto libre de je ne sais pas quel truc. Non, ça, ça ne marche pas quand tu es salarié. Ça demande trop de ressources. Donc, pour moi, le freelancing, c'est un des modèles que je conseille. Tu vois, on a toujours une expertise. Moi, j'étais directrice commerciale. J'ai fait des journées de directrice commerciale externalisée. Ça m'a permis de faire du chiffre d'affaires direct sans site Internet, sans produit, rien.
- Speaker #0
C'est ça. Donc, c'est important aussi quand tu es salarié diversifié. On a l'impression qu'un side project, c'est forcément quelque chose de virtuel, en ligne. Quel type de business model, quel type de métier on peut faire en side project ?
- Speaker #1
Alors, dans ce qui me semble les plus faciles, il y a donc freelance. Par exemple, tu es responsable de création de contenu dans une boîte. Tu peux créer du contenu pour une autre boîte, pas du tout concurrente de la tienne. Et ça, tu peux le faire le soir, le week-end et tout, parce que c'est asynchrone, donc tu n'es pas obligé d'être chez le client la journée. Tu peux faire du conseil. Ça se fait beaucoup, ça a de plus en plus du consulting à l'heure. Moi, je me rappelle quand j'étais directrice commerciale, on m'écrivait pour me dire, vous connaissez tel secteur, est-ce que vous accepteriez une consultation payante ? C'est rémunéré 200 euros ou 300 euros, je ne sais plus. Donc ça, c'est simple, tu ouvres un calendrier et tu vends ton expertise. Si tu as une expertise de niche, ça marche très bien. Par exemple, tu es ingénieur en je ne sais pas quel domaine ou développeur en chef sur tel langage. Et tu vas aider des gens qui ont besoin d'expertise rapide. Donc tu vois, tu fais deux heures par semaine à 200 euros hors taxe. Ça te fait 800 euros à la fin du mois. Ce n'est pas mal du tout. Tu gagnes 80 % de ça en micro-entreprise. Donc tu as fait compléter ton salaire de 500-600 euros par mois. Franchement, c'est bien. Et après, il y a le média, comme tu fais toi. Par exemple, ça pourrait être créer une newsletter payante sur son domaine d'activité ou créer un podcast qu'ensuite on va monétiser. C'est-à-dire souvent, on va trouver des partenaires, des sponsors. Ça, c'est très bien dans le B2B. Si vous avez une expertise hyper précise, par exemple, vous savez parler d'un truc qui intéresse les DRH, les sponsors seront très intéressés pour payer un... En sponsoring, il y a quelqu'un qui dit « moi dans ma communauté, j'ai 500 DRH hautement qualifiés » . Ça a plus de valeur en sponsoring que, je ne sais pas, de parler d'animaux de compagnie, parce qu'en fait c'est un peu trop des cibles grand public. Donc voilà aussi, ça s'appelle la création de contenu monétisé ou la création de médias. Et ça, je trouve que c'est assez pratique, parce que pareil, ça peut se faire à d'autres moments que sa journée de travail.
- Speaker #0
Donc privilégier des activités asynchrones ou alors qu'on peut faire… facilement en dehors de la journée de travail. Et du coup, tu te lances en freelance. Aujourd'hui, ce n'est plus exactement ton cas. Qu'est-ce qui s'est passé entre les deux ? C'est quoi la suite ?
- Speaker #1
En fait, au début, mon podcast était un loisir. Donc vraiment, je parlais de freelancing, mais juste pour apprendre à être une meilleure freelance. Bon, voilà. Et à côté, je faisais des missions de freelance pour me payer. Et puis, au bout d'un moment... Les gens se sont intéressés à mon podcast de plus en plus et m'ont demandé, il y a quelqu'un qui m'a écrit en disant « est-ce que tu peux m'envoyer le lien vers ta formation, ça m'intéresse » et j'avais pas de formation, donc je me suis dit « c'est vrai que je pourrais peut-être faire quelque chose » . Et donc c'est là que j'ai compris que je pouvais transformer le média en produit et c'était l'ancêtre, les débuts de ce que j'ai construit qui aujourd'hui s'appelle l'incubateur solopreneur. Et en fait, cinq ans plus tard, je me suis dit « tous ces outils que j'ai créés, toutes ces méthodes, je pourrais aider les gens » . à se lancer en solopreneur, qui est quand même un format un peu nouveau d'entrepreneuriat. Tu es d'accord qu'aujourd'hui, tu tapes, ça n'existe pas. Donc, je voulais créer pareil qu'un incubateur de start-up, mais adapté à l'individu. Et c'est ce que j'ai fait. Voilà, donc ça m'a pris peut-être un an et demi, deux ans. J'ai fait plusieurs versions aussi. Ça, c'est important à dire aux salariés qui nous écoutent. C'est que ce n'était pas tout de suite un truc génial à 300 000 euros. D'abord, c'était un guide écrit sur Notion avec ma méthode que j'ai vendu 400 euros hors taxe. Ensuite, j'ai vendu... une cohorte, une promo de 7 personnes pour suivre cette méthode-là. J'avais vendu 1 000 euros la place pour 7 personnes. Et puis après, ça s'est transformé. Et puis après, à chaque fois, j'ai rajouté des trucs. Ensuite, j'ai tourné des vidéos. Après, j'ai pris un outil pour les héberger. Et maintenant, c'est un espèce de gros truc où sur abonnement, t'arrives, il y a tout dedans. Il y a les templates, il y a des lives toutes les semaines et tout. Mais ce n'était pas ça au début. donc aussi voilà faut se dire que quand tu te lances Tu fais d'abord une chose qui te rapporte 10 euros, ensuite tu montes les prix, ensuite tu l'améliores, etc. Et après, ce 10 euros devient 20 euros, 100 euros, 200 euros. Et c'est comme ça que tu fais du business. Toi, tu ne peux pas avoir la bonne idée ou le produit parfait dès le départ.
- Speaker #0
Itérer, itérer, itérer à petits pas. Voilà, c'est la fin de cet épisode. J'espère que vous repartez des idées plein la tête. Pour découvrir l'épisode intégral, rendez-vous dès maintenant sur YouTube. Pour remercier mon invité et rendre ce contenu accessible au plus grand nombre, c'est très simple. abonnez-vous et déposez un 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée. On se dit à très vite !