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The Impacters

4/4 - Adopter une vision puissante (grâce à la gestion des risques) avec Candice Etienney

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11min |06/06/2025
Play
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Description

C’est la problème de toutes les boîtes du monde : La vision.
Qu’il ait 1, 100 ou 1.000 salariés, en B2B ou B2C, la valeur d’un business est souvent corrélé à sa façon de voir le futur qui émerge.

Alors pourquoi faire un épisode là-dessus avec une avocate et experte en finances ?


Le parcours de Candice Etienney :


⚖️ Avocate

🏦 Ex de l’AMF (Autorité des Marchés Financiers)

📈 Analyste de risques et experte en finances

🎓 Formatrice et animatrice d'ateliers en école de commerce


🧢 Comme moi, Flavie Prévot et pleins d’autres, elle a décidé de se scaler en adoptant plusieurs casquettes.


J'ai rencontré Candice il y a 2 mois.

Et je lui ai demandé :

"Est-ce qu’on pourrait faire un épisode pour partager ta méthode aux entrepreneurs ?"



Alors oui, dedans on a mit :


✅ Pourquoi gérer ses risques est devenu incontournable en 2025 ?

✅ Les 4 grandes familles de risques.

✅ Les tactiques pour gérer ses risques dans un business.

✅ L’importance d’adopter une culture du risque.

✅ L’impact sur l’accès aux financements et la valo d’une boîte.


🔥 MAIS ce qui n’était pas prévu :

C’est qu’on parle de vision.


🔮 Car anticiper ses risques, c’est projeter l’avenir.

Et donc dessiner une vision.

Avec son équipe.

Et toutes ses parties prenantes.



Une vision puissante, qui embarque.

🎁 Voilà le cadeau qu’on vous offre cette semaine avec Candice.


▬▬▬▬▬


🚀 Pour aller plus loin :


📩 Pour recevoir (chaque vendredi) les meilleurs Tips pour scaler ton impact : https://theimpacters.substack.com/

🍿 Pour regarder maintenant l'épisode intégral sur YouTube : https://youtu.be/XbAMD30sL6A


💡Pour accéder à l'épisode "Déclencher le passage à l'action" avec Mickael Brard.


🤝 Pour retrouver Candice : https://www.linkedin.com/in/candice-etienney/

🤝 Pour Marc-Antoine : https://www.linkedin.com/in/marc-antoine-bouteille-torre-%F0%9F%9A%B2-0196197a/


▬▬▬▬▬

J'ai lancé The Impacters pour rendre le scaling accessible aux Leaders du changement.
Les Rockstars de l'impact viennent ici pour me partager leurs mindset et stratégies pour réussir.
Le but : Créer une génération qui réussit sans se compromettre 👊
Je suis Marc-Antoine Bouteille-Torre.
Mon job, c'est d'aider les leaders à rendre leur impact accessible au plus grand nombre.
Abonne-toi Ce Podcast va devenir ton meilleur allié 👊


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    On parle beaucoup de cette notion de biais, c'est-à-dire que quand on construit tout seul, on a forcément nos biais personnels qui entrent en ligne de compte.

  • Speaker #1

    Ce que tu décris, c'est la vision qu'on adopte en fait, pour sa boîte dans 10 ans, dans 20 ans, France. Et bienvenue dans cette nouvelle mini-série, 5 épisodes express pour t'aider à faire la gif et t'émanciper en impactant toujours plus grand. Pour découvrir l'épisode intégral, rendez-vous dès maintenant sur YouTube. C'est parti pour un nouvel épisode. Alors par contre, ça peut être fun. Ça peut être fun de dire comment je me vois dans 5 ans, dans 10 ans. Donc en fait, on se rend compte qu'au final, les risques peuvent vraiment... Ça peut vraiment être cool de se pencher là-dessus.

  • Speaker #0

    C'est hyper intéressant. Effectivement, c'est intéressant pour les salariés. C'est intéressant pour l'entreprise. C'est intéressant pour tout le monde. Et effectivement, cette notion... L'investissement de co-construction, de nos jours, c'est essentiel parce qu'on parlait un petit peu des personnes qui regardent les risques. On a parlé des acteurs internes, on a parlé des acteurs externes. Mais maintenant, une société, elle ne fonctionne plus de cette manière binaire. En fait, elle évolue dans un monde où la partie peu prenante qui va venir avoir un impact sur ta société, elle peut être n'importe où. Ça va être la société de manière générale aussi qui va faire évoluer ton modèle d'affaires par la prise de conscience, par l'évolution des mentalités. et ça va venir... directement impacter ton entreprise parce qu'il y a un accès à l'information qui est énorme, parce qu'il y a des nouvelles technologies qui permettent aussi aux gens finalement de se renseigner sur n'importe quel sujet, d'avoir un avis finalement hyper rapidement. On parle aussi IA, là c'est impressionnant, maintenant on demande quelque chose à une IA, un truc tout bête, mais raconte-moi ce que fait telle société. Vous voyez, on peut avoir des informations qui remontent, qui sont assez... tout va très vite quoi. Tout va très vite, tout se viralise et ça c'est vraiment aussi une dimension à gérer pour les entreprises. Et pour moi, effectivement, la manière de le gérer, c'est de co-construire. Parce qu'à partir du moment où on a intégré les gens, on a communiqué et on est un petit peu sur une dimension alignement. Même si on ne partage pas les mêmes idées, on va dans la même direction puisqu'on est dans une logique de co-construction.

  • Speaker #1

    Puis forcément, l'objectif c'est d'être aussi, quand on construit une vision, on n'est pas dans la réalité parce qu'on anticipe. Mais en même temps, tu es obligé de rester dans la réalité. La réalité, tu ne peux pas la voir si tu es seul dans ton comité de direction, dans ton bocal, à dire dans 5 ans, on imagine qu'il va se passer ça. Peut-être si tu co-construis avec tes employés, avec aussi des partenaires, voir la vision qu'ils ont. C'est super intéressant d'ailleurs de voir la vision qu'ils ont de son entreprise. Même au niveau personnel, c'est un exercice qui serait intéressant à faire, mais c'est essentiel.

  • Speaker #0

    C'est essentiel et on parle beaucoup de cette notion de biais. C'est-à-dire que quand on construit tout seul, on a forcément nos biais personnels qui entrent en ligne de compte. Et on dit souvent, enfin moi je l'ai entendu assez souvent, que finalement pour déconstruire un biais, comment on fait ? Eh bien, on multiplie les biais. Et au final, on se retrouve avec des biais de différentes personnes et ça nous permet finalement de faire émerger des idées qui sont communes ou des scénarios qui sont plus probables. Et c'est super intéressant de ce point de vue-là.

  • Speaker #1

    C'est super intéressant. et du coup est-ce que t'as Tu as d'autres exemples des retours d'expérience qu'on crée sur des entreprises qui s'y sont bien prises. Si on devait copier, en plus de ce qu'on vient de dire, si on devait avoir une méthode, les choses à faire ou à ne pas faire quand on veut avancer là-dessus. Donc, on a parlé de co-construction. Est-ce qu'il y a d'autres choses essentielles pour toi ? Je me permets d'interrompre cet épisode pour vous présenter la mission d'Rest Podcast. Moi, c'est Marco. Et mon boulot, c'est d'aider les femmes et hommes à mission à porter leur impact au niveau supérieur. Ici, je reçois celles et ceux qui m'inspirent, entrepreneurs, bénévoles et salariés, me partagent leur mindset et meilleures stratégies pour grandir et accélérer le progrès. Pour ne rien perdre, abonne-toi sur YouTube ou en podcast et inscris-toi à la newsletter pour obtenir le récap dans ta boîte mail.

  • Speaker #0

    Oui, alors pour moi, il y a des choses essentielles. C'est déjà de se rendre compte que quand on met en place une politique de gestion des risques, les solutions. elles sont multiples. On peut choisir d'accepter son risque, c'est-à-dire de se dire « j'y vais dans ces conditions-là, tout va bien, j'estime que je suis assez sécure » . On peut choisir de transférer le risque, c'est la première chose à laquelle on pense, c'est de s'assurer par exemple. Je prends l'exemple d'une compagnie pétrolière que je trouve assez parlant. Pour une compagnie pétrolière, c'est quoi le risque principal ? C'est le risque d'incendie sur les plateformes. Donc concrètement, la manière pour la société de gérer ce risque, il peut être multiple. On l'a dit, soit on l'accepte, soit on l'évite, soit on le transfère. Mais on peut penser également à limiter la probabilité d'occurrence. À ce moment-là, on se dote, pour être très concret, d'outils de gestion de l'incendie. On met en place des rotations d'équipe plus régulières pour que les gens ne soient pas fatigués. Ou alors, on est dans la minimisation des conséquences. Là, on va mettre en place des dispositifs de lutte contre l'incendie, ce type de choses. Donc, souvent, les gens, quand ils pensent risque… ils pensent à soit on peut accepter, soit on peut éviter, soit on peut transférer. Maintenant, en fait, il y a d'autres manières de faire. Il y a aussi toute cette dynamique d'atténuation des risques qui parfois nécessite d'ailleurs un petit peu moins de ressources pour les petites boîtes qui n'en ont pas ou qui en ont peu. Et c'est de penser également à ces solutions intermédiaires et qui limitent déjà fortement le risque. Après, moi, je pense que l'étape essentielle dans toute politique de gestion des risques à mettre en place, c'est de mettre en place une culture du risque. Et ça, ça passe par la sensibilisation, la formation. Pas sur le risque de manière générale, parce qu'on parle souvent du risque de manière très générique, alors que le risque, c'est quelque chose qui est propre à une société. Une société, elle va commencer par lister ses risques, mais après, il faut qu'elle les compare entre eux. Et ça, cette comparaison, elle ne se fait pas dans l'absolu, elle se fait par rapport à la situation spécifique de la société. Quels sont les risques qui, moi, ont plus de chances de m'impacter, qui, moi, vont avoir un impact sur ma société ? Donc, c'est important de ce point de vue-là, de définir quels sont mes risques spécifiques, et ensuite de former les personnes sur les risques spécifiques, en donnant un cadre finalement. Parce que si on met en place des process trop figés dans un process de gestion des risques, Le risque, c'est qu'il n'y ait pas cette agilité, il n'y ait pas d'adaptation, qu'on passe aussi à côté de certains risques. Donc, pour moi, l'idée principale, c'est de former les gens. Ça permet pour eux de comprendre. Ça permet pour eux, au lieu d'être limités à de simples contrôles, d'agir dans un cadre, de pouvoir prendre des initiatives et d'être en mesure eux-mêmes, finalement, de juger et de gérer certains risques sans avoir forcément à chaque fois à revenir à la case départ qui est la consultation de l'équipe risque de l'entreprise. Et ça permet de responsabiliser aussi les salariés et donc de les impliquer. Parce que si on dit à une personne, voilà le process de gestion des risques, tu vérifies que telle chose est bien faite, tu le remontes dans un Excel, ok super, le gars va voir ça comme une contrainte. Si on lui dit, voilà ton cadre de gestion, tu as le droit de prendre tel risque, on accepte tel pourcentage de risque, maintenant on va négocier, va faire tes contrats comme tu veux, mais pense bien à ce cadre-là, la personne a plus de marge de manœuvre. elle a plus d'investissement, elle se sent responsabilisée, donc elle participe finalement à la construction, encore une fois, de cette culture risque au sein de la boîte. Donc ça, je pense que c'est très important d'impliquer tout le monde et d'embarquer tout le monde,

  • Speaker #1

    surtout. Et puis surtout, les risques, ils évoluent. Donc même si tu as identifié tes risques aujourd'hui, dans deux ans, tu reviens, il y aura des nouveaux risques qui auront peut-être émergé. Si tu fais l'option, « Tiens, c'est comme ça et pas autrement » , la personne sur le terrain... elle ne va pas forcément avoir envie, si elle détecte un nouveau risque, de venir te voir en disant « Rard, il y a tel risque, ça pourrait être dangereux, tout ça » . Elle se dirait peut-être qu'ils se débrouillent en haut, vu qu'ils savent tout. Donc c'est important aussi de motiver tout le monde à s'impliquer là-dedans. Oui,

  • Speaker #0

    de motiver et d'expliquer. Et moi, je le voyais beaucoup, beaucoup quand j'étais juriste, cette nécessité de faire preuve de pédagogie. parce que je... Je travaillais beaucoup avec des commerciaux. Et je pense que la phrase que tout juriste a entendue une fois dans sa vie, c'est « les contrats, ça ne sert à rien. » Quand ça se passe mal, on va négocier avec le client. Et puis, ça se passe comme ça sur le terrain. Finalement, le contrat, c'est super, mais est-ce qu'on va vraiment aller voir les clauses du contrat quand ça se passe mal ? Et en fait, c'est d'expliquer que le contrat, déjà, tu ne le fais pas pour le moment où ça va bien. Tu le fais effectivement pour le moment où ça va mal. C'est une arme, finalement, à leur disposition dans la négociation. au moment où il faut négocier. Et moi, j'ai vu beaucoup de comportements changer, en fait, quand on expliquait l'utilité de telle ou telle clause en lui disant, concrètement, pourquoi je te mets cette clause-là ? Parce que si à un moment, tu as un souci, tu vas pouvoir faire ça. Et on voyait, en fait, maintenant, moi, j'ai vu aussi des commerçants qui, finalement, changeaient leur fusil d'épaule et allaient en négociation client. En revenant, ils me disaient, j'ai pensé à négocier telle clause. Effectivement, c'est super parce qu'en fait, on voit qu'au lieu d'être vu comme une contrainte, la personne, elle l'a compris et donc elle a elle l'a appliqué et c'est beaucoup plus efficace que n'importe quel process que tu pourrais mettre en place.

  • Speaker #1

    Oui. Et pour finir, si tu devais donner une ressource, que ce soit livre, podcast, pour aider vraiment à aller plus loin là-dessus, sur la gestion des risques.

  • Speaker #0

    Moi, il y a un livre que j'aime beaucoup, c'est le Management des risques et stratégies par Géraldine Soutra. Il est sorti il n'y a pas très longtemps et je le trouve hyper complet. C'est vraiment un bon guide. Et pour les entrepreneurs ou les entreprises qui n'auraient pas forcément envie de se plonger ou n'ont pas le temps de se plonger dans la lecture d'un livre, ce qu'on peut complètement comprendre, il y a aussi un outil qui s'appelle ma carte des risques en ligne et qui permet, je crois que c'est le Medef qui a fait ça, il me semble de mémoire, qui permet à une entreprise d'établir une première cartographie des risques grâce à un outil en ligne. Donc ça peut être aussi intéressant d'aller voir ça. Super,

  • Speaker #1

    ressources gratuites. Ah c'est super.

  • Speaker #0

    Créer un compte. donc c'est non c'est

  • Speaker #1

    Merci pour ces conseils. Et enfin, si on a besoin d'un autre conseil... pour poursuivre là-dessus. Est-ce qu'on peut te contacter et où ?

  • Speaker #0

    Oui, alors sur LinkedIn, sans souci. Avec grand plaisir, je suis toujours ravie d'échanger.

  • Speaker #1

    Le lien vers le profil de Candice est en description de l'épisode. On arrive déjà à la fin. Merci Candice pour avoir accepté de venir. C'était super cool de te parler.

  • Speaker #0

    Merci à toi de m'avoir reçu.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est la fin de cet épisode. J'espère que vous repartez des idées plein la tête. Pour découvrir l'épisode intégral, rendez-vous dès maintenant sur YouTube. Pour remercier mon invité et rendre ce contenu accessible au plus grand nombre, c'est très simple. Abonnez-vous et déposez un 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée. On se dit à très vite !

Description

C’est la problème de toutes les boîtes du monde : La vision.
Qu’il ait 1, 100 ou 1.000 salariés, en B2B ou B2C, la valeur d’un business est souvent corrélé à sa façon de voir le futur qui émerge.

Alors pourquoi faire un épisode là-dessus avec une avocate et experte en finances ?


Le parcours de Candice Etienney :


⚖️ Avocate

🏦 Ex de l’AMF (Autorité des Marchés Financiers)

📈 Analyste de risques et experte en finances

🎓 Formatrice et animatrice d'ateliers en école de commerce


🧢 Comme moi, Flavie Prévot et pleins d’autres, elle a décidé de se scaler en adoptant plusieurs casquettes.


J'ai rencontré Candice il y a 2 mois.

Et je lui ai demandé :

"Est-ce qu’on pourrait faire un épisode pour partager ta méthode aux entrepreneurs ?"



Alors oui, dedans on a mit :


✅ Pourquoi gérer ses risques est devenu incontournable en 2025 ?

✅ Les 4 grandes familles de risques.

✅ Les tactiques pour gérer ses risques dans un business.

✅ L’importance d’adopter une culture du risque.

✅ L’impact sur l’accès aux financements et la valo d’une boîte.


🔥 MAIS ce qui n’était pas prévu :

C’est qu’on parle de vision.


🔮 Car anticiper ses risques, c’est projeter l’avenir.

Et donc dessiner une vision.

Avec son équipe.

Et toutes ses parties prenantes.



Une vision puissante, qui embarque.

🎁 Voilà le cadeau qu’on vous offre cette semaine avec Candice.


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🚀 Pour aller plus loin :


📩 Pour recevoir (chaque vendredi) les meilleurs Tips pour scaler ton impact : https://theimpacters.substack.com/

🍿 Pour regarder maintenant l'épisode intégral sur YouTube : https://youtu.be/XbAMD30sL6A


💡Pour accéder à l'épisode "Déclencher le passage à l'action" avec Mickael Brard.


🤝 Pour retrouver Candice : https://www.linkedin.com/in/candice-etienney/

🤝 Pour Marc-Antoine : https://www.linkedin.com/in/marc-antoine-bouteille-torre-%F0%9F%9A%B2-0196197a/


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J'ai lancé The Impacters pour rendre le scaling accessible aux Leaders du changement.
Les Rockstars de l'impact viennent ici pour me partager leurs mindset et stratégies pour réussir.
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Je suis Marc-Antoine Bouteille-Torre.
Mon job, c'est d'aider les leaders à rendre leur impact accessible au plus grand nombre.
Abonne-toi Ce Podcast va devenir ton meilleur allié 👊


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Transcription

  • Speaker #0

    On parle beaucoup de cette notion de biais, c'est-à-dire que quand on construit tout seul, on a forcément nos biais personnels qui entrent en ligne de compte.

  • Speaker #1

    Ce que tu décris, c'est la vision qu'on adopte en fait, pour sa boîte dans 10 ans, dans 20 ans, France. Et bienvenue dans cette nouvelle mini-série, 5 épisodes express pour t'aider à faire la gif et t'émanciper en impactant toujours plus grand. Pour découvrir l'épisode intégral, rendez-vous dès maintenant sur YouTube. C'est parti pour un nouvel épisode. Alors par contre, ça peut être fun. Ça peut être fun de dire comment je me vois dans 5 ans, dans 10 ans. Donc en fait, on se rend compte qu'au final, les risques peuvent vraiment... Ça peut vraiment être cool de se pencher là-dessus.

  • Speaker #0

    C'est hyper intéressant. Effectivement, c'est intéressant pour les salariés. C'est intéressant pour l'entreprise. C'est intéressant pour tout le monde. Et effectivement, cette notion... L'investissement de co-construction, de nos jours, c'est essentiel parce qu'on parlait un petit peu des personnes qui regardent les risques. On a parlé des acteurs internes, on a parlé des acteurs externes. Mais maintenant, une société, elle ne fonctionne plus de cette manière binaire. En fait, elle évolue dans un monde où la partie peu prenante qui va venir avoir un impact sur ta société, elle peut être n'importe où. Ça va être la société de manière générale aussi qui va faire évoluer ton modèle d'affaires par la prise de conscience, par l'évolution des mentalités. et ça va venir... directement impacter ton entreprise parce qu'il y a un accès à l'information qui est énorme, parce qu'il y a des nouvelles technologies qui permettent aussi aux gens finalement de se renseigner sur n'importe quel sujet, d'avoir un avis finalement hyper rapidement. On parle aussi IA, là c'est impressionnant, maintenant on demande quelque chose à une IA, un truc tout bête, mais raconte-moi ce que fait telle société. Vous voyez, on peut avoir des informations qui remontent, qui sont assez... tout va très vite quoi. Tout va très vite, tout se viralise et ça c'est vraiment aussi une dimension à gérer pour les entreprises. Et pour moi, effectivement, la manière de le gérer, c'est de co-construire. Parce qu'à partir du moment où on a intégré les gens, on a communiqué et on est un petit peu sur une dimension alignement. Même si on ne partage pas les mêmes idées, on va dans la même direction puisqu'on est dans une logique de co-construction.

  • Speaker #1

    Puis forcément, l'objectif c'est d'être aussi, quand on construit une vision, on n'est pas dans la réalité parce qu'on anticipe. Mais en même temps, tu es obligé de rester dans la réalité. La réalité, tu ne peux pas la voir si tu es seul dans ton comité de direction, dans ton bocal, à dire dans 5 ans, on imagine qu'il va se passer ça. Peut-être si tu co-construis avec tes employés, avec aussi des partenaires, voir la vision qu'ils ont. C'est super intéressant d'ailleurs de voir la vision qu'ils ont de son entreprise. Même au niveau personnel, c'est un exercice qui serait intéressant à faire, mais c'est essentiel.

  • Speaker #0

    C'est essentiel et on parle beaucoup de cette notion de biais. C'est-à-dire que quand on construit tout seul, on a forcément nos biais personnels qui entrent en ligne de compte. Et on dit souvent, enfin moi je l'ai entendu assez souvent, que finalement pour déconstruire un biais, comment on fait ? Eh bien, on multiplie les biais. Et au final, on se retrouve avec des biais de différentes personnes et ça nous permet finalement de faire émerger des idées qui sont communes ou des scénarios qui sont plus probables. Et c'est super intéressant de ce point de vue-là.

  • Speaker #1

    C'est super intéressant. et du coup est-ce que t'as Tu as d'autres exemples des retours d'expérience qu'on crée sur des entreprises qui s'y sont bien prises. Si on devait copier, en plus de ce qu'on vient de dire, si on devait avoir une méthode, les choses à faire ou à ne pas faire quand on veut avancer là-dessus. Donc, on a parlé de co-construction. Est-ce qu'il y a d'autres choses essentielles pour toi ? Je me permets d'interrompre cet épisode pour vous présenter la mission d'Rest Podcast. Moi, c'est Marco. Et mon boulot, c'est d'aider les femmes et hommes à mission à porter leur impact au niveau supérieur. Ici, je reçois celles et ceux qui m'inspirent, entrepreneurs, bénévoles et salariés, me partagent leur mindset et meilleures stratégies pour grandir et accélérer le progrès. Pour ne rien perdre, abonne-toi sur YouTube ou en podcast et inscris-toi à la newsletter pour obtenir le récap dans ta boîte mail.

  • Speaker #0

    Oui, alors pour moi, il y a des choses essentielles. C'est déjà de se rendre compte que quand on met en place une politique de gestion des risques, les solutions. elles sont multiples. On peut choisir d'accepter son risque, c'est-à-dire de se dire « j'y vais dans ces conditions-là, tout va bien, j'estime que je suis assez sécure » . On peut choisir de transférer le risque, c'est la première chose à laquelle on pense, c'est de s'assurer par exemple. Je prends l'exemple d'une compagnie pétrolière que je trouve assez parlant. Pour une compagnie pétrolière, c'est quoi le risque principal ? C'est le risque d'incendie sur les plateformes. Donc concrètement, la manière pour la société de gérer ce risque, il peut être multiple. On l'a dit, soit on l'accepte, soit on l'évite, soit on le transfère. Mais on peut penser également à limiter la probabilité d'occurrence. À ce moment-là, on se dote, pour être très concret, d'outils de gestion de l'incendie. On met en place des rotations d'équipe plus régulières pour que les gens ne soient pas fatigués. Ou alors, on est dans la minimisation des conséquences. Là, on va mettre en place des dispositifs de lutte contre l'incendie, ce type de choses. Donc, souvent, les gens, quand ils pensent risque… ils pensent à soit on peut accepter, soit on peut éviter, soit on peut transférer. Maintenant, en fait, il y a d'autres manières de faire. Il y a aussi toute cette dynamique d'atténuation des risques qui parfois nécessite d'ailleurs un petit peu moins de ressources pour les petites boîtes qui n'en ont pas ou qui en ont peu. Et c'est de penser également à ces solutions intermédiaires et qui limitent déjà fortement le risque. Après, moi, je pense que l'étape essentielle dans toute politique de gestion des risques à mettre en place, c'est de mettre en place une culture du risque. Et ça, ça passe par la sensibilisation, la formation. Pas sur le risque de manière générale, parce qu'on parle souvent du risque de manière très générique, alors que le risque, c'est quelque chose qui est propre à une société. Une société, elle va commencer par lister ses risques, mais après, il faut qu'elle les compare entre eux. Et ça, cette comparaison, elle ne se fait pas dans l'absolu, elle se fait par rapport à la situation spécifique de la société. Quels sont les risques qui, moi, ont plus de chances de m'impacter, qui, moi, vont avoir un impact sur ma société ? Donc, c'est important de ce point de vue-là, de définir quels sont mes risques spécifiques, et ensuite de former les personnes sur les risques spécifiques, en donnant un cadre finalement. Parce que si on met en place des process trop figés dans un process de gestion des risques, Le risque, c'est qu'il n'y ait pas cette agilité, il n'y ait pas d'adaptation, qu'on passe aussi à côté de certains risques. Donc, pour moi, l'idée principale, c'est de former les gens. Ça permet pour eux de comprendre. Ça permet pour eux, au lieu d'être limités à de simples contrôles, d'agir dans un cadre, de pouvoir prendre des initiatives et d'être en mesure eux-mêmes, finalement, de juger et de gérer certains risques sans avoir forcément à chaque fois à revenir à la case départ qui est la consultation de l'équipe risque de l'entreprise. Et ça permet de responsabiliser aussi les salariés et donc de les impliquer. Parce que si on dit à une personne, voilà le process de gestion des risques, tu vérifies que telle chose est bien faite, tu le remontes dans un Excel, ok super, le gars va voir ça comme une contrainte. Si on lui dit, voilà ton cadre de gestion, tu as le droit de prendre tel risque, on accepte tel pourcentage de risque, maintenant on va négocier, va faire tes contrats comme tu veux, mais pense bien à ce cadre-là, la personne a plus de marge de manœuvre. elle a plus d'investissement, elle se sent responsabilisée, donc elle participe finalement à la construction, encore une fois, de cette culture risque au sein de la boîte. Donc ça, je pense que c'est très important d'impliquer tout le monde et d'embarquer tout le monde,

  • Speaker #1

    surtout. Et puis surtout, les risques, ils évoluent. Donc même si tu as identifié tes risques aujourd'hui, dans deux ans, tu reviens, il y aura des nouveaux risques qui auront peut-être émergé. Si tu fais l'option, « Tiens, c'est comme ça et pas autrement » , la personne sur le terrain... elle ne va pas forcément avoir envie, si elle détecte un nouveau risque, de venir te voir en disant « Rard, il y a tel risque, ça pourrait être dangereux, tout ça » . Elle se dirait peut-être qu'ils se débrouillent en haut, vu qu'ils savent tout. Donc c'est important aussi de motiver tout le monde à s'impliquer là-dedans. Oui,

  • Speaker #0

    de motiver et d'expliquer. Et moi, je le voyais beaucoup, beaucoup quand j'étais juriste, cette nécessité de faire preuve de pédagogie. parce que je... Je travaillais beaucoup avec des commerciaux. Et je pense que la phrase que tout juriste a entendue une fois dans sa vie, c'est « les contrats, ça ne sert à rien. » Quand ça se passe mal, on va négocier avec le client. Et puis, ça se passe comme ça sur le terrain. Finalement, le contrat, c'est super, mais est-ce qu'on va vraiment aller voir les clauses du contrat quand ça se passe mal ? Et en fait, c'est d'expliquer que le contrat, déjà, tu ne le fais pas pour le moment où ça va bien. Tu le fais effectivement pour le moment où ça va mal. C'est une arme, finalement, à leur disposition dans la négociation. au moment où il faut négocier. Et moi, j'ai vu beaucoup de comportements changer, en fait, quand on expliquait l'utilité de telle ou telle clause en lui disant, concrètement, pourquoi je te mets cette clause-là ? Parce que si à un moment, tu as un souci, tu vas pouvoir faire ça. Et on voyait, en fait, maintenant, moi, j'ai vu aussi des commerçants qui, finalement, changeaient leur fusil d'épaule et allaient en négociation client. En revenant, ils me disaient, j'ai pensé à négocier telle clause. Effectivement, c'est super parce qu'en fait, on voit qu'au lieu d'être vu comme une contrainte, la personne, elle l'a compris et donc elle a elle l'a appliqué et c'est beaucoup plus efficace que n'importe quel process que tu pourrais mettre en place.

  • Speaker #1

    Oui. Et pour finir, si tu devais donner une ressource, que ce soit livre, podcast, pour aider vraiment à aller plus loin là-dessus, sur la gestion des risques.

  • Speaker #0

    Moi, il y a un livre que j'aime beaucoup, c'est le Management des risques et stratégies par Géraldine Soutra. Il est sorti il n'y a pas très longtemps et je le trouve hyper complet. C'est vraiment un bon guide. Et pour les entrepreneurs ou les entreprises qui n'auraient pas forcément envie de se plonger ou n'ont pas le temps de se plonger dans la lecture d'un livre, ce qu'on peut complètement comprendre, il y a aussi un outil qui s'appelle ma carte des risques en ligne et qui permet, je crois que c'est le Medef qui a fait ça, il me semble de mémoire, qui permet à une entreprise d'établir une première cartographie des risques grâce à un outil en ligne. Donc ça peut être aussi intéressant d'aller voir ça. Super,

  • Speaker #1

    ressources gratuites. Ah c'est super.

  • Speaker #0

    Créer un compte. donc c'est non c'est

  • Speaker #1

    Merci pour ces conseils. Et enfin, si on a besoin d'un autre conseil... pour poursuivre là-dessus. Est-ce qu'on peut te contacter et où ?

  • Speaker #0

    Oui, alors sur LinkedIn, sans souci. Avec grand plaisir, je suis toujours ravie d'échanger.

  • Speaker #1

    Le lien vers le profil de Candice est en description de l'épisode. On arrive déjà à la fin. Merci Candice pour avoir accepté de venir. C'était super cool de te parler.

  • Speaker #0

    Merci à toi de m'avoir reçu.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est la fin de cet épisode. J'espère que vous repartez des idées plein la tête. Pour découvrir l'épisode intégral, rendez-vous dès maintenant sur YouTube. Pour remercier mon invité et rendre ce contenu accessible au plus grand nombre, c'est très simple. Abonnez-vous et déposez un 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée. On se dit à très vite !

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Description

C’est la problème de toutes les boîtes du monde : La vision.
Qu’il ait 1, 100 ou 1.000 salariés, en B2B ou B2C, la valeur d’un business est souvent corrélé à sa façon de voir le futur qui émerge.

Alors pourquoi faire un épisode là-dessus avec une avocate et experte en finances ?


Le parcours de Candice Etienney :


⚖️ Avocate

🏦 Ex de l’AMF (Autorité des Marchés Financiers)

📈 Analyste de risques et experte en finances

🎓 Formatrice et animatrice d'ateliers en école de commerce


🧢 Comme moi, Flavie Prévot et pleins d’autres, elle a décidé de se scaler en adoptant plusieurs casquettes.


J'ai rencontré Candice il y a 2 mois.

Et je lui ai demandé :

"Est-ce qu’on pourrait faire un épisode pour partager ta méthode aux entrepreneurs ?"



Alors oui, dedans on a mit :


✅ Pourquoi gérer ses risques est devenu incontournable en 2025 ?

✅ Les 4 grandes familles de risques.

✅ Les tactiques pour gérer ses risques dans un business.

✅ L’importance d’adopter une culture du risque.

✅ L’impact sur l’accès aux financements et la valo d’une boîte.


🔥 MAIS ce qui n’était pas prévu :

C’est qu’on parle de vision.


🔮 Car anticiper ses risques, c’est projeter l’avenir.

Et donc dessiner une vision.

Avec son équipe.

Et toutes ses parties prenantes.



Une vision puissante, qui embarque.

🎁 Voilà le cadeau qu’on vous offre cette semaine avec Candice.


▬▬▬▬▬


🚀 Pour aller plus loin :


📩 Pour recevoir (chaque vendredi) les meilleurs Tips pour scaler ton impact : https://theimpacters.substack.com/

🍿 Pour regarder maintenant l'épisode intégral sur YouTube : https://youtu.be/XbAMD30sL6A


💡Pour accéder à l'épisode "Déclencher le passage à l'action" avec Mickael Brard.


🤝 Pour retrouver Candice : https://www.linkedin.com/in/candice-etienney/

🤝 Pour Marc-Antoine : https://www.linkedin.com/in/marc-antoine-bouteille-torre-%F0%9F%9A%B2-0196197a/


▬▬▬▬▬

J'ai lancé The Impacters pour rendre le scaling accessible aux Leaders du changement.
Les Rockstars de l'impact viennent ici pour me partager leurs mindset et stratégies pour réussir.
Le but : Créer une génération qui réussit sans se compromettre 👊
Je suis Marc-Antoine Bouteille-Torre.
Mon job, c'est d'aider les leaders à rendre leur impact accessible au plus grand nombre.
Abonne-toi Ce Podcast va devenir ton meilleur allié 👊


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    On parle beaucoup de cette notion de biais, c'est-à-dire que quand on construit tout seul, on a forcément nos biais personnels qui entrent en ligne de compte.

  • Speaker #1

    Ce que tu décris, c'est la vision qu'on adopte en fait, pour sa boîte dans 10 ans, dans 20 ans, France. Et bienvenue dans cette nouvelle mini-série, 5 épisodes express pour t'aider à faire la gif et t'émanciper en impactant toujours plus grand. Pour découvrir l'épisode intégral, rendez-vous dès maintenant sur YouTube. C'est parti pour un nouvel épisode. Alors par contre, ça peut être fun. Ça peut être fun de dire comment je me vois dans 5 ans, dans 10 ans. Donc en fait, on se rend compte qu'au final, les risques peuvent vraiment... Ça peut vraiment être cool de se pencher là-dessus.

  • Speaker #0

    C'est hyper intéressant. Effectivement, c'est intéressant pour les salariés. C'est intéressant pour l'entreprise. C'est intéressant pour tout le monde. Et effectivement, cette notion... L'investissement de co-construction, de nos jours, c'est essentiel parce qu'on parlait un petit peu des personnes qui regardent les risques. On a parlé des acteurs internes, on a parlé des acteurs externes. Mais maintenant, une société, elle ne fonctionne plus de cette manière binaire. En fait, elle évolue dans un monde où la partie peu prenante qui va venir avoir un impact sur ta société, elle peut être n'importe où. Ça va être la société de manière générale aussi qui va faire évoluer ton modèle d'affaires par la prise de conscience, par l'évolution des mentalités. et ça va venir... directement impacter ton entreprise parce qu'il y a un accès à l'information qui est énorme, parce qu'il y a des nouvelles technologies qui permettent aussi aux gens finalement de se renseigner sur n'importe quel sujet, d'avoir un avis finalement hyper rapidement. On parle aussi IA, là c'est impressionnant, maintenant on demande quelque chose à une IA, un truc tout bête, mais raconte-moi ce que fait telle société. Vous voyez, on peut avoir des informations qui remontent, qui sont assez... tout va très vite quoi. Tout va très vite, tout se viralise et ça c'est vraiment aussi une dimension à gérer pour les entreprises. Et pour moi, effectivement, la manière de le gérer, c'est de co-construire. Parce qu'à partir du moment où on a intégré les gens, on a communiqué et on est un petit peu sur une dimension alignement. Même si on ne partage pas les mêmes idées, on va dans la même direction puisqu'on est dans une logique de co-construction.

  • Speaker #1

    Puis forcément, l'objectif c'est d'être aussi, quand on construit une vision, on n'est pas dans la réalité parce qu'on anticipe. Mais en même temps, tu es obligé de rester dans la réalité. La réalité, tu ne peux pas la voir si tu es seul dans ton comité de direction, dans ton bocal, à dire dans 5 ans, on imagine qu'il va se passer ça. Peut-être si tu co-construis avec tes employés, avec aussi des partenaires, voir la vision qu'ils ont. C'est super intéressant d'ailleurs de voir la vision qu'ils ont de son entreprise. Même au niveau personnel, c'est un exercice qui serait intéressant à faire, mais c'est essentiel.

  • Speaker #0

    C'est essentiel et on parle beaucoup de cette notion de biais. C'est-à-dire que quand on construit tout seul, on a forcément nos biais personnels qui entrent en ligne de compte. Et on dit souvent, enfin moi je l'ai entendu assez souvent, que finalement pour déconstruire un biais, comment on fait ? Eh bien, on multiplie les biais. Et au final, on se retrouve avec des biais de différentes personnes et ça nous permet finalement de faire émerger des idées qui sont communes ou des scénarios qui sont plus probables. Et c'est super intéressant de ce point de vue-là.

  • Speaker #1

    C'est super intéressant. et du coup est-ce que t'as Tu as d'autres exemples des retours d'expérience qu'on crée sur des entreprises qui s'y sont bien prises. Si on devait copier, en plus de ce qu'on vient de dire, si on devait avoir une méthode, les choses à faire ou à ne pas faire quand on veut avancer là-dessus. Donc, on a parlé de co-construction. Est-ce qu'il y a d'autres choses essentielles pour toi ? Je me permets d'interrompre cet épisode pour vous présenter la mission d'Rest Podcast. Moi, c'est Marco. Et mon boulot, c'est d'aider les femmes et hommes à mission à porter leur impact au niveau supérieur. Ici, je reçois celles et ceux qui m'inspirent, entrepreneurs, bénévoles et salariés, me partagent leur mindset et meilleures stratégies pour grandir et accélérer le progrès. Pour ne rien perdre, abonne-toi sur YouTube ou en podcast et inscris-toi à la newsletter pour obtenir le récap dans ta boîte mail.

  • Speaker #0

    Oui, alors pour moi, il y a des choses essentielles. C'est déjà de se rendre compte que quand on met en place une politique de gestion des risques, les solutions. elles sont multiples. On peut choisir d'accepter son risque, c'est-à-dire de se dire « j'y vais dans ces conditions-là, tout va bien, j'estime que je suis assez sécure » . On peut choisir de transférer le risque, c'est la première chose à laquelle on pense, c'est de s'assurer par exemple. Je prends l'exemple d'une compagnie pétrolière que je trouve assez parlant. Pour une compagnie pétrolière, c'est quoi le risque principal ? C'est le risque d'incendie sur les plateformes. Donc concrètement, la manière pour la société de gérer ce risque, il peut être multiple. On l'a dit, soit on l'accepte, soit on l'évite, soit on le transfère. Mais on peut penser également à limiter la probabilité d'occurrence. À ce moment-là, on se dote, pour être très concret, d'outils de gestion de l'incendie. On met en place des rotations d'équipe plus régulières pour que les gens ne soient pas fatigués. Ou alors, on est dans la minimisation des conséquences. Là, on va mettre en place des dispositifs de lutte contre l'incendie, ce type de choses. Donc, souvent, les gens, quand ils pensent risque… ils pensent à soit on peut accepter, soit on peut éviter, soit on peut transférer. Maintenant, en fait, il y a d'autres manières de faire. Il y a aussi toute cette dynamique d'atténuation des risques qui parfois nécessite d'ailleurs un petit peu moins de ressources pour les petites boîtes qui n'en ont pas ou qui en ont peu. Et c'est de penser également à ces solutions intermédiaires et qui limitent déjà fortement le risque. Après, moi, je pense que l'étape essentielle dans toute politique de gestion des risques à mettre en place, c'est de mettre en place une culture du risque. Et ça, ça passe par la sensibilisation, la formation. Pas sur le risque de manière générale, parce qu'on parle souvent du risque de manière très générique, alors que le risque, c'est quelque chose qui est propre à une société. Une société, elle va commencer par lister ses risques, mais après, il faut qu'elle les compare entre eux. Et ça, cette comparaison, elle ne se fait pas dans l'absolu, elle se fait par rapport à la situation spécifique de la société. Quels sont les risques qui, moi, ont plus de chances de m'impacter, qui, moi, vont avoir un impact sur ma société ? Donc, c'est important de ce point de vue-là, de définir quels sont mes risques spécifiques, et ensuite de former les personnes sur les risques spécifiques, en donnant un cadre finalement. Parce que si on met en place des process trop figés dans un process de gestion des risques, Le risque, c'est qu'il n'y ait pas cette agilité, il n'y ait pas d'adaptation, qu'on passe aussi à côté de certains risques. Donc, pour moi, l'idée principale, c'est de former les gens. Ça permet pour eux de comprendre. Ça permet pour eux, au lieu d'être limités à de simples contrôles, d'agir dans un cadre, de pouvoir prendre des initiatives et d'être en mesure eux-mêmes, finalement, de juger et de gérer certains risques sans avoir forcément à chaque fois à revenir à la case départ qui est la consultation de l'équipe risque de l'entreprise. Et ça permet de responsabiliser aussi les salariés et donc de les impliquer. Parce que si on dit à une personne, voilà le process de gestion des risques, tu vérifies que telle chose est bien faite, tu le remontes dans un Excel, ok super, le gars va voir ça comme une contrainte. Si on lui dit, voilà ton cadre de gestion, tu as le droit de prendre tel risque, on accepte tel pourcentage de risque, maintenant on va négocier, va faire tes contrats comme tu veux, mais pense bien à ce cadre-là, la personne a plus de marge de manœuvre. elle a plus d'investissement, elle se sent responsabilisée, donc elle participe finalement à la construction, encore une fois, de cette culture risque au sein de la boîte. Donc ça, je pense que c'est très important d'impliquer tout le monde et d'embarquer tout le monde,

  • Speaker #1

    surtout. Et puis surtout, les risques, ils évoluent. Donc même si tu as identifié tes risques aujourd'hui, dans deux ans, tu reviens, il y aura des nouveaux risques qui auront peut-être émergé. Si tu fais l'option, « Tiens, c'est comme ça et pas autrement » , la personne sur le terrain... elle ne va pas forcément avoir envie, si elle détecte un nouveau risque, de venir te voir en disant « Rard, il y a tel risque, ça pourrait être dangereux, tout ça » . Elle se dirait peut-être qu'ils se débrouillent en haut, vu qu'ils savent tout. Donc c'est important aussi de motiver tout le monde à s'impliquer là-dedans. Oui,

  • Speaker #0

    de motiver et d'expliquer. Et moi, je le voyais beaucoup, beaucoup quand j'étais juriste, cette nécessité de faire preuve de pédagogie. parce que je... Je travaillais beaucoup avec des commerciaux. Et je pense que la phrase que tout juriste a entendue une fois dans sa vie, c'est « les contrats, ça ne sert à rien. » Quand ça se passe mal, on va négocier avec le client. Et puis, ça se passe comme ça sur le terrain. Finalement, le contrat, c'est super, mais est-ce qu'on va vraiment aller voir les clauses du contrat quand ça se passe mal ? Et en fait, c'est d'expliquer que le contrat, déjà, tu ne le fais pas pour le moment où ça va bien. Tu le fais effectivement pour le moment où ça va mal. C'est une arme, finalement, à leur disposition dans la négociation. au moment où il faut négocier. Et moi, j'ai vu beaucoup de comportements changer, en fait, quand on expliquait l'utilité de telle ou telle clause en lui disant, concrètement, pourquoi je te mets cette clause-là ? Parce que si à un moment, tu as un souci, tu vas pouvoir faire ça. Et on voyait, en fait, maintenant, moi, j'ai vu aussi des commerçants qui, finalement, changeaient leur fusil d'épaule et allaient en négociation client. En revenant, ils me disaient, j'ai pensé à négocier telle clause. Effectivement, c'est super parce qu'en fait, on voit qu'au lieu d'être vu comme une contrainte, la personne, elle l'a compris et donc elle a elle l'a appliqué et c'est beaucoup plus efficace que n'importe quel process que tu pourrais mettre en place.

  • Speaker #1

    Oui. Et pour finir, si tu devais donner une ressource, que ce soit livre, podcast, pour aider vraiment à aller plus loin là-dessus, sur la gestion des risques.

  • Speaker #0

    Moi, il y a un livre que j'aime beaucoup, c'est le Management des risques et stratégies par Géraldine Soutra. Il est sorti il n'y a pas très longtemps et je le trouve hyper complet. C'est vraiment un bon guide. Et pour les entrepreneurs ou les entreprises qui n'auraient pas forcément envie de se plonger ou n'ont pas le temps de se plonger dans la lecture d'un livre, ce qu'on peut complètement comprendre, il y a aussi un outil qui s'appelle ma carte des risques en ligne et qui permet, je crois que c'est le Medef qui a fait ça, il me semble de mémoire, qui permet à une entreprise d'établir une première cartographie des risques grâce à un outil en ligne. Donc ça peut être aussi intéressant d'aller voir ça. Super,

  • Speaker #1

    ressources gratuites. Ah c'est super.

  • Speaker #0

    Créer un compte. donc c'est non c'est

  • Speaker #1

    Merci pour ces conseils. Et enfin, si on a besoin d'un autre conseil... pour poursuivre là-dessus. Est-ce qu'on peut te contacter et où ?

  • Speaker #0

    Oui, alors sur LinkedIn, sans souci. Avec grand plaisir, je suis toujours ravie d'échanger.

  • Speaker #1

    Le lien vers le profil de Candice est en description de l'épisode. On arrive déjà à la fin. Merci Candice pour avoir accepté de venir. C'était super cool de te parler.

  • Speaker #0

    Merci à toi de m'avoir reçu.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est la fin de cet épisode. J'espère que vous repartez des idées plein la tête. Pour découvrir l'épisode intégral, rendez-vous dès maintenant sur YouTube. Pour remercier mon invité et rendre ce contenu accessible au plus grand nombre, c'est très simple. Abonnez-vous et déposez un 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée. On se dit à très vite !

Description

C’est la problème de toutes les boîtes du monde : La vision.
Qu’il ait 1, 100 ou 1.000 salariés, en B2B ou B2C, la valeur d’un business est souvent corrélé à sa façon de voir le futur qui émerge.

Alors pourquoi faire un épisode là-dessus avec une avocate et experte en finances ?


Le parcours de Candice Etienney :


⚖️ Avocate

🏦 Ex de l’AMF (Autorité des Marchés Financiers)

📈 Analyste de risques et experte en finances

🎓 Formatrice et animatrice d'ateliers en école de commerce


🧢 Comme moi, Flavie Prévot et pleins d’autres, elle a décidé de se scaler en adoptant plusieurs casquettes.


J'ai rencontré Candice il y a 2 mois.

Et je lui ai demandé :

"Est-ce qu’on pourrait faire un épisode pour partager ta méthode aux entrepreneurs ?"



Alors oui, dedans on a mit :


✅ Pourquoi gérer ses risques est devenu incontournable en 2025 ?

✅ Les 4 grandes familles de risques.

✅ Les tactiques pour gérer ses risques dans un business.

✅ L’importance d’adopter une culture du risque.

✅ L’impact sur l’accès aux financements et la valo d’une boîte.


🔥 MAIS ce qui n’était pas prévu :

C’est qu’on parle de vision.


🔮 Car anticiper ses risques, c’est projeter l’avenir.

Et donc dessiner une vision.

Avec son équipe.

Et toutes ses parties prenantes.



Une vision puissante, qui embarque.

🎁 Voilà le cadeau qu’on vous offre cette semaine avec Candice.


▬▬▬▬▬


🚀 Pour aller plus loin :


📩 Pour recevoir (chaque vendredi) les meilleurs Tips pour scaler ton impact : https://theimpacters.substack.com/

🍿 Pour regarder maintenant l'épisode intégral sur YouTube : https://youtu.be/XbAMD30sL6A


💡Pour accéder à l'épisode "Déclencher le passage à l'action" avec Mickael Brard.


🤝 Pour retrouver Candice : https://www.linkedin.com/in/candice-etienney/

🤝 Pour Marc-Antoine : https://www.linkedin.com/in/marc-antoine-bouteille-torre-%F0%9F%9A%B2-0196197a/


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J'ai lancé The Impacters pour rendre le scaling accessible aux Leaders du changement.
Les Rockstars de l'impact viennent ici pour me partager leurs mindset et stratégies pour réussir.
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Mon job, c'est d'aider les leaders à rendre leur impact accessible au plus grand nombre.
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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    On parle beaucoup de cette notion de biais, c'est-à-dire que quand on construit tout seul, on a forcément nos biais personnels qui entrent en ligne de compte.

  • Speaker #1

    Ce que tu décris, c'est la vision qu'on adopte en fait, pour sa boîte dans 10 ans, dans 20 ans, France. Et bienvenue dans cette nouvelle mini-série, 5 épisodes express pour t'aider à faire la gif et t'émanciper en impactant toujours plus grand. Pour découvrir l'épisode intégral, rendez-vous dès maintenant sur YouTube. C'est parti pour un nouvel épisode. Alors par contre, ça peut être fun. Ça peut être fun de dire comment je me vois dans 5 ans, dans 10 ans. Donc en fait, on se rend compte qu'au final, les risques peuvent vraiment... Ça peut vraiment être cool de se pencher là-dessus.

  • Speaker #0

    C'est hyper intéressant. Effectivement, c'est intéressant pour les salariés. C'est intéressant pour l'entreprise. C'est intéressant pour tout le monde. Et effectivement, cette notion... L'investissement de co-construction, de nos jours, c'est essentiel parce qu'on parlait un petit peu des personnes qui regardent les risques. On a parlé des acteurs internes, on a parlé des acteurs externes. Mais maintenant, une société, elle ne fonctionne plus de cette manière binaire. En fait, elle évolue dans un monde où la partie peu prenante qui va venir avoir un impact sur ta société, elle peut être n'importe où. Ça va être la société de manière générale aussi qui va faire évoluer ton modèle d'affaires par la prise de conscience, par l'évolution des mentalités. et ça va venir... directement impacter ton entreprise parce qu'il y a un accès à l'information qui est énorme, parce qu'il y a des nouvelles technologies qui permettent aussi aux gens finalement de se renseigner sur n'importe quel sujet, d'avoir un avis finalement hyper rapidement. On parle aussi IA, là c'est impressionnant, maintenant on demande quelque chose à une IA, un truc tout bête, mais raconte-moi ce que fait telle société. Vous voyez, on peut avoir des informations qui remontent, qui sont assez... tout va très vite quoi. Tout va très vite, tout se viralise et ça c'est vraiment aussi une dimension à gérer pour les entreprises. Et pour moi, effectivement, la manière de le gérer, c'est de co-construire. Parce qu'à partir du moment où on a intégré les gens, on a communiqué et on est un petit peu sur une dimension alignement. Même si on ne partage pas les mêmes idées, on va dans la même direction puisqu'on est dans une logique de co-construction.

  • Speaker #1

    Puis forcément, l'objectif c'est d'être aussi, quand on construit une vision, on n'est pas dans la réalité parce qu'on anticipe. Mais en même temps, tu es obligé de rester dans la réalité. La réalité, tu ne peux pas la voir si tu es seul dans ton comité de direction, dans ton bocal, à dire dans 5 ans, on imagine qu'il va se passer ça. Peut-être si tu co-construis avec tes employés, avec aussi des partenaires, voir la vision qu'ils ont. C'est super intéressant d'ailleurs de voir la vision qu'ils ont de son entreprise. Même au niveau personnel, c'est un exercice qui serait intéressant à faire, mais c'est essentiel.

  • Speaker #0

    C'est essentiel et on parle beaucoup de cette notion de biais. C'est-à-dire que quand on construit tout seul, on a forcément nos biais personnels qui entrent en ligne de compte. Et on dit souvent, enfin moi je l'ai entendu assez souvent, que finalement pour déconstruire un biais, comment on fait ? Eh bien, on multiplie les biais. Et au final, on se retrouve avec des biais de différentes personnes et ça nous permet finalement de faire émerger des idées qui sont communes ou des scénarios qui sont plus probables. Et c'est super intéressant de ce point de vue-là.

  • Speaker #1

    C'est super intéressant. et du coup est-ce que t'as Tu as d'autres exemples des retours d'expérience qu'on crée sur des entreprises qui s'y sont bien prises. Si on devait copier, en plus de ce qu'on vient de dire, si on devait avoir une méthode, les choses à faire ou à ne pas faire quand on veut avancer là-dessus. Donc, on a parlé de co-construction. Est-ce qu'il y a d'autres choses essentielles pour toi ? Je me permets d'interrompre cet épisode pour vous présenter la mission d'Rest Podcast. Moi, c'est Marco. Et mon boulot, c'est d'aider les femmes et hommes à mission à porter leur impact au niveau supérieur. Ici, je reçois celles et ceux qui m'inspirent, entrepreneurs, bénévoles et salariés, me partagent leur mindset et meilleures stratégies pour grandir et accélérer le progrès. Pour ne rien perdre, abonne-toi sur YouTube ou en podcast et inscris-toi à la newsletter pour obtenir le récap dans ta boîte mail.

  • Speaker #0

    Oui, alors pour moi, il y a des choses essentielles. C'est déjà de se rendre compte que quand on met en place une politique de gestion des risques, les solutions. elles sont multiples. On peut choisir d'accepter son risque, c'est-à-dire de se dire « j'y vais dans ces conditions-là, tout va bien, j'estime que je suis assez sécure » . On peut choisir de transférer le risque, c'est la première chose à laquelle on pense, c'est de s'assurer par exemple. Je prends l'exemple d'une compagnie pétrolière que je trouve assez parlant. Pour une compagnie pétrolière, c'est quoi le risque principal ? C'est le risque d'incendie sur les plateformes. Donc concrètement, la manière pour la société de gérer ce risque, il peut être multiple. On l'a dit, soit on l'accepte, soit on l'évite, soit on le transfère. Mais on peut penser également à limiter la probabilité d'occurrence. À ce moment-là, on se dote, pour être très concret, d'outils de gestion de l'incendie. On met en place des rotations d'équipe plus régulières pour que les gens ne soient pas fatigués. Ou alors, on est dans la minimisation des conséquences. Là, on va mettre en place des dispositifs de lutte contre l'incendie, ce type de choses. Donc, souvent, les gens, quand ils pensent risque… ils pensent à soit on peut accepter, soit on peut éviter, soit on peut transférer. Maintenant, en fait, il y a d'autres manières de faire. Il y a aussi toute cette dynamique d'atténuation des risques qui parfois nécessite d'ailleurs un petit peu moins de ressources pour les petites boîtes qui n'en ont pas ou qui en ont peu. Et c'est de penser également à ces solutions intermédiaires et qui limitent déjà fortement le risque. Après, moi, je pense que l'étape essentielle dans toute politique de gestion des risques à mettre en place, c'est de mettre en place une culture du risque. Et ça, ça passe par la sensibilisation, la formation. Pas sur le risque de manière générale, parce qu'on parle souvent du risque de manière très générique, alors que le risque, c'est quelque chose qui est propre à une société. Une société, elle va commencer par lister ses risques, mais après, il faut qu'elle les compare entre eux. Et ça, cette comparaison, elle ne se fait pas dans l'absolu, elle se fait par rapport à la situation spécifique de la société. Quels sont les risques qui, moi, ont plus de chances de m'impacter, qui, moi, vont avoir un impact sur ma société ? Donc, c'est important de ce point de vue-là, de définir quels sont mes risques spécifiques, et ensuite de former les personnes sur les risques spécifiques, en donnant un cadre finalement. Parce que si on met en place des process trop figés dans un process de gestion des risques, Le risque, c'est qu'il n'y ait pas cette agilité, il n'y ait pas d'adaptation, qu'on passe aussi à côté de certains risques. Donc, pour moi, l'idée principale, c'est de former les gens. Ça permet pour eux de comprendre. Ça permet pour eux, au lieu d'être limités à de simples contrôles, d'agir dans un cadre, de pouvoir prendre des initiatives et d'être en mesure eux-mêmes, finalement, de juger et de gérer certains risques sans avoir forcément à chaque fois à revenir à la case départ qui est la consultation de l'équipe risque de l'entreprise. Et ça permet de responsabiliser aussi les salariés et donc de les impliquer. Parce que si on dit à une personne, voilà le process de gestion des risques, tu vérifies que telle chose est bien faite, tu le remontes dans un Excel, ok super, le gars va voir ça comme une contrainte. Si on lui dit, voilà ton cadre de gestion, tu as le droit de prendre tel risque, on accepte tel pourcentage de risque, maintenant on va négocier, va faire tes contrats comme tu veux, mais pense bien à ce cadre-là, la personne a plus de marge de manœuvre. elle a plus d'investissement, elle se sent responsabilisée, donc elle participe finalement à la construction, encore une fois, de cette culture risque au sein de la boîte. Donc ça, je pense que c'est très important d'impliquer tout le monde et d'embarquer tout le monde,

  • Speaker #1

    surtout. Et puis surtout, les risques, ils évoluent. Donc même si tu as identifié tes risques aujourd'hui, dans deux ans, tu reviens, il y aura des nouveaux risques qui auront peut-être émergé. Si tu fais l'option, « Tiens, c'est comme ça et pas autrement » , la personne sur le terrain... elle ne va pas forcément avoir envie, si elle détecte un nouveau risque, de venir te voir en disant « Rard, il y a tel risque, ça pourrait être dangereux, tout ça » . Elle se dirait peut-être qu'ils se débrouillent en haut, vu qu'ils savent tout. Donc c'est important aussi de motiver tout le monde à s'impliquer là-dedans. Oui,

  • Speaker #0

    de motiver et d'expliquer. Et moi, je le voyais beaucoup, beaucoup quand j'étais juriste, cette nécessité de faire preuve de pédagogie. parce que je... Je travaillais beaucoup avec des commerciaux. Et je pense que la phrase que tout juriste a entendue une fois dans sa vie, c'est « les contrats, ça ne sert à rien. » Quand ça se passe mal, on va négocier avec le client. Et puis, ça se passe comme ça sur le terrain. Finalement, le contrat, c'est super, mais est-ce qu'on va vraiment aller voir les clauses du contrat quand ça se passe mal ? Et en fait, c'est d'expliquer que le contrat, déjà, tu ne le fais pas pour le moment où ça va bien. Tu le fais effectivement pour le moment où ça va mal. C'est une arme, finalement, à leur disposition dans la négociation. au moment où il faut négocier. Et moi, j'ai vu beaucoup de comportements changer, en fait, quand on expliquait l'utilité de telle ou telle clause en lui disant, concrètement, pourquoi je te mets cette clause-là ? Parce que si à un moment, tu as un souci, tu vas pouvoir faire ça. Et on voyait, en fait, maintenant, moi, j'ai vu aussi des commerçants qui, finalement, changeaient leur fusil d'épaule et allaient en négociation client. En revenant, ils me disaient, j'ai pensé à négocier telle clause. Effectivement, c'est super parce qu'en fait, on voit qu'au lieu d'être vu comme une contrainte, la personne, elle l'a compris et donc elle a elle l'a appliqué et c'est beaucoup plus efficace que n'importe quel process que tu pourrais mettre en place.

  • Speaker #1

    Oui. Et pour finir, si tu devais donner une ressource, que ce soit livre, podcast, pour aider vraiment à aller plus loin là-dessus, sur la gestion des risques.

  • Speaker #0

    Moi, il y a un livre que j'aime beaucoup, c'est le Management des risques et stratégies par Géraldine Soutra. Il est sorti il n'y a pas très longtemps et je le trouve hyper complet. C'est vraiment un bon guide. Et pour les entrepreneurs ou les entreprises qui n'auraient pas forcément envie de se plonger ou n'ont pas le temps de se plonger dans la lecture d'un livre, ce qu'on peut complètement comprendre, il y a aussi un outil qui s'appelle ma carte des risques en ligne et qui permet, je crois que c'est le Medef qui a fait ça, il me semble de mémoire, qui permet à une entreprise d'établir une première cartographie des risques grâce à un outil en ligne. Donc ça peut être aussi intéressant d'aller voir ça. Super,

  • Speaker #1

    ressources gratuites. Ah c'est super.

  • Speaker #0

    Créer un compte. donc c'est non c'est

  • Speaker #1

    Merci pour ces conseils. Et enfin, si on a besoin d'un autre conseil... pour poursuivre là-dessus. Est-ce qu'on peut te contacter et où ?

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    Oui, alors sur LinkedIn, sans souci. Avec grand plaisir, je suis toujours ravie d'échanger.

  • Speaker #1

    Le lien vers le profil de Candice est en description de l'épisode. On arrive déjà à la fin. Merci Candice pour avoir accepté de venir. C'était super cool de te parler.

  • Speaker #0

    Merci à toi de m'avoir reçu.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est la fin de cet épisode. J'espère que vous repartez des idées plein la tête. Pour découvrir l'épisode intégral, rendez-vous dès maintenant sur YouTube. Pour remercier mon invité et rendre ce contenu accessible au plus grand nombre, c'est très simple. Abonnez-vous et déposez un 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée. On se dit à très vite !

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