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Le chaos, nécessaire pour impacter (grand et fort) ? - Road To Kiff #2 cover
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The Impacters

Le chaos, nécessaire pour impacter (grand et fort) ? - Road To Kiff #2

Le chaos, nécessaire pour impacter (grand et fort) ? - Road To Kiff #2

15min |01/06/2025
Play
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Description

Je documente ici chaque étape du lancement de mon solobusiness dans l’impact.

Je suis Marc-Antoine Bouteille-Torre, ex-CMO et serial-entrepreneur.

“Road To Kiff”, c’est une sorte de Track record, un format brut et sans paillettes où je partage tout du lancement de mon solobusiness : mes réussites, mes galères, et mes apprentissages qui, peut-être, en inspireront d'autres ici.

Au programme de ce 2e épisode :
👉 Le chaos qui est à l'origine de The Impacters ?
👉 Les vertus du chaos ?
👉 Pourquoi la curiosité et la transmission sont mes boussoles ?
👉 Pourquoi je dois tout à mon média ?
👉 Pourquoi est-il essentiel d'avancer (parfois) sans destination ?

🍿 Regarder sur YouTube : https://youtu.be/jJsShrOjXTM

🔥 Pour participer à la suite : https://form.typeform.com/to/mLZK1YPj
📩 Ma Newsletter (l'édition de Vendredi 30 Mai) : https://theimpacters.substack.com/p/je-suis-arrive-a-un-point-de-bascule


Prochain épisode : Dimanche 7 juin.

Let’s grow 💚


PS : Cette série, je la lance sans savoir où je vais. Ce qui va déterminer la suite, ce sont tes retours. Alors dis-moi en commentaires ce que tu voudrais voir dans le prochain épisode.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Donc dans cet épisode, je voulais vous partager un petit peu le chaos qui a l'origine de The Impacters. Et en fait, une question que je me suis posée, est-ce que le chaos est nécessaire quand on veut impacter grand et fort ? Est-ce qu'on doit forcément passer par là ? Est-ce qu'on peut bâtir une mission forte sans s'effondrer avant ? C'est ce qu'on va voir dans cet épisode. Donc cette série, elle est là pour documenter le lancement. de mon solo business dans l'impact donc mes réussites les échecs et toutes les étapes par lesquelles je passe pour la construction de cette boîte que je vous disais j'ai démarré full time il ya quelques semaines après le projet est arrivé il ya beaucoup plus longtemps on verra le son comment il est j'essaye un nouveau micro donc on verra ce que ça donne donc c'est la deuxième vidéo déjà merci pour tous les retours que j'ai reçus que ce soit sur YouTube, LinkedIn ou Insta pour la première vidéo. Donc, c'était la première. Surtout, n'hésitez pas à me partager vos retours, à liker cette vidéo et vous abonner sur cette chaîne pour voir les prochaines et rendre ces vidéos visibles pour encore plus de personnes. Donc, dans cet épisode, en fait, je voulais vous partager un petit peu le chaos, en fait, qui a l'origine de The Impacters. Et en fait, une question que je me suis posée, est-ce que le chaos est nécessaire ? quand on veut impacter grand et fort. Est-ce qu'on peut bâtir une mission forte sans s'effondrer avant ? C'est ce qu'on va voir dans cet épisode. Pour moi, en tout cas, c'est mon expérience. Et je ne dis pas que c'est l'expérience de tout le monde, mais pour moi, en fait, le chaos, c'est souvent une étape incontournable à la création de quelque chose de grand. Ce n'est pas pour rien qu'en chinois, quand on parle de crise, en fait, le mot crise, il désigne à la fois une menace et une opportunité. En fait, le chaos, d'où il est venu ? Donc, je vous disais la dernière fois, j'ai bossé 7 ans en tant que CMO de startup. Donc, j'étais numéro 2 du Chape Bike. Donc, au niveau de l'impact, c'est difficile de faire mieux un modèle économique circulaire. La mission, démocratiser le vélo pour tous, que ce soit en vacances ou dans la vie quotidienne. Donc, voilà, il y a de suite une notion d'impact qui est claire. Et avant ça aussi, j'avais eu la chance de bosser, en fait, dans un établissement où il y avait vraiment une stratégie de développement durable. Donc en fait, j'ai bossé dans l'impact sans le savoir pendant les 7-8 premières années de ma vie pro. À l'époque où je rentre dans Happy Bike, à cette époque, j'ai 22-23 ans. Donc on vient me chercher, on me propose cette opportunité de fou. Je pense que quand tu as récemment fini tes études, qu'on te propose de devenir CMO de startup, je pense que c'est ce que tu peux imaginer de mieux. Petit à petit, le projet s'est vraiment devenu mon bébé. C'est-à-dire que c'était difficile de dissocier Happy Bike et moi. Parce que petit à petit, dès qu'on te croise dans la rue, que ce soit ton environnement proche, tes amis que tu croises, ou alors des gens que tu ne connais pas, de suite, on te parle des avancées qu'il y a eu avec la boîte ou de telles parutions qu'il y a eu. Ma vie, petit à petit, a commencé à tourner autour de ça. Tout ça, ça apporte beaucoup, mais ça te prend aussi beaucoup à refaire Je le referai de suite de A à Z. Mais ce que je me rends compte avec le recul, c'est que tout ça, ça a été une opportunité qui est arrivée, que j'ai saisie. Ce n'est pas moi qui ai eu l'idée du projet au départ. J'ai saisi cette opportunité. Et du coup, ce n'est pas quelque chose que j'ai lancé en pleine conscience. J'y suis allé à fond. Je m'y suis engagé de façon puissante, mais aussi inconsciente. Et ça, j'ai compris bien plus tard. Donc, en fait, je disais... Dans 6-7 ans, que ce soit dans ton environnement proche ou pro, tout le monde te parle parce que tu es CMO, cofondateur d'Happy Bike, que tu as fait ci, que tu as fait ça, que tu as fait telle avancée, telle levée. Et du coup, le jour où tout ça s'arrête, il y a un vide. Il y a un vide, un gros vide. Donc à ce moment-là, on part avec ma femme au Canada. Et là, je me dis, bon, c'est parfait, on passe complètement à autre chose. En plus, je vous en parlais dans la première vidéo, j'arrive à trouver un job avant même d'arriver là-bas. J'attaque, je crois qu'on arrive le 15 du mois, le 30 du mois, j'attaque. Et en fait, on a tout juste les clés de l'appart, le temps de trouver notre appart permanent là-bas. Et on a tout juste les clés de l'appart que je commence à bosser. Le job, c'est ce que je voulais. C'est-à-dire une grande boîte qui existait depuis 20 ans et qui était en forte croissance sur les États-Unis. Je voulais avoir cette expérience dans des grandes boîtes qui étaient structurées. Donc, en fait, j'arrive, je me retrouve en tant que content manager et je gère à gérer toute la stratégie de contenu sur l'ensemble des marchés desservis par la boîte. En priorité, États-Unis, Canada, France. Donc, du coup, hyper challengeant. La boîte, c'est une leçon, c'est tous les jours, c'est une firme de conseil en management. Chaque jour, en fait, c'est une leçon de management, d'entrepreneuriat. Mie C'est là que je découvre le coaching. Et en fait, la mission derrière tout ça, c'est vraiment d'améliorer la productivité des entreprises. Donc, c'est des grosses boîtes comme, par exemple, ce serait de la taille de DHL, Amazon, Airbus. Et en fait, il y a de l'humain. C'est là aussi que je commence à toucher du doigt ce qu'est le podcast parce que vu que je dois créer du contenu, en fait, une partie du contenu, c'est aller dans des entreprises qui ont été accompagnées pour... recueillir le témoignage. Du coup, en fait, tu te retrouves avec des managers d'équipe qui ont leur vie changée parce que l'accompagnement qu'ils ont eu, ça leur a permis d'alléger leur charge mentale. Ça leur a vraiment changé la vie. Et c'est là vraiment que je commence à toucher du doigt les podcasts. Mais du coup, en fait, je sens qu'il me manque quelque chose. Je me dis, bon, il y a tout. C'est du marketing pur. Il y a de l'ambition. Il y a de la croissance. Il y a de l'impact aussi sur l'humain. Mais voilà, la ligne forte, en fait, c'est vraiment productivité. Et là, je me trouve un peu au fond d'un... Je me dis, bon, est-ce que j'ai bien fait de prendre ce job ? Est-ce que je suis là à ma place ? En fait, c'est la première fois que je n'étais pas passionné par ce que je faisais. C'est-à-dire à pouvoir bosser jour et nuit dessus sans compter mes heures. C'était la première fois. Et voilà, c'est une période un peu bizarre. Ce qui va vraiment rallumer la flamme, je dirais, c'est La curiosité de quoi ? On arrive en Amérique du Nord et là-bas, le système financier est complètement différent. C'est-à-dire qu'en France, on est habitué à épargner, il ne faut pas avoir de dette. Là-bas, c'est l'inverse. Tu vis à crédit. De suite, on t'explique qu'il faut avoir une cote de crédit et que pour avoir cette cote de crédit, elle détermine si tu peux louer un appart, si tu peux faire... plein de choses, en fait. Toutes les choses basiques de la vie. Et pour que cette cote de crédit soit bonne, en fait, il faut que tu aies un historique de crédit. Donc, en fait, que tu fasses beaucoup de crédit, donc que tu t'endettes. C'est complètement contre-intuitif. Quand tu viens de France ou d'Europe, en fait, c'est pour ça que je me dis, putain, il faut que j'en sache plus là-dessus. J'arrive à trouver un cursus, une formation sur deux mois, à McGill, à Montréal. et donc que j'intègre. Et voilà, c'était une formation pour vraiment monter en compétence sur les finances perso. Et cette formation, ça a été une grosse claque, parce que c'est là que je me suis rendu compte, mais en fait, ici, tout le monde a une éducation financière qui est développée, c'est-à-dire tout le monde investit, tout le monde sait ce que c'est des actions, des obligations, des ETF. Alors qu'en France... La finance, ça fait peur. En France, investir, c'est acheter un appart. Là-bas, on est complètement dans un autre monde. Et pourquoi c'est comme ça en fait ? Parce que tu te rends compte que la retraite, elle existe là-bas, mais elle n'est pas aussi forte qu'en France. Et donc du coup, là-bas, la retraite, il faut se la faire soi-même. Même si je ne suis qu'intimement convaincu, en 2025, il faut se la faire soi aussi en France. Et en fait, je comprends que... Moi, à la base, je m'étais inscrit pour l'histoire des codes de crédit, tout ça. Mais en fait, ça m'a appris à investir. Ça m'a appris à me lancer en ETF, en bourse, tout ça. Et en fait, surtout que l'argent fait la finance. Pas l'argent. La finance, en fait, c'est un levier d'émancipation qu'on ne nous apprend pas en France, qu'on ne nous apprend pas à l'école, en fait. On nous apprend juste à avoir un travail, trouver un travail. Mais on ne nous apprend pas à quoi faire, comment gérer l'argent qu'on gagne avec ce travail. En fait, c'est impressionnant l'impact que ça peut avoir sur votre vie. Donc ça, un, l'impact de l'argent pour s'émanciper personnellement, c'est-à-dire pas pour devenir millionnaire, mais pour ne plus être esclave de son temps. Et deux, c'est l'impact de l'argent sur le climat. C'est là que je comprends, que je touche du doigt pour la première fois ce qu'est l'ESG, comment en investissant dans des actions, peut avoir un impact énorme sur le climat. Comment, en choisissant telle ou telle banque, Notre impact, à côté, le fait de faire du vélo, c'est ridicule. Parce que telle banque ou telle action va financer, par exemple, des plateformes pétrolières, alors que d'autres vont financer de la rénovation de logements. Donc, je comprends ces deux choses. Et là, je me dis émancipation, impact, je me dis bon, il y a quelque chose. Et en fait, je commence à penser qu'à ça. Je continue mon job à Montréal. Ma femme, entre-temps, aussi, a attaqué un job. Mais voilà, au bout de quelques mois, on se rend compte que cette vie-là, en fait, ce n'est pas pour nous. On adore la culture nord-américaine, la culture pro nord-américaine. Mais on ne se voit pas vivre là définitivement. En juillet, on rentre. Je continue à bosser pour ma boîte au Canada depuis chez moi. Je finis le 15 juillet. Et le 1er août, j'attaque dans mon nouveau job. Août, j'attaque. septembre on emménage et on a un petit peu plus de confort en fait je me dis bon maintenant je reprends là où je m'étais arrêté en début d'été les finances perso les finances impact ça m'intéresse et ce que je vous disais c'est en france il ya un gros manque de culture financière et je me dis tiens moi j'aime transmettre les choses allez je vais commencer à parler de ça et donc je commence à faire des postes sur linkedin En fait, je commence à parler moitié mobilité, moitié finances perso. Et je vois les finances perso, je commence à avoir des commentaires, des questions AMP, tout ça. Et je me dis, bon, il faut creuser, il faut aller plus loin. Et donc, en octobre, je lance une newsletter qui s'appelle Impact. Donc, l'idée vraiment, c'est vulgariser les finances perso pour permettre aux gens de s'émanciper sans forcément se cramer plus au travail. Je commence à faire... une édition, deux éditions, trois et trois, quatre éditions. Et en fait, je sors un épisode. Je sors une édition chaque semaine. Donc, c'était le jeudi. Et en fait, donc, à côté, je bosse 40 heures. J'ai un boulot à temps plein la semaine, 40 heures par semaine. Et c'est la newsletter. Il faut que j'envoie le jeudi. Et où je trouve le temps pour l'écrire et trouver toutes les infos que je transforme en cette newsletter. c'est entre 4h30 et 7h du mat. Ça me prend facile 5-6 heures par semaine. Je vois au bout de 2-4 éditions, le rythme est intenable. À cause de ce rythme, je décide d'arrêter, en tout cas de mettre le projet en stand-by. Et je me dis, ce qui me freine, ce n'est pas la connaissance, les outils ou une compétence en particulier. Ce qui me freine, c'est le temps. C'est à ce moment-là. que je me dis, je vais me lancer. C'est une question de temps, mais je vais me lancer. Je vais me lancer parce que cette connexion forte que j'ai développée avec cette audience qui a commencé à me suivre, qui a commencé à s'abonner sur cette newsletter, elle doit aller quelque part. Et j'ai envie d'avoir de l'impact sur ces personnes. Et je sens que derrière, il y a vraiment une opportunité business. Donc, c'est là que je me dis, je me laisse l'année pour me lancer à full time sur mon activité. Et donc... Cette décision que j'ai prise à ce moment-là de me lancer, je l'ai prise sans savoir où j'allais précisément. Je n'avais pas de business model, mais j'avais une vision. C'était permettre aux gens de s'émanciper en accord avec leurs valeurs. C'est ça qui m'a fait avancer. Je viens de me rendre compte que j'ai fait un récap de mon année 2024 en 10 minutes. Mais tout ça, ce que ça m'a appris, c'est que d'un, c'est que le chaos peut être salvateur. et faire émerger des grandes choses. Et deux, on n'a pas besoin de savoir où on va pour commencer en fait. Ce qui m'a permis de me lancer justement, c'est de créer un média qui aujourd'hui n'a plus rien à voir. Mais c'est cette première pierre, sans cette newsletter sur les finances perso, aujourd'hui les clients que j'ai, le podcast que je fais, les formations que je donne, tout ça en fait, ça n'existerait pas. Donc c'était un petit peu l'étape. que je voulais vous partager aujourd'hui parce que souvent, quand on voit des films d'entrepreneurs, de start-upers, ça laisse croire que c'est des gens qui ont eu un petit peu cette idée au fond de toute leur vie et que dès qu'ils ont lancé le truc, ça a fonctionné. La vérité, c'est que quand vous parlez, quand vous cherchez à rencontrer des gens, soit qui ont réussi, soit qui se sont mangés, dans tous les cas, ça ne marche jamais du premier coup. Ou alors, ce n'est jamais forcément aussi clair et droit qu'on le laisse parfois entendre. Donc voilà, c'était ce que je voulais vous dire. Et dans le prochain épisode, du coup, je vous raconte pourquoi mes deux premiers médias se sont cassés la gueule en trois mois et comment ces échecs, en fait, ont permis de faire du podcast un succès. Donc, si vous avez aimé, que vous avez des questions, que vous avez un conseil pour améliorer les prochains épisodes, n'hésitez pas à commenter. Si ça vous a inspiré ou quoi que ce soit, n'hésitez pas à liker la vidéo. Et on se dit à la semaine prochaine.

Description

Je documente ici chaque étape du lancement de mon solobusiness dans l’impact.

Je suis Marc-Antoine Bouteille-Torre, ex-CMO et serial-entrepreneur.

“Road To Kiff”, c’est une sorte de Track record, un format brut et sans paillettes où je partage tout du lancement de mon solobusiness : mes réussites, mes galères, et mes apprentissages qui, peut-être, en inspireront d'autres ici.

Au programme de ce 2e épisode :
👉 Le chaos qui est à l'origine de The Impacters ?
👉 Les vertus du chaos ?
👉 Pourquoi la curiosité et la transmission sont mes boussoles ?
👉 Pourquoi je dois tout à mon média ?
👉 Pourquoi est-il essentiel d'avancer (parfois) sans destination ?

🍿 Regarder sur YouTube : https://youtu.be/jJsShrOjXTM

🔥 Pour participer à la suite : https://form.typeform.com/to/mLZK1YPj
📩 Ma Newsletter (l'édition de Vendredi 30 Mai) : https://theimpacters.substack.com/p/je-suis-arrive-a-un-point-de-bascule


Prochain épisode : Dimanche 7 juin.

Let’s grow 💚


PS : Cette série, je la lance sans savoir où je vais. Ce qui va déterminer la suite, ce sont tes retours. Alors dis-moi en commentaires ce que tu voudrais voir dans le prochain épisode.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Donc dans cet épisode, je voulais vous partager un petit peu le chaos qui a l'origine de The Impacters. Et en fait, une question que je me suis posée, est-ce que le chaos est nécessaire quand on veut impacter grand et fort ? Est-ce qu'on doit forcément passer par là ? Est-ce qu'on peut bâtir une mission forte sans s'effondrer avant ? C'est ce qu'on va voir dans cet épisode. Donc cette série, elle est là pour documenter le lancement. de mon solo business dans l'impact donc mes réussites les échecs et toutes les étapes par lesquelles je passe pour la construction de cette boîte que je vous disais j'ai démarré full time il ya quelques semaines après le projet est arrivé il ya beaucoup plus longtemps on verra le son comment il est j'essaye un nouveau micro donc on verra ce que ça donne donc c'est la deuxième vidéo déjà merci pour tous les retours que j'ai reçus que ce soit sur YouTube, LinkedIn ou Insta pour la première vidéo. Donc, c'était la première. Surtout, n'hésitez pas à me partager vos retours, à liker cette vidéo et vous abonner sur cette chaîne pour voir les prochaines et rendre ces vidéos visibles pour encore plus de personnes. Donc, dans cet épisode, en fait, je voulais vous partager un petit peu le chaos, en fait, qui a l'origine de The Impacters. Et en fait, une question que je me suis posée, est-ce que le chaos est nécessaire ? quand on veut impacter grand et fort. Est-ce qu'on peut bâtir une mission forte sans s'effondrer avant ? C'est ce qu'on va voir dans cet épisode. Pour moi, en tout cas, c'est mon expérience. Et je ne dis pas que c'est l'expérience de tout le monde, mais pour moi, en fait, le chaos, c'est souvent une étape incontournable à la création de quelque chose de grand. Ce n'est pas pour rien qu'en chinois, quand on parle de crise, en fait, le mot crise, il désigne à la fois une menace et une opportunité. En fait, le chaos, d'où il est venu ? Donc, je vous disais la dernière fois, j'ai bossé 7 ans en tant que CMO de startup. Donc, j'étais numéro 2 du Chape Bike. Donc, au niveau de l'impact, c'est difficile de faire mieux un modèle économique circulaire. La mission, démocratiser le vélo pour tous, que ce soit en vacances ou dans la vie quotidienne. Donc, voilà, il y a de suite une notion d'impact qui est claire. Et avant ça aussi, j'avais eu la chance de bosser, en fait, dans un établissement où il y avait vraiment une stratégie de développement durable. Donc en fait, j'ai bossé dans l'impact sans le savoir pendant les 7-8 premières années de ma vie pro. À l'époque où je rentre dans Happy Bike, à cette époque, j'ai 22-23 ans. Donc on vient me chercher, on me propose cette opportunité de fou. Je pense que quand tu as récemment fini tes études, qu'on te propose de devenir CMO de startup, je pense que c'est ce que tu peux imaginer de mieux. Petit à petit, le projet s'est vraiment devenu mon bébé. C'est-à-dire que c'était difficile de dissocier Happy Bike et moi. Parce que petit à petit, dès qu'on te croise dans la rue, que ce soit ton environnement proche, tes amis que tu croises, ou alors des gens que tu ne connais pas, de suite, on te parle des avancées qu'il y a eu avec la boîte ou de telles parutions qu'il y a eu. Ma vie, petit à petit, a commencé à tourner autour de ça. Tout ça, ça apporte beaucoup, mais ça te prend aussi beaucoup à refaire Je le referai de suite de A à Z. Mais ce que je me rends compte avec le recul, c'est que tout ça, ça a été une opportunité qui est arrivée, que j'ai saisie. Ce n'est pas moi qui ai eu l'idée du projet au départ. J'ai saisi cette opportunité. Et du coup, ce n'est pas quelque chose que j'ai lancé en pleine conscience. J'y suis allé à fond. Je m'y suis engagé de façon puissante, mais aussi inconsciente. Et ça, j'ai compris bien plus tard. Donc, en fait, je disais... Dans 6-7 ans, que ce soit dans ton environnement proche ou pro, tout le monde te parle parce que tu es CMO, cofondateur d'Happy Bike, que tu as fait ci, que tu as fait ça, que tu as fait telle avancée, telle levée. Et du coup, le jour où tout ça s'arrête, il y a un vide. Il y a un vide, un gros vide. Donc à ce moment-là, on part avec ma femme au Canada. Et là, je me dis, bon, c'est parfait, on passe complètement à autre chose. En plus, je vous en parlais dans la première vidéo, j'arrive à trouver un job avant même d'arriver là-bas. J'attaque, je crois qu'on arrive le 15 du mois, le 30 du mois, j'attaque. Et en fait, on a tout juste les clés de l'appart, le temps de trouver notre appart permanent là-bas. Et on a tout juste les clés de l'appart que je commence à bosser. Le job, c'est ce que je voulais. C'est-à-dire une grande boîte qui existait depuis 20 ans et qui était en forte croissance sur les États-Unis. Je voulais avoir cette expérience dans des grandes boîtes qui étaient structurées. Donc, en fait, j'arrive, je me retrouve en tant que content manager et je gère à gérer toute la stratégie de contenu sur l'ensemble des marchés desservis par la boîte. En priorité, États-Unis, Canada, France. Donc, du coup, hyper challengeant. La boîte, c'est une leçon, c'est tous les jours, c'est une firme de conseil en management. Chaque jour, en fait, c'est une leçon de management, d'entrepreneuriat. Mie C'est là que je découvre le coaching. Et en fait, la mission derrière tout ça, c'est vraiment d'améliorer la productivité des entreprises. Donc, c'est des grosses boîtes comme, par exemple, ce serait de la taille de DHL, Amazon, Airbus. Et en fait, il y a de l'humain. C'est là aussi que je commence à toucher du doigt ce qu'est le podcast parce que vu que je dois créer du contenu, en fait, une partie du contenu, c'est aller dans des entreprises qui ont été accompagnées pour... recueillir le témoignage. Du coup, en fait, tu te retrouves avec des managers d'équipe qui ont leur vie changée parce que l'accompagnement qu'ils ont eu, ça leur a permis d'alléger leur charge mentale. Ça leur a vraiment changé la vie. Et c'est là vraiment que je commence à toucher du doigt les podcasts. Mais du coup, en fait, je sens qu'il me manque quelque chose. Je me dis, bon, il y a tout. C'est du marketing pur. Il y a de l'ambition. Il y a de la croissance. Il y a de l'impact aussi sur l'humain. Mais voilà, la ligne forte, en fait, c'est vraiment productivité. Et là, je me trouve un peu au fond d'un... Je me dis, bon, est-ce que j'ai bien fait de prendre ce job ? Est-ce que je suis là à ma place ? En fait, c'est la première fois que je n'étais pas passionné par ce que je faisais. C'est-à-dire à pouvoir bosser jour et nuit dessus sans compter mes heures. C'était la première fois. Et voilà, c'est une période un peu bizarre. Ce qui va vraiment rallumer la flamme, je dirais, c'est La curiosité de quoi ? On arrive en Amérique du Nord et là-bas, le système financier est complètement différent. C'est-à-dire qu'en France, on est habitué à épargner, il ne faut pas avoir de dette. Là-bas, c'est l'inverse. Tu vis à crédit. De suite, on t'explique qu'il faut avoir une cote de crédit et que pour avoir cette cote de crédit, elle détermine si tu peux louer un appart, si tu peux faire... plein de choses, en fait. Toutes les choses basiques de la vie. Et pour que cette cote de crédit soit bonne, en fait, il faut que tu aies un historique de crédit. Donc, en fait, que tu fasses beaucoup de crédit, donc que tu t'endettes. C'est complètement contre-intuitif. Quand tu viens de France ou d'Europe, en fait, c'est pour ça que je me dis, putain, il faut que j'en sache plus là-dessus. J'arrive à trouver un cursus, une formation sur deux mois, à McGill, à Montréal. et donc que j'intègre. Et voilà, c'était une formation pour vraiment monter en compétence sur les finances perso. Et cette formation, ça a été une grosse claque, parce que c'est là que je me suis rendu compte, mais en fait, ici, tout le monde a une éducation financière qui est développée, c'est-à-dire tout le monde investit, tout le monde sait ce que c'est des actions, des obligations, des ETF. Alors qu'en France... La finance, ça fait peur. En France, investir, c'est acheter un appart. Là-bas, on est complètement dans un autre monde. Et pourquoi c'est comme ça en fait ? Parce que tu te rends compte que la retraite, elle existe là-bas, mais elle n'est pas aussi forte qu'en France. Et donc du coup, là-bas, la retraite, il faut se la faire soi-même. Même si je ne suis qu'intimement convaincu, en 2025, il faut se la faire soi aussi en France. Et en fait, je comprends que... Moi, à la base, je m'étais inscrit pour l'histoire des codes de crédit, tout ça. Mais en fait, ça m'a appris à investir. Ça m'a appris à me lancer en ETF, en bourse, tout ça. Et en fait, surtout que l'argent fait la finance. Pas l'argent. La finance, en fait, c'est un levier d'émancipation qu'on ne nous apprend pas en France, qu'on ne nous apprend pas à l'école, en fait. On nous apprend juste à avoir un travail, trouver un travail. Mais on ne nous apprend pas à quoi faire, comment gérer l'argent qu'on gagne avec ce travail. En fait, c'est impressionnant l'impact que ça peut avoir sur votre vie. Donc ça, un, l'impact de l'argent pour s'émanciper personnellement, c'est-à-dire pas pour devenir millionnaire, mais pour ne plus être esclave de son temps. Et deux, c'est l'impact de l'argent sur le climat. C'est là que je comprends, que je touche du doigt pour la première fois ce qu'est l'ESG, comment en investissant dans des actions, peut avoir un impact énorme sur le climat. Comment, en choisissant telle ou telle banque, Notre impact, à côté, le fait de faire du vélo, c'est ridicule. Parce que telle banque ou telle action va financer, par exemple, des plateformes pétrolières, alors que d'autres vont financer de la rénovation de logements. Donc, je comprends ces deux choses. Et là, je me dis émancipation, impact, je me dis bon, il y a quelque chose. Et en fait, je commence à penser qu'à ça. Je continue mon job à Montréal. Ma femme, entre-temps, aussi, a attaqué un job. Mais voilà, au bout de quelques mois, on se rend compte que cette vie-là, en fait, ce n'est pas pour nous. On adore la culture nord-américaine, la culture pro nord-américaine. Mais on ne se voit pas vivre là définitivement. En juillet, on rentre. Je continue à bosser pour ma boîte au Canada depuis chez moi. Je finis le 15 juillet. Et le 1er août, j'attaque dans mon nouveau job. Août, j'attaque. septembre on emménage et on a un petit peu plus de confort en fait je me dis bon maintenant je reprends là où je m'étais arrêté en début d'été les finances perso les finances impact ça m'intéresse et ce que je vous disais c'est en france il ya un gros manque de culture financière et je me dis tiens moi j'aime transmettre les choses allez je vais commencer à parler de ça et donc je commence à faire des postes sur linkedin En fait, je commence à parler moitié mobilité, moitié finances perso. Et je vois les finances perso, je commence à avoir des commentaires, des questions AMP, tout ça. Et je me dis, bon, il faut creuser, il faut aller plus loin. Et donc, en octobre, je lance une newsletter qui s'appelle Impact. Donc, l'idée vraiment, c'est vulgariser les finances perso pour permettre aux gens de s'émanciper sans forcément se cramer plus au travail. Je commence à faire... une édition, deux éditions, trois et trois, quatre éditions. Et en fait, je sors un épisode. Je sors une édition chaque semaine. Donc, c'était le jeudi. Et en fait, donc, à côté, je bosse 40 heures. J'ai un boulot à temps plein la semaine, 40 heures par semaine. Et c'est la newsletter. Il faut que j'envoie le jeudi. Et où je trouve le temps pour l'écrire et trouver toutes les infos que je transforme en cette newsletter. c'est entre 4h30 et 7h du mat. Ça me prend facile 5-6 heures par semaine. Je vois au bout de 2-4 éditions, le rythme est intenable. À cause de ce rythme, je décide d'arrêter, en tout cas de mettre le projet en stand-by. Et je me dis, ce qui me freine, ce n'est pas la connaissance, les outils ou une compétence en particulier. Ce qui me freine, c'est le temps. C'est à ce moment-là. que je me dis, je vais me lancer. C'est une question de temps, mais je vais me lancer. Je vais me lancer parce que cette connexion forte que j'ai développée avec cette audience qui a commencé à me suivre, qui a commencé à s'abonner sur cette newsletter, elle doit aller quelque part. Et j'ai envie d'avoir de l'impact sur ces personnes. Et je sens que derrière, il y a vraiment une opportunité business. Donc, c'est là que je me dis, je me laisse l'année pour me lancer à full time sur mon activité. Et donc... Cette décision que j'ai prise à ce moment-là de me lancer, je l'ai prise sans savoir où j'allais précisément. Je n'avais pas de business model, mais j'avais une vision. C'était permettre aux gens de s'émanciper en accord avec leurs valeurs. C'est ça qui m'a fait avancer. Je viens de me rendre compte que j'ai fait un récap de mon année 2024 en 10 minutes. Mais tout ça, ce que ça m'a appris, c'est que d'un, c'est que le chaos peut être salvateur. et faire émerger des grandes choses. Et deux, on n'a pas besoin de savoir où on va pour commencer en fait. Ce qui m'a permis de me lancer justement, c'est de créer un média qui aujourd'hui n'a plus rien à voir. Mais c'est cette première pierre, sans cette newsletter sur les finances perso, aujourd'hui les clients que j'ai, le podcast que je fais, les formations que je donne, tout ça en fait, ça n'existerait pas. Donc c'était un petit peu l'étape. que je voulais vous partager aujourd'hui parce que souvent, quand on voit des films d'entrepreneurs, de start-upers, ça laisse croire que c'est des gens qui ont eu un petit peu cette idée au fond de toute leur vie et que dès qu'ils ont lancé le truc, ça a fonctionné. La vérité, c'est que quand vous parlez, quand vous cherchez à rencontrer des gens, soit qui ont réussi, soit qui se sont mangés, dans tous les cas, ça ne marche jamais du premier coup. Ou alors, ce n'est jamais forcément aussi clair et droit qu'on le laisse parfois entendre. Donc voilà, c'était ce que je voulais vous dire. Et dans le prochain épisode, du coup, je vous raconte pourquoi mes deux premiers médias se sont cassés la gueule en trois mois et comment ces échecs, en fait, ont permis de faire du podcast un succès. Donc, si vous avez aimé, que vous avez des questions, que vous avez un conseil pour améliorer les prochains épisodes, n'hésitez pas à commenter. Si ça vous a inspiré ou quoi que ce soit, n'hésitez pas à liker la vidéo. Et on se dit à la semaine prochaine.

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Description

Je documente ici chaque étape du lancement de mon solobusiness dans l’impact.

Je suis Marc-Antoine Bouteille-Torre, ex-CMO et serial-entrepreneur.

“Road To Kiff”, c’est une sorte de Track record, un format brut et sans paillettes où je partage tout du lancement de mon solobusiness : mes réussites, mes galères, et mes apprentissages qui, peut-être, en inspireront d'autres ici.

Au programme de ce 2e épisode :
👉 Le chaos qui est à l'origine de The Impacters ?
👉 Les vertus du chaos ?
👉 Pourquoi la curiosité et la transmission sont mes boussoles ?
👉 Pourquoi je dois tout à mon média ?
👉 Pourquoi est-il essentiel d'avancer (parfois) sans destination ?

🍿 Regarder sur YouTube : https://youtu.be/jJsShrOjXTM

🔥 Pour participer à la suite : https://form.typeform.com/to/mLZK1YPj
📩 Ma Newsletter (l'édition de Vendredi 30 Mai) : https://theimpacters.substack.com/p/je-suis-arrive-a-un-point-de-bascule


Prochain épisode : Dimanche 7 juin.

Let’s grow 💚


PS : Cette série, je la lance sans savoir où je vais. Ce qui va déterminer la suite, ce sont tes retours. Alors dis-moi en commentaires ce que tu voudrais voir dans le prochain épisode.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Donc dans cet épisode, je voulais vous partager un petit peu le chaos qui a l'origine de The Impacters. Et en fait, une question que je me suis posée, est-ce que le chaos est nécessaire quand on veut impacter grand et fort ? Est-ce qu'on doit forcément passer par là ? Est-ce qu'on peut bâtir une mission forte sans s'effondrer avant ? C'est ce qu'on va voir dans cet épisode. Donc cette série, elle est là pour documenter le lancement. de mon solo business dans l'impact donc mes réussites les échecs et toutes les étapes par lesquelles je passe pour la construction de cette boîte que je vous disais j'ai démarré full time il ya quelques semaines après le projet est arrivé il ya beaucoup plus longtemps on verra le son comment il est j'essaye un nouveau micro donc on verra ce que ça donne donc c'est la deuxième vidéo déjà merci pour tous les retours que j'ai reçus que ce soit sur YouTube, LinkedIn ou Insta pour la première vidéo. Donc, c'était la première. Surtout, n'hésitez pas à me partager vos retours, à liker cette vidéo et vous abonner sur cette chaîne pour voir les prochaines et rendre ces vidéos visibles pour encore plus de personnes. Donc, dans cet épisode, en fait, je voulais vous partager un petit peu le chaos, en fait, qui a l'origine de The Impacters. Et en fait, une question que je me suis posée, est-ce que le chaos est nécessaire ? quand on veut impacter grand et fort. Est-ce qu'on peut bâtir une mission forte sans s'effondrer avant ? C'est ce qu'on va voir dans cet épisode. Pour moi, en tout cas, c'est mon expérience. Et je ne dis pas que c'est l'expérience de tout le monde, mais pour moi, en fait, le chaos, c'est souvent une étape incontournable à la création de quelque chose de grand. Ce n'est pas pour rien qu'en chinois, quand on parle de crise, en fait, le mot crise, il désigne à la fois une menace et une opportunité. En fait, le chaos, d'où il est venu ? Donc, je vous disais la dernière fois, j'ai bossé 7 ans en tant que CMO de startup. Donc, j'étais numéro 2 du Chape Bike. Donc, au niveau de l'impact, c'est difficile de faire mieux un modèle économique circulaire. La mission, démocratiser le vélo pour tous, que ce soit en vacances ou dans la vie quotidienne. Donc, voilà, il y a de suite une notion d'impact qui est claire. Et avant ça aussi, j'avais eu la chance de bosser, en fait, dans un établissement où il y avait vraiment une stratégie de développement durable. Donc en fait, j'ai bossé dans l'impact sans le savoir pendant les 7-8 premières années de ma vie pro. À l'époque où je rentre dans Happy Bike, à cette époque, j'ai 22-23 ans. Donc on vient me chercher, on me propose cette opportunité de fou. Je pense que quand tu as récemment fini tes études, qu'on te propose de devenir CMO de startup, je pense que c'est ce que tu peux imaginer de mieux. Petit à petit, le projet s'est vraiment devenu mon bébé. C'est-à-dire que c'était difficile de dissocier Happy Bike et moi. Parce que petit à petit, dès qu'on te croise dans la rue, que ce soit ton environnement proche, tes amis que tu croises, ou alors des gens que tu ne connais pas, de suite, on te parle des avancées qu'il y a eu avec la boîte ou de telles parutions qu'il y a eu. Ma vie, petit à petit, a commencé à tourner autour de ça. Tout ça, ça apporte beaucoup, mais ça te prend aussi beaucoup à refaire Je le referai de suite de A à Z. Mais ce que je me rends compte avec le recul, c'est que tout ça, ça a été une opportunité qui est arrivée, que j'ai saisie. Ce n'est pas moi qui ai eu l'idée du projet au départ. J'ai saisi cette opportunité. Et du coup, ce n'est pas quelque chose que j'ai lancé en pleine conscience. J'y suis allé à fond. Je m'y suis engagé de façon puissante, mais aussi inconsciente. Et ça, j'ai compris bien plus tard. Donc, en fait, je disais... Dans 6-7 ans, que ce soit dans ton environnement proche ou pro, tout le monde te parle parce que tu es CMO, cofondateur d'Happy Bike, que tu as fait ci, que tu as fait ça, que tu as fait telle avancée, telle levée. Et du coup, le jour où tout ça s'arrête, il y a un vide. Il y a un vide, un gros vide. Donc à ce moment-là, on part avec ma femme au Canada. Et là, je me dis, bon, c'est parfait, on passe complètement à autre chose. En plus, je vous en parlais dans la première vidéo, j'arrive à trouver un job avant même d'arriver là-bas. J'attaque, je crois qu'on arrive le 15 du mois, le 30 du mois, j'attaque. Et en fait, on a tout juste les clés de l'appart, le temps de trouver notre appart permanent là-bas. Et on a tout juste les clés de l'appart que je commence à bosser. Le job, c'est ce que je voulais. C'est-à-dire une grande boîte qui existait depuis 20 ans et qui était en forte croissance sur les États-Unis. Je voulais avoir cette expérience dans des grandes boîtes qui étaient structurées. Donc, en fait, j'arrive, je me retrouve en tant que content manager et je gère à gérer toute la stratégie de contenu sur l'ensemble des marchés desservis par la boîte. En priorité, États-Unis, Canada, France. Donc, du coup, hyper challengeant. La boîte, c'est une leçon, c'est tous les jours, c'est une firme de conseil en management. Chaque jour, en fait, c'est une leçon de management, d'entrepreneuriat. Mie C'est là que je découvre le coaching. Et en fait, la mission derrière tout ça, c'est vraiment d'améliorer la productivité des entreprises. Donc, c'est des grosses boîtes comme, par exemple, ce serait de la taille de DHL, Amazon, Airbus. Et en fait, il y a de l'humain. C'est là aussi que je commence à toucher du doigt ce qu'est le podcast parce que vu que je dois créer du contenu, en fait, une partie du contenu, c'est aller dans des entreprises qui ont été accompagnées pour... recueillir le témoignage. Du coup, en fait, tu te retrouves avec des managers d'équipe qui ont leur vie changée parce que l'accompagnement qu'ils ont eu, ça leur a permis d'alléger leur charge mentale. Ça leur a vraiment changé la vie. Et c'est là vraiment que je commence à toucher du doigt les podcasts. Mais du coup, en fait, je sens qu'il me manque quelque chose. Je me dis, bon, il y a tout. C'est du marketing pur. Il y a de l'ambition. Il y a de la croissance. Il y a de l'impact aussi sur l'humain. Mais voilà, la ligne forte, en fait, c'est vraiment productivité. Et là, je me trouve un peu au fond d'un... Je me dis, bon, est-ce que j'ai bien fait de prendre ce job ? Est-ce que je suis là à ma place ? En fait, c'est la première fois que je n'étais pas passionné par ce que je faisais. C'est-à-dire à pouvoir bosser jour et nuit dessus sans compter mes heures. C'était la première fois. Et voilà, c'est une période un peu bizarre. Ce qui va vraiment rallumer la flamme, je dirais, c'est La curiosité de quoi ? On arrive en Amérique du Nord et là-bas, le système financier est complètement différent. C'est-à-dire qu'en France, on est habitué à épargner, il ne faut pas avoir de dette. Là-bas, c'est l'inverse. Tu vis à crédit. De suite, on t'explique qu'il faut avoir une cote de crédit et que pour avoir cette cote de crédit, elle détermine si tu peux louer un appart, si tu peux faire... plein de choses, en fait. Toutes les choses basiques de la vie. Et pour que cette cote de crédit soit bonne, en fait, il faut que tu aies un historique de crédit. Donc, en fait, que tu fasses beaucoup de crédit, donc que tu t'endettes. C'est complètement contre-intuitif. Quand tu viens de France ou d'Europe, en fait, c'est pour ça que je me dis, putain, il faut que j'en sache plus là-dessus. J'arrive à trouver un cursus, une formation sur deux mois, à McGill, à Montréal. et donc que j'intègre. Et voilà, c'était une formation pour vraiment monter en compétence sur les finances perso. Et cette formation, ça a été une grosse claque, parce que c'est là que je me suis rendu compte, mais en fait, ici, tout le monde a une éducation financière qui est développée, c'est-à-dire tout le monde investit, tout le monde sait ce que c'est des actions, des obligations, des ETF. Alors qu'en France... La finance, ça fait peur. En France, investir, c'est acheter un appart. Là-bas, on est complètement dans un autre monde. Et pourquoi c'est comme ça en fait ? Parce que tu te rends compte que la retraite, elle existe là-bas, mais elle n'est pas aussi forte qu'en France. Et donc du coup, là-bas, la retraite, il faut se la faire soi-même. Même si je ne suis qu'intimement convaincu, en 2025, il faut se la faire soi aussi en France. Et en fait, je comprends que... Moi, à la base, je m'étais inscrit pour l'histoire des codes de crédit, tout ça. Mais en fait, ça m'a appris à investir. Ça m'a appris à me lancer en ETF, en bourse, tout ça. Et en fait, surtout que l'argent fait la finance. Pas l'argent. La finance, en fait, c'est un levier d'émancipation qu'on ne nous apprend pas en France, qu'on ne nous apprend pas à l'école, en fait. On nous apprend juste à avoir un travail, trouver un travail. Mais on ne nous apprend pas à quoi faire, comment gérer l'argent qu'on gagne avec ce travail. En fait, c'est impressionnant l'impact que ça peut avoir sur votre vie. Donc ça, un, l'impact de l'argent pour s'émanciper personnellement, c'est-à-dire pas pour devenir millionnaire, mais pour ne plus être esclave de son temps. Et deux, c'est l'impact de l'argent sur le climat. C'est là que je comprends, que je touche du doigt pour la première fois ce qu'est l'ESG, comment en investissant dans des actions, peut avoir un impact énorme sur le climat. Comment, en choisissant telle ou telle banque, Notre impact, à côté, le fait de faire du vélo, c'est ridicule. Parce que telle banque ou telle action va financer, par exemple, des plateformes pétrolières, alors que d'autres vont financer de la rénovation de logements. Donc, je comprends ces deux choses. Et là, je me dis émancipation, impact, je me dis bon, il y a quelque chose. Et en fait, je commence à penser qu'à ça. Je continue mon job à Montréal. Ma femme, entre-temps, aussi, a attaqué un job. Mais voilà, au bout de quelques mois, on se rend compte que cette vie-là, en fait, ce n'est pas pour nous. On adore la culture nord-américaine, la culture pro nord-américaine. Mais on ne se voit pas vivre là définitivement. En juillet, on rentre. Je continue à bosser pour ma boîte au Canada depuis chez moi. Je finis le 15 juillet. Et le 1er août, j'attaque dans mon nouveau job. Août, j'attaque. septembre on emménage et on a un petit peu plus de confort en fait je me dis bon maintenant je reprends là où je m'étais arrêté en début d'été les finances perso les finances impact ça m'intéresse et ce que je vous disais c'est en france il ya un gros manque de culture financière et je me dis tiens moi j'aime transmettre les choses allez je vais commencer à parler de ça et donc je commence à faire des postes sur linkedin En fait, je commence à parler moitié mobilité, moitié finances perso. Et je vois les finances perso, je commence à avoir des commentaires, des questions AMP, tout ça. Et je me dis, bon, il faut creuser, il faut aller plus loin. Et donc, en octobre, je lance une newsletter qui s'appelle Impact. Donc, l'idée vraiment, c'est vulgariser les finances perso pour permettre aux gens de s'émanciper sans forcément se cramer plus au travail. Je commence à faire... une édition, deux éditions, trois et trois, quatre éditions. Et en fait, je sors un épisode. Je sors une édition chaque semaine. Donc, c'était le jeudi. Et en fait, donc, à côté, je bosse 40 heures. J'ai un boulot à temps plein la semaine, 40 heures par semaine. Et c'est la newsletter. Il faut que j'envoie le jeudi. Et où je trouve le temps pour l'écrire et trouver toutes les infos que je transforme en cette newsletter. c'est entre 4h30 et 7h du mat. Ça me prend facile 5-6 heures par semaine. Je vois au bout de 2-4 éditions, le rythme est intenable. À cause de ce rythme, je décide d'arrêter, en tout cas de mettre le projet en stand-by. Et je me dis, ce qui me freine, ce n'est pas la connaissance, les outils ou une compétence en particulier. Ce qui me freine, c'est le temps. C'est à ce moment-là. que je me dis, je vais me lancer. C'est une question de temps, mais je vais me lancer. Je vais me lancer parce que cette connexion forte que j'ai développée avec cette audience qui a commencé à me suivre, qui a commencé à s'abonner sur cette newsletter, elle doit aller quelque part. Et j'ai envie d'avoir de l'impact sur ces personnes. Et je sens que derrière, il y a vraiment une opportunité business. Donc, c'est là que je me dis, je me laisse l'année pour me lancer à full time sur mon activité. Et donc... Cette décision que j'ai prise à ce moment-là de me lancer, je l'ai prise sans savoir où j'allais précisément. Je n'avais pas de business model, mais j'avais une vision. C'était permettre aux gens de s'émanciper en accord avec leurs valeurs. C'est ça qui m'a fait avancer. Je viens de me rendre compte que j'ai fait un récap de mon année 2024 en 10 minutes. Mais tout ça, ce que ça m'a appris, c'est que d'un, c'est que le chaos peut être salvateur. et faire émerger des grandes choses. Et deux, on n'a pas besoin de savoir où on va pour commencer en fait. Ce qui m'a permis de me lancer justement, c'est de créer un média qui aujourd'hui n'a plus rien à voir. Mais c'est cette première pierre, sans cette newsletter sur les finances perso, aujourd'hui les clients que j'ai, le podcast que je fais, les formations que je donne, tout ça en fait, ça n'existerait pas. Donc c'était un petit peu l'étape. que je voulais vous partager aujourd'hui parce que souvent, quand on voit des films d'entrepreneurs, de start-upers, ça laisse croire que c'est des gens qui ont eu un petit peu cette idée au fond de toute leur vie et que dès qu'ils ont lancé le truc, ça a fonctionné. La vérité, c'est que quand vous parlez, quand vous cherchez à rencontrer des gens, soit qui ont réussi, soit qui se sont mangés, dans tous les cas, ça ne marche jamais du premier coup. Ou alors, ce n'est jamais forcément aussi clair et droit qu'on le laisse parfois entendre. Donc voilà, c'était ce que je voulais vous dire. Et dans le prochain épisode, du coup, je vous raconte pourquoi mes deux premiers médias se sont cassés la gueule en trois mois et comment ces échecs, en fait, ont permis de faire du podcast un succès. Donc, si vous avez aimé, que vous avez des questions, que vous avez un conseil pour améliorer les prochains épisodes, n'hésitez pas à commenter. Si ça vous a inspiré ou quoi que ce soit, n'hésitez pas à liker la vidéo. Et on se dit à la semaine prochaine.

Description

Je documente ici chaque étape du lancement de mon solobusiness dans l’impact.

Je suis Marc-Antoine Bouteille-Torre, ex-CMO et serial-entrepreneur.

“Road To Kiff”, c’est une sorte de Track record, un format brut et sans paillettes où je partage tout du lancement de mon solobusiness : mes réussites, mes galères, et mes apprentissages qui, peut-être, en inspireront d'autres ici.

Au programme de ce 2e épisode :
👉 Le chaos qui est à l'origine de The Impacters ?
👉 Les vertus du chaos ?
👉 Pourquoi la curiosité et la transmission sont mes boussoles ?
👉 Pourquoi je dois tout à mon média ?
👉 Pourquoi est-il essentiel d'avancer (parfois) sans destination ?

🍿 Regarder sur YouTube : https://youtu.be/jJsShrOjXTM

🔥 Pour participer à la suite : https://form.typeform.com/to/mLZK1YPj
📩 Ma Newsletter (l'édition de Vendredi 30 Mai) : https://theimpacters.substack.com/p/je-suis-arrive-a-un-point-de-bascule


Prochain épisode : Dimanche 7 juin.

Let’s grow 💚


PS : Cette série, je la lance sans savoir où je vais. Ce qui va déterminer la suite, ce sont tes retours. Alors dis-moi en commentaires ce que tu voudrais voir dans le prochain épisode.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Donc dans cet épisode, je voulais vous partager un petit peu le chaos qui a l'origine de The Impacters. Et en fait, une question que je me suis posée, est-ce que le chaos est nécessaire quand on veut impacter grand et fort ? Est-ce qu'on doit forcément passer par là ? Est-ce qu'on peut bâtir une mission forte sans s'effondrer avant ? C'est ce qu'on va voir dans cet épisode. Donc cette série, elle est là pour documenter le lancement. de mon solo business dans l'impact donc mes réussites les échecs et toutes les étapes par lesquelles je passe pour la construction de cette boîte que je vous disais j'ai démarré full time il ya quelques semaines après le projet est arrivé il ya beaucoup plus longtemps on verra le son comment il est j'essaye un nouveau micro donc on verra ce que ça donne donc c'est la deuxième vidéo déjà merci pour tous les retours que j'ai reçus que ce soit sur YouTube, LinkedIn ou Insta pour la première vidéo. Donc, c'était la première. Surtout, n'hésitez pas à me partager vos retours, à liker cette vidéo et vous abonner sur cette chaîne pour voir les prochaines et rendre ces vidéos visibles pour encore plus de personnes. Donc, dans cet épisode, en fait, je voulais vous partager un petit peu le chaos, en fait, qui a l'origine de The Impacters. Et en fait, une question que je me suis posée, est-ce que le chaos est nécessaire ? quand on veut impacter grand et fort. Est-ce qu'on peut bâtir une mission forte sans s'effondrer avant ? C'est ce qu'on va voir dans cet épisode. Pour moi, en tout cas, c'est mon expérience. Et je ne dis pas que c'est l'expérience de tout le monde, mais pour moi, en fait, le chaos, c'est souvent une étape incontournable à la création de quelque chose de grand. Ce n'est pas pour rien qu'en chinois, quand on parle de crise, en fait, le mot crise, il désigne à la fois une menace et une opportunité. En fait, le chaos, d'où il est venu ? Donc, je vous disais la dernière fois, j'ai bossé 7 ans en tant que CMO de startup. Donc, j'étais numéro 2 du Chape Bike. Donc, au niveau de l'impact, c'est difficile de faire mieux un modèle économique circulaire. La mission, démocratiser le vélo pour tous, que ce soit en vacances ou dans la vie quotidienne. Donc, voilà, il y a de suite une notion d'impact qui est claire. Et avant ça aussi, j'avais eu la chance de bosser, en fait, dans un établissement où il y avait vraiment une stratégie de développement durable. Donc en fait, j'ai bossé dans l'impact sans le savoir pendant les 7-8 premières années de ma vie pro. À l'époque où je rentre dans Happy Bike, à cette époque, j'ai 22-23 ans. Donc on vient me chercher, on me propose cette opportunité de fou. Je pense que quand tu as récemment fini tes études, qu'on te propose de devenir CMO de startup, je pense que c'est ce que tu peux imaginer de mieux. Petit à petit, le projet s'est vraiment devenu mon bébé. C'est-à-dire que c'était difficile de dissocier Happy Bike et moi. Parce que petit à petit, dès qu'on te croise dans la rue, que ce soit ton environnement proche, tes amis que tu croises, ou alors des gens que tu ne connais pas, de suite, on te parle des avancées qu'il y a eu avec la boîte ou de telles parutions qu'il y a eu. Ma vie, petit à petit, a commencé à tourner autour de ça. Tout ça, ça apporte beaucoup, mais ça te prend aussi beaucoup à refaire Je le referai de suite de A à Z. Mais ce que je me rends compte avec le recul, c'est que tout ça, ça a été une opportunité qui est arrivée, que j'ai saisie. Ce n'est pas moi qui ai eu l'idée du projet au départ. J'ai saisi cette opportunité. Et du coup, ce n'est pas quelque chose que j'ai lancé en pleine conscience. J'y suis allé à fond. Je m'y suis engagé de façon puissante, mais aussi inconsciente. Et ça, j'ai compris bien plus tard. Donc, en fait, je disais... Dans 6-7 ans, que ce soit dans ton environnement proche ou pro, tout le monde te parle parce que tu es CMO, cofondateur d'Happy Bike, que tu as fait ci, que tu as fait ça, que tu as fait telle avancée, telle levée. Et du coup, le jour où tout ça s'arrête, il y a un vide. Il y a un vide, un gros vide. Donc à ce moment-là, on part avec ma femme au Canada. Et là, je me dis, bon, c'est parfait, on passe complètement à autre chose. En plus, je vous en parlais dans la première vidéo, j'arrive à trouver un job avant même d'arriver là-bas. J'attaque, je crois qu'on arrive le 15 du mois, le 30 du mois, j'attaque. Et en fait, on a tout juste les clés de l'appart, le temps de trouver notre appart permanent là-bas. Et on a tout juste les clés de l'appart que je commence à bosser. Le job, c'est ce que je voulais. C'est-à-dire une grande boîte qui existait depuis 20 ans et qui était en forte croissance sur les États-Unis. Je voulais avoir cette expérience dans des grandes boîtes qui étaient structurées. Donc, en fait, j'arrive, je me retrouve en tant que content manager et je gère à gérer toute la stratégie de contenu sur l'ensemble des marchés desservis par la boîte. En priorité, États-Unis, Canada, France. Donc, du coup, hyper challengeant. La boîte, c'est une leçon, c'est tous les jours, c'est une firme de conseil en management. Chaque jour, en fait, c'est une leçon de management, d'entrepreneuriat. Mie C'est là que je découvre le coaching. Et en fait, la mission derrière tout ça, c'est vraiment d'améliorer la productivité des entreprises. Donc, c'est des grosses boîtes comme, par exemple, ce serait de la taille de DHL, Amazon, Airbus. Et en fait, il y a de l'humain. C'est là aussi que je commence à toucher du doigt ce qu'est le podcast parce que vu que je dois créer du contenu, en fait, une partie du contenu, c'est aller dans des entreprises qui ont été accompagnées pour... recueillir le témoignage. Du coup, en fait, tu te retrouves avec des managers d'équipe qui ont leur vie changée parce que l'accompagnement qu'ils ont eu, ça leur a permis d'alléger leur charge mentale. Ça leur a vraiment changé la vie. Et c'est là vraiment que je commence à toucher du doigt les podcasts. Mais du coup, en fait, je sens qu'il me manque quelque chose. Je me dis, bon, il y a tout. C'est du marketing pur. Il y a de l'ambition. Il y a de la croissance. Il y a de l'impact aussi sur l'humain. Mais voilà, la ligne forte, en fait, c'est vraiment productivité. Et là, je me trouve un peu au fond d'un... Je me dis, bon, est-ce que j'ai bien fait de prendre ce job ? Est-ce que je suis là à ma place ? En fait, c'est la première fois que je n'étais pas passionné par ce que je faisais. C'est-à-dire à pouvoir bosser jour et nuit dessus sans compter mes heures. C'était la première fois. Et voilà, c'est une période un peu bizarre. Ce qui va vraiment rallumer la flamme, je dirais, c'est La curiosité de quoi ? On arrive en Amérique du Nord et là-bas, le système financier est complètement différent. C'est-à-dire qu'en France, on est habitué à épargner, il ne faut pas avoir de dette. Là-bas, c'est l'inverse. Tu vis à crédit. De suite, on t'explique qu'il faut avoir une cote de crédit et que pour avoir cette cote de crédit, elle détermine si tu peux louer un appart, si tu peux faire... plein de choses, en fait. Toutes les choses basiques de la vie. Et pour que cette cote de crédit soit bonne, en fait, il faut que tu aies un historique de crédit. Donc, en fait, que tu fasses beaucoup de crédit, donc que tu t'endettes. C'est complètement contre-intuitif. Quand tu viens de France ou d'Europe, en fait, c'est pour ça que je me dis, putain, il faut que j'en sache plus là-dessus. J'arrive à trouver un cursus, une formation sur deux mois, à McGill, à Montréal. et donc que j'intègre. Et voilà, c'était une formation pour vraiment monter en compétence sur les finances perso. Et cette formation, ça a été une grosse claque, parce que c'est là que je me suis rendu compte, mais en fait, ici, tout le monde a une éducation financière qui est développée, c'est-à-dire tout le monde investit, tout le monde sait ce que c'est des actions, des obligations, des ETF. Alors qu'en France... La finance, ça fait peur. En France, investir, c'est acheter un appart. Là-bas, on est complètement dans un autre monde. Et pourquoi c'est comme ça en fait ? Parce que tu te rends compte que la retraite, elle existe là-bas, mais elle n'est pas aussi forte qu'en France. Et donc du coup, là-bas, la retraite, il faut se la faire soi-même. Même si je ne suis qu'intimement convaincu, en 2025, il faut se la faire soi aussi en France. Et en fait, je comprends que... Moi, à la base, je m'étais inscrit pour l'histoire des codes de crédit, tout ça. Mais en fait, ça m'a appris à investir. Ça m'a appris à me lancer en ETF, en bourse, tout ça. Et en fait, surtout que l'argent fait la finance. Pas l'argent. La finance, en fait, c'est un levier d'émancipation qu'on ne nous apprend pas en France, qu'on ne nous apprend pas à l'école, en fait. On nous apprend juste à avoir un travail, trouver un travail. Mais on ne nous apprend pas à quoi faire, comment gérer l'argent qu'on gagne avec ce travail. En fait, c'est impressionnant l'impact que ça peut avoir sur votre vie. Donc ça, un, l'impact de l'argent pour s'émanciper personnellement, c'est-à-dire pas pour devenir millionnaire, mais pour ne plus être esclave de son temps. Et deux, c'est l'impact de l'argent sur le climat. C'est là que je comprends, que je touche du doigt pour la première fois ce qu'est l'ESG, comment en investissant dans des actions, peut avoir un impact énorme sur le climat. Comment, en choisissant telle ou telle banque, Notre impact, à côté, le fait de faire du vélo, c'est ridicule. Parce que telle banque ou telle action va financer, par exemple, des plateformes pétrolières, alors que d'autres vont financer de la rénovation de logements. Donc, je comprends ces deux choses. Et là, je me dis émancipation, impact, je me dis bon, il y a quelque chose. Et en fait, je commence à penser qu'à ça. Je continue mon job à Montréal. Ma femme, entre-temps, aussi, a attaqué un job. Mais voilà, au bout de quelques mois, on se rend compte que cette vie-là, en fait, ce n'est pas pour nous. On adore la culture nord-américaine, la culture pro nord-américaine. Mais on ne se voit pas vivre là définitivement. En juillet, on rentre. Je continue à bosser pour ma boîte au Canada depuis chez moi. Je finis le 15 juillet. Et le 1er août, j'attaque dans mon nouveau job. Août, j'attaque. septembre on emménage et on a un petit peu plus de confort en fait je me dis bon maintenant je reprends là où je m'étais arrêté en début d'été les finances perso les finances impact ça m'intéresse et ce que je vous disais c'est en france il ya un gros manque de culture financière et je me dis tiens moi j'aime transmettre les choses allez je vais commencer à parler de ça et donc je commence à faire des postes sur linkedin En fait, je commence à parler moitié mobilité, moitié finances perso. Et je vois les finances perso, je commence à avoir des commentaires, des questions AMP, tout ça. Et je me dis, bon, il faut creuser, il faut aller plus loin. Et donc, en octobre, je lance une newsletter qui s'appelle Impact. Donc, l'idée vraiment, c'est vulgariser les finances perso pour permettre aux gens de s'émanciper sans forcément se cramer plus au travail. Je commence à faire... une édition, deux éditions, trois et trois, quatre éditions. Et en fait, je sors un épisode. Je sors une édition chaque semaine. Donc, c'était le jeudi. Et en fait, donc, à côté, je bosse 40 heures. J'ai un boulot à temps plein la semaine, 40 heures par semaine. Et c'est la newsletter. Il faut que j'envoie le jeudi. Et où je trouve le temps pour l'écrire et trouver toutes les infos que je transforme en cette newsletter. c'est entre 4h30 et 7h du mat. Ça me prend facile 5-6 heures par semaine. Je vois au bout de 2-4 éditions, le rythme est intenable. À cause de ce rythme, je décide d'arrêter, en tout cas de mettre le projet en stand-by. Et je me dis, ce qui me freine, ce n'est pas la connaissance, les outils ou une compétence en particulier. Ce qui me freine, c'est le temps. C'est à ce moment-là. que je me dis, je vais me lancer. C'est une question de temps, mais je vais me lancer. Je vais me lancer parce que cette connexion forte que j'ai développée avec cette audience qui a commencé à me suivre, qui a commencé à s'abonner sur cette newsletter, elle doit aller quelque part. Et j'ai envie d'avoir de l'impact sur ces personnes. Et je sens que derrière, il y a vraiment une opportunité business. Donc, c'est là que je me dis, je me laisse l'année pour me lancer à full time sur mon activité. Et donc... Cette décision que j'ai prise à ce moment-là de me lancer, je l'ai prise sans savoir où j'allais précisément. Je n'avais pas de business model, mais j'avais une vision. C'était permettre aux gens de s'émanciper en accord avec leurs valeurs. C'est ça qui m'a fait avancer. Je viens de me rendre compte que j'ai fait un récap de mon année 2024 en 10 minutes. Mais tout ça, ce que ça m'a appris, c'est que d'un, c'est que le chaos peut être salvateur. et faire émerger des grandes choses. Et deux, on n'a pas besoin de savoir où on va pour commencer en fait. Ce qui m'a permis de me lancer justement, c'est de créer un média qui aujourd'hui n'a plus rien à voir. Mais c'est cette première pierre, sans cette newsletter sur les finances perso, aujourd'hui les clients que j'ai, le podcast que je fais, les formations que je donne, tout ça en fait, ça n'existerait pas. Donc c'était un petit peu l'étape. que je voulais vous partager aujourd'hui parce que souvent, quand on voit des films d'entrepreneurs, de start-upers, ça laisse croire que c'est des gens qui ont eu un petit peu cette idée au fond de toute leur vie et que dès qu'ils ont lancé le truc, ça a fonctionné. La vérité, c'est que quand vous parlez, quand vous cherchez à rencontrer des gens, soit qui ont réussi, soit qui se sont mangés, dans tous les cas, ça ne marche jamais du premier coup. Ou alors, ce n'est jamais forcément aussi clair et droit qu'on le laisse parfois entendre. Donc voilà, c'était ce que je voulais vous dire. Et dans le prochain épisode, du coup, je vous raconte pourquoi mes deux premiers médias se sont cassés la gueule en trois mois et comment ces échecs, en fait, ont permis de faire du podcast un succès. Donc, si vous avez aimé, que vous avez des questions, que vous avez un conseil pour améliorer les prochains épisodes, n'hésitez pas à commenter. Si ça vous a inspiré ou quoi que ce soit, n'hésitez pas à liker la vidéo. Et on se dit à la semaine prochaine.

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