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Léa Got (Hipli) : Le colis réutilisable 100 fois testé par Amazon - The Impacters #10

Léa Got (Hipli) : Le colis réutilisable 100 fois testé par Amazon - The Impacters #10

51min |15/11/2024
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Léa Got (Hipli) : Le colis réutilisable 100 fois testé par Amazon - The Impacters #10

Léa Got (Hipli) : Le colis réutilisable 100 fois testé par Amazon - The Impacters #10

51min |15/11/2024
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Description

Le e-commerce mondial a fait X3 en 10 ans. Résultat : 1,5 milliard de colis ont envoyés en France rien qu’en 2022.

Et des millions de Tonnes de déchets avec.

Alors oui, on peut essayer d’acheter moins et mieux. Mais on doit aussi améliorer l’existant.

C’est la mission que se sont données Léa Got et Anne-Sophie Raoult avec Hipli.


Hipli, c'est un service qui :

  • est inclusif pour les PME jusqu'aux géants comme CDiscount ou Amazon.

  • permet aux marques et particuliers de réutiliser leur colis jusqu’à 100 fois.

  • affiche plus d’1 millions de colis envoyés.


Les raisons de ce succès :

Un impact énorme sur :

🚯 les déchets,

💰 la rentabilité,

💚 l’expérience et la fidélisation client.



En pleine phase test avec Amazon,

Léa a accepté de venir sur The Impacters pour en discuter.


Dans cet épisode, on parle de :


👉 L'impact du e-commerce

👉 Règlementation et Loi AGEC

👉 Comment une entreprise peut passer du colis jetable au réutilisable

👉 Comment ça coûte ? Où plutôt combien ça rapporte 😉

👉 L'expérience shipping : Un élément clé de l'expérience client


🔥 Une Masterclass pour faire de sa stratégie de shipping un élément clé de différenciation et de fidélisation client.


Bonne écoute 👊


▬▬▬▬▬

OÙ RETROUVER LEA : https://www.linkedin.com/in/leagot/

OÙ RETROUVER HIPLI : https://hipli.fr/

OÙ RETROUVER MARC-ANTOINE : https://www.linkedin.com/in/marc-antoine-bouteille-torre-🚲-0196197a/

▬▬▬▬▬


QU'EST-CE QUE THE IMPACTERS ?

The Impacters est le Podcast qui rassemble les pointures de l'impact pour vulgariser la RSE.

Le but : Accélérer la transformation des entreprises 👊

Je suis Marc-Antoine Bouteille-Torre

Expert en Marketing responsable et mobilité durable, j'aide les entreprises qui veulent faire rayonner leur marque employeur et engagements RSE.

Experts, Consultants et Leaders me livrent leurs secrets de réussite, et les défis qu’ils ont rencontrés

Pour qu’on puisse apprendre ensemble, à booster notre Impact.

Si vous voulez obtenir des méthodes concrètes, et des outils actionnables, pour agir maintenant,

Vous êtes au bon endroit

Abonnez-vous,

Ce Podcast va devenir votre meilleur allié 👊



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Quand 25% des personnes d'un groupe adoptent un comportement, en fait, c'est le point de bascule en termes de normes sociales.

  • Speaker #1

    La masse critique.

  • Speaker #0

    Voilà. Et quand 25% adoptent un comportement, tout le reste va suivre. On a en France la loi AJEC qui impose qu'une part des emballages soit réutilisable. Au cours de 2026, toutes les entreprises du marché ont dépassé les millions l'année dernière.

  • Speaker #1

    Les millions ?

  • Speaker #0

    On est sur plus d'un million de colis qui ont été mis sur le marché. L'objectif, c'est de doubler ça cette année. Un emballage IP, c'est à peu près 86% d'impact carbone en moins par rapport à un carton. C'est moins d'impact qu'un carton du même volume dès la deuxième utilisation. On a voulu, avec mon associée Anne-Sophie, concevoir des emballages qui pourraient être réutilisés 100 fois, qui permettent aux marques et aux particuliers d'agir ensemble pour limiter les déchets du biocomb.

  • Speaker #1

    Hello et bienvenue dans The Impacteurs, le podcast pour booster la performance socio-environnementale des entreprises. Le e-commerce mondial a fait x3 en 10 ans. Résultat, 1,5 milliards de colis ont été envoyés en France rien qu'en 2022 et avec des millions de tonnes de déchets. Alors oui, on peut essayer d'acheter moins et mieux, mais on doit aussi améliorer l'existant. C'est la mission que s'est donnée Lea got avec Epli. Leur service permet aux marques et aux particuliers de réutiliser leurs colis jusqu'à 100 fois. Un impact énorme sur les déchets, mais aussi sur la rentabilité et l'expérience client. Des bénéfices durables que beaucoup de marques ont saisi très vite. Des PME, mais aussi des mastodontes comme Amazon, C-Discount ou des grands joailles de la place Vendôme. Prêt à faire de votre stratégie de shipping un avantage clé de votre business ? Alors asseyez-vous bien et ne perdez rien de cette masterclass avec Léa Gauth. Bonne écoute ! Hello Léa !

  • Speaker #0

    Bonjour Marc-Antoine !

  • Speaker #1

    Ravi de te recevoir.

  • Speaker #0

    Merci de m'accueillir.

  • Speaker #1

    Alors ? Est-ce que tu pourrais nous expliquer comment tu en es arrivé à créer Hippli ?

  • Speaker #0

    Hippli, c'est né d'une expérience personnelle, celle de commander en ligne. On pourrait trouver des produits, notamment des vêtements responsables, généralement produits en France avec les matières au moins d'impact possible, et de recevoir ces vêtements-là dans des colis qui étaient très grands, qui étaient en plastique, et que moi, en tant que consommatrice, je n'avais pas d'autre choix. que de mettre à la poubelle. Je n'ai pas aujourd'hui beaucoup de besoins d'emballage, je n'envoie pas beaucoup de produits en seconde main et donc j'avais vraiment ce colis dont je ne savais pas quoi faire et pas de solution à ma disposition. Alors même que cet emballage, il pouvait tout à fait être réutilisé parce qu'il était en bon état. On a voulu, avec mon associée Anne-Sophie, concevoir des emballages qui pourraient être réutilisés 100 fois, mais surtout, surtout tout un service et toute une suite d'outils. qui permettent aux marques et aux particuliers d'agir ensemble pour limiter les déchets du e-commerce.

  • Speaker #1

    Donc en fait, une réflexion vraiment dans la peau de tout le monde, quoi, en tant que consommateur lambda. Donc en fait, si on va bien rentrer dans le détail, mais du coup, un colis qu'on pourrait réutiliser à l'infini, dans l'idéal.

  • Speaker #0

    À l'infini, ce serait bien, ce n'est pas un objectif réaliste. Donc nous, en fonction de nos différents formats et des différentes matières, on est entre 10 et 100 fois. mais effectivement qu'ils puissent être réutilisés le plus grand nombre de fois possible pour avoir le plus petit impact environnemental possible. Et tout ça avec quelque chose qui soit simple pour les utilisateurs, que ce soit des marques, des sites e-commerce ou des particuliers. Effectivement, monsieur, madame, tout le monde.

  • Speaker #1

    Et donc, aujourd'hui, les colis, quand on en reçoit, surtout c'est qu'on les a commandés auprès d'entreprises. Donc, c'est vraiment les entreprises qui sont décideurs sur... Quel type de colis elles utilisent ?

  • Speaker #0

    Ce sont les entreprises qui expédient des colis. Le décideur, c'est plus large. C'est-à-dire qu'effectivement, c'est eux qui vont choisir de commander tel ou tel type d'emballage. Par contre, c'est le particulier qui souvent a un poids beaucoup plus fort qu'il le pense sur le type d'emballage qu'ils vont recevoir. Ce qu'on voit beaucoup, c'est qu'en fait, les marques viennent nous voir parce que les consommateurs, parce que les particuliers leur ont demandé d'avoir des solutions d'emballage plus responsables. Ce sont plein d'emballages trop grands. On met des notes moins bonnes sur l'emballage par exemple, ou tout simplement on leur dit, mais moi j'ai déjà commandé un emballage Jpli, est-ce que sur ma prochaine commande, vous pourriez me proposer un emballage qui soit réutilisable ? Donc on voit que oui, la marque choisie, mais la marque est quand même forcément influencée par le particulier qui va lui demander de proposer le choix entre un emballage à usage unique et un emballage réutilisable.

  • Speaker #1

    Et ça, à quel moment ? Comment ils reçoivent ces retours des particuliers ? Ça peut être avec les enquêtes de satisfaction, les choses comme ça ?

  • Speaker #0

    Ça peut être des enquêtes de satisfaction, ça peut être simplement les notes. On a de plus en plus de marques qui demandent à leurs clients de noter l'expérience.

  • Speaker #1

    Type Trustpilot.

  • Speaker #0

    Exactement. Type Trustpilot, par exemple. Et les particuliers notent à la fois le produit, mais également l'expérience globale. Et on voit qu'une bonne partie des commentaires, notamment lorsque les gens commandent en appli, Une bonne partie des commentaires mentionnent Hippie comme un élément positif de leur expérience de commande, puisque finalement, quand on commande en ligne, le premier contact physique, la première impression, le premier regard, c'est quand même sur cet emballage-là. Et donc, si ce colis peut prouver les engagements de la marque à partir du moment où il arrive entre les mains du consommateur, il y a déjà un bon pas en avant pour prouver que les engagements sur le plan environnemental de la marque sont réellement sincères.

  • Speaker #1

    Donc du coup... vraiment une atteinte des clients. Est-ce qu'aujourd'hui, à part ça, est-ce qu'il y a des obligations pour les marques ?

  • Speaker #0

    Le projet est vraiment venu d'une expérience de client. Si ça a marché sur les quatre premières années, c'est parce que les clients et les marques avaient vraiment envie de mettre en place ces solutions-là. Et nous, c'est vraiment ce qui nous drive au quotidien, c'est de faire en sorte de continuer à apporter des solutions aux marques et aux particuliers. Mais c'est vrai qu'il y a un contexte qui, par ailleurs, est assez favorable. puisqu'on a en France la loi AGEC qui impose qu'une part des emballages soit réutilisable. C'est quelque chose qui est progressif. Aujourd'hui, ça concerne essentiellement les entreprises qui font plus de 50 millions de chiffre d'affaires, qui ont l'obligation d'avoir 6% de leurs emballages qui sont réutilisables. Dès 2025, les entreprises de plus de 20 millions de chiffre d'affaires sont concernées. À partir de 2026, c'est toutes les entreprises du marché qui seront... dans l'obligation d'avoir au moins 5% de leurs emballages qui sont réutilisables avec une obligation qui monte en fonction du chiffre d'âge. Et en 2027, c'est quand même 10% de tous les emballages de toutes les entreprises qui devront être réutilisables. Donc, il y a quand même un contexte favorable. Et à l'échelle européenne, c'est pareil, les choses bougent énormément. Il y a une réglementation qui a été mise à jour au printemps dernier, donc 2024, et qui spécifie que 50% des emballages du e-commerce devront être réutilisés. réutilisables à horizon 2040. On est sur un horizon un peu plus long, il y a des objectifs qui vont être progressifs d'ici là, mais on est quand même sur un contexte réglementaire qui, effectivement, va imposer aux entreprises de mettre sur le marché des emballages réutilisables et surtout, tout le service et les outils qui vont avec, parce qu'il suffit pas de dire un emballage réutilisable, débrouillez-vous et réutilisez, il va falloir prouver vraiment que chacun des emballages réutilisés est réutilisé. Et nous, c'est vraiment là qu'on vient apporter Notre aide aux e-commerçants et aux particuliers, c'est vraiment à la fois d'aider à la réutilisation à travers les services et tout ce qu'on met en place pour que ce soit facile, pratique de réutiliser des emballages, mais aussi de pouvoir le prouver. Chaque colis est individuellement traqué pour qu'on puisse s'assurer que chacun est vraiment réutilisé.

  • Speaker #1

    C'est quand même fou. C'est un des secteurs où j'ai l'impression que le réglementaire avance le plus vite. C'est-à-dire... que même les petites entreprises qui la petite marque de vêtements identitaires qui a un petit marché qui va faire 200 000 de chiffres par an, que d'ici deux ans en fait ça va être dans ses obligations, alors même si 5% ça reste anecdotique, mais ça avance très vite, je trouve que ce n'est pas connu du grand public. Vous, vous êtes spécialisé là-dessus, vous apportez... une solution où on peut traquer les colis. Donc, une entreprise qui expédie, qui s'adresse à vous, qui veut rendre ses envois, ses colis réutilisables, comment ça se passe pour elle ?

  • Speaker #0

    Une entreprise qui vient nous voir, ça peut être une entreprise du e-commerce, mais ça peut également être une entreprise dans d'autres secteurs, puisqu'on travaille aussi avec tous les flux internes des entreprises. Mais si on prend le cas d'un e-commerce, par exemple, on vient l'aider à faire des choses à mettre en place une option sur son site internet. Nous on demande aux entreprises de proposer l'emballage réutilisable comme une option. Que ce soit vraiment choix du consommateur d'être livré dans un emballage réutilisable. Donc on l'aide avec des plugins par exemple à mettre l'option sur le site internet. Ensuite on lui met à disposition des colis. On a différentes gammes de colis dans différentes matières. On a des colis souples, on a des colis rigides pour s'adapter à la fois à des produits comme du textile par exemple, mais aussi des cosmétiques, de l'informatique, différents types de produits. Je lui dis, on met à disposition. parce qu'on ne les vend pas. Il n'y a pas de transfert de propriété, c'est vraiment la flotte d'e-ply, c'est notre flotte de colis. On vient le mettre à disposition des marques pour un usage. Et donc, on ne lui facture pas le coût du colis lui-même, mais simplement un usage, donc un tour de cycle.

  • Speaker #1

    Et du coup, c'est un modèle, c'est un abonnement au mois, l'année ?

  • Speaker #0

    Alors, on n'est pas sur un abonnement, on est sur un modèle qu'on a appelé Reusable as a Service donc c'est l'emballage, le colis, qu'on vient utiliser pour un usage. Ce qu'on facture, c'est une toute petite part du colis lui-même. On ne facture pas la totalité, le coût du colis, c'est nous qui le portons. Par contre, on vient facturer le service qui est lié à la réutilisation. Donc à la fois les outils de tracking, l'application, on en parlera après, mais qu'on met à disposition des particuliers, l'application, le software pour les professionnels, et puis toute la logistique retour. Donc le fait qu'on vienne collecter les emballages chez les particuliers ou dans les boîtes aux lettres, qu'on les ramène jusque chez nous, qu'on les nettoie. avant de pouvoir les remettre en circulation. Et en fait, c'est toute cette logistique-là qu'on vient facturer aujourd'hui dans notre Reusable as a Service.

  • Speaker #1

    Et donc, le colis, en fait, ce n'est peut-être pas l'essentiel de la valeur de votre offre ?

  • Speaker #0

    Le colis, ce n'est absolument pas l'essentiel de la valeur. C'est un super point. C'est que souvent, les gens disent, vous faites du packaging. Alors en fait, on fait assez peu de packaging puisqu'on ne fabrique pas les emballages nous-mêmes. design les emballages pour qu'ils aient les caractéristiques qui leur permettent d'être réutilisables. Parfois, ce sont les nôtres, la flotte que l'on constitue, et parfois, dans certains cas, sur des clients, notamment des gros clients qui ont des besoins très particuliers. On peut même aller sur le design d'emballage que les clients ensuite vont acheter. Et nous, on s'occupe juste d'opérer toute la partie tracking et logistique. Notre vrai cœur de métier, c'est ça. C'est à la fois d'avoir des flux logistiques, des flux de nettoyage, de reconditionnement qui nous permettent d'être compétitifs en termes de prix. par rapport à un emballage à usage unique. Et puis aussi et surtout, la partie tracking et aide à la réutilisation. Tous nos colis sont équipés par exemple d'un QR code unique sur chacun des colis, qui est vraiment la porte d'entrée sur la vie du colis. Donc à la fois c'est scanné par les commerçants, pour pouvoir traquer le nombre de réutilisations, le nombre de cycles qui sont faits sur ce colis de façon unique. Et puis c'est la porte d'entrée pour les particuliers qui vont pouvoir scanner le colis, arriver sur l'application qu'on a développée, et qui leur permettent soit de générer une nouvelle étiquette de transport s'ils ont besoin d'envoyer un colis, par exemple, à un proche, à de la famille, ou de générer une étiquette de retour s'ils ont besoin de faire un ressort de produit. Par exemple, j'achète un jean, il ne me va pas, mais il faut que je le renvoie. En ce moment, on vient générer une étiquette de retour, par exemple. Ou alors, et c'est quand même le cas le plus fréquent, tout va bien avec mon produit, je n'ai pas besoin de le réutiliser à titre personnel. Donc, je le plie, je le glisse dans une boîte aux lettres et nous, on vient le récolter pour le remettre en circulation. Et donc, c'est ce QR code-là, finalement, qui nous permet de communiquer avec les marques, avec les particuliers, et puis d'avoir une vision extrêmement précise de la vie des colis.

  • Speaker #1

    Et donc, la première étape du cycle de vie du colis, en fait, c'est quand la marque, pour la première fois, va scanner son QR code, c'est ça ? Oui.

  • Speaker #0

    Alors nous, on rajoute une petite étape avant, c'est-à-dire que quand on expédie un colis à une marque, on scanne le QR code aussi de chaque colis pour l'attribuer à la marque. Ce qui nous permet de savoir aussi qu'il est en stock chez la marque avant que la marque l'ait expédié. Ce qui nous permet à la fois d'avoir une vision très précise de là où se situent l'ensemble de nos colis, mais aussi d'apporter des services à la marque. Par exemple, on peut gérer pour elle son niveau de stock. Elle sait en temps réel combien de stock d'emballage de chaque format est-ce qu'elle a et on peut lui proposer de façon proactive un réassort de stock pour s'assurer qu'elle ait toujours le bon niveau de stock. A la fois, elle sait du service. Et puis nous, ça nous permet aussi de ne pas avoir du stock immobilisé trop longtemps chez une marque. Par exemple, une marque nous commanderait 15 000 colis, mais qu'on n'envoie que 1 000 par mois. Nous, on a besoin que nos colis, qui sont notre propriété, circulent le plus rapidement possible. Parce que pour des raisons d'impact, pour nous, un colis réutilisable qui reste immobilisé au fin fond de l'entrepôt d'une marque pendant un an, ça n'a pas de sens sur le plan environnemental. Ça n'a pas non plus de sens sur le plan économique. Et ça, je pense que c'est la beauté du modèle pour nous, et c'est un vrai garde-fou. C'est que... Pour que le modèle marche sur le plan environnemental, il faut que le colis soit réutilisé, qu'il revienne chez nous et qu'on puisse le remettre en circulation. C'est extrêmement important. Et le plus vite possible. On n'aime pas qu'on s'est immobilisé trop longtemps chez une marque, par exemple. Et puis, sur le plan business, c'est la même chose. Sur le plan environnemental, il faut que ça tourne. Sur le plan business, il faut que ça tourne. Donc, tout est aligné. Et nous, notre vrai métier, c'est de faire en sorte que les colis tournent le plus possible. À la fois chez les marques, chez les particuliers. Ça revient à notre emploi chez nous. Donc, on leur met aussi le plus vite possible en circulation.

  • Speaker #1

    En fait le modèle il est canon, c'est la magie un petit peu du serviciel et du circulaire par rapport au linéaire, c'est à dire que tu peux... Tu peux dire à première vue, j'ai quelqu'un qui vend des colis réutilisables, si les gens consomment moins, son business va s'effondrer.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire que nous, moins on produit de colis, mieux on se porte. Et plus les colis circulent, mieux on se porte. Par contre, on fait quand même attention, notamment dans la communication qu'on a auprès des marques, auprès du compte public. Nous, on est vraiment pour la consommation la plus raisonnée possible. Je vais prendre un exemple concret, même deux à la rigueur. Premier exemple, c'est qu'on a conscience qu'il y a des particuliers qui ont des usages qui vont leur demander d'avoir des colis pour envoyer des produits en seconde main, par exemple. On a des gens qui vont vendre sur Le Bon Coin, sur Vinted, par exemple. Dans ce cas-là, ils ont besoin d'emballage. Nous, on a des colis qui sont réutilisables. Donc, plutôt que de leur dire Non, ne les utilisez pas et en fait, ils vont les utiliser, mais sans qu'on puisse le traquer, on a voulu leur apporter un certain nombre de services, notamment en travaillant sur une étiquette. On vient digitaliser pour qui a besoin d'avoir une imprimante, par exemple, ce type de service pour accompagner les gens dans la réutilisation des colis, puisqu'on sait que cet usage existe. Ça nous permet, nous, de maîtriser l'usage, de leur apporter une valeur, et surtout d'aller pouvoir parler. On peut communiquer, notamment par mail, lorsqu'on envoie un mail à la personne qui reçoit le colis dans un deuxième temps, de lui dire que le colis que vous allez recevoir est un peu particulier, il est réutilisable, vous avez plusieurs choix. Vous pouvez le réutiliser vous-même. ou vous pouvez nous le renvoyer si vous n'en avez pas besoin. En tout cas, ne le mettez pas à la poubelle. Ça nous permet vraiment de garder le lien avec l'ensemble des personnes qui vont utiliser le colis. Donc, on n'incite pas à la consommation. Par contre, on se rend compte qu'il y a une consommation de fait. Plutôt que d'aller acheter des emballages neufs ou prendre des boîtes à pizza scotchées, on leur propose d'utiliser nos emballages puisque finalement, ils sont faits pour ça. Par contre, on s'assure de garder le lien avec la personne qui va le recevoir pour qu'elle nous le renvoie. Donc là, c'est le premier point. On n'incite pas à la consommation. Par contre... on accompagne et on s'assure que la personne va pouvoir nous renvoyer. Et le deuxième point, sur un autre exemple, c'est que par exemple, on a un modèle de récompense. C'est-à-dire qu'à chaque fois que quelqu'un va nous renvoyer un colis, il peut choisir un bon d'achat chez nos marques partenaires. Et ça, c'est quelque chose auquel on a beaucoup réfléchi. Parce que pour nous, c'était important de récompenser l'acte de renvoyer le colis, de motiver ceux qui ont besoin d'une motivation supplémentaire par rapport à la pure motivation. environnementales. Par contre, on ne voulait surtout pas faire des codes promo pour pousser les gens à acheter, pour leur dire vous avez sept jours pour acheter sur ce site en particulier, ce truc dont vous n'avez absolument pas besoin. Pour éviter ça, on s'est assuré d'avoir un catalogue de récompenses qui est très large, donc ça va vraiment du soin pour la peau à un petit peu d'alimentaire, à du textile, à des gourdes, il y a vraiment tout. Parce qu'on veut absolument que ce soit un achat utile. Et le deuxième point, c'est qu'on n'a mis aucune limite de temps. C'est-à-dire que si la personne n'a pas besoin de faire un achat dans les deux semaines, dans le mois, dans les six mois, même dans l'année, elle ne débloque pas son code promo. Elle ne peut pas inciter à la consommation. Donc, ça nous permet de récompenser, mais sans aller vers une incitation à la consommation. On s'assure que les gens puissent vraiment réutiliser leur code promo sur le long terme.

  • Speaker #1

    D'accord. Mais du coup, pour que tout le monde comprenne, on se met à la place d'un... d'un client qui a commandé, je ne sais pas moi, un jean, qui a commandé un jean et qui le reçoit dans un colis pli. Donc, il reçoit un mail pour lui dire qu'il y a un colis un petit peu particulier qui arrive. Et là, il a plusieurs choix.

  • Speaker #0

    Là, il a trois choix. Effectivement, il scanne son emballage. Il arrive sur l'application les plis et là, il voit les trois choix. Donc, il est vraiment guidé. Premier choix, c'est son produit ne va pas. Donc, il peut faire un retour produit s'il le veut. Donc, le jean. est trop petit, trop grand, il fait un retour produit à la marque directement. Deuxième choix, il a besoin de l'emballage pour vendre, je ne sais pas, un autre t-shirt qu'il n'utilise plus sur Vinted. Là, il va pouvoir utiliser cet emballage-là pour faire un achat sur Vinted. Donc ça, il l'indique à travers l'application. Et dernier choix, qui est le plus courant, c'est je n'ai pas besoin de l'emballage, je n'ai pas besoin de faire un retour produit. à ce moment-là, je plie mon colis. Donc, il y a des vidéos, il y a des tutos sur le site, sur le site E-Pli, sur l'application E-Pli. Et à ce moment-là, je renvoie mon emballage à E-Pli. C'est gratuit pour le consommateur. Et dès que nous, on le reçoit en entrepôt, le colis est scanné, ça envoie un code promo, en tout cas un coupon pour pouvoir débloquer un code promo au moment où il en aura besoin au consommateur.

  • Speaker #1

    Donc, dans le cas où, par exemple, il en a besoin pour vendre un t-shirt à lui sur Vinted, le colis poursuit sa circulation, il arrive chez un autre particulier, etc. Et dans le cas... Donc, le cas majoritaire où le consommateur le renvoie chez vous, ensuite il reçoit un code promo et vous le colis, en fait, vous le remettez dans le circuit auprès d'une entreprise cliente.

  • Speaker #0

    C'est ça. Nous, on nettoie le colis, on s'assure qu'il est en bon état et puis ensuite on le remet en circulation auprès d'une autre entreprise. Pas forcément la même que celle qu'il a utilisée la première fois.

  • Speaker #1

    Et donc, vous arrivez quand même sur la masse à... à remettre en état la majorité des colis.

  • Speaker #0

    Oui, parmi les colis qui reviennent, c'est très rare qu'on ait des colis qu'on doit mettre de côté. Ils sont vraiment conçus pour être résistants. Donc on a deux types de nettoyage pour être très concret. Le premier, c'est qu'on doit enlever l'étiquette de transport qui est collée sur le colis pour qu'il soit vraiment tout propre. Le deuxième point, c'est que parfois, quand les colis passent dans des points relais, En fait, les points relais marquent le nom des gens ou des codes parfois au marqueur sur l'emballage. Donc ça, il faut le nettoyer aussi. Là, on a notre ancienne flotte, donc les flottes qu'on a produites à partir de 2020, les anciens colis, qui sont beiges. Et donc, c'est facile d'écrire au marqueur dessus. On a une belle flotte depuis 2024. Ils sont noirs, donc plus personne ne peut écrire dessus. Donc ça, on a moins de nettoyage à faire par rapport à ce qu'on pouvait avoir avant. Mais en tout cas, oui, on nettoie l'étiquette et le marqueur lorsqu'il y a des tracés.

  • Speaker #1

    Et donc, on imagine que ça doit être des colis quand même assez résistants au niveau de la forme. Ça ne va pas se casser, ça ne va pas… Non,

  • Speaker #0

    on a vraiment choisi les matières. On a fait des tests en laboratoire pour trouver les matières les plus résistantes. Et on a vraiment voulu trouver le bon équilibre entre l'impact environnemental de la production d'un emballage. C'est vraiment depuis le sourcing de la matière jusqu'au lieu de production, au mix énergétique de l'endroit où il va être. produit et puis l'équilibre avec quelque chose qui doit être robuste pour que ça puisse être utilisé le plus grand nombre de fois possible. Et puis après on continue de faire des tests sur des matières. Par exemple on a donc en ce moment un test qui se lance avec un grand acteur du commerce avec qui on teste ensemble une solution qui est faite à base de carton. Alors c'est un carton qui est conçu pour être réutilisable, c'est à dire qu'on a travaillé un vernis dessus pour que les étiquettes s'enlèvent facilement, on a renforcé un peu les points pour que ça ne s'abîme pas. Mais on continue de tester d'autres matières. Probablement que ces emballages en carton ne vont pas être utilisés 100 fois. Je le disais tout à l'heure, on est entre 10 et 100 fois. Sur les emballages carton, on sera plutôt proche de 10 fois. Mais l'impact de la production au début est beaucoup plus faible. Dès la première réutilisation, on est bon sur le problème de l'impact. Pour le reste, c'est du bonus, si je peux dire. Sur des emballages qui sont faits par exemple en polypropylène, sur des emballages souples, là on va sur un nombre de réutilisations qui va... qui peut dépasser d'ailleurs les 100 fois. On a des colis qui ont dépassé les 100 rotations. Donc en fonction des besoins du client et puis du contexte, on peut proposer certains types d'emballages ou d'autres. Et à chaque fois, c'est vraiment une mesure qu'on fait sur la mesure de l'impact, donc l'éco-conception du produit par rapport au cycle de vie qu'il va avoir, et puis la robustesse en fonction des caractéristiques qu'on doit avoir sur différents types de colis.

  • Speaker #1

    Si vous cherchez à rendre votre boîte désirable et robuste, alors vous devez savoir que la RSE, ça impose d'être un bon couteau suisse. C'est pour ça que j'ai décidé de créer The Impacters. Le but, rassembler les pointures de l'impact autour d'un podcast. Je suis Marc-Antoine Bouteilletor. Deux fois par mois, je reçois experts et leaders éclairés qui font de la transformation sociétale et environnementale un puissant levier business pour leur entreprise. Mes invités me livrent leurs secrets de réussite. et les défis qu'ils ont rencontrés pour qu'on puisse apprendre ensemble à booster notre impact. Mon engagement, que vous repartiez inspiré du succès, mais aussi des échecs de mes invités. Alors si vous voulez obtenir des méthodes concrètes et des outils optionnables pour agir maintenant, vous êtes au bon endroit. Abonnez-vous, ce podcast va devenir votre meilleur allié. Donc justement, c'est cette question que je voulais te poser au niveau de l'impact. Donc le colis pli, aujourd'hui, il peut être... réutilisé jusqu'à 100 fois ?

  • Speaker #0

    Ça dépend des colis. On a vraiment une gamme qui est large. Mais effectivement, le colis, disons, phare, celui qui tourne le plus aujourd'hui, qui est un colis en polypropylène, il peut être utilisé une centaine de fois. Et il y en a qui ont dépassé. Aujourd'hui, on a des colis qui ont dépassé les 110 cycles. Donc ça tient sur un grand nombre de cycles.

  • Speaker #1

    Énorme, énorme. Et en termes de CO2, tu as une idée de ce que ça peut représenter ? par rapport à si les 100 commandes avaient été envoyées via un colis classique.

  • Speaker #0

    C'est un bon point. Depuis le début, on a une approche qui est assez posée sur la mesure. C'était important pour nous d'avoir une idée claire de l'impact environnemental du service par rapport à l'impact environnemental d'une solution à usage unique comme un sachet plastique, un carton, par exemple. On a comparé aux deux alternatives principales aujourd'hui qui existent sur le marché. Donc aujourd'hui, ce que montrent les analyses du cycle de vie qu'on a fait réutiliser, qu'on a fait réaliser par des entreprises externes, notamment EVA, qui est un cabinet qui est vraiment spécialisé dans les analyses du cycle biofibre et l'éco-conception, montre qu'un emballage IP, c'est à peu près 86% d'impact carbone en moins par rapport à un carton. Et c'est moins d'impact qu'un carton du même volume dès la deuxième utilisation. Donc ça, c'est les chiffres qui aujourd'hui nous aident à pouvoir comparer, à pouvoir valider. C'est une vraie bonne idée sur le plan environnemental. Et puis, c'est aussi des études qui nous permettent à chaque fois d'améliorer notre impact environnemental. Pour être très concrète, ça nous aide à voir des choses qu'on ne verrait pas forcément, auxquelles on ne penserait pas forcément. Un exemple, par exemple, sur nos tout premiers colis, on avait une puce RFID, une sorte de puce qui nous aidait à traquer, à scanner les colis en masse, disons, lorsqu'ils revenaient. Plutôt que d'avoir à les biper tous à la main les uns après les autres, ça prend du temps, c'est des coûts pour nous. On avait mis ces puces-là, on s'est dit ça passe sous un grand portail et boum, ça en scanne 10 000 d'un coup. On gagne beaucoup de temps. Ça a énormément de sens sur le plan opérationnel, ça marche très bien. Par contre, cette analyse du cycle de vie, la première qu'on a faite, nous a montré que le plus gros impact de notre emballage, c'était compris dans cette toute petite puce RFID, parce que ça avait un gros impact sur les ressources minérales. Et donc ça, on ne l'aurait jamais vu, autant on s'intéresse à la part de recycler au lieu de fabrication. Il y a plein de choses auxquelles on pense spontanément. Cette puce RFID, nous on n'avait pas pensé à l'impact environnemental massif que ça allait avoir. Donc de faire ces études-là, ça nous a permis d'enlever ces puces. Aujourd'hui on scanne à la main, c'est plus long, mais on sait qu'en termes d'impact environnemental, on est au rendez-vous. Pareil, on travaille beaucoup au-delà des matières sur la forme, sur le poids. Plus c'est léger, moins on aura d'impact. Plus ça se plie en petit sur le retour, et moins ça prendra de place dans les camions, si je schématise. Et du coup, moins ça aura d'impact environnemental lors du transport. Donc c'est toutes ces petites choses-là. qui au-delà de la mesure nous permettent d'améliorer le produit à chaque production et d'itérer jusqu'à aller vers la solution qui va avoir le moins d'impact carbone. Puis on le fait vraiment avec des situations différentes. Par exemple, je disais qu'on travaillait sur des solutions en carton. Aujourd'hui, une solution en carton, ça marche très bien pour certains types de produits. On a aussi besoin d'avoir un moins grand nombre de réutilisations. Par contre, la solution plastique, sur des emballages qui vont tourner beaucoup, qui vont avoir besoin d'être très robustes, ça marche très bien. C'est vraiment de comprendre aussi par rapport au cycle de vie de chaque produit, de chaque service, quelle est finalement la matière et le design qui va nous permettre d'avoir le moins d'impact environnemental.

  • Speaker #1

    Et les emballages plastiques en produits popylènes que vous mettez en service, est-ce que c'est issu de matières neuves ou de recyclées ?

  • Speaker #0

    C'est issu de recyclées. On essaie d'avoir des matières qui sont recyclées en Europe, au plus près de chez nous, et d'avoir le plus gros pourcentage de matières recyclées. Donc en fonction des produits, on a des produits qui montent jusqu'à 80%, d'autres qui sont un peu moins, mais en tout cas, on n'est pas sur du vierge, on est sur des matières qui sont recyclées.

  • Speaker #1

    Ok. Et les types de colis, pour essayer de visualiser un petit peu, donc il y a, on dira comme des grosses pochettes, c'est ça ? En fait, quels produits on peut envoyer aujourd'hui via E-Pli ? Aujourd'hui,

  • Speaker #0

    on estime qu'on peut envoyer à peu près 70% des produits qui sont envoyés en e-commerce en France.

  • Speaker #1

    Ah ouais ! En tout cas.

  • Speaker #0

    Donc... Quand tu parles de grosses pochettes, c'est globalement ce qui vient remplacer tous les polymails, donc les sachets plastiques à usage unique dans lesquels on exclut essentiellement des vêtements, par exemple. Donc c'est parfait pour les vêtements, parce que ça n'a pas besoin d'être protégé. Le genie ne va pas se faire mal, on ne peut pas le casser. Donc c'est parfait et ça évite d'avoir des suremballages et des protections. Du coup, vraiment, on vient épouser au plus proche du produit. Donc ça évite d'emballer de l'air lors du transport. Donc ça, c'est nos sachets souples. On a des produits qui ressemblent plutôt à des boxes, des boîtes, comme des cartons, vraiment cartons classiques. Là, ça vient plutôt expédier des choses comme des cosmétiques, des bouteilles en verre qui ont besoin d'être protégées. On a de la joaillerie. Qu'est-ce qu'on a eu ? On a eu des scies circulaires, un peu de tout. Ah ouais ! Vraiment, c'est très, très large. Et en fonction des emballages, on a différentes catégories de produits qu'on peut envoyer. Par contre, on reste toujours avec. une contrainte quand même, celle de la taille. Aujourd'hui, on peut envoyer par exemple des boîtes à chaussures, mais on ne peut pas aller envoyer un vélo. On nous a demandé pas mal, tout le monde nous a demandé pour expédier des vélos. Ça, on ne peut pas faire. Essentiellement, parce qu'on a besoin d'avoir des emballages qui se plient pour pouvoir être retournés dans un circuit postal. Donc, il faut qu'une fois pliés, il y a des systèmes de pliage un peu compliqués, mais sur lesquels on a posé des brevets d'ailleurs pour que des gros emballages puissent devenir tout petits sur la partie retour. Mais ça, on peut le faire avec des emballages jusqu'à 50, 60, 70 centimètres. Au-delà, on n'arrive pas à les rendre suffisamment petits pour le retour. Donc voilà, il faut quand même qu'il y ait une certaine dimension maximale pour que ça puisse revenir et qu'on puisse, nous, ensuite les traiter et les remettre en circulation. Mais après, voilà, on a notre gamme standard. On peut aller sur des formats aussi particuliers par rapport aux besoins des marques.

  • Speaker #1

    Donc après, 70% de l'e-commerce est aujourd'hui e-pli compatible. Ensuite, si on parle des produits high-tech, je pense que ça doit représenter quand même une belle part dans l'e-commerce. Est-ce que là, aujourd'hui, on est plus compatibles ? Pas encore ? En partie ?

  • Speaker #0

    En partie. Aujourd'hui, avec les plateformes avec lesquelles on travaille, je pense à Cdiscount par exemple, ou une entreprise avec laquelle on va lancer un gros test le mois prochain. On n'a pas encore le droit d'en parler, mais normalement. incessamment soupeux. On envoie des produits high-tech, alors ça peut être des téléphones, par exemple, ça peut être des ordinateurs, des choses comme ça. Souvent, on a des caps en termes de valeur maximum, mais on parle de plusieurs centaines d'euros. Donc, on est quand même sur des produits assez onéreux. On a un grand joaillerie de la place Vendôme, qui envoie des bacs de luxe, des colliers de luxe. Il n'y a pas vraiment de limite. Après, on s'adapte. Il y a différents niveaux de sécurité qu'on peut mettre en place pour les produits. Mais sinon, il n'y a pas vraiment d'incompatibilité à ce niveau-là.

  • Speaker #1

    Quelqu'un comme Apple qui voudrait envoyer ses MacBooks avec IPI, il pourrait le faire aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Il pourrait. Il est tout à fait libre de nous appeler.

  • Speaker #1

    Si Tim Cook vous écoute. Et du coup, vos clients aujourd'hui, on comprend. Il y a bien sûr un focus e-commerce. Est-ce que c'est le cas d'usage majoritaire aujourd'hui pour vous ?

  • Speaker #0

    Alors aujourd'hui, pour une raison historique, oui. En fait, on a vraiment commencé par l'e-commerce puisque simplement l'expérience que j'avais eue, moi, elle concernait l'e-commerce. Évidemment, je travaillais dans un domaine où il n'y avait vraiment pas d'échange, enfin je n'avais pas d'expérience du tout sur les échanges qu'il y avait au sein même des entreprises ou avec des fournisseurs ou des clients, par exemple. Et là, maintenant, on se rend compte de plus en plus qu'il y a un vrai besoin. Et donc, on a de plus en plus de sujets qui sont B2B. On a d'entreprises dans le BTP, par exemple, où on vient livrer des chantiers dans les emballages réutilisables. Ça marche très bien. On a tous les flux entre boutiques. Par exemple, une enseigne qui va être multi-boutique un peu partout en France, mais qui a besoin de réappliquer. approvisionner ses boutiques.

  • Speaker #1

    Un Zara qui veut approvisionner tous ses points de vente, d'accord.

  • Speaker #0

    Par exemple, ça, on fait les... On fournit les emballages et le système de tracking de la réutilisation, notamment pour valoriser les obligations réglementaires. Donc ça, on le fait. Et puis, on a après d'autres cas d'usage. Par exemple, je pense à une entreprise qui fait du matériel pour les prothésistes dentaires. Et ça, c'est un marché où on a plein qui, en fait, vont livrer. tous les orthodontistes partout en France à chaque fois dans nos emballages. Et les orthodontistes renvoient dans l'emballage et donc c'est des boucles qui marchent très bien. En fait, c'est des flux qui sont régulés. Donc les gens prennent l'habitude, on a un super taux de retour. Et puis finalement, tout le monde est content d'avoir un emballage qui peut vraiment être réutilisé. Et là, c'est pareil, on traque et on apporte de la visibilité sur tous les cycles, sur le nombre de réutilisations. Et puis on peut leur permettre de faire des reportings également. Donc tout ça, c'est vraiment des cas d'usage auxquels spontanément on n'avait pas pensé, mais qui en fait marchent très très bien.

  • Speaker #1

    Et donc tu parlais tout à l'heure de ces discounts. Donc on comprend que vous bossez quand même avec des boîtes qui sont... pas forcément très petites. Est-ce que vous travaillez aussi avec des PME ? Oui,

  • Speaker #0

    on travaille vraiment avec tous les types d'acteurs. On a des toutes petites entreprises qui vont se lancer après une campagne Ulule, par exemple. On en a. Et puis souvent, on est content de les voir grandir. Et on a vraiment des grosses entreprises, effectivement, du Cédis Moon, qui est le plus grand commerce en français. On a des marques comme Cézanne, comme Balche, comme Balzac. Paris, on a SVR dans les cosmétiques. Il y a vraiment dans toutes les tailles, du gros, du petit, du moyen. Après, ce n'est pas forcément la même offre pour tout le monde. On a vraiment des colis qui vont s'adapter à tout. Par exemple, quand je parlais de colis personnalisés pour une marque, on fait plutôt sur les grosses marques. Sur les petits, ils vont pouvoir utiliser directement.

  • Speaker #1

    Des colis standards.

  • Speaker #0

    Des colis standards, parce que leurs besoins sont souvent moins spécifiques, il y a moins d'automatisation. On n'est pas sur des chaînes de préparation automatisées, on est sur des gens à la main qui vont préparer comme on en fait.

  • Speaker #1

    donc là ça marche très bien donc on a vraiment une offre qui s'adapte à toutes les tailles et donc aujourd'hui est-ce qu'on a le nombre de colis plis qui sont en circulation ou qui ont été mis en circulation depuis le début ?

  • Speaker #0

    oui on a dépassé le million l'année dernière il faudrait que le million ? mais en tout cas on est sur plus d'un million de colis qui ont été mis sur le marché et puis l'objectif c'est de doubler ça cette année donc

  • Speaker #1

    1 million avec une réutilisation moyenne minimum de 10 fois, si j'ai bien compris.

  • Speaker #0

    Alors ça, ça dépend des formats. Là où je parlais des 10, c'est essentiellement ce qu'on vise sur du carton. 100, c'est ce qu'on va viser sur du plastique. Et après, oui, on est en moyenne entre 5 et 6 réutilisations par an. Donc c'est en moyenne. Après, sur des boucles fermées, comme celle dont je parlais juste avant, on peut être sur 80 réutilisations par an. Ça va beaucoup plus vite. Notre enjeu aujourd'hui, c'est d'accélérer encore cette utilisation.

  • Speaker #1

    Et donc, sur les déchets aussi, forcément, il y a un impact. Sur sa durée de vie, ça permet de réduire un sacré nombre de kilos de déchets, je pense.

  • Speaker #0

    Là, si on reprend notre colis le plus utilisé, qui est un colis souple, on est sur 25 kilos de déchets qui sont évités sur les 100 cycles du colis. Donc oui, il y a un impact qui est non négligeable. sur les déchets également.

  • Speaker #1

    Ok. Donc, une entreprise qui se pose la question d'avancer avec vous. Donc, le bénéfice, il y a déjà anticiper la réglementation, répondre à une demande de plus en plus croissante de ses clients. Et après, il y en a un qui est peut-être tout bête, mais c'est peut-être que le colis, forcément, il arrive en meilleur état. S'il peut être réutilisé, c'est que c'est a priori robuste. Et ça, je pense qu'on a tous expérimenté une fois dans sa vie, le colis qui arrive un peu cassé ou déchiré. Ça, à priori, ça n'arrive pas. Ça a très peu de chances d'arriver avec Ipni.

  • Speaker #0

    C'est un super point. Effectivement, la première motivation, dans la majorité des cas, elle est vraiment environnementale. Comment j'arrive à réduire mon impact ? Comment j'arrive à le mesurer ? Je pense que la vraie différenciation qu'on a sur notre solution, c'est qu'on arrive avec une solution qui est transparente, avec des chiffres, à la fois qui permettent de rassurer les équipes RSE des entreprises, également de faire des reporting au titre des réglementations. Mais il n'y a pas que ça. Déjà, on le fait à un prix qui est aujourd'hui quasiment compétitif, voire parfois moins cher par rapport à de l'emballage à usage unique. Donc ça, c'est aussi une motivation. Et en plus, effectivement, on a cette expérience client qui va sur le fait que le produit… n'arrive pas à abîmer, ce qui est à la fois de l'expérience client et à la fois sur le plan environnemental et sur le plan financier pour l'entreprise hyper important. Pareil pour les retours, je disais tout à l'heure qu'on pouvait faire les retours avec. C'est vrai que parfois, quand quelqu'un a un emballage à usage unique, il est excité d'avoir sa commande, il va prendre son emballage, il va le déchirer, puis après, si jamais le produit ne va pas, il faut le renvoyer. Du coup, ça veut dire qu'on scotche dans tous les sens l'emballage qui a plus de chances d'être abîmé sur la partie retour, donc le produit que tu retournes plus de chances d'être abîmée aussi. Donc, il y a toutes ces choses-là, au-delà de la praticité, effectivement, qui sont intéressantes. Et puis, il y a la valeur marketing. Pour moi, à titre personnel, le marketing, ça... passe par le fait de prouver les engagements de la marque de façon hyper concrète. Et en fait, quand on a un emballage qui est réutilisable, c'est marqué dessus Je suis un emballage réutilisable on permet aux gens d'avoir une action concrète qui est en plus un peu fun parce que plus l'emballage, la mettre dans sa boîte aux lettres. Souvent, les gens adorent, en fait, ils se filment, ils se filment sur Instagram. C'est assez drôle parce que c'est nouveau, parce qu'ils se sentent utiles. Ils se disent Wow, j'ai fait un truc utile et en plus que je n'avais jamais fait. Ils ont envie d'en parler. En fait, tout ça, ça rend l'expérience mémorable. et je pense qu'aujourd'hui le fait de pouvoir en quelque sorte apporter un nouveau pouvoir aux gens de se dire moi en tant que personne j'ai fait ça et bien c'était bien je trouve que c'est hyper important donc il y a toutes ces choses là qui font qu'aujourd'hui les marques passent au colis réutilisable et surtout restent au colis réutilisable une fois qu'ils ont testé.

  • Speaker #1

    Je pense mémorable c'est le mot en fait vraiment c'est vraiment un élément de démarcation Parce que tu as beau dire mes chaussures, elles sont faites en matière 100% recyclée, etc. si tu envoies ça dans un colis à usage unique qui est complètement pauvre sur le plan environnemental, de suite, ça ne sonne pas. C'est dans ce sens-là aussi que l'emballage, de suite, c'est le premier message, en fait. De suite, en face, tu as quelque chose comme un colis réutilisable comme le vôtre avec. Là où il y a une application, il y a aussi un air de modernité, d'innovation. Je trouve qu'il y a beaucoup de messages qui passent, peut-être de communautés aussi, d'engagement. Donc forcément, ça démarque et ça reste mémorable. Et du coup, pour une entreprise, donc tu disais, au niveau de l'expérience client, marketing, environnemental, et ensuite, au final, en en parlant, ça reste anecdotique, mais le fait de s'adapter. tu n'anticipes pas la réglementation, mais ça reste anecdotique, en fait, dans les clients qui viennent à vous. C'est ça qui est beau. Oui,

  • Speaker #0

    je pense que... Et ça, c'était important pour nous. On a vu pas mal d'entreprises qui ont vraiment tout donné sur la réglementation et que l'argument de vente devenait mettez-vous en compliance, mettez-vous en règle avec la réglementation Nous, ce n'est vraiment pas ce qu'on a voulu faire. On trouve que c'est super dangereux. On veut surtout qu'il y ait un produit qui ait du sens. D'ailleurs, on a lancé le... produits avant la réglementation. On a lancé E-Pli avant de savoir qu'un jour, il y allait avoir une réglementation sur le sujet. Donc, ce n'était pas le moteur. Et ça n'a pas non plus été le moteur des gens avec qui on a co-conçu. Parce que depuis le début, on a co-conçu le service avec des marques et des particuliers, en disant qu'il faut qu'on s'entoure de gens qui vont vraiment être les utilisateurs du produit. Et eux, leur motivation, ça n'a jamais été je vais être en règle avec la réglementation Leur motivation, ça a été de dire moi, je vais à un emballage qui le protège Je veux un emballage qui offre une super expérience client. Je veux un emballage où je suis sûre de l'impact environnemental. Donc, je veux avoir des données fiables sur ce qui arrive à cet emballage-là. Et puis, je veux que ce soit facile, fun à utiliser. Je ne veux pas avoir besoin de faire 15 bornes pour renvoyer mon emballage. Il faut que ce soit pratique, que ce soit simple. Et donc, c'est toutes ces choses-là qu'on a travaillées. Ce qui fait qu'aujourd'hui, l'expérience client, elle marche d'elle-même. À la fois pour certaines personnes, ça va être juste l'impact environnemental. Et c'est très bien. Donc, c'était notre motivation première. Pour d'autres, ça va être la récompense du code promo. Pour d'autres, ça va être le fait d'être parmi les premiers à utiliser une expérience un peu nouvelle. Pour d'autres, ça va être de pouvoir en parler à sa communauté. C'est plein de petites choses. Mais en fait, c'est vraiment ça qu'on vient travailler. C'est qu'est-ce qui fait que les gens vont l'utiliser ? Et finalement, la réglementation, les gens vont être naturellement compliant parce que ça marchera déjà. Et ce sera pour nous vraiment la plus grande force. Et by the way, on vous permet d'être en ligne avec la réglementation.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est en fait, quand tu as une telle palette d'arguments, en fait, de vente, la réglementation, c'est peanuts, en fait. Et aussi, un des critères, on n'en a pas du tout parlé, mais pourtant, on dit souvent que c'est le nerf de la guerre, c'est le prix. Tu disais, financièrement, plus accessible que certains colis à usage unique. Aujourd'hui, pour avoir une idée, ça va dépendre. dépendre des types de colis, des types de boîtes. Une entreprise dont tu parlais tout à l'heure qui veut quelque chose de standard pour débuter, on peut démarrer à partir de combien ? Effectivement,

  • Speaker #0

    ça dépend des formats et ça dépend des volumes des entreprises. C'est-à-dire qu'une petite entreprise, nécessairement, ça leur rendra probablement plus cher qu'une très, très grosse. Mais on peut se dire qu'entre 80 centimes et 1,50 on peut avoir un emballage. Et surtout, tout le service qui va avec, toute l'expérience, toute la partie… l'étiquette pour le retour, le retour inclus, le nettoyage inclus, enfin vraiment tout le service inclus pour un prix qui est du coup assez comparable à ce qu'on peut avoir sur un carton par exemple. sur des volumes comparables. On a même certaines marques qui expédient aujourd'hui dans des emballages qui sont très brandés à leur couleur, avec une impression à l'extérieur, une impression à l'intérieur, un truc un peu brillant, tout ça. Ça, en fait, on est moins cher. Et pareil pour la préparation de commandes, souvent on est moins cher, notamment sur nos folies souples. On a encore beaucoup travaillé là-dessus. Il faut que la préparation prenne quelques secondes, contrairement à, par exemple, un carton qu'il faut former, venir se retier en dessous. préparé, tu m'as le produit en rose coach autour. En fait, tout ça, c'est des secondes. Donc, c'est du temps à homme. Et derrière, ça, ça saute aussi. Enfin, ça a un prix aussi. Donc, on a vraiment travaillé pour être compétitif sur l'emballage lui-même. Puis après, sur le temps de préparation qui va avec. Ça, c'est un gros chantier de cette année. Et nos nouveaux colis et les futurs colis qui arrivent sont encore plus efficaces. En temps de préparation, on est vraiment de l'ordre de quelques secondes. Et ça semble être un détail comme ça. Mais pour des marques qui expédient pas mal de colis, c'est loin d'être négligeable. On a vraiment travaillé. pour avoir le produit le moins cher possible et tout ce qui va avec, que ce soit le moins cher possible pour eux.

  • Speaker #1

    Et avec un service top qualité par rapport à un simple colis à usage unique où il n'y a rien. Et du coup, au niveau de... Pour l'entreprise, est-ce que c'est facile ? Est-ce qu'il y a des process à modifier ?

  • Speaker #0

    J'ai l'impression que c'est une réponse de Normande encore, ça dépend. Ça dépend. Dans certains cas, on va avoir besoin de modifier quelques process, notamment, je parlais tout à l'heure, de l'option sur le site Internet. Ça, c'est quelque chose qui est important, notamment pour les colis plastiques. On demande vraiment, vraiment, que ce soit une option. Les gens, face à un choix conscient, se disent Ok, je veux recevoir un emballage réutilisable, je suis prêt à le renvoyer. Ça, c'est très important. On voit que c'est un impact très important sur le nombre de cycles qu'il peut vivre un colis. Donc, du coup, dans ce cas-là, c'est la modification principale, clairement, c'est de mettre l'option sur le site Internet. Et donc, on a développé des plugins pour les principaux sites internet du marché, en CMS, donc Shopify, par exemple, PrestaShop, WooCommerce et d'autres. Et donc, du coup, on vient les aider pour implémenter sur leur site internet. Donc, c'est à la fois le fait de mettre l'option, ce qui paraît assez basique, mais c'est tout ce qu'il y a derrière, surtout. C'est de se dire quelle est l'intelligence qui va nous permettre de proposer un emballage réutilisable au bon moment. Exemple, si j'envoie, je ne sais pas, des paires de chaussettes, je peux mettre une paire de chaussettes dans un emballage, ça va rentrer. Je peux en mettre 15, ça rentrera toujours. Si par contre je vends, je ne sais pas, du matériel de ski, si j'en mets un ou deux tenues de ski entières, ça rentre. Si j'en mets dix, ça ne va plus rentrer, même dans le modèle le plus grand. Donc là, il y a toutes ces règles derrière par rapport aux catégories qu'on vient implémenter. Et puis sur des sites comme C-Discount, par exemple, si on prend encore cet exemple-là, mais c'est le cas sur beaucoup d'autres, mais celui-là, c'est assez concret parce qu'ils vendent tout, absolument tout. Là, on peut se dire que, je ne sais pas, un jean, ça rentre dans un emballage IP, par contre, la machine à laver, ça ne va pas rentrer. Et du coup, il faut que vous le faisiez uniquement pour les paniers, à chaque fois pour les produits, mais aussi pour les paniers, donc une combinaison de produits, pour que ce soit qu'au bon moment, pour que la personne, quand elle a le choix IP, soit vraiment livrée en colis IP, qu'il n'y ait pas de déception derrière. Donc ça, on vient apporter aussi toutes ces règles un peu intelligentes là-derrière pour être sûr que l'expérience client est soit bonne.

  • Speaker #1

    Donc, il y a ce service. top qualité qui permet une flexibilité énorme sur la gamme de produits que peut avoir une entreprise.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'à la fois sur le service, on a une partie service notamment sur les grands comptes, où on a une équipe tech qui peut venir aider et une équipe d'accords manager également qui aide à bien implémenter. Par contre, pour les petits, je ne sais pas si on peut parler de service, c'est plutôt vraiment des outils tech, c'est vraiment le plugin lui-même, c'est du plug and play, je l'installe sur mon site et c'est tout de suite live. Là, ce n'est pas forcément du service, c'est vraiment des outils. qui viennent faire gagner du temps à nos clients. Et c'est réplicable sur l'ensemble de nos clients.

  • Speaker #1

    Trop bien. Et du coup, on arrive à la fin de cet épisode déjà, Léa. Les prochaines... Un million de colis aujourd'hui. Les prochaines étapes pour E-Pli.

  • Speaker #0

    Sur cette année, on veut au moins multiplier ce chiffre-là par deux. C'est beau. On y travaille. Après, sur le... En échéance très court terme, on lance un pilote avec un très très gros acteur du e-commerce. On fait tout pour que ça se fasse bien. Depuis le début, on a quand même en tête de se dire, le colis réutilisable, les études d'impact montrent que ça fait beaucoup de sens, que ça marche. On a prouvé avec des acteurs de toutes les tailles en France que ça marche, qu'on peut le passer à l'échelle. Et là, on a envie de montrer que ça marche aussi avec les plus gros à l'échelle internationale. Et qu'en fait, maintenant, il n'y a plus d'excuses pour y aller, qu'on a les solutions pour faire en sorte que ça marche. Depuis le début, en tête avec Anne-Sophie, un chiffre qui est celui de 25%. C'est une étude qu'on avait lue, je ne sais même plus où, il faudrait que je retrouve la source. Mais qui disait que quand 25% des personnes d'un groupe adoptent un comportement, en fait, c'est le point de bascule en termes de normes sociales.

  • Speaker #1

    La masse critique.

  • Speaker #0

    Voilà. Et quand 25% adoptent un comportement, tout le reste va suivre. Donc, ce qu'on veut, c'est que 25% des gens aient testé et approuvé le colis réutilisable, que finalement, ça devienne hyper... connus, habituels et dans les normes. Moi, quand j'ai des gamines, les gens, ils ne triaient pas encore vraiment leurs déchets. Maintenant, j'ai l'impression que c'est vraiment rentré dans les mœurs. On veut faire la même chose sur emballage pour que demain, on n'ait plus une case à cocher pour choisir un emballage utilisable, mais que finalement, ce soit une case à cocher si on veut un emballage à usage unique, si jamais quelqu'un a besoin un jour d'un emballage à usage unique. Donc, c'est 25%, c'est notre objectif.

  • Speaker #1

    Le shift complet. Voilà. Et du coup, ce grand nom du e-commerce, on peut connaître son nom ou pas encore ?

  • Speaker #0

    Pas encore.

  • Speaker #1

    Ça commence par un Z ?

  • Speaker #0

    Ça ne commence pas par un Z, mais je ne veux pas en dire plus. Je vais même faire toutes les lettres de l'alpha-U, si je ne répondrai pas.

  • Speaker #1

    Bon, très bien. Et pour terminer, quelqu'un ou un sujet que tu aimerais voir évoqué sur ce podcast ?

  • Speaker #0

    Un sujet qui m'intéresse beaucoup en ce moment, c'est peut-être personnel, mais c'est vraiment quelque chose sur lequel je me suis beaucoup renseignée, c'est le pouvoir de l'argent. sur l'environnement. Donc en France, dans les entreprises qui me parlent bien, il y a Helios ou GreenGot par exemple, ou Macaio. Je pense que ce serait intéressant. En tout cas, c'est un sujet qui m'intéresse beaucoup. Oui,

  • Speaker #1

    c'est partagé. Mais on va tout faire pour. On va tout faire pour. Trop bien, Léa. Et une entreprise qui veut... qui veut vous contacter pour travailler avec vous, pour en savoir plus ? Où est-ce qu'on peut l'envoyer ?

  • Speaker #0

    Sur notre site internet, c'est le plus simple. Ipli, H-I-P-L-I. On a une super équipe qui répond vite et bien. Et bien sûr, on peut me contacter aussi, moi ou Anne-Sophie, mon associée sur LinkedIn. On répond un peu moins vite et bien, mais on essaie de le faire quand même.

  • Speaker #1

    On mettra les liens dans la bio de l'épisode. Merci beaucoup, Léa. Plein de réussite pour la suite avec Ipli.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup et merci encore pour l'invitation.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est la fin de cet épisode. J'espère que vous repartez des idées plein la tête. Pour remercier mon invité et rendre ce contenu accessible au plus grand nombre, c'est très simple. Abonnez-vous et déposez un 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée. On se dit à très vite !

Chapters

  • Intro

    00:00

  • La genèse d'HIPLI

    02:04

  • Exigence du consommateur

    03:28

  • Règlementation et Loi AGEC

    06:00

  • Process : Passer du jetable au réutilisable ?

    08:45

  • Le modèle RaaS d'Hipli

    10:25

  • Expérience client

    18:14

  • Robustesse des colis

    21:24

  • Impact environnemental

    25:00

  • 70% du e-commerce couvrable

    28:37

  • Cas d'usages

    32:16

  • PME et Hipli

    34:23

  • Colis jetable VS Hipli

    36:32

  • Fidélisation et expérience mémorable

    38:33

  • Coût

    43:16

  • Amazon & Road to 2Millions

    48:03

  • Conclusion

    50:06

Description

Le e-commerce mondial a fait X3 en 10 ans. Résultat : 1,5 milliard de colis ont envoyés en France rien qu’en 2022.

Et des millions de Tonnes de déchets avec.

Alors oui, on peut essayer d’acheter moins et mieux. Mais on doit aussi améliorer l’existant.

C’est la mission que se sont données Léa Got et Anne-Sophie Raoult avec Hipli.


Hipli, c'est un service qui :

  • est inclusif pour les PME jusqu'aux géants comme CDiscount ou Amazon.

  • permet aux marques et particuliers de réutiliser leur colis jusqu’à 100 fois.

  • affiche plus d’1 millions de colis envoyés.


Les raisons de ce succès :

Un impact énorme sur :

🚯 les déchets,

💰 la rentabilité,

💚 l’expérience et la fidélisation client.



En pleine phase test avec Amazon,

Léa a accepté de venir sur The Impacters pour en discuter.


Dans cet épisode, on parle de :


👉 L'impact du e-commerce

👉 Règlementation et Loi AGEC

👉 Comment une entreprise peut passer du colis jetable au réutilisable

👉 Comment ça coûte ? Où plutôt combien ça rapporte 😉

👉 L'expérience shipping : Un élément clé de l'expérience client


🔥 Une Masterclass pour faire de sa stratégie de shipping un élément clé de différenciation et de fidélisation client.


Bonne écoute 👊


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QU'EST-CE QUE THE IMPACTERS ?

The Impacters est le Podcast qui rassemble les pointures de l'impact pour vulgariser la RSE.

Le but : Accélérer la transformation des entreprises 👊

Je suis Marc-Antoine Bouteille-Torre

Expert en Marketing responsable et mobilité durable, j'aide les entreprises qui veulent faire rayonner leur marque employeur et engagements RSE.

Experts, Consultants et Leaders me livrent leurs secrets de réussite, et les défis qu’ils ont rencontrés

Pour qu’on puisse apprendre ensemble, à booster notre Impact.

Si vous voulez obtenir des méthodes concrètes, et des outils actionnables, pour agir maintenant,

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Quand 25% des personnes d'un groupe adoptent un comportement, en fait, c'est le point de bascule en termes de normes sociales.

  • Speaker #1

    La masse critique.

  • Speaker #0

    Voilà. Et quand 25% adoptent un comportement, tout le reste va suivre. On a en France la loi AJEC qui impose qu'une part des emballages soit réutilisable. Au cours de 2026, toutes les entreprises du marché ont dépassé les millions l'année dernière.

  • Speaker #1

    Les millions ?

  • Speaker #0

    On est sur plus d'un million de colis qui ont été mis sur le marché. L'objectif, c'est de doubler ça cette année. Un emballage IP, c'est à peu près 86% d'impact carbone en moins par rapport à un carton. C'est moins d'impact qu'un carton du même volume dès la deuxième utilisation. On a voulu, avec mon associée Anne-Sophie, concevoir des emballages qui pourraient être réutilisés 100 fois, qui permettent aux marques et aux particuliers d'agir ensemble pour limiter les déchets du biocomb.

  • Speaker #1

    Hello et bienvenue dans The Impacteurs, le podcast pour booster la performance socio-environnementale des entreprises. Le e-commerce mondial a fait x3 en 10 ans. Résultat, 1,5 milliards de colis ont été envoyés en France rien qu'en 2022 et avec des millions de tonnes de déchets. Alors oui, on peut essayer d'acheter moins et mieux, mais on doit aussi améliorer l'existant. C'est la mission que s'est donnée Lea got avec Epli. Leur service permet aux marques et aux particuliers de réutiliser leurs colis jusqu'à 100 fois. Un impact énorme sur les déchets, mais aussi sur la rentabilité et l'expérience client. Des bénéfices durables que beaucoup de marques ont saisi très vite. Des PME, mais aussi des mastodontes comme Amazon, C-Discount ou des grands joailles de la place Vendôme. Prêt à faire de votre stratégie de shipping un avantage clé de votre business ? Alors asseyez-vous bien et ne perdez rien de cette masterclass avec Léa Gauth. Bonne écoute ! Hello Léa !

  • Speaker #0

    Bonjour Marc-Antoine !

  • Speaker #1

    Ravi de te recevoir.

  • Speaker #0

    Merci de m'accueillir.

  • Speaker #1

    Alors ? Est-ce que tu pourrais nous expliquer comment tu en es arrivé à créer Hippli ?

  • Speaker #0

    Hippli, c'est né d'une expérience personnelle, celle de commander en ligne. On pourrait trouver des produits, notamment des vêtements responsables, généralement produits en France avec les matières au moins d'impact possible, et de recevoir ces vêtements-là dans des colis qui étaient très grands, qui étaient en plastique, et que moi, en tant que consommatrice, je n'avais pas d'autre choix. que de mettre à la poubelle. Je n'ai pas aujourd'hui beaucoup de besoins d'emballage, je n'envoie pas beaucoup de produits en seconde main et donc j'avais vraiment ce colis dont je ne savais pas quoi faire et pas de solution à ma disposition. Alors même que cet emballage, il pouvait tout à fait être réutilisé parce qu'il était en bon état. On a voulu, avec mon associée Anne-Sophie, concevoir des emballages qui pourraient être réutilisés 100 fois, mais surtout, surtout tout un service et toute une suite d'outils. qui permettent aux marques et aux particuliers d'agir ensemble pour limiter les déchets du e-commerce.

  • Speaker #1

    Donc en fait, une réflexion vraiment dans la peau de tout le monde, quoi, en tant que consommateur lambda. Donc en fait, si on va bien rentrer dans le détail, mais du coup, un colis qu'on pourrait réutiliser à l'infini, dans l'idéal.

  • Speaker #0

    À l'infini, ce serait bien, ce n'est pas un objectif réaliste. Donc nous, en fonction de nos différents formats et des différentes matières, on est entre 10 et 100 fois. mais effectivement qu'ils puissent être réutilisés le plus grand nombre de fois possible pour avoir le plus petit impact environnemental possible. Et tout ça avec quelque chose qui soit simple pour les utilisateurs, que ce soit des marques, des sites e-commerce ou des particuliers. Effectivement, monsieur, madame, tout le monde.

  • Speaker #1

    Et donc, aujourd'hui, les colis, quand on en reçoit, surtout c'est qu'on les a commandés auprès d'entreprises. Donc, c'est vraiment les entreprises qui sont décideurs sur... Quel type de colis elles utilisent ?

  • Speaker #0

    Ce sont les entreprises qui expédient des colis. Le décideur, c'est plus large. C'est-à-dire qu'effectivement, c'est eux qui vont choisir de commander tel ou tel type d'emballage. Par contre, c'est le particulier qui souvent a un poids beaucoup plus fort qu'il le pense sur le type d'emballage qu'ils vont recevoir. Ce qu'on voit beaucoup, c'est qu'en fait, les marques viennent nous voir parce que les consommateurs, parce que les particuliers leur ont demandé d'avoir des solutions d'emballage plus responsables. Ce sont plein d'emballages trop grands. On met des notes moins bonnes sur l'emballage par exemple, ou tout simplement on leur dit, mais moi j'ai déjà commandé un emballage Jpli, est-ce que sur ma prochaine commande, vous pourriez me proposer un emballage qui soit réutilisable ? Donc on voit que oui, la marque choisie, mais la marque est quand même forcément influencée par le particulier qui va lui demander de proposer le choix entre un emballage à usage unique et un emballage réutilisable.

  • Speaker #1

    Et ça, à quel moment ? Comment ils reçoivent ces retours des particuliers ? Ça peut être avec les enquêtes de satisfaction, les choses comme ça ?

  • Speaker #0

    Ça peut être des enquêtes de satisfaction, ça peut être simplement les notes. On a de plus en plus de marques qui demandent à leurs clients de noter l'expérience.

  • Speaker #1

    Type Trustpilot.

  • Speaker #0

    Exactement. Type Trustpilot, par exemple. Et les particuliers notent à la fois le produit, mais également l'expérience globale. Et on voit qu'une bonne partie des commentaires, notamment lorsque les gens commandent en appli, Une bonne partie des commentaires mentionnent Hippie comme un élément positif de leur expérience de commande, puisque finalement, quand on commande en ligne, le premier contact physique, la première impression, le premier regard, c'est quand même sur cet emballage-là. Et donc, si ce colis peut prouver les engagements de la marque à partir du moment où il arrive entre les mains du consommateur, il y a déjà un bon pas en avant pour prouver que les engagements sur le plan environnemental de la marque sont réellement sincères.

  • Speaker #1

    Donc du coup... vraiment une atteinte des clients. Est-ce qu'aujourd'hui, à part ça, est-ce qu'il y a des obligations pour les marques ?

  • Speaker #0

    Le projet est vraiment venu d'une expérience de client. Si ça a marché sur les quatre premières années, c'est parce que les clients et les marques avaient vraiment envie de mettre en place ces solutions-là. Et nous, c'est vraiment ce qui nous drive au quotidien, c'est de faire en sorte de continuer à apporter des solutions aux marques et aux particuliers. Mais c'est vrai qu'il y a un contexte qui, par ailleurs, est assez favorable. puisqu'on a en France la loi AGEC qui impose qu'une part des emballages soit réutilisable. C'est quelque chose qui est progressif. Aujourd'hui, ça concerne essentiellement les entreprises qui font plus de 50 millions de chiffre d'affaires, qui ont l'obligation d'avoir 6% de leurs emballages qui sont réutilisables. Dès 2025, les entreprises de plus de 20 millions de chiffre d'affaires sont concernées. À partir de 2026, c'est toutes les entreprises du marché qui seront... dans l'obligation d'avoir au moins 5% de leurs emballages qui sont réutilisables avec une obligation qui monte en fonction du chiffre d'âge. Et en 2027, c'est quand même 10% de tous les emballages de toutes les entreprises qui devront être réutilisables. Donc, il y a quand même un contexte favorable. Et à l'échelle européenne, c'est pareil, les choses bougent énormément. Il y a une réglementation qui a été mise à jour au printemps dernier, donc 2024, et qui spécifie que 50% des emballages du e-commerce devront être réutilisés. réutilisables à horizon 2040. On est sur un horizon un peu plus long, il y a des objectifs qui vont être progressifs d'ici là, mais on est quand même sur un contexte réglementaire qui, effectivement, va imposer aux entreprises de mettre sur le marché des emballages réutilisables et surtout, tout le service et les outils qui vont avec, parce qu'il suffit pas de dire un emballage réutilisable, débrouillez-vous et réutilisez, il va falloir prouver vraiment que chacun des emballages réutilisés est réutilisé. Et nous, c'est vraiment là qu'on vient apporter Notre aide aux e-commerçants et aux particuliers, c'est vraiment à la fois d'aider à la réutilisation à travers les services et tout ce qu'on met en place pour que ce soit facile, pratique de réutiliser des emballages, mais aussi de pouvoir le prouver. Chaque colis est individuellement traqué pour qu'on puisse s'assurer que chacun est vraiment réutilisé.

  • Speaker #1

    C'est quand même fou. C'est un des secteurs où j'ai l'impression que le réglementaire avance le plus vite. C'est-à-dire... que même les petites entreprises qui la petite marque de vêtements identitaires qui a un petit marché qui va faire 200 000 de chiffres par an, que d'ici deux ans en fait ça va être dans ses obligations, alors même si 5% ça reste anecdotique, mais ça avance très vite, je trouve que ce n'est pas connu du grand public. Vous, vous êtes spécialisé là-dessus, vous apportez... une solution où on peut traquer les colis. Donc, une entreprise qui expédie, qui s'adresse à vous, qui veut rendre ses envois, ses colis réutilisables, comment ça se passe pour elle ?

  • Speaker #0

    Une entreprise qui vient nous voir, ça peut être une entreprise du e-commerce, mais ça peut également être une entreprise dans d'autres secteurs, puisqu'on travaille aussi avec tous les flux internes des entreprises. Mais si on prend le cas d'un e-commerce, par exemple, on vient l'aider à faire des choses à mettre en place une option sur son site internet. Nous on demande aux entreprises de proposer l'emballage réutilisable comme une option. Que ce soit vraiment choix du consommateur d'être livré dans un emballage réutilisable. Donc on l'aide avec des plugins par exemple à mettre l'option sur le site internet. Ensuite on lui met à disposition des colis. On a différentes gammes de colis dans différentes matières. On a des colis souples, on a des colis rigides pour s'adapter à la fois à des produits comme du textile par exemple, mais aussi des cosmétiques, de l'informatique, différents types de produits. Je lui dis, on met à disposition. parce qu'on ne les vend pas. Il n'y a pas de transfert de propriété, c'est vraiment la flotte d'e-ply, c'est notre flotte de colis. On vient le mettre à disposition des marques pour un usage. Et donc, on ne lui facture pas le coût du colis lui-même, mais simplement un usage, donc un tour de cycle.

  • Speaker #1

    Et du coup, c'est un modèle, c'est un abonnement au mois, l'année ?

  • Speaker #0

    Alors, on n'est pas sur un abonnement, on est sur un modèle qu'on a appelé Reusable as a Service donc c'est l'emballage, le colis, qu'on vient utiliser pour un usage. Ce qu'on facture, c'est une toute petite part du colis lui-même. On ne facture pas la totalité, le coût du colis, c'est nous qui le portons. Par contre, on vient facturer le service qui est lié à la réutilisation. Donc à la fois les outils de tracking, l'application, on en parlera après, mais qu'on met à disposition des particuliers, l'application, le software pour les professionnels, et puis toute la logistique retour. Donc le fait qu'on vienne collecter les emballages chez les particuliers ou dans les boîtes aux lettres, qu'on les ramène jusque chez nous, qu'on les nettoie. avant de pouvoir les remettre en circulation. Et en fait, c'est toute cette logistique-là qu'on vient facturer aujourd'hui dans notre Reusable as a Service.

  • Speaker #1

    Et donc, le colis, en fait, ce n'est peut-être pas l'essentiel de la valeur de votre offre ?

  • Speaker #0

    Le colis, ce n'est absolument pas l'essentiel de la valeur. C'est un super point. C'est que souvent, les gens disent, vous faites du packaging. Alors en fait, on fait assez peu de packaging puisqu'on ne fabrique pas les emballages nous-mêmes. design les emballages pour qu'ils aient les caractéristiques qui leur permettent d'être réutilisables. Parfois, ce sont les nôtres, la flotte que l'on constitue, et parfois, dans certains cas, sur des clients, notamment des gros clients qui ont des besoins très particuliers. On peut même aller sur le design d'emballage que les clients ensuite vont acheter. Et nous, on s'occupe juste d'opérer toute la partie tracking et logistique. Notre vrai cœur de métier, c'est ça. C'est à la fois d'avoir des flux logistiques, des flux de nettoyage, de reconditionnement qui nous permettent d'être compétitifs en termes de prix. par rapport à un emballage à usage unique. Et puis aussi et surtout, la partie tracking et aide à la réutilisation. Tous nos colis sont équipés par exemple d'un QR code unique sur chacun des colis, qui est vraiment la porte d'entrée sur la vie du colis. Donc à la fois c'est scanné par les commerçants, pour pouvoir traquer le nombre de réutilisations, le nombre de cycles qui sont faits sur ce colis de façon unique. Et puis c'est la porte d'entrée pour les particuliers qui vont pouvoir scanner le colis, arriver sur l'application qu'on a développée, et qui leur permettent soit de générer une nouvelle étiquette de transport s'ils ont besoin d'envoyer un colis, par exemple, à un proche, à de la famille, ou de générer une étiquette de retour s'ils ont besoin de faire un ressort de produit. Par exemple, j'achète un jean, il ne me va pas, mais il faut que je le renvoie. En ce moment, on vient générer une étiquette de retour, par exemple. Ou alors, et c'est quand même le cas le plus fréquent, tout va bien avec mon produit, je n'ai pas besoin de le réutiliser à titre personnel. Donc, je le plie, je le glisse dans une boîte aux lettres et nous, on vient le récolter pour le remettre en circulation. Et donc, c'est ce QR code-là, finalement, qui nous permet de communiquer avec les marques, avec les particuliers, et puis d'avoir une vision extrêmement précise de la vie des colis.

  • Speaker #1

    Et donc, la première étape du cycle de vie du colis, en fait, c'est quand la marque, pour la première fois, va scanner son QR code, c'est ça ? Oui.

  • Speaker #0

    Alors nous, on rajoute une petite étape avant, c'est-à-dire que quand on expédie un colis à une marque, on scanne le QR code aussi de chaque colis pour l'attribuer à la marque. Ce qui nous permet de savoir aussi qu'il est en stock chez la marque avant que la marque l'ait expédié. Ce qui nous permet à la fois d'avoir une vision très précise de là où se situent l'ensemble de nos colis, mais aussi d'apporter des services à la marque. Par exemple, on peut gérer pour elle son niveau de stock. Elle sait en temps réel combien de stock d'emballage de chaque format est-ce qu'elle a et on peut lui proposer de façon proactive un réassort de stock pour s'assurer qu'elle ait toujours le bon niveau de stock. A la fois, elle sait du service. Et puis nous, ça nous permet aussi de ne pas avoir du stock immobilisé trop longtemps chez une marque. Par exemple, une marque nous commanderait 15 000 colis, mais qu'on n'envoie que 1 000 par mois. Nous, on a besoin que nos colis, qui sont notre propriété, circulent le plus rapidement possible. Parce que pour des raisons d'impact, pour nous, un colis réutilisable qui reste immobilisé au fin fond de l'entrepôt d'une marque pendant un an, ça n'a pas de sens sur le plan environnemental. Ça n'a pas non plus de sens sur le plan économique. Et ça, je pense que c'est la beauté du modèle pour nous, et c'est un vrai garde-fou. C'est que... Pour que le modèle marche sur le plan environnemental, il faut que le colis soit réutilisé, qu'il revienne chez nous et qu'on puisse le remettre en circulation. C'est extrêmement important. Et le plus vite possible. On n'aime pas qu'on s'est immobilisé trop longtemps chez une marque, par exemple. Et puis, sur le plan business, c'est la même chose. Sur le plan environnemental, il faut que ça tourne. Sur le plan business, il faut que ça tourne. Donc, tout est aligné. Et nous, notre vrai métier, c'est de faire en sorte que les colis tournent le plus possible. À la fois chez les marques, chez les particuliers. Ça revient à notre emploi chez nous. Donc, on leur met aussi le plus vite possible en circulation.

  • Speaker #1

    En fait le modèle il est canon, c'est la magie un petit peu du serviciel et du circulaire par rapport au linéaire, c'est à dire que tu peux... Tu peux dire à première vue, j'ai quelqu'un qui vend des colis réutilisables, si les gens consomment moins, son business va s'effondrer.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire que nous, moins on produit de colis, mieux on se porte. Et plus les colis circulent, mieux on se porte. Par contre, on fait quand même attention, notamment dans la communication qu'on a auprès des marques, auprès du compte public. Nous, on est vraiment pour la consommation la plus raisonnée possible. Je vais prendre un exemple concret, même deux à la rigueur. Premier exemple, c'est qu'on a conscience qu'il y a des particuliers qui ont des usages qui vont leur demander d'avoir des colis pour envoyer des produits en seconde main, par exemple. On a des gens qui vont vendre sur Le Bon Coin, sur Vinted, par exemple. Dans ce cas-là, ils ont besoin d'emballage. Nous, on a des colis qui sont réutilisables. Donc, plutôt que de leur dire Non, ne les utilisez pas et en fait, ils vont les utiliser, mais sans qu'on puisse le traquer, on a voulu leur apporter un certain nombre de services, notamment en travaillant sur une étiquette. On vient digitaliser pour qui a besoin d'avoir une imprimante, par exemple, ce type de service pour accompagner les gens dans la réutilisation des colis, puisqu'on sait que cet usage existe. Ça nous permet, nous, de maîtriser l'usage, de leur apporter une valeur, et surtout d'aller pouvoir parler. On peut communiquer, notamment par mail, lorsqu'on envoie un mail à la personne qui reçoit le colis dans un deuxième temps, de lui dire que le colis que vous allez recevoir est un peu particulier, il est réutilisable, vous avez plusieurs choix. Vous pouvez le réutiliser vous-même. ou vous pouvez nous le renvoyer si vous n'en avez pas besoin. En tout cas, ne le mettez pas à la poubelle. Ça nous permet vraiment de garder le lien avec l'ensemble des personnes qui vont utiliser le colis. Donc, on n'incite pas à la consommation. Par contre, on se rend compte qu'il y a une consommation de fait. Plutôt que d'aller acheter des emballages neufs ou prendre des boîtes à pizza scotchées, on leur propose d'utiliser nos emballages puisque finalement, ils sont faits pour ça. Par contre, on s'assure de garder le lien avec la personne qui va le recevoir pour qu'elle nous le renvoie. Donc là, c'est le premier point. On n'incite pas à la consommation. Par contre... on accompagne et on s'assure que la personne va pouvoir nous renvoyer. Et le deuxième point, sur un autre exemple, c'est que par exemple, on a un modèle de récompense. C'est-à-dire qu'à chaque fois que quelqu'un va nous renvoyer un colis, il peut choisir un bon d'achat chez nos marques partenaires. Et ça, c'est quelque chose auquel on a beaucoup réfléchi. Parce que pour nous, c'était important de récompenser l'acte de renvoyer le colis, de motiver ceux qui ont besoin d'une motivation supplémentaire par rapport à la pure motivation. environnementales. Par contre, on ne voulait surtout pas faire des codes promo pour pousser les gens à acheter, pour leur dire vous avez sept jours pour acheter sur ce site en particulier, ce truc dont vous n'avez absolument pas besoin. Pour éviter ça, on s'est assuré d'avoir un catalogue de récompenses qui est très large, donc ça va vraiment du soin pour la peau à un petit peu d'alimentaire, à du textile, à des gourdes, il y a vraiment tout. Parce qu'on veut absolument que ce soit un achat utile. Et le deuxième point, c'est qu'on n'a mis aucune limite de temps. C'est-à-dire que si la personne n'a pas besoin de faire un achat dans les deux semaines, dans le mois, dans les six mois, même dans l'année, elle ne débloque pas son code promo. Elle ne peut pas inciter à la consommation. Donc, ça nous permet de récompenser, mais sans aller vers une incitation à la consommation. On s'assure que les gens puissent vraiment réutiliser leur code promo sur le long terme.

  • Speaker #1

    D'accord. Mais du coup, pour que tout le monde comprenne, on se met à la place d'un... d'un client qui a commandé, je ne sais pas moi, un jean, qui a commandé un jean et qui le reçoit dans un colis pli. Donc, il reçoit un mail pour lui dire qu'il y a un colis un petit peu particulier qui arrive. Et là, il a plusieurs choix.

  • Speaker #0

    Là, il a trois choix. Effectivement, il scanne son emballage. Il arrive sur l'application les plis et là, il voit les trois choix. Donc, il est vraiment guidé. Premier choix, c'est son produit ne va pas. Donc, il peut faire un retour produit s'il le veut. Donc, le jean. est trop petit, trop grand, il fait un retour produit à la marque directement. Deuxième choix, il a besoin de l'emballage pour vendre, je ne sais pas, un autre t-shirt qu'il n'utilise plus sur Vinted. Là, il va pouvoir utiliser cet emballage-là pour faire un achat sur Vinted. Donc ça, il l'indique à travers l'application. Et dernier choix, qui est le plus courant, c'est je n'ai pas besoin de l'emballage, je n'ai pas besoin de faire un retour produit. à ce moment-là, je plie mon colis. Donc, il y a des vidéos, il y a des tutos sur le site, sur le site E-Pli, sur l'application E-Pli. Et à ce moment-là, je renvoie mon emballage à E-Pli. C'est gratuit pour le consommateur. Et dès que nous, on le reçoit en entrepôt, le colis est scanné, ça envoie un code promo, en tout cas un coupon pour pouvoir débloquer un code promo au moment où il en aura besoin au consommateur.

  • Speaker #1

    Donc, dans le cas où, par exemple, il en a besoin pour vendre un t-shirt à lui sur Vinted, le colis poursuit sa circulation, il arrive chez un autre particulier, etc. Et dans le cas... Donc, le cas majoritaire où le consommateur le renvoie chez vous, ensuite il reçoit un code promo et vous le colis, en fait, vous le remettez dans le circuit auprès d'une entreprise cliente.

  • Speaker #0

    C'est ça. Nous, on nettoie le colis, on s'assure qu'il est en bon état et puis ensuite on le remet en circulation auprès d'une autre entreprise. Pas forcément la même que celle qu'il a utilisée la première fois.

  • Speaker #1

    Et donc, vous arrivez quand même sur la masse à... à remettre en état la majorité des colis.

  • Speaker #0

    Oui, parmi les colis qui reviennent, c'est très rare qu'on ait des colis qu'on doit mettre de côté. Ils sont vraiment conçus pour être résistants. Donc on a deux types de nettoyage pour être très concret. Le premier, c'est qu'on doit enlever l'étiquette de transport qui est collée sur le colis pour qu'il soit vraiment tout propre. Le deuxième point, c'est que parfois, quand les colis passent dans des points relais, En fait, les points relais marquent le nom des gens ou des codes parfois au marqueur sur l'emballage. Donc ça, il faut le nettoyer aussi. Là, on a notre ancienne flotte, donc les flottes qu'on a produites à partir de 2020, les anciens colis, qui sont beiges. Et donc, c'est facile d'écrire au marqueur dessus. On a une belle flotte depuis 2024. Ils sont noirs, donc plus personne ne peut écrire dessus. Donc ça, on a moins de nettoyage à faire par rapport à ce qu'on pouvait avoir avant. Mais en tout cas, oui, on nettoie l'étiquette et le marqueur lorsqu'il y a des tracés.

  • Speaker #1

    Et donc, on imagine que ça doit être des colis quand même assez résistants au niveau de la forme. Ça ne va pas se casser, ça ne va pas… Non,

  • Speaker #0

    on a vraiment choisi les matières. On a fait des tests en laboratoire pour trouver les matières les plus résistantes. Et on a vraiment voulu trouver le bon équilibre entre l'impact environnemental de la production d'un emballage. C'est vraiment depuis le sourcing de la matière jusqu'au lieu de production, au mix énergétique de l'endroit où il va être. produit et puis l'équilibre avec quelque chose qui doit être robuste pour que ça puisse être utilisé le plus grand nombre de fois possible. Et puis après on continue de faire des tests sur des matières. Par exemple on a donc en ce moment un test qui se lance avec un grand acteur du commerce avec qui on teste ensemble une solution qui est faite à base de carton. Alors c'est un carton qui est conçu pour être réutilisable, c'est à dire qu'on a travaillé un vernis dessus pour que les étiquettes s'enlèvent facilement, on a renforcé un peu les points pour que ça ne s'abîme pas. Mais on continue de tester d'autres matières. Probablement que ces emballages en carton ne vont pas être utilisés 100 fois. Je le disais tout à l'heure, on est entre 10 et 100 fois. Sur les emballages carton, on sera plutôt proche de 10 fois. Mais l'impact de la production au début est beaucoup plus faible. Dès la première réutilisation, on est bon sur le problème de l'impact. Pour le reste, c'est du bonus, si je peux dire. Sur des emballages qui sont faits par exemple en polypropylène, sur des emballages souples, là on va sur un nombre de réutilisations qui va... qui peut dépasser d'ailleurs les 100 fois. On a des colis qui ont dépassé les 100 rotations. Donc en fonction des besoins du client et puis du contexte, on peut proposer certains types d'emballages ou d'autres. Et à chaque fois, c'est vraiment une mesure qu'on fait sur la mesure de l'impact, donc l'éco-conception du produit par rapport au cycle de vie qu'il va avoir, et puis la robustesse en fonction des caractéristiques qu'on doit avoir sur différents types de colis.

  • Speaker #1

    Si vous cherchez à rendre votre boîte désirable et robuste, alors vous devez savoir que la RSE, ça impose d'être un bon couteau suisse. C'est pour ça que j'ai décidé de créer The Impacters. Le but, rassembler les pointures de l'impact autour d'un podcast. Je suis Marc-Antoine Bouteilletor. Deux fois par mois, je reçois experts et leaders éclairés qui font de la transformation sociétale et environnementale un puissant levier business pour leur entreprise. Mes invités me livrent leurs secrets de réussite. et les défis qu'ils ont rencontrés pour qu'on puisse apprendre ensemble à booster notre impact. Mon engagement, que vous repartiez inspiré du succès, mais aussi des échecs de mes invités. Alors si vous voulez obtenir des méthodes concrètes et des outils optionnables pour agir maintenant, vous êtes au bon endroit. Abonnez-vous, ce podcast va devenir votre meilleur allié. Donc justement, c'est cette question que je voulais te poser au niveau de l'impact. Donc le colis pli, aujourd'hui, il peut être... réutilisé jusqu'à 100 fois ?

  • Speaker #0

    Ça dépend des colis. On a vraiment une gamme qui est large. Mais effectivement, le colis, disons, phare, celui qui tourne le plus aujourd'hui, qui est un colis en polypropylène, il peut être utilisé une centaine de fois. Et il y en a qui ont dépassé. Aujourd'hui, on a des colis qui ont dépassé les 110 cycles. Donc ça tient sur un grand nombre de cycles.

  • Speaker #1

    Énorme, énorme. Et en termes de CO2, tu as une idée de ce que ça peut représenter ? par rapport à si les 100 commandes avaient été envoyées via un colis classique.

  • Speaker #0

    C'est un bon point. Depuis le début, on a une approche qui est assez posée sur la mesure. C'était important pour nous d'avoir une idée claire de l'impact environnemental du service par rapport à l'impact environnemental d'une solution à usage unique comme un sachet plastique, un carton, par exemple. On a comparé aux deux alternatives principales aujourd'hui qui existent sur le marché. Donc aujourd'hui, ce que montrent les analyses du cycle de vie qu'on a fait réutiliser, qu'on a fait réaliser par des entreprises externes, notamment EVA, qui est un cabinet qui est vraiment spécialisé dans les analyses du cycle biofibre et l'éco-conception, montre qu'un emballage IP, c'est à peu près 86% d'impact carbone en moins par rapport à un carton. Et c'est moins d'impact qu'un carton du même volume dès la deuxième utilisation. Donc ça, c'est les chiffres qui aujourd'hui nous aident à pouvoir comparer, à pouvoir valider. C'est une vraie bonne idée sur le plan environnemental. Et puis, c'est aussi des études qui nous permettent à chaque fois d'améliorer notre impact environnemental. Pour être très concrète, ça nous aide à voir des choses qu'on ne verrait pas forcément, auxquelles on ne penserait pas forcément. Un exemple, par exemple, sur nos tout premiers colis, on avait une puce RFID, une sorte de puce qui nous aidait à traquer, à scanner les colis en masse, disons, lorsqu'ils revenaient. Plutôt que d'avoir à les biper tous à la main les uns après les autres, ça prend du temps, c'est des coûts pour nous. On avait mis ces puces-là, on s'est dit ça passe sous un grand portail et boum, ça en scanne 10 000 d'un coup. On gagne beaucoup de temps. Ça a énormément de sens sur le plan opérationnel, ça marche très bien. Par contre, cette analyse du cycle de vie, la première qu'on a faite, nous a montré que le plus gros impact de notre emballage, c'était compris dans cette toute petite puce RFID, parce que ça avait un gros impact sur les ressources minérales. Et donc ça, on ne l'aurait jamais vu, autant on s'intéresse à la part de recycler au lieu de fabrication. Il y a plein de choses auxquelles on pense spontanément. Cette puce RFID, nous on n'avait pas pensé à l'impact environnemental massif que ça allait avoir. Donc de faire ces études-là, ça nous a permis d'enlever ces puces. Aujourd'hui on scanne à la main, c'est plus long, mais on sait qu'en termes d'impact environnemental, on est au rendez-vous. Pareil, on travaille beaucoup au-delà des matières sur la forme, sur le poids. Plus c'est léger, moins on aura d'impact. Plus ça se plie en petit sur le retour, et moins ça prendra de place dans les camions, si je schématise. Et du coup, moins ça aura d'impact environnemental lors du transport. Donc c'est toutes ces petites choses-là. qui au-delà de la mesure nous permettent d'améliorer le produit à chaque production et d'itérer jusqu'à aller vers la solution qui va avoir le moins d'impact carbone. Puis on le fait vraiment avec des situations différentes. Par exemple, je disais qu'on travaillait sur des solutions en carton. Aujourd'hui, une solution en carton, ça marche très bien pour certains types de produits. On a aussi besoin d'avoir un moins grand nombre de réutilisations. Par contre, la solution plastique, sur des emballages qui vont tourner beaucoup, qui vont avoir besoin d'être très robustes, ça marche très bien. C'est vraiment de comprendre aussi par rapport au cycle de vie de chaque produit, de chaque service, quelle est finalement la matière et le design qui va nous permettre d'avoir le moins d'impact environnemental.

  • Speaker #1

    Et les emballages plastiques en produits popylènes que vous mettez en service, est-ce que c'est issu de matières neuves ou de recyclées ?

  • Speaker #0

    C'est issu de recyclées. On essaie d'avoir des matières qui sont recyclées en Europe, au plus près de chez nous, et d'avoir le plus gros pourcentage de matières recyclées. Donc en fonction des produits, on a des produits qui montent jusqu'à 80%, d'autres qui sont un peu moins, mais en tout cas, on n'est pas sur du vierge, on est sur des matières qui sont recyclées.

  • Speaker #1

    Ok. Et les types de colis, pour essayer de visualiser un petit peu, donc il y a, on dira comme des grosses pochettes, c'est ça ? En fait, quels produits on peut envoyer aujourd'hui via E-Pli ? Aujourd'hui,

  • Speaker #0

    on estime qu'on peut envoyer à peu près 70% des produits qui sont envoyés en e-commerce en France.

  • Speaker #1

    Ah ouais ! En tout cas.

  • Speaker #0

    Donc... Quand tu parles de grosses pochettes, c'est globalement ce qui vient remplacer tous les polymails, donc les sachets plastiques à usage unique dans lesquels on exclut essentiellement des vêtements, par exemple. Donc c'est parfait pour les vêtements, parce que ça n'a pas besoin d'être protégé. Le genie ne va pas se faire mal, on ne peut pas le casser. Donc c'est parfait et ça évite d'avoir des suremballages et des protections. Du coup, vraiment, on vient épouser au plus proche du produit. Donc ça évite d'emballer de l'air lors du transport. Donc ça, c'est nos sachets souples. On a des produits qui ressemblent plutôt à des boxes, des boîtes, comme des cartons, vraiment cartons classiques. Là, ça vient plutôt expédier des choses comme des cosmétiques, des bouteilles en verre qui ont besoin d'être protégées. On a de la joaillerie. Qu'est-ce qu'on a eu ? On a eu des scies circulaires, un peu de tout. Ah ouais ! Vraiment, c'est très, très large. Et en fonction des emballages, on a différentes catégories de produits qu'on peut envoyer. Par contre, on reste toujours avec. une contrainte quand même, celle de la taille. Aujourd'hui, on peut envoyer par exemple des boîtes à chaussures, mais on ne peut pas aller envoyer un vélo. On nous a demandé pas mal, tout le monde nous a demandé pour expédier des vélos. Ça, on ne peut pas faire. Essentiellement, parce qu'on a besoin d'avoir des emballages qui se plient pour pouvoir être retournés dans un circuit postal. Donc, il faut qu'une fois pliés, il y a des systèmes de pliage un peu compliqués, mais sur lesquels on a posé des brevets d'ailleurs pour que des gros emballages puissent devenir tout petits sur la partie retour. Mais ça, on peut le faire avec des emballages jusqu'à 50, 60, 70 centimètres. Au-delà, on n'arrive pas à les rendre suffisamment petits pour le retour. Donc voilà, il faut quand même qu'il y ait une certaine dimension maximale pour que ça puisse revenir et qu'on puisse, nous, ensuite les traiter et les remettre en circulation. Mais après, voilà, on a notre gamme standard. On peut aller sur des formats aussi particuliers par rapport aux besoins des marques.

  • Speaker #1

    Donc après, 70% de l'e-commerce est aujourd'hui e-pli compatible. Ensuite, si on parle des produits high-tech, je pense que ça doit représenter quand même une belle part dans l'e-commerce. Est-ce que là, aujourd'hui, on est plus compatibles ? Pas encore ? En partie ?

  • Speaker #0

    En partie. Aujourd'hui, avec les plateformes avec lesquelles on travaille, je pense à Cdiscount par exemple, ou une entreprise avec laquelle on va lancer un gros test le mois prochain. On n'a pas encore le droit d'en parler, mais normalement. incessamment soupeux. On envoie des produits high-tech, alors ça peut être des téléphones, par exemple, ça peut être des ordinateurs, des choses comme ça. Souvent, on a des caps en termes de valeur maximum, mais on parle de plusieurs centaines d'euros. Donc, on est quand même sur des produits assez onéreux. On a un grand joaillerie de la place Vendôme, qui envoie des bacs de luxe, des colliers de luxe. Il n'y a pas vraiment de limite. Après, on s'adapte. Il y a différents niveaux de sécurité qu'on peut mettre en place pour les produits. Mais sinon, il n'y a pas vraiment d'incompatibilité à ce niveau-là.

  • Speaker #1

    Quelqu'un comme Apple qui voudrait envoyer ses MacBooks avec IPI, il pourrait le faire aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Il pourrait. Il est tout à fait libre de nous appeler.

  • Speaker #1

    Si Tim Cook vous écoute. Et du coup, vos clients aujourd'hui, on comprend. Il y a bien sûr un focus e-commerce. Est-ce que c'est le cas d'usage majoritaire aujourd'hui pour vous ?

  • Speaker #0

    Alors aujourd'hui, pour une raison historique, oui. En fait, on a vraiment commencé par l'e-commerce puisque simplement l'expérience que j'avais eue, moi, elle concernait l'e-commerce. Évidemment, je travaillais dans un domaine où il n'y avait vraiment pas d'échange, enfin je n'avais pas d'expérience du tout sur les échanges qu'il y avait au sein même des entreprises ou avec des fournisseurs ou des clients, par exemple. Et là, maintenant, on se rend compte de plus en plus qu'il y a un vrai besoin. Et donc, on a de plus en plus de sujets qui sont B2B. On a d'entreprises dans le BTP, par exemple, où on vient livrer des chantiers dans les emballages réutilisables. Ça marche très bien. On a tous les flux entre boutiques. Par exemple, une enseigne qui va être multi-boutique un peu partout en France, mais qui a besoin de réappliquer. approvisionner ses boutiques.

  • Speaker #1

    Un Zara qui veut approvisionner tous ses points de vente, d'accord.

  • Speaker #0

    Par exemple, ça, on fait les... On fournit les emballages et le système de tracking de la réutilisation, notamment pour valoriser les obligations réglementaires. Donc ça, on le fait. Et puis, on a après d'autres cas d'usage. Par exemple, je pense à une entreprise qui fait du matériel pour les prothésistes dentaires. Et ça, c'est un marché où on a plein qui, en fait, vont livrer. tous les orthodontistes partout en France à chaque fois dans nos emballages. Et les orthodontistes renvoient dans l'emballage et donc c'est des boucles qui marchent très bien. En fait, c'est des flux qui sont régulés. Donc les gens prennent l'habitude, on a un super taux de retour. Et puis finalement, tout le monde est content d'avoir un emballage qui peut vraiment être réutilisé. Et là, c'est pareil, on traque et on apporte de la visibilité sur tous les cycles, sur le nombre de réutilisations. Et puis on peut leur permettre de faire des reportings également. Donc tout ça, c'est vraiment des cas d'usage auxquels spontanément on n'avait pas pensé, mais qui en fait marchent très très bien.

  • Speaker #1

    Et donc tu parlais tout à l'heure de ces discounts. Donc on comprend que vous bossez quand même avec des boîtes qui sont... pas forcément très petites. Est-ce que vous travaillez aussi avec des PME ? Oui,

  • Speaker #0

    on travaille vraiment avec tous les types d'acteurs. On a des toutes petites entreprises qui vont se lancer après une campagne Ulule, par exemple. On en a. Et puis souvent, on est content de les voir grandir. Et on a vraiment des grosses entreprises, effectivement, du Cédis Moon, qui est le plus grand commerce en français. On a des marques comme Cézanne, comme Balche, comme Balzac. Paris, on a SVR dans les cosmétiques. Il y a vraiment dans toutes les tailles, du gros, du petit, du moyen. Après, ce n'est pas forcément la même offre pour tout le monde. On a vraiment des colis qui vont s'adapter à tout. Par exemple, quand je parlais de colis personnalisés pour une marque, on fait plutôt sur les grosses marques. Sur les petits, ils vont pouvoir utiliser directement.

  • Speaker #1

    Des colis standards.

  • Speaker #0

    Des colis standards, parce que leurs besoins sont souvent moins spécifiques, il y a moins d'automatisation. On n'est pas sur des chaînes de préparation automatisées, on est sur des gens à la main qui vont préparer comme on en fait.

  • Speaker #1

    donc là ça marche très bien donc on a vraiment une offre qui s'adapte à toutes les tailles et donc aujourd'hui est-ce qu'on a le nombre de colis plis qui sont en circulation ou qui ont été mis en circulation depuis le début ?

  • Speaker #0

    oui on a dépassé le million l'année dernière il faudrait que le million ? mais en tout cas on est sur plus d'un million de colis qui ont été mis sur le marché et puis l'objectif c'est de doubler ça cette année donc

  • Speaker #1

    1 million avec une réutilisation moyenne minimum de 10 fois, si j'ai bien compris.

  • Speaker #0

    Alors ça, ça dépend des formats. Là où je parlais des 10, c'est essentiellement ce qu'on vise sur du carton. 100, c'est ce qu'on va viser sur du plastique. Et après, oui, on est en moyenne entre 5 et 6 réutilisations par an. Donc c'est en moyenne. Après, sur des boucles fermées, comme celle dont je parlais juste avant, on peut être sur 80 réutilisations par an. Ça va beaucoup plus vite. Notre enjeu aujourd'hui, c'est d'accélérer encore cette utilisation.

  • Speaker #1

    Et donc, sur les déchets aussi, forcément, il y a un impact. Sur sa durée de vie, ça permet de réduire un sacré nombre de kilos de déchets, je pense.

  • Speaker #0

    Là, si on reprend notre colis le plus utilisé, qui est un colis souple, on est sur 25 kilos de déchets qui sont évités sur les 100 cycles du colis. Donc oui, il y a un impact qui est non négligeable. sur les déchets également.

  • Speaker #1

    Ok. Donc, une entreprise qui se pose la question d'avancer avec vous. Donc, le bénéfice, il y a déjà anticiper la réglementation, répondre à une demande de plus en plus croissante de ses clients. Et après, il y en a un qui est peut-être tout bête, mais c'est peut-être que le colis, forcément, il arrive en meilleur état. S'il peut être réutilisé, c'est que c'est a priori robuste. Et ça, je pense qu'on a tous expérimenté une fois dans sa vie, le colis qui arrive un peu cassé ou déchiré. Ça, à priori, ça n'arrive pas. Ça a très peu de chances d'arriver avec Ipni.

  • Speaker #0

    C'est un super point. Effectivement, la première motivation, dans la majorité des cas, elle est vraiment environnementale. Comment j'arrive à réduire mon impact ? Comment j'arrive à le mesurer ? Je pense que la vraie différenciation qu'on a sur notre solution, c'est qu'on arrive avec une solution qui est transparente, avec des chiffres, à la fois qui permettent de rassurer les équipes RSE des entreprises, également de faire des reporting au titre des réglementations. Mais il n'y a pas que ça. Déjà, on le fait à un prix qui est aujourd'hui quasiment compétitif, voire parfois moins cher par rapport à de l'emballage à usage unique. Donc ça, c'est aussi une motivation. Et en plus, effectivement, on a cette expérience client qui va sur le fait que le produit… n'arrive pas à abîmer, ce qui est à la fois de l'expérience client et à la fois sur le plan environnemental et sur le plan financier pour l'entreprise hyper important. Pareil pour les retours, je disais tout à l'heure qu'on pouvait faire les retours avec. C'est vrai que parfois, quand quelqu'un a un emballage à usage unique, il est excité d'avoir sa commande, il va prendre son emballage, il va le déchirer, puis après, si jamais le produit ne va pas, il faut le renvoyer. Du coup, ça veut dire qu'on scotche dans tous les sens l'emballage qui a plus de chances d'être abîmé sur la partie retour, donc le produit que tu retournes plus de chances d'être abîmée aussi. Donc, il y a toutes ces choses-là, au-delà de la praticité, effectivement, qui sont intéressantes. Et puis, il y a la valeur marketing. Pour moi, à titre personnel, le marketing, ça... passe par le fait de prouver les engagements de la marque de façon hyper concrète. Et en fait, quand on a un emballage qui est réutilisable, c'est marqué dessus Je suis un emballage réutilisable on permet aux gens d'avoir une action concrète qui est en plus un peu fun parce que plus l'emballage, la mettre dans sa boîte aux lettres. Souvent, les gens adorent, en fait, ils se filment, ils se filment sur Instagram. C'est assez drôle parce que c'est nouveau, parce qu'ils se sentent utiles. Ils se disent Wow, j'ai fait un truc utile et en plus que je n'avais jamais fait. Ils ont envie d'en parler. En fait, tout ça, ça rend l'expérience mémorable. et je pense qu'aujourd'hui le fait de pouvoir en quelque sorte apporter un nouveau pouvoir aux gens de se dire moi en tant que personne j'ai fait ça et bien c'était bien je trouve que c'est hyper important donc il y a toutes ces choses là qui font qu'aujourd'hui les marques passent au colis réutilisable et surtout restent au colis réutilisable une fois qu'ils ont testé.

  • Speaker #1

    Je pense mémorable c'est le mot en fait vraiment c'est vraiment un élément de démarcation Parce que tu as beau dire mes chaussures, elles sont faites en matière 100% recyclée, etc. si tu envoies ça dans un colis à usage unique qui est complètement pauvre sur le plan environnemental, de suite, ça ne sonne pas. C'est dans ce sens-là aussi que l'emballage, de suite, c'est le premier message, en fait. De suite, en face, tu as quelque chose comme un colis réutilisable comme le vôtre avec. Là où il y a une application, il y a aussi un air de modernité, d'innovation. Je trouve qu'il y a beaucoup de messages qui passent, peut-être de communautés aussi, d'engagement. Donc forcément, ça démarque et ça reste mémorable. Et du coup, pour une entreprise, donc tu disais, au niveau de l'expérience client, marketing, environnemental, et ensuite, au final, en en parlant, ça reste anecdotique, mais le fait de s'adapter. tu n'anticipes pas la réglementation, mais ça reste anecdotique, en fait, dans les clients qui viennent à vous. C'est ça qui est beau. Oui,

  • Speaker #0

    je pense que... Et ça, c'était important pour nous. On a vu pas mal d'entreprises qui ont vraiment tout donné sur la réglementation et que l'argument de vente devenait mettez-vous en compliance, mettez-vous en règle avec la réglementation Nous, ce n'est vraiment pas ce qu'on a voulu faire. On trouve que c'est super dangereux. On veut surtout qu'il y ait un produit qui ait du sens. D'ailleurs, on a lancé le... produits avant la réglementation. On a lancé E-Pli avant de savoir qu'un jour, il y allait avoir une réglementation sur le sujet. Donc, ce n'était pas le moteur. Et ça n'a pas non plus été le moteur des gens avec qui on a co-conçu. Parce que depuis le début, on a co-conçu le service avec des marques et des particuliers, en disant qu'il faut qu'on s'entoure de gens qui vont vraiment être les utilisateurs du produit. Et eux, leur motivation, ça n'a jamais été je vais être en règle avec la réglementation Leur motivation, ça a été de dire moi, je vais à un emballage qui le protège Je veux un emballage qui offre une super expérience client. Je veux un emballage où je suis sûre de l'impact environnemental. Donc, je veux avoir des données fiables sur ce qui arrive à cet emballage-là. Et puis, je veux que ce soit facile, fun à utiliser. Je ne veux pas avoir besoin de faire 15 bornes pour renvoyer mon emballage. Il faut que ce soit pratique, que ce soit simple. Et donc, c'est toutes ces choses-là qu'on a travaillées. Ce qui fait qu'aujourd'hui, l'expérience client, elle marche d'elle-même. À la fois pour certaines personnes, ça va être juste l'impact environnemental. Et c'est très bien. Donc, c'était notre motivation première. Pour d'autres, ça va être la récompense du code promo. Pour d'autres, ça va être le fait d'être parmi les premiers à utiliser une expérience un peu nouvelle. Pour d'autres, ça va être de pouvoir en parler à sa communauté. C'est plein de petites choses. Mais en fait, c'est vraiment ça qu'on vient travailler. C'est qu'est-ce qui fait que les gens vont l'utiliser ? Et finalement, la réglementation, les gens vont être naturellement compliant parce que ça marchera déjà. Et ce sera pour nous vraiment la plus grande force. Et by the way, on vous permet d'être en ligne avec la réglementation.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est en fait, quand tu as une telle palette d'arguments, en fait, de vente, la réglementation, c'est peanuts, en fait. Et aussi, un des critères, on n'en a pas du tout parlé, mais pourtant, on dit souvent que c'est le nerf de la guerre, c'est le prix. Tu disais, financièrement, plus accessible que certains colis à usage unique. Aujourd'hui, pour avoir une idée, ça va dépendre. dépendre des types de colis, des types de boîtes. Une entreprise dont tu parlais tout à l'heure qui veut quelque chose de standard pour débuter, on peut démarrer à partir de combien ? Effectivement,

  • Speaker #0

    ça dépend des formats et ça dépend des volumes des entreprises. C'est-à-dire qu'une petite entreprise, nécessairement, ça leur rendra probablement plus cher qu'une très, très grosse. Mais on peut se dire qu'entre 80 centimes et 1,50 on peut avoir un emballage. Et surtout, tout le service qui va avec, toute l'expérience, toute la partie… l'étiquette pour le retour, le retour inclus, le nettoyage inclus, enfin vraiment tout le service inclus pour un prix qui est du coup assez comparable à ce qu'on peut avoir sur un carton par exemple. sur des volumes comparables. On a même certaines marques qui expédient aujourd'hui dans des emballages qui sont très brandés à leur couleur, avec une impression à l'extérieur, une impression à l'intérieur, un truc un peu brillant, tout ça. Ça, en fait, on est moins cher. Et pareil pour la préparation de commandes, souvent on est moins cher, notamment sur nos folies souples. On a encore beaucoup travaillé là-dessus. Il faut que la préparation prenne quelques secondes, contrairement à, par exemple, un carton qu'il faut former, venir se retier en dessous. préparé, tu m'as le produit en rose coach autour. En fait, tout ça, c'est des secondes. Donc, c'est du temps à homme. Et derrière, ça, ça saute aussi. Enfin, ça a un prix aussi. Donc, on a vraiment travaillé pour être compétitif sur l'emballage lui-même. Puis après, sur le temps de préparation qui va avec. Ça, c'est un gros chantier de cette année. Et nos nouveaux colis et les futurs colis qui arrivent sont encore plus efficaces. En temps de préparation, on est vraiment de l'ordre de quelques secondes. Et ça semble être un détail comme ça. Mais pour des marques qui expédient pas mal de colis, c'est loin d'être négligeable. On a vraiment travaillé. pour avoir le produit le moins cher possible et tout ce qui va avec, que ce soit le moins cher possible pour eux.

  • Speaker #1

    Et avec un service top qualité par rapport à un simple colis à usage unique où il n'y a rien. Et du coup, au niveau de... Pour l'entreprise, est-ce que c'est facile ? Est-ce qu'il y a des process à modifier ?

  • Speaker #0

    J'ai l'impression que c'est une réponse de Normande encore, ça dépend. Ça dépend. Dans certains cas, on va avoir besoin de modifier quelques process, notamment, je parlais tout à l'heure, de l'option sur le site Internet. Ça, c'est quelque chose qui est important, notamment pour les colis plastiques. On demande vraiment, vraiment, que ce soit une option. Les gens, face à un choix conscient, se disent Ok, je veux recevoir un emballage réutilisable, je suis prêt à le renvoyer. Ça, c'est très important. On voit que c'est un impact très important sur le nombre de cycles qu'il peut vivre un colis. Donc, du coup, dans ce cas-là, c'est la modification principale, clairement, c'est de mettre l'option sur le site Internet. Et donc, on a développé des plugins pour les principaux sites internet du marché, en CMS, donc Shopify, par exemple, PrestaShop, WooCommerce et d'autres. Et donc, du coup, on vient les aider pour implémenter sur leur site internet. Donc, c'est à la fois le fait de mettre l'option, ce qui paraît assez basique, mais c'est tout ce qu'il y a derrière, surtout. C'est de se dire quelle est l'intelligence qui va nous permettre de proposer un emballage réutilisable au bon moment. Exemple, si j'envoie, je ne sais pas, des paires de chaussettes, je peux mettre une paire de chaussettes dans un emballage, ça va rentrer. Je peux en mettre 15, ça rentrera toujours. Si par contre je vends, je ne sais pas, du matériel de ski, si j'en mets un ou deux tenues de ski entières, ça rentre. Si j'en mets dix, ça ne va plus rentrer, même dans le modèle le plus grand. Donc là, il y a toutes ces règles derrière par rapport aux catégories qu'on vient implémenter. Et puis sur des sites comme C-Discount, par exemple, si on prend encore cet exemple-là, mais c'est le cas sur beaucoup d'autres, mais celui-là, c'est assez concret parce qu'ils vendent tout, absolument tout. Là, on peut se dire que, je ne sais pas, un jean, ça rentre dans un emballage IP, par contre, la machine à laver, ça ne va pas rentrer. Et du coup, il faut que vous le faisiez uniquement pour les paniers, à chaque fois pour les produits, mais aussi pour les paniers, donc une combinaison de produits, pour que ce soit qu'au bon moment, pour que la personne, quand elle a le choix IP, soit vraiment livrée en colis IP, qu'il n'y ait pas de déception derrière. Donc ça, on vient apporter aussi toutes ces règles un peu intelligentes là-derrière pour être sûr que l'expérience client est soit bonne.

  • Speaker #1

    Donc, il y a ce service. top qualité qui permet une flexibilité énorme sur la gamme de produits que peut avoir une entreprise.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'à la fois sur le service, on a une partie service notamment sur les grands comptes, où on a une équipe tech qui peut venir aider et une équipe d'accords manager également qui aide à bien implémenter. Par contre, pour les petits, je ne sais pas si on peut parler de service, c'est plutôt vraiment des outils tech, c'est vraiment le plugin lui-même, c'est du plug and play, je l'installe sur mon site et c'est tout de suite live. Là, ce n'est pas forcément du service, c'est vraiment des outils. qui viennent faire gagner du temps à nos clients. Et c'est réplicable sur l'ensemble de nos clients.

  • Speaker #1

    Trop bien. Et du coup, on arrive à la fin de cet épisode déjà, Léa. Les prochaines... Un million de colis aujourd'hui. Les prochaines étapes pour E-Pli.

  • Speaker #0

    Sur cette année, on veut au moins multiplier ce chiffre-là par deux. C'est beau. On y travaille. Après, sur le... En échéance très court terme, on lance un pilote avec un très très gros acteur du e-commerce. On fait tout pour que ça se fasse bien. Depuis le début, on a quand même en tête de se dire, le colis réutilisable, les études d'impact montrent que ça fait beaucoup de sens, que ça marche. On a prouvé avec des acteurs de toutes les tailles en France que ça marche, qu'on peut le passer à l'échelle. Et là, on a envie de montrer que ça marche aussi avec les plus gros à l'échelle internationale. Et qu'en fait, maintenant, il n'y a plus d'excuses pour y aller, qu'on a les solutions pour faire en sorte que ça marche. Depuis le début, en tête avec Anne-Sophie, un chiffre qui est celui de 25%. C'est une étude qu'on avait lue, je ne sais même plus où, il faudrait que je retrouve la source. Mais qui disait que quand 25% des personnes d'un groupe adoptent un comportement, en fait, c'est le point de bascule en termes de normes sociales.

  • Speaker #1

    La masse critique.

  • Speaker #0

    Voilà. Et quand 25% adoptent un comportement, tout le reste va suivre. Donc, ce qu'on veut, c'est que 25% des gens aient testé et approuvé le colis réutilisable, que finalement, ça devienne hyper... connus, habituels et dans les normes. Moi, quand j'ai des gamines, les gens, ils ne triaient pas encore vraiment leurs déchets. Maintenant, j'ai l'impression que c'est vraiment rentré dans les mœurs. On veut faire la même chose sur emballage pour que demain, on n'ait plus une case à cocher pour choisir un emballage utilisable, mais que finalement, ce soit une case à cocher si on veut un emballage à usage unique, si jamais quelqu'un a besoin un jour d'un emballage à usage unique. Donc, c'est 25%, c'est notre objectif.

  • Speaker #1

    Le shift complet. Voilà. Et du coup, ce grand nom du e-commerce, on peut connaître son nom ou pas encore ?

  • Speaker #0

    Pas encore.

  • Speaker #1

    Ça commence par un Z ?

  • Speaker #0

    Ça ne commence pas par un Z, mais je ne veux pas en dire plus. Je vais même faire toutes les lettres de l'alpha-U, si je ne répondrai pas.

  • Speaker #1

    Bon, très bien. Et pour terminer, quelqu'un ou un sujet que tu aimerais voir évoqué sur ce podcast ?

  • Speaker #0

    Un sujet qui m'intéresse beaucoup en ce moment, c'est peut-être personnel, mais c'est vraiment quelque chose sur lequel je me suis beaucoup renseignée, c'est le pouvoir de l'argent. sur l'environnement. Donc en France, dans les entreprises qui me parlent bien, il y a Helios ou GreenGot par exemple, ou Macaio. Je pense que ce serait intéressant. En tout cas, c'est un sujet qui m'intéresse beaucoup. Oui,

  • Speaker #1

    c'est partagé. Mais on va tout faire pour. On va tout faire pour. Trop bien, Léa. Et une entreprise qui veut... qui veut vous contacter pour travailler avec vous, pour en savoir plus ? Où est-ce qu'on peut l'envoyer ?

  • Speaker #0

    Sur notre site internet, c'est le plus simple. Ipli, H-I-P-L-I. On a une super équipe qui répond vite et bien. Et bien sûr, on peut me contacter aussi, moi ou Anne-Sophie, mon associée sur LinkedIn. On répond un peu moins vite et bien, mais on essaie de le faire quand même.

  • Speaker #1

    On mettra les liens dans la bio de l'épisode. Merci beaucoup, Léa. Plein de réussite pour la suite avec Ipli.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup et merci encore pour l'invitation.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est la fin de cet épisode. J'espère que vous repartez des idées plein la tête. Pour remercier mon invité et rendre ce contenu accessible au plus grand nombre, c'est très simple. Abonnez-vous et déposez un 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée. On se dit à très vite !

Chapters

  • Intro

    00:00

  • La genèse d'HIPLI

    02:04

  • Exigence du consommateur

    03:28

  • Règlementation et Loi AGEC

    06:00

  • Process : Passer du jetable au réutilisable ?

    08:45

  • Le modèle RaaS d'Hipli

    10:25

  • Expérience client

    18:14

  • Robustesse des colis

    21:24

  • Impact environnemental

    25:00

  • 70% du e-commerce couvrable

    28:37

  • Cas d'usages

    32:16

  • PME et Hipli

    34:23

  • Colis jetable VS Hipli

    36:32

  • Fidélisation et expérience mémorable

    38:33

  • Coût

    43:16

  • Amazon & Road to 2Millions

    48:03

  • Conclusion

    50:06

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Le e-commerce mondial a fait X3 en 10 ans. Résultat : 1,5 milliard de colis ont envoyés en France rien qu’en 2022.

Et des millions de Tonnes de déchets avec.

Alors oui, on peut essayer d’acheter moins et mieux. Mais on doit aussi améliorer l’existant.

C’est la mission que se sont données Léa Got et Anne-Sophie Raoult avec Hipli.


Hipli, c'est un service qui :

  • est inclusif pour les PME jusqu'aux géants comme CDiscount ou Amazon.

  • permet aux marques et particuliers de réutiliser leur colis jusqu’à 100 fois.

  • affiche plus d’1 millions de colis envoyés.


Les raisons de ce succès :

Un impact énorme sur :

🚯 les déchets,

💰 la rentabilité,

💚 l’expérience et la fidélisation client.



En pleine phase test avec Amazon,

Léa a accepté de venir sur The Impacters pour en discuter.


Dans cet épisode, on parle de :


👉 L'impact du e-commerce

👉 Règlementation et Loi AGEC

👉 Comment une entreprise peut passer du colis jetable au réutilisable

👉 Comment ça coûte ? Où plutôt combien ça rapporte 😉

👉 L'expérience shipping : Un élément clé de l'expérience client


🔥 Une Masterclass pour faire de sa stratégie de shipping un élément clé de différenciation et de fidélisation client.


Bonne écoute 👊


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OÙ RETROUVER LEA : https://www.linkedin.com/in/leagot/

OÙ RETROUVER HIPLI : https://hipli.fr/

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QU'EST-CE QUE THE IMPACTERS ?

The Impacters est le Podcast qui rassemble les pointures de l'impact pour vulgariser la RSE.

Le but : Accélérer la transformation des entreprises 👊

Je suis Marc-Antoine Bouteille-Torre

Expert en Marketing responsable et mobilité durable, j'aide les entreprises qui veulent faire rayonner leur marque employeur et engagements RSE.

Experts, Consultants et Leaders me livrent leurs secrets de réussite, et les défis qu’ils ont rencontrés

Pour qu’on puisse apprendre ensemble, à booster notre Impact.

Si vous voulez obtenir des méthodes concrètes, et des outils actionnables, pour agir maintenant,

Vous êtes au bon endroit

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Ce Podcast va devenir votre meilleur allié 👊



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Quand 25% des personnes d'un groupe adoptent un comportement, en fait, c'est le point de bascule en termes de normes sociales.

  • Speaker #1

    La masse critique.

  • Speaker #0

    Voilà. Et quand 25% adoptent un comportement, tout le reste va suivre. On a en France la loi AJEC qui impose qu'une part des emballages soit réutilisable. Au cours de 2026, toutes les entreprises du marché ont dépassé les millions l'année dernière.

  • Speaker #1

    Les millions ?

  • Speaker #0

    On est sur plus d'un million de colis qui ont été mis sur le marché. L'objectif, c'est de doubler ça cette année. Un emballage IP, c'est à peu près 86% d'impact carbone en moins par rapport à un carton. C'est moins d'impact qu'un carton du même volume dès la deuxième utilisation. On a voulu, avec mon associée Anne-Sophie, concevoir des emballages qui pourraient être réutilisés 100 fois, qui permettent aux marques et aux particuliers d'agir ensemble pour limiter les déchets du biocomb.

  • Speaker #1

    Hello et bienvenue dans The Impacteurs, le podcast pour booster la performance socio-environnementale des entreprises. Le e-commerce mondial a fait x3 en 10 ans. Résultat, 1,5 milliards de colis ont été envoyés en France rien qu'en 2022 et avec des millions de tonnes de déchets. Alors oui, on peut essayer d'acheter moins et mieux, mais on doit aussi améliorer l'existant. C'est la mission que s'est donnée Lea got avec Epli. Leur service permet aux marques et aux particuliers de réutiliser leurs colis jusqu'à 100 fois. Un impact énorme sur les déchets, mais aussi sur la rentabilité et l'expérience client. Des bénéfices durables que beaucoup de marques ont saisi très vite. Des PME, mais aussi des mastodontes comme Amazon, C-Discount ou des grands joailles de la place Vendôme. Prêt à faire de votre stratégie de shipping un avantage clé de votre business ? Alors asseyez-vous bien et ne perdez rien de cette masterclass avec Léa Gauth. Bonne écoute ! Hello Léa !

  • Speaker #0

    Bonjour Marc-Antoine !

  • Speaker #1

    Ravi de te recevoir.

  • Speaker #0

    Merci de m'accueillir.

  • Speaker #1

    Alors ? Est-ce que tu pourrais nous expliquer comment tu en es arrivé à créer Hippli ?

  • Speaker #0

    Hippli, c'est né d'une expérience personnelle, celle de commander en ligne. On pourrait trouver des produits, notamment des vêtements responsables, généralement produits en France avec les matières au moins d'impact possible, et de recevoir ces vêtements-là dans des colis qui étaient très grands, qui étaient en plastique, et que moi, en tant que consommatrice, je n'avais pas d'autre choix. que de mettre à la poubelle. Je n'ai pas aujourd'hui beaucoup de besoins d'emballage, je n'envoie pas beaucoup de produits en seconde main et donc j'avais vraiment ce colis dont je ne savais pas quoi faire et pas de solution à ma disposition. Alors même que cet emballage, il pouvait tout à fait être réutilisé parce qu'il était en bon état. On a voulu, avec mon associée Anne-Sophie, concevoir des emballages qui pourraient être réutilisés 100 fois, mais surtout, surtout tout un service et toute une suite d'outils. qui permettent aux marques et aux particuliers d'agir ensemble pour limiter les déchets du e-commerce.

  • Speaker #1

    Donc en fait, une réflexion vraiment dans la peau de tout le monde, quoi, en tant que consommateur lambda. Donc en fait, si on va bien rentrer dans le détail, mais du coup, un colis qu'on pourrait réutiliser à l'infini, dans l'idéal.

  • Speaker #0

    À l'infini, ce serait bien, ce n'est pas un objectif réaliste. Donc nous, en fonction de nos différents formats et des différentes matières, on est entre 10 et 100 fois. mais effectivement qu'ils puissent être réutilisés le plus grand nombre de fois possible pour avoir le plus petit impact environnemental possible. Et tout ça avec quelque chose qui soit simple pour les utilisateurs, que ce soit des marques, des sites e-commerce ou des particuliers. Effectivement, monsieur, madame, tout le monde.

  • Speaker #1

    Et donc, aujourd'hui, les colis, quand on en reçoit, surtout c'est qu'on les a commandés auprès d'entreprises. Donc, c'est vraiment les entreprises qui sont décideurs sur... Quel type de colis elles utilisent ?

  • Speaker #0

    Ce sont les entreprises qui expédient des colis. Le décideur, c'est plus large. C'est-à-dire qu'effectivement, c'est eux qui vont choisir de commander tel ou tel type d'emballage. Par contre, c'est le particulier qui souvent a un poids beaucoup plus fort qu'il le pense sur le type d'emballage qu'ils vont recevoir. Ce qu'on voit beaucoup, c'est qu'en fait, les marques viennent nous voir parce que les consommateurs, parce que les particuliers leur ont demandé d'avoir des solutions d'emballage plus responsables. Ce sont plein d'emballages trop grands. On met des notes moins bonnes sur l'emballage par exemple, ou tout simplement on leur dit, mais moi j'ai déjà commandé un emballage Jpli, est-ce que sur ma prochaine commande, vous pourriez me proposer un emballage qui soit réutilisable ? Donc on voit que oui, la marque choisie, mais la marque est quand même forcément influencée par le particulier qui va lui demander de proposer le choix entre un emballage à usage unique et un emballage réutilisable.

  • Speaker #1

    Et ça, à quel moment ? Comment ils reçoivent ces retours des particuliers ? Ça peut être avec les enquêtes de satisfaction, les choses comme ça ?

  • Speaker #0

    Ça peut être des enquêtes de satisfaction, ça peut être simplement les notes. On a de plus en plus de marques qui demandent à leurs clients de noter l'expérience.

  • Speaker #1

    Type Trustpilot.

  • Speaker #0

    Exactement. Type Trustpilot, par exemple. Et les particuliers notent à la fois le produit, mais également l'expérience globale. Et on voit qu'une bonne partie des commentaires, notamment lorsque les gens commandent en appli, Une bonne partie des commentaires mentionnent Hippie comme un élément positif de leur expérience de commande, puisque finalement, quand on commande en ligne, le premier contact physique, la première impression, le premier regard, c'est quand même sur cet emballage-là. Et donc, si ce colis peut prouver les engagements de la marque à partir du moment où il arrive entre les mains du consommateur, il y a déjà un bon pas en avant pour prouver que les engagements sur le plan environnemental de la marque sont réellement sincères.

  • Speaker #1

    Donc du coup... vraiment une atteinte des clients. Est-ce qu'aujourd'hui, à part ça, est-ce qu'il y a des obligations pour les marques ?

  • Speaker #0

    Le projet est vraiment venu d'une expérience de client. Si ça a marché sur les quatre premières années, c'est parce que les clients et les marques avaient vraiment envie de mettre en place ces solutions-là. Et nous, c'est vraiment ce qui nous drive au quotidien, c'est de faire en sorte de continuer à apporter des solutions aux marques et aux particuliers. Mais c'est vrai qu'il y a un contexte qui, par ailleurs, est assez favorable. puisqu'on a en France la loi AGEC qui impose qu'une part des emballages soit réutilisable. C'est quelque chose qui est progressif. Aujourd'hui, ça concerne essentiellement les entreprises qui font plus de 50 millions de chiffre d'affaires, qui ont l'obligation d'avoir 6% de leurs emballages qui sont réutilisables. Dès 2025, les entreprises de plus de 20 millions de chiffre d'affaires sont concernées. À partir de 2026, c'est toutes les entreprises du marché qui seront... dans l'obligation d'avoir au moins 5% de leurs emballages qui sont réutilisables avec une obligation qui monte en fonction du chiffre d'âge. Et en 2027, c'est quand même 10% de tous les emballages de toutes les entreprises qui devront être réutilisables. Donc, il y a quand même un contexte favorable. Et à l'échelle européenne, c'est pareil, les choses bougent énormément. Il y a une réglementation qui a été mise à jour au printemps dernier, donc 2024, et qui spécifie que 50% des emballages du e-commerce devront être réutilisés. réutilisables à horizon 2040. On est sur un horizon un peu plus long, il y a des objectifs qui vont être progressifs d'ici là, mais on est quand même sur un contexte réglementaire qui, effectivement, va imposer aux entreprises de mettre sur le marché des emballages réutilisables et surtout, tout le service et les outils qui vont avec, parce qu'il suffit pas de dire un emballage réutilisable, débrouillez-vous et réutilisez, il va falloir prouver vraiment que chacun des emballages réutilisés est réutilisé. Et nous, c'est vraiment là qu'on vient apporter Notre aide aux e-commerçants et aux particuliers, c'est vraiment à la fois d'aider à la réutilisation à travers les services et tout ce qu'on met en place pour que ce soit facile, pratique de réutiliser des emballages, mais aussi de pouvoir le prouver. Chaque colis est individuellement traqué pour qu'on puisse s'assurer que chacun est vraiment réutilisé.

  • Speaker #1

    C'est quand même fou. C'est un des secteurs où j'ai l'impression que le réglementaire avance le plus vite. C'est-à-dire... que même les petites entreprises qui la petite marque de vêtements identitaires qui a un petit marché qui va faire 200 000 de chiffres par an, que d'ici deux ans en fait ça va être dans ses obligations, alors même si 5% ça reste anecdotique, mais ça avance très vite, je trouve que ce n'est pas connu du grand public. Vous, vous êtes spécialisé là-dessus, vous apportez... une solution où on peut traquer les colis. Donc, une entreprise qui expédie, qui s'adresse à vous, qui veut rendre ses envois, ses colis réutilisables, comment ça se passe pour elle ?

  • Speaker #0

    Une entreprise qui vient nous voir, ça peut être une entreprise du e-commerce, mais ça peut également être une entreprise dans d'autres secteurs, puisqu'on travaille aussi avec tous les flux internes des entreprises. Mais si on prend le cas d'un e-commerce, par exemple, on vient l'aider à faire des choses à mettre en place une option sur son site internet. Nous on demande aux entreprises de proposer l'emballage réutilisable comme une option. Que ce soit vraiment choix du consommateur d'être livré dans un emballage réutilisable. Donc on l'aide avec des plugins par exemple à mettre l'option sur le site internet. Ensuite on lui met à disposition des colis. On a différentes gammes de colis dans différentes matières. On a des colis souples, on a des colis rigides pour s'adapter à la fois à des produits comme du textile par exemple, mais aussi des cosmétiques, de l'informatique, différents types de produits. Je lui dis, on met à disposition. parce qu'on ne les vend pas. Il n'y a pas de transfert de propriété, c'est vraiment la flotte d'e-ply, c'est notre flotte de colis. On vient le mettre à disposition des marques pour un usage. Et donc, on ne lui facture pas le coût du colis lui-même, mais simplement un usage, donc un tour de cycle.

  • Speaker #1

    Et du coup, c'est un modèle, c'est un abonnement au mois, l'année ?

  • Speaker #0

    Alors, on n'est pas sur un abonnement, on est sur un modèle qu'on a appelé Reusable as a Service donc c'est l'emballage, le colis, qu'on vient utiliser pour un usage. Ce qu'on facture, c'est une toute petite part du colis lui-même. On ne facture pas la totalité, le coût du colis, c'est nous qui le portons. Par contre, on vient facturer le service qui est lié à la réutilisation. Donc à la fois les outils de tracking, l'application, on en parlera après, mais qu'on met à disposition des particuliers, l'application, le software pour les professionnels, et puis toute la logistique retour. Donc le fait qu'on vienne collecter les emballages chez les particuliers ou dans les boîtes aux lettres, qu'on les ramène jusque chez nous, qu'on les nettoie. avant de pouvoir les remettre en circulation. Et en fait, c'est toute cette logistique-là qu'on vient facturer aujourd'hui dans notre Reusable as a Service.

  • Speaker #1

    Et donc, le colis, en fait, ce n'est peut-être pas l'essentiel de la valeur de votre offre ?

  • Speaker #0

    Le colis, ce n'est absolument pas l'essentiel de la valeur. C'est un super point. C'est que souvent, les gens disent, vous faites du packaging. Alors en fait, on fait assez peu de packaging puisqu'on ne fabrique pas les emballages nous-mêmes. design les emballages pour qu'ils aient les caractéristiques qui leur permettent d'être réutilisables. Parfois, ce sont les nôtres, la flotte que l'on constitue, et parfois, dans certains cas, sur des clients, notamment des gros clients qui ont des besoins très particuliers. On peut même aller sur le design d'emballage que les clients ensuite vont acheter. Et nous, on s'occupe juste d'opérer toute la partie tracking et logistique. Notre vrai cœur de métier, c'est ça. C'est à la fois d'avoir des flux logistiques, des flux de nettoyage, de reconditionnement qui nous permettent d'être compétitifs en termes de prix. par rapport à un emballage à usage unique. Et puis aussi et surtout, la partie tracking et aide à la réutilisation. Tous nos colis sont équipés par exemple d'un QR code unique sur chacun des colis, qui est vraiment la porte d'entrée sur la vie du colis. Donc à la fois c'est scanné par les commerçants, pour pouvoir traquer le nombre de réutilisations, le nombre de cycles qui sont faits sur ce colis de façon unique. Et puis c'est la porte d'entrée pour les particuliers qui vont pouvoir scanner le colis, arriver sur l'application qu'on a développée, et qui leur permettent soit de générer une nouvelle étiquette de transport s'ils ont besoin d'envoyer un colis, par exemple, à un proche, à de la famille, ou de générer une étiquette de retour s'ils ont besoin de faire un ressort de produit. Par exemple, j'achète un jean, il ne me va pas, mais il faut que je le renvoie. En ce moment, on vient générer une étiquette de retour, par exemple. Ou alors, et c'est quand même le cas le plus fréquent, tout va bien avec mon produit, je n'ai pas besoin de le réutiliser à titre personnel. Donc, je le plie, je le glisse dans une boîte aux lettres et nous, on vient le récolter pour le remettre en circulation. Et donc, c'est ce QR code-là, finalement, qui nous permet de communiquer avec les marques, avec les particuliers, et puis d'avoir une vision extrêmement précise de la vie des colis.

  • Speaker #1

    Et donc, la première étape du cycle de vie du colis, en fait, c'est quand la marque, pour la première fois, va scanner son QR code, c'est ça ? Oui.

  • Speaker #0

    Alors nous, on rajoute une petite étape avant, c'est-à-dire que quand on expédie un colis à une marque, on scanne le QR code aussi de chaque colis pour l'attribuer à la marque. Ce qui nous permet de savoir aussi qu'il est en stock chez la marque avant que la marque l'ait expédié. Ce qui nous permet à la fois d'avoir une vision très précise de là où se situent l'ensemble de nos colis, mais aussi d'apporter des services à la marque. Par exemple, on peut gérer pour elle son niveau de stock. Elle sait en temps réel combien de stock d'emballage de chaque format est-ce qu'elle a et on peut lui proposer de façon proactive un réassort de stock pour s'assurer qu'elle ait toujours le bon niveau de stock. A la fois, elle sait du service. Et puis nous, ça nous permet aussi de ne pas avoir du stock immobilisé trop longtemps chez une marque. Par exemple, une marque nous commanderait 15 000 colis, mais qu'on n'envoie que 1 000 par mois. Nous, on a besoin que nos colis, qui sont notre propriété, circulent le plus rapidement possible. Parce que pour des raisons d'impact, pour nous, un colis réutilisable qui reste immobilisé au fin fond de l'entrepôt d'une marque pendant un an, ça n'a pas de sens sur le plan environnemental. Ça n'a pas non plus de sens sur le plan économique. Et ça, je pense que c'est la beauté du modèle pour nous, et c'est un vrai garde-fou. C'est que... Pour que le modèle marche sur le plan environnemental, il faut que le colis soit réutilisé, qu'il revienne chez nous et qu'on puisse le remettre en circulation. C'est extrêmement important. Et le plus vite possible. On n'aime pas qu'on s'est immobilisé trop longtemps chez une marque, par exemple. Et puis, sur le plan business, c'est la même chose. Sur le plan environnemental, il faut que ça tourne. Sur le plan business, il faut que ça tourne. Donc, tout est aligné. Et nous, notre vrai métier, c'est de faire en sorte que les colis tournent le plus possible. À la fois chez les marques, chez les particuliers. Ça revient à notre emploi chez nous. Donc, on leur met aussi le plus vite possible en circulation.

  • Speaker #1

    En fait le modèle il est canon, c'est la magie un petit peu du serviciel et du circulaire par rapport au linéaire, c'est à dire que tu peux... Tu peux dire à première vue, j'ai quelqu'un qui vend des colis réutilisables, si les gens consomment moins, son business va s'effondrer.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire que nous, moins on produit de colis, mieux on se porte. Et plus les colis circulent, mieux on se porte. Par contre, on fait quand même attention, notamment dans la communication qu'on a auprès des marques, auprès du compte public. Nous, on est vraiment pour la consommation la plus raisonnée possible. Je vais prendre un exemple concret, même deux à la rigueur. Premier exemple, c'est qu'on a conscience qu'il y a des particuliers qui ont des usages qui vont leur demander d'avoir des colis pour envoyer des produits en seconde main, par exemple. On a des gens qui vont vendre sur Le Bon Coin, sur Vinted, par exemple. Dans ce cas-là, ils ont besoin d'emballage. Nous, on a des colis qui sont réutilisables. Donc, plutôt que de leur dire Non, ne les utilisez pas et en fait, ils vont les utiliser, mais sans qu'on puisse le traquer, on a voulu leur apporter un certain nombre de services, notamment en travaillant sur une étiquette. On vient digitaliser pour qui a besoin d'avoir une imprimante, par exemple, ce type de service pour accompagner les gens dans la réutilisation des colis, puisqu'on sait que cet usage existe. Ça nous permet, nous, de maîtriser l'usage, de leur apporter une valeur, et surtout d'aller pouvoir parler. On peut communiquer, notamment par mail, lorsqu'on envoie un mail à la personne qui reçoit le colis dans un deuxième temps, de lui dire que le colis que vous allez recevoir est un peu particulier, il est réutilisable, vous avez plusieurs choix. Vous pouvez le réutiliser vous-même. ou vous pouvez nous le renvoyer si vous n'en avez pas besoin. En tout cas, ne le mettez pas à la poubelle. Ça nous permet vraiment de garder le lien avec l'ensemble des personnes qui vont utiliser le colis. Donc, on n'incite pas à la consommation. Par contre, on se rend compte qu'il y a une consommation de fait. Plutôt que d'aller acheter des emballages neufs ou prendre des boîtes à pizza scotchées, on leur propose d'utiliser nos emballages puisque finalement, ils sont faits pour ça. Par contre, on s'assure de garder le lien avec la personne qui va le recevoir pour qu'elle nous le renvoie. Donc là, c'est le premier point. On n'incite pas à la consommation. Par contre... on accompagne et on s'assure que la personne va pouvoir nous renvoyer. Et le deuxième point, sur un autre exemple, c'est que par exemple, on a un modèle de récompense. C'est-à-dire qu'à chaque fois que quelqu'un va nous renvoyer un colis, il peut choisir un bon d'achat chez nos marques partenaires. Et ça, c'est quelque chose auquel on a beaucoup réfléchi. Parce que pour nous, c'était important de récompenser l'acte de renvoyer le colis, de motiver ceux qui ont besoin d'une motivation supplémentaire par rapport à la pure motivation. environnementales. Par contre, on ne voulait surtout pas faire des codes promo pour pousser les gens à acheter, pour leur dire vous avez sept jours pour acheter sur ce site en particulier, ce truc dont vous n'avez absolument pas besoin. Pour éviter ça, on s'est assuré d'avoir un catalogue de récompenses qui est très large, donc ça va vraiment du soin pour la peau à un petit peu d'alimentaire, à du textile, à des gourdes, il y a vraiment tout. Parce qu'on veut absolument que ce soit un achat utile. Et le deuxième point, c'est qu'on n'a mis aucune limite de temps. C'est-à-dire que si la personne n'a pas besoin de faire un achat dans les deux semaines, dans le mois, dans les six mois, même dans l'année, elle ne débloque pas son code promo. Elle ne peut pas inciter à la consommation. Donc, ça nous permet de récompenser, mais sans aller vers une incitation à la consommation. On s'assure que les gens puissent vraiment réutiliser leur code promo sur le long terme.

  • Speaker #1

    D'accord. Mais du coup, pour que tout le monde comprenne, on se met à la place d'un... d'un client qui a commandé, je ne sais pas moi, un jean, qui a commandé un jean et qui le reçoit dans un colis pli. Donc, il reçoit un mail pour lui dire qu'il y a un colis un petit peu particulier qui arrive. Et là, il a plusieurs choix.

  • Speaker #0

    Là, il a trois choix. Effectivement, il scanne son emballage. Il arrive sur l'application les plis et là, il voit les trois choix. Donc, il est vraiment guidé. Premier choix, c'est son produit ne va pas. Donc, il peut faire un retour produit s'il le veut. Donc, le jean. est trop petit, trop grand, il fait un retour produit à la marque directement. Deuxième choix, il a besoin de l'emballage pour vendre, je ne sais pas, un autre t-shirt qu'il n'utilise plus sur Vinted. Là, il va pouvoir utiliser cet emballage-là pour faire un achat sur Vinted. Donc ça, il l'indique à travers l'application. Et dernier choix, qui est le plus courant, c'est je n'ai pas besoin de l'emballage, je n'ai pas besoin de faire un retour produit. à ce moment-là, je plie mon colis. Donc, il y a des vidéos, il y a des tutos sur le site, sur le site E-Pli, sur l'application E-Pli. Et à ce moment-là, je renvoie mon emballage à E-Pli. C'est gratuit pour le consommateur. Et dès que nous, on le reçoit en entrepôt, le colis est scanné, ça envoie un code promo, en tout cas un coupon pour pouvoir débloquer un code promo au moment où il en aura besoin au consommateur.

  • Speaker #1

    Donc, dans le cas où, par exemple, il en a besoin pour vendre un t-shirt à lui sur Vinted, le colis poursuit sa circulation, il arrive chez un autre particulier, etc. Et dans le cas... Donc, le cas majoritaire où le consommateur le renvoie chez vous, ensuite il reçoit un code promo et vous le colis, en fait, vous le remettez dans le circuit auprès d'une entreprise cliente.

  • Speaker #0

    C'est ça. Nous, on nettoie le colis, on s'assure qu'il est en bon état et puis ensuite on le remet en circulation auprès d'une autre entreprise. Pas forcément la même que celle qu'il a utilisée la première fois.

  • Speaker #1

    Et donc, vous arrivez quand même sur la masse à... à remettre en état la majorité des colis.

  • Speaker #0

    Oui, parmi les colis qui reviennent, c'est très rare qu'on ait des colis qu'on doit mettre de côté. Ils sont vraiment conçus pour être résistants. Donc on a deux types de nettoyage pour être très concret. Le premier, c'est qu'on doit enlever l'étiquette de transport qui est collée sur le colis pour qu'il soit vraiment tout propre. Le deuxième point, c'est que parfois, quand les colis passent dans des points relais, En fait, les points relais marquent le nom des gens ou des codes parfois au marqueur sur l'emballage. Donc ça, il faut le nettoyer aussi. Là, on a notre ancienne flotte, donc les flottes qu'on a produites à partir de 2020, les anciens colis, qui sont beiges. Et donc, c'est facile d'écrire au marqueur dessus. On a une belle flotte depuis 2024. Ils sont noirs, donc plus personne ne peut écrire dessus. Donc ça, on a moins de nettoyage à faire par rapport à ce qu'on pouvait avoir avant. Mais en tout cas, oui, on nettoie l'étiquette et le marqueur lorsqu'il y a des tracés.

  • Speaker #1

    Et donc, on imagine que ça doit être des colis quand même assez résistants au niveau de la forme. Ça ne va pas se casser, ça ne va pas… Non,

  • Speaker #0

    on a vraiment choisi les matières. On a fait des tests en laboratoire pour trouver les matières les plus résistantes. Et on a vraiment voulu trouver le bon équilibre entre l'impact environnemental de la production d'un emballage. C'est vraiment depuis le sourcing de la matière jusqu'au lieu de production, au mix énergétique de l'endroit où il va être. produit et puis l'équilibre avec quelque chose qui doit être robuste pour que ça puisse être utilisé le plus grand nombre de fois possible. Et puis après on continue de faire des tests sur des matières. Par exemple on a donc en ce moment un test qui se lance avec un grand acteur du commerce avec qui on teste ensemble une solution qui est faite à base de carton. Alors c'est un carton qui est conçu pour être réutilisable, c'est à dire qu'on a travaillé un vernis dessus pour que les étiquettes s'enlèvent facilement, on a renforcé un peu les points pour que ça ne s'abîme pas. Mais on continue de tester d'autres matières. Probablement que ces emballages en carton ne vont pas être utilisés 100 fois. Je le disais tout à l'heure, on est entre 10 et 100 fois. Sur les emballages carton, on sera plutôt proche de 10 fois. Mais l'impact de la production au début est beaucoup plus faible. Dès la première réutilisation, on est bon sur le problème de l'impact. Pour le reste, c'est du bonus, si je peux dire. Sur des emballages qui sont faits par exemple en polypropylène, sur des emballages souples, là on va sur un nombre de réutilisations qui va... qui peut dépasser d'ailleurs les 100 fois. On a des colis qui ont dépassé les 100 rotations. Donc en fonction des besoins du client et puis du contexte, on peut proposer certains types d'emballages ou d'autres. Et à chaque fois, c'est vraiment une mesure qu'on fait sur la mesure de l'impact, donc l'éco-conception du produit par rapport au cycle de vie qu'il va avoir, et puis la robustesse en fonction des caractéristiques qu'on doit avoir sur différents types de colis.

  • Speaker #1

    Si vous cherchez à rendre votre boîte désirable et robuste, alors vous devez savoir que la RSE, ça impose d'être un bon couteau suisse. C'est pour ça que j'ai décidé de créer The Impacters. Le but, rassembler les pointures de l'impact autour d'un podcast. Je suis Marc-Antoine Bouteilletor. Deux fois par mois, je reçois experts et leaders éclairés qui font de la transformation sociétale et environnementale un puissant levier business pour leur entreprise. Mes invités me livrent leurs secrets de réussite. et les défis qu'ils ont rencontrés pour qu'on puisse apprendre ensemble à booster notre impact. Mon engagement, que vous repartiez inspiré du succès, mais aussi des échecs de mes invités. Alors si vous voulez obtenir des méthodes concrètes et des outils optionnables pour agir maintenant, vous êtes au bon endroit. Abonnez-vous, ce podcast va devenir votre meilleur allié. Donc justement, c'est cette question que je voulais te poser au niveau de l'impact. Donc le colis pli, aujourd'hui, il peut être... réutilisé jusqu'à 100 fois ?

  • Speaker #0

    Ça dépend des colis. On a vraiment une gamme qui est large. Mais effectivement, le colis, disons, phare, celui qui tourne le plus aujourd'hui, qui est un colis en polypropylène, il peut être utilisé une centaine de fois. Et il y en a qui ont dépassé. Aujourd'hui, on a des colis qui ont dépassé les 110 cycles. Donc ça tient sur un grand nombre de cycles.

  • Speaker #1

    Énorme, énorme. Et en termes de CO2, tu as une idée de ce que ça peut représenter ? par rapport à si les 100 commandes avaient été envoyées via un colis classique.

  • Speaker #0

    C'est un bon point. Depuis le début, on a une approche qui est assez posée sur la mesure. C'était important pour nous d'avoir une idée claire de l'impact environnemental du service par rapport à l'impact environnemental d'une solution à usage unique comme un sachet plastique, un carton, par exemple. On a comparé aux deux alternatives principales aujourd'hui qui existent sur le marché. Donc aujourd'hui, ce que montrent les analyses du cycle de vie qu'on a fait réutiliser, qu'on a fait réaliser par des entreprises externes, notamment EVA, qui est un cabinet qui est vraiment spécialisé dans les analyses du cycle biofibre et l'éco-conception, montre qu'un emballage IP, c'est à peu près 86% d'impact carbone en moins par rapport à un carton. Et c'est moins d'impact qu'un carton du même volume dès la deuxième utilisation. Donc ça, c'est les chiffres qui aujourd'hui nous aident à pouvoir comparer, à pouvoir valider. C'est une vraie bonne idée sur le plan environnemental. Et puis, c'est aussi des études qui nous permettent à chaque fois d'améliorer notre impact environnemental. Pour être très concrète, ça nous aide à voir des choses qu'on ne verrait pas forcément, auxquelles on ne penserait pas forcément. Un exemple, par exemple, sur nos tout premiers colis, on avait une puce RFID, une sorte de puce qui nous aidait à traquer, à scanner les colis en masse, disons, lorsqu'ils revenaient. Plutôt que d'avoir à les biper tous à la main les uns après les autres, ça prend du temps, c'est des coûts pour nous. On avait mis ces puces-là, on s'est dit ça passe sous un grand portail et boum, ça en scanne 10 000 d'un coup. On gagne beaucoup de temps. Ça a énormément de sens sur le plan opérationnel, ça marche très bien. Par contre, cette analyse du cycle de vie, la première qu'on a faite, nous a montré que le plus gros impact de notre emballage, c'était compris dans cette toute petite puce RFID, parce que ça avait un gros impact sur les ressources minérales. Et donc ça, on ne l'aurait jamais vu, autant on s'intéresse à la part de recycler au lieu de fabrication. Il y a plein de choses auxquelles on pense spontanément. Cette puce RFID, nous on n'avait pas pensé à l'impact environnemental massif que ça allait avoir. Donc de faire ces études-là, ça nous a permis d'enlever ces puces. Aujourd'hui on scanne à la main, c'est plus long, mais on sait qu'en termes d'impact environnemental, on est au rendez-vous. Pareil, on travaille beaucoup au-delà des matières sur la forme, sur le poids. Plus c'est léger, moins on aura d'impact. Plus ça se plie en petit sur le retour, et moins ça prendra de place dans les camions, si je schématise. Et du coup, moins ça aura d'impact environnemental lors du transport. Donc c'est toutes ces petites choses-là. qui au-delà de la mesure nous permettent d'améliorer le produit à chaque production et d'itérer jusqu'à aller vers la solution qui va avoir le moins d'impact carbone. Puis on le fait vraiment avec des situations différentes. Par exemple, je disais qu'on travaillait sur des solutions en carton. Aujourd'hui, une solution en carton, ça marche très bien pour certains types de produits. On a aussi besoin d'avoir un moins grand nombre de réutilisations. Par contre, la solution plastique, sur des emballages qui vont tourner beaucoup, qui vont avoir besoin d'être très robustes, ça marche très bien. C'est vraiment de comprendre aussi par rapport au cycle de vie de chaque produit, de chaque service, quelle est finalement la matière et le design qui va nous permettre d'avoir le moins d'impact environnemental.

  • Speaker #1

    Et les emballages plastiques en produits popylènes que vous mettez en service, est-ce que c'est issu de matières neuves ou de recyclées ?

  • Speaker #0

    C'est issu de recyclées. On essaie d'avoir des matières qui sont recyclées en Europe, au plus près de chez nous, et d'avoir le plus gros pourcentage de matières recyclées. Donc en fonction des produits, on a des produits qui montent jusqu'à 80%, d'autres qui sont un peu moins, mais en tout cas, on n'est pas sur du vierge, on est sur des matières qui sont recyclées.

  • Speaker #1

    Ok. Et les types de colis, pour essayer de visualiser un petit peu, donc il y a, on dira comme des grosses pochettes, c'est ça ? En fait, quels produits on peut envoyer aujourd'hui via E-Pli ? Aujourd'hui,

  • Speaker #0

    on estime qu'on peut envoyer à peu près 70% des produits qui sont envoyés en e-commerce en France.

  • Speaker #1

    Ah ouais ! En tout cas.

  • Speaker #0

    Donc... Quand tu parles de grosses pochettes, c'est globalement ce qui vient remplacer tous les polymails, donc les sachets plastiques à usage unique dans lesquels on exclut essentiellement des vêtements, par exemple. Donc c'est parfait pour les vêtements, parce que ça n'a pas besoin d'être protégé. Le genie ne va pas se faire mal, on ne peut pas le casser. Donc c'est parfait et ça évite d'avoir des suremballages et des protections. Du coup, vraiment, on vient épouser au plus proche du produit. Donc ça évite d'emballer de l'air lors du transport. Donc ça, c'est nos sachets souples. On a des produits qui ressemblent plutôt à des boxes, des boîtes, comme des cartons, vraiment cartons classiques. Là, ça vient plutôt expédier des choses comme des cosmétiques, des bouteilles en verre qui ont besoin d'être protégées. On a de la joaillerie. Qu'est-ce qu'on a eu ? On a eu des scies circulaires, un peu de tout. Ah ouais ! Vraiment, c'est très, très large. Et en fonction des emballages, on a différentes catégories de produits qu'on peut envoyer. Par contre, on reste toujours avec. une contrainte quand même, celle de la taille. Aujourd'hui, on peut envoyer par exemple des boîtes à chaussures, mais on ne peut pas aller envoyer un vélo. On nous a demandé pas mal, tout le monde nous a demandé pour expédier des vélos. Ça, on ne peut pas faire. Essentiellement, parce qu'on a besoin d'avoir des emballages qui se plient pour pouvoir être retournés dans un circuit postal. Donc, il faut qu'une fois pliés, il y a des systèmes de pliage un peu compliqués, mais sur lesquels on a posé des brevets d'ailleurs pour que des gros emballages puissent devenir tout petits sur la partie retour. Mais ça, on peut le faire avec des emballages jusqu'à 50, 60, 70 centimètres. Au-delà, on n'arrive pas à les rendre suffisamment petits pour le retour. Donc voilà, il faut quand même qu'il y ait une certaine dimension maximale pour que ça puisse revenir et qu'on puisse, nous, ensuite les traiter et les remettre en circulation. Mais après, voilà, on a notre gamme standard. On peut aller sur des formats aussi particuliers par rapport aux besoins des marques.

  • Speaker #1

    Donc après, 70% de l'e-commerce est aujourd'hui e-pli compatible. Ensuite, si on parle des produits high-tech, je pense que ça doit représenter quand même une belle part dans l'e-commerce. Est-ce que là, aujourd'hui, on est plus compatibles ? Pas encore ? En partie ?

  • Speaker #0

    En partie. Aujourd'hui, avec les plateformes avec lesquelles on travaille, je pense à Cdiscount par exemple, ou une entreprise avec laquelle on va lancer un gros test le mois prochain. On n'a pas encore le droit d'en parler, mais normalement. incessamment soupeux. On envoie des produits high-tech, alors ça peut être des téléphones, par exemple, ça peut être des ordinateurs, des choses comme ça. Souvent, on a des caps en termes de valeur maximum, mais on parle de plusieurs centaines d'euros. Donc, on est quand même sur des produits assez onéreux. On a un grand joaillerie de la place Vendôme, qui envoie des bacs de luxe, des colliers de luxe. Il n'y a pas vraiment de limite. Après, on s'adapte. Il y a différents niveaux de sécurité qu'on peut mettre en place pour les produits. Mais sinon, il n'y a pas vraiment d'incompatibilité à ce niveau-là.

  • Speaker #1

    Quelqu'un comme Apple qui voudrait envoyer ses MacBooks avec IPI, il pourrait le faire aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Il pourrait. Il est tout à fait libre de nous appeler.

  • Speaker #1

    Si Tim Cook vous écoute. Et du coup, vos clients aujourd'hui, on comprend. Il y a bien sûr un focus e-commerce. Est-ce que c'est le cas d'usage majoritaire aujourd'hui pour vous ?

  • Speaker #0

    Alors aujourd'hui, pour une raison historique, oui. En fait, on a vraiment commencé par l'e-commerce puisque simplement l'expérience que j'avais eue, moi, elle concernait l'e-commerce. Évidemment, je travaillais dans un domaine où il n'y avait vraiment pas d'échange, enfin je n'avais pas d'expérience du tout sur les échanges qu'il y avait au sein même des entreprises ou avec des fournisseurs ou des clients, par exemple. Et là, maintenant, on se rend compte de plus en plus qu'il y a un vrai besoin. Et donc, on a de plus en plus de sujets qui sont B2B. On a d'entreprises dans le BTP, par exemple, où on vient livrer des chantiers dans les emballages réutilisables. Ça marche très bien. On a tous les flux entre boutiques. Par exemple, une enseigne qui va être multi-boutique un peu partout en France, mais qui a besoin de réappliquer. approvisionner ses boutiques.

  • Speaker #1

    Un Zara qui veut approvisionner tous ses points de vente, d'accord.

  • Speaker #0

    Par exemple, ça, on fait les... On fournit les emballages et le système de tracking de la réutilisation, notamment pour valoriser les obligations réglementaires. Donc ça, on le fait. Et puis, on a après d'autres cas d'usage. Par exemple, je pense à une entreprise qui fait du matériel pour les prothésistes dentaires. Et ça, c'est un marché où on a plein qui, en fait, vont livrer. tous les orthodontistes partout en France à chaque fois dans nos emballages. Et les orthodontistes renvoient dans l'emballage et donc c'est des boucles qui marchent très bien. En fait, c'est des flux qui sont régulés. Donc les gens prennent l'habitude, on a un super taux de retour. Et puis finalement, tout le monde est content d'avoir un emballage qui peut vraiment être réutilisé. Et là, c'est pareil, on traque et on apporte de la visibilité sur tous les cycles, sur le nombre de réutilisations. Et puis on peut leur permettre de faire des reportings également. Donc tout ça, c'est vraiment des cas d'usage auxquels spontanément on n'avait pas pensé, mais qui en fait marchent très très bien.

  • Speaker #1

    Et donc tu parlais tout à l'heure de ces discounts. Donc on comprend que vous bossez quand même avec des boîtes qui sont... pas forcément très petites. Est-ce que vous travaillez aussi avec des PME ? Oui,

  • Speaker #0

    on travaille vraiment avec tous les types d'acteurs. On a des toutes petites entreprises qui vont se lancer après une campagne Ulule, par exemple. On en a. Et puis souvent, on est content de les voir grandir. Et on a vraiment des grosses entreprises, effectivement, du Cédis Moon, qui est le plus grand commerce en français. On a des marques comme Cézanne, comme Balche, comme Balzac. Paris, on a SVR dans les cosmétiques. Il y a vraiment dans toutes les tailles, du gros, du petit, du moyen. Après, ce n'est pas forcément la même offre pour tout le monde. On a vraiment des colis qui vont s'adapter à tout. Par exemple, quand je parlais de colis personnalisés pour une marque, on fait plutôt sur les grosses marques. Sur les petits, ils vont pouvoir utiliser directement.

  • Speaker #1

    Des colis standards.

  • Speaker #0

    Des colis standards, parce que leurs besoins sont souvent moins spécifiques, il y a moins d'automatisation. On n'est pas sur des chaînes de préparation automatisées, on est sur des gens à la main qui vont préparer comme on en fait.

  • Speaker #1

    donc là ça marche très bien donc on a vraiment une offre qui s'adapte à toutes les tailles et donc aujourd'hui est-ce qu'on a le nombre de colis plis qui sont en circulation ou qui ont été mis en circulation depuis le début ?

  • Speaker #0

    oui on a dépassé le million l'année dernière il faudrait que le million ? mais en tout cas on est sur plus d'un million de colis qui ont été mis sur le marché et puis l'objectif c'est de doubler ça cette année donc

  • Speaker #1

    1 million avec une réutilisation moyenne minimum de 10 fois, si j'ai bien compris.

  • Speaker #0

    Alors ça, ça dépend des formats. Là où je parlais des 10, c'est essentiellement ce qu'on vise sur du carton. 100, c'est ce qu'on va viser sur du plastique. Et après, oui, on est en moyenne entre 5 et 6 réutilisations par an. Donc c'est en moyenne. Après, sur des boucles fermées, comme celle dont je parlais juste avant, on peut être sur 80 réutilisations par an. Ça va beaucoup plus vite. Notre enjeu aujourd'hui, c'est d'accélérer encore cette utilisation.

  • Speaker #1

    Et donc, sur les déchets aussi, forcément, il y a un impact. Sur sa durée de vie, ça permet de réduire un sacré nombre de kilos de déchets, je pense.

  • Speaker #0

    Là, si on reprend notre colis le plus utilisé, qui est un colis souple, on est sur 25 kilos de déchets qui sont évités sur les 100 cycles du colis. Donc oui, il y a un impact qui est non négligeable. sur les déchets également.

  • Speaker #1

    Ok. Donc, une entreprise qui se pose la question d'avancer avec vous. Donc, le bénéfice, il y a déjà anticiper la réglementation, répondre à une demande de plus en plus croissante de ses clients. Et après, il y en a un qui est peut-être tout bête, mais c'est peut-être que le colis, forcément, il arrive en meilleur état. S'il peut être réutilisé, c'est que c'est a priori robuste. Et ça, je pense qu'on a tous expérimenté une fois dans sa vie, le colis qui arrive un peu cassé ou déchiré. Ça, à priori, ça n'arrive pas. Ça a très peu de chances d'arriver avec Ipni.

  • Speaker #0

    C'est un super point. Effectivement, la première motivation, dans la majorité des cas, elle est vraiment environnementale. Comment j'arrive à réduire mon impact ? Comment j'arrive à le mesurer ? Je pense que la vraie différenciation qu'on a sur notre solution, c'est qu'on arrive avec une solution qui est transparente, avec des chiffres, à la fois qui permettent de rassurer les équipes RSE des entreprises, également de faire des reporting au titre des réglementations. Mais il n'y a pas que ça. Déjà, on le fait à un prix qui est aujourd'hui quasiment compétitif, voire parfois moins cher par rapport à de l'emballage à usage unique. Donc ça, c'est aussi une motivation. Et en plus, effectivement, on a cette expérience client qui va sur le fait que le produit… n'arrive pas à abîmer, ce qui est à la fois de l'expérience client et à la fois sur le plan environnemental et sur le plan financier pour l'entreprise hyper important. Pareil pour les retours, je disais tout à l'heure qu'on pouvait faire les retours avec. C'est vrai que parfois, quand quelqu'un a un emballage à usage unique, il est excité d'avoir sa commande, il va prendre son emballage, il va le déchirer, puis après, si jamais le produit ne va pas, il faut le renvoyer. Du coup, ça veut dire qu'on scotche dans tous les sens l'emballage qui a plus de chances d'être abîmé sur la partie retour, donc le produit que tu retournes plus de chances d'être abîmée aussi. Donc, il y a toutes ces choses-là, au-delà de la praticité, effectivement, qui sont intéressantes. Et puis, il y a la valeur marketing. Pour moi, à titre personnel, le marketing, ça... passe par le fait de prouver les engagements de la marque de façon hyper concrète. Et en fait, quand on a un emballage qui est réutilisable, c'est marqué dessus Je suis un emballage réutilisable on permet aux gens d'avoir une action concrète qui est en plus un peu fun parce que plus l'emballage, la mettre dans sa boîte aux lettres. Souvent, les gens adorent, en fait, ils se filment, ils se filment sur Instagram. C'est assez drôle parce que c'est nouveau, parce qu'ils se sentent utiles. Ils se disent Wow, j'ai fait un truc utile et en plus que je n'avais jamais fait. Ils ont envie d'en parler. En fait, tout ça, ça rend l'expérience mémorable. et je pense qu'aujourd'hui le fait de pouvoir en quelque sorte apporter un nouveau pouvoir aux gens de se dire moi en tant que personne j'ai fait ça et bien c'était bien je trouve que c'est hyper important donc il y a toutes ces choses là qui font qu'aujourd'hui les marques passent au colis réutilisable et surtout restent au colis réutilisable une fois qu'ils ont testé.

  • Speaker #1

    Je pense mémorable c'est le mot en fait vraiment c'est vraiment un élément de démarcation Parce que tu as beau dire mes chaussures, elles sont faites en matière 100% recyclée, etc. si tu envoies ça dans un colis à usage unique qui est complètement pauvre sur le plan environnemental, de suite, ça ne sonne pas. C'est dans ce sens-là aussi que l'emballage, de suite, c'est le premier message, en fait. De suite, en face, tu as quelque chose comme un colis réutilisable comme le vôtre avec. Là où il y a une application, il y a aussi un air de modernité, d'innovation. Je trouve qu'il y a beaucoup de messages qui passent, peut-être de communautés aussi, d'engagement. Donc forcément, ça démarque et ça reste mémorable. Et du coup, pour une entreprise, donc tu disais, au niveau de l'expérience client, marketing, environnemental, et ensuite, au final, en en parlant, ça reste anecdotique, mais le fait de s'adapter. tu n'anticipes pas la réglementation, mais ça reste anecdotique, en fait, dans les clients qui viennent à vous. C'est ça qui est beau. Oui,

  • Speaker #0

    je pense que... Et ça, c'était important pour nous. On a vu pas mal d'entreprises qui ont vraiment tout donné sur la réglementation et que l'argument de vente devenait mettez-vous en compliance, mettez-vous en règle avec la réglementation Nous, ce n'est vraiment pas ce qu'on a voulu faire. On trouve que c'est super dangereux. On veut surtout qu'il y ait un produit qui ait du sens. D'ailleurs, on a lancé le... produits avant la réglementation. On a lancé E-Pli avant de savoir qu'un jour, il y allait avoir une réglementation sur le sujet. Donc, ce n'était pas le moteur. Et ça n'a pas non plus été le moteur des gens avec qui on a co-conçu. Parce que depuis le début, on a co-conçu le service avec des marques et des particuliers, en disant qu'il faut qu'on s'entoure de gens qui vont vraiment être les utilisateurs du produit. Et eux, leur motivation, ça n'a jamais été je vais être en règle avec la réglementation Leur motivation, ça a été de dire moi, je vais à un emballage qui le protège Je veux un emballage qui offre une super expérience client. Je veux un emballage où je suis sûre de l'impact environnemental. Donc, je veux avoir des données fiables sur ce qui arrive à cet emballage-là. Et puis, je veux que ce soit facile, fun à utiliser. Je ne veux pas avoir besoin de faire 15 bornes pour renvoyer mon emballage. Il faut que ce soit pratique, que ce soit simple. Et donc, c'est toutes ces choses-là qu'on a travaillées. Ce qui fait qu'aujourd'hui, l'expérience client, elle marche d'elle-même. À la fois pour certaines personnes, ça va être juste l'impact environnemental. Et c'est très bien. Donc, c'était notre motivation première. Pour d'autres, ça va être la récompense du code promo. Pour d'autres, ça va être le fait d'être parmi les premiers à utiliser une expérience un peu nouvelle. Pour d'autres, ça va être de pouvoir en parler à sa communauté. C'est plein de petites choses. Mais en fait, c'est vraiment ça qu'on vient travailler. C'est qu'est-ce qui fait que les gens vont l'utiliser ? Et finalement, la réglementation, les gens vont être naturellement compliant parce que ça marchera déjà. Et ce sera pour nous vraiment la plus grande force. Et by the way, on vous permet d'être en ligne avec la réglementation.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est en fait, quand tu as une telle palette d'arguments, en fait, de vente, la réglementation, c'est peanuts, en fait. Et aussi, un des critères, on n'en a pas du tout parlé, mais pourtant, on dit souvent que c'est le nerf de la guerre, c'est le prix. Tu disais, financièrement, plus accessible que certains colis à usage unique. Aujourd'hui, pour avoir une idée, ça va dépendre. dépendre des types de colis, des types de boîtes. Une entreprise dont tu parlais tout à l'heure qui veut quelque chose de standard pour débuter, on peut démarrer à partir de combien ? Effectivement,

  • Speaker #0

    ça dépend des formats et ça dépend des volumes des entreprises. C'est-à-dire qu'une petite entreprise, nécessairement, ça leur rendra probablement plus cher qu'une très, très grosse. Mais on peut se dire qu'entre 80 centimes et 1,50 on peut avoir un emballage. Et surtout, tout le service qui va avec, toute l'expérience, toute la partie… l'étiquette pour le retour, le retour inclus, le nettoyage inclus, enfin vraiment tout le service inclus pour un prix qui est du coup assez comparable à ce qu'on peut avoir sur un carton par exemple. sur des volumes comparables. On a même certaines marques qui expédient aujourd'hui dans des emballages qui sont très brandés à leur couleur, avec une impression à l'extérieur, une impression à l'intérieur, un truc un peu brillant, tout ça. Ça, en fait, on est moins cher. Et pareil pour la préparation de commandes, souvent on est moins cher, notamment sur nos folies souples. On a encore beaucoup travaillé là-dessus. Il faut que la préparation prenne quelques secondes, contrairement à, par exemple, un carton qu'il faut former, venir se retier en dessous. préparé, tu m'as le produit en rose coach autour. En fait, tout ça, c'est des secondes. Donc, c'est du temps à homme. Et derrière, ça, ça saute aussi. Enfin, ça a un prix aussi. Donc, on a vraiment travaillé pour être compétitif sur l'emballage lui-même. Puis après, sur le temps de préparation qui va avec. Ça, c'est un gros chantier de cette année. Et nos nouveaux colis et les futurs colis qui arrivent sont encore plus efficaces. En temps de préparation, on est vraiment de l'ordre de quelques secondes. Et ça semble être un détail comme ça. Mais pour des marques qui expédient pas mal de colis, c'est loin d'être négligeable. On a vraiment travaillé. pour avoir le produit le moins cher possible et tout ce qui va avec, que ce soit le moins cher possible pour eux.

  • Speaker #1

    Et avec un service top qualité par rapport à un simple colis à usage unique où il n'y a rien. Et du coup, au niveau de... Pour l'entreprise, est-ce que c'est facile ? Est-ce qu'il y a des process à modifier ?

  • Speaker #0

    J'ai l'impression que c'est une réponse de Normande encore, ça dépend. Ça dépend. Dans certains cas, on va avoir besoin de modifier quelques process, notamment, je parlais tout à l'heure, de l'option sur le site Internet. Ça, c'est quelque chose qui est important, notamment pour les colis plastiques. On demande vraiment, vraiment, que ce soit une option. Les gens, face à un choix conscient, se disent Ok, je veux recevoir un emballage réutilisable, je suis prêt à le renvoyer. Ça, c'est très important. On voit que c'est un impact très important sur le nombre de cycles qu'il peut vivre un colis. Donc, du coup, dans ce cas-là, c'est la modification principale, clairement, c'est de mettre l'option sur le site Internet. Et donc, on a développé des plugins pour les principaux sites internet du marché, en CMS, donc Shopify, par exemple, PrestaShop, WooCommerce et d'autres. Et donc, du coup, on vient les aider pour implémenter sur leur site internet. Donc, c'est à la fois le fait de mettre l'option, ce qui paraît assez basique, mais c'est tout ce qu'il y a derrière, surtout. C'est de se dire quelle est l'intelligence qui va nous permettre de proposer un emballage réutilisable au bon moment. Exemple, si j'envoie, je ne sais pas, des paires de chaussettes, je peux mettre une paire de chaussettes dans un emballage, ça va rentrer. Je peux en mettre 15, ça rentrera toujours. Si par contre je vends, je ne sais pas, du matériel de ski, si j'en mets un ou deux tenues de ski entières, ça rentre. Si j'en mets dix, ça ne va plus rentrer, même dans le modèle le plus grand. Donc là, il y a toutes ces règles derrière par rapport aux catégories qu'on vient implémenter. Et puis sur des sites comme C-Discount, par exemple, si on prend encore cet exemple-là, mais c'est le cas sur beaucoup d'autres, mais celui-là, c'est assez concret parce qu'ils vendent tout, absolument tout. Là, on peut se dire que, je ne sais pas, un jean, ça rentre dans un emballage IP, par contre, la machine à laver, ça ne va pas rentrer. Et du coup, il faut que vous le faisiez uniquement pour les paniers, à chaque fois pour les produits, mais aussi pour les paniers, donc une combinaison de produits, pour que ce soit qu'au bon moment, pour que la personne, quand elle a le choix IP, soit vraiment livrée en colis IP, qu'il n'y ait pas de déception derrière. Donc ça, on vient apporter aussi toutes ces règles un peu intelligentes là-derrière pour être sûr que l'expérience client est soit bonne.

  • Speaker #1

    Donc, il y a ce service. top qualité qui permet une flexibilité énorme sur la gamme de produits que peut avoir une entreprise.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'à la fois sur le service, on a une partie service notamment sur les grands comptes, où on a une équipe tech qui peut venir aider et une équipe d'accords manager également qui aide à bien implémenter. Par contre, pour les petits, je ne sais pas si on peut parler de service, c'est plutôt vraiment des outils tech, c'est vraiment le plugin lui-même, c'est du plug and play, je l'installe sur mon site et c'est tout de suite live. Là, ce n'est pas forcément du service, c'est vraiment des outils. qui viennent faire gagner du temps à nos clients. Et c'est réplicable sur l'ensemble de nos clients.

  • Speaker #1

    Trop bien. Et du coup, on arrive à la fin de cet épisode déjà, Léa. Les prochaines... Un million de colis aujourd'hui. Les prochaines étapes pour E-Pli.

  • Speaker #0

    Sur cette année, on veut au moins multiplier ce chiffre-là par deux. C'est beau. On y travaille. Après, sur le... En échéance très court terme, on lance un pilote avec un très très gros acteur du e-commerce. On fait tout pour que ça se fasse bien. Depuis le début, on a quand même en tête de se dire, le colis réutilisable, les études d'impact montrent que ça fait beaucoup de sens, que ça marche. On a prouvé avec des acteurs de toutes les tailles en France que ça marche, qu'on peut le passer à l'échelle. Et là, on a envie de montrer que ça marche aussi avec les plus gros à l'échelle internationale. Et qu'en fait, maintenant, il n'y a plus d'excuses pour y aller, qu'on a les solutions pour faire en sorte que ça marche. Depuis le début, en tête avec Anne-Sophie, un chiffre qui est celui de 25%. C'est une étude qu'on avait lue, je ne sais même plus où, il faudrait que je retrouve la source. Mais qui disait que quand 25% des personnes d'un groupe adoptent un comportement, en fait, c'est le point de bascule en termes de normes sociales.

  • Speaker #1

    La masse critique.

  • Speaker #0

    Voilà. Et quand 25% adoptent un comportement, tout le reste va suivre. Donc, ce qu'on veut, c'est que 25% des gens aient testé et approuvé le colis réutilisable, que finalement, ça devienne hyper... connus, habituels et dans les normes. Moi, quand j'ai des gamines, les gens, ils ne triaient pas encore vraiment leurs déchets. Maintenant, j'ai l'impression que c'est vraiment rentré dans les mœurs. On veut faire la même chose sur emballage pour que demain, on n'ait plus une case à cocher pour choisir un emballage utilisable, mais que finalement, ce soit une case à cocher si on veut un emballage à usage unique, si jamais quelqu'un a besoin un jour d'un emballage à usage unique. Donc, c'est 25%, c'est notre objectif.

  • Speaker #1

    Le shift complet. Voilà. Et du coup, ce grand nom du e-commerce, on peut connaître son nom ou pas encore ?

  • Speaker #0

    Pas encore.

  • Speaker #1

    Ça commence par un Z ?

  • Speaker #0

    Ça ne commence pas par un Z, mais je ne veux pas en dire plus. Je vais même faire toutes les lettres de l'alpha-U, si je ne répondrai pas.

  • Speaker #1

    Bon, très bien. Et pour terminer, quelqu'un ou un sujet que tu aimerais voir évoqué sur ce podcast ?

  • Speaker #0

    Un sujet qui m'intéresse beaucoup en ce moment, c'est peut-être personnel, mais c'est vraiment quelque chose sur lequel je me suis beaucoup renseignée, c'est le pouvoir de l'argent. sur l'environnement. Donc en France, dans les entreprises qui me parlent bien, il y a Helios ou GreenGot par exemple, ou Macaio. Je pense que ce serait intéressant. En tout cas, c'est un sujet qui m'intéresse beaucoup. Oui,

  • Speaker #1

    c'est partagé. Mais on va tout faire pour. On va tout faire pour. Trop bien, Léa. Et une entreprise qui veut... qui veut vous contacter pour travailler avec vous, pour en savoir plus ? Où est-ce qu'on peut l'envoyer ?

  • Speaker #0

    Sur notre site internet, c'est le plus simple. Ipli, H-I-P-L-I. On a une super équipe qui répond vite et bien. Et bien sûr, on peut me contacter aussi, moi ou Anne-Sophie, mon associée sur LinkedIn. On répond un peu moins vite et bien, mais on essaie de le faire quand même.

  • Speaker #1

    On mettra les liens dans la bio de l'épisode. Merci beaucoup, Léa. Plein de réussite pour la suite avec Ipli.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup et merci encore pour l'invitation.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est la fin de cet épisode. J'espère que vous repartez des idées plein la tête. Pour remercier mon invité et rendre ce contenu accessible au plus grand nombre, c'est très simple. Abonnez-vous et déposez un 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée. On se dit à très vite !

Chapters

  • Intro

    00:00

  • La genèse d'HIPLI

    02:04

  • Exigence du consommateur

    03:28

  • Règlementation et Loi AGEC

    06:00

  • Process : Passer du jetable au réutilisable ?

    08:45

  • Le modèle RaaS d'Hipli

    10:25

  • Expérience client

    18:14

  • Robustesse des colis

    21:24

  • Impact environnemental

    25:00

  • 70% du e-commerce couvrable

    28:37

  • Cas d'usages

    32:16

  • PME et Hipli

    34:23

  • Colis jetable VS Hipli

    36:32

  • Fidélisation et expérience mémorable

    38:33

  • Coût

    43:16

  • Amazon & Road to 2Millions

    48:03

  • Conclusion

    50:06

Description

Le e-commerce mondial a fait X3 en 10 ans. Résultat : 1,5 milliard de colis ont envoyés en France rien qu’en 2022.

Et des millions de Tonnes de déchets avec.

Alors oui, on peut essayer d’acheter moins et mieux. Mais on doit aussi améliorer l’existant.

C’est la mission que se sont données Léa Got et Anne-Sophie Raoult avec Hipli.


Hipli, c'est un service qui :

  • est inclusif pour les PME jusqu'aux géants comme CDiscount ou Amazon.

  • permet aux marques et particuliers de réutiliser leur colis jusqu’à 100 fois.

  • affiche plus d’1 millions de colis envoyés.


Les raisons de ce succès :

Un impact énorme sur :

🚯 les déchets,

💰 la rentabilité,

💚 l’expérience et la fidélisation client.



En pleine phase test avec Amazon,

Léa a accepté de venir sur The Impacters pour en discuter.


Dans cet épisode, on parle de :


👉 L'impact du e-commerce

👉 Règlementation et Loi AGEC

👉 Comment une entreprise peut passer du colis jetable au réutilisable

👉 Comment ça coûte ? Où plutôt combien ça rapporte 😉

👉 L'expérience shipping : Un élément clé de l'expérience client


🔥 Une Masterclass pour faire de sa stratégie de shipping un élément clé de différenciation et de fidélisation client.


Bonne écoute 👊


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QU'EST-CE QUE THE IMPACTERS ?

The Impacters est le Podcast qui rassemble les pointures de l'impact pour vulgariser la RSE.

Le but : Accélérer la transformation des entreprises 👊

Je suis Marc-Antoine Bouteille-Torre

Expert en Marketing responsable et mobilité durable, j'aide les entreprises qui veulent faire rayonner leur marque employeur et engagements RSE.

Experts, Consultants et Leaders me livrent leurs secrets de réussite, et les défis qu’ils ont rencontrés

Pour qu’on puisse apprendre ensemble, à booster notre Impact.

Si vous voulez obtenir des méthodes concrètes, et des outils actionnables, pour agir maintenant,

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Quand 25% des personnes d'un groupe adoptent un comportement, en fait, c'est le point de bascule en termes de normes sociales.

  • Speaker #1

    La masse critique.

  • Speaker #0

    Voilà. Et quand 25% adoptent un comportement, tout le reste va suivre. On a en France la loi AJEC qui impose qu'une part des emballages soit réutilisable. Au cours de 2026, toutes les entreprises du marché ont dépassé les millions l'année dernière.

  • Speaker #1

    Les millions ?

  • Speaker #0

    On est sur plus d'un million de colis qui ont été mis sur le marché. L'objectif, c'est de doubler ça cette année. Un emballage IP, c'est à peu près 86% d'impact carbone en moins par rapport à un carton. C'est moins d'impact qu'un carton du même volume dès la deuxième utilisation. On a voulu, avec mon associée Anne-Sophie, concevoir des emballages qui pourraient être réutilisés 100 fois, qui permettent aux marques et aux particuliers d'agir ensemble pour limiter les déchets du biocomb.

  • Speaker #1

    Hello et bienvenue dans The Impacteurs, le podcast pour booster la performance socio-environnementale des entreprises. Le e-commerce mondial a fait x3 en 10 ans. Résultat, 1,5 milliards de colis ont été envoyés en France rien qu'en 2022 et avec des millions de tonnes de déchets. Alors oui, on peut essayer d'acheter moins et mieux, mais on doit aussi améliorer l'existant. C'est la mission que s'est donnée Lea got avec Epli. Leur service permet aux marques et aux particuliers de réutiliser leurs colis jusqu'à 100 fois. Un impact énorme sur les déchets, mais aussi sur la rentabilité et l'expérience client. Des bénéfices durables que beaucoup de marques ont saisi très vite. Des PME, mais aussi des mastodontes comme Amazon, C-Discount ou des grands joailles de la place Vendôme. Prêt à faire de votre stratégie de shipping un avantage clé de votre business ? Alors asseyez-vous bien et ne perdez rien de cette masterclass avec Léa Gauth. Bonne écoute ! Hello Léa !

  • Speaker #0

    Bonjour Marc-Antoine !

  • Speaker #1

    Ravi de te recevoir.

  • Speaker #0

    Merci de m'accueillir.

  • Speaker #1

    Alors ? Est-ce que tu pourrais nous expliquer comment tu en es arrivé à créer Hippli ?

  • Speaker #0

    Hippli, c'est né d'une expérience personnelle, celle de commander en ligne. On pourrait trouver des produits, notamment des vêtements responsables, généralement produits en France avec les matières au moins d'impact possible, et de recevoir ces vêtements-là dans des colis qui étaient très grands, qui étaient en plastique, et que moi, en tant que consommatrice, je n'avais pas d'autre choix. que de mettre à la poubelle. Je n'ai pas aujourd'hui beaucoup de besoins d'emballage, je n'envoie pas beaucoup de produits en seconde main et donc j'avais vraiment ce colis dont je ne savais pas quoi faire et pas de solution à ma disposition. Alors même que cet emballage, il pouvait tout à fait être réutilisé parce qu'il était en bon état. On a voulu, avec mon associée Anne-Sophie, concevoir des emballages qui pourraient être réutilisés 100 fois, mais surtout, surtout tout un service et toute une suite d'outils. qui permettent aux marques et aux particuliers d'agir ensemble pour limiter les déchets du e-commerce.

  • Speaker #1

    Donc en fait, une réflexion vraiment dans la peau de tout le monde, quoi, en tant que consommateur lambda. Donc en fait, si on va bien rentrer dans le détail, mais du coup, un colis qu'on pourrait réutiliser à l'infini, dans l'idéal.

  • Speaker #0

    À l'infini, ce serait bien, ce n'est pas un objectif réaliste. Donc nous, en fonction de nos différents formats et des différentes matières, on est entre 10 et 100 fois. mais effectivement qu'ils puissent être réutilisés le plus grand nombre de fois possible pour avoir le plus petit impact environnemental possible. Et tout ça avec quelque chose qui soit simple pour les utilisateurs, que ce soit des marques, des sites e-commerce ou des particuliers. Effectivement, monsieur, madame, tout le monde.

  • Speaker #1

    Et donc, aujourd'hui, les colis, quand on en reçoit, surtout c'est qu'on les a commandés auprès d'entreprises. Donc, c'est vraiment les entreprises qui sont décideurs sur... Quel type de colis elles utilisent ?

  • Speaker #0

    Ce sont les entreprises qui expédient des colis. Le décideur, c'est plus large. C'est-à-dire qu'effectivement, c'est eux qui vont choisir de commander tel ou tel type d'emballage. Par contre, c'est le particulier qui souvent a un poids beaucoup plus fort qu'il le pense sur le type d'emballage qu'ils vont recevoir. Ce qu'on voit beaucoup, c'est qu'en fait, les marques viennent nous voir parce que les consommateurs, parce que les particuliers leur ont demandé d'avoir des solutions d'emballage plus responsables. Ce sont plein d'emballages trop grands. On met des notes moins bonnes sur l'emballage par exemple, ou tout simplement on leur dit, mais moi j'ai déjà commandé un emballage Jpli, est-ce que sur ma prochaine commande, vous pourriez me proposer un emballage qui soit réutilisable ? Donc on voit que oui, la marque choisie, mais la marque est quand même forcément influencée par le particulier qui va lui demander de proposer le choix entre un emballage à usage unique et un emballage réutilisable.

  • Speaker #1

    Et ça, à quel moment ? Comment ils reçoivent ces retours des particuliers ? Ça peut être avec les enquêtes de satisfaction, les choses comme ça ?

  • Speaker #0

    Ça peut être des enquêtes de satisfaction, ça peut être simplement les notes. On a de plus en plus de marques qui demandent à leurs clients de noter l'expérience.

  • Speaker #1

    Type Trustpilot.

  • Speaker #0

    Exactement. Type Trustpilot, par exemple. Et les particuliers notent à la fois le produit, mais également l'expérience globale. Et on voit qu'une bonne partie des commentaires, notamment lorsque les gens commandent en appli, Une bonne partie des commentaires mentionnent Hippie comme un élément positif de leur expérience de commande, puisque finalement, quand on commande en ligne, le premier contact physique, la première impression, le premier regard, c'est quand même sur cet emballage-là. Et donc, si ce colis peut prouver les engagements de la marque à partir du moment où il arrive entre les mains du consommateur, il y a déjà un bon pas en avant pour prouver que les engagements sur le plan environnemental de la marque sont réellement sincères.

  • Speaker #1

    Donc du coup... vraiment une atteinte des clients. Est-ce qu'aujourd'hui, à part ça, est-ce qu'il y a des obligations pour les marques ?

  • Speaker #0

    Le projet est vraiment venu d'une expérience de client. Si ça a marché sur les quatre premières années, c'est parce que les clients et les marques avaient vraiment envie de mettre en place ces solutions-là. Et nous, c'est vraiment ce qui nous drive au quotidien, c'est de faire en sorte de continuer à apporter des solutions aux marques et aux particuliers. Mais c'est vrai qu'il y a un contexte qui, par ailleurs, est assez favorable. puisqu'on a en France la loi AGEC qui impose qu'une part des emballages soit réutilisable. C'est quelque chose qui est progressif. Aujourd'hui, ça concerne essentiellement les entreprises qui font plus de 50 millions de chiffre d'affaires, qui ont l'obligation d'avoir 6% de leurs emballages qui sont réutilisables. Dès 2025, les entreprises de plus de 20 millions de chiffre d'affaires sont concernées. À partir de 2026, c'est toutes les entreprises du marché qui seront... dans l'obligation d'avoir au moins 5% de leurs emballages qui sont réutilisables avec une obligation qui monte en fonction du chiffre d'âge. Et en 2027, c'est quand même 10% de tous les emballages de toutes les entreprises qui devront être réutilisables. Donc, il y a quand même un contexte favorable. Et à l'échelle européenne, c'est pareil, les choses bougent énormément. Il y a une réglementation qui a été mise à jour au printemps dernier, donc 2024, et qui spécifie que 50% des emballages du e-commerce devront être réutilisés. réutilisables à horizon 2040. On est sur un horizon un peu plus long, il y a des objectifs qui vont être progressifs d'ici là, mais on est quand même sur un contexte réglementaire qui, effectivement, va imposer aux entreprises de mettre sur le marché des emballages réutilisables et surtout, tout le service et les outils qui vont avec, parce qu'il suffit pas de dire un emballage réutilisable, débrouillez-vous et réutilisez, il va falloir prouver vraiment que chacun des emballages réutilisés est réutilisé. Et nous, c'est vraiment là qu'on vient apporter Notre aide aux e-commerçants et aux particuliers, c'est vraiment à la fois d'aider à la réutilisation à travers les services et tout ce qu'on met en place pour que ce soit facile, pratique de réutiliser des emballages, mais aussi de pouvoir le prouver. Chaque colis est individuellement traqué pour qu'on puisse s'assurer que chacun est vraiment réutilisé.

  • Speaker #1

    C'est quand même fou. C'est un des secteurs où j'ai l'impression que le réglementaire avance le plus vite. C'est-à-dire... que même les petites entreprises qui la petite marque de vêtements identitaires qui a un petit marché qui va faire 200 000 de chiffres par an, que d'ici deux ans en fait ça va être dans ses obligations, alors même si 5% ça reste anecdotique, mais ça avance très vite, je trouve que ce n'est pas connu du grand public. Vous, vous êtes spécialisé là-dessus, vous apportez... une solution où on peut traquer les colis. Donc, une entreprise qui expédie, qui s'adresse à vous, qui veut rendre ses envois, ses colis réutilisables, comment ça se passe pour elle ?

  • Speaker #0

    Une entreprise qui vient nous voir, ça peut être une entreprise du e-commerce, mais ça peut également être une entreprise dans d'autres secteurs, puisqu'on travaille aussi avec tous les flux internes des entreprises. Mais si on prend le cas d'un e-commerce, par exemple, on vient l'aider à faire des choses à mettre en place une option sur son site internet. Nous on demande aux entreprises de proposer l'emballage réutilisable comme une option. Que ce soit vraiment choix du consommateur d'être livré dans un emballage réutilisable. Donc on l'aide avec des plugins par exemple à mettre l'option sur le site internet. Ensuite on lui met à disposition des colis. On a différentes gammes de colis dans différentes matières. On a des colis souples, on a des colis rigides pour s'adapter à la fois à des produits comme du textile par exemple, mais aussi des cosmétiques, de l'informatique, différents types de produits. Je lui dis, on met à disposition. parce qu'on ne les vend pas. Il n'y a pas de transfert de propriété, c'est vraiment la flotte d'e-ply, c'est notre flotte de colis. On vient le mettre à disposition des marques pour un usage. Et donc, on ne lui facture pas le coût du colis lui-même, mais simplement un usage, donc un tour de cycle.

  • Speaker #1

    Et du coup, c'est un modèle, c'est un abonnement au mois, l'année ?

  • Speaker #0

    Alors, on n'est pas sur un abonnement, on est sur un modèle qu'on a appelé Reusable as a Service donc c'est l'emballage, le colis, qu'on vient utiliser pour un usage. Ce qu'on facture, c'est une toute petite part du colis lui-même. On ne facture pas la totalité, le coût du colis, c'est nous qui le portons. Par contre, on vient facturer le service qui est lié à la réutilisation. Donc à la fois les outils de tracking, l'application, on en parlera après, mais qu'on met à disposition des particuliers, l'application, le software pour les professionnels, et puis toute la logistique retour. Donc le fait qu'on vienne collecter les emballages chez les particuliers ou dans les boîtes aux lettres, qu'on les ramène jusque chez nous, qu'on les nettoie. avant de pouvoir les remettre en circulation. Et en fait, c'est toute cette logistique-là qu'on vient facturer aujourd'hui dans notre Reusable as a Service.

  • Speaker #1

    Et donc, le colis, en fait, ce n'est peut-être pas l'essentiel de la valeur de votre offre ?

  • Speaker #0

    Le colis, ce n'est absolument pas l'essentiel de la valeur. C'est un super point. C'est que souvent, les gens disent, vous faites du packaging. Alors en fait, on fait assez peu de packaging puisqu'on ne fabrique pas les emballages nous-mêmes. design les emballages pour qu'ils aient les caractéristiques qui leur permettent d'être réutilisables. Parfois, ce sont les nôtres, la flotte que l'on constitue, et parfois, dans certains cas, sur des clients, notamment des gros clients qui ont des besoins très particuliers. On peut même aller sur le design d'emballage que les clients ensuite vont acheter. Et nous, on s'occupe juste d'opérer toute la partie tracking et logistique. Notre vrai cœur de métier, c'est ça. C'est à la fois d'avoir des flux logistiques, des flux de nettoyage, de reconditionnement qui nous permettent d'être compétitifs en termes de prix. par rapport à un emballage à usage unique. Et puis aussi et surtout, la partie tracking et aide à la réutilisation. Tous nos colis sont équipés par exemple d'un QR code unique sur chacun des colis, qui est vraiment la porte d'entrée sur la vie du colis. Donc à la fois c'est scanné par les commerçants, pour pouvoir traquer le nombre de réutilisations, le nombre de cycles qui sont faits sur ce colis de façon unique. Et puis c'est la porte d'entrée pour les particuliers qui vont pouvoir scanner le colis, arriver sur l'application qu'on a développée, et qui leur permettent soit de générer une nouvelle étiquette de transport s'ils ont besoin d'envoyer un colis, par exemple, à un proche, à de la famille, ou de générer une étiquette de retour s'ils ont besoin de faire un ressort de produit. Par exemple, j'achète un jean, il ne me va pas, mais il faut que je le renvoie. En ce moment, on vient générer une étiquette de retour, par exemple. Ou alors, et c'est quand même le cas le plus fréquent, tout va bien avec mon produit, je n'ai pas besoin de le réutiliser à titre personnel. Donc, je le plie, je le glisse dans une boîte aux lettres et nous, on vient le récolter pour le remettre en circulation. Et donc, c'est ce QR code-là, finalement, qui nous permet de communiquer avec les marques, avec les particuliers, et puis d'avoir une vision extrêmement précise de la vie des colis.

  • Speaker #1

    Et donc, la première étape du cycle de vie du colis, en fait, c'est quand la marque, pour la première fois, va scanner son QR code, c'est ça ? Oui.

  • Speaker #0

    Alors nous, on rajoute une petite étape avant, c'est-à-dire que quand on expédie un colis à une marque, on scanne le QR code aussi de chaque colis pour l'attribuer à la marque. Ce qui nous permet de savoir aussi qu'il est en stock chez la marque avant que la marque l'ait expédié. Ce qui nous permet à la fois d'avoir une vision très précise de là où se situent l'ensemble de nos colis, mais aussi d'apporter des services à la marque. Par exemple, on peut gérer pour elle son niveau de stock. Elle sait en temps réel combien de stock d'emballage de chaque format est-ce qu'elle a et on peut lui proposer de façon proactive un réassort de stock pour s'assurer qu'elle ait toujours le bon niveau de stock. A la fois, elle sait du service. Et puis nous, ça nous permet aussi de ne pas avoir du stock immobilisé trop longtemps chez une marque. Par exemple, une marque nous commanderait 15 000 colis, mais qu'on n'envoie que 1 000 par mois. Nous, on a besoin que nos colis, qui sont notre propriété, circulent le plus rapidement possible. Parce que pour des raisons d'impact, pour nous, un colis réutilisable qui reste immobilisé au fin fond de l'entrepôt d'une marque pendant un an, ça n'a pas de sens sur le plan environnemental. Ça n'a pas non plus de sens sur le plan économique. Et ça, je pense que c'est la beauté du modèle pour nous, et c'est un vrai garde-fou. C'est que... Pour que le modèle marche sur le plan environnemental, il faut que le colis soit réutilisé, qu'il revienne chez nous et qu'on puisse le remettre en circulation. C'est extrêmement important. Et le plus vite possible. On n'aime pas qu'on s'est immobilisé trop longtemps chez une marque, par exemple. Et puis, sur le plan business, c'est la même chose. Sur le plan environnemental, il faut que ça tourne. Sur le plan business, il faut que ça tourne. Donc, tout est aligné. Et nous, notre vrai métier, c'est de faire en sorte que les colis tournent le plus possible. À la fois chez les marques, chez les particuliers. Ça revient à notre emploi chez nous. Donc, on leur met aussi le plus vite possible en circulation.

  • Speaker #1

    En fait le modèle il est canon, c'est la magie un petit peu du serviciel et du circulaire par rapport au linéaire, c'est à dire que tu peux... Tu peux dire à première vue, j'ai quelqu'un qui vend des colis réutilisables, si les gens consomment moins, son business va s'effondrer.

  • Speaker #0

    C'est-à-dire que nous, moins on produit de colis, mieux on se porte. Et plus les colis circulent, mieux on se porte. Par contre, on fait quand même attention, notamment dans la communication qu'on a auprès des marques, auprès du compte public. Nous, on est vraiment pour la consommation la plus raisonnée possible. Je vais prendre un exemple concret, même deux à la rigueur. Premier exemple, c'est qu'on a conscience qu'il y a des particuliers qui ont des usages qui vont leur demander d'avoir des colis pour envoyer des produits en seconde main, par exemple. On a des gens qui vont vendre sur Le Bon Coin, sur Vinted, par exemple. Dans ce cas-là, ils ont besoin d'emballage. Nous, on a des colis qui sont réutilisables. Donc, plutôt que de leur dire Non, ne les utilisez pas et en fait, ils vont les utiliser, mais sans qu'on puisse le traquer, on a voulu leur apporter un certain nombre de services, notamment en travaillant sur une étiquette. On vient digitaliser pour qui a besoin d'avoir une imprimante, par exemple, ce type de service pour accompagner les gens dans la réutilisation des colis, puisqu'on sait que cet usage existe. Ça nous permet, nous, de maîtriser l'usage, de leur apporter une valeur, et surtout d'aller pouvoir parler. On peut communiquer, notamment par mail, lorsqu'on envoie un mail à la personne qui reçoit le colis dans un deuxième temps, de lui dire que le colis que vous allez recevoir est un peu particulier, il est réutilisable, vous avez plusieurs choix. Vous pouvez le réutiliser vous-même. ou vous pouvez nous le renvoyer si vous n'en avez pas besoin. En tout cas, ne le mettez pas à la poubelle. Ça nous permet vraiment de garder le lien avec l'ensemble des personnes qui vont utiliser le colis. Donc, on n'incite pas à la consommation. Par contre, on se rend compte qu'il y a une consommation de fait. Plutôt que d'aller acheter des emballages neufs ou prendre des boîtes à pizza scotchées, on leur propose d'utiliser nos emballages puisque finalement, ils sont faits pour ça. Par contre, on s'assure de garder le lien avec la personne qui va le recevoir pour qu'elle nous le renvoie. Donc là, c'est le premier point. On n'incite pas à la consommation. Par contre... on accompagne et on s'assure que la personne va pouvoir nous renvoyer. Et le deuxième point, sur un autre exemple, c'est que par exemple, on a un modèle de récompense. C'est-à-dire qu'à chaque fois que quelqu'un va nous renvoyer un colis, il peut choisir un bon d'achat chez nos marques partenaires. Et ça, c'est quelque chose auquel on a beaucoup réfléchi. Parce que pour nous, c'était important de récompenser l'acte de renvoyer le colis, de motiver ceux qui ont besoin d'une motivation supplémentaire par rapport à la pure motivation. environnementales. Par contre, on ne voulait surtout pas faire des codes promo pour pousser les gens à acheter, pour leur dire vous avez sept jours pour acheter sur ce site en particulier, ce truc dont vous n'avez absolument pas besoin. Pour éviter ça, on s'est assuré d'avoir un catalogue de récompenses qui est très large, donc ça va vraiment du soin pour la peau à un petit peu d'alimentaire, à du textile, à des gourdes, il y a vraiment tout. Parce qu'on veut absolument que ce soit un achat utile. Et le deuxième point, c'est qu'on n'a mis aucune limite de temps. C'est-à-dire que si la personne n'a pas besoin de faire un achat dans les deux semaines, dans le mois, dans les six mois, même dans l'année, elle ne débloque pas son code promo. Elle ne peut pas inciter à la consommation. Donc, ça nous permet de récompenser, mais sans aller vers une incitation à la consommation. On s'assure que les gens puissent vraiment réutiliser leur code promo sur le long terme.

  • Speaker #1

    D'accord. Mais du coup, pour que tout le monde comprenne, on se met à la place d'un... d'un client qui a commandé, je ne sais pas moi, un jean, qui a commandé un jean et qui le reçoit dans un colis pli. Donc, il reçoit un mail pour lui dire qu'il y a un colis un petit peu particulier qui arrive. Et là, il a plusieurs choix.

  • Speaker #0

    Là, il a trois choix. Effectivement, il scanne son emballage. Il arrive sur l'application les plis et là, il voit les trois choix. Donc, il est vraiment guidé. Premier choix, c'est son produit ne va pas. Donc, il peut faire un retour produit s'il le veut. Donc, le jean. est trop petit, trop grand, il fait un retour produit à la marque directement. Deuxième choix, il a besoin de l'emballage pour vendre, je ne sais pas, un autre t-shirt qu'il n'utilise plus sur Vinted. Là, il va pouvoir utiliser cet emballage-là pour faire un achat sur Vinted. Donc ça, il l'indique à travers l'application. Et dernier choix, qui est le plus courant, c'est je n'ai pas besoin de l'emballage, je n'ai pas besoin de faire un retour produit. à ce moment-là, je plie mon colis. Donc, il y a des vidéos, il y a des tutos sur le site, sur le site E-Pli, sur l'application E-Pli. Et à ce moment-là, je renvoie mon emballage à E-Pli. C'est gratuit pour le consommateur. Et dès que nous, on le reçoit en entrepôt, le colis est scanné, ça envoie un code promo, en tout cas un coupon pour pouvoir débloquer un code promo au moment où il en aura besoin au consommateur.

  • Speaker #1

    Donc, dans le cas où, par exemple, il en a besoin pour vendre un t-shirt à lui sur Vinted, le colis poursuit sa circulation, il arrive chez un autre particulier, etc. Et dans le cas... Donc, le cas majoritaire où le consommateur le renvoie chez vous, ensuite il reçoit un code promo et vous le colis, en fait, vous le remettez dans le circuit auprès d'une entreprise cliente.

  • Speaker #0

    C'est ça. Nous, on nettoie le colis, on s'assure qu'il est en bon état et puis ensuite on le remet en circulation auprès d'une autre entreprise. Pas forcément la même que celle qu'il a utilisée la première fois.

  • Speaker #1

    Et donc, vous arrivez quand même sur la masse à... à remettre en état la majorité des colis.

  • Speaker #0

    Oui, parmi les colis qui reviennent, c'est très rare qu'on ait des colis qu'on doit mettre de côté. Ils sont vraiment conçus pour être résistants. Donc on a deux types de nettoyage pour être très concret. Le premier, c'est qu'on doit enlever l'étiquette de transport qui est collée sur le colis pour qu'il soit vraiment tout propre. Le deuxième point, c'est que parfois, quand les colis passent dans des points relais, En fait, les points relais marquent le nom des gens ou des codes parfois au marqueur sur l'emballage. Donc ça, il faut le nettoyer aussi. Là, on a notre ancienne flotte, donc les flottes qu'on a produites à partir de 2020, les anciens colis, qui sont beiges. Et donc, c'est facile d'écrire au marqueur dessus. On a une belle flotte depuis 2024. Ils sont noirs, donc plus personne ne peut écrire dessus. Donc ça, on a moins de nettoyage à faire par rapport à ce qu'on pouvait avoir avant. Mais en tout cas, oui, on nettoie l'étiquette et le marqueur lorsqu'il y a des tracés.

  • Speaker #1

    Et donc, on imagine que ça doit être des colis quand même assez résistants au niveau de la forme. Ça ne va pas se casser, ça ne va pas… Non,

  • Speaker #0

    on a vraiment choisi les matières. On a fait des tests en laboratoire pour trouver les matières les plus résistantes. Et on a vraiment voulu trouver le bon équilibre entre l'impact environnemental de la production d'un emballage. C'est vraiment depuis le sourcing de la matière jusqu'au lieu de production, au mix énergétique de l'endroit où il va être. produit et puis l'équilibre avec quelque chose qui doit être robuste pour que ça puisse être utilisé le plus grand nombre de fois possible. Et puis après on continue de faire des tests sur des matières. Par exemple on a donc en ce moment un test qui se lance avec un grand acteur du commerce avec qui on teste ensemble une solution qui est faite à base de carton. Alors c'est un carton qui est conçu pour être réutilisable, c'est à dire qu'on a travaillé un vernis dessus pour que les étiquettes s'enlèvent facilement, on a renforcé un peu les points pour que ça ne s'abîme pas. Mais on continue de tester d'autres matières. Probablement que ces emballages en carton ne vont pas être utilisés 100 fois. Je le disais tout à l'heure, on est entre 10 et 100 fois. Sur les emballages carton, on sera plutôt proche de 10 fois. Mais l'impact de la production au début est beaucoup plus faible. Dès la première réutilisation, on est bon sur le problème de l'impact. Pour le reste, c'est du bonus, si je peux dire. Sur des emballages qui sont faits par exemple en polypropylène, sur des emballages souples, là on va sur un nombre de réutilisations qui va... qui peut dépasser d'ailleurs les 100 fois. On a des colis qui ont dépassé les 100 rotations. Donc en fonction des besoins du client et puis du contexte, on peut proposer certains types d'emballages ou d'autres. Et à chaque fois, c'est vraiment une mesure qu'on fait sur la mesure de l'impact, donc l'éco-conception du produit par rapport au cycle de vie qu'il va avoir, et puis la robustesse en fonction des caractéristiques qu'on doit avoir sur différents types de colis.

  • Speaker #1

    Si vous cherchez à rendre votre boîte désirable et robuste, alors vous devez savoir que la RSE, ça impose d'être un bon couteau suisse. C'est pour ça que j'ai décidé de créer The Impacters. Le but, rassembler les pointures de l'impact autour d'un podcast. Je suis Marc-Antoine Bouteilletor. Deux fois par mois, je reçois experts et leaders éclairés qui font de la transformation sociétale et environnementale un puissant levier business pour leur entreprise. Mes invités me livrent leurs secrets de réussite. et les défis qu'ils ont rencontrés pour qu'on puisse apprendre ensemble à booster notre impact. Mon engagement, que vous repartiez inspiré du succès, mais aussi des échecs de mes invités. Alors si vous voulez obtenir des méthodes concrètes et des outils optionnables pour agir maintenant, vous êtes au bon endroit. Abonnez-vous, ce podcast va devenir votre meilleur allié. Donc justement, c'est cette question que je voulais te poser au niveau de l'impact. Donc le colis pli, aujourd'hui, il peut être... réutilisé jusqu'à 100 fois ?

  • Speaker #0

    Ça dépend des colis. On a vraiment une gamme qui est large. Mais effectivement, le colis, disons, phare, celui qui tourne le plus aujourd'hui, qui est un colis en polypropylène, il peut être utilisé une centaine de fois. Et il y en a qui ont dépassé. Aujourd'hui, on a des colis qui ont dépassé les 110 cycles. Donc ça tient sur un grand nombre de cycles.

  • Speaker #1

    Énorme, énorme. Et en termes de CO2, tu as une idée de ce que ça peut représenter ? par rapport à si les 100 commandes avaient été envoyées via un colis classique.

  • Speaker #0

    C'est un bon point. Depuis le début, on a une approche qui est assez posée sur la mesure. C'était important pour nous d'avoir une idée claire de l'impact environnemental du service par rapport à l'impact environnemental d'une solution à usage unique comme un sachet plastique, un carton, par exemple. On a comparé aux deux alternatives principales aujourd'hui qui existent sur le marché. Donc aujourd'hui, ce que montrent les analyses du cycle de vie qu'on a fait réutiliser, qu'on a fait réaliser par des entreprises externes, notamment EVA, qui est un cabinet qui est vraiment spécialisé dans les analyses du cycle biofibre et l'éco-conception, montre qu'un emballage IP, c'est à peu près 86% d'impact carbone en moins par rapport à un carton. Et c'est moins d'impact qu'un carton du même volume dès la deuxième utilisation. Donc ça, c'est les chiffres qui aujourd'hui nous aident à pouvoir comparer, à pouvoir valider. C'est une vraie bonne idée sur le plan environnemental. Et puis, c'est aussi des études qui nous permettent à chaque fois d'améliorer notre impact environnemental. Pour être très concrète, ça nous aide à voir des choses qu'on ne verrait pas forcément, auxquelles on ne penserait pas forcément. Un exemple, par exemple, sur nos tout premiers colis, on avait une puce RFID, une sorte de puce qui nous aidait à traquer, à scanner les colis en masse, disons, lorsqu'ils revenaient. Plutôt que d'avoir à les biper tous à la main les uns après les autres, ça prend du temps, c'est des coûts pour nous. On avait mis ces puces-là, on s'est dit ça passe sous un grand portail et boum, ça en scanne 10 000 d'un coup. On gagne beaucoup de temps. Ça a énormément de sens sur le plan opérationnel, ça marche très bien. Par contre, cette analyse du cycle de vie, la première qu'on a faite, nous a montré que le plus gros impact de notre emballage, c'était compris dans cette toute petite puce RFID, parce que ça avait un gros impact sur les ressources minérales. Et donc ça, on ne l'aurait jamais vu, autant on s'intéresse à la part de recycler au lieu de fabrication. Il y a plein de choses auxquelles on pense spontanément. Cette puce RFID, nous on n'avait pas pensé à l'impact environnemental massif que ça allait avoir. Donc de faire ces études-là, ça nous a permis d'enlever ces puces. Aujourd'hui on scanne à la main, c'est plus long, mais on sait qu'en termes d'impact environnemental, on est au rendez-vous. Pareil, on travaille beaucoup au-delà des matières sur la forme, sur le poids. Plus c'est léger, moins on aura d'impact. Plus ça se plie en petit sur le retour, et moins ça prendra de place dans les camions, si je schématise. Et du coup, moins ça aura d'impact environnemental lors du transport. Donc c'est toutes ces petites choses-là. qui au-delà de la mesure nous permettent d'améliorer le produit à chaque production et d'itérer jusqu'à aller vers la solution qui va avoir le moins d'impact carbone. Puis on le fait vraiment avec des situations différentes. Par exemple, je disais qu'on travaillait sur des solutions en carton. Aujourd'hui, une solution en carton, ça marche très bien pour certains types de produits. On a aussi besoin d'avoir un moins grand nombre de réutilisations. Par contre, la solution plastique, sur des emballages qui vont tourner beaucoup, qui vont avoir besoin d'être très robustes, ça marche très bien. C'est vraiment de comprendre aussi par rapport au cycle de vie de chaque produit, de chaque service, quelle est finalement la matière et le design qui va nous permettre d'avoir le moins d'impact environnemental.

  • Speaker #1

    Et les emballages plastiques en produits popylènes que vous mettez en service, est-ce que c'est issu de matières neuves ou de recyclées ?

  • Speaker #0

    C'est issu de recyclées. On essaie d'avoir des matières qui sont recyclées en Europe, au plus près de chez nous, et d'avoir le plus gros pourcentage de matières recyclées. Donc en fonction des produits, on a des produits qui montent jusqu'à 80%, d'autres qui sont un peu moins, mais en tout cas, on n'est pas sur du vierge, on est sur des matières qui sont recyclées.

  • Speaker #1

    Ok. Et les types de colis, pour essayer de visualiser un petit peu, donc il y a, on dira comme des grosses pochettes, c'est ça ? En fait, quels produits on peut envoyer aujourd'hui via E-Pli ? Aujourd'hui,

  • Speaker #0

    on estime qu'on peut envoyer à peu près 70% des produits qui sont envoyés en e-commerce en France.

  • Speaker #1

    Ah ouais ! En tout cas.

  • Speaker #0

    Donc... Quand tu parles de grosses pochettes, c'est globalement ce qui vient remplacer tous les polymails, donc les sachets plastiques à usage unique dans lesquels on exclut essentiellement des vêtements, par exemple. Donc c'est parfait pour les vêtements, parce que ça n'a pas besoin d'être protégé. Le genie ne va pas se faire mal, on ne peut pas le casser. Donc c'est parfait et ça évite d'avoir des suremballages et des protections. Du coup, vraiment, on vient épouser au plus proche du produit. Donc ça évite d'emballer de l'air lors du transport. Donc ça, c'est nos sachets souples. On a des produits qui ressemblent plutôt à des boxes, des boîtes, comme des cartons, vraiment cartons classiques. Là, ça vient plutôt expédier des choses comme des cosmétiques, des bouteilles en verre qui ont besoin d'être protégées. On a de la joaillerie. Qu'est-ce qu'on a eu ? On a eu des scies circulaires, un peu de tout. Ah ouais ! Vraiment, c'est très, très large. Et en fonction des emballages, on a différentes catégories de produits qu'on peut envoyer. Par contre, on reste toujours avec. une contrainte quand même, celle de la taille. Aujourd'hui, on peut envoyer par exemple des boîtes à chaussures, mais on ne peut pas aller envoyer un vélo. On nous a demandé pas mal, tout le monde nous a demandé pour expédier des vélos. Ça, on ne peut pas faire. Essentiellement, parce qu'on a besoin d'avoir des emballages qui se plient pour pouvoir être retournés dans un circuit postal. Donc, il faut qu'une fois pliés, il y a des systèmes de pliage un peu compliqués, mais sur lesquels on a posé des brevets d'ailleurs pour que des gros emballages puissent devenir tout petits sur la partie retour. Mais ça, on peut le faire avec des emballages jusqu'à 50, 60, 70 centimètres. Au-delà, on n'arrive pas à les rendre suffisamment petits pour le retour. Donc voilà, il faut quand même qu'il y ait une certaine dimension maximale pour que ça puisse revenir et qu'on puisse, nous, ensuite les traiter et les remettre en circulation. Mais après, voilà, on a notre gamme standard. On peut aller sur des formats aussi particuliers par rapport aux besoins des marques.

  • Speaker #1

    Donc après, 70% de l'e-commerce est aujourd'hui e-pli compatible. Ensuite, si on parle des produits high-tech, je pense que ça doit représenter quand même une belle part dans l'e-commerce. Est-ce que là, aujourd'hui, on est plus compatibles ? Pas encore ? En partie ?

  • Speaker #0

    En partie. Aujourd'hui, avec les plateformes avec lesquelles on travaille, je pense à Cdiscount par exemple, ou une entreprise avec laquelle on va lancer un gros test le mois prochain. On n'a pas encore le droit d'en parler, mais normalement. incessamment soupeux. On envoie des produits high-tech, alors ça peut être des téléphones, par exemple, ça peut être des ordinateurs, des choses comme ça. Souvent, on a des caps en termes de valeur maximum, mais on parle de plusieurs centaines d'euros. Donc, on est quand même sur des produits assez onéreux. On a un grand joaillerie de la place Vendôme, qui envoie des bacs de luxe, des colliers de luxe. Il n'y a pas vraiment de limite. Après, on s'adapte. Il y a différents niveaux de sécurité qu'on peut mettre en place pour les produits. Mais sinon, il n'y a pas vraiment d'incompatibilité à ce niveau-là.

  • Speaker #1

    Quelqu'un comme Apple qui voudrait envoyer ses MacBooks avec IPI, il pourrait le faire aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Il pourrait. Il est tout à fait libre de nous appeler.

  • Speaker #1

    Si Tim Cook vous écoute. Et du coup, vos clients aujourd'hui, on comprend. Il y a bien sûr un focus e-commerce. Est-ce que c'est le cas d'usage majoritaire aujourd'hui pour vous ?

  • Speaker #0

    Alors aujourd'hui, pour une raison historique, oui. En fait, on a vraiment commencé par l'e-commerce puisque simplement l'expérience que j'avais eue, moi, elle concernait l'e-commerce. Évidemment, je travaillais dans un domaine où il n'y avait vraiment pas d'échange, enfin je n'avais pas d'expérience du tout sur les échanges qu'il y avait au sein même des entreprises ou avec des fournisseurs ou des clients, par exemple. Et là, maintenant, on se rend compte de plus en plus qu'il y a un vrai besoin. Et donc, on a de plus en plus de sujets qui sont B2B. On a d'entreprises dans le BTP, par exemple, où on vient livrer des chantiers dans les emballages réutilisables. Ça marche très bien. On a tous les flux entre boutiques. Par exemple, une enseigne qui va être multi-boutique un peu partout en France, mais qui a besoin de réappliquer. approvisionner ses boutiques.

  • Speaker #1

    Un Zara qui veut approvisionner tous ses points de vente, d'accord.

  • Speaker #0

    Par exemple, ça, on fait les... On fournit les emballages et le système de tracking de la réutilisation, notamment pour valoriser les obligations réglementaires. Donc ça, on le fait. Et puis, on a après d'autres cas d'usage. Par exemple, je pense à une entreprise qui fait du matériel pour les prothésistes dentaires. Et ça, c'est un marché où on a plein qui, en fait, vont livrer. tous les orthodontistes partout en France à chaque fois dans nos emballages. Et les orthodontistes renvoient dans l'emballage et donc c'est des boucles qui marchent très bien. En fait, c'est des flux qui sont régulés. Donc les gens prennent l'habitude, on a un super taux de retour. Et puis finalement, tout le monde est content d'avoir un emballage qui peut vraiment être réutilisé. Et là, c'est pareil, on traque et on apporte de la visibilité sur tous les cycles, sur le nombre de réutilisations. Et puis on peut leur permettre de faire des reportings également. Donc tout ça, c'est vraiment des cas d'usage auxquels spontanément on n'avait pas pensé, mais qui en fait marchent très très bien.

  • Speaker #1

    Et donc tu parlais tout à l'heure de ces discounts. Donc on comprend que vous bossez quand même avec des boîtes qui sont... pas forcément très petites. Est-ce que vous travaillez aussi avec des PME ? Oui,

  • Speaker #0

    on travaille vraiment avec tous les types d'acteurs. On a des toutes petites entreprises qui vont se lancer après une campagne Ulule, par exemple. On en a. Et puis souvent, on est content de les voir grandir. Et on a vraiment des grosses entreprises, effectivement, du Cédis Moon, qui est le plus grand commerce en français. On a des marques comme Cézanne, comme Balche, comme Balzac. Paris, on a SVR dans les cosmétiques. Il y a vraiment dans toutes les tailles, du gros, du petit, du moyen. Après, ce n'est pas forcément la même offre pour tout le monde. On a vraiment des colis qui vont s'adapter à tout. Par exemple, quand je parlais de colis personnalisés pour une marque, on fait plutôt sur les grosses marques. Sur les petits, ils vont pouvoir utiliser directement.

  • Speaker #1

    Des colis standards.

  • Speaker #0

    Des colis standards, parce que leurs besoins sont souvent moins spécifiques, il y a moins d'automatisation. On n'est pas sur des chaînes de préparation automatisées, on est sur des gens à la main qui vont préparer comme on en fait.

  • Speaker #1

    donc là ça marche très bien donc on a vraiment une offre qui s'adapte à toutes les tailles et donc aujourd'hui est-ce qu'on a le nombre de colis plis qui sont en circulation ou qui ont été mis en circulation depuis le début ?

  • Speaker #0

    oui on a dépassé le million l'année dernière il faudrait que le million ? mais en tout cas on est sur plus d'un million de colis qui ont été mis sur le marché et puis l'objectif c'est de doubler ça cette année donc

  • Speaker #1

    1 million avec une réutilisation moyenne minimum de 10 fois, si j'ai bien compris.

  • Speaker #0

    Alors ça, ça dépend des formats. Là où je parlais des 10, c'est essentiellement ce qu'on vise sur du carton. 100, c'est ce qu'on va viser sur du plastique. Et après, oui, on est en moyenne entre 5 et 6 réutilisations par an. Donc c'est en moyenne. Après, sur des boucles fermées, comme celle dont je parlais juste avant, on peut être sur 80 réutilisations par an. Ça va beaucoup plus vite. Notre enjeu aujourd'hui, c'est d'accélérer encore cette utilisation.

  • Speaker #1

    Et donc, sur les déchets aussi, forcément, il y a un impact. Sur sa durée de vie, ça permet de réduire un sacré nombre de kilos de déchets, je pense.

  • Speaker #0

    Là, si on reprend notre colis le plus utilisé, qui est un colis souple, on est sur 25 kilos de déchets qui sont évités sur les 100 cycles du colis. Donc oui, il y a un impact qui est non négligeable. sur les déchets également.

  • Speaker #1

    Ok. Donc, une entreprise qui se pose la question d'avancer avec vous. Donc, le bénéfice, il y a déjà anticiper la réglementation, répondre à une demande de plus en plus croissante de ses clients. Et après, il y en a un qui est peut-être tout bête, mais c'est peut-être que le colis, forcément, il arrive en meilleur état. S'il peut être réutilisé, c'est que c'est a priori robuste. Et ça, je pense qu'on a tous expérimenté une fois dans sa vie, le colis qui arrive un peu cassé ou déchiré. Ça, à priori, ça n'arrive pas. Ça a très peu de chances d'arriver avec Ipni.

  • Speaker #0

    C'est un super point. Effectivement, la première motivation, dans la majorité des cas, elle est vraiment environnementale. Comment j'arrive à réduire mon impact ? Comment j'arrive à le mesurer ? Je pense que la vraie différenciation qu'on a sur notre solution, c'est qu'on arrive avec une solution qui est transparente, avec des chiffres, à la fois qui permettent de rassurer les équipes RSE des entreprises, également de faire des reporting au titre des réglementations. Mais il n'y a pas que ça. Déjà, on le fait à un prix qui est aujourd'hui quasiment compétitif, voire parfois moins cher par rapport à de l'emballage à usage unique. Donc ça, c'est aussi une motivation. Et en plus, effectivement, on a cette expérience client qui va sur le fait que le produit… n'arrive pas à abîmer, ce qui est à la fois de l'expérience client et à la fois sur le plan environnemental et sur le plan financier pour l'entreprise hyper important. Pareil pour les retours, je disais tout à l'heure qu'on pouvait faire les retours avec. C'est vrai que parfois, quand quelqu'un a un emballage à usage unique, il est excité d'avoir sa commande, il va prendre son emballage, il va le déchirer, puis après, si jamais le produit ne va pas, il faut le renvoyer. Du coup, ça veut dire qu'on scotche dans tous les sens l'emballage qui a plus de chances d'être abîmé sur la partie retour, donc le produit que tu retournes plus de chances d'être abîmée aussi. Donc, il y a toutes ces choses-là, au-delà de la praticité, effectivement, qui sont intéressantes. Et puis, il y a la valeur marketing. Pour moi, à titre personnel, le marketing, ça... passe par le fait de prouver les engagements de la marque de façon hyper concrète. Et en fait, quand on a un emballage qui est réutilisable, c'est marqué dessus Je suis un emballage réutilisable on permet aux gens d'avoir une action concrète qui est en plus un peu fun parce que plus l'emballage, la mettre dans sa boîte aux lettres. Souvent, les gens adorent, en fait, ils se filment, ils se filment sur Instagram. C'est assez drôle parce que c'est nouveau, parce qu'ils se sentent utiles. Ils se disent Wow, j'ai fait un truc utile et en plus que je n'avais jamais fait. Ils ont envie d'en parler. En fait, tout ça, ça rend l'expérience mémorable. et je pense qu'aujourd'hui le fait de pouvoir en quelque sorte apporter un nouveau pouvoir aux gens de se dire moi en tant que personne j'ai fait ça et bien c'était bien je trouve que c'est hyper important donc il y a toutes ces choses là qui font qu'aujourd'hui les marques passent au colis réutilisable et surtout restent au colis réutilisable une fois qu'ils ont testé.

  • Speaker #1

    Je pense mémorable c'est le mot en fait vraiment c'est vraiment un élément de démarcation Parce que tu as beau dire mes chaussures, elles sont faites en matière 100% recyclée, etc. si tu envoies ça dans un colis à usage unique qui est complètement pauvre sur le plan environnemental, de suite, ça ne sonne pas. C'est dans ce sens-là aussi que l'emballage, de suite, c'est le premier message, en fait. De suite, en face, tu as quelque chose comme un colis réutilisable comme le vôtre avec. Là où il y a une application, il y a aussi un air de modernité, d'innovation. Je trouve qu'il y a beaucoup de messages qui passent, peut-être de communautés aussi, d'engagement. Donc forcément, ça démarque et ça reste mémorable. Et du coup, pour une entreprise, donc tu disais, au niveau de l'expérience client, marketing, environnemental, et ensuite, au final, en en parlant, ça reste anecdotique, mais le fait de s'adapter. tu n'anticipes pas la réglementation, mais ça reste anecdotique, en fait, dans les clients qui viennent à vous. C'est ça qui est beau. Oui,

  • Speaker #0

    je pense que... Et ça, c'était important pour nous. On a vu pas mal d'entreprises qui ont vraiment tout donné sur la réglementation et que l'argument de vente devenait mettez-vous en compliance, mettez-vous en règle avec la réglementation Nous, ce n'est vraiment pas ce qu'on a voulu faire. On trouve que c'est super dangereux. On veut surtout qu'il y ait un produit qui ait du sens. D'ailleurs, on a lancé le... produits avant la réglementation. On a lancé E-Pli avant de savoir qu'un jour, il y allait avoir une réglementation sur le sujet. Donc, ce n'était pas le moteur. Et ça n'a pas non plus été le moteur des gens avec qui on a co-conçu. Parce que depuis le début, on a co-conçu le service avec des marques et des particuliers, en disant qu'il faut qu'on s'entoure de gens qui vont vraiment être les utilisateurs du produit. Et eux, leur motivation, ça n'a jamais été je vais être en règle avec la réglementation Leur motivation, ça a été de dire moi, je vais à un emballage qui le protège Je veux un emballage qui offre une super expérience client. Je veux un emballage où je suis sûre de l'impact environnemental. Donc, je veux avoir des données fiables sur ce qui arrive à cet emballage-là. Et puis, je veux que ce soit facile, fun à utiliser. Je ne veux pas avoir besoin de faire 15 bornes pour renvoyer mon emballage. Il faut que ce soit pratique, que ce soit simple. Et donc, c'est toutes ces choses-là qu'on a travaillées. Ce qui fait qu'aujourd'hui, l'expérience client, elle marche d'elle-même. À la fois pour certaines personnes, ça va être juste l'impact environnemental. Et c'est très bien. Donc, c'était notre motivation première. Pour d'autres, ça va être la récompense du code promo. Pour d'autres, ça va être le fait d'être parmi les premiers à utiliser une expérience un peu nouvelle. Pour d'autres, ça va être de pouvoir en parler à sa communauté. C'est plein de petites choses. Mais en fait, c'est vraiment ça qu'on vient travailler. C'est qu'est-ce qui fait que les gens vont l'utiliser ? Et finalement, la réglementation, les gens vont être naturellement compliant parce que ça marchera déjà. Et ce sera pour nous vraiment la plus grande force. Et by the way, on vous permet d'être en ligne avec la réglementation.

  • Speaker #1

    Ouais, c'est en fait, quand tu as une telle palette d'arguments, en fait, de vente, la réglementation, c'est peanuts, en fait. Et aussi, un des critères, on n'en a pas du tout parlé, mais pourtant, on dit souvent que c'est le nerf de la guerre, c'est le prix. Tu disais, financièrement, plus accessible que certains colis à usage unique. Aujourd'hui, pour avoir une idée, ça va dépendre. dépendre des types de colis, des types de boîtes. Une entreprise dont tu parlais tout à l'heure qui veut quelque chose de standard pour débuter, on peut démarrer à partir de combien ? Effectivement,

  • Speaker #0

    ça dépend des formats et ça dépend des volumes des entreprises. C'est-à-dire qu'une petite entreprise, nécessairement, ça leur rendra probablement plus cher qu'une très, très grosse. Mais on peut se dire qu'entre 80 centimes et 1,50 on peut avoir un emballage. Et surtout, tout le service qui va avec, toute l'expérience, toute la partie… l'étiquette pour le retour, le retour inclus, le nettoyage inclus, enfin vraiment tout le service inclus pour un prix qui est du coup assez comparable à ce qu'on peut avoir sur un carton par exemple. sur des volumes comparables. On a même certaines marques qui expédient aujourd'hui dans des emballages qui sont très brandés à leur couleur, avec une impression à l'extérieur, une impression à l'intérieur, un truc un peu brillant, tout ça. Ça, en fait, on est moins cher. Et pareil pour la préparation de commandes, souvent on est moins cher, notamment sur nos folies souples. On a encore beaucoup travaillé là-dessus. Il faut que la préparation prenne quelques secondes, contrairement à, par exemple, un carton qu'il faut former, venir se retier en dessous. préparé, tu m'as le produit en rose coach autour. En fait, tout ça, c'est des secondes. Donc, c'est du temps à homme. Et derrière, ça, ça saute aussi. Enfin, ça a un prix aussi. Donc, on a vraiment travaillé pour être compétitif sur l'emballage lui-même. Puis après, sur le temps de préparation qui va avec. Ça, c'est un gros chantier de cette année. Et nos nouveaux colis et les futurs colis qui arrivent sont encore plus efficaces. En temps de préparation, on est vraiment de l'ordre de quelques secondes. Et ça semble être un détail comme ça. Mais pour des marques qui expédient pas mal de colis, c'est loin d'être négligeable. On a vraiment travaillé. pour avoir le produit le moins cher possible et tout ce qui va avec, que ce soit le moins cher possible pour eux.

  • Speaker #1

    Et avec un service top qualité par rapport à un simple colis à usage unique où il n'y a rien. Et du coup, au niveau de... Pour l'entreprise, est-ce que c'est facile ? Est-ce qu'il y a des process à modifier ?

  • Speaker #0

    J'ai l'impression que c'est une réponse de Normande encore, ça dépend. Ça dépend. Dans certains cas, on va avoir besoin de modifier quelques process, notamment, je parlais tout à l'heure, de l'option sur le site Internet. Ça, c'est quelque chose qui est important, notamment pour les colis plastiques. On demande vraiment, vraiment, que ce soit une option. Les gens, face à un choix conscient, se disent Ok, je veux recevoir un emballage réutilisable, je suis prêt à le renvoyer. Ça, c'est très important. On voit que c'est un impact très important sur le nombre de cycles qu'il peut vivre un colis. Donc, du coup, dans ce cas-là, c'est la modification principale, clairement, c'est de mettre l'option sur le site Internet. Et donc, on a développé des plugins pour les principaux sites internet du marché, en CMS, donc Shopify, par exemple, PrestaShop, WooCommerce et d'autres. Et donc, du coup, on vient les aider pour implémenter sur leur site internet. Donc, c'est à la fois le fait de mettre l'option, ce qui paraît assez basique, mais c'est tout ce qu'il y a derrière, surtout. C'est de se dire quelle est l'intelligence qui va nous permettre de proposer un emballage réutilisable au bon moment. Exemple, si j'envoie, je ne sais pas, des paires de chaussettes, je peux mettre une paire de chaussettes dans un emballage, ça va rentrer. Je peux en mettre 15, ça rentrera toujours. Si par contre je vends, je ne sais pas, du matériel de ski, si j'en mets un ou deux tenues de ski entières, ça rentre. Si j'en mets dix, ça ne va plus rentrer, même dans le modèle le plus grand. Donc là, il y a toutes ces règles derrière par rapport aux catégories qu'on vient implémenter. Et puis sur des sites comme C-Discount, par exemple, si on prend encore cet exemple-là, mais c'est le cas sur beaucoup d'autres, mais celui-là, c'est assez concret parce qu'ils vendent tout, absolument tout. Là, on peut se dire que, je ne sais pas, un jean, ça rentre dans un emballage IP, par contre, la machine à laver, ça ne va pas rentrer. Et du coup, il faut que vous le faisiez uniquement pour les paniers, à chaque fois pour les produits, mais aussi pour les paniers, donc une combinaison de produits, pour que ce soit qu'au bon moment, pour que la personne, quand elle a le choix IP, soit vraiment livrée en colis IP, qu'il n'y ait pas de déception derrière. Donc ça, on vient apporter aussi toutes ces règles un peu intelligentes là-derrière pour être sûr que l'expérience client est soit bonne.

  • Speaker #1

    Donc, il y a ce service. top qualité qui permet une flexibilité énorme sur la gamme de produits que peut avoir une entreprise.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'à la fois sur le service, on a une partie service notamment sur les grands comptes, où on a une équipe tech qui peut venir aider et une équipe d'accords manager également qui aide à bien implémenter. Par contre, pour les petits, je ne sais pas si on peut parler de service, c'est plutôt vraiment des outils tech, c'est vraiment le plugin lui-même, c'est du plug and play, je l'installe sur mon site et c'est tout de suite live. Là, ce n'est pas forcément du service, c'est vraiment des outils. qui viennent faire gagner du temps à nos clients. Et c'est réplicable sur l'ensemble de nos clients.

  • Speaker #1

    Trop bien. Et du coup, on arrive à la fin de cet épisode déjà, Léa. Les prochaines... Un million de colis aujourd'hui. Les prochaines étapes pour E-Pli.

  • Speaker #0

    Sur cette année, on veut au moins multiplier ce chiffre-là par deux. C'est beau. On y travaille. Après, sur le... En échéance très court terme, on lance un pilote avec un très très gros acteur du e-commerce. On fait tout pour que ça se fasse bien. Depuis le début, on a quand même en tête de se dire, le colis réutilisable, les études d'impact montrent que ça fait beaucoup de sens, que ça marche. On a prouvé avec des acteurs de toutes les tailles en France que ça marche, qu'on peut le passer à l'échelle. Et là, on a envie de montrer que ça marche aussi avec les plus gros à l'échelle internationale. Et qu'en fait, maintenant, il n'y a plus d'excuses pour y aller, qu'on a les solutions pour faire en sorte que ça marche. Depuis le début, en tête avec Anne-Sophie, un chiffre qui est celui de 25%. C'est une étude qu'on avait lue, je ne sais même plus où, il faudrait que je retrouve la source. Mais qui disait que quand 25% des personnes d'un groupe adoptent un comportement, en fait, c'est le point de bascule en termes de normes sociales.

  • Speaker #1

    La masse critique.

  • Speaker #0

    Voilà. Et quand 25% adoptent un comportement, tout le reste va suivre. Donc, ce qu'on veut, c'est que 25% des gens aient testé et approuvé le colis réutilisable, que finalement, ça devienne hyper... connus, habituels et dans les normes. Moi, quand j'ai des gamines, les gens, ils ne triaient pas encore vraiment leurs déchets. Maintenant, j'ai l'impression que c'est vraiment rentré dans les mœurs. On veut faire la même chose sur emballage pour que demain, on n'ait plus une case à cocher pour choisir un emballage utilisable, mais que finalement, ce soit une case à cocher si on veut un emballage à usage unique, si jamais quelqu'un a besoin un jour d'un emballage à usage unique. Donc, c'est 25%, c'est notre objectif.

  • Speaker #1

    Le shift complet. Voilà. Et du coup, ce grand nom du e-commerce, on peut connaître son nom ou pas encore ?

  • Speaker #0

    Pas encore.

  • Speaker #1

    Ça commence par un Z ?

  • Speaker #0

    Ça ne commence pas par un Z, mais je ne veux pas en dire plus. Je vais même faire toutes les lettres de l'alpha-U, si je ne répondrai pas.

  • Speaker #1

    Bon, très bien. Et pour terminer, quelqu'un ou un sujet que tu aimerais voir évoqué sur ce podcast ?

  • Speaker #0

    Un sujet qui m'intéresse beaucoup en ce moment, c'est peut-être personnel, mais c'est vraiment quelque chose sur lequel je me suis beaucoup renseignée, c'est le pouvoir de l'argent. sur l'environnement. Donc en France, dans les entreprises qui me parlent bien, il y a Helios ou GreenGot par exemple, ou Macaio. Je pense que ce serait intéressant. En tout cas, c'est un sujet qui m'intéresse beaucoup. Oui,

  • Speaker #1

    c'est partagé. Mais on va tout faire pour. On va tout faire pour. Trop bien, Léa. Et une entreprise qui veut... qui veut vous contacter pour travailler avec vous, pour en savoir plus ? Où est-ce qu'on peut l'envoyer ?

  • Speaker #0

    Sur notre site internet, c'est le plus simple. Ipli, H-I-P-L-I. On a une super équipe qui répond vite et bien. Et bien sûr, on peut me contacter aussi, moi ou Anne-Sophie, mon associée sur LinkedIn. On répond un peu moins vite et bien, mais on essaie de le faire quand même.

  • Speaker #1

    On mettra les liens dans la bio de l'épisode. Merci beaucoup, Léa. Plein de réussite pour la suite avec Ipli.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup et merci encore pour l'invitation.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est la fin de cet épisode. J'espère que vous repartez des idées plein la tête. Pour remercier mon invité et rendre ce contenu accessible au plus grand nombre, c'est très simple. Abonnez-vous et déposez un 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée. On se dit à très vite !

Chapters

  • Intro

    00:00

  • La genèse d'HIPLI

    02:04

  • Exigence du consommateur

    03:28

  • Règlementation et Loi AGEC

    06:00

  • Process : Passer du jetable au réutilisable ?

    08:45

  • Le modèle RaaS d'Hipli

    10:25

  • Expérience client

    18:14

  • Robustesse des colis

    21:24

  • Impact environnemental

    25:00

  • 70% du e-commerce couvrable

    28:37

  • Cas d'usages

    32:16

  • PME et Hipli

    34:23

  • Colis jetable VS Hipli

    36:32

  • Fidélisation et expérience mémorable

    38:33

  • Coût

    43:16

  • Amazon & Road to 2Millions

    48:03

  • Conclusion

    50:06

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