- Speaker #0
Quand on voit le forfait de monité durable, ça rentre en ligne de mire par rapport à la décision de rejoindre l'entreprise, que c'est quasiment devenu une obligation, ce n'est plus une option. Tout le monde propose du forfait de monité durable. On voit les calculateurs de l'ADEME aujourd'hui, on s'en compte que le volet de domicile, travail et déplacement, ça représente entre 30 et 40 % quand même des émissions de l'entreprise. C'est quand même, ne serait-ce que sur la première année, 35 % de la population. Et ils switchent vers de la multimodalité. uniquement la première année. La deuxième année, c'est plus de 50% de la population qui fait de la multimodalité. Ils font du vélo, les autres, ils font de l'abonnement de transport en commun, les autres, ils viennent en voiture personnelle. J'ai des voitures de pension également. Comment je vais harmoniser, allier tout ça pour que tout le monde puisse profiter de quelque chose ?
- Speaker #1
Hello ! et bienvenue dans The Impacters, le podcast pour booster la performance socio-environnementale des entreprises. Hello Ayub, ravi de te recevoir dans The Impacters.
- Speaker #0
Merci beaucoup Marc-Antoine, merci de me permettre d'avoir cette possibilité d'échanger sur la mobilité, c'est toujours un plaisir.
- Speaker #1
Plaisir partagé également. Je remercie Félix Guelfouch pour avoir rendu cet épisode possible. Ayub, tu es senior account executive chez Betterway. Ton job ? c'est d'accompagner les entreprises dans la mise en place du forfait mobilité durable, un avantage salarié qui peut atteindre 900 euros par an, exonéré d'impôts et de cotisations sociales, et dont le but est de soutenir les salariés pour leurs déplacements de domicile-travail. Donc le forfait mobilité durable, c'est un levier énorme qui est devenu incontournable pour booster sa marque employeur et réduire ses émissions CO2. Le problème du FMD, c'est que c'est vraiment un casse-tête à gérer pour les RH. Et vous, chez BetterWeb, votre métier, c'est justement de simplifier tout ça, de faire gagner un temps colossal au RH grâce à une super plateforme que vous avez développée. Donc c'est ce dont on va parler. Parmi vos clients, on trouve de tout, de la PME au grand groupe comme AXA, TF1 ou Deloitte. Donc tu vas nous expliquer un petit peu comment tout ça fonctionne et les impacts que vous observez chez les boîtes que vous accompagnez. Mais pour commencer, Ayub, peux-tu nous présenter qui tu es ?
- Speaker #0
Bien sûr. Alors, moi, c'est Ayub Nefkarouzi. Je suis account exécutif chez Betterway. Ça fait un petit moment que je suis chez Betterway. J'ai rejoint Betterway au moment de la levée de fonds auprès d'Etenret France. C'était une bonne temporalité pour rejoindre un peu le virage de la mobilité durable. Et le momentum, il est toujours aussi bon aujourd'hui. La mobilité prend un peu plus de place. Donc, c'est agréable. Avant, je travaillais dans la foodtech. J'ai eu une carrière. principalement jusqu'à présent dans les SaaS. Betterway, c'était à la fois un SaaS et un MASS, donc c'est un peu un mélange des deux, mais c'est un peu seulement pas.
- Speaker #1
Du coup, pour les auditeurs qui ne sauraient pas, SaaS et MASS, est-ce que tu peux préciser ?
- Speaker #0
Bien sûr. Ça, c'est Software as a Service, donc tout ce qui est logiciel comme un service. Ça va dépendre bien sûr du secteur d'activité, etc. Je vais te donner des exemples. Je vais te donner des exemples sur la vidéo. sur la santé, on a Doctolib, etc. Sur la mobilité, on a Betterway. Mobility as a service. Là, on parle de plus de CityScoot. C'est principalement des entreprises où la mobilité, c'est le service et ça, c'est le software et le service.
- Speaker #1
Merci pour la précision. C'est vrai que quand tu parles de la levée de fonds, on s'est un petit peu croisés. Il me semble qu'en... En fait, avec Happy Bike, on était incubé au MoveLab à Station F il y a déjà quelques années. Et je crois que Better Way a été incubé juste dans le batch suivant, si je ne me trompe pas. C'est ça.
- Speaker #0
C'était à Néni, c'était une plateforme. C'est l'incubateur des mobilités. Aujourd'hui, Better Way, c'est une belle success story. de cet incubateur. Mais oui, on s'était croisés à l'époque.
- Speaker #1
Et du coup, Better Way, est-ce que tu peux nous préciser la mission ?
- Speaker #0
Bien sûr. Better Way, notre mission est assez simple. L'idée, c'est tout tourne autour justement de cette mission, c'est de rendre la mobilité durable, accessible dès aujourd'hui. Aujourd'hui, il y a eu pas mal de promulgations de loi, 2019, sur la mobilité. Et Better Way, elle a été créée justement dans cette optique-là, pour rendre la mobilité accessible à toutes Françaises et Français. agents publics, collaborateurs privés, publics, etc. Donc aujourd'hui, on est en train d'explorer pas mal de facettes, justement, de la mise en place de différents dispositifs, justement, qui ont accompagné cette évolution de la loi. En tout cas, notre mission, c'est de rendre la mobilité accessible à tous dès aujourd'hui, si ça me convient. À tous,
- Speaker #1
donc on comprend qu'il y a vraiment un angle employeur-collectivité, c'est ça ?
- Speaker #0
Absolument. Aujourd'hui, Better Way, on est axé principalement sur du privé, donc tout ce qui est employeur, mais depuis quasiment 1,5-2 ans, c'est un bon partenariat. Si je peux citer comme exemple, et c'est un peu la référence aujourd'hui en France, en termes de synergie entre des collectivités de la mobilité, c'est la zone de faible émission de Grenoble. projet qui a été lancé. Donc, on est de plus en plus proche. On a carrément un pôle chez nous en interne pour justement cette évolution du public. Aujourd'hui, on sait que le fort évolution du durable, principalement, c'est l'explicit principal. Il touche également le public. Aujourd'hui, on est en train d'explorer justement ces facettes-là. Donc, il y a eu la success story de Grenoble. On a beaucoup d'interlocuteurs également, ce qui est Cécile, Propol, etc. Mais aujourd'hui, on est principalement axé sur le privé, sur les employeurs, grands groupes, ETI, SMB, etc.
- Speaker #1
Et donc, au niveau des employeurs, est-ce que tu peux nous rappeler quelles sont les obligations des entreprises vis-à-vis de la mobilité des salariés ?
- Speaker #0
Bien sûr. La principale obligation aujourd'hui, c'est la prise en charge des abonnements transparents communs à hauteur minimum de 50%. Il y a eu des augmentations, justement. des plafonds vis-à-vis de l'URSSAF à hauteur de 75% pour 2024. La loi, elle évolue, les prises en charge, elles évoluent. Il y a des entreprises aujourd'hui qui, justement, accordent un minimum légal qui est de 50. Il y en a qui prennent en charge à 75, il y en a qui prennent en charge à 100, évidemment. En tout cas, de par la promulgation, justement, de cette indication en 2009, c'est la principale obligation qu'a un employeur vis-à-vis de ses collaborateurs.
- Speaker #1
D'accord. Et selon la taille d'entreprise ? Est-ce que cette obligation diffère ?
- Speaker #0
Pas spécialement. Aujourd'hui, c'est des petites entreprises, c'est des grandes entreprises, c'est des entreprises de taille intermédiaire. Tout le monde est censé prendre en charge 50%. Il reste justement des dispositifs qui ont évolué. Et là, principalement, on parle justement du fortement de l'hydroaliment, du sport, etc. Tous ces dispositifs-là, ils sont justement soumis à des exigences. Peut-être qu'on va y venir dans un second temps. Ils sont soumis justement à des exigences d'effectifs.
- Speaker #1
Et donc, justement... Quels sont ces autres dispositifs qui sont apparus ?
- Speaker #0
Aujourd'hui, sur la loi des orientations des mobilités, c'est la loi qui cadre justement ces différents dispositifs. Elle date de 2019. Cette loi, elle prévoit justement un forfait mobilité durable. C'est quoi ? C'est justement une enveloppe budgétaire que ton employeur, il te finance pour financer tes trajets domicile-travail. Ce financement-là, c'est effectivement une cagnotte et on a un certain nombre de mobilités éligibles dans le cadre justement du forfait mobilité durable. On a une obligation de taille d'entreprise, il faut au minimum 50 collaborateurs pour en provider. Aujourd'hui, c'est un dispositif qui existe depuis 2019. On a aujourd'hui une adoption qui est quand même très importante, puisque j'invite justement les auditeurs à se renseigner également auprès des différents ministères qui ont sous le régime justement ces dispositifs, qui les Ausha, et on a un rendu annuel. qui donne un peu plus de visibilité sur l'adoption, sur la mise en place, sur des chiffres, ce qu'on appelle le baromètre du FMD, le Forfait Mobilité Durable, qui apparaît annuellement. C'est une question, pour revenir à la question, c'est une obligation de taille, et les différents dispositifs qui en découlent depuis la loi des orientations, c'est-à-dire le Forfait Mobilité Durable. La prise en charge des abonnements de transport en commun, elle date de 2009.
- Speaker #1
Et donc, sur le Forfait Mobilité Durable, c'est une prise en charge qui peut aller jusqu'à... à combien ? Il me semble que c'était... Non ?
- Speaker #0
La législation, elle évolue, les plafonds, ils évoluent. Aujourd'hui, c'est en 2024, c'est jusqu'à 700 euros. En 2025, ça va baisser justement à hauteur de 600 euros du forfait mobilité durable. Le forfait mobilité durable, c'est un dispositif défiscalisé, non chargé, non imposable, à la fois pour l'employeur et pour l'employé. C'est à l'avantage fiscal qu'il y a avec. Et on a un certain nombre de mobilités illégites puisqu'on parle de mobilité durable. on a du mal à se positionner sur ce qui est possible et ce qui n'est pas possible en termes de dépenses dans le cadre de cette cagnotte-là et de cet avantage salarié. Pour le rappeler, c'est un avantage salarié, un peu comme le ticket restaurant, le séduit, le cadeau, etc. Et les mobilités, justement, inégibles, assez rapidement, on a tout ce qui est vélo, naturellement, ce qui est achat, location, réparation, achat d'accessoires, etc. On a ce qui est covoiturage, et je ne sais pas, que ce soit passager ou... On a les titres de transport à l'unité à l'encontre justement des abonnements. Donc c'est des titres de transport à l'unité, ce qui répond justement à un certain nombre d'usages, surtout avec l'élargissement du télétravail. Aujourd'hui, on remarque qu'il y a les employés, les collaborateurs, etc. Donc, pour un collaborateur qui se déplace uniquement deux fois sur son site, c'est quand même avantageux d'avoir un titre de transport à l'unité. On n'est pas dans l'obligation de prendre un abonnement. Et on a tout ce qui est EDPM, nouvelles mobilités, scooters électriques, trottinettes électriques, hoverboards, etc. Tout ce qui est EDPM, c'est les nouvelles manières de se déplacer, principalement électriques. Ça, c'est un peu une liste exhaustive des mobilités éligibles.
- Speaker #1
Voiture électrique ?
- Speaker #0
Voiture électrique, ça ne fait pas partie.
- Speaker #1
Donc, du coup, si je résume, par exemple, J'ai besoin de faire entretenir mon vélo. J'utilise mon vélo souvent pour aller au travail. J'ai besoin de faire un entretien dessus qui va me coûter 50 euros. Potentiellement, ça peut être pris en charge par mon employeur.
- Speaker #0
C'est la raison d'être justement de ce dispositif. C'est effectivement pouvoir financer ce genre de dépenses, ce qui rend justement le cadre de dépenses de mobilité durable, puisque le vélo, c'est le meilleur moyen de se déplacer pour émettre moins de carbone, pour s'entretenir aussi. et aujourd'hui, je ne sais pas si tu as l'information, mais on vient de remarquer que ne serait-ce que la ville de Paris aujourd'hui, et j'ai lu l'information il y a deux jours, que le moyen de déplacement favori des Parisiens, c'est devenu le vélo. C'est ça. Oui, c'est plus la voiture, donc c'est encourageant et c'est prometteur.
- Speaker #1
Ça va très vite. Absolument. Donc, on est à la fois sur de l'aide à l'investissement, on pourrait dire, pour s'équiper d'un véhicule plus propre, comme un vélo par exemple. mais aussi sur de l'entretien, etc. Et c'est une aide que l'employé peut recevoir chaque année. Absolument,
- Speaker #0
c'est une aide annuelle. Ça va dépendre de l'entreprise aussi dans le cadre des accords mobilité parce que je pense que c'est important d'ouvrir une petite parenthèse légale aujourd'hui. On sait très bien que les différents avantages salariés, c'est généralement soit une décision unilatérale de l'entreprise de les mettre en place parce qu'on a des revendications. par du CSE, des représentants des salariés, etc. où généralement c'est des négociations, dans le cas justement des négociations annuelles obligatoires. Et aujourd'hui la mobilité c'est un volet obligatoire dans le cadre de ces mêmes négociations. Il faut le mentionner, il faut en parler, il faut écouter les revendications, et généralement les revendications vont dans le sens du fort et mobilité durable, vers le sens d'une certaine forme, d'une nouvelle manière de se déplacer, qu'aujourd'hui les gens veulent avoir la possibilité, cette souplesse, cette flexibilité. de pouvoir se déplacer comme ils l'entendent, d'un point B mon vélo partagé ou en vélo, après je dépose mon vélo et je prends mon transport en commun, etc. Ça dépend des visibles, ça dépend des usages, ça dépend des habitudes, les comportements changent, ils évoluent aujourd'hui, et pouvoir accompagner ces usages-là, on a diagnostiqué justement une certaine forme d'exhaustivité, si tu veux, des différentes possibilités dans le cadre de la mobilité durable, et on s'est rendu compte... qu'on a de la réparation parce qu'on a un vélo chez soi, qu'on peut faire acheter un accessoire, un gyro, un gilet jaune, un casque, un locker, etc. On peut faire également de l'achat avec le forfait mobilité durable, justement, pour pouvoir acheter son vélo et faire du vélo taf. Voilà, ça, c'est pour la partie vélo. Après, généralement, les entreprises, en tout cas les entreprises que Betterway accompagne et ce qu'on remarque, justement, sur le marché, c'est que c'est la principale... porte d'entrée, c'est un peu l'idée initiale que toute entreprise, que toute direction générale, que toute direction des ressources humaines, que toute direction RSE, etc., a, c'est de pouvoir rentrer généralement soit par le vélo, ça c'est principalement pour les grandes îles, parce qu'on voit très bien que nos zones semi-rurales ou rurales n'est pas spécialement bien desservies en termes de piste cyclable, etc., et pour ce genre de nomenclature justement d'entreprise et d'usage, on a également le covoiturage. Le covoiturage vient être couplé, il vient accroître accompagner cet axe-là principal sur le vélo. Et le covoiturage, c'est une mobilité éligible dans le cas du profil de mobilité durable.
- Speaker #1
Et donc, ce qui est énorme, tu rajoutais aussi à l'achat et à l'entretien aussi tout ce qui est accessoires. Donc, accessoires de sécurité comme un casque, un vêtement adapté pour le vélo lorsqu'il pleut. Tout ça, ça rentre aussi dans le... Ça rentre aussi dans le forfait mobilité durable, donc complètement déduit pour l'employeur et l'employé. Donc, il y a un vrai côté, un côté obligatoire, un côté légal pour l'entreprise. Et aussi, on imagine, enfin on le sait, un côté pour la qualité de vie au travail, pour redonner du pouvoir d'achat à ses employés. En fait, qu'on soit en transport en commun, en covoiturage ou en vélo, en fait, le forfait mobilité durable, permet d'arriver à une mobilité de domicile-travail qui ne coûte rien, qui est égale à zéro, en fait, à zéro euro.
- Speaker #0
C'est ça la finalité, l'enjeu. Si on prend un peu de recul et de hauteur, on se rend compte que ce n'est pas uniquement un dispositif qui est défiscalisé, donc déjà, il faut le noter, c'est très important. Aujourd'hui, les entreprises, avec les revendications de plus en plus importantes, à part des collaborateurs, de l'augmentation de salaire, parce qu'on est dans un contexte inflationniste, c'est un peu le... de pouvoir justement élargir tout le spectre justement des avantages salariés. On voit de plus en plus d'entreprises qui augmentent leur plafond justement des prises en charge des tickets restaurants par exemple. La mobilité, c'est un aspect quand même important. Pourquoi ? Parce que c'est un usage quotidien. Ça, c'est important de noter. Tout le monde se déplace au travail. Peu importe que je sois dans un travail trois fois au bout, ou que je travaille 35 heures ou 39 heures, tout le monde se déplace au travail. C'est un usage quotidien. Je reviens sur le contexte inflationniste. Aujourd'hui, c'est un réel levier de pouvoir d'achat. Parce que le collaborateur, finalement, il a une cagnotte. Ça le responsabilise, certes, mais en même temps, ça lui permet d'avoir, comme je l'ai bien indiqué, de la souplesse, de la flexibilité pour ses moyens de déplacement. On s'en rend compte aujourd'hui. Les gens, ils veulent changer de comportement. Donc, le dispositif, il doit les accompagner. Je n'ai pas spécialement envie uniquement de faire de l'abonnement de transport en commun. J'ai envie d'accompagner justement ce changement de comportement. Je te donne l'exemple assez simple de ma personne. Moi, je suis cycliste. Je travaille à Paris. Je suis cycliste. J'ai acheté mon vélo avec mon forfait mobilité durable. J'ai fait de la réparation hier même avec mon forfait mobilité durable de mon vélo. J'ai acheté mon casque avec. Et ben... Quand le temps est un peu plus moche, pareil, on n'est pas très bien l'outil pour le coup, plus moche, il fait pleu, il fait froid, etc., je n'ai pas envie de me déplacer en vélo. Je peux prendre mon ticket de transport à l'unité, c'est-à-dire mon ticket Navigo, je peux le prendre et c'est pris en charge dans le cadre du forfait. Ça me permet d'avoir cette multimodalité, cette souplesse, cette flexibilité. Même quand je me déplace chez mes clients, je vais prendre un vélo du point A au point B et j'ai envie de marcher ou de prendre le métro sur le reste de mon trajet, d'un point B à un point C. Donc ça répond justement à cette évolution des usages. Pour revenir, on a la partie usage quotidien, on a le contexte inflationniste, c'est une réelle pouvoir d'achat, on a le volet comportemental, pour accompagner justement ce changement de comportement, on a un volet RSE hyper important, parce que quand on prend le vélo, on décarbone, quand on prend le vélo, on est sur moindres émissions, à la fois pour l'employé et à la fois pour l'employeur. Si on voit les calculateurs de l'ADEME aujourd'hui, On s'en compte que le volet domicile-travail du déplacement, ça représente entre 30 et 40 % quand même des émissions de l'entreprise. C'est énorme. C'est quand même assez conséquent. Quand on met du forfait mobilité durable, on se rend compte aujourd'hui que c'est un vrai levier pour les résultats extra-financiers, en l'occurrence le scoop 1, le scoop 2, le scoop 3, qui met en avant justement cet engagement responsable de l'entreprise à pouvoir émettre moins de carbone. On a un volet RSE, on a un volet pouvoir d'achat, on a un volet comportemental et on a un volet QVT. Et moi, aujourd'hui, quand je me dépense avec mon vélo et quand je prends mon temps le matin pour venir au travail, peut-être que je vais être beaucoup plus productif le matin. Et quand je reviens et je ne suis pas sur cet acharnement, et c'est un peu un petit casse-tête de se déplacer aujourd'hui, principalement sur les grandes villes, de prendre le métro, de me déplacer de manière disons un peu classique. J'ai envie aussi, si je pousse le bouchon, j'ai envie aussi de prendre du plaisir quand je me déplace pour venir travailler. Et le vélo, c'est aussi un moyen de s'éclater d'une certaine manière. Donc, il y a un couple pour les QVT, parce qu'on sait très bien qu'il y a aujourd'hui une grande guerre de talents pour recruter, pour maintenir, pour la rétention de talents. Et en tout cas, on le remarque chez Betterway aujourd'hui. Nos clients, ils le mettent en place, c'est la direction des ressources humaines. On remarque que depuis la mise en place du forfait monité durable, une facilité de recrutement, Sur le package proposé aux collaborateurs, pour les futurs recrues, quand on voit le forfait mobilité durable, ça rentre en ligne de mire par rapport à la décision de rejoindre l'entreprise. Et on voit, pour la partie middle market, SMB, ETI, que c'est quasiment devenu une obligation, ce n'est plus une option. Tout le monde propose du forfait mobilité durable. C'est pour ça que le momentum est assez important. Donc, ça me permet de travailler sur la QVT et de mettre en avant la marque employeur, clairement. Ça répond à quatre enjeux principaux. RSE, pouvoir d'achat, QVT, employeur et gestion RH, naturellement. Aujourd'hui, on traite des justificatifs. Un justificatif, en moyenne, ça coûte à peu près, en traitement, ça coûte à peu près 3 euros, 15 minutes de traitement. Donc, imaginez, le gain de temps et d'argent fait appel à des solutions comme Betterway de pouvoir justement gérer ce volet mobilité. Donc,
- Speaker #1
si vous cherchez à rendre votre boîte désirable et robuste, alors vous devez savoir que la RSE, ça impose d'être un bon couteau suisse. C'est pour ça que j'ai décidé... de créer The Impacters. Le but, rassembler les pointures de l'impact autour d'un podcast. Je suis Marc-Antoine Boutetot, vulgarisateur et consultant en stratégie d'impact. J'aide les entreprises à mobiliser, éduquer et empowerer leur communauté pour décupler leur impact. Deux fois par mois, je reçois experts et leaders éclairés qui font de la transformation sociétale et environnementale un puissant levier business pour leur entreprise. Mes invités me livrent leur secret de réussite. et les défis qu'ils ont rencontrés pour qu'on puisse apprendre ensemble à booster notre impact. Mon engagement, que vous repartiez inspiré du succès, mais aussi des échecs de mes invités. Alors si vous voulez obtenir des méthodes concrètes et des outils actionnables pour agir maintenant, vous êtes au bon endroit. Abonnez-vous. Ce podcast va devenir votre meilleur allié. Donc, tu vas nous en parler. Mais du coup, c'est aujourd'hui le forfait mobilité durable. C'est vraiment un tremplin pour s'attaquer à la réduction de 30 à 40% de son bilan carbone, en fait. Plus, tu soulignais l'impact sur tout ce qui est QVT et marque employeur, sur l'attraction des talents et le pouvoir d'achat. Donc, vraiment une entreprise qui est et c'est défiscalisé. Donc, il n'y a que des avantages. Malgré tout ça, aujourd'hui, est-ce que tu as une photographie des PME, des grands groupes, de tout type d'entreprise où en est le déploiement du forfait mobilité durable ?
- Speaker #0
Aujourd'hui, ça c'est justement du paramètre du forfait mobilité durable. Deux employeurs sur cinq jugent le forfait mobilité durable inutile. Pourquoi ? Parce que déjà, il y a tout un marché évangélisé et il y a... Étant dans la mobilité depuis un petit moment, je remarque que ça commence à évoluer aujourd'hui. Mais ça reste quand même un point bloquant parce qu'il faut le rappeler que c'est un « nice to have » , c'est un plus, on n'est pas dans l'obligation. C'est ce qu'aujourd'hui, c'est le plus important, en tout cas pour les sas qui travaillent dans la mobilité, c'est de pousser davantage. L'idée, ce n'est pas de rétro-pédaler, mais d'avancer un peu plus avec les acteurs publics pour pouvoir rendre… Ça, c'est un des chiffres qui est sorti dans le cadre du FEDU, par exemple, du FND. c'est de rendre le forfait mobilité durable obligatoire, d'élargir le spectre des mobilités possibles, d'augmenter un peu les plafonds, de telle sorte à ce que l'adoption du forfait mobilité durable et la mise en place soient beaucoup plus au rendez-vous si effectivement il est obligatoire. C'est une condition justement de l'élargissement du dispositif. Quoique aujourd'hui, on remarque que les entreprises, elles sont quand même un peu réticentes. Parce que ce qu'il faut comprendre, c'est qu'il y a autant de politiques de mobilité, il y a autant de manières de gérer la mobilité qu'il y a d'usages. Donc pour pouvoir répondre à des usages et des spécificités d'un grand groupe sur un dispositif qui est naissant, enfin si vous êtes quand même de 4-5 ans, qui évolue, certes, c'est pas évident. D'où le fait de tendre davantage vers quelque chose d'assez standard, et qui dit quelque chose d'assez standard, dit potentiellement forfait mobilité durable obligatoire. En tout cas aujourd'hui on remarque une réticence pour revenir à ta question. sur FMD. En même temps, aujourd'hui, les trois quarts, justement, le jeu utile et le mettre déjà en place, ce qui est ce qu'il devait l'avancer.
- Speaker #1
Et il y a aussi, j'avais consulté aussi ce baromètre, et la lourdeur de gestion, c'est un sujet aussi.
- Speaker #0
Clairement, aujourd'hui, on gère des justificatifs, c'est un vrai casse-tête. pour les RH avant le 7 du mois d'aller chercher des justificatifs pour l'abonnement de transport en commun et les gens ne sont pas spécialement réactifs par rapport à ça donc il y a du temps. Il y a de l'argent derrière parce qu'aujourd'hui une prise en charge des abonnements de transport en commun ça constitue un budget et ce budget là il est quand même assez limité, il est fléché uniquement sur de l'abonnement donc on peut soit avoir un gain, soit être sur le même niveau de budget en iso-coop en proposant du forfait immobilier durable donc il y a potentiellement un gain à aller chercher et il y a des possibilités beaucoup plus élargies Merci Et finalement, on est sur, si je peux me permettre, quelque chose d'assez éprouvant et chronophage. Ce sont des tâches ingrates de traiter des justificatifs. Aujourd'hui, ce ne sont pas des tâches spécialement à haute valeur ajoutée. D'où l'intérêt, justement, de pouvoir externaliser ça, de déléguer à des spécialistes qui savent le gérer, tout en restant justement dans la conformité, etc. Donc, il y a une vraie lourdeur de gestion RH. Et on s'en compte aujourd'hui que les entreprises... les entreprises qui le mettent en place recrutent mieux parce qu'elles sont plus électives, elles accordent un peu plus de temps à leur recrutement, elles s'attardent davantage c'est un avantage salé, donc elles peuvent le valoriser en interne, en termes de privété c'est quand même assez conséquent. Elles peuvent également faire vivre cette mobilité-là parce que quand on met un forfait mobilité durable en place, c'est important de le valoriser, mais il faut le faire vivre également. Quand on fait vivre, là pour le coup, si vous voulez, ça a du sens dans son travail au quotidien. de faire vivre une mobilité à travers des modules e-learning, à travers des ateliers de vélo, à travers des quiz, sécurité et autres, etc. Pour moi, c'est hyper important cette notion de joindre l'utile à l'agréable. C'est utile. C'est une expérience. Voilà, absolument. C'est utile parce que 3 sur 5, ils le jugent utile et ils le mettent en place. Et si on prend 100% du temps de la gestion qu'on avait avant, là déjà, on l'allège littéralement à la moitié. et dans cette moitié-là, on le fait également vivre. Donc, c'est un gain de temps et c'est assez agréable, en fait, de faire vivre la mobilité et d'accompagner des changements de comportement.
- Speaker #1
Et pour revenir à cette lourdeur, qu'est-ce qu'une équipe RH a besoin d'effectuer comme tâche ? En fait, ça veut dire quoi ? Ça veut dire demander tous les justificatifs de dépense aux employés ?
- Speaker #0
Absolument, demander les justificatifs, calculer les prises en charge, aller traiter cela sur la... paie et s'amuser à aller voir chaque collaborateur, quelle est la prise en charge de l'entreprise, combien il a payé, la validité de justificatif, traiter ça sur la paie, voir les remboursements qui doivent être effectués, etc. Ça, c'est pour les abonnements de transport en commun. On a ce qu'on appelle, et je joue une petite parenthèse juridique, on a ce qu'on appelle les indemnités kilométriques vélo aussi. Les indemnités kilométriques vélo, si vous voulez, c'est un peu l'antécédent du forfait mobilité durable. C'est noir sur blanc. Aujourd'hui, le forfait de mobilité durable, il remplace l'indemnité kilométrique vélo, sauf si l'employeur l'avait déjà validé au niveau de ses accords au préalable. En tout cas, les indemnités kilométriques vélo, c'est quoi ? C'est une compensation que l'employeur finance à ses employés qui viennent en vélo et c'est 0,25 centimes par kilomètre parcouru du domicile au travail. Donc aujourd'hui, c'est une compensation. On finance, si vous voulez, les trajets. On accorde également du forfait de mobilité durable. Et la parenthèse que je voulais ouvrir, c'est qu'aujourd'hui... On a eu des clients qui ont été notifiés justement pour des contrôles, etc. On estime que c'est une double compensation. Je finance ton trajet et à la fois je t'accorde un forfait de l'élevage. Aujourd'hui, c'est écrit noir sur blanc que le FND remplace les indemnités qu'il met tout le vélo. Et pour cette population d'indemnités qu'il met tout le vélo, pour le RH, il doit faire quoi ? Il doit aller déjà indiquer le domicile travail, calculer le trajet le plus court entre le domicile travail, aller faire le calcul de la compensation accordée et surtout récupérer le déclaratif aujourd'hui. les collaborateurs, ils viennent en vélo, on ne déclare pas systématiquement leur trajet. Bon, peut-être que j'ai oublié, j'ai fait 15 trajets le mois dernier, mais j'en ai déclaré que 10. En fait, c'est... c'est des tâches qui ne sont pas spécialement des tâches à valeur ajoutée. On va suivre quelque chose, et souvent, on remarque... Imagine, ça c'est pour des entreprises d'entre 200 et 500 salariés. Imagine quand on est 1500 collaborateurs. Le nombre de trajets, le nombre de jours, le nombre de jeux significatifs, ça devient très rapidement une usine agathe.
- Speaker #1
Et donc, Bettaway permet de déléguer tout ça.
- Speaker #0
D'externaliser.
- Speaker #1
Et aussi, vous permettez d'externaliser et... Vous apportez une offre clairement pour l'entreprise. Vous permettez également à l'entreprise de voir un petit peu son impact.
- Speaker #0
Absolument. En fait, Better Way, c'est une approche 360 de la mobilité. C'est-à-dire, on accompagne des entreprises dans le conseil et dans la réflexion d'une politique de mobilité. J'ai plusieurs sites un peu partout en France et j'ai une population à Paris, à Lyon. Eux, ils font du vélo. Les autres, ils font de l'abonnement. transport en commun, les autres ils viennent en voiture personnelle, j'ai des voitures de fonction également, comment je vais harmoniser, allier tout ça pour que tout le monde puisse profiter de quelque chose sans pour autant que ça soit, il y ait des contraintes etc. Donc on accompagne dans la gestion, dans le diagnostic des habitudes avec des questionnaires, des diagnostics mobilité un peu plus poussé, avec des recommandations et des préconisations sur quelle politique mobilité on peut mettre en place, ça c'est le premier volet. Le deuxième volet c'est le volet gestion. Aujourd'hui on a une offre qui Elle tourne autour de quoi ? C'est simple. Pour effectivement profiter de ces différentes cagnottes et de ces différents enveloppes budgétaires, l'entreprise peut potentiellement l'internaliser. Elle peut internaliser ses dispositifs. Mais c'est compliqué de les internaliser. Pourquoi ? Pour les mêmes raisons qu'on a mentionnées auparavant, de gestion. C'est assez chronophage, c'est très éprouvant, c'est du temps, de l'énergie, de l'argent. Et c'est surtout en termes de conformité également. Aujourd'hui, c'est les trajets de domicile-travail. Si on ne met le forfait mobilité durable à cagnotte, on la verse sur salaire pour le collaborateur, on peut lui accorder un avantage en nature. Ce n'est pas spécialement des dépenses fléchées, on n'a aucun moyen de vérifier que le collaborateur a acheté son casque à vélo. C'est assez naturel. Donc c'est d'où tout l'intérêt justement d'externaliser. Et pour pouvoir externaliser, on met le diagnostic, comme je vous l'ai indiqué, c'est le premier élément. Deuxième élément, on gère à travers des moyens de paiement. Donc nous, on finance tout ce qui est forfait mobilité durable et différents dispositifs de mobilité. On met à disposition d'une entreprise, de ses collaborateurs en tout cas, plusieurs moyens de paiement à leur disposition, une carte bancaire, un IBAN, des possibilités d'effectuer des demandes de remboursement si on avance les frais. J'essaie d'être le plus lucide et assez simple en termes de terminologie, parce que c'est dans la mobilité, on a peut-être nos terminologies assez précises. Ça dépend de chaque secteur.
- Speaker #1
Je te coupe pour un emploi, par exemple, qui doit aller acheter un casque de vélo, par exemple. Du coup, il obtient un remboursement sur son compte bancaire, c'est ça ?
- Speaker #0
Il a sa disposition, comme j'avais indiqué, une carte bancaire. Il a une carte Mastercard à sa disposition. Sur cette carte Mastercard...
- Speaker #1
Pournissait une carte bancaire pour chaque collaborateur.
- Speaker #0
Chaque collaborateur, enfin des moyens de paiement. En l'occurrence, la carte bancaire, c'est principalement. Carte bancaire tokenisée sur Apple Pay, Google Pay, une carte physique, une carte virtuelle également. Une carte bancaire sur laquelle il a sa cagnotte mobilité. Il a 400, 500... 600 euros, jusqu'au plafond de 700 euros. Et sur cette cagnotte-là, il peut acheter son vélo, faire de la réparation, de l'accessoire, etc. C'est une carte Mastercard. Ça, c'est la partie carte. Il a également un IBAN à sa disposition pour tout ce qui est abonnement de transport, pour les prélèvements. Il a une possibilité d'effectuer des demandes de remboursement exceptionnelles. Si jamais il avance les frais, il oublie sa carte, etc. Donc, pour pouvoir financer ses différents dispositifs et cagnottes accordées, financées par l'employeur, il a à sa disposition des moyens de paiement. Ça, c'est la partie gestion. pour l'employé et pour l'employeur, il a disposition des dashboards, il a la main sur ses collaborateurs, les ajouter, indiquer des fins de période, etc. Donc la partie gestion administrative, il peut avoir la main dessus, en tout cas sur 100%, on lui allège 70% à 80% du travail qu'il effectue. Il n'y a pas de justificatif parce qu'aujourd'hui, la transaction bancaire, elle fait foi vis-à-vis du RSAF, etc. Donc ça, c'est la partie gestion. et la partie l'approche 360, donc conseil, gestion, et je conduis de changement. Je conduis de changement à travers nos ateliers, à travers les partenariats qu'on a avec des plateformes qui gèrent la mobilité, des cuisine learning, etc. On fait vivre à travers des moments forts de la mobilité sur l'année. On a Méa Délo, on a la semaine européenne de la mobilité, etc. Pour pouvoir profiter justement de ces éléments-là, Beto O'Hara est là. accompagnent justement les entreprises dont ce volet-là.
- Speaker #1
Au niveau data, est-ce que vous permettez de générer des données pour l'entreprise ? sur les trajets effectués par les salariés ?
- Speaker #0
Absolument. Aujourd'hui, chaque employeur, chaque entreprise, a la possibilité d'avoir un double niveau de data, si vous voulez. Un niveau à sa disposition, avec des dashboards intégrés sur leur plateforme. Ces dashboards-là, ça permet de voir l'évolution des inscriptions, des employés, de voir la multimodalité. C'est-à-dire, hier, j'avais uniquement d'avouement de transport en commun. Demain, je vais mettre en place le forfait mobilité durable. je vais voir l'évolution des usages et des habitudes de mes collaborateurs. S'ils se déplacent uniquement avec un seul moyen de transport, ou s'ils utilisent justement deux moyens de transport pour se déplacer d'un point A à un point B, on voit la multimodalité, son évolution, on voit de quel marchand ces dépenses de mobilité sont effectuées, qu'ils ont accès à un certain nombre de datas. Dans un premier temps, pour l'employeur. Dans un second temps, en fin d'année, généralement, on a un bilan mobilité qui est beaucoup plus poussé. qui est beaucoup plus détaillée. Là, pour le coup, on a une exposition qui met plus de détails sur les marchands, l'inscription, l'évolution, la multimodalité, le type de trajet, quels sont les différents dispositifs, par collaborateur, par typologie de collaborateur, etc. Ça leur permet de valoriser ça dans un second temps, si je peux me permettre. Et en termes de marque employeur, avec une mise en place, voilà l'évolution des usages. D'un point de vue comportemental, ils peuvent le valoriser également à travers leur bilan carbone. Donc tout ça, ça rentre. C'est les éléments qu'on met à disposition, ça rend justement une valorisation de ces différents aspects.
- Speaker #1
Très bien. Donc en fait, par exemple, d'une situation initiale où on imagine une entreprise qui n'est pas forcément dans une grande ville, où beaucoup d'employés viennent en voiture à la base et on passe petit à petit sur, par exemple, quelques jours par semaine, je vais en covoiturage ou en transport en commun ou en vélo, on peut du coup, en fin d'année, sortir... l'impact carbone de tout ça ?
- Speaker #0
On peut sortir l'impact carbone, l'impact comportemental sur les habitudes mobilité, sur les habitudes mobilité justement. Et je pense que ce qui est important ici, c'est vu que c'est des dispositifs assez nouveaux et que souvent en fait les dirigeants des différentes instances qui existent ne sont pas spécialement informés de l'impact ou du retour sur l'investissement sur un projet de mobilité de la sorte. mettre en avant ces éléments-là, surtout les changements des comportements. Et un changement de comportement aussi qui va dans le sens de la satisfaction du collaborateur. C'est important de noter qu'aujourd'hui, on mesure l'implémentation ou la mise en place d'un dispositif par la satisfaction qui va derrière. Et cette satisfaction, c'est un peu notre cheval de bataille, c'est un peu le point central de ce dispositif. L'impact carbone, nous chez Béthelroy, on y travaille toujours, on a un calculateur d'une manière nominative pour les trajets domiciles de travail. calculateur à disposition du collaborateur pour voir en fonction du moyen de locomotion qu'il choisit pour ces trajets-là, quelle est son émission, quel est le gain qu'il effectue s'il en télétravaille, le gain par rapport à la voiture. Et l'employeur, il arrive finalement à agréger un peu tous ces différents datas et voir sur le domicile de travail combien il est né sur l'année. Et ça, ça sert justement dans différents aspects pour pouvoir le valoriser.
- Speaker #1
Donc l'aspect... bien sûr environnemental, carbone, du coup, et aussi celui qui est très important, donc l'économique sur les économies réalisées par rapport à si on avait réalisé un détrage en voiture. Par an, c'est facilement, on le sait, plusieurs centaines, voire milliers d'euros dans certaines zones. Et surtout, l'aspect QVT, quand on sait l'impact de la mobilité des déplacements en domicile-travail sur l'absentéisme, sur la productivité, ce qui en découle derrière. Justement, est-ce que tu as des chiffres là-dessus ? Je ne sais pas, une entreprise où il y a eu un avant-après ? Pour avoir une idée un petit peu de là où ça peut amener ?
- Speaker #0
En termes d'évolution, en termes d'entreprises que je peux potentiellement citer, nous, on accompagne justement des entreprises du... du CAC 40, différentes entreprises du SBF 120, on remarque que, je donne l'exemple de KPMG, c'est notre client historique, ou de Loit, on a remarqué que c'était une population qui était quand même assez restreinte au niveau de l'abonnement au transport en commun, on était uniquement sur cela. Aujourd'hui, l'écho du forfait monique durable avec BetterWay, il va au-delà justement de la simple entreprise. Je peux te donner un exemple, par exemple, de l'adoption sur un secteur. Aujourd'hui, le secteur du conseil, avec le fait que de Loire, qu'un PMG soit les pionniers. Aujourd'hui, c'est un secteur assez très, très, très porteur où on a des entreprises, justement dans le conseil, les ESN, qui voient les principes, enfin, c'est des principes principalement. peut-être qu'on va dire que c'est un certain nombre de boîtes parisiennes, mais on voit le changement de comportement, on voit les échos de la mise en place. D'un point de vue data, si tu veux, on remarque que les entreprises qu'on accompagne, ils étaient à 100% sur de la mobilité abonnement de transport en commun. Là, aujourd'hui, on remarque que, ne serait-ce que sur la première année, 35% de la population, elle switch vers de la multimodalité. Et uniquement la première année, la deuxième année, on est à peu près... plus de la moitié, plus de 50% de la population qui fait de la multimodalité, qui valorise justement cette mobilité verte, avec du vélo partagé, avec de l'achat,
- Speaker #1
etc.
- Speaker #0
C'est quand même assez conséquent d'être restreint et d'être cloisonné si tu veux, sur une seule manière de se déplacer, alors que dès la première année, on voit que le spectre s'élargit, les possibilités s'élargissent et que les gens, ils attendaient, si tu veux, finalement que ça, d'avoir un dispositif qui leur permet de la flexibilité et de la souplesse. C'est quand même un chiffre qui est très parlant. Moi, j'invite tout le monde à aller vérifier et à aller creuser sur les datas du baromètre du FMT. Je pense que c'est des informations très pertinentes. Si j'en peux en citer une autre, aujourd'hui, avec la mise en place du forfait monétaire durable, avant, c'était une étude de Harris Interactive sur la mobilité en 2023, 86% des salariés estimaient que l'employeur doit financer l'ensemble des frais liés au trajet. Donc ça, c'est une entreprise qui n'a pas de forfait de mobilité durable. Uniquement après la première année, on voit que cette population qui estime l'obligation de participer, elle baisse à quasiment la moitié, bien sûr, du 30-40% de la population qui revendique toujours, parce que c'est peut-être une population qui est poisonnée dans des usages assez… qui ne peut pas faire de la mobilité durable, qui est sur des usages assez compliqués. Donc voilà, on voit généralement une baisse des revendications, une augmentation justement de la multimodalité. C'est un peu les chiffres qui me viennent à l'esprit.
- Speaker #1
C'est énorme. Et après, parmi tous les bénéfices aussi, parce qu'il y en a tellement, il y a aussi le bénéfice santé. Parce que si on va vers de la mobilité active, comme le vélo par exemple, il y a aussi ce côté-là aussi qui peut être pris en compte.
- Speaker #0
Et tout ça... Santé au travail, clairement.
- Speaker #1
La santé au travail.
- Speaker #0
Si je me déplace... La santé au travail, c'est un bloc important dans le cadre du QVT. Ça peut... effectivement être l'enclencheur d'autres éléments, de revenir au sport, de faire, même dans un usage quotidien, de se déplacer, de passer ses vacances à vélo. Moi, avant, je prenais pas mal l'avion, là, je fais du bikepacking. Donc, ça a changé aussi ma mentalité à moi, si je prends mon exemple personnel. Et je n'en doute absolument pas que ça peut effectivement être le cas dès qu'on a, parce que quand même, le travail, ça représente une bonne partie de notre vie. Dès qu'on commence à se déplacer de manière beaucoup plus durable, ça a un impact sur notre santé, sur nos habitudes, quotidiennes, de déplacements, de vacances, etc.
- Speaker #1
Il y a deux choses. Pour le vélo, plus particulièrement, quand tu es en vélo, tu es actif et je sais que, soit pour aller au travail ou quand je rentre, tu es beaucoup mieux dans ta... Bien sûr, physiquement, mais aussi dans ta tête. Plus tu te sens plus dynamique, plus motivé à faire des choses et tu es mieux. C'est une thérapie. Et pour aller au travail, on peut dire, c'est facilement, il y a beaucoup de gens qui passe 1h30 par jour, c'est le temps qu'ils consacrent pour aller et rentrer du travail. Donc, si tu leur changes ça, que tu leur délivres une expérience fun dans cette plage horaire, tu ne te sens pas en place.
- Speaker #0
Oui, absolument. Je suis tellement aligné avec toi que je te donne un exemple très simple d'un collaborateur chez Bétheloué. C'est une collègue qui habite à Agnières. Nous, on est dans le 9e arrondissement. Agnières, 9e arrondissement, on s'arrête. Enfin, pour les Parisiens qui connaissent, il faut se prendre la ligne 13, prendre la 8 ou la 9. Donc, ça vous fait un trajet assez rapidement sur du 45 minutes, une heure, avec tous les aléas qui vont avec. Quotidiennement, ce n'est pas évident. Elle a pu justement financer son vélo électrique. Ça, il ne faut pas le noter, vélo électrique, assistance électrique, en location sans engagement longue durée. Donc, elle a gagné quand même un vélo, mine de rien. Elle peut l'acheter à n'importe quel moment. Et là, finalement, aujourd'hui, elle est sur une trentaine de minutes. Donc, elle a gagné un quart d'heure. Un quart d'heure, ça lui permet de venir, d'avoir un petit Ausha avec ses collègues, de prendre son café tranquillement. C'est un vélo à assistance électrique tout de même. Donc, finalement, elle bouge. Elle n'est plus sur la contrainte, justement, du métro en plein Paris. Donc, elle peut aller faire son sport entre midi et deux, faire son sport juste après le... de travail, etc. Donc, d'un point de vue qualité de vie au travail et qualité de vie en général, ça a un impact immense, immense quand même.
- Speaker #1
C'est clair et ça implique, ça montre l'impact et la responsabilité qu'a une entreprise sur les changements de comportement en dehors du travail aussi. C'est peut-être un des exemples les plus parlants, la mobilité, parce que comme les témoignages que tu partages, ça permet vraiment de... montrer ça.
- Speaker #0
Clairement, et généralement, après l'alimentation, après le ticket restaurant, c'est la deuxième poche budgétaire des collaborateurs. C'est un impact direct sur la productivité. Direct. Ça a aussi un impact sur la perception qu'a le collaborateur de son entreprise. C'est un impact sur son impact carbone, pour ne pas spécialement être dans la redondance. Ça a aussi, comme on vient de le mentionner, ça a un impact sur sa vie en dehors du travail, également. Donc, Peut-être que le virage, ça paraît complexe, ça paraît pas spécialement évident au début, mais dès qu'on s'y fait, au bout de six mois, on voit réellement le changement dans notre comportement, dans notre capacité à gérer le stress, dans nos relations justement, dans des sujets de conversation, etc. Donc on voit qu'on est, serait-ce qu'à voir le vélo être poisonné dans un métro, et maintenant en fait voir un peu le plein air, bah ça... Ça change beaucoup. Quand tu te déplaces, déjà, tu es moins stressé avec le temps. C'est beaucoup plus agréable de se déplacer parce que tu es en plein air. Et surtout, être cycliste aussi, c'est un comportement qui te responsabilise. Il faut faire attention, etc. En fait, quand on se responsabilise sur un vélo, par conséquent, je fais un short cut, par conséquent, on est peut-être plus responsable dans sa vie. Donc, il faut voir un peu plus loin. c'est exactement comme je vous l'ai mentionné je dis que le vélo c'est une thérapie et quand on est bien dans sa peau on est bien dans son travail on partage totalement et enfin on pourrait en parler des heures clairement pour une entreprise qui souhaite accélérer là-dessus en écoutant tout ça
- Speaker #1
Betterway vous fonctionnez comment ? c'est un abonnement des entreprises ?
- Speaker #0
c'est un abonnement email par collaborateur Aujourd'hui, le marché de la mobilité est très porteur. Donc, on a bien sûr des… Comme indiqué, il y a autant d'usages que d'habitude, autant de politiques de mobilité, qu'autant de manières d'implémenter une mobilité. Donc aujourd'hui, on est quand même à une entreprise assez adaptable en fonction des exigences des entreprises avec qui on parle. Mais on fonctionne, pour revenir un peu à la question, on fonctionne en abonnement annuel, en bas modèle SAS finalement, en abonnement annuel par collaborateur. Si je peux donner les chiffres, je… si je peux me permettre. On est sur un effet de déploiement de la solution parce qu'il y a tout un travail. Aujourd'hui, ce qui est important chez Better Way, on veut chouchouter nos clients. C'est-à-dire, on accorde autant d'importance à une entreprise de 150 collaborateurs qu'à un grand groupe de 3 600 collaborateurs. Avec des chefs de projet d'implémentation, avec des équipes juridiques, avec des équipes bénéficiaires, etc. Tout le monde est sollicité avec un accompagnement. Et je pense que c'est important, peut-être qu'on n'était pas revenu dessus, c'est hyper important de mettre l'action sur la communication au niveau de la mobilité. Aujourd'hui, il y a beaucoup d'entreprises qui mettent en place le forfait mobilité durable en interne, mais il n'y a aucune adoption au bout de la première année, puisque la communication était inefficace. Aujourd'hui, on a des guides de communication, des webinaires, des tutos sur toute la ligne, des guides utilisateurs disponibles à disposition. un support à disposition. Donc, en fait, il faut un accompagnement VIP, si tu veux, et hyper personnalisé. Nos équipes, elles sont formées sur une politique mobilité. Donc, c'est important de mettre le point dessus. Et tout ça, naturellement, ça a un coût. Donc, pour revenir à la question du coût, on est sur 10 euros de frais de déploiement et 24 euros de frais d'abonnement.
- Speaker #1
Donc, un investissement qui vaut vraiment le coup quand on sait tous les bénéfices qu'on récolte à la sortie. Donc, ça sera le mot de la fin. Merci, Ayub, pour ton temps. Si vous voulez déployer le FMD dans votre boîte ou ou tout simplement aller plus loin sur le sujet mobilité, comment réaliser un plan de mobilité, comment mettre en place un covoiturage interne en entreprise, je vous ai mis tous les liens en description de l'épisode. Et si des questions subsistent encore, vous pouvez m'envoyer un message directement sur l'engine. Je réponds à tout le monde. Voilà, c'est la fin de cet épisode. J'espère que vous repartez des idées plein la tête. Pour remercier mon invité et rendre ce contenu accessible au plus grand nombre, c'est très simple. abonnez-vous et déposez un 5 étoiles sur votre plateforme d'écoute préférée. On se dit à très vite !
![🎅 [EXTRAIT] La 1ère chose à faire écouter aux RH en 2025 - Avec Laure Wagner de 1Km à Pied cover](https://image.ausha.co/1LuSBjNs8mgbr8UkUDNpAaQmkmBQZNEl1DhvzmNN_400x400.jpeg)
![🍋 [EXTRAIT] Bilan carbone : Obligatoire pour les TPE et PME ? cover](https://image.ausha.co/PJA18xH0jAvZedoPPDmhyTvdx0yOrQbUwk56RuBe_400x400.jpeg)
