Speaker #0Hello, bienvenue sur ma chaîne. Pour celles et ceux qui ne me connaissent pas, je suis Marc-Antoine Bouteille-Torre, ex-CMO et serial entrepreneur, et je documente ici chaque étape du lancement de mon solo business dans l'impact. L'idée, c'est de partager une sorte de track record, un format brut, sans paillettes, où je partage tout, mes réussites, mes échecs, les murs que je me prends et mes apprentissages. Et l'idée, c'est que ça en inspire certains. parce que je vais vous dire pourquoi. j'ai eu l'idée de lancer cette série ça m'est pas venu comme ça en dormant du jour au lendemain donc c'est le premier épisode de cette série road to kiff donc c'est plus un épisode d'intro je dirais parce que je veux documenter le lancement de mon business depuis le jour zéro on n'est pas au jour zéro je dirais objectivement on est au jour peut-être 35 en full time en fait l'idée c'est de ces premiers épisodes c'est de vous partager un récap d'où j'en suis aujourd'hui et d'où je suis parti. Donc on est le 25 mai et sur YouTube, on est à 13 abonnés. Donc il faut bien partir de quelque part. Alors surtout, je ne sais pas du tout ce que ça va donner. YouTube, c'est tout nouveau pour moi. Donc que ce soit sur le fond, sur la forme, je vais essayer de faire quelque chose de plutôt court. Je ne sais pas si c'est quelque chose qui va durer dans le temps. Je vais vraiment me baser en fait sur vos retours. Donc dites-moi si ça vous plaît, si ça ne vous plaît pas, si vous avez des retours qui peuvent m'aider à améliorer ça, que ce soit sur le fond ou sur la forme, pour permettre de faire progresser le maximum de personnes ici. Donc déjà, pourquoi ce nom ? Alors, Road to Kif, ce n'est pas une idée qui sort de ma tête, c'est une idée inspirée de Road to One Million, le podcast de Théo Lyon, de Koudak, qui a lancé Road to One Million il y a 4 ans, quand il a lancé Koudak, son agence. Road to 1 Million qui est ensuite devenu Road to 10 Million et Road to Scale. Pourquoi ne pas avoir appelé cette série Road to 1 Million ou Road to un autre chiffre ? Parce que ma destination, ce n'est pas un chiffre. J'en parlais vendredi dans ma newsletter. Pour celles et ceux qui ne sont pas abonnés, voici le lien. Là, normalement, ça devrait s'afficher. Ou sinon, je vous le mets plus bas aussi. Ma destination, à moi, ce n'est pas le million. Enfin, du moins, ce n'est pas le million tout seul. Ma destination numéro 1. Pour moi, c'est le kiff. Je me suis lancé à temps plein, en fait, pour... Il y avait un projet derrière, mais il y a aussi une question de liberté et de besoin de flexibilité, que ce soit géographique, temporel, et travailler avec qui je veux. Donc, en fait, pourquoi le kiff ? C'est pour ça, en fait. Parce que si c'est pour gagner beaucoup et avoir un revenu stable, la sécurité de l'emploi, tout ça, j'aurais pu rester en entreprise. Et pour moi, les entrepreneurs qui réussissent, ils se lancent soit pour ça, soit parce qu'ils ont une passion, une passion qui est plus forte que tout et qui fait qu'ils ont envie de faire rien d'autre que de se consacrer pleinement à leur passion ou alors parce qu'ils veulent résoudre un problème qui les passionne. Aider un type de personne à résoudre un problème, ils sont passionnés par résoudre ce problème. Pour moi, on ne devient pas entrepreneur pour gagner de l'argent, c'est beaucoup d'énergie, c'est beaucoup. beaucoup de galères, mais qui en valent la peine. Donc, il n'y a pas que l'argent, mais c'est important. Donc, on vient de parler pourquoi ce nom. Ensuite, pourquoi lancer ça aujourd'hui ? Et ensuite, quel but ? Quelle destination ? Donc, pourquoi lancer ça aujourd'hui ? J'en parlais vendredi dans ma newsletter. Donc, en fait, que ce soit avec des amis qui soient salariés, entrepreneurs, ou même des étudiants à qui j'enseigne en université, je vois en fait beaucoup de gens qui sont paumés en ce moment. alors soit paumé, soit frustré. Et c'est pas par manque d'ambition. Souvent, c'est soit un, ils n'ont pas de vision, pas de vision claire où ils veulent aller, comment être utile, comment contribuer à la société, à résoudre des problèmes qui ont un sens pour eux. Soit sinon, ils savent, ils ont une idée, ils savent quoi faire, ils ont un projet d'entrepreneuriat, ils perdent leur énergie à travailler pour des personnes qui sont pas du tout alignées avec elles. Et ça, ça va des jeunes qui sortent de diplômes, qui se disent, je sais au fond de moi, j'ai un projet, ça me plaît, un jour je vais le faire, mais d'abord je me fais une expérience. Ils acceptent de travailler pour une boîte, pour se faire la main, mais ça ne leur plaît pas du tout. Ça va aussi à des cadres qui sont en middle carrière, qui ont 40-45 ans et qui, il faut le dire, se font chier dans leur job et remettent tant d'attentes pour porter le projet qui les fait vraiment vibrer depuis quelques temps. Ça vaut aussi pour... plein d'entrepreneurs. Et ça, c'est ce qui me choque le plus. Parce que j'en vois beaucoup qui, en fait, gardent des clients ou ont des clients qui ne vont pas du tout avec leur valeur. Je garde ce client parce que c'est un gros client, ça me fait ma trésor, ça m'assure. Mais bon, je trouve un autre moyen. Petit à petit, en fait, on perd beaucoup d'énergie quand on fait quelque chose qui ne nous plaît pas. Et ce que je vois, c'est qu'il y a une grosse génération maintenant. Moi, je suis un vieux, j'ai 32 ans. on est un petit peu la génération reconversion il y en a plein que je vois, ça fait un an, deux ans, qui se sont reconvertis ou qui ont juste lancé quelque chose pas très loin de ce qu'ils faisaient à la base, et qui, en fait, se demandent, ouais, en fait, j'ai mis tout ce bordel dans ma vie pro pour ça. Je sens cette espèce de frustration. Pour moi, en fait, le point commun de tout ça, c'est qu'il y a une croyance que je trouve qui est ancrée. Je sais beaucoup, c'est qu'on oppose, enfin, c'est pas on oppose, c'est qu'il y a un dilemme dilemme. on a tendance à mettre un dilemme entre le kiff et l'argent. C'est bon, je fais ça pour l'argent et comme ça, sur le temps qui me reste, je vais pouvoir faire ce truc qui me passionne vraiment. Alors que pour moi, un business durable ne peut pas se développer comme ça parce que c'est un client qui ne nous passionne pas, qu'on n'aime pas servir. En fait, forcément, il va le sentir. La qualité va être moins bonne que les clients qui nous passionnent. Et donc... vous allez galérer à fidéliser, à faire des ventes additionnelles. Pour moi, ce n'est pas viable à long terme. Moi, ça me choque parce que c'est quelque chose, je vais en reparler, ça fait 10 ans maintenant que je suis dans le monde du travail et je n'ai jamais eu à choisir entre la passion et l'argent. Ça, c'est la réflexion que je me fais en ce moment. Et deux, en fait, pour revenir un an en arrière, j'étais salarié, j'avais un projet de création d'entreprise. À la base, je viens du marketing. Je suis ex-CMO, j'ai quasiment 10 ans d'expérience dans le marketing avec vraiment un profil 360. Et je voulais ajouter une brique durabilité à mon expertise. Donc, je me suis formé, j'ai intégré une communauté, la Baraka Impact. Donc maintenant, je crois qu'on est pas loin d'une centaine. Et en fait, moi, je me disais, mes deux briques qui vont faire que je me différencie sur le marché, ça va être le marketing et la mobilité. Pour la mobilité, on en reparlera. tard ou dans un autre épisode. Et en fait, toutes les questions qui me viennent, que ce soit dans cette communauté ou alors même des gens en dehors, c'est ton podcast. Est-ce que ça te ramène beaucoup de clients ? Donc, celles et ceux qui ne le savent pas, j'ai lancé un podcast. Donc, ça va faire bientôt un an, The Impacters, où j'interview en fait les personnes qui ont décidé de se construire par leur passion, qu'ils soient salariés, entrepreneurs, dans l'associatif, n'importe quoi, mais qui ont suivi leur passion et qui... On grandit grâce à ça. Donc en fait, pour répondre à la question, la réponse du coup, c'est toujours la même. C'est le podcast d'un. Oui, ça m'amène des clients. Ça m'en a ramené J plus 30 après le lancement, pour être exact. Donc j'étais toujours salarié. Je n'avais pas de sirède, je n'avais rien. Et j'avais mes premiers 10 000 euros qui rentraient. Et c'était exclusivement grâce au podcast. Mais surtout, surtout, ce que je retiens, ça rapporte des clients. Mais ça rapporte des clients qui sont alignés à moi. Donc l'avantage, c'est que je ne m'épuise pas à aller chercher des clients. Et deux, surtout, les clients qui arrivent vers moi, en fait, savent comment je bosse, quelles sont mes convictions, comment je parle. Donc en fait, ça ne peut que bien se passer. Parce qu'en gros, ils ne m'auraient pas aimé en m'écoutant. Ils n'auraient pas appelé, ils auraient appelé quelqu'un d'autre. C'est surtout ça, en fait. Et aujourd'hui, j'en connais beaucoup qui se lancent. Et ça arrive surtout dans les métiers passion, les métiers impact, où en fait, les personnes se disent, bon ben voilà, il faut que je prospecte, il faut que j'écrive sur LinkedIn. Et en fait, arrive ce qui arrive. Et c'est comme ça en fait qu'arrivent les projets qui vont te faire travailler avec des personnes que tu n'es pas aligné, tu n'as pas lancé pour ça, pour travailler avec elles. Ce qui est important, c'est surtout ça. Donc en fait, la... passion et l'argent vont ensemble. Et donc, qu'est-ce que ça veut dire ? Il faut que vous fassiez un podcast. Non, ça, c'est pas vrai. C'est pas parce que tu fais un podcast qu'il va t'arriver ça. Aujourd'hui, c'est pas la solution à tout. Pourquoi ? Parce que, comme je te le disais, ça fait 10 ans que je bosse, j'ai fait 4 boîtes et 3 business part-time ou full-time. Et en fait, sans le savoir, j'ai développé une méthode, en fait, qui m'a permis de jamais avoir ... à travailler avec des clients chiants, avoir l'angoisse de prospecter. Alors, je vais rentrer dans le détail parce que certains vont dire que peut-être c'est prétentieux. Si je reviens dans le passé, donc ça remonte à 2015-16, première vraie expérience dans le monde pro. Moi, j'avais envie de bosser dans le digital. J'ai eu la chance de décrocher un poste en SEO manager dans une résidence de vacances. Manager, c'est vraiment le job positionner un site en numéro 1 sur Google. Donc, j'y connaissais rien, j'ai appris Et je me suis découvert une passion en fait pour l'écriture. En fait, c'est une passion que j'avais toujours eue depuis gosse, mais je ne m'en rendais pas compte. Et là, mon directeur d'époque, Fred, s'il m'écoute, on l'embrasse, qui me dit... tu as une plume fantastique, il faut que tu fasses quelque chose. Et là, à cette période, quand ils me disent ça en même temps, moi, ce qui me faisait vibrer, c'est les startups. Je voulais bosser dans un projet startup. Et c'est là que j'ai commencé à lancer un blog qui était un petit peu dans cet univers-là. Très tourné, international et innovation. Et à cette époque-là, c'était la belle époque où quand tu partageais un article sur Facebook, ça faisait 1000 likes. tu as tiré facilement 2000, 3000, 10 000 personnes sur ton site très vite en fait, en 3 mois. Ça a tourné, je crois, genre 10 000, 15 000 visites, visiteurs mensuels, rapidement un premier article dans le premier quotidien régional, tout ça, ça va très vite. Et en fait, au bout de 6 mois, je me fais chasser pour mon poste de CMO. Une startup, Happy Bike. Donc, j'avais un an et demi, deux ans d'expérience en tant qu'alternant. et Un an et un an d'expérience, ça arrive full time. Et là, je passe de ça à CMO. Mon rôle, c'est d'être le numéro 2 d'une startup et de piloter tout le marketing et la com. Donc DRP a de l'acquisition B2B, OSCO, etc. Donc vraiment un rôle 360. La marque, elle n'a rien, c'est-à-dire qu'elle n'a aucune identité, elle n'a pas de logo, on ne sait pas encore comment on va écrire le nom de la marque. Donc il y a vraiment zéro feuille blanche. Donc ça, ça dure 6 ans. Un projet qui me fait faire littéralement le tour d'Europe. On est accéléré 6 mois chez Xavier Niel à Station F. J'y reste quasiment 7 ans. Donc quand je voulais passer à autre chose, j'avais quelque chose qui était resté en moi depuis quelques années, c'était la volonté de tenter quelque chose dans un pays anglo-saxon. Donc j'avais déjà fait UK, je voulais quelque chose outre-Atlantique. Mon rêve à cet instant, donc là on me parle d'il y a 3 ans, c'est de bosser pour une grosse boîte nord-américaine. Je signe mon contrat sans avoir envoyé de CV et alors que je n'ai pas encore posé un pied en Amérique du Nord. Car de là, c'est un business et je peux en sortir d'autres. Par exemple, ma femme lance sa consergerie, elle me demande de l'aide sur la partie marketing, sans démarcher un client, elle a son carnet qui est plein dès la première saison et elle refuse près de 100 clients. Et la dernière chose dont je vous parlais au début, et Mon lancement, mon passage de salarié à solopreneur maintenant. C'est vraiment le podcast qui a propulsé tout ça. Tout ça pour dire quoi ? En fait, c'est qu'en 10 ans, les outils ont changé, mais pas la méthode. Et c'est ce que je veux partager ici, sur cette chaîne, pour aider celles et ceux qui bossent en entreprise et qui ont envie que ce soit pour la boîte pour qui ils bossent ou pour eux, pour un projet perso qu'ils ont à côté, pour les idées à développer. un business aligné avec ce qu'ils veulent vraiment faire et aussi aux entrepreneurs, en fait, aux CEOs et aux indépendants, en fait, qui sont déjà lancés et qui, en fait, se tuent à prospecter ou se tuent à écrire des posts LinkedIn où, en fait, la frustration aussi, elle arrive parce que, bon, j'ai fait une bonne première année et la deuxième année, souvent, soit elle est plus difficile, soit alors je stagne. En fait, on atteint un plafond de verre et c'est là, en fait, c'est là, en fait, que le marketing va vous servir à pas. percé ce plafond de verre. Donc j'ai quelque chose en fait qui me fait gommerger. Depuis pas mal de temps, j'ai besoin d'un avis extérieur, savoir si je plane complètement ou si ça peut servir à quelque chose. C'est lancer un programme, une communauté qui rassemble vraiment les personnes ambitieuses, audacieuses, qui veulent grandir, qui veulent croître, mais en accord avec leurs valeurs. Grâce à ce programme, leur apporter des solutions qui soient adaptées à leurs personnes et à leur secteur. Et un espace sécure où on peut parler passion et argent sans se faire juger sur les réseaux sociaux et surtout de rencontrer ses pires, de rencontrer d'autres entrepreneurs qui sont confrontés aux mêmes difficultés que toi et ensemble se porter pour aller plus haut, plus vite, plus fort et grandir ensemble. Donc, si ça te parle ou si tu es juste curieux, j'ai mis un lien en dessous de la vidéo pour que tu puisses contribuer à cette réflexion, à la construction de cet espace. Donc voilà pour cette première vidéo, j'espère que ce n'était pas trop long, je ne sais pas du tout les prochaines, quelle durée feront, dites-moi en commentaire ce que vous en avez pensé, parce que c'est en fonction de ça que je vais faire les prochaines, et quoi vous dire d'autre, donc je vais essayer d'en sortir une par semaine, le dimanche, et bien sûr, les podcasts continuent avec pas mal de pointures inspirantes qui arrivent très vite, pas cette semaine, et la semaine prochaine. avec, pour teaser ça un petit peu, une salariée qui bosse en banque et qui, à côté, a développé un business dans l'impact. Donc, abonnez-vous pour être averti à la sortie de cet épisode. Et surtout, n'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez et à vous abonner, que vous soyez sur YouTube, Spotify, Apple Podcasts, Deezer. On se revoit très vite, j'espère dans le lien en dessous. Et je vous dis bonne soirée, prenez soin de vous.