Speaker #0Il y a des deuils de certaines relations que l'on oublie de faire, que l'on ne veut pas faire ou qu'il est difficile de faire. Dans cet épisode, je vous parle du deuil de vos animaux domestiques. Bonjour, bienvenue sur Thérapie Intégrale, podcast destiné à vous libérer et à vous rendre votre pouvoir personnel en faisant évoluer votre conscience. Je suis Alain Marthoz. De nombreuses personnes ont des profondes relations avec leurs animaux domestiques. Ceux-ci réconfortent leurs maîtres, ils sont des confidents loyaux, ils font rire. Pour certains, cela leur permet aussi de se sentir responsable et utile, de faire de l'exercice, etc. Mais comme dans toutes les relations, on retrouve très souvent des parts d'ombre, c'est-à-dire des conflits de valeurs, qui freinent l'évolution de ces personnes. Durant cet épisode, je vous parle de la nécessité de faire le deuil de la relation avec vos animaux domestiques, qu'ils soient vivants ou décédés, si vous souhaitez faire évoluer votre conscience et être plus en paix. Petite devinette, qu'est-ce qui sépare une personne ayant des problèmes ? psychologique, de dépendance ou de comportement de cette même personne, mais sans tous ses problèmes et avec une grande sérénité ? Réponse, la réduction des conflits de valeur de cette personne avec son réseau relationnel. Et lorsque l'on pense conflits de valeur et réseau relationnel, on pense tout de suite aux personnes avec qui on se sent en souffrance ou avec qui il y a des problèmes, que ces personnes soient vivantes ou décédées. Est-ce suffisant pour réduire fortement les conflits de valeurs ? Eh bien non. Pourquoi cela ? Parce que l'ombre ou les conflits de valeurs prennent naissance au niveau affectif, avec par exemple les liens d'attachement. Et de nombreuses relations sont de nature purement affective, sans qu'il y ait de conflits de valeurs ou de souffrances perçues. C'est ainsi qu'il n'y a en apparence pas de problème de relation avec sa grand-mère, son grand-père, son chien ou son chat. Mais d'un autre côté, ce serait la fin du monde s'il arrivait quelque chose à ce grand-parent ou à son animal de compagnie. Par conséquent, ces relations passent souvent, en quelque sorte, sous le radar de l'analyse en psychothérapie. Je suis conscient que le sujet que j'aborde est probablement tabou. Comment des problèmes pourraient-ils venir de personnes qui veillent sur nous, même s'ils sont décédés, ou de ces petits animaux qui sont tellement attachants ? En réalité, de nombreuses personnes projettent leur part d'ombre sur d'autres humains ainsi que sur leur animaux domestiques. C'est ainsi que nombreuses personnes ressentent en permanence dans l'ici-maintenant la peur de perdre la relation, le besoin de protéger, l'attachement excessif vis-à-vis de leur petit animal. Au final, tout cela entretient un état de dépendance affective qui prend donc également sa source dans la relation avec le rein animal. Mais cela peut aller bien plus loin, puisque certains ont une emprise ou ressentent de la culpabilité vis-à-vis de leur chat, de leur chien ou de leur cheval. Nos animaux jouent ainsi des rôles, ils adoptent des comportements en fonction de nos propres ombres, et parfois même, ces animaux domestiques dont certains disent qu'ils donnent de l'amour de manière inconditionnelle, commencent à développer de l'agressivité et ont une emprise sur leur maître. Certains les envoient alors chez un comportementaliste animalier, Ces animaux sont ainsi en quelque sorte humanisés. Et lors du décès de cet animal, c'est parfois la catastrophe, la souffrance peut être la même que vis-à-vis d'un être humain qui est très cher. Pour éviter cela, la clé consiste à ne pas attendre le décès de vos proches et de vos animaux domestiques pour décider d'évoluer en faisant le deuil des relations avec vos proches et vos animaux domestiques. Et si votre animal domestique est vivant lors du processus de deuil, votre animal retrouve sa juste place C'est juste un animal qui a besoin de nourriture, d'attention, de caresse, mais c'est un animal et non un être humain. Je vous propose d'aborder quelques idées reçues au sujet du deuil de votre animal domestique. Idée reçue numéro 1, il est normal de se sentir perdu et avec un vide immense après la perte de son animal domestique. A vrai dire, tout va dépendre de l'évolution de la personne qui perd son animal. En plus, une personne est fragile psychologiquement. au plus elle risque d'être dévastée par le décès de son animal, voire de développer des problèmes mentaux, à moins que ces problèmes mentaux étaient déjà présents, ce qui est fort probable. Par ailleurs, il n'y a pas de corrélation entre l'amour pour cet animal et le fait d'être dévasté au décès. C'est ainsi qu'une personne ayant eu une relation profonde et saine avec un animal peut faire un deuil relativement facilement. Idée reçue numéro 2, il est nécessaire d'attendre quelques mois ou années avant d'adopter un nouvel animal domestique. Je pense que cette affirmation repose sur une croyance qui est que c'est le temps qui permet à une personne de faire le deuil d'une autre personne ou d'un animal domestique. En réalité, il est fort probable que même après 20 ans, que le deuil de son animal et aussi d'autres personnes ne soit pas fait en profondeur. D'un autre côté, lorsqu'une personne est prête à évoluer de manière radicale, le deuil peut être fait très rapidement. Idée reçue numéro 3, c'est bien de garder un souvenir de l'animal. Si le fait de garder une touffe de poil ou une photo de l'animal peut vous aider à surmonter votre chagrin, ceci peut aussi avoir pour conséquence de ralentir considérablement le processus de deuil de votre petit animal. Cet épisode est terminé, merci pour votre écoute. Je suppose que vous aurez compris que durant une psychothérapie ou un coaching de vie, il est important de considérer toutes vos relations même si elles sont bonnes, et que ces relations soient avec des personnes ou des animaux vivants ou décédés. A très vite pour un prochain épisode. Cette émission vous a été proposée par Axe Intégral, cabinet de psychothérapie et de coaching de vie, aussi à distance.
