Speaker #0Bienvenue à toi, tu écoutes ton experte conseil, le podcast qui va te faire aimer la comptabilité. Je suis Marion Coste et dans la vie, j'aime les défis. J'accompagne aussi les entrepreneuses et particuliers en allégeant leur charge mentale. Grâce à mon expertise, ma proximité et surtout, surtout, mon authenticité. Tu l'as compris, je suis une experte comptable. Pas comme les autres. Mais ici, et pour toi, je serai ton expert conseil pour vulgariser l'entrepreneuriat et enfin le rendre accessible pour tous. Alors, installe-toi et profite de ce moment de légèreté. Hello à toi ! Parlons-nous franchement. Est-ce que parfois, des pensées se viennent et te déstabilisent ? Telles que, est-ce que je suis vraiment faite pour ce job ? Est-ce que je suis la meilleure pour ce projet ? Et si j'échouais ? Et si je m'étais trompée ? Si personne n'y croyait ? Si j'étais la seule à m'ambiancer, à me passionner pour ce sujet ? Mais si finalement, je me fourvoyais ? Je t'arrête tout de suite. Tout le monde se pose ce type de questions. Un jour ou l'autre, quand ça ne va pas, ou même quand ça va et qu'on se dit « c'est chouette, ça prend bien » , est-ce que ça s'arrêtera ? Bref, tout le monde a ce type de questions un jour ou l'autre. Et aujourd'hui, on va affronter ces doutes ensemble. Je ne sais pas toi, mais moi, il y a un Disney qui a particulièrement marqué mon enfance. Le classique, le fameux Roi Lion. Et dans ce Disney, qui est tout sauf un dessin animé pour enfants, il y a Simba, un lionceau, qui doit devenir roi. Sauf qu'en fait, il ne s'en sent juste pas capable. Donc il fuit. Il fuit son royaume, il fuit ses proches, il fuit. Et comme Simba, tu peux douter, tu peux te perdre, tu peux renier qui tu es, mais tu peux aussi te retrouver et rugir à nouveau. Alors, aujourd'hui, je te propose de prendre un à un ces foutues idées noires qu'on a en toi au bout d'un moment. Première idée, elle est bien puissante celle-ci. C'est « je suis moins bien » . je fais moins bien que mon concurrent. Et tout le monde croit que le concurrent est meilleur, plus légitime, et qu'on ne voit finalement pas sa force. Et dans le royaume, c'est pareil. Simba est convaincu et l'idolâtre même son oncle Scar. Il est sûr que c'est le meilleur, qu'il est plus légitime, vu son background, vu son expérience. Il est forcément plus à même de diriger, de régner, de gouverner ce marché. Mais en fait, la vérité, c'est que Simba ne voit pas sa valeur. Et je suis sûre que tu t'es posé cette question-là. Pourquoi eux et pas moi ? Pourquoi eux, ils y arrivent avec le budget, la confiance, les avis Google, la réputation ? Pourquoi moi, je n'y arriverais ? J'ai ni leur trésorerie, ni leur historique. Pourquoi ? Et en fait, ici, tu compares ton business à ceux des autres. Sauf qu'en fait, ce n'est pas possible. Parce que ton business n'est pas celui de la voisine. Ton business est unique. Ça peut paraître bullshit. Mais c'est vrai, si tu as lancé ce business, si tu es parti sur cette aventure, c'est que tu crois en ton projet. Et pourquoi tu y crois ? Parce que tu as un why puissant. Regarde, dans les cabinets d'expertise comptable, il y en a à la pelle. Je suis sur Versailles et ne serait-ce que dans l'avenue dans laquelle je suis, il y en a au moins 7. Est-ce que ce sont mes concurrents ? Oui. Est-ce qu'ils sont plus âgés que moi ? Oui. Est-ce qu'ils ont une clientèle bien installée ? Oui. Est-ce que pour autant, je n'ai pas ma place ? Non, parce que j'ai une vision différente du métier, parce que je mise tout sur l'accompagnement, parce que je suis hyper disponible et que je suis là pour montrer que l'expert comptable, c'est un commerçant comme un autre, finalement, qui est là pour mettre en confiance les personnes, pour alléger leur charge mentale et non pas leur rajouter des problèmes. Je ne dis pas que mes confrères rajoutent des problèmes, ce n'est pas du tout ce que je dis. Je dis simplement... que j'ai une vision différente de mon métier. Et c'est ça qui fait toute la différence. Parce que demain, je m'en vais, je dis « go, on fait le tour du monde à vélo, mon Gremlin » , je m'en vais, je plie bagage, mon business s'arrête. Mais ceux de mes concurrents, non, parce qu'ils auront toujours leur même cible, leur même prestation, probablement classique, mais c'est comme ça qu'ils voient leur métier. Et c'est OK, en fait. Mon business n'est pas le même que les autres. Et ici, ce qu'il faut que tu te dises, c'est que ton why, c'est ta boussole. Ton concurrent n'a pas la même direction que toi, parce qu'il n'a pas la même destination, il n'a pas le même why. Il ne se lève pas chaque matin pour la même raison que toi. Il n'a pas les mêmes objectifs dans la vie. Donc, respire. Et non, tu n'es pas moins bien que ton concurrent. Ta valeur est différente. L'autre sujet. Mon chouchou également. Je suis particulièrement abonnée à celui-ci, comme au précédent et probablement au suivant aussi. Et si j'échouais ? Parce que globalement, dans Le Roi Lion, Simba fuit parce qu'il est persuadé qu'il a tout détruit, qu'il a tué son père, et que c'est la fin du monde en clair. Et peut-être que ton business n'est pas naissant, peut-être que tu as déjà connu des hauts, des bas, mais je suis sûre que tu t'es déjà posé la question et si tout s'effondrait ? Et si demain... le Uber de mon marché arriver et détruiser tout sur son passage. Effectivement, c'est possible. Mais ne dit-on pas que l'échec, c'est un peu comme nuit sans étoiles ? Effectivement, c'est sombre sur le moment. On touche le fond. On doit être confronté à nous-mêmes. Mais finalement, il t'apprend énormément. Il t'apprend à voir à de la lumière. Il t'apprend à te former. Il t'apprend à être plus fort, à croire plus haut, à croire à tes capacités, à te former. à investir sur toi. Donc franchement, même si demain ton business s'éclipsait, je ne sais pas si ton business partait, ça ne retirera rien de ce que tu as appris de ton business. Et en plus, tu l'as appris, donc tu pourras le refaire plus vite, plus fort, plus efficacement. Parce que tu les as déjà et tu as tout ça en toi. En fait, il faut que tu regardes. Dans une seule situation, tu as deux façons de voir les choses. Tu noircis le tableau ? Enfin, en fait, non, c'est le verre est à moitié vide ou à moitié plein. L'échec, ce n'est pas une tombe, ça peut être un tremplin. Et si tu positives ça, rien ne t'arrivera. Après, c'est facile pour moi de dire ça, devant un micro, je n'ai pas ton expertise, je n'ai pas ton vécu, mais je n'ai aussi pas ton émotionnel. Quand l'émotionnel est là, essaye de mettre plus de rationnel. Pose-toi, chiffre les choses, parce que oui, les chiffres, ça ne peut pas mentir. Si tu as trop de charges, ou si tu n'as pas assez de chiffres d'affaires, eh bien, tu n'en as pas assez, et il va falloir chercher. Mais au moins, c'est rationnel, il n'y a pas d'émotionnel, c'est factuel en fait. Et d'ailleurs, je le répète encore une fois, si tu as ce genre de pensée, va voir ton conseil. Sinon, à quoi sert-il ? S'il n'est là que pour te donner une liasse fiscale en fin d'année, C'est dommage. Il est là pour te soutenir, pour driver et soutenir ton business. Fonce, challenge-le. En plus, je suis sûre qu'il sera ravi. Pour le coup, il est là pour ça et c'est là qu'on est dans notre zone de génie, d'aider les gens, les accompagner dans de vraies difficultés. Je dis toujours, si je suis là que quand ça va bien, je ne sers à rien. Mon job, c'est de soutenir les gens quand ça ne va pas, quand ils ont des zones de doute, quand ils ne sont pas sûrs d'eux. Je suis là pour être leur première fan. Et si ce n'est pas le cas, allez voir quelqu'un d'autre. Si tu n'as pas confiance, si la personne n'est pas là pour te soutenir, go ! La troisième phrase, c'est le syndrome de l'imposteur. C'est « et si je me trompais ? » Et si je n'étais pas bonne dans ce que je faisais ? Et si je me fourvoyais ? Et si j'idolâterais ce que je faisais ? Et si mes clientes se rendaient compte, là peut-être qu'elles ne le voient pas, mais elles vont se rendre compte que je suis une imposteur, que je suis nulle en fait. C'est... le syndrome de l'imposteur, comme je l'ai dit. Tu n'as pas besoin d'être parfaite pour être légitime. Tu es disponible, tu crois en ce que tu fais, tu es authentique, tu donnes de la valeur, que ce soit du jus de cerveau, que ce soit des produits, tu aides les gens, tu leur donnes des solutions, que ce soit matérielles ou intellectuelles. Et comme dira Fiki, un grand sage, évidemment, un grand philosophe, le passé peut faire mal, mais soit tu le fuis, soit tu apprends de lui. Alors, peut-être que maintenant, tu ne vois pas ta valeur. Peut-être que tu te dis que les autres ne voient pas vraiment. Ils pensent qu'ils sont éblouis par ton offre ou autre. Mais s'ils restent, s'ils sont là, s'ils t'ont choisi toi et pas ton concurrent, en l'occurrence, c'est que tu es exactement la bonne personne. Tu as la bonne offre, tu as le bon produit pour eux. Et crois-moi, le meilleur vote, c'est avec le porte-monnaie. S'ils préfèrent te donner leur sou à toi qu'à ton concurrent ou à ta concurrente, Ça veut tout dire. Alors crois en toi, ton chemin est unique. Évidemment, il y aura des failles, mais ces failles te rendent plus forte. Et crois-moi, il y a quelques mois, j'ai décidé d'affronter mes propres faiblesses. Et en fait, j'accepte de vivre avec elles. Elles sont là pour me rappeler ce que je ne veux pas, ce que je veux. Et ma faiblesse, ou l'une de mes meilleures forces, c'est ma gentillesse. Le fait que je soutienne, quel que soit le projet de quelqu'un, je suis la première fan. Forcément, de temps en temps, je tombe sur des gens qui profitent de ça. Mais tu sais quoi ? Je préfère me prendre une baffe, une énorme claque qui me fait tourner un peu la tête. Mais au moins, je sais que ça, ça compte pour moi. Et si je n'étais pas généreuse ? S'ils n'étaient pas hyper gentils, au proche de la naïveté parfois, à croire que les gens soient honnêtes, fiables et qu'ils n'ont qu'une parole. Si je n'avais pas ça, je pense que je ne serais pas la même personne et je pense que ce que je proposerais aux personnes que j'accompagne seraient différentes. Moins belles, finalement. Alors tu vois, j'ai regardé en face ces failles et c'est ok. Je préfère prendre quelques baffes que de retirer cette partie de moi. Finalement, c'est ton why qui change tout. Ton why, c'est une lumière dans l'obscurité. Je l'ai déjà dit, c'est une boussole, en fait. Et ton why n'est pas le même que ton concurrent. Il est unique, comme toi. Il te guide et surtout conserve-le. Quand tu as des doutes, retourne le voir. Peut-être que ton why va changer. Ça, ça arrive, il n'y a pas de problème. Il faut que tu sois toujours en adéquation avec ça. Et ton why te portera. Ces phrases seront toujours là. Elles réapparaîtront toujours. Mais le propre de l'entrepreneuriat, c'est de savoir les affronter, ces peurs. Et effectivement, le courage, ce n'est pas l'absence de peur. Il faut que tu apprennes à avancer avec elles. Encore une fois, tu n'as pas besoin d'être parfaite. Il faut juste, entre guillemets, parce que ce n'est pas la chose la plus simple, que tu sois en chemin, que tu ne t'arrêtes pas, que tu avances et que surtout, que tu sois fidèle à ton why, à ce pourquoi tu as fait ce projet. J'espère que cet épisode... te soulagera. Je pense que je l'écouterai moi-même lors des mauvais jours. Et si ce message te parle, partage-le à une amie. Et surtout, rappelle-toi, c'est ton business, tes règles, et moi, je suis là pour t'aider à les écrire. Un grand merci pour ton écoute. Tu l'as compris, avec ton expert conseil dans tes oreilles, l'entrepreneuriat devient enfin accessible pour tous. Alors, si tu as un projet ou une idée qui dort depuis bien trop longtemps sur ton carnet ou dans ta tête, contacte-moi sur Facebook, Instagram ou LinkedIn pour enfin le rendre réel. Fais-toi ce cadeau. Et si tu aimes ma créativité, dis-le-moi en me laissant un bon avis. et un gentil commentaire. Nous, on se retrouve mardi prochain pour ensemble libérer ta charge mentale entrepreneurielle. À bientôt !