- Speaker #0
Donc, qu'est-ce que tu as développé à côté de Dealer de Cook ? Il y a le bar et il y a d'autres choses ?
- Speaker #1
On avait ouvert un restaurant aussi en location de gérance. On avait l'opportunité. On l'a fait pendant huit mois.
- Speaker #0
Sur le concept de restauration, c'était quoi ?
- Speaker #1
C'était des plats partagés avec une belle cave à manger, une belle cave à boire et plein de plats à partager et tout, un peu en mode dealer, c'est codé à ça.
- Speaker #0
En quelle année ? C'était en 2023,
- Speaker #1
donc novembre 2023.
- Speaker #0
Et donc là, parce que c'est marrant, tu disais la restauration, c'est un truc... cet univers te plaît pas ?
- Speaker #1
Mais j'y vais. Mais du coup, encore une fois, je parlais du côté, chronologiquement, en juillet 2023, on ouvre le bar qui est à Place Valmy, septembre 2023, ma petite fille naît, novembre 2023, on ouvre le restaurant, février 2025, burn out. Donc vraiment, on a tout enchaîné et je pense que c'est vrai que tu parlais de la restauration et je pense que le fait d'ouvrir le restaurant, j'avais oublié en fait. Rémi avait oublié c'était quoi la restauration et on y allait avec plein d'égo sur une boîte qui cartonnait, tout le monde disait c'est trop bien et tout et en fait on est arrivé dans un truc d'égo de pouvoir redescendre parfois et de se remettre un peu face à ses responsabilités et face à qui on est, où on était en mode mais on est intouchable et du coup on y est allé et en fait trop de travail, trop de pression, trop de taf avec l'enfant en plus, explosion quoi
- Speaker #0
Donc t'ouvres un truc, c'est grand il était grand ce restaurant ?
- Speaker #1
On avait une quarantaine de places assises ok
- Speaker #0
Et dans l'organisation, c'est Jean-Victor qui se met en cuisine ?
- Speaker #1
Pas du tout. Non, non, non, pas du tout. Jean-Victor était toujours à Dillops. Donc, on a mis une directrice qui gérait les deux lieux, donc le bar et le restaurant. On avait des équipes. Et du coup, le restaurant, on arrête assez vite parce qu'au bout de huit mois, on voit que financièrement, c'est pas assez rentable. Du coup, on a une location gérance, on peut se permettre de fermer.
- Speaker #0
Et c'est pas assez rentable, pourquoi ? T'as pas assez de couverts ?
- Speaker #1
Pas assez de couverts. Non, non, pas assez de couverts. On avait une grande terrasse de 90 places. mais le temps qu'a fait l'année dernière il faisait pas du tout beau Et du coup, nous, on misait vraiment sur la terrasse et ça n'a pas rentré. On a changé de concept, on a essayé de travailler. En fait, c'était trop brouillon. Donc, on peut arrêter. Donc, on arrête au bout de 8 mois ou 9 mois, je crois.
- Speaker #0
Tu as perdu de l'argent ?
- Speaker #1
Oui, on a perdu un petit peu d'argent, mais l'expérience était quand même cool sur le fait que les restaurants, c'est chiant, c'est horrible.
- Speaker #0
C'était ma question d'après, c'est est-ce que tu penses que tu referais un truc comme ça ?
- Speaker #1
Un snack, carrément. Un snack de ouf. Un snack, carrément. Snack, c'est un des trucs que j'aimerais bien créer. un joli snack avec de la bonne street food et tout, une toute petite salle avec beaucoup de takeaway et tout, carrément un restaurant.
- Speaker #0
Est-ce que c'est trop de taf ?
- Speaker #1
Parce que je trouve que la relation avec le client, ce n'est pas un truc que je kiffe dans le restaurant. Je trouve que c'est trop... À part certains qui peuvent avoir une relation des restaurants très atypiques, comme chez Leptine ou choses comme ça, où j'aime bien ce côté un peu UK, un peu underground et tout. Mais encore une fois, non, ce n'est pas un truc que je... Non, j'aime pas ça. J'ai pas apprécié. C'était cool, mais c'est pas le truc que j'ai le plus kiffé. Et non, c'est trop de problèmes. C'est trop de personnes, c'est trop de problèmes à l'instaurance.
- Speaker #0
Vous avez eu des galères de staff ?
- Speaker #1
De staff, oui et non. On est arrivé à réussir à caler le staff, mais après, du coup, on a fermé rapidement. C'est moi qui ai décidé en disant, on arrête, ça sert à rien. On perd de l'argent, ça tourne pas. La visibilité, elle est pas assez grande.
- Speaker #0
Tu penses que ton emplacement aussi, il était pas assez bon ?
- Speaker #1
Ah non, on a un emplacement. On est sorti du métro Valmy. Ah oui, c'est un très bon emplacement. Mais non, non, c'était trop. C'était trop aussi. Moi, c'est là où je me suis rendu compte, où j'ai quand même continué à tirer sur la corne. 2023, 2024, c'est quand ? 2025 ?
- Speaker #0
Et on n'a pas parlé du bar ?
- Speaker #1
Oui, parce que le bar arrive en juillet 2023 aussi. Donc pareil, on bosse là-bas.
- Speaker #0
Le concept du bar, c'est ?
- Speaker #1
C'est Pello, ça s'appelle. Et en gros, c'est un bar, coffee shop, street food, vin, cocktail. Vraiment, c'est une sorte de délicatesse, où tu peux venir manger, boire quand tu veux. De 8h à... à une heure du matin. Là, ça a changé les horaires et tout, parce que moi, comme je t'ai dit, en début d'année, j'ai arrêté pendant quelques mois pour me reposer. Et du coup, voilà, le concept est chanmé. Le restaurant et le bar sont à côté. On a une terrasse de 200 places et tout. Mais encore une fois, je pense que c'était peut-être trop d'un coup et on y est tous allés. Mais voilà, on a perdu quelques plumes. Mais sinon, c'était une expérience qui reste chanmée parce que du coup, ça te permet aussi d'avoir un échec, d'apprendre. de aussi faire redescendre, je trouve, l'ego, de te dire, en fait, tu n'es pas intouchable.
- Speaker #0
Tu as eu cette impression que tout ce que tu allais ouvrir, ça allait marcher ?
- Speaker #1
Non, non, pas forcément marcher. On se disait toujours, on ne sait pas si ça va marcher. Mais dans le fait de se dire, on est super compétent pour le faire parce que ça fait 10 ans qu'on est une boîte, qu'elle fonctionne de ouf. Donc, oui, on est compétent. Et en fait, tu n'es pas forcément si compétent que ça pour d'autres domaines différents dans la restauration. Donc, aujourd'hui, nous, c'est plus, voilà, dealer de cook à développer avec mon associé et à développer à faire vivre bien. Et moi, l'autre côté que j'ai envie de développer, c'est vraiment le digital, le côté communication, le côté consulting et le côté vidéo sur les réseaux sociaux et autres, que j'adore faire, que je n'ai pas trop eu le temps de faire, mais que je vais reprendre le temps de faire rapidement.
- Speaker #0
Donc là, tu disais début 2025, tu fais un burn-out. Donc c'est toute l'année 2024, ça a été hyper dur.
- Speaker #1
2023, 2024.
- Speaker #0
En fait, tu te sens glissé ? Comment tu vois ? Est-ce que tu as vu le truc arriver ?
- Speaker #1
Mes proches, ma femme surtout, me dit mais en fait, c'est pas possible de faire des semaines à 90 heures, des semaines à 100 heures comme ça. C'est pas possible en fait, physiquement, au bout d'un moment tu es explosé. Du coup, tu es tout le temps fatigué.
- Speaker #0
Toi, tu es dans le déni ? Tu t'en rends compte ?
- Speaker #1
Non, oui, je me sens fatigué, mais je suis tellement dans le truc de tout le temps. l'adrénaline ouais de tout le temps tout le temps tout le temps tout le temps qu'en fait tu laisses de côté en fait ton cerveau met ça de côté et ton corps prend prend prend prend prend mais en fait tu coupes le lien entre ton corps et ton cerveau et après c'est en 2025 où et t'as ta fille pardon aussi ouais j'ai ma fille aussi oui oui ma fille du coup qui est qui naît le 23 septembre donc qui est pour sa première année donc je prends des jours à la naissance et tout mais j'y retourne directement quoi donc 2023 en plus ma femme est enceinte mais du coup je monte le bar et le restaurant hum Ma fille naît, il y a le bar et le restaurant, il y a le dealer. Et en fait, 2024 est une année beaucoup trop surchargée. Mais une année où on fait le plus gros chiffre d'affaires de dealer de coups, où ça cartonne de fou.
- Speaker #0
Combien ?
- Speaker #1
C'est là où on s'approche du million. Donc, c'est l'année dernière. Et du coup, là, mon associé, notre directrice, Colline, qui est une amie aussi de longue date, qui est à l'école hôtelière avec nous aussi. Et ma femme me dit, en fait, là, stop, t'arrêtes.
- Speaker #0
Et Jean-Victor, il vit la même chose ?
- Speaker #1
Alors ouais, je pense qu'il est plus fort mentalement aussi. Il est plus carré et beaucoup plus organisé dans sa façon de penser, dans ses émotions et autres que moi. En tout cas, c'est ce que je pense, je le connais bien. Et moi, je me laisse beaucoup plus submergé par mes émotions. Je suis beaucoup plus créa et arti, on va dire. Donc ce côté très émotionnel, je l'ai beaucoup. Et là, j'étais arrivé à un point où en fait, j'étais cerné jusqu'à là. J'étais tout le temps malade.
- Speaker #0
Tu veux dire que par exemple, le soir quand tu rentres, t'arrives pas à couper ? coupé ou tu te sens toujours très affecté par les choses qui t'arrivent ?
- Speaker #1
T'as la tête qui tourne tout le temps, t'es toujours épuisé, le week-end t'as envie que de dormir. Le matin, quand tu te lèves, c'est un des premiers signes, ça aussi, du burn-out, quand tu te lèves le matin, t'es épuisé. Tu peux avoir dormi à 8h, 9h, 10h, t'es épuisé. C'est-à-dire que moi, j'ai toujours eu l'habitude de me lever entre 6h30 et 7h et d'être au taf à 7h30. Là, même à 9h, j'arrivais pas à sortir du lit, mais dans un état d'épuisement, en fait c'est là où le corps prend le dessus sur le cerveau et il dit bah non en fait maintenant Je t'arrête, en fait. Et donc, vraiment épuisé tout le temps, très irritable. Et dans un état, même en termes de créa, j'avais plus rien. J'avais pas envie de voir les gens aussi. Ce côté un peu reculé, alors que je suis une personne très extravertie. De pas vouloir aller à des rendez-vous, de pas voir des clients, de pas vouloir aller à un événement, des choses comme ça. C'est plein de signes comme ça. Et du coup, là, mon associé, ma directrice et ma femme me disent « Stop, t'arrêtes, tu vas partir, tu t'arrêtes, tout de suite. » Et tu vas en maison de repos pour te reposer pendant un temps donné parce que tu ne sers plus à rien. Alors c'est dur de dire comme ça, mais c'est la vérité. Là, en fait, tu ne sers à rien. Tu n'es pas le Rémi qu'on a besoin aujourd'hui. Donc en fait, tu n'es plus assez apte pour nous aider. Tu es plus un caillou dans la chaussure. Et c'est intéressant de le comprendre, de dire même si c'est ma boîte, je peux comprendre que l'état dans lequel je suis est plus ralentissant et plus négatif pour mes équipes que positif. alors que dans la montre que t'es le moteur. Donc si t'es pas le moteur et que tu deviens un peu le frein, c'est là où tu te dis bah ouais, faut s'arrêter. Et je me suis arrêté pendant un mois en besoin de repos. Complètement coupé, pas de portable, pas de téléphone, pas de rien. J'avais un iPad et Netflix. Et pendant un mois complet avec des personnes aussi en banlieue, des personnes dépressives et tout. Et c'est intéressant de se rendre compte un petit peu du chemin de vie des gens et tout. Et voilà, donc j'ai fait un mois et demi là-bas, un mois et demi chez moi. Et j'ai repris après à 50% en mai. Il n'y a pas si longtemps que ça.
- Speaker #0
Là, tu es toujours à 50% ?
- Speaker #1
Officiellement, oui. Mais vu que je n'ai le droit à aucune aide parce que je suis entrepreneur. Parce qu'on a vu en arrière-monde, il y a plein de trucs. Mais du coup, je suis là. À partir de la semaine prochaine, je suis de nouveau à 100%.
- Speaker #0
Donc, qu'est-ce que tu as prévu de changer ? Parce que tu as toujours le bar. Tu as quand même des dealers de cook qui se développent énormément. Qu'est-ce que tu as prévu de changer pour ne pas te retrouver dans cette situation ?
- Speaker #1
De la gestion et faire confiance à mes équipes. Le truc, c'est que j'étais encore une fois dans le... j'étais trop dans le contrôle tu micromanageais ? ouais je micromanageais et j'en parlais là j'étais avec le directeur de pilotine qui est là à ses PME et tout et on en parlait un petit peu lors d'un événement et il me disait il faut passer de homme orchestre à chef d'orchestre et en fait j'étais homme orchestre c'est à dire que je voulais tout faire tout le temps je voulais tout gérer tout le temps parce que je voulais que tout soit parfait et en fait au bout d'un moment il faut comprendre que si tu veux te développer tu peux pas être de partout tout le temps tu peux pas tout regarder tout le temps Tu dois t'entourer de personnes en qui t'as confiance et qui vont faire grandir la boîte. ça et puis surtout le truc c'est que j'ai un enfant Et ça aussi, ça change un peu tout. J'ai une petite fille et du coup, j'ai envie d'être présent avec elle. J'ai envie aussi de passer des moments avec elle et que du coup, ouais, en fait, j'étais dans le moment de 22 ans, t'as ta boîte, tu vas devenir un méga entrepreneur, tu veux avoir la vision, tu veux être une référence et tout. En fait, d'avoir un enfant, tu te dis, ouais, ces moments-là que je passe avec elle sont aussi crucials et même peut-être plus importants que certaines choses, que certains contrats. Mais du coup, c'est aussi ça, d'arriver à comprendre ça. que les moments que je peux passer avec ma fille sont privilégiés et que par contre à côté ouais je vais me donner à 100% au taf parce que c'est ma passion, que j'adore ça que les personnes avec qui je travaille je les adore et voilà et tu vois c'est intéressant d'en parler c'est une sorte de mini de mini confession psy mais c'est important d'arriver à avoir le bon mélange entre les deux parce que j'en parlais encore une fois au truc de la CPME et tout le tout ça circulait sur le fait de est-ce que tu te sens bien dans ton entreprise ? Est-ce que tu te sens en lien parfait avec les valeurs, avec la vision ? Alors, c'était pas du tout ça à l'époque. À l'époque, ça parlait que chiffres. Et là, je trouve qu'on est vraiment entré dans une phase où il faut aussi comprendre que si t'es bien, ta boîte va aller bien. Si t'es pas bien, ta boîte peut avoir des problèmes. Et ça, le comprendre, c'est important.
- Speaker #0
Et t'impactes certainement aussi tes salariés quand...
- Speaker #1
Ah bah oui, de toute façon tout le monde le sentait, ils étaient pas bien, tout le monde... Et là, le fait que je sois revenu et que je sois en forme, tout le monde est content parce que du coup, je suis en pleine patate, j'ai la forme, que je rigole. Moi, je suis une personne très énergique, toujours à crier, toujours à gueuler, toujours à rire, à parler fort, à faire des blagues et tout. Et du coup, quand les personnes de ce type-là s'éteignent un peu, ça se voit tout de suite beaucoup plus. Et du coup, ça pèse les gens. Et non, là, ça va, je suis en pleine patate. Donc,
- Speaker #0
c'est un nouveau départ.
- Speaker #1
Ouais, et puis c'est ce que... Tout à l'heure, tu me posais la question de savoir est-ce que tu penses qu'il y a des choses que tu aurais pu faire différemment ? Je te dis oui et non parce que le bar et le restaurant, ok, c'est compliqué. Mais derrière, si je ne l'avais pas fait, est-ce que je n'aurais pas continué dans ce truc-là ? Est-ce que je n'aurais pas eu des problèmes dans ma vie personnelle avec ma femme ou avec ma fille ? Est-ce que je n'aurais pas explosé beaucoup plus tard à l'âge de 50 ans ou 60 ans ? Moi, je préfère exploser à l'âge de 33 ans et me remettre en question et faire un travail là-dessus que... d'exploser à 50 ans ou à 60 ans quand, au final, tu ne peux pas forcément revenir en arrière et reconstruire.
- Speaker #0
Donc là, comment tu vois un peu le futur de dealer de coupe ?
- Speaker #1
Ah là, le futur de dealer ? Plus de restaurant ? Non, non, non, plus de restaurant. Là, vraiment, on va commencer à prospecter pour la première fois, chose qu'on n'avait jamais fait.
- Speaker #0
Parce que tu as envie de faire des événements, plus d'événements, des événements plus gros, tu veux des événements différents ?
- Speaker #1
Non, parce que j'ai envie aussi un petit peu de développer mon côté commercial. Je pense être un bon commercial. Je pense pouvoir parler facilement aux gens, mais c'est un truc où je n'ai jamais fait. Donc là, on commence à le faire. J'ai envie de développer le côté un peu digital que j'avais commencé à faire et que j'ai arrêté quand le bar et le restaurant sont arrivés parce que je n'avais plus le temps. J'ai complètement arrêté parce que je faisais des vidéos toutes les semaines sur les réseaux sociaux. Donc, je vais reprendre. J'ai envie de travailler avec les boîtes de com et les boîtes de consulting pour travailler pour des marques, pour développer. Ce qui est cool, c'est ce que j'expliquais il n'y a pas longtemps. en fait vu qu'on fait de l'événementiel qu'on est cuisinier qu'on fait du consulting en fait pour les marques Ce qui est intéressant, c'est de pouvoir sortir un produit. Donc, ça peut être n'importe quoi. Ça peut être une barre chocolatée, ça peut être un yaourt ou autre. Et du coup, pour le lancement de ce produit, faire appel à nous pour gérer la partie événementielle du lancement de ce produit. Et c'est là où moi, j'aimerais qu'on arrive de plus en plus à se placer sur ces compétences-là, avec nos idées et notre DA, qui peut faire plaisir.
- Speaker #0
C'est quoi les derniers événements que tu as fait comme ça ?
- Speaker #1
Honnêtement, c'était 2024. Du coup, c'était la sortie du maillot de l'OL. C'était physique. Green Garden, Big Up à Hache. C'était pour la société de l'O.R. On avait fait le Street Food Festival. On avait fait un food truck. Donc c'est lui qui avait géré ça. Un food truck qui tournait dans tout Lyon, qui vendait des burgers. Et après, qui était au stade pour la dernière de Ausha en tant que président. Et des vidéos sur les réseaux et tout. Donc ça, c'était cool. Après, il y avait eu le dernier en date. Je crois que c'est Baki aussi. 2024 ? 2024, Baki. Baki qui est un combattant de MMA. Celui qui s'était battu contre Cédric Doumbé pour ceux qui connaissent l'histoire de l'épine dans le pied. Et du coup, il était venu au restaurant, on avait fait une vidéo avec lui, on avait créé un menu complet pour lui avec une dégustation et tout. Ça, c'était charmé aussi de rencontrer un peu des... Voilà, c'était un combattant, donc c'était charmé de pouvoir parler avec lui, de voir un petit peu comment il fonctionnait, comment il travaillait et tout. Et c'est super inspirant parce que le gars est super jeune, il a 21 ans, je crois, 21 ans, 22 ans. Et combattant de fou et surtout une hygiène de vie irréprochable. Et c'était super intéressant aussi de le rencontrer.
- Speaker #0
Là, tu es complètement sur le développement, vraiment tu gères la partie événementielle, les réseaux sociaux, mais est-ce que ça t'arrive de refiler un petit coup de main en cuisine ? Je ne sais pas, quand il manque quelqu'un.
- Speaker #1
Ça arrive. Il faut savoir que vu que ça fait longtemps que je n'y suis pas allé, on va dire que j'ai toujours les compétences, je peux toujours faire. Mais voilà, mon associé est chef de cuisine. Donc, c'est compliqué parce qu'on reste quand même deux hommes. On se connaît très bien. On peut s'insulter et rire deux secondes après. Mais du coup, c'est comme si lui venait travailler avec moi. C'est-à-dire que je sais qu'il va foutre le bordel. Il sait que si je vais bosser avec lui, je vais foutre le bordel.
- Speaker #0
Tu vas changer ses process ?
- Speaker #1
Ouais, c'est ça. et en fait moi c'est comme en fait je me rends compte que si moi demain tu veux un coup de main ah c'est bon Ça arrive que quand des fois il est vraiment dans le jus, je vais donner un coup de main parce qu'il sait que je connais les process et tout. Et encore, je connais les process, oui ou non. Mais oui, en général, je ne vais pas trop en cuisine, c'est son terrain de jeu, donc je lui laisse son terrain de jeu.
- Speaker #0
Est-ce que tu as l'impression qu'on a fait le tour de l'histoire de Dijordekouk, où il y a peut-être des choses, des questions que je ne t'ai pas posées ?
- Speaker #1
Des questions que tu ne m'as pas posées ? Non, non, non, honnêtement, on a fait un peu le tour. Donc, pour résumer, c'est du kiff. Et comme je disais, moi, je viens de revenir. Je suis revenu il n'y a pas longtemps à 100%. Donc, je reprends un petit peu goût à tout ça. Et non, non, c'est un plaisir de se remettre là-dedans. Et voilà, c'est l'entrepreneuriat. Tu as des hauts, tu as des bas. Et puis là, c'était des bas qu'on a pu vivre. Mais c'est aussi important. C'est-à-dire que si tu as un entrepreneur, je pense qu'aucun entrepreneur au monde n'a vécu que des hauts. Peut-être le mec qui a lancé Blablacar est encore pas sûr. donc voilà t'as que des hauts et des bas ça bouge tout le temps et voilà faut aussi vivre le côté un peu de la vie où ça redescend. Et moi, je suis très content aussi de pouvoir parler avec toi de santé mentale, parce que je pense que l'entrepreneuriat et la restauration surtout, est un milieu qui est extrêmement touché par ça, dû aux heures travaillées, à la pression et autres. Et c'est quelque chose qu'il faut aussi comprendre et mettre en avant en disant, attention, faites attention à vous. Voilà, écoutez-vous, écoutez votre corps et surtout, écoutez vos proches.
- Speaker #0
Je suis d'accord avec toi. C'est pour ça aussi, l'idée de ce podcast, c'était de parler, tu vois, de la vraie vie de la restauration. Parce que quand tu vois les histoires, parfois un petit peu,
- Speaker #1
sur les réseaux sociaux,
- Speaker #0
sur le public, t'as l'impression que c'est toujours génial, que les gens ont réussi, mais tu vois pas toujours les galères.
- Speaker #1
Oui, mais en même temps, c'est ça aussi qui fait la vie d'entrepreneur. T'as des bonnes galères, t'as des mauvaises galères, mais après derrière, c'est savoir avec qui tu travailles, savoir qui sont tes associés. Mon associé lui-même a dit, va te reposer, arrête-toi. Donc ça prouve aussi la confiance qu'on peut avoir là en... envers l'autre et avec notre directrice et ma femme aussi c'est des choses c'est là où vos amis quand vos amis et les personnes avec qui vous travaillez viennent vous alerter sur ça il faut savoir l'écouter et pas être dans le déni à dire non non non et à s'enfoncer encore plus.