Speaker #1Bienvenue sur ce nouvel épisode de Toute Puissante. Bienvenue sur ce nouvel épisode de Toute Puissante. Aujourd'hui, on va parler d'un sujet crucial, ce que le pouvoir fait à notre cerveau. Et croyez-moi, c'est un sacré voyage. Avant d'entrer dans le vif du sujet, j'ai une requête importante. Si ce podcast vous inspire, vous fait réfléchir ou vous motive à passer à l'action, prenez un moment. Pour lui laisser un avis 5 étoiles, ce rappel podcast. Pourquoi est-ce crucial ? Parce que chaque avis permet à d'autres femmes ambitieuses de découvrir ce podcast. C'est notre façon de créer un réseau de soutien efficace et d'étendre notre influence. Alors, êtes-vous prête à participer à cette mission d'empowerment collectif ? Mettez sur pause, laissez votre avis et revenez vite. Votre action compte. et je vous en suis sincèrement reconnaissante. Nous revoilà pour parler des dangers du pouvoir à l'échelle du cerveau. Et accrochez-vous, ça va secouer. Comme on en a déjà parlé dans l'épisode 5 de ce podcast, de nombreuses femmes ont un a priori négatif au sujet du pouvoir. Alors j'ai voulu savoir, est-ce que cet a priori est complètement absurde ? Ou est-ce qu'il est... quand même fondée quelque part. Est-ce que le pouvoir peut vraiment avoir des effets néfastes sur notre manière de penser, de ressentir et d'interagir avec les autres ? Spoiler alerte, la réponse est oui, il y a bien des effets néfastes du pouvoir sur notre cerveau. Ce que j'ai découvert est absolument fascinant et c'est exactement ce dont je vais vous parler dans cet épisode. On va explorer ensemble. trois dangers majeurs du pouvoir sur notre cerveau. Et le premier danger, c'est que le pouvoir peut sérieusement affecter notre capacité d'empathie. Est-ce que vous vous êtes déjà demandé pourquoi certaines personnes semblent perdre de leur humanité une fois qu'elles accèdent à des positions de pouvoir ? Eh bien, ce n'est pas qu'une impression. Les recherches montrent que le pouvoir peut réduire notre capacité à comprendre les émotions des autres. Une étude a par exemple révélé que les personnes en position de pouvoir sont souvent moins douées pour détecter ce que ressentent les autres et pour adopter leur point de vue. Quand on occupe une position plus élevée hiérarchiquement, on devient moins sensible aux signaux émotionnels des autres. On commence à voir le monde de manière plus centrée sur soi-même en supposant que les autres partagent nos opinions. Imaginez un peu, vous êtes là, au sommet. Et sans même vous en rendre compte, vous commencez à perdre le contact avec la réalité des autres. Ça crée une véritable barrière entre vous et les personnes que vous dirigez. En effet, si vous ne ressentez pas ce que ressentent les autres, comment pouvez-vous les motiver ou comprendre leurs besoins ? Mais ce n'est pas tout. Le deuxième danger, c'est que le pouvoir peut favoriser l'hubris et l'égocentrisme. En effet, le pouvoir peut nous faire surestimer nos capacités et nous rendre... excessivement centré sur nous-mêmes. On commence à croire qu'on est infaillible et qu'on a toujours raison. C'est ce qu'on appelle le syndrome de l'hubris. L'hubris, c'est cette arrogance démesurée qui peut nous faire perdre le sens des réalités. On se croit au-dessus des lois et au-dessus des autres. On pense qu'on peut tout se permettre parce qu'on est en haut. Et l'égocentrisme, c'est quand on devient le centre de notre propre univers. On pense que tout tourne autour de nous. que nos idées sont les meilleures, que notre vision est la seule qui compte. Le problème, c'est que cette combinaison du brice et d'éco-centrisme peut nous amener à prendre des décisions risquées, à ignorer les avis contraires et à créer un environnement toxique autour de nous. On devient alors cette leader qui ne supporte pas la contradiction et qui écrase les autres pour briller. Et le troisième danger, qui est une conséquence des deux autres et pas des moindres, c'est la tendance à déshumaniser les autres. Une étude a montré que les personnes en position de pouvoir ont plus de chances de considérer les autres comme des outils ou des moyens d'atteindre leurs objectifs. Par exemple, lorsqu'on demande à des leaders d'évaluer leurs collaborateurs et collaboratrices, Ils sont plus susceptibles d'être d'accord avec des phrases comme cette personne est très utile pour moi plutôt que de reconnaître leur individualité ou leur humanité. Et en 2014, une équipe de chercheurs a poussé l'analyse encore plus long. Cette équipe a observé ce qui se passe dans le cerveau lorsqu'on traite les gens comme des marchandises. Résultat, dans des contextes économiques, comme une entreprise où la maximisation des profits est une priorité, cognition sociale, c'est-à-dire à l'empathie et aux interactions humaines, diminue. Autrement dit, le cerveau des leaders dans ces contextes s'adapte à leur rôle et réduit sa capacité à voir les autres comme des êtres humains à part entière, mais plutôt comme des lignes sur un Excel. Et c'est un paradoxe fascinant. Pour réussir dans un système capitaliste, il peut sembler fonctionnel de déshumaniser, mais cela ne peut pas être fait. pose un énorme problème en termes de motivation et de satisfaction de nos équipes. La bonne nouvelle dans tout ça, c'est que ces dangers sont absolument évitables. Alors justement, comment on fait concrètement pour les éviter et pour rester une leader empathique tout en exerçant son pouvoir ? Je partage mes quatre clés dans la newsletter 4 clés pour éviter que le pouvoir ne monte à la tête, qui sort justement aujourd'hui. Vous trouverez le lien pour vous abonner à ma newsletter et recevoir ce numéro directement dans votre boîte mail dans les notes de cet épisode. Et voilà, c'est déjà la fin de cet épisode. Merci d'avoir écouté. Si vous avez une problématique de coaching, soumettez-la via le lien dans les notes. Continuez à pulvériser tous les plafonds de verre et à très bientôt pour un nouvel épisode plein de puissance.