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Episode 5 : parce que parfois il vaut mieux se taire pour entendre cover
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TUCETOO

Episode 5 : parce que parfois il vaut mieux se taire pour entendre

Episode 5 : parce que parfois il vaut mieux se taire pour entendre

09min |31/10/2025
Play
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TUCETOO

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09min |31/10/2025
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Description

Imagine : tu vis de ta voix.
Tu formes, tu coaches, tu animes, tu inspires…
Et du jour au lendemain, pouf, plus un son.
Aphone. Silence radio. Le bug total.

Pendant une semaine, j’ai dû bosser sans mon outil principal : la parole.
Alors j’ai observé, écrit, gesticulé, écouté.
Et j’ai appris. Beaucoup.
Sur moi, sur les autres, sur ce que c’est vraiment, communiquer.

Dans cet épisode, je te raconte comment j’ai transformé cette galère en cadeau inattendu — avec autodérision, sincérité et quelques fous rires (parce qu’il vaut mieux en rire qu’enrayer).

ous ceux qui ont besoin d’une pause, d’un souffle, ou juste d’un bon moment de vérité.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut les Tuettes et bienvenue sur Tucetoo ou presque, le podcast qui donne la voix à vos ambitions. Moi c'est Carole Lacaze et aujourd'hui on va parler de ma galère de la semaine passée. Vous m'entendez ? Bah oui, profitez-en parce que pendant une semaine, moi je ne m'entendais plus du tout. Affon, silence radio, plus un son. Et quand ton métier c'est de parler, que tu coaches, que tu formes, que tu motives, que tu crées un lien par la voix, c'est un peu comme si on avait débranché ton super pouvoir. Donc j'ai passé 7 jours à gesticuler, à écrire sur des post-it, à faire des grimaces à mes collaborateurs. Bref, j'étais une mimette professionnelle. Et vous savez quoi ? C'est probablement l'une des semaines les plus riches que j'ai vécues cette année. Allez, zoom ! Encore le médecin m'a dit, madame, repos vocal complet. J'ai répondu, mais je forme des gens, j'ai des coachings, des réunions. des vidéos à tourner. Il m'a regardé avec un petit sourire qui veut dire vous n'allez rien faire du tout. Et rien dire du tout, ma grande. Donc les premiers jours, j'ai voulu tricher, j'ai chuchoté. Grave erreur. Chuchoter, c'est pire que parler. Résultat, deux jours plus tard, même les chuchotis étaient morts. C'est fou comment on réalise à quel point on utilise sa voix sans y penser. Pour donner une consigne, appeler quelqu'un, râler. C'est la pensée, ça. Râler. Féliciter. Dire bonjour à la boulangère et puis d'un coup, pouf, tout ça, ça disparaît. Alors j'ai appris à faire autrement. Travailler sans parler. J'ai découvert le pouvoir, le super pouvoir de l'écrit. Je me suis mise à écrire, beaucoup. Des mails, des messages vocaux remplacés par des notes pleines d'émoticônes et de majuscules. J'ai redécouvert la précision que demande l'écrit. Quand tu ne peux pas expliquer, nuancer ou rattraper à l'oral, tu deviens ultra clair. Ça m'a forcé à structurer ma pensée. Donc quand tu veux aller vite, parle. Mais quand tu veux aller juste, écris. J'ai observé, mais vraiment observé. Ne plus parler, c'est observer les autres. Leur posture, leur micro-réaction, leur soupir. Et j'ai réalisé que souvent, on parle pour combler. Le silence, lui, révèle les vrais leaders. Ceux qui savent écouter sans se précipiter. A observer une réunion sans parler pendant 15 minutes, ça va vous apprendre des... tonnes sur l'équipe. J'ai testé le management gestuel. Attention, j'ai inventé le management par mimique. Mains levées égale stop. Sourcils levés, vraiment. Double clignement d'œil, bonne idée. Franchement, mes collaborateurs ont survécu et moi, j'ai compris qu'on peut influencer sans parole. Le corps parle, la posture parle, le regard parle. Travaille ton langage non-verbal avant de pouvoir parler mieux. j'ai fait de la place au calme le soir d'habitude j'ai le cerveau qui turbine encore et cette fois pas de débrief pas de coup de fil pas de podcast à enregistrer juste le silence et dans ce silence j'ai entendu mes vraies pensées celles qu'on doit d'habitude sous le bruit des agendas des notifications et des voix chaque jour offrez-vous 10 minutes de silence complet pas de musique, pas de podcast, pas de téléphone juste vous Vous verrez ce que votre cerveau a à vous dire. Ce que cette semaine m'a appris, et pas seulement sur ma gorge. Vous savez, au départ, je croyais que j'allais juste perdre ma voix. Mais en fait, j'ai gagné une claque, une belle. De celles qui ne font pas mal, mais qui remettent bien le pied en place. Je vais vous dire ce que j'ai compris. Pendant des années, j'ai dit, mon outil, c'est ma voix. C'est mon instrument. Sauf que non. Ma voix, c'est un canal. Ce que les gens viennent chercher, ce n'est pas juste un son agréable. Pareil, j'espère. ou une punchline bien envoyée, c'est mon énergie, ma présence, ma clarté. Et ça, même sans parler, je pouvais encore l'incarner. Le plus drôle, c'est qu'au début, j'avais l'impression d'être inutile. Vous voyez ce moment où on se dit, à quoi je sers si je ne peux pas animer, pas motiver, pas coacher ? Et là, j'ai eu cette phrase qui m'est tombée dessus, tu ne perds pas ton pouvoir, tu changes juste de fréquence. Bam ! C'est exactement ça. J'ai découvert qu'on peut influencer, inspirer, transmettre. même sans ouvrir la bouche. Un regard, une posture, une idée bien écrite, ça parle parfois plus fort qu'un micro. Moralité, ne pas confondre notre métier et notre essence. Ton métier, c'est ce que tu fais. Ton essence, c'est ce que tu dégages. Et ça, aucune instinction de voix ne peut l'enlever, en fait. L'absence crée la valeur. Connais ce moment où tu parles trop et plus personne n'écoute vraiment. Bah ouais, moi aussi. C'est un peu comme ces réunions où tout le monde attend juste son tour pour parler, pas pour écouter. Eh bien, quand tu n'as plus de voix, chaque mot devient une ressource rare. Tu choisis mieux, tu pèses, tu économises. Et donc, quand tu parles, les gens t'écoutent, vraiment. Je me suis rendu compte qu'à force d'être tout le temps disponible, joignable, présente, on finit par banaliser la parole. L'absence, elle, ça crée la tension. Et je vais te dire, c'est valable dans la vie pro comme dans la vie perso. Quand tu arrêtes de remplir l'espace sonore, tu permets aux autres de venir à toi. Et c'est là qu'il y a des vrais échanges. C'est là où ça commence. La rareté, c'est pas la distance, c'est de la valeur ajoutée. On gagne en humilité. Là où on touche un sujet sensible, parce que moi, demander de l'aide, ce n'est pas mon réflexe naturel. Tu vois le style, je gère, t'inquiète, je vais trouver une solution. Eh bien, quand on ne peut plus parler, on ne peut plus gérer toute seule. Il a fallu que je délègue, que je fasse confiance, que je laisse mes équipes animées, décidées, improvisées dans moi. Vous savez quoi ? Ils ont été géniaux. Pas parce qu'ils ont fait comme moi, mais parce qu'ils ont fait à leur manière. Et ça, c'est une leçon d'humilité monumentale. Parce qu'en fait, quand on est chef, coach, formatrice, on a tendance à croire que notre rôle, c'est de devenir des reines. Alors qu'en réalité, notre rôle, c'est de faire en sorte que cela tienne sans nous. Le leadership se mesure à la capacité à se taire sans que tout s'écroule. Je te le dis franchement, cette semaine, j'ai compris que les plus grands leaders ne sont pas ceux qui parlent plus fort. Ce sont eux qui créent de la clarté dans le bruit. Et pour créer de la clarté, il faut du silence. J'ai redécouvert les choses essentielles. L'écoute. Pas celle où on attend son tour, mais celle où tu captes. Tu ressens les non-dits, les tensions, les émotions. J'ai redécouvert la cohérence. Parce que quand tu ne peux plus justifier à la parole, il ne reste que ce que tu fais. Et là, impossible de tricher. J'ai redécouvert la confiance. Parce que sans voix, tu ne peux pas tout contrôler. Tu dois lâcher. et c'est fou comme ça fait du bien. Je me suis mise à communiquer autrement, plus lentement, plus calmement. Et je remarquais un truc. Les autres se calaient sur mon rythme. Mon énergie apaisée, je récolte de la clarté. Moralité, la voix porte le message, mais c'est le silence qui lui donne poids. Sans voix, je redeviens vulnérable. Je crois que ça, c'est le plus précieux de tout. Parce que dans nos métiers, on a tendance à devoir toujours être au top, disponible. En forme, inspirant. Mais là, j'étais juste une femme qui ne pouvait pas parler. Et bizarrement, ça crée encore plus de liens. Les gens se sont adaptés, ont pris soin de moi, ont rigolé. J'ai reçu des messages adorables du genre « Bon rétablissement à ta voix, mais garde ton humour, il passe même en mime » . J'ai trouvé ça beau. Parce que ça veut dire qu'au fond, même sans la voix, le lien reste. En réalité, ta valeur ne dépend pas de ta performance, elle dépend de ta présence. Alors oui, cette semaine-là, donc la semaine dernière, j'ai encore un peu ma voix cassée, vous pouvez le remarquer. J'ai perdu ma voix. Et j'ai gagné un peu en sagesse, un peu en humilité et un carnet rempli d'idées et de podcasts. Comme quoi, parfois, il faut juste la fermer pour mieux s'ouvrir. Le jour où ma voix est revenue, à peu près, je vous jure, j'avais envie de chanter du Céline Dion sous la douche. Mais elle est encore fragile. Alors j'ai fait quelque chose d'inédit. J'ai parlé doucement. Pas vite, pas fort, juste avec intention. Et là, j'ai compris. La voix, ce n'est pas du volume, c'est du sens. Depuis, j'ai gardé certaines habitudes. Je prépare mes phrases avant de parler. Je laisse des silences. Et je n'essaie plus d'avoir toujours le dernier mot. Enfin, presque plus. Une semaine sans voix m'a rappelé que le silence n'est pas un vide. C'est un espace, un espace pour écouter, créer, réfléchir et respirer. Alors si toi aussi, tu cours dans tous les sens, que tu parles du matin au soir. C'est le défi du jour. Parle moins et vis plus. Et la prochaine fois que ta voix flanche, demande-toi pourquoi ça m'arrive à moi. Dis-toi juste si c'était l'univers qui me disait de la fermer un peu pour entendre ce qui compte vraiment. Allez, merci d'avoir écouté cet épisode de Tucetoo ou presque. Prenez soin de votre voix, elle sert à dire de belles choses. Et surtout, n'oubliez pas, la parole est à vous.

Description

Imagine : tu vis de ta voix.
Tu formes, tu coaches, tu animes, tu inspires…
Et du jour au lendemain, pouf, plus un son.
Aphone. Silence radio. Le bug total.

Pendant une semaine, j’ai dû bosser sans mon outil principal : la parole.
Alors j’ai observé, écrit, gesticulé, écouté.
Et j’ai appris. Beaucoup.
Sur moi, sur les autres, sur ce que c’est vraiment, communiquer.

Dans cet épisode, je te raconte comment j’ai transformé cette galère en cadeau inattendu — avec autodérision, sincérité et quelques fous rires (parce qu’il vaut mieux en rire qu’enrayer).

ous ceux qui ont besoin d’une pause, d’un souffle, ou juste d’un bon moment de vérité.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut les Tuettes et bienvenue sur Tucetoo ou presque, le podcast qui donne la voix à vos ambitions. Moi c'est Carole Lacaze et aujourd'hui on va parler de ma galère de la semaine passée. Vous m'entendez ? Bah oui, profitez-en parce que pendant une semaine, moi je ne m'entendais plus du tout. Affon, silence radio, plus un son. Et quand ton métier c'est de parler, que tu coaches, que tu formes, que tu motives, que tu crées un lien par la voix, c'est un peu comme si on avait débranché ton super pouvoir. Donc j'ai passé 7 jours à gesticuler, à écrire sur des post-it, à faire des grimaces à mes collaborateurs. Bref, j'étais une mimette professionnelle. Et vous savez quoi ? C'est probablement l'une des semaines les plus riches que j'ai vécues cette année. Allez, zoom ! Encore le médecin m'a dit, madame, repos vocal complet. J'ai répondu, mais je forme des gens, j'ai des coachings, des réunions. des vidéos à tourner. Il m'a regardé avec un petit sourire qui veut dire vous n'allez rien faire du tout. Et rien dire du tout, ma grande. Donc les premiers jours, j'ai voulu tricher, j'ai chuchoté. Grave erreur. Chuchoter, c'est pire que parler. Résultat, deux jours plus tard, même les chuchotis étaient morts. C'est fou comment on réalise à quel point on utilise sa voix sans y penser. Pour donner une consigne, appeler quelqu'un, râler. C'est la pensée, ça. Râler. Féliciter. Dire bonjour à la boulangère et puis d'un coup, pouf, tout ça, ça disparaît. Alors j'ai appris à faire autrement. Travailler sans parler. J'ai découvert le pouvoir, le super pouvoir de l'écrit. Je me suis mise à écrire, beaucoup. Des mails, des messages vocaux remplacés par des notes pleines d'émoticônes et de majuscules. J'ai redécouvert la précision que demande l'écrit. Quand tu ne peux pas expliquer, nuancer ou rattraper à l'oral, tu deviens ultra clair. Ça m'a forcé à structurer ma pensée. Donc quand tu veux aller vite, parle. Mais quand tu veux aller juste, écris. J'ai observé, mais vraiment observé. Ne plus parler, c'est observer les autres. Leur posture, leur micro-réaction, leur soupir. Et j'ai réalisé que souvent, on parle pour combler. Le silence, lui, révèle les vrais leaders. Ceux qui savent écouter sans se précipiter. A observer une réunion sans parler pendant 15 minutes, ça va vous apprendre des... tonnes sur l'équipe. J'ai testé le management gestuel. Attention, j'ai inventé le management par mimique. Mains levées égale stop. Sourcils levés, vraiment. Double clignement d'œil, bonne idée. Franchement, mes collaborateurs ont survécu et moi, j'ai compris qu'on peut influencer sans parole. Le corps parle, la posture parle, le regard parle. Travaille ton langage non-verbal avant de pouvoir parler mieux. j'ai fait de la place au calme le soir d'habitude j'ai le cerveau qui turbine encore et cette fois pas de débrief pas de coup de fil pas de podcast à enregistrer juste le silence et dans ce silence j'ai entendu mes vraies pensées celles qu'on doit d'habitude sous le bruit des agendas des notifications et des voix chaque jour offrez-vous 10 minutes de silence complet pas de musique, pas de podcast, pas de téléphone juste vous Vous verrez ce que votre cerveau a à vous dire. Ce que cette semaine m'a appris, et pas seulement sur ma gorge. Vous savez, au départ, je croyais que j'allais juste perdre ma voix. Mais en fait, j'ai gagné une claque, une belle. De celles qui ne font pas mal, mais qui remettent bien le pied en place. Je vais vous dire ce que j'ai compris. Pendant des années, j'ai dit, mon outil, c'est ma voix. C'est mon instrument. Sauf que non. Ma voix, c'est un canal. Ce que les gens viennent chercher, ce n'est pas juste un son agréable. Pareil, j'espère. ou une punchline bien envoyée, c'est mon énergie, ma présence, ma clarté. Et ça, même sans parler, je pouvais encore l'incarner. Le plus drôle, c'est qu'au début, j'avais l'impression d'être inutile. Vous voyez ce moment où on se dit, à quoi je sers si je ne peux pas animer, pas motiver, pas coacher ? Et là, j'ai eu cette phrase qui m'est tombée dessus, tu ne perds pas ton pouvoir, tu changes juste de fréquence. Bam ! C'est exactement ça. J'ai découvert qu'on peut influencer, inspirer, transmettre. même sans ouvrir la bouche. Un regard, une posture, une idée bien écrite, ça parle parfois plus fort qu'un micro. Moralité, ne pas confondre notre métier et notre essence. Ton métier, c'est ce que tu fais. Ton essence, c'est ce que tu dégages. Et ça, aucune instinction de voix ne peut l'enlever, en fait. L'absence crée la valeur. Connais ce moment où tu parles trop et plus personne n'écoute vraiment. Bah ouais, moi aussi. C'est un peu comme ces réunions où tout le monde attend juste son tour pour parler, pas pour écouter. Eh bien, quand tu n'as plus de voix, chaque mot devient une ressource rare. Tu choisis mieux, tu pèses, tu économises. Et donc, quand tu parles, les gens t'écoutent, vraiment. Je me suis rendu compte qu'à force d'être tout le temps disponible, joignable, présente, on finit par banaliser la parole. L'absence, elle, ça crée la tension. Et je vais te dire, c'est valable dans la vie pro comme dans la vie perso. Quand tu arrêtes de remplir l'espace sonore, tu permets aux autres de venir à toi. Et c'est là qu'il y a des vrais échanges. C'est là où ça commence. La rareté, c'est pas la distance, c'est de la valeur ajoutée. On gagne en humilité. Là où on touche un sujet sensible, parce que moi, demander de l'aide, ce n'est pas mon réflexe naturel. Tu vois le style, je gère, t'inquiète, je vais trouver une solution. Eh bien, quand on ne peut plus parler, on ne peut plus gérer toute seule. Il a fallu que je délègue, que je fasse confiance, que je laisse mes équipes animées, décidées, improvisées dans moi. Vous savez quoi ? Ils ont été géniaux. Pas parce qu'ils ont fait comme moi, mais parce qu'ils ont fait à leur manière. Et ça, c'est une leçon d'humilité monumentale. Parce qu'en fait, quand on est chef, coach, formatrice, on a tendance à croire que notre rôle, c'est de devenir des reines. Alors qu'en réalité, notre rôle, c'est de faire en sorte que cela tienne sans nous. Le leadership se mesure à la capacité à se taire sans que tout s'écroule. Je te le dis franchement, cette semaine, j'ai compris que les plus grands leaders ne sont pas ceux qui parlent plus fort. Ce sont eux qui créent de la clarté dans le bruit. Et pour créer de la clarté, il faut du silence. J'ai redécouvert les choses essentielles. L'écoute. Pas celle où on attend son tour, mais celle où tu captes. Tu ressens les non-dits, les tensions, les émotions. J'ai redécouvert la cohérence. Parce que quand tu ne peux plus justifier à la parole, il ne reste que ce que tu fais. Et là, impossible de tricher. J'ai redécouvert la confiance. Parce que sans voix, tu ne peux pas tout contrôler. Tu dois lâcher. et c'est fou comme ça fait du bien. Je me suis mise à communiquer autrement, plus lentement, plus calmement. Et je remarquais un truc. Les autres se calaient sur mon rythme. Mon énergie apaisée, je récolte de la clarté. Moralité, la voix porte le message, mais c'est le silence qui lui donne poids. Sans voix, je redeviens vulnérable. Je crois que ça, c'est le plus précieux de tout. Parce que dans nos métiers, on a tendance à devoir toujours être au top, disponible. En forme, inspirant. Mais là, j'étais juste une femme qui ne pouvait pas parler. Et bizarrement, ça crée encore plus de liens. Les gens se sont adaptés, ont pris soin de moi, ont rigolé. J'ai reçu des messages adorables du genre « Bon rétablissement à ta voix, mais garde ton humour, il passe même en mime » . J'ai trouvé ça beau. Parce que ça veut dire qu'au fond, même sans la voix, le lien reste. En réalité, ta valeur ne dépend pas de ta performance, elle dépend de ta présence. Alors oui, cette semaine-là, donc la semaine dernière, j'ai encore un peu ma voix cassée, vous pouvez le remarquer. J'ai perdu ma voix. Et j'ai gagné un peu en sagesse, un peu en humilité et un carnet rempli d'idées et de podcasts. Comme quoi, parfois, il faut juste la fermer pour mieux s'ouvrir. Le jour où ma voix est revenue, à peu près, je vous jure, j'avais envie de chanter du Céline Dion sous la douche. Mais elle est encore fragile. Alors j'ai fait quelque chose d'inédit. J'ai parlé doucement. Pas vite, pas fort, juste avec intention. Et là, j'ai compris. La voix, ce n'est pas du volume, c'est du sens. Depuis, j'ai gardé certaines habitudes. Je prépare mes phrases avant de parler. Je laisse des silences. Et je n'essaie plus d'avoir toujours le dernier mot. Enfin, presque plus. Une semaine sans voix m'a rappelé que le silence n'est pas un vide. C'est un espace, un espace pour écouter, créer, réfléchir et respirer. Alors si toi aussi, tu cours dans tous les sens, que tu parles du matin au soir. C'est le défi du jour. Parle moins et vis plus. Et la prochaine fois que ta voix flanche, demande-toi pourquoi ça m'arrive à moi. Dis-toi juste si c'était l'univers qui me disait de la fermer un peu pour entendre ce qui compte vraiment. Allez, merci d'avoir écouté cet épisode de Tucetoo ou presque. Prenez soin de votre voix, elle sert à dire de belles choses. Et surtout, n'oubliez pas, la parole est à vous.

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Tu formes, tu coaches, tu animes, tu inspires…
Et du jour au lendemain, pouf, plus un son.
Aphone. Silence radio. Le bug total.

Pendant une semaine, j’ai dû bosser sans mon outil principal : la parole.
Alors j’ai observé, écrit, gesticulé, écouté.
Et j’ai appris. Beaucoup.
Sur moi, sur les autres, sur ce que c’est vraiment, communiquer.

Dans cet épisode, je te raconte comment j’ai transformé cette galère en cadeau inattendu — avec autodérision, sincérité et quelques fous rires (parce qu’il vaut mieux en rire qu’enrayer).

ous ceux qui ont besoin d’une pause, d’un souffle, ou juste d’un bon moment de vérité.



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Salut les Tuettes et bienvenue sur Tucetoo ou presque, le podcast qui donne la voix à vos ambitions. Moi c'est Carole Lacaze et aujourd'hui on va parler de ma galère de la semaine passée. Vous m'entendez ? Bah oui, profitez-en parce que pendant une semaine, moi je ne m'entendais plus du tout. Affon, silence radio, plus un son. Et quand ton métier c'est de parler, que tu coaches, que tu formes, que tu motives, que tu crées un lien par la voix, c'est un peu comme si on avait débranché ton super pouvoir. Donc j'ai passé 7 jours à gesticuler, à écrire sur des post-it, à faire des grimaces à mes collaborateurs. Bref, j'étais une mimette professionnelle. Et vous savez quoi ? C'est probablement l'une des semaines les plus riches que j'ai vécues cette année. Allez, zoom ! Encore le médecin m'a dit, madame, repos vocal complet. J'ai répondu, mais je forme des gens, j'ai des coachings, des réunions. des vidéos à tourner. Il m'a regardé avec un petit sourire qui veut dire vous n'allez rien faire du tout. Et rien dire du tout, ma grande. Donc les premiers jours, j'ai voulu tricher, j'ai chuchoté. Grave erreur. Chuchoter, c'est pire que parler. Résultat, deux jours plus tard, même les chuchotis étaient morts. C'est fou comment on réalise à quel point on utilise sa voix sans y penser. Pour donner une consigne, appeler quelqu'un, râler. C'est la pensée, ça. Râler. Féliciter. Dire bonjour à la boulangère et puis d'un coup, pouf, tout ça, ça disparaît. Alors j'ai appris à faire autrement. Travailler sans parler. J'ai découvert le pouvoir, le super pouvoir de l'écrit. Je me suis mise à écrire, beaucoup. Des mails, des messages vocaux remplacés par des notes pleines d'émoticônes et de majuscules. J'ai redécouvert la précision que demande l'écrit. Quand tu ne peux pas expliquer, nuancer ou rattraper à l'oral, tu deviens ultra clair. Ça m'a forcé à structurer ma pensée. Donc quand tu veux aller vite, parle. Mais quand tu veux aller juste, écris. J'ai observé, mais vraiment observé. Ne plus parler, c'est observer les autres. Leur posture, leur micro-réaction, leur soupir. Et j'ai réalisé que souvent, on parle pour combler. Le silence, lui, révèle les vrais leaders. Ceux qui savent écouter sans se précipiter. A observer une réunion sans parler pendant 15 minutes, ça va vous apprendre des... tonnes sur l'équipe. J'ai testé le management gestuel. Attention, j'ai inventé le management par mimique. Mains levées égale stop. Sourcils levés, vraiment. Double clignement d'œil, bonne idée. Franchement, mes collaborateurs ont survécu et moi, j'ai compris qu'on peut influencer sans parole. Le corps parle, la posture parle, le regard parle. Travaille ton langage non-verbal avant de pouvoir parler mieux. j'ai fait de la place au calme le soir d'habitude j'ai le cerveau qui turbine encore et cette fois pas de débrief pas de coup de fil pas de podcast à enregistrer juste le silence et dans ce silence j'ai entendu mes vraies pensées celles qu'on doit d'habitude sous le bruit des agendas des notifications et des voix chaque jour offrez-vous 10 minutes de silence complet pas de musique, pas de podcast, pas de téléphone juste vous Vous verrez ce que votre cerveau a à vous dire. Ce que cette semaine m'a appris, et pas seulement sur ma gorge. Vous savez, au départ, je croyais que j'allais juste perdre ma voix. Mais en fait, j'ai gagné une claque, une belle. De celles qui ne font pas mal, mais qui remettent bien le pied en place. Je vais vous dire ce que j'ai compris. Pendant des années, j'ai dit, mon outil, c'est ma voix. C'est mon instrument. Sauf que non. Ma voix, c'est un canal. Ce que les gens viennent chercher, ce n'est pas juste un son agréable. Pareil, j'espère. ou une punchline bien envoyée, c'est mon énergie, ma présence, ma clarté. Et ça, même sans parler, je pouvais encore l'incarner. Le plus drôle, c'est qu'au début, j'avais l'impression d'être inutile. Vous voyez ce moment où on se dit, à quoi je sers si je ne peux pas animer, pas motiver, pas coacher ? Et là, j'ai eu cette phrase qui m'est tombée dessus, tu ne perds pas ton pouvoir, tu changes juste de fréquence. Bam ! C'est exactement ça. J'ai découvert qu'on peut influencer, inspirer, transmettre. même sans ouvrir la bouche. Un regard, une posture, une idée bien écrite, ça parle parfois plus fort qu'un micro. Moralité, ne pas confondre notre métier et notre essence. Ton métier, c'est ce que tu fais. Ton essence, c'est ce que tu dégages. Et ça, aucune instinction de voix ne peut l'enlever, en fait. L'absence crée la valeur. Connais ce moment où tu parles trop et plus personne n'écoute vraiment. Bah ouais, moi aussi. C'est un peu comme ces réunions où tout le monde attend juste son tour pour parler, pas pour écouter. Eh bien, quand tu n'as plus de voix, chaque mot devient une ressource rare. Tu choisis mieux, tu pèses, tu économises. Et donc, quand tu parles, les gens t'écoutent, vraiment. Je me suis rendu compte qu'à force d'être tout le temps disponible, joignable, présente, on finit par banaliser la parole. L'absence, elle, ça crée la tension. Et je vais te dire, c'est valable dans la vie pro comme dans la vie perso. Quand tu arrêtes de remplir l'espace sonore, tu permets aux autres de venir à toi. Et c'est là qu'il y a des vrais échanges. C'est là où ça commence. La rareté, c'est pas la distance, c'est de la valeur ajoutée. On gagne en humilité. Là où on touche un sujet sensible, parce que moi, demander de l'aide, ce n'est pas mon réflexe naturel. Tu vois le style, je gère, t'inquiète, je vais trouver une solution. Eh bien, quand on ne peut plus parler, on ne peut plus gérer toute seule. Il a fallu que je délègue, que je fasse confiance, que je laisse mes équipes animées, décidées, improvisées dans moi. Vous savez quoi ? Ils ont été géniaux. Pas parce qu'ils ont fait comme moi, mais parce qu'ils ont fait à leur manière. Et ça, c'est une leçon d'humilité monumentale. Parce qu'en fait, quand on est chef, coach, formatrice, on a tendance à croire que notre rôle, c'est de devenir des reines. Alors qu'en réalité, notre rôle, c'est de faire en sorte que cela tienne sans nous. Le leadership se mesure à la capacité à se taire sans que tout s'écroule. Je te le dis franchement, cette semaine, j'ai compris que les plus grands leaders ne sont pas ceux qui parlent plus fort. Ce sont eux qui créent de la clarté dans le bruit. Et pour créer de la clarté, il faut du silence. J'ai redécouvert les choses essentielles. L'écoute. Pas celle où on attend son tour, mais celle où tu captes. Tu ressens les non-dits, les tensions, les émotions. J'ai redécouvert la cohérence. Parce que quand tu ne peux plus justifier à la parole, il ne reste que ce que tu fais. Et là, impossible de tricher. J'ai redécouvert la confiance. Parce que sans voix, tu ne peux pas tout contrôler. Tu dois lâcher. et c'est fou comme ça fait du bien. Je me suis mise à communiquer autrement, plus lentement, plus calmement. Et je remarquais un truc. Les autres se calaient sur mon rythme. Mon énergie apaisée, je récolte de la clarté. Moralité, la voix porte le message, mais c'est le silence qui lui donne poids. Sans voix, je redeviens vulnérable. Je crois que ça, c'est le plus précieux de tout. Parce que dans nos métiers, on a tendance à devoir toujours être au top, disponible. En forme, inspirant. Mais là, j'étais juste une femme qui ne pouvait pas parler. Et bizarrement, ça crée encore plus de liens. Les gens se sont adaptés, ont pris soin de moi, ont rigolé. J'ai reçu des messages adorables du genre « Bon rétablissement à ta voix, mais garde ton humour, il passe même en mime » . J'ai trouvé ça beau. Parce que ça veut dire qu'au fond, même sans la voix, le lien reste. En réalité, ta valeur ne dépend pas de ta performance, elle dépend de ta présence. Alors oui, cette semaine-là, donc la semaine dernière, j'ai encore un peu ma voix cassée, vous pouvez le remarquer. J'ai perdu ma voix. Et j'ai gagné un peu en sagesse, un peu en humilité et un carnet rempli d'idées et de podcasts. Comme quoi, parfois, il faut juste la fermer pour mieux s'ouvrir. Le jour où ma voix est revenue, à peu près, je vous jure, j'avais envie de chanter du Céline Dion sous la douche. Mais elle est encore fragile. Alors j'ai fait quelque chose d'inédit. J'ai parlé doucement. Pas vite, pas fort, juste avec intention. Et là, j'ai compris. La voix, ce n'est pas du volume, c'est du sens. Depuis, j'ai gardé certaines habitudes. Je prépare mes phrases avant de parler. Je laisse des silences. Et je n'essaie plus d'avoir toujours le dernier mot. Enfin, presque plus. Une semaine sans voix m'a rappelé que le silence n'est pas un vide. C'est un espace, un espace pour écouter, créer, réfléchir et respirer. Alors si toi aussi, tu cours dans tous les sens, que tu parles du matin au soir. C'est le défi du jour. Parle moins et vis plus. Et la prochaine fois que ta voix flanche, demande-toi pourquoi ça m'arrive à moi. Dis-toi juste si c'était l'univers qui me disait de la fermer un peu pour entendre ce qui compte vraiment. Allez, merci d'avoir écouté cet épisode de Tucetoo ou presque. Prenez soin de votre voix, elle sert à dire de belles choses. Et surtout, n'oubliez pas, la parole est à vous.

Description

Imagine : tu vis de ta voix.
Tu formes, tu coaches, tu animes, tu inspires…
Et du jour au lendemain, pouf, plus un son.
Aphone. Silence radio. Le bug total.

Pendant une semaine, j’ai dû bosser sans mon outil principal : la parole.
Alors j’ai observé, écrit, gesticulé, écouté.
Et j’ai appris. Beaucoup.
Sur moi, sur les autres, sur ce que c’est vraiment, communiquer.

Dans cet épisode, je te raconte comment j’ai transformé cette galère en cadeau inattendu — avec autodérision, sincérité et quelques fous rires (parce qu’il vaut mieux en rire qu’enrayer).

ous ceux qui ont besoin d’une pause, d’un souffle, ou juste d’un bon moment de vérité.



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Transcription

  • Speaker #0

    Salut les Tuettes et bienvenue sur Tucetoo ou presque, le podcast qui donne la voix à vos ambitions. Moi c'est Carole Lacaze et aujourd'hui on va parler de ma galère de la semaine passée. Vous m'entendez ? Bah oui, profitez-en parce que pendant une semaine, moi je ne m'entendais plus du tout. Affon, silence radio, plus un son. Et quand ton métier c'est de parler, que tu coaches, que tu formes, que tu motives, que tu crées un lien par la voix, c'est un peu comme si on avait débranché ton super pouvoir. Donc j'ai passé 7 jours à gesticuler, à écrire sur des post-it, à faire des grimaces à mes collaborateurs. Bref, j'étais une mimette professionnelle. Et vous savez quoi ? C'est probablement l'une des semaines les plus riches que j'ai vécues cette année. Allez, zoom ! Encore le médecin m'a dit, madame, repos vocal complet. J'ai répondu, mais je forme des gens, j'ai des coachings, des réunions. des vidéos à tourner. Il m'a regardé avec un petit sourire qui veut dire vous n'allez rien faire du tout. Et rien dire du tout, ma grande. Donc les premiers jours, j'ai voulu tricher, j'ai chuchoté. Grave erreur. Chuchoter, c'est pire que parler. Résultat, deux jours plus tard, même les chuchotis étaient morts. C'est fou comment on réalise à quel point on utilise sa voix sans y penser. Pour donner une consigne, appeler quelqu'un, râler. C'est la pensée, ça. Râler. Féliciter. Dire bonjour à la boulangère et puis d'un coup, pouf, tout ça, ça disparaît. Alors j'ai appris à faire autrement. Travailler sans parler. J'ai découvert le pouvoir, le super pouvoir de l'écrit. Je me suis mise à écrire, beaucoup. Des mails, des messages vocaux remplacés par des notes pleines d'émoticônes et de majuscules. J'ai redécouvert la précision que demande l'écrit. Quand tu ne peux pas expliquer, nuancer ou rattraper à l'oral, tu deviens ultra clair. Ça m'a forcé à structurer ma pensée. Donc quand tu veux aller vite, parle. Mais quand tu veux aller juste, écris. J'ai observé, mais vraiment observé. Ne plus parler, c'est observer les autres. Leur posture, leur micro-réaction, leur soupir. Et j'ai réalisé que souvent, on parle pour combler. Le silence, lui, révèle les vrais leaders. Ceux qui savent écouter sans se précipiter. A observer une réunion sans parler pendant 15 minutes, ça va vous apprendre des... tonnes sur l'équipe. J'ai testé le management gestuel. Attention, j'ai inventé le management par mimique. Mains levées égale stop. Sourcils levés, vraiment. Double clignement d'œil, bonne idée. Franchement, mes collaborateurs ont survécu et moi, j'ai compris qu'on peut influencer sans parole. Le corps parle, la posture parle, le regard parle. Travaille ton langage non-verbal avant de pouvoir parler mieux. j'ai fait de la place au calme le soir d'habitude j'ai le cerveau qui turbine encore et cette fois pas de débrief pas de coup de fil pas de podcast à enregistrer juste le silence et dans ce silence j'ai entendu mes vraies pensées celles qu'on doit d'habitude sous le bruit des agendas des notifications et des voix chaque jour offrez-vous 10 minutes de silence complet pas de musique, pas de podcast, pas de téléphone juste vous Vous verrez ce que votre cerveau a à vous dire. Ce que cette semaine m'a appris, et pas seulement sur ma gorge. Vous savez, au départ, je croyais que j'allais juste perdre ma voix. Mais en fait, j'ai gagné une claque, une belle. De celles qui ne font pas mal, mais qui remettent bien le pied en place. Je vais vous dire ce que j'ai compris. Pendant des années, j'ai dit, mon outil, c'est ma voix. C'est mon instrument. Sauf que non. Ma voix, c'est un canal. Ce que les gens viennent chercher, ce n'est pas juste un son agréable. Pareil, j'espère. ou une punchline bien envoyée, c'est mon énergie, ma présence, ma clarté. Et ça, même sans parler, je pouvais encore l'incarner. Le plus drôle, c'est qu'au début, j'avais l'impression d'être inutile. Vous voyez ce moment où on se dit, à quoi je sers si je ne peux pas animer, pas motiver, pas coacher ? Et là, j'ai eu cette phrase qui m'est tombée dessus, tu ne perds pas ton pouvoir, tu changes juste de fréquence. Bam ! C'est exactement ça. J'ai découvert qu'on peut influencer, inspirer, transmettre. même sans ouvrir la bouche. Un regard, une posture, une idée bien écrite, ça parle parfois plus fort qu'un micro. Moralité, ne pas confondre notre métier et notre essence. Ton métier, c'est ce que tu fais. Ton essence, c'est ce que tu dégages. Et ça, aucune instinction de voix ne peut l'enlever, en fait. L'absence crée la valeur. Connais ce moment où tu parles trop et plus personne n'écoute vraiment. Bah ouais, moi aussi. C'est un peu comme ces réunions où tout le monde attend juste son tour pour parler, pas pour écouter. Eh bien, quand tu n'as plus de voix, chaque mot devient une ressource rare. Tu choisis mieux, tu pèses, tu économises. Et donc, quand tu parles, les gens t'écoutent, vraiment. Je me suis rendu compte qu'à force d'être tout le temps disponible, joignable, présente, on finit par banaliser la parole. L'absence, elle, ça crée la tension. Et je vais te dire, c'est valable dans la vie pro comme dans la vie perso. Quand tu arrêtes de remplir l'espace sonore, tu permets aux autres de venir à toi. Et c'est là qu'il y a des vrais échanges. C'est là où ça commence. La rareté, c'est pas la distance, c'est de la valeur ajoutée. On gagne en humilité. Là où on touche un sujet sensible, parce que moi, demander de l'aide, ce n'est pas mon réflexe naturel. Tu vois le style, je gère, t'inquiète, je vais trouver une solution. Eh bien, quand on ne peut plus parler, on ne peut plus gérer toute seule. Il a fallu que je délègue, que je fasse confiance, que je laisse mes équipes animées, décidées, improvisées dans moi. Vous savez quoi ? Ils ont été géniaux. Pas parce qu'ils ont fait comme moi, mais parce qu'ils ont fait à leur manière. Et ça, c'est une leçon d'humilité monumentale. Parce qu'en fait, quand on est chef, coach, formatrice, on a tendance à croire que notre rôle, c'est de devenir des reines. Alors qu'en réalité, notre rôle, c'est de faire en sorte que cela tienne sans nous. Le leadership se mesure à la capacité à se taire sans que tout s'écroule. Je te le dis franchement, cette semaine, j'ai compris que les plus grands leaders ne sont pas ceux qui parlent plus fort. Ce sont eux qui créent de la clarté dans le bruit. Et pour créer de la clarté, il faut du silence. J'ai redécouvert les choses essentielles. L'écoute. Pas celle où on attend son tour, mais celle où tu captes. Tu ressens les non-dits, les tensions, les émotions. J'ai redécouvert la cohérence. Parce que quand tu ne peux plus justifier à la parole, il ne reste que ce que tu fais. Et là, impossible de tricher. J'ai redécouvert la confiance. Parce que sans voix, tu ne peux pas tout contrôler. Tu dois lâcher. et c'est fou comme ça fait du bien. Je me suis mise à communiquer autrement, plus lentement, plus calmement. Et je remarquais un truc. Les autres se calaient sur mon rythme. Mon énergie apaisée, je récolte de la clarté. Moralité, la voix porte le message, mais c'est le silence qui lui donne poids. Sans voix, je redeviens vulnérable. Je crois que ça, c'est le plus précieux de tout. Parce que dans nos métiers, on a tendance à devoir toujours être au top, disponible. En forme, inspirant. Mais là, j'étais juste une femme qui ne pouvait pas parler. Et bizarrement, ça crée encore plus de liens. Les gens se sont adaptés, ont pris soin de moi, ont rigolé. J'ai reçu des messages adorables du genre « Bon rétablissement à ta voix, mais garde ton humour, il passe même en mime » . J'ai trouvé ça beau. Parce que ça veut dire qu'au fond, même sans la voix, le lien reste. En réalité, ta valeur ne dépend pas de ta performance, elle dépend de ta présence. Alors oui, cette semaine-là, donc la semaine dernière, j'ai encore un peu ma voix cassée, vous pouvez le remarquer. J'ai perdu ma voix. Et j'ai gagné un peu en sagesse, un peu en humilité et un carnet rempli d'idées et de podcasts. Comme quoi, parfois, il faut juste la fermer pour mieux s'ouvrir. Le jour où ma voix est revenue, à peu près, je vous jure, j'avais envie de chanter du Céline Dion sous la douche. Mais elle est encore fragile. Alors j'ai fait quelque chose d'inédit. J'ai parlé doucement. Pas vite, pas fort, juste avec intention. Et là, j'ai compris. La voix, ce n'est pas du volume, c'est du sens. Depuis, j'ai gardé certaines habitudes. Je prépare mes phrases avant de parler. Je laisse des silences. Et je n'essaie plus d'avoir toujours le dernier mot. Enfin, presque plus. Une semaine sans voix m'a rappelé que le silence n'est pas un vide. C'est un espace, un espace pour écouter, créer, réfléchir et respirer. Alors si toi aussi, tu cours dans tous les sens, que tu parles du matin au soir. C'est le défi du jour. Parle moins et vis plus. Et la prochaine fois que ta voix flanche, demande-toi pourquoi ça m'arrive à moi. Dis-toi juste si c'était l'univers qui me disait de la fermer un peu pour entendre ce qui compte vraiment. Allez, merci d'avoir écouté cet épisode de Tucetoo ou presque. Prenez soin de votre voix, elle sert à dire de belles choses. Et surtout, n'oubliez pas, la parole est à vous.

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