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Episode 3 : le syndrome de l'image cover
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TUCETOO

Episode 3 : le syndrome de l'image

Episode 3 : le syndrome de l'image

05min |10/10/2025
Play
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Description

J’ai cru que je devais être inspirante. En fait, j’avais juste besoin d’être vraie.

Dans cet épisode, je te parle de ce piège dans lequel beaucoup de dirigeants, coachs et entrepreneurs tombent : celui de vouloir toujours paraître inspirants.
Toujours forts, toujours souriants, toujours “alignés”.
Et puis un jour, tu réalises que tu t’es transformé en vitrine : belle à l’extérieur, vide à l’intérieur.

Je te raconte comment j’ai compris que l’authenticité touche plus que la perfection.
Comment j’ai arrêté de jouer un rôle, de “performer” le bien-être, pour simplement redevenir vraie.
Parce qu’au fond, ce qui inspire vraiment, ce ne sont pas les gens parfaits.
Ce sont ceux qui doutent, qui tombent, qui se relèvent — et qui continuent quand même.

authenticité, leadership, dirigeant, entrepreneur, coach, vulnérabilité, image, confiance, inspiration, fatigue mentale, émotions, sincérité, vérité, imperfection, burnout, image de soi.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut les Tcettes et bienvenue chez Tucetoo ou presque, le podcast qui donne à voix vos ambitions. Moi c'est Carole acaze et aujourd'hui on va parler d'un truc que beaucoup d'entrepreneurs, de dirigeants, de coachs et de formateurs aussi connaissent, sans toujours oser le dire, le syndrome de la bonne image. Tu sais ce moment où tu te dis tu dois être inspirante, je dois donner l'exemple. Je dois être alignée, forte, lumineuse, cohérente, structurée, brillante, impactante, souriante, bienveillante, drôle, crédible et en forme. Eh oui, tout ça et tous les jours. Bref, la version Lincolnine de toi-même. Et à force de devoir être inspirant ou inspirante, moi, j'ai fini lessivé. Parce qu'à vouloir inspirer les autres, j'ai oublié de respirer moins. Allez, on y va ! Le jour où j'ai réalisé que j'étais devenue une vitrine, je me souviens très bien du déclic, c'était un soir en réseautage, vous savez, c'est là où on rencontre d'autres entrepreneurs. Dans ces soirées-là, on représente notre entreprise. On se doit d'être avenant, sympathique, abordable et passionnant, pourquoi pas. Mais ce soir-là, je ne pouvais plus, je ne pouvais plus le faire. Vous savez le truc de « Allez Carole, souris, inspire, motive, tu es coach, tu es dirigeante. » Ce soir-là, je me suis regardée de haut et je me suis vue une version soigneusement calibrée de moi-même, celle qui sourit même quand elle n'en a pas envie, celle qui trouve toujours une phrase positive et celle qui parle de vulnérabilité en ayant peur d'en montrer une seule trace. Et vous savez quoi ? J'étais vide, vide mais inspirante. Attention. Le combo parfait pour exploser en plein vol. On parle souvent du syndrome de l'imposteur. J'avais fait d'ailleurs un podcast à ce propos. Mais on parle peu du syndrome de l'image. Cette espèce de besoin maladif de coller à l'idée que les autres se font de toi. Et que tu as envie qu'ils se fassent de toi. Surtout. Quand tu es dirigeant, tu as l'impression que si tu montres une faille, tout s'écroule. Quand tu es coach... Tu crois que tu dois toujours avoir la bonne posture. Et quand tu es entrepreneur, tu crois que ton équipe, tes clients, ton audience attendent de toi que tu sois le modèle. Mais la vérité, c'est que personne ne te demande ça. C'est toi qui te le demandes. C'est ton égo qui adore être celui ou celle qui inspire, celle qui réussit, celle qu'on admire. Et en fait, c'est un piège. Parce que plus tu joues ce rôle, plus tu t'éloignes de toi. Tu ne parles plus avec ton cœur, mais avec ton image. Tu ne racontes plus les apprentissages, mais tes leçons. Tu ne vis plus l'instant, tu le scénarises. Et ça, les tu-sets, c'est épuisant. Et le moment où tu craques, le corps, lui, ne joue pas à la vitrine. Lui, il t'envoie des signaux clairs. Fatigue, irritabilité, la perte d'envie. Cette sensation de « je n'ai plus rien à donner » . Moi, ça s'est manifesté un jour avec une phrase toute simple. J'avais plus envie de parler. Alors pour quelqu'un qui vit en parlant, c'était un signal rouge clignotant. J'étais à sec émotionnellement. Je faisais des podcasts, des posts, des formations, mais sans y être. J'étais là, mais absente. Puis un jour, j'ai enregistré un TikTok sans plan, sans script, rien. J'ai parlé comme j'étais, fatiguée, un peu en colère, un peu triste, et devine quoi ? C'est celui-là qui a le plus touché les gens. Parce qu'enfin, j'étais vraie. Le pouvoir du vrai, c'est paradoxal, mais c'est en cessant de vouloir être inspirant qu'on devient inspirant. Les gens ne se connectent pas à ton image, ils se connectent à ton humanité. Tu sais ce qu'on me dit en formation ? Enfin, parfois, on m'en dit plein, mais là, cette phrase-là, on me dit, Carole, ce qu'on aime, c'est que tu dis aussi quand tu t'es plantée. Bah ouais, il m'arrive de me planter. Au début, ça me gênait quand on me dit ça. Je me disais, mais c'est pas très pro, tout ça. Et puis, j'ai compris. ce n'est pas pro, en fait, c'est vrai, tout simplement. Être vrai, c'est oser dire j'ai peur, j'ai douté, je me suis trompée, je ne sais pas. C'est oser montrer les coulisses, pas que la vitrine. C'est dire oui, j'ai galéré, mais j'ai appris. Et en fait, je pense que c'est vraiment ça le leadership. C'est incarner ce qu'on traverse et pas faire semblant d'être au-dessus. Alors, ce que j'ai appris, c'est que la perfection ne touche personne et je ne suis surtout pas parfaite. le vernis ça brille mais ça glisse aussi Je me montre comme je suis, ça passe ou ça casse, mais au moins, il n'y a pas d'artifice. Et parce que la vraie force, c'est de se montrer en entier. Quand tu arrêtes de vouloir plaire, tu commences à te plaire. Quand tu arrêtes de vouloir inspirer, ... potentiellement, tu inspires vraiment. Et quand tu parles avec ton cœur, les gens arrêtent de t'écouter avec leurs oreilles, ils t'écoutent avec leur âme. C'est aussi simple et aussi dur que ça, en fait. Alors, voilà les tucettes. Si vous êtes en train d'écouter cet épisode en vous disant, je me reconnais un peu, rappelez-vous, vous n'avez pas besoin d'être un modèle, vous avez seulement besoin d'être vous-même. Parce que la vraie inspiration, elle ne vient pas des gens parfaits. Elle vient de ceux qui tombent, qui se relèvent, qui doutent. qui rient d'eux-mêmes, j'adore rire de moi, et qui continuent, un jour ou l'autre, à faire de leur mieux. Et ça, c'est vous. Alors, respirez, enlevez votre costume et revenez à vous. C'est de là que tout repart. Allez, merci de m'avoir écouté et surtout n'oubliez pas, la parole est à vous.

Description

J’ai cru que je devais être inspirante. En fait, j’avais juste besoin d’être vraie.

Dans cet épisode, je te parle de ce piège dans lequel beaucoup de dirigeants, coachs et entrepreneurs tombent : celui de vouloir toujours paraître inspirants.
Toujours forts, toujours souriants, toujours “alignés”.
Et puis un jour, tu réalises que tu t’es transformé en vitrine : belle à l’extérieur, vide à l’intérieur.

Je te raconte comment j’ai compris que l’authenticité touche plus que la perfection.
Comment j’ai arrêté de jouer un rôle, de “performer” le bien-être, pour simplement redevenir vraie.
Parce qu’au fond, ce qui inspire vraiment, ce ne sont pas les gens parfaits.
Ce sont ceux qui doutent, qui tombent, qui se relèvent — et qui continuent quand même.

authenticité, leadership, dirigeant, entrepreneur, coach, vulnérabilité, image, confiance, inspiration, fatigue mentale, émotions, sincérité, vérité, imperfection, burnout, image de soi.


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Transcription

  • Speaker #0

    Salut les Tcettes et bienvenue chez Tucetoo ou presque, le podcast qui donne à voix vos ambitions. Moi c'est Carole acaze et aujourd'hui on va parler d'un truc que beaucoup d'entrepreneurs, de dirigeants, de coachs et de formateurs aussi connaissent, sans toujours oser le dire, le syndrome de la bonne image. Tu sais ce moment où tu te dis tu dois être inspirante, je dois donner l'exemple. Je dois être alignée, forte, lumineuse, cohérente, structurée, brillante, impactante, souriante, bienveillante, drôle, crédible et en forme. Eh oui, tout ça et tous les jours. Bref, la version Lincolnine de toi-même. Et à force de devoir être inspirant ou inspirante, moi, j'ai fini lessivé. Parce qu'à vouloir inspirer les autres, j'ai oublié de respirer moins. Allez, on y va ! Le jour où j'ai réalisé que j'étais devenue une vitrine, je me souviens très bien du déclic, c'était un soir en réseautage, vous savez, c'est là où on rencontre d'autres entrepreneurs. Dans ces soirées-là, on représente notre entreprise. On se doit d'être avenant, sympathique, abordable et passionnant, pourquoi pas. Mais ce soir-là, je ne pouvais plus, je ne pouvais plus le faire. Vous savez le truc de « Allez Carole, souris, inspire, motive, tu es coach, tu es dirigeante. » Ce soir-là, je me suis regardée de haut et je me suis vue une version soigneusement calibrée de moi-même, celle qui sourit même quand elle n'en a pas envie, celle qui trouve toujours une phrase positive et celle qui parle de vulnérabilité en ayant peur d'en montrer une seule trace. Et vous savez quoi ? J'étais vide, vide mais inspirante. Attention. Le combo parfait pour exploser en plein vol. On parle souvent du syndrome de l'imposteur. J'avais fait d'ailleurs un podcast à ce propos. Mais on parle peu du syndrome de l'image. Cette espèce de besoin maladif de coller à l'idée que les autres se font de toi. Et que tu as envie qu'ils se fassent de toi. Surtout. Quand tu es dirigeant, tu as l'impression que si tu montres une faille, tout s'écroule. Quand tu es coach... Tu crois que tu dois toujours avoir la bonne posture. Et quand tu es entrepreneur, tu crois que ton équipe, tes clients, ton audience attendent de toi que tu sois le modèle. Mais la vérité, c'est que personne ne te demande ça. C'est toi qui te le demandes. C'est ton égo qui adore être celui ou celle qui inspire, celle qui réussit, celle qu'on admire. Et en fait, c'est un piège. Parce que plus tu joues ce rôle, plus tu t'éloignes de toi. Tu ne parles plus avec ton cœur, mais avec ton image. Tu ne racontes plus les apprentissages, mais tes leçons. Tu ne vis plus l'instant, tu le scénarises. Et ça, les tu-sets, c'est épuisant. Et le moment où tu craques, le corps, lui, ne joue pas à la vitrine. Lui, il t'envoie des signaux clairs. Fatigue, irritabilité, la perte d'envie. Cette sensation de « je n'ai plus rien à donner » . Moi, ça s'est manifesté un jour avec une phrase toute simple. J'avais plus envie de parler. Alors pour quelqu'un qui vit en parlant, c'était un signal rouge clignotant. J'étais à sec émotionnellement. Je faisais des podcasts, des posts, des formations, mais sans y être. J'étais là, mais absente. Puis un jour, j'ai enregistré un TikTok sans plan, sans script, rien. J'ai parlé comme j'étais, fatiguée, un peu en colère, un peu triste, et devine quoi ? C'est celui-là qui a le plus touché les gens. Parce qu'enfin, j'étais vraie. Le pouvoir du vrai, c'est paradoxal, mais c'est en cessant de vouloir être inspirant qu'on devient inspirant. Les gens ne se connectent pas à ton image, ils se connectent à ton humanité. Tu sais ce qu'on me dit en formation ? Enfin, parfois, on m'en dit plein, mais là, cette phrase-là, on me dit, Carole, ce qu'on aime, c'est que tu dis aussi quand tu t'es plantée. Bah ouais, il m'arrive de me planter. Au début, ça me gênait quand on me dit ça. Je me disais, mais c'est pas très pro, tout ça. Et puis, j'ai compris. ce n'est pas pro, en fait, c'est vrai, tout simplement. Être vrai, c'est oser dire j'ai peur, j'ai douté, je me suis trompée, je ne sais pas. C'est oser montrer les coulisses, pas que la vitrine. C'est dire oui, j'ai galéré, mais j'ai appris. Et en fait, je pense que c'est vraiment ça le leadership. C'est incarner ce qu'on traverse et pas faire semblant d'être au-dessus. Alors, ce que j'ai appris, c'est que la perfection ne touche personne et je ne suis surtout pas parfaite. le vernis ça brille mais ça glisse aussi Je me montre comme je suis, ça passe ou ça casse, mais au moins, il n'y a pas d'artifice. Et parce que la vraie force, c'est de se montrer en entier. Quand tu arrêtes de vouloir plaire, tu commences à te plaire. Quand tu arrêtes de vouloir inspirer, ... potentiellement, tu inspires vraiment. Et quand tu parles avec ton cœur, les gens arrêtent de t'écouter avec leurs oreilles, ils t'écoutent avec leur âme. C'est aussi simple et aussi dur que ça, en fait. Alors, voilà les tucettes. Si vous êtes en train d'écouter cet épisode en vous disant, je me reconnais un peu, rappelez-vous, vous n'avez pas besoin d'être un modèle, vous avez seulement besoin d'être vous-même. Parce que la vraie inspiration, elle ne vient pas des gens parfaits. Elle vient de ceux qui tombent, qui se relèvent, qui doutent. qui rient d'eux-mêmes, j'adore rire de moi, et qui continuent, un jour ou l'autre, à faire de leur mieux. Et ça, c'est vous. Alors, respirez, enlevez votre costume et revenez à vous. C'est de là que tout repart. Allez, merci de m'avoir écouté et surtout n'oubliez pas, la parole est à vous.

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J’ai cru que je devais être inspirante. En fait, j’avais juste besoin d’être vraie.

Dans cet épisode, je te parle de ce piège dans lequel beaucoup de dirigeants, coachs et entrepreneurs tombent : celui de vouloir toujours paraître inspirants.
Toujours forts, toujours souriants, toujours “alignés”.
Et puis un jour, tu réalises que tu t’es transformé en vitrine : belle à l’extérieur, vide à l’intérieur.

Je te raconte comment j’ai compris que l’authenticité touche plus que la perfection.
Comment j’ai arrêté de jouer un rôle, de “performer” le bien-être, pour simplement redevenir vraie.
Parce qu’au fond, ce qui inspire vraiment, ce ne sont pas les gens parfaits.
Ce sont ceux qui doutent, qui tombent, qui se relèvent — et qui continuent quand même.

authenticité, leadership, dirigeant, entrepreneur, coach, vulnérabilité, image, confiance, inspiration, fatigue mentale, émotions, sincérité, vérité, imperfection, burnout, image de soi.


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Transcription

  • Speaker #0

    Salut les Tcettes et bienvenue chez Tucetoo ou presque, le podcast qui donne à voix vos ambitions. Moi c'est Carole acaze et aujourd'hui on va parler d'un truc que beaucoup d'entrepreneurs, de dirigeants, de coachs et de formateurs aussi connaissent, sans toujours oser le dire, le syndrome de la bonne image. Tu sais ce moment où tu te dis tu dois être inspirante, je dois donner l'exemple. Je dois être alignée, forte, lumineuse, cohérente, structurée, brillante, impactante, souriante, bienveillante, drôle, crédible et en forme. Eh oui, tout ça et tous les jours. Bref, la version Lincolnine de toi-même. Et à force de devoir être inspirant ou inspirante, moi, j'ai fini lessivé. Parce qu'à vouloir inspirer les autres, j'ai oublié de respirer moins. Allez, on y va ! Le jour où j'ai réalisé que j'étais devenue une vitrine, je me souviens très bien du déclic, c'était un soir en réseautage, vous savez, c'est là où on rencontre d'autres entrepreneurs. Dans ces soirées-là, on représente notre entreprise. On se doit d'être avenant, sympathique, abordable et passionnant, pourquoi pas. Mais ce soir-là, je ne pouvais plus, je ne pouvais plus le faire. Vous savez le truc de « Allez Carole, souris, inspire, motive, tu es coach, tu es dirigeante. » Ce soir-là, je me suis regardée de haut et je me suis vue une version soigneusement calibrée de moi-même, celle qui sourit même quand elle n'en a pas envie, celle qui trouve toujours une phrase positive et celle qui parle de vulnérabilité en ayant peur d'en montrer une seule trace. Et vous savez quoi ? J'étais vide, vide mais inspirante. Attention. Le combo parfait pour exploser en plein vol. On parle souvent du syndrome de l'imposteur. J'avais fait d'ailleurs un podcast à ce propos. Mais on parle peu du syndrome de l'image. Cette espèce de besoin maladif de coller à l'idée que les autres se font de toi. Et que tu as envie qu'ils se fassent de toi. Surtout. Quand tu es dirigeant, tu as l'impression que si tu montres une faille, tout s'écroule. Quand tu es coach... Tu crois que tu dois toujours avoir la bonne posture. Et quand tu es entrepreneur, tu crois que ton équipe, tes clients, ton audience attendent de toi que tu sois le modèle. Mais la vérité, c'est que personne ne te demande ça. C'est toi qui te le demandes. C'est ton égo qui adore être celui ou celle qui inspire, celle qui réussit, celle qu'on admire. Et en fait, c'est un piège. Parce que plus tu joues ce rôle, plus tu t'éloignes de toi. Tu ne parles plus avec ton cœur, mais avec ton image. Tu ne racontes plus les apprentissages, mais tes leçons. Tu ne vis plus l'instant, tu le scénarises. Et ça, les tu-sets, c'est épuisant. Et le moment où tu craques, le corps, lui, ne joue pas à la vitrine. Lui, il t'envoie des signaux clairs. Fatigue, irritabilité, la perte d'envie. Cette sensation de « je n'ai plus rien à donner » . Moi, ça s'est manifesté un jour avec une phrase toute simple. J'avais plus envie de parler. Alors pour quelqu'un qui vit en parlant, c'était un signal rouge clignotant. J'étais à sec émotionnellement. Je faisais des podcasts, des posts, des formations, mais sans y être. J'étais là, mais absente. Puis un jour, j'ai enregistré un TikTok sans plan, sans script, rien. J'ai parlé comme j'étais, fatiguée, un peu en colère, un peu triste, et devine quoi ? C'est celui-là qui a le plus touché les gens. Parce qu'enfin, j'étais vraie. Le pouvoir du vrai, c'est paradoxal, mais c'est en cessant de vouloir être inspirant qu'on devient inspirant. Les gens ne se connectent pas à ton image, ils se connectent à ton humanité. Tu sais ce qu'on me dit en formation ? Enfin, parfois, on m'en dit plein, mais là, cette phrase-là, on me dit, Carole, ce qu'on aime, c'est que tu dis aussi quand tu t'es plantée. Bah ouais, il m'arrive de me planter. Au début, ça me gênait quand on me dit ça. Je me disais, mais c'est pas très pro, tout ça. Et puis, j'ai compris. ce n'est pas pro, en fait, c'est vrai, tout simplement. Être vrai, c'est oser dire j'ai peur, j'ai douté, je me suis trompée, je ne sais pas. C'est oser montrer les coulisses, pas que la vitrine. C'est dire oui, j'ai galéré, mais j'ai appris. Et en fait, je pense que c'est vraiment ça le leadership. C'est incarner ce qu'on traverse et pas faire semblant d'être au-dessus. Alors, ce que j'ai appris, c'est que la perfection ne touche personne et je ne suis surtout pas parfaite. le vernis ça brille mais ça glisse aussi Je me montre comme je suis, ça passe ou ça casse, mais au moins, il n'y a pas d'artifice. Et parce que la vraie force, c'est de se montrer en entier. Quand tu arrêtes de vouloir plaire, tu commences à te plaire. Quand tu arrêtes de vouloir inspirer, ... potentiellement, tu inspires vraiment. Et quand tu parles avec ton cœur, les gens arrêtent de t'écouter avec leurs oreilles, ils t'écoutent avec leur âme. C'est aussi simple et aussi dur que ça, en fait. Alors, voilà les tucettes. Si vous êtes en train d'écouter cet épisode en vous disant, je me reconnais un peu, rappelez-vous, vous n'avez pas besoin d'être un modèle, vous avez seulement besoin d'être vous-même. Parce que la vraie inspiration, elle ne vient pas des gens parfaits. Elle vient de ceux qui tombent, qui se relèvent, qui doutent. qui rient d'eux-mêmes, j'adore rire de moi, et qui continuent, un jour ou l'autre, à faire de leur mieux. Et ça, c'est vous. Alors, respirez, enlevez votre costume et revenez à vous. C'est de là que tout repart. Allez, merci de m'avoir écouté et surtout n'oubliez pas, la parole est à vous.

Description

J’ai cru que je devais être inspirante. En fait, j’avais juste besoin d’être vraie.

Dans cet épisode, je te parle de ce piège dans lequel beaucoup de dirigeants, coachs et entrepreneurs tombent : celui de vouloir toujours paraître inspirants.
Toujours forts, toujours souriants, toujours “alignés”.
Et puis un jour, tu réalises que tu t’es transformé en vitrine : belle à l’extérieur, vide à l’intérieur.

Je te raconte comment j’ai compris que l’authenticité touche plus que la perfection.
Comment j’ai arrêté de jouer un rôle, de “performer” le bien-être, pour simplement redevenir vraie.
Parce qu’au fond, ce qui inspire vraiment, ce ne sont pas les gens parfaits.
Ce sont ceux qui doutent, qui tombent, qui se relèvent — et qui continuent quand même.

authenticité, leadership, dirigeant, entrepreneur, coach, vulnérabilité, image, confiance, inspiration, fatigue mentale, émotions, sincérité, vérité, imperfection, burnout, image de soi.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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  • Speaker #0

    Salut les Tcettes et bienvenue chez Tucetoo ou presque, le podcast qui donne à voix vos ambitions. Moi c'est Carole acaze et aujourd'hui on va parler d'un truc que beaucoup d'entrepreneurs, de dirigeants, de coachs et de formateurs aussi connaissent, sans toujours oser le dire, le syndrome de la bonne image. Tu sais ce moment où tu te dis tu dois être inspirante, je dois donner l'exemple. Je dois être alignée, forte, lumineuse, cohérente, structurée, brillante, impactante, souriante, bienveillante, drôle, crédible et en forme. Eh oui, tout ça et tous les jours. Bref, la version Lincolnine de toi-même. Et à force de devoir être inspirant ou inspirante, moi, j'ai fini lessivé. Parce qu'à vouloir inspirer les autres, j'ai oublié de respirer moins. Allez, on y va ! Le jour où j'ai réalisé que j'étais devenue une vitrine, je me souviens très bien du déclic, c'était un soir en réseautage, vous savez, c'est là où on rencontre d'autres entrepreneurs. Dans ces soirées-là, on représente notre entreprise. On se doit d'être avenant, sympathique, abordable et passionnant, pourquoi pas. Mais ce soir-là, je ne pouvais plus, je ne pouvais plus le faire. Vous savez le truc de « Allez Carole, souris, inspire, motive, tu es coach, tu es dirigeante. » Ce soir-là, je me suis regardée de haut et je me suis vue une version soigneusement calibrée de moi-même, celle qui sourit même quand elle n'en a pas envie, celle qui trouve toujours une phrase positive et celle qui parle de vulnérabilité en ayant peur d'en montrer une seule trace. Et vous savez quoi ? J'étais vide, vide mais inspirante. Attention. Le combo parfait pour exploser en plein vol. On parle souvent du syndrome de l'imposteur. J'avais fait d'ailleurs un podcast à ce propos. Mais on parle peu du syndrome de l'image. Cette espèce de besoin maladif de coller à l'idée que les autres se font de toi. Et que tu as envie qu'ils se fassent de toi. Surtout. Quand tu es dirigeant, tu as l'impression que si tu montres une faille, tout s'écroule. Quand tu es coach... Tu crois que tu dois toujours avoir la bonne posture. Et quand tu es entrepreneur, tu crois que ton équipe, tes clients, ton audience attendent de toi que tu sois le modèle. Mais la vérité, c'est que personne ne te demande ça. C'est toi qui te le demandes. C'est ton égo qui adore être celui ou celle qui inspire, celle qui réussit, celle qu'on admire. Et en fait, c'est un piège. Parce que plus tu joues ce rôle, plus tu t'éloignes de toi. Tu ne parles plus avec ton cœur, mais avec ton image. Tu ne racontes plus les apprentissages, mais tes leçons. Tu ne vis plus l'instant, tu le scénarises. Et ça, les tu-sets, c'est épuisant. Et le moment où tu craques, le corps, lui, ne joue pas à la vitrine. Lui, il t'envoie des signaux clairs. Fatigue, irritabilité, la perte d'envie. Cette sensation de « je n'ai plus rien à donner » . Moi, ça s'est manifesté un jour avec une phrase toute simple. J'avais plus envie de parler. Alors pour quelqu'un qui vit en parlant, c'était un signal rouge clignotant. J'étais à sec émotionnellement. Je faisais des podcasts, des posts, des formations, mais sans y être. J'étais là, mais absente. Puis un jour, j'ai enregistré un TikTok sans plan, sans script, rien. J'ai parlé comme j'étais, fatiguée, un peu en colère, un peu triste, et devine quoi ? C'est celui-là qui a le plus touché les gens. Parce qu'enfin, j'étais vraie. Le pouvoir du vrai, c'est paradoxal, mais c'est en cessant de vouloir être inspirant qu'on devient inspirant. Les gens ne se connectent pas à ton image, ils se connectent à ton humanité. Tu sais ce qu'on me dit en formation ? Enfin, parfois, on m'en dit plein, mais là, cette phrase-là, on me dit, Carole, ce qu'on aime, c'est que tu dis aussi quand tu t'es plantée. Bah ouais, il m'arrive de me planter. Au début, ça me gênait quand on me dit ça. Je me disais, mais c'est pas très pro, tout ça. Et puis, j'ai compris. ce n'est pas pro, en fait, c'est vrai, tout simplement. Être vrai, c'est oser dire j'ai peur, j'ai douté, je me suis trompée, je ne sais pas. C'est oser montrer les coulisses, pas que la vitrine. C'est dire oui, j'ai galéré, mais j'ai appris. Et en fait, je pense que c'est vraiment ça le leadership. C'est incarner ce qu'on traverse et pas faire semblant d'être au-dessus. Alors, ce que j'ai appris, c'est que la perfection ne touche personne et je ne suis surtout pas parfaite. le vernis ça brille mais ça glisse aussi Je me montre comme je suis, ça passe ou ça casse, mais au moins, il n'y a pas d'artifice. Et parce que la vraie force, c'est de se montrer en entier. Quand tu arrêtes de vouloir plaire, tu commences à te plaire. Quand tu arrêtes de vouloir inspirer, ... potentiellement, tu inspires vraiment. Et quand tu parles avec ton cœur, les gens arrêtent de t'écouter avec leurs oreilles, ils t'écoutent avec leur âme. C'est aussi simple et aussi dur que ça, en fait. Alors, voilà les tucettes. Si vous êtes en train d'écouter cet épisode en vous disant, je me reconnais un peu, rappelez-vous, vous n'avez pas besoin d'être un modèle, vous avez seulement besoin d'être vous-même. Parce que la vraie inspiration, elle ne vient pas des gens parfaits. Elle vient de ceux qui tombent, qui se relèvent, qui doutent. qui rient d'eux-mêmes, j'adore rire de moi, et qui continuent, un jour ou l'autre, à faire de leur mieux. Et ça, c'est vous. Alors, respirez, enlevez votre costume et revenez à vous. C'est de là que tout repart. Allez, merci de m'avoir écouté et surtout n'oubliez pas, la parole est à vous.

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