- Speaker #0
Bienvenue dans Un nuage de bien-être, le podcast qui te guide vers une vie équilibrée et épanouie dans tous les aspects de ton existence. Je suis Jessica Exilie, coach bien-être et naturopathe. Mon intention, t'aider à trouver ou retrouver une vie épanouissante basée sur divers piliers fondamentaux du bien-être. A travers des épisodes inspirants et pratiques, Nous explorons divers sujets liés à la santé au naturel, la gestion émotionnelle et mentale, en passant par la gestion des finances, l'épanouissement professionnel et bien d'autres choses encore. Rejoins-moi pour des conversations enrichissantes et des conseils concrets et laisse-toi inspirer à créer la vie que tu mérites. Que tu cherches à cultiver la paix intérieure, à améliorer ta santé ou à trouver du sens dans ta vie, un nuage de bien-être est là pour t'accompagner dans ton voyage vers un bien-être global et durable.
Bonjour Audrey, bienvenue dans mon podcast Un nuage de bien-être.
- Speaker #1
Bonjour Jessica.
- Speaker #0
J'espère que tu vas bien.
- Speaker #1
Très très bien, merci.
- Speaker #0
Super. Je te remercie d'être mon invitée pour ce podcast, je suis très contente. Je sais que ça va bien se passer et en plus j'ai plein de questions. On se connaît déjà parce qu'on s'est rencontré à la formation de pâtisserie à l'Ocara de Linda Vandara. Et depuis, on a gardé contact et en fait, j'aime beaucoup ton parcours. Donc, c'est pour ça que je t'ai demandé à participer, parce que je sais que ça va être très inspirant pour mes auditeurs.
- Speaker #1
Ça me fait super plaisir que tu aies pensé à moi. J'avais déjà participé à un podcast, je me souviens, quand j'avais commencé à ouvrir mon entreprise, c'était quand j'étais à La Réunion. Et du coup, j'avais vachement aimé l'expérience de pouvoir partager son vécu, en fait, surtout sur les débuts. parce que c'est vrai que moi, quand j'ai commencé, je n'ai pas trouvé facilement des témoignages de personnes qui venaient de commencer, qui partageaient les difficultés des débuts, etc. Donc du coup, je trouve ça cool de pouvoir partager ma petite expérience.
- Speaker #0
Pas si petite que ça, mais en tout cas très enrichissante, ça c'est sûr. Super. Avant d'entrer dans le vif du sujet, je vais poser une petite question qui va être ma question phare. mais importante pour moi parce que pour moi tu connais mon thème qui est le thème du bien-être et en fait j'accorde beaucoup d'importance au petit plaisir qu'on s'accorde au quotidien du coup j'aimerais savoir quelle est ta boisson gourmande préférée ?
- Speaker #1
gourmande alors gourmande parce que sinon je t'aurais dit ma boisson préférée que je bois tout le temps c'est du perrier citron quand je sors donc ça n'a rien de fun Gourmand, je veux dire, en fait moi j'ai pas été habituée, tu sais comme j'ai grandi sur une île, j'ai pas été habituée à boire tu sais des boissons chaudes type matcha latte, les chai latte, tout ça. J'ai découvert d'ailleurs il y a pas si longtemps que ça ces boissons-là en testant des cafés et tout. Je dirais que moi ce que je bois souvent c'est des infusions en fait, avec tu sais des saveurs un peu sympas, avec des fruits, avec des saveurs un petit peu sucrées tu vois, genre... Je sais pas, tu vois quand tu vas dans des cafés, t'as des intuitions qui sont un petit peu, comment te dire, tu vois, genre un petit peu type ça, verre-biscuit, machin, ce genre de trucs, j'aime bien. En fait, moi, j'aime tellement manger des pâtisseries qu'en fait, souvent, quand je vais manger dans un café, en coffee shop ou en salon de thé, je vais pas prendre en fait de boissons, tu vois, avec type latté, etc. Parce que... Je réserve tout mon appétit pour le gâteau.
- Speaker #0
Je comprends.
- Speaker #1
Je prends une boisson à côté, ça va faire que je vais commencer à être un petit peu calée Je préfère prendre quelque chose qui va bien passer, qui ne va pas trop… riche en calories pour que je puisse pouvoir profiter bien de ma part de gâteau. C'est plus des infusions ou des thés aussi. Mais le thé, je n'en bois pas trop parce que comme je suis anémiée depuis plusieurs années, j'essaie de ne pas trop… Ausha boire et de plus me porter sur les infusions.
- Speaker #0
D'accord, les infusions et du coup, les gâteaux, les pâtisseries, principalement du coup.
- Speaker #1
Ma vie, ouais,
- Speaker #0
ouais. Ouais, ok, top. Du coup, je sais que, alors, tu as vécu à La Réunion, là, tu es en France actuellement. Est-ce que tu peux te présenter, présenter ton parcours, que ce soit d'un point de vue professionnel et personnel, s'il te plaît ?
- Speaker #1
Alors... On va essayer de faire synthétique, ce qui est très bien pour moi. Alors, moi déjà, j'ai 29 ans. Je suis une passionnée de pâtisserie depuis longtemps, mais on va dire que depuis 2-3 ans, je suis en train de l'exploiter comme je peux. Et du coup, à travers la création d'entreprise, il y a 2 ans, j'ai pu le faire. J'ai un parcours de formation, je suis infirmière du coup. depuis environ 6-7 ans et donc j'ai eu des expériences professionnelles en tant qu'infirmière et ensuite j'ai voulu basculer sur la création d'une entreprise dans la pâtisserie du coup avec une reconversion professionnelle il y a maintenant quatre ans.
- Speaker #0
D'accord ok qu'est ce qui fait que tu as décidé de changer comme ça enfin de passer d'être infirmière au monde de la pâtisserie ?
- Speaker #1
En fait, si tu veux, moi, je pense que j'ai suivi un petit peu le parcours classique des études, c'est-à-dire que je ne me suis pas trop posé de questions. J'ai eu mon bac, après, je suis allée un petit peu à la fac, j'ai fait l'école d'infirmière, mes études se sont passées correctement, j'ai commencé à travailler, je ne me suis pas trop demandé ce que je voulais vraiment faire, est-ce que ça me plaisait ou pas. Et du coup, j'ai commencé à travailler dans ce secteur-là, et en fait, je me suis rendue compte... que j'étais bonne là-dedans, mais ce n'était pas un secteur où j'allais pouvoir évoluer professionnellement. C'est ça, moi, qui m'a un petit peu... Je me suis tout de suite rendue compte de ça. Et donc, du coup, en 2019, j'étais avec une collègue infirmière là où je bossais. Et en fait, on est tombé sur un article qui disait que les inscriptions pour le CAP pâtissier 2020 sont de telle date à telle date. Mais vraiment par hasard. et à ce moment-là je faisais très peu de pâtisserie je crois que la seule chose que je savais faire c'était un tiramisu et un gâteau au chocolat enfin j'avais pas du tout d'expérience et en fait je me suis dit, tu sais quoi je suis déjà installée dans mon travail je sais faire mon boulot au quotidien je vais pas évoluer là-dedans donc pourquoi pas me lancer un nouveau challenge dans un autre secteur professionnel pour me prouver en fait que je suis capable d'avoir des compétences aussi dans autre chose Et en fait, c'est comme ça que ça a commencé. C'est que du coup, je me suis inscrite à l'académie de l'endroit où je vivais. Et du coup, j'étais engagée pour l'année d'après pour passer les épreuves du CAP pâtissier. Mais je ne savais pas du tout dans quoi je me lançais. En fait, on était deux. Ma collègue aussi s'était inscrite. Donc, je pense que ça m'a rassurée de me dire que je n'allais pas être toute seule là-dedans. Et en fait, c'est comme ça que ça a commencé. Mais à ce moment-là, dans mon travail, je n'étais pas mal. Enfin, je n'étais pas... J'étais installée, confortable, mais je n'étais pas dans un mal-être au travail. C'était vraiment pour avoir un challenge personnel plus supplémentaire et me prouver que j'étais capable d'avoir des compétences dans un autre domaine.
- Speaker #0
D'accord. C'est super parce qu'en fait, tu as pu répondre à tes besoins déjà de base, en tout cas dans ton bien-être professionnel. Mais quand tu as décidé de faire cette formation, est-ce que tu avais décidé à ce moment-là d'arrêter totalement ton métier d'infirmière ou est-ce que ça s'est fait petit à petit ? Ta formation, tu l'as fait à distance ou en plus ancienne ?
- Speaker #1
En fait, c'est une super question parce que du coup, il y a plein de parcours différents par rapport notamment à... Là, on parle du SAP Hepatite, mais ça peut être d'autres diplômes dans d'autres secteurs. Moi, j'avais un boulot à l'époque où j'avais beaucoup de temps libre, j'avais beaucoup d'après-midi libre, etc. Donc du coup, j'avais le temps en fait de... de passer cet examen, de me préparer à cet examen, tout en gardant mon travail à côté. Parce qu'en fait, on parlait de besoin. Moi, c'est vrai que j'ai besoin d'une certaine sérénité financière pour pouvoir mener à bien des projets. Je pense qu'on en reparlera plus tard. Et en fait, le fait de pouvoir garder mon travail à l'époque, ça me permettait d'être sereine. par rapport à l'aspect financier, c'est-à-dire de garder mon salaire tous les mois et d'en même temps préparer ce diplôme sans avoir une pression financière supplémentaire. Donc, ce qui fait que je me suis préparée tout en gardant mon travail à côté.
- Speaker #0
Trop cool. En fait, tu as vraiment su ce qui était important pour toi, et notamment cette sécurité, ce qui fait que tu as pu faire les deux sans souci. Et c'est faisable, du coup. C'était dur, c'était intense.
- Speaker #1
C'était très très intense. Je pense que c'était plus dur pour mes proches que pour moi. C'était insupportable durant cette période-là. J'étais stressée, angoissée. J'étais vraiment... Ça a été très, très dur. Je me suis vraiment, en fait, enfermée dans ma bulle. Une année, je me suis mise dans ma bulle, en fait. C'est-à-dire que c'était... Je dormais CAP, je vivais CAP, je faisais que ça. Et franchement, je pense pas qu'il faille être dans ces extrêmes-là pour pouvoir réussir. Honnêtement, après coup, avec le recul... Moi, c'était ma façon de me dire, tu ne vas faire que ça. Et de toute façon, je ne me laissais pas le choix. Pour moi, je voulais, je devais l'avoir. Et le fait de l'avoir, ça passait par une discipline hyper intransigeante. C'est-à-dire que tous mes temps libres, quasiment tous, étaient dédiés à mes préparations, à mes entraînements. Et donc, du coup, je me suis dédiée à ça pendant une année complète. Et ça a été... pour moi aussi difficile parce que je me suis mis beaucoup de la pression. Déjà de base je suis quelqu'un de très perfectionniste qui se met la pression pour un peu tout, mais alors là j'étais vraiment très très très... Enfin je me suis mise en fait toute seule, c'est personne qui m'a mis la pression, c'est moi-même. Et du coup ce qui fait que je pense que j'aurais pu mieux vivre la période si peut-être je m'étais un petit peu lâchée la grappe de temps en temps. Et je pense qu'on peut réussir des examens, en tout cas ce type d'examen, sans forcément être tout le temps dessus. Mais moi, c'était ma façon de me rassurer. Et d'ailleurs, j'en ai parlé à personne. Ma famille ne savait pas que je m'étais inscrite. Il n'y avait que mon copain à l'époque qui le savait et des amis parce que je faisais beaucoup de gâteaux. Mais sinon, je n'en avais parlé à personne parce que justement, j'avais peur. de décevoir si jamais je ne l'avais pas. Alors que c'est complètement débile, parce qu'après, quand j'en ai parlé à mes proches, ils m'ont dit, tu sais, même si tu ne l'avais pas eu, on s'en fiche, l'important, c'est que c'est une expérience à vivre. Et moi, je pensais déjà à ce que pouvaient penser mes proches si je ne l'avais pas. Et au final, ce n'était pas forcément la meilleure des choses à faire. Aujourd'hui, si je repassais à nouveau un examen, je pense que je partagerais mon expérience et j'aurais moins peur de l'échec.
- Speaker #0
Oui, d'accord. Donc en fait, si j'entends bien, pour résumer, tu as à la fois répondu à ton besoin d'évolution professionnelle. Ce côté challenge, tu l'as fait. C'est ce que tu avais besoin. Par contre, tu as un peu mal vécu, pas mal vécu, mais mal géré le stress durant ce parcours de formation. Tu ne savais pas ?
- Speaker #1
Je l'ai super mal gérée parce qu'en fait, à côté, tu vois, je travaillais aussi. Donc, même si au travail, ça allait, il faut savoir que du coup, je me suis inscrite pour passer le CAP en 2020. Donc, en fait, en général, les examens, c'est plutôt vers juin. Et en fait, comme c'était l'année du Covid, du coup, mes examens, ils ont été décalés à septembre. Donc, du coup, c'était aussi comme c'était l'année du Covid avec mon boulot, comme j'étais infirmière, c'était... compliqué au travail, j'ai compensé en fait des absences de personnel à mon travail et du coup je n'ai pas du tout, je me suis pas du tout écoutée, j'ai bossé pour deux voire trois personnes à mon boulot et en même temps je préparais le CAP donc en fait ce qui fait que inévitablement j'en suis arrivée à un épuisement professionnel vers la fin d'année 2020 je pense que quand j'ai passé le CAP Ça a été vraiment le moment où j'ai un peu tout relâché. Et du coup, au travail, c'est devenu très compliqué parce que je me mettais une grosse pression. Et comme les conditions de travail étaient très difficiles à l'époque, j'ai continué, j'ai continué, j'ai continué jusqu'à ce que mon corps me dise stop. Oui,
- Speaker #0
c'est ce que j'allais dire. En fait, tu avais le Covid en plus, donc double stress, voire triple quadruple. Je ne sais même pas, ça ne se mesure même pas tellement. Ça a été une année intense pour... pour le domaine médical, en tout cas, surtout pour toi, en tant qu'infirmière. Donc, en fait, tu t'es, à cette période-là de l'année, l'année 2020, tu t'es pas du tout écoutée, t'as laissé... T'étais un peu en automatisme, quoi. Et t'as fini par...
- Speaker #1
J'étais un robot, c'est-à-dire le week-end, c'était mes entraînements de pâtisserie. Donc, la semaine, je bossais le matin. Le week-end, mes entraînements de pâtisserie. Les après-midi, c'était je refaisais tous les sujets, les anciens sujets, les CAP blancs des années précédentes en théorie pour pouvoir m'entraîner à la théorie. Enfin, vraiment, je ne faisais que ça. Et du coup, ce qui fait qu'à un moment donné, c'est trop, tu vois. Après, je pense qu'on n'est pas tous égaux face à la pression. Je pense que moi, je suis quelqu'un qui a du mal à... à travailler sous pression. Quand j'ai un objectif, je vais tout faire pour l'atteindre, ça c'est sûr. Mais je pense aujourd'hui qu'on peut mettre en place des process qui te permettent d'atteindre tes objectifs sans forcément te mettre dans des situations compliquées. Et ça, à l'époque, je n'en avais pas conscience du tout. Moi, je ne voyais que mon examen. Et le travail, de toute façon, en même temps, me permettait d'être stable financièrement. mais en même temps me rajouter une pression supplémentaire avec les conditions qui étaient difficiles liées au Covid. Donc c'était... En fait j'étais un peu dans une situation ambivalente où je me disais de toute façon il faut que tu l'aies donc déjà passe les examens et tant que j'avais pas passé les examens j'arrivais pas à lâcher par rapport au travail, j'arrivais pas à réfléchir tu vois. En fait il y a une période où j'ai pas du tout réfléchi, tu vois j'ai fait les choses. Sans me demander ce que je veux faire, pourquoi. C'était le CAP, le boulot, ça me permet de vivre concrètement. Et on verra après le reste quoi.
- Speaker #0
Et du coup, est-ce que tu avais conscience de ton bien-être à ce moment-là ? Est-ce que tu avais conscience qu'il fallait prendre soin de toi, qu'il fallait des moments de repos ou pas du tout ?
- Speaker #1
Pas du tout. Je faisais des insomnies en permanence. J'étais irritable. D'ailleurs, c'est une période où je me suis même beaucoup éloignée de mes proches. Tu vois, par exemple, ma mère et ma sœur, dont je suis très, très proche. C'est une période où j'ai été très peu en contact avec elles. Mais de ma part, c'est moi qui est un peu coupée parce qu'en fait, je ne voulais pas qu'on me pose de questions. Tu vois, j'étais dans mon truc et je ne voulais pas qu'on me demande ce que je faisais ou quoi, parce que je n'avais pas envie d'avoir à rendre compte, parce que je me mettais déjà une grosse pression par rapport à ma situation. Et donc, du coup, je me suis coupée. coupé un peu des personnes autour de moi, alors qu'en fait, dans ces situations-là, au contraire, j'aurais eu besoin de soutien, tu vois. Et au final, j'en ai peut-être pas eu autant que je voulais, mais de ma part, tu vois, de ma faute, parce que c'est moi qui me suis coupée des autres.
- Speaker #0
Ok, ok, j'entends. Et du coup, suite à ça, est-ce que tu t'en es rendu compte ? Est-ce que aujourd'hui, tu saurais comment faire autrement ? Qu'est-ce que, par exemple, là, si tu devais, entre guillemets, recommencer ? qu'est-ce que tu aurais fait en priorité pour ton bien-être, pour te soulager en tout cas au niveau du stress, par exemple ?
- Speaker #1
Comment j'aurais pu faire différemment ? Déjà, je pense que la confiance en soi, ça joue beaucoup, parce que je pense que si je me suis mise autant de pression, c'est parce que je n'avais pas confiance en moi. C'est-à-dire que j'avais ce truc de me dire, tu sais, le secteur de la pâtisserie, moi, je n'ai pas de pâtissier dans la famille. J'ai autour de moi, je n'ai pas de dépâtissier. En fait, il y a ce truc de ne pas se trouver légitime. Et en fait, je me disais déjà, je me reconvertis dans un domaine qui n'est pas le mien, dont je ne connais absolument rien. Donc, en fait, limite, je dois encore plus travailler que les autres, encore plus faire des efforts pour y arriver. Alors qu'en fait, il y a plein de gens qui se reconvertissent tous les jours et qui font des formations et qui arrivent. Mais à l'époque, je n'avais pas du tout conscience de ça. C'était vraiment tout nouveau. Aujourd'hui, je me mettrais moins de pression par rapport à moi-même. Je garderais le contact avec mes proches. Je me réserverais des moments d'évasion. Des moments où je vais sortir manger avec des copines, des vacances, etc. Et à l'époque, les seuls moments où je voyais des amis, c'est parce que je m'étais entraînée au CAP, je faisais des pâtisseries et que je les emmenais. Mais c'était parce que je les emmenais. Sinon, je pense que je me serais encore plus coupée et je n'aurais vu vraiment personne. Mais à ce moment-là, il n'y avait plus rien. Je ne faisais plus de sport, je dormais très mal. Il n'y avait plus de moments de plaisir que je m'accordais parce que chaque minute que j'avais de libre était dédiée à avancer par rapport à mon projet. Du coup, je ne me fichais pas du tout la paix.
- Speaker #0
D'accord, ok. Mais ce qui est bien, c'est que du coup, tu as eu cette expérience et maintenant, tu sais ce dont tu as besoin, en tout cas dans le cadre d'une formation, d'un parcours de reconversion, entre autres. Donc, tu as passé ton CAP. Après ça, qu'est-ce qui s'est passé ? Est-ce que tu as arrêté tout de suite ton poste d'infirmière ? Est-ce que tu t'es lancé directement dans la pâtisserie ?
- Speaker #1
Alors après ça, du coup j'ai attendu d'avoir mes résultats. Pour moi, il fallait que j'ai ce CAP pour pouvoir réfléchir à ce que j'allais faire par rapport à mon travail. Donc du coup, une fois que j'ai eu les résultats, je crois que je les ai eus moins d'un mois après, le mois d'octobre, que je l'ai eu. Là, je me suis vraiment demandé qu'est-ce que tu fais maintenant avec ça en fait. Parce que moi, tu vois, je ne voyais pas à long terme ou à moyen terme. Moi, c'était vraiment à court terme. D'abord le CAP et après, on va voir. Donc du coup, une fois que je l'ai eu, je me suis dit, on fait quoi ? Et en fait, comme je voyais qu'au niveau du travail, ça allait toujours très, très mal, je me suis dit, je ne vais pas rester. J'ai commencé à comprendre que j'y étais mal, que j'avais un diplôme qui allait pouvoir me permettre de faire quelque chose, mais quoi à l'époque, je ne savais pas du tout. Donc en fait, j'ai demandé une rupture conventionnelle, je crois un ou deux mois après avoir obtenu le CAP. et donc que j'ai obtenu en décembre, en janvier 2021, je ne sais plus. Et ensuite, une fois que j'ai eu ma rupture conventionnelle, que j'ai quitté mon travail, c'est là en fait que j'ai réfléchi à ce que je voulais faire. Mais petit conseil, n'attendez pas de quitter un travail pour se demander ce qu'on fait après. Parce que du coup, je me suis retrouvée dans un flou. Enfin, je veux dire, je ne savais pas du tout. J'étais complètement perdue. ça c'est des choses que j'aurais anticipé avant mais en fait j'avais aucune vision j'étais vraiment je savais pas du tout où j'allais donc j'ai fait les choses petit à petit mais aujourd'hui je le referai pas du tout comme ça clairement pas parce
- Speaker #0
que du coup t'as été à l'opposé de ce que tu es en principe c'est à dire toi qui aimes la sécurité là t'étais en totale insécurité ah bah alors là totalement
- Speaker #1
Alors là, sur tous les plans, c'était... En fait, tu vois, aujourd'hui, je me dis, je ne regrette pas, en fait, même si cette période était très compliquée, parce que l'année 2021, elle a été très dure, parce que 2022, c'était l'année où j'ai créé mon entreprise, et 2021, c'était une année que j'ai prise, en fait, pour justement pouvoir préparer, en fait, ce projet-là. Mais en fait, je pense que plus tu as du temps, plus tu vas tarder, en fait, à lancer quelque chose. Et en fait, moi, comme j'avais le temps, je ne travaillais pas. Du coup, je commençais à réfléchir à ce projet de pâtisserie, mais j'avais du temps. Et le fait d'avoir du temps, en fait, je n'avançais pas vraiment, tu vois, parce que je n'avais pas de pression. Je ne me disais pas, ouais, mais je n'avais pas d'échéance, tu vois ce que je veux dire. Du coup, ce qui fait que, bon, ça peut attendre la semaine prochaine, le mois d'après, ce n'est pas grave. Et puis en attendant, pour la première fois de ma vie, c'était au chômage. Donc du coup, je me dis que même si je gagne un petit peu moins tous les mois, j'ai quand même quelque chose tous les mois qui fait que je peux payer mes factures, mon loyer, etc. Donc, je n'avais pas une pression par rapport au lancement d'un projet. Et je pense qu'à l'époque, comme je n'étais pas super bien, parce que moi, apparemment, je n'ai pas fait de burn-out selon mon médecin à l'époque. J'ai fait un épuisement professionnel. Je ne sais pas trop la différence entre les deux. Moi, j'ai un peu l'impression d'avoir fait un burn-out, mais elle m'a dit qu'apparemment, ce n'était pas vraiment ça. Elle m'a surtout dit que ça ne m'aiderait pas de savoir si c'était un burn-out ou un épuisement professionnel. Je pense que j'y étais, mais pour ne pas m'étiqueter, elle ne m'a pas diagnostiquée là-dedans.
- Speaker #0
Tu as ressenti comme ça ?
- Speaker #1
Oui. En fait, si tu veux, un jour... Pour moi, le burn-out, ça s'est caractérisé comme ça. C'est qu'un jour, j'étais à mon travail. Il était 11h30, donc ma collègue de l'après-midi allait arriver. Et j'étais en train de corriger un dossier, de contrôler un dossier. Et en fait, mon cerveau, il a fait court-circuit, c'est-à-dire qu'il s'est arrêté. C'est-à-dire que ce que je faisais, je ne comprenais plus ce que je faisais, alors que je le faisais tous les jours, par automatisme. là je comprenais plus j'ai bugué en fait mais j'ai littéralement bugué en l'espace de cinq minutes et j'ai pas compris ce qui s'est passé en fait là j'ai j'ai craqué complètement mais littéralement je vais y a eu un craquage et là je me suis dit là va falloir faire quelque chose parce que j'étais jamais arrivé en fait à ce niveau là tu vois de de souffrance psychologique je m'en rendais pas compte parce qu'il y avait des signaux avant mais que j'avais pas écouté clairement Je dormais mal, j'étais fatiguée tout le temps. Dès qu'il y avait un truc au travail, ça me saoulait. Je n'étais pas bien, mais je me disais que c'était normal. Je prépare mon CAP à côté, donc ça fait beaucoup. Mais on verra après, ça ira mieux. Au final, j'ai trop tiré sur la corde, mais je ne m'en suis pas rendue compte à ce moment-là. Ce jour-là, au travail, j'ai fait un craquage. Je suis allée directement chez le médecin après. Et c'est quand le médecin m'a vu qu'elle m'a dit, là, on arrête. Là, c'est trop. Donc, du coup, elle m'a arrêtée pendant 10 jours. Et c'est pendant ces 10 jours qu'en fait, je me suis rendue compte, là, stop. Enfin, on va arrêter. Et c'est là qu'après, j'entrepris mes démarches pour partir justement à l'entreprise parce que j'étais vraiment pas bien.
- Speaker #0
c'est ça c'est que malheureusement on s'écoute pas on écoute pas les signes de notre corps alors qu'en fait notre corps nous envoie plein de signes tout le temps tous les jours et malheureusement on prend pas le temps de les écouter on est tellement dans la course au quotidien qu'en fait on prend pas le temps et du coup c'est à la fin quand on en peut plus quand le corps est saturé qu'on se rend compte des choses mais du coup ça t'a suffit les 10 jours d'arrêt ?
- Speaker #1
non mais en fait si tu veux le simple fait d'être arrêtée, même je pense que ça aurait été trois jours, je pense que ça m'aurait déjà... ça m'aurait suffit. En fait, si tu veux, à ce moment-là, quand il y a eu ces dix jours, c'est vraiment pendant ces dix jours que j'ai compris que j'allais arrêter, en fait.
- Speaker #0
Ouais, ça t'a aidée à réaliser, quoi.
- Speaker #1
Ah oui ! Et si tu veux, pour moi, à partir du moment où la décision a été prise, du coup, ça m'a comme soulagée, tu vois, d'un poids. Donc en fait, même si je savais que j'allais revenir au travail, parce qu'à ce moment-là, je n'avais pas encore demandé ma rupture conventionnelle, Je savais que j'allais rentrer et que j'allais faire ma demande et que du coup, ça allait se faire dans la foulée, peut-être pas dans les jours à venir, mais dans les semaines. Et donc, du coup, j'y allais avec quand même l'esprit un peu plus léger de me dire j'ai pris une décision. C'est bon, c'est arrêté, je ne vais pas revenir dessus. Donc, les semaines qui restent, franchement, ce n'est pas grand chose par rapport à ce que j'ai vécu avant. Oui,
- Speaker #0
je comprends. Je comprends. Et du coup, donc, tu as fait ça, tu as demandé ta rupture conventionnelle, tu l'as eue. Est-ce qu'à ce moment-là, tu as pris un temps où tu t'es dit, bon, je souffre quand même un petit peu, je prends plaisir pour moi ? Ou est-ce qu'au contraire, bon, tu m'as dit que tu as un peu traîné, on va dire, pour te lancer dans la pâtisserie, mais est-ce que tu as vraiment pris ce temps off où tu souffles et tu laisses les choses couler, en fait ?
- Speaker #1
En fait, non, parce que... Non, mais moi, c'est trop mon problème. Non, pas du tout parce que même quand une fois que j'ai quitté mon entreprise, que j'étais chez moi et que j'avais le temps justement de me consacrer à mon projet, tous les jours, j'étais dessus. C'est-à-dire qu'en fait, on ne se rend pas compte comme ça, mais lancer un business de… Moi, j'étais dans la vente du coup de pâtisserie. Ce n'est pas tu prends une commande, tu fais un gâteau et voilà. Il y a plein de choses à préparer avant. Il y a à préparer, il y a à faire les tests de recettes. à trouver ses fournisseurs, il faut ouvrir un compte bancaire, il faut créer sa société. Donc, administrativement, il y avait plein de choses que je devais faire. J'ai dû faire aussi des stages, le stage d'hygiène alimentaire aussi, qui était obligatoire. Il y a plein de choses en fait en amont. Quand on n'est pas là-dedans, on ne se rend pas compte, mais ça ne se fait pas en deux semaines. C'est beaucoup de démarches, beaucoup en amont de choses à préparer. Mais en même temps, même s'il y a beaucoup de choses, je me dis que les choses, elles peuvent se faire aussi au fur et à mesure. Je pense que si je m'étais lancée plus tôt, certes, il y aurait eu des choses qui n'auraient pas été... En fait, si tu veux, moi, je voulais que tout soit parfait pour commencer. Et ça, ce n'est pas possible quand on commence. On fait des erreurs, il y a des choses qu'on ne maîtrise pas et c'est normal. Et moi, j'ai voulu attendre que tout soit parfait avant de commencer. Mais ça, c'est vraiment, c'est pareil, notre conseil, mais n'attendez pas de tout avoir ou que tout soit prêt pour commencer. Il faut commencer et après ajuster en fonction au fur et à mesure. Mais déjà, ça permet de commencer à faire de l'expérience, à avoir des clients. Parce que moi, pareil, avoir des clients, je ne savais pas ce que c'était. Le faire du commerce, comme ça, je ne connaissais pas du tout. calculer des prix, des prix de revient, je ne savais pas comment on faisait. Ça, c'est des choses que quand j'ai passé mon CP, ce n'est pas des choses qu'on voit. En tout cas, en candidat libre comme je l'ai passé, moi, ce n'est pas des choses que j'ai vues. Du coup, je me suis beaucoup informée. J'ai parlé à beaucoup de personnes, notamment sur les réseaux sociaux, sur Instagram, etc., qui se lançaient aussi comme moi. Et si je peux donner vraiment un conseil, c'est n'hésitez pas à aller voir des gens qui sont dans votre domaine, et qui sont déjà à un niveau plus avancé que vous et qui vont pouvoir vous aider, même à petite échelle, sur des questions banales. Et moi, j'ai sondé beaucoup de personnes, j'ai envoyé beaucoup de mails, beaucoup de DM sur Instagram pour demander comment ça se passe, est-ce que tu pourrais m'aider à répondre à des questions, etc. Donc ça, je pense que c'est bien aussi de faire ça. Ça permet de... de savoir un petit peu comment les choses vont se passer, même si après, c'est très personnel, c'est propre à chacun. Il y a des choses, notamment dans la vente de pâtisserie, il y a des choses qui sont assez classiques et communes, par lesquelles tout le monde passe quand on commence à lancer ce genre d'entreprise.
- Speaker #0
Ok, ouais. Donc en fait, tu as tout à fait raison, se faire accompagner, c'est très important. Et comme tu le dis, autant se faire accompagner par des personnes du même secteur, mais qui ont déjà de l'expérience à ce niveau-là, qui vont pouvoir te donner des conseils. En fait, ça va t'aider à aller peut-être... plus vite que si tu aurais été totalement toute seule. Par contre, ce que j'entends, c'est que malgré ça, malgré le fait que tu as arrêté ton poste d'infirmière, bon, toi, tu estimes que tu as un petit peu traîné pour te lancer, mais tu étais quand même active dès le début, en fait, dès que tu as arrêté. Est-ce que tu ressentais une pression à ce niveau-là ou au contraire, est-ce que parce que c'était quelque chose qui te plaisait, qui te passionnait, tu n'as pas ressenti cette angoisse, ce stress ? Comment tu te sentais à ce moment-là, en fait ?
- Speaker #1
Je me sentais trop mal. Ah ouais ? Je me sentais trop mal. En fait, je me mettais une pression de dingue. Parce qu'en fait, je me disais, ma cocotte, maintenant, tu n'as plus de travail stable, entre guillemets. Donc, c'est-à-dire que certes, il y a le chômage qui fait que tu as un peu de rentrée d'argent tous les mois. Mais là, le projet que tu vas lancer, c'est quand même ça qui est censé, après, te rémunérer. Donc, en fait, j'avais une grosse pression de me dire, il faut que je fasse les choses bien, parce que si je pars mal depuis le début, en fait, ça va être compliqué. Et alors que j'avais pas du tout, en fait, à cette époque-là, j'avais pas du tout la bonne mentalité. En fait, j'avais pas du tout une mentalité d'entrepreneuse, puisque je connaissais pas ça. Et du coup, ce qui fait que j'avais vraiment ce truc de perfectionniste, tu vois, de me dire, il faut que j'ai ça, ça, ça, ça, ça, que j'ai trouvé que j'ai les meilleures idées de gâteau, que j'ai les meilleures idées de photos sur Instagram, de trucs qui, au final, quand tu commences, certes, c'est bien de faire les choses bien dès le début, mais c'est des choses qui peuvent s'ajuster au fur et à mesure. Et du coup, non, à l'époque, je me mettais une pression de fou. Je me mettais une pression de fou. Mais en même temps, c'était une période où je me suis posé aussi beaucoup de questions. Et je pense que si je n'avais pas arrêté de travailler, tu vois, je n'aurais pas pu être dans cette période de réflexion, tu vois. Oui. Oui, parce que... Tout allait trop vite dans ma vie à cette époque-là. Je travaillais la semaine, le week-end, je faisais pas mal de sorties. Tu vois, la vie, elle allait vite. Et du coup, je n'avais jamais le temps de me poser pour réfléchir vraiment à comment je voulais faire les choses, ce que je voulais faire. Et c'est au final... Moi, je dis grâce au burn-out, parce que sans ça, je pense que je n'en serais pas là aujourd'hui. Je pense que je serais toujours un peu dans la même vie où je ne me pose pas trop de questions. etc. Et donc, du coup, grâce à ce burn-out, j'ai quand même pu prendre conscience qu'il faut aussi que je suive mes envies, tu vois. Qu'est-ce que je veux faire ? Comment je veux faire les choses ? Dans quel timing ? Etc. Mais voilà, ce n'est pas en se mettant, je pense, la pression tous les jours de façon aussi intense comme je l'ai fait, qu'on arrive plus vite à réussir un projet ou à démarrer un projet, en fait.
- Speaker #0
Ouais, c'est très fort ce que tu dis, parce qu'effectivement, des fois, j'ai l'impression qu'en fait, il faut qu'on vive des certaines difficultés pour commencer à prendre conscience qu'on a des besoins et qu'on a des choses auxquelles on aspire ou des choses qu'on ne veut plus refaire. Enfin, voilà. Du coup, là vient ma question aussi, un peu la question thématique. Pour toi, qu'est-ce que le bien-être ?
- Speaker #1
Le bien-être pour moi, c'est être en... phase avec soi-même, c'est-à-dire pouvoir se regarder dans la glace et se dire aujourd'hui, à ce moment-même, je fais du mieux que je peux pour avancer dans ma vie, que ce soit pour les projets, pour être à l'aise de façon globale dans ma vie, et même si les choses, elles n'avancent pas aussi vite que j'aimerais, même si... j'avais tel objectif, j'y suis pas encore, etc. C'est en cours. Tu vois, j'ai entrepris des actions qui vont m'amener en fait vers ces objectifs-là. Et pour moi, le principal en fait, c'est d'être dans l'action. Tu vois, c'est ça en fait qui fait que tu vas tendre vers ton objectif et d'avoir pris aussi conscience. Parce que des fois, on fait les choses sans prendre conscience de pourquoi. Pourquoi on fait ça tous les jours ? Et donc du coup, le bien-être, c'est être OK avec tout ça. Se laisser aussi un peu tranquille et ne pas être sur son dos tout le temps. Il faut que tu fasses ça, non mais là, n'oublie pas. Non, à un moment donné, on ne peut pas être partout et les choses, des fois, elles prennent du temps. Et ça, c'est quelque chose que je pense que je réalise encore aujourd'hui. Parce que moi, je suis quelqu'un, j'ai toujours des envies, des choses que j'ai envie d'accomplir. Et je sais que je me fais souvent la réflexion que ça ne va pas assez vite. Mais on est nombreux dans ce cas-là et je pense qu'en fait, ce n'est pas en disant tous les jours que ça va passer vite, que je vais avancer plus vite, mais c'est plutôt en mettant en place des petites actions tous les jours vers mon objectif qui vont faire que je vais avancer et tendre vers, mais c'est surtout en fait me ficher un peu la paix. et faire du mieux que je peux tous les jours.
- Speaker #0
Ok. Et du coup, après avoir vécu ces moments, ces années intenses, et là, tu m'as dit, du coup, c'est au moment du burn-out que tu as commencé à comprendre quels étaient tes besoins. Est-ce que quand tu as défini tes besoins, tu avais conscience que c'était pour ton bien-être ou c'était simplement pour éviter de retomber ou d'être à nouveau dans le burn-out ou dans le stress ? Oui.
- Speaker #1
Tu veux dire par rapport à mon projet,
- Speaker #0
mon entreprise ? Alors, pas forcément par rapport à ton entreprise, mais tu as vécu, si tu veux, je peux dire deux, trois ans intenses, avec beaucoup de surmenages qui t'ont amené presque, ou en tout cas qui t'ont amené au stress, au burn-out. Et c'est à ce moment-là où tu m'as dit que tu as commencé à prendre conscience de quels étaient tes besoins. C'est bien ça ? Oui, oui, c'est ça. Est-ce que c'est des besoins liés à ton bien-être ? spécifique à ton bien-être ? Est-ce que tu as pris conscience que c'était des besoins pour ton bien-être, pour subvenir à tes... pour te sentir bien, quoi, tout simplement ? Ou est-ce que c'était simplement, tu t'es fixé ça comme ça parce que justement peut-être que tu voulais pas retomber dans le burn-out ?
- Speaker #1
En fait, à ce moment-là, c'était plus l'objectif, je voyais que l'objectif professionnel, en fait.
- Speaker #0
Ok, intéressante.
- Speaker #1
Je voyais pas... Alors, le CAP, pour moi, c'était une réalisation, on va dire, plus personnelle parce que c'était vraiment un challenge que je m'étais lancé pour me prouver que j'étais capable d'avoir des compétences dans un autre domaine. Donc, même si c'est le secteur professionnel, pour moi, c'était plus un challenge personnel, tu vois. Quand j'ai voulu créer l'entreprise, là, c'était vraiment… Alors, je pense qu'il y a toujours cette dimension où je voulais me prouver que j'étais capable. Mais à ce moment-là, même quand j'ai créé mon entreprise, je ne pensais pas à… Est-ce que je vais me sentir mieux parce que je vais commencer à avoir une entreprise dans la pâtisserie ou être à mon compte ? Enfin, pas du tout. J'étais vraiment dans le truc où je me disais, je vais me réaliser professionnellement d'une autre façon. Et normalement, si j'y arrive, ça devrait me procurer du bien-être, tu vois. Mais je ne faisais pas passer le bien-être avant. Tu vois, pour moi, ça m'a pas pris.
- Speaker #0
D'accord. Et là, du coup, est-ce que tu peux me dire quand... Comment ça s'est passé ta création d'entreprise ? Quel a été ton cheminement jusque-là ?
- Speaker #1
Alors la création d'entreprise, oula, grande amour ! Écoute, j'ai fait les choses un peu au fur et à mesure. En début 2022, quand j'ai compris que c'est bon, là on y va, c'est bon, tu as pris une année. En fait, pendant l'année 2021, j'ai aussi fait des formations professionnelles dans la pâtisserie santé. parce qu'en fait, j'ai compris... En fait, juste avant de quitter mon travail, je savais déjà que je ne voulais pas faire comme tout le monde. Je ne voulais pas faire de la pâtisserie, on va dire, classique, traditionnelle. J'ai su, je savais en fait que je voulais faire de la pâtisserie d'une autre façon. Et du coup, je me suis dit, comment associer ma passion à la pâtisserie avec un autre domaine que j'adore aussi, c'est la santé, le bien-être en général et la nutrition aussi qui me passionnent. Et du coup, j'ai voulu associer les deux, en fait. Et je me suis dit, là où j'habitais à l'époque, ce n'était pas quelque chose qui se faisait. Donc, en fait, je me suis dit, vas-y, prends cette idée. Et par contre, tu vas essayer de trouver des formations dans ce domaine-là qui vont te permettre d'avoir des compétences supplémentaires pour pouvoir toujours avoir, en fait, une espèce de marqueur, entre guillemets, de crédibilité à l'époque. J'étais un peu dans le syndrome de l'imposteur où je me disais, déjà, je me reconvertis. La pâtisserie, bon, certes, j'ai passé toute une année à m'entraîner, etc. Mais j'ai encore des choses à me prouver, etc. Et donc, du coup, je me suis dit, on va s'en sortir là-dedans. Et donc, pendant l'année 2021, j'ai fait deux formations qui étaient trop chouettes, d'ailleurs, chez Alain Ducasse et à Ferrandi, justement, de pâtisserie healthy, santé, comme on appelle, comme on veut, sans gluten, etc., vegan, pour pouvoir me perfectionner dans ce domaine-là. Et ensuite, quand j'ai terminé cette année-là, en 2022, j'ai choisi de démarrer. C'est bon, je me suis dit, là, on y va. En février, du coup, je me souviens, le 14 février d'ailleurs, je suis allée à la chambre des métiers pour pouvoir m'y matriculer, du coup, avoir un numéro de sirède pour pouvoir avoir des fournisseurs pour professionnels et pour pouvoir un petit peu commencer à faire mes créations et tout, pouvoir vendre. Donc en fait les choses elles sont faites un peu au fur et à mesure, j'ai acheté les choses au fur et à mesure. Au début je commençais à faire des commandes avec des gens un peu autour de moi et puis après au fur et à mesure que je postais sur Instagram, j'avais de plus en plus de personnes qui me contactaient, j'ai eu aussi des restaurants, des entreprises qui m'ont contactée. En fait les choses elles sont faites assez vite pour moi parce que comme j'étais dans une région où ça se faisait pas, ça a tout de suite beaucoup intéressé et beaucoup suscité l'intérêt par rapport à ce sujet-là, parce qu'il y avait beaucoup de personnes qui cherchaient justement ces produits et qui n'étaient pas présentes sur le marché de la pâtisserie, en tout cas à La Réunion quand j'ai commencé. Donc j'avais choisi un secteur qui était porteur, en tout cas dans la pâtisserie.
- Speaker #0
Oui, parce qu'effectivement, pour rappeler aux auditeurs, tu étais encore à ce moment-là à La Réunion, donc tu as fait tout ce processus-là, tout ce parcours à La Réunion. Donc c'était totalement nouveau, en fait, la pâtisserie santé, la pâtisserie healthy, sans gluten, etc.
- Speaker #1
Ah oui, oui, à La Réunion, c'était tout nouveau. Moi, je sais que j'ai eu des clients qui ont commandé et qui me disaient, mais... Ça fait 20 ans que je n'ai pas mangé de pâtisserie, ça fait 10 ans parce que je suis diabétique, parce que j'ai la maladie celiaque, parce que je ne peux pas manger des œufs, etc. J'ai des allergies et compagnie. Et en fait, je ne me rendais pas compte, moi, si tu veux, quand j'ai commencé, qu'il y avait autant de besoins. Parce que c'est vrai que la pâtisserie santé, moi, j'ai commencé à m'y intéresser quand j'ai commencé à vivre seule, en fait, après mes études. Tu vois, du coup, j'ai commencé à faire mes courses, à me faire à manger, etc. Et du coup, j'ai commencé à me dire, moi, j'adore manger des pâtisseries. Comment je peux faire pour continuer à en manger, on va dire, de temps en temps, mais en impactant le moins possible ma santé ? Tu vois, j'avais déjà conscience avec les connaissances que j'avais sur la santé que les pâtisseries du commerce, elles sont très riches en sucre, très riches en produits raffinés et que même si c'est bon au goût, ce n'est pas forcément super bon pour mon corps, en fait. Et du coup, j'ai commencé dans mon appartement à Paris à faire des petits gâteaux, mais tu vois, des choses très simples, des cookies, des trucs qui ne manquent pas beaucoup de temps, beaucoup de process. Et en fait, quand ensuite j'ai continué mes expériences professionnelles, je me suis dit, mais là, il y a plein de patients, quand je travaillais en laboratoire, notamment à l'époque, des patients diabétiques qui sont plus frais, en fait, de ne pas manger de dessert, de ne pas pouvoir se faire plaisir. au goûter, au dessert, avec la famille, les amis, et qui, en fait, se privent. Et en fait, quand j'ai eu ce genre de témoignages, mais très, très souvent dans mon boulot au quotidien, je me suis dit, mais en fait, c'est injuste. Ce n'est pas normal. Pour moi, la pâtisserie, c'est ce qui rassemble, c'est le partage, c'est la générosité, c'est de l'amour, en fait. Et je ne comprenais pas, pour moi, à l'époque, ça me paraissait absurde qu'il y ait des personnes qui doivent se priver parce qu'elles ont des soucis de santé, tu vois. Et donc du coup je me suis dit mais vas-y là-dedans parce que tu vas rendre service à beaucoup de personnes. Et du coup c'est comme ça que ça a commencé mon idée de me lancer là-dedans.
- Speaker #0
Mais tu n'avais pas du tout de problème de santé toi de ton côté. Tu aurais pu continuer avec la pâtisserie classique, ça ne t'aurait pas dérangé en fait au niveau de la santé.
- Speaker #1
À titre perso d'en manger non, mais si tu veux, une année de préparation au CAP de pâtisserie. J'en ai mangé pas mal et j'avais déjà commencé à prendre du poids durant cette année. D'ailleurs, comme on rappelle, je n'étais pas à l'écoute de mes besoins. Le sport, j'en faisais quand même un petit peu avant de démarrer. Et ensuite, j'étais tellement dans mes trucs, je sautais des séances. Je me disais non, mais on verra plus tard. Et du coup, c'est une année, la 2021, où j'ai commencé vraiment à prendre du poids. Parce qu'en fait, je ne me priorisais pas du tout. Et ça, plus le fait que je m'entraînais, que je faisais beaucoup de gâteaux, forcément, inévitablement, j'ai pris du poids. Donc même si c'est vrai que je n'avais pas de problème de santé, j'avais déjà conscience que manger trop de sucre, ce n'est pas bon pour la santé. Et quand même, à l'époque, j'avais déjà remarqué que les pâtisseries classiques, quand j'en mangeais, on va dire souvent, souvent c'est un grand mot, mais plusieurs fois dans la semaine, j'avais tendance des fois à ne pas me sentir très bien, des fois à être ballonnée ou à avoir du mal à digérer, etc. Et donc sans avoir d'allergie ou d'intolérance, il y a beaucoup de gens qui ne sont pas intolérants mais qui ne vont pas forcément hyper bien digérer le gluten ou le lactose ou d'autres choses. Et donc du coup, je me suis dit, même pour les personnes au final qui n'ont pas de problème de santé, ça peut être cool parce que ça peut permettre de se faire quand même du bien. tout en profitant d'un dessert sans se poser la question si je vais être fatiguée après. Parce que quand on mange une part de gâteau qui est assez chargée en sucre, souvent, on va avoir un pic de glycémie juste après. Puis après, tu as la glycémie qui descend très vite. Et puis là, après, tu as envie d'aller faire la sieste et tout. Ça, c'est un truc que j'ai remarqué quand même assez souvent. Et en fait, je me suis dit que ce n'est pas forcément top. Donc, je me suis très vite, en fait, un petit peu éloignée, entre guillemets, de la pâtisserie traditionnelle pour préférer les alternatives, en fait.
- Speaker #0
Oui, mais en fait, je trouve ça trop fort parce qu'on ne se rend pas compte, mais quoi qu'il arrive... Même si le bien-être au sens global n'est pas notre priorité au quotidien, c'est quand même présent. Toi, sans avoir de problème de santé, tu as pris conscience déjà que les pâtisseries classiques, à long terme, ce n'est pas bon pour la santé, on ne va pas se mentir, surtout si on en consomme de manière excessive. Et toi, tu as conscientisé ça, donc tu t'es dit, je vais m'orienter vers quelque chose de plus sain. Donc automatiquement, même si tu ne t'en es pas rendu compte, tu as quand même pris ce temps. de répondre à ce besoin en bien-être, de besoin physique, c'est-à-dire prendre soin de sa santé. Et donc ça, je trouve ça très fort. Après, c'est vrai qu'on a tendance à... Enfin, qu'on devrait davantage se concentrer, se poser pour poser ses besoins, ses fondations. Mais au moins, là, déjà, tu le savais. Donc tu prenais quand même un peu soin de toi, même si à côté, tu te surmenais d'une certaine manière.
- Speaker #1
Ouais, c'est bizarre parce qu'au final, tu vois... En fait, c'est très ambivalent parce que dans mon business, j'étais là pour rendre service à mes clients en leur vendant des super gâteaux qui correspondaient à leur alimentation, à leur alimentation quelle qu'elle soit. Mais en même temps, à côté, je me surmenais grave. Et donc, du coup, c'est un peu ambivalent. Enfin, ce n'est pas très logique, mais je pense qu'en fait, à ce moment-là, j'étais un peu dans une dualité dans ma vie. Je voulais me mettre à bien ça. Et de l'autre côté, tu vois, je me souviens, en 2022, pareil, c'était une année où j'ai beaucoup, beaucoup travaillé. C'est-à-dire qu'en fait, je travaillais deux fois plus que quand j'étais salariée. Bon, comme la plupart des entrepreneurs, ça, c'est pas... Mais si tu veux, c'est pas que j'avais pas l'impression de travailler, mais c'est que je prenais plaisir, tu vois. Je me levais le matin, je savais que j'allais faire des commandes qui allaient plaire aux gens. Enfin, les gens allaient être contents, tu vois. Et en plus, moi, j'avais de la chance parce que Même au début, quand je n'avais pas beaucoup de clients, les gens me faisaient des super retours. Ils m'ont très vite fait des retours positifs. Et du coup, ce qui fait que j'avais un espèce de miroir très positif de ce que je faisais tout de suite. Parce que souvent, tu sais, des fois, tu peux avoir une entreprise, tu donnes des services, des prestations, des trucs, et des fois, tu n'as pas de retour. Et c'est vrai que ça peut être un peu étrange. Tu ne sais pas si ça a servi, si c'était utile ou pas. Et moi, j'ai très vite eu des retours. Et du coup, ça a été super gratifiant tout de suite. Et c'est ce qui a fait, du coup, que j'ai voulu continuer là-dedans et que j'ai voulu continuer à faire plaisir à mes clients et surtout à répondre à leurs besoins. Parce que ce n'est pas juste créer des gâteaux pour créer des gâteaux. Moi, je me demandais très souvent à mes clients ce qu'ils voulaient. Très souvent, je m'adaptais aussi à leurs demandes en fonction des allergies, des intolérances, etc. Mais oui, à ce moment-là... je procurais du plaisir aux gens, mais en même temps, moi, je n'étais pas dans le bien-être, donc c'est un peu ambivalent.
- Speaker #0
Oui, c'est ça. C'est qu'à la fois, tu répondais aux besoins de l'autre, tu écoutais l'autre, mais du coup, tu ne t'écoutais pas toi. Pas du tout. Mais bon, ça, après, on apprend, comme on dit, au fur et à mesure. Donc, tu as fait ça. Tu as fait ça pendant combien de temps ? Est-ce que là, encore aujourd'hui, tu vends des gâteaux ? Qu'est-ce que tu fais ?
- Speaker #1
Alors non, aujourd'hui je vends plus de gâteaux. J'ai arrêté l'année dernière, en fin d'année dernière, la vente des gâteaux. En fait, si tu veux, tu vois, c'est bizarre, mais je pense que j'ai un peu répété le schéma. Tu vois, quand je te disais que j'avais fait mes études et que j'avais suivi un peu le truc, tu vois, sans me poser de questions. Voilà, j'ai fait mes études, j'ai eu mon diplôme, j'ai commencé à travailler. Dans la pâtisserie, c'était un peu ça, tu vois, j'ai eu mon diplôme. Puis après, j'ai créé l'entreprise, j'ai commencé à vendre, mais sans vraiment me demander si... Je savais que la pâtisserie santé, c'était mon truc. Ça, c'était sûr, c'est mon sujet, c'est mon domaine. C'est ce qui me passionne le plus. Mais après, dans la pâtisserie santé, on peut faire plein de choses. On peut vendre des gâteaux, on peut faire des formations, on peut accompagner les gens, on peut donner des cours, on peut faire plein de trucs. Et en fait, à ce moment-là, je me suis rendue compte au bout d'un an et demi à peu près, presque deux ans, que la vente de gâteaux, ce n'était pas ce qui m'épanouissait le plus. C'est-à-dire qu'il y avait ce côté productivité quand même très important. C'est-à-dire que moi, il y a une période où je faisais une dizaine de gâteaux par jour, toute seule. avec la livraison et compagnie j'avais un rythme au quotidien qui était quand même très soutenu c'était énorme, un petit gâteau par jour toute seule pour une personne c'est énorme et surtout que je crois que au bout de 6 mois j'ai commencé à me dire le dimanche tu vas pas travailler mais au bout de 6 mois pendant six mois j'ai travaillé du lundi au vendredi jour férié je prenais tout tu vois je prenais toutes les demandes toutes les commandes je me fixais pas du tout le jour de repos tu vois chose qui m'a beaucoup desservi après et donc du coup Et donc du coup, pourquoi je disais ça d'ailleurs ? On parlait de quoi ?
- Speaker #0
Bah du fait... Alors attends, on a perdu le fil toutes les deux. Mais en fait, c'est tellement passionnant que je me suis perdue. Mais on parlait de cette ambivalence en fait, entre le fait... Ah oui, ton parcours. Donc après ça, qu'est-ce que tu fais ? Ah oui, oui, oui. Tu t'es arrêtée.
- Speaker #1
Oui, oui, oui. En fait, je te disais que je me suis rendue compte qu'au bout de presque deux ans, que la vente de gâteaux, c'était plus ce qui m'inspirait le plus. Parce qu'il y avait ce côté productivité qui ne m'épousait pas vraiment. C'est-à-dire que certes, les gens étaient contents, j'avais beaucoup de demandes, etc. Mais moi, si tu veux, j'avais l'impression de vendre un produit, mais juste un produit. Je n'avais pas l'impression d'apporter une valeur ajoutée. Je n'avais pas l'impression d'aider les gens plus que ça, mis à part. de leur vendre un dessert ou quoi. En fait, pour moi, ce n'était pas suffisant. Je voulais donner plus, transmettre plus. Ce n'était pas suffisant. Mais en fait, au bout de deux ans, ce qui m'a décidé à un petit peu bifurquer, c'est que j'ai eu un projet d'ouverture de boutique parce que le concept marchait très bien. J'étais toute seule à mon compte et en fait, ça fonctionnait bien. Donc, c'était la suite logique. C'était l'ouverture de boutique. C'était... C'était un peu l'évolution classique d'un business. Tu commences un peu, t'es seule, et puis ensuite, ça grandit, ça évolue, et t'ouvres un commerce, et puis voilà. Et en fait, j'ai commencé à chercher du coup un local, j'ai commencé à faire des dossiers de financement à droite à gauche, de faire un peu tous les devis à droite à gauche pour trouver un endroit pour pouvoir asseoir mon activité. Et en fait, je crois que c'est quand j'ai commencé à faire toutes ces démarches, je me suis dit non non non là tu t'engages dans un truc qui en tout cas à ce moment là n'allait pas m'épanouir dans le sens où moi je voyais tu vois pour moi le fait d'ouvrir une boutique c'est à long terme tu vois c'est pas pour pour changer deux ans après ou voilà ça ça engage des frais financiers un crédit tu vois des choses qui font que ça demande du coup de l'engagement Et qui dit engagement, dit aussi sur le long terme. Et en fait, moi, je ne me voyais pas faire ça sur le long terme. Et du coup, je ne me voyais pas m'engager sur du long terme, sachant que connaissant ma personnalité, moi, j'ai une personnalité où je suis assez... J'ai toujours plein d'envie, plein de projets, plein de trucs en tête. Et du coup, je me suis dit, ça ne va peut-être pas coller avec ma personnalité. Je me suis dit, si ça se pose l'année prochaine... J'ai envie de faire carrément autre chose. Tu vois, je n'étais pas en fait... Je n'avais pas, je pense, assez confiance des gens en moi encore à l'époque, à ce moment-là. Et du coup, je n'ai pas voulu m'engager au final dans ce projet-là. Donc du coup, en fait, j'ai laissé tomber. Et pareil, j'ai repris du temps pour me poser, pour réfléchir. Et c'est là qu'en fait, je me suis rendue compte au bout de quelques mois que je voulais transmettre aux gens. Je voulais apprendre aux gens. Je voulais éduquer des gens par rapport à... pareil au domaine de la pâtisserie santé, que les gens, s'ils me faisaient des commandes, dans toutes les personnes qui me faisaient des commandes, il y avait quand même un petit pourcentage de personnes qui me demandaient des cours, des masterclass, des ateliers pour pouvoir apprendre à faire eux-mêmes, tu vois. Et en fait, c'est quand j'ai commencé à avoir ces demandes-là que je me suis dit, il y a peut-être quelque chose à faire dans ce sens, c'est-à-dire que ça reste de la pâtisserie, je peux partager ma passion avec les autres. mais en même temps, je peux leur apprendre aussi à faire eux-mêmes. Et je trouve que ça a beaucoup plus d'impact d'apprendre aux gens à faire eux-mêmes, à mon niveau, que de simplement vendre un gâteau. En fait, c'est deux choses différentes pour moi. Il y a des personnes qui vont être des clients pour acheter des gâteaux et il y a des personnes qui vont vouloir les faire eux-mêmes, en tout cas être autonomes par rapport à ça. Pour moi, c'est vraiment, on va dire, c'est deux types de clients différents. Et moi, du coup, j'ai voulu bifurquer sur un autre type de clientèle parce que ça me correspondait plus à ce moment-là. La production de gâteaux, on va dire que j'en avais fait un petit peu le tour et je n'avais plus envie de continuer là-dedans. Mais à ce moment-là, tu vois, on ne sait pas plus tard ce qui peut se passer. Oui,
- Speaker #0
bien sûr.
- Speaker #1
Voilà. Et il y avait aussi ce besoin de liberté, tu vois. La liberté de pouvoir accompagner les gens, c'est-à-dire de ne pas forcément avoir un lieu physique, c'est-à-dire que des cours, ça peut aussi se donner en ligne, et ça peut permettre aussi d'avoir un peu plus de liberté, notamment géographique. pour pouvoir regagner un peu en sérénité. Parce qu'à cette époque-là, j'avais des horaires de fou. Je bossais vraiment énormément. Et du coup, je ne me voyais pas être épanouie là-dedans en continuant comme ça.
- Speaker #0
Oui, parce qu'en fait, là, en ouvrant ta boutique, tu allais... Enfin, je ne sais pas si à ce moment-là, tu t'en es rendu compte, mais tu allais avoir encore plus de boulot. Parce que là encore, tu faisais les gâteaux, etc. Je pense que tu étais chez toi. C'était déjà intense, parce que tu me dis 10 gâteaux par jour, plus la livraison et compagnie. j'imagine même pas tes horaires mais là avec une boutique en plus à gérer ça aurait été encore plus énorme donc c'est bien en fait que tu aies pris conscience de ça et encore une fois là le fait d'avoir fait ça ça t'a permis de savoir que tu avais besoin de liberté et que tu avais besoin d'apprendre tu avais besoin aussi de pas d'apprendre mais de transmettre ce que tu as appris et du coup et c'est énorme parce qu'en fait là aussi pareil indirectement sans t'en rendre compte tu as su savoir, tu as créé, tu as su ce qu'étaient tes besoins en bien-être professionnel. Là, on se rend compte que tu as été beaucoup dans le professionnel, dans le bien-être professionnel, mais c'est énorme parce que tu sais ce que tu as voulu grâce à ces expériences-là. Donc, tu as décidé finalement de ne pas ouvrir de boutique. Qu'est-ce que du coup, quel est ton nouveau projet ? Quel a été ton nouveau projet ? par rapport à l'apprentissage ?
- Speaker #1
Alors du coup, je me suis dit, la production de gâteaux, c'est bon. Pour l'instant, en tout cas, j'arrête. Et ça a été compliqué d'arrêter parce que j'avais encore beaucoup, beaucoup de demandes de mes clients habituels ou des nouveaux clients qui me demandaient des gâteaux tout le temps. Donc, j'ai eu beaucoup de mal à dire non au début. Ça s'est fait vraiment au fur et à mesure. Au début, j'en prenais encore un peu. Et après, j'ai commencé à dire, écoutez, l'activité va changer. Ça, ça n'a pas été facile pour moi parce que... Ça voulait dire stop à quelque chose. Et tu vois, le fait de dire non, c'est quelque chose que je suis encore en train d'apprendre à faire. Ce n'est pas forcément naturel pour moi. Mais du coup, c'est un bon exercice. Et en fait, je me suis dit, j'aime trop apprendre des choses aux gens. En fait, moi, j'aime la pédagogie. Apprendre aux gens des choses, me sentir utile en apportant. des informations, de la valeur ajoutée aux gens. Et du coup, je me suis dit, dans mon domaine, qu'est-ce que je peux faire ? Ce qui me paraît le plus logique, c'est de faire des formations, d'accompagner les gens. Et donc, du coup, je me suis dit, je vais partir dans les formations en ligne, parce que j'étais aussi dans ce besoin-là de liberté géographique. Mais ça, ça s'est fait un peu après. Au début, j'étais partie vraiment dans les cours atelier classique, tu vois, dans un labo et tout, comme j'ai pu faire. pendant mes formations, quand moi-même, j'ai été formée dans cette pâtisserie-là. Et après est venue la pâtisserie en ligne, parce qu'en fait, il faut savoir que quand j'ai préparé mon CAP, j'ai aussi pris deux, trois formations en ligne qui préparaient au CAP. Et en fait, je trouvais ça hyper chouette. Moi, elles m'ont beaucoup aidée dans la réussite du diplôme. Que ce soit, j'ai pu en fait, grâce à ces formations, déjà avoir pas mal de... de contenu pédagogique théorique, mais surtout, ce qui était trop bien dans ces formations, c'est que j'étais accompagnée. J'avais toujours quelqu'un à qui je pouvais envoyer mes questions, où je pouvais envoyer des photos de ce que je faisais, d'avoir un retour pour avoir un peu un œil extérieur sur ce que je faisais. Et ça, je trouvais ça trop chouette et ça m'a vachement rassurée quand j'ai passé mon examen. Et du coup, je me suis dit, tu sais quoi, tu vas te lancer là-dedans. Tu vas te lancer là-dedans. OK. Mais à partir du moment où j'ai décidé ça, moi, je ne sais pas comment on fait une formation, je ne sais pas comment on vend une formation. Enfin, tu sais, à cette époque-là, je ne savais rien. Par contre, c'est vrai que je consommais beaucoup de contenu de pâtisserie sur YouTube.
- Speaker #0
notamment sur YouTube. Et du coup, je connaissais très bien notamment les vidéos de Charles et Ava sur YouTube qui ont été les premiers à créer des ateliers virtuels, des formations de pâtisserie en ligne. Et je regardais, c'est vrai, pas mal ce qu'ils faisaient sur YouTube notamment et je trouvais ça trop chouette en fait. Je trouvais qu'ils transmettaient une énergie et leur passion à travers des vidéos. Et je trouvais ça trop cool. Je me disais, mais c'est trop bien, j'ai envie de faire ça aussi. Et donc, du coup, c'est là que je suis tombée. En fait, je les suivais déjà sur Instagram. Et en fait, je suis tombée sur une masterclass qui faisait un jour sur justement le lancement d'un business en ligne. Donc, j'y suis allée comme ça, mais sans vraiment avoir d'attente particulière. Et donc, c'est quand j'ai assisté à leur masterclass que là, en fait, je me suis pris une vraie claque parce que... Il donnait beaucoup d'informations sur est-ce que c'est fait pour moi, le business en ligne, comment ça se passe, etc. Et en fait, à la fin de cette masterclass, je me suis rendue compte qu'en fait, ça me correspondait totalement. Et donc, du coup, j'ai réservé un appel et j'ai commencé la formation il y a quelques mois maintenant. Donc, en gros, là, je suis dans le process de création de formation en ligne. Pour l'instant, pour moi, c'est assez compliqué parce qu'il y a pas mal de choses à... On va dire, il faut avoir une vision assez claire sur ce qu'on veut faire. Il ne s'agit pas juste, tu vois, je filme une formation pour une tarte au citron et je la mets en ligne. Il faut répondre à un besoin, il faut la vendre, il faut faire de la publicité. Il y a beaucoup de choses à savoir dans le marketing pour pouvoir... pour que ça fonctionne un minimum. Et donc, du coup, j'ai su que j'avais besoin d'un accompagnement par rapport à ça parce que ce n'était pas mon domaine, en fait. Et moi, j'ai un gros besoin d'apprendre. Ça aussi, c'est un truc que j'adore. J'adore apprendre des choses. J'adore apprendre dans des domaines divers et variés. Et je suis intéressée par plein de choses. Et je me suis dit, trop bien. En même temps, je vais pouvoir créer, du coup, faire bichurquer mon business sur de la formation en ligne. Mais en même temps, je vais apprendre comment le faire. Et du coup, ça va être super enrichissant pour moi.
- Speaker #1
Ouais, c'est top, c'est top. Et je suis parée que toi, en fait, j'aime trop me former. J'ai l'impression qu'en fait, dès que j'ai envie de me lancer dans quelque chose ou que j'ai une curiosité, j'ai ce besoin de me former. Alors après, il y a ce côté un peu perfectionniste comme toi qui fait que pour que je me sente en confiance, il faut que j'apprenne. Mais en même temps, ça te permet aussi de découvrir et il y a la curiosité dans tout ça. Donc là, tu as suivi, tu suis encore cette formation. Est-ce que tu es dans le même état d'esprit qu'avant ? Est-ce que tu te surmènes ? Ou au contraire, maintenant, est-ce que tu sais comment faire pour prendre soin de toi, pour ne pas être dans le stress ? Comment ça se passe ?
- Speaker #0
Je suis moins stressée qu'avant, ça c'est sûr, parce que je me suis fait aussi accompagner à titre personnel par une psychologue. Ça m'a beaucoup aidée et je continue d'ailleurs parce que ça m'apporte beaucoup au quotidien. J'ai su retrouver un équilibre aujourd'hui, maintenant, dans ma vie. On va dire que je sais me réserver des temps pour moi. Je sais un peu plus cadrer mon quotidien pour que ça parte un petit peu moins dans tous les sens. Aujourd'hui, je me mets peut-être un peu moins de pression, mais ça n'empêche que j'ai quand même encore beaucoup d'objectifs et de choses que j'ai envie de faire. Mais je pense que je sais un petit peu mieux gérer par avant, parce que justement, je suis passée par toute... ces difficultés et ce surmenage qui fait qu'aujourd'hui je sais que c'est pas du tout la bonne façon en fait pour arriver à réaliser mon objectif donc j'essaye de composer tu vois dans le quotidien et c'est pas forcément évident surtout quand tu vois tu apprends des nouvelles compétences dans un nouveau domaine il y a des choses qui des fois sont un peu compliquées à comprendre un truc tout bête mais par exemple tu vois la publicité sur facebook dans la formation il y a des modules là dessus et j'ai dû regarder le module 3 ou 4 fois parce que je comprenais pas, il y avait des choses que je, tu sais c'est pas naturel tu vois ce genre de choses mais j'aime tellement comprendre pourquoi les choses fonctionnent de cette façon là que du coup tant que j'ai pas compris tu vois je vais rester dessus et je vais essayer, en fait au final c'est comme ça que moi en tout cas j'arrive à me dire que je comprends les choses si... en m'entraînant, en apprenant aussi de ceux qui ont réussi dans le domaine en particulier. Pour l'instant, je suis toujours en cours, mais je suis quand même contente parce que cet accompagnement-là, vraiment, il a été un peu un propulseur de ma motivation, mais on va dire ma volonté à me lancer là-dedans. Et je pense que sans cet accompagnement, je serais encore, je pense, au même point. À l'époque, je lui ai voulu arrêter la vente de gâteaux et je serais encore un peu perdue de ne pas savoir si... ce que je veux faire avec la pâtisserie. Et du coup, cet accompagnement, en fait, il m'a vraiment beaucoup aidée à avoir le bon état d'esprit pour pouvoir avancer. Et par contre, il faut se mettre des objectifs chaque semaine, des petits objectifs qui vont permettre d'avancer dans tout ça. Mais ce n'est pas forcément évident, ça, c'est sûr.
- Speaker #1
Oui, c'est clair. Mais c'est trop bien. En fait, là, j'ai encore... plein de questions, mais je sais que le temps passe super vite. Je vais essayer de synthétiser un peu. Déjà, tu nous as partagé qu'en fait, tu as consulté une psychologue, c'est ça ? Je trouve ça super parce qu'en fait, je trouve que c'est encore un sujet trop tabou, que c'est mal vu ou que les gens se privent alors qu'en fait, ça peut faire énormément de bien. Toi, tu as dit que ça t'a fait du bien, ça t'a aidé à te recentrer un peu. Qu'est-ce que ça t'a procuré ?
- Speaker #0
Ah mais oui, mais totalement. Non mais... À refaire, j'irais voir un psychologue bien plus tôt. À refaire, je n'aurais pas attendu d'être dans un mal-être aussi intense pour aller voir quelqu'un. Ça, c'est vraiment une chose que je retiens de mon expérience, c'est ne pas attendre d'être mal pour aller voir quelqu'un. Je pense que ça fait du bien à tout le monde de parler, d'avoir des conseils. D'avoir un petit peu un retour neutre et objectif de son comportement, de sa situation. En tout cas, moi, c'est quelque chose qui m'aide beaucoup. Et c'est vrai que le jour où j'ai commencé à en voir une notamment, parce que j'ai gardé la même depuis deux, trois ans, elle m'a beaucoup aidée à m'apaiser. À essayer de comprendre un petit peu mon logiciel, comment je fonctionne. comment je peux composer avec les particularités de ma personnalité. Et du coup, elle m'a vraiment aidée, je pense, à aller un peu vers le chemin de l'acceptation, de pouvoir tourner peut-être certaines choses que je vais trouver comme des défauts, plus comme des avantages qui vont me servir plutôt que me desservir. Et ça, c'est quelque chose qui m'aide énormément parce qu'on ne se rend pas compte, mais on a, je pense... pas mal de choses dans notre comportement qui peuvent vachement nous aider à réussir dans plein de choses dans la vie. Et souvent, on va avoir tendance à les voir comme des choses un petit peu chiantes, des choses... Ouais, tu vois, je suis trop perfectionnée, je suis trop sensible, je suis trop comme ci, je suis trop comme ça. Mais en fait, pour moi, dans tous ces éléments, il y a des choses très positives qui peuvent t'aider dans certains domaines et vice-versa, tu vois, dans les autres. Et au final, sans cet accompagnement-là, je pense que je ne m'en serais pas rendue compte et je serais encore à me torturer l'esprit, à me dire je suis trop sensible, du coup je vais prendre trop à cœur Non, la sensibilité, par exemple, dans un business, elle peut t'aider à faire beaucoup de choses.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
Ton intuition profonde, elle peut aussi t'aider dans les relations personnelles, dans le perso, mais elle peut aussi beaucoup t'aider dans le professionnel. Et notamment quand tu lances ton entreprise, quand il faut savoir bien s'entourer, la sensibilité, ça aide beaucoup à repérer les gens qui vont mieux te correspondre, qui vont pouvoir t'aider, qui vont pouvoir être plus en phase avec ce que tu es, ce que tu veux faire. Alors qu'avant, j'avais tendance à me dire, ma sensibilité, ça va être compliqué. Tu vois, par exemple, le jour où... où j'ai des avis négatifs, où j'ai des retours négatifs, comment je vais gérer ça ? Parce que ça m'est arrivé, comme tout le monde qui lance une entreprise, il y a des gens qui n'aiment pas forcément ce que tu fais, qui ne sont pas forcément contents. Et je sais que le jour où ça a commencé à m'arriver, à l'époque, j'avais grave du mal, parce que je ne savais pas gérer ça. Je prenais vraiment à cœur, personnellement, tout ce qu'on me disait, alors qu'aujourd'hui, je n'ai plus du tout la même relation avec ça.
- Speaker #1
Oui, oui, oui. Mais en plus... Comme tu dis, c'est un atout de la sensibilité parce que toi qui veux accompagner des personnes dans la santé qui ont déjà des problèmes de santé, si tu n'es pas un minimum sensible, tu ne répondras pas à leurs besoins. Et si tu ne réponds pas à leurs besoins, ton business ne continue pas. Donc, c'est important. Du coup, là, aujourd'hui, tu as eu tout ce parcours qui est très enrichissant, qui est énorme. Est-ce que tu saurais définir... Alors moi, si tu veux, avec mon cheminement, j'ai réussi à identifier neuf piliers du bien-être. Donc il y a le bien-être physique, donc tout ce qui est sommeil, alimentation, etc. Le bien-être émotionnel et mental. Alors je ne vais pas tous les énumérer parce que du coup, je l'ai dit dans un précédent épisode, mais il y a les plus importants, donc il y a ceux-là. Il y a un peu le bien-être, si je peux dire, interpersonnel ou tout ce qui est lié à... ta vision de la vie, ta spiritualité, tes aspirations, etc. Le bien-être financier, le bien-être professionnel, enfin voilà. Donc toi, aujourd'hui, je vais essayer de synthétiser. Est-ce que tu saurais me dire quels sont tes besoins en bien-être professionnel, même si tu m'en as déjà parlé, que tu m'as dit par exemple ce besoin de liberté, ce besoin de partager, est-ce que tu peux me le redire de manière synthétique ? Quels sont tes besoins en bien-être professionnel, mais également en… Au niveau émotionnel et physique. Ça fait beaucoup, mais si tu peux m'en donner un ou deux dans chaque pilier.
- Speaker #0
Sur les trois plans, c'est ça ?
- Speaker #1
Ouais, sur les trois plans.
- Speaker #0
Émotionnel.
- Speaker #1
Et physique. On va commencer par ce qui m'a l'air d'être le plus simple pour toi. Quels sont tes besoins au niveau professionnel ?
- Speaker #0
Alors, au niveau professionnel, c'est de pouvoir vivre de mon activité que je vais lancer grâce aux formations en ligne. Ça, c'est le premier truc. Parce que pour avoir lancé une entreprise qui... En fait, moi, j'ai aimé ça. Être à mon compte, c'est un truc que j'ai beaucoup aimé. En fait, ça correspond à, je pense, ma personnalité de décider, de prendre en charge les choses et de ne pas avoir de hiérarchie. Je pense que ça, c'est ce qui me convient le plus. Donc, on va dire pouvoir... Donc, à terme vif de mon activité, ça, c'est ce que j'aimerais parce que comme la pâtisserie santé, c'est mon truc, c'est ce qui m'épanouirait le plus. Donc ça, au niveau professionnel, avec bien sûr cette liberté financière qui fait que tu peux faire une activité dans le domaine qui te passionne et en même temps, ça te permet d'en vivre. Donc ça, pour moi, c'est la première chose. La liberté aussi géographique parce que le fait de pouvoir... Faire une activité professionnelle qui me permette de ne pas avoir de contraintes physiques, c'est-à-dire de pouvoir, j'espère bientôt, pouvoir travailler d'un peu là où je veux. Parce qu'en fait, moi aussi, une chose, c'est que j'adore voyager. Ça fait partie aussi de mes passions. J'adore découvrir des nouveaux endroits, voyager. Et donc, pouvoir travailler en voyageant, ça, c'est un truc que j'aimerais beaucoup faire. Ça, c'est à titre professionnel. ensuite à titre émotionnel c'est ça ?
- Speaker #1
Ouais, émotionnel, mental
- Speaker #0
Être toujours à l'écoute de mes émotions être à l'écoute en fait moi mes émotions elles m'ont jamais trahi elles m'ont jamais à chaque fois que je me suis écoutée par rapport à mes émotions ça a jamais loupé j'ai une forte intuition... quand je rencontre des gens, quand je vais dans un certain chemin, quel qu'il soit. Sauf qu'en fait, je ne me suis pas toujours écoutée par rapport à ça. Et aujourd'hui, je dirais qu'être à l'écoute de mes émotions, je pense que ça peut me permettre aussi de faire les bons choix dans les divers aspects de ma vie, tout en gardant quand même une certaine distance. Tu vois, la psy que je vois, elle me dit souvent, Audrey, surveille-toi. Tu vois, certes, tu fais les choses, mais n'oublie pas de te surveiller, de regarder un peu de l'extérieur, un petit peu les choses que tu fais. Est-ce que c'est en phase avec ce que tu veux, tes valeurs, etc. C'est bien de suivre son intuition, mais pour ne pas non plus trop se perdre. Mais donc, regarder une certaine objectivité par rapport à ce qu'on fait et d'être dans l'émotionnel, mais pas que ça me desserve non plus. Donc, je dirais ça par rapport à l'aspect émotionnel. Et après, l'aspect physique, en fait, c'est le sommeil hyper important. Le sommeil, encore aujourd'hui, c'est quelque chose que j'essaye de gérer, mais ce n'est pas parfait du tout. Ce n'est pas évident tout le temps. Le sommeil, mais essayer de mettre en place des rituels. Moi, j'adore les rituels. Moi, j'adore les routines, par exemple. Les routines, ça me rassure, ça me cadre. J'adore ça. Franchement, dans le quotidien, c'est quelque chose qui m'épanouit beaucoup. Et donc, de m'y tenir, ça me permet d'avoir quand même l'impression de me tenir à mes objectifs. Et je vais... Très peu souvent, tu vois, m'éloigner de mes objectifs par rapport à mes routines. Tu vois, par exemple, un truc bête, mais moi, je me couche assez tôt en général. Et je sais que si je me couche trop tard, le lendemain, je vais être hyper fatiguée. Je ne vais pas forcément avoir un... Le moral ne va pas être super bon. Donc, je sais que pour me sentir bien physiquement, il faut que je fasse certaines choses au quotidien qui sont routinières, c'est-à-dire... me coucher tôt, avoir un sommeil de qualité, faire du sport, manger sainement. Ça, c'est un truc, mais manger sainement, c'est hyper important pour moi. Le truc, c'est que j'ai l'impression que mon corps s'est habitué à ce que je mange sainement, on va dire 90 du temps. Et dès que je vais manger, je ne sais pas, que je vais sortir, j'en sais rien, au resto, ou que je vais manger des choses qui sortent un petit peu du cadre alimentaire que je me mets au quotidien, je vais le ressentir tout de suite. Je vais avoir du mal à digérer, je vais être fatiguée, je ne vais pas me sentir bien. Donc, je pense qu'en fait, on peut un peu combiner tout ça tout en gardant du plaisir. Le plaisir, c'est hyper important. Moi, je n'ai pas envie de me frustrer. La frustration, c'est hyper mauvais. Et donc, je pense qu'il est possible de se faire plaisir tout en se faisant du bien, du bien physiquement, émotionnellement. en prenant soin de soi, en fait. Et pour moi, la santé, c'est vraiment le premier pilier pour prendre soin de ça. Et pour moi, la santé, ça passe surtout en premier par l'assiette, parce que tu vas mettre dans ton assiette. Et donc, c'est pour ça que j'y fais attention. Et je n'ai même pas l'impression de faire des efforts, parce que je sais pourquoi je le fais et je sais que c'est ce que mon corps a besoin. Et donc, du coup, je n'ai pas du tout de mal à manger sainement au quotidien. Par contre, une chose que j'aime trop faire, c'est évidemment manger des pâtisseries. Et c'est vrai que le fait de pouvoir manger des pâtisseries qui sont des alternatives à la pâtisserie traditionnelle, ça me permet de continuer à prendre soin de moi tout en ayant des moments qui sont dédiés à la pâtisserie. Je vais soit faire des pâtisseries chez moi, soit aller tester des adresses. Et du coup, c'est dans la continuité de tout ce que je mets en place pour prendre soin de moi.
- Speaker #1
Ouais, en fait, t'as ton fil rouge. Et c'est trop bien parce que je suis totalement en accord avec toi. Pour moi, mon credo, c'est qu'il est tout à fait possible de se faire plaisir tout en prenant soin de soi. Et effectivement, pour la pâtisserie, on a cette chance de découvrir que justement, on peut créer des pâtisseries saines. Et je pense qu'on est encore en pleine évolution et qu'il y a plein de choses qui vont pouvoir sortir. Et ça, c'est top. Donc, trop bien. Là, sur une échelle de 1 à 10, par exemple, est-ce que tu pourrais me donner une note concernant ton épanouissement global ? Comment tu te sens au niveau global ? Est-ce que tu te sens épanouie ? À quel niveau ?
- Speaker #0
De façon globale, si je devais mettre une note, je dirais
- Speaker #1
6,5. Ouais.
- Speaker #0
Ça, c'est 6,5 parce que je n'en suis pas encore... Je ne suis pas encore là où j'ai envie d'être. tu vois je suis dans le cheminement mais j'y suis pas encore même s'il y a déjà beaucoup de choses que j'ai mis en place beaucoup de changements notamment récemment dans ma vie perso que j'ai fait qui font que du coup je me sens mieux j'y suis pas encore totalement donc je dirais si c'est mis pour le côté où ça reste à améliorer mais en même temps je me dis que je suis dans le move tu vois je suis dans l'action donc tant que je suis dans l'action... pour moi, ça reste positif, tu vois. Mais j'ai un côté où je suis quand même toujours un peu, enfin, assez dure avec moi-même, où je me dis, ouais, mais ma cocotte, tu n'y es pas encore, là, donc ne t'arrête pas, parce qu'il y a encore des choses à faire, il y a encore plein de choses que j'ai envie de faire. Et du coup, je pense que c'est au fur et à mesure que ces choses-là vont être faites que je vais pouvoir peut-être me sentir un peu plus épanouie, même s'il y a déjà beaucoup de choses que... que j'ai à réaliser et qui ont le permis de m'épanouir. Je pense qu'au final, je n'aurai jamais un 10 sur 10. Je serai toujours un peu moins parce que j'aurai toujours des choses que j'ai envie d'accomplir, que j'ai envie de réaliser. Mais je pense que le principal, c'est d'être OK avec ça et de ne pas se flageller parce que tu n'as pas réussi telle ou telle chose ou parce que ce n'est pas assez rapide, etc. Pour moi... si tu veux faire quelque chose, tu mets en place les actions qui vont t'amener vers là et je pense que quand on a vraiment envie de faire quelque chose on peut vraiment y arriver moi à chaque fois que j'ai voulu faire quelque chose la plupart du temps j'ai réussi à le faire mais parce que c'était mon objectif premier et parce que tu vois je m'étais dédiée à ça et que j'avais mis en place les choses qui allaient m'aider à y arriver et les choses que j'ai pas encore faites c'est peut-être que Peut-être que je ne les ai pas assez priorisés ou peut-être qu'il y a aussi d'autres choses à côté qui font que plusieurs choses sont en cours et que les choses vont se faire au fur et à mesure.
- Speaker #1
Oui, et puis après, ce qui est important, c'est de profiter de l'instant présent et profiter de ce qu'on a accompli, de ne pas toujours se dire bon, maintenant, j'ai cette étape-là à faire parce que sinon, on ne prend pas le temps de souffler, on ne prend pas le temps d'apprécier les choses au quotidien. Prendre du recul et prendre le temps de se poser. Donc, maintenant que tu sais que tu as encore du travail, en fait, au niveau de ton épanouissement, tu t'es mis la note de 6,5 sur 10, est-ce qu'aujourd'hui, tu vas prendre le temps de poser tes besoins, d'identifier tes besoins dans chaque aspect d'une vie ? Parce qu'en fait, on n'est pas que mental, on n'est pas que physique. Enfin, on est un être complexe et tout est à prendre en compte. que ce soit le domaine professionnel, le domaine social aussi, également. Est-ce que toi, après cet épisode d'interview, tu vas prendre le temps de te poser et de poser tes fondations et tes piliers, tes besoins en bien-être ?
- Speaker #0
Ce qui est trop cool, c'est que ça fait déjà plusieurs semaines que je le fais, que je prends le temps de faire les choses. Ça doit faire trois mois à peu près, trois mois, trois mois et demi. Tu vois, il y a trois mois, j'ai déménagé. Et en fait, il y a eu pas mal de changements dans ma vie personnelle. Et en fait, ces changements-là qui se sont arrivés, ils me permettent aujourd'hui, je pense, de réaliser que j'ai besoin de prendre le temps. Parce qu'en fait, déjà, j'ai du temps pour moi. Et surtout, j'ai que moi à m'occuper. Donc, on va dire que c'est aussi peut-être plus facile pour me dédier à mon bien-être, tu vois. Et aujourd'hui, franchement, j'arrive à un exemple. Le dimanche, j'avais prévu de prendre du temps pour moi. Si on me propose un truc, je n'aurais pas de mal à dire non. À dire non, aujourd'hui, là, ce ne sera pas possible. Je ne suis pas disponible, mais on peut faire un truc plus tard si tu veux. Je n'ai plus ce problème-là parce que je pense qu'à partir du moment où tes besoins, comme tu dis, sont identifiés, t'as pas de mal à dire non aux autres ou dire non à un projet ou dire non à quelque chose parce que tu sais pourquoi tu fais les choses. Et ça, je pense que c'est ce que je n'arrivais pas à faire avant. C'est que j'arrivais à faire le tri entre ce qui pouvait m'être utile, pas utile, ce que je voulais, ce que je ne voulais pas. Je prenais un peu tout, tu vois, c'était un peu le fouillis. Et aujourd'hui, je pense que par rapport à mes objectifs, je les ai bien identifiés dans ma tête. Mais ça, c'est quelque chose que l'accompagnement que je fais en ce moment m'aide aussi beaucoup à ça. C'est-à-dire qu'il y a tout un aspect mindset qui te permet de te demander quels sont tes objectifs de vie. Et une fois qu'ils sont bien identifiés, c'est plus facile de t'y rattacher et de ne pas oublier qu'ils sont là et que c'est ça que je veux faire. Donc aujourd'hui, dans la semaine, j'ai des moments où j'adore m'arrêter seule. J'adore être seule, j'adore avoir du temps pour moi. j'ai pas du tout de mal à me retrouver seule, au contraire j'ai toujours des choses à faire des choses à apprendre et aussi pouvoir composer comme tu dis, avec l'instant présent profiter de l'instant présent, ça c'est quelque chose que j'ai eu et j'ai encore un peu de mal à faire, parce que je suis toujours dans le mouvement, tu vois mais du coup en étant dans le mouvement en permanence t'es pas dans l'instant et ça, ça m'a pas trop aidée je pense d'être toujours dans ce truc de réfléchir... de penser à plein de choses. Donc, je suis contente parce que je commence déjà à y arriver, mais ça fait trois mois, tu vois, j'ai 29 ans. Donc, c'est tout un cheminement. Et mes expériences passées, elles m'ont aussi aidée à en arriver à là aujourd'hui.
- Speaker #1
Ouais. Et en fait, ce qui est beau, c'est qu'en fait, t'apprends à te connaître en posant tes besoins, en prenant le temps, en fait, de faire cette introspection, ce travail, t'apprends à te connaître. Et comme tu dis... Tu as plus de facilité à dire non aux autres, à dire non à des projets, même qui peuvent être très intéressants, mais tu apprends à être alignée avec toi-même, tout simplement.
- Speaker #0
C'est cool. L'entrepreneuriat, franchement, c'est un très bon exercice pour ça parce que quand tu commences un business, on va dire, dans un secteur ou une niche qui est assez porteuse, tu vas avoir plein de propositions, plein de projets qu'on va t'amener. Comme moi, ça m'est arrivé. Et franchement, j'ai... J'ai dit oui à des choses, des fois, mais je me suis mise dans des situations où aujourd'hui, je me dis, mais pourquoi t'as dit oui ? Pourquoi t'es allée ? Alors, en fait, au final, je savais, je pense, à ce moment-là, que c'était pas... Mais... Il y avait ce truc de toujours être dans la preuve, de me prouver que j'étais plus. Et donc, ça voulait dire que je disais oui à tout. Et en fait, je me suis complètement perdue parce que du coup, j'ai perdu de l'argent, j'ai perdu de l'énergie, j'ai perdu pas mal de choses. Enfin, j'allais dire que j'en ai retiré quand même quelque chose. Donc, ce n'est pas vraiment en soi un échec. Mais c'est vrai que de ne pas être à l'écoute de ses besoins, franchement, ça peut t'amener dans des situations qui sont hyper compliquées et qui sont… anxiogènes et qui vont te faire du mal à long terme. Rester à l'écoute de ces émotions, de ces envies, de ces besoins, je pense que c'est la première des choses.
- Speaker #1
Trop bien, exactement. C'est une très belle conclusion. Je vais devoir arrêter là parce que j'étais assez mobilisée au niveau du temps. Je pense même qu'on va devoir faire un autre épisode parce que c'est hyper passionnant, il y a beaucoup de choses à dire. Là, du coup, pour terminer, est-ce que tu aurais des recommandations, des livres, des personnes à suivre pour le bien-être ? Qu'est-ce que tu aurais à partager, peut-être même un ou deux conseils ?
- Speaker #0
Alors, moi, je dirais le premier conseil, c'est déjà si on a des difficultés dans notre vie, des choses qui ne vont pas, qu'on manque de réponses, qu'il y a des problématiques qu'on n'arrive pas à solutionner. Je pense que c'est se faire accompagner, déjà, c'est la première chose. Que ce soit avec un psychologue, il y a plein de thérapeutes maintenant qui existent. Ça peut être d'autres types de thérapeutes aussi, il n'y a pas que les psychologues. Je dirais que c'est déjà se faire accompagner et c'est d'accepter qu'on a besoin d'aide. Et ça, pour moi, ça m'a tellement apporté que je dirais que la première chose, déjà, c'est ça. C'est de ne pas se retrouver tout seul dans son mal-être, mais c'est d'aller chercher de l'aide, déjà. Parce que c'est aussi une preuve d'amour pour soi de se dire, aujourd'hui, ça ne va pas, j'ai besoin d'aide. Donc ça, c'est la première chose. Ne pas hésiter à aller voir quelqu'un, quel qu'il soit, qui puisse un peu nous aider à trouver des réponses, des solutions à nos problèmes. donc ça c'est la première chose ensuite je dirais des personnes à suivre dans le bien-être moi j'aime beaucoup écouter des podcasts et aussi lire c'est vrai que là ça fait quelques mois où je lis pas mal les livres de développement personnel j'adore ça et notamment le dernier que j'ai lu qui est un classique mais qui est je pense la base quand on commence à s'intéresser au développement personnel c'est les accords Toltec euh dis-toi que ça faisait un an que je l'avais dans mes livres et que je l'ai fini que le mois dernier donc j'ai mis beaucoup de temps à aller vers ce livre je pense que j'avais l'impression que c'était compliqué alors qu'au final je l'ai fini en deux jours donc c'est très simple à dire très concret franchement à titre personnel ça va débloquer beaucoup de choses dans la vie des gens tu vois c'est c'est C'est des conseils de vie, des conduites de vie, mais qui, à titre personnel, apportent énormément. Donc ça, je dirais que les accords Toltec, moi, je le conseille vraiment pour tout le monde, même des gens qui n'ont pas forcément de problématiques particulières. C'est un peu un rappel sur qu'est-ce que j'ai envie de faire, pourquoi, comment être bienveillant aussi. Un désaccord, c'est ne rien prendre personnellement. Mais ça, c'est le truc. J'aurais lu ce bouquin il y a deux ans. Franchement, ça m'aurait vachement aidée parce que j'ai toujours pris les choses assez personnellement. Et aujourd'hui, d'avoir lu ce bouquin, je me rends compte qu'en fait, j'étais un peu... J'étais dans le faux. Je me faisais du mal à moi-même en prenant les choses personnellement, alors que ce n'était pas envers moi, finalement, qu'on me disait certaines choses. Ça pouvait être à titre personnel mon travail, mais mon travail, ce n'était pas moi. Et du coup, moi, je ne sais pas trop la différence. Donc, j'irais les accords coltex, ça, c'est trop bien. Et ensuite, quelqu'un que j'aime suivre aussi, c'est Rachel Finance. Je ne sais pas si tu la connais sur Instagram. Elle fait des formations en ligne sur l'investissement et autres, mais elle a aussi un côté très mindset, mindset perso, mais aussi business. Du coup, elle fait pas mal d'épisodes de podcast. Et quand je l'ai découvert il y a quelques mois, J'ai trouvé qu'en fait, sa façon d'amener certains sujets était vachement impactante et inspirante. Je pense que c'est peut-être parce que c'est quelqu'un qui est de la même génération que moi. Du coup, j'arrive un peu plus à m'identifier à elle. J'écoute pas mal ce qu'elle fait, que ce soit sur YouTube ou sur les podcasts. Et aussi, j'aime beaucoup le podcast de Juliette Cat. Je ne sais pas si tu connais.
- Speaker #1
Non, non, non. J'ai regardé, là, justement, pour Rachel Finan. Je pensais que je me suis trompée de personne. Mais non, celui-là, non plus, je ne connais pas. Mais ça serait intéressant de découvrir, du coup.
- Speaker #0
Ouais, le podcast de Juliette Catt, c'est une enfanceuse sur Instagram qui est assez connue maintenant. Elle fait des vidéos sur YouTube, sur un petit peu du lifestyle, etc. Et en fait, elle fait des podcasts où elle invite des invités régulièrement. Et franchement, il y a des sujets qui sont hyper forts et impactants. En fait, moi, j'aime trop... écouter les histoires des gens. Tu vois, je trouve ça hyper inspirant. J'adore parler avec les gens. J'adore m'inspirer de leur vécu, de leur expérience. Et c'est vrai que les podcasts, c'est trop bien parce que c'est des moments où les gens racontent du coup leur vécu. Donc, j'aime bien ce podcast-là. Et ensuite, je dirais que voilà. Après, en livre, tous les livres de type développement personnel, j'aime beaucoup. Franchement, j'ai lu aussi L'instinct de volonté qui est vraiment top aussi. qui te permet un petit peu de te mettre au clair sur ce que tu veux, ce que tu veux pas, comment mettre en place des procédés pour pouvoir être un peu plus productif, pour pouvoir atteindre tes objectifs, ça c'est vachement bien. Et voilà, je vais m'arrêter là parce que sinon on va parler encore pendant longtemps.
- Speaker #1
Merci beaucoup pour ces partages. Je vais me renseigner au niveau des podcasts. Et le livre, je l'ai acheté aussi, mais je ne l'ai pas encore lu. du coup c'est top et où est-ce qu'on peut te retrouver où est-ce qu'on peut te contacter si besoin ?
- Speaker #0
pour me retrouver c'est sur mon Instagram pour l'instant j'avoue que c'est un petit peu à l'arrêt parce que comme je suis sur le process de la formation j'ai un petit peu lâché en fait avec mon déménagement récent j'ai eu un petit peu de mal à avoir du à me libérer du temps mais en tout cas c'est sur mon compte Instagram Plaisir Innocent que tout va se passer pour la suite
- Speaker #1
donc voilà c'est sur plaisirinnocent sur Instagram ok super bah merci beaucoup Audrey merci pour le temps que tu nous as accordé c'était vraiment super et comme j'ai dit je pense qu'on va se revoir enfin je vais très interviewer parce qu'il y a encore beaucoup beaucoup de choses à dire et à apprendre donc là t'es en France c'est ça actuellement pour un petit moment oui ok super bah sur ce je te souhaite une belle journée et encore merci et à bientôt à bientôt et merci à toi d'avoir invité
- Speaker #2
Un grand merci à toi pour avoir écouté cet épisode. Si tu l'as apprécié, je t'invite à me laisser un commentaire ou 5 étoiles sur ta plateforme de podcast. N'oublie pas également de t'abonner pour ne jamais louper un épisode. Ça va me donner beaucoup de force et d'encouragement pour continuer cette démarche vers un retour au bien-être. Rejoins-moi également sur Instagram ou Youtube pour partager tes expériences avec moi-même et avec la communauté. Si tu as des questions, n'hésite surtout pas à m'envoyer un message. un email ou à me contacter en message privé sur Instagram. Ce sera avec un grand plaisir de te lire et de répondre à ta demande. Merci encore pour ton écoute et à bientôt pour de nouveaux épisodes inspirants.