Lacan le poète ( Podcast n° 14) cover
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Une psychanalyse à fleur d'inconscient

Lacan le poète ( Podcast n° 14)

Lacan le poète ( Podcast n° 14)

10min |10/07/2022|

965

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Description


En son temps, Lacan avait été comparé à Luis de Gongora y Argote, un grand poète espagnol, d'où le titre de ce podcast : Lacan le poète. Je vais  bien sûr essayer de  le démontrer.  

Dans « Fonction et champ de la parole et du langage », l’un de ses premiers textes où il se risque à une approche linguistique de la psychanalyse, avec sa logique du signifiant, Lacan écrivait :  « La loi primordiale est donc celle qui en réglant l’alliance superpose le règne de la culture au règne de la nature livré à la loi de l’accouplement. L’interdit de
l’inceste n’en est que le pivot subjectif, dénudé par la tendance moderne à réduire à la mère et à la sœur les objets interdits aux choix du sujet[...]. Cette loi se fait donc
suffisamment connaître comme identique à un ordre de langage. Car nul pouvoir sans les nominations de la parenté n’est à portée de d’instituer l’ordre des préférences et des tabous qui nouent et tressent à travers les générations le fil des lignées.  »


En relisant cette lumineuse citation de Lacan, en ce temps des premiers séminaires, je me demandais ce qui avait pu infléchir à ce point son style, au cours des années, au point d'inverser la célèbre formule de Boileau  «  ce qui se conçoit bien, s'énonce clairement ».  quels transferts avaient ainsi modifié son mode  d’adresse à ses auditeurs.
Aurait-il éprouvé le besoin de devenir de plus en plus hermétique à la mesure de son succès dans les milieux intellectuels français dans sa crainte d'être trop bien compris, ou bien était-ce son effort pour rendre la psychanalyse transmissible par une sorte de mathématisation qui l’aurait nécessité ? Concernant cette mathématisation, il semble qu’il y avait quand même renoncé, en 1978 au moment de la clôture du congrès sur la transmission de la psychanalyse, en constatant qu’elle était intransmissible et ne pouvait être que réinventée à chaque fois, par chaque analysant devenu psychanalyste.

Quoiqu'il en soit, on ne peut que de constater qu'au cours des dernières années de son séminaire,  il  ne parlait plus que par énigme ou ellipses quand ce n'était pas en inventant de nouveaux mots tel le titre de l'un de ses séminaires « l’insu que sait de l’une-bévue s’aile à mourre » en 1976. 

Comment déchiffrer par exemple cet aphorisme qui pourrait même paraître de  l'ordre de la provocation « Une femme ne rejoint L’homme que dans la psychose » ?
Si vous ne commencez pas par étudier, et encore pas à pas, ce que Lacan a mis en place des quatre formules de la sexuation, avec notamment la fonction d’exception du père qu’il évoquait dans cette première approche de la  Loi primordiale et qu'il a en quelque sorte
mathématisé,   vous ne risquez pas de pouvoir en dire quelque chose qui se tienne, c’est à dire qui témoigne de votre propre énonciation, de votre approche de la théorie analytique. 

En  s'appuyant sur cet exemple, on peut constater à quel point, grâce à ces sortes d'énonciations, grâce à son style, on ne pourra jamais, comme il l’espérait lui-même, fabriquer un nom en « isme  » avec son nom propre et ériger ses élaborations théoriques au rang de dogmes, ceux du lacanisme. 

Mais il me semble que l'essentiel est ailleurs, dans le fait que Lacan par son style démontre à quel point il est un poète de la psychanalyse, que son style rend compte des mécanismes mêmes qui président aux manifestations de l'inconscient, que Freud à nommé la condensation et  le déplacement et que Lacan a rapproché de la métaphore et de la métonymie.  Dans cette approche Lacan souligne le fait que le terme de «Verdichtung », la condensation, contient, enserre en son sein, dans ses lettres,  le terme même de poésie,  la « Dichtung » en allemand. 

Par son style Lacan, Lacan le poète,  nous démontre donc que la théorie analytique pour être proche de la clinique ne peut la rejoindre qu'à fleur d'inconscient et ce n'est qu'ainsi qu'elle peut se transmettre, en provoquant des effets de transfert et donc une rencontre entre deux savoirs inconscients, celui de l'auteur et celui du lecteur ou de l'auditeur à qui il s'adresse.   Ce savoir ainsi transmis n'est pas appris comme à l'école, mais ressenti. Le sujet en est « affecté », tout comme on peut être affecté par un poème de Rimbaud ou de Baudelaire.   


Cette citation de Lacan " Une femme ne rejoint L'homme que dans la psychose" se trouve dans Télévision. Elle est aussi évoquée dans l'Etourdit.

J'ai créé, il y a maintenant longtemps, dans les années 2000, un des premiers sites de psychanalyse.  Je l'ai appelé " Le goût de la psychanalyse". Vous pouvez y retrouver la plupart de  ces textes développés. (  https://www.le-gout-de-la-psychanalyse.fr/


 Musique :  Sincerity par  Glowing Palace   

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En son temps, Lacan avait été comparé à Luis de Gongora y Argote, un grand poète espagnol, d'où le titre de ce podcast : Lacan le poète. Je vais  bien sûr essayer de  le démontrer.  

Dans « Fonction et champ de la parole et du langage », l’un de ses premiers textes où il se risque à une approche linguistique de la psychanalyse, avec sa logique du signifiant, Lacan écrivait :  « La loi primordiale est donc celle qui en réglant l’alliance superpose le règne de la culture au règne de la nature livré à la loi de l’accouplement. L’interdit de
l’inceste n’en est que le pivot subjectif, dénudé par la tendance moderne à réduire à la mère et à la sœur les objets interdits aux choix du sujet[...]. Cette loi se fait donc
suffisamment connaître comme identique à un ordre de langage. Car nul pouvoir sans les nominations de la parenté n’est à portée de d’instituer l’ordre des préférences et des tabous qui nouent et tressent à travers les générations le fil des lignées.  »


En relisant cette lumineuse citation de Lacan, en ce temps des premiers séminaires, je me demandais ce qui avait pu infléchir à ce point son style, au cours des années, au point d'inverser la célèbre formule de Boileau  «  ce qui se conçoit bien, s'énonce clairement ».  quels transferts avaient ainsi modifié son mode  d’adresse à ses auditeurs.
Aurait-il éprouvé le besoin de devenir de plus en plus hermétique à la mesure de son succès dans les milieux intellectuels français dans sa crainte d'être trop bien compris, ou bien était-ce son effort pour rendre la psychanalyse transmissible par une sorte de mathématisation qui l’aurait nécessité ? Concernant cette mathématisation, il semble qu’il y avait quand même renoncé, en 1978 au moment de la clôture du congrès sur la transmission de la psychanalyse, en constatant qu’elle était intransmissible et ne pouvait être que réinventée à chaque fois, par chaque analysant devenu psychanalyste.

Quoiqu'il en soit, on ne peut que de constater qu'au cours des dernières années de son séminaire,  il  ne parlait plus que par énigme ou ellipses quand ce n'était pas en inventant de nouveaux mots tel le titre de l'un de ses séminaires « l’insu que sait de l’une-bévue s’aile à mourre » en 1976. 

Comment déchiffrer par exemple cet aphorisme qui pourrait même paraître de  l'ordre de la provocation « Une femme ne rejoint L’homme que dans la psychose » ?
Si vous ne commencez pas par étudier, et encore pas à pas, ce que Lacan a mis en place des quatre formules de la sexuation, avec notamment la fonction d’exception du père qu’il évoquait dans cette première approche de la  Loi primordiale et qu'il a en quelque sorte
mathématisé,   vous ne risquez pas de pouvoir en dire quelque chose qui se tienne, c’est à dire qui témoigne de votre propre énonciation, de votre approche de la théorie analytique. 

En  s'appuyant sur cet exemple, on peut constater à quel point, grâce à ces sortes d'énonciations, grâce à son style, on ne pourra jamais, comme il l’espérait lui-même, fabriquer un nom en « isme  » avec son nom propre et ériger ses élaborations théoriques au rang de dogmes, ceux du lacanisme. 

Mais il me semble que l'essentiel est ailleurs, dans le fait que Lacan par son style démontre à quel point il est un poète de la psychanalyse, que son style rend compte des mécanismes mêmes qui président aux manifestations de l'inconscient, que Freud à nommé la condensation et  le déplacement et que Lacan a rapproché de la métaphore et de la métonymie.  Dans cette approche Lacan souligne le fait que le terme de «Verdichtung », la condensation, contient, enserre en son sein, dans ses lettres,  le terme même de poésie,  la « Dichtung » en allemand. 

Par son style Lacan, Lacan le poète,  nous démontre donc que la théorie analytique pour être proche de la clinique ne peut la rejoindre qu'à fleur d'inconscient et ce n'est qu'ainsi qu'elle peut se transmettre, en provoquant des effets de transfert et donc une rencontre entre deux savoirs inconscients, celui de l'auteur et celui du lecteur ou de l'auditeur à qui il s'adresse.   Ce savoir ainsi transmis n'est pas appris comme à l'école, mais ressenti. Le sujet en est « affecté », tout comme on peut être affecté par un poème de Rimbaud ou de Baudelaire.   


Cette citation de Lacan " Une femme ne rejoint L'homme que dans la psychose" se trouve dans Télévision. Elle est aussi évoquée dans l'Etourdit.

J'ai créé, il y a maintenant longtemps, dans les années 2000, un des premiers sites de psychanalyse.  Je l'ai appelé " Le goût de la psychanalyse". Vous pouvez y retrouver la plupart de  ces textes développés. (  https://www.le-gout-de-la-psychanalyse.fr/


 Musique :  Sincerity par  Glowing Palace   

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En son temps, Lacan avait été comparé à Luis de Gongora y Argote, un grand poète espagnol, d'où le titre de ce podcast : Lacan le poète. Je vais  bien sûr essayer de  le démontrer.  

Dans « Fonction et champ de la parole et du langage », l’un de ses premiers textes où il se risque à une approche linguistique de la psychanalyse, avec sa logique du signifiant, Lacan écrivait :  « La loi primordiale est donc celle qui en réglant l’alliance superpose le règne de la culture au règne de la nature livré à la loi de l’accouplement. L’interdit de
l’inceste n’en est que le pivot subjectif, dénudé par la tendance moderne à réduire à la mère et à la sœur les objets interdits aux choix du sujet[...]. Cette loi se fait donc
suffisamment connaître comme identique à un ordre de langage. Car nul pouvoir sans les nominations de la parenté n’est à portée de d’instituer l’ordre des préférences et des tabous qui nouent et tressent à travers les générations le fil des lignées.  »


En relisant cette lumineuse citation de Lacan, en ce temps des premiers séminaires, je me demandais ce qui avait pu infléchir à ce point son style, au cours des années, au point d'inverser la célèbre formule de Boileau  «  ce qui se conçoit bien, s'énonce clairement ».  quels transferts avaient ainsi modifié son mode  d’adresse à ses auditeurs.
Aurait-il éprouvé le besoin de devenir de plus en plus hermétique à la mesure de son succès dans les milieux intellectuels français dans sa crainte d'être trop bien compris, ou bien était-ce son effort pour rendre la psychanalyse transmissible par une sorte de mathématisation qui l’aurait nécessité ? Concernant cette mathématisation, il semble qu’il y avait quand même renoncé, en 1978 au moment de la clôture du congrès sur la transmission de la psychanalyse, en constatant qu’elle était intransmissible et ne pouvait être que réinventée à chaque fois, par chaque analysant devenu psychanalyste.

Quoiqu'il en soit, on ne peut que de constater qu'au cours des dernières années de son séminaire,  il  ne parlait plus que par énigme ou ellipses quand ce n'était pas en inventant de nouveaux mots tel le titre de l'un de ses séminaires « l’insu que sait de l’une-bévue s’aile à mourre » en 1976. 

Comment déchiffrer par exemple cet aphorisme qui pourrait même paraître de  l'ordre de la provocation « Une femme ne rejoint L’homme que dans la psychose » ?
Si vous ne commencez pas par étudier, et encore pas à pas, ce que Lacan a mis en place des quatre formules de la sexuation, avec notamment la fonction d’exception du père qu’il évoquait dans cette première approche de la  Loi primordiale et qu'il a en quelque sorte
mathématisé,   vous ne risquez pas de pouvoir en dire quelque chose qui se tienne, c’est à dire qui témoigne de votre propre énonciation, de votre approche de la théorie analytique. 

En  s'appuyant sur cet exemple, on peut constater à quel point, grâce à ces sortes d'énonciations, grâce à son style, on ne pourra jamais, comme il l’espérait lui-même, fabriquer un nom en « isme  » avec son nom propre et ériger ses élaborations théoriques au rang de dogmes, ceux du lacanisme. 

Mais il me semble que l'essentiel est ailleurs, dans le fait que Lacan par son style démontre à quel point il est un poète de la psychanalyse, que son style rend compte des mécanismes mêmes qui président aux manifestations de l'inconscient, que Freud à nommé la condensation et  le déplacement et que Lacan a rapproché de la métaphore et de la métonymie.  Dans cette approche Lacan souligne le fait que le terme de «Verdichtung », la condensation, contient, enserre en son sein, dans ses lettres,  le terme même de poésie,  la « Dichtung » en allemand. 

Par son style Lacan, Lacan le poète,  nous démontre donc que la théorie analytique pour être proche de la clinique ne peut la rejoindre qu'à fleur d'inconscient et ce n'est qu'ainsi qu'elle peut se transmettre, en provoquant des effets de transfert et donc une rencontre entre deux savoirs inconscients, celui de l'auteur et celui du lecteur ou de l'auditeur à qui il s'adresse.   Ce savoir ainsi transmis n'est pas appris comme à l'école, mais ressenti. Le sujet en est « affecté », tout comme on peut être affecté par un poème de Rimbaud ou de Baudelaire.   


Cette citation de Lacan " Une femme ne rejoint L'homme que dans la psychose" se trouve dans Télévision. Elle est aussi évoquée dans l'Etourdit.

J'ai créé, il y a maintenant longtemps, dans les années 2000, un des premiers sites de psychanalyse.  Je l'ai appelé " Le goût de la psychanalyse". Vous pouvez y retrouver la plupart de  ces textes développés. (  https://www.le-gout-de-la-psychanalyse.fr/


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En son temps, Lacan avait été comparé à Luis de Gongora y Argote, un grand poète espagnol, d'où le titre de ce podcast : Lacan le poète. Je vais  bien sûr essayer de  le démontrer.  

Dans « Fonction et champ de la parole et du langage », l’un de ses premiers textes où il se risque à une approche linguistique de la psychanalyse, avec sa logique du signifiant, Lacan écrivait :  « La loi primordiale est donc celle qui en réglant l’alliance superpose le règne de la culture au règne de la nature livré à la loi de l’accouplement. L’interdit de
l’inceste n’en est que le pivot subjectif, dénudé par la tendance moderne à réduire à la mère et à la sœur les objets interdits aux choix du sujet[...]. Cette loi se fait donc
suffisamment connaître comme identique à un ordre de langage. Car nul pouvoir sans les nominations de la parenté n’est à portée de d’instituer l’ordre des préférences et des tabous qui nouent et tressent à travers les générations le fil des lignées.  »


En relisant cette lumineuse citation de Lacan, en ce temps des premiers séminaires, je me demandais ce qui avait pu infléchir à ce point son style, au cours des années, au point d'inverser la célèbre formule de Boileau  «  ce qui se conçoit bien, s'énonce clairement ».  quels transferts avaient ainsi modifié son mode  d’adresse à ses auditeurs.
Aurait-il éprouvé le besoin de devenir de plus en plus hermétique à la mesure de son succès dans les milieux intellectuels français dans sa crainte d'être trop bien compris, ou bien était-ce son effort pour rendre la psychanalyse transmissible par une sorte de mathématisation qui l’aurait nécessité ? Concernant cette mathématisation, il semble qu’il y avait quand même renoncé, en 1978 au moment de la clôture du congrès sur la transmission de la psychanalyse, en constatant qu’elle était intransmissible et ne pouvait être que réinventée à chaque fois, par chaque analysant devenu psychanalyste.

Quoiqu'il en soit, on ne peut que de constater qu'au cours des dernières années de son séminaire,  il  ne parlait plus que par énigme ou ellipses quand ce n'était pas en inventant de nouveaux mots tel le titre de l'un de ses séminaires « l’insu que sait de l’une-bévue s’aile à mourre » en 1976. 

Comment déchiffrer par exemple cet aphorisme qui pourrait même paraître de  l'ordre de la provocation « Une femme ne rejoint L’homme que dans la psychose » ?
Si vous ne commencez pas par étudier, et encore pas à pas, ce que Lacan a mis en place des quatre formules de la sexuation, avec notamment la fonction d’exception du père qu’il évoquait dans cette première approche de la  Loi primordiale et qu'il a en quelque sorte
mathématisé,   vous ne risquez pas de pouvoir en dire quelque chose qui se tienne, c’est à dire qui témoigne de votre propre énonciation, de votre approche de la théorie analytique. 

En  s'appuyant sur cet exemple, on peut constater à quel point, grâce à ces sortes d'énonciations, grâce à son style, on ne pourra jamais, comme il l’espérait lui-même, fabriquer un nom en « isme  » avec son nom propre et ériger ses élaborations théoriques au rang de dogmes, ceux du lacanisme. 

Mais il me semble que l'essentiel est ailleurs, dans le fait que Lacan par son style démontre à quel point il est un poète de la psychanalyse, que son style rend compte des mécanismes mêmes qui président aux manifestations de l'inconscient, que Freud à nommé la condensation et  le déplacement et que Lacan a rapproché de la métaphore et de la métonymie.  Dans cette approche Lacan souligne le fait que le terme de «Verdichtung », la condensation, contient, enserre en son sein, dans ses lettres,  le terme même de poésie,  la « Dichtung » en allemand. 

Par son style Lacan, Lacan le poète,  nous démontre donc que la théorie analytique pour être proche de la clinique ne peut la rejoindre qu'à fleur d'inconscient et ce n'est qu'ainsi qu'elle peut se transmettre, en provoquant des effets de transfert et donc une rencontre entre deux savoirs inconscients, celui de l'auteur et celui du lecteur ou de l'auditeur à qui il s'adresse.   Ce savoir ainsi transmis n'est pas appris comme à l'école, mais ressenti. Le sujet en est « affecté », tout comme on peut être affecté par un poème de Rimbaud ou de Baudelaire.   


Cette citation de Lacan " Une femme ne rejoint L'homme que dans la psychose" se trouve dans Télévision. Elle est aussi évoquée dans l'Etourdit.

J'ai créé, il y a maintenant longtemps, dans les années 2000, un des premiers sites de psychanalyse.  Je l'ai appelé " Le goût de la psychanalyse". Vous pouvez y retrouver la plupart de  ces textes développés. (  https://www.le-gout-de-la-psychanalyse.fr/


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